Faculté des Hydrocarbures, des Energies renouvelables et des Sciences de la terre et l’univers
Département de forage et MCP
Mémoire
MASTER PROFESSIONNEL
Domaine : Sciences et technologie
Filière : Hydrocarbure
Spécialité : Forage
Présenté par :
- BACHAR Wadie
- DJAIDJA Ilyas
- HAMZA Riadh
Thème
Soutenue publiquement
Le : 11/06/2018
Devant le jury :
Sommaire
Introduction générale ........................................................................................................... 1
II.2.10. Température........................................................................................................ 42
III.6.2. Une perte partiale suite par une perte totale dans le puits OMMZ773 ...............64
List de figures
Figure I:1 La cabine géologique ................................................................................................. 4
Figure I:2 plan de Cabine équipée d'un ordinateur d'un système off line ..................................... 6
Figure I:3 plan de Cabine équipée d'un ordinateur d'un système on line ...................................... 6
Figure I:4 cabine DATA LOG et GÉOSERVICES.............
...................................................... 7
Figure I:5 Schéma d'une installation complète des appareils de diagraphie en cours de forage .. 12
Figure I:6 Capteur de profondeur (Depth) ................................................................................. 13
Figure I:7 Capteur de profondeur est placé sur le treuil (drawworks) ....................................... 13
Figure I:8 Emplacement capteur de poids sur le circuit hydraulique du brin mort "WOH" ...... 14
Figure I:9 Capteur de Torque .................................................................................................... 16
Figure I:10 Capteurs de rotation RPM ...................................................................................... 17
Figure I:11 Position du capteur RPM ........................................................................................ 17
Figure I:12 Capteurs de niveau à flotteurs ................................................................................. 18
Figure I:13 Les cpteurs de niveau soniques ............................................................................... 19
Figure I:14 Capteur pression d’injection sur stand pipe "SPP .................................................... 20
Figure I:15 Capteur SPM ........................................................................................................... 22
Figure I:16 Capteur FLOWout .................................................................................................. 23
Figure I:17 Capteur de densité (din – dout) ............................................................................. 24
Figure I:18 Figure I:19Capteur de température (T°in – T°out) ................................................. 25
Figure I:20 Capteur de résistivité ............................................................................................... 26
Figure I:21 boites de connexion à la cabine de Mud Logging (Data Log et Haliburton) ............ 27
Figure II:1 principe de fonctionnement de dégazeur .................................................................. 32
Figure II:2 schéma de dispositif FID .......................................................................................... 33
Figure II:3 schéma de Wheatstone Bridge.................................................................................. 34
Figure II:4 schéma de détecteur conductivité thermique et combustion catalytique .................... 34
Figure II:5 comparaison entre CC et CT réponse ....................................................................... 35
Figure II:6 Example of C1 ratio application ............................................................................... 38
Figure II:7 master log Anax 500, puits SKS-1 ........................................................................... 42
Figure III:1 Situation géographique du champ de Hassi Messaoud .... ....................................... 43
Figure III:2 Localisation de puit HGANE 4 .............................................................................. 46
Figure III:3 Localisation de puit HGANE 4 ............................................................................ 47
Liste des figures
5
Liste des sigles
ML: Mudlogging
ROP: rate of penetration
SPM: stand per minute
CaCl2 : chlorure de calcium
Co2 : dioxyde de carbone
SPP: stand pip presser
T°: temperature
TD: total depth
TGD : total gaz détecté
UML : unité mud Logging
WHP: well head presser
WOB: Wight on bit
’’ : Pouce.
TC: Thermal conductivity
Introduction :
L’énergie est la préoccupation de toutes les nations depuis plus d’un siècle et chacune d’elles
cherche à s’en approvisionner. Parmi les sources d’énergie on trouve en première place les
hydrocarbures. Avoir cette matière première demande de grands efforts que ce soit technique ou
bien économique.
Les études géologiques de surface et les études géophysiques sont des phases essentielles
et obligatoires pour prouver son existence, l’extraire et le commercialiser.
L’opération de forage est bien l’étape la plus importante et la plus délicate, depuis
l’installation de l’appareil de forage jusqu'à la mise en production du puits. A l’aide d’un
2
programme on élabore un planning d’opérations successives qui nous aide à atteindre le réservoir
dans des bonnes conditions.
La réalisation d'un forage pétrolier nécessite, la présence de différentes sociétés de service.
parmi, lesquelles, se trouve une cabine géologique pour objective de Mudlogging (surveillance
géologique) qui représente un élément indispensable dans la réalisation d'un forage pétrolier dans des
bonnes conditions de sécurité , et donnent des données plus importante pour préciser le type de la cote
foré et la nature de fluide extrait. .
Le présent travail de fin d’étude est réalisé en vue de l’obtention de diplôme du Master 2
en forage pour but d'étudie l’utilité de systèmes de surveillance géologique, système Geoservices et
système ANAX .Ou bien de mettre en évidence l’importance d’utilité de deux systèmes de détection
des gaz (Geoservices et Anax), au service des puits pétroliers.
Les Surveillances
Une partie pratique composée de deux chapitres qui est basée sur des cas réels des incidents, dans
les chantiers pétroliers qui nous trouvais dans nos stages:
1 1
CHAPITRE I
GENERALITE SUR LES
CABINES ET MUDLOGGING
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
I.1. Introduction
L’essor que connaît la technologie en général, et les métiers en particulier aujourd'hui, dont le
forage pétrolier, trouve son secret dans l'approche cartésienne qu’adoptent les scientifiques dans le
traitement des échecs. Cette approche consiste à faire (Thèse), observer et noter (Antithèse),
analyser et conclure (Synthèse), pour refaire, mais toujours mieux. Maintenant que le forage se
dote de moyens de plus en plus performants et les défis à relever plus grands, les problèmes de
sécurité s'avèrent potentiels. La cabine Mudlogging vient en antithèse, répondre aux besoins
combines de performance et de sécurité, en mettant à la disposition des opérationnels de forage la
possibilité, en temps réel, de mesurer et d'acheminer pour observation, analyse et stockage les
paramètres de forage et de gaz. En d'autres termes la cabine mudlogging assure :
A l’origine, le suivi des paramètres de forage dans une "cabine géologique" concernait uniquement
la vitesse d’avancement qui permettait au géologue de faire des corrélations et positionner ainsi les
tops des formations traversées. D’où le terme de "surveillance géologique" « mudlogging » attribué
à l’activité qui est exercée dans ces cabines.
Par la suite, l’opportunité d’élargir la surveillance à d’autres paramètres de forage est apparue, afin
de prévenir différents problèmes, ce qui permettra de forer avec un maximum de sécurité, d’où
2
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
gain de temps, donc, réduction des coûts du forage : c’est la connaissance des cabines TDC (total
drilling control) ou unités de Mudlogging informatisées "off line ".
Ainsi, le terme de surveillance géologique disparaît pour être remplacé par celui de Mudlogging et
le suivi sur ces types de cabines, en plus de celui que se faisait déjà sur les cabines géologiques
standards, englobait aussi certains paramètres de forage et de fluides de forage.
L’utilisation d’un ordinateur sur ces unités permettra d’enregistrer les données mesurées, d’en
calculer d’autres grâce à ces dernières et d’utiliser certains programmes de calculs pétroliers.
La cabine géologique a 7 m de long, 2,5 m de large et 2,8 m de haut. Elle est montée en dispositif
de protection et construite, afin, d’exiger et assurer une sécurité sur l’équipement et l’outillage,
établie aux normes de sûreté sans pré-sécurisation (Fig.I.1). [1]
L'intérieur de l'unité de Mudlogging est conçu avec une attention particulière au détail et a plusieurs
dispositifs avancés, pour assurer un environnement de fonctionnement optimal. Se tenir à l'intérieur
de l'unité, donne l'impression, que l'unité est beaucoup plus grande que ses véritables dimensions
physiques. Le compteur et l'espace mémoire est suffisant et les approvisionnements sont toujours
facilement accessibles. Le secteur de préparation témoin est assez grand pour exécuter toutes les
procédures reliées à l’échantillon, du lavage et séchage à l'analyse auto-calcimétrique. Les produits
chimiques, les plateaux, la verrerie et autres articles relatifs sont stockés dans ce secteur. La zone
de travail du géologue est à la gauche du secteur de préparation témoin, et une station d'ordinateur
est incluse, pour mettre à jour les programmes en différé d’enregistrement et de fonctionnement.
