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Eric Clapton

30 mars 1945

Eric Patrick Eric Clapton


Clapton, né le à
Ripley, près de
Guildford1, est un
auteur-compositeur-
interprète
britannique, de blues
Eric Clapton en concert le 28 juin 2008 à Hyde
rock. Park, Londres.

En 2011, dans son Informations générales

classement « les 100 Surnom


Slowhand
God
plus grands Nom de naissance Eric Patrick Clapton
guitaristes de tous 30 mars 1945 (76 ans)
Ripley, Surrey, Angleterre
les temps », le Naissance
mensuel Rolling Royaume-Uni

Stone le place en Genre musical


Blues rock, blues, british
blues
deuxième position, Voix
juste derrière Jimi Instruments Guitare
Dobro
Hendrix2. Cream, Blind Faith, The
Membre de Yardbirds, Derek and the
Dominos, Bluesbreakers
Il est le seul artiste à
Années actives Depuis 1963
avoir été intronisé à
Polydor, RSO Records,
trois reprises au sein Labels
Warner Bros. Entertainment,
Reprise Records, Duck
du Rock and Roll Hall Records
of Fame : une fois en Site officiel www.ericclapton.com/

tant qu'artiste solo


puis en tant que modifier

membre des
Yardbirds et de Cream.

Sommaire
1 Jeunesse
2 1963 - 1965 : les Yardbirds
3 1965 - 1966 : John Mayall & the Bluesbreakers
4 1966 - 1968 : Cream
5 1969 : Blind Faith
6 1969 - 1970 : Delaney & Bonnie And Friends, Clapton
solo
7 1970 : Derek and the Dominos
8 1971 - 1973 : les années noires
9 1974 - 1991 : Clapton en solo
10 De 1992 à nos jours : le renouveau de Slowhand
11 Opinions politiques et controverse
12 Matériel
12.1 Guitares
12.2 Amplificateurs
13 Discographie
13.1 Albums studio & Live
13.2 Collaborations
14 Publications
15 Filmographie Partie 1
16 Filmographie Partie 2
17 DVD
18 Honneur
19 Notes et références
20 Bibliographie
21 Liens externes

Jeunesse
Né à Ripley, à proximité de Guildford, dans le Surrey au
Royaume-Uni, Eric Clapton est le fils d'un soldat canadien
et d'une mère anglaise. Son père, parti combattre en Europe
peu après sa naissance, est ensuite retourné au Canada. Sa
mère, qui n'a alors que seize ans, est trop jeune pour
s'occuper de lui, aussi le jeune Eric est confié à ses grands-
parents maternels (dont le nom, Clapp, est à l'origine de la
rumeur selon laquelle le véritable nom du guitariste serait
Clapp). Il est plus tard abandonné une deuxième fois par sa
mère, partie à son tour au Canada au bras d'un autre soldat.

L'histoire de sa naissance reste longtemps un secret de


famille, et l'enfant n'apprend qu'à l'âge de neuf ans que
ceux qu'il croyait être ses parents ne l'étaient pas, et que sa
prétendue grande sœur, de retour du Canada est en réalité
sa mère. En réponse à Eric lui demandant si elle allait
maintenant être sa mère, elle lui répond : « non, les choses
sont mieux comme cela ». Le choc est terrible pour Eric.

L'enfance de Clapton ne se passe pas sans accrocs – il a


plus tard confessé avoir été un « sale gosse ». Peu attentif
à l'école, il faillit même abandonner l'apprentissage de la
guitare – il avait reçu sa première guitare acoustique, une
Hoyer de fabrication allemande, en cadeau pour ses treize
ans – car il le jugeait « trop difficile ». Postier pour gagner
quelques sous, il intègre la classe de design de l'École d'art
de Kingston upon Thames ; ses résultats médiocres lui
valent d'être rapidement renvoyé. Il se produisait
notamment au The Fighting Cocks durant cette période.

Encore adolescent, Eric Clapton puise son inspiration


musicale – il est finalement parvenu à jouer un peu de
guitare – dans le blues américain : Big Bill Broonzy, Muddy
Waters, Elmore James, Howlin' Wolf et surtout Robert
Johnson, le légendaire bluesman du Mississippi.
Surnommé par ses amis « Eric the mod »3 en référence à
ses vêtements qui rappellent le mouvement Mods, il
commence vers 1962 à fréquenter des clubs de musiciens
comme le Ealing Club4 de Londres, dans lequel se
produisent notamment les Rolling Stones. Il les
accompagnera même occasionnellement comme
chanteur5. Peu confiant à l'époque envers ses talents de
guitariste, il déclare : « J'en fais un peu ; j'ai bossé quelques
trucs de blues depuis un moment ; rien de sérieux. »6. Dans
ce même club jouent les Blues Incorporated d'Alexis
Korner, dont les batteurs et bassistes sont, de temps à
autre (le personnel varie beaucoup à cette époque), Ginger
Baker et Jack Bruce, ses futurs acolytes de Cream.

C'est pourtant l'apprentissage par cœur d'un album de


Chuck Berry qui lui permet finalement d'intégrer, en mars
1963, son premier groupe : les Roosters. Il joue avec eux
jusqu'au mois d'octobre de la même année, puis, lorsque le
groupe se dissout, rejoint Casey Jones and The Engineers
en même temps que Tom McGuiness (l'ancien bassiste des
Roosters).

Mais cette nouvelle association ne dure qu'un mois :


Clapton, qui a déjà acquis une certaine réputation en tant
que guitariste, est embauché par les Yardbirds, son premier
groupe véritablement professionnel.

1963 - 1965 : les Yardbirds


Article détaillé : The Yardbirds.

Avec l'arrivée de Clapton, les Yardbirds commencent à


véritablement décoller. Petit groupe de rock 'n' roll comme
tant d'autres, très influencé par le blues, ils ne jouent
aucune composition personnelle, se limitant à des
morceaux de blues issus des catalogues Chess, Checker
ou Vee-Jay. Succédant aux Rolling Stones comme groupe
résident du légendaire Crawdaddy Club de Richmond, ils
deviennent un groupe culte parmi les jeunes Anglais
branchés fans de blues. Leurs premiers singles, I Wish You
Would et Good Morning Little Schoolgirl, sont des succès
relatifs, et ils partent même en tournée en 1963 avec le
bluesman américain Sonny Boy Williamson, enregistrant
ensemble un album Sonny Boy Williamson and The
Yardbirds qui sortira en 1966 à la fois comme un disque
des Yardbirds et de Williamson.

Clapton, de son côté, crée peu à peu son style personnel :


sa façon de jouer bien sûr, intégrant de manière
révolutionnaire les influences de Buddy Guy, Freddie King
et B. B. King, mais aussi sa façon de s'habiller. Cette forte
personnalité, ainsi que ses talents de guitariste, pourtant
assez peu mis en valeur sur les premiers enregistrements
du groupe, lui valent d'en devenir le principal soliste. L'autre
guitariste des Yardbirds à l'époque, Chris Dreja, était plutôt
concentré sur la rythmique.

Devenant rapidement une figure importante de la scène


anglaise, il se fait un surnom : Slowhand. La paternité de ce
surnom revient à l'assistant de Gomelsky, Hamish Grimes,
qui s'occupe de leur campagne de publicité, concoctant
des slogans comme « Les Yardbirds, la sensation blues du
moment ». Grimes baptisa ainsi Clapton « Slowhand », un
jeu de mot au sujet des claquements de mains du public
(slowhand clap) quand le spectacle devait s'interrompre le
temps qu'il remplace une corde cassée7. Mais en mai 1965,
le premier vrai succès du groupe, For Your Love, coïncide
avec le départ du guitariste, mal à l'aise à cause de cette
chanson trop « commerciale » selon lui. En effet, à cette
époque, Clapton est encore un fanatique de blues
authentique, et considère comme une trahison de jouer
autre chose que des reprises de grands bluesmen.
Recommandant Jimmy Page à ses collègues, il quitte les
Yardbirds.

