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ADMINISTRATION PUBLIQUE EN RD CONGO

Chapitre deuxième : L’ADMINISTRATION PUBLIQUE EN REPUBLIQUE


DEMOCRATIQUE DU CONGO
Les institutions administratives du congo ont connu, depuis 1960, une double influence des
institutions etrangeres : l'une francaise, qui resulte de la colonisation, l'autre sovietique, du fait
de l'adoption des principes marxistes-leninistes. L'influence francaise s'exerce directement;
elle se fait, par heritage, par transposition ou par adaptation des institutions. L'influence
sovietique est indirecte, car elle se fait par l'intermediaire des institutions politiques. Par
rapport au modele administratif francais, qui est le principal modele de reference, il y a eu,
renforcement des structures d'autorite, et, affaiblissement des normes de liberte. Les
institutions administratives du congo son hybrides; mais leur rendement est insatisfaisant.
Objets de "reformettes" isolees et sporadiques, elles sont actuellement inaptes a faire face aux
sollicitations imposees par les necessites du developpement. Une grande reforme a
entreprendre pour une fois (sur plusieurs annees) s'impose, qui devrait imperativement tenir
compte, des realites locales, et de la necessite de stimuler constamment le rythme d'evolution
de la mentalite et de l'attitude du corps social. Elle ne devrait pas se faire, sans une
democratisation du pouvoir politique, le presidentialisme democratique devrait se substituer
au presidentialisme totalitaire, dont le caractere precaire, conduit les gouvernants a se servir
des institutions administratives, comme moyen de renforcement et de conservation du
pouvoir.
L’administration publique est une organisation sociale que se donne tout groupe social évolué.
Elle est l’instrument de cohésion et de coordination indispensable sans lequel la société
s’effrite. Le rôle de l’administration publique, sa structure, son organisation et ses méthodes
dépendent de la société dans laquelle elle se trouve insérée d’une part, de l’environnement et
de l’évolution historique du milieu social[1]. C’est ce que certains auteurs appellent
l’approche écologique de l’administration publique.  Pour saisir l’administration, il faut la
replacer dans son contexte d’évolution. C’est pourquoi avant d’en étudier ses fonctions, ses
missions, son mode d’entrée dans la fonction publique et sa réforme, nous parlerons de son
historique.
Section première : Historique, structure, organisation et état des lieux de
l’Administration publique congolaise.
En République Démocratique du Congo, comme ce fut le cas de tous les pays africains qui ont
accédé à l’indépendance politique après avoir été soumis au régime colonial, l’administration
publique (de type occidental) est une création récente. On ne peut pas dire que
l’administration publique est issue d’une longue évolution des institutions, des idées
politiques et des comportements sociaux des milieux autochtones. Il faut diagnostiquer par la
suite les causes profondes du malaise de l’Administration Publique héritée de la colonisation.
I.1. Historique de l’Administration publique congolaise

               Avant 1885, l’organisation administrative de type européen était inconnue, hormis l’expérienc
Kongo au XVème siècle. Le 26 février 1885, le traité de Berlin est ratifié. L’année 1885 est le point de d
l’organisation politique dans la mesure où après l’officialisation de l’E.I.C., un double gouvernement fu
savoir le gouvernement central ayant son siège à Bruxelles et le gouvernement local ayant son siège à V
L’historien Ndaywel-E-Nziem estime, pour sa part, que l’histoire administrative proprement dite de la
Démocratique du Congo prit corps en 1888 quand le pays connut pour la première fois une structuratio
en place pour les impératifs de la nouvelle gestion. C’est par le décret royal du 1er août 1888 que le pays
onze districts.[2]                          Chaque district était administré par un commissaire de district qui étai
ou plusieurs adjoints. L’organisation et l’action administratives sont, à cette époque, marquées par l’es
conquête. Toutes les institutions administratives devaient concourir à l’exploitation de la colonie. L’adm
comptait également sur diverses compagnies à qui elle avait accordé des pouvoirs exorbitants dans le domai
l’exploitation de la colonie.
L’administration de l’E.I.C. permit l’occupation effective du territoire et la collecte des ressources, spécialem
caoutchouc, ainsi que d’hommes, pour le nouvel Etat. Mais elle conduisit à des tels abus que la Belgique
pression internationale, dut mettre fin à ce qu’on appela le régime léopoldien en 1908 et transforma l’E
belge régie par une hiérarchie de pouvoir clairement définie[3]. Le 15 novembre 1908, la Belgique pren
des territoires qui avaient appartenu à l’EIC. Elle choisit comme système d’administration, l’administr
travers une forme centralisée.
L’administration directe à travers une forme centralisée, le seul qui - selon Roger DELVAUX - convena
colonie d’exploitation.
La charte coloniale sera pendant toute la période coloniale, la base de l’organisation et de la structure a
du Congo Belge. Du point de vue administratif, le chapitre troisième relatif à l’exercice des pouvoirs or
l’administration comme suit :
Au niveau du gouvernement colonial dans la métropole :
L’article 7 accordait au roi belge le pouvoir législatif par voie de décret, sur proposition du Ministre de
pouvoir exécutif lui était également reconnu (Art. 8) et était exercé par voie de règlement et d’arrêtés. L
précisait qu’aucun acte du Roi ne pouvait avoir d’effet s’il n’était contresigné par un Ministre qui, par
rend responsable.
Le pouvoir exécutif relevait du Roi. Toutefois, un rôle administratif important était dévolu au Ministre
assurait la liaison entre le gouvernement de la métropole et celui de la colonie. L’organisation générale
l’administration, la préparation et la présentation des actes législatifs, le budget (proposition, surveillan
exécution), la gestion de la dette publique, du portefeuille destiné à la colonie, entraient dans ses attribu
Au niveau du gouvernement colonial dans la colonie :
A la tête de l’administration se trouvait un haut fonctionnaire nommé par le Roi et qui portait le titre d
général. Celui-ci était assisté d’un ou de plusieurs vice-gouverneurs généraux (Art.21, charte coloniale)
général exerçait le pouvoir exécutif dans les limites prévues par les lois, décrets et arrêtés royaux.
Le gouverneur général avait la haute direction de tous les services administratifs et militaires établis au
Les différents services administratifs comprenaient :
Le secrétariat général : il s’occupait de la coordination et de la centralisation des affaires administrativ
 Le gouvernement de province, avec à sa tête un commissaire de province, représentant le gouverneur g
 Différents services : Secrétariat de province, Agriculture et forêts, Finances et douanes, Affaires écono
Travaux publics, Conservation des titres fonciers, Hygiène (...)
On rencontrait l’extension de ces services dans les différents districts et territoires.
L’organisation administrative des autochtones était cependant ambiguë : elle était « fondamentalement
selon  Vunduawe-te-Pemako. Celle-ci en effet, était axée sur l’exploitation du territoire occupé. Les coll
indigènes qu’elle voulait trouver parmi les chefs traditionnels devaient être des personnes acquises à sa
à tenir en laisse la population pour lui faire exécuter avec empressement les ordres de la hiérarchie. Le
réformes qui se succédèrent pour la mise en place des institutions administratives basées sur les coutum
auront, du moins jusqu’à 1933, parmi leurs principales préoccupations, l’identification du type de « ch
collaborer avec l’administration coloniale[4].
L’historien Léon de Saint Moulin conclut pour ce qui est de l’administration coloniale :
« Toute l’administration coloniale malgré la doctrine officielle à certaines périodes fut toujours central
autoritaire. Même en 1959, elle restait prisonnière de l’image qu’elle s’était faite du monde noir, consid
peuple d’enfants auquel il convenait de tout dicter. Elle fut fort marquée par la tradition autoritaire d’
cherchant à réaliser le changement technique de la même manière qu’elle avait mis en place les culture
Malgré son efficacité, l’administration coloniale ne pouvait satisfaire les populations qui se révoltèrent
1959 et 1960[5].
C’est à une conclusion semblable que Mpinga Kasenda arrive quand il écrit  qu’au fur et à mesure que
colonisation, l’esprit de conquête qui avait caractérisé au départ l’organisation et l’action administrativ
colonie céda le pas à un souci d’adaptation aux contingences locales.
Au service d’une économie extravertie, l’administration coloniale eut pour premier objectif de neutrali
oppositionnelle des clans. Ensuite, elle s’attacha au groupement des villages et des chefferies des faibles
afin de mieux les insérer dans le circuit de l’économie de marché. Dans cette perspective les chefs tradit
transformés en auxiliaires de l’administration coloniale et toutes les institutions administratives furent
être au service d’une économie étrangère, en érigeant l’efficacité administrative en principe absolu d’or
Tout devait se plier aux nécessités administratives, les hommes comme les valeurs qui constituent les fo
leur société. Ce n’est que vu sous cet angle qu’on peut comprendre la brutalité, la violence et la coerciti
caractérisé le système administratif colonial[6].
L’évolution de l’administration publique s’accéléra avec les événements politiques du 04 janvier 1959 :
dans les rues, émeutes, élections...Dès juillet 1960, une évacuation généralisée des cadres belges de l’adm
lieu.
L’évacuation eut pour effet une véritable désintégration de l’administration locale. Depuis les événeme
janvier 1959, le contrôle de l’administration coloniale sur l’évolution de la situation devint de plus en p
parfois inexistant.
A la suite du départ des cadres administratifs belges, débute le processus de sous-administration  Chacu
de l’administration publique s’est retrouvé pourvu de titulaires nouveaux, inexpérimentés, isolés des éc
inférieurs ou supérieurs. Ce fut aussi le début d’un phénomène d’atomisation de l’administration locale
atomisation a été particulièrement ressentie à l’échelle locale, ceci d’autant plus que peu de cadres com
la vocation de faire régner l’ordre dans les campagnes.
Tout au plus, les fonctionnaires responsables des collectivités locales se sont-ils bornés à s’installer le pl
confortablement et le plus paisiblement possible dans leurs fonctions nouvelles, se repliant sur eux-mêm
contribuant ainsi directement à l’isolement des campagnes par rapport aux autorités administratives p
centrales[7].
Dans les grandes lignes, l’héritage de la R.D.Congo en matière d’administration publique est de par la
implantation, de sa structure, de ses méthodes et techniques, un corps étranger dans le milieu social qu
longtemps hostile.
 La deuxième République avait également utilisé cet instrument pour installer et légitimer le dictateur a
reprise en main de l’administration publique s’est effectuée, sous le régime Mobutu grâce au Mouveme
la Révolution (MPR), lequel amorça un processus d’hyper politisation de l’administration[8].
I.2. Structure et organisation  de l’administration  publique congolaise
       La structure et l’organisation administrative en R.D.Congo sont régies par deux lois :
La loi n° 81-003 du 17 juillet 1981, portant statut du personnel de carrière des services publics de l’Etat
dans le Journal officiel de la République du Zaïre, n°15 (1981).
 L’Ordonnance-Loi n°82-006 du 25 février 1982, portant organisation territoriale, politique et administ
République du Zaïre.
     La première loi consacre une gestion centralisée du personnel et des agents de l’Administration Pub
seconde une décentralisation territoriale et administrative instaurant l’administration centrale (les serv
administratifs centraux et les services extérieurs) d’une part et l’administration locale (collectivités loca
d’une personnalité juridique, d’un patrimoine et de l’autonomie de gestion), d’autre part.
La centralisation de la gestion du personnel et la décentralisation des entités locales constituent un para
négativement la structure et l’organisation de l’administration publique congolaise.
 Isango démontre justement que le législateur congolais consacre une confusion et un paradoxe fâcheux
structure et l’organisation actuelle de l’Administration Publique.
 I.2.1. Structure de l’administration publique congolaise
L’article 18 repartit les emplois en trois catégories, donnant ainsi lieu à trois catégories d’agents :

a. Secrétaire général
b. Directeur
Emplois de commandement
c. Chef de division
d. Chef de bureau

e. Attaché de bureau de 1ère classe.


Emplois de collaboration f. Attaché de bureau de 2ème classe.
g. Attaché de bureau de 3ème classe.

h. Agent de bureau de 2ème classe  


i. Agent de bureau de 1ère classe
Emplois d’exécution
j. Agent auxiliaire de 2ème classe  
k. Huissier.
L’Ordonnance-loi n°82/006 du 25 février 1982 consacre la décentralisation. Par la décentralisation, l’au
se décharge de certaines responsabilités sur les autorités locales.
Au niveau de l’administration centrale,
 La structure politico-administrative se présente comme suit :
 Ministre
Secrétaire général
Cabinet des conseiller
 Direction
Services centraux
 Services extérieurs
Section de l’administration centrale
Le ministre et son cabinet constituent des organes politiques et ne ressortent pas au statut du personnel
services publics de l’Etat en tant qu’administratifs. Le cabinet des conseillers est un organe de consulta
les collaborateurs personnels du ministre.
Les services extérieurs sont des extensions en province des services centraux.
Cette structure n’est pas identique dans tous les ministères. Certains ministères n’ont pas de directeur
cas du ministère des affaires intérieures. En outre le grade de directeur peut exister sans un service dist
secrétariat général.
La structure de l’administration locale se présente comme suit :
Au niveau de la province
Cette structure se présente comme suit :

- Gouverneur de province
Autorités (organes)
- Cabinet du gouverneur.