02 climatiseurs.
02 réchauffeurs.
01 réfrigérateur.
01geyser.
3
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
Avant le commencement de forage, une étude d’ordre environnementale doit être réalisée pour
analyser la boue de forage et les déchets jetés sur le terrain pour éviter l’impact de gaz sur les
aspects faunes, flores et les prestiges archéologiques et historiques de chaque région désignée pour
l’implantation de forage. C’est le rôle de la cabine, primordial, dans la préservation des réserves
naturelles soit en surface ou bien au fond (les nappes d’eau).
La détection précoce des pertes de boue de forage en surface ou au fond minimise, les conditions
de contamination des eaux dans les nappes et les zones des faunes et flores en surface.
4
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
L’unique paramètre de forage qui y est mesuré est la vitesse d’avancement. Il s’agit en fait, de
mesurer, à l’aide d’une réglette, l’espace entre deux tirets sur une charte dont le moteur de
déroulement est synchrone et de 8 cm/h. Chaque tiret représentant le passage d’un demi-mètre de
forage.
Le service de base est assuré par un opérateur se trouvant en permanence sur le chantier.
I.2.1.2 Cabine équipée d'un ordinateur Système "Off Line" – type TDC
Elle assure toutes les fonctions de détermination des paramètres de forage, la saisie des données
est effectuée par l'opérateur sur l'ordinateur.
Celui-ci est doté d'enregistreurs magnétiques (disque dur, bandes, disquettes) et de périphériques
permettant la visualisation sur écran et l'impression sur papier (imprimante et table traçante) des
données enregistrées.
Certaines données concernant la boue et l'avancement peuvent être entrées directement dans
l'ordinateur.
Deux opérateurs sont généralement requis en permanence pendant le forage. Les équipements
disponibles sont les suivants :
5
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
Figure I:2 plan de Cabine équipée d'un ordinateur d'un système off line [4]
L'entrée des données est automatique et se fait "en temps réel" (instantanément). L'ordinateur ou
les ordinateurs effectuent : le calcul, l'affichage, l'impression et l'enregistrement sur support
magnétique de tous les paramètres relatifs à la boue ou au forage en fonction du temps et/ou de la
profondeur.
Figure I:3 plan de Cabine équipée d'un ordinateur d'un système on line [4]
6
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
En cours de l’installation :
Planifie un programme (après la consultation du maitre de l’ouvrage), pour atteindre les
objectifs, sans erreurs ou des actions non souhaitées.
Organise l’équipe de travail et identifie, le rôle de chaque employé.
Rédige et transmet aux responsables, les situations journalières de chantier (feed back).
Note les anomalies pour entamer des actions appropriées.
Est le premier responsable de la cabine et des équipements mis à la disposition de l’équipe.
Commande et réceptionne les équipements.
En cours du forage, la manœuvre et autres opérations spéciales :
Etant le responsable de la mission de surveillance (pendant le jour, excepté les circonstances
spécifiques).
Assure le bon fonctionnement du système et des équipements.
7
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
Etablissement des <tripssheet>pour surveiller <gains and losses>de boue et assurer des
calculs fiables.
Etablit les documents de travail : rapports fin de sondage (FWR), rapport journalier,
attachements, inventaires…
Assiste au briefing organisé sur le rig.
Rend compte à sa hiérarchie.[2]
I.2.3.2 ingénieur DATA
I.2.3.3 Mudlogger
Mudlogging est une procédure qui implique la collecte, l'analyse et de la représentation graphique
des données obtenues à partir du matériel de formation transporté dans le système de circulation
8
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
d'un puits de forage. Ces activités sont menées sur le site de forage, généralement par un ingénieur
contractuel ou un géologue. Le registre de ces activités, le « Mud log », décrit les changements
continus de la teneur en hydrocarbures, de la lithologie, de la vitesse de forage et des propriétés de
la boue du puits, par rapport aux profondeurs de forage. Mudlogging, lorsqu'il est effectué de la
manière recommandée et avec moderne d'équipement est considéré comme un ajout précieux au
processus global d'évaluation des puits.
En règle générale, la mudlogging est effectuée sur la plupart des puits d'exploration avant-postes
de production. [5]
Enregistrement des
Collecte des
Paramètres de forage :
Échantillons Côte (depth)
Détection
Poids au crochet (WOH)
Préparation Gaz Rotation par minute (RPM)
Torque (lbs.ft ou Amps)
Échantillons Coups de pompe (SPM)
Volumes bassins (Pit volume)
Analyse Densitéboue (d in / d out)
Description et Température boue (T in /T out)
Gaz Calcul : Poids sur l'outil (WOB)
Identification Échantillons Avancement (ROP)
LAG TIME
SECURITE FORAGE
EVALUATION D’INDICES Installations, hommes, puits
MUD LOG
Géologue SH - FOR
DP / EXPLO SV - ING
9
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
Profondeur de puits.
Paramètres et engineering de forage.
Couple torque.
Vitesse de rotation RPM (drill stem’s revolution per minute).
Poids au crochet HOOk LOAD (HKLD).
Coup de pompe de boue (mudpump’s stroke per minute (SPM).
Debit de boue (mud flow in; mud flow out).
Position du moufle (Hooke Position).
Pression d’injection de boue de forage SPP,
Pression dans l’annulaire Casing Pressure (Csg).
in= Nbrestroks*Vstroks).
Les volumes : intérieur tiges (capacité), espace annulaire (annulaire volume), l’acier des
tiges (steel volume) et le volume du puits total (Hole volume).
10
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
Down time : Temps nécessaire pour qu’un objet arrivé au fond de puits (lancement de totco
pour mesurer l’inclinaison, pompage d’un bouchant night viscosité pour nettoyage de fond).
Temps de remontée (Lag time ou bottom up) calculé en fonction du débit et les volumes
d’espace annulaire.
Lag time : Est le temps nécessaire pour la boue voyage à l’intérieur de puits, entre deux
points spécifiques de profondeur, divisé en :
- Le temps pris entre la surface au fond du trou s'appelle –Lag down- ou –Lag in-.
- Le temps pris entre le fond du trou à la surface s'appelle –Lag up– ou bottom up.
- Le temps du surface jusqu’à surface s’appelle-le cycle complet- ou -le temps d'In/Out.
Comme, il varie suivant la variation des principaux facteurs de :
Volume de la boue dans l’annulaire.
Débit de boue.
Les propriétés physiques des cuttings : la forme, densité, la taille…
Pour le calculer, il existe deux méthodes :
- Lag time (XX min) = Volume d’espace annulaire / débit entrée de la boue.
- Lag time (XX Stroks) = Volume d’espace annulaire / volume d’un coup de pompe
d’injection de boue.
Un capteur est un instrument de mesure physique permettant de transformer une variation physique
ou chimique, du milieu dans lequel il est installé en une différence de potentiel ou de résistance
électrique du circuit sur lequel il est branché.
Le capteur doit donc être alimenté par un tension électrique. Le signal émis par le capteur peut être
analogique (variation continue du signal) ou en pulses.
Différents capteurs sont installés sur l’appareil de forage, ces capteurs ont pour une mission de
détecter des signaux afin que le système informatique sur cabine pourra effectuer ses calculs et
l’acquisition et stockage de base de données.
