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Table des matières
Mots clés
Ecosystème, Pollution, Environnement, Eau, Air, Sol, Nappe, Eco-citoyen, Eco-santé.
Contenu du chapitre 1
Introduction
De nos jours l’environnement est au centre de nombreux débats et prend une place essentielle
dans de nombreux États. Sa protection et sa compréhension sont essentielles au bien être de
notre planète et des générations futures. L’aménagement du territoire doit prendre en compte
ce facteur essentiel qu’est l’environnement. L’homme doit aménager le territoire en respectant
l’environnement dans toute sa complexité. Un aménagement du territoire écologique et
durable est pour moi largement possible après avoir effectué des études sur le terrain et sur les
écosystèmes déjà présents. Il existe une multitude d’écosystèmes différents qui possèdent
chacun ses propres caractéristiques et un équilibre fragile et précieux. Avant d’aménager un
territoire, l’homme doit donc veiller à respecter cet équilibre et ainsi profiter d’une multitude
de ressources tout en respectant ce qui l’entoure.
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Titre I : Définition de quelques concepts
1.1 Ecosystème
Historiquement, la notion d’écosystème est née du concept de biocénose : populations qui
vivent ensemble (les populations sont liées entre elles) ; puis de la notion de succession
écologique (les populations sont liées aux milieux).
Ainsi, un écosystème est un ensemble dynamique d'organismes vivants (plantes, animaux et
micro-organismes) qui interagissent entre eux et avec le milieu (sol, climat, eau, lumière) dans
lequel ils vivent.
Les dimensions des écosystèmes peuvent varier considérablement; ils peuvent être très petits,
comme une mare ou un arbre mort, ou être gigantesques, comme la Terre. Un écosystème
peut aussi se définir en fonction principalement de la végétation, d'une espèce animale ou du
relief, par exemple.
1.3 Environnement
Le mot environnement est à différencier du mot nature qui désigne les éléments naturels,
biotiques et abiotiques, considérés seuls, alors que la notion d'environnement s'intéresse à la
nature au regard des activités humaines, et aux interactions entre l'homme et la nature. Il faut
également le différencier de l'écologie, qui est la science ayant pour objet les relations
des êtres vivants avec leur environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants, c'est-à-dire,
l'étude des écosystèmes. La notion d'environnement englobe aujourd'hui l'étude des milieux
naturels, les impacts de l'homme sur l'environnement et les actions engagées pour les réduire.
1.4 Biodiversité
Au sens large, la biodiversité, ou diversité biologique, désigne la variété et la variabilité
du monde vivant sous toutes ses formes. Elle est définie plus précisément dans l'article 2 de
la convention sur la diversité biologique comme la « variabilité des organismes vivants de
toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes
aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au
sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes. » Selon Robert Barbault, le
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concept de biodiversité renvoie également à la présence de l'Homme : « l’homme qui la
menace, l'homme qui la convoite, l'homme qui en dépend pour un développement durable de
ses sociétés. »
La biodiversité existe à différents niveaux d'organisation interdépendants qui s'emboîtent. Les
scientifiques considèrent généralement ces niveaux au nombre de trois : la diversité des gènes,
la diversité des espèces et la diversité des écosystèmes. A cela s'ajoute la diversité des
interactions à l'intérieur des trois autres niveaux et entre eux. La biodiversité ne se limite donc
pas à la somme des espèces, mais représente l'ensemble des interactions entre les êtres
vivants, ainsi qu'avec leur environnement physico-chimique, sur plusieurs niveaux :
NB : par la suite, nous orienterons notre classification et tenant compte non seulement du
biotope mais également des grands ensembles de pollution que nous traiterons par la suite.
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turbidité, conductivité, salinité, nutriments, etc.). Les milieux aquatiques sont influencés par le
climat, la géologie, l’ensoleillement et la végétation environnante.
De ce fait, l’écosystème aquatique est le résultat d’un équilibre entre un milieu naturel qu’est
l’eau et les espèces animales et végétales qui y vivent.
Ainsi, les lagunes, les lacs, les cours d’eau, les zones inondables ou humides, les nappes d’eau
souterraines constituent les écosystèmes aquatiques.