- Direction de province  
  - Divisions provinciales
 
- Services administratifs
 
Au niveau du territoire
Cette structure se présente comme suit :

- administrateur du territoire
Organes politico-administratifs
- Cabinet de territoire

Structures administratives - Secrétariat de territoire  


- Différents services  
 
I.2. 2. Organisation de l’administration publique congolaise
                 Lors de l’accession à l’indépendance, le Congo héritera d’une organisation administrative do
furent jetées par l’arrêté du Régent du 1er juillet 1947, modifié à plusieurs reprises notamment par les a
du 21 janvier 1957 et du 18 mai 1959 (relatifs à l’administration). Nous n’insisterons pas sur l’administ
mais sur l’administration locale.
Dans l’administration locale, l’administrateur de territoire dirige les différents services administratifs e
but :
- Du pouvoir de regard sur l’activité des magistrats et des agents du pouvoir judiciaire.
- Du pouvoir d’injonction sur les agents des établissements publics et entreprises publiques oeuvrant da
territoire.
- De la capacité de remplir les fonctions d’officier de l’Etat-civil.
I.2.3. La nouvelle organisation politico – administrative
La constitution du 18 février et la Loi n° 08/016 du 07 octobre 2008 distinguent trois catégories d’entité
qui sont les Provinces, les ETD et les ETd.
I.2.3.1.Les provinces
          L’article 3 de la loi de 2008 stipule que la RDC est composée de la ville de Kinshasa et de 25 prov
rapprochant cet article de la loi des autres articles de la Constitution, notamment les articles 2,4, et sur
qui se rapportent aux » institutions politiques provinciales », il est clair que la Province est désormais u
territoriale politique régionalisée », bien que relevant toujours de l’Etat unitaire.
La distinction entre les deux niveaux du pouvoir de l’Etat (central et provincial) est organisée par la Co
Les animateurs des institutions politiques provinciales, que sont l’Assemblée provinciale et le Gouverne
provincial, sont de véritables autorités politiques et administratives dont le statut est garanti grâce à leu
organique.
En effet, la ville de Kinshasa, qui a désormais statut de Province, et les dix Provinces actuelles sont app
de véritables institutions politiques sur lesquelles le pouvoir central ne pourra plus exercer une tutelle c
disposition n’a été prévue à cet effet. La tutelle du pouvoir central est supprimée et remplacée par un «
légalité » assuré par le juge compétent, administratif ou constitutionnel, selon le cas. C’est donc le princ
administration.
I.2.3.2.Les entités territoriales décentralisées et les entités territoriales déconcentrées : «   ETD et ETd »
              Selon les articles 4 et 5 de la Loi-organique n° 08/016 du 07 octobre 2008, la Province est subdiv
en Territoires. Sont subdivisés à l’intérieur de la Province[10] : la Ville en Communes ; la Commune en
Territoire en Communes, Secteurs et Chefferies ; le Secteur ou Chefferie en Groupements ; le Groupem
Il convient de noter que le Territoire, le Groupement et le Village sont des ETd dépourvues de personn
tandis que la Ville, la Commune, le Secteur et la Chefferie sont des ETD, dotées de la personnalité jurid
libre administration de leurs ressources humaines, économiques, financières et techniques.
Les définitions que le législateur donne de différentes ETD sont fort révélatrices de son intentionnalité
rôle qu’il entend leur faire jouer ou les voir jouer, c’est-à-dire celui d’actrices de développement local.
Ainsi, on entend  par :
 Ville tout chef-lieu de province ou toute agglomération d’au moins 100.000 habitants disposant des équ
collectifs et des infrastructures économiques et sociales à laquelle un décret du Premier ministre aura c
(article 6). Elle est dotée de deux organes que sont le Conseil urbain (organe délibérant) et le Conseil ex
(organe exécutif).
En ce qui concerne la Commune :
 C’est d’abord tout chef-lieu de Territoire, ensuite toute subdivision administrative de la ville et enfin to
agglomération d’au moins 20.000 habitants à laquelle un décret du Premier ministre aura conféré ce st
Ses organes sont le Conseil communal (organe délibérant) et le Conseil exécutif communal (organe exéc
Quant  au Secteur et à la Chefferie :
 Ce sont des subdivisions du Territoire. Le Secteur est défini par l’hétérogénéité de se composants comm
Son Chef est élu et investi par les pouvoirs publics. La Chefferie se distingue du secteur par l’homogéné
composantes communautaires. Son Chef n’est pas, contrairement au Chef de Secteur élu, mais désigné
et reconnu et investi par les pouvoirs publics (articles 46 et 47). Leurs organes sont le Conseil de secteur
et le Collège exécutif du secteur ou de chefferie.
I. 3. Etat des lieux de l’Administration publique congolaise
Avant d’opérer le choix des objectifs véritablement stratégiques, il faut diagnostiquer la cause profond
l’Administration Publique, préalable à toute réforme administrative.
En guise de diagnostic, les auteurs du document du cadre stratégique de la réforme de l’Administration
mai 2007, relèvent la situation préoccupante de notre Administration en 8 constats résumés ci-après:
Le Statut du Personnel de carrière des Services Publics de l’Etat n’est plus adapté à l’évolution institut
récente :
L’Administration publique doit procéder par la réforme du cadre juridique et des régimes de protectio
l’élaboration des projets des statuts Général, statuts particuliers et statuts spéciaux ainsi que ceux relat
protection sociale
L’absence d’un véritable régime de protection sociale et même de toute politique sociale en faveur des f
L’Administration doit faire le recensement général et la mise à la retraite des agents et fonctionnaires d
maîtrise des effectifs et de la masse salariale
Le manque d’Ethique professionnelle et le non-respect des procédures et des textes légaux et réglement
L’Administration doit définir l’adéquation entre les missions et les moyens, il s’agit bien de la rationali
structures, des emplois et des effectifs
L’inefficacité du système d’information et de communication :
L’Administration doit valoriser des ressources humaines et le renforcement des capacités
Mauvaises conditions de travail des fonctionnaires :
L’Administration doit concevoir une nouvelle politique salariale de ses agents.
 La désorganisation administrative (mauvaise définition des missions, attributions et fonctions ou tâche
La promotion de l’éthique, de l’intégrité et de la déontologie professionnelle par l’observation du code
professionnelle (OCEP).
Le système de contrôle n’est pas opérationnel :
L’Administration doit avoir un dispositif ou le plan de communication qui tend à rechercher l’adhésion
agents et fonctionnaires au processus de réforme
La gestion des ressources humaines est déficiente :
L’Administration publique doit promouvoir une approche de qualité qui est liée à l’amélioration de la
services publics de l’Etat
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Section deuxième : Missions, fonctions et  de la gestion  de l’Administration publique
Le concept de fonction permet de décrire le rôle que l’Administration remplit dans la société,
la contribution qu’elle apporte au fonctionnement du système social. La distinction entre les
fonctions ou missions de l’Administration avec les fonctions de l’Etat. Les missions de l’Etat
de nature politique sont contingentes et évolutives et varient en fonctions du système socio –
politique.
II.1. Les missions de l’Administration publiques
Les missions de l’administration sont les fonctions qu’elle remplit dans la société, la
contribution qu’elle apporte au fonctionnement du système social/ la fonction de
l’Administration (fonction administrative)  est de nature spécifique, on le retrouverait dans
toutes les sociétés politiques. Les missions de l’Administration varient selon les époques et
suivant les pays. Les domaines d’interventions administratives et la masse de celles – ci ne
sont pas stables. Certains auteurs admettent que les missions administratives ne diffèrent pas
fondamentalement de celles de l’Etat qui exerce ses missions à travers l’Administration.
 Les missions de celles – ci sont donc le reflet de celles de l’Etat. Ce missions de l’Etat, qui
sont essentiellement de nature politique sont donc contingentes et évolutives, et varient en
fonction du système socio – politique. Les missions de l’A administration ne sont jamais
initiales mais secondes, et consistent à exécuter les tâches que les organes gouvernementaux
lui confient. On peut classer les fonctions administratives[11].
Aujourd’hui dans le monde, les missions essentielles de l’Administration publique sont au
nombre de trois. Il appartient aux fonctionnaires qui la constituent : de maintenir l’ordre
social, de gérer les services publics et de prendre en charge le développement économique et
social de la nation.
II.1.1.Maintenir l’ordre social
Cela veut dire faire fonctionner les pouvoirs publics, assurer l’infrastructure nécessaire des
assemblées politiques, mais c’est aussi assurer l’Administration générale du pays, en
accomplissant ces tâches administratives de base que sont : le recensement, immatriculation,
état – civil, conservation des cadastres et des hypothèques.
Le maintien de l’ordre social comporte aussi une participation à ce qu’on appelle les taches de
souverainetés. L’Etat souverain doit assurer la justice, il faut donc organiser les tribunaux et
faire exécuter leurs décisions. Il doit maintenir l’ordre dans la rue et dans la campagne.
            Il faut donc créer  et adapter la police, il doit assurer la défense de la nation. Ce qui
implique une multitude de taches économiques tout autant que militaires, il ne faut pas oublier
enfin les relations extérieurs (la diplomatie), la défense des nationaux quand ils sont à
l’étranger, la participation à tous les organismes internationaux.
Toutes ces organismes de base incombent à l’Administration et requièrent un personnel
administratif considérable pour les assumer.
II.1.2. La gestion des services publics traditionnels et modernes
Ces secteurs se rencontrent dans des nombreux secteurs :
Secteur de l’équipement, communication, routes, chemin de fer, voie maritime, Aéroports,
P.T.T., équipement de l’espace rural, infrastructure urbaine
Secteur économique et financier : monnaie, change, douane, impôt et crédits.
Secteur de l’éducation, culture, et information
II.1.3. La prise en charge du développement économique et social
C’est la mission plu récente et plus considérable aujourd’hui. Pendant longtemps, ce fut à
l’initiative des particuliers dans le milieu rural et urbain que s’est développée l’économie du
pays. Mais maintenant, dans les pays en voie de développement comme dans les autres, les
choses sont devenues complexes, trop impérieuses, pour que l’on puisse se contenter de
laisser les choses se faire seules, à la charge de l’initiative privée selon la doctrine du laisser-
faire, laisser passer. L’Etat, avec son administration, doit donc prendre les choses en main :
d’abord pour mettre en valeurs les ressources nationales en énergies, (charbon, pétrole,
énergie nucléaire) pour développer et moderniser l’agriculture, accélérer l’industrialisation, en
courager le tourisme, organiser la recherche scientifique, puis orienter le développement
même du pays.  Partout, la planification a fait son apparition avec un caractère plus ou moins
impératif, ainsi que l’aménagement du territoire, et diverses politiques de progrès social,
politique familiale, des sports, de sécurité sociale, loisirs, et promotion sociales.
Tout cela met à la charge de la fonction publique un total d’attributions impressionnant.
II.2. Les fonctions de l’Administrations publique
La fonction de l’Administration est l’activité que l’Administration exerce dans les sociétés
politiques. Ainsi, elle est la même partout et ne varie pas à travers le temps. Depuis le début
des Etats modernes jusqu’à nos jours, et à travers les Etats sous les latitudes, cette fonction de
l’Administration comprend ou se compose de quatre activités suivantes : l’information, la
prévision, la préparation des décisions et l’exécution des décisions. On ne doit pas confondre
la fonction de l’Administration et la fonction administrative de l’entreprise développée par
Henri Fayol, qui comprend les cinq taches suivantes : la prévision, l’organisation, le
commandement, la coordination et le contrôle[12].
 II.2.1.  l’information
La préparation rationnelle des décisions nécessite la collecte méthodique des éléments qui
peuvent avoir une incidence sur la formulation des problèmes et la recherche de solutions. La
quantité et la qualité de l’information recueillie sont essentielles pour assurer la qualité des
décisions. Pour remplir cette mission, l’Administration doit être à l’écoute du peuple, des
administrés, de l’opinion du public. L’efficacité de l’action est liée à la qualité et à la quantité
des informations.
L’Administration doit fournir aux organes chargés de décider les données techniques pour
éclairer les décisions, les renseignements sur l’état du milieu social sur les résultats des
décisions antérieures, sur les besoins actuels et futurs du public. Le traitement des données
consiste à les intégrer et à les combiner en vue de définir une série d’hypothèses alternatives,
en fonction de l’information disponible et des différents objectifs envisagés.
II.2.2.  la prévision
