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D. Graillot, F. Paran, F. Dujardin, E. Lalot : ENSM-SE, GSE, EVS, UMR CNRS 5600
P. Marmonier, G. Bornette, M. Novel : LEHNA, UMR CNRS 5023
C. Piscart : ECOBIO, UMR CNRS 6653
F. Arthaud : CARRTEL, UMR CNRS042
N. Flipo, A. Mouhri, J.P. Vergnes : Mines ParisTech, Géosciences
F. Habets, C. Thierion, F. Rejiba, L. Bodet, R. Guérin : Sisyphe, UMR CNRS 7619
G. Tallec : Irstea, UR Hydrosystèmes et Bioprocédés
M. Chatelier, O. Douez : BRGM
P. Maugis : LSCE, UMR CNRS 8212
B. Augeard : Correspondant Onema (DAST)
Juillet 2014
Dans le cadre de :
Gestion quantitative des ressources en eau
En partenariat avec :
BRGM et Irstea
Partenariat 2011-2014
Gestion quantitative des ressources en eau
Action n°1
Coordonnées complètes : Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), Direction Générale, "Le Nadar"
Hall C, 5, square Félix Nadar, 94300 Vincennes
Auteurs :
- UMR 5600 – ENSM-SE – GSE (Didier Graillot, Frédéric Paran, Eric Lalot, Florence Dujardin)
- UMR 5023 – LEHNA – Ecologie souterraine (Pierre Marmonier, Mathilde Novel)
- UMR 5023 – LEHNA – Ecologie végétale (Gudrun Bornette).
- UMR 6653 – ECOBIO (Christophe Piscart)
- UMR 042 CARRTEL (Florent Arthaud)
- Mines ParisTech – Géosciences (Nicolas Flipo, Amer Mouhri, Jean-Pierre Vergnes)
- UMR 7619 – Sisyphe GEOPHY (Fayçal Rejiba, Ludovic Bodet, Roger Guérin)
- UMR 7619 – Sisyphe HYDRO (Florence Habets, Charlotte Thierion)
- IRSTEA – UR Hydrosystèmes et Bioprocédés (Gaëlle Tallec)
- BRGM (Marion Chatelier, Olivier Douez)
- UMR 8212 – LSCE (Pascal Maugis)
Nombre d’annexes : 6
Mots clefs : écoulements souterrains, eaux de surface, échanges nappes/rivières, hydrologie, hydrogéologie, analyse
spatiale, invertébrés souterrains, végétation aquatique, isotopes, modèles
Sur le plan des concepts et du vocabulaire relatifs à chaque spécialité scientifique intervenant dans l’évaluation des
échanges nappe/rivière il est prévu d’en ajuster les différentes formulations (ex : recouvrement, abondance, richesse,
zone humide modèle gigogne, hydrologie, hydraulique…) dans un glossaire. Une première version de ce glossaire a été
réalisée à partir d'une sélection de mots clefs avec propositions de définitions.
Des précisions ont également été apportées concernant les visions différentes des échanges de chacune des équipes
(le long des berges, par le fond du lit, à travers une surface, etc.). Ce travail a permis à chaque équipe de bien
expliciter comment elle conçoit les échanges, de justifier le choix des outils d’évaluation et comment ils peuvent être
adaptés. Ces fiches synthétiques contiennent 8 item : contexte hydrogéologique, échelle de travail, justification du
choix de la méthode, vision (conception) des échanges nappe/rivière, type d'échanges pris en compte (modalités par
rapport aux échanges : en long, par le fond du lit, les berges, toute la surface...), améliorations possibles, forces de la
méthode, faiblesses de la méthode.
6
Partenariat 2011-2014
Gestion quantitative des ressources en eau
Action n°1
- Sectorisation spatiale des échanges à l’échelle du PK (Point Kilométrique) pour chaque métrique, pour chaque
tronçon de rivière étudié à l’aide de la typologie des échanges nappes/rivières
- Superposition spatiale sous SIG des diagnostics par métrique sur les tronçons étudiés
- Détermination des incertitudes liées au sens de l’échange diagnostiqué et à sa quantification pour chaque
tronçon de rivière
- Diagnostic synthétique multi-métrique des échanges par tronçon de rivière à « dire d’experts » et
développement d’un diagnostic synthétique multi-métrique des échanges par tronçon de rivière autonome à l’aide
d’une règle de calcul fondée sur les incertitudes liées aux diagnostics fournis par chaque métrique
- Représentation cartographique sous SIG du diagnostic synthétique final
- Finalisation du protocole de comparaison des métriques
8
Partenariat 2011-2014
Gestion quantitative des ressources en eau
Action n°1
A l’heure actuelle les grilles complétées pour chacun des 5 sites sont disponibles sur le ftp du projet
NAPEROM hébergé par l’ONEMA (ce ftp est protégé par un mot de passe et un login). Ces grilles ont été
saisies au format OpenOffice, fichier *.ods).
Ces fichiers *.ods sont actuellement stockées dans le répertoire intitulé :
« Naperom_Fiches_Sites_Nov_2011 ». Outre les fichiers contenant les grilles complétées, le fichier intitulé
« Grille_Naprom_Vierge_sept2011.ods » contient une grille vierge.
Le chemin d’accès au répertoire contenant les grilles est le suivant :
ftp://ftp.onema.fr/Livrables_phase1_octobre2011/Naperom_Fiches_Sites_Nov_2011.
Participants :
Pascal Maugis (ONEMA/DAST)
JF Vernoux (BRGM)
Florence Habets (Sisyphe)
Didier Graillot & Frédéric Paran (EMSE)
Celine Nowak (ONEMA/DCIE)
Delphine Allier (BRGM)
Catherine Thouin (DIREN IdF)
Philippe VERJUS (DIREN IdF)
Ariane Blum (BRGM)
Nicolas Flipo (ENSMP)
Johanna Mesquita (AE SN)
1) rappel de la procédure
- élaboration de 2 fiches projets pour juin
- Arbitrage DST direction scientifique et technique
- Juillet aout fin de négociation des fiches
- Décision en septembre
Ces propositions ne rentrent pas dans une logique d’appel d’offre, mais relèvent plutôt de l’élaboration
concertée d’un projet de recherche cohérent, construit à partir des expertises et des propositions que les
opérateurs de recherche pourront amener.
Chaque fiche devra cependant avoir un référent principal dont l’organisme et l’Onema signeront une
convention, qui se dévouera pour gérer l’action et ventiler les fonds. Ce travail comportera par exemple
l’organisation de réunions d’un comité de suivi (tous les 6 mois – 1 an).
200 a 300 k€ sur l’annee1 pour le thème échange nappe/eaux de surface avec 20% d’autofinancement.
Pas de financement de sites d’instrumentation mais abondement possible sur les ZA
2) Objectif de la réunion
Construction des propositions de recherche sur le thème échange nappes/rivières
Approche multi-échelle grande petite
Aspects quantitatifs et qualitatifs
3) cadre DCE
Non dégradation des milieux aquatiques de surface
Obligations de bon état
Il serait intéressant de se procurer le rapportage 2010 en matière d’échanges nappes/rivieres.
7) Discussion et questionnements
Localisation, échelle et temporalité des échanges nappes/rivières
Référence à l’étude BRGM sur ce qui existe en matière d’échanges nappes/rivières
Référence à la thèse de doctorat de Stéphane Esteve sur le Rhin qui a abouti sur une évaluation des
échanges nappes/rivières
Référence à la typologie élaborée par Stéphane Gaillard utilise pour identifier des paramètres de
dénitrification (typologie et fonctions des ZH)
Prise en compte des secteurs de référence (masses d’eau souterraines et superficielles-DCE)
8) Conclusions :
On se limitera aux échanges nappes/rivières dans un premier temps
2) Fiche projet projet sur la caractérisation des échanges nappes/rivières à Petite échelle
Caractérisation locale, approche mécanistique géophysique et thermique
Référent : N. Flipo pour Armines (EMP-EMSE)
Choix de 3 sites : L’Il sur le bassin du Rhin, l’Orgeval, X, sur le Rhône
Méthodes et contributions :
- Aspects multimétrique (ZABR) y compris géophysique et marqueurs biologiques
- Instrumentation de sites (EMP) Thermique
- Approche qualité
I.1. Participants
Organisme
NOM courriel
&structure
ACKERER Philippe LHyGes ackerer@unistra.fr Excusé
COMPTE-RENDU
Réunion de lancement
Jeudi 18 novembre 2010
ONEMA Paris
_________________________________________________
PRESENTS : Pascal Maugis (ONEMA/DAST), Catherine Thouin (DRIEE-IF), Nicolas Flipo (MINES ParisTech),
Florence Habets (SISYPHE), Olivier Douez (BRGM Poitiers), Didier Graillot (ENSM-SE), Eric Lalot (ENSM-SE),
Frédéric Paran (ENSM-SE)
_________________________________________________
2. Présentation générale du projet (présentation de la fiche projet ONEMA) (P. Maugis, D. Graillot)
- Enjeux de l'évaluation des échanges nappes/fleuves
- Réseau de partenaires impliqués
- Objectifs et contenu de l'action de recherche (sur le plan scientifique et opérationnel)
- Point sur les méthodes d'analyse des échanges et les outils d'évaluation existant : métriques
hydrologiques, biologiques, modélisations (E. Lalot)
- Discussion
4. Gestion de projet
- Calendrier de réalisation 2011
- Affectation et description des tâches pour chaque site
- Montage contractuel et financier
2. Présentation générale du projet (présentation de la fiche projet ONEMA) (P. Maugis, D. Graillot)
2.1. Enjeux de l'évaluation des échanges nappes/rivières
Les enjeux opérationnels sont les suivants :
- DCE : pollution des eaux souterraines par les eaux superficielles et réciproquement
- Forte demande opérationnelle (SDAGE, Volumes prélevables, …)
- Gestion quantitative et qualitative
Il conviendra de prêter une attention particulière au cas des pompages afin de définir s’ils ont lieu
uniquement en nappe où si leur influence va jusqu’à la rivière. Des indicateurs biologiques et hydrauliques
peuvent être utilisés pour traiter cette question.
D’autres partenaires pourront intervenir dans le projet en tant que sources de financements potentiels ou
de soutien :
- L’inter-ZA (Yvan Lagadeuc)
- INEE
a. Choix multicritère de sites sur Rhône, Seine, Loire et Rhin (critères : régime hydraulique,
ouvrages et aménagements, usages de l’eau, altitudes et latitudes, sensibilité des milieux)
2.4. Point sur les méthodes d'analyse des échanges et les outils d'évaluation existants : métriques
hydrologiques, biologiques, modélisations (E. Lalot)
Le travail bibliographique réalisé a permis de distinguer 4 groupes de méthodes et outils :
- Modèles hydrodynamiques maillées
- Modèles analytiques
- Statistiques et bilans
- Mesures locales
Il conviendra de transmettre cette bibliographie aux différents partenaires. De plus, les sources détenues
par chacun seront également échangées. Un espace de partage de fichiers sera mis en place par l'Onema
sur son serveur ftp avec accès sécurisé.
2.5. Discussion
Suite à cette présentation plusieurs remarques ont été formulées.
Il apparaît que le calage sur les modèles se fait de moins en moins car il est difficile de choisir le paramètre
sur lequel l’effectuer. Désormais, de plus en plus de travaux tentent de prendre en compte l’incertitude à
l’aide d’un jeu de paramètres.
Dans le cas de la problématique des échanges nappes/rivières il y a plusieurs sources d’incertitudes et
notamment :
- l’échelle de travail (laquelle est pertinente ?)
- la propagation de l’erreur sur les données
- la détermination du coefficient d’échange nappe/rivière (ce dernier est souvent inconnu)
La prise en compte de ces incertitudes et leur représentation est importante lors de la négociation avec les
gestionnaires sur des enjeux tels que les quantités d’eaux souterraines autorisées au prélèvement. Il
convient donc de déterminer la manière de diminuer et de valider l’incertitude affichée.
Dans ce type de négociation, il semble préférable de définir directement la marge d’erreur sur la quantité
prélevable et d’afficher la ou les variables qui jouent le plus sur l’incertitude (ex : MNT, piézométrie…).
L’évaluation des échanges nappe/rivière doit aussi prendre en compte les évolutions futures, notamment
les processus de colmatage des berges et des captages. Il serait possible par exemple de réaliser des tests
de pompage pour modifier le sens des échanges, ou encore de regarder ce qui se passe quand on arrête un
gros pompage.
Des phénomènes comme les lâchures de barrage pourront aussi être pris en compte.
Référence : Thèse Tajjaar, ENSMP, 1996 (Lâchures de barrage, réinfiltration en nappe).
Pour les métadonnées, les questions habituelles ont été soulevées concernant leur accessibilité, leur
maintenance et leur actualisation. Au niveau de l’ONEMA, les métadonnées devront être à l’échelle
nationale.
Des liens pourront être faits avec :
- l’inter-ZA et l’INE (Béatrice Ulvoas);
- le réseau RCS (réseau de contrôle et de surveillance) : suivis qualité, hydromorphologie,
poissons, indicateurs biologiques, piézométrie (ADES, n°BSS)
De nombreuses données sont disponibles sur ce secteur : débits, piézométrie, pluviométrie, SIG (MNT,
géologie, occupation des sols, …), suivi poissons, suivis qualité de l’eau, mesures géophysiques, estimation
des transmissivités (méthode Pasquier)…
Le travail à réaliser sur ce site est le suivant (1 post-doc) :
- Etat des lieux
- Approches hydro-géophysiques prospectives (mesure de température d’eau par fibres
optiques), principalement pour un secteur du cours d’eau qui alimente la nappe (écoulement en zone non
saturée pressenti) / l’investissement pour ce matériel doit être apporté par un financement
complémentaire (en attente de réponse)
- Mesures bathymétriques
- Modélisations hydrologiques et hydrogéologiques (EauDyssée) / module biogéochimique
Lien : thèse de Firas Saleh (fluctuation des niveaux d’eau en rivière /simulation des échanges nappes/rivière
/ modèle régional sur 190km de rivière / temporalité des échanges) : soutenance 15 décembre à l’UPMC.