1965 - 1966 : John Mayall & the


Bluesbreakers
Article détaillé : Bluesbreakers.
Parti se reposer à Oxford chez Ben Palmer (l'ancien pianiste
des Roosters), Clapton ne reste pas inactif très longtemps
après son départ des Yardbirds : dès mars 1965, John
Mayall lui propose de rejoindre les Bluesbreakers. À
l'époque, le groupe est déjà une référence du R&B
britannique, Clapton accepte donc la proposition.
Échangeant sa Fender Telecaster contre une Gibson Les
Paul Standard pour un son plus authentique et puissant,
Clapton joue avec passion, et assoit sa réputation
d'instrumentiste prodige. Ce qui ne l'empêche pas de
manquer parfois de sérieux, allant jusqu'à rater certains
engagements… Lassé par la routine des concerts dans les
night-clubs, il abandonne les Bluesbreakers en août 1965
pour se joindre à un groupe composite supposé parcourir le
monde : The Glands.

L'intention première de ce groupe de « musiciens


voyageurs » était de parcourir le monde dans un autobus à
deux étages, en jouant un peu partout. Une épopée qui
s'achève rapidement en Grèce, d'où ils reviennent sans un
sou après avoir eu un accident de la route et s'être presque
fait kidnapper à Athènes. Clapton reprend donc dès octobre
1965 sa place au sein des Bluesbreakers…

Son escapade avec The Glands n'a nullement entamé la


réputation de Clapton, qui devient peu à peu une véritable
idole, et gagne un nouveau surnom : sur les palissades et
dans le métro de Londres fleurit l'inscription « Clapton is
God » (Clapton est Dieu). Un nouveau statut difficile à
assumer pour le jeune guitariste, qui hésite dans ses
déclarations entre d'une part la conviction qu'il possède
des « pouvoirs », et d'autre part leur dénégation.
Parlant de cette période en 1987, à la télévision britannique,
Eric déclare : « Qu'est-ce que je pouvais y faire ? Aller
nettoyer les murs ? Bien sûr, les gens pensaient que ça
allait trop loin… Je ne voulais pas m'embarrasser de ça,
surtout pas. On disait que j'étais le meilleur guitariste du
monde. C'est vrai, j'ai toujours voulu l'être, mais ce n'est
qu'un idéal inaccessible8 »

En mars 1966, Clapton, Mayall et les Bluesbreakers


enregistrent l'album Blues Breakers - John Mayall with Eric
Clapton. Considéré encore aujourd'hui comme un
monument du British Blues Boom, le disque connaît un
grand succès, mais son titre, ambigu, ne satisfait ni les
membres des Bluesbreakers ni Clapton, qui trouve que son
nom « se voit moins que celui de John Mayall ». Quand
l'album sort, Clapton a déjà quitté le groupe. Il vient en effet
de former avec Jack Bruce et Ginger Baker un
« supergroupe » qui deviendra bientôt Cream.

Clapton utilisa un amplificateur Marshall 1962 et une


Gibson Les Paul pour l'enregistrement de l'album Blues
Breakers - John Mayall with Eric Clapton. Après cela,
l'amplificateur adopta le surnom Bluesbreaker, et gagnera
un statut iconique, étant considéré aujourd'hui comme
« lʼamplificateur le plus important de la marque »9, « ayant
lancé le blues rock britannique au milieu des années
1960 »10.
1966 - 1968 : Cream
Article détaillé : Cream.

Formé par trois musiciens déjà très célèbres — Eric


Clapton, Ginger Baker et Jack Bruce — Cream est le
premier « supergroupe », et l'un des premiers « power-
trios » célèbres. Il est aussi pour Clapton l'occasion de
développer sa technique de chant et ses talents de
guitariste et d'auteur de chansons. Attendu comme un
groupe de blues pur et dur, le groupe s'oriente pourtant dès
son premier album vers une musique pop autant inspirée
par le psychédélisme que par le blues. Un terrain fertile, à
partir duquel Clapton crée un style de guitare plus
expérimental que jamais : les concerts du groupe sont
l'occasion de très longues improvisations à un volume
sonore délirant pour l'époque, où Clapton, qui doit assurer à
la fois la rythmique et les solos, est forcé de se surpasser.

D'autant que, malgré les déclarations enthousiastes de la


presse et de leurs proches, l'ambiance n'est pas toujours au
beau fixe entre les membres de Cream : leur association se
fonde plus sur une rivalité parfois brutale que sur une réelle
émulation. Plus tard, Henry Shapiro exprimera clairement la
situation : « Cream est mort le jour où ils ont cessé de faire
des étincelles entre eux ».

En 1967, la popularité de Clapton est quelque peu entamée


après l'arrivée à Londres de Jimi Hendrix, dont le style
flamboyant concurrence le sien. Arrivé en Angleterre fin
septembre 1966, pour y rencontrer Clapton, Hendrix
devient rapidement une nouvelle idole, y compris pour
Clapton lui-même, les Rolling Stones et les Beatles. Mais
Clapton continue à être désigné, par tous les sondages des
magazines, comme le « meilleur guitariste du monde », et
le succès d'Hendrix n'empêche pas Cream de vendre
environ 5 millions de disques en 40 ans (y compris best of
et singles), rien qu'aux États-Unis11

Après trois albums, le groupe est cependant victime de


l'inimitié qui règne entre ses trois membres, mais aussi des
hésitations de Clapton. Ce dernier est en effet très affecté
par une critique négative d'un concert de Cream, lue dans
le magazine Rolling Stone, ainsi que par sa découverte de
l'album Music From Big Pink du groupe canadien The
Band, qui lui fait penser que le rock 'n' roll est en train de
prendre une nouvelle direction. À tel point qu'il tentera, en
vain, de rejoindre le groupe et faire la connaissance du
guitariste Robbie Robertson ; les deux artistes se
retrouveront sur scène le 6 mars 2000 lors du Rock and
Roll Hall of Fame annuel donné en l'honneur de Clapton, qui
recevra cette année-là son troisième prix Grammy en tant
qu'artiste solo et, le 28 juillet 2007, lors du festival annuel
de guitare Crossroads au Toyota Park Center de
Bridgeview.

Le dernier album de Cream, Goodbye, disque en partie live,


paraît donc en 1969, après la dissolution du groupe. Il
contient, entre autres, la chanson Badge, première
collaboration de Clapton avec son ami George Harrison,
guitariste des Beatles. Clapton joue le solo de While My
Guitar Gently Weeps, chanson de Harrison figurant sur
l'album blanc paru en 1968, devenant ainsi le premier
musicien extérieur au groupe à jouer de la guitare sur un
disque des Beatles. Lorsqu'en janvier 1969, Harrison quitta
brièvement le groupe en plein milieu de l'enregistrement de
Let It Be, John Lennon proposa même que Clapton le
remplace.

1969 : Blind Faith


Article détaillé : Blind Faith.

