Travail à faire : Actionneurs électriques Master EEAII

Actionneurs électriques : Travail à faire

NOM Prénom : EL HABTY EL MOKHTAR

A répondre sur le document et le rendre avant le 01-09-2020

EXERCICE 1:
Une source de tension triphasée équilibrée (tension composée nominale 20 kV) alimente une charge
équilibrée qui absorbe, sans la batterie de condensateurs, sous tension nominale, une puissance active
de 10 MW et une puissance réactive 6 MVar.

1. Déterminer le facteur de puissance initial de l’installation (sans C).

Par définition

S= √ P2 +Q2
A.N : S= √ 102 +6 2 =11.66MVa
P
Avec cos α= =0.85
S
2. Donner un schéma équivalent monophasé de l’installation complète.

3. Dimensionner la batterie de condensateurs C qui permettrait d’obtenir une tangente de 0,4.

P .( tan a1−tan a2 )
C= avec f=50Hz
3 U 2 2 πf
Q 6
Ona tan a1= = =0.6 et tan a2=0.4
P 10
10.106 . ( 0.6−0.4 )
A.N C= =5.30.C F
3 (20000)2 2 π 50

4. Le potentiel de la terre est pris comme référence (0V). Déterminer le potentiel du point N.

Comme il s’agit des mêmes impédances : i1+i2+i3=0

Donc in le courant dans le fil neutre est nul le fil neutre n’est donc pas nécessaire. Pour
un système triphasé équilibré, le fil neutre ne sert à rien.
5. Déterminer le modèle parallèle (Rch//,Lch//) du circuit RL (Rch,Lch).

A.TAOUNI 1
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R chII .( LchII . w)2 ( RchII )2 .(LchII . w)

2
+ 2
R chII +( LchII . w) ( R chII ) +(LchII . w)
R chII .(LchII . w)2
Rch =
(RchII )2 +( L chII . w)2
( R )2 .( LchII . w)
Lch = chII 2 2
(RchII ) +( LchII . w)

6. Si les condensateurs fournissent 6 MVar, chaque phase de l’installation ainsi compensée se comporte
comme une résistance soumise à la tension simple du réseau. Vrai ou faux ? Justifier votre réponse en
déterminant :

Vrai car il aya une compensation totale

 la valeur résistance équivalente ;


3.V 2 7 U2 7
Soit =10 W =10 W RchII =0.4 Ω
RchII R chII

 Le courant absorbé ;
7
P= √3 . U . I =10 W
I =0.02 A
 La valeur de l’inductance.
U2 6 L .w=66,66
LchII = =6.10 chII
L chII =0.21 H
LchII . w

EXERCICE 2:
Les
essais

A.TAOUNI 2
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réalisés sur un transformateur monophasé d'une puissance de 100 kVA 50Hz ont donné les résultats suivants :

Essai à vide sous Unom = 5000 V

- Tension secondaire U20 = 390 V
- Puissance active absorbée P0 = 720 W
- Courant primaire I10 = 1.2 A

Essai en court-circuit pour un courant primaire de 10 A :

- Tension primaire U1c = 45.25 V
- Puissance active absorbée Pc = 320 W
1.
1. l'intensité nominale secondaire I2n :

Sn
On a : Sn=U20*I2n  alors : I2n¿
U 20
100 K
Application numérique : I2n¿ = 256,41 A
390

2. essai en court-circuit :

Puissance active absorbée P1cc = 320 W

Puissance réactive absorbée Qc = √ ( U 1cc∗I 1 cc )2−P1 c c 2
Application numérique : Q1cc =√ ( 425,5 )2−3202 = 319,92 VAR
Scc
Tension primaire : Uc=
I 2n
Application numérique : Uc= 390 v

3. éléments du schéma équivalent de KAPP :

P 1 cc 320
Rs= 2 = = 4,866 mΩ
I 2n 256,412
Q1 cc 319,92
Xs= 2 = = 4,866 mΩ
I 2n 256,412

2) cosφ2 = 0.5 AV

1. l'expression de la chute de tension :

100
Δ𝑼(%)≈ *(𝑹𝒔. 𝑰𝟐. 𝒄𝒐𝒔𝝋𝟐+𝑿𝒔. 𝑰𝟐. 𝒔𝒊𝒏𝝋𝟐)
U 20
100 Pcnom Qcnom
Δ𝑼(%)≈ *( 2 . 𝑰𝟐. 𝒄𝒐𝒔𝝋𝟐+ . 𝑰𝟐.𝒔𝒊𝒏𝝋𝟐)
U 20 I 2n I 2 n2

2. l'expression de la chute de tension en fonction de K

100 Pcnom Qcnom I2

Δ𝑼(%)≈ K *( . 𝒄𝒐𝒔𝝋𝟐+ . 𝒔𝒊𝒏𝝋𝟐) avec K=
U 20 I 2n I 2n I 2N

3. Calculer la chute de tension pour différentes valeurs de K :

1
Pour k=  : Δ𝑼=0.089 %
4
1
Pour k=  : Δ𝑼=0.179%
2
A.TAOUNI 3
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3
Pour k=  : Δ𝑼=0.269 %
4
Pour k=1 : Δ𝑼=0.359 %
5
Pour k=  : Δ𝑼=0.448 %
4

