Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Tendances de financement des infrastructures en Clare Barrington, DFID Atadet Azarak Mogro,
Afrique – 2017 est le rapport annuel du Consortium
Malanda Barthelemy, BAD CEEAC
pour les infrastructures en Afrique (ICA) sur la manière
dont les ressources financières sont mobilisées en vue Giovanni Baticci, MFA/CDP
Hellen Chimwemwe
de faciliter le développement des secteurs des Mathilde Bord-Laurans, AFD
transports, de l’eau et de l’assainissement, de l’énergie Mwatuwa, BAD
et des TIC sur le continent. Francis Daniel Bougaire,
BAD Ihcen Naceur, BAD
Ce rapport phare de l’ICA a été préparé par le secrétariat de
l’ICA composé de Mike Salawou, coordinateur de l’ICA, Gregory Briffa, BEI
Maimuna Nalubega, BAD
d’Epifanio Carvalho de Melo et de Kouadio Viviane, en Antonello Carpentieri,
coopération avec le consultant Cross-border Information MFA/CDP David Niyonsenga, NEPAD
(David Burles, Nick Carn, Mark Ford, Irina Gaubinger, Ivana
Osward Chanda, BAD
Richardson, David Slater, Ajay Ubhi et Daniel Westbury- Fiore Pace, GAC
Haines) mandaté par le Secrétariat de l’ICA. Stephan Diefenthal, DEG
Peter Radloff, KfW
Le Secrétariat de l’ICA remercie l’ensemble des organismes et Katerina Evzona, DFID
des personnes sans l’aide desquels la production de ce suivi Gladys Wambui Gichuri, Michele Ruiters, DBSA
annuel régulier du financement et du développement des BAD
infrastructures en Afrique n’aurait pas été possible. Nous Omar Vajeth, SAPP
remercions tout particulièrement l’ensemble des membres de Gianluca Grandi, MFA/CDP
l’ICA – le G7: le Canada (Président de l’ICA), la France, Etsuko Ito, JICA Anna Waldmann, GIZ
l’Allemagne, l’Italie, le Japon, le RU et les USA ; la Russie ;
Yuki Ito, JBIC
l’Afrique du Sud membre du G20 ; et les BMD membres, Alvino Wildschutt-Prins,
notamment la CE, la BEI, la SFI, la BM et la BAD (l’hôte) pour Jovana Jeftanovic,GIZ
DBSA
leur contribution et leurs conseils lors de la préparation de ce
Ben-Hur Kabengele, AFD
rapport. Ahid Maeresera, SADC
Mascha Klein, BMZ
Les institutions ayant contribué au rapport incluent : la
Banque africaine de développement (BAD), le Fonds arabe Poirotte Ludovic, UE-AITF Victoria Zabolotnyi, SFI
pour le développement économique et social (FADES), Affaires
mondiales Canada (GAC), la Banque de développement de
l’Afrique australe (DBSA), la Banque de développement de
l’Afrique de l’Est (BEAD), la Banque de l'Afrique de l'Est et de
l'Afrique australe pour le commerce et le développement
(TDB), la Banque d’investissement et de développement de la
CEDEAO (BIDC), la Banque européenne pour la
reconstruction et le développement (BERD), le Fonds fiduciaire
UE-Afrique pour les infrastructures (UE-AITF), la Banque
européenne d’investissement (BEI), l’Agence française de
développement (AFD), la Kreditanstalt für Wiederaufbau
(KfW), la Deutsche Gesellschaft für Internationale
Zusammenarbeit (GIZ) et la Deutsche Investitions- und
Entwicklungsgesellschaft (DEG) allemandes, la Société
internationale financière (SFI), la Banque islamique de
développement (BID), la Cassa Depositi e Prestiti (CDP) et le
Ministère des affaires étrangères et de la coopération
internationale italiens, la Banque Import-export d’Inde, la Analyse des données, texte et mise en page
Banque japonaise de coopération internationale (JBIC),
l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le Cross-border Information
Fonds de l’OPEC pour le développement international (OFID),
www.crossborderinformation.com
le Département britannique pour le développement
international (DFID), et la Banque mondiale.
Graphiques et cartes
Nous souhaitons aussi remercier les Communautés
économiques régionales (CER) et les Pools énergétiques David Burles
régionaux (PER) qui ont répondu à notre demande de données
pour étayer ce rapport, à savoir la Communauté économique Photos
et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la Communauté
de l’Afrique de l’Est (CAE), Communauté de développement de iStock/Getty Images: Pages 6, 20, 24, 28, 49, 54, 60, 62, 64, 68,
l’Afrique australe (SADC) et le Pool énergétique de l’Afrique
australe (SAPP). 70.
Nous remercions personnellement toutes les personnes qui ont Shutterstock: Pages 72,74, 76
fourni des données et qui ont fait part de leurs réflexions pour
ce rapport, notamment: BERD/Dermot Doorly: Page 58
Le Consortium pour les G8 à rejoindre l’ICA, devenant ainsi le • Accroître le volume des financements
infrastructures en Afrique (ICA) a premier pays africain membre de l’ICA. en faveur d'infrastructures durables en
été lancé à l’occasion du sommet du Afrique provenant de sources publiques,
L’ICA est une initiative majeure visant à
G8 à Gleneagles en 2005. Le privées, et publiques et privées;
accélérer les progrès en vue de répondre
Consortium compte parmi ses
aux besoins infrastructurels urgents de • Faciliter une meilleure coopération
membres les pays du G8, la
République d’Afrique du Sud, le l’Afrique, et de promouvoir ainsi la
entre les membres de l’ICA et d’autres
Groupe de la Banque mondiale croissance économique et le
développement du continent. Il s’emploie sources importantes de financement
(GBM), le Groupe de la Banque comme les parties prenantes africaines,
africaine de développement (BAD), à éliminer les obstacles nationaux et
régionaux au développement des la Chine, l’Inde, les Fonds arabes et le
la Commission européenne (CE), la
Banque européenne infrastructures, en mettant l’accent sur secteur privé;
d’investissement (BEI) et la Banque les infrastructures régionales, bien
• Mettre en évidence les obstacles
de développement de l’Afrique conscient des défis rencontrés à cette
échelle. d’ordre technique et politique et aider à y
australe (DBSA).
remédier;
Des institutions africaines telles que Le Consortium a pour ambition de
rendre ses membres plus efficaces dans • Permettre de mieux cerner le secteur
l’Union africaine (UA), le Nouveau
partenariat pour le développement de leur soutien au secteur des à travers le suivi et l’établissement de
l’Afrique (NEPAD) et les Communautés infrastructures en conjuguant leurs rapports sur les tendances et les
économiques régionales (CER) efforts dans des domaines tels que le développements clés.
participent toutes aux réunions du partage d’information, le développement
de projets et les bonnes pratiques. L’ICA s’emploie de plus en plus à
consortium en qualité qu’observatrices.
La BAD héberge le Secrétariat de l’ICA améliorer de la coordination des activités
Bien que l’ICA ne soit pas un organisme entre ses membres, ainsi qu’avec
depuis sa création en 2006. de financement, il tient lieu de
d’autres sources importantes de
Lors de la réunion annuelle du plateforme pour la négociation d’un plus
grand volume de financements de projets financement des infrastructures, dont la
Consortium en mai 2011, il a été décidé
d’élargir l’adhésion à l’ICA des membres et de programmes d’infrastructure en Chine, l’Inde, les bailleurs de fonds
du G8 aux membres du G20. En Afrique. D’une manière générale, les arabes et islamiques, les banques
novembre 2013, l’Afrique du Sud fut le principaux objectifs de l’ICA consistent régionales de développement et le
premier membre du G20 non membre du à: secteur privé.
Nous avons le plaisir de vous présenter la neuvième sur le continent et constituera un volet essentiel du corridor de
édition du rapport annuel de l’ICA intitulé Tendances du transport d’électricité Nord-Sud (du Cap au Caire).
Financement des Infrastructures en Afrique 2017. Au fil
La mobilisation de fonds pour les infrastructures revêt une
des ans, ce rapport est devenu un document important
importance critique, et ce rapport montre un grand intérêt à
pour montrer de manière cohérente comment sont
l’égard de nouveaux types de financement. Il reconnaît
mobilisés les fonds nécessaires au développement des
notamment la demande de financements mixtes, dans le cadre
infrastructures dans les secteurs de l’énergie, des TIC, des
desquels le financement concessionnel cherche à tirer parti du
transports et de l’eau et de l’assainissement. Il identifie
financement non concessionnel. Le rapport sur les Tendances du
aussi les tendances émergentes relatives à l’efficacité de
financement des infrastructures en Afrique 2017 révèle aussi
la mobilisation des ressources visant à accélérer le
pour la deuxième année que les entreprises déploient de plus en
développement des infrastructures en Afrique.
plus de capital-développement. Ce type de financement est
L’une des questions importantes abordées dans le rapport de important car contrairement à une subvention, il crée un actif
cette année a trait au volume des dépenses que les États pour l’investisseur et peut produire des rendements financiers
africains consacrent aux infrastructures. Ces dépenses sont modestes accompagnés d’impacts importants sur le
analysées à l’échelle nationale, mais aussi à l’échelle développement.
infranationale – où l’on remarque que les dépenses n’ont pas
été prises en compte dans les budgets fédéraux ou nationaux. Le rapport de cette année donne des exemples sur la manière
Il est important de noter que des efforts supplémentaires dont le financement a été mobilisé pour des projets bancables
doivent être consentis pour élaborer des méthodologies susceptibles d’avoir un fort impact sur le développement. L’un
permettant de refléter fidèlement les dépenses des institutions des exemples est le parc solaire de Benban en Égypte qui
étatiques et des gouvernements infranationaux et éviter ainsi montre comment on peut mobiliser un mélange de fonds
les doubles comptabilisations. publics et privés en mettant en place des mécanismes
institutionnels efficaces et produire 23 projets bancables.
Un autre problème persistant demeure le déficit de financement
des infrastructures en Afrique, et il est encourageant de Des défis subsistent pour les infrastructures en Afrique. Un
constater que les recherches menées par l’ICA sur les tendances plus grand nombre de projets bancables sera nécessaire pour
de financement contribuent à ce débat. Le rapport de cette année retenir les bailleurs de fonds actuels et en attirer d’autres en
examine dans quelle mesure on peut imputer le manque vue de réduire le déficit de financement des infrastructures en
d’investissement dans les infrastructures à un nombre limité de Afrique. Nous espérons que d’autres institutions rejoindront
projets bancables par rapport à la disponibilité des ressources la cohorte des bailleurs de fonds qui s’emploient à faire face
financières. Les parties prenantes interviewées dans le cadre de aux défis rencontrés, de la préparation de projet au
ce rapport suggèrent qu’il existe suffisamment de fonds pour le renforcement des capacités, et qui voient les opportunités et
développement des infrastructures en Afrique, et que le défi les avantages procurés par le financement des infrastructures
consiste plutôt à créer davantage de projets bancables. D’autres en Afrique.
parties prenantes maintiennent que le déficit de financement Il est encourageant de constater que de nouvelles techniques
s’applique aussi aux projets bancables. de financement sont en cours d’élaboration. Le défi consiste à
L’Afrique entame un projet visant à créer une zone de libre- continuer à élargir la gamme d’instruments financiers
échange continentale qui doit souscrire pleinement à la nécessité disponibles et à intégrer des offres telles que le financement
de développer ses infrastructures. La Zone de libre-échange mixte et le capital-développement à des instruments
continentale pour l’Afrique a le potentiel de transformer le conventionnels tels que les subventions et les prêts qui
continent. Mais pour cela, il doit se doter d’infrastructures continueront à jouer un rôle dans le financement des
permettant de garantir une intégration régionale plus profonde infrastructures.
et plus vaste, d’ajouter de la valeur à ses ressources et de
Nous espérons que ce rapport contribuera à élargir l’éventail
catalyser la croissance dans le commerce intra-africain. Cet
des parties prenantes et à accroître le nombre des techniques
aspect est particulièrement important pour que l’Afrique exploite
de financement utilisées dans le développement des
son potentiel dans les secteurs où les perspectives de croissance
infrastructures africaines. Nous espérons aussi que les
sont les plus prometteuses, comme l’agriculture et l’alimentation,
Tendances du financement des infrastructures en Afrique 2017
l’industrie et les services. Les projets d’infrastructure régionaux
aideront les parties prenantes à mettre en place des
doivent jouer un rôle clé dans la promotion d’une croissance
mécanismes institutionnels efficaces qui créent des conditions
équitable et durable.
propices à la participation d’acteurs privés et publics au
Ce rapport met en évidence plusieurs réalisations notables dans développement des projets. Enfin, nous espérons que ce
le secteur africain des infrastructures. Il montre comment les rapport contribuera à mobiliser plus de fonds pour le
projets d’infrastructure régionaux peuvent produire l’impact développement des infrastructures en Afrique.
continental nécessaire à une zone de libre-échange pleinement
opérationnelle. Le projet d’interconnexion Zambie-Tanzanie-
Kenya, qui est l’un des projets et programmes du Plan d’action Pierre Guislain, Vice-président, Secteur privé, industrie
prioritaire du Programme de développement des infrastructures et infrastructures, BAD
en Afrique, en est un bon exemple. Au-delà des avantages Amadou Oumarou, Directeur Infrastructure et
régionaux, le projet connectera les pools énergétiques de l’Afrique
développement urbain, BAD
australe et de l’Afrique de l’Est et renforcera le commerce
d’électricité inter-régional en interconnectant les réseaux des Mike Salawou, Manager Infrastructure et partenariats et
deux pools. Ce projet devrait créer le plus grand pool énergétique Coordinateur de l’ICA
Figure 1: Engagements et déboursements des membres de l’ICA 12 Figure 46: Pourcentage des crédits alloués aux infrastructures
Figure 2: Tendances des engagements par source, 2013-17 12 dans les budgets nationaux par secteur et région, 2017 51
Figure 3: Tendances des engagements par secteur, 2013-17 12 Figure 47: Total des dépenses en capital allouées aux
infrastructures dans les budgets nationaux, par secteur en 2017 51
Figure 4: Financement total des infrastructures par source en 2017 13
Figure 48: Engagements chinois par secteur, 2012-17 54
Figure 5: Financement total des infrastructures par région en 2016 13
Figure 49: Engagements chinois par région, 2012-17 55
Figure 6: Financement total des infrastructures par secteur en 2017 13
Figure 50: Engagements de l’ACG par secteur et région, 2013-17 56
Figure 7: Flux de financement déclarés et identifiés dans les
infrastructures africaines, 2017 14 Figure 51: Engagements de l’ACG par membre, 2013-17 57
Figure 8: Sources de financement 2017, financement externe Figure 52: Engagements européens non-ICA par source, 2017 58
public & privé 15 Figure 53: Engagements européens non-ICA par secteur, 2017 59
Figure 9: Engagements en faveur des infrastructures par Figure 54: Engagements européens non-ICA par région, 2017 59
secteur & région, 2017 15 Figure 55: Engagements de l’Inde par secteur, 2013-17 61
Figure 10: Engagements en faveur des infrastructures Figure 56: Engagements de la BOAD par secteur, 2017 63
par secteur & source, 2017 16
Figure 57: Engagements de la BIDC par secteur, 2017 63
Figure 11: Financement total des infrastructures par secteur, 2013-17 17
Figure 58: Engagements de la TDB par secteur, 2017 63
Figure 12: Engagements des membres de l’ICA par secteur, 2013-17 17
Figure 59: Tendances de la base de données des projets PPI, 2013-17 64
Figure 13: Financement total annuel moyen des infrastructures par
Figure 60: Financement privé par secteur, 2017 64
secteur, 2013-2017 17
Figure 61: Financement privé par région, 2017 64
Figure 14: Engagements souscrits en faveur des infrastructures
par région & source en 2017 18 Figure 62: Financement total par secteur et source, 2017 69
Figure 15: Financement total des infrastructures par région, 2013-17 19 Figure 63: Financement du secteur des transports par source, 2013-17 71
Figure 16: Engagements des membres de l’ICA par région, 2013-17 19 Figure 64: Financement du secteur des transports par région, 2016 70
Figure 17: Financement total annuel moyen des infrastructures Figure 65: Financement du secteur des transports par région, 2017 71
par région, 2013-17 19 Figure 66: Financement du secteur des transports par type de
Figure 18: Besoins de financement des infrastructures par secteur 21 financement, 2017 71
Figure 19: Engagements annuels moyens par secteur 2012-17 21 Figure 67: Financement des transports par sous-secteur, 2017 71
Figure 20: Interconnecteur ZTK et pools énergétiques régionaux 25 Figure 68: Financement du secteur de l’eau par source, 2013-17 73
Figure 21: État de la mise en œuvre des projets prioritaires de la CAE 26 Figure 69: Financement du secteur de l’eau par région, 2016 72
Figure 22: Engagements des membres de l’ICA par secteur en 2017 28 Figure 70: Financement du secteur de l’eau par région, 2017 73
Figure 23: Engagements des membres de l’ICA par région en 2017 28 Figure 71: Financement du secteur de l’eau par type de
financement, 2017 73
Figure 24: Engagements des membres de l’ICA par type de
financement en 2017 30 Figure 72: Financement de l’eau par sous-secteur, 2017 73
Figure 25: Engagements des membres de l’ICA en faveur des Figure 73: Financement du secteur de l’énergie par source, 2013-17 75
infrastructures matérielles/immatérielles/de la préparation Figure 74: Financement du secteur de l’énergie par région, 2016 74
de projet en 2017 32 Figure 75: Financement du secteur de l’énergie par région, 2017 75
Figure 26: Déboursements des membres de l’ICA en faveur des Figure 76: Financement du secteur de l’énergie par type de
infrastructures matérielles/immatérielles/de la préparation financement, 2017 75
de projet en 2017 32
Figure 77: Financement de l’énergie par sous-secteur, 2017 75
Figure 27: Engagements des membres de l’ICA par secteur, 2010-17 33
Figure 78: Financement du secteur des TIC par source, 2013-17 77
Figure 28: Engagements des membres de l’ICA par région, 2010-17 33
Figure 79: Financement du secteur des TIC par région, 2016 76
Figure 29: Engagements des membres de l’ICA par donateur
Figure 80: Financement du secteur des TIC par région, 2017 77
& région en 2017 34
Figure 81: Financement du secteur des TIC par type de
Figure 30: Déboursements des membres de l’ICA par donateur
financement, 2017 77
& région 34
Figure 82: Financement des TIC par sous-secteur, 2017 77
Figure 31: Engagements des membres de l’ICA par secteur & région 35
Figure 83: Financement en faveur de l’Afrique du Nord
Figure 32: Déboursements des membres de l’ICA par secteur & région 35
par secteur & source, 2017 78
Figure 33: Déboursements des membres de l’ICA par secteur, 2013-17 35
Figure 84: Tendances du financement en faveur de l’Afrique du Nord
Figure: 34: Projets soutenus par les membres de l’ICA et achevés en par source, 2013-17 78
2017 – engagements et déboursements 37
Figure 85: Financement en faveur de l’Afrique de l’Ouest
Figure 35: Projets soutenus par les membres de l’ICA et achevés par secteur & source, 2017 79
en 2017 – répartition par secteur 37
Figure 86: Tendances du financement en faveur de l’Afrique de
Figure 36: Projets soutenus par les membres de l’ICA et achevés l’Ouest par source, 2013-17 79
en 2017 – répartition par région 37
Figure 87: Financement en faveur de l’Afrique centrale
Figure 37: Taux de déboursement par secteur pour des projets par secteur & source, 2017 80
sélectionnés des membres de l’ICA achevés en 2017 38
Figure 88: Tendances du financement en faveur de l’Afrique centrale
Figure 38: Tendances des portefeuilles d’infrastructure régionaux 39 par source, 2013-17 80
Figure 39: Engagements spécifiés par les membres de l’ICA en faveur Figure 89: Financement en faveur de l’Afrique de l’Est par
de projets du PIDA 41 secteur & source, 2017 81
Figure 40: Engagements des membres de l’ICA par pays Figure 90: Tendances du financement en faveur de l’Afrique de l’Est
et par région, 2017 42 par source, 2013-17 81
Figure 41: Engagements des membres de l’ICA par pays en 2017, Figure 91: Financement en faveur de l’Afrique australe par
$ dépensés par habitant et en pourcentage du PIB 42 secteur & source, 2017 82
Figure 42: Crédits budgétaires des gouvernements par secteur, 2013-17 49 Figure 92:Tendances du financement en faveur de l’Afrique australe
Figure 43: Crédits budgétaires des gouvernements par région, 2017 49 par source, 2013-17 82
Figure 44: Crédits alloués aux infrastructures dans les budgets Figure 93: Financement en faveur de la RAS par
nationaux, 2017, par $ par habitant secteur & source, 2017 83
Figure 45: Crédits alloués aux infrastructures dans les budgets Figure 94: Tendances du financement en faveur de la RAS par
nationaux, 2017, en pourcentage du PIB 51 source, 2013-2017 83
Chine
19,4 Mrd $
2016 : 66,9 Mrd $
2013 : 83,3 Mrd $
Secteur
(23,8%)
priv
2,3 Mrd $
(2,8%)
Autres donateurs
bilatraux/multilatraux
2,9 Mrd $ (3,5%)
Engagements de lÕICA
(moyenne annuelle : 20,4 Mrd $) 0 0
Dboursements de lÕICA
2013 2014 2015 2016 2017 2013 2014 2015 2016 2017
25,3
20
19,7
Africa
18,8
18,6
12,6
10,9
0 39 2 123 838 623 89 1 604 1 043 597 500 449 181 119 97
M$
Les membres
de lÕICA sont Asie
indiqus en orange
19 403 Chine
Les Amriques
292
USA
2 361 Japon
19
Canada 704
Inde
10
Core du Sud
Figure 7
Flux de
Gouvernements
34 345 nationaux
financement
3 364 6 993 1 889 523 africains déclarés et
497 453 74 14 identifiés en faveur
des infrastructures
BAD Banque BEI SFI africaines, 2017
mondiale DBSA BOAD TDB BIDC Les membres de
Banques multilatraux de Banques rgionales de 2 324 l’ICA sont indiqués
dveloppement dveloppement Secteur priv
en orange
24 000 22 478
20 000
50
47,5
Mrd $ 44,1 44,8
40
33,7
15 894
28,0
20
Total du financement
12 679
10
externe public
11 864
12 000
11 046
0
9 983
8 764
8 000
7 115
6 458
6 462
5 784
5 654
5 528
5 419
5 316
5 124
7 000 2 899
4 412
Power Financement
3 460
2 986
2 555
2 324
2 183
2 134
1 562
1 347
1 038
Figure 8
1 001
693 Sources de
311
140
0 financement 2017,
Asie Banques Europe Groupe de Banques Les Secteur financement
multilteraux de coordination des rgionales de Amriques priv externe public &
dveloppement donateurs arabes developpement privé
Financement externe public
Total :
35 000 34 041 Non allous 2,5%
Multisectoriels 1,4%
132 Panafricain
TIC 1,7%
3 995
M$ RSA
Afrique australe, nergie Transports
30,8%
30 000 RSA exclue 47,0%
5 768 Eau
Afrique orientale 16,5%
0,2%
Afrique centrale 0,2% Afrique du Nord 1,4%
2,7%
15 875 M $
Afrique 19,0%
25 000 occidentale 24 777 18,4%
405 31,7% 51,2%
4,2%
8 082 Afrique 2 178
25,6%
du Nord
3 763 38,5% 7,0%
Afrique
20 000 orientale
Afrique Afrique centrale $15,796m
occidentale 6 017 M $
3 001
22 010 M $
21,7% 27,0%
0,2%
2,4%
15 000 1 622
34,4% 14,3% Afrique australe,
2 070
13 178 RSA exclue
6 984
184 12 242 M $
8 468 4,6% 0,03%
2 312 RSA
4,3%
8 694 M $
0,9% 1,5%
10 000 1 609
30,7% 47,1%
25,1%
4 047 46,0%
26,6% 13,1%
7 458
35 000 Total :
34 041
20 117
M$
Gouvernements nationaux africains
30 000 Secteur priv
Autres donateurs bilatraux/multilatraux
Chine
25 000 24 777
5 581 Groupe de coordination des donateurs arabes
Membres de lÕICA
20 000
1 945
1 306
15 000 9 046
360 13 179
783
3 390 5 876
10 000
1 267 Figure 10
8 125 19 Total des
1 841 243
1 126 5 132 engagements en
5 000 5 773
593
600 3 2 169
faveur des
4 607
2 269 0 0
2 169
n.d. infrastructures par
1 525 n.d.
1 051 4 075 n.d. secteur et source
0 0 0 n.d.