Après la séparation de Cream, Clapton fonde un nouveau


supergroupe, Blind Faith, avec l'ancien organiste et
chanteur de Traffic, Steve Winwood, à qui s'ajoute le
batteur Ginger Baker de Cream et le bassiste violoniste Ric
Grech du groupe Family. La frénésie que déclenche chez
les fans la création de ce nouveau groupe dépasse encore
celle suscitée par la formation de Cream. Blind Faith
apparaît pour la première fois en public devant une foule de
100 000 personnes à Hyde Park, le 7 juin 1969. Mais les
musiciens, en particulier Clapton, semblent tendus, et
beaucoup parmi le public sont déçus. Le groupe part
ensuite pour une tournée américaine à guichets fermés,
puis enregistre son unique album du même nom. Le disque
est réalisé si rapidement que sa face 2 ne comporte que
deux chansons, dont une improvisation de 15 minutes.

Jamais vraiment à la hauteur des attentes de Clapton


comme du public, Blind Faith est dissous après moins d'un
an d'existence ; et Eric, décidé à rester un peu plus dans
l'ombre, cherche des musiciens pour réaliser son rêve :
jouer une musique plus proche de celle du Band.

1969 - 1970 : Delaney & Bonnie And


Friends, Clapton solo
Pendant l'expérience Blind Faith, Eric Clapton a fait la
connaissance de Delaney & Bonnie, un couple de
musiciens « simples, naturels, libres et pas du tout
vaniteux », qui prennent simplement plaisir à jouer : tout le
contraire des supergroupes, dont il est si fatigué. Il décide
donc de les rejoindre, et les accompagne comme simple
guitariste pour une tournée européenne. Au cours de ce
voyage, Clapton s'ouvre à des influences musicales très
diverses : musique sud-américaine, ballades, chansons
lentes, chansons d'amour, thèmes country, qu'il exploitera
par la suite.

Mais la période Delaney & Bonnie and Friends est de


courte durée : en septembre 1969, Clapton est entré un peu
plus dans le cercle très restreint des Beatles, d'abord il est
parmi les invités au Rock and Roll Circus des Rolling
Stones, en décembre 1968, avec John Lennon à la guitare
et au chant, Yoko Ono au chant, Eric à la guitare solo, Mitch
Mitchell (du Jimi Hendrix Experience) à la batterie et Keith
Richards (des Rolling Stones) à la basse. Puis le 12
Décembre 1969, Eric participe à un concert donné par
Lennon & Ono, le fameux Live Peace in Toronto 1969, avec
Klaus Voormann à la basse et Alan White à la batterie.
Delaney et Bonnie ne l'acceptent pas[réf. nécessaire], et la
séparation intervient en 1970.

Commence alors une période de quelques mois au cours


de laquelle Clapton, privé de groupe, n'en reste pas pour
autant inactif : encouragé à chanter par Delaney, il
enregistre en 1970 son premier album solo, sobrement
intitulé Eric Clapton, avec quelques amis musiciens, dont
Leon Russell et Stephen Stills. L'album remporte un certain
succès commercial, montant jusqu'à la 18e place des
charts américains. Il joue également sur plusieurs disques
d'amis, comme le célèbre All Things Must Pass de George
Harrison (même si, pour des raisons contractuelles, son
nom n'apparaîtra pas sur la pochette avant plusieurs
décennies), ou le premier album du Plastic Ono Band de
John Lennon et Yoko Ono.

Vers la fin de 1969, influencé par son ancien camarade


Steve Winwood de Blind Faith et le bluesman Buddy Guy,
Eric fait ses débuts à la Fender Stratocaster. La première
Stratocaster, surnommée Brownie (en), une guitare au
coloris tobacco sunburst datant de 1956, fut acquise par
Clapton au Sound City de Londres le 7 mai 1967 lors d'une
tournée avec Cream pour un montant total de 400 dollars.
Elle fut utilisée pour l'enregistrement de nombreux disques,
dont Layla and Other Assorted Love Songs. Vient ensuite
la célèbre Blackie, une Stratocaster noire composite
assemblée à partir de différentes pièces de trois
Stratocaster des années 1950 achetées au Sho-Bud Shop
de Nashville (Tennessee) en 1970 pour 100 dollars
chacune, qui, avec Brownie, restera sa guitare préférée
durant 15 ans, jusqu'à ce que Fender lui crée un modèle
« signature » assez proche de la dernière, mais équipé de
micros Lace Sensor Gold actifs (qui furent remplacés par
des micros Fender Vintage Noiseless à partir de 2001), un
manche au profil « V » adouci (comme sur les guitares
acoustiques Martin des années 1930) avec la touche en
érable de 22 cases et des mécaniques Kluson
traditionnelles, et une électronique active comprenant un
égaliseur de médiums (mid-boost) avec une puissance de
sortie maximale de 25 dB produisant une « compression
sonore » (compressed pickup sound), similaire à celle d'un
micro double bobinage (humbucker) et un circuit TBX
atténuant les graves et les aigus, ainsi qu'un chevalet
traditionnel bloqué par une cale en bois placée sur la partie
arrière du corps (blocked vintage synchronized tremolo)
rendant la tige du vibrato inopérante, du fait que Slowhand
ne se servait jamais de celle-ci en raison de sa prédilection
pour la tenue d'accord stable des Stratocaster pourvues
d'un chevalet fixe (hardtail). La sortie officielle de la
Stratocaster Eric Clapton (qui fut classée parmi les
premières guitares « signature » créées par le célèbre
géant américain de la guitare électrique depuis 1987) fut
lancée en 1988 et remise à jour en 2001, date durant
laquelle les micros Lace Sensor furent remplacés par les
nouveaux Fender Vintage Noiseless, introduits par la firme
américaine en 1998. Cette guitare est également disponible
en version Custom Artist (fabriquée par le Fender Custom
Shop) depuis 2004.

1970 : Derek and the Dominos


Article détaillé : Derek and the Dominos.

Fin 1970, Clapton débauche la section rythmique de


Delaney & Bonnie (le claviériste Bobby Whitlock, le
bassiste Carl Radle et le batteur Jim Gordon) et forme un
nouveau groupe, Derek and the Dominos. Fatigué de son
statut de star adulée, il a en effet envie de se couler dans un
groupe dont il ne serait qu'un membre parmi d'autres. Le
groupe entre rapidement en studio pour enregistrer son
premier album, aujourd'hui considéré par beaucoup comme
le chef-d'œuvre de Clapton.

Les séances n'ont commencé que depuis quelques jours


lorsqu'il rencontre le guitariste Duane Allman à un concert
de son groupe, le Allman Brothers Band. Les deux
musiciens, qui ne se connaissent que de réputation, jouent
ensemble une séance impromptue et tombent
immédiatement amoureux, chacun de son côté, du jeu de
l'autre. Allman est donc invité à devenir le cinquième
Domino, et l'album du groupe devient principalement
l'œuvre des deux guitaristes, dont les phrases
s'entremêlent, s'imitent et s'émulent sans cesse.