D’où le capteur est l’élément ou l’outil le plus important pour pouvoir acquérir un paramètre. Et
chaque paramètre est indispensable pour une base de données complète et/ou un calcul quelconque
dans une mission de suivi de forage.
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Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
Figure I:5 Schéma d'une installation complète des appareils de diagraphie en cours de forage [1]
Pour le capteur S1 : 0 1 1 0 0
Pour le capteur S2 : 0 0 1 1 0
Pour le capteur S1 : 1 1 0 0 1
Pour le capteur S2 : 0 1 1 0 0
12
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
b-Calibration :
- nombre de couches pleines
- nombre de spires sur la dernière couche
c-Important :
Ce capteur doit être rééquilibré après chaque filage et coupe du câble de forage
Le filage du câble en général n’affecte pas la calibration, mais tout de même vérifier la
calibration
e-intérêt de mesure :
13
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
a-Définition :
Le poids sur l’outil est l’un des principaux paramètres à mesurer pendant le forage
Le capteur de poids installé sur le Réa est utilisé pour contrôler ce paramètre [2]
b-principe de fonctionnement :
Ceci est approximativement exact dans les puits verticaux, mais certainement faux dans les puits
très déviés.
La mesure du poids au crochet est effectuée à partir des mesures de tension du brin mort par une
cellule à pression hydraulique. En général, le capteur utilisé (50 bars) est directement branché sur
le circuit de mesure du foreur. La traction exercée sur le câble est transformée en une pression dans
un circuit hydraulique. Le capteur constitué par une jauge hydraulique de contrainte installée sur
ce circuit, donne un signal électrique que l’on peut calibrer en poids.
e-intérêt de mesure :
Figure I:8 Emplacement capteur de poids sur le circuit hydraulique du brin mort "WOH" [9]
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Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
a-Définition :
Le torque représente la résistance de la formation à l’arrachement ajouté à cela les frictions
garniture/ parois du puits.
Comme le poids, le couple en surface n'est pas transmis intégralement pour l'outil de forage,
mais la mesure de surface est la seule possible actuellement. Un capteur à effet Hall est installé
autour du conducteur d’amenée du courant (mesure de la consommation de courant électrique
par le moteur de la table de rotation). [2]
b-principe de fonctionnement :
Si un matériau conducteur est placé dans un champ magnétique perpendiculaire à un champ
électrique (courant d’excitation), alors un voltage perpendiculaire au courant et au champ
magnétique se produira. Ce voltage est appelé Voltage Hall. Il résulte de la déflection des
charges mobiles constituant le courant.
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Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
a-Définition:
Une pulsation électrique est générée à chaque rotation de la table par un leurre solidaire de
celle-ci ou de l’arbre d’attaque : c’est un détecteur de proximité.
L’intégration du nombre de pulses électriques en un temps donné indique la vitesse de rotation.
Bien entendu dans le cas d'un moteur de fond, la vitesse de rotation peut être déduite des
mesures de débit pour les moteurs volumétriques. [4]
b-principe de fonctionnement :
Même principe que les capteurs de pulse .
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Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
e-intérêt de mesure :
• Interprétation de lithologie
a-Définition :
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Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
• Une double alarme de "bas niveau" et de "haut niveau" est généralement disponible pour
alerter l'opérateur en cas de perte de boue ou de venue de fluide.
• Pour le bac de manœuvre ou Trip Tank, bac de petite surface mais profond d'un volume
d'une dizaine de mètres cube, il permet de mesurer de petites variations de volume (volume
acier) en cours de manœuvre (descente ou remontée de la garniture ou de tubage). [1]
b-Principe de fonctionnement :
• Basé sur la mesure du temps de propagation d’une onde de haute fréquence émise par le
capteur et lue par celui-ci après réflexion à la surface du fluide stockée dans le bassin pour
les capteurs soniques et la variation potentiométrique pour les capteurs à flotteurs.
18
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
e-Intérêt de la mesure:
Le contrôle de:
19
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
• La pression SPP est mesurée à l'aide d’un capteur sur le manifold de plancher (Stand Pipe
Pressure) qui est la pression de refoulement et sur choke manifold (CASING PRESSURE
ou bien WELL HEAD PRESSURE) pour la pression en tête d’annulaire utilisée surtout
lors des contrôles de venues et des éruptions
• Le capteur annulaire doit être aussi compatible avec la série de la tête de puits pour
permettre des mesures correctes (750 bars). [1]
b-Principe de fonctionnement :
Figure I:14 Capteur pression d’injection sur stand pipe "SPP [2]
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Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
e-Intérêt de la mesure:
- Contrôle de kick
- Déroulement des opérations lorsque le puits est mis sous pression (étanchéité d'un packer)
a-Définition :
Débit entrée : La méthode la plus simple consiste à compter le nombre de coups de pompe.
Connaissant le débit unitaire pour chaque coup et le rendement de la pompe, le débit de forage
pourra être calculé.
Il est facile de mesurer le nombre de coups de pompe par des détecteurs de proximité.
b-Principe de fonctionnement :
21
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
Il est positionné à environ ½ Centimètre d’un leurre métallique placé sur un des trois pistons
en général le collier assure la fonction de leurre
e-Intérêt de la mesure:
• Les pertes
• Les venues
a-Définition :
Débit de sortie : C’est un paramètre difficile à mesurer de manière précise. Les débitmètres
existants, mesurent le pourcentage de passage du fluide en fonction de la déflection de la palette
(0-100%). Si la section de passage au droit du débitmètre est partiellement obstruée par des
dépôts de déblais, la mesure est erronée. [2]
La mesure, combinée du débit d'entrée et du débit de sortie, permet d'obtenir une mesure de
débit différentiel.
Une résistance variable d’un potentiomètre indique la valeur de débit de sortie de boue.
22
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
c-Intérêt de la mesure:
• De connaître par différence les pertes ou les venues qui peuvent se produire en cours de
forage par contrôle du débit de sortie de boue
a-Définition :
b-Principe de fonctionnement :
• Les appareils les plus courants utilisent la pression hydrostatique différentielle entre deux
capteurs placés à des hauteurs différentes dans une colonne de boue.
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Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
e-Intérêt de la mesure:
a-Principe de fonctionnement :
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Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
d-Intérêt de la mesure:
a-principe de fonctionnement :
La résistivité est maintenant facilement mesurable en continu grâce aux boucles à induction.
Ces boucles sont montées sur une tige et plongées dans la boue. En fait, elles mesurent la
conductivité (0 - 300 mSiemens/cm), mais cette dernière est facilement convertie en
résistivité qui est plus utilisée en interprétation. On notera la compensation automatique qui
ramène les lectures à une température de 25° C.
25
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
d-Intérêt de mesure:
Au cours d’une opération électrique la résistivité de la boue est parmi les principaux
paramètres à mesurer avant la réalisation de cette opération
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Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
- Un câble par capteur (Géoservices) relié directement à la cabine. Un câble par capteur relié
à une des deux boîtes de connexion fixées l’une sur le plancher de la tour de forage, l’autre
sur les bassins, par lesquelles un câble multi- conducteur relie chacune de ces
Figure I:21 boites de connexion à la cabine de Mud Logging (Data Log et Haliburton)
L'entrée des données relatives aux analyses (calcimétre, indices, ...) et descriptions géologiques
(lithologie, granulométrie ...) s'effectue au clavier de l'ordinateur.
Les valeurs y sont enregistrées en fonction du temps (Ex: toutes les 10, 20 ou 60 secondes selon la
marque de cabine)
Les valeurs y sont enregistrées en fonction de la côte du fond du puits suivant une incrémentation
de 0.5 ou 1 mètre. Des opérations telles que les manœuvres et circulations ne peuvent y être
enregistrées.
27
Chapitre I : Généralité sur les cabines et Mudlogging
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CHAPITRE II
LES SURVEILLANCES
Chapitre II : Les surveillances
Le système de gaz est une série de dispositifs reliés entre eux, pour permettre la séparation
et la détermination du pourcentage des gaz contenus dans le fluide de forage.
