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NOUVEAU PROGRAMME 2020

SPÉCIALITÉ

Livre
du professeur
Sous la direction de Joël Malaval
Séverine Aubry
Michel Bachimont
Bernard Chrétien
Pierre-Antoine Desrousseaux
Fabrice Destruhaut
Marion Girin
Anne Keller
Jean-Marc Lécole
Isabelle Lericque
Annie Plantiveau
Frédéric Puigredo
Joël Ternoy
Mickaël Védrine
Myriam Vialaneix

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En dehors de l’usage privé du copiste, toute reproduction totale ou partielle de cet ouvrage
est interdite. »

© Nathan 2020
92, avenue de France, 75013 PARIS
ISBN : 978-209-172892-6

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Sommaire

Propositions de progression ....................................................... 5

ALGÈBRE ET GÉOMÉTRIE
1 Dénombrement. Récurrence .................................................... 19
2 Combinatoire et dénombrement .............................................. 49
3 Vecteurs, droites et plans de l’espace ..................................... 69
4 Orthogonalité et distances dans l’espace ................................ 87
5 Représentations paramétriques et équations cartésiennes .... 111

ANALYSE
6 Limites des suites . . . . . . . . ........................................................... 137
7 Compléments sur les suites .................................................... 159
8 Limites des fonctions . . . ........................................................... 179
9 Compléments sur la dérivation ................................................ 203
10 Continuité des fonctions d’une variable réelle ........................ 223
11 Fonction logarithme . . . . . ........................................................... 251
12 Fonctions sinus et cosinus ...................................................... 285
13 Primitives. Équations différentielles ....................................... 313
14 Calcul intégral . . . . . . . . . . . . . . ........................................................... 341

PROBABILITÉS
15 Succession d’épreuves indépendantes. Schéma de Bernoulli .. 361
16 Sommes de variables aléatoires .............................................. 376
17 Concentration. Loi des grands nombres ................................... 391

Corrigés des sujets de Bac Blanc................................................. 403


3

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Propositions de progression

Trois chapitres (12 : Fonctions sinus et cosinus, 14 : Calcul intégral, 17 : Concentration. Loi des grands nombres) ne
font pas partie du programme de l’épreuve écrite du mois de mars. En revanche, des questions sur ces trois cha-
pitres peuvent être posées au cours du Grand oral de juin.
Ainsi, les 14 autres chapitres sont à traiter sur 21 semaines de la rentrée de septembre au 15 mars environ. Les trois
chapitres 12, 14, 17 sont donc à traiter durant les mois d’avril et mai.

Voici deux propositions de progressions possibles.

Progression 1 : alternée selon les 3 grand thèmes


Ordre Numéro du chapitre
Période Titre du chapitre du manuel Domaine
dans l’année du manuel

Algèbre
1 Dénombrement. Récurrence 1
et géométrie
Septembre – 2 Limites des suites 6 Analyse
Octobre :
6 semaines Algèbre
3 Combinatoire et dénombrement 2
et géométrie

4 Compléments sur les suites 7 Analyse

Succession d’épreuves indépendantes.


5 15 Probabilités
Schéma de Bernoulli

6 Limites des fonctions 8 Analyse


Novembre –
Décembre : Algèbre
7 Vecteurs, droites et plans de l’espace 3
7 semaines et géométrie

8 Compléments sur la dérivation 9 Analyse

9 Continuité des fonctions d’une variable réelle 10 Analyse

Algèbre
10 Orthogonalité et distances dans l’espace 4
et géométrie

11 Fonction logarithme 11 Analyse


Janvier –
mi-mars : 12 Sommes de variables aléatoires 16 Probabilités
8 semaines
13 Primitives. Équations différentielles 13 Analyse

Représentations paramétriques et équations Algèbre


14 5
cartésiennes et géométrie

15 Fonctions sinus et cosinus 12 Analyse


Avril – Mai :
16 Calcul intégral 14 Analyse
5 semaines
17 Concentration. Loi des grands nombres 17 Probabilités

Propositions de progression 5

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Précisions sur les contenus traités dans chaque chapitre
Capacités Histoire
Séquence 1 : 8 h 1. Dénombrement. Récurrence
attendues des mathématiques

– Principe additif : nombre – Dénombrer en utilisant le – La notion d’ensemble :


d’éléments d’une réunion principe additif, le principe Euclide, Cantor, Venn
d’ensembles deux à deux disjoints. multiplicatif. (page 26).
– Principe multiplicatif : nombre – Démontrer par récurrence. – Formalisation du
d’éléments d’un produit cartésien. – Déterminer un nombre de raisonnement par récurrence :
Contenus – Raisonnement par récurrence. k-uplets, de parties. Pascal, Peano (page 26).
Nombre de k-uplets (ou k-listes) – Effectuer des – Triangles de Sierpinsky
d’un ensemble à n éléments. dénombrements simples (page 29).
– Nombres des parties d’un dans des situations issues de – Nombres triangulaires
ensemble à n éléments. Lien avec divers domaines scientifiques (page 38).
les n-uplets de {0, 1}… (informatique, génétique, – Une propriété établie par
théorie des jeux, probabilités, Paul Erdös (page 53).
– Nombre d’éléments de Ek.
Démonstrations etc.).
– Nombre d’éléments de 3(E).

– Calculer et représenter les


premiers termes d’une suite du type
Exemples un = f(n) (exercices 15, 57), du type
d’algorithmes un+1 = f(un) (exercices 55, 93).
– Algorithme glouton
(exercice 100).

Approfondissements – Récurrence forte, récurrence double (exercices 75, 76, 115, 116).
possibles – Suites extraites (exercices 118, 119).

Capacités Histoire
Séquence 2 : 10 h 6. Limites des suites
attendues des mathématiques

– La suite (un) tend vers +¥ si tout intervalle – Établir la convergence – Évolution de la notion
[A ; +¥[ contient toutes les valeurs un à partir d’une suite, ou sa de limite d’une suite :
d’un certain rang. Suite tendant vers -¥. divergence vers +¥ Archimède, d’Alembert,
– La suite (un) tend vers le nombre réel ℓ si ou -¥. Cauchy, Weierstrass
Contenus tout intervalle ouvert contenant ℓ contient – Raisonner par (page 170).
toutes les valeurs un à partir d’un certain rang. récurrence pour établir – Méthode
– Limites et comparaison. Théorème des une propriété d’une d’approximation de p
gendarmes. suite. d’après Archimède
– Opérations sur les limites. – Étudier des et Liu Hui (page 193).
phénomènes d’évolution
– Divergence vers +¥ d’une suite minorée modélisables par une
Démonstrations par une suite divergeant vers +¥. suite.
– Théorème des gendarmes.

– Calcul des premiers termes d’une suite du


type un = f(n) (exercices 16, 29, 96), du type
un+1 = f(un) (exercice 107).
Exemples
– Recherche de seuils (exercices 16, 29, 38, 57,
d’algorithmes
109).
– Recherche d’approximations de p
(exercice 99), de 2 (exercice 113).

Approfondissements – Étude de la convergence de la méthode de Héron (exercice 113).


possibles – Les séries numériques (exercices 114, 115).

