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Résumé QE physio neuro

1ère partie
Chapitre 1: Organisation anatomo-fonctionnelle du SN

Chapitre 2: Principes de fonctionnement d’une cellule nerveuse


− Le système nerveux est composé de 2 types de cellules:
o les neurones => unité fonctionnelle
o les cellules gliales (glie ou névroglie) => cellule de soutien
− Les neurones:
o unité fonctionnelle du SNC
o cellules qui ne se renouvellent pas en cas de lésion
o ne sont pas en contact direct avec les cellules sanguins
o possèdent plusieurs dendrites leur permettant de communiquer entre eux
o leur prolongement axonique est toujours unique
o se distinguent par la forme de leur péricaryon
o ont une vitesse de conduction proportionnelle au calibre de leur axone et à
l’épaisseur de leur gaine de myéline
o assurent des fonctions variées et adaptées à leurs caractéristiques
neurophysiologiques
− Les axones:
o Le cône axonique ou segment initial ou collet = point de départ de l’axone.
o Zone gâchette = zone où nait l’influx nerveux.
Neurones moteurs et interneurones Neurones sensoriels
cône axonique = zone gâchette zone gâchette adjacente au récepteur
− La névroglie est un tissu de soutien, de maintien et de défense du tissu nerveux
 Sépare les neurones des vaisseaux sanguins => Barrière hémato-encéphalique
− Les astrocytes font partie de la névroglie centrale interstitielle, formant, avec les
oligodendrocytes, la macroglie
− Classification des neurones:
Selon le corps cellulaire Selon l’axone
• Pseudo unipolaire • Myélinisé: saltatoire
• Multipolaire: Cell de Purkinje • Non: proche en proche
• Bipolaire: interneurones
− Gaine de myéline: paroi à résistance élevée qui empêche le passage de l’influx
o ↑ vitesse de conduction nerveuse
o Résistance à l’influx nerveux
− Propriétés électriques de la fibre nerveuse (neurone): polarité + excitabilité
− Excitabilité = Capacité de la cellule à réagir à un stimulus électrique, chimique ou
mécanique par une inversion brutale, rapide et transitoire de la répartition des
charges électriques de part et d’autre de la membrane (-55 à +30).
− Le potentiel membranaire de repos:
o est d’environ -70 à 75 mV
o sa disparition entraine la mort du neurone
− La Pompe Na+/K+ ATPase dépendante:
o Protéine transmembranaire (localisée dans la membrane plasmique)
o Elle rétablit la répartition initiale des ions en chassant le Na+ vers l’extérieur
et ramenant le K+ à l’intérieur.
o Le froid, l’anoxie et certain poisons (2, 4 dinitrophénol) bloquent la pompe
ionique, la cellule perd sa polarité => mort cellulaire.
− Les facteurs à l’origine du potentiel membranaire de repos:
o le caractère semi-perméable de la MP
o l’existence des protéines intracellulaires chargés négativement
o la répartition inégale des ions Na+ et K+ entre les milieux intra et extra-cellulaire
o la pompe Na+/K+
o la présence de quelques charges positives en excès à la face externe de la
membrane plasmique par rapport à la face interne
− Les échanges ioniques à travers la membrane plasmique d'un neurone au repos:
o Pour le Na+, les échanges sont actifs et passifs.
o Pour le K+, il y a nettement plus de K+ à l'intérieur de la cellule qu'à l'extérieur.
o Les ions Na+ sont constamment expulsés vers le milieu extra-cellulaire et les
ions K+ ramenés vers le milieu intra-cellulaire grâce à la pompe Na+/K+
o Pour que les échanges passifs des ions K+ et Na+ soient réalisables, des
mécanismes de transport actif de ces ions fonctionnent en permanence
pour créer et entretenir des gradients de concentration.
− Les potentiels infraliminaires aigus sont des potentiels locaux ou électrotoniques (PET)
d’amplitude variable qui naissent entre le PR et le seuil critique. Ils se produisent dans
les dendrites et les corps cellulaires et sont dits « gradués »
car leur amplitude est proportionnelle à l’intensité du stimulus.
− Le potentiel d’action se propage sans atténuation de manière
autonome tout au long de la membrane d’un axone excité.
− Caractéristiques du potentiel d’action PA: loi de tout ou rien
+ propageable (de proche en proche sans atténuation de leur amplitude).
− Au niveau d’un neurone stimulé par un stimulus efficace, l’intensité du stimulus est codée
par la fréquence des PA générés par le neurone à cause de la loi du tout ou rien.
− Pour un nerf: si l’intensité de stimulation augmente, l’amplitude de la réponse augmente
aussi car il y a un recrutement progressif des fibres => L’amplitude maximale de la
réponse correspond au recrutement de toutes les fibres nerveuses.
− L’intensité du stimulus est codée par la fréquence des PA: un stimulus intense ne cause
pas un plus grand potentiel d’action, mais il augmente le nombre ou la fréquence de PA par
unité de temps: un stimulus fort fait réagir plus de neurones qu’un stimulus faible.
− Mécanismes membranaires à l’origine du PA:
o la dépolarisation: ouverture de canaux Na+ voltage dépendants, brusque (1 ms)
=> entrée brutale de Na+: l’intérieur de la cellule devient positif et l’extérieur négatif
o la repolarisation: inactivation graduelle des canaux Na+, rapide 1 à 2 ms
=> ouverture des canaux K+ voltage dépendants (avec un certain délai)
o l’hyperpolarisation: inactivation lente des canaux K+: le K+ continue à sortir,
l’intérieur devient encore plus négatif que l’extérieur.
o le retour au PR: processus est actif, dû à la pompe Na+/ K+ ATPase
dépendante qui expulse les ions Na+ et entre les K+ (2 K+ contre 3 Na+) jusqu’à
ce que la répartition initiale des ions soit atteinte.
o Mettent en jeu des canaux ioniques voltage dépendants ouverts en permanence
− La perméabilité membranaire du neurone pour les ions Na+ et K+:
o Change au cours du potentiel d’action
o Est étudiée par la conductance ionique
o Est maximale pour les ions Na+ pendant la phase de dépolarisation
o Est maximale pour les ions K+ pendant la phase de repolarisation
o Diminue progressivement pour les ions K+ à la fin de la repolarisation et de
l’hyperpolarisation
− Excitabilité cellulaire et périodes réfractaires:
o Le PA présente deux grandes périodes réfractaires: absolue et réfractaire
o Correspondent à des périodes où l’excitabilité neuronale est diminuée voire abolie
o Sont à l’origine de la propagation unidirectionnelle de l’influx nerveux ou PA
− Fonction des principales fibres nerveuses:
o A⍺: motricité volontaire - sensibilité proprioceptive
o Aβ-𝛾: sensibilité extéroceptive - Tact - Pression - motricité (fuseaux neuro-musc)
o Aδ: Température - Douleur - Tact
o B: Cellules pré-ganglionnaires
o C: Douleur

