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Filière : Technique de santé

Option : Radiologie-Laboratoire
Année universitaire 2020-2021
Anatomie et physiologie humaine

UNE INTRODUCTION AU CORPS HUMAIN


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UNE INTRODUCTION AU CORPS HUMAIN

- La définition de l'anatomie et de la physiologie.


- Les niveaux d'organisation structurale.
- Les processus vitaux.

L'homéostasie: le maintien des limites physiologiques :


- Le stress et l'homéostasie .
- La régulation de l'homéostasie par
- les systèmes nerveux et endocrinien
- Les systèmes (boucles) de rétroaction .
- L'homéostasie de la pression artérielle : une rétroaction négative
- L'homéostasie des contractions au cours du travail : une rétroaction positive
- Les maladies: un déséquilibre Homéostatique.

La position anatomique
- La désignation des régions
- Les termes relatifs à l'orientation
- Les plans et les coupes
- Les cavités corporelles
- Les régions et quadrants abdomino-pelviens

applications cliniques

- Le diagnostic de la maladie L'autopsie


- La visualisation médicale
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LA DÉFINITION DE L'ANATOMIE ET DE LA PHYSIOLOGIE :

L'anatomie et la physiologie sont deux branches de la science qui permettent de comprendre


le corps humain et son fonctionnement. L'anatomie porte sur l'étude des structures et des
rapports qui existent entre elles. Alors que les différentes subdivisions de l'anatomie traitent
des structures corporelles, la physiologie porte sur le fonctionnement de ces dernières.

LES NIVEAUX D'ORGANISATION STRUCTURALE :

Le corps humain comprend différents niveaux d'organisation structurale reliés de diverses


façons :

1- Le niveau chimique, le plus élémentaire de l'organisation, comprend tous les atomes


et molécules essentiels au maintien de la vie : le carbone (C), l'hydrogène (H),
l'oxygène (O), l'azote (N), le calcium (Ca), le potassium (K) et le sodium (Na). Les
combinaisons d'atomes forment des molécules telles que les protéines, les glucides, les
lipides et les vitamines.
2- le niveau cellulaire : À leur tour, les molécules se combinent entre elles afin de
former le niveau cellulaire, qui suit le précédent dans l'organisation. Les cellules
représentent les unités structurales et fonctionnelles de base d'un organisme. Les
cellules musculaires, nerveuses et sanguines comptent parmi les nombreux types qui
existent dans le corps.
3- Le niveau tissulaire : Les tissus sont constitués de groupes de cellules (et de leur
substance intercellulaire) semblables, issus généralement de cellules communes, qui
remplissent ensemble une certaine fonction. Les types fondamentaux de tissus du
corps sont les tissus épithélial, musculaire, conjonctif et nerveux.
4- Le niveau organique : Résulte de la jonction de différents types de tissus dans le
corps. Les organes sont des structures composées d'au moins deux tissus différents, et
dotées de fonctions définies et de forme reconnaissable. Le cœur, le foie, les poumons,
le cerveau et l'estomac sont des exemples d'organes.
5- Le niveau systémique : Un système ou appareil est composé d'un ensemble d'organes
connexes qui concourent à la même fonction. C'est le cas des organes du système
digestif chargés de décomposer et d'absorber les aliments, et qui comprennent la
bouche, le pharynx (la gorge), l'œsophage, l'estomac, l'intestin grêle et le gros intestin.
D'autres organes — les glandes salivaires (qui produisent la salive), le foie et le
pancréas — font aussi partie du système digestif, car ils sécrètent les matières
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nécessaires à la digestion. Le pancréas relève à la fois du système digestif et du


système endocrinien producteur d'hormones.
6- Le niveau de l'organisme : est finalement le plus élevé. Toutes les parties du corps
qui fonctionnent en interrelation constituent l'organisme, un être vivant.

LES PROCESSUS VITAUX

Toutes les formes vivantes réalisent des processus qui les distinguent des objets inanimés.
Voici certains processus vitaux importants des êtres humains.