La prévision vise à définir les évolutions à moyen et à long terme en extrapolant les tendances
passées et en projetant dans l’avenir les données connues de la situation présente. L’esprit de
prévision est d’ailleurs considéré depuis longtemps comme la garantie d’une bonne gestion,
car l’idée généralement admise est que gouverner c’est prévoir. Cette activité revient à
l’administration parce que c’est elle qui assure la continuité, elle est la mémoire du corps
social, le lien entre le passé, le présent et le futur.
L’idéologie conservatrice régnait au XIX siècle  et au début du XX siècle, elle a fait que
l’Administration gérait au jour le jour sur base des directives émanant du pouvoir politique.
L’Administration était aussi conservatrice, elle gérait au jour le jour sans chercher à
transformer. La rapidité des mutations sociales et économiques a fait naître le besoin de
disposer d’une représentation du futur probable pour prendre des décisions et surtout les
décisions à long terme. Celles- ci sont nées du développement des pratiques planificatrices.
Cette nécessité a fait naître une véritable fonction de prévision qui est constante. Grâce à
divers techniques, la prévision tend à réduire au minimum l’incertitude des données relatives
à l’avenir éloigné. Ainsi, elle est susceptible de guider et d’orienter les décisions immédiates
parce qu’elle éclaire les conditions du choix et diminue la part du risque qu’il comporte.
 Ces moyens puissants et techniques qu’elle est seule à détenir face au pouvoir politique
permettent à, l’Administration de présenter généralement plusieurs options pour l’avenir.
L’Administration tient la  clef de l’avenir par sa connaissance du présent et par l’information
dont elle dispose.
II.2.3.  la préparation des décisions
 L’Administration transmet les informations qu’elle a recueillies au pouvoir politique,
l’instance compétente de décision.Les informations ne sont pas communiquées de manière
brute, mais de façon précise avec les solutions ou les réponses qui s’imposent. Ainsi,
l’Administration prépare les décisions du pouvoir politique soit en mettant en forme une
proposition venue de l’extérieur, soit en suscitant la décision politique parce qu’elle se tient à
l’écoute de revendications et des besoins exprimés par les administrés.
La préparation des décisions est devenue une fonction de plus en plus importante dans les
Etats modernes pour les raisons suivantes :
La multiplicité des décisions est telle que le pouvoir politique ne peut pas intervenir partout. Il
délègue le pouvoir de décision à des autorités administratives situées à des divers rangs de la
hiérarchie
La technicité croissante des problèmes pousse les autorités politiques à s’en remettre à l’avis
des administrateurs. Ces derniers en profitent souvent pour imposer leur point de vue comme
étant la seule voie de la décision.
II.2.4.l’exécution des décisions
L’exécution est la mise en pratique d’une décision prise par l’autorité compétente et, pour ce
cas, le pouvoir politique. Cette tâche revient à l’Administration car  c’est elle qui a préparé la
décision. C’est elle qui a proposé les options et le choix à l’autorité compétente. C’est elle qui
a bien apprécié toutes les données et connait mieux les conditions grâce auxquelles
l’exécution de la décision se fera.
 Par cette responsabilité, l’Administration matérialise son rôle d’intermédiaire entre la
décision politique et l’action. En exécutant une décision, l’Administration fait plus que la
seule réalisation des fins suprêmes arrêtées par le pouvoir politique. En effet, elle adapte ces
fins à des cas concrets qu’elle doit résoudre. L’exécution des décisions est une tâche
importante pour l’Administration car elle bannit entre autres la routine des services.
 La bonne exécution oblige l’Administration à choisir les moyens, à les adapter aux difficultés
rencontrées, aux circonstances, et à chercher les voies et moyens de les perfectionner. Dans
l’exécution des décisions, l’Administration peut être plus ou moins fidèle, infléchir les
décisions politiques ou encore les prendre à la place du pouvoir politique.
II.3. De la gestion de la fonction publique
La sous-administration territoriale de la RDC n’est pas seulement fonction de la maîtrise de la
gestion de l’espace (une bonne organisation territoriale), mais aussi de la gestion rationnelle et
dynamique de la Fonction publique, c’est-à-dire de l’ensemble des personnes œuvrant au sein
des administrations publiques. C’est ce qui a poussé IBULA (1987) à écrire que le niveau
d’efficacité de la Fonction publique sur le terrain conditionne les chances de réussite et le bon
aboutissement de toute réforme administrative.
II.3.1. La départementalisation de la gestion du personnel de l’Etat
La réforme de 1973 en rapport avec la Fonction Publique avait préconisé la décentralisation
de la gestion du personnel de l’Etat. Cette décentralisation ou « départementalisation »,
consacrée par l’Ordonnance-loi n° 73/023 du 04 Juillet 1973, conférait à chaque département
ou ministère toutes les prérogatives en matière de gestion de son personnel.
Dans ce cadre, les services installés en provinces jouissaient de très larges pouvoirs leur
permettant de poser des actes de gestion du personnel (recrutement, promotion, discipline,
retraite, …) sous réserve, bien sûr, de l’approbation des autorités hiérarchiques de leurs
départements (Ministères) respectifs.
 Cette départementalisation avait un avantage certain, celui de confier la gestion aux cadres
locaux censés connaître et intérioriser les problèmes des populations à la base.
II.3.2. La gestion centralisée de la fonction publique
Cette décentralisation vint à son terme en 1980 avec la création d’un Département (Ministère)
de la Fonction Publique, qui désormais, allait centraliser la gestion de tous les agents.
II.3.2.1.La réforme de 1981
La loi n° 81/033 du 17 Juillet 1981 portant statut du personnel de carrière des services publics
de l’Etat (communément appelé » Statut de la Fonction Publique ») a institutionnalisé la
centralisation du personnel de l’Etat, option choisie pour maximiser l’unité du pouvoir, sur le
plan de la gestion des agents de l’Etat.
Ainsi, tout acte relatif à la carrière de tout fonctionnaire situé à n’importe quel endroit de la
République relevait dès lors de la seule compétence du Ministère de la Fonction Publique. Il
existe à cet effet une seule Fonction Publique, c’est la Fonction Publique nationale.
Le Ministère de la Fonction Publique a un monopole légalement reconnu en matière de
recrutement, de discipline, de rémunération ; bref, de gestion du personnel de l’Etat.
Dans une intéressante étude portant sur le paradoxe des réformes de l’Administration
publique au Zaïre,Isango Toengaho montre que la centralisation de la gestion du personnel de
l’Etat est incompatible avec la notion même de la décentralisation territoriale et
administrative, et que ce contraste génère de nombreux maux, dont le sous-développement
administratif et son corollaire, la sous-administration territoriale.
Du fait de la centralisation de la gestion, les fonctionnaires sont affectés, mutés ou permutés
dans des régions souvent autres que leur région d’origine. Le fonctionnaire considéré comme
« étranger » dans une entité locale (surtout en milieu rural) recourt généralement à la langue
officielle. Or, l’utilisation de la langue française dans l’administration locale semble maintenir
toujours constante la distance entre l’administration et les usagers non instruits, ce qui risque
de compromettre la participation des citoyens de n’importe quel lieu à la gestion des affaires
qui les concernent le plus directement.
 Or, dans une administration participative et de proximité, il faut que les administrés et les
administrateurs soient, dans l’ensemble, identiques par leur structure mentale. Ils doivent
avoir les mêmes intérêts et une tendance à réagir de la même façon à leurs problèmes et à
arriver aux mêmes conclusions[13].
II.3.2.2. De la distribution spatiale du personnel de l’Etat
La centralisation de la gestion du personnel de l’Etat entraîne un autre problème, celui de
distribution spatiale des agents. En effet, la répartition géographique des effectifs dans
l’Administration Publique congolaise révèle que près de 40 % de la main-d’œuvre est
concentrée à Kinshasa, la capitale.
Au niveau provincial, la grande partie des agents de l’Etat se trouve dans les grandes villes,
particulièrement dans les chefs-lieux des provinces. Par conséquent, les administrations
locales souffrent d’un manque criant du personnel qualifié alors qu’on parle de pléthore au
niveau de l’Administration centrale.
Cette situation est due au fait que le Ministère de la Fonction Publique ne tient pas toujours
compte des besoins réels en personnel par entité territoriale, car il est coupé des réalités
locales. Or, le recrutement, l’affectation et la mutation du personnel de l’Etat dans une entité
donnée doivent être déterminés par :
le niveau de développement socio-économique ;
la dimension géographique ;
la dimension démographique ;
les spécificités culturelles.
Ainsi, par exemple, dans une entité géographiquement étendue et démographiquement fort
peuplée, il faut recruter un effectif assez élevé du personnel pour que l’action administrative
soit exercée dans toute la région. Par ailleurs, dans une entité à vocation agricole, il serait
logique que l’effectif des agents des services de l’agriculture soit plus important que celui
affecté dans une entité à vocation touristique ou industrielle. Or, telle n’est malheureusement
pas le cas en RDC.
Par conséquent, les entités de base (les Territoires et les Collectivités locales) sont tout
simplement dépourvues des ressources humaines nécessaires pour répondre aux aspirations et
attentes des populations.
Par ailleurs, les quelques agents mis à la disposition des Territoires par le Ministère de la
Fonction Publique éprouvent d’énormes difficultés pour desservir leurs Territoires eu égard à
l’immensité de la superficie de ces entités. Aussi assiste-t-on à un vide administratif, l’Etat
étant tout simplement absent de certains endroits.
En outre, les conditions de vie et de travail des agents de l’Etat évoluant dans des
administrations locales (surtout en milieu rural) constituent un facteur de démotivation. En
effet, loin des grands centres urbains et travaillant dans des conditions infrahumaines
caractérisées par la modicité des salaires réels, le non-paiement des avantages sociaux, le non-
paiement des frais relatifs aux soins médicaux et aux funérailles et l’absence des moyens de
transport pour desservir leurs territoires, les agents de l’Etat sont tout simplement démotivés.
La plupart d’entre eux se battent pour être mutés dans la capitale ou dans les administrations
provinciales, aggravant ainsi davantage le déficit en ressources humaines que connaissent déjà
ces entités.
Il ressort de ce qui précède que la centralisation de la gestion de la Fonction Publique
constitue un autre facteur de sous-administration, au même titre que l’organisation politico-
administrative et territoriale du pays.
Or, l’Etat, à travers l’administration publique, doit être présent et vivant en chaque parcelle de
l’étendue du territoire national en y assurant effectivement l’exercice du pouvoir politique, et
corollairement, en y établissant et en y assurant ordre, liberté et sécurité, et en y créant ou en y
favorisant les conditions indispensables au développement, et donc à l’épanouissement tant
économique et social que culturel et politique, pour tous, nationaux et étrangers.
46Fort malheureusement, en RDC, la sous-administration fait que l’Etat ne soit tout
simplement pas présente sur tout le territoire. Et cette situation a des conséquences fâcheuses
sur les relations avec les administrés.
[1]              K. KASENDA, Op.cit, p.32
[2]              NDAY – E - NZIEM, Histoire du Zaïre, de l’héritage ancien à l’âge
contemporaine, Bruxelles, DUCULOT, 1997, p.69.
[3]              NDAY – E - NZIEM, Op.cit., p.48
[4]              T.P. VUNDUAWE, «  La décentralisation territoriale des responsabilités au
Zaïre. Pourquoi et comment ? », In zaïre – Afrique, n0165, 1982, p.265.
[5]              L. MOULIN, L’histoire de l’organisation administrative du zaïre, in zaïre –
Afrique, n0251, janvier  1992, P. 37.
[6]              M. KASENDA, Op.cit., P.45.
[7]              I. WANSILA, la présence des chefs coutumiers dans l’Administration
Territoriale au Zaïre, quelle opportunité, in  Zaïre  – Afrique, n0265, 1992, P.60
[8]              V. PEMAKO, la décentralisation des responsabilités au Zaïre, pour quoi et
comment ?, l’Administration locale du Zaïre de 1885 à 1982, in Zaïre – Afrique, n0165, P.20.
[9]              R.DELVAUX, L’organisation administrative du Congo Belge, Anvers, Ed. Zaïre,
1945, p165
[10]             La loi organique nO08/016 du 07 Octobre 2008, portant composition, organisation
et fonctionnement des entités territoriales décentralisées et leurs rapports avec l’Etat et les
provinces, In Congo – Afrique, n0433, 2009, p.187 – 202.
[11]             A. LIPIPA POSHO, Cours de l’introduction à la science  administrative, UOB,
FSSPA, G1sciences sociales politiques et Administratives, 2010 – 2011, Inédit, P.46.
[12]             A. LIPIPA POSHO, Op. Cit, P.57.
[13]             ISANGO TOENGAHO, « Le paradoxe de réforme de l’Administration publique
au Zaïre », In Zaïre – Afrique, n0251, 1991, p.11 – 21.

