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Source : http://www.culturevate.

com

Évaluation du 2nd semestre du M2


Dossier d’analyse de documents spécialisés.

Basé sur les cours de :

Réseaux et Internationalisation des connaissances, communication


professionnelle, Analyse des discours spécialisés, Autonomie,
logique de projet et Autoformation.

Rédigé par :

WANG’KOKO EBIL Moses

Numéro d’étudiant : 20166012


SOMMAIRE

Introduction Générale ........................................................................................................ 3

A. Première Partie : Description de la FIPF ..................................................................... 4

B. Deuxième Partie : Analyse de langue utilisée dans le document .................................. 6

I. Description du document ............................................................................................ 6

II. Types de discours privilégiés .................................................................................. 7

III. Genres textuels........................................................................................................ 8

IV. Lexique spécialisé employé ..................................................................................... 9

V. Structures grammaticales ...................................................................................... 10

C. Troisième Partie : Exploitation pédagogique du document ........................................ 13

I. Introduction .............................................................................................................. 13

II. Définition des objectifs ......................................................................................... 13

III. Contexte et public concerné .................................................................................. 13

IV. Lieu et conditions matérielles de la formation ....................................................... 15

V. Choix d’activités proposées................................................................................... 15

VI. Modalités pédagogiques privilégiées ..................................................................... 18

VII. Évaluation............................................................................................................. 19

Conclusion ...................................................................................................................... 23

Sitographie : .................................................................................................................... 24

Annexes .......................................................................................................................... 25

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Introduction Générale

Dans le cadre de la formation de Master, nous avons étudié la communication professionnelle.


Dans ce cours, il s’agit d’analyser les discours spécialisés, la vulgarisation et la reformulation
des discours ainsi que leur exploitation pédagogique. Pour l’évaluation de la fin du second
semestre, il nous a été demandé de rédiger un dossier d’analyse de documents spécialisés. Pour
le dossier, j’ai tiré un document du magazine intitulé « le français dans le monde ». C’est la
revue de la fédération internationale des professeurs de français. La revue en question avait un
dossier à partir de la page 46 à la page 55 intitulés : « Les Français et le travail entre nécessité
et valeurs » dans le numéro 385 du janvier-février. Parmi les articles proposés, il y a une
enquête de pages 50 à 51 avec le titre : « Travailler, pour quoi faire ? ».

L’article mentionné ci-haut a été rédigé par Sarah Nuyten, une jounaliste rédactrice chez Le
français dans le monde depuis 2010 (LinkedIn, 2018). Elle présente comment notre travail
détermine notre quotidien, notre mode de vie ou notre humeur. Elle identifie aussi les raison,s
pourquoi nous travaillons en interrogeant cinq différentes personnes. Elle enquête enfin nos
motivations de travail, si c’est l’argent ou la façade sociale d’un métier. Parmi les gens
interrogés, il y a : un radiologue ; un artisan, un ingénieur informatique ; une vendeuse et une
hôtesse d’accueil. Au sein de l’article, il y a un insert de TV5MONDE intitulé Module
« Travail » sur Première classe destinée aux enseignants de français et de langues.

Dans ce dossier d’évaluation, j’aborderai le document que j’ai présenté ci-dessus en trois
parties. Dans la première partie, je décrirai l’organisme qui a produit le document en situant le
premier dans un réseau précis de communication. Dans la deuxième partie, j’analyserai ensuite
la langue utilisée par l’auteure du dans sa rédaction du document. Cette analyse se fera en
fonction de discours privilégiés, genres textuels, lexique spécialisé employé et structures
grammaticales les plus fréquentes. Dans la troisième et dernière partie, j’exploiterai enfin le
document selon la démarche d’autoformation. Pour cette exploitation, je définirai d’abord le
contexte, le public concerné, le lieu et les conditions matérielles de la formation. Je proposerai
aussi des activités à partir du document et des modalités pédagogiques avant de conclure.

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A. Première Partie : Description de la FIPF

La revue Le français dans le monde a été conçue, en 1961 étant qu’ « outil d’information,
d’échanges et de formation au service des enseignants dans le monde ». La revue est éditée par
CLE International de la part de la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF).
En tant que magazine, Le français dans le monde « présente l’actualité pédagogique et
culturelle du français et de la francophonie » (Editions CLE International, 2018).

La Fédération internationale des professeurs de français (désormais la FIPF) a été créée en


1969 en tant qu’organisation internationale non gouvernementale. Elle est forte de 180
associations, 6 fédérations nationales et a près de 80 000 adhérents actifs dans 140 pays. Elle
joue également un rôle important et reconnu dans la promotion et la diffusion de la langue
française dans le monde. Elle joue un rôle d'un « acteur important au service de la communauté
mondiale des professeurs de français et de la francophonie » (FIPF, 2018).

Un réseau des associations et des fédérations qui sont affiliées à la FIPF propose une plateforme
collaborative appelée Le monde en français. Cette plateforme « s’adresse en particulier aux
professeurs de français, langue maternelle, langue seconde ou langue étrangère, adhérents du
réseau FIPF, … [et] à tous les professeurs de français à travers le monde, ainsi qu'à tous les
passionnés de la langue française et des cultures francophones ». Elle a l’objectif de faire un
rond-point virtuel qui permet aux professeurs de français et les amis de la francophonie de se
retrouver (FIPF, 2018).

L’un des dispositifs à travers lesquels la FIPF promue et diffuse la langue française est par Le
français dans le monde. Grâce au magazine, « tous ceux qui ont pour tâche de faire connaître
la langue française dans le monde… » réussissent dans l’exercice de leurs fonctions. Parmi les
destinateurs qui bénéficient du magazine, il y a des enseignants au niveau universitaire, dans
les établissements primaires, secondaires et techniques. De plus, il y a les enseignants dans les
établissements d’enseignement français à l’étranger, centres culturels et même dans les instituts
français (Editions CLE International, 2018).