4. Gestion de projet
Le BRGM a une convention à part avec l’ONEMA : 50k€ TTC
COMPTE-RENDU
_________________________________________________
PRESENTS : Pascal Maugis (ONEMA/DAST), Laurent Cadilhac (AE-RMC,)Gaëlle Tallec (Cemagref), Nicolas
Flipo (MINES ParisTech), Florence Habets (SISYPHE), Olivier Douez (BRGM Poitiers), Didier Graillot (UDL,
ENSM-SE), Frédéric Paran (ENSM-SE), P. Marmonier , Gudrun Bornette, C. Piscart, S. Bechart (UDL UMR
5023 LEHNA)
_________________________________________________
3. Présentation des compétences des équipes impliquées et des sites d'étude pressentis
4. Déroulement projet
- 2011-2013
- répartition des tâches par équipe
- Moyens humains et financier
Il s’agit d’aboutir en fin de 3° année à la réalisation d’un guide méthodologique pour évaluer les échanges
nappes/rivières utilisable par les gestionnaires
Les enjeux opérationnels du projet sont les suivants :
- DCE : pollution des eaux souterraines par les eaux superficielles : la réciproque n'est pas dans
la DCE (à vérifier si dans d'autres textes)
- Forte demande opérationnelle (SDAGE, Volumes prélevables, …)
- Gestion quantitative et qualitative
- Diagnostic des masses d’eau
- obligation de quantifier les échanges nappes-rivières dans les SDAGE pour l'état des lieux de
2013
3. Présentation des compétences des équipes impliquées et des sites d'étude pressentis
Des échanges entre les équipes sont prévus :
Visite du site de l’Echiré ( EMSE- BRGM, …..)
Visite du site de l’Ill (EMSE, LEHNA, Sisyphe, Univ. Strasbourg …..)
Visite du site de l’Orgeval (EMSE, Cemagref, LEHNA,…..)
Visite des sites Loire et Rhône (Donzère)
D’autres membres du groupe pourront se joindre à ces visites en fonction des dates retenues (période
début septembre 2011 et en 2012)
4. Déroulement projet
Le contenu global des actions pour la période 2011-2013 a été rappelé. La répartition des tâches par
équipe est indiquée dans le fichier ppt joint (livrables par équipe pour décembre 2011) avec la répartition
des moyens humains et financiers qui ne reste plus qu’à être validée à ce jour par le contrôleur financier de
l’ONEMA.
Le détail des actions à réaliser en 2011 est rappelé en annexes.
De façon générale pour 2011, chaque équipe doit décrire les spécificités du site sur lequel il travaillera
selon 4 grilles d’analyse :
Spécificités physiques (hydrologiques, configurations hydrogéologiques, géomorphologie de la
rivière,…)
Niveau d’anthropisation (ouvrages de captages, gravières, barrages, canaux, contre-canaux)
En plus, chaque équipe devra décrire les techniques d’évaluation des échanges nappes/rivière qu’elle
utilise actuellement ou qu’il est prévu d’utiliser (expérimentations/instrumentation, modélisation,
analyse géomatique, suivi biologique (invertébrés souterrains et végétation aquatique), géochimie).
Pour cela une 5ème grille de description sera proposée pour bien identifier la technique d’évaluation de
ces échanges et surtout le type d’informations nécessaires à cette évaluation (quantitative en m 3/j/km
par exemple ou qualitative : sens et intensité relative par rapport à l’amont ou à l’aval).
Le but est de bien mettre en évidence l’adéquation entre les spécificités des sites et les méthodes/outils
de caractérisation des échanges, l’idéal étant d’aboutir à une typologie de configuration et à un panel de
techniques d’évaluation.
L’ensemble des descripteurs ou critères correspond aux métadonnées (sur la base du référentiel ENV
12607 ou de la norme Inspire) qui seront en année 3) incorporées dans le guide méthodologique.
L’EMSE se chargera de proposer un modèle de base bien sûr modifiable pour ces 5 grilles et l’enverra à
chaque partenaire pour traitement avec un exemple de remplissage pour chacune d’elle. En ce qui
concerne les éléments géographiques (cartes, coupes, sondages) permettant de décrire la spécificité des
sites, on conviendra d’un protocole d’accès à ces données.
C’est le cadre de travail proposé pour réaliser les tâches en 2011.
Annexe :
(CR du 18 novembre 2010 ONEMA-Paris décrivant le contenu scientifique de l’action)
Le contenu de l’action de recherche pour 2011 est le suivant :
a. Choix multicritère de sites sur Rhône, Seine, Loire et Rhin (critères : régime hydraulique,
ouvrages et aménagements, usages de l’eau, altitudes et latitudes, sensibilité des milieux)
L’ensemble des sites sélectionné devra couvrir un maximum de configurations hydrogéologiques, à
l’exclusion des milieux karstiques. Au besoin, il sera possible d’ajouter des sites par la suite si certaines
configurations importantes ne sont pas représentées.
le suivi des températures est en cours de construction. On dispose déjà de deux années de chroniques
continues.
Le programme des années 2012 et 2013 dépendra des résultats et de l’avancement des actions de 2011.
2.4. Point sur les méthodes d'analyse des échanges et les outils d'évaluation existants : métriques
hydrologiques, biologiques, modélisations (E. Lalot)
Le travail bibliographique réalisé a permis de distinguer 4 groupes de méthodes et outils :
- Modèles hydrodynamiques maillées
- Modèles analytiques
- Statistiques et bilans
- Mesures locales
Il conviendra de transmettre cette bibliographie aux différents partenaires. De plus, les sources détenues
par chacun seront également échangées. Un espace de partage de fichiers sera mis en place par l'Onema
sur son serveur ftp avec accès sécurisé.
2.5. Discussion
Suite à cette présentation plusieurs remarques ont été formulées.
Il apparaît que le calage sur les modèles se fait de moins en moins car il est difficile de choisir le paramètre
sur lequel l’effectuer. Désormais, de plus en plus de travaux tentent de prendre en compte l’incertitude à
l’aide d’un jeu de paramètres.
Dans le cas de la problématique des échanges nappes/rivières il y a plusieurs sources d’incertitudes et
notamment :
- l’échelle de travail (laquelle est pertinente ?)
- la propagation de l’erreur sur les données
- la détermination du coefficient d’échange nappe/rivière (ce dernier est souvent inconnu)
La prise en compte de ces incertitudes et leur représentation est importante lors de la négociation avec les
gestionnaires sur des enjeux tels que les quantités d’eaux souterraines autorisées au prélèvement. Il
convient donc de déterminer la manière de diminuer et de valider l’incertitude affichée.
Dans ce type de négociation, il semble préférable de définir directement la marge d’erreur sur la quantité
prélevable et d’afficher la ou les variables qui jouent le plus sur l’incertitude (ex : MNT, piézométrie…).
L’évaluation des échanges nappe/rivière doit aussi prendre en compte les évolutions futures, notamment
les processus de colmatage des berges et des captages. Il serait possible par exemple de réaliser des tests
de pompage pour modifier le sens des échanges, ou encore de regarder ce qui se passe quand on arrête un
gros pompage.
Des phénomènes comme les lâchures de barrage pourront aussi être pris en compte.
Référence : Thèse Tajjaar, ENSMP, 1996 (Lâchures de barrage, réinfiltration en nappe).
Pour les métadonnées, les questions habituelles ont été soulevées concernant leur accessibilité, leur
maintenance et leur actualisation. Au niveau de l’ONEMA, les métadonnées devront être à l’échelle
nationale.
Des liens pourront être faits avec :
- l’inter-ZA et l’INE (Béatrice Ulvoas);
- le réseau RCS (réseau de contrôle et de surveillance) : suivis qualité, hydromorphologie,
poissons, indicateurs biologiques, piézométrie (ADES, n°BSS)
pressenti) / l’investissement pour ce matériel doit être apporté par un financement complémentaire (en
attente de réponse)
- Mesures bathymétriques
- Modélisations hydrologiques et hydrogéologiques (EauDyssée) / module biogéochimique
Lien : thèse de Firas Saleh (fluctuation des niveaux d’eau en rivière /simulation des échanges nappes/rivière
/ modèle régional sur 190km de rivière / temporalité des échanges) : soutenance 15 décembre à l’UPMC.
Participants : F. Bichot, O. Douez et M. Chatelier (BRGM Poitiers) P. Maugis (ONEMA), R. Van Vlaenderen
(DREE), N. Moreau (Animateur Re-Sources, Syndicat d’Eau du Centre Ouest), G. Tallec (Cemagref), N.
Flipo (Mines ParisTech), F. Paran et D. Graillot (EMSE)
Excusés : G. Bornette, C. Piscart et P. Marmonier (UMR 5023)
M. Chatelier et O. Douez ont présenté le site d’étude. Il s’agit du champ captant de Saint-Maxire -Echiré.
L’étude de ce site s’intègre dans le cadre du programme Re-sources. La paramétrisation du modèle pour
la quantification des échanges nappe-rivière a été présentée.
La présentation ppt du site d’étude sera envoyée à chaque participant ou mise sur le ftp de NAPROM.
Plusieurs points particuliers peuvent être soulignés :
- le champ captant est constitué de 12 puits (2 dans le Lias à 50m et 10 dans le Dogger entre 15 et
25m) prélevant 7000m3/jour (500m3/h max) en moyenne soit 2,5 million de m3/an
- le secteur d’étude comporte 8 sous-bassins pour une surface de 240km2
- l’aquifère est bi-couche : Dogger et Infra-toarcien (Lias) / la couche imperméable est constituée de
marnes toarciennes
- les fortes teneurs en nitrates relevées dans les forages (0 à 20mg/l dans le Lias ; 40 à 100mg/l dans
le Dogger) et dans la Sèvre Niortaise (10 à 50mg/l) et l’Egray
- une augmentation des concentrations en nitrates quand on augmente des débits de prélèvement
(forage F15). Cette augmentation s’expliquerait par une augmentation de la participation des eaux de
nappe au débit d’exhaure du forage. Lorsque le débit d’exploitation est plus faible, les eaux sont moins
nitratées en raison d’une participation importante des eaux de la Sèvre Niortaise. Le forage F15 est ici
présenté à titre d’exemple. Selon le forage considéré, le ratio eau de surface/eau souterraine varie
toujours en fonction du débit d’exhaure mais aussi en fonction de la distance forage-Sèvre Niortaise.
- Le site d’étude comporte 7 seuils et plusieurs anciens moulins. Il n’y a qu’une section de jaugeage
en amont du champ captant.
- les données sur la nappe alluviale sont peu nombreuses. Le lit de rivière est supposé peu épais (max
20 cm).
- les données hydromorphologiques de la Sèvre niortaise, issues de la BD Carthage,de l’imagerie
satellite disponible sur le Géoportail et de mesures de terrain, concernent la longueur des tronçons par
maille (10-200 m) et leur largeur (7 à 30 m). Certaines rivières sont temporaires et certaines vallées sont
sèches
La description du site d’étude, les principales caractéristiques du système aquifère et les propriétés du
modèle hydrodynamique ont été reportées en partie (à compléter) dans la grille de caractérisation des
sites conclue pour le programme NAPROM
Il est prévu de caler le modèle aux différences finies en régime pseudo-permanent (piézométrie hautes
eaux d’avril 2010) afin d’obtenir la forme générale de la piézométrie pour définir les grands écoulements
souterrains
Plusieurs données restent cependant à préciser ou à acquérir pour évaluer les échanges et compléter la
paramétrisation du modèle, en particulier :
- des données de morphologie du lit de rivière et des données de hauteurs d’eau et de débits sur les
tronçons de la rivière et sur les bras (voir la possibilité d’installation et de suivi d’échelles limnimétriques
sous les ponts et/ou la réalisation de mesures au micro-moulinet en entrée/sortie de méandre)
- la répartition des débits sur les bras inférieurs ou supérieurs pourra être précisée (étiages et hautes
eaux)
- des chroniques de niveaux piézométriques effectuées à partir de 2005 pourraient être exploitées en
plus de celle de 2010 pour un calage en basses eaux.
- le colmatage du lit et des berges de la rivière sera le principal paramètre de calage du modèle pour
les mailles à l’interface nappe/rivière (RG et RD)
- la rugosité de fond de rivière et la pente des tronçons (à vérifier) si un modèle hydraulique est mis
en œuvre
Le site du Champ Captant d’Echiré-Saint Maxire est donc validé et correspond à une configuration de
rivière moyenne pour laquelle les échanges nappe/rivière sont fortement induits par les pompages dans
la nappe. La transposabilité de la méthodologie élaborée pour l’évaluation des transferts nappe/rivière à
d’autres champs captant de ce type est envisagée. L’utilisation des nitrates comme traceur des échanges
demeure une possibilité en particulier pour les forages près de la rivière. L’utilisation des chlorures
comme traceurs conservatifs pourrait être envisagée mais les données sont actuellement insuffisantes.
Tous :
1) validation CR 7 juillet (fin juillet)
2) Envoi de la grille remplie pour les 6 premiers onglets (tous sauf l’onglet résultats) pour chaque site
(envoi à l’EMSE pour fin septembre)
3) Envoi rapports à l’ONEMA + copie partenaires :
- Armines : rapport intermédiaire fin octobre, rapport final année1 pour fin juin 2011
- BRGM et Cemagref : rapport pour fin décembre (selon convention)
BRGM :
1) envoi des cartes piézométriques de l’Echiré et des valeurs brutes à l’EMSE avec aussi profondeurs et
niveaux estimés en plusieurs points de la rivière (surfaces d’échange) et valeur d’une perméabilité
équivalente (sol/Dogger) pour traitement par analyse géométrique (le plus tôt possible)
2) suite des développements sur Echiré (selon planning proposé le 7 juillet) :
- mise en place d’échelles limnimétriques sur la rivière et mesures au micro- moulinet avant et
après méandre
- récupération de données de végétation aquatique + conductivité hydraulique et T°C (faculté des
sciences. Niort-Poitiers)
- exploitation de données isotopiques pour la pression anthropique
Armines EMSE
0) Envoi du CR pour validation et insertion sur le site ftp NAPROM (12 juillet) et envoi d’un dooddle pour
la réunion d’octobre
1) Modifications de la grille en fonction des suggestions faites en réunion
2) Analyse géométrique pour le site d’Echiré sur la base des données (cartes piézométriques + valeurs
brutes + niveaux et profondeurs rivière + perméabilités) envoyées à l’EMSE (1 mois après après
réception des données)
3) Proposition d’un plan de rapport aux autres partenaires (réunion d’octobre)
4) développement du projet sur la Loire (RD Ecopôle du Forez) et le Rhône (Donzère Mondragon : RD du
vieux Rhône)
5) mise en place des sous-traitances UMR 5023 (bon de commande Armines)
6) Insertion du Programme des 5° rencontres gestionnaires/chercheurs Plan Loire sur le site NAPROM
Sisyphe
1) récupération et synthèse des données existantes sur l’Ill (août-octobre )
2) préparation de la visite de terrain d’octobre (logistique), coordination avec P. Marmonier et C. Piscart
(UMR 5023) qui possèdent déjà des données sur ce site
ONEMA
1) Validation CR 7 juillet
2) P. Maugis met sur le site ftp le rapport ONEMA-Cemagref sur les débits d’étiage 2011.