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personnes et de leurs biens dans la province du Sud Kivu
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par Jean-Luc Malango Kitungano
Université de Kisangani - Graduat en Sciences Politiques et
Administratives 2002
  

SECTION II : DE L'ADMINISTRATION PUBLIQUE DE LA RDC


L'administration publique est une organisation sociale que se donne tout groupe social
évolué. Elle est l'instrument de cohésion et de coordination indispensable sans lequel la
société s'effrite15(*). Le rôle de l'administration publique, sa structure, son organisation et ses
méthodes dépendent de la société dans laquelle elle se trouve insérée d'une part, de
l'environnement et de l'évolution historique du milieu social. C'est ce que certains auteurs
appellent l'approche écologique de l'administration publique16(*). Pour saisir
l'administration, il faut la replacer dans son contexte d'évolution. C'est pourquoi avant d'en
étudier la structure et l'organisation, nous parlerons de son historique.
II.1. HISTORIQUE DE L'ADMINISTRATION PUBLIQUE CONGOLAISE
En République Démocratique du Congo, comme ce fut le cas de tous les pays africains qui
ont accédé à l'indépendance politique après avoir été soumis au régime colonial,
l'administration publique (de type occidental) est une création récente. On ne peut pas dire
que l'administration publique est issue d'une longue évolution des institutions, des idées
politiques et des comportements sociaux des milieux autochtones17(*). On peut en déduire
qu'au départ l'administration publique fut un corps étranger dans le milieu social où on a
essayé de l'implanter.
En effet, avant 1885, l'organisation administrative de type européen était inconnu, hormis
l'expérience du royaume Kongo au XVème siècle(*). Le 26 février 1885, le traité de Berlin
est ratifié. Léopold II avait déjà fondé plusieurs stations sous couvert du C.E.H.C. (Station
de Vivi , le 24 septembre 1879, poste d'Isangila, de Manyanga, le 1er mai 1881, poste de
Stanley pool à Kintambo, le 1er décembre 1881) avec Stanley comme chef
d'expédition.« L'année 1885 est le point de départ de l'organisation politique dans la mesure
où après l'officialisation de l'E.I.C., un double gouvernement fut organisé, à savoir le
gouvernement central ayant son siège à Bruxelles et le gouvernement local ayant son siège
à Vivi »18(*)
L'historien Ndaywel-E-Nziem estime, pour sa part, que l'histoire administrative proprement
dite de la République Démocratique du Congo prit corps en 1888 quand le pays connut
pour la première fois une structuration interne mise en place pour les impératifs de la
nouvelle gestion. C'est par le décret royal du 1er août 1888 que le pays fut divisé en onze
districts19(*). Chaque district était administré par un commissaire de district qui était assisté
par un ou plusieurs adjoints (Cfr. Bulletin officiel, 1888, p. 247). L'organisation et l'action
administratives sont, à cette époque, marquées par l'esprit de conquête. Toutes les
institutions administratives devaient concourir à l'exploitation de la colonie.
L'administration comptait également sur diverses compagnies à qui elle avait accordé des
pouvoirs exorbitants dans le domaine de l'exploitation de la colonie (c'est le cas de
l'Anglon-Belgian Indian Rubber...).
L'administration de l'E.I.C. permit l'occupation effective du territoire et la collecte des
ressources, spécialement l'ivoire et le caoutchouc, ainsi que d'hommes, pour le nouvel Etat.
Mais elle conduisit à des tels abus que la Belgique, sous la pression internationale, dut
mettre fin à ce qu'on appela le régime léopoldien en 1908 et transforma l'EIC en colonie
belge régie par une hiérarchie de pouvoir clairement définie20(*). Le 15 novembre 1908, la
Belgique prenait possession des territoires qui avaient appartenu à l'EIC. Elle choisit
comme système d'administration, l'administration directe à travers une forme centralisée, le
seul qui - selon Roger DELVAUX - convenait à cette colonie d'exploitation21(*).
La charte coloniale sera pendant toute la période coloniale, la base de l'organisation et de la
structure administrative du Congo Belge. Du point de vue administratif, le chapitre
troisième relatif à l'exercice des pouvoirs organisait l'administration comme suit 22(*):
1. Au niveau du gouvernement colonial dans la métropole :
L'article 7 accordait au roi belge le pouvoir législatif par voie de décret, sur proposition du
ministre des colonies, le pouvoir exécutif lui était également reconnu (Art. 8) et était exercé
par voie de règlement et d'arrêtés. L'article 9 précisait qu'aucun acte du Roi ne pouvait
avoir d'effet s'il n'était contresigné par un ministre qui, par cela seul, s'en rend responsable.
Le pouvoir exécutif relevait du Roi. Toutefois, un rôle administratif important était dévolu
au ministre des colonies. Il assurait la liaison entre le gouvernement de la métropole et celui
de la colonie. L'organisation générale de l'administration, la préparation et la présentation
des actes législatifs, le budget (proposition, surveillance et exécution), la gestion de la dette
publique, du portefeuille destiné à la colonie, entraient dans ses attributions23(*).
2. Au niveau du gouvernement colonial dans la colonie :
A la tête de l'administration se trouvait un haut fonctionnaire nommé par le Roi et qui
portait le titre de gouverneur général. Celui-ci était assisté d'un ou de plusieurs vice-
gouverneurs généraux (Art.21, charte coloniale). Le gouverneur général exerçait le pouvoir
exécutif dans les limites prévues par les lois, décrets et arrêtés royaux.
Le gouverneur général avait la haute direction de tous les services administratifs et
militaires établis au Congo belge.
Les différents services administratifs comprenaient :
v Le secrétariat général : il s'occupait de la coordination et de la centralisation des affaires
administratives.
v Le gouvernement de province, avec à sa tête un commissaire de province, représentant le
gouverneur général.
v Différents services : Secrétariat de province, Agriculture et forêts, Finances et douanes,
Affaires économiques, Travaux publics, Conservation des titres fonciers, Hygiène (...)
On rencontrait l'extension de ces services dans les différents districts et territoires.
L'organisation administrative des autochtones était cependant ambiguë : elle était
« fondamentalement opportuniste »24(*), selon le professeur Vunduawe-te-Pemako. Celle-ci
en effet, était axée sur l'exploitation du territoire occupé. Les collaborateurs indigènes
qu'elle voulait trouver parmi les chefs traditionnels devaient être des personnes acquises à
sa cause de façon à tenir en laisse la population pour lui faire exécuter avec empressement
les ordres de la hiérarchie. Les différentes réformes qui se succédèrent pour la mise en
place des institutions administratives basées sur les coutumes locales auront, du moins
jusqu'à 1933, parmi leurs principales préoccupations, l'identification du type de « chef »
appelé à collaborer avec l'administration coloniale25(*).
L'historien Léon de Saint Moulin conclut pour ce qui est de l'administration coloniale :
« Toute l'administration coloniale malgré la doctrine officielle à certaines périodes fut
toujours centralisée et autoritaire. Même en 1959, elle restait prisonnière de l'image qu'elle
s'était faite du monde noir, considéré comme un peuple d'enfants auquel il convenait de tout
dicter. Elle fut fort marquée par la tradition autoritaire d'avant guerre, cherchant à réaliser le
changement technique de la même manière qu'elle avait mis en place les cultures
obligatoires. Malgré son efficacité, l'administration coloniale ne pouvait satisfaire les
populations qui se révoltèrent contre elle en 1959 et 1960 »26(*)
C'est à une conclusion semblable que le professeur Mpinga Kasenda arrive quand il écrit 
qu'au fur et à mesure que s'implantait la colonisation, l'esprit de conquête qui avait
caractérisé au départ l'organisation et l'action administrative dans la colonie céda le pas à un
souci d'adaptation aux contingences locales. Au service d'une économie extravertie,
l'administration coloniale eut pour premier objectif de neutraliser la force oppositionnelle
des clans. Ensuite, elle s'attacha au groupement des villages et des chefferies des faibles
dimensions, afin de mieux les insérer dans le circuit de l'économie de marché. Dans cette
perspective les chefs traditionnels furent transformés en auxiliaires de l'administration
coloniale et toutes les institutions administratives furent conçues pour être au service d'une
économie étrangère, en érigeant l'efficacité administrative en principe absolu
d'organisation. Tout devait se plier aux nécessités administratives, les hommes comme les
valeurs qui constituent les fondements de leur société. Ce n'est que vu sous cet angle qu'on
peut comprendre la brutalité, la violence et la coercition qui ont caractérisé le système
administratif colonial27(*).
L'évolution de l'administration publique s'accéléra avec les événements politiques du 04
janvier 1959 : manifestation dans les rues, émeutes, élections...Dès juillet 1960, une
évacuation généralisée des cadres belges de l'administration eut lieu. L'évacuation eut pour
effet une véritable désintégration de l'administration locale. Depuis les événements du 04
janvier 1959, le contrôle de l'administration coloniale sur l'évolution de la situation devint
de plus en plus relâché et parfois inexistant28(*).
A la suite du départ des cadres administratifs belges, débute le processus de sous-
administration29(*). Chacun des niveaux de l'administration publique s'est retrouvé pourvu
de titulaires nouveaux, inexpérimentés, isolés des échelons inférieurs ou supérieurs. Ce fut
aussi le début d'un phénomène d'atomisation de l'administration locale. Cette atomisation a
été particulièrement ressentie à l'échelle locale, ceci d'autant plus que peu de cadres
compétents sentaient la vocation de faire régner l'ordre dans les campagnes. Tout au plus,
les fonctionnaires responsables des collectivités locales se sont-ils bornés à s'installer le
plus confortablement et le plus paisiblement possible dans leurs fonctions nouvelles, se
repliant sur eux-mêmes et contribuant ainsi directement à l'isolement des campagnes par
rapport aux autorités administratives provinciales et centrales.
Certaines campagnes entrèrent ainsi dans une période de « localisme » dont elles ne
sortiront que lorsqu'un courant extérieur (rébellion, expédition militaire, mission d'étude)
les traverse, leur apportant un contact fugitif avec les centres de décision du pays30(*).
Dans les grandes lignes, l'héritage de la R.D.Congo en matière d'administration publique
est de par la nature de son implantation, de sa structure, de ses méthodes et techniques, un
corps étranger dans le milieu social qui lui est resté longtemps hostile. La deuxième
République avait également utilisé cet instrument pour installer et légitimer le dictateur au
pouvoir. La reprise en main de l'administration publique s'est effectuée, sous le régime
Mobutu grâce au Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) , lequel amorça un
processus d'hyperpolitisation de l'administration.
De nos jours, les mouvements rebelles successifs, l'AFDL, puis le RCD ont repris les
méthodes d'hyperpolitisation conçues par le MPR.

