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Une définition exhaustive du système financier doit donc faire intervenir trois séries
d’éléments.
* Le comportement financier des agents économiques
Il existe à la fois des agents déficitaires, comme les entreprises ou les administrations, qui ont
besoin de capitaux, et des agents excédentaires, comme les ménages par exemple, qui ont
besoin de placer leur épargne.
Remarquons qu’un même agent peut avoir les deux types de comportement, c’est le cas d’une
entreprise qui a effectué un emprunt obligatoire sur le marché et doit placer temporairement
un excédent de trésorerie.
*Les circuits financiers qui mettent en relation les agents excédentaires et déficitaires
Il existe deux grands types de circuits : un circuit représenté par les marchés de capitaux, et un
circuit indirect sur lesquels interviennent les institutions bancaires.
Les institutions bancaires et les établissements de crédit recueillent des dépôts, et réalisent des
opérations de crédit. Sur les marchés de capitaux, les agents qui éprouvent des besoins de
financement émettent des titres financiers qui sont achetés par les investisseurs. Ces titres sont
négociables sur les marchés secondaires.
1
Pour caractériser un système financier, on peut utiliser un instrument d’analyse désormais
classique : la distinction entre la finance directe et la finance indirecte.
B- Finance directe
Dans le cas de la finance directe, les agents économiques ayant des excédents de capitaux
financent directement les agents ayant des besoins de financement.
Le système financier sert alors d’intermédiaire, de coutier mettant en rapport demandeurs et
pourvoyeurs de capitaux. Entrent dans ce cadre la souscription à une augmentation de capital
d’une entreprise cotée par un petit actionnaire, ou la souscription à un emprunt obligatoire
émis par une entreprise, et placé par une banque auprès de sa clientèle de particuliers.
C- Finance indirecte
Pour ce qui concerne la finance indirecte, les intermédiaires financiers achètent les titres émis
par les entreprises et, pour se financer, émettent eux-mêmes des titres placés auprès des
épargnants ou collectent des fonds sous forme de dépôts ou de livrets. Le monde financier sert
alors d’écran entre demandeurs et pourvoyeurs de capitaux.
Ainsi, lorsque vous déposez des fonds sur votre compte en banque, ceux-ci serviront à
octroyer des crédits à des entreprises. De même, lorsque vous souscrivez à un emprunt d’une
institution financière, les fonds collectés par cet organisme permettront de financer des
entreprises industrielles ou commerciales sous la forme de prêts. Enfin, lorsque vous
souscrivez à un contrat d’assurance-vie, sachez que la compagnie d’assurance placera les
fonds ainsi collectés sur le marché obligatoire, sur le marché immobilier, etc…
On parle alors d’intermédiation financière, ce qui est très différent du simple rôle
d’intermédiaire financier évoqué pour la finance directe.
L’activité d’intermédiaire n’apparaît nulle part au bilan de celui qui la pratique puisqu’il n’a
qu’un rôle de courtier. Seules des commissions apparaîtront à son compte de résultat.
La situation est radicalement différente pour celui qui se livre à l’intermédiation. Il a
au passif des ressources : les fonds collectés (quelle que soit leur forme : dépôts, obligations,
les capitaux propres servant d’ultime garantie à ces créances …), et dispose à l’actif d’emplois
(quelle que soit leur forme : dépôts, prêts …). Ses ressources lui coûtent un taux d’intérêt et
ses emplois rapportent un taux de rentabilité. Ces taux apparaissent tous deux au compte de
résultat, en charges et en produits respectivement. Sa rémunération est donc la différence, la
marge, entre les deux taux.
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Son bilan et son compte de résultat font donc écran entre les agents à excédents de
financement et ceux qui ont des besoins de financement :
Bilan
Emplois Ressources
Agents à Agents à
besoin de Compte de résultat excédent
financeme de
ntttt Charges financeme
Produits nt
Résultat
3
• Un système financier fournit des mécanismes de règlement et de compensation
pour faciliter les transactions : les chéquiers, les cartes de paiement ou de crédit, les
virements … sont autant de moyens mis à la disposition des individus pour faciliter le
règlement de leurs transactions de biens et de services.
• Un système financier fournit un moyen de mettre en commun des fonds
permettant d’entreprendre des projets indivisibles de grandes tailles, ou un
mécanisme de subdivision du capital des entreprises permettant aux investisseurs
de diversifier leurs investissements. Un système financier permet à l’entrepreneur
d’avoir accès à l’épargne de millions d’individus, de diversifier et d’élargir ainsi ses
sources de financement. En contrepartie, l’entrepreneur est incité à présenter des
résultats performants.
• Un système financier fournit un moyen de répartir les ressources disponibles
dans le temps, dans l’espace et entre les différents secteurs économiques. Les
jeunes ménages peuvent ainsi emprunter pour acheter un logement ; ceux qui sont
proches de la retraite peuvent épargner pour compenser une future baisse des revenus.
• Un système financier fournit des outils de gestion du risque. Il n’est pas prudent
pour un individu d’investir tous ses fonds dans une même entreprise car si elle fait
faillite, il perd tout. Les intermédiaires permettent à l’individu de réduire ses risques
puisqu’il peut ainsi diversifier ses investissements.