La FIPF a un nombre d’atouts pour communiquer avec l’ensemble de son réseau, dont il y a
l’outil numérique. Les informations sont par exemple diffusées à travers une plateforme
collaborative et un site pédagogique « à la communauté mondiale des professeurs » et au
public. Les associations partagent et mutualisent leurs activités en utilisant la plateforme

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collaborative fipf.org. Elles l’utilisent aussi dans la formation de « leurs membres à la vie
associative et à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour
l’enseignement ». La FIPF avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie
(OIF) utilise aussi le site francparler-oif.org comme un outil pour accompagner les professeurs
de français pédagogiquement. Sur ce site, les actualités mondiales sur l’enseignement du
français et de la francophonie sont disponibles. De plus, les enseignants de français accèdent
aux ressources pédagogiques et didactiques qui sont proposées (FIPF, 2018).

Toutes les activités de la FIPF sont centrées sur la promotion et la diffusion de la langue
française dans le monde. Ces activités comprennent l’organisation « des congrès mondiaux et
régionaux » ainsi que l’animation du réseau avec la valorisation de « la vie et les actions des
associations ». La fédération permet « une mutualisation des expériences et bonnes pratiques
dans les domaines de la vie associative et de la pédagogie » en organisant « des sessions de
formation pour les cadres associatifs ». À travers les formations en ingénierie et en didactique,
elle renforce les membres associatifs en matière d'expertise. Elle promut « l’innovation
pédagogique » et grâce à ses publications, elle diffuse « la réflexion didactique et
pédagogique » (FIPF, 2018).

La FIPF se base sur cinq objectifs principaux pour guider ses activités mentionnées ci-haut. La
fédération vise à réaliser les cinq objectifs suivants :

 Promouvoir la langue française, son apprentissage et son enseignement partout dans le


monde;
 Fédérer, professionnaliser et dynamiser les associations membres;
 Contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement du français et de l’éducation
en général;
 Favoriser les échanges, le travail collaboratif et les innovations pédagogiques;
 Diffuser les cultures francophones dans le cadre du dialogue des cultures.

La FIPF a trois publications en plus des sites Internet mentionnés plus haut. Les publications
sont : Le français dans le monde sur lequel le document élaboré dans ce dossier et basé ;
Francophonies du Sud et Recherches et Applications. Toutes les trois publications sont éditées
par CLE International. Francophonies du Sud « est un supplément vendu avec l’abonnement à
la revue « le français dans le monde » ». Il s’adresse à tous les professeurs travaillant en
situation de français langue seconde (FLS) plus particulièrement en Afrique et dans l’Océan
Indien. Quant à la revue Recherches et Applications, elle « regroupe des communications

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d’universitaires du monde entier autour d’une problématique de l’enseignement/ apprentissage
des langues ». Cette revue est utilisée en didactique du français langue étrangère comme un
outil de référence (Editions CLE International, 2018).

À part CLE International et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), la FIPF


travaille avec d’autres partenaires. Ces partenaires comprennent des ministères Français
comme : le ministère des affaires étrangères et du développement international ; le ministère
de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la culture et le ministère de la
communication. Il y a aussi les instituts tels quels : Institut de France et Institut Français.
L’Alliance Française Paris-Île-de-France, le Centre international d’études pédagogiques
(Ciep), CCI Paris-île-de-France, la Fédération Wallonie-Bruxelles, CANOPÉ et l’Agence
universitaire de la Francophonie tous travaillent en partenariat avec la FIPF. Il existe enfin des
partenaires dans les médias comme TV5MONDE et Radio France Internationale (Rfi) qui
jouent aussi un rôle important dans les activités de la fédération (FIPF, 2018).

B. Deuxième Partie : Analyse de langue utilisée dans le document

I. Description du document

L’enquête « Travailler, pour quoi faire ? » fait partie des articles qui ont apparu dans un
dossier de la revue de la FIPF, Le français dans le monde, numéro 385 du janvier au février
2013. Le dossier qui couvrait dix pages était titré : Les Français et le travail entre nécessité et
valeurs. Il a présenté quatre articles sous forme d’entretien, d’enquête, d’analyse et de
témoignage. L’entretien sous-titré : Les Français placent le travail en tête de leurs valeurs était
sur les pages 48 et 49. L’enquête sous-titrée Travailler, pour quoi faire ? est le document choisi
pour ce dossier et était sur les pages 50 et 51. Quant à l’analyse, elle avait pour sous-titre :
Politiques managériales et inconfort des salariés et commençait de la page 52 à 53. Enfin, le
témoignage qui concluait le dossier de la page 54 à 55 avait pour sous-titre : Mon métier, ma
passion.

Dans l’enquête mentionnée ci-haut comme le document choisi pour l’analyse et l’exploitation
pédagogique, l’auteure, Sarah Nuyten a présenté cinq personnes. Ces dernières ont de différents
métiers et participent dans l’enquête pour donner plus d’informations sur leurs métiers en

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expliquant pourquoi et comment elles travaillent. Pour sa part, l’auteure accentue dans son
enquête que l’argent est « la motivation première de la grande majorité des travailleurs »
(Nuyten, 2013). Parmi les personnes enquêtées, il y a Pascal Ollier, un radiologue ; Franck
Marchewka, un gérant d’une boutique de meubles anciens ; Johan Bourgeois, un ingénieur des
réseaux informatiques ; Catherine Palhami, une vendeuse de jouets et Christelle Olivier, une
hôtesse d’accueil en maison de retraite.

L’auteure présente son enquête avec un chapeau qui questionne la motivation de travailler en
demandant à ses lecteurs si c’est l’argent ou la façade sociale d’un métier. Elle ajoute aussi des
photographies de ses répondants lorsqu’ils sont au travail. Son enquête a trois sous-titres à
savoir : Exister socialement; Travailler, une évidence et Chronophage.