BAS UELE
010001
010100 CHEF-LIEU BUTA
VILLE DE BUTA
010101 Commune de BABADE
010102 Commune de DOBEA
010103 Commune de FIRANT
010104 Commune de TEPATONDELE
010200 VILLE d'AKETI
010201 Commune d'ITIMBIRI
010202 Commune de NGBONGADE
010203 Commune de TINDA
010300 VILLE de BONDO
010301 Commune de BONDO
010302 Commune de UELE
010303 Commune de ZAGILI
010400 Ville de DINGILA
010401 Commune de BAMBILI
010402 Commune de DINGILA
010403 Commune de TOBOLA
011100 Territoire d'AKETI
011101 Commune LIKATI
011102 Secteur de KOLONGWANDI
011103 Secteur de MABINZA
011104 Secteur de NGBONGI
011105 Secteur de YOKO
011106 Chefferie d'AVARU-DUMA
011107 Chefferie d'AVARU-GATANGA
011108 Chefferie de BONDONGOLA
011109 Chefferie de MOBATI-BOYELE
011200 Territoire d'ANGO
011201 Commune d'ANGO
011202 Commune de DAKWA
011203 Chefferie d'EZO
011204 Chefferie de MOPOY
011205 Chefferie de NGINDO
011206 Chefferie de SASA
011300 Territoire de BAMBESA
011301 Commune de BAMBESA
011302 Commune de ZOBIA
011303 Chefferie de BAKETE
011304 Chefferie de BOKAPO
011305 Chefferie de BOKIBA
011306 Chefferie de BOLUNGWA
011307 Cheffferie de BONDONGWALE
011308 Chefferie de MAKERE I
011309 Chefferie de MAKERE II
011310 Chefferie de MAKERE-BAKETE
011311 Chefferie de MANGE
011400 Territoire de BONDO
011401 Commune de BAYE
011402 Commune de BILI
011403 Commune de MONGA
011404 Commune de NDU
011405 Chefferie de BIAMANGE
011406 Chefferie de BOSO
011407 Chefferie de DENI
011408 Chefferie de DUARU
011409 Chefferie de GAMA
011410 Chefferie de GAYA
011411 Chefferie de GOA
011412 Chefferie de KASA
011413 Chefferie de MOBENGE MONDILA
011414 Chefferie de SOA
011500 Territoire de BUTA
011501 Commune de TITULE
011502 Secteur de BASIRI-MONGINGITA
011503 Secteur de MOBATI
011504 Chefferie de BAYEU-BOGAGIA
011505 Chefferie de BAYEU-BOGBAMA
011506 Chefferie de MONGANULU
011507 Chefferie de NGURU
011600 Territoire de POKO
011601 Commune de POKO
011602 Secteur d'ABARAMBO
011603 Chefferie de BAKANGAIE-AVURU
011604 Chefferie de GAMU
011605 Chefferie de BABENA
011606 Chefferie de KEMBISA
011607 Chefferie de KIPATE
011608 Chefferie de MABANGA
011609 Chefferie de MADI
011610 Chefferie de MALELE
011611 Chefferie de MENDENI
011612 Chefferie de NGBARADI
011613 Chefferie de SORONGA
011614 Chefferie de ZUNE
02 EQUATEUR
020001 020100 CHEF-LIEU MBANDAKA
Ville de Mbandaka
020101 Commune de MBANDAKA
020102 Commune de WANGATA
020200 Ville de BASANKUSU
020201 Commune de BAENGA
020202 Commune de BASANKUSU
021100 Territoire de BASANKUSU
021101 Commune de BOKAKATA
021102 Secteur de BASANKUSU
021103 Secteur de GOMBELO
021104 Secteur de WAKA-BOKEKA
021200 Territoire de BIKORO
021201 Commune de BIKORO
021202 Secteur d'EKONDA
021203 Secteur d'ELANGA
021204 Secteur de LAC NTUMBA
021300 Territoire de BOLOMBA
021301 Commune de BOLOMBA
021302 Secteur de BOLOMBA
021303 Secteur de BUSIRA
021304 Chefferie de DIANGA
021305 Secteur de LOSANGANYA
021306 Secteur de MAMPOKO
021400 Territoire de BOMONGO
021401 Commune de BOMONGO
021402 Secteur de DJAMBA
021403 Secteur de NGIRI
021500 Territoire d'INGENDE
021501 Commune d'INGENDE
021502 Secteur de BOKATOLA
021503 Secteur de DUALI
021504 Secteur d'EUNGU
021600 Territoire de MAKANZA
021601 Secteur de BANGALA
021602 Secteur de MWEKO
021603 Secteur de NDOBO
021700 Territoire de LUKELELA
021701 Commune de LUKELELA
021702 Secteur de BANUNU-BOBANGI
021703 Secteur de LUSAKANI
021704 Secteur de MPAMA
03 HAUT-KATANGA
030001
030100 CHEF-LIEU LUBUMBASHI
Ville de LUBUMBASHI
030101 Commune d'ANNEXE
030102 Commune de KAMALONDO
030103 Commune de KAMPEMBA
030104 Commune de KATUBA
030105 Commune de KENYA
030106 Commune de LUBUMBASHI
030107 Commune de RWASHI
030200 Ville de KIPUSHI
030201 Commune de KATAPULA
030202 Commune de KIPUSHI
030300 Ville de LIKASI
030301 Commune de KIKULA
030302 Commune de LIKASI
030303 Commune de PANDA
030304 Commune de SHITURU
031100 Territoire de KAMBOVE
031101 Commune de KAMBOVE
031102 Secteur de LUFIRA
031103 Secteur de SOURCE DU FLEUVE CONGO
031104 Chefferie de BASANGA
031200 Territoire de KASENGA
031201 Commune de KASENGA
031202 Secteur de BAKUNDA
031203 Secteur de KAFIRA
031204 Secteur de KISAMAMBA
031205 Secteur de LUAPULA
031300 Territoire de KIPUSHI
031301 Secteur de BUKANDA
031302 Chefferie de KAPONDA
031303 Chefferie de KINYAMA
031400 Territoire de MITWABA
031401 Commune de MITWABA
031402 Secteur de BALOMOTWA
031403 Secteur de BANWESHI
031404 Chefferie de KYONA-NGOY
031500 Territoire de PWETO
031501 Commune de KILWA
031502 Commune de PWETO
031503 Secteur de MOERO
031504 Secteur de MWENGA
031505 Chefferie de KYONA-NZINI
031506 Chefferie de PWETO
031600 Territoire de SAKANIA
031601 Commune de KILWA
031602 Commune de MOKAMBO
031603 Commune de MUSOSHI-KASUMBALESA
031604 Commune de SAKANIA
031605 Secteur de BALALA
031606 Secteur de BALAMBA
031607 Secteur de BAUSHI
04 HAUT-LOMAMI
040001
040100 CHEF-LIEU KAMINA
Ville de KAMINA
040101 Commune de DIMAYI
040102 Commune de KAMINA
040103 Commune de SOBONGO
041100 Territoire de BUKAMA
041101 Commune de BUKAMA
041102 Commune de LUENGA
041103 Secteur de KAPAMAYI
041104 Secteur de LUALABA
041105 Chefferie de BUTUMBA
041106 Chefferie de KABONDO DIANDA
041107 Chefferie de KIBANDA
041108 Chefferie de KIKONDJA
041200 Territoire de KABONGO
041201 Commune de KABONGO
041202 Secteur de NORD BALUBA
041203 Chefferie de KABONGO
041204 Chefferie de KAYAMBA
041300 Territoire de KAMINA
041301 Secteur de KINDA
041302 Chefferie de KASONGO-NYEMBO
041400 Territoire de KANIAMA KASESE
041401 Commune de KANIAMA
041402 Chefferie de MUTOMBO-MUKULU
041500 Territoire de MALEMBE NKULU
041501 Commune de MALEMBE
041502 Secteur de BADIA
041503 Secteur de NGILIMA
041504 Chefferie de DUNGU UYE
041505 Chefferie de KAYUMBA
041506 Chefferie de MULONGO
041507 Chefferie de MUSEKA
041508 Chefferie de MWANZA
041509 Chefferie de NKULU
05 HAUT-UELE
050001
050100 CHEF-LIEU ISIRO
Ville d'ISIRO
050101 Commune de KUPA
050102 Commune de MAMBAYA
050103 Commune de MENDAMBO
050200 Ville d'ABA
050201 Commune de LASKURI
050202 Commune de SAMBALA
050203 Commune de ZUNGBI
050300 Ville de DUNGU
050301 Commune de BOMOKADI
050302 Commune de DUNGU-UYE
050303 Commune de NGILIMA
050400 Ville de WAMBA
050401 Commune ANAOLITE
050402 Commune de NEPOKO
050403 Commune de WAMBA
050500 Ville de WATSA
050501 Commune de GANDZA
050502 Commune de KIBALI
050503 Commune de MANGORO
050504 Commune de MONGALI
051100 Territoire de DUNGU
051101 Commune de DORUMA
051102 Commune de NDEDU
051103 Chefferie de DORUMA
051104 Chefferie de MALINGINDU
051105 Chefferie de WANDO
051200 Territoire de FARADJE
051201 Commune de FARADJE
051202 Commune de MAKOKO
051203 Chefferie de DONGO
051204 Chefferie de KAKWA-LADAMA
051205 Chefferie de LOGO-BAGELA
051206 Chefferie de LOGO-DOKA
051207 Chefferie de LOGO-LOLIA
051208 Chefferie de LOGO-OBELELA
051209 Chefferie de LOGO-OGAMBI
051210 Chefferie de MONDO
051300 Territoire de NIANGARA
051301 Commune de NIANGARA
051302 Chefferie de BOEME
051303 Chefferie de KEREBOBE
051304 Chefferie de KOPA
051305 Chefferie de MANGBELE
051306 Chefferie de MANGBETU-NABISANGI
051307 Chefferie de MANZINGA
051308 Chefferie d'OKONDO
051400 Territoire de RUNGU
051401 Commune de RUNGU
051402 Chefferie de D'AZANGA
051403 Chefferie de MAYONGO-MABOZO
051404 Chefferie de MAYONGO-MAGBALE
051405 Chefferie de MBOLI
051406 Chefferie de MEDJE-MANGO
051407 Chefferie de MONGOMASI
051408 Chefferie de NDEY
051500 Territoire de WAMBA
051501 Commune d'IBAMBI
051502 Sectreur de MABUDU-MALIKA-BABEYRU
051503 chefferie de BAFWAGADA
051504 Chefferie de BAFWANKOY
051505 Chefferie de BALIKA-TIRIKO
051506 Chefferie de MAHAA
051507 Chefferie de MAKODA
051508 Chefferie de MALIKA
051509 Chefferie de MANGBELE
051510 Chefferie de TIMONIKO
051511 Chefferie de WADIMBISA-MABUDU
051512 Chefferie de WALAMBA
051600 Territoire de WATSA
051601 Secteur de GOMBARI
051602 Secteur de KIBALI
051603 Secteur de MANGBUTU
051604 Secteur de MARI MINZA
051605 Chefferie de ANDIKOPA-KARIKALENDU
051606 Chefferie de ANDOBI
051607 Chefferie d'ATERU-KAROKALENDU
051608 Chefferie de KEBO
051609 Chefferie de MANGBETU
051610 Chefferie de WASELE-D'ARUMBI
06 ITURI
060001
060100 CHEF-LIEU BUNIA
Ville de BUNIA
060101 Commune de MBUNYA
060102 Commune de NYAKASANZA
060103 Commune de SHARI
060200 Ville d'ARIWARA
060201 Commune ABBE GONZALALVES
060202 Commune d'APAA
060203 Commune de DJAUDJAU
060204 Commune de RAOUL'ALITI
060300 VILLE d'ARU
060301 Commune d'ABAA
060302 Commune d'AUTSAI
060303 Commune d'ESSEFE
060400 Commune de PELE
060401 Ville d' INGBOKOLO
060402 Commune d' ADI
060403 Commune d'ARIE
060404 Commune de KUMURU-EZORILI
060500 Ville de MAHAGI
060501 Commune de KWONG'A
060502 Commune de MAMBA
060503 Commune de RIDHA
060600 Ville de MONGWALO
060601 Commune de MONGBALU
060602 Commune de MUSABA
060603 Commune de PLITO-YALALA
061100 Territoire d'ARU
061101 Secteur de DES NDO KEBO
061102 Chefferie de D'ALUR
061103 Chefferie de KAKWA
061104 Chefferie de KALIKO
061105 Chefferie de LU
061106 Chefferie de NIO-MAMULE
061107 Chefferie d'OTSO
061108 Chefferie de ZAKI
061200 Territoire de DJUGU
061201 Commune de DJUGU
061202 Commune de FATAKI
061203 Commune de NDRELE
061204 Secteur de BANIARI DE KILO
061205 Secteur de WALENDU DJATSI
061206 Secteur de WALENDU PITSI
061207 Secteur de WALENDU TATSI
061208 Chefferie de BABENA-BADJERE
061209 Chefferie de BAHENA BANGYAWAGI
061210 Chefferie de BAHENA-NORD
061211 Chefferie de MABENDI
061212 Chefferie de MAMBISA
061213 Chefferie de NDO-AKEBO
061300 Territoire d'IRUMU
061301 Commune d'IRUMU
061302 Secteur de BAHEMA D'IRUMU
061303 Secteur de BAHEMA ITEGO
061304 Secteur de BAHEMA SUD
061305 Secteur de WALENDU VONKUTU
061306 Chefferie d'ANDISOMA
061307 Chefferie de BABELEBE
061308 Chefferie de BABOA-BOKODE
061309 Chefferie de BAHEMA-BOGA
061310 Chefferie de BANIARI-TCHABI
061311 Chefferie de BASIRI-BASUMU
061312 Chefferie de MOBALA
061313 Chefferie de WALENDU-BINDI
061400 Territoire de MAHAGI
061401 Commune de DJEGU KPADRUMA
061402 Commune de NIOKI
061403 Commune de TADU
061404 Secteur de WAR PALARA
061405 Chefferie d'ANGHAL
061406 Chefferie d'ALUR DJUGANDA
061407 Chefferie de DJUKOTH
061408 Chefferie de MOKAMBO
061409 Chefferie de PANDORO
061410 Chefferie de WALENDU-WATSI
061411 Chefferie de WANGONGO
061500 Territoire de MAMBASA
061501 Commune de BIAKATO
061502 Commune de MAMBASA
061503 Commune de NIANIA
061504 Chefferie de BABOMBI
061505 Chefferie de BAKWANZA
061506 Chefferie de BANDAKA
061507 Chefferie de BAMBO
061508 Chefferie de MAMBASA
061509 Chefferie de WALESE-DESE
061510 Chefferie de WALESE-KARO
07 KASAI
070001 070100 CHEF-LIEU LUEBO
Ville de TSHIKAPA
070101 Commune de DIBUMBA I
070102 Commune de DIBUMBA II
070103 Commune de KANZALA
070104 Commune de MABONDO
070105 Commune de MBUMBA