Chapitre 3: La communication nerveuse: étude des synapses


− Synapse = point de connexion entre 2 neurones ou entre 1 neurone et une autre cellule
Neurone pré-synaptique ₁ Cellule post-synaptique ₂
Cellule nerveuse qui donne naissance à l’influx nerveux Cellule cible
− Les synapses chimiques sont unidirectionnelles: l’information passe de 1 à 2
− Activité de la cellule post-synaptique CPS ↑ => synapse excitatrice
− Activité de la cellule pré-synaptique => ↓ l’activité de la CPS => synapse inhibitrice
− Types de synapses:
Électriques Chimiques
• Rare • Élément présynaptique: bouton synaptique
• Permettent le passage direct, passive, avec vésicules (stockage neurotransmetteur)
rapide d’un courant de façon • Fente synaptique: 20-50nm, entre les 2
bidirectionnelle à travers les jonctions • Élément postsynaptique: reçoit l’influx et
communicantes « gap jonctions » possède les récepteurs des NT
• Délai de transmission + court que SC  propagation unidirectionnelle des signaux.
− Les neuromédiateurs peuvent être produits au niveau de la terminaison axonale grâce
à l’action d’enzymes qui ont été apportées par transport axonal.
− Un neurotransmetteur est excitateur ou inhibiteur pour une même synapse, pas les 2
en même temps. Ça dépend du récepteur post-synaptique.
− Le potentiel post-synaptique:
o est une dépolarisation ou hyperpolarisation locale qui ne se propage pas
o peut avoir une amplitude variable
o a une amplitude dépendante de la quantité de neurotransmetteur libéré
o n’a pas de période réfractaire
o L’intégration des PPS se fait au nv du corps cellulaire de la cellule post synaptique.
o Généralement, plus le neurotransmetteur est libéré dans la fente synaptique,
plus le potentiel post-synaptique est ample.
− Synapse neuro-neuronale (chimique):
o C'est l'entrée du calcium dans la terminaison nerveuse présynaptique qui
provoque la libération du neuromédiateur
o Le neuromédiateur peut provoquer l'apparition d'une dépolarisation (excitation)
ou une hyperpolarisation (inhibition) au niveau de l'élément post-synaptique
o Les récepteurs post-synaptiques sont couplés à des canaux ioniques chimio
dépendants qui s’ouvrent lors de la fixation du neurotransmetteur
o La durée d'action du neuromédiateur est limitée car il est toujours rapidement
réabsorbé par la terminaison présynaptique
o Les vésicules synaptiques migrent vers la MP présynaptique et fusionne avec elle
o La cellule post-synaptique possède des canaux ioniques couplés aux récepteurs
post-synaptiques.
▪ Dépolarisation: canaux Na+ (entrant E) chimio dépendants
▪ Hyperpolarisation: canaux Cl- (E) ou K+ (S) chimio/ligand dépendants
− La sommation:
o La génération d’un potentiel d’action nécessite souvent une sommation
temporelle et/ou spatiale de potentiels post synaptiques excitateurs.
o L’élément post synaptique d’une synapse inhibitrice répond par un PPSI
déclenché par une hyperpolarisation.
o Dans le cas de la synapse excitatrice, une sommation de PPSE est nécessaire
pour dépasser le seuil de dépolarisation par entrée de sodium dans la cellule et
engendrer un potentiel d’action au niveau du cône d’implantation.
− Les récepteurs-canaux sont des protéines à plusieurs traversées membranaires et ne sont
pas sensibles au voltage membranaire => permettent le passage d’ions à travers la
membrane cellulaire dans le sens du gradient électrochimique
− Les récepteurs voltage-dépendants sont sensibles au voltage membranaire.
− Plaque motrice: zone de contact entre la fibre nerveuse et la fibre musculaire, elle est
riche en noyaux, mitochondries et comporte de nombreux plis constituant l’appareil sous
neural. Chez les mammifères il existe une seule plaque motrice/fibre musculaire.
− L’unité motrice: ensemble des fibres musculaires innervées par le même motoneurone
− Fonctionnement de la jonction neuromusculaire = plaque motrice:
o Arrivée du potentiel d’action en pré-synaptique (motoneurone α)
o Libération d’Acétylcholine dans la fente synaptique (=> toujours excitatrice)
o Fixation de l’acétylcholine sur les récepteurs nicotiniques post synaptiques
o Naissance d’un PPM (Potentiel de Plaque Motrice)
o Ouverture des canaux Na+ voltage-dépendants
o Naissance d’un PAM (Potentiel d’Action Musculaire)
o Puis ouverture des canaux Ca2+ par le RS et contraction musculaire
o Le retour du calcium dans le RS se fait à la fin de la contraction musculaire
o Élément post-synaptique = fibre musculaire striée
− Synapse neuro-musculaire:
o Le potentiel de plaque miniature survient lorsqu'il y a libération aléatoire d'un
quantum d'acétylcholine.
o L'action de l'acétylcholine est de courte durée car l'acétylcholinestérase
hydrolyse la molécule.
o Le curare est un inhibiteur compétitif de l’acétylcholine qui va bloquer les
plaques motrices.
o La myasthénie est une maladie grave de cette synapse qui entraîne un blocage
de la libération d'acétylcholine.
− Les neuromédiateurs ou neurotransmetteurs:
o Classiquement, ils font l’objet d’une classification en 4 classes: l’acétylcholine, les
acides aminés, les monoamines (catécholamines) et les polypeptides.
o L'acétylcholine agit à la fois sur les récepteurs muscariniques et nicotiniques.
o Le glutamate possède 3 types de récepteurs PS, et que sa fixation sur les
récepteurs métabotropiques est à la base du phénomène de PLT (cf mémoire).
o Le GABA est un acide aminé classiquement inhibiteur.