D’abord, une pompe centrifuge doit être installée sur le puits contenant la boue de renvoi
pour permettre, l’extraction du gaz. Après, le mélange de ce gaz passer dans un tube vers la
cabine pour déterminer sa quantité. Ce gaz passe par un dispositif appelé chromatographe, pour
la détermination de la séparation et du contenu détaillé. (C1, C2…. C5, CO2). [3]
II.1.1. Détermination de gaz
II.1.1.1 Définition
Lors du forage des hydrocarbures, plusieurs gaz sont émis, l’analyse de ces types des gaz permet
de déterminer les limites de gisement, les différents types des contacts entre les fluides, la
productivité des réservoirs, ainsi que la qualité des hydrocarbures dans le gisement. [3]
II.1.1.2 Sources de gaz dans la boue
Le gaz peut provenir d'une formation via un certain nombre de mécanismes. C'est nécessaire
pour l'enregistreur de boue pour isoler et surveiller ces causes pour dessiner la conclusion. Le
gaz provenant d'autres sources ou indirectement de la formation sera également être vu dans le
flux de boue.
Ceux-ci doivent être reconnus et retirés de considération. Il y a quatre sources de gaz dans la
boue. Ceux-ci sont :
• Gaz libéré
• Gaz produit
• Gaz recyclé
• Gaz de contamination
a. Gaz libéré
Une source de gaz dans le flux de boue est le gaz libéré. C'est le gaz libéré de la formation
lorsque le bit l'écrase. Tout le gaz contenu dans les boutures n'est pas libéré dans le torrent de
boue. Certains seront piégés dans les boutures en raison d'une mauvaise perméabilité et d'autres
resteront en solution dissous dans le flux de boue et ne seront pas libérés à la surface.
29
Chapitre II : Les surveillances
b. Gaz produit
Le produit est le gaz qui entre dans le trou de forage à partir des parois ou du fond du puits
lorsqu'il n'y a pas d'activité de forage. Il existe deux types distincts : Le gaz produit qui se
produit lorsqu'il existe une condition de sous-équilibre : Si la perméabilité est suffisante, les
fluides de formation ont naturellement tendance à s'écouler dans le trou de forage en raison de
la pression différentielle négative. Cette « injection » de gaz, si elle n'est pas contrôlée, peut
entraîner un coup de pied. Des exemples sont les gaz de déclenchement et de connexion. Dans
un état d'équilibre ou même un certain déséquilibre, il y aura une diffusion continue de fluides
entre la formation et le trou : Ceci est encouragé par l'enlèvement du gâteau de filtre par le
mouvement du tuyau et par l'écoulement de la boue au-delà du mur exposé.
c. Gaz recyclé
Le gaz recyclé est un gaz qui n'est pas libéré à la surface et qui est entraîné dans le flux de boue
qui est pompé dans le trou de forage. Le gaz recyclé présentera un gaz plus diffus ayant une
plus grande proportion de gaz lourds, puisque les composants les plus volatils sont souvent
libérés dans l'atmosphère. Le gaz recyclé revient généralement à la surface après une circulation
complète (temps d'arrêt + temps de latence).
d. Contaminants gazeux
Lorsque les produits pétroliers sont ajoutés à la boue ou que les additifs de boue se dégradent,
il se peut que nous recevions des gaz anormaux appelés gaz de contamination. Le diesel, que
ce soit sous la forme d'une boue à base d'huile ou d'un additif à base de boue pour réduire le
couple du train de forage ou comme liquide de détachage, est le principal contaminant.
II.1.2. Analyse de gaz
C’est un détecteur très sensible basé sur les principes physiques suivants :
L’ionisation de flammes(GEOSERVICES).
La combustion catalytique(ANAX).
La conductivité thermique (ANAX).
30
Chapitre II : Les surveillances
L'analyseur de gaz total (TGA), également appelé analyseur d'hydrocarbures total (THA),
mesure la quantité totale de gaz, généralement la quantité totale de gaz combustible. L'unité
habituelle de mesure TGA est l'équivalent en méthane total (TME), qui est essentiellement la
teneur en gaz extrait du fluide de forage, exprimée comme celle qui serait obtenue à partir d'une
concentration équivalente de méthane pur dans l'air. Le TGA, tout en donnant une indication
indifférenciée du gaz entraîné dans le fluide de forage, a l'avantage de fonctionner en mode
continu. Aujourd'hui, la plupart des TGA utilisent Catalytic Combustion Detector (CCD) ou un
Flame Ionization Detector (FID).
II.1.2.2 Chromatographe
La chromatographie en phase gazeuse est la séparation physique des gaz dans ses composants.
Il a la même description fonctionnelle que beaucoup d'autres instruments analytiques :
Composés chimiques dans, tension de signal dehors. La chromatographie en phase gazeuse de
puits a fait de grands progrès depuis le début des années 1920. L'utilisation d'un
chromatographe pour séparer les composants du gaz de formation a amélioré la capacité à
effectuer une interprétation précise de la qualité du réservoir. Précédent les progrès de la
chromatographie en phase gazeuse ont porté sur le type de détecteur utilisé (CCD, TCD, FID,
etc.)
Une chromatographie sépare et analyse les hydrocarbures dans l'échantillon de gaz de fossé
pour déterminer la quantité de chaque hydrocarbure contenue dans l'échantillon.
Résultat d’analyse chromatographe :
Les gaz extraits de la boue se sont essentiellement de la série des paraffines (Cn H2n+2) : le
méthane CH4 (C1), l'éthane C2H6 (C2), le propane C3H8 (C3), l'IsobutaneC4H10 (iC4) ;
Butane normal C4H10 (nC4), le Pentane C5H12 (C5). Occasionnellement on peut avoir de
l'hydrogène sulfuré H2S, le dioxyde de carbone CO2, de l'azote N et des gaz rares (hélium). En
général, les gaz sont classés comme suit :
Gaz sec : exclusivement C1.
Gaz humides : essentiellement C1 avec des proportions variables de C2, C3, C4 et
rarement des traces de C5.
Gaz acides : contenant l’H2S qui agit comme acide sur les métaux et perturbe les
caractéristiques de boue.
31
Chapitre II : Les surveillances
Dégazeur est un équipement conçu pour créer une turbulente dans une quantité de boue de
forage afin d'extraire les gaz qui peuvent y être contenus. En attendant les gaz doit être collecté
et canalisé à travers un système spécialement conçu qui contrôle la concentration et le débit des
gaz libérés avant de passer dans l'équipement de détection de gaz.
Les gaz extraits de la boue de forage par le dégazeur sont aspirés par la pompe depuis
l'installation de dégazeur jusqu'à la cabine géologique. Le GDS (Gas Distribution System)
fournit en permanence des échantillons de gaz avec un débit et une pression constants à
différents analyseurs de gaz / détecteurs de gaz.
32
Chapitre II : Les surveillances
Le FID utilise une flamme d'hydrogène brûlant pour brûler le composé éluant. Au fur et à
mesure que les composés subissent une combustion, des intermédiaires ioniques monocarbonés
sont captés par l'électrode collectrice. Des circuits très sensibles (l'électromètre) mesurent le
très faible courant de microampère généré par ce flux d'ions, qui est proportionnel au nombre
total d'atomes de carbone dans le mélange de gaz de combustion. La figure 2 montre
schématiquement le dispositif FID. Les espèces hydrocarbonées présentes sont connues car
l'opérateur, de par sa conception, sait quel composant hydrocarboné est en élution; par
conséquent, la concentration de ce composant peut être calculée. [3]
33
Chapitre II : Les surveillances
différente et, par conséquent, une conductivité thermique différente refroidissent le filament de
différentes quantités. Dans la plupart des dispositifs TCD, il y a deux cellules : une cellule de
référence à travers laquelle circule le gaz vecteur pur (dans ces cas, généralement de l'air) et
une cellule d'échantillonnage à travers laquelle s'écoule le mélange gazeux extrait du fluide de
forage. Les filaments des cellules forment deux des quatre bras du pont de Wheatstone [3]
34
Chapitre II : Les surveillances
à la résistance d'un filament de référence, d'une manière similaire au TCD, et fournit une sortie
qui est fonction de la composition du mélange gazeux. Ce dispositif fournit un signal de sortie
plus ou moins lié au contenu en mélange gazeux qu'il mesure.