- 1 Postdoc à Armines (Mines ParisTech) : Amer Mouhrii (thèse en hydrogeologie sur l’aquifère de la
craie karstifiée
- 1 Postdoc à Sisyphe : Charlotte Thierion (thèse en hydrogeologie sur la nappe alluviale du Rhin, 3mois à
partir du 1er août)
- 1 Ingénieur de recherche à Armines (EMSE) : Fréderic Paran (hydrosystèmes, Géomatique)
La prochaine réunion est programmée en Octobre sur le site de l’Ill sur le Rhin supérieur en
collaboration avec l’APRENA ou le BRGM de Strasbourg. Il sera consacré à la présentation de ce site
accompagnée d’une visite de terrain sur les secteurs susceptibles de faire l’objet d’échanges entre la
nappe et le Rhin.
Participants : Ph. Ackerer (Univ. Strasbourg), O. Douez (BRGM Poitiers), P. Maugis (ONEMA), X. Marly
(DREAL), N. Moreau (DREAL), N. Flipo et A. Mouhri (Mines ParisTech), F. Paran, D. Graillot, E. Lalot
(EMSE), M. Herret et F. Toulet (APRONA), F. Habets et C. Thierion (Sisyphe), P. Marmonier et F. Arthaud
(LEHNA)
Excusés : G. Tallec (Cemagref)
La description du site d’étude, les principales caractéristiques du système aquifère et les propriétés du
modèle hydrodynamique sont à reporter dans la grille de caractérisation des sites construite pour le
programme NAPROM.
2) Présentation C. Thierion (modélisation de la plaine d’Alsace) et de P. Marmonier
(prélèvements en invertébrés souterrains)
Ces deux présentations seront mises en ligne sur le site du programme NAPROM.
Les travaux de modélisation conduits dans le cadre de la thèse de C. Thierion et du projet ANR Vulnar
ont permis de réaliser des cartes d’échange nappe/rivière sur une période 1985-2003 (aquifère alluvial
du fossé rhénan supérieur entre Vosges et Forêt Noire : environ 14000km²). Le calage du modèle
(MODCOU) sur la partie sud est relativement correct (Indice de Nash de 0,8). L’utilisation de la méthode
de Karhunen-Loève pour la décomposition des chroniques observées montre que plus de 50% des
variations piézométriques sont dues aux interférences entre eaux superficielles et souterraines. On note
cependant une surestimation par le modèle de l’influence des rivières Vosgiennes, et une sous-
estimation de leur soutien d'étiage. Des perspectives d’amélioration en matière de modélisation sont
prévues avec des données MNT plus précises et la prise en compte, entre autres, de la partie
évaporative (ETR).
Une étude du BRGM référencée RP58670FR réalisée par S. Urban en 2010 et portant sur l’optimisation
du réseau de piézomètres de la nappe d’Alsace pourrait contribuer à l’amélioration de la modélisation.
Les mesures réalisées par l’équipe de P. Marmonier (Marie-José Dole-Olivier, Cécile Claret et
Christophe Piscart) sur les communautés d’invertébrés souterrains à deux reprises, en 1988 et en 1996,
sur le secteur de Rhinau, ont permis de caractériser les communautés interstitielles sur un gradient
transversal dans la plaine alluviale du Rhin, allant du chenal du fleuve, aux bras morts de sa plaine et à
l’Ill. Ces recherches n’ont pas mis en évidence d’apports souterrains du côté du Rhin (ces apports étaient
sans doute masqués par la pollution du fleuve par l’incendie des usines Sandoz, en 1987). En revanche,
du côté de l’Ill, les peuplements souterrains semblent traduire d’intenses apports d’eau de nappe. Il
serait intéressant de répéter ces observations par des mesures similaires sur le même secteur de
manière à préciser la variabilité à long terme de cet indice dans une zone anciennement polluée. On
pourrait envisager 35 stations réparties sur le secteur de Rhinau (10 dans l’Ill, 10 dans le Rhin et 12 à 15
autres entre les deux).
Eu égard à l'un des objectifs du projet qui consiste à faire évoluer modèles numériques régionaux vers
plus de pertinence quantitative sur les échanges nappes-rivières, le choix de ces sites tiendra compte de
la nécessité de représentativité des échanges à l'échelle d'un tronçon des modèles de Sysiphe et du
Lhyges.
Finalement, le site de l’Ill est validé. Les résultats des travaux relativement avancés en matière de
modélisation des échanges constitueraient un point d’entrée pertinent pour la démarche à suivre sur ce
site en 2012 :
a) cartes de répartition des coefficients d’échange avec un zoom sur le secteur de l’Ill
b) en parallèle : améliorer les résultats produit par les modélisations/simulations existantes tout
en essayant de respecter une cohérence entre l’échelle locale (Ill) et celle de la Plaine
c) sur les zones d’échanges significatifs identifiées en a), procéder à des prélèvements biologiques
pour comparer les résultats (sens et direction d’écoulements)
d) comparaison avec les résultats de l’analyse géométrique par SIG à partir des données
piézométriques existantes
La recherche de données chimiques ou géochimiques (isotopes) permettrait de compléter la démarche.
Comme pour les autres sites la représentativité spatiale des différentes métriques devra être étudiée.
- la grille renseignée
BRGM
1) Poursuite du travail de modélisation sur la Sèvre niortaise (régime permanent)
Armines EMSE
0) Envoi du CR du 10 octobre pour validation et insertion sur le site ftp NAPROM
Site : ftp.onema.fr
Login : naprom@onema.fr
Mot de passe : N@pperr0n
Protocole : ftp
1) Envoi d’un doodle pour la réunion de février 2012 à l’ONEMA et de mai 2012 sur le site de
l’Orgeval
2) Développement du projet sur le Rhône (Donzère-Mondragon : RD du vieux Rhône) et sur la
Loire (RD Ecopôle du Forez)
3) Coordination du rapport intermédiaire
Mines ParisTech et Cemagref
1) Développement du projet sur l’Orgeval :
- instrumentation complémentaire
- paramétrisation du modèle aux différences finies multi-couche
- préparation des données de piézométrie de référence
(calage du model et envoi à l’EMSE pour analyse géométrique déc. 2011)
Sisyphe
1) Récupération et synthèse des données existantes sur l’Ill (envoi des données piézométriques
pour traitement géomatique fin 2011)
2) Recherche de données sur la géochimie (isotopes) sur le site de l’Ill
UMR 5023 LENHA
1) Synthèse des données sur le Rhin en possession du LENHA
ONEMA
1) Validation CR 10 octobre
2) Eléments budgétaires pour la prochaine convention 2012 afin 2013
3) Logistique prochaine réunion à l’ONEMA (Vincennes)
5) Point sur le projet
Le plan du rapport a été établi et validé avec attribution des contributions de chaque partenaire. Il est
décrit dans le fichier .ppt joint à ce compte-rendu.
La prochaine réunion est programmée en février 2012 pour préciser les tâches à réaliser sur les deux
prochaines années sur la base de celles prévues en novembre 2010 et en fonction des retours sur le
rapport intermédiaire. Une autre visite de site est programmée pour mai 2012 sur le site de l’Orgeval.
Elle sera consacrée à la présentation de ce site qui devrait être davantage instrumenté d’ici là et
accompagnée d’une visite de terrain sur les secteurs susceptibles de faire l’objet d’échanges entre la
nappe et le cours d’eau.
Liste des documents remis aux participants :
Documents APRONA
Listes des documents joints et/ou à joindre au compte-rendu (voir ftp ONEMA ou dl):
.ppt Plan du rapport intermédiaire
.ppt Présentation C. Thierion
.ppt Présentation P. Marmonier
. Etude du BRGM référencée RP58670FR réalisée par S. Urban en 2010
.Photos de terrains transmises par dl [Robot.emse]
Hauteur_GN : Altitude (en mètres) / la précision est obtenue en multipliant la précision en XY par 1,5
Précision_1 : meilleure précision XY (en mètres)
Précision_2 : plus mauvaise précision XY (en mètres)
Latitude : coordonnées (en degrés)
Longitude : coordonnées (en degrés)
Projet NAPROM
Compte-rendu de la réunion
5. Comparaison des résultats obtenus par modélisation hydrogéologique et par analyse géomatique
pour l'évaluation des échanges nappe /Ill (sous réserve)
6. Points divers
__________________________________
1. Retour sur le rapport intermédiaire : Bilan global des compléments à intégrer dans le rapport de juin
2012
Dans l'intérêt d'une bonne compréhension mutuelle et pour préciser les hypothèses de chaque équipe concernant
les processus d'échange nappe-rivière prise en compte et leur modalité de modélisation, il est demandé :
-Un paragraphe doit être rédigé sur le concept d’échanges nappe/rivière en fonction de sa spécialité
(hydrologie, biologie,…) et la notion d’importance relative de ces échanges en fonction de l’échelle et de
l’incertitude avec lesquelles ils sont étudiés
-Un glossaire des termes techniques doit être intégré dans le rapport. F. Paran enverra à chacun une
sélection des termes techniques avec, le cas échéant une définition initiale à valider ou à modifier par chacun. Il
s’agit de se mettre d’accord pour une définition commune
-En ce qui concerne l’intégration des travaux du BRGM dans le projet, les résultats seront comparés aux
autres métriques (stage prévu sur les indicateurs de végétation aquatiques significatifs d’apports phréatiques en
rivière)
Seine – Orgeval
-Dispositif multi-échelle (bassin et zone hyporhéique) de mesures in situ des températures et
pressions
-Modélisation hydrologique/hydrogéologique couplée du bassin
-Inversion des données de terrain à l'aide d'un modèle local pour calculer les flux échangés
-Indicateurs biologiques : macrophytes (à confirmer) et invertébrés souterrains (à voir)
Outils : CaWaQS/EauDyssée
Sèvre-Niortaise – Échiré/Saint-Maxire
-Modélisation hydrodynamique
-Indicateurs biologiques : macrophytes (stage de master, Univ. de Tours)
-Physico-chimie de l'eau (cours d'eau, forages)
Outil : MARTHE
Rhône – Donzère-Mondragon
-Modélisation hydrodynamique
-Indicateurs biologiques (Invertébrés souterrains et macrophytes)
-Géochimie
-Imagerie infrarouge
Outil : MARTHE (modélisation)
3. Définition et contenu des tâches à réaliser en année 2 et 3 (juillet 2012 à décembre 2014 : 2ans et
demi)
Quelques changements par rapport à la liste des tâches annoncées dans le rapport intermédiaire.
-T3 : Acquisition de données hydrogéophysiques (thermie, images Infra Rouge Thermique, radar géologique)
(Mines PaisTech, EMSE)
-T4 : Diagnostic biologique et physico-chimique des sites pour l‘évaluation des échanges (Orgeval sous réserve,
Sèvre-Niortaise pour la partie végétation, plaine de l’Ill, compléments sur Donzère pour les invertébrés
souterrains) (UMR 5023)
-T5 : Test de méthodes prospectives (imagerie infra-rouge, fibre optique) (EMSE, Sisyphe)
-T6 : Élaboration d’un protocole de comparaison des différentes métriques sous forme de plan d’expérience
(proposition EMSE +TOUS pour validation collective)
-T7 : Rapport intermédiaire à rendre à l’ONEMA en juin 2013 (TOUS + synthèse EMSE)
Jalons 2012 :
-mars 2012 : Comité de programmation, bilan année 1 et prévisions 2012 avec un représentant par
partenaire et par site
-mars 2012 : Annexe technique et financière de l’avenant à la convention Armines
-avril 2012 : Signature de l’avenant
-fin mai 2012 (semaine 21) : Réunion et terrain sur l’Orgeval organisé par le Cemagref et
MinesParisTech
-15 juin 2012 : Chaque partenaire envoie les modifications et compléments au rapport annuel à F.
Paran pour le 15 juin 2012 pour transmission à l’ONEMA fin juin.
-octobre 2012 : visite des sites Rhône et Loire (2 jours)
Tâches
T1 (EMSE)
Analyse géomatique des échanges sur les 5 sites
T4 (UMR 5023)
Diagnostic biologique et physico-chimique des sites pour l‘évaluation des échanges
T5 (EMSE, Sisyphe)
Test de méthodes prospectives
T10 (EMSE)
Intégration des cartes dans une Géodatabase structurée
4. Première estimation des moyens nécessaires pour les années 2 et 3 du projet (2012 à 2014)
* sous-total : 892 k€
* frais de gestion (10%) : 89 k€
* total : 981 k€
Financement 60% : 588 k€ (Subvention disponible : 2x290k€ soit 580k€)
Pour mémoire,
Convention BRGM, années 2012, 2013 et 2014 : 50/17/17 soit 84k€ au total
Convention Cemagref/IRSTEA, années 2012, 2013 et 2014 : 10/7/0 soit 17k€ au total
5. points divers
La programmation des actions de recherche ONEMA sera affichée sur 3 ans.
Le programme NAPROM pourrait ultérieurement donner suite à un autre projet sur la problématique des
échanges entre les nappes et zones humides, qui serait monté à peu près de la même manière que NAPROM.
L’ONEMA est en cours de labellisation de sites expérimentaux, ceux utilisés pour NAPROM et cités à titre
d’exemple dans le guide méthodologique pourraient être proposés.
La campagne de l’étude hydromorphologique des Avenelles serait à intégrer dans l’étude du bassin de l’Orgeval
PRESENTS : Pascal Maugis (ONEMA/DAST), Gaëlle Tallec (Irstea), Patrick Ansart (Irstea), Nicolas Flipo
(MINES ParisTech), Amer Mouhri (MINES ParisTech), Florence Habets (SISYPHE), Marion Chatelier
(BRGM), Christophe Piscart (UMR 5023 LEHNA), (Didier Graillot (ENSM-SE), Frédéric Paran (ENSM-SE)
EXCUSES : Gudrun Bornette (UMR 5023 LEHNA), Florent Arthaud (UMR 5023 LEHNA), Pierre Marmonier
(UMR 5023 LEHNA)
_________________________________________________
5. VISITE DE TERRAIN
Ce compte-rendu, le ppt support de réunion, les deux présentations de l’Orgeval, le guide sur la vulnérabilité des
aquifères et les photos de la visite de terrain sont téléchargeables sur le ftp de l’ONEMA
(ftp://ftp.onema.fr/reunion/T3_Orgeval_23_mai_2012)
INTRODUCTION
P. Maugis, en introduction de la réunion, a rappelé le contexte du projet NAPROM et les attentes de fortes
l’ONEMA concernant le guide méthodologique. Il a confirmé l’intérêt de l’ONEMA pour le projet.
F. Paran a rappelé la finalité NAPROM (guide méthodologique) et a présenté son état d’avancement :
- contenu du rapport intermédiaire de décembre 2011
- sites sélectionnés, grilles de caractérisation des sites
- éléments complémentaires ajoutés depuis le rapport intermédiaire (bilan des métriques par site, tendance
sur les échanges par site, liens établis mais à formaliser entre sites et entre métriques)
Suite à cette présentation des mises à jour, modifications et compléments ont été apportés :
- à la liste des partenaires
- au bilan des métriques par site (Il y a une forte attente concernant la métrique biologique sur le site de
l’Orgeval)
- à la tendance sur les échanges par site
- aux liens établis mais à formaliser entre sites et entre métriques
Les modifications et compléments ont été faits en direct dans le support de réunion ppt.