L’enquête « Travailler, pour quoi faire ? » appartient largement au domaine de politique et de


société, un fait justifié par le nombre des mots d’occurrences que le logiciel TROPES a repérés.
Il y a cinquante-quatre pour cent des mots qui appartiennent au domaine identifié ci-haut. Le
document a un style plutôt descriptif, sa mise en scène est ancrée dans le réel avec une prise en
charge à l’aide du « Je ». En tant que discours, il y a quatre épisodes qui sont identifiés avec
dix propositions remarquables. L’analyse de la langue utilisée dans le discours est comme suit :

II. Types de discours privilégiés


Les types de discours sont les catégories qui existent « en fonction des usages qu’on en fait ».
Cette catégorisation est nécessaire puisque la variété de discours et de textes produits dans une
société est immense (Maingeuneau, 2014 : 48). Le texte du document analysé pour ce dossier
a un caractère qui l’associe beaucoup avec le discours descriptif qui est parfois appelé le
discours informatif. Ce type de discours est identifié généralement par les explications et les
réponses aux questions qui sont censées faciliter l’auditoire à comprendre un fait ou une
situation. Le discours descriptif a donc « pour but de « faire voir », dire ce qu’est quelque chose
ou quelqu’un, de le nommer, de le caractériser de le qualifier, de s’adresser à l’imagination
(Jaillet, 2002). De plus, les questions les plus répondues par ce type de discours sont
« pourquoi ? comment ? et qui ? ». Ce sont des questions qui incitent à un fournissement des
renseignements qui ne sont pas connus par l’auditoire ciblé. Le discours reste souvent neutre
et objectif de la façon dans laquelle il expose des réponses pour donner des causes et des
conséquences.

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Les justifications du type descriptif ou informatif du document comprennent son organisation
l’espace et le choix du point de vue descriptif de l’auteure. Il est aussi identifié de sa
progression, ses outils morphologiques et syntaxiques. Les exemples de ces caractéristiques
sont développés dans le document ainsi :

L’auteure commence par donner son point de vue personnel sur le travail dans le chapeau du
texte et ajoute d’autres informations pertinentes tout au long du développement de son enquête.
Selon sa progression dans l’espace, l’auteure donne une impression du mouvement latéral à
travers les différents métiers en fournissant à son lecteur des informations sur chaque métier,
pourquoi les gens en question les font et ce qui les motive. Dans le texte, il y a des outils
morphologiques comme l’imparfait et le présent de l’indicatif, par exemple, les onze verbes les
plus employés dans le texte sont souvent employés au présent et à l’imparfait. Quant aux outils
syntaxiques, les relatifs « qui et que » sont les plus utilisés. Il y a également des verbes d’état
et de perception comme « être, avoir, vivre, dire et savoir ». Parmi les outils syntaxiques, les
compléments des noms, les adjectifs qualificatifs, les adverbes et les compléments de lieu
peuvent aussi être employés.

Les exemples des adjectifs objectifs sont « vitrée, éteint, demi, équilibrée, quotidien et
plurielles. Quant aux adjectifs numériques, l’auteure a énuméré paf exemple, « 40 ans, 3 500
€, 8 500 €, 2 300 €, 52 ans, 1 250€ et 1 600 € » parmi d’autres. Les figures de style peuvent
également être utilisées telles que l’énumération, l’accumulation, la comparaison et la
métaphore par certains auteurs dans le type de discours descriptif. Pourtant, le document a aussi
des photographies des quatre personnes qui ont été enquêtées par l’auteure. La présence des
images est un aspect important très commun dans les discours descriptif pour permettre
l’adhésion au récit. (Jaillet, 2002).

III. Genres textuels

Les genres textuels sont appelés aussi les genres de textes. Un genre textuel est une « catégorie
plus restreinte à laquelle nous rattachons tout énoncé que nous produisons ou recevons »
(Verine, Sarale et Somé, 2006). Pour le document élaboré dans ce dossier, il est évident que
l’enquête n’appartient qu’au genre de transmission des savoirs. Les caractéristiques du texte,
l’intention de l’auteure et le contenu de l’enquête révèlent qu’elle a été rédigée pour transmettre
des savoirs aux lecteurs.

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Le temps le plus utilisé dans la conjugaison de la majorité des verbes est le présent. L’enquête
présente les trois différentes formes de savoirs : le savoir-faire, le savoir-être et le savoir-faire
faire. L’auteure présente les descriptions des personnes et leurs métiers. Elle donne des
explications et des informations qui facilitent la compréhension. Depuis son titre et son
introduction, l’auteure commence par un questionnement sur les raisons de travailler et les
motifs. Elle problématise également son enquête en insinuant dès son chapeau si ce que
motivent les gens à travailler est l’argent ou la façade sociale d’un métier. Le document a un
plan et des organisateurs logiques. L’auteure a par exemple une mise en page avec toutes les
photographies de ses participants bien légendées en exercice de leurs différents métiers. De
plus, il y a enfin des sous-titres qui présentent à chaque fois l’idée principale qui y serait
élaborée.

Dans l’enquête, il s’agit d’un texte documentaire qui sert à informer aux lecteurs, comment
leur travail détermine leur quotidien, leur mode de vie ou leur humour. Il leur explique aussi
pourquoi on travaille et les motivations de travail. L’enquête partage également des
connaissances sur les expériences de certaines personnes qui parlent de leurs métiers.

IV. Lexique spécialisé employé

Le lexique spécialisé est une modification de l’appellation langue de spécialité empruntée au


germaniste B. Muller (1975), définie par R. Galisson et D. Coste (1976) :511). Selon eux, le
lexique spécialisé réfère à une « expression générique pour désigner les langues utilisées dans
des situations de communications qui impliquent la transmission d’une information relevant
d’un champ d’expérience particulier ». Les communications peuvent être orales ou écrites et
les langues ont un lexique spécialisé en fonction de leur usage et le contenu de l’information
transmise dans les discours des langues choisies (Magniante, 2018).

