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Les critères de
commercialité
I – La qualité de commerçant
II – L’activité commerciale
c. Le régime de la preuve
. Conclusion
. Introduction
- Les actes de commerce par la forme (Ce sont tous les actes qui sont
désignés comme commerciaux par la loi. Un acte est commercial par la
forme à partir du moment où il est désigné comme tel par la loi.)
- Les actes de commerce par nature (Un acte est commercial par nature si
son objet est commercial (et consiste donc en un achat suivi d'une revente,
donc s'il y a distribution). Cela peut aussi correspondre à des activités de
distribution ou de services.)
- Les actes de commerce par accessoire Ce sont des actes de commerce qui
sont par leur nature des actes civils mais on les qualifie quand même
d'actes commerciaux car ils sont accomplis par un commerçant dans
l'exercice de sa profession.
Dans un premier lieu, nous allons voir ce qu’est la qualité de commerçant, puis nous
caractériserons l’activité commerciale, nous dégagerons les conséquences de la présomption
de la qualité de commerçant et enfin nous terminerons par un exemple concret d’une
organisation touristique remplissant ces critères.
I – La qualité de commerçant
Il y a deux catégories de personnes physiques qui exercent des actes de commerces : tout
d’abord, les personnes qui exercent elles mêmes l’activité de commerce. Ces personnes sont
appelés les commerçants de droit où les commerçants de fait. Elle comprend aussi deux
personnes qui ont le statut de commerçant sans pour autant exercer des actes de commerce
par nature : les associés de certaines sociétés commerciales par la forme.
Les commerçants de droit sont ceux qui exercent le commerce et qui se font
immatriculer au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) qui leur rend applicable
l’ensemble du statut de commerçant, c'est-à-dire l’intégralité des droits et des obligations
pesant sur les commerçants.
Les commerçants de fait sont également des commerçants selon le code et la jurisprudence
mais ils ne sont pas inscrits au RCS pour diverses raisons :
_ L’activité commerciale est licite mais le commerçant néglige de s’inscrire (oubli)
_ L’activité commerciale est illicite et il est donc impossible de s’inscrire au RCS
(trafic d’enfants, armes, drogue mais aussi un notaire qui spécule avec les fonds de
ses clients…)
Cette qualification prive l’intéressé des droits du commerçant mais elle fait peser
sur lui toutes ses obligations. C'est-à-dire que à chaque fois que le commerçant de fait
revendiquera les droits du commerçant celui-ci lui sera refusé. En revanche, à chaque fois
que quelqu’un revendique des obligations à son encontre, elles se verront accueillies.
En droit français, il n'y a pas d'attestation officielle de la qualité de commerçant.
L'immatriculation au registre du commerce ne peut pas être utilisée pour définir la qualité
de commerçant. De même, le paiement d'une fiscalité commerciale ne prouve pas la
qualité de commerçant, elle montre juste une présomption. La preuve est libre, et peut se
faire par tout moyen.
Par ailleurs, le principe de la qualité de commerçant est attaché à une autre notion
dans une entreprise : l’activité commerciale.
II- L’activité commerciale
Tout d’abord faisons un rappel : le code du commerce définit les commerçants comme
« ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle ». Par
ailleurs, la jurisprudence retient de plus en plus l’idée de recherche du profit pour tenir
compte de l’évolution du commerce (ex : e-commerce).
L’activité commerciale se définit par des actes de commerce (ex : l’achat pour la
revente). Les actes de commerce peuvent être objectifs, c'est-à-dire par leur objet même
(actes de commerce par nature où actes de commerce par la forme) ou subjectifs : l’acte de
commerce est fait en fonction de la personne (sujet de droit) qui les réalise (actes de
commerce par accessoire). Les actes de commerce doivent être fréquents et se répéter avec
un caractère permanent pour en faire une activité professionnelle habituelle.