0 618 528 n.d. en 2017
Transports Eau nergie TIC Multisectoriels Autre Non allous
Les engagements souscrits par étaient de 3,4 Mrd $ contre 1 Mrd $ en Afrique de l’Ouest et de 14% en Afrique
l’ensemble des sources en faveur de 2016. australe.
tous les secteurs ont été supérieurs
Les engagements des membres de l’ICA En 2017, les engagements des membres
en 2017 qu’en 2016. Les engagements
en faveur du secteur des transports ont de l’ICA en faveur du secteur de l’eau se
en faveur du secteur des transports culminé à 8,1 Mrd $ en 2017. Le précédent sont élevés à 4,6 Mrd $, soit légèrement
ont enregistré la plus forte hausse record date de 2010 lorsque les membres moins que les 4,7 Mrd $ déclarés en 2016.
avec 34 Mrd $ en 2017 contre 26,2 avaient engagé 6,9 Mrd $ en faveur du Les engagements annuels moyens des
Mrd $ en 2016, soit une augmentation secteur. La moyenne annuelle des membres entre 2010 et 2017 s’élèvent
de 30%. Au cours de la même période, engagements des membres de l’ICA en désormais à 4,1 Mrd $. Les membres de
les engagements en faveur de faveur des transports sur la période de l’ICA ont déclaré des engagements en
l’énergie ont augmenté de 20%, de huit ans entre 2010 et 2017 se situe à 5,6 faveur du secteur de l’eau de 3,2 Mrd $ en
20,6 à 24,8 Mrd $. La hausse Mrd $. 2015, contre 3,4 Mrd $ en 2014 – ce qui est
correspondante des engagements en considérablement moins que les
faveur des TIC était de 1,7 Mrd $ en Les dépenses des États africains dans le
engagements de 5 et 4,7 Mrd $ de 2013 et
2016 à 2,3 Mrd $ en 2017, soit 37%. domaine des transports ont atteint 20,1
2012, respectivement.
L’augmentation de 8% des engage- Mrd $ en 2017, soit une hausse de 23% par
ments en faveur du secteur de l’eau, rapport aux 16,3 Mrd $ de 2016. En 2017, la Chine a engagé 1,8 Mrd $,
qui sont passés de 12,2 Mrd $ en 2016 Cependant, de fortes variations régionales dont 1,5 Mrd $ pour la construction du
à 13,2 Mrd $ en 2017, a été la plus ont été constatées. Par exemple, les Barrage Gerbi en Éthiopie destiné à
faible tous secteurs confondus. dépenses en faveur des transports en approvisionner Addis-Abeba en eau.
Afrique de l’Est et en Afrique australe ont
Les dépenses des gouvernements
Transports augmenté d’un peu plus de 50%.
africains dans le secteur de l’eau ont
Les engagements de 34 Mrs $ souscrits en baissé de 6,1 Mrd $ en 2016 à 5,9 Mrd $
faveur du secteur des transports en 2017
Eau en 2017, soit 3%. Au cours de la même
sont supérieurs à la moyenne annuelle période, les crédits alloués par les
Le total des engagements souscrits en gouvernements d’Afrique centrale ont
des six dernières années de 32,4 Mrd $. faveur du secteur de l’eau par l’ensemble
Les engagements en faveur de ce secteur baissé de 379 à 123 M $, soit 67 %. En
des sources a augmenté de 12,2 Mrs $ en Afrique australe et en Afrique du Nord,
ont culminé en 2013 lorsque la Chine a 2016 à 13,2 Mrd $ en 2017, soit 8%. Il est
annoncé un financement représentant les dépenses ont baissé de 28 et 16 %,
important de noter les grandes disparités respectivement. L’Afrique de l’Ouest est
près de deux tiers de tous les régionales quant aux changements de ces la seule région ayant enregistré une
investissements, qui comprenait engagements. À cet égard, l’Afrique de
hausse substantielle de crédits
notamment 3,75 Mrd $ pour le l’Est a enregistré la plus grosse hausse,
budgétaires. Ses dépenses ont augmenté
financement de la construction du chemin avec des dépenses ayant augmenté de 2,4
de 496 M $ en 2016 à 641 M $ en 2017,
de fer Mombasa-Nairobi au Kenya, et 3,3 Mrd $ en 2016 à 4 Mrd $ en 2017, soit
soit 29%.
Mrd $ pour la construction d’une liaison 64%. On a constaté peu de changements
ferroviaire reliant la capitale éthiopienne dans les dépenses en Afrique du Sud, en
Addis-Abeba à la capitale portuaire de Afrique du Nord et en Afrique centrale.
Énergie
Djibouti sur la Mer rouge. En 2017, les Entre 2016 et 2017, les dépenses dans le Le total des engagements souscrits par
investissements chinois dans le secteur secteur de l’eau ont baissé de 28% en l’ensemble des sources en faveur du
TIC
Les engagements en faveur des TIC ont augmenté de 1,7 Mrd $ 0
en 2016 à 2,3 Mrd $ en 2017, soit 37%. Les engagements en 2014 2013 2014 2015 2016 2017
et 2015 étaient de 2,3 et 2,5 Mrd $ respectivement.
Les engagements des membres de l’ICA en 2017 se sont élevés à
618 M $, ce qui est en hausse par rapport aux 417 M $ de 2016 30
Total :
et proche des 600 M $ déclarés en 2015. Au cours des huit
Mrd 25,3
dernières années, et après être tombés à des niveaux très bas en $ 1,5
2011 et 2012, les engagements annuels moyens des membres de 0,4
20 18,8 19,8 18,6 19,7
l’ICA en faveur des infrastructures des TIC s’élèvent à 392 M $. 0,6
0,8
0,5
2,2 0,6 0,6
0,4
Entre 2012 et 2016, le financement annuel moyen chinois des 13,0 0,5 5,8
8,6 7,7
infrastructures des TIC s’est élevé à seulement 339 M $. En 2017,
10 9,2
la Chine a annoncé des investissements dans les TIC de 1,1 Mrd 4,6
$. Les dépenses des États africains dans le secteur des TIC ont 5,0 3,2
4,7
atteint 600 M $ en 2017, contre 894 M $ en 2016, soit une baisse 3,4
6,8 8,1
de 33%. Les dépenses des gouvernements africains d’Afrique 5,3 3,6 5,0
0
centrale et d’Afrique australe ont baissé de 70 et 89%,
2013 2014 2015 2016 2017
respectivement. Les crédits budgétaires alloués par l’Afrique de
l’Est au secteur des TIC en 2017 ont été supérieurs de 159% à 32,8
ceux de 2016, alors que l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest
30
ont augmenté leurs allocations budgétaires de 70 et 25%,
respectivement. Au cours de cette période, l’Afrique du Sud a Mrd
26,3
déclaré une augmentation de 11% des allocations en faveur des $
TIC.n 20
Figure 11
Financement total des infrastructures par secteur, 2013-2017 10,7
10
Figure 12
Engagements des membres de l’ICA par secteur, 2013-2017 (au
milieu)
2,1 3,0
Figure 13 0
Financement total annuel moyen des infrastructures par secteur,
2013-2017 (en bas) Transports Eau nergie TIC Multisectoriels
24 000
M$ 22 010
Gouvernements nationaux africains
3 620
20 000 Secteur priv
Autres donateurs bilatraux/multilatraux
704 Chine
Total : 530
16 000 15 875 11 474
15 796 Groupe de coordination des donateurs arabes
6 522 8 382 Membres de lÕICA
12 242
12 000 6 196
1 137
8 694
8 000 6 694
1 559 6
2 739 51
1 447
6 017
321
2 926 591
795
4 000 1 555
4 886 1 307 Figure 14
528
4 092 58 Total des
3 654 156 3 769 n.d.
94 0
engagements
936 0
50 35 souscrits en faveur
1 855 1 500 0 934 0
0
0 des infrastructures
495 0 899
par région et
Afrique Afrique Afrique Afrique Afrique australe, RSA Panafricain source en 2017
du Nord occidentale centrale orientale RSA exclue
Sur le total des engagements de $ en 2016). Le financement public et les moyenne annuelle des cinq dernières
financement de 81,6 Mrd $ souscrits engagements de l’ACG en faveur de années de 4,4 Mrd $.
par l’ensemble des sources en l’Afrique de l’Ouest ont été considér-
Avec des engagements de 15,9 Mrd $,
faveur de tous les secteurs des ablement réduits. Le financement public
l’Afrique du Nord a enregistré le plus
infrastructures en 2017, l’Afrique de a baissé de 4,9 Mrd $ en 2016 à 3,6 Mrd
haut niveau d’engagements depuis 2014
l’Ouest a reçu 22 Mrd $, l’Afrique du $ en 2017, alors que les engagements de lorsqu’elle avait reçu 23,2 Mrd $. Les
Nord 15,9 Mrd $, l’Afrique de l’Est l’ACG sont passés de 1,5 Mrd $ à 795 M engagements annuels moyens au cours
15,8 Mrd $, l’Afrique australe 12,2 $ au cours de la même période. des quatre dernières années s’élèvent à
Mrd $, l’Afrique du Sud 8,7 Mrd $ et
L’Afrique de l’Ouest a aussi enregistré 16,1 Mrd $. Les investissements en 2017
l’Afrique centrale 6 Mrd $. Les
une forte baisse des investissements ont été stimulés par un intérêt accru du
engagements intrarégionaux et
privés qui n’ont atteint que 704 M $ en secteur privé et le soutien d’IFD en
panafricains ont totalisé 934 M $.
2017. En 2013, des investissements faveur du projet solaire de Benban en
L’Afrique centrale a enregistré une privés de 5,4 Mrd $ avaient été Égypte. Les dépenses publiques
baisse de financement de 7,9 Mrd $ en enregistrés. Le secteur privé a investi totalisant 6,5 Mrd $ en 2017
2016 à 6 Mrd $ en 2017, ce qui est 1,3 Mrd $ en 2015 et 1,5 Mrd $ en 2016. représentent le plus grand montant
préoccupant. Le financement en faveur engagé au cours des cinq dernières
de la région s’inscrivait dans une L’Afrique de l’Est a déclaré des années.
tendance à la hausse qui avait atteint engagements de 15,8 Mrd $ en 2017, ce
qui est 23% de plus que les 12,9 Mrd $, Les engagements de l’Afrique australe
8,3 Mrd $ en 2014 avant de retomber à
mais considérablement moins que le pour 2017 de 12,2 Mrd $ ont presque
4,9 Mrd $ en 2015. Cette baisse est
niveau record des cinq dernières années doublé par rapport aux 6,5 Mrd $ de
principalement imputable à la réduction
de 23,7 Mrd $ atteint en 2013 lors de l’année précédente, même si les
des allocations budgétaires par les
l’annonce par la Chine du financement engagements de 2016 avaient été
gouvernements fédéraux de la région.
de projets ferroviaires de grande exceptionnellement faibles. De 2013 à
L’Afrique de l’Ouest a reçu le plus envergure au Kenya et en Éthiopie. Le 2015, les engagements étaient d’en
d’engagements en 2017 avec 22 Mrd $, financement de la Chine avait totalisé moyenne 15,4 Mrd $. Au cours des cinq
soit environ 27% de tous les dernières années, le financement public
9,3 Mrd $ en 2013, contre 4,5 Mrd $ en
investissements dans les infrastructures a considérablement baissé dans la
2017.
en Afrique. La position de leader de la région, de 12 Mrd $ en 2013 à 6,2 Mrd $
région est principalement due au Avec 8,4 Mrd $, les dépenses publiques en 2017, même si les derniers chiffres
financement chinois de 11,5 Mrd $ (2,3 en Afrique de l’Est sont les plus élevées montrent une augmentation par rapport
Mrd $ en 2016), dont 5,8 Mrd $ pour le depuis les cinq dernières années où la aux 4,7 Mrd $ de 2016. Les engagements
projet de centrale hydroélectrique de 3 moyenne des allocations budgétaires de 3,8 Mrd $ souscrits par les membres
050MW de Mambilla au Nigeria. Le était comprises entre 5,6 et 7,3 Mrd $. de l’ICA en faveur de la région en 2017
financement des membres de l’ICA pour Le financement de 4 Mrd $ des membres sont les plus élevés depuis cinq ans,
la région s’est élevé à 4,9 Mrd $ (4,6 Mrd de l’ICA est légèrement inférieur à la période au cours de laquelle le montant
Mambilla au Nigeria. n
1 12,4 12,9
7,5
0
2013 2014 2015 2016 2017
Figure 15
30
T Financement total des infrastructures par région, 2013-
Total : 2017
Mrd 25,3
$ 1,4
1,1
20 2,5 18,8 19,8 19,7 1
18,6 0,9
1,1 2,2 1,4 0,5
6,9 1,5 1,7 1,0 3,8
2,0 1,8 1,4
2,0 4,4 4,1
10 2,4 4,7
3,7
1,3 2,2 1,9
8,5 3,4 4,0 4,9
4,6
5,1 4,1 3,7 3,7 2
Figure 16
0 2,4
Engagements des membres de l’ICA par région, 2013-2017
2013 2014 2015 2016 20172
20
17,1 16,6
Mrd
14,4
$ 1 13,0
10
8,3
6,3
1,5
0
Afrique Afrique Afrique Afrique Afrique RSA Panafricain Figure 17
A
du Nord occiden- centrale orientale australe, Financement total annuel moyen des infrastructures par
tale RSA exclue région, 2013-2017
40 15 20
35 37,3
34,2 34,0
3 30,1 32,4 32,4
32 26,2
31%
20 10
8%
0 0
2012 2013 2014 2015 2016 2017
Figure 18 Figure 19
Besoins de financement des infrastructures par secteur, selon les Engagements annuels moyens par secteur 2012-2017 (d’après les
Perspectives économiques en Afrique de la BAD, 2018 recherches et rapports annuels de l’ICA)
Des estimations récentes publiées the Gap, un document d’information d’investisseurs directs et d’investisseurs
par la BAD dans son rapport présenté au Forum des marchés institutionnels gérant des fonds de
Perspectives économiques en Afrique émergents d’Afrique en mars 2017. Ce retraite et des actifs au titre de contrats
2018 suggèrent que les besoins document commandé par l’Agence d’assurance.
annuels de l’Afrique en matière de japonaise de coopération internationale
Les besoins de financement par secteur
financement d’infrastructures (JICA) estime que les dépenses pour les
qui sont tirés des estimations publiées
seraient compris entre 130 et 170 infrastructures devraient représenter 5
dans les Perspectives économiques en
Mrd $, avec un déficit de l’ordre de 68 à 6% du PIB, soit des dépenses de 120
Afrique 2018 de la BAD sont présentés
à 108 Mrd $. Ce chiffre est supérieur Mrd $ par opposition à des dépenses
dans la Figure 18 ci-dessus.
au déficit financier de 93 Mrd $ réelles de 84 Mrd $ tirées des Tendances
présenté en 2010 dans une du financement des infrastructures en Cependant, la Figure 19 fait état
publication de la Banque mondiale Afrique 2015. Le document commandé d’engagements moyens de 77 Mrd $
intitulée, Africa’s Infrastructure: A par la JICA souligne que les besoins reposant sur les données de l’ICA
annuels en matière de dépenses sont recueillies au cours des six dernières
Time for Transformation.
actuellement estimés à 120 Mrd $. Ce années. Par conséquent, le déficit établit
Cependant, les récentes estimations même document encourage les parties par l’ICA est légèrement inférieur à
publiées par la BAD correspondent de prenantes à créer des conditions celui publié dans les Perspectives
près à une estimation apparue dans d’investissement favorables pour attirer économiques en Afrique 2018 qui
Africa’s Infrastructure Deficit: Closing le financement privé issus à la fois s’appuie sur le chiffre des engagements
souscrits par l’ensemble des sources de Mrd $ en faveur principalement de deux n’est pas nécessairement un produit du
62,5 Mrd $ tiré des Tendances du projets de transport au Nigeria – manque de fonds et semblent suggérer
financement des infrastructures en l’agrandissement du port d’Onne (2,9 qu’il existe des fonds disponibles pour le
Afrique 2016. Les engagements Mrd $) et le port maritime de Lekki Deep développement des infrastructures en
souscrits en 2016 étaient les plus faibles (1,5 Mrd $). En 2013, les engagements en Afrique. Le défi, en revanche,
de ces dernières années. La Figure 18 faveur des transports ont été stimulés consisterait à trouver des projets
suggère donc un déficit de financement par les engagements de 3,75 Mrd $ bancables.
annuel sur la période 2012-17 de l’ordre souscrits par la Chine pour le chemin de Lucy Heintz, directrice des énergies
de 53 à 93 Mrd $. fer Mombasa-Nairobi, et de 3,3 Mrd $ renouvelables chez l’investisseur en fonds
pour la liaison ferroviaire entre la propres sur les marchés de croissance
À la lecture du tableau ci-dessus, il
capitale de l’Éthiopie, Addis-Abeba, et la Actis, remarque dans une autre partie de
apparaît clairement que le déficit de
capitale portuaire de Djibouti sur le Mer ce rapport, qu’il existe désormais
financement des infrastructures est plus
Rouge. En 2015, les engagements en plusieurs investissements privés
important dans certains secteurs que
dans d’autres. À cet égard, le secteur de faveur du secteur de l’énergie ont été fructueux dans le secteur de l’énergie sur
l’eau enregistre un déficit de 81 à 84% stimulés par un financement de 4,3 Mrd le continent (voir page 66). Elle cite des
par rapport à ses besoins de $ de la Chine destiné au projet pays comme le Sénégal, le Ghana, le
financement annuels et a du mal à hydraulique de Caculo Cabaço en Angola, Kenya, le Mozambique, le Sénégal et
combler ce déficit financier. En revanche, et en 2010, par le financement de 12,9 l’Afrique du Sud dans lesquels les cadres
compte tenu de ses besoins de Mrd $ des membres de l’ICA destiné à de producteurs d’électricité indépendants
financement annuels de 35 Mrd $, le des projets énergétiques en Afrique du bien compris et qui bénéficient d’une
déficit de financement du secteur des Nord et en Afrique du Sud. Le capacité privée croissante.
transports par rapport à ses besoins de programme REIPPP créé en Afrique du
Sud en 2011 a attiré 20,5 Mrd $ au cours Si davantage de pays disposaient de
financement n’est que de 8%, ce qui est mécanismes institutionnels efficaces, les
relativement négligeable. des quatre premières années, ce qui est
supérieur au montant investi par les perspectives d’une hausse des
Dans la Figure 19, le récapitulatif des producteurs d’électricité indépendants investissements seraient sans doute
tendances sectorielles présentées dans dans le reste de l’Afrique sub-saharienne meilleures. Dans sa préface des
les Tendances du financement des au cours des 25 dernières années2. Perspectives économiques en Afrique
infrastructures en Afrique 20171 pour la 2018, le Président du Groupe de la BAD
période 2012-17 ne montre aucun Mécanismes institutionnels Akinwumi Adesina résume les besoins:
changement notable dans les tendances efficaces “Pour exploiter le vaste potentiel de
sectorielles au cours des dernières L’interprétation du déficit de développement des infrastructures, les
années. Cependant, on constate des pics financement des infrastructures en autorités nationales devront mettre en
importants principalement dus à un Afrique ne devrait pas se limiter au place des mécanismes institutionnels
certain nombre d’engagements sub- manque de fonds. Les parties prenantes efficaces destinés à gérer les tâches
stantiels souscrits par une variété de interviewées dans le cadre des complexes que sont la planification, la
sources. En 2014, les engagements Tendances du financement des conception, la coordination, et la mise en
avaient été stimulés par l’un des plus infrastructures en Afrique 2017 œuvre des projets, ainsi que la
grands engagements jamais enregistrés, confirment que le déficit de financement réglementation,” a-t-il déclaré. Adesina
les 8,4 Mrd $ levés par l’intermédiaire de
1
certificats de dépôt vendus aux citoyens En raison de la disponibilité de nouvelles données, le chiffre de 62,5 Mrd $ indiqué dans les
Tendances du financement des infrastructures en Afrique de 2016 a été ajusté à 66,9 Mrd $ dans les
égyptiens pour l’agrandissement du
Tendances du financement des infrastructures en Afrique 2017.
Canal de Suez. En 2013, le secteur privé 2
The South African Renewable Energy Independent Power Producer Procurement Programme: A
a engagé une somme conséquente de 4,6
review and lessons learned, Anton Eberhard & Raine Naude, 2016
suggère que les gouvernements laissés vacants par les bailleurs de fonds Transfers from Africa: 1980–2009, a
devraient aussi prêter attention aux traditionnels. aussi estimé que la fuite illicite de
aspects non matériels du développement capitaux du continent au cours de cette
Les nouveaux bailleurs de fonds qui
des infrastructures, en abordant les période de 30 ans était de l’ordre de 1,2
contribuent à élargir la réserve de fonds
questions de politiques et de à 1,4 billions $.
sont aussi de bon augure. Dans son
réglementation et en formant des
rapport intitulé Perspectives Le recouvrement par les gouvernements
équipes capables d’exécuter des
économiques en Afrique 2018, la BAD des recettes actuellement perdues du
montages financiers.
souligne que les investisseurs fait des flux financiers illicites
Le financement privé est disponible pour institutionnels comme les compagnies permettrait d’accroître les fonds
des projets présentant des environne- d’assurance, les fonds de retraite et les destinés aux infrastructures. Le rapport
ments politiques, régle-mentaires et fonds souverains disposent, à l’échelle de la BAD/GFI explique que la lutte
législatifs favorables. C’est ce que l’on mondiale, de plus de 100 billions $ contre les flux financiers illicites peut
constate dans plusieurs pays, d’actifs sous gestion. Une petite partie profiter directement au développement
notamment dans les secteurs des ports, de l’épargne mondiale excédentaire et des infrastructures en mobilisant des
de l’énergie et des télécomm-unications. des ressources à faible rendement fonds supplémentaires. Il reconnaît
Le programme RIEPPP de l’Afrique du suffirait pour combler le déficit de aussi que la réduction des flux financiers
Sud a permis de créer un environnement financement de l’Afrique et pour illicites permettrait de créer un
propice et d’attirer des investissements financer des projets d’infrastructure. Les environnement plus attractif pour les
privés dans le secteur de l’énergie. Il a conditions préalables pour ces types investisseurs dans les infrastructures.
permis de développer une politique de d’investisseurs seraient une fois de Le rapport souligne aussi que les
passation de marchés rigoureuse et le plus des mécanismes institutionnels
politiques destinées à stimuler les
gouvernement a montré sa capacité à efficaces.
transferts entrants comprennent en
gérer un processus d’appels d’offres Parmi les autres sources susceptibles de général des mesures visant à améliorer
efficace qui stimule les offres combler le déficit de financement, on le climat des affaires d’un pays, comme
concurrentielles. peut citer les flux financiers illicites. la stabilité politique et économique et
À travers le financement de 8,4 Mrd $ Selon le rapport de l'Organisation de des mesures spécifiques propices aux
mobilisé pour le Canal de Suez en 2014 coopération et de développement affaires.
par l’intermédiaire de certificats de économiques (OCDE) intitulé Illicit
Financial Flows, the Economy of illicit Dans son rapport Base erosion and
dépôt vendus aux citoyens égyptiens,
trade in West Africa (février, 2018), ces profit shifting in Africa: reforms to
l’Égypte a aussi démontré que des
flux coûtent aux pays africains au moins facilitate improved taxation of
solutions de financement novatrices
50 Mrd $ par an, soit plus que le multinational enterprises, la CEA
pouvaient fonctionner. En 2017, Le Caire
montant total de l’aide au développ- déclare que les flux financiers illicites
a une fois de plus montré comment créer
des conditions propices aux invest- ement reçue par le continent. Selon des entravent le développement des
isseurs publics et privés dans les estimations d’un panel de haut niveau infrastructures. Le rapport porte sur
énergies renouvelables avec le Parc de la Commission économique pour l’exploitation par des entreprises
solaire de Benban, qui a levé 1,98 Mrd $, l'Afrique des Nations unies (CEA), les multinationales de règles fiscales non
dont 513 M $ d’investissements privés flux illicites – qui sont souvent le synchronisées inadaptées aux modèles
(voir page 67). résultat d’exportations de ressources commerciaux modernes, provoquant
sous-évaluées ou de l’absence de ainsi l’érosion des assiettes fiscales des
Types et sources de recouvrement d’impôts – sont en pays africains et un transfert des profits
financement augmentation depuis le début du siècle vers les juridictions à faible fiscalité.