1. Le métabolisme : correspond à la somme de tous les processus chimiques qui s'effectuent


dans le corps. L'une des phases du métabolisme appelée catabolisme fournit l'énergie
nécessaire à la vie par la décomposition des grosses molécules complexes. L'autre phase
appelée anabolisme utilise l'énergie issue du catabolisme afin d'élaborer les composantes
structurales et fonctionnelles du corps. La synthèse des protéines qui composent les muscles
constitue un exemple d'anabolisme.

2. La faculté de réponse : correspond à notre aptitude à détecter et à réagir aux milieux


externe et interne. Différentes cellules détectent diverses sortes de changements et répondent
de façon caractéristique. Les neurones (cellules nerveuses) réagissent par la génération de
signaux électriques connus sous le nom de potentiels d'action (influx nerveux) et par le
transport de ces signaux sur de longues distances telles qu'entre le gros orteil et l'encéphale.

Les fibres (cellules) musculaires réagissent en se contractant, c'est-à-dire en se raccourcissant


afin de mouvoir les parties du corps. Les cellules endocriniennes dans le pancréas réagissent à
un taux élevé de glucose (sucre) dans le sang par la sécrétion d'une hormone, l'insuline, qui
réduit ce taux jusqu'à la normale.

3. Le mouvement : comprend celui de tout le corps, d’organes individuels, de cellules


isolées ou même d'organites situés dans les cellules.

4. La croissance : correspond à une augmentation en taille (dimension) et en complexité. Elle


est due à une augmentation du nombre et (ou) de la taille des cellules.

5. La différenciation : correspond au changement par lequel les cellules non spécialisées


deviennent spécialisées. Ces dernières sont dotées de caractéristiques structurales et
fonctionnelles différentes de celles des cellules indifférenciées d'origine. Grâce à la
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différenciation, un ovule fécondé se développe normalement en un embryon, un fœtus, un


nouveau-né, un enfant puis, finalement, en un adulte.

6. La reproduction : correspond soit à la formation de nouvelles cellules destinées à la


croissance, à la réparation ou au remplacement, soit à la production d'un être nouveau. C'est
par la reproduction que la vie est transmise d'une génération à une autre.

L'HOMÉOSTASIE: LE MAINTIEN DES LIMITES PHYSIOLOGIQUES

Comme nous l'avons vu, le corps humain est composé de divers systèmes, appareils et
organes constitués chacun de millions de cellules. Ces dernières ont besoin d'un état
relativement stable afin de fonctionner efficacement et de contribuer à la survie du corps dans
son ensemble. Le maintien d'un état stable de ces cellules constitue une fonction essentielle
de chaque organisme multicellulaire. Les physiologistes désignent cette stabilité relative par
le mot : Homéostasie.

L'homéostasie est l'état dans lequel le milieu interne de l'organisme reste à l'intérieur de
certaines limites physiologiques. Afin que les cellules corporelles puissent survivre, la
composition des liquides qui entourent celles-ci doit être constamment et précisément
maintenue.

Un organisme est dit en homéostasie lorsque son milieu interne : a) contient la concentration
optimale de gaz, de nutriments, d'ions et d’eau ; b) a une température optimale ; c) a un
volume optimal pour la santé des cellules. Lorsque l'homéostasie est perturbée, la maladie
peut survenir. Si les liquides corporels ne se retrouvent pas en homéostasie, la mort peut en
résulter.

Le stress et l’homéostasie

L'homéostasie de tous les organismes est sans cesse perturbée par le stress ; on peut décrire ce
dernier comme un stimulus qui provoque un déséquilibre du milieu interne. Le stress peut
provenir du milieu externe, sous forme de stimuli tels que la chaleur, le froid, les bruits
intenses ou le manque d'oxygène. Il peut aussi provenir du corps, sous forme de stimuli tels
que l'hypoglycémie, l'hyperacidité du liquide extracellulaire, la douleur ou des pensées
désagréables.

