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Tu Couvriras Tous Les Crimes Par L'amour
Tu Couvriras Tous Les Crimes Par L'amour
l’Amour
Extraits choisis
Même si ton ami n'a pas la même grandeur de ton âme, tu dois le supporter
et l'aimer, en honneur du Créateur car il l'a ainsi créé.
2. D’une façon plus naturelle : dans la raison. S’il a déjà décidé d’être ami
avec cette personne et s’applique à l’aimer, alors il est naturel avec l’amour
de ne voir que les bonnes choses et non les mauvaises. Bien que son ami en
ait, il ne les voit pas, comme il est écrit « l’amour couvre tous les crimes. »
7. (Rabbi Abraham Yehoshua d'Apt, Ohev Yisrael,
Beresheet)
L’homme voit toutes les afflictions, sauf la sienne. Pour cela, il est conseillé
de regarder celui qui est en face de lui. S'il voit qu'une autre personne a fait
quelque chose de mal, il devrait se demander : "Pourquoi le Créateur m'a-t-il
fait voir cette chose si ce n'est parce que cette affliction touche les murs de
ma propre maison, et qu'à cause de l'incitation de l'inclinaison, mes yeux ne
pouvaient pas voir ?
Il faut croire, comme on l'a dit plus haut, qu'"il n'y a personne d'autre que
Lui", ce qui signifie que c'est le Créateur qui l'oblige à faire les bonnes
actions, mais comme il est encore indigne de savoir que c'est le Créateur qui
l'engage, le Créateur s'habille de vêtements de chair et de sang, par lesquels
le Créateur accomplit ces actions. Ainsi, le Créateur agit sous la forme
d'Achoraim [le dos].
En d'autres termes, l’homme voit les visages des gens, mais il doit croire
que derrière les visages se tient le Créateur et qu'Il accomplit ces actions.
Autrement dit, derrière l'homme se tient le Créateur et l'oblige à accomplir
les actes que le Créateur veut. Il s'ensuit que le Créateur fait tout, mais
l’homme considère ce qu'il voit et non ce qu'il devrait croire.
Dès lors, il devrait voir que ce n’est pas à son ami de se corriger, mais que
la correction incombe à lui-même. Il en ressort qu’il ne doit pas se soucier
de ce que son ami corrige ou non ses défauts — ceux qu’il a vus en lui —,
mais qu’il doit lui-même corriger le tort causé à l’amour des amis. Quand il
se sera corrigé, il ne verra plus que les mérites de son ami et non ses
défauts.
"Pour recevoir la première condition, chaque élève doit se sentir le plus petit
parmi tous les amis. Dans cet état, on peut recevoir l'appréciation de la
grandeur de tous, puisque le grand ne peut pas recevoir d'un plus petit, et
encore moins être impressionné par ses paroles. Au contraire, seul le petit
est impressionné par l'appréciation du grand.
"Et pour la deuxième condition, chaque étudiant doit exalter les vertus de
chaque ami et le chérir comme s'il était le plus grand de la génération.
Ensuite, l'environnement l'affectera comme un environnement suffisamment
grand, puisque la qualité est plus importante que la quantité."
De ce fait, je n’ai pas d’autre choix que de m’unir à ces amis, même si
d’après moi, je ferais mieux de m’en éloigner et de ne pas me lier à eux.
Ceci est un grand travail, puisqu’il y a une règle que les défauts des autres
sont toujours visibles, alors que ses propres défauts sont toujours cachés. Et
il doit regarder les autres comme ayant de bonnes qualités, et que cela vaut
la peine pour lui d’accepter ce qu’ils disent ou font, pour apprendre des
actions des autres.
Mais le corps n’est pas d’accord avec cela, parce que lorsqu’il doit apprendre
d’un autre, c’est-à-dire s’il apprécie l’autre, l’autre le pousse au travail, et le
corps annule les points de vue et les actions de l’autre. Il en est ainsi, parce
que le corps veut se reposer, et donc c’est mieux et c’est plus pratique
d’annuler les points de vue et les actions de son ami, afin qu’il n’ait pas à
faire d’effort.
C’est pourquoi c’est appelé « donne-toi un rav ». Cela signifie que pour
qu’un ami soit ton rav, tu dois te le procurer. En d’autres termes, ce n’est
pas par la raison, puisque la raison affirme autre chose et parfois montre le
contraire, qu’il peut être le rav et l’autre son étudiant. C’est pourquoi c’est
appelé « se donner », c’est-à-dire faire et non raisonner.
C’est pourquoi ils disent que lorsque le mauvais penchant vient et lui montre
la bassesse des amis, il devrait aller au-dessus de la raison. Mais il aurait été
préférable et mieux s’il avait pu voir dans la raison que les amis sont à un
plus haut degré que le sien. Avec cela nous pouvons comprendre la prière
que Rabbi Elimelekh a écrite pour nous : « Que nos cœurs voient les mérites
de nos amis et non leurs défauts. »
22. Baal HaSulam, Shamati, article n° 99, "Il n'a pas dit
le Méchant ou le Juste".
Si quelqu'un n'a pas de désir ou d'envie de spiritualité, s'il est parmi des
gens qui ont un désir et une envie de spiritualité, s'il aime ces gens, il
prendra lui aussi leur force pour surmonter, ainsi que leurs désirs et leurs
aspirations, bien que par sa propre qualité, il n'ait pas ces désirs et ces
envies et le pouvoir de le faire. Mais selon la grâce et l'importance qu'il
attribue à ces personnes, il recevra de nouvelles forces.