070200 Ville d' ILEBO
070201 Commune de BEMBE
070202 Commune de KASAI
070203 Commune de LUTSHWADI
070204 Commune de PUNTSHA
070300 Ville de LUEBO
070301 Commune de BIPATU
070302 Commune de KASENGA
070303 Commune de LUEBO
070400 Ville de TSHIMBULU
070401 Commune de LUKULA
070402 Commune de TSHIMAKAKA
070403 Commune de TSHIMAYI
071100 Territoire de DEKESE
071101 Commune de DEKESE
071102 Secteur de DEKESE-IKOLOMBE ISOLU
071103 Secteur de YAELIMA
071200 Territoire de ILEBO
071201 Commune de MAPANGU
071202 Commune de MIBILAYI
071203 Secteur de BASONGO
071204 Secteur de SUD BANGA
071205 Secteur de MALU MALU
071206 Secteur de MAPANGU
071300 Territoire de KAMONIA
071301 Commune de KAMAKO
071302 Commune de KAMONIA
071303 Commune de KAMWESHA
071304 Commune de NGOMBE
071305 Commune de SAMWANDA
071306 Secteur de BAKWA-NYAMBI
071307 Secteur de BAMPENDE
071308 Secteur de KASADISADI
071309 Secteur de KASAI-KABAMBAIE
071310 Secteur de KASAI-LONGATSHIMO
071311 Secteur de KASAI-LUNYEKA
071312 Secteur de LOVUA-LONGATSHIMO
071313 Secteur de LOVUA-LUSHIKU
071314 Secteur de TSHIKAPA
071400 Territoire de LUEBO
071401 Commune de KALWEBO
071402 Secteur de LUEBO KABAMBAIE
071403 Secteur de LUEBO LULUNGELE
071404 Secteur de LUEBO WEDI
071405 Secteur de NDJOKO PUNDA
071500 Territoire de MWEKA
071501 Commune de MWEKA
071502 Commune de KAKENGE
071503 Secteur de BAKUBA
08 KASAI-ORIENTAL
080001
080100 CHEF-LIEU MBUJI-MAYI
Ville de MBUJI-MAYI
080101 Commune de BIPEMBA
080102 Commune de DIBINDI
080103 Commune de DIULU
080104 Commune de KANSHI
080105 Commune de MUYA
080200 Ville de LUKALABA
080201 Commune de KATOTO
080202 Commune de MONZO
080203 Commune de NSANGU
080300 Ville de MIABI
080301 Commune de LUKUNZA
080302 Commune de NYANYIKI
080303 Commune de MIABI
080400 Ville de TSHILENGE
080401 Commune d'INGA
080402 Commune de KIMPATSHI
080403 Commune de TSHIKALENGA
081100 Territoire de KABEYA KAMWANGA
081101 Commune de BENA NKUNA
081102 Commune de Lac MUKAMBA
081103 Secteur de KALELA
081104 Secteur de LAC MUKAMBA
081105 Secteur de MPEMBA
081106 Secteur de NDOMBA
081200 Territoire de KATANDA
081201 Commune de KATANDA
081202 Secteur de BALUBA-LUBILANJI
081203 Secteur de BENA TSHITOLO
081204 Secteur de MUTUAYI
081205 Secteur de NSANGU
081300 Territoire de LUPATAPATA
081301 Commune de TSHISHIMBI
081302 Secteur de KABALA
081303 Secteur de MUDIBA
081304 Secteur de MUKUMBI
081305 Secteur de MULENDA
081400 Territoire de MIABI
081401 Commune de BOYA
081402 Commune de KATENDE
081403 Secteur de KANGAYI
081404 Secteur de MOVO-NKATSHI
081405 Secteur de TSHIJIBA
081406 Secteur de TSHILUNDU
081500 Territoire de TSHILENGE
081501 Commune de KALENDA KASHILA
081502 Commune de KABIMBA
081503 Secteur de KALONJI SUD
081504 Secteur de KAMPATSHI
081505 Secteur de LALELU
081506 Secteur de LUKALABA
081507 Secteur de TSHIPUKA
09 KONGO CENTRAL
090001
090100 CHEF-LIEU MATADI
Ville de MATADI
090101 Commune de MATADI
090102 Commune de MVUZI
090103 Commune de NZANZA
090200 Ville de BANGU
090201 Commune de KIMPESE
090202 Commune de LUKALA
090203 Commune de VAMPA
090300 Ville de BOMA
090301 Commune de KABONDO
090302 Commune de KALAMU
090303 Commune de NZADI
090400 Ville d'INKISI
090401 Commune de KINTANU
090402 Commune de KISANTU
090500 Ville de KASANGULU
090501 Commune de la GARE
090502 Commune de KASANGULU
090600 Ville de LUKULA
090601 Commune de LUKULA
090602 Commune de NSIONI
090700 Ville de MBANZA-NGUNGU
090701 Commune de NGUNGU
090702 Commune de NIOKI
090800 Ville de MUANDA
090801 Commune de MAMPUTU
090802 Commune de MUANDA
090900 Ville de TSHELA
090901 Commune de KASA-VUBU
090902 Commune de LUVU
090903 Commune de TSHELA
091100 Territoire de KASANGULU
091101 Secteur de KASANGULU
091102 Secteur de LUILA
091103 Secteur de LUKUNGA MPUTU
091200 Territoire de KIMVULA
091201 Commune de KIMVULA
091202 Secteur de BENGA
091203 Secteur de LUBUSI
091204 Secteur de LULA-LUMEME
091300 Territoire de LUKULA
091301 Commune de LEMBA
091302 Secteur de FUBU
091303 Secteur de KAKONGO
091304 Secteur de PATU
091305 Secteur de TSANGA-SUD
091306 Secteur de TSUNDI-SUD
091400 Territoire de LUOZI
091401 Commune de LUOZI
091402 Commune de SELE
091403 Secteur de BALARI
091404 Secteur de KENGE
091405 Secteur de KIMBANZA
091406 Secteur de KIMUMBA
091407 Secteur de KINKENGE
091408 Secteur de KIVUNDA
091409 Secteur de MBANZA MONA
091410 Secteur de MBANZA MWEMBE
091411 Secteur de MBANZA NGOYO
091412 Secteur de MONGO LUALA
091500 Territoire de MADIMA
091501 Commune de MADIMBA
091502 Secteur de MFIDI MALELE
091503 Secteur de MFUMA KIBAMBI
091504 Secteur de NGEBA
091505 Secteur de NGUFU
091506 Secteur de WUNGU
091600 Territoire de MBANZA NGUNGU
091601 Commune de KWILU-NGONGO
091603 Secteur de BOKO
091604 Secteur de GOMBE MATADI
091605 Secteur de GOMBE SUD
091606 Secteur de KIVULU
091607 Secteur de KWILU NGONGO
091700 Territoire de MOANDA
091701 Secteur d'ASSOLONGO
091702 Secteur de BOMA-BUNGU
091703 Secteur de La MER
091800 Territoire de SEKE BANZA
091801 Commune de KINZAU-MVUETE
091802 Commune de SEKE-BANZA
091803 Secteur de BUNDI
091804 Secteur de ISANGILA
091805 Secteur de LUFU
091806 Secteur de MBAVU
091807 Secteur de SUMBI
091900 Territoire de SONGOLOLO
091901 Commune de SONGOLOLO
091902 Secteur de BAMBOMA
091903 Secteur de KIMPESE
091904 Secteur de LUIMA
091905 Secteur de PALABALA
091906 Secteur de WOMBO
092000 Territoire de TSHELA
092001 Secteur de BULA NAKU
092002 Secteur de LOANGO
092003 Secteur de LUBOLO
092004 Secteur de LUBUZI
092005 Secteur de MADUDA
092006 Secteur de NGANDA TSUNDI
092007 Secteur de NZOBE LUZI
092008 Secteur de TSHELA MBANGA
10 KWANGO
100001 100100 CHEF-LIEU KENGE
Ville de KENGE
100101 Commune du 5 MAI
100102 Commune de L.D KABILA
100103 Commune de MANONGA
100104 Commune de MASIKITA
100105 Commune de MAVULA
100200 Ville de KAHEMBA
100201 Commune de KWILU
100202 Commune de LUTSHIMA
100203 Commune de NTSHAKAL
100300 Ville de KASONGO-LUNDA
100301 Commune d'IMONA
100302 Commune de KITUADI
100303 Commune de KUMBILA
101100 Territoire de FESHI
101101 Commune de FESHI
101102 Secteur de GANAKETI
101103 Secteur de LOBO
101104 Secteur de MAZIAMO
101105 Secteur de MUKOSO
101200 Territoire de KAHEMBA
101201 Secteur de BANGU
101202 Secteur de BINDU
101203 Secteur de KULINDJI
101300 Territoire de KASONGOLUNDA
101301 Commune de PELENDE
101302 Secteur de KIBUNDA
101303 Secteur de KINGULU
101304 Secteur de KIZAMBA
101305 Secteur de MAWANGA
101306 Secteur de PANZI
101307 Secteur de SWATENDA
101308 Chefferie de KASA
101309 Chefferie de KASONGO LUNDA
101400 Territoire de KENGE
101401 Commune de KENGE II
101402 Commune de MISELE
101403 Commune de PONT KWANGO
101404 Secteur de BUKANGA LONZO
101405 Secteur de DINGA
101406 Secteur de KOLOKOSO
101407 Secteur de MOSAMBO
101500 Territoire de POPOKABAKA
101501 Commune de POPOKABAKA
101502 Commune de KABAMA
101503 Commune de KISOMA
101504 Secteur de LUFUNIA
101505 Secteur de POPOKABAKA
101506 Secteur de YONSO
11 KWILU
110001
110100 CHEF-LIEU BANDUNDU
Ville de BANDUNDU
110101 Commune de BASOKO
110102 Commune de DISASI
110103 Commune de MAYOYO
110200 Ville de BULUNGU
110201 Commune de BUIOMBE LUSANGA
110202 Commune de DJUMA
110203 Commune de KABANGU
110204 Commune de KWILU
110205 Commune de LUKONZI
110300 Ville de DIBAYA-LUBWE
110301 Commune d'IPALA
110302 Commune de NDAMBU
110303 Commune de TSHENZA
110400 VILLE d'IDIOFA
110401 Commune d'IDIOFA
110402 Commune de MANDING
110403 Commune de MOSANGA
110500 Ville de GUNGU
110501 Commune de CONGO
110502 Commune de KAKOBOLA
110503 Commune de KWILU
110504 Commune de LUKWILA
110600 Ville de KIKWIT
110601 Commune de KAZAMBA
110602 Commune de LUKEMI
110603 Commune de LUKOLELA
110604 Commune de NZINDA
110700 Ville de MANGAI
110701 Commune de MENKI
110702 Commune d'ISABO
110800 Ville de MASI-MANIMBA
110801 Commune de BIBEMBO
110802 Commune de KANGAMIESE
110803 Commune de LUKUALA
111100 Territoire de BAGATA
111101 Commune de BAGATA
111102 Commune de MISAY
111103 Secteur de KIDZWEME
111104 Secteur de KWANGO KASAI
111105 Secteur de KWILU NTOBER
111106 Secteur de MANZANSAY
111107 Secteur de WAMBA FATUNDU
111200 Territoire de BULUNGU
111201 Commune de MUKEDI
111202 Secteur de DUE
111203 Secteur de KILUNDA
111204 Secteur de KIMBONGO
111205 Secteur de KIPUKA
111206 Secteur de KWILU KIMBATA
111207 Secteur de KWENGE
111208 Secteur de LUNIUNGU
111209 Secteur de MIADI NKARA
111210 Secteur de MIKWI
111211 Secteur de NKO BASUKU
111300 Territoire d'IDIOFA
111301 Commune d'EOLO
111302 Commune de KALO
111303 Commune de PIOPIO
111304 Secteur de BANGA
111305 Secteur de BELO
111306 Secteur de BULWEME
111307 Secteur de KALANGANDA
111308 Secteur de KANGA
111309 Secteur de KAPIA
111310 Secteur de KIPUKU
111311 Secteur de MADIMBI
111312 Secteur de MATEKO
111313 Secteur de MUSANGA
111314 Secteur de SEDZO
111315 Secteur de YASSA LOKWA
111400 Territoire de GUNGU
111401 Secteur de GUNGU
111402 Secteur de KANDALE
111403 Secteur de KILAMBA
111404 Secteur de KILEMBE
111405 Secteur de KISUNZU
111406 Secteur de KOBO
111407 Secteur de KONDO
111408 Secteur de LOZO
111409 Secteur de LUKAMBA
111410 Secteur de MUDIKALUNGA
111411 Secteur de MUNGINDU
111412 Secteur de NGUDI
111500 Territoire de MASIMANIMBA
111501 Commune de BWALAVULA
111502 Commune de MASAMVUNGA
111503 Commune de PAY KONGILA
111504 Secteur de BINDUNGI
111505 Secteur de KIBOLO
111506 Secteur de KINZENGA
111507 Secteur de KINZENZENGO
111508 Secteur de KITOY
111509 Secteur de MASI MANIMBA
111510 Secteur de MOKAMO
111511 Secteur de MOSANGO
111512 Secteur de PAY KONGILA
111513 Secteur de SUNGU
12 LOMAMI
120001
120100 CHEF-LIEU KABINDA
Ville de KABINDA
120101 Commune de KABONGO
120102 Commune de KABWELA-BWELA
120103 Commune de KAJIBA
120104 Commune de MUDINGAYI
120200 Ville de LUBAO
120201 Commune de KANGOYI
120202 Commune de LOMAMI
120203 Commune de LUMUMBA
120204 Commune de KISAMPA
120300 Ville de MBUY-A-SHOW
120301 Commune de LUKOMBO
120302 Commune de MUKUKUYI
120303 Commune de MUMVUYI
120304 Commune de TSHIBIAYI
120400 Ville de MWENE-DITU
120401 Commune de BONDOYI
120402 Commune de MUSADI
120403 Commune de MWENE-DITU
120500 Ville de NGANDAJIKA
120501 Commune de KABANDA
120502 Commune de KALUMBANDA TSHOJI
120503 Commune de KALUNDA MUSOKO
120504 Commune de LUNDA
121100 Territoire de KABINDA
121101 Commune de KAKULA
121102 Commune de KAMENDE
121103 Commune de MPENDJE
121104 Commune de MUNYENGWE
121105 Secteur de BALUBA LUBANGULE
121106 Secteur de KABINDA
121107 Secteur de LUDIMBI LUKULA
121108 Secteur de LUFUBU LOMAMI
121109 Secteur de LUKASHIE LUALU
121110 Secteur de VUNAYI
121200 Territoire de KAMIJI
121201 Commune de KAMIJI TSHISANGU
121202 Commune de MALENGE
121203 Secteur de KAMIJI
121204 Secteur de LUEKESHI
121300 Territoire de LUBAO
121301 Commune de BALUNGA