La plupart du temps, le stress est léger et fait partie de la vie quotidienne ; ainsi, la réaction
des cellules corporelles rétablit rapidement le milieu interne. L'intoxication, la surexposition
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à des températures extrêmes et les infections graves représentent des exemples de stress
extrême qui peuvent causer une défaillance de l'homéostasie.

L'organisme possède un grand nombre de mécanismes régulateurs d'homéostasie qui


s'opposent aux forces du stress et permettent de rééquilibrer le milieu interne. Walter B.
Cannon (1871 - 1945), un physiologiste américain qui créa le terme homéostasie, a signalé
que la chaleur produite par les muscles durant un exercice exténuant ferait coaguler les
protéines corporelles et les rendrait inactives si l'organisme ne dissipait pas rapidement cette
chaleur. En plus de celle-ci, les muscles soumis à l'exercice produisent de l'acide lactique. Si
le corps ne possédait pas un mécanisme d'homéostasie capable de réduire la quantité d'acide,
le liquide extracellulaire deviendrait trop acide et détruirait les cellules. Toutes les structures
corporelles, du niveau cellulaire au niveau systémique, contribuent à maintenir le milieu
interne dans des limites normales.

La régulation de l’homéostasie par les systèmes nerveux et endocrinien

Les systèmes nerveux et endocrinien régissent ensemble ou séparément les réactions


d'homéostasie de l'organisme. Le système nerveux régularise l'homéostasie en décelant l'état
de déséquilibre, puis en envoyant des messages, sous la forme d'influx nerveux, aux organes
intéressés afin de contrebalancer le stress. Ainsi, lorsque les fibres (cellules) musculaires sont
actives, elles absorbent une grande quantité d'oxygène du sang. Elles produisent également
une grande quantité de gaz carbonique qui pénètre dans le sang. Certaines cellules nerveuses
décèlent ces modifications chimiques dans le sang et envoient des messages à l'encéphale qui
en envoie à son tour au cœur afin que celui-ci propulse plus rapidement le sang aux poumons.
Cela permet au sang de se débarrasser du gaz carbonique et de s'approprier plus rapidement
de l'oxygène. En même temps, l'encéphale donne aux muscles qui régissent la respiration
l'ordre de se contracter plus souvent. Ainsi, la quantité de gaz carbonique exhalé augmente et
l'oxygène inhalé augmente.

Le système endocrinien — un ensemble de glandes qui sécrètent dans le sang des régulateurs
chimiques appelés hormones — régularise aussi l'homéostasie. Alors que les influx nerveux
provoquent des changements rapides, les hormones agissent en général plus lentement. Les
deux moyens de régularisation poursuivent le même objectif, soit l'obtention de l'homéostasie.
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Les systèmes (boucles) de rétroaction

Un système (une boucle) de rétroaction est un cycle d'événements dans lequel l'information au
sujet d'un état est constamment surveillée et donnée en retour (signalée) à une région de
contrôle centrale. Un système de rétroaction comprend trois composantes fondamentales
: un centre de régulation, un récepteur et un effecteur.

1. Le centre de régulation : Détermine le point auquel un certain aspect corporel appelé état
contrôlé doit être maintenu. Il existe des centaines d'états contrôlés dans l'organisme: les
fréquences cardiaque et respiratoire, la pression artérielle, l'acidité du sang, le taux de glucose
et la température corporelle, par exemple. Le centre de régulation reçoit, en provenance d'un
récepteur, l'information sur la condition de l'état contrôlé, puis détermine une réaction
appropriée.

2. Le récepteur : Observe les changements dans l’état contrôlé, puis envoie l'information au
centre de régulation. Tout stress qui modifie l'état contrôlé est appelé un stimulus. Ainsi un
stimulus, tel que l'exercice, élève la température corporelle (état contrôlé), et les récepteurs
thermiques envoient l'information au centre de régulation ; ce centre est logé dans
l'encéphale.