4. le rendement

1. l’expression du rendement η en fonction de k et Pcnom

P2 P2 U 2. I 2n . cosφ 2
𝜂= = =
P 1 P 2+ Pfer+ Pjoules U 2. I 2 n . cosφ 2+ Pfer+ Pcnom
Avec 𝑈2= U20 –I2.(𝑹𝒔. 𝑰𝟐. 𝒄𝒐𝒔𝝋𝟐+𝑿𝒔. 𝑰𝟐. 𝒔𝒊𝒏𝝋𝟐) et Pfer=P10
En divise le numérateur et dénominateur par I2n on obtient 
194,87−0,85 K
𝜂=
197,67−0,85 K + Pcnom∗3,9 x 10−3

2. valeur de k pour un rendement est maximal

d η 0,85 k 2−k 195,59+196,08

= =0
dK ( 198,91−0,85 K )2
Alors : 0,85 k 2 −k 195,59+196,08 = 0
Après la résolution de cette équation on obtient K=1

3. calcule de rendement du transformateur

1
Pour k=  : 𝜂 =0,97966
4
1
Pour k=  : 𝜂 =0,97964
2
3
Pour k=  : 𝜂 =0,97962
4
Pour k=1 : 𝜂 =0,97960
5
Pour k=  : 𝜂 =0,97958
4

EXERCICE 3:
Afin d’alimenter une charge demandant plus de puissance que ne peut en fournir un transformateur A,
on associe à celui-ci un transformateur B en parallèle. Le schéma de la figure suivante fait apparaître
cette mise en parallèle ainsi

que les éléments d’imperfections des deux transformateurs (les éléments correspondant au fonctionnement à
vide ne sont pas pris en compte dans cet exercice).

A.TAOUNI 4
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On notera que les deux transformateurs présentent les puissances apparentes nominales suivantes : S An
=24 kVA et SBn =12 kVA

1. Quelle relation doit exister entre les rapports de transformations m A et m B pour

qu’aucun transformateur ne débite de courant à vide, c’est-à-dire lorsque la charge n’est
pas présente sur cette installation?

Pour qu’il ne circule aucun courant dans les secondaires des transformateurs lorsqu’on enlève la
charge, il suffit quem A . V 1=mB .V 1, c’est-à-dire quem A =mB=m=0,167.

2. Calculer les courants primaires nominaux I A 1 n et I B 1 n.

S An 24000
I A 1 n= = =16 A
V 1 n 1500
Et
S Bn 12000
I B 1 n= = =8 A
V 1 n 1500

3. En déduire les courants secondaires nominaux IA2n et IB2n.

1
I A 2 n= I =95,8 A
m A 1n
Et
1
I B 2 n= I =47,9 A
m B1n

4. Calculer alors la tension secondaire nominale V 2 nde chaque transformateur en utilisant

la formule classique donnant la chute de tension secondaire. Commenter ce résultat. Que se
passerait-il si ces deux valeurs n’étaient pas identiques ?

On utilise la formule classique :

m .V 1−V 2=r . I 2 . cos φ+lω. I 2 . sin φ

Ce qui donne :
V A 2 n =m. V 1−0.02 . I A 2 n . cos φ−0.14 . I A 2n . sin φ=240,9V
V B 2n =m. V 1−0.04 . I B 2 n .cos φ−0.28 . I B 2 n .sin φ=240,9 V

Les tensions secondaires nominales des deux transformateurs sont identiques, ce qui est fait
exprès pour que le régime nominal de l’ensemble corresponde au régime nominal de chaque
transformateur. Rappelons que ce régime correspond au rendement optimal de chaque
A.TAOUNI 5
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appareillage.
Si ces deux tensions n’avaient pas été les mêmes, le système aurait été bridé par le
transformateur présentant la tension nominale la plus haute…

5. Calculer la valeur du courant total secondaire nominal I 2 n que présente cette installation.
Calculer alors la puissance apparente nominale de cette association de transformateurs.