F. Paran a présenté les tâches restant à effectuer pour finaliser le rapport final de l’année 1 à terminer pour juin
2012 :
1. Terminer de prendre en compte les remarques de Pascal
Fichier : NAPROM_Otobre_2011_va_oct_PM.doc
et pour vous simplifier la tâche
Fichier : A faire pour le rapport final_juin_2012_V2.doc
2. Préciser la façon dont chacune des équipes prend en compte les échanges nappe/rivière
Fichier : Vision_echanges.odt
8 items à compléter par méthode
3. Modifier et compléter la proposition de glossaire technique
Fichier : Glossaire_V1.odt
4. Modifier et compléter la liste des acronymes
Fichier : Acronymes.odt
5. Modifier et compléter la liste synthétique des données disponibles par site
Fichier : Data_site.odt
6. Recueillir les dernières données pour traitement SIG
L’ensemble des partenaires est invité à transmettre ses contributions au plus vite (première semaine de
juin pour bien faire) pour que le rapport puisse être bouclé fin juin.
Les fichiers évoqués sont tous disponibles sur le ftp de l’ONEMA :
ftp://ftp.onema.fr/Livrables_phase1_Juin2012/
Site : ftp.onema.fr Protocole : ftp
Login : naprom@onema.fr Mot de passe : N@pperr0n
P. Maugis a attiré notre attention sur l’existence d’un guide concernant la vulnérabilité des aquifères karstiques
(BRGM, 2009). Le fichier correspondant sera déposé sur le ftp de l’ONEMA.
N. Dorfliger et V. Plagnes (2009) Cartographie de la vulnérabilité intrinsèque des aquifères karstiques - Guide
méthodologique de la méthode PaPRIKa. BRGM/RP-57527-FR et ONEMA (A vérifier)
- PLANIFICATION DES TACHES
Le diagramme sera modifié en tenant compte des modifications évoquées précédemment. Il sera lui aussi intégré
dans l’annexe scientifique et technique de la convention.
- ESTIMATION DU BUDGET ET CONVENTION
Les besoins budgétaires ont été validés par l’ensemble des partenaires.
Une version 0 du budget a été établie sur cette base avec ARMINES (jeudi 24 mai).
Par rapport aux besoins, la subvention de l’ONEMA couvrira environ 60% des dépenses soit environ 589,6K€.
En l’état, une version 0 de la convention validée par ARMINES a été transmise vendredi 25 mai 2012 à Jacques
Faure à l’ONEMA. Cette convention inclut le budget version 0.
La rédaction de l’annexe 3 scientifique et technique est jointe à ce compte-rendu et reste à valider par l’ONEMA.
Une fois validée par les deux parties (ONEMA et ARMINES) la signature de la convention devrait prendre peu
de temps.
- GIS ORACLE
G. Tallec a présenté le GIS ORACLE et la partie du bassin versant de l’Orgeval étudié : zone d’étude, données,
modèle, prévision des risques, étude de tendance sur les données hydrologiques…
- ECHANGES NAPPES/RIVIERES SUR L’ORGEVAL
A. Mouhri a présenté l’avancement de ces travaux sur la question : géologie, hydrogéologie, approche spatiale
multi-échelle, caractérisation et quantification des échanges.
Ces deux présentations seront disponibles sur le ftp de l’ONEMA dès que G. Tallec et A. Mouhri les auront
déposées : ftp://ftp.onema.fr/reunion/T3_Orgeval_23_mai_2012 .
5. VISITE DE TERRAIN
Finalement, cette visite sur le bassin de l’Orgeval a permis d’appréhender une autre échelle à laquelle se font les
échanges nappe/rivière dans un contexte plus local et largement influencé par une problématique de drainage de
la nappe. Le site vient donc compléter ceux de la Sèvre-Niortaise, de l’Ill, de la Loire et du Rhône. On dispose
donc d’un échantillon représentatif de la diversité des contextes dans lesquels les mécanismes d’échange nappe/
rivière peuvent avoir lieu.
Les photos prises lors de cette journée ont été déposées sur le ftp de l’ONEMA, de même que ce compte-rendu
et le support ppt de réunion (ftp://ftp.onema.fr/reunion/T3_Orgeval_23_mai_2012 ).
Merci à Patrick Ansart pour son accueil à la base Irstea de Boissy-le-Châtel, à Nicolas Flippo et à Gaëlle Tallec
pour l’organisation de la journée et à tous pour votre participation et votre implication dans le projet.
Piézomètre 1 : Démonstration de prélèvement d’invertébrés souterrains, mesures physico-chimiques, relevé de sonde de pression
COMPTE-RENDU
Réunion d’avancement du projet NAPROM
PRESENTS :
Maïa Akopian (Agence de l'eau Seine Normandie), Bénédicte Augeard (DAST/ONEMA), Aurélien
Beaufort (Université de Tours), Sarah Bonneville (MEDDE/DEB), Marion Chatelier (BRGM), Nicolas Flipo
(MINES ParisTech), Didier Graillot (ENSM-Saint Etienne), Florence Habets (UMR Sisyphe), Pierre
Marmonier (UMR 5023 LEHNA), Pascal Maugis (DAST/ONEMA), Amer Mouhri (MINES ParisTech),
Frédéric Paran (ENSM-Saint Etienne), François-Marie Pellerin (consultant FNE, Poitou Charente), Nicolas
Poulet (DAST/ONEMA), Frédéric Raout (DRIEE), Anne Reynaud (AquiBrie)
EXCUSES : Gaëlle Tallec (Irstea), Gudrun Bornette (UMR 5023 LEHNA), Florent Arthaud (UMR 5023
LEHNA)
_________________________________________________
L'objectif de la réunion était de faire le point avec les opérationnels de l'avancée du projet NAPROM et
de discuter des perspectives.
1. BILAN DE L’ANNEE 1
2. AVANCEMENT DE L’ANNEE 2
3. PERSPECTIVES POUR LES ANNEES 2, 3 ET 4 ET SUITES DU PROJET
PROCHAINES ECHEANCES
_________________________________________________
DEROULE DE LA REUNION :
P. Maugis, en introduction de la réunion, a rappelé le contexte et les objectifs du projet NAPROM ainsi
que les attentes fortes de l’ONEMA concernant le guide méthodologique. F. Paran a ensuite coordonné
la présentation du bilan de l'année 1, l'avancement de l'année 2 et des perspectives, avec les autres
chercheurs impliqués dans le projet. Chaque partie a fait l'objet de questions et de discussions.
1. BILAN DE L’ANNEE 1
Le bilan de l'année 1 est présenté en détail dans le rapport rendu en juin 2012. Les principales avancées
comprennent la construction des grilles de caractérisation de chacun des sites, le choix des sites et
l'identification pour chacun des sites retenus des enjeux, métriques pertinentes, et données disponibles.
5 sites ont été retenus.
des échanges ("un peu, moyennement, beaucoup" et origine de l’eau "superficielle, souterrain,
souterrain profond "). L'avantage de la méthode est qu'elle intègre ce qu'il se passe à l'échelle
saisonnière et elle permet de voir le "recyclage" (infiltration et exfiltration d'eau sur faible distance) ou
mouvement plus massif d'échanges (sous-écoulement, échange à travers les berges).
Note sur les invertébrés : Il est nécessaire qu’un cortège spécifique représentatif soit présent (pas en
Bretagne, pas en montagne, pas au nord). Il existe une base de données nationales
(http://umr5023.univ-lyon1.fr/index.php?pid=360&lang=fr thèse David Ferreira) Une base européenne
de l'eau souterraine sera bientôt disponible.
- Macrophytes : Ces macrophytes sont échantillonnés dans des placettes positionnés sur des transects.
Certains végétaux ne poussent qu'avec racines oxygénées et température stable (tamponnage
thermique) ce sont 2 indices qui sont utilisées pour déterminer des "probabilités" d’apport de nappe par
exemple (scores, car ces espèces répondent statistiquement aux facteurs biologiques). Cette méthode
intègre plutôt l'échelle annuelle, elle permet de faire des cartographies avec des probabilités d'apport
de nappe vers rivière (plus difficile de voir les infiltrations dans l'autre sens).
Question: liste des espèces qui témoignent des relations nappes-rivières ? Le BRGM utilise la liste
anglosaxonne. P. Marmonier a transmis la référence utilisée dans le projet pour les macrophytes :
Amoros et al. 2000 (Environmental Management Vol. 25, No. 2, pp. 211–227)
Les 4 méthodes ont été combinées pour obtenir un diagnostic croisé et une cartographie des échanges.
Question sur le "recyclage" : ce recyclage peut avoir des impacts forts sur la qualité de l'eau, il peut aussi
se mêler à des échanges plus régionaux.
1. Tâches de l'année 3
T4 : Comparaisons des métriques
T5 : Traitement cartographique et préconisations méthodologiques
T6 : Écriture des règles d’utilisation des métriques pour déterminer comment l’utilisateur va choisir ses
métriques en fonction de ses besoins
T7 : Écriture des règles de traitements SIG
T8 : Organisation des règles selon un graphe de cheminement
T9 : Rapport scientifique final de juin 2014 à remettre à ARMINES
2. Tâches de l'année 4
T10 : Confection/fabrication du guide méthodologique sous forme de maquette (EMSE + validation
collective)
4. Questions et remarques
M. Akopian : L'indicateur macrophyte est orienté "trophie" mais quel lien avec les listes floristiques
zones humides et les fiches floristiques rattachées à l'indicateur proposé ?
P. Marmonier enverra l'article utilisé dans le projet (disponible sur le site ftp)
M.Akopian : Une question opérationnelle importante porte sur l'impact des prélèvements et des usages
? Comment regarder cette influence dans ce projet ?
F. Habet : Parmi les métriques disponibles, les modèles peuvent être utilisés pour des scénarios (par
exemple, le modèle hydrogéologique 3D de Poitou Charente est utilisé pour cela).
N. Flipo: il y a également une influence du pompage sur la température du cours d'eau
D. Graillot : il faut aussi identifier les débits des forages qui ont un impact sur les échanges nappe/rivière
(i.e. qui pompent dans la rivière)
FM Pellerin : Impact sur le bon état écologique, donc biologie
Dans le guide il sera intéressant d'avoir l'emboitement des échelles. Quelle est la représentativité des
sites ?
S. Bonneville : Difficulté de faire le lien masse d'eau souterraine vers masse d'eau de surface dans
l'application de la DCE. Les Irlandais sont très dynamiques sur les "écosystèmes associés" aux eaux
souterraines. Ils vont prendre la tête de l'UE en avril prochain, et il est prévu une réunion sur les
écosystèmes terrestres intégrés.
P. Maugis : Il sera important de bien échanger pour orienter la rédaction du guide. Un an est prévu.
Participants (14) :
C. Piscart, M. Novel (Univ. Lyon LEHNA), F. Paran et D. Graillot (EMSE), A. Brugeron et D. Allier (BRGM),
M. Chatelier (BRGM), G. Tallec (IRSTEA), S. Bonneville (Ministère Envirt.), P. Maugis (LSCE), B. Augeard
(ONEMA-DAST), N.Flipo, J.P. Vergnes et .A. Mouhri (EMP)
Excusés :
P. Marmonier et G. Bornette (Univ. Lyon LEHNA), F. Arthaud (Univ. Savoie), F. Habets (UMR Sisyphe)
___________________________________
___________________________________
Documents joints :
- Support ppt de la réunion de travail
- Présentation ppt du projet du BRGM
Ces documents sont accessibles sur le ftp de l’ONEMA :
Lien : ftp://ftp.onema.fr/NAPROM/2013-02-12/
Login : hydrologie-echange.dast@onema.fr
Mot de passe : echange
Méthode et principe :
Détermination de la direction du gradient hydraulique au droit d’un tronçon de rivière.
Hypothèse sur l’existence d’un échange a priori.
Données utilisées :
- sélection de piézomètres de la Banque de données ADES (nappe libre, 5 ans de chronique…) ;
1700 piézomètres retenus sur 3100 environ
- tronçons hydrographiques de la BD Carthage, MNT de la BD Alti (à 25m, avec des erreurs
d'altitude de 3 à 5m)
Association entre tronçons et piézomètres les plus proches (distance, angle entre le piézomètre et
chacun des points sélectionnés sur le tronçon)
Cote alti. des tronçons
Appartenance commune à des bassins versants souterrains définis à partir d’une interpolation de la
profondeur de la zone non saturée (ZNS) qui est en fait une image figée de la crête piézométrique
moyenne
Etapes :
Estimation de l’orientation de la direction des segments reliant piézomètre et tronçons considérés
sélectionnés avec des ordres de Stralher croissants
Comparaison avec l’orientation de l’axe depuis le piézomètre jusqu’au point le plus proche du tronçon
- 1er test
Approche par tâtonnement : distance minimale entre le piézomètre et le tronçon
Appartenance au même bassin versant souterrain
- 2°test
er
1 test + vérification de la cohérence des angles de direction
- 3°test
1+2+ ordre Stralher >=4
2 départements tests : Oise et Vienne. La cohérence avec l'avis d'expert est relativement bonne (23/29
et 16/21 respectivement).
Intérêt :
- Prise en compte des cours d’eau d’ordres différents (Stralher – BD Carthage) et de différents
types d’aquifères
- Atlas cartographique
- Classification semi-quantitative des échanges
- Prise en compte de l’inertie de la nappe captée à la place des temps de recharge et de résidence
Inconvénients :
- Niveau d’eau dans la rivière fixe et égal à la cote indiquée par la BD Alti
- Pas de quantification des débits d’échanges et donc pas de pondération des angles de direction
d’écoulement
- Hypothèse de base sur l’existence d’une relation d’échanges a priori
- Pas de prise en compte du colmatage
- Pas de prise en compte des secteurs à l’équilibre
- Utilisation dans le contexte de dimensionnement du réseau ONDE (Observatoire National des
Etiages)
- une seule grande nappe continue sur tout le territoire
A faire : comparaison à établir avec la méthode géomatique utilisée dans NAPROM sur un site à choisir
ensemble
Autre volet de l’action 2012 : travail sur les référentiels hydrogéologiques et hydrographiques nationaux
(BD Carthage, BD LISA, dictionnaire des données « Points d’eau »)
Proposer une architecture d’intégration des données sur les échanges nappes/rivières dans les
référentiels existants.
Etude en lien avec le SANDRE (règles de saisie, validation)
Etude en lien avec une autre étude sur l’impact de la qualité des eaux souterraines sur les écosystèmes
associés
Liens avec le guide méthodologique NAPROM (suite à la discussion) / Apports du projet NAPROM
pour le projet du BRGM :
- Que tirer des études locales ?