Les rapports de gaz les plus couramment utilisés en fonction de la profondeur sont les rapports
Haworth et Whittaker : wetness (Wh), balance (Bh) et caracter (Ch). Ces indicateurs aident à
35
Chapitre II : Les surveillances
identifier les changements de fluides de formation, les contacts gaz-huile (GOC) et les contacts
huile-eau (OWC) peuvent être estimés.
C2+C3+C4+C5
𝑊ℎ = ( ) × 100 ………….…..1
C1+C2+C3+C4+C5
Si Wh <0,5 et Bh> 100 : gaz sec avec un potentiel de production nul ou très faible ;
Si 0,5 <Wh <17,5 et Wh <Bh <100 : gaz productif potentiel, avec une densité de gaz
croissante à mesure que les deux courbes convergent ;
Si 0,5 <Wh <17,5 et Wh> Bh : condensats productifs potentiels avec de l'huile à haute
densité ;
Si 17,5 <Wh <40 et Wh> Bh : huile productive potentielle. La gravité de l'huile diminue
à mesure que les courbes divergent ;
Si 17,5 <Wh <40 et Wh >> Bh : huile lourde / résiduelle avec un potentiel de production
nul ou très faible ;
Si Wh> 40 : non productif, très faible résidu de gravité et / ou zone aquifère.
L'équation 3 présente le rapport des caractères, qui omet les composés hydrocarbonés plus légers
(méthane et éthane) et compare simplement les composés les plus lourds. La présence d'un fluide
36
Chapitre II : Les surveillances
hydrocarboné dense peut être confirmée et cela devrait aider à distinguer un gaz très humide d'une
huile à très haute densité.
C4+C5
𝐶ℎ = ( ) ……………..3
C3
Si Ch <0,5 : La phase gazeuse est confirmée, indiquant soit un condensat de gaz ou de gaz
humide ;
Si Ch> 0,5 : la phase liquide est confirmée, de sorte que le gaz indiqué par Wetness est
associé à l'huile
Pixler Plot
Le tracé de Pixler est une série de rapports entre le méthane et les autres composants. Les
graphes de Pixler existent depuis les années cinquante, et ils ont toujours été utilisés pour
reconnaître la signature d'un fluide de formation. Leur signification a toujours été qualitative,
mais ils aident à différencier un fluide d'un autre avec peu de doute. L'intrigue à quelques
divisions théoriques.
Le rapport C1 aura tendance à 1 lorsque seul le méthane est présent et, au contraire, diminuera
avec la présence de composants plus lourds. Il indiquera l'humidité du gaz, l'évolution du fluide
et les discontinuités dans le réservoir. Lorsque la distribution des points est très occasionnelle,
cela signifie que les hydrocarbures ne sont pas présents en quantités suffisantes pour une
évaluation correcte. Deux exemples d'interprétation peuvent être observes
37
Chapitre II : Les surveillances
C1
𝐶1% = ( ) ………….4
C1+C2+C3+C4+C5
Biodegradation Ratios
Le rapport de biodégradation est basé sur le fait que les bactéries attaquent de préférence les
alcanes à chaîne droite, plutôt que la chaîne ramifiée. Ainsi, chaque fois que le rapport iC4 /
nC4 ou iC5 / nC5 est supérieur à 1, il est possible de déduire que le fluide de formation a été
biodégradé.
………….5
38
Chapitre II : Les surveillances
La mesure de la ROP est une mesure très importante pour le géologue car elle lui permet de
disposer d’une diagraphie instantanée sensible aux variations de lithologie. [1]
Le foreur est également intéressé par les mesures de la ROP car cela lui permet :
De vérifier les conditions de fonctionnement des outils (bourrage, ferraille au fond du puits,
usure des dents)
D’optimiser les paramètres de forage (recherche de meilleur compromis d’avancement,
poids, rotation).
Le poids au crochet représente la traction exercée par le train de tiges suspendu dans la boue
de forage. En réalité le paramètre surveillé est le WOB
Le WOB est une mesure essentielle pour le contrôle des conditions de fonctionnement de l’outil
de forage et la détection des frottements anormaux en cours de manœuvre (WOH=Poids réel-
Overpull).
C’est aussi une mesure utile au géologue car le WOB conditionne la vitesse d’avancement.
C’est un paramètre nécessaire car l’RPM influence la vie des outils ; c’est une mesure qui
permet de choisir les paramètres d’avancement optimal.
39
Chapitre II : Les surveillances
Le couple mesuré de la surface est la mesure de la force nécessaire pour maintenir la rotation
du train de tiges.
Différentes forces s’opposent à cette rotation, certaines sont liée à des paramètres mécaniques
(WOB, RPM, diamètre de l’outil) d’autres sont liées à la roche (résistance à l’arrachement).
Pour le foreur c’est l’évolution de la moyenne du couple qui le renseigne sur l’état surtout des
roulements.
Des variations fréquentielles peuvent signifier :
Des problèmes de coincement d’une molette
Des éboulements sur l’outil
Le géologue est également intéressé par les variations du couple pour :
Détecter des changements de lithologie
Détecter des zones à compaction anormal
Envisager la présence de terrains fracturés quand il y a des variations brutales de couple.
Elle devient indispensable au foreur lors de la circulation sous Duse suite à une venue de fluide
dans le puits.
II.2.7. Densité de la Boue
La densité de la boue est une valeur qui conditionne l’équilibre du puits il est nécessaire de
contrôler cette Md à l’entrée et à la sortie du puits.
40
Chapitre II : Les surveillances
La boue étant répartie entre le puits et les bacs. La seule variation acceptable est une diminution
de la quantité de boue dans les bacs dû à l’approfondissement du forage : cette variation peut
être calculée.
Les niveaux de la boue dans les bacs sont continuellement surveillés
Par le foreur :
Disponibilité de la boue dans les bacs
Contrôle de la stabilité du puits
Suivi du remplissage du puits au cours d’une manœuvre
Par le géologue :
Pertes partielles pouvant mettre en évidence des formations fracturées.
II.2.9. Flow (le débit)
Le débit est un paramètre fixé pour assurer un bon nettoyage du trou et de l’outil ainsi que son
refroidissement.
Pour le foreur :
le débit influence l’avancement du forage
Pour le géologue :
la mesure du débit est également un paramètre important :
Il permet le calcul du temps de remontées les informations (LAG time).
Grâce aux possibilités de connaître les débits entrées et sorties et leur différence, appelée débit
différentiel. Il est possible de détecter rapidement toute perte ou venue en dehors de toutes les
manipulations de surface.
41
Chapitre II : Les surveillances
II.2.10.Température
La seule possibilité de mesurer la température des formations forées est de surveiller l’évolution
de la température de la boue à la sortie.
Foreur et géologue sont principalement intéressés par cette mesure pour :
Détecter des zones à pression anormale
Détecter la proximité d’une série évaporation
aider éventuellement à choisir le type de fluide le mieux adapté aux conditions de
température.
II.3. Etablissement du Master log
Le master log constitue de premièrement l’entête standard qui comporte les informations sur le
puits (le nom, diamètre de forage, type de boue, tableau de lithologie, ...)
-les informations essentielles (donne par la géologie) : ROP, pourcentage des cuttings, le Gaz,
calcimétre ... et les informations complémentaires des paramètres de forage, paramètres de la
boue.
