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Tu couvriras tous les crimes par

l’Amour
Extraits choisis

1. Baal HaSulam. La Préface du Livre du Zohar #34


 Le sens de la vue, par exemple : nous voyons un monde énorme devant
nous dans toute sa splendeur, mais en fait nous voyons tout uniquement de
notre intériorité. C’est-à-dire qu’il y a une sorte d’appareil photo dans la
partie arrière de notre cerveau qui photographie tout ce que nous apparait,
et rien de ce qui est hors de nous.
Par ailleurs, Il a conçu pour nous dans notre cerveau une sorte de miroir poli
qui invertit tout ce qui est vu, pour que nous le voyions en dehors de notre
cerveau, devant nous. Bien que ce que nous voyons en dehors de nous,
n’est pas une chose réelle, nous devrions néanmoins être reconnaissant de
Sa providence pour avoir créé ce miroir poli dans notre cerveau, qui nous
permet de voir et de percevoir tout ce qui est hors de nous.
Ce faisant, Il nous a donné la force de tout percevoir avec une connaissance
et une atteinte claire, de tout mesurer de l’intérieur et de l’extérieur. Sans
cela, nous aurions perdu la plupart de notre perception.

2. Rabash Note 124. Pour me servir


Ben Zoma dit : "Le monde entier n'a été créé que pour me servir." Selon
l'interprétation de Baal HaSulam, cela signifie que tous les défauts qu'une
personne voit chez les autres, elle les croit siens. Par conséquent, il a ce qu'il
faut pour les corriger. Il s'ensuit que le monde entier le sert en lui
fournissant ses défauts, et qu'il n'a pas besoin de regarder par lui-même. Au
contraire, ils lui rendent un grand service en lui fournissant ses défauts.

3. Rabash. Article 19. Que veut dire que la Torah est


appelée « la ligne médiane » dans le travail ?- 2
Le Ari écrit (Talmud des dix Sefirot, 13e partie, p1367, point 152) : « Il y a la
question des Séarot [cheveux], qui couvrent la lumière, afin qu’ils ne se
profitent pas de la lumière tant qu’ils n’en sont pas dignes, puisqu’ils
pourraient endommager ». Le fait est que nous devons croire que le
Créateur nous a donné un désir et une envie de faire les bonnes actions. Et
tant que l’homme est indigne, il est interdit de sentir que le Créateur l’oblige
à faire de bonnes actions. C’est la raison pour laquelle le Créateur se cache
dans un vêtement, et ce vêtement est appelé Lo Lishma [par en Son nom].
En d’autres termes, le Créateur se cache parfois dans le vêtement des amis.

4. Le Saint Shel”ah. La Porte des Lettres, II

Même si ton ami n'a pas la même grandeur de ton âme, tu dois le supporter
et l'aimer, en honneur du Créateur car il l'a ainsi créé.

5. Rabash. Article 1. Donne-toi un Rav et achète-toi un


ami - 1
Rabbi Yéhoshoua Ben Pérakhia dit à propos de cela : « Et juge chaque
homme favorablement », c’est-à-dire que l’homme devrait juger tout le
monde favorablement.
Cela veut dire que le fait qu’il ne trouve pas de vertu en eux n’est pas de
leur faute. Mais, c’est lui qui n’a pas dans ses forces suffisamment de
dispositions, pour voir les mérites du public. Pour cette raison, il voit selon
les qualités de son âme. Cela est vrai selon ce qu’il atteint, mais pas selon la
vérité.

6. Rabash. Article 17. A propos de l’importance des amis


Partie 1
Comment considérer son ami comme plus important que lui-même lorsqu’il
voit qu’il a de plus grands mérites que son ami, c’est-à-dire qu’il est plus
doué, doté de meilleures qualités, etc. ?

Il y a deux manières de comprendre cela :


1. Il va avec la foi au-dessus de la raison ; lorsqu’il choisit d’être ami avec
une personne, il doit l’apprécier au-dessus de la raison.