2.1.2. Fonctionnement d’un écosystème
On distingue dans un écosystème trois grands groupes d’acteurs qui participent à la chaine
alimentaire :
Les plantes aquatiques et les algues qui à partir de la photosynthèse (énergie du soleil)
et des sels minéraux sont des producteurs de matières primaires végétales (feuilles,
tiges, fleurs, etc.) ;
Les consommateurs qui se nourrissent de ces matières végétales sont essentiellement
les animaux aquatiques comprenant des espèces extrêmement variées allant des micro-
organismes aux poissons. Ils se nourrissent des plantes (consommateurs primaires) ou
d’autres animaux (consommateurs secondaires) ;
Les décomposeurs, comme les bactéries et les champignons, font disparaître les
matières organiques par dégradation et ainsi produisent des sels minéraux servant à
nouveau aux végétaux.
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Le fleuve :
Plus encore en aval, par rapport au torrent et à la rivière, alimenté par ses nombreux affluents,
le fleuve s’élargit et se rapproche de la mer. Le courant est de plus en plus faible. L’eau peut
être très trouble en raison d’importantes quantités d’éléments minéraux fins et de micro-
algues en suspension. Sa température augmente selon les saisons. L’eau du fleuve est un
milieu riche en substance nutritives dans lequel cohabitent d’importantes populations
d’organismes animaux et végétaux. Ils y trouvent des conditions propices de température,
abondance de matières organiques et de sels nutriments. Cependant, ces mêmes conditions qui
créent l’abondance de nutriments peuvent aussi entraîner un appauvrissement du milieu en
oxygène. Cette baisse résulte de l’augmentation de la température et de la dégradation de la
matière organique par les bactéries. Au niveau des fleuves, des plantes aquatiques typiques
des zones d’eaux calmes se développement près des rives. Les berges des cours inférieurs sont
généralement occupées par une forêt riveraines (les arbres et arbustes qui s’y trouvent sont à
l’origine d’importants apports en matières organiques dans l’eau.
L’estuaire :
Lieu de mélange des eaux douces (rivières, fleuves, pluies) et salées (mer, océan) l’estuaire
est un milieu complexe, riche et fragile, dans lequel se produisent de nombreux échanges avec
les autres systèmes environnants, terrestres et marins. Soumis aux fluctuations des marées,
aux courants, au régime des vagues et à celui des rivières et fleuves, l’estuaire comporte de
grands sous-systèmes humides : fleuves, marais, canaux, plaines inondables. L’estuaire est
influencé par les apports des fleuves, rivières et les rejets directs. Les sédiments transportés
par ces apports créent, sous l’effet de la marée, "un bouchon vaseux". L’érosion des terres
cultivées, ainsi que la réduction du débit d’étiage, contribuent à l’augmenter son volume et sa
pollution perturbant les équilibres biologiques. Véritable réacteur chimique et biologique, le
bouchon vaseux joue un rôle important dans le transfert vers l’océan des pollutions résiduelles
apportées par les fleuves et les rivières. Le milieu estuarien constitue un ensemble d’une
grande richesse, aux fortes potentialités :
• Zone de passage des poissons migrateurs, qui viennent frayer ou grossir dans le
haut des rivières et fleuves ;
• Zone de nurseries de nombreuses espèces (mangroves, etc.) ;
• Zone de frayères de poissons de mer.
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Zones humides :
On assimile généralement les zones humides à des zones de marais. Ces zones sont en partie
ou totalement inondées, notamment en période de pluie. Elles régulent l’écoulement des eaux,
limitent l’effet des crues, maintiennent le niveau des nappes souterraines et sont nécessaires à
la reproduction des oiseaux et des poissons. Elles se caractérisent par la grande richesse de
leur faune et de leur flore.
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Figure 3 : Désert
2.2.3. Les prairies- Amérique du nord et du sud, Eurasie :
C’est un milieu complexe du à la grande diversité des conditions climatiques en fonction des
régions où l’on retrouve la prairie ou la steppe. Il n’y a qu’une seule strate végétale composée
de plantes herbacées et de graminées vivaces, les arbres y sont absents du fait du manque de
pluviosité.
En effet, certaines prairies connaissent des périodes de sécheresse plus importantes que
d’autres, alors que les pluies sont mieux réparties pour certaines. L’absence d’arbres favorise
les pertes en eau des plantes par le vent, ce qui entraine une rareté de l’eau d’autant plus
importante. Les plantes possèdent ainsi un système de racines très importants dans les 15
premiers centimètres du sol et parfois beaucoup plus.
Les sols des prairies sont très productifs, forte accumulation d’humus après décomposition
de la matière organique. La végétation des prairies est diversifiée et change au fil des saisons.
La faune est composée de grands herbivores, de rongeurs fouisseurs et de nombreux insectes
(sauterelles et nématodes notamment).