42
CHAPITRE III
ETUDE DE CAS
Chapitre III : Étude de cas
III.1.1.Situation géographique
Le champ de Hassi Messaoud est considéré comme l'un des plus grands gisements dans le
monde. Il fait partie d'un ensemble de structures formant la partie Nord de la province Triasique,
et se situe à environ 850 km au Sud-Est d'Alger, à 280 km au Sud-Est du gisement de gaz-condensat
de Hassi R'Mel et à 350 km à l'Ouest de la frontière tunisienne (Fig.1). Il s’étend sur 2500 km², il
a pour coordonnées Lambert :
Et il est encadré par les latitudes 31°.30’et 32°.00’ et les longitudes 5°.40’et 6°.20’. [1]
43
Chapitre III : Étude de cas
- Situation géologique:
au Nord-Ouest par les gisements de Ouargla (Guellela, Ben Kahla et Haoud Berkaoui) ;
Le môle de Hassi Messaoud est le résultat d’une histoire paléotectonique assez compliquée, c’est
le prolongement de la dorsale d’Amguid El Biod de plus de 800 km de long. Sa structure fait partie
d’un ensemble de structures formant la province triasique Nord orientale.
Le champ de Hassi Messaoud est divisé en deux parties distinctes : le champ Nord (ex : CFPA)
et le champ Sud (ex : SN REPAL), chacun ayant sa propre numérotation.
Le réservoir est lié au grès-quartzitiques du Combrien, l’horizon le plus productif est lié aux
lithozones Ra et RI dont les qualités pétrophysiques sont assez bonnes. La couverture est assurée
par une épaisse et étanche assise argilo-salifère du Trias. Le champ de Hassi-Messaoud est
considéré comme une mosaïque de gisement, délimitée par les barrières de perméabilité.
Le HGANE4 (Hassi Guettar Nord Est 4) est défini comme un puits pétrolier à forer verticalement
dans le champ de Hassi Guettar et il était réalisé dans le cadre du développement du champ de
Hassi Guettar. Ce puits a pour objectif principal l'exploitation du réservoir Cambrien.
44
Chapitre III : Étude de cas
HGANE4 est situé au nord du périmètre de Hassi Guettar. Il est prévu d'être foré afin d'évaluer le
potentiel pétrolier du réservoir Cambrien au nord de la structure, ce sera le quatrième puits à forer
dans cette partie du champ.
Opérateur SONATRACH
Rig ENF-58
Coordonnées
Lat: 31° 29' 47.53175" N
géographiques
X = 779873.912 m
UTM Zone 31
Y = 3488126.991 m
45
Chapitre III : Étude de cas
Objectifs de puits :
Coordinates UTM :
X = 779873,912 m HASSI GUETTAR FIELD Basin : Amguide Messaoud
Area: Hassi Guettar
Y = 3488126,991 m GEOTECHNICAL PROGNOSIS AND WELL DATA RIG: ENF-58
Zs = 141,801 m , Zt = 152,481m (AMSL)
WELL: HGANE 4
VERTICAL OIL WELL PRODUCER
STRATIGRAPHIE
Tops m. Lithology Description Gain/Losses Casing Phases Mud Program Logging
SYS SERIES
----- ___
Sand, Calcareous & Sandy
TERTIARY
No Logging
----- ___ Loss Risk
EOCENE 223 ----
------------------ Dolomite & Clay 1,05sg
CARB SEN 405 Calcareous, Dolomite & Clay
------------ 26in-18 5/8in
SENONIAN
SALIFERE 654
^^^††††
TURONIAN 796 ---------- Limestone & Dolomite Risk of stuck
SONIC-CALIPER-DENSITY-
CENOMANIAN 920 ^^^^^^^ Anhydrite
__ __ __
Sandstone w/Claystone
GR to surface
ALBIAN 1 110 __ __ __ __ Partial and T otal
Alternating
__ __ __ Loss Risk 1,25sg
APTIAN 1 434 Dolomite
CALIPER- DENSITY
L.S.1 2 500 ^ ^† † † † Salt & Anhydrite
L.D. 2 2 660 Dolomite 7in TOL @ 2610m
L.S.2 2 690 †††††† Salt
LIAS
12 1/4in-9 5/8in
Eruptifs 3 269 __ __ Eruptive & Shale @ 3205m TVD
Greéseux inf * __ __ __
ZONE DES __ __ __
3 430 @ 3451mTVD
ALTERNANCE
GR-RESISTIVITY-CALIPER
Shale + Sandstone
CAMBRIAN
Pressure measurement
Ri 3 448 __ __ __
6in MW as per DP
Ra 3 500
__ __ __ Sand & Shale
IMAGERY
46
Chapitre III : Étude de cas
III.2.2.Localisation de puit
Le puits vertical OMMZ773, statut producteur d'huile, est implanté dans la partie Hors zone
Nord- Est du gisement de Hassi Messaoud pour objectif principal de développé cette partie du
gisement.
47
Chapitre III : Étude de cas
Coordonnées Géographique
UTM
X 805 690.967m Long. : 06° 13’ 50,27773’’E
Y 3529 355.112m Lat. : 31° 51’ 41,01004’’N
Pays : Algérie
Bloc : 31
Titulaire : SH/Développement
Sondage : OMMZ773
Classification : Développement
TD Foreur : 3461 m
TD Logger : 3461 m
48
Chapitre III : Étude de cas
49
Chapitre III : Étude de cas
L’unité de type Geoservices basé sur un système d'exploitation QNX (Qlog Unix) Composé
d'un réseau informatique en étoile (DOS)
50
Chapitre III : Étude de cas
La maintenance simplifiée est assurée par une conception modulaire et une nouvelle génération
de limiteurs de débit fixes.
La détection et l'intégration des pics chromatographiques sont automatiquement effectuées
par logiciel informatique et envoyé directement en ppm au système ALS. Le temps réel Total
la sortie de gaz est également envoyée en ppm au système ALS pour une incorporation directe
dans le base de données.
b. HOG
Le générateur d'hydrogène produit du H2 pur (et de l'oxygène comme sous-produit) par
l'électrolyse de l'eau. L’hydrogène est utilisé pour fournir à la fois le transporteur et le flux
auxiliaire pour pousser l'échantillon de gaz à travers le circuit de détection pour l'analyse du
gaz total et du chromatographe et avec une ligne d’allumage de la flamme dans le détecteur
FID.
51
Chapitre III : Étude de cas
c. Compresseur d’air
Le compresseur d'air fournit la pression d'air appropriée pour alimenter la vanne
d'échantillonnage et l'air nécessaire à la combustion pour l'analyse du gaz total et du
chromatographe
a. Les avantages
Stabilité extrême
Toutes les mesures sont faites avec une alimentation indépendant des fluctuations de puissance
du gréement
Aucune limite de saturation effective. Les gaz peuvent être mesurés en concentrations jusqu'à
100%.
Les réponses restent linéaires à une concentration d'hydrocarbures supérieure à 80% de gaz
dans l'air.
52
Chapitre III : Étude de cas
b. Les inconvénients
Détecte uniquement les alcanes HC
Nécessite d’alimentation continu de H2
L’étalonnage doit être très précis (le four et la température de la flamme)
Alimentation instable provoquer un résultat instable
L'équipement est difficile à réparer sur le site de forage et commande habituellement équipement
de sauvegarde sur place.
Une instrumentation supplémentaire est nécessaire si des composants gazeux non combustibles
tels que le sulfure d'hydrogène, l'hélium, l'hydrogène, l'azote et le carbone
53
Chapitre III : Étude de cas
54
Chapitre III : Étude de cas
GNA
55
Chapitre III : Étude de cas
III.4.5.Système de surveillance
III.4.5.1 Les équipements de système de surveillance
56
Chapitre III : Étude de cas
57
Chapitre III : Étude de cas
L’unité de type DATALOG basé sur un système d'exploitation QNX (Qlog Unix) Composé d'un
réseau informatique en étoile (un active Hub + des Ordinateurs qu'on les appelle "NODES").