Chapitre 4: Physiologie des récepteurs


− Les récepteurs sont divisés en cinq groupes principaux, basés sur le type de stimuli:
mécanorécepteur, thermorécepteur, chémorécepteur, photorécepteur, nocicepteur.
− Ils peuvent être toniques ou phasiques selon leur vitesse d’adaptation au stimulus.
o Toniques: adaptation nulle ou lente
o Phasiques: adaptation rapide, répondent aux changements d'application du stimulus
− Ils ont pour rôle de transformer le stimulus en une variation du PA.
− Les récepteurs sensoriels:
o Réagissent aux stimuli par une modification graduée du potentiel de membrane
appelée potentiel de récepteur
o Les fuseaux neuromusculaires sont des mécanorécepteurs sensibles aux
étirements et aux variations de longueur du muscle
o La cellule sensorielle ciliée du labyrinthe membraneux est un ex de mécanorécepteur
− Les nocicepteurs:
o Sont des cellules spécialisées
o Agissent par l'intermédiaire de la libération d'un neuromédiateur
o Sont sensibles à la libération d'histamine, de bradykinine et de prostaglandines
− Les influx nociceptifs:
o La transmission des influx nociceptifs véhiculés par les fibres A delta (piqûre) et
C (brulure) est bloquée par des interneurones inhibiteurs qui sont excités par les
afférences myélinisées de gros calibre au niveau de la moelle épinière (contrôle
segmentaire)
o Interagissent avec les influx véhiculés par les fibres A alpha et A bêta à
chaque segment de la moelle épinière
o Subissent un contrôle supra-segmentaire dont l’origine se trouve au nv du TC
− La théorie du contrôle segmentaire de la douleur:
o Cette théorie est fondée sur les caractéristiques physiologiques différentes
entre les fibres transmettant la douleur et les afférences de gros calibre
o Les influx nociceptifs arrivent sur un relai déjà inhibé et la transmission de la
douleur s’interrompt pour des stimuli de faible intensité
− Le contrôle supra segmentaire de la douleur:
o Une stimulation centrale portée au nv de la SGPA (mésencéphale) ou le noyau raphé
(bulbe) ↓ la réponse des neurones spino-thalamiques à une stimulation nociceptive.
o Ces effets sont abolis par injection i.v de Naloxone, un antagoniste de la Morphine.
o Ceci suggère que les neurones de SGPA ou du raphé ont pur neurotransmetteur
une morphine endogène ou endomorphine telle que les enképhalines, la β
endorphine et la dymorphine qui inhibent la douleur.

Chapitre 5: Les réflexes spinaux ou médullaires


− Le réflexe est une activité ou une variation d’activité involontaire d’un effecteur en
réponse à la stimulation d’un récepteur.
− C’est un comportement toujours adapté à un but.
− Il est effectué grâce à un arc réflexe comportant 5 constituants.
− Les structures suivantes participent au réflexe myotatique:
o Les fibres Ia du fuseau neuromusculaire
o La moelle épinière
o Les motoneurones périphériques ou alpha

Arc réflexe
− Le réflexe myotatique:
o Est un réflexe monosynaptique
o A pour fibre afférente la fibre Ia
o A pour fibre efférente le motoneurone alpha du muscle stimulé
o Le motoneurone alpha libère de l'acétylcholine à la jonction avec les fibres
musculaires extrafusales
o C’est un réflexe où le muscle se contracte en réponse à son étirement
o Prédomine sur les muscles extenseurs permettant la station debout (mais
existe chez les fléchisseurs aussi)
o Application clinique: réflexe rotulien
− Les réflexes associés au réflexe myotatique:
o ont lieu de façon concomitante au réflexe myotatique
o comportent les réflexes de facilitation des synergistes et d’inhibition des
antagonistes
− Le réflexe myotatique inverse:
o Polysynaptique
o A pour fibre efférente le motoneurone alpha des muscles homonymes
o But de protéger l’articulation et le muscle contracté d’une éventuelle déchirure
− Les réflexes médullaires à point de départ cutané:
o Sont des réflexes de défense et ils peuvent impliquer +ieurs segments médullaires
o Sont des réflexes multisynaptiques (polysynaptiques)
o Peuvent provoquer un phénomène de flexion ipsilatérale et d’extension croisé
o Permettent d’éloigner le mbre d’un stimulus inhabituel potentiellement dangereux