• Un système financier fournit une information sur les prix au plus bas coût
possible, ce qui aide la prise de décisions décentralisée. Les taux d’intérêt, le prix
des actifs sont des informations utilisées par les individus dans leur décision
d’épargner, d’investir, de consommer, de répartir des richesses entre différents actifs.
Mais la recherche et l’analyse d’information sur la solvabilité d’un emprunteur sont
souvent longues, coûteuses et inaccessibles pour le quidam. Si un intermédiaire
financier le fait pour le compte de milliers d’investisseurs, les coûts sont fortement
réduits.
• Un système financier fournit les moyens d’atténuer les conflits entre les parties à
un contrat. Ces problèmes apparaissent parce qu’il n’est pas toujours facile pour les
parties à un contrat de s’observer et de contrôler mutuellement, d’autant que le niveau
d’information des uns et des autres ainsi que la nature du lien contractuel diffèrent
suivant les situations. L’investisseur confie des fonds à des gestionnaires en espérant
que ceux-ci les gèrent au mieux de ses intérêts et non des leurs.
4
CHAPITRE 2 : VALEUR TEMPORELLE DE L’ARGENT
Le concept de valeur de l’argent dans le temps consiste à dire que toute somme
d’argent (un franc, un dollar, un yen) que l’on détient aujourd’hui vaut plus qu’une
même somme qu’on attendrait e recevoir dans le futur. Par exemple si je détiens 1000
francs aujourd’hui, ces 1000 francs immédiats valent plus pour moi que 1000 francs
que je devrais toucher dans un an. il y a au moins trois raisons pour expliquer cela.
Premièrement, avec une somme d’argent immédiate, vous pouvez placer, toucher des
intérêts, et donc avoir plus d’argent dans le futur. Deuxièmement, le pouvoir d’achat
d’une somme peut changer au fil du temps, en fonction de l’évolution de l’inflation.
Troisièmement, la réception d’une somme d’argent attendue dans le futur n’est
généralement pas certaine.
I- Généralités
1- Notion d’intérêt
L’intérêt est le prix payé au prêteur par l’emprunteur pour rémunérer le service rendu
par la mise à disposition d’une somme d’argent S à un moment donné, pendant une
période de temps.
- du montant du capital S0 ;
- de la durée du prêt ou du placement qui peut être exprimé en jours, semaines,
mois, trimestres, années (j ou n) ;
- du taux d’intérêt et des modalités de calcul de l’intérêt, intérêts simples ou
intérêt composés, par exemple
Le taux de l’intérêt est la prix pour 100 F, placés ou empruntés, pendant une période
donnée.
Traditionnellement, on se réfère à une période annuelle qui, selon les usages, peut être
de 360 ou 365/366 jours.
Un taux d’intérêt peut être présenté sous la forme d’un pourcentage ou d’un
coefficient. On peut également utiliser une forme fractionnaire.
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Exemple : un taux r de 8,125 %, soit 8 1/8 correspondant à un pourcentage de r =
0,08125.
Les opérations de prêt et d’emprunt générant des intérêts, trois types de problèmes
peuvent se présenter :
- connaissant le montant initial et le taux d’intérêt, quels sont les flux futurs
(capitalisation) ou actuels (actualisation) générés par l ‘opération ?
- connaissant le montant initial et les flux futurs, quel est le taux actuariel de
l’opération ?
- connaissant les flux futurs et les taux d’actualisation choisis, quelle est la valeur
actuelle de l’opération, c’est-à-dire, quelle somme doit-on débourser ou
recevoir si l’on veut réaliser l’opération ?
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2. Justifications de l’intérêt
Plusieurs raisons ont été avancées pour justifier l’existence et l’utilisation de l’intérêt :
- L’intérêt incorpore une prime de risque, inhérente au futur, supportée par tout
prêteur en raison de l’incertitude qui caractérise l’avenir ;
- En période d’inflation, l’intérêt peut compenser la dépréciation de la monnaie.
Il convient alors de compenser de calculer le taux d’intérêt réel par rapport au
taux d’intérêt nominal.
- Enfin, la notion d’intérêt est utilisée dans le raisonnement financier pour
comparer des sommes d’argent ou des valeurs présentes, passées, ou futures.
On dit aussi qu’on jette un pont entre le présent, le passé et le futur.
II- LA CAPITALISATION
L’étude de la valeur de l’argent au fil du temps peut être abordée avec le
concept de capitalisation la démarche qui permet de passer de la valeur présente (VP),
ou de la valeur actuelle (VA) à la valeur future (VF) d’une somme d’argent. La valeur
future d’un investissement correspond à sa valeur présente, plus l’accumulation d’un
certain intérêt sur la période. Par exemple, vous placez 1000 francs (la valeur actuelle)
sur un compte qui rapporte un intérêt annuel de 10%. La somme que vous obtiendrez
au bout de cinq ans, si l’on suppose que vous n’avez rien retiré du compte avant cette
date, est appelée la valeur future de 1000 francs placés sur cinq ans à 10%.
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Définissons les termes plus précisément :
VA=valeur actuelle, ou valeur initiale, de votre compte. Ici, elle est de 1000
francs.
I=taux d’intérêt, généralement exprimé en pourcentage par an. Ici, le taux est de
10% (ou 0,10).
n= nombre d’années pendant lesquelles rapportera un intérêt.