L'autre aspect essentiel de cet album, intitulé Layla and


Other Assorted Love Songs, se trouve dans la chanson
titre, Layla, qui sera deux ans plus tard un grand tube
partout dans le monde. L'histoire de ce morceau commence
en mars 1964, lorsque George Harrison rencontre le jeune
mannequin Pattie Boyd, sur le tournage de A Hard Day's
Night, le premier film des Beatles. C'est le coup de foudre,
et ils finissent par se fiancer. Clapton, lui, fait la
connaissance du couple pendant l'été 1967 ; George et lui
sont rapidement devenus de grands amis, mais leur amitié
ne se limite pas à des goûts musicaux communs : très vite,
Clapton à son tour tombe amoureux de Pattie. Non
partagée à l'époque, cette passion deviendra le thème de
Layla, un prénom suggéré à Clapton par la lecture d'un livre
persan, The Story of Leïla and Majnun du poète Nizami, qui
raconte l'amour passionné d'un homme pour une femme
mariée. La suite de la carrière du groupe est cependant
nettement moins brillante : ravagé par la nouvelle de la mort
de Jimi Hendrix, Clapton commence à augmenter
sérieusement sa consommation de drogues et d'alcool.
L'accueil mitigé réservé à Layla… n'arrange rien. Pire encore,
Duane Allman meurt brutalement d'un accident de moto le
29 octobre 1971, juste avant le début de la tournée
américaine de Derek and the Dominos. Effondré, Clapton
passe toute la tournée dans un brouillard permanent de
drogue. La sortie d'un album live étonnamment bon, In
Concert, n'empêchera pas le groupe de se désagréger
pendant l'enregistrement du second album, l'ego des
musiciens étant exacerbé par les drogues.

Les années suivantes, la malédiction semble poursuivre les


anciens Dominos : le bassiste Carl Radle sombre dans
l'alcool et la drogue, qui finiront par le tuer en 1981, tandis
que le batteur Jim Gordon tue sa mère à coups de marteau
lors d'une crise de schizophrénie. Condamné à quatorze
années de prison, il sera plus tard placé dans une institution
pour malades mentaux, où il vit toujours aujourd'hui.
Clapton retrouvera son ancien camarade Bobby Whitlock
sur scène, le 25 avril 2000, lors du show annuel Later
présenté par Jools Holland.

1971 - 1973 : les années noires


Au début des années 1970, la vie de
Clapton devient pour le moins
chaotique : la fin tragique de Derek
and the Dominos, groupe qui avait
pourtant commencé sous les meilleurs
auspices, et son amour malheureux
pour Pattie Boyd plongent le musicien
dans la déprime. Il cesse d'enregistrer
et d'apparaître publiquement, et se
retire dans sa résidence du Surrey. Eric Clapton - Swing
Auditorium, San
Cependant, en 1970, lui est offert Bernardino en 1975.
l'occasion de jouer avec une de ses
idoles, le bluesman Howlin' Wolf, ce qui aboutit à
l'enregistrement de l'album The London Howlin' Wolf
Sessions (en) pour lequel jouent aussi Steve Winwood, Bill
Wyman et Charlie Watts12. Ces sessions d'enregistrement,
en mai 1970, et la sortie de l'album en août 1971
n'empêchent pas Clapton de dériver ; il commet alors la
même erreur tragique que nombre de
musiciens de son époque, en
cherchant consolation et oubli dans
l'héroïne. Commence une terrible
période de dépendance à cette drogue
qui le marquera à vie : durant trois ans,
Clapton n'enregistre pas, et ne sort de
sa retraite qu'à quelques rares
occasions comme le concert pour le
Bangladesh organisé par George
Harrison en août 1971. Le public peut
Clapton durant un concert
alors avoir un aperçu de l'état de au Mehrzweckhalle de
délabrement de sa santé : Clapton Wetzikon (Suisse) le 19
juin 1977
s'évanouit sur scène, et doit être
réanimé avant de continuer à jouer.

C'est un autre musicien qui l'aidera à sortir de cette spirale


infernale : Pete Townshend, guitariste des Who et ami de
Clapton, fonde un supergroupe plutôt singulier, (deux ex-
membres de Blind Faith Steve Winwood aux claviers et Ric
Grech à la basse, deux ex-Traffic Jim Capaldi à la batterie
et Rebop Kwaku Baah aux percussions, plus Ron Wood et
Townshend à la guitare ainsi que Jim Karstein à la batterie)
et pousse Eric à en prendre la tête pour deux concerts au
Rainbow Theatre de Londres en janvier 1973. Clapton y
apparaît diminué, son jeu abîmé par ses trois années de
dépendance, mais il est bien vivant, et Townshend atteint
son but : lui montrer qu'il peut encore s'en sortir. Le concert
produit l'effet escompté : Clapton suit ensuite une cure de
désintoxication, et parvient à surmonter sa dépendance à
l'héroïne. Mais ses problèmes personnels ne sont pas
terminés : s'il est parvenu à se débarrasser de son
problème de drogue, il retombe encore régulièrement dans
l'alcoolisme, malgré des succès discographiques qui
s'enchaînent.

1974 - 1991 : Clapton en solo


Libéré de l'héroïne, ayant entamé une liaison avec Pattie
Boyd-Harrison (qui finira par l'épouser en 1979), Clapton
monte en 1974 un groupe pour enregistrer un nouvel album
solo, 461 Ocean Boulevard. Inspiré par son voyage en
Jamaïque l'année précédente, au cours duquel il avait
rencontré le jeune et encore inconnu Bob Marley, le disque
comprend peu de solos de guitare. Il remporte un très grand
succès et, grâce à la reprise de I Shot the Sheriff, lance à la
fois la carrière internationale de Marley et la vague du
Reggae en Occident.

Les années suivantes voient Clapton continuer à sortir des


albums, qui se situent musicalement dans la lignée de 461
... plutôt que de Derek and the Dominos : peu de solos, et
des chansons mieux écrites. Clapton veut dépasser sa
réputation de « plus grand guitariste du monde » (le titre
original et ironique de l'album There's One in Every Crowd
de 1975) pour devenir un auteur de chansons reconnu.
Mais cette nouvelle tendance n'est pas toujours comprise
par le public, et les albums remportent des succès inégaux,
le plus réussi, de l'avis des médias comme du public, étant
Slowhand, qui contient les tubes Wonderful Tonight (une
chanson d'amour inspirée par Pattie Boyd) et Cocaine (une
reprise du bluesman J.J. Cale). Mais les ennuis de Clapton
ne sont pas terminés : le musicien continue à boire bien
plus que de raison, et en 1976, déclenche une violente
polémique lors d'un concert à Birmingham. Considérant le
Royaume-Uni comme « trop plein », il appelle le public à
voter pour le politicien controversé du Parti Conservateur
Enoch Powell, afin d'éviter que le pays ne devienne une
« colonie noire ». Ces propos, qui font écho à ceux
d'artistes comme David Bowie13 ou Siouxsie Sioux à la
même époque[réf. souhaitée], provoquent un tollé général, et
sont sans doute pour beaucoup dans la création du
mouvement anglais Rock Against Racism. Refusant à
l'époque de revenir sur ses déclarations, et affirmant (dans
une interview à Q Magazine) ne pas voir de contradiction
entre elles et son amour pour la musique noire, Clapton
finira par les attribuer à son état passablement alcoolisé au
moment des faits14. « Quand j'ai dit ça, j'étais
complètement ivre. Et comme tous les gens ivres, je
racontais n'importe quoi. Quel crédit peut-on porter aux
propos d'un poivrot ? Moi, ce qui m'étonne le plus, ce n'est
pas ce que j'ai pu dire, c'est d'avoir été capable de jouer
ensuite ! »15.