Chapitre 6: Physiologie du muscle strie squelettique: tissu excitable


− Le muscle strié squelettique:
o Il peut développer une contraction isométrique ou une contraction isotonique.
o Chaque potentiel d’action musculaire se traduit par une secousse musculaire.
o Les secousses musculaires fusionnent de façon complète ou incomplète réalisant
le phénomène du tétanos
o Le temps de latence observé, après une stimulation efficace, représente le
temps nécessaire à la propagation du potentiel d’action musculaire
o L'amplitude de la secousse dépend de la fréquence des potentiels d'action nerveux
o La force développée par le muscle en contraction est adaptée à la charge à soulever
− Les cellules musculaires striées squelettiques de l’organisme:
o ont toutes de l’actine et de la myosine
o sont toutes multinucléées
− Les myofibrilles:
o sont impliquées dans la contraction musculaire
o comportent des bandes sombres et claires
o sont composées par la succession de nombreux sarcomères
o Le sarcoplasme des cellules musculaires renferme de nombreuses myofibrilles
− Les bandes:
o Les bandes sombres et claires de la fibre
musculaire expliquent les striations transversales
o La bande claire d’un sarcomère contient
des filaments fins d’actine
o La bande sombre d’un sarcomère contient des
filaments fins d’actine et des filaments épais de myosine
o La bande H est localisée au centre de la bande A (anisotrope)
− Le sarcomère = segment de myofibrilles compris entre 2 stries Z successives, c’est
l’unité de la contraction élémentaire.
− L’actine et la myosine:
o L’actine, contrairement à la myosine possèdent des protéines associées (troponines
+ tropomyosine) => rôle dans la contraction musculaire
o La myosine est formée de 2 chaines polypeptidiques
o L’augmentation du Ca2+ cytoplasmique entraîne sa fixation sur la troponine, qui
pourra ainsi former le pont actine-myosine pour initier la contraction (ATP +++)
o L’énergie utilisée pour la formation des ponts actine-myosine provient de
l’activité ATPsique des molécules de myosine.
− La contraction musculaire:
o nécessite de l’ATP
o se fait suite à l’arrivée de l’influx nerveux aux motoneurones alpha et sa
transmission à travers la jonction neuromusculaire
o Les ions calcium interviennent en post-synaptique permettant le glissement de
l’actine sur la myosine
o A lieu dans nos muscles grâce aux phénomènes de sommation temporelle et
spatiale au niveau des fibres musculaires squelettiques
o Se fait par le phénomène de tétanos
− Le réticulum sarcoplasmique:
o libère du Ca nécessaire pour la contraction musculaire => toujours la source de Ca
o A pour rôle de créer l’influx nerveux dans la fibre musculaire squelettique
o Est particulièrement bien développé ans la fibre musculaire squelettique
o Permet la transmission et la propagation rapides du potentiel d’action musculaire
PAM le long de la fibre musculaire squelettique grâce au système « t »
− Le potentiel d’action musculaire PAM:
o Physiologiquement, la propagation du PA dans l’axone est unidirectionnelle,
contrairement à la propagation du PAM
o Il augmente la concentration intracellulaire en Ca2+
2ème partie
Chapitre 1: Le tronc cérébral et la formation réticulée
− Le tronc cérébral assure les fonctions suivantes:
o C’est le lieu d’émergence de 10 paires de nerfs crâniens
o Il intervient dans la programmation et la coordination motrice des mouvements
o Il joue un rôle dans le contrôle reflexe de l’équilibre et de la posture
o Il joue un rôle dans la vigilance grâce à l’existence de la formation réticulée à son nv
o Il comporte des noyaux régulant les fonctions vitales: cardiaque et respiratoire
o Il comporte l’origine de l’innervation parasympathiques de tous les organes
thoraco-abdominaux
− Les réseaux neuronaux forment ≠ systèmes selon le neurotransmetteur libéré:
o Le système dopaminergique impliqué dans le mouvement volontaire, la mémoire,
la récompense (plaisir)
o Le système noradrénergique impliqué dans l’attention, l’excitation et l’anxiété
o Le système sérotoninergique impliqué dans l’attention, l’excitation, le contrôle
supra-spinal de la douleur et le contrôle de la prise alimentaire

Chapitre 2: La barrière hémato-encéphalique


− La barrière hémato-encéphalique:
o Est une notion beaucoup plus physiologique que mécanique
o Assure une homéostasie du milieu interstitiel neuronal plus parfaite que celle du sg
o Existe seulement au niveau du SNC
o Filtre et contrôle le passage des substances sanguines et les empêche de passer
librement du sang au liquide extra-cellulaire de la substance grise du SNC en vue
de les protéger
o Est constituée par l’endothélium et les cellules névrogliales
− Les échanges à travers la barrière hémato-encéphalique se font par:
o Diffusion simple pour les molécules de petit poids moléculaire et lipophiles
o Transport facilité pour les molécules hydrophiles telles que le glucose et les AA
o Entrée de substances par endocytose de substances ayant des récepteurs
spécifiques sur la paroi des cellules endothéliales
o Rejet actif pour les substances toxiques et déchets du métabolisme

Chapitre 3: Physiologie du cervelet et des voies cérébelleuses


− Le cervelet:
o L’unité fonctionnelle est représentée par le couple Ȼ de Purkinje (cellule
multipolaire) + Ȼ noyaux profonds
o Il est connecté aux 3 étages du TC par 3 paires de pédoncules cérébelleux
o Sa lésion peut entraîner une marche ébrieuse
o Les efférences du cervelet sont représentées par les axones des Ȼ de Purkinje
o Les afférences au cervelet proviennent de tous les névraxes et se terminent en
contractant des synapses avec les Ȼ de Purkinje
− Concernant le cervelet, les efférences:
o Se projettent sur tout le névraxe grâce aux pédoncules cérébelleux
o Du lobe floculonodulaire se projettent sur les noyaux vestibulaires à partir du
noyau fastigial (archéocerebellum)
o Du vermis quittent le cervelet à partir des noyaux globulus et embolus vers les
noyaux rouges (paléocerebellum)
− Rôles:
o Régulation des activités musculaire cervico-faciales
o Régulation et contrôle de la parole
o Contrôle du tonus postural, c’est le support postural du mvt
o Régulation et maintien de l’équilibre lors d’un acte moteur
o Organisation temporo-spatiale du programme moteur
− L'archéocervelet correspond au lobe floculo-nodulaire, équilibre +++
− Atteinte de l’Archéocerebellum: troubles de l’équilibre lors de la marche
− Le paléocervelet (vermis):
o Reçoit des informations proprioceptives par les faisceaux spino-cérébelleux
o Reçoit des afférences des noyaux gris centraux
o Contrôle du tonus postural, c’est le support postural du mvt
− Le néocervelet:
o Est formé par le cortex des hémisphères cérébelleux et les noyaux dentelés
o Reçoit des informations provenant du cortex cérébral associatif par les
faisceaux temporo-pontique, pariéto-pontique et fronto-pontique
o Joue un rôle dans la coordination temporo-spatiale du mouvement
o Est particulièrement très développé dans l’espèce humaine
− La boucle de régulation des activités musculaires cervico-faciales:
o Se déroule uniquement au niveau du tronc cérébral.
o Régule les fonctions des muscles de la face, du voile du palais, du pharynx et
même du diaphragme.
o Fait relais avec le néorubrum controlatéral puis l’olive bulbaire.
o Fait partie du néocérébellum.
− Les atteintes du néocervelet se traduisent par:
o une adiadococinésie
o des troubles de la coordination des mouvements dans le temps
o une dysarthrie du triangle du Guillain Mollaret