Le lexique spécialisé n’est pas « une langue spécialisée », mais ce sont les locuteurs
professionnels d’une langue quelconque qui partagent leurs connaissances et leurs expériences
spécialisées en utilisant la langue. Il est donc évident que « l'élément le plus important de cette
spécificité tienne à ce qu'une langue spécialisée est parlée par des locuteurs identifiables à leur
rôle social par des éléments reliés à leur compétence » (Condamines et Rebeyrolle, 1996).

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La spécificité du discours présenté dans le document analysé pour ce dossier réside dans le
contexte de l’utilisation du français avec les termes liés au travail. Les exemples du lexique
spécialisé employé dans l’enquête sont nombreux. Il y a le lexique lié aux scénarios suivants :
politique et société, caractéristiques, comportements et sentiments, personnes et groupes
sociaux, finance, commerce et entreprise, temps, communication et média, médecine et santé,
géographie, pays et territoires. Les scénarios énumérés ci-haut ont chacun, au moins une
dizaine de mots dans le texte du document appartenant au même champ lexical.

Le scénario de politique et de société dans le texte a des mots comme : payer, travail, métier,
emploi, travailler, salaire, gagne-pain, besoin, exister et vivre entre autres. Ce scénario compte
jusqu’à 54 mots appartenant au même champ lexical. Le scénario suivant qui regroupe le
champ lexical autour des caractéristiques a 42 mots comme : neufs, grand, contraignant,
liberté, libre, compliqué, utile et précises parmi d’autres. Il est donc possible de constater que
l’enquête présente un discours descriptif sur quatre différentes personnes qui ont de différents
métiers d’une manière spécialisée.

V. Structures grammaticales

Le document analysé dans ce dossier a toutes les grandes catégories linguistiques appelées
aussi des indicateurs langagiers. Il y a également les sous-catégories des indicateurs et grâce
au programme TROPES, les exemples identifiés sont représentés sur le tableau ci-dessous :

Indicateurs langagiers. Sous-catégories. Exemples du document.


Factifs qui expriment des actions. être, avoir, travailler, faire,
Verbes
Statifs qui expriment des états ou des aller, expliquer, dire, vivre,
Les mots qui expriment,
notions de possession. permettre, savoir, gagner.
soit l'action par le sujet,
Déclaratifs qui font une déclaration sur
soit l'existence ou l'état
un état, un être, un objet, etc.
du sujet, soit l'union de
Performatifs qui expriment un acte
l'attribut au sujet.
dans le langage.

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Condition et cause qui permettent de si, parce que, dans le sens où,
construire un raisonnement. alors, par ailleurs, et, aussi,
But permet d'argumenter en exprimant ou, non seulement, mais, au
le but. contraire, autre que, comme,
Addition permet d’énumérer des faits et puis.
ou des caractéristiques.
Connecteurs
Disjonction permet de relier des mots
Un mot ou une locution
ou des propositions en séparant les
servant à mettre en
idées.
rapport deux
Opposition permet à la fois
propositions ou deux
d’argumenter, de relativiser et de
mots.
présenter des points de vue opposés.
Comparaison permet d’établir une
comparaison entre deux mots ou deux
propositions.
Temps et lieu permettent de situer
l’action.
Temps et lieu permettent de situer depuis, avant, aujourd’hui,
l’action. déjà, souvent, toujours,
Manière permet de nuancer le autour, partout, chez, là, à
discours. côté, une façon de,
Modalisations Affirmation permet généralement comment, socialement,
Un adverbe ou locution d’affirmer quelque chose (le narrateur grosso modo, seulement,
que l’on joint à un verbe, s’implique). simplement, de toute façon,
à un adjectif ou à un Doute permet d’exprimer un doute sur spécialement, au travers,
autre adverbe, pour en quelque chose ou quelqu’un. aussi, vrai, justement, rien,
modifier le sens. Négation et Intensité permettent de jamais, pas, plus, ne pas.
dramatiser le discours. quelques, très, tout, moins,
assez, plus, bien, un peu,
chaque, comme ça, autant,
même, beaucoup, davantage.

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Objectif indique l’existence ou vitrée, mobilier, éteint,
Adjectifs
l’absence d’une propriété. demi, équilibrée,
Un mot qui exprime une
Subjectif indique un jugement de quotidienne, plurielles,
manière d'être, une
valeur ou une réaction émotionnelle. Cool, partie, enjouée, 40,
qualité de l'être ou de
Numérique regroupe les nombres et six, sept, 8, 19, 3 500, 2 300,
l'objet désigné par le
adjectifs numériques (ordinaux et 52, 1 250, 600.
nom auquel il est joint.
cardinaux).
"Je" regroupe les pronoms personnels Moi, je, j’, me, m’, il, lui, lui-
de la famille « Je ». même, elle, nous, vous, eux,
"Il" regroupe les pronoms personnels on.
Pronoms de la famille « Il ».
Un mot qui remplace un "Nous" regroupe les pronoms
nom, un adjectif, une personnels de la famille « Nous ».
idée, une idée ou une "Vous" regroupe les pronoms
proposition exprimée personnels de la famille « Vous ».
avant ou après lui. "Ils" regroupe les pronoms personnels
de la famille « Ils »
"On" regroupe les pronoms personnels
de la famille « On ».

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C. Troisième Partie : Exploitation pédagogique du document

I. Introduction

Avant de m’engager dans l’exploitation pédagogique, il est important de présenter la façon


dans laquelle j’envisage d'aborder cette partie. Dans cette troisième et dernière partie,
j’élaborerai mon exploitation pédagogique du document déjà analysé en commençant par
définir mes objectifs, le contexte et le public. Je décrirai le lieu et les conditions matérielles de
la formation, proposerai quelques activités pédagogiques et les modalités pédagogiques que je
privilégierai. Pour terminer, je décrirai finalement l’évaluation que je proposerai à mes
apprenants.