Vu la proportionnalité des éléments d’imperfections, les courants secondaires I A 2 n et I B 2 nsont en

phase. En conséquence :
I 2 n=I A 2 n+ I B 2n =143,7 A
Comme :
V 2 n=240,9 V
Sn=V 2 n . I 2 n=240,9∗143,7=34,6 KVA

6. Calculer le rendement du système sur une charge absorbant le courant nominal avec un
facteur de puissance de 0,8.

P utile V 2 n . I 2 n . cos φ
η= =
Putile + P pertes V 2 n . I 2n . cos φ+ 0.02. I A 2 n2+0.04 . I B 2 n2
=0,99

7. Calculer la valeur du courant débité par chaque transformateur pour un courant total
I 2n
I 2=
2
Vu la proportionnalité des éléments d’imperfections, la chute de tension correspondant à la moitié du
courant nominal vaut :
m. V 1−V A 2n 9,6
= =4,8 V
2 2
Donc :
V A 2 =V B 2=245,7 V

En appliquant la formule :

V A 2 =m. V 1−0,02. I A 2 . cos φ−0,14. I A 2 . sin φ=245,7 V

On trouve :
I A 2=48 A

De même, on trouve :
I B 2=24 A

Les courants secondaires des deux transformateurs restent bien dans la proportion deux tiers un tiers.
2

EXERCICE 4:
On s’intéresse à un moteur asynchrone triphasé dont les indications de la plaque signalétique sont
reportées dans le tableau suivant:

Fréquence : 50 Tensions : 230/400 V Intensité nominale : In =

Hz 2A
Cosφ= 0,8 Vitesse : Nn=1450 Nombre de pôles : 4
tr/min

1. On trouve la vitesse de synchronisme en utilisant la formule :

Ns=(60.f)/p, Ici p = 2, on en déduit : Ns = 1 500 tr/min.
A.TAOUNI 6
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2. Le glissement nominal s’écrit

gn=(Ns-Nr)/Ns=(1500-1450)/1500=0.033
3. On représente le schéma équivalent monophasé complet de la machine

La résistance Rf représente la résistance équivalente aux pertes fer dans la machine. Lm représente
l’inductance magnétisante d’une phase du stator. R est la résistance par phase des conducteurs
statoriques. L est l’inductance de fuite équivalente par phase ramenée au stator. Pour finir, R2 ′ est
la résistance équivalente par phase du rotor ramenée au stator.

4. Lors de l’essai à vide, la machine tourne à glissement très faible. On ramène donc naturellement le
schéma équivalent précédent au seul doublet Rf // Lm. Si les pertes mécaniques et fer sont équivalentes,
on écrit :
Pm=P0/2=65 W et Pf=P0/2=65W
Comme Pf=65W=(3.V)2 /Rf on en déduit :Rf =(3.V2)/Pf+2.44KΩ
2 2 2 2 3 v2
2
Par ailleurs, Q0=√ S −P = √ 3 V ⋅ I −P =536 VAR=
0 0
Ln ω
2
3⋅v
Donc : Lm= =0.94 H
Q ⋅ω
5. La puissance consommée par le moteur au régime nominal est :

Pn=3 V n ⋅ I n ⋅cos φn=1104 W

6. La puissance perdue par effet Joule au stator s’écrit :

PJs =3 R I 22 <3 R I 2n =0,36 W

7. La puissance transmise au rotor est donc : P Γ =P−P f −P jS =1038,7 W . Cette puissance
R '2 ' ' '
s’écrit aussi : P Γ =3 I or la puissance perdue par effet Joule au rotor s’écrit : P jr =3 R2 I 2 (il suffit
g 2
d’exprimer courant et résistances ramenés au secondaire pour identifier cette expression avec
P jr =3 R2 I 22) On retiendra donc que : PJr =g × Pr

Ici : P jr =gn P r=34,2 W

A.TAOUNI 7
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Pour finir, la puissance utile fournie par la machine est : PU =Pr −Pm−P jr =939,4 W
8. On représente de façon très classique ces diverses puissances sur le graphe d’écoulement représenté :

9. Le rendement nominal s’écrit :

PU
ηn = =0,85
Pn
La résistance des conducteurs rotoriques pourrait être négligée dans ce schéma, étant donné la faible
puissance de pertes qu’elle justifie (0,36 W).

10. La puissance réactive nominale s’écrit :

Qn=3 V n I n sin φ=828 VAR

11. On en déduit la valeur de L en écrivant :Q n=828VAR=Q 0 +3 Lω I 2n

Q n−Q 0
Soit donc : L= =77 mH
3 ω I 2n
Pour finir, on peut calculer la résistance R2 ′ en écrivant : P jr =3 R'2 ⋅ I '2 2
Pour déterminer le courant I2 ′ on peut identifier la puissance apparente du rotor :
2 2
3 V I '2= ( Pr ) + ( Qn−Q0 ) =1078VA
√
' 1078
Ainsi : I 2= =1,56 A
3 × 230
' P jr
Avec cette valeur, on détermine : R2= =4,66 Ω
3 I '2
939,4
12. La puissance utile vaut : PU = =234,8W
4
N s−N r 1500−1475
Le glissement vaut : gn= = =0.016
Ns 1500
On en déduit la puissance transmise au rotor : Pr =PU + Pm + P jr =P U + P m +g P r
P + Pm
Soit donc : Pr = U =304,6 W
1−g
Si on néglige les pertes joules rotoriques, Ptotal=P f + Pr =369,7
Pu
Ainsi le rendement au quart de la puissance s’écrit :η= =0,63
Ptotal

A.TAOUNI 8