Chaque Node est relié au Active Hub par un câble Coaxial
58
Chapitre III : Étude de cas
a. Les avantage
• L'équipement est relativement peu coûteux.
• Une maintenance simple peut être effectuée sur le terrain par des manutentionnaires ou des
techniciens
• Les changements de filament peuvent être faits rapidement et simplement.
• lecture des gaz no alcalin (H2S, CO2…)
b. Les inconvénients
• Les filaments ont une plage de réponse différente pour chaque composant gazeux, devenant
de moins en moins sensibles aux hydrocarbures plus lourds.
59
Chapitre III : Étude de cas
• La sensibilité des filaments peut changer avec la collecte des dépôts de gaz brûlés, en
particulier sur de longues périodes de fonctionnement et lorsqu'ils sont exposés à des
concentrations élevées de gaz ou à des systèmes de boue inhabituels.
• Les filaments ne peuvent pas détecter de faibles concentrations de gaz inférieures à 50 ppm.
• L'enregistreur d'instruments présentera une dérive «zéro» causée par le vieillissement des
filaments et les fluctuations de l'alimentation électrique.
• Les filaments sont « empoisonnés » par des composés de silicone, de dioxyde de soufre, de
dioxyde de carbone et de chlore.
• Les lectures de gaz sont supprimées par l'azote et l'air, et les filaments peuvent être
complètement détruits en quelques minutes par la vapeur d'eau.
III.5.2.DPU
L'unité de processeur DPU est un système qui surveille le mouvement du moufle mobile, Il le fait
en surveillant un capteur monté sur le tambour de treuil, ou en maintenant la compatibilité avec les
anciens capteurs de type Crown Depth et Depth Wheel, et ajoute plusieurs nouvelles fonctionnalités
au système de profondeur. Ce système est calibré à distance en entrant divers paramètres dans un
programme d'installation basé sur Windows. Les informations de position du capteur de profondeur
sont converties en mouvement de crochet équivalent par un microprocesseur, ensuite est sortie
comme des donnés WITS via série TCP / IP (ou les deux) au système principal de EDR, et à des
fournisseurs tiers nécessitant ces données. Le système est également capable de mesurer la
profondeur sur une plate-forme de forage offshore flottante, en compensant les mouvements de
marée et de houle de la plate-forme. DPU est capable de fournir une grande quantité d'informations
liées à la profondeur tout en restant autonome par rapport aux autres systèmes d'acquisition de
données. Le flux de données de sortie est entièrement programmable quant aux données envoyées,
à la fréquence d'envoi, aux enregistrements WITS utilisés pour l'envoi et à la résolution des valeurs
numériques.
60
Chapitre III : Étude de cas
III.5.3.Système de surveillance
III.5.3.1 Les équipements de système de surveillance
a. Node1
Serveur principale (pour la surveillance, comporte les databases [time et depth], calibration, les
fichiers systèmes). Ce dernier comporte plusieurs consoles pour surveiller le forage suivant les
paramètres affiches tel que la profondeur l’avancement, la pression, l’rpm, les bacs, les spm, le
flow, les gaz…
b. DAU (Data Acquisition Unit)
Il alimente les capteurs (en mV) et reçoit leurs signaux (en mA) provenant de deux câbles
branchés séparément sur les deux jonction boxes.
c. CPU (Central Processing Unit)
Il comprend :
- Des cartes qui reçoivent les signaux (mA) du DAU et exécutent leurs conversions
analogiques.
61
Chapitre III : Étude de cas
62
Chapitre III : Étude de cas
Lors de forage de la phase 8 ½ est à la cote 1749m lorsque l’outil a fait des faibles ROP une
décision de remontée a été pris.
La remontée de l’outil PDC 8 ½ a été effectuée avec un flow check au fond du puits, puis pendant
tous les 300 m d’intervalle (qui sont tous négatives) avec remplissage continu de l’espace annulaire
par trip tank avec une boue de densité 1.08 sg et une circulation au TOP BHA. La manœuvre a été
accompagnée d’une fiche de manœuvre (trip sheet) effectués par le boueux, chef de poste &
Mudlogging, malgré quelques problèmes de remplissage de puits mais le puits a resté stable qui
n’a pas donné un signe d’anomalie quelconque. (Une perte de 1m³ de boue en surface).
03:45 du matin, pendant la descente d’une garniture de sécurité safety string (slick BHA),
composée de 20 joints DC 6.5″, 12jts HWDP 5″ et 8 longueurs DP avec un outil tricône, et à la
cote 498m on a observé un retour sur le trip tank après la descente de la dernière longueur DP 5″
(4m3 de volume extérieur d’une longueur HWDP et 8 longueurs DP 5″ après le dernier
remplissage de la garniture) mais dans ce cas le volume reste stable, le chef cabine Mudlogging a
informé le superviseur immédiatement avant d’avoir un gain de 500 l, heureusement la présence
de superviseur sur le plancher permet d’observer le puits (flow check avant le remplissage de
l’intérieur de garniture de sécurité par le chef de poste), qui a été positif (observation des bulles
de gaz au niveau de l’espace annulaire).
63
Chapitre III : Étude de cas
Donc le superviseur a ordonné le personnel présent au rig floor à fermer le puits suivant la
procédure SONATRACH (HARD) et déclenché l’alarme. Et noter les pressions en tête des tiges
(Pt=0 psi) et d’annulaire (Pa=200 psi) et leurs progressions.
Après la fermeture du puits, le superviseur de forage a décidé d’effectué une circulation (avec faible
débit Q=200lpm) sous duse pour évacuer le bouchon à travers le poorboy, mais le puits débite de
façon violence (gain de 21m3), le superviseur a arrêté la circulation, et contacter la base pour le
contrôle de puits.
Table III-2 tableau représente la stabilité de volume de trip tank avant la venue [11].
64
Chapitre III : Étude de cas
Le volume de trip tank a été environ de 6m3, pendant la descente de garniture de sécurité (safety
string-slick BHA), et devient 10m3, cette différence (4m3) représente le volume extérieur d’une
longueur HWDP et 8 longueurs DP 5″, avant d’avoir un gain de 500l.
Une perte partiale suite par une perte totale de la boue dans le puits OMMZ773 :
Dans le même puits OMMZ773, et pendant la descente tubage 7’’, arrivée à la cote 1800m,
dans le Silurien Argileux, une perte partielle a été enregistré (retour volume extérieur d’un joint
de tubage non complet – perte de 400L chaque cinq joints).
Ensuite, une perte totale a été enregistré progressivement pendant la descente de tubage jusqu’à
la cote 2023m, (pas de retour de la boue), et pendant le Wash down (descente avec circulation)
des deux derniers joints, on a enregistré une cadence de 13.5 m3/h de perte avec un débit de
250 l/min et avec le débit 125 l/min, on a enregistré une cadence de 7m3/h, le volume total
perdue est 14 m3.
Après la confirmation de fond soit 2148m (180 jts), et l’ajustage de la colonne de tubage 1
mètre au-dessus de fond soit 2147m, le superviseur de forage a décidé de monter de la tête de
cimentation et entamer la circulation.
65
Chapitre III : Étude de cas
Le déplacement de LCM a entamé avec une circulation vers le poor boy devient stable (BOP
annulaire fermé, total gaz=65%), la pression de refoulement SPP diminue à 70 psi avec un débit
de 300 l/min (un retour de boue a été observé avec une perte partiale de 1.5m3/h), après une
heure de déplacement le superintendant a arrêté la circulation et faire un flow check (niveau
stable).
Une autre circulation normale (BOP annulaire ouvert) a été entamée avec un retour de 100% a
été observé, avant d’avoir une décision de commencer la cimentation.
66
CHAPIRE IV
INTERPRETATION
DES DONNES DE GAZ
Chapitre IV : Interprétation de donnés de gaz
Dans notre travail on utilise une méthode nouvelle des ‘gas ratios.