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Capacités Histoire
Séquence 3 : 8 h 2. Combinatoire et dénombrement
attendues des mathématiques

– Nombre des k-uplets d’éléments distincts – Dans le cadre d’un – Évolution des
d’un ensemble à n éléments. Définition de n!. problème de connaissances en
Nombre de permutations d’un ensemble fini dénombrement, utiliser combinatoire : Bhaskara,
à n éléments. une représentation ben Ghersom, Pascal,
– Combinaison de k éléments d’un ensemble adaptée (ensembles, Fermat, Lucas (page 54).
à n éléments : parties à k éléments de arbres, tableaux, – Les propriétés
Contenus l’ensemble. Représentation en termes de mots diagrammes) et arithmétiques du
ou de chemins. reconnaître les objets à triangle de Pascal :
– Pour 0 < k < n, formules : dénombrer. mathématiciens indiens
æ ö – Effectuer des et chinois, Pascal
ççn÷÷ = n(n - 1)(n - k + 1) = n!
.
çèk ÷÷ø k! k !(n - k )! dénombrements simples (page 54).
dans des situations – Les carrés magiques
– Explicitation pour k = 0, 1, 2. Symétrie.
issues de divers (page 74).
Relation et triangle de Pascal.
domaines scientifiques
– Nombre de k-uplets d’éléments distincts (informatique,
d’un ensemble fini. génétique, théorie des
– Nombre de combinaisons de k éléments jeux, probabilités, etc.).
parmi n.
– Démonstration par dénombrement de la
Démonstrations
n ænö
relation å k =0 ççç ÷÷÷ = 2n (exercice 54 page 68).
èk ø÷
– Démonstration de la relation de Pascal : par
le calcul (page 70), par une méthode
combinatoire (page 62).

– Pour un entier n donné, génération de la


ænö
liste des coefficients çç ÷÷÷ à l’aide de la relation
çèk ÷ø
de Pascal (exercice 11).
Exemples – Génération des permutations d’un ensemble
d’algorithmes fini, ou tirage aléatoire d’une permutation
(exercice 15).
– Génération des parties à 2, 3 éléments d’un
ensemble fini (exercice 14, 16).
Nombre de partitions en p parties d’un
ensemble à n éléments (exercice 82).

Approfondissements – Combinaisons avec répétitions (exercice 96).


possibles

Propositions de progression 7

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Capacités Histoire
Séquence 4 : 10 h 7. Compléments sur les suites
attendues des mathématiques

– Vocabulaire des suites : sens de variation, – Établir la convergence – Inégalité de Jacob


majorée, minorée, bornée. d’une suite ou sa Bernoulli et Barrow
– Comportement d’une suite géométrique divergence vers +¥ (page 200).
Contenus (qn) où q est un nombre réel. ou -¥. – Rôles de d’Alembert,
– Cas des suites croissantes non majorées. – Raisonner par Cauchy, Abel à propos
– Théorème admis : toute suite croissante récurrence pour établir de la notion de
majorée (ou décroissante minorée) converge. une propriété d’une convergence des suites
suite. (page 200).
– Toute suite croissante non majorée tend vers
– Étudier des – Méthode de Héron
+¥.
phénomènes d’évolution pour approcher 2
– Limite de (qn), après démonstration par
modélisables par une (page 227).
récurrence de l’inégalité de Bernoulli.
suite.
Démonstrations – Si une suite est majorée par M et converge
vers ℓ, alors ℓ < M.
– Si une suite est croissante (resp.
décroissante) et converge vers ℓ, alors elle est
majorée (resp. minorée) par ℓ.

– Recherche de seuils (exercices 13, 46, 48, 69,


Exemples 70, 71, 96).
d’algorithmes – Recherche de valeurs approchées de 2
(exercice 105).

– Propriétés et utilisation des suites adjacentes (exercice 102).


Approfondissements – Exemples de suites vérifiant une relation de récurrence linéaire d’ordre 2 à coefficients constants
possibles (exercices 103, 104).
– Étude de la rapidité de convergence de la méthode de Héron (exercice 105).

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15. Succession d’épreuves indépendantes. Capacités Histoire
Séquence 5 : 8 h
Schéma de Bernoulli attendues des mathématiques

– Modèle de la succession d’épreuves – Modéliser une – Correspondance


indépendantes : la probabilité d’une issue situation par une Pascal – Fermat, puis
(x1, …, xn) est égale au produit des succession d’épreuves Huygens (page 428).
probabilités des composantes xi. indépendantes, ou une – L’Ars Conjectandi de
Représentation par un produit cartésien, par succession de deux ou Jacques Bernoulli
un arbre. trois épreuves (page 428).
Contenus – Épreuve de Bernoulli, loi de Bernoulli. quelconques. – La planche de Galton
– Schéma de Bernoulli : répétition de n Représenter la situation (page 448).
épreuves de Bernoulli indépendantes. par un arbre. – La loi de Poisson
– Loi binomiale @(n, p) : loi du nombre de – Calculer une (page 454).
succès. Expression à l’aide des coefficients probabilité en utilisant
binomiaux. l’indépendance, des
probabilités
conditionnelles, la
– Expression de la probabilité de k succès dans
Démonstration formule des probabilités
le schéma de Bernoulli.
totales.
– Calculer P(X = k) lorsque X est une variable – Modéliser une
aléatoire binomiale (exercice 37). situation par un schéma
– Déterminer la plus petite valeur de k telle de Bernoulli, par une loi
que P(X < k) > 1 - a (exercice 9). binomiale.
– Déterminer P(k < X < k¢) (exercice 41). – Utiliser l’expression de
– Simulation de la planche de Galton (exercice la loi binomiale pour
65). résoudre un problème
– Problème de la surréservation. Étant donné de seuil, de
une variable aléatoire binomiale X et un réel comparaison,
strictement positif a, détermination du plus d’optimisation relatif à
petit entier k tel que P(X < k) > 1 - a des probabilités de
(exercice 66). nombre de succès.
Exemples – Simulation d’un échantillon d’une variable – Dans le cadre d’une
d’algorithmes aléatoire (exercice 52). résolution de problème
modélisé par une
variable binomiale X,
calculer numériquement
une probabilité
P(X = k), P(X < k),
P(k < X< k¢), en s’aidant
au besoin d’un
algorithme ; chercher un
intervalle I pour lequel
P(X Î I) est inférieure à
une valeur donnée a, ou
supérieure à 1 - a.

– Loi géométrique (exercice 79).


Approfondissements
– Introduction de la loi de Poisson comme limite de lois binomiales. Interprétation (événements
possibles
rares) (exercice 80).

Propositions de progression 9

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Capacités Histoire
Séquence 6 : 10 h 8. Limites des fonctions
attendues des mathématiques

– Limite finie ou infinie d’une fonction en +¥, – Déterminer dans des – La notion de limite
-¥, en un point. Asymptote parallèle à un cas simples la limite d’une fonction : Leibniz,
axe de coordonnées. d’une fonction en un Cauchy, Weierstrass
– Limites faisant intervenir les fonctions de point, en ±¥, en (page 228).
référence étudiées en classe de première : utilisant les limites – René Thom et la
Contenus puissances entières, racine carrée, fonction usuelles, les croissances Théorie des catastrophes
exponentielle. Croissance comparée de x ∞ xn comparées, les (page 259).
et exp en +¥. opérations sur les – La fonction de
– Limites et comparaison. limites, des majorations, Gompertz : modélisation
– Opérations sur les limites. L’utilisation de la minorations ou en médecine, écologie,
composition des limites se fait en contexte. encadrements, la ... (page 259).
factorisation du terme
– Un théorème de comparaison en +¥. prépondérant dans une
– Limite en +¥ et en -¥ de la fonction somme.
Démonstrations exponentielle. – Faire le lien entre
– Croissance comparée de x ∞ xn et exp l’existence d’une
en +¥. asymptote parallèle à un
Exemples – Déterminer un seuil (exercices 23, 24, 25, axe et celle de la limite
d’algorithmes 101, 122). correspondante.

Approfondissements – Asymptotes obliques. Branches infinies (exercice 128).


possibles – Équivalents au voisinage de l’infini, de 0 (exercice 129).

