Appelée également SBLC (stand-by letter of credit), est une garantie bancaire avec
laquelle l'importateur garantit à son fournisseur que sa banque se substituera à lui s'il est
défaillant, à condition que l'exportateur présente les documents réclamés comme preuve de
l'existence de la créance.
C'est l'acheteur qui est à l'origine de la SBLC et qui en fait la demande auprès de sa banque
(banque émettrice), qui informera le vendeur par l'intermédiaire d'une banque notificatrice (ou
confirmatrice).
Crédit documentaire
Définition de Crédit documentaire
Le Crédit Documentaire est l'opération par laquelle une Banque (la « Banque Emettrice »)
s'engage d'ordre et pour compte de son Client Importateur (le « Donneur d'Ordre ») à régler
à un Tiers Exportateur (le « Bénéficiaire ») dans un Délai déterminé, via une Banque
intermédiaire (la Banque Notificatrice) un Montant déterminé contre la remise de
Documents strictement conformes justifiant la valeur et l'expédition des Marchandises.
Pour plus de précision voir la page spéciale sur le CREDOC dans la rubrique "Zoom
sur..." de ce site.
Définition: Le Crédit Documentaire est l'opération par laquelle une Banque (la « Banque
Emettrice ») s'engage d'ordre et pour compte de son Client Importateur (le « Donneur
d'Ordre ») à régler à un Tiers Exportateur (le « Bénéficiaire ») dans un Délai déterminé, via
une Banque intermédiaire (la Banque Notificatrice) un Montant déterminé contre la remise
de Documents strictement conformes justifiant la valeur et l'expédition des Marchandises.
Le CREDOC est soumis à une codification internationale très précise, édictée par la Chambre
de commerce internationale : Les règles et usances uniformes (appelées RUU ou UCP en
anglais, pour Uniform Customs and Practices), qui constituent un ensemble de dispositions
universellement reconnues par les banques de 160 pays. Depuis le 1er juillet 2007, le
CREDOC est soumis aux RUU 600 (publication n°600).
Le crédit irrévocable peut prendre deux formes : il peut être confirmé ou non.
C’est un crédit simplement notifié. Conformément à l’article 7 des RUU le rôle de la banque
notificatrice se borne à vérifier l’authenticité apparente du crédit qu’elle notifie, sans aucun
engagement de sa part. Cette tâche est facile lorsque les banques sont en relation d’affaires
depuis un certain temps. Par conséquent, elles disposent de spécimen de signatures de leurs
correspondants étrangers, qu’elles peuvent vérifier aisément.
Si l’intervention d’une banque présente une réelle garantie pour le vendeur, elle est parfois
considérée comme insuffisante par ce dernier. Il souhaitera le plus souvent éviter le risque
politique sur le pays de la banque émettrice. Il demandera alors à son banquier de confirmer le
crédit. Ce dernier prendra un engagement ferme, s’ajoutant à celui de la banque émettrice.
Dès lors, le bénéficiaire vendeur exportateur dispose de deux engagements fermes de
paiement.
La réalisation du CREDOC :
La réalisation est l'acte par lequel la banque réalise ses engagements envers le bénéficiaire.
Cette réalisation peut se faire aupès de la banque désignée ou auprès de la banque émettrice.
Des délais : C'est le donneur d'ordre qui précise les délais qu'il veut voir respceter par son
fournisseur. Ces délais portent à la fois sur les marchandises et sur les documents et sont
matérialisés par des dates limites auxquelles le vendeur doit se soumettre strictement s'il veut
être payé.
Coût du CREDOC :
commission d'ouverture : environ 1% par an, payable le plus souvent par trimestre
commission d'utilisation : environ 0,125 % par trimestre
commission de risque : environ 0,25 % par trimestre
commission d'échéance : environ 0,08 % par mois, jusqu'à l'échéance.
Commissions perçues par la banque notificatrice :
Il faut ajouter à ces commissions les frais liés à la gestion du crédit documentaire (télex,
modifications, ...). Ces frais rendent le crédit documentaire relativement onéreux, qu'il
convient d'utiliser à bon escient.
L'usage veut que l'acheteur prenne en charge les frais de la commission de la banque
émettrice de son pays. Le vendeur quant à lui prend en charge les frais de la commission de la
seconde banque (notificatrice ou confirmatrice). Cependant, on peut imaginer que les parties
prennent un autre arrangement (l'acheteur prend tout en charge par exemple) au travers d'une
clause dans le contrat de base.