121302 Commune d'EBONDO KAPE
121303 Commune de KAMANA
121304 Commune de MWAMWAYI
121305 Secteur de BEKALEBWE
121306 Secteur de KISENGWA
121307 Secteur de LUBAO
121308 Secteur de TSHOFA
121400 Territoire de MUENE DITU
121401 Commune de KASEKEYI
121402 Commune de LUSUKU
121403 Commune de TSHABUT
121404 Commune de WIKONG
121405 Secteur de KANDA KANDA
121406 Chefferie de KANITSHINA
121407 Chefferie de KATSHISUNGU
121408 Chefferie de MULUNDU
121500 Territoire de NGANDAJIKA
121501 Commune de KALUNDA MUSOKO
121502 Secteur de BALUBA SHANKADI
121503 Secteur de NGANDAJIKA
121504 Secteur de TSHIYAMBA
121505 Chefferie de BAKWA MULUMBA
121506 Chefferie de BENA KALAMBAYI
13 LUALABA
130001
130100 CHEF-LIEU KOLWEZI
Ville de KOLWEZI
130101 Commune de DILALA
130102 Commune de MANIKA
130200 Ville de KASAJI
130201 Commune de LUEU
130202 Commune de LUKOJI
130203 Commune de TSIMBUNDI
131300 Territoire de DILOLO
131101 Commune de DILOLO
131102 Commune de KISENGE
131103 Secteur de LUENA
131104 Secteur de LULUA LUKOSHI
131105 Secteur de MUTANDA
131106 Chefferie de MUYEYE
131107 Chefferie de MWA-KANDAL
131108 Chefferie de MWATSHISENGE
131109 Chefferie de NDUMBA
131110 Chefferie de SALUSEKE
131111 Chefferie de TSHISANGAMA
131200 Territoire de KAPANGA
131201 Commune de KAPANGA
131202 Chefferie de MWANT YAV
131300 Territoire de LUBUDI
131301 Commune de LUBUDI
131302 Secteur de LUBUDI
131400 Territoire de MUTSHATSHA
131401 Commune de MUTSHATSHA
131402 Secteur de LUFUPA
131403 Secteur de LUILU
131404 Secteur de MUKULESHI
131500 Territoire de SANDOA
131501 Commune de SANDOA
131502 Chefferie de KAYEMBE-MUKULU
131503 Chefferie de LUMANGA
131504 Chefferie de MBAKO
131505 Chefferie de MUTEBA
131506 Chefferie de SAKUNDUNKU
131507 Chefferie de SAMUTONA
131508 Chefferie de TSHIBAMBA
131509 Chefferie de TSHIPAO
14 KASAI CENTRAL
140001
140100 CHEF-LIEU KANANGA
Ville de KANANGA
140101 Commune de KANANGA
140102 Commune de KATOKA
140103 Commune de LUKONGA
140104 Commune de NDESHA
140105 Commune de NGANZA
141100 Territoire de DEMBA
141101 Commune de DEMBA
141102 Commune de BENA LEKA
141103 Secteur de BENA MAMBA
141104 Secteur de DIOFWA
141105 Secteur de LOMBELE
141106 Secteur de LUSONGE
141107 Secteur de MWANZA NGOMA
141108 Secteur de TSHIBOTE
141109 Secteur de TSHIBUNGU
141200 Territoire de DIBAYA
141201 Commune de DIBAYA
141202 Commune de TSHIKULA
141203 Secteur de DIBANDA
141204 Secteur de DIBATAYI
141205 Secteur de KAMWANDU
141206 Secteur de KASANGI
141207 Secteur de TSHISILU
141300 Territoire de DIMBELENGE
141301 Commune de BANA BA NTUMBA
141302 Commune de DIMBELENGE
141303 Commune de KATENDE
141304 Commune de LUBWISHI
141305 Commune de MASUIKA
141306 Commune de MUNKAMBA
141307 Secteur de KUNDUYI
141308 Secteur de LUBI
141309 Secteur de LUBUDI
141310 Secteur de LUKIBU
141311 Secteur de MASHALA
141400 Territoire de KAZUMBA
141401 Commune de KASUMBA
141402 Commune de LUEMBA
141403 Secteur de BULUNGU
141404 Secteur de KAFUBA
141405 Secteur de KAVULA
141406 Secteur de MATAMBA
141407 Secteur de MBOIE
141408 Secteur de MIAO
141409 Secteur de MUSWASWA
141410 Secteur de MUTEFU
141411 Secteur de TSHITADI
141500 Territoire de LUIZA
141501 Commune de LUIZA
141502 Commune de TULUME
141503 Commune de YANGALA
141504 Secteur de BAMBAYE
141505 Secteur de KABELEKESE
141506 Secteur de KALUNGA
141507 Secteur de LOATSHI
141508 Secteur de LUETA
141509 Secteur de LUSANZA
141510 Secteur de MBUSHIMAIE
15 MAI-NDOMBE
150001
150100 CHEF-LIEU INONGO
Ville d'INONGO
150101 Commune de BONSE
150102 Commune de MPOLO
150103 Commune de MPONGONZOLI
150200 Ville de BOLOBO
150201 Commune de BOLOBO
150202 Commune de MOSENO
150203 Commune de NGO-BOLOBO
150300 Ville de NIOKI
150301 Commune de NIOKI
150302 Commune de MONGA-NKOLO
151100 Territoire de BOLOBO
151101 Secteur de BOLOBO
151200 Territoire d'INONGO
151201 Commune de NTAND'EMBELO
151202 Secteur BASENGELE
151203 Secteur de BOLIA
151204 Secteur d'INONGO
151300 Territoire de KIRI
151301 Commune de KIRI
151302 Secteur de BERONGE
151303 Secteur de LUTOY
151304 Secteur de PENDJWA
151400 Territoire de KUTU
151401
151402 Commune de KUTU
Commune de BOKORO
151403 Commune d'IKONGO
151404 Commune de SEMENDWA
151405 Commune de SEMONDANE
151406 Commune de TOLO
151407 Secteur de KEMBA
151408 Secteur de LWABU
151409 Secteur de MFIMI
151500 Territoire de KWAMOUTH
151501 Commune de KWAMOUTH
151502 Secteur de BATEKE NORD
151600 Territoire de MUSHIE
151601 Commune de MUSHIE
151602 Secteur de BABOMA NORD
151603 Secteur de MUSHIE
151700 Territoire d'OSHWE
151701 Commune d'OSHWE
151702 Commune de MBIEN
151703 Secteur de LOKOLAMA
151704 Secteur de LUKENIE
151705 Secteur de KANGARA
151706 Secteur de NKAW
151800 Territoire de YUMBI
151801 Commune de YUMBI
151802 Secteur de MONGAMA
151803 Secteur de YUMBI
16 MANIEMA
160001
160100 CHEF-LIEU KINDU
Ville de KINDU
160101 Commune d'ALUNGULI
160102 Commune de KASUKU
160103 Commune de MIKELENGE
160200 Ville de KALIMA
160201 Commune de KAMISUKU
160202 Commune de LUZELUKULU
160300 Ville de KASONGO
160301 Commune de KASONGO
160302 Commune de MUSUKUYI
160303 Commune de TONGONI
160304 Commune de ZAMBA
160400 Ville de LUBUTU
160401 Commune de ALUZA
160402 Commune de LUBILINGA
160500 Ville de NANOYA
160501 Commune de KAMA
160502 Commune de BYENGE
160503 Commune de LONGWE
160600 Ville de PUNIA
160601 Commune d'OBEA
160602 Commune d'AMANYOMBO
160603 Commune de BASENGE
161100 Territoire de KABAMBARE
161101 Commune de KABAMBARE
161102 Commune de WANAZA
161103 Secteur de BABUYU
161104 Secteur de BAHEMBA
161105 Secteur de BAHOMBO (BANGU BANGU)
161106 Secteur de LULINDI
161107 Secteur de SALAMABILA
161108 Secteur de WAMAZA
161200 Territoire de KAILO
161201 Commune de KAILO
161202 Commune de LUBELENGE
161203 Secteur d'AMBWE
161204 Secteur de WASONGOLA
161205 Chefferie de BALANGA
161206 Chefferie de BANGENGELE
161300 Territoire de KASONGO
161301 Commune de KIPAKA
161302 Commune de SAMBA
161303 Commune de LIKENGE
161304 Secteur de BASONGE II
161305 Secteur de MAMBA KASENGA
161306 Secteur de WAZIMBA WA MARINGA
161307 Secteur de WAZIMBA WA MULU
161308 Chefferie de BAKWANGI
161309 Chefferie de BASONGE I
161310 Chefferie de BASONGE II
161311 Chefferie de BENYE SAMBA
161312 Chefferie de NONDA
161313 Chefferie de WAGENIA
161314 Chefferie de WAZULA
161400 Territoire de KIBOMBO
161401 Commune de KIBONDO
161402 Commune de LIKERI
161403 Secteur de KIBOMBO
161404 Chefferie d'ALUBA
161405 Chefferie d'ANKUTSHU
161406 Chefferie de BAHINA
161407 Chefferie de BAKONGOLA
161408 Chefferie de MATAPA
161500 Territoire de LUBUTU
161501 Commune de LUKACHI
161502 Commune de MUNGELE
161503 Commune de TSHAMAKA
161504 Secteur de BITULE
161505 Secteur d'OBOKOTE
161600 Territoire de PANGI
161601 Commune de PANGI
161602 Commune de KAMA
161603 Commune de KAMPENE
161604 Chefferie de BABENE
161605 Secteur de BEIA
161606 Secteur d'IKAMA
161607 Secteur de WAKABANGO II
161700 Territoire de PUNIA
161701 Commune de KIBELEKETA
161702 Commune de KOWE
161703 Secteur de BABIRA BAKWAME
161704 Secteur de BALEKA
161705 Secteur d'ULINDI
17 MONGALA
170001
170100 CHEF-LIEU LISALA
Ville de LISALA
170101 Commune de BOLIKANGO
170102 Commune de MONGALA
170200 Ville de BUMBA
170201 Commune de BUDJA
170202 Commune de EBONDA
170203 Commune de LOKOLE
170204 Commune de MOLUA
170205 Commune de MONAMA
171100 Territoire de BONGANDANGA
171101 Commune de BONDANGANDA
171102 Secteur de BONGANDANGA
171103 Secteur de BUSU DJANOA
171104 Secteur de BUSU MELO
171105 Secteur de BUSU SIMBA
171200 Territoire de BUMBA
171201 Secteur de BANDA YOWA
171202 Secteur d'ITIMBIRI
171203 Secteur de LOEKA
171204 Secteur de MOLUA
171205 Secteur de MONZAMBOLI
171206 Secteur de YANDONGI
171300 Territoire de LISALA
171301 Commune de BINGA
171302 Commune de MONDONGO
171303 Secteur de MONGALA MOTIMA
171304 Secteur de NGOMBE DOKO
171305 Secteur de NGOMBE MOMBANGI
18 NORD-KIVU
180001
180100 CHEF-LIEU GOMA
Ville de GOMA
180101 Commune de GOMA
180102 Commune de KARISIMBI
180200 Ville de BENI
180201 Commune de BEU
180202 Commune de BUNGULU
180203 Commune de MULEKERA
180204 Commune de RUWENZORI
180300 Ville de BUTEMBO
180301 Commune de BULENGERA
180302 Commune de KIMENI
180303 Commune de MUSUSA
180304 Commune de VULAMBA
180400 Ville de LUHOLU
180401 Commune de KAYNA
180402 Commune de KIRUMBA
180403 Commune de LUOFU
180404 Commune de MIGHOBWE
180500 Ville d'OICHA
180501 Commune d'ASEFU
180502 Commune de MAMUNDIONA
180503 Commune de MBIMBI
180600 Ville de RUTSHURU
180601 Commune de BUZITO
180602 Commune de KATEMBA
180603 Commune de KIRINGA
180604 Commune de MABUNGO
181100 Territoire de BENI (OICHA)
181101 commune de BULONGO
181102 commune de KASINDI
181103 commune de KYONDO
181104 commune de MANGINA
181105 Chefferie de BASHU
181106 Chefferie de BENI MBAU
181107 Chefferie de RUWENZORI
181108 Chefferie de WATANGILA
181200 Territoire de LUBERO
181201 Commune de KANYABAYONGA
181202 Commune de KASENGHE
181203 Commune de KIPESE
181204 Commune de KIRUMBU
181205 Commune de KITSOMBIRO
181206 Commune de LUBERO
181207 Commune de LUME
181208 Commune de LUOTU
181209 Commune de MASEREKA
181210 Commune de NDJIAPANDA
181211 Secteur de BAPERE
181212 Chefferie de BASWAGA
181213 Chefferie de BATANGI
181214 Chefferie de BOMATE
181300 Territoire de MASISI
181301 Commune de KILAMBO
181302 Commune de MASISI
181303 Commune de NGUNGU
181304 Commune de NYAMITABA
181305 Commune de SAKE
181306 Secteur d'OSSO BANYUNGU
181307 Chefferie de BAHUNDE
181308 Chefferie de BASHALI
181400 Territoire de NYIRAGONGO
181401 Commune de KIBUMBA
181402 Chefferie de BUKUMU
181500 Territoire de RUTSHURU
181501 Commune de BAMBO
181502 Commune de KIBIRIZI
181503 Commune de NYAMILIMA
181504 Commune de NYANZALE
181505 Commune de TSHENGERERO
181506 Chefferie de BWISHA
181507 Chefferie de BWITO
181600 Territoire de WALIKALE
181601 Commune de HOMBO NORD
181602 Commune de MUBI
181603 Commune de NDJINGALA
181604 Commune de PINGA
181605 Commune de PINGA BUSHIMOO
181606 Commune de RUBAYA
181607 Commune de WALIKALE
181608 Secteur de BAKANO
181609 Secteur de WANYANGA
19 NORD-UBANGI
190001
190100 CHEF-LIEU GBADOLITE
Ville de GBADOLITE
190101 Commune de GBADOLITE
190102 Commune de MOLEGBE
190103 Commune de NGANZA
190200 Ville de MOBAYI MBONGO
190201 Commune de MWANGE
190202 Commune de NGUGBI
191100 Territoire de BUSINGA
191101 Commune de BUSINGA
191102 Secteur de BODANGABO
191103 Secteur de BUSINGA
191104 Secteur de KARAWA
191200 Territoire de BOSOBOLO
191201 Commune de BOSOLOBO
191202 Secteur de BANDA
191203 Secteur de BILI
191204 Secteur de BOSOBOLO
191300 Territoire de MOBAYI MBONGO
191301 Secteur d'OTTO BANZA
191302 Secteur de KARAWA
191303 Secteur de MOBAYI MBONGO
191400 Territoire de YAKOMA
191401 Commune de YAKOMA
191402 Secteur d'ABUMOMBANZI
191403 Secteur de WAPINDA