Capacités Histoire
Séquence 7 : 8 h 3. Vecteurs, droites et plans de l’espace
attendues des mathématiques

– Vecteurs de l’espace. Translations. – Représenter des – La notion de repère :


– Combinaisons linéaires de vecteurs de combinaisons linéaires de Descartes (page 82).
l’espace. vecteurs donnés. – Émergence de la
– Droites de l’espace. Vecteurs directeurs – Exploiter une figure pour notion de vecteur :
d’une droite. Vecteurs colinéaires. exprimer un vecteur comme Bellavitis, Grassmann,
– Caractérisation d’une droite par un combinaison linéaire de Peano, Hamilton (page
point et un vecteur directeur. vecteurs. 82).
Contenus – Plans de l’espace. Direction d’un plan – Décrire la position relative
de l’espace. de deux droites, d’une droite
– Caractérisation d’un plan de l’espace et d’un plan, de deux plans.
par un point et un couple de vecteurs – Lire sur une figure si deux
non colinéaires. vecteurs d’un plan, trois
– Bases et repères de l’espace. vecteurs de l’espace, forment
Décomposition d’un vecteur sur une une base.
base. – Lire sur une figure la
décomposition d’un vecteur
Démonstration dans une base.
– Appartenance d’un point à une droite – Étudier géométriquement
(exercices 17, 18, 19). des problèmes simples de
Exemples configurations dans l’espace
d’algorithmes (alignement, colinéarité,
parallélisme, coplanarité).

– Barycentre d’une famille d’un système pondéré de deux, trois ou quatre points. (exercice 122).
Approfondissements Exemples d’utilisation des barycentres, en particulier de la propriété d’associativité, pour résoudre
possibles des problèmes de géométrie (exercices 123).
– Fonction vectorielle de Leibniz (exercice 124).

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Capacités Histoire
Séquence 8 : 8 h 9. Compléments sur la dérivation
attendues des mathématiques

– Rappels sur la dérivation, sens de variation, – Calculer la dérivée – Convexité, concavité :


extremum, équation d’une tangente. d’une fonction donnée Archimède, Cauchy,
– Composée de deux fonctions, notation par une formule simple Jensen, Hardy (page
n ○ u. Relation (n ○ u)¢ = (n¢ ○ u) ´ u¢ pour la mettant en jeu 260).
dérivée de la composée de deux fonctions opérations algébriques
dérivables. et composition.
– Dérivée seconde d’une fonction. – Calculer la fonction
Contenus – Fonction convexe sur un intervalle : dérivée, déterminer les
définition par la position relative de la courbe limites et étudier les
représentative et des sécantes. Pour une variations d’une fonction
fonction deux fois dérivable, équivalence construite simplement à
admise avec la position par rapport aux partir de fonctions de
tangentes, la croissance de f ¢, la positivité référence.
de f ¢. – Démontrer des
– Point d’inflexion. inégalités en utilisant le
convexité d’une
– Si f ² est positive, alors la courbe fonction.
Démonstration représentative de f est au-dessus de ses – Esquisser l’allure de la
tangentes. courbe représentative
– Recherche d’un point d’inflexion (exercices d’une fonction f à partir
19, 20, 21). de la donnée de
tableaux de variations
de f, de f ¢ ou de f ².
– Lire sur une
représentation
graphique de f, de f ¢ ou
Exemples
de f ² les intervalles où f
d’algorithmes
est convexe, concave, et
les points d’inflexion.
Dans le cadre de la
résolution de problème,
étudier et utiliser la
convexité d’une
fonction.

– Courbe de Lorenz (exercice 97).


Approfondissements
– Dérivée n-ième d’une fonction (exercice 98).
possibles
– Inégalité arithmético-géométrique (exercice 99).

Propositions de progression 11

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10. Continuité des fonctions Capacités Histoire
Séquence 9 : 8 h
d’une variable réelle attendues des mathématiques

– Fonction continue en un point (définition – Étudier les solutions – Du principe de


par les limites), sur un intervalle. Toute d’une équation du type continuité
fonction dérivable est continue. f(x) = k : existence, « géométriquement
– Image d’une suite convergente par une unicité, encadrement. évident » au 16e siècle
Contenus
fonction continue. – Pour une fonction aux définitions et
– Théorème des valeurs intermédiaires. Cas continue f d’un démonstrations de
des fonctions continues strictement intervalle dans lui- Lagrange, Bolzano,
monotones. même, étudier une suite jusqu’au théorème des
définie par une relation valeurs intermédiaires
– Si une fonction f est continue strictement
de récurrence de Cauchy (page 288).
monotone sur [a; b], alors pour tout réel k
Démonstration un+1 = f(un). – La méthode de
compris entre f(a) et f(b), l’équation f(x) = k
Raphson-Newton (page
a une unique solution dans [a; b].
311).
– Méthode de dichotomie (exercices 16, 17, 18). – La fonction logistique
– Fonction définie par morceaux (exercice 28). (page 312).
Exemples
– Méthode par balayage (exercice 55).
d’algorithmes
– Méthode de la sécante (exercice 81).
– Méthode de Newton (exercice 82).

– Démonstration par dichotomie du théorème des valeurs intermédiaires (exercice 95).


Approfondissements
– Fonctions continues de ℝ dans ℝ telles que f(x + y) = f(x) + f(y) pour tous réels x, y (exercice 96).
possibles
– Prolongement par continuité (exercice 97).

4. Orthogonalité Capacités Histoire


Séquence 10 : 10 h
et distances dans l’espace attendues des mathématiques

– Produit scalaire de deux vecteurs de l’espace. – Utiliser le produit – Introduction du


Bilinéarité, symétrie. scalaire pour démontrer produit scalaire :
– Orthogonalité de deux vecteurs. une orthogonalité, pour Grassmann, Hamilton
Caractérisation par le produit scalaire. calculer un angle, une (page 112).
– Base orthonormée, repère orthonormé. longueur dans l’espace.
– Coordonnées d’un vecteur dans une base – Utiliser la projection
orthonormée. Expressions du produit scalaire orthogonale pour
et de la norme. Expression de la distance entre déterminer la distance
deux points. d’un point à une droite
Contenus  2
– Développement de u + v , formules de ou à un plan.
polarisation. – Résoudre des
– Orthogonalité de deux droites, d’un plan et problèmes impliquant
d’une droite. des grandeurs et
– Vecteur normal à un plan. Étant donné un mesures : longueur,

point A et un vecteur non nul n , plan passant angle, aire, volume.

par A et normal à n. – Étudier des problèmes
– Projeté orthogonal d’un point sur une droite, de configuration de
sur un plan. l’espace : orthogonalité
de deux droites, d’une
– Le projeté orthogonal d’un point M sur un
Démonstrations droite et d’un plan ; lieux
plan 3 est le point de 3 le plus proche de M.
géométriques simples,
– Reconnaissance de droites orthogonales par exemple plan
Exemples
(exercices 17, 18, 19). médiateur de deux
d’algorithmes
points (exercice 78).

– Sphère circonscrite à un tétraèdre (exercice 115).


Approfondissements
– Fonction scalaire de Leibniz (exercice 114).
possibles
– Le point de Monge (exercice 116).

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Capacités Histoire
Séquence 11 : 12 h 11. Fonction logarithme
attendues des mathématiques

– Fonction logarithme népérien, notée ln, – Utiliser l’équation – Introduction des


construite comme réciproque de la fonction fonctionnelle de logarithmes : Neper,
exponentielle. l’exponentielle ou du Briggs (page 318).
– Propriétés algébriques du logarithme. logarithme pour – Les tables de
– Fonction dérivée du logarithme, variations. transformer une écriture, logarithmes (pages
Contenus Limites en 0 et en +¥, courbe représentative. résoudre une équation, 318-321)
Lien entre les courbes représentatives des une inéquation. – La méthode de Briggs
fonctions logarithme népérien et exponentielle. – Dans le cadre d’une (page 340).
– Croissance comparée du logarithme résolution de problème,
népérien et de x ∞ xn en 0 et en +¥. utiliser les propriétés des
– La fonction logarithme décimal (page 339). fonctions exponentielle
et logarithme.
– Calcul de la fonction dérivée de la fonction
Démonstration logarithme népérien, la dérivabilité étant admise.
– Limite en 0 de x ∞ ln(x).