La démarche d’autoformation est souvent personnelle et vise à promouvoir l’autonomie de


l’apprentissage pour l’apprenant concerné. L’apprenant s’organise pour redéfinir son savoir et
ses connaissances en fonction de ses besoins pour réussir dans sa formation professionnelle.

II. Définition des objectifs

L’exploitation pédagogique du document analysé sera encadrée par ces objectifs de la


didactique du FLE :

 Développer une argumentation orale de façon méthodologique pour exprimer son point
de vue et le justifier avec des exemples.
 Rédiger un essai ou un rapport pour développer une argumentation et la justifier avec
des exemples réels du quotidien,

III. Contexte et public concerné

Le contexte de cette exploitation est du domaine de la formation universitaire des futurs


enseignants de FLE. Ils sont des étudiants de FLE en deuxième année à l’université qui
commenceront leur stage pédagogique à la fin de leur deuxième semestre. Dans le cadre de

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leur formation, ils sont censés développer de très bonnes compétences orales et écrites afin de
pouvoir enseigner le français en tant que langue étrangère à leurs futurs apprenants. Les
compétences de ces futurs enseignants peuvent être mises en question par leurs « apprenants
avancés » lors du stage. Puisque l’Ouganda accueille plusieurs réfugiés, il n’est pas étonnant
de rencontrer des apprenants d’origine francophone, par exemple de la République
Démocratique du Congo (la RDC). Certains de ces apprenants surtout au niveau secondaire
pourraient avoir un niveau quasi avancé de français, et si un enseignant ougandais de FLE n’est
pas bien préparé, il peut rencontrer des difficultés en exerçant son travail.

Il est primordial que les futurs enseignants de FLE soient formés de façon rigoureuse en les
habituant aux ressources des professeurs de français telles que l’enquête « Travailler, pour quoi
faire ? » .

En ce qui concerne le public, les apprenants concernés par cette exploitation sont déjà assez
courants en français. Ils comprennent beaucoup d’ouvrages en français, s’expriment librement
et participent même aux débats, aux conférences et aux activités en français organisés par
l’ambassade de France en Ouganda, l’Alliance française de Kampala et leurs universités. La
plupart d’eux n’auraient pas encore passé les examens DELF. Pourtant, beaucoup d’eux suite
à leur passation de ces examens finissent par se présenter pour le DELF B2 qu’ils réussissent
bien d’ailleurs. Il est donc raisonnable de préciser que ce public a un niveau B2 de CECR en
français. Cela veut dire qu’ils arrivent à lire en autonomie et s’adapter la rapidité de lecture à
différents textes et objectifs puisqu’ils possèdent déjà un vocabulaire large et actif. Ils ont
également de différentes stratégies de compréhension qu’ils utilisent pour « comprendre le
contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe ». Pour un apprenant
de niveau B2, l’efficacité de l’argumentation est donc son « degré élémentaire » (Conseil de
l’Europe, 2001).

Pour le nombre des apprenants, il s’agit de douze étudiants dont cinq étudiantes et sept
étudiants qui se sont inscrits à l’université de Kyambogo après leur baccalauréat. Ils suivent
tous le programme de licence en lettres avec la pédagogie. Parmi ce groupe, quatre étudiants
travaillent déjà à mi-temps dans certaines écoles privées secondaires en tant que professeurs de
FLE à cause du manque des professeurs titulaires des diplômes en didactique du FLE.

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IV. Lieu et conditions matérielles de la formation

L’exploitation pédagogique élaborée dans cette partie est faite pour le contexte universitaire
des universités ougandaises qui participent à formation des futurs professeurs de FLE. Deux
universités publiques sont les seuls centres reconnus dans le pays entier en tant
qu’établissements formant des étudiants qui deviendraient les futurs professeurs de FLE. Il
s’agit de l’Université de Makerere qui est aussi parmi les universités les plus anciennes
d’Afrique et l’Université de Kyambogo qui a été jusqu’en 2000, un institut de l’enseignement
normal, en 2003 (Kyambogo University, 2018). Puisque je connais mieux l’environnement
universitaire de la dernière et son fonctionnement, cette exploitation est faite avec le contexte
de l’université de Kyambogo en esprit. La formation se déroulera dans le laboratoire des
langues de la section de français à l’université.

Pour les conditions matérielles de la formation, une salle insonorisée qui sert à un laboratoire
de langue modeste avec des ordinateurs qui ont accès à Internet, équipé d’un projecteur, est
envisagée. La présence d’une bibliothèque de la section de français avec une collection des
abonnements des magazines en français dont Le français dans le monde est imaginée. La
disponibilité de photocopieuse en couleur et en noir et blanc pour pouvoir faire des polycopies
des documents à distribuer aux étudiants est confirmée.

V. Choix d’activités proposées

La démarche d’autoformation préconise des activités largement autonomes aux étudiants. À


cet égard, les activités que je propose à mes étudiants seront celles qui leur encourageront à
travailler en autonomie. De plus, ils seront en mesure de s’autoévaluer après les avoir réalisées.

Je proposerai une séquence avec trois séances de six heures pour exploiter en détail l’enquête
« Travailler, pour quoi faire ? ». La première séance sera centrée sur la découverte du
document avec la lecture individuelle de l’enquête et l’identification en groupes des idées
principales de l’auteure. Les étudiants feront ensuite des rédactions argumentées en groupe sur
les motivations pour travailler comme présentées par l’auteure. Ils participeront dans un débat
contradictoire pour donner leurs points de vue sur la proposition de l’auteure que l’argent est
la première motivation à la grande majorité des travailleurs. Après le débat, les étudiants

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s’autoévalueront avec l’aide du professeur par rapport à leurs présentations et articulation des
idées et des arguments.