3. L'effecteur : Reçoit, du centre de régulation, l'information appelée réponse et produit une


réaction (un effet). Ainsi, pendant un exercice, l'encéphale (centre de régulation) ordonne des
sécrétions plus abondantes aux glandes sudoripares (effecteurs). À mesure que la sueur
s'évapore, la température corporelle revient à la normale. La réaction qui se produit est
constamment surveillée par le récepteur et retournée au centre de régulation. Selon que la
réaction inverse, comme dans l'exemple précédent, ou accroît le stimulus initial, le système
est un système (une boucle) de rétroaction négative ou positive. Les systèmes de rétroaction
négative tendent à maintenir des états qui nécessitent une surveillance et une adaptation
fréquentes dans les limites physiologiques, par exemple, en ce qui concerne la température
corporelle ou le taux de glucose. En revanche, les systèmes de rétroaction positive importent
dans les états occasionnels qui ne nécessitent pas d'ajustements continuels.

L'homéostasie de la pression artérielle: une rétroaction négative

La pression artérielle (PA) correspond à la force exercée par le sang sur les parois des
vaisseaux sanguins, notamment des artères. Quand le cœur bat plus vite ou plus fort, la
pression artérielle augmente ; quand la masse sanguine augmente, il en est de même de la
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pression artérielle. Lorsqu'un stimulus (stress), interne ou externe, provoque l'élévation de la


pression artérielle (état contrôlé), la série suivante d'événements en résulte. L'accroissement
de la pression est décelé par des cellules nerveuses sensibles à cette dernière (récepteurs)
dans les parois de certaines artères. Ces cellules envoient des influx nerveux (information) à
l'encéphale (centre de régulation) qui interprète les messages et réagit par l'envoi d'influx
nerveux (réponse) au cœur (effecteur). La fréquence cardiaque ralentit et la pression artérielle
baisse (réaction). La pression artérielle (état contrôlé) revient à la normale et l'homéostasie est
restaurée.

L'homéostasie des contractions au cours du travail: une rétroaction positive

L'ocytocine, hormone produite dans une partie de l'encéphale appelée l'hypothalamus, a


notamment pour fonction d'accroître la contraction musculaire (état contrôlé) de l'utérus
gravide. Au début du travail, l'utérus se dilate (stimulus) et des cellules nerveuses sensibles à
la pression dans la paroi utérine (récepteurs) envoient des influx nerveux (information) à
l'hypothalamus (centre de régulation) situé dans l'encéphale. L'hypothalamus réagit par la
libération d'ocytocine (réponse). Cette hormone entre dans le sang, est transportée jusqu'à
l'utérus, stimule ce dernier (effecteur) afin d'augmenter l'intensité de la contraction (réaction).
À mesure que la tête du bébé descend dans le canal génital, l'utérus se dilate davantage, ce qui
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provoque la libération de plus d'ocytocine et produit des contractions utérines d'une intensité
encore plus forte. Il s'agit ainsi d'un cycle de rétroaction positive. La naissance du bébé vient
rompre le cycle, car celle-ci diminue la dilatation de l'utérus et cesse la libération d'ocytocine.

Les maladies: un déséquilibre homéostatique

En autant que les divers processus de l'organisme restent dans des limites physiologiques
normales, les cellules corporelles fonctionnent efficacement et l'homéostasie (la santé) est
maintenue. Toutefois, quand une ou plus d'une composante du corps cesse de contribuer à
l'homéostasie, les processus de l'organisme ne fonctionnent plus efficacement.

Selon que le déséquilibre homéostatique est modéré ou grave, une maladie ou la mort peut en
résulter. La maladie représente tout changement par rapport à la santé dans lequel une partie
ou la totalité du corps ne remplit pas ses fonctions normales. Une maladie locale touche une
partie limitée du corps. Une maladie généralisée touche tout l'organisme ou plusieurs parties
de celui-ci. Chaque maladie modifie les structures et fonctions corporelles de certaines
façons. Une personne malade peut éprouver certains symptômes. Ces derniers constituent des
changements subjectifs des fonctions corporelles qui ne sont pas perçus par un observateur;
c'est le cas du mal de tête ou de la nausée. En revanche, les signes correspondent à des
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changements objectifs qu'un clinicien peut observer et mesurer. Ils peuvent être des
changements anatomiques ou physiologiques : enflure, fièvre, éruption, paralysie, par
exemple.