Les applications de plus en plus où ils s’élevaient à moins de 20 Mrd $. Selon le rapport, “il en résulte une baisse
sophistiquées de techniques de Un rapport commun de la BAD et du des recettes fiscales de l’État et un sous-
financement contribuent à élargir groupe de recherche et de plaidoyer financement critique de l’investissement
l’éventail des instruments de Global Financial Integrity (GFI) basé public et des infrastructures qui
financement disponibles et permettent aux USA, intitulé Illicit Financial Flows pourraient contribuer à promouvoir la
aux investisseurs d’occuper des espaces and the Problem of Net Resource croissance économique”. n
L’accord de mars 2018 visant à créer pourrait augmenter de près de 52,3% en mai 2018, le président de la séance,
une Zone de libre-échange d’ici 2022, par rapport à un scénario de le ministre des Finances sénégalais
continentale pour l’Afrique marque base de 2010, suite à la création de la Amadou Ba, a reconnu qu’il existait une
un tournant dans l’ambition zone de libre-échange continental. Les volonté politique d’intégration mais qu’il
affichée par le continent de hypothèses envisageaient dans ces faudrait accorder la priorité aux
stimuler le commerce intra-africain prévisions était une création de la investissements dans les infra-
et de dynamiser le développement ZLEC en 2017 et la mise en œuvre structures.
économique. Ceci dit, les décideurs complète des scénarios en 2022.
politiques tiennent à souligner que Le président de l’Association of Nigerian
Un rapport préparé par les Traders, Ken Ukaoha, a fait remarquer
les améliorations des infra-
administrateurs aux affaires
structures sont essentielles pour que les liaisons de transport pourraient
économiques de la CEA Simon Mevel et
atteindre ces objectifs. constituer un obstacle à l’essor du
Stephen Karingi, intitulé Deepening
L’Afrique s’efforce depuis longtemps Regional Integration in Africa: A commerce intra-africain tel qu’envisagé
d’augmenter la coopération commerciale Computable General Equilibrium par la ZLEC.
par l’intermédiaire d’une variété Assessment of the Establishment of a La réussite du commerce intra-africain
d’initiatives visant notamment à créer Continental Free Trade Area followed by pourrait reposer sur la traduction de cet
des CER et des zones de libre-échange a Continental Customs Union indique enthousiasme pour une nouvelle zone de
inter-régional. Mais la signature le 21 que la croissance du commerce intra- libre-échange en des améliorations
mars de l’Accord de libre-échange africain serait stimulée par une tangibles des routes, chemins de fer et
continental pour l’Afrique à l’occasion du augmentation des échanges sur le
aéroports. Pour ce faire, le déficit de
sommet extraordinaire de l’Assemblée continent dans trois secteurs :
financement des infrastructures doit
de l’UA à Kigali devrait avoir un effet l’agriculture et l’alimentation,
être comblé en augmentant le nombre de
transformateur sur le continent. l’industrie et les services.
projets bancables en vue d’élargir la
L’initiative de la ZLEC vise à créer un Cependant, le rapport de la CEA note disponibilité des fonds.
marché continental unique pour les que la médiocrité des infrastructures,
biens et services, et la libre circulation notamment dans le secteur des La faculté des investisseurs à
des investissements. La ZLEC prévoit transports, est un obstacle à la transformer les ambitions croissantes en
aussi la libre circulation des hommes et croissance du commerce intra-africain investissements concrets pour
femmes d’affaires – débouchant sur la dans ces secteurs clés. développer les infrastructures du
création d’une union douanière continent pourrait être déterminante
Plusieurs décideurs politiques ont
continentale. pour permettre à la ZLEC de tirer parti
insisté sur ce point en rappelant que la
des succès obtenus par certaines des
Avec la mise en œuvre de la ZLEC – qui réussite de la ZLEC dépendait de la
entrera en vigueur une fois que les capacité de l’Afrique à créer et à CER existantes et de surmonter les
parlements de 22 des 49 signataires maintenir les infrastructures requises obstacles ayant entravé les efforts par le
auront ratifiés l’accord – l’Afrique pour permettre la libre circulation des passé.
prendra pour modèle les nombreux produits sur le continent. Néanmoins, la signature de l’accord
objectifs et caractéristiques sur lesquels ZLEC souligne la nécessité pour les
À l’occasion d’une table ronde sur le
a reposé la création de l’Union investisseurs africains et internationaux
thème de la ZLEC organisée lors de la
européenne (UE). d’aider le continent à atteindre ses
Conférence des ministres africains des
Une étude de 2012 publiée par la CEA Finances, de la Planification et du objectifs de prospérité et de pérennité
suggère que le commerce intra-africain Développement économique de la CEA économiques.n
Les Communautés économiques vue continental. Le secteur de installée dans le plus grand groupe de
régionales et les Pools énergétiques l’électricité de la région de la SADC n’est pays n’est pas exploitée par l’Angola, le
régionaux jouent un rôle de pas entièrement intégré parce que Malawi et la Tanzanie. Le ZTK
catalyseur dans le développement l’Angola, le Malawi et la Tanzanie ne permettra de remédier à cette situation
des projets régionaux comme dans sont pas reliés au réseau électrique régionale.
l’interconnexion des régions régional. Cela signifie que toute Au-delà des avantages régionaux, le
d’Afrique. nouvelle capacité de production ZTK connectera le SAPP et le PEAE et
De manière générale, la collaboration installée dans l’un des trois pays ne peut améliorera le commerce d’électricité
des pays africains dans le but de tirer pas être exploitée par les neuf autres inter-régional en interconnectant les
pleinement parti des ressources et membres du SAPP– Botswana, réseaux du PEAE et du SAPP. Ce projet
capacités de l’Afrique et leur apporter de République Démocratique du Congo devrait créer le plus grand pool
la valeur ajoutée est primordiale pour le (RDC), eSwatni (anciennement le énergétique sur le continent et
continent. Par conséquent, la Swaziland), Lesotho, Mozambique, constituera un élément essentiel du
connectivité continentale des infra- Namibie, Afrique du Sud, Zambie et corridor de transport d’électricité Nord-
structures africaines constituera une Zimbabwe. Inversement, la puissance Sud (du Cap au Caire). n
base essentielle pour le développement
de la ZLEC.
Les CER et les PER jouent déjà des rôles
clés en facilitant des projets qui
s’inscrivent dans une autre vision
continentale, le Plan d’action prioritaire
du PIDA, et plusieurs de ces projets
pourraient être mis en avant pour
TUNISIE
démontrer les progrès accomplis vers
des infrastructures africaines intégrées. MAROC
ALGRIE
Action régionale Sahara
LIBYE
GYPTE SÕest retire du PEAE
Le projet d’interconnexion électrique occidental en fv. 2016
(sous mandat
de lÕONU)
Zambie-Tanzanie-Kenya (ZTK) est l’un
des projets de portée continentale du CAP- MAURITANIE
VERT
MALI NIGER
PAP-PIDA qui progresse rapidement. Il SOUDAN
RYTHRE
SNGAL TCHAD
est l’exemple même d’un projet qui doit GAMBIE BURKINA
FASO DJIBOUTI
être exécuté par plusieurs acteurs GUINE-BISSAU GUINE
BNIN
GHANA NIGRIA
nationaux et régionaux et qui aura au SIERRA LEONE CïTE TOGO RPUBLIQUE
SOUDAN THIOPIE
DÕIVOIRE DU SUD
bout du compte un impact continental. CENTRAFRICAINE
LIBERIA CAMEROUN SOMALIE
Le ZTK est aussi appuyé par des IFD GUINE QUAT.
NGO
RPUBLIQUE RWANDA
JICA, et la Banque mondiale. Comit maghrbin de lÕlectricit
U
ZIMBABWE
ZA
NAMIBIE
Pool nergtique de lÕAfrique australe BOTSWANA Runion (Fr.)
énergétique d’Afrique de l’Est (PEAE,
organisation sectorielle), l’Agence de (SAPP)
ESWATINI
(SWAZILAND)
planification et de coordination du Pays membres de plusieurs pools nergtiques :
AFRIQUE LESOTHO
NEPAD (NPCA, coordinatrice cont- Angola : PEAC & SAPP Burundi : PEAC & EAPP DU SUD
inentale), la Communauté de Rp. Dm. du Congo : PEAC, PEAE & SAPP
Libye : Comelec & PEAE Tanzanie : PEAE & SAPP
développement de l’Afrique australe
(SADC, CER participante), ainsi que les
organisations nationales qui doivent
considérer le projet dans un contexte
régional et continental.
Impact continental
Les trois CER qui participent au projet Figure 20
perçoivent aussi le ZTK d’un point de Interconnecteur ZTK et pools énergétiques régionaux
Les Communautés économiques régionales et les Pools énergétiques régionaux ayant fourni des données pour la
première fois pour les Tendances de financement des infrastructures en Afrique 2017 sont la Communauté de
l’Afrique de l’Est, la Communauté économique des États d’Afrique centrale, la Communauté de développement de
l’Afrique australe et le Pool énergétique de l’Afrique australe. Cette partie compare les besoins en matière de
dépenses d’infrastructure de deux des CER – la Communauté de l’Afrique de l’Est et la Communauté de
développement de l’Afrique australe – avec les données de l’ICA sur les engagements. Bien qu’il ne soit pas possible
de procéder à des comparaisons directes entre les CER et les données de l’ICA, les données offrent un aperçu de
la magnitude des déficits de financement dans les différents secteurs et domaines.
Phase I: Construction de la ligne ferroviaire à écartement standard Réhabilitation de la route Kibamba–Kisopwa (tronçon Kibamba–
Mombasa–Nairobi (472km) Mloganzil ; 4 km)
Construction de la route Musoma (Makutano)–Sirari/Isebania Construction d’une route entre la frontière Simiyu/Mara–Musoma
(83km) (85,5km)
Réhabilitation de la route d’accès secondaire Kifuru – Kinyerezi – Renforcement du port de Mombasa : 2e terminal à conteneurs –
Stakishari (Banana) (Kipevu Ouest): Phase I
Réhabilitation de la route Mbezi Shule–SamakiWabichi (Mbezi Développement des ports du Lac Nyasa : port de Ndumbi
Beach/ TangiBovu). Construction du pipeline de 10 pouces (25 cm) de diamètre entre
Réhabilitation de la route Kawawa Roundabout–Msimbazi–Twiga Sinendet et Kisumu (120km)
(Jangwani) (2,7km) Gazoduc Mtwara-Kilwa/Somanga-Dar es Salaam
transports, qui se sont élevés à 8,1 Mrd baissé de 2,2 Mrd $ en 2016 à 1,9 Mrd $
$, ont augmenté de 63% par rapport à en 2017, confirmant ainsi la tendance à Figures 22 et 23
la baisse des dernières années. Engagements des membres de l’ICA par
l’année précédente. Ils ont aussi
secteur en 2017 (en haut), Engagements
représenté 41% du financement total des En 2017, 10,9 Mrd $ ont été déboursés des membres de l’ICA par région en 2017
membres de l’ICA. Les engagements en par les membres de l’ICA, ce qui est (en bas)
faveur du secteur des TIC ont atteint inférieur aux montants de 2011-16
620 M $, soit près du double que le compris entre 11,4 et 13,4 Mrd $. Dans déboursements de 1,5 Mrd $ en 2016 à
montant des engagements souscrits en la logique des engagements déclarés lors 815 M $ en 2017.
2016. des années précédentes, la majorité des L’écart important entre les engage-
Les 4,8 Mrd $ engagés en faveur de fonds déboursés en 2017 a visé le secteur ments et les niveaux moins élevés de
projets d’eau et d’assainissement sont de l’énergie (44%). La répartition déboursements n’est pas inhabituel. Il
conformes aux 4,6 Mrd $ déclarés régionale des déboursements des reflète souvent des désengagements
l’année précédente. Cependant, le membres en 2017 est aussi similaire à faisant suite à des projets ou à des
financement des infrastructures éner- celle de 2016. Cependant, l’Afrique financements qui n’ont pas abouti et qui
gétiques à hauteur de 5,7 Mrd $ a australe a enregistré une baisse des n’ont pas été déclarés ou enregistrés
́ boursements
Total des de 3 039,1 2 130,6 4 767,2 384,1 626,1 10 947,1
dans la séries des Tendances du cours des années précédentes, cette part Le soutien en faveur d’opérations
financement des infrastructures en était à peu près égale. Cependant, en régionales a augmenté de 1,9 Mrd $ en
Afrique. Parmi les autres raisons 2017, le financement au titre de l’APD a 2016 à 3,1 Mrd $, soit 16% de tous les
pouvant expliquer l’écart entre les représenté 62% de tous les engagements de 2017, confirmant ainsi
engagements et les déboursements engagements, contre seulement 25% la tendance observée au cours des six
figurent les projets dont la construction pour le financement non APD. Les dernières années caractérisée par des
engagements régionaux qui varient
considérablement de 1,8 à 4,5 Mrd $.n
a coûté moins cher que prévu et des membres de l’ICA ne sont pas en mesure
processus de préparation de projets de fournir des données pour les 13%
lents entraînant à des retards restants. Environ deux tiers des
inattendus dans les déboursements. déboursements des membres de l’ICA en
Dans certains cas, les engagements en 2017 provenaient de sources APD, le Donateurs multilatéraux et
faveur de fonds n’ont pas été par la suite tiers restant provenant de sources non bilatéraux
déclarés comme déboursements par les APD. En 2017, les donateurs multilatéraux ont
membres de l’ICA mais plutôt comme souscrit 12,8 Mrd $ en faveur des
Les engagements en faveur des
dépenses privées. infrastructures africaines, soit 65% du
infrastructures immatérielles sont
financement total des membres. Les
En ce qui concerne les types de retombés à 1,5 Mrd $ en 2017. Bien que engagements de 6,3 Mrd $ souscrits par
financement, on a une fois de plus ce montant soit supérieur aux 1,3 Mrd $ les donateurs bilatéraux ont représenté
constaté une augmentation du nombre déclarés en 2015, il demeure inférieur les 35% restants.
de prêts consentis pour les projets aux 2,3 et 1,8 Mrd $ enregistrés en 2014 La part représentée par les donateurs
d’infrastructure, alors que les et en 2013, respectivement. Les multilatéraux dans le financement total
subventions ont diminué, même si ce engagements souscrits par les membres des membres de l’ICA était de 58% en
n’est que légèrement. Les engagements de l’ICA en faveur de la préparation de 2016 et de 69% en 2015.
ayant recours à un financement mixte projets ont baissé de 245 M $ en 2016 à Il est cependant important de noter que
demeurent stables avec environ 2 Mrd $, 120 M $ en 2017. les donateurs bilatéraux ont apporté des
alors que les prises de participation ont contributions financières à des banques
Après être remontés à 1.4 Mrd $ en
chuté de près de la moitié à 159 M $. multilatérales de développement, y
2016, les déboursements en faveur des
la BAD, la BEI et le GBM.n
compris à des membres de l’ICA comme
En 2017, la part du financement APD et infrastructures immatérielles sont
non APD a considérablement changé. Au retombées à 717 M $.
14,27
Mrd $
Prts 72,6%
Total :
19,7
Mrd $
Inconnus 1,7%
Autres 3,4%
Garanties/assurance 0,3%
Participation au capital 0,8% Subventions 11,2%
Fonds mixtes : autres 6,0% Fonds mixtes : composante prts 0,6%
Fonds mixtes : composante subventions 3,3%
Y compris,
par example,
2,20 lÕassistance
1,18 Mrd $ technique
Mrd $
0,65 Mrd $ 0,67 Mrd $
0,11 Mrd $ 0,16 Mrd $ 0,06 Mrd $ Figure 24
Engagements des
Prts Subventions Fonds Fonds Fonds Participation Garanties/ Autres membres de l’ICA
mixtes : mixtes : mixtes : au capital assurance par type de
composante composante autres financement en 2017
prts subventions
Comme lors des années précé- D’après les données fournies par les passer la capacité de la centrale à
dentes, près de trois quarts (74%) membres de l’ICA concernant les projets, mazout de 96MW à 19MW. Les travaux
des engagements souscrits par les on constate que les prêts consentis en d’agrandissement de Tobene, dont le
membres de l’ICA étaient composés faveur du secteur des transports ont coût est estimé à 36,7 M $, avait déjà
d’un financement par prêts, alors totalisé 3,39 Mrd $ en 2017. Les projets débuté en août 2018.
que les subventions ont représenté de transport notables ayant bénéficié de
Les membres de l’ICA ont fourni des
11%. Le financement mixte est resté un prêts de la part des membres de l’ICA
données sur des projets TIC financés à
mécanisme très apprécié avec des incluent le segment Dakar-Diamniadio
hauteur de 1,69 Mrd $ par des prêts en
engagements de 2 Mrd $ (10%) souscrits du Projet de train express régional
2017.
sous forme de prêts, de subventions Dakar-Diamniadio-AIBD au Sénégal
et/ou de capitaux propres (voir Figure (BAD – 204 M $), la Route du Nord de la Le Projet de construction de
24). Les 5% restants du financement Côte d’Ivoire (AFD – 134 M $), et la l’installation de dessalement d’eau de
sont représentés par des garanties, des deuxième ligne du tramway de mer de Sfax en Tunisie a bénéficié d’un
assurances, des prises de participation Casablanca au Maroc (BEI – 67 M $). prêt APD de 325 M $ consenti par la
et autres instruments de financement. JICA. Cette installation fournira 100
Les projets ayant bénéficié des prêts de
000 mètres cubes par jour d’eau potable
Tous les secteurs ont reçu plusieurs 1.6 Mrd $ consentis par les membres de
de très bonne qualité à 600 000
prêts substantiels en 2017. La JICA a l’ICA en faveur du secteur de l’énergie
personnes vivant dans la zone
consenti un prêt de 401 M $ au titre de incluent la centrale hydroélectrique
métropolitaines de Sfax, dans le centre
l’APD pour le Projet de développement indépendante de 420MW de Nachtigal
de la Tunisie, qui est en proie à une
du port de Toamasina à Madagascar. au Cameroun (BAD – 167 M $) qui vise
pénurie d’eau depuis le début 2017.
L’objectif de ce projet est d’agrandir le à augmenter la disponibilité de la
plus grand port de Madagascar. La BAD production électrique à partir d’énergies Des subventions totalisant 1,3 Mrd $ ont
et l’Agence française de développement renouvelables dans l’ensemble du pays ; été déclarées par les membres,
(AFD) ont accordé des prêts de 240 et le programme de passation de marchés notamment une subvention de 122 M $
167 M $, respectivement, pour la dans le secteur de l’énergie solaire de la Plateforme d’investissement pour
première phase du projet de complexe Scaling Solar (BEI – 11,8 M $) qui l’Afrique de l’UE (AIP – anciennement
solaire de 800MW de Midelt au Maroc. contribuera à faire baisser le prix de le Fonds pour les infrastructures en
Par ailleurs, l’AFD a prêté 167 M $ pour l’électricité ; et la deuxième phase du Afrique), par l’intermédiaire de la BEI,
la deuxième phase du Projet d’eau et projet solaire indépendant de Tobene au pour la modernisation du réseau routier
s’assainissement du Lac Victoria Sénégal (Société financière inter- de Madagascar ; et 51,5 M $ de la JICA
(WATSAN II) en Ouganda. nationale (SFI) – 8,2 M $) qui fera pour le Projet d’amélioration de la
30
29,1
Taux de croissance
Mrd 4,4 25,3 annuel compos (TCAC),
$ 0,8 1,5 2010Ð2017
0,3 0,4
Non allous
20 18,7 18,8 19,8 19,7 TOTAL (Ð5,5%)
0,1 0,6 18,6 0,5 Multisectoriels (Ð5,8%)
0,5 0,6 0,9 0,6 TIC (10,9%)
2,2
0,2 0,4
12,9 13,0 0,5
5,8 nergie (Ð10,9%)
11,9
8,6
7,7
7,8
1,0 9,2
10 0,5
0,2 4,6 Eau (2,8%)
3,8 3,0 3,2 Figure 27
4,6 5,0 4,7 Engagements des
3,4 3,4 membres de l’ICA
6,9 6,8
8,1 Transports (2,4%) par secteur (y
5,6 5,3 5,0 compris le taux de
3,8 3,6
0 croissance), 2010-
17
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
30
29,1
2,4 Taux de croissance
Mrd 25,3 annuel compos (TCAC),
$ 1,4 2010Ð2017
6,7 1,1
2,5
20
18,7 18,8 19,8 19,7 TOTAL (Ð5,4%)
18,6 0,9 Autres (Ð13,1%)
2,3 0,7 1,1 2,2 0,5
1,4 RSA (Ð31,1%)
2,0 1,5 1,7 1,0
6,9 3,8 Afrique australe,
11,9 1,6 2,0 1,4 RSA exclue (7,3%)
4,7 1,8
2,0 4,4 4,1
Afrique
1,6 1,1 5,0 2,4 4,7 orientale (Ð2,0%)
10 0,8 3,7
2,4 1,4 2,2 1,9 Afrique centrale (2,1%)
1,2 1,3
2,7
3,3 8,5 3,4
4,9
Afrique
4,0 4,6
8,9
1,7 occidentale (10,7%) Figure 28
Engagements des
2,1
4,9 5,1 4,1 Afrique du Nord membres de l’ICA
2,4 3,7 3,7
2,2 (Ð11,9%)
0 par région, 2010-17
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Conformément aux rapports transports, qui ont atteint leur niveau Les engagements de 620 M $ souscrits
précédents, les tendances relatives record depuis huit ans de 8,1 Mrd $ (voir en faveur du secteur des TIC en 2017
aux engagements et aux débourse- Figure 27). Le financement de projets ont légèrement dépassé le record de 616
ments reposent essentiellement sur d’infrastructure en Afrique australe a M $ de 2015, alors que le financement de
des données groupées et reflètent aussi atteint un record de 3,8 Mrd $ 4,6 Mrd $ en faveur de projets d’eau n’a
les difficultés techniques rencon- (voir Figure 28). baissé que de 1% par rapport à 2016. Le
trées par certains membres de l’ICA niveau des engagements en faveur des
Après une légère baisse en 2016, le total
pour réunir et communiquer des projets multisectoriels est inférieur à
des engagements souscrits par les
informations financières ventilées. celui des quatre dernières années. Le
membres de l’ICA a rebondi à 19,7 Mrd
financement des projets énergétiques
$ en 2017. Ce montant est inférieur de
Engagements 190 M $ au niveau record de 2015 (en
est aussi retombé de 25% à 5,8 Mrd $,
Selon les données fournies par les alors que les engagements en faveur de
excluant la contribution exceptionnelle
membres de l’ICA, les engagements en tous les autres secteurs sont au-dessus
de 7 Mrd $ de Power Africa en 2013). Au
faveur des projets d’infrastructure de la moyenne des huit ans.
cours de la période 2012-17, les
souscrits en 2017 sont sensiblement les engagements des membres de l’ICA Selon les données fournies par les
mêmes que l’année précédente. Les étaient compris entre 18,7 et 19,8 Mrd membres de l’ICA entre 2010 et 2017, les
changements les plus notables sont une $, ce qui contraste avec les 29 et 11,9 niveaux moyens des engagements pour
augmentation considérable des Mrd $ déclarés en 2010 et 2011, la période de huit ans sont : transports
engagements en faveur du secteur des respectivement. 5,6 Mrd $, eau 4,1 Mrd $, énergie 8,5
660 1 493
226
1 000 2 4,2 4,2
593
3,5 3,7
803
54
7
626 35
288
3,0
384 37
69
50
43
477 45 79 0
138 15
0 34 116 2013 2014 2015 2016 2017
Transports Eau nergie TIC Multisectoriels
Figure 33
Figure 32 ICA members' disbursements by sector,
ICA members’ 2017 disbursements by sector and region 2013-2017
Sur les 4,3 Mrd $ déboursés par le GBM Les déboursements de la BAD ont institutions et les fonds de développ-
en 2017, 1,9 Mrd $ ont été destinés au augmenté de 2,4 Mrd $ en 2016 à 2,6 ement du pays avaient déboursé 1,2 Mrd
secteur de l’énergie. Les secteurs des Mrd $ en 2017. Les déboursements de la $ en 2017, soit légèrement plus que les
transports et de l’eau ont reçu 1 Mrd $ BAD sont à la hausse depuis 2014. Les 912 M $ déboursés par la DBSA.
chacun. Les déboursements restants ont déboursements de l’UE ont baissé de 1,3
été destinés à des projets TIC (281 M $) Les déboursements des donateurs
Mrd $ en 2016 à 868 M $ en 2017, même
et à des projets multisectoriels (65 M $). si ce chiffre ne comporte pas les bilatéraux ont baissé en 2017. Bien
déboursements de la CE qui s’étaient qu’ils constituent les plus gros
L’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Est
élevés à 1 Mrd $ en 2016. Sur les fonds déboursements de 2017, les 1,2 Mrd $
ont toutes deux reçu des déboursements
déboursés par l’UE en 2017, ceux de la déclarés par l’AFD sont en baisse de 17%
d’environ 1 Mrd $ de la part du GBM,
BEI sont retombés à 839 M $ par par rapport à 2016. La DBSA, qui, avec
dont 648 M $ pour des projets
rapport aux 1,2 Mrd $ déclarés en 2016, 912 M $, était la deuxième plus grande
énergétiques en Égypte, et 184 M $ pour
des projets de transport au Kenya. alors que les déboursements de 28 M $ source de déboursements en 2017, a
de l’UE-AITF sont aussi en baisse par aussi enregistré une baisse de 24% par
Le Nigeria (299 M $), l’Éthiopie (204 M rapport à l’année précédente.
rapport aux 38 M $ de l’année
$), la RDC (144 M $), le Maroc (185 M $),
précédente. Les déboursements de l’Italie (5,4 M $)
la Tanzanie (246 M $), et l’Afrique du
Sud (189 M $) ont aussi reçu des Parmi les donateurs bilatéraux la ont chuté de 72%, alors que les
déboursements généreux de la part du France est celle qui a déboursé le plus de déboursements japonais (4,3 M $) ont
GBM. fonds. En effet, l’AFD a déclaré que les chuté de 93%. n
L’intégralité du financement du mécanisme s’est présentée Les projets de transport ont reçu des déboursements de 4,4
sous forme de subventions au titre de l’APD. Il a souscrit des M $, alors que les projets énergétiques ont reçu 261 139 $,
engagements de 2,1 M $ (43%) en faveur du secteur des les projets d’eau 201 139 $ et les activités TIC 57 310 $. En
transports ; de 1,6 M $ (32%) en faveur de projets d’eau et 2016, 4,2 M $ ont été déboursés en faveur de projets de
d’assainissement et de 1,2 M $ en faveur de projets TIC. 2,3 M transport, alors que les projets énergétiques ont reçu 3,1 M $
$ (47%) ont été destinés à l’Afrique de l’Est, alors que 2,1 M $ et les projets d’eau 473 692 $.