VF=valeur future, ou valeur finale, à l’échéance de n années.
Calculons maintenant la valeur future de cette somme en procédant pas à pas.
Calculons d’abord ce que vous aurez à la fin de la première année. Vous détiendrez
vos 1000 francs initiaux, plus 100 francs d’intérêt (10% de 1000, ou 0,10*1000). La
valeur future de votre placement à la fin de l’année 1 est donc 1100 francs :
VF=1000*1,10=1100 francs
Si vous laissez cette somme de 1100 euros sur votre compte, combien aurez-
vous à la fin de l’année 2 ? Pendant l’année 2, vous gagnerez des intérêts sur la totalité
de la somme 1100 euros. L’intérêt est donc de 0,10 x 1100 soit 110 euros. Vous aurez
donc 1210 euros à la fin de la de l’année 2.
Pour bien comprendre la nature des intérêts composés, nous allons éclater cette
valeur future de 1210 francs en trois parties. Premièrement, nous avons la valeur
initiale du capital (ou principal) de 1000 francs. Deuxièmement, nous avons les
intérêts sur ce capital : 100 francs la première année, et 100 francs à nouveau la
deuxième année.ces intérêts sur le capital initial sont appelés intérêts simples.
Troisièmement il y a les 10 francs gagnés la deuxième année à partir des 100 francs
d’intérêts de la première année. Un intérêt gagné en plaçant un intérêt versé
précédemment est appelé intérêt composé. Les intérêts totaux (210 francs) sont la
somme de l’intérêt simple (200) et de l’intérêt composé (10). On dit que les intérêts
ont été capitalisés, c'est-à-dire les intérêts intermédiaires ont été replacés au même
taux, et ont eux-mêmes rapporté des intérêts, qui ont été replacés et ont rapporté des
intérêts, etc. on parle de capitalisation, car les intérêts intermédiaires deviennent un
capital qui est placé et qui rapporte des intérêts.
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• Les intérêts simples
Les intérêts sont dits simples lorsqu’ils sont calculés à la fin de chaque période
sur le capital initial prêté ou emprunté. Ils sont donc constants de période en période si
le taux reste identique.
Le montant de l’intérêt (I) est proportionnel :
- au capital placé (C)
- au taux d’intérêt t
- à la durée du placement (n) qui couvre la période allant de la date du
contrat à la date du remboursement du contrat.
*lorsque n est en année on a :
(année commerciale)
(année civile)
Durée
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Valeur acquise par un capital placé à intérêt simple
On appelle valeur acquise par un capital placé, le résultat de l’addition à ce capital
de l’intérêt qu’il a produit. Soit Cn la valeur acquise par un capital C placé au bout de n
périodes à un taux t on :
La valeur acquise est une fonction affine croissante du capital placé, du taux et de la durée
• Les intérêts composés
Soit un capital (C) placé à intérêt composé pendant n période au taux d’intérêt, le
tableau qui suit présente la méthode de calcul des intérêts et de la valeur acquise à la fin
de chaque période :
Période Capital au début de Intérêt de la Capital en fin de période (Ci)
période période
1 C0 = C I1 = Ci C1 = C + Ci
2 C1 = C(1+i) I1 = C(1+i).i C2 = C(1+i) + C(1+i).i = C(1+i)²
3 C2= C(1+i)² I2 = C(1+i)².i C3 = C(1+i)² + C(1+i².i = C(1+i)3
Le tableau montre que les valeurs acquises successives constatées à la fin de chaque
période ainsi que les intérêts produits sont en progression géométrique de raison (1+i).
Ainsi, la valeur acquise par le capital initial à la fin de la durée de placement, dans les
conditions données est :
Cn = C(1+i)n
Application
Un capital de 45 800 est placé pendant 5 ans 8 mois à intérêts composés au taux de
7.5% l’an. Calculer la valeur acquise par le capital au terme de la durée du placement.
10
III- L’actualisation
11
VA= VF/ (1+i) n
V- LES TAUX
A- Taux proportionnel-taux équivalent
Les taux d’intérêt sont généralement exprimés en taux annuels. Mais, on peut
considérer une période plus courte que l’année, par exemple, le semestre, le trimestre
le mois ou le jour. De même, les intérêts peuvent être capitalisés chaque semestre,
chaque trimestre, chaque mois ou chaque jour. Ainsi, lorsque le taux d’intérêt est
annuel et l’on considère une période inférieure à l’année, le taux d’intérêt prévalant
pour cette période devra être calculé. Pour ce faire, on emploie le taux proportionnel
ou le taux équivalent.
• Taux proportionnels
Deux taux correspondants à des périodes différentes sont dits proportionnels,
lorsque leur rapport est égal au rapport de leurs périodes de capitalisation respectives.
Soit, i le taux annuel, p le nombre de périodes dans l’année, ip le taux proportionnel
par période. On a alors :
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• Taux équivalents
Deux taux correspondants à des périodes de capitalisation différentes, sont dits
équivalents lorsqu’ils produisent la même valeur acquise quand ils sont appliqués au
même capital. Soit, i le taux annuel équivalent, p le nombre de périodes de l’année ie le
taux équivalent par période. On a alors:
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Les intérêts simples sont utilisés dans le cadre des certificats de dépôt négociables
(CDN) ou dans celui des billets de trésorerie à court terme.