c. Le fond de commerce
Depuis la loi Madelin de 1994, un numéro unique d’immatriculation est attribué (n°
SIREN : système informatique du répertoire des entreprises). Il doit être
obligatoirement porté sur tous les documents commerciaux et administratifs. Les
commerçants individuels doivent dans les 15 jours du commencement de leur activité
déposer une demande d'inscription au greffe du tribunal de commerce du lieu de leur
entreprise. Le commerçant doit alors déclarer les éléments de son état civil, le régime
matrimonial adopté (selon que le commerçant est marqué sous un régime de
communauté (patrimoine commun avec le conjoint) ou de séparation de biens, les
créanciers du commerçant auront d'autant moins de gages, d'assiette patrimoniale sur
lesquels pratiquer une saisie en cas de non-paiement), les qualités de son conjoint
lorsque ce dernier collabore avec lui dans son activité commerciale, le nom de son
entreprise, l'objet de son activité commerciale et le nom du propriétaire du local dans
lequel il exerce son commerce et pour lequel il a passé un bail.
Lorsque le greffier qui reçoit les demandes d'inscriptions considère que le dossier est
complet, il l'accepte et attribue au commerçant un numéro d'immatriculation. Ce
numéro comporte plusieurs éléments :
Pour une personne physique, l'immatriculation entraîne à son profit une présomption de
la qualité de commerçant. Pour une personne morale, l'inscription a pour effet de lui
attribuer la personnalité morale avec toutes les conséquences juridiques qui s'ensuivent.
En ce qui concerne le défaut d'inscription, c'est un délit pénalement sanctionné. Au plan
civil, une personne non-inscrite ne peut pas se prévaloir à l'égard des tiers de sa qualité de
commerçant et ne peut pas bénéficier du régime du droit commercial.
b. Les obligations comptables et fiscales
Au niveau des obligations fiscales, les commerçants doivent payer trois sortes d'impôts :
l'impôt sur le bénéfice, la taxe professionnelle et la TVA.
Les commerçants ont tout d'abord l'obligation de payer l'impôt sur les bénéfices : il sera
différent selon qu'il s'agit d'un individuel ou d'une société commerciale.
- Les commerçants individuels sont assujettis à l'impôt sur le revenu au titre des
bénéfices industriels et commerciaux (BIC) qu'ils réalisent. Le bénéfice imposable
est déterminé en fonction du résultat comptable. Le bénéfice doit faire l'objet d'une
déclaration annuelle. Ce bénéfice déclaré s'ajoute aux autres revenus pour calculer
l'impôt : revenus fonciers (tirés des biens immeubles) et mobiliers (tirés des biens
meubles). Tous ces revenus et le bénéfice constituent l'assiette sur laquelle sera
calculé l'impôt sur le revenu global des personnes physiques (IRPP). Les bénéfices
industriels et commerciaux sont imposés en même temps que les revenus
personnels du commerçant.
- S'agissant des sociétés de capitaux, étant donné que le patrimoine est séparé des
biens des commerçants, l'impôt est calculé uniquement sur les bénéfices de la
société. C'est donc l'impôt sur les sociétés (IS).
- Dans les sociétés de personnes (noms collectifs, etc.), le régime de l'impôt est
identique à celui appliqué aux commerçants individuels. On calcule sur les bénéfices
plus les revenus personnels de chacun des associés.
Enfin, la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) est un impôt indirect qui frappe toutes les
opérations relevant d'une activité économique et donc commerciale. Le taux de la taxe varie
selon la nature des choses commercialisées.
c. Le régime de la preuve
De plus, la solidarité des codébiteurs est toujours présumée : le créancier peut donc exiger
l’entier paiement auprès de n’importe quel associé. Celui qui paiera la dette peut ensuite se
retourner contre ses codébiteurs. La mise en demeure du débiteur se fait par tous moyens
(le recours à un huissier est inutile).
Pour compléter cet exposé portant sur les critères de commercialité, nous terminerons par
un exemple concret qui sera Le camping la Courance*** à Saint Brévin Les Pins.