Étude de faisabilité pour le projet de dorsale des TIC du Gabon Afrique Centrale 1 179
Services de conseil sur les partenariats publics-privés pour le Programme de Afrique Australe
500
mise en valeur du bassin fluvial de Songwe (SRBDP) (à l’exception de la RAS)
Total 4 841
Nombre de 0 M $ 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 2 000 2 200 2 400 2 600 Projets
projets
2 091 soutenus par
BAD 36 1 821
les membres de
France 40 1 333
1 333 l’ICA et
BEI 22 682 achevés en
682
621 Engagements 2017 :
Japon 17 583
Dboursements
SFI 8 161
169
GIZ 11 98
94
44 Figure 34
Canada 30 44 Engagements et
UE-AITF 6 19 déboursements des
19
membres de l’ICA
DBSA 1 2
2 pour les projets
achevés
0 M $ 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 2 000 2 200 2 400 2 600
Transports 1 617 Figure 35
Eau 834 Projets soutenus par
nergie 2 632 les membres de l’ICA
et achevés en 2017 –
TIC 103
par secteur 2017
Multisectoriels 18
0 M $ 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 2 000 2 200 2 400 2 600
Transports 1 617
Eau 834
nergie 2 632
Figure 36
TIC 103 Projets soutenus par
Multisectoriels 18 les membres de l’ICA
et achevés en 2017 –
par région
1
Dix membres de l’ICA ont fourni des hausse par rapport aux 1,2 Mrd $ La répartition régionale des projets
informations financières sur 183 déclarés en 2016. La valeur des projets achevés est quelque peu différente de
projets achevés en 2017 totalisant d’eau achevés est retombée de 1,2 Mrd $ celle des années précédentes. Les projets
des engagements de 5,2 Mrd $ et des en 2016 à 834 M $ en 2017, alors que des achevés en Afrique du Nord ont totalisé
déboursements de 4,7 Mrd $1 (voir projets TIC totalisant 103 M $ ont aussi 1,5 Mrd $ en 2017, soit presque le double
Figures 34-36). Ces projets se été achevés en 2017. des 858 M $ de 2016. Les projets achevés
rapportent à la fois à des
Comme par le passé, la répartition par en Afrique centrale ont aussi plus que
investissements et à une assistance
type de financement est différente des doublé, de 251 M $ en 2016 à 559 M $ en
technique. L’année moyenne
années précédentes. Les prêts ont 2017, alors que le total pour l’Afrique
d’engagement pour ces projets était
2012. Contrairement aux années représenté 59% du financement total australe (à l’exclusion de l’Afrique du
précédentes, aucun engagement n’a été pour les projets achevés en 2017, ce qui Sud) a augmenté de 508 M $ à 1,4 Mrd $.
souscrit avant 2000. Un seul projet a est considérablement plus que les 25%
En Afrique de l’Ouest, la valeur des
bénéficié d’un engagement financier déclarés en 2016, mais inférieur aux 75%
projets achevés est retombée à 461 M $,
initialement souscrit en 2001, alors que de 2015.
alors qu’en Afrique de l’Est, elle s’est
122 projets ont bénéficié d’engagements Comme par le passé, les subventions ont maintenue juste au-dessus de 1 Mrd $.
souscrits au cours des dix dernières été très sollicitées pour les projets La valeur de projets achevés en Afrique
années. achevés en 2017, et bien que les 1,7 Mrd du Sud n’a atteint que 115 M $ en 2017,
Des projets de transport totalisant 1,6 $ déclarés sont inférieurs à la valeur des ce qui représente une forte baisse par
Mrd $ ont été achevés en 2017, ce qui est prêts, ils restent supérieurs aux 1,5 Mrd
rapport aux 1,1 Mrd $ de 2016.n
comparable à ceux enregistrés l’année $ déclarés en 2016. Seuls 127 M $ ont été
précédente. Les 37 projets du secteur de engagés par le biais d’instruments
l’énergie achevés en 2017 ont totalisé 2,6 financiers mixtes en 2017, ce qui est
Mrd $, soit 50% de la valeur de tous les considérablement moins que les 1,1 Mrd 1
Aucunes données sur les projets n’ont été
projets achevés, ce qui est en forte $ de 2016. reçues du DFID ou du GBM
2 500
2 377 Anne moyenne dÕengagement
2 392 (99%)
Transports : 2012 (APD : 2012, non APD : 2011)
1 143 1 138 Eau : 2011 (APD : 2011, non APD : 2009)
M$ (100%)
nergie : 2012 (APD : 2012, non APD : 2012)
TIC : 2014 (APD : 2014, non APD : 2012)
Multisectoriels : 2012 (APD : 2012, non APD : Ð)
2 000
696 721
725 (96%) (71%)
126 645
118
(94%) (68%)
500 599 578
(96%)
Figure 37
Taux de
17 déboursement par
(98%) secteur pour des
18 0 projets sélectionnés
76 0 17
0 76 (100%) 18 (98%) des membres de l’ICA
achevés en 2017
Transports Eau nergie TIC Multisectoriels
Le taux de déboursement est le faible de 84 et 77% en 2014 et 2013, de l’année dernière dans les projets non
pourcentage des déboursements respectivement. APD, les données fournies par les
dans des projets achevés en 2017 membres de l’ICA montrent un retour
Le taux de déboursement en faveur des
par rapport aux montants aux niveaux atteints lors des années
projets de transport a baissé de 95% en
originaux engagés. Le taux de précédentes. Le taux de déboursement
2016 à 84% en 2017. Cette baisse peut
déboursement n’a donc pas s’expliquer entre autre par des projets non APD pour les projets de transport a
vocation à comparer les achevés à des coûts inférieurs à ceux considérablement baissé de 98% en 2016
engagements et les déboursements initialement prévus en raison à 51% en 2017, alors que le taux des
effectués par les membres de l’ICA d’avancées dans les secteurs déboursements non APD pour les projets
en 2017. technologique et manufacturier. d’eau a baissé de 100% en 2016 à 94% en
L’annulation en 2017 de deux prêts 2017. Ceci dit, le secteur de l’énergie a
Comme les années précédentes, les
totalisant 90 et 50 M $ émis enregistré une hausse du taux de
engagements originaux en faveur de
respectivement en 2015 par la BAD et déboursement non APD de 85 à 100%.
certains des projets déclarés comme
ayant été achevés en 2017 par les son fonds dénommé Africa Growing L’année moyenne des engagements
membres de l’ICA ont été souscrit Together Fund pour le projet de financiers souscrits pour les 183 projets
plusieurs années auparavant. l’aéroport de Sharm El-Sheikh en achevés en 2017 était 2012. Cette
Cependant, le délai moyen entre Égypte a contribué au taux de moyenne de cinq ans est
l’engagement et l’achèvement semble se déboursement relativement faible dans considérablement plus courte que les
réduire, ce qui signifie que les projets ce secteur. neufs ans constatés en 2016.
sont achevés à un rythme plus rapide. Le taux de déboursement en faveur des Les projets du secteur des transports,
Le total des déboursements de 4,7 Mrd $ projets d’eau est resté comparable au dont le délai moyen entre un
représente environ 94% des chiffre de 96% de 2016, alors que le taux engagement en faveur d’un projet et son
engagements originaux de 5 Mrd $ (dont de déboursement pour les projets achèvement était de neuf ans en 2016,
certains remontent à 2001) pour les énergétiques a augmenté de 93% en sont retombés à cinq ans. Le délai
2016 à 99% en 2017. Le taux de
projets achevés en 2017. Ce chiffre est moyen pour achever des projets d’eau et
déboursement en faveur des projets du
comparable aux 95% de 2016, et n’est d’assainissement est passé de sept à six
secteur des TIC était de 100%, comme en
inférieur que de 3% aux 97% de 2015. ans, alors que les projets énergétiques
2016.
Cette tendance fait suite à une période sont passés de sept à cinq ans et les
de taux de déboursement relativement Après les taux de déboursement élevés projets TIC de 11 à trois ans. n
Depuis 2010, les engagements 622 M $, alors que le RU a augmenté tonnes par an de Nacala situé sur la côte
souscrits par les membres de l’ICA ses dépenses régionales de 133 M $ en Est du pays. Cet investissement massif
en faveur de projets régionaux ont 2016 à 199 M $ en 2017. du Japon, pays qui dépend de
beaucoup fluctué. Les engagements l’importation de charbon cokéfiable, lui
Le Japon, dont les engagements
de 3 Mrd $ déclarés en 2017 sont permettra de réduire les risques
n’avaient atteint que 2 M $ en 2016, a
considérablement plus élevés que les 1,9
déclaré des investissements régionaux associés à son approvisionnement en
Mrd $ enregistrés en 2016, mais
de 1 Mrd $ en 2017. Ces investissements combustibles. Pour l’Afrique australe, la
inférieurs aux 3,4 Mrd $ de 2015 et bien
se sont présentés sous la forme d’un prêt ligne ferroviaire, qui traversera le
en-deçà du niveau record de 4,5 Mrd $
non APD unique de 1 Mrd $ destiné à Mozambique et le Malawi et sera
de 2012. Il est donc difficile de dégager
financer la construction des infra- éventuellement étendue à la Zambie,
avec certitude une tendance des
structures ferroviaires et portuaires de
investissements régionaux. facilitera le commerce intra-africain
Nacala au Mozambique et au Malawi.
grâce à l’amélioration des liaisons de
Sur le total des engagements régionaux Ce projet de 2,73 Mrd $ fait partie du
de 2016, plus de la moitié (1,6 Mrd $) a Projet de Corridors multimodaux de transport régionales.
été destinée à des projets de transport, Beira-Nacala du PAP-PIDA et est Les données fournies sur les
alors que les projets du secteur de financé par la Banque japonaise Mizuho, engagements souscrits en faveur des
l’énergie ont reçu moins de 1 Mrd $. Les la BAD et neuf institutions de
projets pour 2017 étaient limitées. Les
principaux investisseurs dans les projets financement privées. Le chemin de fer
engagements notables incluent les 12 M
d’infrastructure régionaux en 2017 était reliera la mine de charbon de Moatize
ente autres la BAD, qui avec 1 Mrd $ a dans la province occidentale de Tetê au $ souscrits par la BAD en faveur de la
plus que doublé le total de ses Mozambique – en cours de construction Communauté économique des États de
engagements dans les projets régionaux par la société minière brésilienne Vale l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour la
de 2016. Le GBM a augmenté ses et le japonais Mitsui & Co – au port en promotion d’un marché respectueux du
investissements de 133 M $ en 2016 à eau profonde d’une capacité de 22 M de climat.n
4 529
n.d.
n.d.
4 500 n.d.
61 4 203
156 0
M$ 23
Allemagne n.d.
227 92
4 000 88
France
3 500
1 124 967 3 408
Total : 292 DBSA 3 078
2 783 Japon Canada 6
3 000 129 2
n.d. n.d. 174
n.d. 152 RU Ð CDC
n.d. 8 25
19 79 96
16 553 RU Ð DfID 10
604
2 500 310 297
2 091 UE
n.d. 174
n.d.
n.d.
1 810 1 030
0
587
1
1 864
2 000 688
194 5
n.d.
n.a. 23 10
0 124
241
195 977 101 67
GBM 32
1 500 223
1 568 (y compris
803 349
la SFI)
591
622
1 230 264
1 000 682
2
258
369
Les engagements souscrits par les et routières. Il prévoit aussi la pénurie régionale d’électricité avec la
membres de l’ICA en faveur des modernisation de postes frontières à construction du barrage de régulation de
projets du Plan d’action Prioritaire guichet unique le long des corridors ; débit et de production électrique
du Programme de développement l’amélioration de la capacité des ports, d’Oubangui sur le site de Palambo, qui
des infrastructures en Afrique un dragage de capitalisation au port de se trouve à environ 60 km en amont de
(PAP-PIDA) se sont élevés à 2,9 Mrd Beira et la mise en valeur des ressources Bangui.
$, soit une augmentation d’un tiers naturelles, y compris du gisement
Dans le secteur de l’énergie, la BAD a
par rapport aux 2,1 Mrd $ engagés houiller de Moatize dans la Vallée du
souscrit de nouveaux engagements en
par l’ensemble des sources en Zambèze qui utilisera les ports comme
2017 en faveur de l’interconnexion
faveur du PIDA en 2016. Les principales passerelles d’exportation.
électrique en Afrique centrale et du
engagements des membres de l’ICA en Dans le cadre du PAP-PIDA, les Corridor de transport d’électricité de
2016 ont totalisé 447 M $, alors que les membres de l’ICA collaborent avec l’Afrique de l’Ouest. Elle a aussi
non membres de l’ICA ont contribué à plusieurs initiatives qui s’étendent déboursé des fonds dans plusieurs
hauteur d’un montant de 1,6 Mrd $ jusqu’en 2020. Cette collaboration porte projets de transport d’électricité,
composé essentiellement de fonds sur 51 programmes répartis en 433 notamment le Corridor de transport
chinois destinés à deux projets projets dans les secteurs des transports, d’électricité de l’Afrique de l’Ouest, le
portuaires à Kribi, au Cameroun, et à de l’énergie, des TIC et de l’eau Corridor de transport d’électricité Nord-
Tema, au Ghana. transfrontalière. Sud, l’interconnexion électrique en
Pour la deuxième année consécutive, les Afrique centrale. Par ailleurs, elle a
L’AFD, la BAD, l’UE et la GIZ
membres de l’ICA ont consacré la plus contribué à deux projets régionaux de
soutiennent la Commission Inter-
grande partie du financement du PIDA à production électrique, Inga III Hydro et
nationale du Bassin Congo-Oubangui-
des projets du secteur des transports, les Rusumo Falls.
Sangha qui est chargée de la promotion
Corridors multimodaux Beira-Nacala du développement des voies navigables Inga III prévoit la construction d’un
ayant reçu un engagement de 1,5 Mrd $ intérieures et des ressources en eau projet hydroélectrique de 11 050MW sur
du Japon. Cet engagement est l’un des dans le bassin du Congo. Ce bassin le Fleuve Congo. Ce projet est considérée
nombreux efforts déployés par les parties s’étend sur dix pays, et couvre une zone comme l’option de développement la
prenantes pour promouvoir ce projet. À sept fois plus grande que l’Allemagne. Il plus propre et la plus abordable pour
cet égard, le Secrétariat de la SADC et le s’agit du deuxième plus grand bassin remédier au problème de l’accès à
NEPAD collaborent avec la Deutsche fluvial au monde juste derrière le bassin l’énergie en Afrique. Par ailleurs, le
Gesellschaft für Inter-nationale amazonien. projet vise à créer des opportunités
Zusammenarbeit (GIZ) sur ce projet dans d’emplois et de génération de revenu à
L’un des projets majeurs du PIDA au
le contexte du Programme pilote l’échelle locale et à stabiliser les
Congo est le barrage multifonctionnel de
d’accélération du PIDA, alors qu’en 2015, conditions politiques régionales. Ce
Palambo à la frontière de la République
le Japon a engagé 241 M $ en faveur de la projet devrait profiter à l’Angola, à la
Démocratique du Congo et de la
Phase 2 du Projet de développement du République Démocratique du Congo et
République centrafricaine. Ce projet vise
port de Nacala qui fait partie de ce à l’Afrique du Sud. Il devrait produire
à apporter des solutions aux problèmes
développement ambitieux. jusqu’à 2 500 MW d’électricité.
d’interruption de la navigation sur
Le projet porte sur la réhabilitation et la l’affluent Oubangui du fleuve Congo. Il Les études de préfaisabilité pour le
reconstruction des liaisons ferroviaires s’attaque aussi à la question de la projet ont été achevées en 2017. Le
Engagements déclarés par les membres de l’ICA en faveur des projets du PIDA (M $)
N° & projet du PAP-PIDA BAD UE-AITF Allemagne Japon Total
2. Corridor de transport d’électricité Nord-Sud 12 12
6. Interconnexion électrique de l’Afrique centrale 298 298
8. Corridor de transport d’électricité de l’Afrique de l’Ouest 238 11 249
12. Ruzizi III 27 16 43
C
1 000 MW. La Guinée, la Guinée-Bissau, BAD 238 M $, Allemagne 11 M $. de transmission dÕlectricit
Nord-Sud. Engagement :
S A D
la Gambie, la Sierra Leone, le Liberia, la PIDA-PAP No. 6 : Interconnexion Japon 12 M $.
Côte d’Ivoire et le Ghana devraient lectrique de lÕAfrique centrale.
Engagement : BAD 298 M $. PIDA-PAP No. 24 : Corridors
profiter de ce projet qui contribuera à la
P A Y S
multimodaux Beira-Nacala.
création d’un marché électrique ouest- PIDA-PAP No. 26 : Programme de Engagement : Japon 1 501 M $.
africain intégré et qui garantira des ports dÕclatement et de projets
coûts énergétiques plus abordables et ferroviaires de lÕAfrique australe.
Engagement : Japon 401 M $.
une meilleure sécurité énergétique. La
réduction de la capacité de réserve dans 0 M $ 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 2 000 2 200
les réseaux électriques existants
Japon 2 181
conduira à des économies sur les coûts
BAD 535
d’investissement.
Allemagne 183
Ruzizi III prévoit la construction d’un UE-AITF 27
barrage en enrochement de 30 mètres de
haut et de 120 mètres de long doté d’une
capacité de réservoir de 1,9 M $ de Figure 39 Engagements spécifiés par les membres de l’ICA en faveur de projets du PIDA
mètres cubes et de trois turbines de type
Francis. Il est sponsorisé par le
Consortium Énergie des Grands Lacs et le cadre d’accords d’achat d’électricité à Parmi les principaux engagements
sera développé dans le cadre d’un long terme. En 2017, les services de souscrits en faveur de Ruzizi III– qui est
partenariat public-privé. L’électricité promotion industrielle du Fonds Aga soutenu par plusieurs membres de l’ICA
sera fournie par la Distribution d’Eau et Khan pour le développement
– en 2017 figurent une subvention à la
d’Électricité du Burundi (Regideso), la économique (AKFED) et le CDC ont
préparation de projets de 22 M € (25,4
Société Nationale d’Électricité de la lancé une nouvelle plateforme destinée
République Démocratique du Congo à mobiliser des fonds pour des projets M $) de l’UE-AITF, qui a engagé 26,7 M
(Snel), et l’Autorité de l’énergie, de l’eau électriques en Afrique subsaharienne, $ et a déboursé 9,6 M $ en faveur de
et de l’assainissement du Rwanda dans parmi lesquels Ruzizi III. projets du PAP-PIDA en 2017. n
TUNISIE
MAROC
ALGRIE
LIBYE
Sahara GYPTE
TUNISIE occidental
(sous mandat
de lÕONU)
MAROC CAP-
VERT
MAURITANIE
ALGRIE
LIBYE MALI NIGER
SOUDAN
Sahara GYPTE TCHAD RYTHRE
occidental
SNGAL
(sous mandat GAMBIE BURKINA
de lÕONU) FASO DJIBOUTI
CAP- GUINE-BISSAU GUINE
BNIN
VERT GHANA NIGRIA
MAURITANIE SOUDAN THIOPIE
SIERRA LEONE CïTE TOGO RPUBLIQUE DU SUD
MALI NIGER DÕIVOIRE CENTRAFRICAINE
SOUDAN LIBERIA
TCHAD RYTHRE CAMEROUN SOMALIE
SNGAL GUINE
NGO
DÕIVOIRE DU CONGO
R
CENTRAFRICAINE
LIBERIA CAMEROUN SOMALIE
du PIB : TANZANIE
GUINE
NGO
QUAT.
SAO TOM-ET-PRINCIPE
OUGANDA 4,01% + COMORES
CO
UE
DU CONGO
R
1,01% Ð 2,00%
BI
ZIMBABWE
ZA
MADAGASCAR
MO
35,1 $ Ð 60,0 $
COMORES 0,71% Ð 1,00% NAMIBIE
BOTSWANA
ANGOLA MALAWI
20,1 $ Ð 35,0 $ ZAMBIE 0,21% Ð 0,70%
UE
SWAZILAND
Q
0 Ð 0,20%
BI
ZIMBABWE
ZA
7,1 $ Ð 10,0 $
NAMIBIE
BOTSWANA
Pas de donnes DU SUD
2,1 $ Ð 7,0 $
SWAZILAND
Figure 41
0 $ Ð 2,0 $ AFRIQUE LESOTHO
DU SUD
Engagements des membres de l’ICA par pays en 2017:
Pas de donnes $ dépensés par habitant (gauche) et en pourcentage du PIB (ci-
dessus)
BAD représente le double du montant engagé Les priorités du Canada pour l’Afrique
en 2016. Les projets multisectoriels ont subsaharienne consistent à apporter
Des engagements d’environ 3,4 Mrd $ attiré des engagements de 5 M $. Les une aide au développement, à
ont été déclarés en 2017 par la BAD, projets des TIC ont représenté 351 000 promouvoir la démocratie, à promouvoir
contre 4 Mrd $ en 2016, 4,2 Mrd $ en $ et les projets d’eau et d’assainissement la paix et la sécurité et à renforcer les
2015 et 3,6 Mrd $ en 2014. 312 000 $. L’intégralité de l’appui liens commerciaux et économiques. Les
financier du Canada relève de l’APD. efforts de développement International
La BAD a engagé 1,4 Mrd $ en faveur de
entrepris en Afrique subsaharienne sont
projets de transport, ce qui est inférieur Sur les 140,3 M $ engagés en 2016, le
centrés sur 10 pays : le Bénin, le
aux 1,7 Mrd $ de 2016 et aux 2,4 Mrd $ Canada a consacré 135,4 M $ à des
Burkina Faso, la République
de 2015, mais comparable aux 1,4 Mrd $ projets énergétiques, 4,6 M $ à des
Démocratique du Congo, l’Éthiopie, le
engagés en 2014. L’un des engagements projets d’eau et d’assainissement et 312
Ghana, le Mali, le Mozambique, le
les plus importants souscrits par la BAD 986 à des projets TIC.
Sénégal, le Soudan du Sud et la
en faveur du secteur des transports a
En 2017, le Canada a annoncé la Tanzanie. En Afrique du Nord, le
concerné le projet des rocades
création d’une institution de finance- Canada collabore avec l’Égypte, la
Kapchorwa-Suam-Kitale et Eldoret en
ment du développement doté d’une Tunisie et le Maroc.