Figure 4 : Pairies
2.2.4. La forêt tempérée - Hémisphère Nord :
Les conditions climatiques changent d’une région à l’autre, mais on y retrouve un été
chaud avec des précipitations et un hiver froid. Les précipitations sont présentes également
toute l’année. La végétation originelle de cet écosystème a pratiquement disparue, elle a été
transformée par l’être humain. La principale caractéristique de ces forêts est la perte des
feuilles pendant l’hiver pour se protéger du froid et du manque d’eau. La végétation
se divise en deux strates arborescentes, supérieures et inférieures: arbres matures et arbres de
petites tailles ou jeunes. La strate arbustive n’est pas développée alors que la strate herbacée
est très présente. Elle est constituée de plantes de printemps ou d’été. Le sol de ces forêts est
de type brunisol avec un humus de type mull. Dans ces forêts, l’humus y est riche et bien
réparti grâce à la présence de nombreux décomposeurs et à la chute de nombreuses feuilles, ce
qui en fait un sol riche en nutriments.
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Figure 5 : Forêt tempérés
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2.2.6. La toundra - Pôles arctique et antarctique :
Le froid est la principale caractéristique de cet écosystème. L’été est très court et doux et
l’hiver est long et froid. Les précipitations sont très faibles mais pour les mêmes raisons que
la forêt boréale l’eau ne manque pas. La végétation, dont la majeure partie se trouve à
la surface du sol, est très faible. Il n’y a pas d’arbres mais seulement des arbustes, des plantes
herbacées vivaces et des mousses ou lichens. Leur croissance est lente et leur taille ne dépasse
que très peu trente centimètres. Le sol est gelé toute l’année en profondeur (le permafrost ou
pergélisol) et seuls quelques centimètres dégèlent l’été.
La faune est faible, seuls les oiseaux et les mammifères se sont adaptés, les reptiles et
amphibiens sont absents. Les insectes y sont nombreux mais on retrouve peu de micro-
organismes décomposeurs. C’est un écosystème très fragile où chaque perturbation peut être
dramatique.
Figure 7 : Toundra
Conclusion
L’environnement constitue l’ensemble des éléments naturels de la planète. Il regroupe la
terre, l’eau, l’atmosphère (air), les roches et l’ensemble du vivant (animaux et végétaux) et
définit l’ensemble des interactions entre eux. Tout cela en mettant la place de l’homme au
centre. Il s’agit donc d’un ensemble très complexe qui est de plus en plus étudié et compris.
De sa compréhension découle son respect et c’est pourquoi chaque individu doit le
comprendre avant de bouleverser un équilibre, qui peut être très minime et en même temps
très fragile. L’aménagement du territoire par l’homme est l’action d’utiliser un territoire
donné en développant un certain nombre d’activités. L’homme aménage par exemple des
villes en développant des réseaux routiers, des réseaux électriques, etc. Il s’agit donc de
l’utilisation d’un territoire afin de s’établir et d’y prospérer. L’homme pourra y développer
une économie en aménageant des commerces ou autres.
Ainsi, l'homme a aménagé de nombreux territoires à sa convenance et continu toujours à le
faire. Il n’y a en soit aucun mal à ce que l’homme aménage certains territoires, le problème
réside dans le fait d’un aménagement « égoïste » du territoire. C’est à dire un aménagement
qui est fait dans le seul but de satisfaire la population humaine sans tenir compte de
l’environnement qui l’entoure. C’est pourquoi l’aménagement d’un territoire doit être fait
en tenant compte de l’ensemble des êtres vivants le peuplant et en respectant les
composants naturels autres de ce territoire (atmosphère, l’eau..).
Avant d’aménager un quelconque territoire, il faut donc étudier les animaux y demeurant et
les végétaux y prospérant. L’ensemble de ces éléments (milieu et êtres vivants), ainsi que
toutes les relations qui existent entre eux constituent ce que l’on appelle un écosystème.
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Chapitre 2 : Pollution des écosystèmes
Contenu du chapitre 2
Introduction
Pour mieux connaître et maîtriser la pollution, il est nécessaire de savoir quelles sont les
sources de pollution, de les identifier et les quantifier. Cette connaissance permet ensuite de
prendre des mesures de réduction des émissions à la source. Les inventaires d’émissions sont
également une donnée de base nécessaire pour réaliser des évaluations de qualité des
composantes de l’écosystème et estimer les impacts de cette pollution sur la santé, les
écosystèmes, etc.
Signée en 1979, la convention de Genève sur la pollution à longue distance a été l’élément
déclencheur des réflexions et tentatives pour organiser et structurer les données relatives aux
rejets de polluants sous la forme d’inventaires d’émissions de polluant. Mais qu’est-ce qu’une
pollution ?