Chapitre 4: Les noyaux gris et thalamus


− Les noyaux gris centraux:
o sont constitués d’un ensemble de noyaux sous-corticaux, principalement:
▪ le striatum: noyaux caudé et putamen
▪ le pallidum: interne et externe
▪ la substance noire ou locus Niger (pars reticulata SNr et pars compacta SNc)
▪ le noyau subthalamique (NST)
o Élaborent le programme moteur nécessaire à la réalisation du mouvement souhaité.
o Participent à la régulation du tonus musculaire.
o Comportent plusieurs neuromédiateurs: dopamine, glutamine...
− Le thalamus est connecté aux boucles de régulation des mouvements par ses noyaux
ventral antérieur et ventro-latéral
− Le striatum est une porte d'entrée pour les informations provenant du cortex cérébral
− Les neurones des noyaux subthalamiques sont excitateurs sur leurs cellules cibles
− Dans le système moteur squelettique:
o Structure d’entrée = Striatum = noyau caudé + putamen
o Structures de sortie représentées par le pallidum int et la substance noire (SNr)
o Le thalamus reçoit des projections du pallidum comportant le programme moteur
o Les neurones qui se projettent de la substance noire pars compacta (SNc) vers
le striatum sont dopaminergiques
o Les neurones qui se projettent du cortex moteur sur le putamen sont excitateurs
o Le cortex moteur communique avec les noyaux gris et le thalamus selon une boucle
cortico-striato-pallido-thalamo-corticale

Chapitre 5: Physiologie de la mémoire


− La mémoire est subdivisée en:
o Mémoire à court terme: immédiate et mémoire de travail
o Mémoire à long terme:
▪ déclarative
• épisodique ou explicite
• sémantique: mémoire des concepts et des mots
▪ non déclarative (procédurale ou mémoire du savoir-faire)
− Les structures suivantes sont le support anatomique de la mémoire procédurale:
o Le cortex prémoteur
o Les noyaux gris de la base
o Le cervelet
− Les processus de mémorisation font appel à 3 mécanismes neurophysiologiques:
o Potentialisation à long terme (PLT)
o Dépression à long terme (DLT): correction des procédures motrices lors de
l’apprentissage du savoir-faire (mise sous silence de la synapse)
o Changements structurels des synapses
− Le phénomène de potentialisation à long terme PLT est associé à:
o Une modification du nombre de dendrites et de synapses
o Une augmentation de la libération du neuromédiateur par le neurone présynaptique
o La plasticité cérébrale
− La PLT s'accompagne des mécanismes moléculaires suivants:
o Entrée d'ions Na+ (AMPA) ou Ca++ (NMDA) dans le neurone post-synaptique
o Activation de certaines protéines kinases
− Les étapes de mémorisation comportent:
o L’encodage qui consiste à donner un sens à l’information à mémoriser, il fait
intervenir des processus de catégorisation
o Le stockage qui se fait principalement dans le cortex cérébral
o L’indiçage qui sert à faciliter le stockage du matériel à mémoriser
o La restitution qui peut être faite de façon libre ou sous forme de reconnaissance

Chapitre 6: La motricité volontaire: commande corticale et contrôle sous cortical


− Le cortex prémoteur est une structure participant à l'élaboration du programme moteur
− Les motoneurones périphériques sont le déterminant final de la commande motrice
modulée par les voies extrapyramidales
− La voie cortico-spinale:
o Appartient au système descendant latéral
o Croise la ligne médiane par la décussation pyramidale au niveau de la jonction
entre le bulbe et la moelle
o Est constituée en partie par des fibres destinées aux noyaux moteurs des nerfs
crâniens situées dans le TC
o N'est constituée que de fibres issues du cortex moteur
− Concernant la commande motrice:
o Il existe trois niveaux dans la hiérarchie du mouvement volontaire
o Les enjeux de la motricité sont d’assurer le mouvement en luttant contre la
pesanteur et en assurant une posture adéquate
o Niveau supérieur: inclut de nombreuses régions de l’encéphale dont celles
impliquant la mémoire => élaborent les intentions de mouvements
o Niveau moyen:
▪ Le cortex prémoteur
▪ L'aire motrice supplémentaire
▪ Le cortex sensitif primaire
− La boucle cotico-striato-pallido-thalamo-corticale:
o Connaît comme neurotransmetteurs inhibiteurs le GABA
o Permet de comprendre en partie la maladie de parkinson
o Les neurones du putamen se projettent sur différentes structures
o La voie directe dans la projection des neurones du putamen est inhibitrice sur
les structures cibles
o Le putamen comporte deux populations distinctes de neurones selon le type de
récepteurs dopaminergiques qu’ils possèdent
Résumé QE physio rénale
I/ Homéostasie du milieu intérieur:
− Milieu intérieur = liquide extra-cellulaire contenu dans le corps et séparé du milieu
extérieur par le tissu cutané
II/ Fonctions des reins:
− Une fonction endocrine grâce à la production d’érythropoïétine et de rénine
− Épuration du plasma avec élimination des déchets du métabolisme dans les urines
− La régulation au long court de la PSA (à eux seuls): en agissant sur les mouvements
des protons H+ au niveau des tubules rénaux - Glucogénèse
− La régulation de la composition du sang en eau et en solutés
− La régulation de la pression sanguine artérielle en agissant sur la volémie
III/ Anatomie fonctionnelle des reins:
− Le néphron est l’unité fonctionnelle du rein
− Les néphrons juxta-médullaires participent beaucoup dans le GOCP
− Le glomérule est responsable de la filtration du plasma au niveau de la capsule de Bowman
− Les vasa recta accompagnent les anses de Henlé
− L’appareil juxtaglomérulaire:
o Est retrouvé au niveau de tous les néphrons
o Participe dans le rétrocontrôle tubuloglomérulaire
o Participe dans la régulation de la filtration glomérulaire