14
CHAPITRE 3 : EFFETS DE COMMERCE ET OPERATIONS DE TRESORERIE
Dans ce chapitre nous allons traiter de l’effet de commerce et des opérations de trésorerie.
15
b- Renouvellement d’effet
L’égalité des valeurs actuelles est utilisée pour échelonner des paiements ou pour
remplacer plusieurs traites par une.
Il est à mentionner que dans le cas de problème de renouvellement d’effet le choix
de la date à équivalence agit faiblement sur le résultat.
Exemple
Trouver la valeur nominale de l’Effet de commerce à l’échéance au 31/05 qui en
remplacera un autre initialement payable au 30/04 de nominal 300 000. Le taux
d’escompte 6% et l’Effet était crée le 16/03
Solution
N.B : De façon générale on prend la date de création du 1er effet comme date
d’équivalence.
1er cas : le 16/03 comme date d’équipement
on a 45 jrs pour l’ancien effet (31 + 14)
76 jrs pour le nouveau (45 + 31)
D – 45 = C2 D – 76
on pose C1 D D
6000 – 45 = 6000 – 76
on pose C1 6000 6000
5995 = 5924
300 000 x 6000 C2 x 6000
C2 = 301 570
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2 ème cas
On calcule l’intérêt que l’effet doit générer et on l’ajoute à l’effet de l’échéance
précédemment choisi.
300 000 X 6 X31 = I = 1550
Ici : 36 000
Echéance commune
La détermination de l’échéance commune consiste à remplacer plusieurs paiements
devant être effectués à des dates différentes par un paiement unique qui leur est
équivalent en calculant soit la valeur nominale de l’effet unique ou la valeur réelle
de l’effet unique.
Echéance moyenne
Dans le problème de l’échéance moyenne, on recherche la date à laquelle un
versement unique d’un montant égale à la somme des valeurs nominales des effets
est équivalent pour remplacer ce dernier.
17
D- Les conditions bancaires
Le choix d'un mode ce crédit repose sur plusieurs variables, dont la plus importante
est sans doute le cout. Or le coût d'un crédit a court terme n’est pas seulement détermine par
le taux du crédit puisque la rémunération des banques regroupe trois facteurs qui sont le
taux, les commissions et les jours valeur.
o Les taux
Les taux consentis aux entreprises sont appelés «taux apparents».
Le Taux de Base Bancaire (TBB), seuil de rentabilité des capitaux des banques, est
révise périodiquement et sort de base pour le calcul des taux de crédit a court terme.
l.es majorations spécifiques dépendent de la taille du crédit demande, de sa durée, du risque
estime par la banque.
Enfin, les majorations catégorielles dépendent de la taille de l'entreprise. Plus le chiffre
d'affaires est élevé, plus le risque est juge faible ct meilleures sont les conditions consenties
par la banque.
o Les commissions
La deuxième source de rémunération des banques provient des commissions, nombreuses et
de diverses natures. Citons :
õ la Commission sur le Plus Fort Découvert (CPFD), calculée sur le plus fort découvert
enregistre chaque mois, et qui s'élevé en moyenne a 1/20% par mois. En cas de fortes
utilisations de découverts sur une période courte, cette commission peut être très
élevée. C'est pour cette raison qu'elle est contractuelle- ment limitée:
õ la commission d'Endos s'applique aux opérations d'escompte d'effets commerciaux et
se monte a environ 0,60%;
õ la Commission de mouvements est perçue sur tous les mouvements débiteurs des
comptes courants de l'entreprise; son cout, variable selon les entreprises, est
généralement de 1/40 %.
Ces commissions viennent se rajouter aux taux d'intérêt, Elles peuvent et doivent être
négociées par l’entreprise
Le dernier type de rémunération de la banque consiste a «jouer sur les jours», ce qui
signifie que les opérations financières sent enregistrées avec un décalage par rapport au jour
ou elles sont réellement effectuées.
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Exemples de dates de valeur
JC = jours calendaires, JO = jours ouvrables.
A- l’Escompte
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* L’escompte commercial
Par convention, l’escompte commercial est le montant de l’intérêt calculé sur la valeur
nominale de l’effet de commerce pour la durée n qui sépare la date de la négociation de la
date d’échéance.
Si l’on désigne par C la valeur nominale de l’effet de commerce, par Ec l’escompte
commercial, par Va, la valeur actuelle commerciale et i le taux d’escompte on obtient :
Ec = C x ix n/360
La valeur actuelle est alors:
Va = C – Ec
* L’escompte Rationnel
L’escompte est dit rationnel lorsque le taux d’intérêt est appliqué au montant réellement remis
par la banque et la valeur actuelle correspondante est appelée valeur rationnelle
Vr x i x n
Er = 360
Vr = C- Ec
Cxixn
Er = 360 + i x n
* Pratique de l’escompte
Le taux d’escompte est calculé par la banque, à partir soit :
- du taux de base bancaire (TBB) ;
- d’un taux de référence spécifique à chaque établissement ;
- d’un taux de marché ;
- de tout autre taux spécifié, au client, dans les conditions de fonctionnement du
compte ;
auquel s’ajoute une majoration définie en fonction du client concerné et des risques pris
par la banque escompteur.