Dans la deuxième séance, les étudiants seront amenés à explorer le document en trinômes pour
discuter les arguments présentés par l’auteure de l’enquête. Ils devront proposer d’autres
arguments pour ou contre ceux de l’auteure et identifier quelques métiers pour lesquels l’argent
ne pourrait pas être la motivation principale. Une activité individuelle de rédaction argumentée
serait ensuite proposée avec un sujet : L’argent, est-il la motivation principale de tous les
travailleurs ? Cette activité leur dirigera à la dernière activité individuelle où chaque apprenant
aura besoin de préparer individuellement un discours oral sur le sujet argumenté pour défendre
son point de vue. Ce discours serait ensuite adapté pour la séance finale.

Dans la troisième et dernière séance, les étudiants créeront des diaporamas pour présenter leurs
discours oraux préparés lors de la dernière séance. Ils ajouteront aussi les différents métiers et
les motivations pour travailler accompagnés des photographies, illustrations ou mêmes vidéos.
Ayant réalisé leurs diaporamas, ils prononceront leurs discours oraux à l’aide des diaporamas.
Après chacune des présentations, il y aura une session d’interaction pour répondre aux
questions des collègues et celles du professeur. Pendant chaque présentation, les collègues et
l’enseignant évalueront chaque l’orateur en fonction de sa manière d’argumenter, ses
arguments et les supports proposés dans son diaporama.

Cette exploitation pédagogique n’est qu’un résumé de toutes les différentes étapes
organisationnelles qui seraient mises en place en amont pour réaliser les activités. Certaines
activités parmi celles qui sont mentionnées ci-haut ne peuvent pas être complétement terminé
durant les séances. Elles auraient besoin d’être continuées par les étudiants en autonomie et
cela et l’objectif de l’exploitation. Afin de pouvoir réaliser un diaporama, par exemple, les
étudiants auraient besoin de s'autoformer sur la technologie informatique, surtout ceux qui ne
les maîtrisent pas bien. La seule intervention du professeur dans le travail des étudiants pendant
les cours sera pour les encadrer et leur donner des pistes de travail. À part cela, les étudiants
seront censés être autonomes dans la réalisation de leurs activités individuelles et en groupes.

Le tableau ci-dessous présente un récapitulatif des activités possibles pour l’exploitation


pédagogique.

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Les activités pédagogiques possibles avec l’enquête « Travailler, pour quoi faire ? »

Nombre de
En compréhension Expression écrite Expression orale
séances
1 séance1 : Remue-méninges : Commentaire : Débat contradictoire:
Découverte du Lecture individuelle de Rédaction d’une Débattre pour ou contre la
document l’enquête et synthèse des proposition de l’auteure
identification par arguments de l’auteure que l’argent est la
groupe des idées sur les motivations première motivation à la
principales de l’auteure pour travailler (travail grande majorité des
(travail individuel et en en groupe). travailleurs.
groupe). Autoévaluation
1 séance : Réflexion : Argumentation Préparation pour un
Exploration Discussion guidée en écrite : exposé oral :
du document trinômes autour des Projet de rédaction Suite du projet de
arguments présentés par individuelle d’un essai rédaction avec une
l’auteure. argumenté et justifié préparation d’un discours
Propositions des autres sur le sujet : L’argent, oral de son essai pour
arguments pour et est-il la motivation défendre son point de vue
contre ceux de principale de tous les sur le sujet argumenté
l’auteure. travailleurs ? (travail individuel).
Identifier les métiers Recherche des autres
pour lesquels l’argent motivations pour
ne peut pas être une travailler à l’exception
« motivation de l’argent.
première ».
1 séance Évaluation de la séquence
Application Créer un diaporama pour présenter son discours, les différents métiers et les
des motivations pour travailler. Rechercher des photographies, des illustrations ou
connaissances des vidéos pour accompagner leurs productions.
Prononcer son discours à l’aide de son diaporama et répondre ou réagir aux
questions des collègues et celles du professeur.

1
Chaque séance dure 2 heures.

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VI. Modalités pédagogiques privilégiées

Les modalités pédagogiques comprennent les différents types d’organisations qui permettent
de caractériser une formation en fonction de la constitution du groupe et des activités qu'ils
doivent réaliser dans certaines situations d’apprentissage. Les trois grandes situations dans
lesquelles les modalités pédagogiques existent sont : le distanciel, le présentiel et l’expérienciel
(C-Campus, 2018).

Pour l’exploitation pédagogique élaborée dans cette partie du dossier, j’ai privilégié la situation
du présentiel. Cette situation est souvent favorisée pour les formations, les séminaires et les
conférences. Le terme présentiel est souvent « utilisé pour désigner le moment où les personnes
qui suivent une formation sont réunies dans un même lieu avec le formateur ». Ce genre de
formation est pour une durée prédéterminée et selon son mode magistral correspond au mode
de formation traditionnel (Ministère de l'Éducation nationale, DGESco, 2018).

Quant aux modalités pédagogiques pour le présentiel, les suivantes ont été privilégiées pour
l’exploration pédagogique :

 Le brainstorming ou remue-méninges. Cette modalité est souvent utilisée pour la


phase de découverte. Les étudiants travaillent en petit ou moyen groupe selon une
pédagogie active-interrogative pour interpeller et partager. Dans mon exploitation, les
étudiants ont fait un remue-méninge pour identifier les idées principales de l’auteure.
 La synthèse. C’est une modalité qui facilite la phase d’apprentissage seul ou en petit
groupe pour activement partager ou synthétiser. Dans mon exploitation, les étudiants
ont fait une synthèse des arguments de l’auteure pour l’expression écrite.
 Le débat contradictoire et la discussion guidée. Celles-ci sont très proches et
facilitent toute le deux la phase apprentissage en petit et moyen groupe. Elle permet une
pédagogie active et les étudiants sont amenés à partager et à transmettre des
connaissances et expériences. Dans mon exploitation pédagogique, les étudiants ont fait
un débat contradictoire sur la proposition de l’auteure concernant la place de l’argent
comme la première motivation à la grande majorité des travailleurs. Ils ont ensuite fait
une discussion autour des arguments présentés par l’auteure et ont présenté d’autres
arguments pour et contre ceux de l’auteure. Ils ont enfin identifié les métiers pour
lesquels l’argent ne peut pas être une « motivation première.