IV/ Circulation rénale:


− La circulation rénale:
o Est une circulation fonctionnelle qui assure les fonctions du rein
o Est une circulation qui reçoit le 1/5ème du débit sanguin
o Est caractérisée par une pression capillaire glomérulaire élevée et constante de
l'ordre de 50 mm hg

V/ Filtration glomérulaire:
− 1ère étape de la formation des urines: urine primitive
− La filtration glomérulaire = Transfert passif unidirectionnel du plasma sanguin à
travers la barrière glomérulaire du néphron
− Le filtre glomérulaire: interposé entre le tubule urinifère et le glomérule
o Est assimilée à une membrane semi-perméable qui permet de filtrer le sang au
niveau des néphrons
o Barrière glomérulaire qui s’oppose au passage des GR et grosses molécules
o Laisse passer de manière différente les anions et les cations
o Est composé de 3 couches perméables aux solutés ioniques: endothélium des
capillaires glomérulaires + membrane basale glomérulaire (chargée négativement)
+ épithélium de la capsule de Bowmann (=> 𝜖 au corpuscule glomérulaire)
− L’équilibre de Gibbs-Donnan permet d’avoir un équilibre des charges électriques de
part et d’autre du filtre glomérulaire
− Le filtrat glomérulaire = ultrafiltrat = urine primitive:
o Ultrafiltrat du sang = sang - [éléments figurés + grosses molécules]
o Filtrat glomérulaire = eau du plasma et ses constituants non protéiques et + d’anions
o Il est iso osmotique au plasma sanguin
o Son osmolarité est identique à celle du plasma sanguin et du milieu intérieur
− Tout le plasma sanguin est filtré plus de 50 fois par jour
− Fraction et débit de filtration glomérulaire (DFG):
o Fraction de filtration = 20% (du DPR) ◦ Débit plasmatique rénal ~ 625 ml/min
o DFG = 125 ml/min pour les deux reins (débit constant): 180L/jour
− Facteurs impliqués dans la filtration glomérulaire:
o La perméabilité de la membrane: coefficient d’ultrafiltration glomérulaire (Kf)
= perméabilité de la paroi capillaire x surface de filtration
o La conduction hydraulique de la paroi du CG notée C (DFG = Peff x S x C)
o La pression nette de filtration (effectrice)
− Pression nette d’ultrafiltration (PNF) ou pression effectrice:
o PNF = ∆ Pression hydrostatique (favorisant la filtration glomérulaire)
- ∆ Pression oncotique (retenant le liquide dans les capillaires glomérulaires)
o Diminue au fur et à mesure que se fait la filtration glomérulaire
o Disparaît du côté efférent quand ∆ Pression oncotique = ∆ Pression hydrostatique
− Gradient de PHS (stable): le gradient transcapillaire de 35 mm Hg de PHS = diff entre:
o PHS du glomérule: 50 mm Hg dans le capillaire glomérulaire
o PHS dans l’espace urinaire de Bowman et le tubule proximal superficiel: 15 mm Hg.
− Gradient de pression oncotique (augmente le long du capillaire glomérulaire)
o = la pression oncotique à l’intérieur des capillaires glomérulaires (puisque la
concentration de protéines dans l’ultrafiltration glomérulaire est négligeable).
o PO est de 20 mm Hg du côté afférent des capillaires glomérulaires
− La régulation de la filtration glomérulaire:
o Obj: maintien du DFG (malgré les variations de la PAM) et donc de la fct rénale.
o Est obligatoire pour assurer correctement les fonctions des reins
o Se fait via l’ajustement des résistances au nv des artérioles aff et eff
o Fait intervenir des mécanismes rénaux et d’autres extra-rénaux
Autorégulation du DSR et du DFG (mécanismes rénaux) Régulation extrinsèque
Autorégulation myogénique Rétrocontrôle tubulo-glomérulaire -Systèmes nerv et hormonaux:
artériole afférente artérioles afférente et efférente rég de la PAM (et donc le DFG)
 Efficaces si PAM entre 80 et 180 mmHg -SN sympathique +++
− La clairance de la créatinine permet d'apprécier:
o La filtration glomérulaire
o La sévérité d'une insuffisance rénale chronique
− L'aldostérone est sécrétée par la zone glomérulée de la corticosurrénale et entraine:
o Une diminution de la natriurèse
o Une augmentation de la réabsorption tubulaire du sodium
− La stimulation du système rénine-angiotensine:
o Entraîne la sécrétion d'aldostérone
o Peut être consécutive à une baisse de pression dans l'artère rénale
− Dans l'insuffisance rénale chronique non traitée, on observe:
o Une hypocalcémie + une anémie
o Une diminution du débit de filtration glomérulaire
− Le facteur atrial natriurétique provoque:
o Une augmentation de la natriurèse
o Une diminution de la réabsorption tubulaire du sodium