– Déterminer un seuil et résoudre une


inéquation qn < a (exercices 24, 25).
Exemples
– Algorithme de Briggs pour le calcul du
d’algorithmes
logarithme (exercice 137).
– Les encadrements de Neper (exercice 155).

– Pour a dans ℝ, fonction x ∞ xa (exercice 152).


Approfondissements n
æ xö
possibles – Pour x dans ℝ, limite de çç1 + ÷÷÷ (exercice 153).
èç nø

Capacités Histoire
Séquence 12 : 8 h 16. Somme de variables aléatoires
attendues des mathématiques

– Somme de deux variables aléatoires. – Représenter une – Variables aléatoires et


Linéarité de l’espérance : variable comme somme leurs sommes : Huygens,
E(X + Y) = E(X) + E(Y) et E(aX) = aE(X). de variables aléatoires Bernoulli, de Moivre
– Dans le cadre de la succession d’épreuves plus simples. (page 456).
indépendantes, exemples de variables -Calculer l’espérance
indépendantes X, Y et relation d’additivité d’une variable aléatoire,
V(X + Y) = V(X) + V(Y). Relation V(aX) = a2 V(X). notamment en utilisant
Contenus – Application à l’espérance, la variance et la propriété de linéarité.
l’écart-type de la loi binomiale. – Calculer la variance
– Échantillon de taille n d’une loi de probabilité : d’une variable aléatoire,
liste (X1, …, Xn) de variables indépendantes notamment en
identiques suivant cette loi. Espérance, variance, l’exprimant comme
écart-type de la somme Sn = X1 + … + Xn et de somme de variables
S aléatoires
la moyenne Mn = n .
n indépendantes.
– Espérance et variance de la loi binomiale.
Démonstrations – Espérance et variance de Sn.
– Espérance et variance de Mn.

– Simuler un échantillon d’une loi de


Exemples probabilité (exercices 13, 14, 15).
d’algorithmes – Simuler la somme Sn et la moyenne Mn
(exercice 72).

Approfondissements – Relation E(XY) = E(X) E(Y) pour des variables aléatoires indépendantes X, Y.
possibles Application à la variance de X + Y (exercice 87).

Propositions de progression 13

172892_Progression_005-018.indd 13 23/07/2020 14:40:49


13. Primitives. Capacités Histoire
Séquence 13 : 10 h
Équations différentielles attendues des mathématiques

– Équation différentielle y ¢ = f, Notion de – Calculer une primitive – Le calcul différentiel :


primitive d’une fonction continue sur un en utilisant les primitives Newton, Leibniz (page
intervalle. Deux primitives d’une même de référence et les 370).
fonction continue sur un intervalle diffèrent fonctions de la forme – Les équations
d’une constante. (n¢ ○ u) ´ u¢. différentielles : Leibniz,
Contenus – Primitives des fonctions de référence x ∞ xn – Pour une équation Lagrange, Poincaré,
1 différentielle y ¢ = ay + b Fuchs,
pour n Î Z, x ∞ , exponentielle, sinus,
x (a ¹ 0) : déterminer une Birkhoff (page 370).
cosinus.
solution particulière – Méthode d’Euler (page
– Équation différentielle y ¢ = ay, où a est un
constante ; utiliser cette 380).
nombre réel ; allure des courbes. Équation
solution pour – Problème de Leibniz et
différentielle y ¢ = ay + b.
déterminer toutes les vecteur sous-tangent
– Deux primitives d’une même fonction solutions. constant (page 391).
continue sur un intervalle diffèrent d’une – Pour une équation
Démonstrations constante. différentielle
– Résolution de l’équation différentielle y ¢ = ay + f : à partir de
y ¢ = ay, où a est un nombre réel. la donnée d’une solution
particulière, déterminer
Exemples – Résolution par la méthode d’Euler de y ¢ = f, toutes les solutions.
d’algorithmes de y ¢ = ay + b (exercices 15, 113).

Approfondissements – Autres exemples d’équations différentielles, éventuellement en lien avec une modélisation, par
possibles exemple l’équation logistique (exercices 128 à 131).

Remarque : les textes concernant les 3 chapitres qui ne figurent pas au programment de l’épreuve de mars du baccalauréat
sont sorties après l’écriture de ce manuel. Aussi, dans le chapitre 13, ne tenez pas compte :
– page 372 : des formules qui concernent les fonctions sinus et cosinus dans Rappels utiles, et ne traitez pas les Questions-tests
1-b et 3-b ;
– page 376 : des formules qui concernent les fonctions sinus et cosinus dans les tableaux des paragraphes 2. B et 2. C.
– page 377 : de la question b) de l’exercice 5 et de la question b) de l’exercice 7.
– des exercices 19, 25 page 381, de l’exercice 40 page 382, de la question b) de l’exercice 49 et des exercices 51, 52, 54
page 383, de l’exercice 87 page 384, de la question 4 de l’exercice 88 page 385, de l’exercice 101 page 387, de l’exercice 110
page 389, de l’exercice 130 page 396.

14

172892_Progression_005-018.indd 14 23/07/2020 14:40:49


5. Représentations
paramétriques Capacités Histoire
Séquence 14 : 10 h
et équations attendues des mathématiques
cartésiennes

– Représentations – Déterminer une représentation paramétrique – Repérage dans


paramétriques d’une d’une droite. Reconnaître une droite donnée l’espace et équations :
droite. par une représentation paramétrique. Lagrange, Monge (page
– Équations – Déterminer une équation cartésienne d’un 142).
Contenus
cartésiennes d’un plan.plan dont on connaît un vecteur normal et un
– Traduire un problème point. Reconnaître un plan donné par une
par un système équation cartésienne et préciser un vecteur
d’équations linéaires. normal à ce plan.
– Déterminer les coordonnées du projeté
– Ensemble des points
orthogonal d’un point sur un plan donné par
M de l’espace tels que
  une équation cartésienne, ou sur une droite
AM × n = 0. donnée par un point et un vecteur directeur.
Démonstrations – Équation cartésienne – Dans un cadre géométrique repéré, traduire
du plan normal au par un système d’équations linéaires des

vecteur n et passant problèmes de types suivants : décider si trois
par le point A. vecteurs forment une base, déterminer les
– Recherche de coordonnées d’un vecteur dans une base,
l’instant t auquel étudier une configuration dans l’espace
d(A1, d1) = d(A2, d2) (alignement, colinéarité, parallélisme,
Exemples coplanarité, intersection et orthogonalité de
(exercice 85).
d’algorithmes droites ou de plans), etc. Dans des cas simples,
– Programmer des
boucles imbriquées résoudre le système obtenu et interpréter
(exercice 94). géométriquement les solutions.

– Déterminer l’intersection de deux plans (exercice 103).


Approfondissements – Déterminer un vecteur orthogonal à deux vecteurs non colinéaires (exercice 104).
possibles – Équation d’une sphère dont on connaît le centre et le rayon (exercice 105).
– Intersection d’une sphère et d’une droite (exercice 106).