2. D’une façon plus naturelle : dans la raison. S’il a déjà décidé d’être ami
avec cette personne et s’applique à l’aimer, alors il est naturel avec l’amour
de ne voir que les bonnes choses et non les mauvaises. Bien que son ami en
ait, il ne les voit pas, comme il est écrit « l’amour couvre tous les crimes. »
7. (Rabbi Abraham Yehoshua d'Apt, Ohev Yisrael,
Beresheet)
L’homme voit toutes les afflictions, sauf la sienne. Pour cela, il est conseillé
de regarder celui qui est en face de lui. S'il voit qu'une autre personne a fait
quelque chose de mal, il devrait se demander : "Pourquoi le Créateur m'a-t-il
fait voir cette chose si ce n'est parce que cette affliction touche les murs de
ma propre maison, et qu'à cause de l'incitation de l'inclinaison, mes yeux ne
pouvaient pas voir ?

8. Rabash. Article 19. Que veut dire que la Torah est


appelée « la ligne médiane » dans le travail ?- 2

Il faut croire, comme on l'a dit plus haut, qu'"il n'y a personne d'autre que
Lui", ce qui signifie que c'est le Créateur qui l'oblige à faire les bonnes
actions, mais comme il est encore indigne de savoir que c'est le Créateur qui
l'engage, le Créateur s'habille de vêtements de chair et de sang, par lesquels
le Créateur accomplit ces actions. Ainsi, le Créateur agit sous la forme
d'Achoraim [le dos].
En d'autres termes, l’homme voit les visages des gens, mais il doit croire
que derrière les visages se tient le Créateur et qu'Il accomplit ces actions.
Autrement dit, derrière l'homme se tient le Créateur et l'oblige à accomplir
les actes que le Créateur veut. Il s'ensuit que le Créateur fait tout, mais
l’homme considère ce qu'il voit et non ce qu'il devrait croire.

9. Baal HaSulam, Shamati, Article 67, "S'écarter du


mal".
Qui pense qu'il trompe son ami trompe en réalité le Créateur, car en plus du
corps de l'homme, il n'y a que le Créateur. C'est parce que c'est l'essence
même de la création que l'homme n'est appelé "créature" que par rapport à
lui-même. Le Créateur veut que l'homme sente qu'il est une réalité séparée
de Lui ; mais à part cela, c'est tout "La terre entière est pleine de Sa gloire".
Par conséquent, quand on ment à son ami, on ment au Créateur ; et quand
on attriste son ami, on attriste le Créateur. C'est pourquoi, si l'on est habitué
à dire la vérité, cela l'aidera par rapport au Créateur.

10. Baal HaSulam, Shamati, Article 62, " Il descend et


incite, monte et calomnie".
Celui qui travaille sur la voie de la pureté ne peut pas calomnier les autres. Il
ne peut que se critiquer lui-même et voir que les autres sont à un degré plus
élevé que celui où il se sent.

11. Rabash, article 17, 1ère partie, “À propos de l’amour


des amis”
Il s’avère que s’il a de l’amour pour les amis, la loi en la matière veut qu’on
ne voie que leurs mérites, et non leurs défauts. Par conséquent, si quelqu’un
voit un défaut chez son ami, c’est qu’en réalité le défaut ne se trouve pas
chez son ami, mais en lui, c’est-à-dire qu’il a endommagé l’amour des amis,
et donc il voit leurs défauts.

Dès lors, il devrait voir que ce n’est pas à son ami de se corriger, mais que
la correction incombe à lui-même. Il en ressort qu’il ne doit pas se soucier
de ce que son ami corrige ou non ses défauts — ceux qu’il a vus en lui —,
mais qu’il doit lui-même corriger le tort causé à l’amour des amis. Quand il
se sera corrigé, il ne verra plus que les mérites de son ami et non ses
défauts.

12. Likutey Etzot, "Paix", §10


Il ne faut pas regarder son ami d'un mauvais œil, en trouvant en lui
précisément ce qui n'est pas bon et en recherchant les défauts dans le
travail de son ami. Au contraire, il faut seulement regarder le bien et
toujours chercher et trouver en lui le mérite et le bien, et par cela il y aura la
paix avec tout.

13. Rabash, article 8, Donne-toi un Rav et achète-toi un


ami (2)
Après s’être déjà uni à un groupe de gens qui souhaitent arriver au degré de
l’amour du Créateur, il veut prendre d’eux la force pour travailler afin de
donner sans réserve et d’être impressionné par leur paroles quant à la
nécessité d’arriver à l’amour du Créateur, il doit alors considérer chaque ami
dans le groupe comme étant plus grand que lui.