- Comment valoriser la connaissance existante ?
- Quels critères d’évaluation pour les échanges nappe/rivière ?
- Déterminer les paramètres clefs pour les modèles (étude de sensibilité par rapport à la variable
"débit d'échange nappe rivière")
- Importance relative des échanges d’un fleuve à l’autre et en particulier validité de l’indicateur
macrophyte (échange nul/faible/fort) d’un site à l’autre (ex : Sèvre – Rhône)
Cet atelier est prévu le 15 avril prochain de 13h30 à 17h30 à l’ONEMA Vincennes.
Participants :
C. Piscart (Univ. Lyon LEHNA), F. Paran et F. Dujardin (ENSM-SE), M. Chatelier (BRGM), G. Tallec
(IRSTEA), P. Maugis (LSCE), B. Augeard (ONEMA-DAST), N.Flipo, J.P. Vergnes et .A. Mouhri
(EMP)
Excusés :
P. Marmonier, G. Bornette et M. Novel (Univ. Lyon LEHNA), F. Arthaud (Univ. Savoie), F. Habets
(UMR Sisyphe), D. Graillot (ENSM-SE)
___________________________________
___________________________________
___________________________________
3. Tour de table : avancement de chacun des partenaires pour le rapport année 2 (juin
2013)
L’avancement des travaux devra être rédigé par chacun des partenaires, l'idéal serait de
transmettre une première version au coordonnateur avant le 15 juin. Le texte produit sera
intégré dans le rapport NAPROM année 2 (juin 2013).
Pour le travail sur les courbes de tarages les données de la banque Hydro ont été mobilisées
(période 1960-2012) sur plusieurs stations de jaugeage de la plaine de l’Ill. Les relations
hauteurs/débits obtenues par régression sont des polynômes d’ordre 3.
Perspectives :
- acquérir des données pour les cours d’eau en Allemagne
- spatialiser la relation hauteurs/débits au cours d’eau de la plaine du Rhin
- comparer les résultats de modèle hauteurs cours d’eau variables vs hauteurs cours
d’eau fixes
- travailler sur l’équation de Manning (estimation de paramètres à grande échelles,
calage)
- intégrer l’évaporation
Un nouveau calage sera fait en imposant les hauteurs d’eau des seuils. Sur ce site, il y a de
fortes contraintes liées à l’étagement du cours d’eau (ajouter le critère dans les grilles de
caractérisation) et au méandrage serré.
Un diagnostic fondé sur les macrophytes a aussi été réalisé sur le site.
Un rapport contenant l’avancement des travaux a déjà été rédigé pour l’ONEMA et sera mis à
disposition sur le site ftp (rapports). Des éléments de celui-ci seront intégrés dans le rapport
année 2 NAPROM.
Ces premiers résultats restent à revisiter avec la faune (pas de faune stygobies à l’aval de l’Ill ;
beaucoup en amont).
Une fois modifier ce tableau sera transmis à chacun des partenaires pour qu’il complète les informations
liées à se méthode. Ce tableau servira de base de travail pour la prochaine réunion.
5. Prochaines échéances :
- réunion de travail : 22 mai apm à Saint-Etienne
- visite de terrain Rhône : 23 mai journée à Péage-de-Roussillon
- visite de terrain Loire : 24 mai journée à Chambéon
A3.11. Réunion et sortie de terrain des 22,23 et 24 mai 2013 (Ecole des
Mines - Saint-Etienne, Ecopôle du Forez - Chambéon, Réserve de la
Platière – Péage-de-Roussillon)
Participants projet NAPROM : C. Piscart, P. Marmonier et M. Novel (Univ. Lyon LEHNA), F. Arthaud
(Univ. Savoie), F. Paran, D. Graillot, E. Lalot, J. Ré-Bahuaud et F. Dujardin (ENSM-SE GSE), N.Flipo, J.P.
Vergnes et A. Mouhri (EMP), G. Tallec (IRSTEA), P. Maugis (LSCE), B. Augeard (ONEMA-DAST)
Excusés : M. Chatelier (BRGM), G. Bornette (Univ. Lyon LEHNA), F. Habets (UMR Sisyphe)
Gestionnaires présents : C. Leborgne (RN Platière), P.F. Delsouc (SMIRCLAID), D. Corbin (FRAPNA Loire)
___________________________________
Rappel du programme :
Ordre du jour :
- avancement du projet
- protocole de comparaison des métriques
Repas au gite
Matin (10h00) :
- Présentation Réserve Naturelle de la Platière (C. Leborgne, chargée d'étude Natura 2000) – 20/30 mn
- Présentation SMIRCLAID (P.F. Delsouc, Directeur, Chargé de Projet, SMIRCLAID) – 20/ 30mn
- Avancement du travail de thèse d’Eric Lalot : Étude des relations hydrauliques nappe alluviale-rivière
– application à un secteur anthropisé du fleuve Rhône (Péage-de-Roussillon) – 40mn
- Discussion
Pique-nique (12h30)
Après-midi : Visite de terrain – Chute CNR pour la production d’hydroélectricité de Péage-de-Roussillon
Repas au gite
Matin (10h00) :
- Présentation Ecozone du Forez (D. Corbin, FRAPNA Loire) – 40mn
- Présentation du travail de thèse de Jordan Ré-Bahuaud : Apports d’une approche couplée physique
et géochimie des eaux souterraines pour caractériser les fonctionnements hydrodynamiques transitoires
: cas de la plaine alluviale du Forez – 40mn
- Discussion
Pique-nique (12h00)
Après-midi : Visite de terrain – Gravières réhabilitées de l’Ecopôle du Forez
Fin de la visite vers 16h20
___________________________________
1. Comité technique – 22 mai 2013 Saint-Etienne / Ecole des Mines : Avancement du projet et
prochaines échéances
Ce rapport reprendra les éléments du rapport année 1 et sera organisé comme suit :
a. Méthode (reprise du contenu de l’année 1 à ajuster en fonction de l’évolution de chacun)
b. Présentation des sites (reprise du contenu de l’année 1)
c. Premiers résultats par sites (contributions de chacun pour l’année 2)
d. Synthèse des résultats (D. Graillot et F. Paran, contribution pour l’année 2)
e. Protocole de comparaison des métriques V1 (D. Graillot et F. Paran, contribution pour l’année 2)
f. Suites et perspectives pour l’année 3 (contribution de chacun pour l’année 2 et synthèse + tâches
année 3 D. Graillot et F. Paran)
La partie « e. Protocole de comparaison des métriques V1 » sera rédigée sur la base du tableau de
comparaison des métriques élaboré en réunion et joint à ce compte-rendu (Protocole_metrique_V5.xls).
Merci à chacun, avant le 15 juin, de valider les indications contenues dans ce tableau pour la ou les
métriques dont il est responsable et de compléter pour les métriques suivantes (s’il les utilise) :
température, résistivité, conductivité, ions majeurs. La définition de chacun des attributs du tableau est
disponible en annexe de ce compte-rendu. Pour les métriques « modélisation », il est envisageable de
s’inspirer du guide des bonnes pratiques de modélisation du BRGM qui est en cours de rédaction
(version de travail disponible sur le site ftp).
Ce travail constitue un premier pas vers un protocole de comparaison des métriques qui devra être
arrêté et testé en année 3.
2. Sorties terrain
Les sorties terrains se sont déroulées conformément au programme. Les photos prises lors de ces
journées seront transmises par dl.
Synthèse
Points Forts Quels sont les points forts, les avantages de la méthode ?
Points faibles Quels sont les points faibles, les défauts, les incertitudes de la méthode ?
Lors de la réunion les remarques principales ont été discutées. Les réponses apportées et les questions
en suspens sont retranscrites ci-dessous. Les numéros de pages indiqués renvoient à la version du
rapport année 2 annoté par Bénédicte.
1.1. Introduction
Modification du titre : à clarifier et à simplifier
Synthèse :
- penser à faire la mise à jour du tableau et du texte (pXVIII et XIX)
- séparer données initiales et données acquises (pXVIII et XIX)
Introduction :
- réorganiser : contexte, objectif, plan du rapport (p1)
- mettre la présentation des partenaires en annexe (p7)
Le calcul des débits d’échange devra être effectué à partir de plusieurs hypothèses sur la surface d’échange :
hauteur d’eau de la rivière, épaisseur des alluvions ou de l’encaissant et largeur du cours d’eau.
Invertébrés :
- pourquoi prélever dans la zone hyporhéique et pas dans le fleuve ? (p18)
Il n’est pas nécessaire de prélever dans le fleuve car l’indice est fondé sur les espèces souterraines qui sont
suffisantes pour effectuer le diagnostic.
Macrophytes :
- faut-il garder l’indicateur de perturbation par les crues ? (p22)
Si cet indicateur n’est pas essentiel pour le calcul de l’indice macrophyte, il est important de le conserver en terme
d’expertise pour compléter le diagnostic dans certaines situations, notamment quand la dynamique fluviale (crue)
vient perturber les communautés végétales.
MARTHE :
- l’acquisition de données complémentaires a-t-elle été réalisée ? (p28)
A supprimer, ces données ont été acquises en année 2.
MOLINARI et METIS : RAS
EauDyssée :
- faire un test de sensibilité sur les valeurs de débit d’échange (p33)
Ce travail a été effectué, il sera présenté dans le rapport année 3.
- mieux justifier les hypothèses sur la modélisation des échanges et préciser la méthode
d’obtention du coefficient d’échange (p34)
Ces précisions seront apportées dans le rapport année 3.
Rhin :
- compléter la figure 56 avec le cas de la Saer – EauDyssée (p100) et intégrer la légende sur la figure
57 – EauDyssée (p101)
Ces précisions seront apportées dans le rapport année 3.
- le Brunnwasser est-il un cours d’eau ? – Macrophytes (p105)
A vérifier pour le rapport année 3.
- dates d’échantillonnage ? – Macrophytes (p122)
Le diagnostic macrophyte sur le Rhin est issu des données bibliographiques et non sur des relevés de terrain. Il
s’agit d’un diagnostic proposant une tendance globale sur une période donnée.
Loire : RAS
Orgeval :
- quel est le point non utilisé figure 74 ? – Géophysique (p126)
Ces précisions seront apportées dans le rapport année 3.
- modifier le nom des cours d’eau – Analyse SIG (p139)
Il faut lever l’ambiguïté sur le nom des cours sur le bassin de l’Orgeval. Il a été convenu d’utiliser les noms locaux
que nous transmettra G. Tallec.
Le tableau 44 sur les incertitudes devra être compléter. En particulier, il faut préciser comment qualifier (ou
quantifier) les incertitudes de façon pragmatique pour chaque méthode (en fonction du nombre de données, du
contexte hydrogéologique, etc).
L’ensemble de ces données devra être transmis rapidement afin de pouvoir aller plus loin dans la
comparaison des métriques. La situation pour chaque site est la suivante :
Sèvre-Niortaise
La plupart des données ont été transmises. Reste à transmettre :
- GRID maille du modèle / quantité d'eau entrant ou sortant (sur au moins une période
hydrologiquement comparable à la période d’échantillonnage des macrophytes – été 2012 basses-
eaux moyennes)
- données macrophytes
Orgeval
Des piézométries mesurées et interpolées ont été transmises (avril 2009, juin 2011, septembre 2009).
Reste à transmettre :
- le masque égaré pour travailler sur les piézométries mesurées
- les données permettant l’analyse SIG sur des piézométries modélisées (sur au moins une période
hydrologiquement comparable à la période d’échantillonnage des invertébrés – juin 2012)
- EAUDyssée : GRID maille des modèles / quantité d'eau entrant ou sortant (sur au moins une période
hydrologiquement comparable à la période d’échantillonnage des invertébrés – juin 2012)
- Tronçons METIS/MOLONARI / quantité d'eau entrant ou sortant (sur au moins une période
hydrologiquement comparable à la période d’échantillonnage des invertébrés – juin 2012)
Rhin-Ill
Une piézométrie a été transmise (octobre 2011). Reste à transmettre :
- les données permettant l’analyse SIG sur des piézométries modélisées (sur au moins une période
hydrologiquement comparable à la période d’échantillonnage des invertébrés – juillet 2012)
- EAUDyssée : GRID maille des modèles / quantité d'eau entrant ou sortant (sur au moins une période
hydrologiquement comparable à la période d’échantillonnage des invertébrés – juillet 2012)
Pour le Rhin et l’Orgeval, il existe des données isotopiques issues de la bibliographie. Les informations
pertinentes et intéressantes provenant de ces données seront intégrées dans le rapport final année 3.
Le croisement des métriques sera effectué à l’aide du tableau 43 (Tableau de comparaison des
métriques) du rapport année 2. Le diagnostic synthétique sera obtenu à partir d’avis d’expert. Ce
tableau devra aussi inclure les incertitudes pesant sur les résultats de chacune des métriques. Le tableau
44 (Incertitudes) devra donc être complété en conséquence. Il pourra contenir non seulement des
indicateurs d’incertitudes qualitatifs mais des indicateurs quantitatifs (notamment pour les modèles).
Une partie du rapport devra de plus aborder la question concernant l’enchaînement des méthodes, la
propagation des erreurs et les problèmes de synchronisation.
Les résultats quantitatifs concernant les flux échangés produits avec la méthode SIG seront rendus
compatibles pour une comparaison avec les modèles :
- plusieurs hypothèses pour la détermination de la surface d’échange (profondeur rivière, largeur
rivière, épaisseur de l’encaissant)
- agrégation des résultats : bilan cumulé rive gauche/rive droite à l’échelle la surface des mailles des
modèles ; bilan global à l’échelle du cours (à prévoir aussi pour les modèles)
Les discussions concernant ces perspectives ont mis en avant les points suivants qui pourraient être
valorisés :
- Echanges karst-rivières
- Influence des échanges nappe-rivière sur les écosystèmes et les zones humides
- Axe restauration (services écologiques, effacement d’ouvrages, reméandrage)
- Formation, mises à jour du guide et retour d’expériences
Une suite au projet NAPROM est envisagé. Une première proposition devra être faite d’ici juin 2014
dans l’optique de la programmation 2015. La thématique de la proposition pourrait être : « impact des
échanges nappes/rivières sur la restauration écologique ».
Une réunion préparatoire est prévue fin février (un doodle en cours)
Il s’agit dans un premier temps de valoriser les résultats du projet NAPROM en assurant la maintenance du
guide, en préparant la mise à profit des retours d’expérience suite à l’utilisation du guide et en assurant le
transfert de savoir et connaissance vers les utilisateurs du guide. D'autre part, ce nouveau programme sera
consacré à l’analyse de l’influence des échanges entre les nappes, les milieux humides et les rivières à l'échelle
de l'unité physique et sur les plans qualitatif et quantitatif.
Tâches prévues :
V1_T1 : Identifier et mobiliser des structures relais pour l’organisation des sessions de transfert de savoir
et de connaissance et des retours d’expérience.