Capacités Histoire
Séquence 15 : 8 h 12. Fonctions sinus et cosinus
attendues des mathématiques

– Fonctions trigonométriques sinus et – Résoudre une – Trigonométrie :


Contenus cosinus : dérivées, variations, courbes équation du type Hipparque de Nicée,
représentatives. cos(x) = a, une Ptolémée, Aryabhata,
inéquation de la forme Rheticus, Viete, Girard
Démonstration
cos(x) < a sur [-p, p]. (page 348).
– Algorithme de balayage (exercices 12, 13, – Dans le cadre de la – Polynômes de Taylor
14). résolution de problème, (page 369).
notamment
géométrique, étudier
Exemples une fonction simple
d’algorithmes définie à partir de
fonctions
trigonométriques, pour
déterminer des
variations, un optimum.

Approfondissements – Fonction tangente (exercices 100, 101 ).


possibles – Les polynômes de Taylor (exercice 102).

Propositions de progression 15

172892_Progression_005-018.indd 15 23/07/2020 14:40:49


Capacités Histoire
Séquence 16 : 14 h 14. Calcul intégral
attendues des mathématiques

– Définition de l’intégrale d’une fonction – Estimer – Aire et intégrale :


continue positive définie sur un segment graphiquement ou Archimède, Leibniz,
[a, b], comme aire sous la courbe encadrer une intégrale, Newton, Riemann,
b une valeur moyenne. Lebesgue (page 398).
représentative de f. Notation ò f ( x) dx .
a – Calculer une intégrale – Approximation de
– Théorème : si f est une fonction continue
à l’aide d’une primitive, Brouncker (page 420).
positive sur [a, b], alors la fonction Fa définie
x à l’aide d’une intégration – Méthode de Monte-
sur [a, b] par Fa ( x) = ò f (t ) dt est la primitive
a par parties. Carlo (page 421).
de f qui s’annule en a.
– Majorer (minorer) une
– Sous les hypothèses du théorème, relation
b intégrale à partir d’une
òa f ( x) dx = F(b) - F(a) où F est une b majoration (minoration)
primitive quelconque de f. Notation [F( x)]a . d’une fonction par une
Contenus – Théorème : toute fonction continue sur un autre fonction.
intervalle admet des primitives. – Calculer l’aire entre
b
– Définition par les primitives de ò f( x) dx deux courbes.
a
lorsque f est une fonction continue de signe – Étudier une suite
quelconque sur un intervalle contenant a et b. d’intégrales, vérifiant
– Linéarité, positivité et intégration des éventuellement une
inégalités. Relation de Chasles. relation de récurrence.
– Valeur moyenne d’une fonction. – Interpréter une
– Intégration par parties. intégrale, une valeur
moyenne dans un
contexte issu d’une
autre discipline.

– Pour une fonction positive croissante f sur


x
[a, b], la fonction x ∞ òa f (t ) dt est une
primitive de f. Pour toute primitive F de f,
b
relation òa f ( x) dx = F(b) - F(a).
Démonstrations – Toute fonction continue sur un intervalle I
admet des primitives sur I.
– Relation de Chasles.
– Intégration des inégalités.
– Intégration par parties.

– Méthode des rectangles (exercices 18, 19,


20).
Exemples – Algorithme de Brouncker (exercice 102).
d’algorithmes – Méthode de Monte-Carlo (exercice 103).
– Méthode des milieux (exercice 111).
– Méthode des trapèzes (exercice 112).

– Approximation d’une aire par l’utilisation de suites adjacentes (exercice 119).


n 1
Approfondissements – Encadrement de Hn = å k =1 par des intégrales (exercice 120).
possibles k
– La formule de Wallis (exercice 121).
– Irrationnalité du nombre e (exercice 122).

16

172892_Progression_005-018.indd 16 23/07/2020 14:40:49


17. Concentration. Capacités Histoire
Séquence 17 : 8 h
Loi des grands nombres attendues des mathématiques

– Inégalité de Bienaymé-Tchebychev. Pour une – Appliquer l’inégalité – Loi des grands


variable aléatoire X d’espérance m et de de Bienaymé- nombres : Bernoulli,
variance V, et quel que soit le réel strictement Tchebychev pour définir Poisson (page 484).
positif d : une taille d’échantillon, – Démonstration plus
V(X) en fonction de la simple de la loi des
P ( X - m > d) < 2
d précision et du risque grands nombres avec
Contenus – Inégalité de concentration. Si Mn est la choisi. l’inégalité de Bienaymé-
variable aléatoire moyenne d’un échantillon Tchebychev (page 484).
de taille n d’une variable aléatoire d’espérance
m et de variance V, alors pour tout d > 0,
V
P ( Mn - m > d ) < 2 .
nd
– Loi des grands nombres.

Démonstration – Inégalité de concentration.

– Simuler un échantillon de taille n d’une


variable aléatoire. Comparer avec l’inégalité de
Bienaymé-Tchebychev (exercices 1, 2, 3).
(
– Calculer la probabilité de Sn - pn > n , )
où Sn est une variable aléatoire qui suit une loi
binomiale @(n, p). Comparer avec l’inégalité
de Bienaymé-Tchebychev (exercices 7, 8).
– Simulation d’une marche aléatoire (exercice
33).
Exemples – Simuler N échantillons de taille n d’une
d’algorithmes variable aléatoire d’espérance m et d’écart-
type s, Calculer l’écart-type s de la série des
moyennes des échantillons observés, à
s
comparer à (exercice 31). Calculer la
n
proportion des échantillons pour lesquels
l’écart entre la moyenne et m est inférieur ou
ks
égal à ks, ou à , pour k = 1, 2, 3
n
(exercice 32).

– Estimation (exercice 44).


Approfondissements – Marche aléatoire (exercice 33).
possibles – Exemples d’application issus d’autres disciplines pour diverses valeurs de n : sondage (par
exemple n = 1 000) (exercice 40), étude du sex-ratio (par exemple n = 106) (exercice 45).

Propositions de progression 17

172892_Progression_005-018.indd 17 23/07/2020 14:40:49


Progression 2 : alternée avec blocs d’un même thème
Ordre Numéro du chapitre
Période Titre du chapitre du manuel Domaine
dans l’année du manuel

Algèbre
1 Dénombrement. Récurrence 1
et géométrie
Septembre – Algèbre
Octobre : 2 Combinatoire et dénombrement 2
et géométrie
6 semaines
3 Limites des suites 6 Analyse

4 Compléments sur les suites 7 Analyse

Succession d’épreuves indépendantes.


5 15 Probabilités
Schéma de Bernoulli

Novembre – 6 Limites des fonctions 8 Analyse


Décembre :
7 Compléments sur la dérivation 9 Analyse
7 semaines
8 Continuité des fonctions d’une variable réelle 10 Analyse

9 Fonction logarithme 11 Analyse

10 Somme de variables aléatoires 16 Probabilités

Algèbre
11 Vecteurs, droites et plans de l’espace 3
et géométrie
Janvier –
Algèbre
mi-mars : 12 Orthogonalité et distances dans l’espace 4
et géométrie
8 semaines
Représentations paramétriques et équations Algèbre
13 5
cartésiennes et géométrie

14 Primitives. Équations différentielles 13 Analyse

15 Fonctions sinus et cosinus 12 Analyse


Avril – Mai :
16 Calcul intégral 14 Analyse
5 semaines
17 Concentration. Loi des grands nombres 16 Probabilités