Il est écrit dans l’article « Discours de conclusion du Zohar » que l’homme


n’est impressionné par le groupe, et n’en prend ses valeurs, que s’il
considère le groupe comme lui étant supérieur. « C’est pourquoi chacun doit
se sentir le plus petit de tous, car un grand ne peut recevoir d’un plus petit,
et encore moins être impressionné par ses mots. Seul le petit est
impressionné par l’appréciation du grand. »

14. Rabash, Article 30. Que rechercher de l'assemblée


des amis  
Il y a deux conditions pour obtenir la grandeur : 1) Toujours écouter et
assumer l'appréciation de l'environnement dans la mesure où ils exagèrent.
2) L'environnement doit être grand, comme il est écrit : "Dans la multitude
de gens se trouve la gloire du roi".

"Pour recevoir la première condition, chaque élève doit se sentir le plus petit
parmi tous les amis. Dans cet état, on peut recevoir l'appréciation de la
grandeur de tous, puisque le grand ne peut pas recevoir d'un plus petit, et
encore moins être impressionné par ses paroles. Au contraire, seul le petit
est impressionné par l'appréciation du grand.

"Et pour la deuxième condition, chaque étudiant doit exalter les vertus de
chaque ami et le chérir comme s'il était le plus grand de la génération.
Ensuite, l'environnement l'affectera comme un environnement suffisamment
grand, puisque la qualité est plus importante que la quantité."

15. Rabash, Article 21, Au-dessus de la raison


J’ai entendu que le Baal HaSoulam a dit que le seul conseil qui puisse aider
un homme pour ce qui est de sortir de l’amour de soi et d’être récompensé
de l’amour du Créateur est l’amour des amis.

De ce fait, je n’ai pas d’autre choix que de m’unir à ces amis, même si
d’après moi, je ferais mieux de m’en éloigner et de ne pas me lier à eux.

Cependant, je n’ai pas le choix et je dois croire au-dessus de la raison qu’en


effet tous les amis sont à un degré élevé, mais je ne peux voir leurs mérites
avec mes yeux. C’est la raison pour laquelle il doit croire au-delà de la
raison. Mais quand il voit le mérite des amis dans la raison, il peut en tirer
une grande utilité. 

16. Rabash, article 1, Donne-toi un Rav et achète-toi un


ami (1)
chacun devrait se voir comme le plus petit des élèves. Comment quelqu’un
peut-il se voir comme le plus petit ? Ici, il s’agit uniquement d’au-dessus de
la raison. Cela est appelé « donne-toi un rav », c’est-à-dire que chacun
d’entre eux est un rav pour lui et qu’il n’est qu’un étudiant.

Ceci est un grand travail, puisqu’il y a une règle que les défauts des autres
sont toujours visibles, alors que ses propres défauts sont toujours cachés. Et
il doit regarder les autres comme ayant de bonnes qualités, et que cela vaut
la peine pour lui d’accepter ce qu’ils disent ou font, pour apprendre des
actions des autres.

Mais le corps n’est pas d’accord avec cela, parce que lorsqu’il doit apprendre
d’un autre, c’est-à-dire s’il apprécie l’autre, l’autre le pousse au travail, et le
corps annule les points de vue et les actions de l’autre. Il en est ainsi, parce
que le corps veut se reposer, et donc c’est mieux et c’est plus pratique
d’annuler les points de vue et les actions de son ami, afin qu’il n’ait pas à
faire d’effort.

C’est pourquoi c’est appelé « donne-toi un rav ». Cela signifie que pour
qu’un ami soit ton rav, tu dois te le procurer. En d’autres termes, ce n’est
pas par la raison, puisque la raison affirme autre chose et parfois montre le
contraire, qu’il peut être le rav et l’autre son étudiant. C’est pourquoi c’est
appelé « se donner », c’est-à-dire faire et non raisonner.

17. Rabash, Article 21, Au-dessus de la raison


La même chose peut être obtenue par l’adhésion aux amis – de nouvelles
qualités par lesquelles ils seront capables d’atteindre la Dvékout au
Créateur. Et tout cela ne peut être dit que s’il voit les mérites de ses amis. A
ce moment, il peut dire qu’il apprendra de leurs actions. Mais quand il voit
qu’il est plus doué qu’eux, alors il n’y a rien qu’il puisse recevoir des amis.