Monsieur NOBLET Edouard en est le gérant depuis 2005 et son capital social est de 7 622,00
euros.
b. Les éléments qui font que le camping*** la Courance possède les critères de
commercialité
C’est un commerçant de droit puisqu’il est enregistré au RCS de Nantes il hérite de toutes les
obligations du commerçant, et son activité commerciale est licite.
Comme toute entreprise commerciale, la S.A.R.L Noblet hérite des obligations lié à son statut :
- Il est immatriculé au Registre du Commerce et des Société de Nantes au
numéro B (personne morale) 412 030 553.
Concernant les obligations fiscales et comptables, Mr Noblet tiens tous les documents
nécessaires et paye tous les impôts liés directement à sa structure. Pour le régime de la
preuve, il s’attache à conserver tous les documents (c'est-à-dire contrat de location, facture,
devis, contrat de réservation, …) par une trace écrite.
Nous pouvons donc affirmer par la suite que la S.A.R.L. Noblet camping*** la Courance
remplis biens les critères de commercialité et peuvent donc prétend à la présomption de la
qualité de commerçant.
. Conclusion
En conclusion de cet exposé, nous pouvons retenir que les critères de commercialité
regroupent énormément de principes sur lesquels repose le bon fonctionnement d’une
entreprise.
Il n’existe pas vraiment de « titre » de qualité de commerçant. Il s’agit seulement d’une
présomption que chaque commerçant doit posséder afin de pouvoir exercer sa profession en
toute liberté.
A l’inverse, les contraintes et les obligations, elles, sont bien réelles et peuvent parfois peser
un très grand fardeau pour les commerçants qui peuvent être privés de leurs biens du jour
au lendemain.
Il sera donc de rigueur d’adopter un comportement droit aux yeux de la loi pour le
commerçant pour s’assurer une bonne activité commerciale.
Introduction :
Art. 121-1 « sont commerçant ceux qui exercent des actes de commerces et qui en font leur
profession habituelle »
3 critères à respecter :
- Les actes de commerce par la forme = actes qui sont désignés comme
commerciaux par la loi.
- Les actes de commerce par nature = actes commerciaux par nature si son
objet est commercial.
- Les actes de commerce par accessoire = actes de commerce qui sont par
leur nature des actes civils.
I – La qualité de commerçant
Sont enregistrés au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) sauf si oubli ou activité
illicite (trafic d’armes, d’enfants, drogue, …)
Qualification de la qualité de commerçant prive l’intéressé des droits du commerçant mais
lui attribue toutes ses obligations
II – L’activité commerciale
a. Les actes de commerce
Quel est l’exemple type de l’acte de commerce ?
= L’achat pour la revente
Les actes de commerce peuvent être :
- objectifs : actes de commerce par leur objet même (actes de commerce
par nature et actes de commerce par la forme) ou
- subjectifs : actes de commerce en fonction de la personne (sujet de
droit) qui les réalise (actes de commerce par accessoire).
c. Le fond de commerce
Qu’est-ce qu’un fonds de commerce ?
= l’ensemble des biens qui concourent à la réussite de l’activité commerciale
c. Le régime de la preuve
Activité principale : terrain de camping et parc pour caravanes ou véhicules de loisirs ainsi
que le rachat et la vente de mobil homes
Forme juridique : S.A.R.L. (Société à Responsabilité Limitée)
Capital de l’entreprise : 7 622,00 euros
Enregistré au RCS de Nantes = activité licite
Possède une activité commerciale :
Conclusion
Retenir que les critères de commercialité regroupent énormément de principes sur lesquels
repose le bon fonctionnement d’une entreprise.
A l’inverse, les contraintes et les obligations, elles, sont bien réelles et peuvent parfois peser
un très grand fardeau pour les commerçants qui peuvent être privés de leurs biens du jour
au lendemain.
Il sera donc de rigueur d’adopter un comportement droit aux yeux de la loi pour le
commerçant pour s’assurer une bonne activité commerciale.