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Les pollutions de l’air et les gaz à effet de serre ne doivent pas être confondus. Les espèces
polluantes émises ou transformées dans l'atmosphère sont très nombreuses. Même si leurs
concentrations sont très faibles (mesurées en général en microgrammes par mètre cube), elles
peuvent avoir des effets notamment sur la santé. Les gaz à effet de serre ne sont pas à
proprement parler des polluants atmosphériques.
Si l'on prend l'exemple de la pollution routière, les véhicules sont à l’origine de deux types
bien distincts d’émissions dans l’atmosphère :
les polluants de l’air dits polluants locaux composés de gaz toxiques (ex. : monoxyde
de carbone, oxydes d’azote) ou de particules nocives qui ont un effet direct sur la santé
(voies respiratoires et maladies cardio-vasculaires) ;
et le dioxyde de carbone (ou CO2). Principal gaz à effet de serre, il est responsable
du changement climatique mais a peu d’effet direct sur la santé.
Ainsi, l’effet de serre est un phénomène naturel lié à l’absorption des rayonnements
infrarouge (IR) de grande longueur d’onde renvoyés, par la surface terrestre, par des
composés présents dans l’atmosphère, appelés gaz à effet de serre. Ces composés
sont : dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), eau (H2O), ozone (O3), protoxyde
d’azote (N2O), hexafluorure de soufre (SF6) et halocarbures (dont les CFC). Une partie du
rayonnement IR n’est pas renvoyée vers l’espace. L’énergie absorbée est donc transformée
en chaleur.
1.1.2. Aperçu de l’atmosphère de l’air
L’atmosphère est une masse d’air qui environne la terre. C’est donc l'enveloppe gazeuse
entourant la terre solide. L'atmosphère protège la vie sur terre en absorbant le rayonnement
solaire ultraviolet, en réchauffant la surface par la rétention de chaleur (effet de serre) et en
réduisant les écarts de température entre le jour et la nuit. L’atmosphère est formé de 4 partie
qui sont : la troposphère (en contact avec la terre avec une épaisseur d’environ 11km), la
stratosphère (épaisseur d’environ 20km), la mésosphère (au dessus de la stratosphère
(épaisseur d’environ 40km) et la thermosphère ou Ionosphère (couche de la haute
atmosphère).
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1.1.3. Notion d’air et sa composition
Par définition, l’air est un mélange de plusieurs gaz. Il contrôle la qualité de notre
environnement et la nature de l’univers tel que nous le percevons. L’air est invisible, n’a pas
de forme, n’a pas de densité et n’a pas de volume défini. Les études ont démontré qu’il existe
5.800 milliards de tonne d’air qui entourent la terre. Lorsqu’on s’élève en altitude, l’air
diminue.
L'air sec se compose de 78,08 % de diazote, 20,95 % de dioxygène, 0,93 % d'argon, 0,0395 %
de dioxyde de carbone et des traces d'autres gaz (hélium, néon, méthane, ammoniac, etc.).
L’air contient également de la vapeur d’eau dont la quantité varie beaucoup au dessus des
différentes régions du globe (0,01 à 4,2%). L’air ambiant n’est jamais totalement sec.
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une source importante de CO2 dans l’atmosphère, responsable d’environ ¼ des
émissions anthropiques totales.
• Le monoxyde de carbone (CO) : le CO est un gaz incolore et inodore. C’est
un polluant presqu’entièrement produit par les activités humaines. La source la
plus importante est la combustion incomplète durant laquelle chaque atome de
carbone s’unit à seulement un atome d’oxygène. Selon les évaluations, les
moteurs des automobiles contribuent à eux seuls à pus de 80% des émanations
mondiales. Chaque litre d’essence consommé libère environ 300g de CO
(évaluer avec un exemple du Burkina-Faso). Il est vrai que les niveaux de CO
ne soit pas suffisantes pour entraîner la mort. Cependant, les effets des
empoissonnements graduels peuvent s’accumuler dans l’organisme et produire
des symptômes tels que l’altération de la perception, le ralentissement des
reflexes, des maux de têtes, la somnolence, les nausées, les étourdissements.
Les personnes les plus exposées sont les femmes, les enfants de bas âge, les
femmes enceintes, les personnes ayant des problèmes respiratoires et les
cardiaques.