Ces rapports :
Utilisé avec le Whetness, ce rapport permet une comparaison directe entre les hydrocarbures
lourds et légers.
Ce rapport compare les composants lourds des gaz, à savoir le propane, le butane et le pentane.
Il permet de déterminer finalement l’état physique des hydrocarbures en place, donc le type de
réservoirs : GAZ ou LIQUIDE.
67
Chapitre IV : Interprétation de donnés de gaz
> 100
< 0.5 Zone non productive comme les poches de gaz formées par
< 100 Gaz secbiogéniques
les gaz , Possibilité ou
de générés
production delagaz
avant léger àouhuile.
fenêtre sec
Augmentation
Zone dude
productive Wetness
gaz trèsjusqu’à la rencontre
humide, condensat du Balance
Huile avec
un GOR élevé (Bh<Wh indique le liquide, mais Wh indique
0.5 – 17.5 < Wh
toujours le gaz)
Zone productive d’huile
17.5 – 40 < Wh
À partir des data gas détectés et enregistrés par le système de gaz, on a établi un graphe
représentatif pour faire une analyse précise et entière de plusieurs intervalles, parmi eux l’objectif
principal du sondage en déterminant les couches à gaz, à l’huile et/ou à condensat.
Les données de gaz analysées et interprétées sont de la profondeur forée de 3020 m. Le tableau ci-
dessous illustre les quantités de différents gaz analysées.
Profondeur (m) C1 % C2 % C3 % C4 % C5 %
68
Chapitre IV : Interprétation de donnés de gaz
Afin de caractériser notre zone formation de (2989-3020) , on a calculé les rapports de gaz figurés
dans le tableau suivant :
Profondeur (m) Wh Bh Ch
Table IV-4 Les données de gaz analysées et interprétées de « 2660 m – 2730 m » HGANE4
2690-2710 28 20 15 8 0.001
Afin de caractériser notre zone intervalle choisie de « 2660 m -2730 m » on a calculé les rapports
de gaz figurés dans le tableau suivant :
69
Chapitre IV : Interprétation de donnés de gaz
profondeurs (m) Wh Bh Ch
3 100 3 100
2 2
50 50
1 1
0 0 0 0
Figure IV:1 graphe représentatif de la zone choisie Figure IV:2 graphe représentatif de formation
2660 m -2730 2989m – 3020m
Analyse des graphes :
L’analyse de ces graphes nous permettait de subdiviser notre objectif en plusieurs strates
différentes selon le contenu de chaque couche traversée.
70
Chapitre IV : Interprétation de donnés de gaz
On observe une décroissance plus lente de Bh en fonction de profondeur, elle a une valeur presque
nulle.
On observe une décroissance plus lente de Bh en fonction de profondeur, elle a des valeurs entre
de 2 et 4.
Il est négligeable ou ces valeurs sont presque nulles dans les deux intervalles étudiés.
Interprétation du graphe :
Dans cet intervalle il est indiqué que la valeur du Whetness varie entre 53 et 61, tandis que la
valeur de balance < 4, et que le rapport de whetness est supérieur à balance et cela veut dire
que cette zone peut être une zone productive de condensats productifs potentiels avec de l'huile
à haute densité, et que la valeur du charcter confirme ce résultat Ch < 0.5.
Dans cet intervalle il est indiqué que la valeur du Whetness varie entre 50 et 60.5, tandis que la
valeur de balance <4, et que le rapport de whetness est supérieur à balance et cela veut dire que
cette zone huile lourde / résiduelle avec un potentiel de production nul ou très faible, et que la
valeur du charcter confirme ce résultat Ch> 0,5 : la phase liquide est confirmée, de sorte que le
gaz indiqué par Whetness est associé à l’huile.
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Chapitre IV : Interprétation de donnés de gaz
Dans le Puits de OMMZ773, la cabine de ML utilisé, est une cabine de système Geoservices. On
étudie l’intervalle 3403–3461pour l’interprétation :
À partir des data gaz détectés et enregistrés, On a les résultats suivants depuis l’interprétation de
« Gas log » data gaz de puits OMMZ773
Table IV-6 tableau montrant les quantités de différents gaz analysées de OMMZ773
Profondeur (m) C1 ppm C2ppm C3 ppm C4 ppm C5 ppm
Âpre les calculs par les méthodes de gaz ratio, on a les résultats cas de puits OMMZ773 :
profondeurs (m) Wh Bh Ch
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Chapitre IV : Interprétation de donnés de gaz
Puits de OMMZ773
Wh Bh Ch
100 3
80 2.5
2
60
1.5
40
1
20 0.5
0 0
3403-3410 3410-3430 3431-3449 3450-3461
Interprétation du graphe :
Dans cet intervalle il est indiqué que la valeur du Whetness varie entre 20 et 5.5, tandis que la
valeur de balance supérieure à 4, et que le rapport de balance est supérieur à whetness et cela veut
dire que cette zone peut être une gaz productif potentiel, avec une densité de gaz croissante à
mesure que les deux courbes convergent ; et que la valeur du charcter confirme ce résultat Ch <
0.5.
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CONCLUSION
Conclusion
Conclusion :
En guise de conclusion générale, Le mud Logging est un service très important dans le
chantier pétrolier, il nécessite des équipements et des géologues qui assure essentiellement la
surveillance géologique ainsi que l’enregistrement des paramètres de forage 24h /24h ; pour un but
d’éviter les incident, la protection du personnel de rig, les équipements et principalement la
protection d’environnement.
L’étude a consisté à la description et l’interprétation détaillée et la différence entre les deux cabines
géologie, la cabine Geoservices au niveau de puits OMMZ773 et la cabine ANAX au niveau de
puits HGANE4, qui se caractérisent par :
-Implantation de la cabine
- les capteurs et ça calibration
-le système gaz
-système hydraulique
-acquisition des données data base
Les deux systèmes cabine fonctionne de la même manière mais la cabine Geoservices
sophistiqué et rapide dans la surveillance géologique et l'enregistrement les paramètres de forage
que la cabine ANAX.
Recommandation :
Nous avons conclu l’importance d’utilisation de système de surveillance géologique pour forer
les puits pétroliers ; le système Anax et Geoservices sont des bons systèmes de monitoring. Mise
à peu quelques remarque et recommandation :
- Pour le système Anax nous recommandons d’ajouter la surveillance automatique lors de
POOH et RIH afin de faciliter la tâche pour la cabine et aussi pour le chef de poste, chef
chantier et superviseure en distribuent un affichage conçu pour ça
- Pour le système Geoservices nous recommandons d’améliorer l’interface de commande et
l’affichage (ALS2) et aussi l’amélioration de système de gaz (système FID) afin d’éviter les
pannes survenues de la flamme.
- Et pour les deux systèmes nous allons proposer d’inclure quelque opération comme
cimentation et faire relier le système d’alerte dans le chantier partout.
- Pour l’opération de Logging et MWD il est possible de doter la cabine par les équipements
spéciaux afin d’entamer cette tâche et minimiser le temps et l’argent.
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Bibliographie
Bibliographie :
[1] Documentation de SONATRACH «ML_T1S1 et ML_T1S2 Cabine géologique »
[2] Djarir Maamar.juin.Cours mudlogging, IAP Boumerdès. 2007
[3] Exon company, Mud Logging for company use, U.S.A, 1989
[4] Mémoire fin d’étude mudlogging .A.U 2011/2012 LMD. Anis
[5] Middle East Training Center. Basic Mud Logging. SINGAPORE. June, 2002
[6] Mud Logging - Principles and Interpretation. Sacramento, CA. 1979b
[7] Programme de forage sonatrach puits HGANE4 le 15/05/2018
[8] Programme de forage sonatrach puits OMMZ773 le 15/05/2018.et 5/2018
[9] Programmes de formation ANAX 500. ©2004 Datalog Technology Inc.
[10] Programmes de formation Géoservices. Giuliano Milanese. by Geolog International
© 2012