191404 Secteur de YAKOMA
20 SANKURU
200001
200100 CHEF-LIEU LUSAMBO
Ville de LUSAMBO
200101 Commune de KABONDO
200102 Commune de LUMPEMA
200103 Commune de LUSAMBO
200104 Commune de TUSUANGANYI
200200 Ville de BENA-DIBELA
200201 Commune de BENE-DIBELE
200202 Commune de LOWELE
200300 Ville de LODJA
200301 Commune de LOKENYA
200302 Commune de LONDA
200303 Commune de LUMUMBA
200304 Commune de NGANGA
200305 Commune de SHAPEMBE
200306 Commune d'ESENGE
200307 Commune d'OKITANDEKE
200400 Ville de LUMUMBAVILLE (WEMBO-NYAMA)
200401 Commune de WEMBO-NYAMA
200402 Commune d'EWANGO
200500 Ville de TSHUMBE
200501 Commune de OKITONGOMBE
200502 Commune de OTETE
201100 Territoire de KATAKO KOMBE
201101 Commune de KATAKOKOMBE
201102 Commune de KUTSHIAKOYI
201103 Secteur de BASAMBALA
201104 Secteur de DJALO
201105 Secteur de LONYA
201106 Secteur de LUKUMBE
201107 Secteur de NGANDU
201108 Secteur de UKULUNGU
201109 Secteur de WATAMBULU NORD
201110 Secteur de WATAMBULU SUD
201111 Chefferie de BATETELA-ARABISES
201200 Territoire de KOLE
201201 Commune de KOLE
201202 Secteur d'ANKUTSHU
201203 Secteur de BATETELA DIBELE
201204 Secteur de BANKUTSHU LUKENIE
201205 Secteur d'OHINDO
201206 Secteur de BASHO
201207 Secteur d'ANKUTSHU DIBELE
201300 Territoire de LODJA
201301 Commune de KOTSHAYI
201302 Secteur d'OLEMBA
201303 Secteur de HAMBA MANGE
201304 Secteur de KONDO TSHUMBE
201305 Secteur de LUFUNGU
201306 Secteur de LUTSHIMBA
201307 Secteur de NAMBELU (LUHEMBE)
201308 Secteur de VUNGE
201309 Secteur de WATAMBULU
201400 Territoire de LOMELA
201401 Commune de LOMELA OLUA
201402 Secteur de BATETELA LOMELA
201403 Secteur de BAKELA
201404 Secteur de BAHAMBA I
201405 Secteur de BAHAMBA II
201406 Secteur d'OKUTU
201500 Territoire de LUBEFU
201501 Commune de LUBEFU
201502 Commune de PANYA MUTOMBO
201503 Secteur de BASONGE
201504 Secteur de MONDJA NGANDU
201505 Secteur de NDJOVU
201506 Secteur de NGANDU WUMA
201600 Territoire de LUSAMBO
201601 Secteur de BASONGE
201602 Secteur de BATETELA
201603 Secteur de KASHINDI
201604 Secteur de LUBI
201605 Secteur de MPANYAMUTOMBO
201606 Secteur de SANKURU
201607 Secteur d'ENTREE KUNDUYE MALABA
201608 Secteur d'ENTREE LUBI KUNDUYE
21 SUD-KIVU
210001
210100 CHEF-LIEU BUKAVU
Ville de BUKAVU
210101 Commune de BAGIRA
210102 Commune d'IBANDA
210103 Commune de KADUTU
210200 Ville de BARAKA
210201 Commune de BARAKA CENTRE
210202 Commune de KALUNDJA
210203 Commune de KATANGA
210300 Ville de KAMILUNGA
210301 Commune de BITANGA
210302 Commune de MOBALE
210400 Ville de SHABUNDA
210401 Commune de KIZIKIBI
210402 Commune de LUPINGA
210403 Commune de NGALUBUA
210500 Ville d'UVIRA
210501 Commune de KALUNDU
210502 Commune de KAVINVIRA
210503 Commune de MUBONGUE
211100 Territoire de FIZI
211101 Commune de FIZI
211102 Commune de KAVINVIRA
211103 Commune de LILIMBA MISISI
211104 Commune de MINEMBUE
211105 Secteur de LULENGE
211106 Secteur de MUTAMBALA
211107 Secteur de NGANDJA
211108 Secteur de TANGANIKA
211200 Territoire d'IDJWI
211201 Chefferie de RUBENGA
211202 Chefferie de NTAMBUKA
211300 Territoire de KALEHE
211301 Chefferie de BAHAVU
211302 Commune de KAVUNU
211303 Commune de MINOVA
211304 Commune de NYABIBWE
211305 Chefferie d'ULOHO
211400 Territoire de KABARE
211401 Chefferie de KABARE
211402 Chefferie de NINDJA
211500 Territoire de MWENGA
211501 Secteur d'ITOMBWE
211502 Chefferie de BARHINYI
211503 Chefferie de BASILE
211504 Chefferie de LUHWINDJA
211505 Chefferie de LWINDI
211600 Territoire de SHABUNDA
211601 Commune de LULINGU
211602 Chefferie de BAKISI
211603 Chefferie de WAKABANGO I
211700 Territoire d'UVIRA
211701 Commune de KAMANYOLA
211702 Commune de KILIBA
211703 Commune de LUVUNGI
211704 Commune de SANGE
211705 Commune de SWIMA
211706 Chefferie de BAFULERO
211707 Chefferie de BAVIRA
211708 Chefferie de RUZIZI
211800 Territoire de WALUNGU
211801 Commune de NYANGEZI
211802 Chefferie de KAZIBA
211803 Chefferie de NGWESHE
22 SUD-UBANGI
220001
220100 CHEF-LIEU GEMENA
Ville de GEMENA
220101 Commune de GBAZULU
220102 Commune de LABO
220103 Commune de MONGILA
220104 Commune du LAC NTUMBA
220200 Ville de ZONGO
220201 Commune de NZULU
220202 Commune de WANGO
221100 Territoire de BUDJALA
221101 Commune de BUDJALA
221102 Secteur de BANZA
221103 Secteur de BOLINGO
221104 Secteur de MONGALA
221105 Secteur de NDOLO LIBOKO
221106 Secteur de NGOMBE DOKO
221200 Territoire de GEMENA
221201 Secteur de BANGA KUNGU
221202 Secteur de BOWASSE
221203 Secteur de MBARI
221204 Secteur de NGUYA
221300 Territoire de KUNGU
221301 Commune de KUNGU
221302 Secteur de BOMBOMA
221303 Secteur de DONGO
221304 Secteur de LUA
221305 Secteur de MWANDA
221306 Secteur de SONGO
221400 Territoire de LIBENGE
221401 Commune de LIBENGE
221402 Secteur de LIBENGE CENTRE
221403 Secteur de LIBENGE NORD
221404 Secteur de LIBENGE SUD
23 TANGANYIKA
230001
230100 CHEF-LIEU KALEMIE
Ville de KALEMIE
230101 Commune de KALEMIE
230102 Commune de LUKUGA
230103 Commune du LAC
230200 Ville de KAOZE
230201 Commune de KIRUNGU
230202 Commune de MOBA PORT
230203 Commune de MURUMBI
230300 Ville de KONGOLO
230301 Commune de KABINDA
230302 Commune de KANGOYI
230303 Commune de LUALABA
230400 Ville de MANONO
230401 Commune de KANTEBA
230402 Commune de KITOTOLO
230403 Commune de LAULU-MINONO
230404 Commune de LUKUSHI
231100 Territoire de KABALO
231101 Commune de KABALO
231102 Secteur de LUKUSWA
231103 Secteur de MUELA LUVUNGUYE
231200 Territoire de KALEMIE
231201 Secteur de KALEMIE
231202 Cheffferie de BENZE
231203 Cheffferie de RUTUKU
231204 Cheffferie de TUMBWE
231300 Territoire de KONGOLO
231301 Secteur de BALUBA
231302 Secteur de BASONGE
231303 Cheffferie de BAYATSHI
231304 Cheffferie de BENA MAMBWE
231305 Cheffferie de BENA MUHONA
231306 Cheffferie de BENA MWEMBO
231307 Cheffferie de BENA NKUVU
231308 Cheffferie de LUBUNDA
231309 Cheffferie de MUNONO
231310 Cheffferie de YAMBULA
231400 Territoire de MANONO
231401 Secteur de KAMALONDO
231402 Secteur de KYOFWE
231403 Secteur de LUVUA
231404 Secteur de NYEMBA
231405 Cheffferie de BAKONGOLO
231406 Cheffferie de KILUBA
231500 Territoire de MOBA
231501 Secteur de BENA KAMANYA
231502 Cheffferie de BENA NTANGA
231503 Cheffferie de KANSABALA
231504 Cheffferie de KAYABALA
231505 Cheffferie de MANDA
231506 Cheffferie de NGANIE
231600 Territoire de NYUNZU
231601 Commune de NYUNZU
231602 Secteur du NORD LUKUNGA
231603 Secteur du SUD LUKUNGA
24 TSHOPO
240001
240100 CHEF-LIEU KISANGANI
Ville de KISANGANI
240101 Commune de KABONDO
240102 Commune de KISANGANI
240103 Commune de LUBUNGA
240104 Commune de MAKISO
240105 Commune de MANGOBO
240106 Commune de TSHOPO
240200 Ville de BASOKO
240201 Commune de BANDOLE
240202 Commune de BANDU-LOKUTU
240203 Commune de LOKUMETE
240204 Commune de NZOMBO
240300 Ville d'ISANGI
240301 Commune de LOGAMI
240302 Commune de LOOLO
240303 Commune d'ISANGI
240304 Commune du FLEUVE
241100 Territoire de BAFWASENDE
241101 Commune de BAFWASENDE
241102 Commune d'OPENGE
241103 Secteur de BAFWANDAKA
241104 Secteur de BAKUMU D'ANGUNDU
241105 Secteur de BAKUNDUMU
241106 Secteur de BARUMBI OPIENGE
241107 Secteur de BEKENI KONDOLOLE
241108 Secteur de BEMILI
241200 Territoire de BANALIA
241201 Commune de BANALIA
241202 Commune de PANGA
241203 Secteur de BABWA DE KOLE
241204 Secteur de BAMANGA
241205 Secteur de BANALIA BANGBA
241206 Secteur de POPOYI
241300 Territoire de BASOKO
241301 Commune de MOENGE
241302 Secteur de BANGELEMA
241303 Secteur de BOMENGE
241304 Secteur de LOKUTU
241305 Secteur de MOBANGO ITIMBIRI
241306 Secteur de TURUMBU
241307 Chefferie de WAHANGA
241308 Chefferie de YALISWA
241309 Chefferie de YAMANDUNDU
241400 Territoire d'ISANGI
241401 Secteur de BAMBELOTA
241402 Secteur de LOKOMBE
241403 Secteur de LUETE
241404 Secteur de TURUMBU
241405 Secteur de YALIKANDJA YANONGE
241406 Secteur de YAOKANDJA
241407 Secteur de YAWEMBE BASOA
241408 Chefferie de BALUOLAMBILA
241409 Chefferie de BOLOMBOKI
241410 Chefferie de KOMBE
241411 Chefferie de LIUTUA
241412 Chefferie de YALIHALA
241413 Chefferie de YALIKOKA-MBOSO
241500 Territoire d'OPALA
241501 Commune de WANIE-RUKULA
241502 Commune de YALEKO
241503 Commune de YATOLEMA
241504 Commune d'OPALA
241505 Secteur de IYE
241506 Secteur de LOBAIE
241507 Secteur de TOOLI
241508 Secteur de YAWENDE LOOLO
241509 Chefferie de KEMBE
241510 Chefferie de MONGO
241511 Chefferie de YAPANDU
241512 Chefferie de YAYANGO
241513 Chefferie de YOLINGO
241514 Chefferie de YOMALE
241600 Territoire d'UBUNDU
241601 Commune d'UBUNDU
241602 Commune de WANIE-RUKULA
241603 Secteur de BAKUMU D'OBIATUKU
241604 Secteur de BAKUMU KILINGA
241605 Secteur de BAKUMU MANDOMBE
241606 Secteur de BAKUMU MANGONGO
241607 Secteur de BASIKATE
241608 Secteur de MITUKU BAMOYA
241609 Secteur de WALENGOLA BABIRA
241610 Secteur de WALENGOLA BALEKA
241611 Secteur de WALENGOLA LILO
241612 Secteur de WALENGOLA LOWA
241613 Chefferie de KIRUNGU
241700 Territoire de YAHUMA
241701 Commune de MOSITE
241702 Commune de YAHUMA
241703 Secteur de BOSOKU
241704 Secteur de BUMA
25 TSHUAPA
250001
250100 CHEF-LIEU BOENDE
Ville de BOENDE
250101 Commune de BOENDE
250102 Commune de TSHUAPA
251100 Territoire de BEFALE
251101 Commune de BEFALE
251102 Secteur de BEFUMBO
251103 Secteur de DUALE
251104 Secteur de LOMAKO
251200 Territoire de BOENDE
251201 Secteur de BOLUA
251202 Secteur de DJERA
251203 Secteur de LOFOY
251204 Secteur de WINI
251300 Territoire de BOKUNGU
251301 Commune de BOKUNGU
251302 Secteur de LOLAKA
251303 Secteur de LUANDO
251304 Secteur de LOOMBO
251305 Secteur de LUAY
251306 Chefferie de NKOLE
251400 Territoire de DJOLU
251401 Commune de DJOLU
251402 Secteur de DJOLU
251403 Secteur de LINGOMO
251404 Secteur de LUO
251405 Secteur de YALA
251500 Territoire d'IKELA
251501 Commune d'IKELA
251502 Secteur de LOFOME
251503 Secteur de LOILE
251504 Secteur de LOKIMA
251505 Secteur de TSHUAPA
251506 Secteur de TUMBENGA
251600 Territoire de MONKOTO
251601 Commune de MONKOTO
251602 Secteur de BIANGA
251603 Secteur de MONKOTO
251604 Secteur de NONGO
26 VILLE-PROVINCE DE KINSHASA
260001
260100 CHEF-LIEU KINSHASA
Ville-Province de KINSHASA
260101 Commune de BANDALUNGWA
260102 Commune de BARUMBU
260103 Commune de BUMBU
260104 Commune de GOMBE
260105 Commune de KALAMU
260106 Commune de KASA VUBU
260107 Commune de KIMBANSEKE
260108 Commune de KINSHASA
260109 Commune de KINTAMBO
260110 Commune de KISENSO
260111 Commune de LEMBA
260112 Commune de LIMETE
260113 Commune de LINGWALA
260114 Commune de MAKALA
260115 Commune de MALUKU
260116 Commune de MASINA
260117 Commune de MATETE
260118 Commune de MONT NGAFULA
260119 Commune de NDJILI
260120 Commune de NGABA
260121 Commune de NGALIEMA
260122 Commune de NGIRI NGIRI
260123 Commune de NSELE
260124 Commune de SELEMBAO

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