C’est pourquoi ils disent que lorsque le mauvais penchant vient et lui montre
la bassesse des amis, il devrait aller au-dessus de la raison. Mais il aurait été
préférable et mieux s’il avait pu voir dans la raison que les amis sont à un
plus haut degré que le sien. Avec cela nous pouvons comprendre la prière
que Rabbi Elimelekh a écrite pour nous : « Que nos cœurs voient les mérites
de nos amis et non leurs défauts. »

18. Rabash, Article 21, Au-dessus de la raison


Quand le corps regarde le groupe, il voit dans la raison qu’ils travaillent tous
pour le Créateur, et ainsi son corps le laisse aussi servir le Créateur.

Et la raison pour laquelle le corps l’aide à travailler pour le Créateur est


comme susmentionné – le corps ne peut pas supporter la bassesse mais il
est fier et il ne peut pas accepter la situation où l’ami est plus grand que lui.
Ainsi, quand il voit que ses amis sont à un niveau plus élevé que le sien, cela
lui procure une élévation dans tous les sens possibles.

19. Rabash, Article 21, Au-dessus de la raison


Les sages ont dit « la jalousie des auteurs augmente la sagesse ». En
d’autres termes, quand tous les amis regardent le groupe comme étant à un
haut niveau, à la fois en pensée et en action, il est naturel que chaque
personne doive s’élever à un niveau plus haut que celui qu’elle a par les
qualités de son propre corps.

20. Rabbi Kalonymus Kalman Epstein, Maor VaShemesh,


Jethro
L'homme doit s'imaginer que son ami sert plus le Créateur que lui, et que "la
jalousie des auteurs augmente la sagesse." C'est ainsi qu'il grandira toujours
plus fort dans l’oeuvre du Créateur. C'est le sens de "Chacun est brûlé par la
Huppah [dais nuptial] de son ami", ce qui signifie l’enthousiasme. En voyant
que la Huppah de son ami est plus grande que la sienne, un feu brûlera en
lui et son âme sera de plus en plus impatiente de servir le Créateur, et il
atteindra de plus en plus de degrés d'atteintes de la Divinité.

21.Maor VaShemesh, Ramsey Shir HaShirim


Le cœur et la racine de l'œuvre du Créateur est l'amour des amis. Grâce à
lui, on peut parvenir à la véritable œuvre du Créateur. Lorsque l'on voit que
ses amis aspirent et ont envie de servir le Créateur dans la Torah et la
prière, cela excitera son cœur de se connecter avec eux, et toutes les
actions de ses amis lui sembleront plus importantes que ses propres actions.

22. Baal HaSulam, Shamati, article n° 99, "Il n'a pas dit
le Méchant ou le Juste".
Si quelqu'un n'a pas de désir ou d'envie de spiritualité, s'il est parmi des
gens qui ont un désir et une envie de spiritualité, s'il aime ces gens, il
prendra lui aussi leur force pour surmonter, ainsi que leurs désirs et leurs
aspirations, bien que par sa propre qualité, il n'ait pas ces désirs et ces
envies et le pouvoir de le faire. Mais selon la grâce et l'importance qu'il
attribue à ces personnes, il recevra de nouvelles forces.

23. Maor VaShemesh, Ki Tetze


Par l'amour des amis et l'adhésion aux amis, on en vient à une soumission
complète puisqu'on verra le travail de ses amis et l'intensité du feu dans leur
cœur et leur enthousiasme à servir le Créateur. Par cela, il apprendra lui
aussi à travailler comme eux, à reconnaître sa propre faiblesse et il se
repentira complètement.

24. Maor VaShemesh, Tetzave


La principale chose qui amène à aimer l'autre est que chacun soit humble et
méprisable à ses propres yeux, qu'il trouve toujours des défauts dans tout
ce qu'il fait, et qu'il voit la justice et les actions de son ami comme très
grandes à ses yeux. Il en vient ainsi à aimer son ami et à être en union avec
lui. À l'inverse, s'il est grand à ses propres yeux et se sent fier, il voit
naturellement les défauts de son ami et en vient à le haïr, car son ami a peu
de valeur à ses yeux.

25. Rabash. Notes 47. Pire que tous


L'homme doit sentir qu'il est pire que tous parce qu'il estime que personne
n'a les défauts qu'il a, même s'il voit qu'ils s'engagent moins que lui dans le
travail.

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