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 Le projet. Afin de commencer la phase de réalisation, le projet est primordial dans
l’autonomie de projet et dans la démarche de l’autoformation. Il peut être fait seul ou
en groupe et favorise la pédagogie active. Cette modalité est très importante pour
transmettre des idées, des connaissances et des résultats. Dans mon exploitation, le
projet a été utilisé dans l’argumentation écrite de l’essai, les recherches des autres
motivations à travailler à l’exception de l’argent et dans l’exposé oral.
 L’exposé participant. Avec cette modalité, il s’agit de la phase apprentissage
réalisation. Les étudiants peuvent activement travailler seuls ou en petit groupe pour
partager et transmettre des connaissances, des résultats des recherches ou des
découvertes. Dans mon exploitation pédagogique, les étudiants ont prononcé des
discours oraux à l’aide des diaporamas pour présenter les différents métiers et les
motivations pour travailler.
 Le questionnement du groupe. Cette modalité facilite la phase découverte-
apprentissage et se déroule en petit ou moyen groupe. La pédagogie active-interrogative
est favorisée parce que les étudiants interpellent et transmettent les uns, les autres. Dans
mon exploitation, cette modalité est la dernière où les collègues des étudiants et
l’enseignant ont posé des questions aux orateurs sur leurs présentations et les derniers
ont dû répondre et réagir. De plus, une autoévaluation s’est déroulée, car les étudiants
évaluaient leurs collègues en utilisant une grille d’évaluation proposée par l’enseignant.

VII. Évaluation

L’évaluation de la séquence est proposée au cours des séances de façon formative avec des
moments d’autoévaluation faits par les étudiants eux-mêmes. Il y aura aussi des évaluations
faites par d’autres étudiants et elles seront toutes faites en fonction des grilles d’évaluation
proposées par l’enseignant. Les étudiants passeront ensuite une évaluation sommative à la fin
du semestre avec des examens pour tester leurs compétences, y compris celles d’argumentation
orale et écrite.

Les commentaires oraux et écrits des deux autres étudiants en plus la grille d’évaluation
pourraient suffire comme évaluation. Pendant les séances, l’enseignant aurait expliqué aux
étudiants, comment ils s’autoévalueraient, s’évalueraient et leur informeraient des points qu’ils
obtiendraient ayant satisfait les paramètres d’évaluation en commun faite par lui.

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Voici des exemples de grilles d’évaluation qui seraient utilisées pour l’autoévaluation par les
étudiants eux-mêmes et par l’enseignant :

I. GRILLE D’AUTOÉVALUATION ÉTUDIANT2

NOM : ___________________________________ Prénom : ____________________

Évaluation du locuteur/ de l’orateur. OUI NON


J’étais volontaire.
Mon document de lancement était approprié.
J’ai lancé la problématique/ développé son point de vue.
J’ai bien animé le débat/ prononcé le discours.
J’ai relancé le débat/ discours à certains moments, évitant ainsi les temps morts.
Je me suis senti(e) débordé(e)
J’ai répondu aux questions de mes collègues/ de l’enseignant.
Pour le débat/ discours en général :
Je disposais des documents en nombre suffisant et varié.
Je maîtrisais le contenu de ma documentation.
Mes arguments étaient solides.
J’ai pris conscience des enjeux du débat/ discours.
J’ai répondu à toutes les questions posées.
J’ai exprimé mes idées.
J’ai imposé mes idées.
Je me suis exprimé(e) : clairement.
Je me suis exprimé(e) : poliment.
Je me suis éloigné(e) du sujet.
J’ai accepté les critiques et/ou les avis contraires aux miens.
Je me suis emporté(e)
BILAN D’ENSEMBLE positif négatif
COMMENTAIRES SUR LE DÉBAT/ DISCOURS :

2
Grille adaptée de celle proposée sur https://www.ac-clermont.fr/disciplines/fileadmin/user_upload/Histoire-
Geographie/EMC/emc_lycee/formateur/F_autoevaluation_emc_lycee.pdf

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II. GRILLE D’ÉVALUATION PAR DEUX AUTRES ÉTUDIANTS3

NOM : ___________________________________ Prénom : ____________________

Évaluation du locuteur/ de l’orateur. OUI NON


Il/ Elle était volontaire.
Son document de lancement était approprié.
Il/ Elle a lancé la problématique/ développé son point de vue.
Il/ Elle a animé le débat/ discours
Il/ Ella a relancé le débat/ discours à certains moments, évitant ainsi les temps
morts.
Il/ Elle s’est senti(e) débordé(e)
Il/ Elle a répondu aux questions de ses collègues/ de l’enseignant.
Pour le débat/ discours en général :
Il/ Elle disposait de documents en nombre suffisant et varié.
Il/ Elle maîtrisait le contenu de sa documentation.
Ses arguments étaient solides.
Il/ Elle a pris conscience des enjeux du débat/ discours
Il/ Elle a répondu à toutes les questions posées.
Il/ Elle a exprimé ses idées.
Il/ Elle a imposé ses idées.
Il/ Elle s’est exprimé(e) : clairement.
Il/ Elle s’est exprimé(e) : poliment
Il/ Elle s’est éloigné(e) du sujet
Il/ Elle a accepté les critiques et/ou les avis contraires aux siens.
Il/ Elle s’est emporté(e)
BILAN D’ENSEMBLE positif négatif
COMMENTAIRES SUR LE DÉBAT/ DISCOURS :

3
Grille adaptée de celle proposée sur https://www.ac-clermont.fr/disciplines/fileadmin/user_upload/Histoire-
Geographie/EMC/emc_lycee/formateur/F_autoevaluation_emc_lycee.pdf

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III. GRILLE D’ÉVALUATION D’ENSEIGNANT4
NOM : ________________________ Prénom : ______________ Nº d’étudiant : ___________

PERFORMANCES NOTATION
0 1 2
AVANT LE DEBAT/ LE DISCOURS
A participé à l’identification des idées principales de l’auteure.
Recherches documentaires
A réfléchi à la proposition / s’est interrogé sur son point de vue.
A su utiliser le matériel de recherche documentaire.