L'épidémiologie est la science qui montre pourquoi, quand et où les maladies se produisent et
comment elles sont transmises dans une collectivité humaine. La pharmacologie traite des
effets et des utilisations des médicaments dans le traitement des maladies.

LE DIAGNOSTIC DE LA MALADIE

Le diagnostic est l'art de faire la distinction entre les maladies ou de déterminer la nature d'une
maladie. C'est une étape initiale dans l'évaluation d'une maladie, généralement après
l'obtention des antécédents médicaux et un examen physique. Des antécédents médicaux
consistent en renseignements recueillis sur des événements passés qui pourraient être liés à la
maladie d'une personne (symptôme qui conduit le malade à consulter, chronologie de
l'actuelle maladie, problèmes de santé antérieurs et familiaux, antécédents sociaux et rappel
des symptômes). Un examen physique consiste en une évaluation méthodique qui comprend
l'inspection (examiner un patient avec divers instruments), la palpation (toucher),
l'auscultation (écouter), la percussion (frapper doucement), la mesure des signes vitaux
(température, pouls, fréquence respiratoire et pression artérielle)….

LA POSITION ANATOMIQUE

En anatomie, la description de toute région ou partie de l'organisme est basée sur une position
particulière, appelée position anatomique. Dans la position anatomique, le sujet est debout
face à l'observateur, les pieds à plat sur le sol, les bras le long du corps et les paumes
tournées vers l’avant. Lorsque le corps est dans cette position, il est plus facile de visualiser
et de comprendre la façon dont il est divisé. Le fait d'avoir une position anatomique standard
permet de rendre clairs les termes relatifs à l'orientation ; toute partie ou région du corps peut
ainsi être décrite par rapport à une autre.
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LA DÉSIGNATION DES RÉGIONS

Les noms communs et les termes anatomiques des principales régions du corps sont
mentionnés aux documents ci-dessous. Ces termes désignent des régions particulières du
corps telles que le bras (la région brachiale) ou le nez (la région nasale).
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LES TERMES RELATIFS À L'ORIENTATION

Afin de situer les différentes structures du corps les unes par rapport aux autres, les
anatomistes utilisent certains termes relatifs à l'orientation. Ces termes, tels que supérieur et
inférieur, existent en nombreuses paires avec des sens opposés. Les termes importants relatifs
à l'orientation sont définis dans le document ci-dessous.
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LES PLANS ET LES COUPES

Il est également possible d'étudier les parties du corps par rapport aux plans (surfaces planes
imaginaires) qui traversent ce dernier.

a) Un plan sagittal est un plan vertical qui divise le corps ou un organe en côtés gauche
et droit. Plus précisément, si ce plan traverse la ligne médiane du corps ou de l'organe
et divise ces deux derniers en côtés gauche et droit égaux, il s'agit d'un plan sagittal
médian. Si le plan sagittal ne traverse pas la ligne médiane, mais divise plutôt le corps
ou un organe en côtés gauche et droit inégaux, il s'agit d'un plan parasagittal.
b) Un plan frontal (coronal) divise le corps ou l'organe en parties antérieure (avant) et
postérieure (arrière).
c) Un plan transversal (horizontal) divise le corps ou l'organe en parties supérieure (du
haut) et inférieure (du bas).

Tous ces plans sont situés à angle droit les uns par rapport aux autres. Par ailleurs, un plan
oblique traverse le corps ou l'organe selon un angle situé entre le plan transversal d'une
part, et les plans sagittal médian, parasagittal ou frontal d'autre part.
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LES CAVITÉS CORPORELLES

Les cavités corporelles représentent des espaces restreints du corps qui contiennent les
organes internes. Elles aident à protéger, à séparer et à soutenir les organes. Elles peuvent être
séparées par des structures telles que des muscles, des os ou des ligaments.