V1_T2 : Etudier la faisabilité et l’opportunité d’un site de formation interactif (ex : MOOC, aide en
ligne…) pour un entraînement à distance à l’évaluation des échanges nappes/rivières et à l’anticipation de
leurs conséquences.
V1_T3 : Créer un cadre de transfert de savoir et de connaissance adapté : 1) prise en main du guide
méthodologique ; 2) prise en main spécifique des métriques (biologiques, modélisation hydro, géochimie,
analyse SIG…).
Lieu : à définir selon la logistique nécessaire (outils, démonstration sur site,…) ; il existe un centre de
formation de l’ONEMA à Amiens, et aussi des délégations ONEMA régionales voire au centre de
formation de l’OIEAU)
Préparation du budget
Exemple de calcul des temps pour une intervention totale de 6h dont 2h d’exposé et 4h de
terrain/manip impliquant 1 IR (Ingénieur de recherche) et 1 EX (Directeur de recherche)
Coûts horaires HT ARMINES pour des IR (Ingénieurs de recherche, chargés de recherche) et des EX
(Directeurs de recherche, Professeur) :
- IR chargé : 55,94€
- IR chargé + coût d’environnement : 105,17€
- EX chargé : 85,43€
- EX chargé + coût d’environnement : 160,61€
Coût pour une intervention à l’extérieure Coût pour une intervention à l’EMSE
sur 3 jours sur 3 jours
Coût IR : 20h x 55,94€ x 3j = 3 356,40€ Coût IR : 20h x 105,17€ x 3j = 6 310,20€
Coût EX : 20h x 105,17€ x 3j = 5 125,80€ Coût EX : 20h x 105,17€ x 3j = 9 636,60€
Total IR + EX : 8 482,20€ Total IR + EX : 15 946,80€
Tâches prévues :
V2_T1 : Etablir un protocole de mise à jour du guide sur les plans documentaires, administratifs ou
réglementaires, techniques ou scientifiques pour intégrer :
- de nouvelles métriques : IRT, traçage, fibre optique, radar…
- d’autres types de modélisation: traitement du signal, détection d’anomalies, reconstitution de
données…
- d’autres contextes hydrogéologiques (ex : karst)
- d’autres applications (ex : champ captant, vulnérabilité aux pollutions).
V2_T2 : Constituer une base de cas ou de connaissances en intégrant les sites traités par les utilisateurs et
venant compléter la base de cas initiale qui a servi de référence dans le projet NAPROM.
V2_T3 : Définir un cadre de travail commun pour le volet n°3 et une finalité
Le choix des sites (milieux humides) pourrait être guidé par les éléments suivants :
- sites représentatifs des enjeux des territoires en fonction de l’échelle de travail et déjà impliqués
dans des réseaux de suivi,
- sites ou les milieux humides sont sous (ou ont une) influence des (sur les) eaux souterraines,
- sites où il est possible de suivre les effets des modifications liées à des projets de restauration. Il
s’agit de travailler sur différents cas de figure représentatifs des connectivités milieux humides / nappes
phréatiques.
Questions de départ :
- Quelles sont les milieux humides sous dépendance des eaux souterraines ?
- Quelles sont les milieux humides dégradés quantitativement et qualitativement par les eaux
souterraines ? Quelles sont ceux qui ne le sont pas ?
- Quelles préconisations de gestion des milieux humides en fonction de l’état chimique des eaux
souterraines et des apports quantitatifs ?
V3_T1 : Reprendre les typologies existantes en matière de zones ou milieux humides à partir de travaux
de référence : aquifères, alluviaux, aquifères karstiques, cours d’eau permanents, temporaires, intermittents,
gravières, bras-morts, marais, lacs de retenue, annexes fluviales, ripisylves…
Elément de réponse :
- Synthèse bibliographique fondée sur les travaux existants
V3_T2 : Définir une typologie des fonctionnalités des milieux humides à partir des travaux de référence
du point de vue : 1) des connexions hydro-écologiques : interfaces nappe/rivière, nappe/rivière/étang,
corridor fluvial/lac…) ; 2) des variables quantitatives associées : débits, hauteurs d’eau, espèces, temps de
transfert, températures…
Eléments de réponse :
- Synthèse bibliographique fondée sur les travaux existants,
- Définir des types de configurations et schémas de connectivités possibles entre eaux superficielles
et eaux souterraines / Sectoriser les venues d’eau souterraine,
- Traiter les configurations par rapport aux enjeux du territoire (Plaine ou têtes de bassins ?),
- Travailler sur une sectorisation en sous-masses d’eau / Utiliser des milieux humides de référence,
- Définir des critères d’identification de fonctionnement simples, peu nombreux, faciles d’accès,
- Il apparaît importance d'établir une typologie des situations pour les milieux humides en fonction
de leur situation sur les plans topographique, géomorphologique, hydrologique et géo-hydrogéologique,
et de leur mode d'alimentation en eau (précipitations, ruisseaux/rivières, sources ou nappe).
V3_T3 : Mettre au point une méthode de représentation des connectivités hydrauliques et biologiques
(continuité écologique) entre les éléments différents d’un milieu humide [ou d’une masse d’eau] (ex : approche
systémique, ontologies)
V3_T4 : Sélectionner les services écosystémiques rendus par les milieux humides dépendantes des eaux
souterraines :
- champ captant, réserves stratégiques pour le futur, soutien d’étiage des cours d’eau
- vulnérabilité aux pollutions ponctuelles et diffuses
- restauration, renaturation, réhabilitation, mesures compensatoires, effacement d’ouvrages
- recharge des nappes
-…
V3_T5 : Engager une réflexion sur la possibilité de qualification et quantification des services
écosystémiques (ex : évaluation des pressions/méthode d’évaluation des services écosystémiques)
V3_T6 : Pour chaque type de milieu humide, mettre au point des grilles de caractérisation multicritères
des fonctionnalités et de services écosystémiques éventuellement associés
V3_T7 : Incorporer les métadonnées identifiées au corpus de métadonnées déjà établi dans le cadre du
projet NAPROM.
Phase 2 (2018-2019) : Evaluation de l’influence des échanges nappes/milieux humides sur les sites
sélectionnés lors du volet n°2
Pour les sites sélectionnés, la méthode d’analyse comprendra les tâches suivantes :
V3_T8 : Instancier les grilles de caractérisation
V3_T10 : Evaluer l’influence des échanges nappes/milieux humides/masses d’eau sur les services
écosystémiques
- Sur le plan quantitatif : niveaux d’eau, débits, biodiversité (faune et flore aquatiques), colmatage et
recharge
- Sur le plan qualitatif : dynamiques hydrochimiques, transferts de polluants d’origine agricole (N, P, K)
et/ou industriel (Métaux lourds, HAP, PCB), transferts de micropolluants, trajectoires paysagères.
Projets /
Commentaires
Porteurs
Typologie des zones humides sur le bassin du Rhône (corridors alluviaux) / Lien de la typologie avec Corinne
Biotope / Fédération des Conservatoires Botaniques
Indicateurs d’état des zones humides sur environ 200 sites : hydrologie (indicateur piézométrique, bilan hydrique),
épuration, écologie/biodiversité/paysage
Rhoméo / AE-
Niveau d’interprétation en fonction des écorégions (alpes, continental, méditerranée) et de l’humidité / Travaux du
RMC muséum d’histoire naturel pour une méthode d’évaluation rapide : protocole de suivi et d’acquisition de données
inférieur à 3 jours/5 ans/site (13 indicateurs)
Co-rapportage DCE /écosystèmes
Manque une base de données nationale fiable (voir projet LIFE)
Projet LIFE (2014-
Etendre Rhoméo à toute la France
2019) Réponses : DCE vs DHabitat
En cours de montage
AESN + Travaux sur les zones humides des corridors alluviaux / Manque une assise scientifique à la typologie
Relevés LIDAR, simulation des fréquences d’inondation
Conservatoires Carte de croisement de la chimie des eaux sup. et des eaux sout. / Travaux sur l’état des sols (capacité à dénitrifier,
botaniques indicateur orthoptère)
13 types de zones humides avec des sous-types
SDAGE RMC Vs typologie US avec 6 grands types (depuis les années 1983 / schéma conceptuel)
Vs typologie DCE (Guide 12 écosystèmes associés) – Groupe européen sur les eaux souterraines
Bon état si on ne dégrade pas de manière significative la masse d’eau superficielle état chimique + quantitatif)
Intégrer la question des mesures compensatoires quand il y a destruction de zones humides (voir aussi ICHN :
Indice Compensatoire de Handicaps Naturels – en milieu de montagne)
Actuellement en France, personne ne sait dire si une MESO dégrade une MESU autant du point de vue quantitatif
DCE que qualitatif / questionnaires envoyés aux états membres (synthèse, rapport, constat)
Travaux irlandais, écossais, anglais et danois : Quelles sont les zones humides sous dépendance des eaux
souterraines ? Quelles sont les zones humides dégradées par les eaux souterraines ? Préconisation de gestion des
zones humides en fonction de l’état chimique des eaux souterraines !
INRA / Agro-
Carte des zones humides au 1/100 000e (difficulté à trouver une base de données zones humides)
campus
BRGM Carte de la zone non-saturée (prélocalisation des zones humides)
Museum Portail ZH sur Internet
DREAL
Normandie Diagnostic des zones humides / Zones humides de référence - Modèle nappe/zone humide/rivière
Frédéric Gresselin
Réseau de sites
CREN / CEN Voir aussi : réseau Rhoméo + Basse-Normandie
Définition des services écosystémiques fondée sur le « Millennium Ecosystem Assessment »
Trois grands groupes de services : approvisionnement, régulation, culturel
Projet EFESE Enjeux : fonctionnement hydrologique et connectivité / effacement de seuils
Echelle de quantification des services écosystémiques ?
Quantification financière des services écosystémiques ?
Définition des zones humides / préférer le terme milieux humides
RAMSAR Voir aussi : dictionnaires de données / Vs : réglementation des zones humides
Restauration hydromorphologique (8 sites en tout sur RMC)
Nappe du Var Nappe du Var : 12 seuils à effacer + arasement d’un barrage / Plan de restauration du Rhône (P10)
Rapport ZH Sébastien Coic ?
ANR Pulse Plans d’eau
Participants :
F. Paran et D. Graillot (ENSM-SE GSE), N.Flipo et JP. Vergnes (EMP), A. Mouhri (UPMC), C.
Piscart (Univ. Rennes ECOBIO), P. Marmonier (Univ. Lyon LEHNA), M. Chatelier (BRGM), B.
Augeard (ONEMA-DAST)
Excusés :
F. Habets (UMR Sisyphe), G. Tallec (IRSTEA), G. Bornette (Univ. Lyon LEHNA), F. Arthaud (Univ.
Savoie), P. Maugis (LSCE)
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Rhin-Ill
Les dernières remarques concernaient le coefficient d’échange nappe/rivière. Ce coefficient n’est pas
calé mais quantifié par des valeurs plausibles.
Des précisions seront apportées à partir :
- la thèse de C. Thierion
- des éléments transmis par N. Flipo
- des éléments transmis par JP. Vergnes
Sèvre-Niortaise
La légende la figure 40 dans la partie macrophyte reste à expliciter.
Orgeval
Après discussion les noms retenus des cours d’eau pour les cartes du rapport est le suivant :
- La Yaiche = La Yaiche
- Partie amont de l’Orgeval = Les Avenelles
- Petite tronçon aval de l’Orgeval = L’Orgeval
Tableau de synthèse
Il conviendra de compléter les tableaux de synthèse :
- qualité de diagnostic : éléments transmis par JP. Vergnes pour les modèles à base physique,
éléments transmis par A. Mouhri pour les modèles hydrothermiques et les dispositifs Molonari
- chimie : les éléments concernant la chimie (eau sout’, eau sup, conductivité…) seront contenus
dans une seule ligne
- thermie : intégrer les informations concernant les IRT et la fibre optique dans le guide mais pas
dans les tableaux qui doivent illustrer les méthodes qui ont été appliquées.
Conclusion du rapport
La conclusion devra contenir une synthèse opérationnelle rédigée à partir des informations contenues
dans les tableaux de synthèse et les travaux réalisés sur chacun des sites.
Les fiches techniques seront très synthétiques et éventuellement détachables. Une fiche par méthode
sera rédigée. Elles comporteront 4 pages avec les rubriques suivantes :
Page 1 :
- bandeau : titre + pictogramme (contexte géologique, échelle d’espace/temps, coût…)
- description de la méthode : principe # Protocole # Photo et/ou schéma
- encarts : dispositifs / matériel
Page 2 :
- interprétation des données/résultats (unité, format, berges…)
- carte de résultats
Page 3 :
- Points forts et points faibles
- Limites / Conditions d’utilisation / Prérequis
- Données nécessaires
- Coût (€ et homme/jour)
- Méthodes complémentaires (méthodes préconisées pour accompagner le diagnostic)
Page 4 :
- Exemple d’application
- Référence et liens pour en savoir plus
Objectifs :
- constituer un panel de relecteurs avec éventuellement un acteur relais (CRESEB ?)
- impliquer ce panel dans la co-construction du guide
Echéances :
- plan détaillée du guide avec une ébauche de contenu (mots clefs, premiers §) [octobre 2014]
- rédaction du guide [décembre 2014/janvier 2015] ; co-construction à distance avec le panel de
lecteurs à distance OU réunion générale
- présentation et discussion avec le panel de lecture [Janvier/Février 2015] ; Réunion générale ou
visio en bilatérale
- fin relecture [mai 2015]
- séminaire de lancement du guide [octobre 2015]
- édition du guide [décembre 2015]
Astee : C. De Lavergne
ARRA : J. Bigué
CRESEB : Gilles Pinay (à contacter par C. Piscart) / Delphine Klerch (contact de B. Augeard)
SAGE Vilaine : ?? (à contacter par C. Piscart) / ou contacter par l’intermédiaire de D. Klerch
SAGE Beauce : ?? (à contacter par ??)
Participants présents :
F. Paran et D. Graillot (EMSE GSE), N.Flipo (EMP), C. Piscart (Univ. Rennes ECOBIO), P. Marmonier (Univ.
Lyon LEHNA), P. Maugis (LSCE), B. Augeard (ONEMA-DAST)
Participant en visioconférence : O. Douez (BRGM)
Excusés :
F. Habets (UMR METIS), G. Bornette (Univ. Franche-Comté), F. Arthaud (Univ. Savoie)
___________________________________
___________________________________
1. Points préalables
Une version 1 des chapitres et des fiches outils a été rédigée. Cette version est en cours de relecture par les
trois groupes de travail. La dead line pour les retours est fixée fin octobre.
Généralités
Le guide technique NAPROM devra rester dans l’esprit du guide Nappes/Rhône. Un graphe expliquant le
cheminement et la structuration du guide devrait être intégré dans l’introduction. L’introduction devra
aussi expliqué l’ordre des fiches et des chapitres.