A travaillé efficacement.
SOUS-TOTAL SUR 6
PENDANT LE DÉBAT/ LE DISCOURS
0 1 2
A su exploiter ses documents.
A su acquérir une argumentation personnelle.
A su rebondir sur les arguments de ses collègues.
A répondu aux questions de ses collègues.
A participé à la proposition des autres arguments.
A exposé clairement ses idées.
A utilisé un langage poli et adapté.
A respecté les règles du débat.

SOUS-TOTAL SUR 12
APRÈS LE DÉBAT/ DISCOURS
0 1
S’est auto- évalué(e) justement.
A tiré des enseignements du processus
SOUS-TOTAL SUR 2

TOTAL GÉNÉRAL SUR 20

4
Grille adaptée de celle proposée sur https://www.ac-clermont.fr/disciplines/fileadmin/user_upload/Histoire-
Geographie/EMC/emc_lycee/formateur/F_autoevaluation_emc_lycee.pdf

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Conclusion

La communication est un processus complexe qui exige certaines compétences très importantes
pour arriver à passer un message efficacement. Quand il s’agit des domaines professionnels, le
processus devient plus exigeant parce qu’il faut être prudent. Un message une fois transmis
n’est pas facilement être retiré. Dans le cadre d’enseignements des langues, et plus
particulièrement pour le cas de FLE, il est hors question que l’enseignant manque les
compétences orales et écrites pour apprendre à ses apprenants à communiquer dans la langue
nouvelle. Grâce à la démarche d’autoformation, les futurs professeurs de FLE parviennent à
s'autoformer avec l’aide de leurs formateurs. Comme déjà élaborée dans la partie de
l’exploitation pédagogique plus haut, cette démarche a besoin d’une variation des modalités
pédagogiques en proposant plusieurs activités adaptées en fonction des besoins des apprenants.

Pour continuer avec l’autoformation, il serait conseillé d’encourager les étudiants identifiés
comme le public dans ce dossier à prendre les initiatives pour s’habituer avec d’autres
ressources qui pourraient être utiles. Il vaudrait le coût de visiter les sites des partenaires de la
FIPF comme : Institut de France et Institut Français ; l’Alliance Française Paris-Île-de-France ;
le Centre international d’études pédagogiques (Ciep) ; CCI Paris-Île-de-France ; la Fédération
Wallonie-Bruxelles ; CANOPÉ ; l’Agence universitaire de la Francophonie ; TV5 Monde et
Radio France Internationale (Rfi). Tous ces partenaires jouent un grand rôle dans la promotion
et la diffusion de la langue française dans le monde. Ils proposent aussi plusieurs ressources et
activités destinées aux professeurs de français surtout à ceux de FLE. Parmi les ressources
proposées, il y a des fiches pédagogiques, les documents authentiques et des nouveautés sur
l’enseignement de français et sur la langue.

Pour terminer, la communication professionnelle est importante et aucune compréhension entre


professionnels ne peut se faire si les locuteurs eux-mêmes ne font pas un effort à transmettre
leur message. Cela restera toujours le cas non seulement pour les communications à l’aide du
lexique spécifique, mais aussi du lexique courant.

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Sitographie :
Image de la page de garde
Anthony Ferrier, 2016. Shouting the Innovation Message (Finally): The Growing Importance
of Innovation Communications Planning. http://www.culturevate.com/innovation-
communications/

Document analysé
Sarah Nuyten, 2013. Travailler, pour quoi faire ? Les Français et le travail Entre nécessité et
valeurs. Le français dans le monde, revue de la Fédération internationale des professeurs de
français. Nº 385 Janvier-Février 2013. www.fipf.org, éditée par CLE International. Paris

Références
Magniante J-M., 2018. Langu(e)s de spécialité, analyse de discours et part du lexique
spécialisé dans les Notes de Cours de Communication Professionnelle. Master 2 FLE/FLS en
milieux scolaire et entrepreneurial, Université d’Artois

Editions CLE International, 2018. Le français dans le monde. Revue de la Fédération


internationale des professeurs de français. http://www.fdlm.org/ et https://www.cle-
international.com/
Maingeuneau, D., 2014. Analyser les textes de communication. Armand Colin. Paris.

FIPF, 2018. Qui sommes-nous ? Fédération Internationale des Professeurs de Français.


http://fipf.org/qui_smmes-nous

Bertrand Verine, Jean-Marc Sarale et Pascal Somé, 2006. Définitions Préliminaires


http://asl.univ-montp3.fr/e32mcm/definitions.pdf

Anne Condamines et Josette Rebeyrolle, 1996. Point de vue en langue spécialisée. Meta : le
journal de traducteurs, Presses Universitaires de Montréal, 42 (1), pp.174-184. <halshs-
00814835>
Conseil de l’Europe, 2001. Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues :
Apprendre, Enseigner, Evaluer. Unité des Politiques linguistiques, Strasbourg. Conseil de
l’Europe / Les Éditions Didier, Paris. www.coe.int/lang-CECR
C-Campus, 2018. Modalité d’apprentissage ou macro technique pédagogique.
https://www.blog-formation-entreprise.fr/?portfolio=modalite-dapprentissage-2 réalisé par
DADA meet DIGITA
Ministère de l'Éducation nationale et DGESco, 2018. Téléprésence, présentiel dans Notions de
distance et de mobilité.
http://eduscol.education.fr/numerique/dossier/archives/eformation/notions-distance-
mobilite/telepresence-presentiel
Kyambogo University, 2018. Kyambogo University Front Page. https://kyu.ac.ug/index.php

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Annexes
1. Le document analysé

Page 50.

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Page 51.

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Texte du document analysé avec le programme TROPES.

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