En ce qui concerne le calcul du nombre de jours entre la date de remise et la date
d’échéance des effets, celui-ci est effectué sur une base calendaire (365 ou 366 jours/an),
et est généralement majoré d’un ou (de deux) jour(s) de banque.
En sus des intérêts, un certain nombre de commission peuvent être facturées, à savoir :
- une commission d’endos, généralement incluse dans le taux d’escompte ;
20
- une commission forfaitaire de manipulation, variable d’un établissement à l’autre
- une commission forfaitaire de bordereau, variable d’un établissement à un autre ;
- un commission forfaitaire de non domiciliation pour effets non domiciliés variable
d’un établissement à un autre ;
- une commission forfaitaire pour effets non acceptés de non acceptés par le débiteur et
que la banque doit envoyer à l’acceptation, variable d’un établissent à l’autre.
L’avis de sort représente un document administratif interne entre deux banques certifiant le
paiement prochain d’un effet de commerce ou d’un chèque ou d’un virement bancaire.
Les banques pratiquent l’escompte commercial, c’est à dire que l’escompte est toujours
précompté.
Exemple
On remet à l’escompte, le 2 mars, un effet de 1 5 000 francs à l’échéance du 29 avril.
21
Intérêts 15 000 X 12 X 59/36 000 295
D’endos 15 000 X 0,6 X59/36 000 14,75
Com. Prop. 15 000 X 1% 150
Com. Fixe 15
Agios 474,75
Le Taux de Base Bancaire (TBB), seuil de rentabilité des capitaux des banques, est
révise périodiquement et sort de base pour le calcul des taux de crédit a court terme.
l.es majorations spécifiques dépendent de la taille du crédit demande, de sa durée, du risque
estime par la banque.
Enfin, les majorations catégorielles dépendent de la taille de l'entreprise. Plus le chiffre
d'affaires est élevé, plus le risque est juge faible ct meilleures sont les conditions consenties
par la banque.
o Les commissions
La deuxième source de rémunération des banques provient des commissions, nombreuses et
de diverses natures. Citons :
õ la Commission sur le Plus Fort Découvert (CPFD), calculée sur le plus fort découvert
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enregistre chaque mois, et qui s'élevé en moyenne a 1/20% par mois. En cas de fortes
utilisations de découverts sur une période courte, cette commission peut être très
élevée. C'est pour cette raison qu'elle est contractuelle- ment limitée:
õ la commission d'Endos s'applique aux opérations d'escompte d'effets commerciaux et
se monte a environ 0,60%;
õ la Commission de mouvements est perçue sur tous les mouvements débiteurs des
comptes courants de l'entreprise; son cout, variable selon les entreprises, est
généralement de 1/40 %.
Ces commissions viennent se rajouter aux taux d'intérêt, Elles peuvent et doivent être
négociées par l’entreprise
Le dernier type de rémunération de la banque consiste a «jouer sur les jours», ce qui
signifie que les opérations financières sent enregistrées avec un décalage par rapport au jour
ou elles sont réellement effectuées.
Exemples de dates de valeur
JC = jours calendaires, JO = jours ouvrables.
B LE DÉCOUVERT BANCAIRE
Le découvert bancaire est une forme de crédit, c'est-à-dire que la banque accepte
d'honorer des dépenses au-delà des sommes qui figurent sur le compte bancaire. Le
découvert bancaire est une possibilité offerte par votre banque, non un droit. Que ce
soit à titre exceptionnel ou permanent, il est préférable d'aller voir votre banquier pour lui
demander cette facilité. S'il s'agit d'un découvert permanent, il est souhaitable que
l'autorisation de découvert vous soit donnée par écrit
23
A- quelques conditions de banque
• la commission du plus fort découvert (CDPFD) s’applique au plus fort (solde débiteur)
du mois.
• la commission de mouvement, ou commission de compte, s’applique à tous les
mouvements débiteurs.
• d’autres commissions peuvent être perçues par type d’opérations : elle peuvent être
proportionnelles au montant de l’opération ou représenter des
frais fixe ;
• les jours de banque augmentent la durée utilisée par la banque pour calculer les
intérêts. La durée utilisée par la banque pour calculer les intérêts correspond à la durée
de la mise à disposition du crédit à laquelle peuvent être ajoutés un ou plusieurs jours
de banque ;
• les dates de valeurs qui sont distinctes des dates d’opérations : les opérations débitrices,
qui sont génératrices d’agios, sont débités avant la date d’opération (Valeur J-1); en
revanche, les opérations créditrices sont créditées après la date d’opération ;
• l’année est prise en compte pour 360 jours au lieu de 365/6 jours ;
• le paiement des agios peut être précompté, ce qui augmente le montant du taux
d’intérêt ;
B- Calcul de l’agios
Les banques ont l’habitude de débiter, tous les trimestres, les comptes de leurs clients du
montant des agios calculés sur la base des montants débiteurs du trimestre.
On appelle « nombre » N le produit d’un solde débiteur ou créditeur par le nombre de jours
pendant lequel ce solde est resté inchangé.
24
CHAPITRE 4 L’AMORTISSEMENT DES EMPRUNT A MOYEN OU
LONG TERME : LES EMPRUNTS INDIVIS
1- Préalables
Quelle que soit la nature de crédit- à taux fixe, variable ou indexé, à remboursements
périodiques constants ou non- le même principe de ase s’applique à savoir :
« la somme des valeurs actuelles des remboursements doit être égale au montant du crédit
accordé. »
Ce principe permet dans tous les cas de figure de calculer le montant du (des)
remboursement(s) périodique(s).