À la fin des années 1970, l'alcoolisme de Clapton devient


critique. Il se fait hospitaliser pour suivre une première cure
dans un centre Hazelden, dans le Minnesota en 1982. Mais
c'est après une deuxième cure Hazelden entamée en
novembre 1987 qu'il parvient à rester durablement sobre.
En 1984, c'est avec surprise que les fans du guitariste
découvrent sa participation active à l'album solo The Pros
and Cons of Hitch Hiking de Roger Waters, il sera aussi de
la tournée subséquente pour promouvoir l'album. Les
disques que Clapton réalise dans les années 1980 se plient
à la mode des synthétiseurs et des boîtes à rythme. August,
sorti en 1986 et produit par Phil Collins, est l'un de ses plus
grands succès. Il part ensuite pour une tournée de deux ans
aux côtés de Collins et remporte des récompenses pour
son travail (dont le British Academy Television Award pour
la bande originale de la série Edge of Darkness, diffusée
par la BBC en 1985). Cette période est, entre autres
choses, marquée par l'utilisation, pour la première fois,
d'une guitare synthétiseur dans certaines chansons du
disque éponyme. L'album Journeyman, enregistré en 1989
avec des collaborations de George Harrison, Robert Cray,
Daryl Hall, Chaka Khan, Mick Jones du groupe Foreigner et
Phil Collins à la batterie sur Bad Love, confirme aux yeux du
public la renaissance artistique de Clapton.

Mais, encore une fois, le guitariste n'a guère le temps de


profiter de son succès. En 1985, il rencontre Yvonne Kelly,
avec qui il a une petite fille, Ruth. Cette liaison, puis celle
avec le mannequin italien Lory Del Santo, qui lui donne en
1986 un fils, Conor, mènent à son divorce de Pattie Boyd en
1988.

Puis, au début des années 1990, deux tragédies majeures


touchent Clapton.
Il y a tout d'abord la mort, le 27 août 1990, du guitariste
Stevie Ray Vaughan, alors en tournée avec Clapton.
Vaughan se trouve avec deux membres de son équipe dans
un hélicoptère qui s'écrase lors d'un trajet entre deux
concerts. Clapton devait initialement faire partie du vol,
avant de laisser sa place à Stevie Ray Vaughan.

Le 20 mars 1991, son fils Conor, âgé de quatre ans, meurt


brutalement des suites d'une chute du 53e étage, par la
fenêtre de son appartement. Effondré, Clapton raconte ses
émotions dans la chanson Tears in Heaven (1992) ainsi
que dans la chanson Circus, un des titres de l'album Pilgrim
(1998).

De 1992 à nos jours : le renouveau de


Slowhand
En 1991, Eric Clapton pousse son vieil
ami, George Harrison, à reprendre la
route. Les deux camarades
commencent par une tournée au
Japon, où ils reprennent les vieux
standards de ce dernier. Une tournée
européenne est prévue mais annulée.
Un enregistrement en public est
cependant disponible : Live In Japan.
Eric Clapton à Rotterdam
en 2006.
Mais le véritable grand retour de
Clapton sur la scène musicale se fait en 1992 avec l'album
Unplugged, où il reprend, en public et en acoustique, des
standards de blues et ses propres chansons. L'album, qui
contient notamment une version de Layla devenue un tube,
remporte un immense succès. Le guitariste confirme ce
retour à ses premières racines musicales, en 1994, avec
l'album From The Cradle, entièrement constitué de reprises
de vieux (voire très vieux) morceaux de blues. Dans cet
album, le plus grand succès commercial de l'année 1994
en Angleterre, Eric démontre sa maîtrise hors du commun, à
la guitare électrique, de tous les styles de blues.

Les années suivantes, Clapton partage son temps entre des


collaborations avec Carlos Santana et B. B. King, qui
remportent un immense succès, et des albums de musique
électronique (Retail Therapy en 1997, puis Pilgrim en
1998), qui déclenchent beaucoup moins d'enthousiasme.

Il est des amis de Luciano Pavarotti avec qui il interprète


Holy Mother en 1996, lors du concert for War Child, et
également en 2003 pour SOS Irak. Une version est
disponible sur l'album Pavarotti - The Duets.

Sortant régulièrement de nouveaux albums suivis de


tournées à travers le monde (notamment au Japon et en
Amérique latine), le guitariste semble même avoir trouvé un
certain bonheur conjugal et domestique : en 1999, à l'âge
de 54 ans, Clapton rencontre, à Los Angeles, la jeune
vendeuse Melia McEnery (elle a 23 ans), qu'il épousera un
peu plus tard, en 2002, dans son propre village natal du
comté anglais de Surrey, Ripley. En 2005, le couple a déjà
trois filles : Julie Rose (née en 2001), Ella Mae (née en
2003) et Sophie Belle (née en 2005).

L'album Reptile (2001), sans rencontrer un très grand


succès, sera toutefois bien accueilli : Clapton y chante et
joue avec beaucoup de son ancienne conviction. C'est
dans cet album que l'on trouve la chanson — surprenante
de gaieté — Believe in Life, dont l'artiste dira, au cours
d'une interview donnée quelque temps plus tard, que c'est
« l'une de ses chansons préférées ». Chanson d'amour très
simple, elle a été écrite en hommage à son épouse Melia.

En 2002, à la demande de Olivia et Dhany Harrisson,


Clapton organise et dirige le Concert for George au Royal
Albert Hall de Londres en hommage à son ami de toujours
George Harrison, mort d'un cancer du poumon un an plus
tôt. Ce concert réunit notamment Paul McCartney, Ringo
Starr, Jeff Lynne, Tom Petty et le virtuose du sitar indien
Ravi Shankar et sa fille Anoushka.

Clapton a été invité sur l'album True Love de Toots and the
Maytals, qui a gagné le Grammy du meilleur album reggae
en 2004, et qui inclut de nombreux musiciens notables
dont Willie Nelson, Jeff Beck, Trey Anastasio, Gwen Stefani
/ No Doubt, Ben Harper, Bonnie Raitt, Manu Chao, The
Roots, Ryan Adams, Keith Richards, Toots Hibbert, Paul
Douglas, Jackie Jackson, Ken Boothe, et The Skatalites16.

"Slowhand" organise et dirige également le premier festival


de guitare Crossroads Guitar Festival au stade Cotton Bowl
de Dallas (Texas), du 4 au 6 juin 2004, destiné à financer le
centre de désintoxication Crossroads Centre situé sur la
petite île d'Antigua (mer des Caraïbes), et fondé en 1998.
Ce festival, qui réunit les plus grandes vedettes de la
guitare électrique, connait un immense succès, ce qui
pousse Eric à organiser une seconde séance au Toyota Park
de Bridgeview près de Chicago (Illinois) le 28 juillet 2007.
Une troisième séance du Crossroads Guitar Festival a eu
lieu le 26 juin 2010. Gregg Allman, qui a subi avec succès
une greffe du foie le 23 juin, est remplacé par Derek Trucks
et Susan Tedeschi. Après ces succès, Eric organise un
quatrième festival de guitare Crossroads au Madison
Square Garden de New York en avril 2013.

En 2005, Eric Clapton reforme Cream avec Jack Bruce et


Ginger Baker pour une série de concerts, les 2, 3, 5 et 6 mai
au Royal Albert Hall de Londres, ainsi quʼau Madison
Square Garden de New York quelques mois plus tard. Les
concerts sont enregistrés et font l'objet d'une publication
sous forme de DVD et CD, à la fin de la même année.

Parmi les albums sortis par Clapton, on remarque entre


autres Me & Mr Johnson (2004), disque de reprises du
bluesman Robert Johnson, qui est depuis toujours la plus
grande influence du guitariste, et sa collaboration récente
(novembre 2006) avec la légende du blues blanc J.J. Cale,
The Road to Escondido.