1- La cavité dorsale est située près de la face dorsale (postérieure) du corps. Elle
comprend deux subdivisions :
a) La cavité crânienne, qui est formée par les os du crâne et contient l'encéphale
b) Le canal rachidien (vertébral), qui est formé par les vertèbres et contient aussi bien
la moelle spinale que les racines des nerfs spinaux.
2- La cavité ventrale, est située sur la face ventrale (antérieure) du corps. Un mince tissu
glissant, appelé membrane séreuse, tapisse la paroi de la cavité ventrale et recouvre les
organes qui s'y trouvent, soit les viscères. la cavité ventrale comprend deux
subdivisions principales :
a) La cavité thoracique est divisée en trois: deux cavités pleurales et une cavité
péricardique. Chacune des cavités pleurales entoure un poumon. La cavité
péricardique, qui se trouve entre les poumons. La membrane séreuse du cœur
s'appelle le péricarde. Le médiastin est une région entre les poumons qui s'étend
du sternum jusqu'à la colonne vertébrale . Il inclut tout le contenu de la cavité
thoracique, à l'exception des poumons. Parmi les structures du médiastin figurent
le cœur, l'œsophage, la trachée, le thymus ainsi que de nombreux gros vaisseaux
sanguins et lymphatiques.
b) La cavité abdomino- pelvienne se divise en deux parties, bien qu'aucune paroi ne
les sépare. La membrane séreuse qui tapisse cette cavité et recouvre les organes
qui s'y trouvent s'appelle le péritoine. La partie supérieure de la cavité abdomino-
pelvienne, qui contient l'estomac, la rate, le foie, la vésicule biliaire, le pancréas,
l'intestin grêle et la plus grande partie du gros intestin, s'appelle la cavité
abdominale. La partie inférieure, ou cavité pelvienne, qui contient la vessie, des
parties du gros intestin et les organes reproducteurs internes, est la région située
entre deux plans imaginaires.
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Le diaphragme, important muscle de la respiration, est la structure qui divise la cavité ventrale
en cavités thoracique et abdomino-pelvienne.
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LES RÉGIONS ET QUADRANTS ABDOMINO-PELVIENS

Afin de faciliter la description de l'emplacement des organes, la cavité abdomino-pelvienne


est divisée en neuf régions abdomino-pelviennes. La cavité abdomino-pelvienne est divisée
plus simplement en quadrants (quad : quatre). Dans cette méthode, fréquemment utilisée par
les cliniciens, une ligne horizontale et une autre verticale passent par l'ombilic (le nombril).
Alors que la division en neuf régions est plus souvent utilisée dans les études anatomiques,
celle des quadrants sert plus couramment à situer l'emplacement d'une douleur abdomino-
pelvienne, d'une tumeur ou d'une autre anomalie.
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LA VISUALISATION MÉDICALE

Les médecins disposent de diverses techniques de visualisation médicale destinées à voir


l'intérieur des corps. Les images donnent des indices sur l'anatomie anormale et les déviations
par rapport à la physiologie normale. Elles sont particulièrement utiles à l'établissement d'un
diagnostic précis d'une vaste gamme de maladies. La radiographie conventionnelle utilisée
depuis la fin des années 40 est l'ancêtre de toutes les techniques de visualisation médicale.
Les techniques plus récentes aident non seulement au diagnostic, mais permettent de mieux
comprendre la physiologie normale.
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Annexe N1