• Les oxydes d’azote (NOx) : l’atmosphère bien que riche d’une concentration
énorme d’azote n’est pas la source la plus importante au niveau des
organismes. Peu d’organismes peuvent utiliser directement l’azote de
l’atmosphère. Les plantes absorbent l’azote sous la forme de nitrate. L’union
entre l’azote et l’oxygène porte le nom de fixation. Cette fixation peut être
chimique ou biologique. Les 3 formes d’azote trouvé à des concentrations
importantes dans l’atmosphère sont l’oxyde nitreux (N2O), le monoxyde
d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2).
• Les hydrocarbures : les molécules d’hydrocarbures sont formées d’hydrogène
et de carbone. Mais il existe une variété importante d’hydrocarbures. Les
sources sont : les tuyaux d’échappement, les forêts, les feux de brousse, la
décomposition de la matière organique, l’évaporation des solvants organiques,
l’incinération, la manipulation et le service commerciale de l’essence. Une des
conséquences la plus grave sur l’atmosphère est que les hydrocarbures jouent
un rôle dans la formation du SNOG qui sont cancérigène (exemple : le
benzopyrène dans la cigarette).
• Les dérivés chimiques du chlore contenant du brome :
L’ozone est un gaz limpide, bleu dégageant une forte odeur. C’est un oxydant
puissant et la molécule renferme trois atomes d’oxygène liés entre eux (O3). La
couche d’ozone fournit une protection vitale aux organismes vivants. L’ozone
de la haute atmosphère est très utile.
Une étude commanditée par l’organisation mondiale météorologique (OMM)
et par le programme des nations unies pour l’environnement à confirmée que
les agents initiaux de l’épuisement de la couche d’ozone sont des dérivés
chimiques du chlore contenant du brome comme le CFC (chlorofluorocarbone)
qui sont largement répandus dans les réfrigérateurs et les climatiseurs appelés
le fréon. Aujourd’hui, tous ces composés sont interdits et sont remplacés par
d’autres composés moins nuisibles.
• Le plomb : l’exposition au plomb est cumulative et peut avoir pour
conséquence un grand nombre d’effets défavorables sur la santé (trouble dans
la circulation du sang, dans la reproduction, dans le système nerveux, les reins,
chez les enfants, etc.).
• Les fluorures : ils proviennent des industries qui fabriquent de l’aluminium, de
l’acier, de certains fertilisants. Ils proviennent aussi des usines de fabrication
de briques, de vitres, d’émailleries (assiettes), les combustions du carbone. Les
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fluorures très toxiques qui se libèrent dans l’atmosphère sous forme de gaz ou
de particule présentent un problème sérieux au niveau des animaux qui
broutent l’herbe contaminée.
• L’amiante : c’est un silicate de magnésium hydraté. Il est d’un emploi presque
universel dans les usines. On l’utilise dans les matériaux pour plafond, teinture,
dans l’isolement de tuyauterie et l’électricité, dans certaines cuisines.
1.2.1. Définitions :
Dans la nature, l'eau est un milieu vivant qui renferme bien d'autres éléments que les deux
atomes d'hydrogène pour un atome d'oxygène(H2O). L'eau se charge des éléments présents
dans les milieux qu'elle traverse :
- Les matières minérales : L’eau contient beaucoup d’ions dissous dont les principaux sont
le calcium (Ca2+), le magnésium (Mg+), le sodium (Na+), le potassium (K+), les carbonates
(CO32-), les bicarbonates (HCO3-), les sulfates (SO42-), les chlorures (Cl-) et les nitrates (NO3-).
- Les matières organiques : Les matières organiques peuvent être présentes sous forme
dissoute (carbohydrates, acides humiques, pigments et composés d’origine artificielle comme
les hydrocarbures, les solvants chlorés ou les pesticides) ou en suspension (déchets
végétaux, plancton, etc.). Elles proviennent pour l’essentiel de la dégradation de la matière
organique présente dans le milieu ou dans les sols lessivés par les pluies (décomposition des
plantes et des animaux), mais aussi de composés issus de l’activité humaine. La composition
chimique de l'eau doit être constante pour assurer la survie des individus, spécialement les
teneurs en matières minérales et en gaz dissous.
La pollution de l'eau est une dégradation physique, chimique ou biologique de ses qualités
naturelles, provoquée par l'homme et par ses activités. Elle perturbe les conditions de vie et
l'équilibre du milieu aquatique et compromet les utilisations de l'eau. Elle peut concerner les
eaux superficielles (rivières, plans d'eau) et/ou les eaux souterraines. Le degré de pollution
s’exprime en demande biochimique en oxygène sur 5 jours (DBO5) et en demande chimique
en oxygène (DCO).
Un milieu aquatique est dit pollué lorsque son équilibre a été modifié de façon durable par
l’apport en quantités trop importantes soit de substances plus ou moins toxiques, d’origine
naturelle ou issue d’activités humaines, soit encore d’eaux trop chaudes.