18

172892_Progression_005-018.indd 18 23/07/2020 14:40:49


1 Dénombrement.
Récurrence

Questions-Tests Découvrir

1 On représente la situation par le Musique 1 Nombre de parties d’un ensemble


diagramme de Venn ci-contre : 3 12
Celui-ci permet de répondre 14 1 a) Voici l’ensemble des parties de l’ensemble E  :
aux questions. Danse {a ; b ; c}, {a ; b}, {a ; c}, {a}, {b ; c}, {b}, {c}, Æ.
a) (3). En effet, la zone rayée contient 12 élèves. b) L’ensemble E possède donc 8 parties.
b) (2). En effet, la zone grisée contient 14 élèves.
2 a) Il suffit d’ajouter à chaque fin de branche deux
c) (1). En effet, le nombre d’élèves qui n’ont
nouvelles possibilités (oui ou non) pour l’élément d.
choisi  aucune de ces options est égal à
32 - (14 + 3 + 12) = 3 b)  On multiplie donc le nombre de parties de E
par deux pour obtenir le nombre de parties de F.
2 (3). En effet, d’après l’arbre P C’est-à-dire 16 parties.
R
ci-contre, il y a 8  issues F
possibles. P 3 Il semble que le nombre de parties d’un ensem-
P
F ble à n éléments soit égal à 2n.
3 (3).  En effet, pour F
tout entier naturel n,
7(n + 1)
P 2 Raisonnement par récurrence
un+1 = P
n + 1+ 1 F
0+1
7n + 7 F 3 3
=
P 1 p1 = p0 +   = .
n+2 F 2 2
F
 3 1+1 3 9 15
4 a) (2). En effet, v1 = 2v 0 − 4 = 0 p2 = p1 +   = + . Ainsi, p2 = .
2 2 4 4
d’où v 2 = 2v1 − 4 = −4.
b) (1). En effet, l’algorithme va réaliser 10 boucles  3 0   3 0 
 
2 a) 3  − 1 = 3 × 0 = 0. Ainsi p0 = 3  − 1
dans lesquelles les termes w1 jusque w10 seront  2    2  
calculés successivement. et la propriété P(0) est vraie.
b) On suppose donc que pour un certain entier
5 a) (3).  En effet, pour tout entier naturel n,
 3 k 
v n = v 0 × q n = 5 × 2 n. 
naturel k, pk = 3  − 1.
b) (2).  En effet, pour tout entier naturel n,  2  
 3 k +1
w n = w 0 × q n = 2 × 0,5n. c) On sait que pk +1 = pk +   .
2
Ainsi, w 3 = 2 × 0,53 = 0,25.  3 k   3 k +1

Donc pk +1 = 3  − 1 +   .
6 (2). En effet, cette somme est égale à  2   2
1 − 211  3 k 3k 

= 2047. On en déduit que pk +1 = 3  − 1 + k +1 .
1− 2  2  2 

Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 19

172892_Chap01_019-048.indd 19 22/07/2020 16:16:17


 3k 3k  d’où v k+1 = (k + 1)(k + 2).
Soit pk +1 = 3 k − 1 + k +1 .
2 2  La propriété P(k + 1) est donc vraie.
 2 × 3k 3k  • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
C’est-à-dire, pk +1 = 3 k +1 − 1 + k +1 
 2 2  P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
3 k +1   k +1  vn = n(n + 1).
 3 
ou pk +1 = 3 k +1 − 1 = 3  − 1.
2   2  
8 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété :
Ainsi, la propriété P(k + 1) est vraie.
«  w n = 3(1 − 2n )  ».
• Initialisation : pour n = 0, w0 = 0 et 3(1 - 20) = 0.
La propriété P(0) est donc vraie.
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,

Savoir-faire la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que


w k = 3(1 − 2k ) (hypothèse de récurrence).
Or w k +1 = 2w k − 3. Ainsi, d’après l’hypothèse de
récurrence, w k +1 = 2 × 3(1 − 2k ) − 3
d’où w k +1 = 3(2 − 2k +1 − 1) = 3(1 − 2k +1).
3 a) A est l’ensemble des personnes du centre
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
pratiquant le football. B est l’ensemble des personnes
pratiquant le hand-ball. • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
Ainsi, Card(A) = 24, Card(B) = 15 et Card(A Ç B) = 6.
wn = 3(1 - 2n).
A  È  B est l’ensemble des personnes du centre prati-
quant au moins l’un des deux sports.
9 a) (0 ; 3 ; 3 ; 7) est un 4-uplet de E.
Card(A È B) = Card(A) + Card(B) - Card(A Ç B).
b) L’ensemble E contient 10 éléments.
Card(A È B) = 24 + 15 - 6 = 33.
Ainsi, le nombre d’éléments de E4 est 104 soit 10 000.
33 personnes du centre pratiquent au moins l’un des
On peut écrire 10 000 numéros de 4 chiffres.
deux sports.
b) 120  -  33  =  87 donc 87  personnes du centre ne 10 E est l’ensemble constitué des 3  symboles.
pratiquent aucun des deux sports. Chaque code secret est un 6-uplet de E. Or le nombre
c) D’après le diagramme de Venn ci-dessous, d’éléments de E6 est 36 soit 729.
18  +  9  =  27  personnes pratiquent un seul de ces Il existe donc 729 codes secrets différents.
deux sports.
13 Situation 1  : le nombre d’éléments de E est 28
6 18 soit 256.
9
Situation 2  : chacun des 8  lancers pris dans l’en-
87
semble {P ; F} est un 8-uplet de {P ; F}.
On convient que l’obtention de P (resp. F) en i-ème
4 a)  E peut-être l’ensemble constitué des 5  ordi- position, avec 1 < i < 8 signifie la présence (resp.
nateurs et F l’ensemble constitué des 10 pochettes. l’absence) de xi dans la partie de E correspondante.
b)  5 × 10 = 50 ainsi, Jeanne a 50 possibilités. Par exemple, à la série (P ; P ; P ; F ; F) correspond la
partie (x1 ; x2 ; x3).
7 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété :
Il y a donc autant de parties de E que de séries de
«  v n = n(n + 1)  ».
8 lancers possibles.
• Initialisation : pour n = 0, v0 = 0 et 0(0 + 1) = 0.
La propriété P(0) est donc vraie. 14 E est l’ensemble constitué du nom des 5  sur-
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, prises. Chaque lot est une partie de E.
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que On peut donc réaliser 25, soit 32 lots de surprises.
v k = k(k + 1) (hypothèse de récurrence).
Or v k +1 = v k + 2k + 2. Ainsi, d’après l’hypothèse de 16 a)  Les deux termes suivants sont u4 = 6 et
récurrence, v k+1 = k(k + 1) + 2k + 2 u5 = 10.
20

172892_Chap01_019-048.indd 20 22/07/2020 16:16:56


b) À l’étape n + 1, on ajoute un sommet à la base à
partir duquel on peut construire les triangles formés
par le sommet A et chacun des n premiers sommets,
Acquérir des automatismes
c’est-à-dire n triangles supplémentaires. On en déduit
que pour tout entier naturel n > 2, un+1 = un + n.
c)  Voici la fonction U écrite en langage Python qui
prend en paramètre un nombre entier naturel n et 17 (1). En effet,
qui affiche les n premiers points de la suite (un ). Card(E È F) = Card(E) + Card(F) - Card(E Ç F).
Or E Ç F = {3} donc Card(E È F) = 3 + 2 - 1 = 4.

18 (2). En effet, D’après le principe multiplicatif, Luc


a le choix entre 4 × 5 × 7 = 140  repas.

19 a)

50
On exécute U(100) et on obtient le graphique ci-dessous. 15 100
L’allure de la courbe permet de conjecturer que un est Freinage
de la forme an2 + bn + c . Éclairage

b) 500 - (100 + 15 + 50) = 335. Ainsi 335 véhicules ne


présentent aucun des deux défauts.