En février 2008, Clapton et Steve Winwood donnent un


concert au Madison Square Garden, à New York. Le concert
a été enregistré, et un CD et un DVD sont sortis en mai
200917. Les deux anciens membres de Blind Faith se sont
retrouvés sur scène, entre le 10 et le 30 juin 2009 pour une
série de 14 concerts aux États-Unis et furent annoncés à
Anvers, au Sportpaleis Antwerp pour le 23 mai 2010 et à
Paris, au POPB pour le 25 mai 2010. Ils repartageront
ensuite la scène au Royal Albert Hall de Londres pour une
série de 5 concerts qui eurent lieu entre le 26 mai et le 1er
juin 2011 avant d'entamer une tournée de 13 concerts au
Japon en novembre et décembre 2011.

En janvier 2010, Eric Clapton reforme avec Yoko Ono et


Paul Simon le groupe Plastic Ono Band pour des concerts à
Central Park en mars. Son dernier opus (Reprise records,
2010) sobrement titré Clapton est un recueil de titres jazzy
sur lesquels apparaissent entre autres ses vieux complices
Jim Keltner, J.J. Cale, Paul Carrack ou encore Sheryl Crow,
Doyle Bramhall II et Derek Trucks. Kim Wilson et Wynton
Marsalis entrent dans le cercle des musiciens qui ont joué
avec Clapton.

Autres participations récentes (2011) dʼEric Clapton :

Avec Chris Barber sur Memories Of My Trip


Avec Robbie Robertson sur How To Become
Clairvoyant
Avec Paul Wassif sur Looking Up Feeling Down

Clapton est apparu dans le documentaire de 2011 Reggae


Got Soul: The Story of Toots and the Maytals / Le reggae a
de l’âme: l’histoire de Toots and the Maytals qui a été
diffusé sur la chaîne BBC et a été décrit comme “lʼhistoire
jamais racontée de lʼun des artistes les plus influents à avoir
jamais émergé de Jamaïque”18,19.

Les 7, 8 et 9 avril 2011, Wynton Marsalis et Eric Clapton ont


joué ensemble au Lincoln Jazz Center de New York City, Taj
Mahal assurait la première partie et a rejoint les deux
légendes pour deux titres. La première soirée était un
concert de charité. Un double CD de ces concerts est sorti
le 10 septembre 2011. Le 24 février 2012, Eric partage la
scène avec Keith Richards, Kim Wilson, Derek Trucks et
d'autres grandes vedettes à l'Apollo Theater de New York
lors d'un concert intitulé Howlin' For Hubert donné en
l'honneur du bluesman Hubert Sumlin, décédé le 4
décembre 2011 à l'âge de 80 ans. Les 13 et 14 novembre
2013, sous le titre The One And Only, il se produit aux
Baloise Sessions de Bâle 20. Quelques jours plus tard, un
mix des 2 concerts sera radiodiffusé sur les ondes de la
chaîne suisse SRF321 puis diffusé sur la Web TV de Arte. En
2014, Clapton entreprend une tournée mondiale en Asie, en
Amérique et en Europe avant d'entamer une série de
concerts au Madison Square Garden de New York et au
Royal Albert Hall de Londres en mars 2015 à l'occasion de
son 70e anniversaire. Depuis 2015, le chanteur souffre
d'une lésion du système nerveux, la neuropathie
périphérique, maladie qui handicape ce maître de la guitare
dans son jeu22.

En 2016 sort son 23e album, I Still Do.


Le 18 décembre 2020, sort Stand and Deliver, un single
anti-confinement et anti-masque23, en collaboration avec
Van Morrison. Le bénéfice des ventes est reversé au
Lockdown Financial Hardship Fund24 (fonds d'urgence
pour les musiciens confrontés à des difficultés financières
liées à la situation sanitaire / Fondation Officielle de Van
Morrison). Une polémique se greffe à la mise en ligne du
titre25,26,.

Opinions politiques et controverse


Lors d'un concert à Birmingham le 5 août 1976, Clapton
provoque un tollé et une polémique qui va perdurer, lorsqu'il
se déclare contre l'augmentation de l'immigration.
Visiblement ivre, Clapton exprime alors son ferme soutien
au politicien britannique controversé de droite Enoch
Powell. Il s'adresse ainsi au public :

« Y a-t-il des étrangers dans le public ce soir ? Si oui,


merci de lever vos mains. Alors où êtes-vous ? Eh bien
où que vous soyez, je pense que vous devriez tous
partir. Pas seulement quitter le concert, mais quitter
notre pays. Je ne veux pas de vous ici, dans la salle ni
dans mon pays. Écoute-moi, mec ! Je pense qu'on
devrait voter pour Enoch Powell. Enoch est notre
homme. Je pense que Enoch a raison, je pense qu'on
devrait tous les renvoyer chez eux. Arrêter de
transformer la Grande-Bretagne en colonie noire.
Expulser les étrangers. Expulser les métèques
[« wogs »]. Expulser les bamboulas [« coons »]. Garder
la Grande-Bretagne blanche. Avant j'étais accro à la
drogue, maintenant je suis accro au racisme. C'est
beaucoup plus intense, mec. Putains de métèques, mec.
Putains de Saoudiens qui prennent le contrôle de
Londres. Salauds de métèques. La Grande-Bretagne
devient surpeuplée et Enoch va arrêter tout ça et va tous
les renvoyer chez eux. Les moricauds et les métèques et
les Arabes et les putains de Jamaïcains ne sont pas
d'ici, nous ne voulons pas d'eux ici. Ici c'est l'Angleterre,
c'est un pays blanc, nous ne voulons qu'aucun moricaud
ou métèque ne vive ici. Nous devons leur faire
comprendre qu'ils ne sont pas les bienvenus.
L'Angleterre est pour les Blancs, mec. Ici c'est la
Grande-Bretagne, un pays blanc, qu'est-ce qui nous
arrive, bordel ? Jetons les métèques dehors ! Gardons la
Grande-Bretagne blanche !27,28 »

À cette époque, « Keep Britain White » était un slogan du


parti d'extrême droite le Front national britannique29. Cet
incident, de même que certaines remarques controversées
faites par David Bowie, ainsi que l'utilisation de l'imagerie
nazie par les artistes punks Sid Vicious et Siouxsie Sioux,
furent les principaux déclencheurs de la création de la
campagne Rock Against Racism, qui donna lieu à un
concert le 30 avril 197830.

Matériel
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Guitares

Eric Clapton reste lié à l'image de guitares mythiques, et en


particulier certaines, qui l'accompagnent depuis des
années :

la Fender Telecaster, dans les années Yardbirds.