Tous les polluants ne présentent pas les mêmes risques pour les écosystèmes. Certains
notamment sont biodégradables. Riche en espèces animales et végétales et en micro-
organismes, un écosystème est naturellement capable de transformer et d’éliminer, en partie
ou en totalité, les substances biodégradables qu’il reçoit et d’assurer ainsi le maintien de son
équilibre et de la qualité de ses eaux. Grâce aux phénomènes de filtration et d'oxydation,
combinés à l'action des organismes (bactéries, insectes, plantes…) vivant dans le milieu
aquatique et sur les berges. Mais, si l’abondance de ces substances dépasse un seuil critique,
ses capacités d'autoépuration ne suffisent plus : l’agent polluant ne peut plus être éliminé
assez rapidement ; il s’accumule, rompant progressivement l’équilibre dynamique naturel du
milieu aquatique, et peut même devenir toxique. On dit alors qu’il y a pollution. D’autres
agents polluants, comme les plastiques, les métaux et certains pesticides, ne sont pas ou peu
biodégradables et perturbent ce phénomène naturel. L'autoépuration de l'eau a ses limites.
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1.2.2. Origines de la pollution des des eaux de surface, continentales et océaniques
En fonction de l’origine de la source de pollution, on distingue :
• La pollution domestique
Les rejets urbains proviennent des différents usages domestiques de l’eau :
- les eaux ménagères provenant des salles de bains, des cuisines, des eaux de lavages sont
chargées de détergents, de graisses, de solvant et de débris organiques ;
- les eaux "vannes" provenant des WC sont chargées de matières organiques azotées et de
germes fécaux. A ceux-ci s’ajoutent :
- les rejets industriels, commerciaux et artisanaux ;
- les eaux pluviales qui lessivent les toits et le bitume et sont chargées en produits minéraux et
organiques.
La pollution urbaine résulte d'un réseau de collecte des eaux usées insuffisant. Certains
quartiers ne sont donc pas raccordés au réseau de collecte des eaux usées et de nombreuses
maisons individuelles ne disposent pas de fosses septiques ; des effluents usagés sont donc
déversés dans les rivières via la baie. Les eaux usées domestiques sont responsables de 60 à
70 % de la contamination des eaux douces en matières organiques. D’autre part, l’azote et le
phosphore, éléments nutritifs apportés de manière excessive par les eaux usées, entraînent
une eutrophisation qui se traduit par des proliférations de végétaux.
• La pollution agricole
L’agriculture est dominée par la culture intensive, grande consommatrice d’eau. L’élevage
(notamment porcin) se développe, souvent sans respect de la réglementation et trop
fréquemment à proximité immédiate des cours d’eau. Les engrais chimiques (nitrates et
phosphates) altèrent la qualité des nappes souterraines qu'ils atteignent par infiltration des
eaux. Les produits phytosanitaires (herbicides et pesticides) sont utilisés pour le traitement. La
situation est particulièrement dégradée. Les déjections animales qui accompagnent les
élevages intensifs s'évacuent dans les cours d'eau et les nappes souterraines ; elles constituent
une source de pollution bactériologique.
• La pollution industrielle
L’activité industrielle est marquée par l’agro-alimentaire et l’extraction de matériaux, activité
à forte tendance polluante. L’industrie est responsable de la moitié des rejets polluants
organiques et de la quasi-totalité des rejets toxiques : métaux lourds et polluants organiques
persistants. Elles sont dues à des rejets de matières en suspension(MES), de matières
organiques(MO), de produits azotés ou phosphorés, de produits toxiques.
Conclusion
En définitive, avec l’augmentation de la population, l’urbanisation croissante,
l’industrialisation, et l’intensification de l’agriculture, les usages de l’eau se sont multipliés et
sa consommation a connu un formidable accroissement. Ce développement s’est accompagné
d’une inévitable augmentation des rejets ménagers, urbains, agricoles et industriels : les taux
de pollution des milieux aquatiques se sont accrus.
Aujourd’hui, bien rares sont les régions du monde épargnées et les milieux aquatiques
continentaux non pollués. L’Afrique n’échappe pas à cela : 40% des eaux sont de bonne
qualité, 40% de qualité mauvaise et 20% sont de qualité passable. Mais la pollution n’est pas
une dégradation irréversible. La qualité de l’eau est un enjeu essentiel à notre santé. Il est
donc important de protéger les écosystèmes et de réduire les impacts de la pollution sur nos
précieuses ressources en eau.