Formule
Notons a le montant (constant) d’un terme ;
N le nombre de termes ;
I le taux d’intérêt par période
V0 valeur actuelle
Vn valeur acquise à la date n de l’ensemble des annuités
• Anuités de fin de période
(1+i)n – 1
Vn = a i
1- (1+i)-n
Vo = a i
25
Vn = a (1+i) i
1- (1+i)-n
Vo = a (1+i) i
26
5- Les crédits à taux fixe
Dans ce cas, on rembourse chaque année une fraction identique du capital qui vaut K/n
Les échéances sont constantes si :
Vk e(1,…n) ak = a
La propriété fondamentale s’écrit alors:
1 – (1+i)-n
S0 = a i S0 i
Ce qui permet de calculer a = 1- (1+i)-n
Dans le cas d’un emprunt remboursable par échéance
B- Notations utilisées
S0 = capital emprunté ( à la date 0 qui est, par convention, l’origine des temps),
i = taux d’intérêt de l’emprunt pour une période,
n = nombre d’échéances payables à terme échu (aux dates 1,2, …., n),
ak = montant de la k-ième échéance,
Sk = capital restant dû immédiatement après le paiement de la k-ième échéance,
Ik = montant des intérêts contenus dans la k-ième échéance,
Mk = part d’amortissement du capital contenue dans la k-ième échéance.
27
C- Relation Générale
Pour k Є {1, 2, …, n}on a :
ak = Ik + Mk (l’échéance se décompose en une part d’intérêts Ik et une part d’amortissement
Mk) ;
Ik = ixSk-1 (l’intérêt, étant payé en fin de période, se calcule à partir du capital restant dû en
début de période) ;
Mk = Sk-1 – Sk ( le remboursement de capital compris dans une échéance est égal à la
différence entre le capital restant dû avant et après l’échéance) ;
k
Sk = S0 - Σ Mp (le capital restant dû est égal à l’emprunt initial diminué des
p-1
remboursements déjà effectués) ;
Sn = 0 (à la fin de l’emprunt, la dette est éteinte) ;
n
S0 = Σ Mk (l’emprunt initial est égal à la somme des amortissements)
k=1
* La dette encore vivante après le paiement de la k ième échéance est égal à la valeur à
l’origine des n-k échéance restante.
28
C Tableau d’amortissement
On peut construire un tableau d’amortissement comme ci-dessous
K Sk-1 Ik Mk ak
(date) (somme due en (intérêt de la amortissement de (montant de la k-
début de période ) k-ième période) la k-ième échéance ième échéance)
1 S0 I1 M1 a1
. . . . .
. . . . .
. . . . .
n Sn-1 In Mn an
29
Les annuités peuvent être versées en début de période (c’est le cas en général pour les
annuités de placement), ou en fin de période (c’est le cas des annuités de remboursement)
Les annuités peuvent être temporaires, lorsque le nombre de flux, fixé dans le contrat est
connu, ou perpétuelles, lorsque le nombre de versement est illimité.
Les annuités peuvent être certaines, lorsque leur nombre est connu à l’avance, ou aléatoires,
c’est le cas par exemple d’une rente viagère.
V kє 1,….n Mk = M1 (1+i)k-1
i
M1 = S0
(1+i)n -1
30
B- Remboursement par amortissement constant
- Amortissement comptable
Amoindrissement de la valeur d’une immobilisation qui se déprécie de façon certaine et
irréversible avec le temps, l’usage ou en raison du changement de technique de l’évolution du
marché ou tout autre cause.
Du fait des difficultés de mesure de cet amoindrissement, l’amortissement procède d’une
répartition programmée selon un plan d’amortissement du coût du bien sur sa durée probable
d’utilisation. Toute modification significative des conditions d’utilisation du bien justifie la
révision du plan d’amortissement en cours d’exécution.
Le montant amortissable est égal à la différence entre la valeur d’entrée du bien et sa valeur
résiduelle probable à l’issue de la période d’utilisation prévue.
A ne pas confondre avec l’amortissement du capital ni avec l’amortissement d’un emprunt,
lequel signifie remboursement
- Amortissement d’un emprunt
Remboursement d’une fraction ou de la totalité d’une somme empruntée est souvent qualifié
d’amortissement financier par distinction d’avec l’amortissement comptable.
31
C Remboursement in fine
Lorsque l’on rembourse un prêt par échéances constantes, nous avons vu que la suite des
amortissements est une suite géométrique croissante, donc la suite des intérêts est
décroissante.
Si un investisseur effectue un emprunt pour acheter par exemple un bien immobilier destiné à
la location, il peut déduire la part des intérêts de ses revenus fonciers.
Mais cette défiscalisation, c’est à dire l’économie d’impôt réalisée, diminue avec le temps.