Ouganda et au Kenya. Un autre prêt
capitalisation initiale de 300 M CAD
conséquent a été consenti en appui au Le Canada collabore aussi avec d’autres
placée sous la gouverne d’Exportation et
segment Dakar-Diamniadio du projet de pays africains dans lesquels les défis
développement Canada (EDC).
liaison ferroviaire expresse du Sénégal peuvent être résolus par des approches
entre la capitale et l’aéroport L’Institut de financement du régionales, et avec des institutions
international. développement Canada (DFIC) a été mis continentales comme l’Union africaine
en place progressivement depuis et la BAD, ainsi qu’avec des comm-
Les 1,4 Mrd $ engagés en faveur du
l’annonce de 2017 et est désormais une unautés économiques régionales.
secteur de l’énergie en 2017 ont
filiale en propriété exclusive d’EDC qui
augmenté par rapport aux 882 M $
déclarés en la BAD l’année précédente
exerce ses activités sous la marque de DBSA
FinDev Canada.
et aux 1,1 Mrd $ de 2015, mais restent La DBSA a engagé 497 M $ dans les
inférieurs aux 1,7 Mrd $ déclarés en FinDev Canada a pour mandat de infrastructures africaines en 2017, dont
2014. La BAD a engagé et déboursé soutenir la croissance et la durabilité la majorité (381 M $) en faveur du
plusieurs fonds dans des projets du PAP- des entreprises dans les pays en secteur des transports. Les projets
PIDA du secteur de l’énergie. Les projets développement. Son objectif est de multisectoriels ont attiré des
soutenus par de nouveaux engagements combler l’écart entre le soutien engagements de 81 M $, alors que le
incluent l’interconnexion électrique de commercial et l’aide au développement secteur de l’énergie a attiré 28 M $. Les
l’Afrique centrale et le Corridor de en appuyant les activités du secteur secteurs des TIC et de l’eau ont
transport d’électricité de l’Afrique de privé qui contribuent au développement enregistré des engagements de 140 et 5
l’Ouest. Elle a déboursé des fonds pour durable. L’institution entend garantir sa M $ respectivement. En 2016, les projets
des projets dans le Corridor de transport viabilité financière en générant des énergétiques ont reçu le plus
d’électricité de l’Afrique de l’Ouest, le rendements sur ses prêts et ses d’engagements (544,8 M $) suivis par les
Corridor de transport d’électricité Nord- investissements, et exercer une projets multisectoriels (511,5 M $). Les
Sud, l’interconnexion de l’Afrique influence économique et sociale positive déboursements de la DBSA se sont
centrale. Des fonds ont aussi été dans les communautés où ses clients élevés à 912 M $ en 2017, soit
déboursés pour deux grands projets exercent leurs activités. légèrement moins que les 1,2 Mrd $ des
régionaux de production d’électricité que deux dernières années.
Par ailleurs, FinDev Canada a pour
sont Inga III Hydro et Rusumo Falls.
mandat de fournir des services La DBSA gère le Programme
Les engagements souscrits en faveur des financiers au secteur privé dans les d’investissement dans les infra-
TIC en 2017 se sont élevés à 100 M $, ce pays en développement dans le but de structures pour l’Afrique du Sud
qui est inférieur aux engagements de combattre la pauvreté à travers la développé par le gouvernement sud-
119 M $ de 2016 et aux 122 M $ de 2015. croissance économique. Les secteurs africain et l’UE, ainsi que le Fonds de
En 2017, les engagements de la BAD en d’intervention prioritaires incluront la préparation et d’élaboration de projets
faveur des TIC se sont concentrés sur le croissance verte, l’agroentreprise et le (PPDF) de la SADC, qui est financé par
Projet de dorsale à fibre optique de soutien des petites et moyennes l’Allemagne (par l’intermédiaire de la
l’Afrique centrale (CAB), notamment le entreprises par l’intermédiaire KfW) et l’UE. Le but du PPDF est
volet République centrafricaine de ce d’institutions financières locales dans le d’aider la SADC à mettre en œuvre le
grand projet régional. but de stimuler le développement Plan directeur régional de
économique en créant des emplois et en développement des infrastructures de la
Canada encourageant l’autonomisation des SADC, qui promouvra et contribuera à
femmes et les mesures de lutte contre le renforcer l’intégration économique
Avec des engagements totalisant 19 M $,
changement climatique. régionale dans la région de la SADC.
le Canada a une fois de plus centré son
soutien sur des projets énergétiques en Affaires mondiales Canada gère le Elle gère aussi l’initiative Préparation
2017 en consacrant 72%, soit 14 M $, de développement international et l’aide de projets et études de faisabilité du
ses engagements au secteur, ce qui humanitaire internationale du Canada. Nouveau partenariat économique pour
l’Afrique, et administrait également le grâce à une meilleure gestion des eaux potentiel de croissance dans les zones
fonds pour le Tripartite Trust Account usées et de l’assainissement, des déchets couvertes par le projet.
(TTA) du DFID qui est désormais arrivé solides et à la réhabilitation de
à terme. Le TTA a financé des projets l’infrastructure de drainage. Fonds fiduciaire UE-
d’infrastructure prioritaires par
l’intermédiaire de fonds multidonateurs
Le projet devrait être cofinancé par la Afrique pour les
BEI et la BERD, la BEI se concentrant
et d’autres fonds. Tous les fonds restants
sur les volets eaux usées et
infrastructures /AIP
ont été restitués au DFID en février assainissement du projet, et la BERD L’UE-AITF a souscrit de nouveaux
2018. sur les volets déchets solides et engagements de 76,3 M $ en 2017 contre
La DBSA a déboursé 6,9 M $ dans réhabilitation. Pour ce projet, la BEI et 64 M $ en 2016 et 156 M $ en 2015. La
Ravinala Airports qui détient la la BERD solliciteront une subvention de majorité (66 M $) des engagements de
concession pour l’exploitation des l’UE dans le cadre de la Facilité 2016 a visé des projets énergétiques,
aéroports d’Antananarivo, la capitale de d’investissement pour le voisinage. alors que les projets de transport ont
Madagascar et de Nosy Be, la principale En 2017, la BEI a déboursé 75 M € (86 M reçu 10 M $.
destination touristique du pays. Quatre $) pour la transformation de la centrale Les déboursements en 2017 se sont
IFD ont aussi contribué à l’amélioration à turbine à gaz à cycle ouvert existante élevés à 28 M $ contre 38 M $ l’année
et à l’agrandissement de ces aéroports. en une centrale électrique à turbine à précédente. Le fonds a déclaré des
Outre la DBSA, ce projet est soutenu par gaz à cycle combiné à El Shabab, en désengagements de 37 M $, dont 20 M $
la SFI, Proparco et le Fonds de l’OPEP Égypte. Une fois achevée, cette liés à des projets de transport et 17 M $
pour le développement international transformation permettra au promoteur à des projets énergétiques.
(OFID). L’Emerging Africa Infrastructure du projet, la compagnie égyptienne
Fund (EAIF) a aussi contribué au d’électricité, d’augmenter la capacité de Environ deux tiers des engagements de
programme de travaux de 245 M $. Les production de la centrale de 1 000 MW à l’UE-AITF sont souscrits en faveur de
travaux de construction pour le projet 1 500 MW. Le projet emploie la projets du PAP-PIDA (voir p40,
sont en cours à l’aéroport international technologie moderne et commercial- participation des membres de l’ICA au
d’Ivato à Antananarivo, et à l’aéroport ement éprouvée de la production PAP-PIDA).
international de Fascene à Nosy Be. électrique à cycle combiné pour La Plateforme d’investissement pour
La DBSA apporte aussi son soutien augmenter la production et le l’Afrique, anciennement la Facilité
financier au Parc solaire de Kathu, une rendement énergétique d’une centrale d’investissement pour l’Afrique (AfIF),
centrale solaire à concentration (CSP) de électrique existante. Ce projet devrait est un nouveau mécanisme de
100 MW située dans la ville de Kathu contribuer à augmenter la demande en panachage. Elle est opérationnelle
dans la province sud-africaine du électricité à un coût compétitif, avec un depuis novembre 2015 et combine des
Northern Cape. Parmi les actionnaires impact environnemental minimum. subventions avec d’autres ressources
figurent le français Engie, le Fonds de comme des prêts consentis par des IFD
La BEI a engagé 166 M € (190 M $) pour
pension des fonctionnaires du en vue de mobiliser des fonds
la construction d’une autoroute à deux
gouvernement sud-africain, la Fiducie supplémentaires pour le développement
fois deux voies de 98,9 km de long dans
pour le développement communautaire et d’augmenter l’impact de l’aide de
le centre de la Tunisie entre les villes de
SIOC, la Development Bank of Southern l’UE. Le soutien de l’AIP se présente
Sbikha et de Jelma.
Africa Limited, Investec Bank Limited, sous forme de subventions d’investisse-
L’amélioration de la capacité du réseau ment, d’assistance technique, de capital-
Lereko Metier et le Kathu Trust.
routier devrait permettre de réduire le risque et d’autres instru-ments de
temps de trajet et les coûts partage des risques. Elle remplacera
Banque européenne d’exploitation pour les usagers routiers progressivement l’UE-AITF, qui a été
d’investissement du corridor. lancée à la mi-2015.
Parmi les nombreux engagements À Madagascar, la BEI a accordé un prêt Le fonds propose une assistance
substantiels souscrits par la BEI en de 110 M € (122 M $) et l’UE-AITF une technique en matière de travaux
2017 figure un financement de 219 M € subvention de 109 M € (122 M $) pour la préparatoires, de supervision de projet
réhabilitation de plusieurs tronçons de et de renforcement ciblé des capacités. Il
(252 M $) pour la dépollution du canal
routes prioritaires dans le Nord et le propose des
de drainage Kitchener, l’un des canaux
Sud de Madagascar, qui permettra
de drainage les plus pollués dans le bonifications de taux qui contribuent à
d’améliorer l’accès aux ports et de
Delta du Nil en Égypte. abaisser les taux d’intérêt et à réduire le
débloquer le potentiel de croissance
Ce projet, qui a aussi reçu un financement montant total de la dette.
économique dans la région. Le projet
de la Banque européenne pour la améliorera les liaisons de transport dans Des subventions d’investissement sont
reconstruction et le développement le Nord et le Sud du pays, ce qui aussi disponibles pour financer certains
(BERD), comprend les volets suivants : (i) favorisera l’environnement commercial volets de projets ou une partie de
eaux usées & assainissement; (ii) déchets et renforcera et développera le secteur l’investissement, dans le but d’accroître
solides, et (iii) réhabilitation de privé. La modernisation du réseau la concessionnalité du montage
l’infrastructure de drainage. Le projet routier augmentera la mobilité des financier. L’AIP propose aussi un soutien
devrait améliorer les conditions sanitaires personnes et le transport des financier visant à garantir le
et sociales dans les zones environnantes marchandises, débloquant ainsi le financement des coûts, des investisse-
24,0
2,1
5,1
6,1
0,6 Figure 43
4,8 (en bas à droite).
20 Crédits
5,2 20,1
budgétaires des
gouvernements
nationaux par
17,6
région, 2017
3,5 16,3
15
15,0 Afrique du Nord
6,5 Mrd $ (19,0%)
12,9
10
Afrique centrale Afrique
2,9 Mrd $ (8,5%) orientale
Afrique 8,4 Mrd $ (24,4%)
occidentale
3,6 Mrd $ (10,5%)
5
Afrique australe,
RSA exclue
6,2 Mrd $ (18,0%)
RSA
6,7 Mrd $ (19,5%)
0
2013 2014 2015 2016 2017
Les tableaux suivants présentent les dépenses publiques identifiables consacrées aux infrastructures par région.
Djibouti, la Guinée Équatoriale, Érythrée, la Guinée-Bissau, la Gambie, la Libye et le Soudan ne disposaient
d’aucunes données en 2017. Par ailleurs, les tableaux montrent comment le financement externe, lorsque celui-ci
a pu être identifié, a été utilisé en complément des budgets nationaux. Il convient de noter que les données sur le
financement externe ont été fournies à titre indicatif car nombreux sont les pays qui ne font pas la distinction
entre le financement interne et externe. Autrement dit, les données figurant sous la rubrique “financement
interne” peuvent aussi inclure un financement externe non divulgué.
̂ te d’Ivoire
Co 368,4 78,1 446,5 Maroc 1 134,7 0,0 1 134,7
́e
Guine 137,5 0,0 137,5 Totals 6 522,3 3 704,3 10 226,6
Liberia 0,2 0,7 0,9
NGO
MALI NIGER QUAT.
SOUDAN OUGANDA
TCHAD RYTHRE SAO TOM-ET-PRINCIPE
CO
SNGAL GABON KENYA
GAMBIE BURKINA RPUBLIQUE RWANDA SEYCHELLES
DU
DJIBOUTI
GUINE-BISSAU GUINE
FASO Pourcentage DMOCRATIQUE BURUNDI
P.
BNIN DU CONGO
R
GHANA NIGRIA
SOUDAN THIOPIE du PIB : TANZANIE
SIERRA LEONE CïTE TOGO RPUBLIQUE DU SUD
DÕIVOIRE
LIBERIA
CENTRAFRICAINE
CAMEROUN
4,01% + COMORES
GUINE SOMALIE
ANGOLA
NGO
MALAWI
SAO TOM-ET-PRINCIPE
QUAT. OUGANDA 2,01% Ð 4,00% ZAMBIE
CO
KENYA
UE
GABON SEYCHELLES
RPUBLIQUE
1,01% Ð 2,00%
Q
RWANDA
DU
BI
$ par habitant : DMOCRATIQUE BURUNDI MAURICE
M
ZIMBABWE
P.
ZA
DU CONGO MADAGASCAR
R
MO
100,1 $ + TANZANIE 0,71% Ð 1,00% NAMIBIE
BOTSWANA
50,1 $ Ð 100,0 $
COMORES 0,21% Ð 0,70%
ANGOLA MALAWI SWAZILAND
35,1 $ Ð 50,0 $ ZAMBIE 0 Ð 0,20%
UE
AFRIQUE LESOTHO
Q
ZIMBABWE
ZA
MADAGASCAR
MO
NAMIBIE
10,1 $ Ð 20,0 $ BOTSWANA
5,1 $ Ð 10,0 $
SWAZILAND
0 $ Ð 5,0 $ Figures 44 et 45
AFRIQUE LESOTHO
DU SUD Crédits alloués aux infrastructures dans
Pas de donnes les budgets nationaux, 2017, par $ par
habitant (en haut à gauche) et
TRANSPORTS EAU
pourcentage du PIB (en haut à droite)
Figure 46
Afrique Afrique
Afrique occidentale Afrique Pourcentage des crédits alloués aux
occidentale
Afrique orientale Afrique orientale infrastructures dans les budgets nationaux
1,0% 29,4%
centrale 51,9% centrale 32,9% par secteur et région pour 2017, avec
Ð37,9% Ð67,5% indication du changement d’une année à
l’autre (à gauche)
Les tableaux suivants montrent les 20 pays qui arrivent mais n’occupent pas le même rang en termes de dépenses
en tête des dépenses d’infrastructure internes d’infrastructure internes identifiables en pourcentage du PIB.
identifiables en pourcentage du PIB et des dépenses
d’infrastructure internes identifiables par habitant. Bien qu’ils ne figurent pas dans les deux listes, les classements
Comme pour toutes les données figurant dans cette du Bénin, du Burkina Faso et de l’Égypte sont assez proches,
section, les chiffres doivent être considérés comme alors que les différences de classement entre les autres pays
purement indicatifs car certaines dépenses publiques mentionnés dans le paragraphe précédent sont assez
identifiées comme internes pourraient comporter un prononcées.
financement externe qui a peut-être été déclaré dans la Les différences les plus importantes se situent au niveau de
présente édition des Tendances de financement des Maurice, de la RAS et de la Tunisie qui sont beaucoup mieux
infrastructures en Afrique, ou dans des éditions
classés en termes de dépenses par habitant que de dépenses
précédentes ou qui pourrait être déclaré dans des
d’infrastructure en pourcentage du PIB. Le Togo et l’Éthiopie
éditions futures.
pour leur part sont beaucoup mieux classés en termes de
Comme on s’y attendait, 16 pays figurent à la fois dans les dépenses d’infrastructure en pourcentage du PIB que de
deux classements des 20 premiers pays. Les exceptions sont le dépenses par habitant.
Bénin, le Burkina Faso, l’Éthiopie et le Togo qui figurent dans
les 20 pays arrivant en tête des dépenses d’infrastructure Grâce aux ensembles de données cohérents sur le plan interne
internes identifiables en pourcentage du PIB, mais pas dans qui sont constitués depuis six ans, on peut désormais dégager
les 20 premiers pour les dépenses d’infrastructure internes des tendances. L’Afrique australe, y compris l’Afrique du Sud,
identifiables par habitant. L’Égypte, Maurice, l’Afrique du Sud est la région qui consacre systématiquement le plus de
et la Tunisie figurent parmi les 20 premiers en termes de dépenses d’infrastructure par habitant par rapport aux autres
dépenses d’infrastructure internes identifiables par habitant, régions.n
Dans plusieurs pays africains, les dépenses publiques consacrées aux infrastructures sont essentiellement faites
au niveau des États, des provinces, des municipalités, des villes ou des localités, plutôt qu’au niveau fédéral. Le
Nigeria et l’Afrique du Sud entrent dans cette catégorie.
Financement des États Le développement des infrastructures du des crédits budgétaires fédéraux alloués
Nigeria est financé au niveau fédéral et aux infrastructures. Ces 26 États ont
nigériens pour les par les 36 États du pays. Les 774 alloué 2,6 Mrd $ aux infrastructures
infrastructures collectivités locales sont quant à elles contre 1,1 Mrd $ pour le budget fédéral.
chargées de la construction et de
Les infrastructures au Nigeria l’entretien des routes, des rues, des Le tableau suivant montre que les
démontrent comment, dans certains drains, des transports publics ainsi que allocations des États en faveur des
pays, le financement infranational de l’élimination des déchets. infrastructures en 2017 ont été
peut dépasser le financement fédéral. essentiellement consacrées au secteur
Les investissements des États du En 2017, le financement fédéral des
infrastructures au Nigeria a été éclipsé des transports, qui a représenté plus de
Nigeria sont considérablement plus
élevés que les sommes allouées aux par celui des États. En effet, sur les 36 77% des dépenses d’infrastructure
infrastructures dans le budget États, le montant cumulé de 26 d’entre identifiées. Les infrastructures de l’eau
fédéral du pays, qui sont indiquées eux (pour lesquels on disposait de ont reçu le deuxième plus gros montant
dans les Tendances de financement données suffisamment détaillées) a d’allocations (16%), suivies par l’énergie
des infrastructures en Afrique 2017. représenté plus du double du montant (5%), et les TIC (3%). n
Financement public sud- municipales. Elles ont l’autonomie entreprises de services publics ne sont
d’allouer les ressources permettant de pas tous financés par les deniers publics.
africain pour les répondre aux besoins de base et aux Par exemple, ils peuvent être financés
infrastructures priorités provinciales et locales, tout en par des émissions obligataires, des prêts
donnant effet aux objectifs nationaux. commerciaux ou des bénéfices non
L’amélioration de la communication Les données de cette année sur les distribués. À cet égard, selon les données
des données de l’Afrique du Sud a infrastructures sud-africaines compren- compilées par Bloomberg, Eskom a émis
permis de mettre en lumière une une dette totale de 3,8 Mrd de rands
nent les dépenses du gouvernement
hausse des dépenses publiques du (250 M $) en 2017. La possibilité d’une
national et des autorités provinciales et
pays. En effet, contrairement aux double comptabilisation est un autre
locales qui totalisent de 6,6 Mrd $.
années précédentes qui ne tenaient motif pour exclure les entreprises de
compte que du financement Les budgets de la compagnie d’électricité services publics de cette section. Eskom,
national, le trésor sud-africain a publique Eskom et de l’entreprise de par exemple, a reçu en 2010 un
désormais publié des données qui logistique et de transport (opérations engagement de 3,75 Mrd $ de la Banque
combinent les infrastructures ferroviaires, portuaires et de pipeline) mondiale qui a été déclaré dans les
financées au niveau national, Transnet sont aussi publiés par données de l’ICA pour cette année-là,
provincial et des collectivités locales. l’Afrique du Sud. Ceci dit, leurs budgets alors qu’un un prêt de 1,5 Mrd $ accordé
Les provinces et les municipalités sont ne sont pas inclus dans les données des par la banque chinoise de
responsables de la prestation des Tendances de financement des infra- développement à Transnet a été déclaré
services liés aux infrastructures structures en Afrique 2017 car les dans les Tendances de financement des
routières, électriques, hydrauliques et investissements consentis par les infrastructures en Afrique 2015.n
20 868
0
20 000 1 032
19 403
9 992
Multisectoriels 4 075
M$ TIC
nergie
15 000 Eau
Total : 1 051
Transports
13 360 13 443 9 046
94
1 149 424
2 577
148
5 158
10 000 361
9 987 0
9 844
6 413
1 254
Autres 476 0
5 000 5 651 4 632
300
1 841
3 091 Figure 48
411 0 3 390
477
Engagements
108 chinois par secteur,
2 095
0 2012-2017
0 1 005
20 868
20 000 9 378
Afrique australe, 19 403
incluant la RSA 2 807
M$ Afrique orientale
Afrique centrale
2 739
15 000 Afrique occidentale
Total : Afrique du Nord
13 360 13 443
936
2 736 1 310
11 474
9 320
6 816
10 000 3 107
645 6 413
6 871
800
5 000 2 060
338
4 336
3 091
259
1 261 Figure 49
539 1 025 Engagements
2 274 40 2 292
1 450 chinois par région,
1 447
0 2012-2017
0 0 317 0 0
Les membres du Groupe de pour l’agrandissement de la centrale nouvelles infrastructures d’eau dans les
coordination des donateurs arabes diesel au mazout lourd de Kossodo au zones péri-urbaines (14 M $).
communiquent de manière systé- Burkina Faso, et 22,4 M $ pour la
Les engagements souscrits par le Fonds
matique des données pour les centrale au mazout lourd de Kayes au
saoudien pour le développement (SFD)
rapports de l’ICA. Ces données Mali.
ont totalisé 97 M $ en 2017, contre 2,3
offrent un aperçu clair des activités Le montant total des engagements Mrd $ en 2016. La plus grande part est
menées chaque année par le groupe, souscrits par l’OFID s’est élevé à 180,9 revenue à l’Afrique de l’Ouest avec 91%,
ce qui est très apprécié par les M $ en 2017, contre 225,8 M $ en 2016. soit 88 M $ du total des engagements du
membres de l’ICA. En 2017, les engagements de l’OFID ont fonds. Les 9% restants ont été destinés
L’ACG a engagé 3 Mrd $ en faveur de été répartis de manière uniforme sur le à l’Afrique du Nord. Le SFD a consacré
projets d’infrastructures africaines en continent. La plus grande part des 79% de ses engagements aux transports,
2017, contre 3,8 Mrd $ en 2016 et 4,4 engagements est revenue à l’Afrique du 12% à l’eau et 9% à l’énergie.
Mrd $ en 2015. Nord, une région qui n’avait reçu aucune
contribution de l’OFID en 2016. Le Fonds d’Abou Dhabi pour le
La Banque islamique de développement développement (FAAD) a engagé 449 M
(BID) a engagé 597 M $ en 2017, soit Près de la moitié des engagements $ en 2017, soit considérablement plus
beaucoup moins que les 1,1 Mrd $ de souscrits par l’OFID ont été destinés à que les 81 M $ de 2016. En 2016, le
2016. Sur le total des engagements des projets d’eau (87,25 M $, soit 48%). groupe avait consacré près de la moitié
souscrits par l’ensemble des sources, Le fonds a apporté son soutien à la de ses engagements à l’énergie, alors
86,8% ont été destinés à l’Afrique de deuxième phase de la réhabilitation des qu’en 2017, la majorité de ses
l’Ouest, et 13,2% à l’Afrique du Nord. stations de pompage servant au engagements a été destinée à des projets
drainage et à l’irrigation en Égypte (53,2 de transport (291,1 M $, soit 64.8%)
La plus grande part des engagements de M $) ; au Programme d’alimentation en principalement situés au Maroc (280 M
la BID a ciblé des projets énergétiques eau et d’assainissement durables au $, soit 62% du financement total du
(292.3 M $), qui ont représenté presque Rwanda qui a pour but d’améliorer
FAAD en 2017).
la moitié du total de ses investissements l’accès à l’eau et à fournir des services
(49%). Parmi les financements figur- d’assainissement dans les zones Ces projets concernaient notamment la
aient notamment 166 M $ pour la urbaines fortement peuplées (20 M $) ; réhabilitation et l’agrandissement de
construction de la centrale à mazout et au Projet d’alimentation en eau de l’ancien port de pêche de Casablanca (80
lourd de Sirakoro II au Mali, 104 M $ Maseru au Lesotho, qui comprend de M $), le développement du port de pêche
593 3 349
621
610
1 000 2 072 1 000
2 022 1 921
1 414 1 639 1 555
1 167 1 267
1 051
0 0
2013 2014 2015 2016 2017 2013 2014 2015 2016 2017
Figure 50
Engagements de Groupe de coordination des donateurs arabes (ACG), par secteur et région, 2013-2017
FADES Eau
1 800 2017 115 M $
nergie (11,0%)
698 M $
(66,9%)
BID FSD
1 600 1 604
Transports
210 M $
1 200 nergie (35,2%)
1 293 1 172 292 M $ BID
(49,0%) 2017
1 043
984 1 109
FADES Eau
882 95 M $
(15,9%)
800
de Tanger (72 M $), la construction d’un engagements sous forme de prêts secteur, soit la plus grande de tous ses
terminal de croisière dans le port de totalisant 176 M $ en 2017. membres.