VI/ Transferts tubulaires


− 2ème étape de la formation des urines: urine définitive
− Transferts le long du tube urinifère sur l’urine primitive déterminent la composition
de l’urine finalement excrétée
− Rôle central dans l'homéostasie du milieu intérieur
− Transferts tubulaires:
o Lumière tubulaire => tissu interstitiel et capillaires péritubulaires: réabsorption
o Capillaires péritubulaires => lumière tubulaire: sécrétion
− Se font tout au long du tubule urinifère
− Se font de manière massive au niveau du tube contourné proximal
− Se font de manière passive (eau) ou active (glucose et AA)
− Au nv de la partie distale du tubule permettent l'ajustement du bilan hydroélectrolytique
− Font intervenir les néphrons juxtamédullaires (longs) et corticaux (courts)
− Transferts bidirectionnels (2 sens): entre une structure vasculaire et une urinifère
o De la LT vers le tissu interstitiel et les CPT => réabsorption
o Des capillaires péritubulaires CPT vers la lumière tubulaire LT => sécrétion
− Le débit de filtration glomérulaire:
o Subit une régulation très rapprochée pour rester constant
o A une valeur entre 120 et 125 ml/mn chez le sujet normal
o Est influencé par les variations de la pression nette de filtration
− Le glucose:
o Est librement filtré par le glomérule, il est réabsorbé sans être sécrété
o Presque totalement réabsorbé/TCP grâce à des transporteurs du côté apicale
(transport actif secondaire) et du côté basolatéral (diffusion
facilitée) des cellules épithéliales du tubule urinifère
o Transport saturable à Tm (transfert maximal) = 375 mg/min
o Soit 3 g/l de concentrations plasmatiques de glycémie
o La glycosurie apparait à 1,8 g/l
− La clairance rénale:
o = au DFG si substance complètement filtrée sans transferts tubulaires
o < au DFG si substance filtrée et réabsorbée
o > au DFG si substance filtrée et sécrétée
VII/ Rein et bilan hydrique
− L’homéostasie hydrique = l’équilibre de la volémie du milieu intérieur ou extracellulaire
− Dans les situations physiologiques normales, le bilan hydrique est nul: entrées = sorties
− L’aspect et la couleur des urines reflètent l’état d’hydratation de l’organisme
− En cas de déshydratation, il y a libération de l’hormone antidiurétique qui agit sur le
tubule collecteur entrainant une réabsorption facultative de 9% d’eau filtrée
− Le bilan hydrique est nul
o Grâce à l’ajustement de la diurèse
o Grâce à la régulation de la réabsorption facultative de l’eau au niveau distal
o Permettant l’homéostasie hydrique du milieu intérieur
− Le bilan hydrique est équilibré grâce à l’intervention de la sensation de soif et de l’ADH
− La filtration de l’eau est libre
− La réabsorption de l’eau dans le tubule urinifère:
o Obligatoire (90%): TCP + branche descendante de l’anse de Henlé.
o Facultative (9%): canal collecteur => dépend de l’état d’hydratation de l’organisme.
− La réabsorption de l’eau dans le tubule urinifère:
o Ne se fait pas dans le tube collecteur en cas d’hyperhydratation
o Est indépendante de l’état d’hydratation du corps au niveau du TCP et de la BAAH
o Fait intervenir l’ADH au niveau distal, plus précisément au nv du tube collecteur
o La branche ascendante de l’anse de Henlé est totalement imperméable à l’eau
− Le gradient osmotique cortico-médullaire (ou papillaire) GOCP:
o Correspond à la ≠ d’osmolarité de l’urine entre le cortex et la médulla du rein
o Est créé au niveau de l’anse de Henlé
o Est un gradient longitudinal d’osmolarité de l’urine
o Fait intervenir essentiellement les néphrons juxtamédullaires, mais aussi corticaux
o Explique la capacité des reins de concentrer ou de diluer l’urine
o La recirculation de l’urée est responsable du 1/3 de ce gradient
o Sa création est amorcée par un transport actif du sodium dans la BAAH
− Les facteurs qui participent dans le gradient osmotique cortico-papillaire sont:
o La longueur de l’anse de Henlé des tubules urinifères des néphrons
o La recirculation de l’urée
o Les mouvements (ou transferts tubulaires) dissociés de l’eau et du sodium
− La régulation de la diurèse par L'ADH (hormone anti-diurétique):
o Est responsable de la réabsorption facultative de l’eau
o Est responsable de l’homéostasie hydrique
o Intervient en cas de déshydratation
VIII/ Rein et bilan sodique
− Le sodium au niveau du néphron:
o subit une filtration libre
o est réabsorbé grâce à 2 mécanismes: (toujours actif)
▪ pompe Na+/K+ ATPase => pole basolatéral
▪ transport actif: cotransport => pole apical
o n’est pas réabsorbé au niveau de la branche descendante de l’anse de Henlé
− Transport du sodium:
o 2 types:
▪ Du secteur urinifère => vasculaire de manière active: sortie active: ATP +++
▪ Du secteur vasculaire => urinifère de manière passive: entrée passive
o Est transportée contre le gradient de concentration au niveau du tubule urinifère
− Le bilan sodique:
o doit être nul pour garder la natrémie stable => homéostasie sodique
o fait intervenir FNA (facteur natriurétique auriculaire) et aldostérone
Résumé QE bioénergétique
− Selon la 2ème loi de la thermodynamique:
o Un processus ne peut évoluer spontanément que vers l’état le plus stable, non
consommateur d’énergie donc vers le désordre le plus complet
o L’ordre est un état instable qui consomme de l’énergie
o Quand un processus tend vers l’ordre, son entropie diminue
o L’entropie permet la mesure du degré de désordre donc de stabilité d’un système
− L’énergie métabolisable (M) d’un aliment est:
o La fraction du contenu énergétique de l’aliment utilisable par l'organisme
o C’est la différence entre l’E brute de l’aliment ingéré et l’E des déchets
− Les valeurs caloriques approximatives: protides et glucides: 4Kcal/g, lipides: 9Kcal/g
− Quand le bilan azoté est:
o nul: le sujet est en équilibre azoté
o positif: le sujet constitue des réserves protidiques
o négatif: réserves protidiques ↓, jeûne prolongé, dénutrition, marasme, Kwashiorkor
− Le coefficient de l’énergie thermique est la quantité d’énergie dépensée pour la
combustion d’une substance avec 1 Litre d’oxygène
− Le quotient respiratoire (QR):
o fournit une indication sur le type d’aliments consommés
o varie entre 0.7 et 1
o est en relation avec le type des fibres musculaires
Thermogenèse Thermolyse
(production de la chaleur) (perte de la chaleur)
Centre • Situé dans la partie postérieure de • Situé dans la partie antérieure de
l’hypothalamus l’hypothalamus (dans l’air préoptique)
• Activé par la ↓ de la T° environnante • Activé par l’↑ de la T° environnante
Mécanisme • vasoconstriction des vx sg cutanés • vasodilatation des vaisseaux sanguins
• ↑ de la vitesse du métabolisme cell cutanés
• frissonnement • ↑ de la transpiration
• libération de la thyroxine T4 • glandes sudoripares stimulées par la
• ↑ du tonus musculaire squelettique noradrénaline libérée après activation
et sympathique à la fois des neurofibres du sympathique
 Thermorégulation: la température corporelle est un équilibre entre les 2
− Les 4 mécanismes/modalités d’échange de la chaleur comprennent:
o La radiation ou le rayonnement
o La convection
o La conduction
o L’évaporation de l’eau
− Lors de la fièvre, la température de consigne est augmentée par les pyrogènes
endogènes se fait par l’intermédiaire de la libération locale de prostaglandines qui
sont des médiateurs chimiques d’action locale
Résumé QE TP physio
Les adaptations physiologiques de l'organisme
au cours de l'exercice musculaire
− Principales adaptations/modifications cardiovasculaires et respiratoires à l’effort:
Cardiovasculaires Respiratoires
• Augmentation du débit cardiaque • Augmentation de la
o Chez les sédentaires: par ↑ de la fréquence cardiaque ventilation
o Chez les sportifs: par ↑ du VES via la dilatation ventriculaire • Désaturation du
• Augmentation de la pression artérielle sang veineux
o Pression systolique ↑
o PD ne change quasiment pas ou ↑
• Redistribution sanguine: territoires inactifs => actifs dont les
besoins sont accrus