Pour éviter cet inconvénient, l’investisseur peut préférer un système dans lequel il ne paie que
des intérêts périodiquement (tous les mois ou tous les ans). Ces intérêts restent alors constants
sur toute la période d’emprunt, et l’emprunteur rembourse la totalité du capital emprunté lors
de la dernière échéance. On dit alors que ce prêt est remboursable in fine.
na1
- Si q = 1+i S0 =
1+i
33
CHAPITRE 5 : L’AMORTISSEMENT DES EMPRUNTS A MOYEN ET LONG
TERME : LES EMPRUNT OBLIGATAIRES
I- Généralités
A- Définition
Une obligation est une fraction d’emprunt émis par une personne morale (Etat, collectivité
locale, société privée, etc.).
C’est un titre de créance qui donne à sont acquéreur non seulement le droit au remboursement
du prêt octroyé, mais aussi le droit à encaisser à une époque déterminée, les intérêts promis.
Les intérêts attachés à l’emprunt obligataire généralement constants ne sont pas fonction des
résultats réalisés par l’émetteur. Voilà pourquoi on dit que l’obligation est une Valeur
mobilière à revenu fixe.
34
toutes les obligations d’un même emprunt. Elle constitue le montant à partir duquel est
établi le tableau d’amortissement et la base de calcul des intérêts.
• Le coupon (c): c’est le montant des intérêts servis à chaque échéance, pour chaque
obligation. On a :
c = VN * i.
• Le prix d’émission (E): C’est la somme effectivement payée par l’obligataire pour
l’achat d’une obligation. Ce prix peut être différent du nominal. Lorsqu’il est égal au
nominal, on dit que l’obligation est émise « au pair », s’il en est supérieur, on dit que
l’émission est « au dessus du pair », alors que s’il en est inférieur, on dit que l’obligation
est « au dessous du pair ». Dans le dernier cas il apparaît une prime d’émission (Pe) qui
est la différence entre la prix d’émission et la valeur nominale.
Pe = VN - E
• Le prix de remboursement (R): C’est la somme versée par l’emprunteur au moment du
remboursement de l’obligation. Le remboursement d’une obligation se fait soit au pair (R
= VN), soit au dessus du pair (R>VN). La différence entre la valeur de remboursement et la
valeur d’émission est appelée prime de remboursement.
Pr = R - VN
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• Le coupon : montant des intérêts versés – le plus souvent annuellement- à chaque
obligation. Le terme coupon couru désigne le cumul des intérêts non encore versés
depuis la dernière échéance,
• Taux d’intérêt nominal ou facial : taux d’intérêt annuel appliqué à la valeur
nominale de l’obligation pour déterminer le montant du coupon quel que soit le
cours en bourse.
Une autre catégorie de caractéristiques est l’existence d’un marché financier spécifique, le
marché obligataire particulièrement actif. La liquidité des obligations est garantie par la
bourse où un obligataire peut revendre avant échéance ses titres. Cette possibilité de rendre
liquide un prêt à long terme, même si un risque de perte existe (en raison des fluctuations des
taux d’intérêt), est inestimable pour un investisseur. Ces caractéristiques sont générales et la
diversité des obligations peut modifier certaines d’entre elles.
A- Obligations classiques
Les obligations classiques sont les obligations ordinaires caractérisées par un taux
36
d’intérêt fixe connu d’avance. Il est promis au souscripteur le paiement de l’intérêt à une
date précise est aussi bien connue d’avance ; le remboursement de la somme empruntée
est fait selon le mode d’amortissement adopté Il est à noter également que ni le montant
des intérêts à payer, ni le capital à rembourser ne sont influencés dans l’exécution de ce
contrat par aucun autre facteur. Ils demeurent alors constants jusqu’à l’échéance.
B- Obligations indexées
Ce sont des types d’obligations dont les composantes évoluent en fonction d’un paramètre
de référence choisi au préalable par l’émetteur. En effet, le montant de l’intérêt et/ou
celui du prêt à percevoir par l’obligataire sont liés à l’évolution des facteurs tels que le
chiffre d’affaires de l’entreprise, le prix d’un bien (or, diamant, etc.), le volume de
production d’une entreprise et autres.
37
Il constitue le cas le plus fréquent parce qu’il favorise la réduction des frais de gestion
des titres. Toutes les obligations sont remboursées en une seule fois au terme du contrat. Dans
ce cas seuls les coupons sont payés au cours de la durée de l’emprunt.
• Le taux de rendement actuariel (tr) est solution de l’équation
Le tableau d’amortissement
Années Titres en Capital Titres à Remboursements Intérêts Annuités
Circulation amortir du capital
1 N K - - I1 = Kx i a1 = I1
2 N K - - I2 = Kx i a2 = I2
. . . - - . .
j . . - - Ij = K x i aj = Ij
. . . - - . .
N N K A’ = N A=K In = K x i an = A +
In
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Lorsque le remboursement se fait par annuités constantes, les nombres théoriques
d’obligations amorties successivement à la fin de chaque période sont en progression
géométrique de raison (1+i).
Tableau d’amortissement.
Années Titres en Capital Titres à Remboursements Intérêts Annuités
circulation Amortir du capital
1 N1 K1 A’1 A1 = a – I1 I1 = K1x i A
2 N2 K2 A’2 A2 = a – I2 I2 = K2x i a
. . . - - . .
. . . - - . .
. . . - - . .