Le travail de mise en forme du guide sera réalisé avec une maquettiste (V. Barre) de l’ONEMA.
Le guide ne pourra pas répondre à toutes les besoins et toutes les questions posées par les gestionnaires et
les relecteurs. Certaines questions nécessiteraient des guides spécifiques.
Dans le chapitre 1 « Enjeux » indiquer que le guide pour servir au diagnostic d’un état de référence ou d’un
état initial avant aménagement par exemple.
Il est nécessaire permettre au lecteur de prendre du recul et de bien lui montrer que toutes les méthodes
ne sont pas présenter dans le guide. La fiche 8 présentera donc un panel de méthodes non développées
dans les autres fiches (cf. rapport de Vernoux BRGM).
La fiche n°2 sur les modèles hydrodynamiques devra être modifiée afin d’être centrée sur la modélisation
de l’interface. Elle devra mettre en avant la calibration du coefficient de conductance en relation avec la
transmissivité horizontale. Il est aussi nécessaire de proposer des exemples : 1) faisant le lien entre
granulométrie et perméabilité ; 2) des cas de déconnexion de nappes en lien par exemple avec
l’enfoncement des rivières.
Date et lieu
Le séminaire de présentation du guide technique NAPROM est prévu le vendredi 27 novembre à Orléans la
Source sur le site du BRGM journée.
Salle
O. Douez a effectué les démarches pour une option de réservation de l’Auditorium du BRGM [Centre
scientifique et technique, BRGM, 3 avenue Claude-Guillemin, BP36009, 45060 Orléans Cedex 2] à cette date.
Le coût est de 1900€HT la journée (créneau : 8h30 à 17h00). Ce bâtiments peut accueillir 200 personnes et
dispose d’un hall d’entrée de 100m² et de 40 places de parking auto.
La réservation sera finalisée par F. Paran et D. Graillot [Contact : Alain GARNIER – 02 38 64 32 12]. La fiche
de réservation de l’auditorium a été envoyée par e-mail le 8 octobre 2015.
Il faut aussi s’assurer d’avoir des salles de repli en cas de mauvais temps pour effectuer les ateliers prévus à
l’extérieur en salle (O. Douez).
Public visé
Il est prévu d’accueillir environ 50 personnes. Le public visé est le suivant : SAGE, Contrat de milieu,
Etablissements publics, Agences de l’eau, Administration…
Programme
Programme prévisionnel
La localisation des ateliers de terrains a été prédéterminée avec l’aide d’A. Gutierrez du BRGM le 8
octobre (voir annexe). Une pré-visite de terrain est prévue le 4 novembre à Orléans (D. Graillot et F.
Paran).
Faute de temps ce sujet a été abordé rapidement. La problématique des milieux humides sous dépendance
des eaux souterraines reste un enjeu fort. A noter que : Alexandra Lequien remplace Sara Bonneville et
reprend le suivi des milieux humides dans le contexte Natura 2000 et la DCE.
Idées clefs : déclassement des masses d’eau en mauvais état, indicateurs de maintien des milieux humides
(ex : RHOMEO) et de transit, soutien d’étiage (ex : pozzine en Corse)
Réunion suivante : prévoir une réunion de travail en Janvier 2016 pour discuter des suites à donner au
projet NAPROM
ANNEXE
Suite à un premier entretien téléphonique avec A. Gutierrez, il apparaît que le secteur de la source du
Loiret à Orléans semble bien adapté à nos ateliers de terrains. Cette source se situe à 15mn de marche de
l’auditorium environ dans le Parc Floral (voir cartes).
Dans le parc floral il est possible de monter les tous les ateliers sauf celui lié à un piézomètre. Le secteur est
composé d’alluvions reposant sur un karst sans couche imperméable.
Alexis Guttierez se charge de demander les autorisations nécessaires à la Ville d’Orléans pour effectuer les
ateliers dans le parc floral. Il est nécessaire de lui transmettre le nombre de personnes et le programme.
Le cours d’eau « La Dhuy » est de mauvaise qualité (nitrates, phytosanitaires, polluants émergents…). La
source du Bouillon (source du Loiret) est quant à elle de meilleure qualité. Il s’agit d’une résurgence, après
circulation karstique, d’eau des pertes de la Loire (à environ 20km au nord-est). Il existe une deuxième
résurgence (source de l’abîme) au lieu-dit « Le Miroir ». Le lit de « La Dhuy » est composé d’alluvions ; celui
du Loiret est plutôt vaseux.
Ce contraste géochimique et la nature du lit des cours d’eau semble rendre possible et intéressant les
ateliers géochimies, invertébrés souterrains et MOLONARI.
Pour l’atelier piézomètre deux solutions sont possibles. Il existe des piézomètres et forages appartenant au
BRGM :
- à côté de l’auditorium ;
- près du stade du BRGM (Rue de Concyr).
Documentation :
Emmanuelle JOIGNEAUX (2011) Etat qualitatif des eaux de la nappe du Val d’Orléans : Impact du
changement climatique et gestion durable de la ressource. Thèse de doctorat, Université d’Orléans.
A4 : Fiches action
Action n° 1 - Caractérisation
des échanges nappes/rivières
à l’échelle du tronçon ou du linéaire par métrique expérimentale
ou par modélisation jusqu’à l’échelle régionale
4) Contexte de l’action
Cette action de recherche fait suite à plusieurs projets développés depuis plusieurs années par les
partenaires dans le cadre de zones ateliers (ZABR, Piren Seine, ZAL) ou en collaboration avec les agences
de l’eau (RMC, Seine Normandie,…) sur le thème des échanges hydrauliques entre les fleuves et leurs
nappes d’accompagnement. Dans le cas du Rhône et de la Loire ces travaux se sont développés dans le
cadre des SDAGE, du Plan Loire et du Plan Rhône. Plusieurs approches méthodologiques développées sur
ces bassins sont potentiellement génériques et transférables au niveau national.
Dans le cadre de la DCE, cette action répond à une forte attente opérationnelle des Agences de l'Eau et des
DREAL qui doivent, d'une part gérer qualitativement et quantitativement la ressource à travers, par exemple,
les autorisations de prélèvement, et d'autre part réaliser des études d'impacts d'ouvrages.
De plus, cette action de recherche aborde les questions concernant « les changements globaux » et « la
prospective changement climatique » en s’intéressant surtout à l’influence des régimes transitoires au pas
de temps saisonniers sur les échanges nappes/fleuve.
Cette action s'inscrit dans le projet NAPROM (NAPpes-Rivières : Observation et Modélisation), lancé par
l'Onema en 2011, et animé par Armines. La finalité scientifique de ce projet est de proposer une synthèse
interdisciplinaire des méthodes et outils pour l’identification, la caractérisation et l’évaluation, tant qualitative
que quantitative des échanges entre les fleuves et les aquifères superficiels qui les jalonnent en tenant
compte de leur degré plus ou moins élevé d’anthropisation (ouvrages, aménagement, projets de
restauration, usages de l’eau). A terme (2013), cette synthèse permettra de mettre en place un guide
méthodologique pour évaluer qualitativement et quantitativement les échanges nappes/rivières et de
contribuer ainsi à la préservation des nappes phréatiques et plus généralement de la ressource en eau et de
la biodiversité sur les bassins présentant des enjeux importants. Cette action est complémentaire et s’inscrit
dans la continuité de l’étude proposée par le BRGM en 2010 en lien avec la problématique d’identification et
d’évaluation des relations entre les fleuves et leurs nappes d’accompagnement.
Dans un objectif de gestion coordonnée de la ressource en eau tant superficielle que souterraine, et plus
généralement de préservation de la ressource en eau et de la biodiversité cette action permettra:
d’estimer la contribution des eaux souterraines au débit des fleuves et d’identifier leur origine
d’identifier à l’échelle du tronçon ou du linéaire, les portions de fleuve les plus directement sous
dépendance majoritaire d’apports souterrains influence de la nappe et les plus vulnérables à une pollution
d'identifier les zones où, a contrario, les nappes sont potentiellement exposées à une pollution
provenant de la rivière.
Sur le plan opérationnel les résultats obtenus fourniront des éléments d’informations appréciables pour la
préservation de la ressource en eau (ex: AEP, dimensionnement des captages, réalimentation de nappe…)
et l’alimentation des milieux aquatiques superficiels par les eaux souterraines (ex : maintien de débit et
tamponnage thermique des eaux de surface, limitation de l’assèchement estival, maintien de milieux
oligotrophes …) en vue de la prévention des conflits d’usage. Les éléments acquis apporteront également
des indications utiles pour la poursuite de programmes de restauration des milieux aquatiques.
Actuellement, les méthodologies développées relèvent de trois approches :
- une approche dite multimétrique (hydraulique, biologique, géochimique) des échanges nappe/rivière
- une approche par modélisation hydrogéologique
- une approche statistique par analyse corrélatoire des débits
Selon les contextes hydrologiques et hydrogéologiques dans lesquels s’effectuent les échanges
nappe/rivière et en fonction des données disponibles, ces méthodes sont à priori transposables à des
bassins versants différents de ceux sur lesquels elles ont été testées.
Un premier essai de transposition de la méthode multimétrique appliquée au Rhône (pour les nappes
alluviales) été réalisé sur un site de la Loire amont et les résultats obtenus permettent d’établir la faisabilité
d’une transposition à d’autres fleuves.
A1. Caractérisation et choix multicritère de sites test sur les bassins versants Rhône, Seine, Loire , Rhin
(régime hydraulique, ouvrages, aménagements, usages, altitudes, latitudes, sensibilité des milieux….)
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Les bassins versants candidats seront sélectionnés en fonction de leur similitude ou de leur spécificité
hydrologie et régime hydraulique du fleuve, ouvrages, aménagements, altitudes, latitudes, sensibilité des
milieux….). Le but est aussi de couvrir une typologie de cas représentatifs des situations hydrogéologiques,
hydrogéomorphologiques dans lesquelles ces échanges se font.
B1. Identification des tronçons et des linéaires présentant un enjeu en matière de connaissance des
échanges nappe/rivière
Sur chacun des bassins versants sélectionnés, il s’agira d’identifier les secteurs (tronçons, linéaires) faisant
l’objet d’enjeux particulièrement important en terme de vulnérabilité (zones de vulnérabilité potentielle ou
avérée des nappes ou des cours d’eau) ou d’usages prioritaires (AEP, restauration écologique) ou intensifs
(prélèvements pour l’irrigation). C’est sur ces secteurs que les données hydrologiques, hydrogéologiques,
biologiques qui serviront de base a l’approche multimétrique devront être définies et acquises. Pour cela un
géocatalogage de données sera mis en place sur la base de la norme européenne ENV 12657 des
métadonnées dans le domaine de l’environnement.
C1. Recensement des modèles de nappe disponibles sur l’ensemble des bassins sélectionnés et concernant
les tronçons et linéaires retenus
Dans un premier temps il s’agira de caractériser les modèles existant sur les secteurs à étudier ( type de
modèle : déterministe ou stochastique, mode de résolution et de discrétisation, incertitudes, adaptation aux
échelles, date de réalisation, accessibilité….). Il peut s’agir de modèles hydrodynamiques ou de modèles de
qualité (hydrodispersifs).
D1. Recensement et contact (conventionnement) avec les acteurs détenteurs de données et de modèles
Cette étape est destinée à identifier les acteurs détenteurs de données et de modèles (agences de l’eau,
institutions, bureaux d’études, gestionnaires du fleuve, service administratifs, organismes de recherche).
Des contacts seront établis pour fixer les modalités d’utilisation ou d’exploitation des données disponibles
(conventionnement)
H1. Préparation des données pour l’évaluation des variations saisonnières des échanges nappes/rivières :
conséquences en hautes eaux et basses eaux
I1 : Adaptation du modèle du BRGM sur la Sèvre niortaise qui présente l’avantage de pouvoir étudier un
contexte hydrogéologique différent incluant les cours d’eau, les relations nappes/rivières autour d’un
important champ captant AEP situé dans un méandre. Ce champ captant comprend 12 forages captant 2
aquifères calcaires (Infra-Toarcien et Dogger) séparés par une éponte marneuse, intrinsèquement
imperméable mais traversée par de nombreuses failles.
Enfin, avant de procéder à l’évaluation proprement dite des échanges en deuxième année, il conviendra de
distinguer les données qui seront nécessaires à l’estimation (sens, intensité) des variations saisonnières.
Les données de hautes eaux et de basses eaux seront à distinguer tant sur les plans hydrauliques, que
biologiques. Les résultats des modèles fonctionnant en régime transitoire devront être également analysés
en fonction de ces variations.
Deux réunions techniques et scientifiques seront organisées chaque année : une à l’ONEMA et
l’autre sur un des sites retenus et appartenant au Rhône, à la Loire, à la Seine et au Rhin.
6) Perspectives
Description de l’action en 2012 (année 2) prévisions actualisables en fonction des résultats de
l’année 1
Les principales étapes de l’année2 seront fonction des résultats obtenus en première année mais plusieurs
d’entre elles peuvent être déjà indiquées :
A2. Traitement géomatique des données et caractérisation des débits d’échanges en hautes eaux et basses
eaux selon les différentes métriques à partir des données existantes recensées en année 1.
B2. Premières comparaisons avec les résultats des modélisations locales et/ou régionales
(Comparaison statistique, analyse spatiale multicritère)
A la suite de ces deux étapes, la répercussion des variations journalières ou hebdomadaires du niveau des
fleuves sur les régimes d’étiage ou de hautes eaux (nappe/fleuve) pourra être analysée en 2D ou localement
en 3D à l’interface nappe/fleuve (influence des hétérogénéités sédimentaires). Pour cela il faut disposer de
séries chronologiques de niveau dans le fleuve et de hauteurs piézométriques en nappe. Leur traitement par
analyse corrélatoire ou spectrale pourra être envisagée selon les ratios d’apports souterrains par rapport au
débit du fleuve.
C2. Analyse des données de qualité, incidence sur la qualité des eaux de nappe, sur les invertébrés
souterrains et la végétation aquatique
Une première analyse sera effectuée pour établir les corrélations éventuelles entre les concentrations en
polluants mesurées dans le fleuve et celles relevées dans les piézomètres (analyse statistique selon la
nature des données : indices, classes, valeurs continues de concentrations). La sensibilité des invertébrés
souterrains et de la végétation aquatique à ces variations de qualité ou à ces pollutions permettra de statuer
sur leur rôle de détection. Il s’agira également de savoir si cela ne perturbe pas leur pouvoir indicateur sur
l’intensité des échanges.