la Fender Jazzmaster, également dans les années
Yardbirds.
la Gibson Les Paul, dans les années Bluesbreakers et
début Cream, surnommée "Beano Les Paul", en
référence à la BD qu'Eric lit sur la pochette de l'album
Bluesbreakers with Eric Clapton.
la Gibson SG, surnommée Fool SG', dans les années
Cream, dont la finition multicolore fut attribuée à un
couple de peintres néerlandais, Simon Posthuma et
Marijke Koger, à l'origine du collectif The Fool.
la Gibson Firebird, que l'on retrouve encore une fois à
la période Cream.
la Gibson ES-335, également dans les années Cream
et qui a fait l'objet d'une série limitée chez Gibson en
2005.
la Fender Stratocaster noire, Blackie, la guitare fétiche
de l'artiste, vendue aux enchères chez Christie's en
2004 un million de dollars alors qu'elle n'était mise à
prix que trente mille[réf. nécessaire].
La Fender Stratocaster 1956 de couleur Sunburst,
Brownie (en), acquise à Londres en 1970.
la Fender Custom Telecaster de la période Blind Faith
1969-1970. Cette guitare au coloris brown sunburst
du milieu des années 1960 avait le manche de
Brownie attaché au corps. Eric utilisa cette guitare lors
d'un concert donné au Hyde Park de Londres en 1969.
la Fender Stratocaster multicolore, Crash 3, également
vendue aux enchères. Elle fut la guitare de scène
principale d'Eric lors du premier festival de guitare
Crossroads Guitar Festival qu'il organisa à Dallas en
2004.
la Fender Stratocaster dorée Gold Leaf de 1996. Elle
fut fabriquée par le Fender Custom Shop pour Eric à
l'occasion du 50e anniversaire de la firme américaine.
La Gold Leaf Stratocaster comprenait un corps en
aulne sélectionné couvert de paillettes en or massif de
24 carats avec un accastillage assorti au corps, un
manche en érable flammé au profil « V » adouci avec
22 frettes moyennes, des micros actifs Lace Sensor
Gold avec un circuit TBX et un mid-boost actif de
25 dB, des mécaniques Kluson traditionnelles et un
chevalet vibrato « bloqué ». Clapton utilisa cette
guitare au Festival de Jazz de Montreux (Suisse) en
1997, qui, huit ans plus tard, fera l'objet d'une réédition
limitée (limited-edition run) de 50 pièces, excepté les
trois micros actifs Fender Vintage Noiseless et un
réglage de tonalité passive traditionnelle remplaçant le
circuit TBX du modèle original.
la Martin 000-42, jouée notamment sur l'album MTV
Unplugged.
le synthétiseur de guitare GR-505 du géant japonais
des synthétiseurs Roland, utilisé dans certaines
chansons de l'album Edge of Darkness, sorti en 1985.
Cette guitare au coloris Candy Apple Red (Rouge
Pomme d'Amour), fabriquée par la firme japonaise
Ibanez en 1982, fut également utilisée sur l'album
Behind the Sun, paru quelques mois avant la sortie de
la série télévisée Edge of Darkness en 1985, ainsi que
durant la tournée The Pros and Cons of Hitch Hiking
avec Roger Waters en 1984 et vendue aux enchères
en 1999.

Amplificateurs

Eric Clapton utilisa des Vox AC30 avec les Yardbirds31.

À partir du milieu des années 1960, il utilisa des


amplificateurs Marshall. La légende raconte quʼil demanda
à Jim Marshall de lui créer un amplificateur combo assez
petit pour rentrer dans le coffre de sa voiture, mais assez
puissant pour utiliser sur scène32. Il en naît les combos
Marshall 1961/1962, qu'il utilisa lors des sessions de
lʼalbum Blues Breakers with Eric Clapton avec John Mayall
& Bluesbreakers. À la suite de ces sessions, l'amplificateur
adopta le surnom « Bluesbreaker »10. Il s'agit encore
aujourd'hui d'un des amplificateurs les plus importants de
la marque10.
Avec Cream, il utilisa des Marshall JTM45/10033.

À partir de Blind Faith, il utilisa un grand nombre


d'amplificateurs Fender ( Fender Dual Showman, Fender
Champ, Fender Twin Tweed)33. De nos jours, on le voit
principalement avec des Fender Twin Tweed du Custom
Shop de Fender33.

Il utilisa aussi au cours de sa carrière des amplificateurs


Dumble34, Music Man et SLO33.

Discographie
Article détaillé : Discographie d'Eric Clapton.

Albums studio & Live

Charts
Année Album

1970 Eric Clapton - 17 - - 17 13


Layla and
Other
1970
Assorted Love
Songs
461 Ocean - 1 - - - 1
1974
Boulevard
1975 E.C. Was Here - - - - - -
There's One in 15 11 - - 15 21
1975
Every Crowd
No Reason to - 25 - - 8 15
1976
Cry
1977 Slowhand 13 2 - - - 2
1978 Backless - 6 - - - 8
Just One
1980
Night
Another 9 25 - - 18 7
1981
Ticket
Timepieces:
The Best of
1982
Eric
Clapton (en)
Time Pieces
Vol.II Live in
1983
the
Seventies (en)
Money and - - - - 13 16
1983
Cigarettes
Behind the - - - 3 8 34
1985
Sun
1986 August - - - 23 - 37
1988 Crossroads
1989 Journeyman 17 - - 7 - 16
1992 Unplugged
From the 6 - - - - 1
1994
Cradle
The Cream of
1995
Clapton
Crossroads 2:
1996 Live in the
Seventies (en)
1998 Pilgrim 5 5 6 4 6 4
Riding with - - - - - -
2000 the King

2001 Reptile 9 11 13 2 - 5
One More
2002 Car, One
More Rider
Me and Mr. 11 3 16 7 - 6
2004
Johnson
Sessions for 120 - - - - 172
2004
Robert J
2005 Back Home 16 - 11 4 - 13
The Road to - - - - - -
2006
Escondido
2010 Clapton - - - - - -
2013 Old Sock - - - - - -
The Breeze: - - - - - -
An
2014 Appreciation
of JJ
Cale (en)
2016 I Still Do (en) - - - - - -
2018 Happy Xmas - - - - - -

Collaborations

1966 : What's Shakin' - Artistes variés - Eric Clapton &


Powerhouse sur 3 chansons.
1968 : Lady Soul de Aretha Franklin
1968 : The Beatles des Beatles - Guitare solo sur
While My Guitar Gently Weeps.
1968 : Blues Anytime Vol.3 - An Anthology Of British
Blues Artistes variés - Joue avec Jimmy Page sur
Miles Road.
1968 : The Rolling Stones Rock And Roll Circus -
Artistes variés - Guitare accompagne John Lennon sur
2 chansons.
1968 : Wonderwall Music de George Harrison
1969 ; Is This What You Want? de Jackie Lomax -
Avec Paul McCartney, George Harrison, Ringo Starr,
Billy Preston, etc.
1969 : That's the Way God Planned It de Billy Preston
- Avec Keith Richards, George Harrison, Ginger Baker,
etc.
1970 : All Things Must Pass de George Harrison
1970 : On Tour with Eric Clapton de Delaney & Bonnie
and Friends
1970 : Leon Russell de Leon Russell - Eric guitare sur
3 chansons. Avec George Harrison, Ringo Starr, Mick
Jagger, etc.
1970 : Encouraging words de Billy Preston - Guitare
sur 3 chansons.
1970 : Doris Troy de Doris Troy - Avec George
Harrison, Peter Frampton, Leon Russell, Billy Preston,
Ringo Starr, etc.
1970 : Stephen Stills de Stephen Stills - Eric guitare
sur 1 chanson. Avec Jimi Hendrix, Ringo Starr, David
Crosby, etc.
1971 ; The Concert for Bangladesh de George
Harrison
1971 : The Worst Of Ashton, Gardner & Dyke de
Ashton, Gardner & Dyke
1972 : Some Time in New York City de John Lennon
1972 : D&B Together de Delaney & Bonnie and
Friends - Guitare et chant
1975 : Tommy: Original Soundtrack Recording The
Who - Guitare sur Eyesight to the Blind.
1976 : Ringo's Rotogravure de Ringo Starr - Écrit,
compose et joue sur la chanson This Be Called A
Song
1976 : Summer Meeting - Artistes variés - Guitare sur
2 chansons.
1979 : George Harrison de George Harrison - Intro de
guitare sur Love Comes to Everyone.
1981 : Face Value de Phil Collins - Guitare sur If
Leaving Me is easy.
1982 : Lead Me To The Water de Gary Brooker -
Jouent aussi sur l'album George Harrison, Phil Collins,
Tom Renwick, etc.
1982 : The Secret Policeman's Other Ball (The Music)
- Artistes variés - Eric sur 4 chansons.
1983 : Old Wave de Ringo Starr - Joue sur
Everybody's in a Hurry But Me
1984 : The Pros and Cons of Hitch Hiking de Roger
Waters
1987 : Cloud Nine de George Harrison - Guitare sur 4
chansons.
1987 : …Nothing Like the Sun de Sting - Guitare sur
They Dance Alone (Cueca Solo).
1989 : …But Seriously de Phil Collins - Guitare sur I
Wish It Would Rain Down.
1990 ; Knebworth: The Album - Artistes variés - Eric
sur Sunshine Of Your Love.
1992 : Live in Japan de George Harrison
1996 : Go Cat Go - Artistes variés - Album hommage
à Carl Perkins
1996 : Live Like Horses de Luciano Pavarotti, Elton
John & Ensemble
1999 : Supernatural de Santana - Guitare sur The
Calling.
2002 : Summer Sampler 2002 - Artistes Variés -
Guitare sur All Night Tong sous le pseudonyme de X-
Sample.
2003 : Concert for George - Artistes variés
2004 : The Crickets & Their Buddies de The Crickets
- Eric guitare et chant sur Someone, Someone.
2004 : True Love - de Toots and the Maytals - Guitare
sur Pressure Drop.
2006 : The road to Escondido de J.J. Cale & Eric
Clapton
2008 : Skin Deep de Buddy Guy
2009 : Roll On de J.J. Cale - Guitare sur la chanson-
titre.
2011 : Director's Cut de Kate Bush
2012 : Kisses on the Bottom de Paul McCartney avec
Diana Krall : Guitare sur 2 chansons.
2016 : Blue & Lonesome des Rolling Stones - Guitare
sur 2 chansons.
Publications
24 Nights, dessin de Peter Blake
Clapton par Eric Clapton, traduit par Florence
Bertrand, éd. Buchet/Chastel, 2007 (ISBN 978-2-2830-
2251-1)