20 a) 16
24
31 9

Course Natation

d)  Pour tout entier naturel n > 2, P(n) est la pro-


1 1 b) E est l’ensemble des adhérents pratiquant la course
priété: «  un = n2 − n  ».
2 2 à pied et F celui des adhérents pratiquant la natation.
1 1
• Initialisation : pour n = 2, u2 = 1 et 22 − 2 = 1. Ainsi, Card(E  È  F) =  80  -  16  =  64, Card(E)  =  55 et
2 2
La propriété P(2) est donc vraie. Card(F) = 33.
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel Or, Card(E È F) = Card(E) + Card(F) - Card(E Ç F).
k > 2, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que Donc 64 = 88 - Card(E Ç F) d’où Card(E Ç F) = 24.
1 1 24 adhérents pratiquent donc les deux sports à la fois.
uk = k 2 − k (hypothèse de récurrence).
2 2
Or uk +1 = uk + k . 21 a) E possède 2 éléments et F en possède 3. Ainsi,
Ainsi, d’après l’hypothèse de récurrence, le nombre d’éléments du produit cartésien E ´ F est
1 1 égal à 2 × 3 = 6.
uk+1 = k 2 + k .
2 2 b) Voici les éléments de E ´ F : (a ; 1), (a ; 2), (a ; 3),
1 1 1 1 1 1 (b ; 1), (b ; 2), (b ; 3)
Or (k + 1)2 − (k + 1) = k 2 + k + − k − .
2 2 2 2 2 2
1 2 1 1 2 1 22 a)  G est le produit cartésien E  ´  F, il possède
On en déduit que (k + 1) − (k + 1) = k + k .
2 2 2 2 donc 4 ´ 5 = 20 éléments.
1 2 1
Ainsi uk+1 = (k + 1) − (k + 1). b) 
2 2
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 2, la pro-
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier
naturel n > 2,
1 1
un = n2 − n.
2 2

Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 21

172892_Chap01_019-048.indd 21 22/07/2020 16:17:38


23 D’après le principe multiplicatif, Alix peut effec- b) L’ensemble E possède 2 éléments donc le nombre
tuer 5 × 3 × 10 = 150  emprunts possibles. d’éléments de E8 est égal à 28 = 256.

24 Il existe 2 routes pour se rendre de A à B, 3 routes 31 E est l’ensemble formé des 10 chiffres de 0 à 9.
pour se rendre de B à C et 4 routes pour se rendre de Un code est un triplet d’éléments de E. Le nombre
C à D. d’éléments de E3 est égal à 103 = 1000.
D’après le principe multiplicatif, il existe 2 ´ 3 ´ 4 Il existe donc 1 000 codes différents.
= 24 parcours possibles reliant A à D.
32 E est l’ensemble formé des 3 couleurs. Un qua-
25 Il existe 232 possibilités pour les deux premières drillage peut être vu comme un 30-uplet d’éléments
lettres, puis 103 pour les 3  chiffres suivants et enfin de E. Le nombre d’éléments de E30 est égal à 330.
232 pour les deux dernières lettres. D’après le principe Il existe donc 330 coloriages différents.
multiplicatif, il existe 232 ´ 103 ´ 232  =  279 841 000
immatriculations différentes. 33 E est l’ensemble formé des 26 lettres de l’alpha-
bet. Un identifiant est un couple d’éléments de E.
26 D’après le principe multiplicatif, il existe Le nombre d’éléments de E2 est égal à 262 = 676.
a)  26 4 = 456 976  codes composés de 4 lettres ; Or 676 < 700 , il est donc impossible que chaque
b) 26 4 × 103 = 456 976 000   codes composés de élève ait un identifiant différent.
4 lettres suivies de 3 chiffres ;
c) 26 4 × 102 = 45 697 600   codes composés de 34 a) Vraie.
4 lettres suivies de 3 chiffres et se terminant par 0. En effet, 02 + 3 = 3 qui est divisible par 3.
b) Fausse.
27 a) Un 6-uplet d’éléments de E est En effet, 12 + 3 = 4 qui n’est pas divisible par 3.
(a ; a ; f ; d ; e ; a). c) Fausse. En effet, la propriété est fausse pour n = 1.
b) L’ensemble E possède 7 éléments donc le nombre
d’éléments de E6 est égal à 76 = 117 649. 35 (2). En effet, uk +1 = 3uk + 2
donc uk +1 = 3(2 × 3k − 1) + 2.
28 a) Un triplet d’éléments de E est (S ; A ; M). Donc uk +1 = 2 × 3k +1 − 3 + 2 = 2 × 3k +1 − 1.
b) L’ensemble E possède 5 éléments donc le nombre Donc la propriété P(k + 1) est vraie.
d’éléments de E3 est égal à 53 = 125.
36 a) Pour n = 0, u0 = 0 et 0 < 0 < 2. Donc la
29 a) À l’aide de l’arbre ci-dessous, les triplets d’élé- propriété P(0) est vraie.
ments de E sont  : (F  ;  F  ;  F), (F  ;  F  ;  G), (F  ;  G  ;  F), b) On suppose que pour un nombre entier naturel k,
(F ; G ; G), (G ; F ; F), (G ; F ; G), (G ; G ; F) et (G ; G ; G). la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que 0 < uk < 2.
b) Il y a donc 8 compositions différentes de familles à Ainsi 0 < uk + 2 < 4. Comme la fonction racine car-
trois enfants. En effet, l’ensemble E possède 2  élé- rée est croissante sur [0 ; + ∞[ , on a 0 < uk + 2 < 2
ments donc le nombre d’éléments de E3 est égal à soit 0 < uk+1 < 2.
2 3 = 8. La propriété P(k + 1) est donc vraie.
F
F c) Ainsi, la propriété est vraie initialement et est héré-
G ditaire. Donc pour tout entier naturel n, la propriété
F F P(n) est vraie soit 0 < un < 2.
G
G
37 a) On suppose que pour un nombre entier natu-
F rel k, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
F
G 4 k + 1 est un multiple de 3.
G
F Ainsi, il existe un entier naturel p tel que 4 k + 1 = 3 p.
G Or 4 k +1 + 1 = 4 × 4 k + 1
G
donc 4 k +1 + 1 = 4(3 p − 1) + 1 = 3(4 p − 1).
30 a)  Un 8-uplet d’éléments de E, c’est-à-dire un Ainsi 4 k+1 + 1 est un multiple de 3.
octet, est (0 ; 0 ; 0 ; 1 ; 0 ; 1 ; 0 ; 0). La propriété P(k + 1) est donc vraie.
22