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Chapitre 3 : Techniques et méthodes d’évaluation de la pollution des écosystèmes
Contenu du chapitre 3
Introduction
La pollution des écosystèmes par les rejets domestiques, agricoles et industriels est un effet
des formes de développement adoptées au dix-neuvième et au vingtième siècle. Ces
différentes formes de pollution par le rejet, le ruissellement et l'infiltration de produits
toxiques, affectent les sols, les plans d’eau, les nappes, les vases qui en tapissent les fonds,
ainsi que les végétaux et les animaux aquatiques comme terrestres. Enfin, ces pollutions
aboutissent à la mer.
La volonté de lutte contre la pollution est dorénavant partagée par les associations, les
pouvoirs publics, les collectivités, les entreprises, et les particuliers. En effet, l’environnement
étant en interaction avec l’ensemble des activités humaines et des écosystèmes, la pollution
fait peser des risques, en particulier sanitaires, tant aux végétaux et aux animaux qu’aux
humains.
Face à cette situation, les industries mettent au point des systèmes de captage des polluants.
Tous les problèmes ne sont pas résolus, mais la mobilisation est lancée. En outre, les travaux
d’éducation et de sensibilisation tant du grand public que des décideurs sur ces situations font
évoluer les consciences et les prises de décision, en faveur de la prévention de la pollution et
de la dépollution des cours d’eau.
1.1.5. Azote : l’azote est l’une des plus importantes substances nutritives.
L’azote existe dans l’eau sous 3 formes :
- Gazeux,
- Inorganique (nitrate, nitrite, ammoniac),
- Organique (protéine, urée, acide urique).
De ces 3 formes, seul l’azote inorganique est un indicateur de pollution.
1.1.7. Total de Solide en Suspension (TSS) : le TSS d’un échantillon d’eau est
la quantité de matière qui est en suspension (non dissoute) dans un volume
d’eau. On donne cette valeur en mg/L. il est difficile d’établir des
standards acceptables parce que les TSS inclus une variété de solides
passant de l’argile aux planctons vivants. Cependant, les déviations
soudaines ou graduelles d’une norme établie pour une étendue d’eau
indiquent qu’il y a des problèmes. Soit cette déviation est due à une
érosion du sol à la suite d’une forte pluie, soit au déversement dans l’eau
des eaux usées sans traitements préalables.
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1.1.10. Transparence : la transparence se définit comme la propriété d’une
substance à transmettre la lumière. La transparence de l’eau influence donc
la pénétration de la lumière dans l’eau et dépend de la quantité de matière
dans l’eau (sous forme de particules ou dissoute). Ces matières peuvent
être d’origine minérale (limon, argile) ou organique (débris, végétaux et
animaux, microorganisme, composés chimiques).
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1.3.2. Bactéries : les organismes décomposeurs sont en majorité des
microorganismes tels que les bactéries. Il y a deux processus :
- 1er processus aérobie,
- 2ème processus anaérobie.
Les indicateurs de pollution bactérienne utilisés en grande partie
sont : les coliformes, les coliformes thermotolérants, les Escherichia
coli et les entérocoques.
1.3.3. Algues : aucune espèce en soit ne peut être utilisée comme indicateur de
pollution. Ce qui est important, c’est la proportion de chaque espèce et les
changements qui sont les meilleurs indicateurs de pollution. La quantité et
les sortes d’algues qu’on retrouve dans l’eau dépendent de la concentration
en matières organiques (nitrates, phosphates, etc.).
1.3.5. Poissons : dans une étendue d’eau, les types de poissons dépendent
jusqu’à u certain point du degré d’eutrophisation. Une forte pollution tue
la majorité des poissons. Les poissons ne sont pas de bons indicateurs très
sûr de pollution parce qu’ils se déplacent d’un endroit à un autre.
2.1. Courbe en sac : Si un court d’eau en écoulement ou pas reçoit en un point de son
parcourt un rejet polluant important, ce rejet peut être organique et biodégradable.
L’évolution est schématisée par une figure (voir ci-dessus). La pollution organique
apportée entraine un développement du processus de dégradation aérobique normale
dans une eau naturelle. Cela se traduit par :
- une augmentation de l’Oxygène dissous,
- une multiplication des micro-organismes,
- une modification de la population des protozoaires, rotifères, crustacés, algues et
poissons,
- l’utilisation de la matière organique par la biomasse et transformée en éléments
minéraux.
Ce phénomène décrit sur le graphe des variations des teneurs en oxygène dissous est
appelé "courbe en sac".