− La consommation de l'oxygène (VO2) représente la méthode la plus utilisée pour


évaluer la dépense énergétique au cours de l'exercice musculaire chez l'homme.
− Elle peut être rapportée au poids: ml.Kg/mn
− Méthodes de Mesure de VO2:
o directe: (voir Métabolisme de Base).
o indirecte: grâce au nomogramme d'Astrand, VO2 Max est estimée à partir
d'une mesure de FC atteinte au cours d'un exercice musculaire effectué sur
bicyclette ergométrique de puissance sous maximale connue (+ tensiomètre de
Vaquez, stéthoscope pour mesurer la PAS (méthode palpatoire), chronomètre).
− La FC mesurée lors d’une activité de puissance de 150 watts correspond à la FC max.
La ration alimentaire
Quantitatif Qualitatif
• R.A se chiffre en Kilocalories par 24h • La R.A se caractérise par un équilibre bien
• Normocalorique si elle couvre les dépenses déterminé entre ses divers constituants
énergétiques et stabilise le poids du sujet (protides, lipides, glucides, vitamines,
• Régime hypocalorique => perte du poids substances minérales, oligo-éléments, …).
• Régime hypercalorique => prise du poids • Protides 15%, lipides 25%, glucides 60%
− L’indice de déviation permet d’analyser une RA du point de vue quantitatif
− La méthode des enquêtes permet d'évaluer la ration alimentaire moyenne d'un
sujet en mesurant les quantités d'aliments réellement consommées par un individu
en bonne santé en une journée.
− La valeur calorique de la ration alimentaire n'a de signification que si l'on a
déterminé parallèlement les dépenses énergétiques totales du sujet.
− En tenant compte du rôle essentiel qu'ils jouent dans l'organisme, les aliments sont
classés en trois catégories:
o Rôle à la fois énergétique et plastique: substances organiques (protides,
lipides et glucides).
o Rôle à la fois plastique et fonctionnel mais sans valeur énergétique: eau et
substances minérales (calcium, phosphore, sodium, potassium, chlore, fer, fluor...)
o Rôle uniquement fonctionnel et agissant à très faibles doses: vitamines et oligo-
éléments (cuivre, manganèse, zinc, cobalt, iode).
− La méthode calorimétrique: La calorimétrie est la mesure des transferts thermiques.
o La calorimétrie directe: permet d’évaluer la quantité de chaleur dégagée par
l'oxydation complète des aliments, dans une bombe calorimétrique.
 Les valeurs caloriques approximatives sont les suivantes:
Protides: 4Kcal/g, Lipides: 9Kcal/g, Glucides: 4Kcal/g
o La calorimétrie indirecte: permet de mesurer la quantité d'02 consommé pour
l'oxydation des aliments et d'en déduire la quantité d'énergie libérée
− Le calcul des dépenses énergétiques prend en considération:
o Le métabolisme de base des 24 heures: MB théorique x SC x 24h (Kcal).
o La dépense de fonctionnement due au travail digestif et l'action dynamique et
spécifique des aliments par 24 heures = 300 Kcal.
o La dépense due à la thermorégulation (négligeable = 0 Kcal).
o Les dépenses dues au travail musculaire (selon les activités du sujet).

Fait par: Rim Chraibi

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