D2. Analyse des modes d’intégration des données complémentaires définies en année 1
E2. Représentation géomatique des données de qualité et analyse spatiale des zones à enjeux prioritaires,
forts, secondaires,… selon le les périodes du cycle hydrologique (croisement débits / qualité/ saison)
Le traitement SIG visera à géolocaliser par exemple, les secteurs sur lesquels les débits d’alimentation de la
nappe par le fleuve sont les plus importants et où les risques de pollution sont les plus élevés par rapport à
des usages sensibles (captages AEP). L’élaboration d’une géodatabase structurée pour effectuer l’analyse
spatiale de l’ensemble des données permettra de préciser et caractériser les zones à forts enjeux (débits
d’échange importants et pollutions potentielles).
G2 (option : validation par modèle hydrogéologique) Caractérisation des échanges issue de piézométries
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calculées en régime transitoire à partir de modèles de nappe existants
I2. Comparaison et analyse des résultats obtenus en régime transitoire avec ceux obtenus par le BRGM sur
le bassin versant de la Sèvre-Niortaise.
Année 1 (2011)
Année 2 (2012)
T0+6mois : cartographie des débits d’échanges en hautes eaux et basses eaux selon les différentes métriques
T0+6mois : Analyse des données de qualité, cartographie par masse d’eau DCE
T0+9mois : Fiches synthétiques de préconisations méthodologiques et opérationnelles en fonction des zones à enjeux prioritaires
T0+9mois : cartographie des échanges issue de piézométries calculées en régime transitoire
T0+ 12 mois : rapport sur le calage en transitoire modèle hydrodynamique régional du bassin versant de la Sèvre (BRGM)
T0+12mois : Rapport de 2ème année (synthèse livrables)
T0+6mois : identification des scénarios de changements climatiques sur des secteurs identifiés comme à fort enjeux.
T0+9mois : note sur la qualité de l’eau dans la dynamique des échanges nappes/rivières en période de basses eaux
(nappe/fleuve) et de hautes eaux (nappe/fleuve)
T0+9mois : rapport intermédiaire sur la confrontation des échanges nappes/rivières avec ceux identifiés dans les modélisations
régionales
T0+12mois : Exploitation des résultats du modèle hydrodynamique régional du bassin versant de la Sèvre-Niortaise
Rapport final (synthèse livrables de l’ensemble de l’étude sous forme de guide méthodologique) et colloque de restitution
T0+12mois
5) Budget 2011
Personnel
d’encadrement
Catégorie et durée
(Prof, DR, CR, tech) 125 000
(en jours)
125 000
Catégorie et durée
Personnel (en jours)
permanent
Catégorie et durée
(en jours)
Catégorie et durée
(en jours)
Equipement
Description de l’actionDans la continuité de plusieurs projets développés depuis plusieurs années par les
partenaires dans le cadre de zones ateliers (ZABR, PIREN Seine, ZAL) ou en collaboration
avec les agences de l’eau (RMC, Seine Normandie,…) sur le thème des échanges
hydrauliques entre les fleuves et leurs nappes d’accompagnement, l’objectif de ce Projet
est de travailler dans différentes configurations géomorphologiques et
hydrogéologiques pour être en mesure de préconiser à l’échelle nationale des
recommandations méthodologiques pour caractériser ces échanges. On cherchera à
déterminer des mécanismes transposables en matière d’échanges quantitatifs
nappes/rivières sur des typologies de cours d'eau/faciès géologique identifiées.
En 2011, une action a fait l’objet d’une précédente convention entre l’ONEMA et
ARMINES signée le 4 juillet 2011. Cette action a permis de choisir et de caractériser
plusieurs sites qui servent de test pour l’évaluation des échanges entre les nappes et les
fleuves sur les bassins versants du Rhône, de la Seine, de la Loire, du Rhin et de la Sèvre-
Niortaise. Pour cela plusieurs critères ont été définis : régime hydraulique, ouvrages et
aménagements, usages de l’eau et enjeux, altitudes et latitudes, sensibilité des milieux.
Par rapport aux tâches effectuées en 2011 (identification des tronçons de rivière
pertinents, recensement et analyse des modèles et des données disponibles, mise au
point d’une grille de caractérisation des sites d’études et des différentes méthodes), les
tâches prévues pour cette nouvelle action consistent à :
- préparer/cartographier les données nécessaires à l’évaluation de ces échanges (sens,
intensité, débit) en distinguant les périodes hautes/basses eaux ;
- comparer les résultats aux modèles locaux ou régionaux recensés. Les endroits où ces
échanges ne pourront être évalués faute de données suffisantes ou insuffisamment
précises feront l’objet de plans d’instrumentation et d’échantillonnage complémentaire
en particulier s’il existe dans les nappes des zones hétérogènes influençant ces
échanges;
- proposer une méthodologie pour évaluer les variations saisonnières des échanges
nappes/rivières et permettre d’en tirer les conséquences sur le plan de la quantité et de
la qualité de l’eau de nappe ou de rivière (par ex. en fonction des régimes de pompage
existant dans des captages proches d’une rivière) ;
- concevoir, élaborer, développer et tester un guide méthodologique de caractérisation
des échanges nappes/rivières fondé sur l’exploitation et la structuration de toutes les
connaissances acquises durant le Projet. Ce guide est destiné aux gestionnaires de l’eau.
Correspondants ARMINESFrédéric Paran, Florence Dujardin et Eric Lalot (ARMINES – Centre SPIN), Nicolas Flipo,
Amer Mouhri et Florence Habets (ARMINES – Centre de Géosciences).
Correspondants OnemaN. Poulet, Y. Reyjol, N. Domange (DAST), Ph. Baran (Pôle Toulouse), Marion Langon,
Nicolas Roset (DIR)
Autres correspondants duImpliqués dans la réalisation de tâches du Projet comme sous-traitants : Pierre
ProjetMarmonier, Christophe Piscart et Gudrun Bornette (UMR 5023), Fayçal Rejiba, Ludovic
Bodet et Roger Guérin (UMR 7619 Sisyphe/FIRE FR3020),
Impliqués dans la réalisation d’actions liées au Projet, en tant que Partenaires Associés:
GaëlleTallec (Irstea HBAN / FIRE FR3020), Marion Chatelier (BRGM),
Associés au suivi du Projet :CROGUENNEC Stéphanie (DEB) ; CADILHAC Laurent (AE RMC)
; VERJUS Philippe (DRIEE IF) ; THOUIN Catherine (DRIEE IF) ; MARLY Xavier (AE RM) ;
GRESSER Julie (OE Martinique) ; MARCHET Pierre (AE AG)
Perspectives de l’actionSi une poursuite du Projet est proposée par l’une des Parties, elle sera décidée d’un
(le cas échéant)commun accord entre les Parties et fera l’objet d’un contrat établi et signé à cet effet
entre les Parties, définissant les travaux retenus, le planning d’exécution, les conditions
financières et autres modalités contractuelles associées.
La poursuite du Projet pourra consister, sous réserve de l’accord préalable et écrit des
Parties sur les modalités contractuelles, agrées par la signature d’un contrat, dans une
étude avec des objectifs et une méthode similaires sur les relations nappes-rivières-
zones humides, en mettant l'accent sur ces dernières.
Personnel permanent (en jours) : 453
Personnel Opérateur Personnel temporaire (en jours) : 594
impliqué dans l’action
Coût total de l’action981,6 k€
Actions liées au Projet- Fiche action BRGM "Etude par modélisation hydrodynamique des relations
nappes/rivières autour du champ captant d’Echiré dans le bassin versant de la Sèvre-
Niortaise (79)"
- Fiche action Irstea "Caractérisation des échanges nappes-rivières sur le bassin des
Avenelles (Orgeval) par méthode biologique et thermique"
Description de l’action En 2015, il est prévu d’une part de finaliser et de tester le guide en vue de son édition
et d’autre part d’organiser le transfert de connaissances pour les utilisateurs du guide.
Les tâches prévues sont les suivantes :
- sélection d’un panel de testeurs pour le guide méthodologique NAPROM :
gestionnaires (ex : SAGE, contrats de rivière), institutionnels (Agence de l’Eau,
associations…), bureaux d’étude, chercheurs extérieurs au projet…
- structuration définitive du guide sur le mode de la co-construction avec les chercheurs,
l’Onema et les testeurs pour rédaction d’une version 0 ou version test
- relecture du guide version 0 par le panel de testeurs et modifications en vue d’aboutir
à la version éditable
- organisation d’un séminaire de lancement du guide
- sortie du guide méthodologique NAPROM
Spécificité de l’action
Responsable Opérateur Didier Graillot et Frédéric Paran (Armines/ENSM-SE, GSE UMR 5600 EVS)
Autres correspondants Florence Dujardin (Armines/ENSM-SE, GSE UMR 5600 EVS), Nicolas Flipo, Amer
Opérateur Mouhri, Jean-Pierre Vergnes (Armines/Mines-Paristech, Géosciences), Florence Habets
(Sisyphe HYDRO, UMR 7619), Pierre Marmonier et Gudrun Bornette (LEHNA, UMR
5023), Christophe Piscart (ECOBIO, UMR 6553), Florent Arthaud (CARRTEL, UMR
042), Gaëlle Tallec (Irstea HBAN / FIRE FR3020), Marion Chatelier (BRGM), Pascal
Maugis (LSCE, UMR 8212)
Responsable Onema Bénédicte Augeard
Perspectives de l’action
(le cas échéant)
Posters
Mouhri, A., Flipo, N., Rejiba, F., Durand, V., Tallec, G., Kurtulus B., de Fouquet, C., Jost, A., Bodet L.
2011 b : Designing a multiscale experimental sampling system for quantification of stream aquifer water
exchanges – the Orgeval basin case study (France). AGU, San Francisco, December 5-9, 2011.
Paran F. , D. Graillot, E. Lalot, F. Dujardin, P. Marmonier, G. Bornette, C. Piscart, M. Novel, F.
Arthaud, N. Flipo, A. Mouhri, J.P. Vergne, F. Habets, C. Thierion, F. Rejiba, L. Bodet, R. Guérin, G. Tallec, M.
Chatelier, O. Douez, P. Maugis, B. Augeard (2013) Poster de présentation du projet NAPROM.
A6.1. ENSM-SE – GSE – UMR 5600 EVS (D. Graillot, F. Paran, E. Lalot, F.
Dujardin)
Les thématiques de recherche de ce département nouvellement créé à l’École des Mines de Saint-Étienne
sont essentiellement à caractère environnemental ou aménagiste et appréhendées à diverses échelles
spatiales, locales et régionales. La recherche est envisagée avec une réelle interdisciplinarité (sciences de la
terre, hydrogéologie, hydrologie, géochimie) et des approches multidimensionnelles et multiscalaires.
Les méthodes et les outils scientifiques relèvent de la modélisation spatio-temporelle pour la simulation
des processus naturels avec une forte composante géomatique.
2. Étude des interactions entre les activités humaines et les systèmes hydrologiques
- Exploitation de ressources naturelles (ressources en eau, géothermie,...)
- Stockages souterrains de déchets
- Contaminations agricoles diffuses
- Impact des rejets urbains sur la qualité des eaux de surface
Plus spécifiquement, l’équipe mène des actions de recherche dans le domaine de la modélisation
quantitative et qualitative des hydrosystèmes continentaux. A cet effet, elle dispose de différents types de
modèles distribués basés sur la représentation conceptuelle ou déterministe des processus intervenant
dans le cycle de l’eau. Les processus pouvant être de natures différentes, l’équipe a développé depuis de
nombreuses années une compétence forte dans le couplage de modèle, ce qui offre la possibilité d’adapter
la modélisation (c'est-à-dire le choix des différents modules à mettre en œuvre) aux données caractérisant
le fonctionnement du système étudié. L’équipe dispose aujourd’hui des modèles de grands bassins français,
et notamment des modèles des bassins de la Seine et de la Loire (Monteil, 2011 ; Monteil et al., 2011). En
collaboration avec l’UMR Sisyphe, un modèle de la plaine d’Alsace a aussi été développé.
La démarche combine classiquement les approches expérimentale (in situ et en laboratoire) et théorique
(avec une large part à la modélisation), afin de caractériser et quantifier les processus dominants au sein
des compartiments ci-dessus :
- processus hydrodynamiques, qui contrôlent les circulations d’eau à travers et entre ces milieux,
- processus énergétiques et thermiques, qui s’expriment au sein d’un continuum atmosphère-
surface-souterrain (transferts sol-végétation-atmosphère, évolution des pergélisols, thermique des cours
d’eau, géothermie),
- processus qui régissent le fonctionnement hydrogéochimique des aquifères, étudiés aussi bien dans
des aquifères naturels dont l’état géochimique est la résultante de processus exprimés à l’échelle des
temps géologiques, ou au contraire mobilisés à des fins d’ingénierie environnementale (stockage de CO2 et
de déchets, pollutions souterraines, etc.),
- autres processus couplés (couplages hydro-électriques, couplages hydro-mécaniques, érosion et
mise en place des systèmes alluviaux, étroitement associés aux processus géologiques).
Dans ce cadre, leurs recherches s’articulent selon 3 axes principaux, en hydrologie, hydrogéologie et
hydrogéochimie souterraine, en collaboration étroite avec le Centre de Géosciences de MINES-ParisTech.
Une de leurs ambitions est de dépasser les clivages entre surface et souterrain et de contribuer au
développement d'une réelle interdisciplinarité pour mieux répondre aux grandes questions
environnementales (préservation des ressources, impacts des grands changements environnementaux,
adaptation, remédiation).
Le thème de l’eau est un axe à part entière de recherche pour cet institut. L'UR HBAN est responsable de
l'animation scientifique du GIS ORACLE et depuis près de 50 ans gère le bassin versant de l'Orgeval. ORACLE
a pour objectif scientifique le fonctionnement hydrologique et biogéochimique des bassins sédimentaires
en milieu rural anthropisé. Cette recherche passe par l'observation multi-variable et multi-échelle d'un
ensemble de sous-bassins versants emboîtés (1km² à 1800 km²) du bassin parisien. ORACLE fournit les
bases scientifiques nécessaires à la gestion et à la maîtrise des risques liés aux événements extrêmes
(inondations, sécheresses) ainsi qu’à l’évaluation des impacts des activités anthropiques, et notamment
agricoles, sur le régime et la qualité des eaux. L'une des finalités d’ORACLE est la modélisation des
processus d'écoulement afin de mettre en place des systèmes opérationnels pour la prévision des risques
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lors d'événements hydrologiques extrêmes. La modélisation des processus de transfert d'eau sert
également de support aux modèles biogéochimiques élaborés et fonctionnant grâce aux données
d’ORACLE.
En local, le personnel est principalement constitué par des ingénieurs spécialisés dans l’hydrogéologie, la
géologie, les risques naturels. Le service régional dispose aussi de capacités de mesures notamment en
matière d’hydrogéologie (qualité et quantité). Il s’appuie aussi sur les importants moyens scientifiques du
siège basé à Orléans.
01 45 14 36 00 01 40 51 90 50
www.onema.fr www.armines.net