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anaérobique. La matière organique est encore minéralisée mais se transforme en CH4,
H2S, N2).
Chaque pays dispose d’une législation qui s’appui sur les normes et conventions
internationales. Aujourd’hui, toutes les organisations internationales, multilatérales,
bilatérales et régionales font de la prise en compte de l’écosystème dans les différents projets
une exigence pour obtenir leur appui financier ou technique.
Ainsi, de plus en plus, il existe des lois tels que le code de l’environnement, le code de
l’eau, le code minier, le code foncier, le code forestier, etc.
NB : Cette partie du cours sera réalisé sur forme d’étude de cas et permet de montrer aux
auditeurs dans quelles conditions sont appliqués les textes de lois.
Conclusion
L'absence d'harmonisation entre les pays concernant la gestion, le transport et le stockage des
déchets de toutes sortes donne lieu à des situations complexes et souvent frauduleuses. De
nombreux pays riches se débarrassent de leurs produits toxiques dans des pays en voie de
développement, où la surveillance des écosystèmes est moins stricte et où le stockage et la des
déchets sont bien souvent facilités par l’ignorance et les mauvaises pratiques liées à plusieurs
facteurs. Les agences chargées de gérer, de transformer, de contrôler les écosystèmes doivent
donc redoubler d'attention pour tenter de suivre les différentes filières de transport et de
traitement des polluants afin de déjouer les mauvaises pratiques souvent à des conséquences
désastreuses. L’avenir du cadre de vie et de travail passe donc par une prise de conscience
globale. Cette prise de conscience et les actions qui en découlent nous concernent tous.
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Activités d’apprentissage liées au cours
Bibliographie
[1] D. Guiral, 1992. L’instabilité physique, facteur d’organisation et de structuration d’un
écosystème tropical saumâtre peu profond: la lagune Ebrié, Vie et milieu, 42 (2): 73-92.
[2] P. Dufour et L. Lemasson, 1985, Le régime nutritif de la lagune tropicale Ebrié (Côte
d’Ivoire), Océanogr. trop. 20 (1): 41-69.
[3] J. M. Dorioz, P. Quetin, J. A. Lazarotte, J. P. Bosse et J. P. Moreille, 2004, Bilan du
phosphore dans un bassin versant du lac Léman: Conséquences pour la détermination de
l’origine des flux exportés, Rev. Sci. Eau. 17 (3): 329-354.
[4] A. A. Adingra et R. Arfi, 1998, Organic and Bacterial Pollution in the Ebrié Lagoon, Côte
d’Ivoire, Marine Pollution Bulletin, 36 (9): 689-695.
[5] A. Ménesquen et Janvier, 2001, L’eutrophisation des eaux marines et saumâtres en Europe
en particulier en France, Rapport IFREMER pour la Commission Européenne, DGENV. B1.
59p.
[6] G.Tredoux, A.S.Talma, Nitrate pollution of groundwater in southern Africa. In: Y. Xu, B.
Usher, (Eds.), Groundwater Pollution in Africa, Taylor & Francis/Balkema, Leiden, 2006, pp.
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[7] Konan KS, Kouassi AM, Adingra AA, Dongui BK, Gnakri D. 2008. Variations
saisonnières des paramètres abiotiques des eaux d'une lagune tropicale : la lagune de Grand-
Lahou, Cote d'Ivoire. European Journal of Scientific research, 21(3): 376-393.
[8] Konan KS, Kouassi AM, Adingra AA, Gnakri D. 2009. Spatial and temporal variation of
fecal contamination indicators in Graand-Lahou lagoon, Côte d’Ivoire. Journal of Applied
Biosciences, 23: 1422-1435.
Webographie
Les références en ligne des documents : liens des sites ou pages web de référence :
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[5] CCE - DG Environnement, Commission des Communautés Européennes - Direction
Générale Environnement, http ://europa.eu.int/comm/environment
[6] EUROSTAT, Office Statistique des Communautés Européennes
http ://europa.eu.int/comm/eurostat
[7] AEE, Agence Européenne pour l’Environnement, http ://www.eea.eu.int
[8] US Environmental Protection Agency, http ://www.epa.gov/
[9] CEREA- Laboratoire d’environnement atmosphérique, http ://www.enpc.fr/cerea
[10] OMS-Norme de qualité eau, www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/potable/potable
[11] Québec-règlement sur la qualité de l’eau, www.mddep.gouv.qc.ca/eau/potable/brochure
[12] ISO-Norme qualité eau, www.iso.org/iso/fr/iso_catalogue/...tc/catalogue_tc_browse.htm
Acronyme ou Glossaire
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