Casablanca (40 M $), l’extension et la
En 2017, le Fonds arabe pour le De manière générale, à l’exception des
réhabilitation de 30 km de route entre
développement économique et social projets d’eau et des projets
Sidi Allal et Al Maha Forest (5 M $), et
(FADES) a financé 1 Mrd $, soit 35%, des multisectoriels, les préférences de l’ACG
un projet de réparation navale à
engagements souscrits par l’ACG en ont reflété celles de 2016. Les transports
Casablanca (83 M $). faveur de projets d’infrastructure. Sur ont reçu 1,3 Mrd $ du total des
La Banque arabe pour le développement les engagements du FADES, 806 M $, engagements en 2017, ce qui est
économique en Afrique (BADEA) a soit 77%, ont été destinés à l’Afrique du
comparable aux 1,4 Mrd $ de l’année
engagé 119 M $ en 2017. Le plus grand Nord, et les 23% restants à l’Afrique de
précédente. Le soutien en faveur du
engagement est revenu à l’Afrique de l’Est. La plus grande partie est revenue
secteur de l’eau a presque diminué de
l’Ouest et a représenté 61% du total des à l’énergie (67%, soit 698 M $). Parmi les
projets figuraient les travaux de moitié, passant de 1 Mrd $ en 2016 à
engagements de la banque. Comme en
développement du réseau égyptien de 592,7 M $ en 2017. Les engagements en
2016, la BADEA a consacré la majorité
transport d’électricité (197.4 M $) et la faveur de l’énergie ont baissé de 1,3 Mrd
de son financement (63%) au secteur des
construction de la centrale de production $ en 2016 à 1,1 Mrd $. Les TIC n’ont
transports avec des engagements de 74,5
M $. d’énergie d’El Bagair au Soudan (171 M jamais occupé une place prédominante
$). La contribution du FADES au dans le portefeuille du groupe et comme
Le Fonds koweïtien pour le secteur de l’énergie a représenté 66% du en 2016, aucun engagement n’a été
développement économique des pays total des engagements de l’ACG pour ce souscrit en 2017 en faveur de ce secteur. n
arabes (KFAED) a engagé un total de
500 M $, ce qui se rapproche de ses
engagements de 509 M $ de 2016.
Comme en 2016, la plus grande partie
est revenue à l’Afrique du Nord, avec 299 La SID s’associe à une société chinoise de capital-
M $, soit 60% du total des engagements investissement
souscrits par le fonds en 2017. Le
Un protocole d’entente a été signé en 2017 entre la Société islamique pour le
KFAED a engagé 250 M $ en faveur de
développement du secteur privé (SID), le volet du secteur privé du Groupe de la banque
projets d’eau, ce qui représente le plus
islamique de développement, et le Fonds de développement sino-africain (CADFund), la
grand engagement souscrit par un société de capital-investissement basée à Beijing et filiale de la banque de
membre de l’ACG pour ce secteur. Les développement de Chine dont l’activité est axée sur l’Afrique. La coopération envisagée
projets visaient notamment la reflète l’objectif de la SID et du CADFund de développer et d’établir un cadre stratégique
construction d’une installation de
l’infrastructure islamique.n
ayant vocation à mobiliser les investissements dans le Fonds africain de financement de
dessalement d’eau de mer pour la ville
de Port-Saïd en Égypte, qui a reçu deux
Les engagements souscrits en 2016, la BERD avait contribué à de réaligner la ligne ferroviaire
faveur des infrastructures hauteur de 61% et la FMO à hauteur de existante entre Tunis et Kasserine,
africaines par des institutions de 27% de tous les engagements souscrits améliorant ainsi les liaisons entre les
financement du développement par ces IFD. gouvernorats du nord-ouest et du centre-
européennes non membres de l’ICA ouest et la capitale, Tunis.
L’Afrique du Nord a représenté 90,3%
ont totalisé 1,6 Mrd $ en 2017, ce qui
(1,4 Mrd $) du total des engagements en La BERD a été le seul membre du
représente une forte hausse par
2017. Le mandat de la BERD pour groupe européen non membre de l’ICA à
apport à 2016 (392 M $). En 2017,
l’Afrique se concentre exclusivement sur
l’énergie a représenté plus de la
cette région pour laquelle elle a engagé
moitié des engagements souscrits
1,3 Mrd $ en 2017. Sur ce montant, 501
(56%, soit 894 M $), en nette Autriche 20 M $ (1,2%) Danemark
M $ sont revenus aux transports, 207 M
amélioration par rapport aux 294,2 Norvge 24 M $ 10 M $ (0,7%)
$ à l’eau et 620 M $ à l’énergie. Parmi les
M $ engagés en 2016. (1,5%)
projets figuraient un engagement de
Finlande 28 M $
Les investissements dans les transports 322,6 M $ à l’appui du Chemin de fer (1,8%)
ont représenté 31,2% (500,7 M $), soit national égyptien pour l’acquisition de Pays-Bas
une part plus grande qu’en 2016 (12,8%, près de 100 locomotives diesel, la 193 M $ (12,1%)
soit 50 M $). L’eau a représenté 13% fourniture d’une assistance technique
(208,3 M $) – alors qu’aucun pour la plateforme de réforme du fret de Total :
engagement n’avait été déclaré dans le l’opérateur et la modernisation des 1 604 M $
secteur de l’eau en 2016. Les services.
engagements en faveur des TIC ont
La banque a également fait un
chuté de 47,3 M $ (12%) en 2016 à 1 M $ BERD 1 327 M $
investissement de 178 M $ pour soutenir
en 2017 (0.06%). (82,8%)
la Société Nationale des Chemins de Fer
La Banque européenne pour la Tunisiens (SNCFT) en vue de créer des
reconstruction et le développement et la capacités supplémentaires sur le réseau
FMO néerlandaise ont une fois de plus ferroviaire, de remédier au problème de
dominé les engagements des IFD l’encombrement des trains et Figure 52
européennes non membre de l’ICA en d’améliorer la fiabilité du service. Ce Engagements européens non-ICA en
2017 avec 83 et 12% respectivement. En financement permettra de moderniser et faveur des infrastructures par source, 2017
Corée du Sud L’EximBank de l’Inde a engagé 93,5 M En 2016, l’EximBank de Chine aurait
En 2017, la Banque Export-Import de $ au Cameroun pour la construction de déclaré qu’elle investirait 7,6 Mrd $
Corée (l’Eximbank de Corée) a engagé 5 la ligne de transport d’électricité dans les projets tanzaniens. Il était
M $ en faveur d’infrastructures de Nkongsamba-Bafoussam et Yaounde- même prévu que des entreprises
transport et 5 M $ en faveur d’infra- Abong Mbang, ainsi que 110 M $ pour la chinoise réhabilitent et construisent la
structures portuaires au Sénégal. Les conception, la fourniture et l’assemblage Ligne Ferroviaire Centrale, un
projets visent à améliorer les de lignes de transport entre Nouakchott engagement qui avait été noté dans les
installations de transport et de stockage et Nouadhibou en Mauritanie. Tendances de financement des
réfrigérées pour les petites et moyennes infrastructures en Afrique 2016 puis
entreprises sénégalaises dans le secteur
Turquie exclu des données lorsqu’il est apparu
de la pêche et à favoriser la participation La Turquie a fait une entrée remarquée clairement que les parties avaient de
des Coréens au secteur de la pêche. dans le secteur africain de plus en plus de mal à conclure des
l’infrastructure ferroviaire en 2017. En arrangements.
L’engagement le plus notable souscrit février 2017, l’entreprise de construction
par l’Eximbank de Corée en Afrique en Le Président tanzanien, John Magufuli,
turque Yapi Merkezi a remporté un
2017 n’entre pas dans la définition des a mis un terme à un contrat adjugé à
contrat de 1,22 Mrd $ pour la
infrastructures de l’ICA mais témoigne une entreprise de construction chinoise
construction d’une ligne de chemin de
de l’importance qu’accorde la Corée du en raison d’allégations de corruption.
fer de 205 km de long entre Dar es
Sud à l’Afrique en tant que destination Alors que l’EximBank de Chine était
Salaam et Morogoro, dans le cadre d’une
d’investissement. En juin 2017, la censée financer la ligne tanzanienne,
collaboration avec l’entreprise Mota-
banque a signé un contrat de celle-ci s’est retirée après l’annulation
Engil Engenharia e Construção Africa
financement de projet de 5 Mrd $ pour du contrat. Cela a conduit la Tanzanie à
basée au Portugal. En octobre,
le développement de gisements de gaz solliciter un financement auprès
l’entreprise de construction turque a
en mer au Mozambique. Le projet de d’autres pays BRICS, Magufuli ayant
décroché un contrat supplémentaire de
développement de gisements de gaz est notamment demandé à l’ancien
1,92 Mrd $ pour rallonger la voie ferrée
un projet commun de la Korea Gas Président de l’Afrique du Sud.
à écartement normal (SGR) électrique à
Corporation, de l’Américain ExxonMobil, grande vitesse de 422 km entre Le financement turc pour les contrats
de la compagnie d’énergie italienne Eni Morogoro et Makutupora, Dodoma. Les entrepris par Yapi Merkezi a été abordé
et de la compagnie mozambicaine travaux de construction sur les deux lors de la visite en janvier 2017 du
Empresa Nacional de Hidrocarbonetos tronçons de la Ligne Ferroviaire Président turc Recep Tayip Erdogan en
(ENH). L’Eximbank de la Corée, la Centrale ont commencé. Tanzanie, lorsqu’il a suggéré que son
Korea Trade Insurance Corporation et gouvernement appuierait la conclusion
l’Eximbank de Chine financent à titre La Tanzanie a déjà alloué environ 1,2
de l’affaire. Cependant, il n’existe à ce
provisoire le projet. Selon le contrat, Mrd $ à la SGR de la Ligne Ferroviaire
jour aucune preuve de financement
l’Eximbank de Corée est responsable Centrale dans trois budgets fédéraux
direct du projet par l’EximBank turque.
d’un cinquième du montant. successifs menant à l’exercice financier
2018/19, en dépit d’informations faisant En août 2017, la Banque africaine de
Inde état que les projets bénéficieraient d’un développement a indiqué qu’elle
L’Inde a engagé un peu plus de 700 M $ financement externe. participerait au financement de la ligne
en faveur de projets d’infrastructure en
2017 par rapport au montant excep-
tionnellement élevé de 1,2 Mrd $ engagé
en 2016.
Reflet d’une tendance notable se 1 200 1 197
422
dégageant chez les bailleurs de fonds, la M$ Multisectoriels
Banque indienne d’Export-Import 1 000 nergie
(EximBank de l’Inde) a choisi d’investir Eau
dans une entreprise plutôt que dans un Total :
800 Transports
projet lorsqu’elle a accordé une la ligne 761
de crédit de 500 M $ à SBM (Mauritius) 220 262 704
Infrastructure Company. Cette ligne de 500
600
crédit permettra à la compagnie 524
d’investir aux côtés d’entités publiques 91 255
424 513
dans des projets d’infrastructure à 400 450
287
Maurice. Bien que ce crédit représente
le premier financement de l’EximBank Figure 55
200 268
Engagements de
de l’Inde pour SBM, la banque avait déjà 204
l’Inde par secteur,
accordé quatre lignes de crédit au 48
90 2013-2017
gouvernement mauricien pour un total 0 0
ferroviaire, et d’autres bailleurs de fonds seront essentiels pour augmenter les subsaharienne, dans la région du
se sont depuis manifestés. exportations de produits de base tels que MENA, et en Turquie et de soutenir
l’or et le café. L’entreprise construit l’expansion de l’entreprise dans ces
Selon le président de la banque
aussi des voies ferrées, des tramways et marchés.
régionale de développement basée à
Maurice, Admassu Tadesse, la Banque des métros dans la région du Moyen-
Le gouvernement tanzanien a déclaré
de commerce et de développement (TDB) Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).
qu’il entendait investir environ 14,2 Mrd
a aussi alloué des fonds pour la Ligne En juillet 2018, la SFI a annoncé qu’elle $ au cours des cinq prochaines années
Ferroviaire Centrale. Il a déclaré que la proposait un montage financier de 100 dans la construction d’un réseau SGR de
TDB avait alloué 200 M $ pour aider M $ pour Yapi Merkezi Holding, la 2,561 km qui reliera le port de Dar es
Dar es Salaam à achever ses projets société mère de l’entreprise de Salaam dans l’Océan Indien aux autres
d’infrastructures ferroviaires et énergé- construction turque Yapi Merkezi Insaat régions du pays. Pour financer ces plans
tiques. ve Sanayi (YMI), pour soutenir son ambitieux, la Tanzanie pourrait aussi
Il est aussi possible que les contrats développement et stimuler la bénéficier de l’annonce faite en mars
soient financés par d’autres sources construction d’infrastructures de 2017 par le président du GBM, Jim Yong
externes, auquel cas celles-ci risques transport dans les marchés difficiles. Kim, selon laquelle la Tanzanie pourra
d’être reflétées dans les déclarations Ce montage sur trois ans comprend un accéder à près de 2,4 Mrd $ de
substantielles du financement fédéral de prêt équivalent à 75 M $ du propre financement concessionnel au cours des
la Tanzanie pour ses voies ferrées, compte de la SAFI et un prêt syndiqué trois prochaines années, soit une hausse
ouvrant ainsi la possibilité d’une double en euros équivalent à 25 M $ d’Akbank. d’un demi-milliard de dollars par
comptabilisation. rapport aux précédentes allocations. Les
Grâce à ce financement, YMI disposera
Au total, Yapi Merkezi construit 950 km d’un fonds de roulement qui lui ressources additionnelles proviendront
de voie ferrée en Afrique subsaharienne, permettra d’achever des projets du guichet Association internationale de
qui selon l’entreprise de construction, d’infrastructure de transport en Afrique développement (IDA) du GBM.n
Trois banques régionales de l’Interconnecteur électrique de 225kV de Sénégal, elle a engagé 93 M $ pour un
développement non membres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du projet de réhabilitation routière et un
l’ICA ont communiqué des données Fleuve Gambie (OMVG), qui relie les projet de distribution d’électricité. Au
pour 2017 : la Banque ouest- réseaux nationaux de la Gambie, de la Burkina Faso, un total de 85 M $ a été
africaine de développement, la Guinée, de la Guinée-Bissau et du approuvé pour l’entretien des routes,
Banque de commerce et de Sénégal. La banque a aussi contribué à une étude de faisabilité portant sur
développement (anciennement la hauteur de 42 M $ à trois projets l’irrigation et sur la construction d’un
banque PTA) et la Banque solaires ; une installation de 20 MW en barrage, et la modernisation d’un réseau
d’investissement et de développe- Bissau et deux centrales de 1 MW à de transport d’électricité de 33 kV.
ment de la CEDEAO (BIDC). Gabu et à Canchungo. Ces projets
devraient fournir de l’électricité à 500 La TDB basée à Maurice a engagé un
Les fonds engagés par ces banques ont
000 personnes et réduire les émissions total de 74 M $ en 2017. La banque a
totalisé 538 M $, ce qui est
de CO2 de 24 100 tonnes. approuvé une facilité de 55 M $ co-
considérablement moins que les 924 M
organisée par la Banque indienne
$ enregistrés en 2016. L’Afrique de La BOAD a approuvé un prêt de 25 M $
d’import-export pour la ferme éolienne
l’Ouest a reçu 86% des fonds engagés, pour un projet multisectoriel visant à
alors que l’Afrique australe a reçu les réhabiliter le Port de Bissau, et portant de 29,4 MW de Curepipe à Maurice. La
14% restants. Les projets de transport notamment sur des travaux de génie TDB a contribué à hauteur de 28,7 M $
ont reçu la plus grande part avec 271 M civil sur le quai, la construction d’un à cette facilité. La TDB a aussi fait un
$, suivis des projets énergétiques avec poste moyenne tension et l’installation apport de 30 M $ dans le cadre d’une
208 M $, des projets d’eau avec 34 M $ de nouveau matériel des technologies de facilité de prêt syndiqué de 123 M $ avec
et des projets multisectoriels avec 25 M l’information. Un autre prêt de 15 M $ a la Standard Bank sud-africaine pour la
$. L’intégralité du soutien a été apportée été approuvé pour un projet de compagnie Zimbabwe Power Company
sous forme de prêts. planification et d’asphaltage de la route (ZPC). Ce financement permettra à ZPC
Ntunhané-Catiò. d’assurer et d’optimiser la capacité
La BOAD basée au Bénin a souscrit la
électrique, notamment à travers la
majorité des engagements en faveur des En Côte d’Ivoire, la BOAD a approuvé
infrastructures en 2017, avec 453 M $, des prêts de 95 M $ pour trois projets de réhabilitation de la centrale de Kariba
dont 261 M $ pour des projets de transport et d’eau, y compris un projet Sud.
transport, 130 M $ pour des projets d’alimentation en eau salubre à Abidjan La BIDC basée à Lomé, au Togo, a
énergétiques et 34 M $ pour des projets et la réhabilitation de la piste engagé 14 M $ en faveur de projets de
d’eau. Les projets multisectoriels ont d’atterrissage de l’aéroport de San transport et de projets énergétiques au
représenté 25 M $. Pedro. Bénin et en Côte d’Ivoire, notamment 8
La banque a engagé 94 M $ dans quatre Ailleurs, la BOAD a approuvé un prêt de M $ en faveur de la Société Ivoirienne de
projets en Guinée-Bissau et 54 M $ dans 42 M $ pour la modernisation de la route Manutention et de Transit pour
deux projets énergétiques, dont frontalière Lokossa-Deve-Aplahoué- moderniser ses services de manutention
l’électrification de 14 localités à partir de Togo entre le Bénin et le Togo. Au et de transit de fret.n
Multisectoriels
25 M $ nergie
(5,6%) 74 M $ (100%)
nergie
4 M $ (29,2%)
nergie
131 M $
(28,8%)
Total : Total : Total :
453 M $ Transports 14 M $ 74 M $
262 M $
(58,0%) Transports
10 M $ (70,8%)
Eau
34 M $
(7,6%)
Le financement du secteur privé dont 2,3 Mrd $ (44,8%) de capitaux secteur de l’eau. Les projets
dans les infrastructures africaines privés. multisectoriels ou TIC n’ont bénéficié
est essentiel compte tenu de l’appui d’aucune participation du secteur privé
Ce montant représente une forte hausse
limité du secteur public et des en 2017. Les 45 projets enregistrés en
des investissements par rapport aux 3,6
gouvernements sur le continent. 2017 représentent une nette hausse par
Ceci dit, un certain nombre de Mrd $ enregistrés en 2016, qui rapport à 2016 où seulement 12 projets
difficultés persistent. Le développe- comptaient 2,5 Mrd $ de capitaux privés. avaient atteint le stade du bouclage
ment de partenariats publics- Les investissements de 2017 sont financier.
privés, notamment dans les projets inférieurs aux 8,5 Mrd $ enregistrés en
2015, mais légèrement supérieurs aux Les projets énergétiques financés par le
d’infrastructure de grande
5,1 Mrd $ de 2014. secteur privé ont totalisé 1,9 Mrd $, les
envergure, pourrait attirer un
projets de transports ayant reçu 360 M $
financement privé dans les La majorité des projets – 41 sur 45 – et les projets d’eau 19 M $. La
marchés émergents et en ayant atteint le stade du bouclage dominance des investissements
développement. financier en 2017 se trouvent dans le énergétiques est essentiellement due
Les projets avec participation privée secteur de l’énergie. Sur les projets aux différents projets solaires égyptiens,
ayant atteint le stade du bouclage restants, trois se trouvent dans le appelés collectivement Benban, qui ont
financier en 2017 ont totalisé 5,2 Mrd $, secteur des transports et un dans le atteint le stade de bouclage financier en
M$
Afrique
8,8 australe
8,5 Transports Afrique
360 M $ Eau orientale 321 M $
(15,5%) 19 M $ 6 M $ (0,2%) (13,8%)
(0,8%)
Afrique centrale
156 M $ (6,7%) Afrique
du Nord
5,1 5,2 Total : Total : 1 137 M $
2 324 M $ 2 324 M $ (48,9%)
3,6 Afrique
occidentale
nergie 704 M $
1 945 M $ (83,7%) (30,3%)
2017, et au Terminal d’importation de des fonds privés. Le parc éolien devrait au Ghana et les aéroports d’Ivato et de
gaz naturel liquéfié (GNL) de 550 M $ de entrer en service en décembre 2019. Fascene à Madagascar étaient les seuls
Tema qui s’inscrit dans le cadre de autres projets de transport à avoir atteint
Deux centrales hydroélectriques ont
l’extension du Port de Tema au Ghana. le stade de bouclage financier.
atteint le bouclage financier, à savoir la
Les investissements dans le secteur de centrale hydroélectrique de Musanze, Seul un projet d’eau a atteint le
l‘énergie sont dominés par les projets qui a été bouclée à 17 M $, et la centrale bouclage financier, à savoir l’installation
solaires, 32 d’entre eux ayant atteint le hydroélectrique de Butama en d’alimentation en eau de Kigali au
bouclage financier. Parmi ceux-ci Ouganda, dont le coût a été chiffré à Rwanda qui compte 19,4 M $ de fonds
figurent les projets du parc solaire de 19,3 M $. privés.
Benban en Égypte et la centrale solaire
Le projet de centrale électrique à tourbe L’Afrique du Nord a reçu la plus grande
PV de 50 MW d’Afrinergia au Nigeria.
de 345 M $ et 80 MW d’Akanyaru sud part des investissements privés avec
Le plus grand investissement solaire a 1,13 Mrd $, grâce essentiellement aux
été le projet Noor PV I de 220 M $ au au Rwanda, emmené par la compagnie
HQ Power – composée du turc Hakan, projets solaires de Benban. L’Afrique de
Maroc, qui a attiré 155 M $ l’Ouest est arrivée en deuxième position
d’investissements privés. de Quantum Power et de Themis – a
atteint le bouclage financier en février avec 704 M $, suivie de l’Afrique
Seul un projet éolien a atteint le 2017. Le projet sera exploité dans le australe avec 321 M $ et de l’Afrique
bouclage financier en 2017, le parc cadre d’un AAE de 26 ans. centrale avec 156 M $, alors que
éolien de 262 MW de Ras Ghareb en l’Afrique de l’Est a reçu 5,6 M $
Égypte, qui a été bouclé en décembre Parmi les plus grands investissements exclusivement pour la centrale
pour un coût total de 400 M $, dont 208 dans le secteur des transports ayant hydroélectrique de Butama en
M $ d’investissements privés. Un atteint le bouclage financier en 2017 Ouganda.
consortium organisé par Engie et figure la phase III du projet de soutage au
composé d’Orascom Construction, de Port de Sokhna en Égypte d’une valeur Difficultés pour
Toyota et de Suez, ont mené à bien le totale de 504 M $. Les investissements l’investissement privé
projet. La Société Générale et Sumitomo privés se sont élevés à 260 M $. Le L’investissement privé dans les
Mitsui Banking Corporation ont apporté terminal d’importation de GNL de Tema infrastructures africaines constitue
encore un défi pour les promoteurs et les
investisseurs compte tenu des
Projets mis en service en 2017 nombreuses considérations
commerciales et des changements
Phase II du projet solaire Adams Kuvaninga Gas imprévus qui se produisent.