39
N Nn Kn A’n An = a – In In = Kn x i a
1-3- Application
Un emprunt obligataire émis le 1er janvier 2005 présente les caractéristiques suivantes :
Nombre d’obligations émises : 2 000 ; valeur nominale : 8 000 f ; prix d’émission : 7 800 ;
taux nominal d’intérêt : 10% ; remboursement au pair par annuités sensiblement constantes
sur 11 ans.
TAF : Présenter les lignes 3, 4, 9 et 11 du tableau d’amortissement puis déterminer le taux
de rendement à l’émission de l’emprunt.
2- Remboursement au-dessus du pair
2-1- Loi d’amortissement
Dans le cas de remboursement au-dessus du pair les obligations amorties sont en
progression géométrique de raison
ainsi on a :
40
on obtient ainsi tre de l’équation
2-3- Application
Une société émet un emprunt obligataire émis remboursable par annuités constantes
sur 8 ans, présente tel que : Nombre d’obligations émises : 5 000 ; valeur nominale : 1 000 f ;
prix d’émission : 990 f ; taux nominal d’intérêt : 4,5% ; prix de remboursement : 1 009 f.
TAF Calculer: la valeur théorique de l’annuité de remboursement puis présenter le
tableau d’amortissement
Les annuités ainsi que les intérêts sont en progression géométrique de raison –Ac.
Tableau d’amortissement
Année Titres en Capital Titres à Rembour Intérêts Annuités
s Circulation amortir sements
du
capital
1 N1 K1 A’1/n A1 = K/n I1 = K1x i a1 = A1 +I1
2 N2 = N1 – A1 K2 = K1- A1 A’2/n A2 = K/n I2 = K2x i a2= A2+ I2
. . - - . .
. . - - .
. .
. . - - .
.
J Nj = Nj-1 – Aj – 1 A’j = K/n Aj = k/n . aj = Aj + Ij
Kj = Kj-1 – A j –1
Ij = Kj x i
41
Ø Le taux de rendement actuariel est donné par la solution de l’équation ci-après :
avec
Ø Le taux de revient est donné par la résolution de l’équation suivante :
avec
42
CHAPITRE 6 : La gestion des investissements
I- Généralités
43
A-‐ La rentabilité d’un projet
*
Besoin de roulement normatif : calculé en fonction du ratio de structure exprimé en nombre de jours du chiffre
d’affaires hors taxes réalisé pour les différents éléments du calcul que sont : stock, créances et dettes.
44
a2) Le taux d’actualisation (i)
Parmi les critères de choix, deux sont fondés sur l’actualisation des flux monétaires. Il
s’agit de :
- la méthode de la VAN
- la méthode du taux de rentabilité interne (TIR)
Rappelons que la valeur actuelle d’une somme S est déterminée par la formule
VA = S (1 + i)–n = S
(1 + i)n
Plus l’échéance est éloignée et le taux élevé, plus la valeur actuelle est faible.
Exemple : Une recette de 100 F perçue dans un an pour un taux contractuellement fixé
à 10% a une valeur actuelle de :
100 (1 + 0,1)–1 = 90,91 francs.
Dans cinq ans, cette valeur sera seulement de 64,99 francs.
La méthode de la valeur actuelle nette permet d’estimer l’enrichissement net que
générera l’investissement à sa date de réalisation.
La VAN est la différence entre le capital investi et les revenus actualisés au taux i.
45
Si la VAN > 0 Þ l’investissement est rentable.
Autrement dit c’est le taux d’intérêt qui annule la valeur actuelle nette des projets
Avec la méthode du TIR (la plus utilisée dans les études) on compare des taux
d’actualisation de plusieurs projets. Les projets qui ont un taux inférieur au seuil de
rentabilité préalablement fixé sont rejetés, les autres peuvent être classés par ordre
décroissant de rentabilité.
Par cette dernière méthode il s’agit de calculer l’annuité constante qui permettrait
d’amortir un emprunt :
- d’un montant égal à la VAN
- dont la durée serait celle du projet
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- i = taux d’actualisation (ou coût du capital).
Le TIR est le taux d’actualisation pour lequel la VAN égale zéro. Les deux critères de
rentabilité d’un projet (VAN > 0) ou TIR > i (coût du capital sont équivalents (sauf
dans quelques cas particuliers)
La notion du taux interne de rentabilité suppose implicitement que le capital initial et
les recettes de l’investissement peuvent être placés sur le marché financier à un taux
égal au TIR. Le TIR est souvent trop élevé pour que cette hypothèse soit
vraisemblable. C’est pourquoi le critère de la VAN doit être préféré quand il est en
contradiction avec le TIR.
47
Cette méthode ne tient pas compte du réinvestissement des produits financiers qui peut se
faire à des taux pouvant différer du taux calculé.
Le
délai
de
réalisation
Les outils qui permettent d’appréhender ce délai sont constitués par le PERT et le
MPM. (Confère chapitre précédent)
Le délai de réalisation n’est pas à confondre avec le délai de récupération qui est quant
à lui un critère de choix des investissements.
Le calcul du délai de récupération ou PayBack (PB) indique au bout de combien de
temps cette récupération sera réalisée. Le projet dont le PB est minimum est choisi.
Le payback pénalise les projets à fort rendement sur une longue période au profit des
projets à court terme et fort en rendement initial.
48
Pour ce faire rappelons les formules :
n
E (CF) = S pi CFi
i=1
n
d = S pi [(Cfi – E(CF)]²
i=1
49