TERMES RELATIFS À L'ORIENTATION

Terme Définition Exemple


Supérieure Vers la tête ou la partie supérieure d'une Le cœur est en position
(céphalique ou structure. supérieure par rapport au
crânienne) foie.
Inférieure (caudale) Loin de la tête ou vers la partie inférieure L'estomac est en position
d'une structure. inférieure par rapport
aux poumons.
Antérieure (ventrale) Près de la face antérieure du corps ou Le sternum est en position
sur celle-ci. antérieure par rapport
La face antérieure du corps est allongée au cœur.
vers le bas dans le décubitus ventral et
allongée vers le haut dans le décubitus
dorsal.
Postérieure (dorsale) Près de la face postérieure du corps ou L'œsophage est en position
sur celle-ci. postérieure par rapport à la
trachée.
Médiale Près de la ligne médiane du corps ou Le cubitus est situé sur la face
d'une structure. La ligne médiane est médiale de l'avant-bras.
une ligne verticale imaginaire qui divise
le corps en deux parties gauche et droite
égales.
Latérale Loin de la ligne médiane du corps ou Les poumons sont en position
d'une structure. latérale par rapport au cœur.
Intermédiaire Entre deux structures. L'annulaire est en position
intermédiaire par rapport au
majeur et à l'auriculaire.
homolatérale Du même côté du corps. La vésicule biliaire et le côlon
ascendant sont
Homolatéraux
Controlatérale Du côté opposé du corps. Les côlons ascendant et
descendant sont
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controlatéraux.
Proximale Près du point d'attache d'un membre au L'humérus est en position
tronc ou proximale par rapport
d'une structure ; près du point d'origine. au radius.
Distale Loin du point d'attache d'un membre au Les phalanges sont en position
tronc ou distale par rapport
d'une structure ; loin du point d'origine. aux os du carpe (du poignet).
Superficielle Vers la surface du corps ou sur celle-ci. Les muscles de la paroi
thoracique sont en
position superficielle par
rapport aux viscères de
la cavité thoracique.
Profonde Loin de la surface du corps. Les côtes sont en position
profonde par rapport à
la peau du thorax.
Pariétale Dans la paroi externe d'une cavité La plèvre pariétale forme le
corporelle. feuillet externe des
cavités pleurales qui entourent
les poumons
Viscérale Relatif au revêtement extérieur d'un La plèvre viscérale forme le
organe. feuillet interne des
cavités pleurales et recouvre la
face externe des
poumons .
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Annexe N2
CERTAINES SUBDIVISIONS DE L'ANATOMIE ET DE LA PHYSIOLOGIE
Subdivisions de l'anatomie :
Anatomie topographique Étude des formes (morphologie) et marques de
la surface du corps.
Anatomie macroscopique Étude des structures examinables sans l'aide de
microscope.
Anatomie systémique Étude de systèmes particuliers du corps tels que
les systèmes nerveux et respiratoire.
Anatomie régionale Étude d'une région particulière du corps telle
que la tête ou le thorax.
Anatomie radiologique Étude de la structure du corps à l'aide de rayons
X.
Anatomie du développement Étude du développement depuis l'ovule fécondé
jusqu'à la forme adulte.
Embryologie Étude du développement depuis l'ovule fécondé
jusqu'à la huitième semaine de vie intra-utérine.
Histologie Étude microscopique de la structure des tissus.
Cytologie Étude chimique et microscopique de la structure
des cellules.
Anatomie pathologique Étude des changements structuraux
(macroscopique à microscopique) liés à la
maladie.
Subdivisions de la physiologie :

Physiologie cellulaire Étude du fonctionnement cellulaire.


Physiologie systémique Étude du fonctionnement des systèmes
d'organes.
Physiopathologie (pathos: maladie) Étude des changements fonctionnels associés à
la maladie et au vieillissement.
Physiologie de l'exercice Étude des changements qui se produisent au
niveau des fonctionnements cellulaire et
organique durant l'activité musculaire.
Neurophysiologie (neuron : nerf) Étude des caractéristiques fonctionnelles des
cellules nerveuses.
Endocrinologie Étude des hormones (régulateurs chimiques
dans le sang) et comment ces dernières
contrôlent les fonctions de l'organisme.
Physiologie cardiovasculaire Étude du fonctionnement du cœur et des
vaisseaux sanguins.
Immunologie Étude des systèmes de défense corporels.
Physiologie respiratoire Étude des fonctions des voies respiratoires et
des poumons.
Physiologie rénale Étude du fonctionnement des reins.
Physiologie de la reproduction Étude du fonctionnement des structures
reproductrices.
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Références :

1- Principes d'anatomie et de physiologie tortora-grabowski , deuxième édition


française ;
2- STAPS : anatomie physiologie neurosciences et biomécanique
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Prise de notes

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