L’Italien Enel Green Power a mis en service La centrale à gaz de 40 MW de Kuvaninga
S’exprimant sous la règle de Chatham
la deuxième phase de son projet solaire gas au Mozambique a été mise en service
en novembre 2017 après presque trois ans House lors d’une récente conférence sur
Adams de 82,5 MW en février 2017. Situé
de retard. Le projet de 98 M $, développé les investissements dans l’énergie, un
dans la Province sud-africaine du Northern
par un consortium composé d’Enventure intervenant de haut niveau du secteur
Cape, le projet a été sélectionné lors du
Partners, d’Intelligence, Counselling & public africain a souligné la nécessité
troisième cycle du Programme Research LDA, et d’Investec Bank, est
d’acquisition des producteurs indépen-
d’une harmonisation entre les
alimentée en gaz par les champs Temane investisseurs privés et les organismes
dants d’énergies renouvelables (REIPPP) et Pande de Sasol dans le cadre d’un
en 2014 et a atteint le bouclage financier contrat d’achat ferme de 15 ans avec la
gouverneaux. “Les gouvernements n’ont
cette même année. compagnie publique d’électricité du simplement pas d’expérience en matière
Mozambique, Electricidade de de passation de marchés pour des
Le projet, dont le coût s’élève à 109,6 M $,
Moçambique. Le financement a été projets multiples et de grande
a bénéficié d’un prêt de la Nedbank et apporté par Investec Bank, China Export envergure. Par conséquent, ils ont
vendra de l’électricité à Eskom dans le Credit Insurance Corporation, tendance à vouloir faire une chose de
cadre d’un Accord d’achat d’énergie (AAE) Development Bank of Southern Africa et
grande envergure à la fois”. Étant donné
South Africa. n
de 20 ans à un tarif de 0.86 $ par kilowatt Industrial Development Corporation of
heure.
que les projets de grande envergure
attirent des intérêts économiques,
Capacité et AAE 100MW, AAE de 25 ans 120MW, AAE de 25 ans 50MW, AAE de 25 ans 300MW, AAE de 25 ans 100MW, AAE de 25 ans
FMO 54
Proparco 58
ICBC 72,8
BID 28 75
Autre financement 90
Capacité et AAE 150MW, AAE de 25 ans 200MW, AAE de 25 ans 90MW, AAE de 25 ans 50MW, AAE de 25 ans 50MW, AAE de 25 ans
BAD 19
30 000
25 000 24 777
5 581 Gouvernements nationaux africains
Secteur priv
20 000 Autres donateurs bilatraux/multilatraux
1 945 Chine
2 432
Membres de lÕICA
15 000
9 046
360 13 179
2 050
5 876
3 390
10 000
8 125 19
835
5 000 1 841 5 132
5 773
4 607
Figure 62
2 269 600 3 2 169 2 169
0 0 0 Financement total
1 525 0
1 051 4 075 0 par secteur et
0 617 528 0
source, 2017
Transports Eau nergie TIC Multisectoriels Non allous
hausses de financement déclarées par la par l’Afrique du Nord qui a reçu 19,8% de gouvernements nationaux africains en
Chine, les gouvernements nationaux toutes les dépenses sectorielles. Avec des faveur du secteur sont retombées à 600
africains et les investisseurs privés engagements totalisant 5,2 Mrd $, le M $ en 2017.
compensent les différentes baisses des Nigeria a été de loin le plus grand
Les destinations les plus prisées pour le
engagements souscrits par d’autres bénéficiaire des dépenses énergétiques en
financement des TIC ont été l’Afrique de
sources. 2017. L’Égypte est arrivée en deuxième
l’Ouest (41%), suivie de l’Afrique
position avec 3,5 Mrd $.
La hausse du financement des projets australe (23,4%) et de l’Afrique du Nord
énergétiques la plus spectaculaire est (12,3%).
venue de la Chine, dont le total des TIC
engagements de 9,1 Mrd $ en 2017 a Le financement des projets TIC a
augmenté de manière significative en
Projets multisectoriels
représenté près du double des 4,6 Mrd $
2017. Avec 2,3 Mrd $, ce montant est le Les engagements multisectoriels ont
investis l’année précédente. En dépit de la
plus élevé jamais enregistré au cours des atteint 5,1 Mrd $ en 2017, ce qui
légère baisse des engagements des
membres de l’ICA par rapport à l’année cinq dernières années. Il est représente une nette hausse par rapport
précédente, les 5,8 Mrd $ considérablement supérieur aux 1,7 Mrd aux 2,8 Mrd $ enregistrés l’année
d’investissements ont représenté 23,3% $ de 2016 et représente une hausse de précédente. Celle-ci est presque
de l’ensemble du financement sectoriel, 37%. Cette hausse est essentiellement exclusivement le fait des engagements
faisant des membres de l’ICA le deuxième due à un niveau accru d’engagements de de 4,1 Mrd $ souscrits par la Chine, qui
plus grand bailleur de fonds de projets la part des membres de l’ICA et de la n’avait déclaré aucun engagement
énergétiques en 2017. Le GBM et la BAD Chine. multisectoriel au cours des trois
ont été les investisseurs les plus dernières années. Les engagements des
Les engagements des membres de l’ICA membres de l’ICA ont baissé de 863 M $
prolifiques parmi les membres de l’ICA,
sont passés à 618 M $ en 2017, le en 2016 à 528 M $ en 2017, alors que les
avec 2,7 et 1,4 Mrd $, respectivement. Les
montant le plus élevé jamais enregistré engagements d’autres bailleurs de fonds
contributions des gouvernements
au cours des cinq dernières années. Le n’ont que très peu varié.
nationaux africains ont augmenté de 4,4
GBM a contribué à hauteur de 75,1% du
Mrd $ en 2016 à 5,6 Mrd $ en 2017, Avec 4 Mrd $, l’Afrique de l’Ouest a reçu
total du financement souscrit par les
l’Angola et l’Afrique du Sud ayant investi le plus grand volume de financement
membres de l’ICA en faveur du secteur
le plus dans les projets énergétiques. multisectoriel. L’Afrique australe (566 M
des TIC. Le financement chinois est
Avec 34,2% du total des engagements aussi monté en flèche pour atteindre 1,1 $) a été la deuxième destination la plus
financiers, l’Afrique de l’Ouest a été la Mrd $, soit près du triple des 300 M $ de prisée suivie de l’Afrique du Nord (224
destination la plus prisée en 2017, suivie 2016. À l’inverse, les dépenses des M $). n
En 2017, les engagements en faveur transports en 2017. Ceci dit, ce Les engagements en faveur du secteur
du secteur des transports ont financement est considérablement des transports en Afrique de l’Ouest ont
totalisé 34 Mrd $, soit 42% de inférieur à la moyenne de cinq ans de 5,3 augmenté de 6,6 Mrd $ en 2016 à 7 Mrd
l’ensemble du financement des Mrd $. En 2013, le financement chinois $ en 2017, soit 5%, représentant ainsi
infrastructures. Cette augmen- pour les transports avaient culminé à 10 21% du financement du secteur des
tation est significative par rapport Mrd $. transports. Seuls 5% des engagements
aux 26,2 Mrd $ déclarés l’année ont été destinés à l’Afrique centrale. En
Le financement de l’ACG a légèrement 2017, les engagements en faveur de la
précédente, aidée en partie par une
baissé de 1,4 Mrd $ en 2016 à 1,3 Mrd $ région sont retombés à 1,6 Mrd $ par
hausse de 63% des engagements
en 2017. Les principaux engagements rapport aux 3,7 Mrd $ de l’année
souscrits par les membres de l’ICA.
souscrits par l’ACG en faveur du secteur d’avant.
En 2017, les membres de l’ICA ont africain des transports en 2017 incluent
souscrit des engagements financiers de 210 M $ de la BID pour la construction Avec un investissement total de 2,2 Mrd
8,1 Mrd $ représentant 24% du total de deux projets routiers d’intégration $, le GBM a été le membre ayant le plus
engagé dans le secteur des transports, régionale en Guinée : la route Dabola- contribué au secteur des transports en
soit une augmentation de 3,1 Mrd $ par Kouroussa, et la route Guekedou- 2017. Le deuxième plus grand
rapport aux 5 Mrd $ engagés en 2016. Kissoudougou-Kondembradou. investissement est venu du Japon avec
Sur les engagements de 2017, la un total de 1,9 Mrd $, suivi par la BAD.n
À l’échelle régionale, l’Afrique de l’Est a
Tanzanie a reçu le plus de financement
enregistré à la fois la plus grande
de la part des membres de l’ICA avec
contribution en faveur du secteur des
810 M $. La deuxième destination la Autres
transports et la plus forte hausse par
plus prisée a été Madagascar (728 M $) 373 M $
rapport à l’année précédente. En 2017, RSA (1,4%) Afrique
suivie de la Côte d’Ivoire (650 M $).
les engagements ont augmenté de 5,3 3 510 M $ du Nord
Le financement des infrastructures de Mrd $ en 2016 à 8,.1 Mrd $ (24% du total (13,4%) 4 429 M $
(16,9%)
transport par les États africains a aussi des engagements en faveur des Afrique australe,
enregistré des progrès notables en 2017. transports). La majeure partie du RSA exclue
Les engagements ont atteint 20,1 Mrd $, financement pour les projets d’infra- 2 321 M $ (8,9%) 2016
soit le montant le plus élevé des cinq structure en Afrique de l’Est a été total :
Afrique
dernières années. Les contributions destinée au Kenya, à la Tanzanie et à 26 245 M $ occidentale
Afrique
apportées par les États africains ont l’Éthiopie, si l’on comptabilise à la fois le orientale 6 648 M $
représenté 59% du financement total financement public et le financement 5 313 M $ (25,3%)
des infrastructures dans le secteur des externe. (20,2%) Afrique
transports. centrale
Le financement des transports pour 3 651 M $
Par ailleurs, les engagements chinois l’Afrique australe a enregistré une (13,9%)
sont passés de 1 Mrd $ en 2016 à 3,9 hausse conséquente de 2,3 Mrd $ en
Mrd $ en 2017, soit une hausse de 390%. 2016 à 5,8 Mrd $ en 2017, soit 148%. La Figure 64
Le financement chinois a représenté région a représenté 17% du total des Financement total du secteur des
10% de l’ensemble du financement des investissements dans le secteur. transports par région, 2016
30,4%
2013 2014 2015 2016 2017
26,8% 40,4%
40,0%
51,5% 62,3% 59,1%
20 117
20 000 Gouvernements nationaux
africains
Total :
M$
37 259 34 240* 32 357 26 245 34 041
18 000 17 640
16 349
16 000
15 036
14 000
12 000 12 949
8 125
8 000
Membres de lÕICA
6 771
6 000
5 299
4 000 4 982
4 567
3 390
2 679
Chine
3 602 2 622
2 369
2 000 2 095 2 050
Autres donateurs bilatraux/
1 287 multilatraux
1 912
360
0 114 1 005
0 Secteur priv
* Le total de 2014 inclut 8 972 M $
2013 2014 2015 2016 2017 financement infranationaux
Figure 63
Financement total du secteur des transports par source, 2013-2017
Autres
133 M $ Subventions Aviation
RSA (0,4%) 287 M $ 119 M $
3 995 M $ Afrique (5,6%)
du Nord (5,3%)
(11,7%)
7 458 M $
(21,9%) Maritime/ports
Afrique australe, 535 M $ Routes
RSA exclue 2017 (25,9%) 923 M $
5 768 M $ (16,9%)
total : (43,4%)
34 041 M $ Afrique
occidentale
6 984 M $
Afrique (20,5%) Prts Chemins de fer
orientale Afrique 5 138 M $ (94,7%) 550 M $ (25,9%)
8 082 M $ centrale
(23,7%) 1 622 M $ Exclut lÕICA, les gouvernements Exclut lÕICA et les gouvernements
(4,8%) nationaux africains et nationaux africains
le secteur priv
Les engagements en faveur du En 2016, l’ACG avait engagé 1 Mrd $ qui met l’accent sur l’infrastructure
secteur de l’eau et de l’assainisse- contre 593 M $ en 2017. Ceci dit, les d’alimentation en eau et l’amélioration
ment ont augmenté de 12.2 Mrd $ en engagements des Banques régionales de des services, de l’infrastructure
2016 à 13,2 Mrd $ en 2017 grâce développement (BRD) ont augmenté de d’assainissement et du soutien
essentiellement au retour du 9,4 M $ en 2016 à 34 M $ en 2017. Le institutionnel.
financement chinois. Les engage- financement privé a atteint 19,4 M $ en
Les projets d’eau et d’assainissement
ments d’autres bailleurs de fonds 2017, contre zéro l’année précédente.
majeurs achevés en 2017 avec le
n’ont que très peu varié.
La contribution de 1,8 Mrd $ apportée financement des membres de l’ICA
Les engagements chinois de 1,8 Mrd $ par la Chine s’est présentée sous forme incluent notamment le projet de
ont représenté un changement notable de prêts pour trois projets en Éthiopie, développement du réseau d’égouts du
compte tenu qu’en 2015 et 2016, aucun en Guinée Équatoriale et au Cameroun. Maroc. Ce projet a bénéficié d’un
financement chinois n’avait été Le prêt de 1,5 Mrd $ pour le barrage de engagement de 44,8 M $ de la JICA et
enregistré dans le secteur. Les Gerbi en Éthiopie, qui vise à alimenter son objectif est d’améliorer les
engagements des membres de l’ICA ont en eau la ville d’Addis-Abeba, est le plus installations de traitement des égouts
légèrement baissé (de 1,2%) de 4,7 Mrd $ grand des trois projets. Cela explique en dans les villes régionales du pays. n
en 2016 à 4,6 Mrd $ en 2017. partie que l’Afrique de l’Est a reçu la
Néanmoins, ces engagements sont restés plus grande part des investissements en
supérieurs aux 3,2 Mrd $ enregistrés en Afrique, avec 4 Mrd $, soit 31% de tous
2015. Les membres de l’ICA ont les engagements souscrits en faveur du
représenté environ 35% du financement secteur de l’eau sur le continent en 2017.
Autres
total du secteur de l’eau, faisant de ces À cet égard, l’Afrique de l’Est a détrôné 37 M $
engagements les plus élevés parmi l’Afrique du Nord, qui était la RSA (0,3%)
Afrique
toutes les autres sources de financement, destination de financement la plus 2 166 M $
du Nord
à l’exception des États africains. prisée en 2015 et 2016. Les (17,7%)
2 650 M $
investissements en Afrique du Sud (2,3 (21,7%)
Le financement public affiche une
Mrd $) ont représenté 18% du
tendance similaire. Il a légèrement
financement du secteur de l’eau en Afrique australe, 2016
baissé de 6,1 Mrd $ en 2016 à 5,9 Mrd $
Afrique, alors que l’Afrique australe (1,6 RSA exclue total :
Afrique
en 2017. Ceci dit, il est resté supérieur 1 861m (15,2%) 12 220 M $ occidentale
Mrd $) a représenté 12%.
aux 3,6 Mrd $ enregistrés en 2015. Le 2 144 M $
financement public a représenté 45% du L’Égypte, qui a reçu 584 M $ en 2017, a (17,5%)
financement total pour le secteur de reçu la plus grande part du financement Afrique orientale Afrique
l’eau. Dans ce domaine, l’Afrique du Sud des membres de l’ICA suivie par 2 462 M $ (20,1%) centrale
est le pays ayant le plus investi, avec des l’Éthiopie avec 471 M $, puis la Tunisie, 901 M $
engagements de 2,3 Mrd $, soit 39% du qui a reçu 419 M $ en 2017. Parmi les (7,4%)
financement public dans le secteur. Le engagements notables figurent le
deuxième plus gros investissement est soutien de 156 M $ de la BAD pour le Figure 69
venu d’Égypte, avec 800 M $, puis du Programme d’alimentation en eau et Financement total du secteur de l'eau par
Kenya (483 M $) et de l’Angola (478 M $). d’assainissement durables au Rwanda région, 2016
6 077
6 000
5 876
Gouvernements nationaux
africains
Total :
M$ 11 195 9 375 7 538 12 220 13 179
5 180
5 078
5 000
4 000
3 546
3 377
3 000 3 184
2 000
1 841
Chine
1 480
1 000
698 694
Autres donateurs bilatraux/
631 multilatraux
835
Figure 68
Financement total du secteur de l'eau par source, 2013-2017
Traitement et
gestion des dchets
1 M $ (0,2%)
Autres Subventions
184 M $ 12 M $ Autres
(1,4%) Afrique (0,5%) 99 M $
RSA
2 312 M $ du Nord (12,0%)
(17,6%) 2 623 M $
Distribution
(19,9%) Approvisionnement
dÕeau
en eau potable
80 M $ (9,7%)
334 M $
Afrique australe, 2017 Afrique (40,7%)
RSA exclue total : occidentale Irrigation
1 609 M $ 1 540 M $ et drainage
13 179 M $ 86 M $ (10,5%)
(12,2%) (11,7%)
Afrique
centrale Prts
863 M $ 2 664 M $ (99,6%) Assainissement
Afrique orientale 220 M $ (26,9%)
4 047 M $ (30,7%) (6,6%)
Exclut lÕICA, les gouvernements Exclut lÕICA et les gouvernements
nationaux africains et nationaux africains
le secteur priv
Le total des engagements en faveur destination la plus prisée pour les engagements de 8,5 Mrd $ représentant
du secteur de l’énergie en 2017 a engagements des membres de l’ICA, 34% du total. Ce montant est
atteint 24,7 Mrd $, soit une forte suivi par la Côte d’Ivoire (406 M $). considérablement plus élevé que les
hausse par rapport aux 20,6 Mrd $ engagements souscrits pour toutes les
Le financement public a aussi augmenté
de 2016. La hausse du financement autres régions. Par exemple, l’Afrique du
de 4,4 Mrd $ en 2016 à 5,6 Mrd $ en
provenant de la Chine, des États Nord a reçu 4,9 Mrd $, soit 19,7% du
2017 et a représenté 23% du
africains et des investisseurs privés total, l’Afrique australe a reçu 3,8 Mrd $
financement total du secteur. Avec 1,7
ont permis de compenser une baisse (15%), l’Afrique de l’Est 3 Mrd $ (12%),
Mrd $, soit 31% de tous les projets
de financement d’autres membres l’Afrique du Sud 2,2 Mrd $ (9%), et
énergétiques financés par l’État,
de l’ICA, à savoir l’ACG et les BRD. l’Afrique centrale 2,1 Mrd $ (8%). Le
l’Angola est le pays ayant le plus investi
La plus forte hausse du financement des dans le secteur de l’énergie. L’Afrique du Nigeria a reçu le plus d’engagements en
projets énergétiques en Afrique en 2017 Sud (607 M $) a été le deuxième plus faveur du secteur de l’énergie en 2017,
avec un financement totalisant 5,2 Mrd $.
L’Égypte a reçu pour sa part 3,5 Mrd $. n
est venue de la Chine. Ses engagements grand investisseur dans les projets
ont augmenté de 4,6 Mrd $ en 2016 à énergétiques en 2017 suivie par la
9,1Mrd $ en 2017, soit 95%. Les Tanzanie (504 M $).
engagements chinois en 2017 ont été
Le financement de l’ACG pour le secteur
considérablement supérieurs à la
s’est élevé à 1,1 Mrd $ en 2017, soit
moyenne de cinq ans de 5,3 Mrd $. En
légèrement moins que les 1,3 Mrd $
2017, la Chine a financé le secteur de Autres
enregistrés en 2016. On constate aussi 934 M $ Afrique
l’énergie par le biais de prêts (97%) et de
clairement que le financement de 2017 RSA (4,5%)
prises de participation au capital (3%). du Nord
était en deçà de la moyenne de cinq ans 2 272 M $
3 290 M $
(11,0%)
Les engagements de 5,7 Mrd $ souscrits de 1,4 Mrd $. (16,0%)
par les membres de l’ICA en 2017 sont Afrique australe,
Les banques régionales de RSA exclue
inférieurs à ceux de 2016 et à la
développement ont engagé 209 M $, dont 1 587 M $ (7,7%) 2016
moyenne de cinq ans. Ceci dit, le total :
135 M $ en faveur de l’Afrique de Afrique
financement de l’ICA demeure le 20 619 M $
l’Ouest, dont un prêt de 42 M $ de la occidentale
deuxième plus grand investissement et Afrique 5 558 M $
BOAD pour le renforcement et le
représente 23% de l’investissement total orientale (27,0%)
redéveloppement du réseau électrique
dans le secteur de l’énergie en 2017. 5 160 M $
dans les régions de Dakar, Thiès, (25,0%)
Avec 2,7 Mrd $, le GBM est le membre Afrique
Kaolack, Fatick, Saint-Louis et centrale
de l’ICA ayant apporté la plus grande
Tambacounda au Sénégal. 1 819 M $
contribution, suivi par la BAD avec des (8,8%)
engagements de 1,4 Mrd $. En 2017, En examinant le financement de
l’Égypte a reçu des engagements de 1,1 l’ensemble des sources en 2017, on Figure 74
Mrd $ de la part des membres de l’ICA. constate que l’Afrique de l’Ouest a été la Financement total du secteur de l'énergie
Le Maroc (445 M $) a été la deuxième destination la plus prisée, avec des par région, 2016
14 000
Total :
28 601 24 056 33 522 20 619 24 777
M$
13 044
12 000
10 000 9 992
9 046
Chine
9 180
8 000 8 635
7 699
7 486 7 215
6 861
6 000 5 773
Membres de lÕICA
Gouvernements nationaux
4 817 5 581 africains
4 632
4 428
4 179
4 000 4 420
2 864
2 577 2 600 Autres donateurs bilatraux/
2 432
multilatraux
2 000 2 485
Secteur priv
1 940 1 945
477 1 268
0
2013 2014 2015 2016 2017
Figure 73
Financement total du secteur de l'énergie par source, 2013-2017
Les engagements en faveur des des TIC en 2017. Ceci dit, les dépenses Le GBM est le membre de l’ICA ayant
infrastructures des TIC ont publiques totales de 600 M $ en 2017 apporté la plus grande contribution au
augmenté de 1,7 Mrd $ en 2016 à 2,3 sont inférieures aux 894 M $ enregistrés secteur des TIC avec 464 M $, soit 75%
Mrd $ en 2017, soit 36.9%. Cela a en 2016. Les institutions financières de l’ensemble du financement des
ramené les investissements dans le européennes non membres de l’ICA ont membres pour le secteur. Ce montant
secteur aux niveaux record contribué à hauteur de 1 M $, soit moins inclut des engagements de 72 M $ au
enregistrés en 2014-2015. Les de 1% du total. De même, en 2016, aucun Malawi, de 50 M $ au Ghana et de 34 M
membres de l’ICA et la Chine ont engagement n’avait été souscrit en $ au Niger.
apporté des contributions signifi- faveur du secteur des TIC par l’ACG,
La BAD a été le deuxième plus grand
catives représentant respectivement l’Inde, la Corée du Sud, les BRD ou les
bailleur de fonds du secteur des TIC
27 et 46% du financement total. investisseurs privés.
parmi les membres de l’ICA en 2017,
Les engagements chinois ont nettement À l’échelle régionale, l’Afrique de l’Ouest avec des engagements totalisant 101 M
augmenté en 2017 pour atteindre 1,05 a été la destination la plus prisée pour $. La Tunisie a reçu la majorité de ces
Mrd $ en 2017, contre 300 M $ en 2016. le financement des infrastructures des engagements. n
Cela représente le plus grand montant TIC en 2017, détrônant l’Afrique
investi par la Chine au cours des cinq australe qui avait reçu le plus Autres
dernières années, éclipsant le précédent d’investissements l’année précédente. 13 M $ Afrique
RSA (0,8%)
record de 1,03 Mrd $ de 2015. Ce L’Afrique de l’Ouest a représenté 41% du 149 M $ du Nord
total, avec des engagements atteignant (9,0%) 212 M $
montant est aussi bien supérieur à la
(12,8%) Afrique
moyenne de cinq ans de 643 M $. 933 M $, ce qui représente une nette
occidentale
hausse par rapport aux 149 M $ de 2016. 149 M $
Les contributions des membres de l’ICA
En 2017, l’Afrique australe a reçu un 2016 (9,0%)
ont aussi enregistré une forte hausse de
417 M $ en 2016 à 618 M $ en 2017. Il
montant de 531 M $ qui est en baisse total :
par rapport aux 715 M $ engagés l’année 1 658 M $ Afrique
s’agit du montant le plus élevé depuis Afrique australe, centrale
précédente, mais qui représente RSA exclue
les cinq dernières années. La Tunisie a 318 M $
néanmoins 23% du financement total du 715 M $ (43,1%) (19,2%)
reçu le plus d’investissements de la part
secteur. Les engagements de 278 M $ Afrique
des membres de l’ICA pour le secteur orientale
souscrits en faveur de l’Afrique du Nord
des TIC avec des engagements totalisant 102 M $
ont représenté 12%. Les engagements en (6,2%)
82 M $, suivie du Malawi (72 M $) et du
faveur de l’Afrique du Sud, de l’Afrique
Ghana (50 M $).
de l’Est, de l’Afrique centrale et de Figure 79
Le financement public a représenté 26% projets multisectoriels ont chacun Financement total du secteur des TIC par
de l’investissement total dans le secteur représenté moins de 10% du total. région, 2016
23,9% 26,4%
42,3% 46,3% 53,9%
1 200
Total :
1 906 2 388 2 384 1 658 2 269
M$
1 051
1 032 Chine
1 105
1 000
894
800
806
616 618
600 Membres de lÕICA
Gouvernements nationaux
600 africains
506 570
424 417
400
410
396
300
261
300
200
165
67
47 Autres donateurs bilatraux/
18 multilatraux
0 1
0 0 0 Secteur priv
2013 2014 2015 2016 2017
Figure 78
Financement total du secteur des TIC par source, 2013-2017
Autres
RSA 89 M $ Afrique
79 M $ (3,9%) du Nord
(3,5%) 278 M $ Rseaux mobiles/sans fil
(12,2%) 1 M $ (100%)
Afrique australe,
RSA exclue Investissement
531 M $ (23,4%) 2017 Prts en capitaux
total : 502 M $ propres
2 269 M $ (47,7%) 550 M $
Afrique (52,3%)
Afrique occidentale
orientale 933 M $
215 M $ (41,1%)
Afrique
(9,5%)
centrale
145 M $ Exclut lÕICA, les gouvernements Exclut lÕICA et les gouvernements
(6,4%) nationaux africains et nationaux africains
le secteur priv
8.1 Afrique du Nord Transports Eau nergie TIC Multisectoriels Non allous
Figure 83
En 2017, l’investissement total pour les Financement en faveur de l’Afrique du Nord par secteur et source, 2017
projets d’infrastructure en Afrique du
Nord s’est élevé à 15,9 Mrd $. Les
contributions des États africains, des
8 000 Total :
membres de l’ICA et des organismes
bilatéraux ou multilatéraux étaient 7 484 23 283* 12 389 12 933 15 875
M$
6 522
respectivement de 6,5, 3,7 et 3,1 Mrd $. Gouvernements nationaux
6 000 africains
L’investissement dans la région a atteint 5 560 5 584
son plus haut niveau depuis 2014.