Filmographie Partie 1
Indique les films dans lesquels Eric Clapton apparait.

1968 : The Rolling Stones Rock and Roll Circus de


Michael Lindsay-Hogg. Avec John Lennon et Yoko
Ono : Lui-même
1971 : Sweet Toronto de D.A Pennebaker. Tourné le 12
Décembre 1969 lors du Live Peace in Toronto Festival
avec John Lennon et Yoko Ono. Lui-même
1975 : Tommy de Ken Russell : Le prêcheur
1976 : Circasia - Court métrage de 11 minutes de Brian
MacLochlainn et John McColgan : Clown
1985 : Ouragan sur l'eau plate (Water) de Dick
Clement avec Michael Caine : Un des membres des
Singing Rebels
1986 : Otis Rush & friends live in Montreux avec
Luther Allison : Lui-même
1998 : Blues Brothers 2000 de John Landis : Un des
Louisiana Gatos Boys.
1999 : Eric Clapton & Friends in Concert: A Benefit
for the Crossroads Centre at Antigua de Lili Zanuck :
Lui-même
2002 : Concert for George : Lui-même
2002 : Yo Awesome Awesome! (Télésérie) : The King
of Swing
2011 : Reggae Got Soul: The Story of Toots and the
Maytals : Lui-même
2015 : Eric Clapton at The Royal Albert Hall : Lui-
même
2017 : Eric Clapton : Life In 12 Bars de Lili Zanuck :
Lui-même

Filmographie Partie 2
Indique les film pour lesquels il a collaboré pour la musique.

1986 : La Couleur de l'argent (The Color of Money)


de Martin Scorsese - "It's in the Way That You Use It"
de Eric Clapton/Robbie Robertson
1987 : L'Arme fatale - Produit la musique avec Michael
Kamen.
1988 : Homeboy : Produit la musique avec Michael
Kamen.
1989 : L'Arme Fatale 2 - Produit la musique avec
Michael Kamen et David Sanborn.
1989 : Communion - Produit la musique et écrit le
thème principal.
1991 : Rush réalisé par Lili Fini Zanuck - compose et
interprête tous les morceaux dont Tears in heaven.
1992 : L'Arme Fatale 3 - Produit la musique avec
Michael Kamen et David Sanborn. It's Probably Me de
Sting/Eric Clapton et Runaway Train de Eric
Clapton/Elton John.
1996 : Phénomène de Jon Turteltaub avec John
Travolta et Forest Whitaker - Eric a écrit Change the
World spécifiquement pour le film.
1996 : The Van : Produit la musique avec Richard
Hatley.
1999 : Une Vie à deux : Produit la musique.

DVD
Eric Clapton live @Hyde Park
MTV Unplugged : Eric Clapton
2010 Crossroads Guitar Festival, june 26, Chicago.

Honneur
(4305) Clapton, astéroïde nommé en son honneur.

Notes et références
‡. ↑ (en) « Eric Clapton Biography » [archive],
ericclapton.com (consulté le 27 février 2010).
‰. ↑ (en) « The 100 Guitarists of All Time » [archive],
rollingstone.com, 2011 (consulté le 12 décembre 2012).
Š. ↑ Dixit James Phelge dans son livre Nankering with
the Rolling Stones.
‹. ↑ Il y rencontrera Ginger Baker et Jack Bruce, alors
membres des Blues Incorporated, qui y jouaient eux
aussi.
Œ. ↑ Voir le livre Nankering with the Rolling Stones, ou la
biographie de F.Bon RS, une biographie.
•. ↑ À James Phelge, qui le reprendra dans son livre
Nankering with the Rolling Stones.
Ž. ↑ Clapton le Dieu du Blues. Chris Welch. Éditions
place des victoires.
•. ↑ Eric Clapton un gentleman guitariste, de J.-E.
Néaumet et P. Verbeke. Éditions du Rocher.
•. ↑ Grant, Tina. et Thomson Gale (Firm), International
directory of company histories. Vol. 62., St. James
Press, 2004 (ISBN 978-1-55862-507-5, OCLC 769044921,
lire en ligne [archive] )
‡‘. ↑ a b et c Pittman, Aspen., The tube amp book,
Backbeat, 2003, 416 p. (ISBN 978-0-87930-767-7,
OCLC 52530319, lire en ligne [archive] )
‡‡. ↑ https://www.riaa.com/goldandplatinumdata.php?
table=SEARCH [archive] Taper Cream dans la case
Artiste.
‡‰. ↑ Collectif, Les dieux du blues, Éditions Atlas, 1995,
312 p. (ISBN 2-7312-1790-1), p. 194
‡Š. ↑ qui revint sur ses propos et s'en excusa.
‡‹. ↑ The Independent (Londres), article du 22 mars
2004 intitulé « Why they're rocking against racism
again ».
‡Œ. ↑ Eric Clapton, un gentleman guitariste par Jean-
Émile Néaumet et Patrick Verbeke, aux éditions du
Rocher.
‡•. ↑ “True Love - Linear CD Notes." Toots and the
Maytals. tootsandthemaytals.net. Web.
<http://www.tootsandthemaytals.net/linear-cd-
notes/ [archive]>. Consulté le 9 novembre 2016.
‡Ž. ↑ [1] [archive]
‡•. ↑ “Toots and the Maytals: Reggae Got Soul”. BBC
Four (documentary). Directed by George Scott. UK.
2011. 59 min. Consulté le 15 décembre 2016.
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Liens externes
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(en) All About Jazz [archive]
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(en) Site d’Eric Clapton [archive]
(en) The Eric Clapton Fan Club Magazine [archive]
(en) Claptons "Crossroads" Rehab centre,
Antigua [archive]
ClaptonWeb.com - Le portail français [archive]
Eric Clapton And Friends [archive]
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