4 456
5 078
Le secteur des transports a reçu le plus 4 000 3 681 3 654
3 481
d’engagements de la part de l’ensemble 4 092 Membres de lÕICA
des sources en 2017 (7,5 Mrd $) 2 611 3 568 Autres donateurs bilatraux/
2 365
2 137 3 114 multilatraux
devançant l’énergie (4,9 Mrd $), l’eau 2 000
1 447
(2,6 Mrd $), les TIC (277 M $) et les 1 219 1 229
Chine
1 639
projets multisectoriels (224 M $). Sur le 317
Secteur priv
0 0 100 1,137
total des engagements, l’Égypte a reçu 0
0 * Le total de 2014 inclut 8 972 M $
9,7 Mrd $, le Maroc 2,5 Mrd $ et la 2013 2014 2015 2016 2017 financement infranationaux
Tunisie 2,3 Mrd $.
Figure 84
Les États africains ont poursuivi leur Tendances du financement en faveur de l’Afrique du Nord par source, 2013-2017
campagne en faveur du développement
des infrastructures en engageant 6,5
Mrd $ pour des projets relevant
principalement du secteur des
transports (4,2 Mrd $), suivi par l’eau de la BAD (684 M $). La BAD a Avec 982 M $, l’Égypte a reçu le plus
(969 M $), l’énergie (777 M $) et les TIC contribué à hauteur de 82 M $ au plan d’investissements pour des projets
(173 M $). Le financement externe de stratégique Tunisie Numérique 2020 relevant des secteurs de l’énergie et des
projets déclaré par les gouvernements visant à améliorer la qualité des services transports. L’investissement privé a
nationaux a été dominé par des TIC et de la cybergouvernance. représenté 36% du financement total
investissements dans le secteur égyptien requis pour les projets publics-privés.
L’investissement chinois en Afrique du
de l’énergie (3,5 Mrd $). Le
Nord a totalisé 1,4 Mrd $ en 2017, le Les contributions de l’ACG et des
gouvernement égyptien a investi 3,7
montant le plus élevé depuis 2014. gouvernements européens non membres
Mrd $ dans ses infrastructures
nationales, devançant les gouverne- Parmi les principales contributions de l’ICA ont atteint respectivement 1,6
ments du Maroc (1,1 Mrd $), de l’Algérie figurent un apport de 207 M $ de la
et 1,4 Mrd $. Les investissements de
(817 M $), de la Tunisie (737 M $) et de Banque industrielle et commerciale de
l’ACG se sont concentrés sur des projets
la Mauritanie (103 M $). Chine pour le programme de
du secteur des transports (560 M $) et de
financement du parc solaire Benban
En 2017, les déboursements des l’énergie (597 M $), alors que les prêts
Nubian Suns de 752 MW. Les 13
membres de l’ICA ont totalisé 3 Mrd $, (1,3 Mrd $) ont été le type de
centrales solaires du programme mené
les projets énergétiques ayant reçu le par la SIF ont atteint le bouclage financement le plus prisé.
plus de fonds (1,5 Mrd $). Les financier en décembre 2017 et devraient Le FADES a accordé une subvention de
engagements se sont principalement débuter leurs opérations commerciales 197 M $ pour un projet d’expansion du
portés sur le secteur de l’énergie (1,6 au premier trimestre 2019.
Mrd $) devant l’eau (1 Mrd $) et les réseau routier au Maroc, alors que la
transports (732 M $). Les engagements L’investissement privé a rebondi de 100 BERD a consenti un prêt de 200 M $
de 1 Mrd $ souscrits par l’UE-AITF M $ en 2016 à 1,1 Mrd $ en 2017. pour le projet d’efficacité énergétique
représentent le montant le plus élevé L’investissement privé dans le secteur de EGAS en Égypte et 374 M $ pour 16
des membres de l’ICA en 2017, devant l’énergie a totalisé 877 M $, alors que les projets d’énergie solaire du parc solaire
ceux de la Banque mondiale (872 M $) et projets de transport ont reçu 260 M $. de Benban. n
Toutes les sources ont réduit leurs Transports Eau nergie TIC Multisectoriels Non allous
investissements en 2017 par rapport à
2016 (7,9 Mrd $). Figure 87
Financement en faveur de l’Afrique centrale par secteur et source, 2017
En Afrique centrale, l’accent a été mis
sur les projets énergétiques, avec des
investissements d’une valeur de 2,1 Mrd
$, devant les transports avec 1,6 Mrd $, 5 000 Total :
alors que 1,3Mrd $ ont été consacrés à 4 765 8 291 4 679 7 875 6 017
des projets non attribués, 863 M $ à M$ 4 274
l’eau, 145 M $ aux TIC et 9,5 M $ à des 4 000
projets multisectoriels. 3 573
3 692
Le Cameroun a reçu la majorité du 3 000 2 926
financement avec des investissements Gouvernements nationaux
africains
totalisant 2 Mrd $, devançant Rwanda 2 222
(1,1 Mrd $) et le Gabon (761 M $). 2 000 2 444 1 949
1 855
Membres de lÕICA
Le financement consenti par les
1 699 1 308 1 261
gouvernements nationaux africains,
1 000 936
bien qu’en baisse par rapport à 2016, a 765 Chine
539 564
beaucoup contribué au développement 285 338 Secteur priv
des infrastructures. Sur le total des 2 320 255 156
0 83 40 144 Autres donateurs bilatraux/
engagements de 2 Mrd $ reçus par le 0 0.4
multilatraux
2013 2014 2015 2016 2017
Cameroun, 1,2 Mrd $ est venu du budget
national. Le gouvernement a accordé la
Figure 88
priorité aux projets de transport (1 Mrd
Tendances du financement en faveur de l’Afrique centrale par source, 2013-2017
$), devant les projets énergétiques (427
M $) et les projets d’eau (123 M $).
Les engagements souscrits par les
membres de l’ICA sont retombés à 1,9
Mrd $ en 2017 par rapport à 2,2 Mrd $
en 2016.
Banque Export-Import de Chine pour énergétiques d’une valeur de 362 M $,
Les projets énergétiques ont reçu le plus deux barrages hydroélectriques au dont 137 M $ de fonds privés, et un
d’engagements (853 M $), alors que les Gabon, l’Impératrice de 88MW et le FE2 projet d’alimentation en eau à Kigali,
projets de transport et d’eau ayant reçu de 36MW. Le Groupe chinois Gezhouba qui a reçu 19 M $ de fonds privés pour
respectivement 545 et 360 M $. construira les deux barrages. un coût total du projet de 60 M $.
Dans le secteur de l’énergie, la BAD a En Guinée Équatoriale, un prêt de 290 Les contributions de l’Inde et du Groupe
engagé 298 M $ en faveur du projet M $ sera utilisé pour financer un projet de coordination des donateurs arabes
d’interconnexion du Cameroun et du de traitement d’eau et la deuxième ont totalisé respectivement 94 et 50 M $.
Tchad dans le cadre d’un accord de phase d’un projet d’électrification à
financement mixte du PIDA. Dans le secteur de l’énergie, l’Inde a
Bata.
ouvert une ligne de crédit de 94 M $ en
Au Rwanda, la BAD a financé un projet En 2017, les investissements du secteur faveur du Cameroun pour la
d’alimentation en eau et d’assainisse- privé sont retombés à 156 M $ par construction de la ligne de transport
ment durables de 116 M $. rapport aux 255 M $ enregistrés en d’électricité de 225kV Nkongsamba–
En 2017, l’investissement chinois en 2016, ce qui représente la plus faible Bafoussam et Yaoundé –Abong Mbang.
Afrique centrale s’est concentré sur le contribution en faveur de l’Afrique
L’OFID a consenti un prêt de 20 M $
secteur de l’énergie (560 M $) devant centrale depuis 2014.
pour un projet d’eau durable au Rwanda
l’eau (341 M $) et les TIC (35 M $).
Tous les projets enregistrés financés à et un prêt de 15 M $ pour le projet
Parmi les principales contributions l’aide de fonds privés se situent au routier entre Bururi et Gakuba au
figurent un prêt de 364 M $ de la Rwanda et comptent deux projets Burundi. n
projets d’eau (4 Mrd $), les projets Transports Eau nergie TIC Multisectoriels Non allous
énergétiques (3 Mrd $), les projets non Figure 89
attribués (426 M $m), les TIC (215 M $) Financement en faveur de l’Afrique de l'Est par secteur et source, 2017
et les projets multisectoriels (26 M $).
L’Éthiopie a reçu le plus d’investisse-
ments (5,8 Mrd $) en Afrique de l’Est, 10 000 Total :
devançant la Tanzanie (4,7 Mrd $) et le 23 732 11 400 18 745 13 136 15 796
M$
Kenya (3,3 Mrd $). 9 320 8 382
Gouvernements nationaux
8 000
africains
En 2017, le financement provenant de la 7 264
6 935 6 816
Chine et des budgets nationaux
6 000
africains a augmenté. Le gouvernement 6 369
6 096
tanzanien a alloué 3,4 Mrd $ en faveur 5 571
d’infrastructures nationales relevant 4 092
4 000 4 702
4 433 Membres de lÕICA
principalement du secteur des
2 739
transports (2,5 Mrd $). Cette tendance a Chine
1 994 2 060
2 000
été observée dans toute la région où les
1 154 1 053
projets de transport ont reçu un total de 1 025 814
578 Autres donateurs bilatraux/
580
5,9 Mrd $, soit une augmentation de 0 227 537 multilatraux
45 20 6 Secteur priv
51% par rapport à 2016 (3,9 Mrd $). 2013 2014 2015 2016 2017
Les investissements de la Chine sont
Figure 90
passés de 2,1 Mrd $ en 2016 à 2,7 Mrd $
Tendances du financement en faveur de l’Afrique de l'Est par source, 2013-2017
en 2017, avec des contributions
principalement axées sur le secteur de
l’eau (1,5 Mrd $), devant l’énergie (1,1
Mrd $) et les transports (122 M $). Les
engagements ont notamment inclus un La Banque mondiale a apporté la le développement économique et social a
prêt de 1,5 Mrd $ de la Banque Export- majorité des fonds avec des engage- accordé un prêt de 66 M $ pour la
Import de Chine pour la construction du ments de 2,2 Mrd $ souscrits construction de la centrale au fioul d’El
barrage de Gerbi en Éthiopie destiné à notamment en faveur de projets d’eau Bagair au Soudan, et un prêt de 90 M $
alimenter en eau la ville d’Addis-Abeba. (1,5 Mrd $). La BAD a accordé un prêt pour la réhabilitation du réseau de
Dans le secteur de l’énergie, un prêt de 105 M $ pour la restructuration de la distribution d’eau potable à Djibouti.
concessionnel de 500 M $ a été accordé dette de la centrale hydroélectrique de
à la Compagnie éthiopienne d’électricité Bujagali en Ouganda, et un prêts de 157 En 2017, les investissements du secteur
pour la réhabilitation de lignes de M $ pour l’agrandissement de l’aéroport privé et des gouvernements européens
distribution dans 54 villes et la international de Jomo Kenyatta au non membres de l’ICA sont retombés à
construction de 17 centres de Kenya. leurs plus bas niveaux depuis 2013,
distribution. totalisant respectivement 6 et 51 M $.
La tendance soutenue des investisse-
En 2017, le total des contributions des Seul un projet a bénéficié d’un
ments des membres de l’ICA s’est
membres de l’ICA s’est élevé à 4,1 Mrd $ financement privé. La centrale
confirmée avec un total de 528 M $
et a visé principalement des projets de hydroélectrique de Butama en Ouganda,
consacré au secteur des transports (291
transport (1,8 Mrd $) et d’eau (1,5 Mrd M $), de l’énergie (171 M $) et de l’eau d’un coût de 19 M $, a été financée par
$), suivis par des projets énergétiques (66 M $). Avec 183 M $, le Fonds des fonds privés à hauteur de 6 M $ et
(705 M $), des projets TIC (76 M $) et des koweïtien pour le développement par des contributions bilatérales de
projets multisectoriels (26 M $). La économique des pays arabes a apporté la l’Overseas Private Investment Corp-
Tanzanie (1,2 Mrd $) et le Kenya (1,2 plus grande part du financement pour oration des États-Unis. Parmi les
Mrd $) ont reçu la majorité des deux projets de transport : la route gouvernements européens non membres
engagements souscrits par les membres Tadjoura–Balho à Djibouti et la route de l’ICA, seuls les Pays-Bas ont investi
de l’ICA, devant l’Éthiopie (749 M $) et Nyahua–Chaya en Tanzanie. Dans le dans des projets énergétiques en
l’Ouganda (324 M $). secteur de l’énergie, le Fonds arabe pour Ouganda et au Kenya. n
Bien que la majorité des sources de Transports Eau nergie TIC Multisectoriels Non allous
financement aient maintenu, voire T
Figure 93
augmenté, leurs engagements, on a Financement en faveur de la RAS par secteur et source, 2017
constaté une absence notable d’inves-
tissements privés en RAS.
8
Cette absence peut s’expliquer en partie
8 000
par les retards accumulés dans le cadre Total:
7,801 4,928 11,669 8,646 8,694
du Programme des producteurs M$ 6,699
indépendants d’énergies renouvelables. Gouvernements nationaux
6,307
africains
6 000
Les projets de transport ont reçu le plus
d’investissements en Afrique du Sud
avec un total de 4 Mrd $.
Les projets d’eau sont arrivés en 4 000 3,855
3,495 3,384
deuxième position avec 2,3 Mrd $. Les 3,813
projets énergétiques ont reçu 2,2 Mrd $,
3,132
les projets multisectoriels 129 M $ et 79 2,238
2 000
M $ ont été investis dans les TIC. 1,529 1,500
1,121 1,740 966
Chine
L’investissement chinois a considérable-
ment augmenté en 2017 pour atteindre 658 495Membres de lÕICA
54 15 500 Secteur priv
0 23 214
1,5 Mrd $ – un seul engagement souscrit 0 0 0
multilatraux
Autres donateurs bilatraux/
par la Banque chinoise de dévelop- 2013 2014 2015 2016 2017 multilatraux
pement en faveur de la centrale à
charbon de 4,7 GW de Medupi– contre Figure 94
500 M $ en 2016. Tendances du financement en faveur de la RAS par source, 2013-2017
1. Observations générales ci-dessous, Dépenses des États africains C’est pour cela qu’un chiffre révisé de
– allocations budgétaires, pour plus de 30,7 Mrd $ pour les dépenses des États
Les engagements et les déboursements détails). africains en 2016 a été utilisé pour
des membres de l’ICA doivent être pouvoir procéder à une véritable
considérés en fonction des stratégies et comparaison entre les données de 2016
3. Taux de change et de 2017. Le total révisé a été obtenu
des objectifs très différents de chaque
membre, et aucun financement de Les taux de change utilisés pour les en ajoutant 4,4 Mrd $ d’allocations
membres n’est comparable en termes des conversions en dollars américains sont budgétaires nouvellement identifiées
montants ou du type de financement les moyennes des devises respectives aux 26,3 Mrd $ du rapport de 2016.
qu’ils engagent ou qu’ils déboursent. pour l’année 2017 telles qu’indiquées Cette révision inclut l’ajout de données
dans les informations financières de la budgétaires pour la République
Il convient de noter que certains centrafricaine, le Tchad et la Guinée
Banque africaine de développement
partenaires bilatéraux apportent un Équatoriale, et des dépenses
accessibles au public. (www.afdb.org/
soutien considérable aux partenaires infranationales supplémentaires iden-
en/documents/financial-information
multilatéraux qui ne leur est pas tifiées pour l’Afrique du Sud.
/exchange-rates).
attribué dans ce rapport. Par exemple,
les membres de l’ICA, tels que le Les taux de change suivants ont été Les données sont tirées de
Canada, la France, l’Allemagne, le utilisés pour les membres de l’ICA : présentations et de discours budgé-
Japon, le RU, et les USA contribuent au taires, de cadres de dépenses ou d’autres
1 $ = 0.7253345454 Unité de compte de documents gouvernementaux officiels.
Fonds africain de développement (FAD)
la BAD (UC) Les données reflètent les allocations
de la BAD et à l’Association
internationale de développement (IDA) 1 $ = 0.8986864796 Euro (€) budgétaires approuvées pour l’année
de la Banque mondiale civile 2017 ou pour l’exercice budgétaire
1 $ = 0.7829140194 livre britannique (£) d’un pays dont la grande partie se
Comme en 2016, le rapport de cette déroule en 2017. Dans un souci de
1 $ = 1.306971855 dollar canadien (C$)
année contient des données fournies par commodité et de cohérence, les
la BAD, la DBSA, le CDC, l’UE-AITF, la 1 $ = 13.35293147 rands sud-africains engagements comptabilisés reposent
BEI, le Canada (MFA/CDP), la France (ZAR) sur les allocations budgétaires
(AFD, Proparco et FFEM) l’Allemagne approuvées plutôt que sur les dépenses
1 $ = 112.7079821 yens japonais (¥)
(KfW, GIZ et DEG), l’Italie, la SFI (qui, réelles. Dans la mesure du possible,
avec la Banque mondiale, est désignée seules les dépenses en capital ont été
sous l’appellation Groupe de la Banque 4. Infrastructures comptabilisées. n
mondiale (GBM)), le Japon (JBIC et
JICA), le RU (DfID et CDC), les USA immatérielles
(MCC et l’Initiative interinstitutions Étant donné que les fonds sont alloués
Power Africa de l’USAID) et la Banque aux infrastructures immatérielles de
mondiale. différentes manières, il est difficile de
La CE n’a pas été en mesure de fournir saisir ce type de financement avec
des données à temps pour qu’il en soit précision. Certains membres de l’ICA
fait état dans le présent rapport. Les éprouvent parfois des difficultés à faire
données de la CE figurent dans les la distinction entre les infrastructures
rapports des précédentes années. matérielles et immatérielles, ce qui peut
conduire à des inexactitudes. Par
Quatre Communautés économiques ailleurs, il est aussi parfois difficile de
régionales (CER) et Pools énergétiques déterminer si une partie d’un projet
régionaux (PER) ont répondu à la est consacrée, par exemple, au
demande de données pour le présent renforcement des capacités ou à la
rapport. Les données ont été fournies préparation de projet.
par la Communauté économique et
monétaire de l’Afrique centrale
(CEMAC), la Communauté de l’Afrique 5. Dépenses des États
de l’Est (CAE), la Communauté de africains – allocations
développement de l’Afrique australe
(SADC) et le Pool énergétique de budgétaires
l’Afrique australe (SAPP).
Les données relatives aux dépenses des
gouvernements nationaux ont été
2.Révision des données recueillies auprès de 47 pays en 2017
contre un chiffre révisé de 49 l’année
Du fait de la disponibilité de nouvelles précédente en raison de la publication
données, le chiffre des engagements de d’informations budgétaires suffis-
2016 a été ajusté à 66,9 Mrd $ dans les amment détaillées de trois pays devenues
Tendances de financement des disponibles après la publication du
infrastructures en Afrique 2017 au lieu dernier rapport. Les données de cette
des 62,5 Mrd $ déclarés dans les année contiennent aussi certaines
Tendances de financement des données infranationales de l’Afrique du
infrastructures en Afrique 2016. (Voir Sud.
MARCH UNIQUE AFRICAIN DU TRANSPORT ARIEN AUTOROUTE EST-OUEST DE LÕALGRIE (A1) NOUVELLE CAPITALE DE GYPTE
Le SAATM est un projet phare de lÕAgenda 2063 de lÕUA qui vise crer un Route six voies de 1 200 km sÕtendant de la Un dveloppement de 700 km 2 45 km lÕest du Caire avec un aroport
march unique unifi du transport arien en Afrique, libraliser lÕaviation frontire marocaine la frontire tunisienne international est en prvision pour accueillir 5 millions dÕhabitants et
civile et donner un nouvel lan au programme dÕintgration conomique construite par des consortia chinois (portions devenir la nouvelle capitale administrative de lÕgypte ; projet dvelopp
du continent. Officiellement lanc en janvier 2018 avec 23 pays participants. ouest et centrale) et japonaise (est). par le gouvernement et lÕarme.
D
la fin 2018, et devrait tre Sebha Minya el-Sheikh Des travaux dÕexpansion sont actuellement en
s
In Amnas
tendue jusquÕ Rabat Layoun LIBYE Hurghada cours lÕaroport international de Bole en vue
er
et Casablanca. Sahara Reggane Safaga de tripler sa capacit. Un nouvel aroport, dot
Occidental G Y P T E Louxor
t L
Ghat de quatre pistes dÕatterrissage et dÕune capacit
(sous mandat
de lÕONU) S a h a r aKoufra Assouan
Marsa
Alam de prs de 80 millions de passagers par an est
i
by
TROPIQUE DU CANCER Tamanghasset Abu en prvision.
Zourat Simbel L. Nasser
que
Bordj CHEMIN DE FER THIOPIE-DJIBOUTI
Nouadhibou Mokhtar Wadi Halfa
Atar T n r Port- Le deuxime chemin de fer lectrique de
Soudan lÕAfrique a dbut ses oprations en 2016,
NOUAKCHOTT Arlit
MA U R IT A N IE MALI reliant Addis-Abeba au nouveau port
l
Ni
CAP-
VERT usages multiples de Doraleh Djibouti.
Tombouctou Agadez Atbara
Nma Gao RYTHRE
DJIBOUTI
St-Louis NIGER TCHAD KHARTOUM
Kassala Massaoua
Parmi les projets financs par la
N ig
Wad
DAKAR SNGAL Kayes Medani ASMARA
Fasher S O U D A N
NIAMEY El Chine figurent trois ports, deux
er
Nil
BISSAU GUINE Dioulasso OUAGADOUGOU Dese DJIBOUTI Bosaso provenance de
GUINE-BISSAU Parakou NIGERIA MaiduguriC eu VILLE
Bl
Kankan Kaduna Cap Hafun ainsi
lÕthiopie,
CONAKRY GHANA Berbera
ha
ROUTES FREETOWN Nzrkor DÕIVOIRE TOGO IbadanABUJA Be Sarh Dire militaire chinoise.
SOUDAN ABEBA Dawa Garowe
COMMERCIALES SIERRA LEONE YAMOUSSOUKRO Wau DU SUD
RPUBLIQUE o THIOPIE
TRANSSAHARIENNES MONROVIA LIBERIA Lagos Enugu CAMEROUN Om
E
CENTRAFRICAINE
Nil
LI
DÕanciennes routes commerciales qui Kumasi PORTO- Port Harcourt DJOUBA
Blanc
A
NOVO
LOma A
M
Moyale
AC ond di
Ul INFRASTRUCTURE
Seako
Ju b b a
O
T
YAOUND Buta S
Gulu
k ra
Victoria Lamu
Co
terme, il devrait devenir le troisime plus grand port dÕAfrique aprs Durban et TangerMed. Namibe Kuvango Mongu LUSAKA Zambze Blantyre Nampula
Caprivi Tete Mahajanga
Une liaison ferroviaire est en prvision pour transporter le minerai en provenance de Mbalam.
Strip Livingstone HARARE UE MADAGASCAR
CHEMIN DE FER DE BENGUELA Q
Toamasina
BI
Reliant le port de Lobito la RDC, il offrait une route dÕexportation pour le cuivre zambien Tsumeb ZIMBABWE ANTANANARIVO
AM
et congolais au milieu du 20e sicle. Fortement endommag pendant la guerre civile en Maun Beira Antsirabe MAURICE
Bulawayo
Angola (1975-2002), cette route a t rhabilite avec lÕaide de la Chine. PORT-LOUIS
MOZ
NAMIBIE Francistown
CORRIDORS DE WALVIS BAY BOTSWANA popo Fianarantsoa Mananjary Runion
m Musina (Fr.)
Rseau de corridors de transport reliant le plus grand port namibien avec : Walvis Bay WINDHOEK Toliara
Li