172892_Chap01_019-048.indd 22 22/07/2020 16:18:35


b) Pour n = 0, 4 0 + 1 = 2 qui n’est pas un multiple • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
de 3. Donc la propriété P(0) n’est pas vraie. P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
c) Ainsi, la propriété est héréditaire mais n’est pas vraie v n = n2 + n − 1.
initialement. Donc on ne peut pas affirmer que pour
41 Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la pro-
tout entier naturel n, 4 n + 1 est un multiple de 3. n(n + 1)
priété : «  1 + 2 + 3 +  + n =  ».
2
38 a) Si uk est pair alors il existe un entier naturel p 11
( + 1)
tel que uk = 2 p. • Initialisation : pour n = 1, = 1.
2
Or uk +1 = uk + 6k donc uk+1 = 2 p + 6k = 2( p + 3k ). La propriété P(1) est donc vraie.
Ainsi uk+1 est pair. •  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
b)  Si uk est un multiple de 3 alors il existe un entier k > 1, la propriété P(k) est vraie, c’est-à-dire que
naturel p tel que uk = 3 p. k(k + 1)
1+ 2 + 3 +  + k =
Or uk +1 = uk + 6k donc uk+1 = 3 p + 6k = 3( p + 2k ). 2
(hypothèse de récurrence). Or :
Ainsi uk+1 est un multiple de 3.
1 + 2 + 3 +  + (k + 1) = 1 + 2 + 3 +  + k + (k + 1).
c) Les propriétés sont héréditaires. Elles seront vraies k(k + 1)
pour tout entier naturel n si elles sont vraies initiale- Donc 1 + 2 + 3 +  + (k + 1) = + k + 1.
2
ment. Ainsi les termes de la suite (un ) sont : On en déduit que
• pairs si u0 est pair ; k(k + 1) 2(k + 1)
1 + 2 + 3 +  + (k + 1) = + ,
• des multiples de 3 si u0 est un multiple de 3. 2 2
(k + 1)(k + 2)
soit 1 + 2 + 3 +  + (k + 1) = .
39 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété : 2
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
«  un = 70 × 1,14 n + 50  ».
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro-
• Initialisation : pour n = 0, u0 = 120
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier
et 70 × 1,14 0 + 50 = 120. n(n + 1)
La propriété P(0) est donc vraie. naturel n > 1, 1 + 2 + 3 +  + n = .
2
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
42 Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la pro-
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
n(n + 1)(2n + 1)
uk = 70 × 1,14 k + 50 (hypothèse de récurrence). priété : «  12 + 22 + 32 +  + n2 =  ».
6
Or uk +1 = 1,14 × uk − 7 • Initialisation : pour n = 1,
11
( + 1)(2 × 1 + 1)
donc uk +1 = 1,14 × (70 × 1,14 k + 50) − 7. = 1.
6
On en déduit que uk +1 = 70 × 1,14 k +1 + 50. La propriété P(1) est donc vraie.
La propriété P(k + 1) est donc vraie. •  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, k(k + 1)(2k + 1)
12 + 22 + 32 +  + k 2 =
, n + 50.
un = 70 × 114 6
(hypothèse de récurrence). Or :
40 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété : 12 + 22 + 32 +  + (k + 1)2
«  v n = n2 + n − 1  ». = 12 + 22 + 32 +  + k 2 + (k + 1)2 .
• Initialisation : pour n = 0, v0 = - 1 et 02 + 0 - 1 = - 1. Donc 12 + 22 + 32 +  + (k + 1)2
La propriété P(0) est donc vraie. k(k + 1)(2k + 1)
= + (k + 1)2 .
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, 6
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que On en déduit que 12 + 22 + 32 +  + (k + 1)2
v k = k 2 + k − 1 (hypothèse de récurrence). k(k + 1)(2k + 1) 6(k + 1)2
= +
Or v k +1 = v k + 2k + 2 6 6
donc v k+1 = k 2 + k − 1 + 2k + 2. soit 12 + 22 + 32 +  + (k + 1)2
On en déduit que v k+1 = k 2 + 3k + 1. k(k + 1)(2k + 1) + 6(k + 1)2
= .
Or (k + 1)2 + (k + 1) − 1 = k 2 + 2k + 1 + k . 6
D’où (k + 1)2 + (k + 1) − 1 = k 2 + 3k + 1. C’est-à-dire 12 + 22 + 32 +  + (k + 1)2
On en déduit que v k+1 = (k + 1)2 + (k + 1) − 1. (k + 1)(k(2k + 1) + 6(k + 1))
= .
La propriété P(k + 1) est donc vraie. 6

Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 23

172892_Chap01_019-048.indd 23 22/07/2020 16:20:22


Or k(2k + 1) + 6(k + 1) = 2k 2 + 7k + 6 et 1
De plus, (k + 1)(4(k + 1)2 − 1)
(k + 2)(2(k + 1) + 1) = (k + 2(2k + 3) = 2k 2 + 7k + 6. 3
12 + 22 + 32 +  + (k + 1)2 1
Ainsi = (k + 1)(4 k 2 + 8k + 3)
3
(k + 1)(k + 2)(2(k + 1) + 1)
= . 1
6 = (4 k 3 + 8k 2 + 3k + 4 k 2 + 8k + 3)
La propriété P(k + 1) est donc vraie. 3
•  Conclusion  : pour tout entier naturel n > 1, la pro- 1
= (4 k 3 + 12k 2 + 11k + 3)
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier natu- 3
rel n > 1, 12 + 22 + 32 +  + n2 =
n(n + 1)(2n + 1)
. D’où 12 + 32 + 52 +  + (2(k + 1) − 1)2
6 1
= (k + 1)(4(k + 1)2 − 1).
43 Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la pro- 3
priété : «  1 + 3 + 5 +  + (2n − 1) = n2  ». La propriété P(k + 1) est donc vraie.
• Initialisation : pour n = 1, 1 = 12. •  Conclusion  : pour tout entier naturel n > 1, la pro-
La propriété P(1) est donc vraie. priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel 1
n > 1, 12 + 32 + 52 +  + (2n − 1)2 = n(4 n2 − 1).
k > 1, la propriété P(k) est vraie 3
c’est-à-dire que 1 + 3 + 5 +  + (2k − 1) = k 2
45 Pour tout entier naturel n > 2, P(n) est la propriété :
(hypothèse de récurrence).  1  1  1  n +1
Or 1 + 3 + 5 +  + (2(k + 1) − 1) «  1 − 2  × 1 − 2  × × 1 − 2  =  ».
 2   3   n  2n
= 1 + 3 + 5 +  + (2k − 1) + (2k + 1).
• Initialisation : pour n = 2,
Donc 1 + 3 + 5 +  + (2(k + 1) − 1) = k 2 + 2k + 1.
1 3 2 +1
On en déduit que 1− 2 = = .
2 4 2×2
1 + 3 + 5 +  + (2(k + 1) − 1) = (k + 1)2 . La propriété P(2) est donc vraie.
La propriété P(k + 1) est donc vraie. •  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro- k > 2, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier      
1 − 1  × 1 − 1  × × 1 − 1  = k + 1
naturel n > 1, 1 + 3 + 5 +  + (2n − 1) = n2 .  22   32   2
k  2k
(hypothèse de récurrence).
44 Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la pro-  1  1  1 
1 Or 1 − 2  × 1 − 2  × × 1 − 
priété : « 12 + 32 + 52 +  + (2n − 1)2 = n(4 n2 − 1)  ».  2   3   (k + 1)2 
3
1  1  1  1  1 
• Initialisation : pour n = 1, × 1× (4 × 12 − 1) = 1 et = 1 − 2  × 1 − 2  × × 1 − 2  × 1 −
3  2   3     2.
12 = 1. k  (k + 1) 
La propriété P(1) est donc vraie.  1  1  1 
Donc 1 − 2  × 1 − 2  × × 1 − 
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel  2   3   (k + 1)2 
k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que k + 1  1 
1 = × 1 − .
12 + 32 + 52 +  + (2k − 1)2 = k(4 k 2 − 1) 2k  (k + 1)2 
3
(hypothèse de récurrence). k + 1  1  k + 1 (k + 1)2 − 1
Or × 1 − = ×  .
Or 12 + 32 + 52 +  + (2(k + 1) − 1)2 2k  (k + 1)2  2k  (k + 1)2 
= 12 + 32 + 52 +  + (2k − 1)2 + (2(k + 1) − 1)2 . k + 1  1  (k + 1)2 − 1
Donc × 1 − = .
Donc 12 + 32 + 52 +  + (2(k + 1) − 1)2 2k  (k + 1)2  2k(k + 1)
1 k + 1  1  k(k + 2)
= k(4 k 2 − 1) + (2k + 1)2 D’où × 1 − 2=
3 2k 
 (k + 1)  2k(k + 1)
1 k + 1  1  k +2
= (k (4 k 2 − 1) + 3(2k + 1)2 ) soit × 1 − 2
 =
3 2k 
 (k + 1)  2(k + 1)
1 Ainsi
= (4 k 3 − k + 3(4 k 2 + 4 k + 1))      1  k +2
3 1 − 1  × 1 − 1  × × 1 − = .
1  22   32   (k + 1)2  2(k + 1)
= (4 k 3 + 12k 2 + 11k + 3)
3 La propriété P(k + 1) est donc vraie.
24

172892_Chap01_019-048.indd 24 22/07/2020 16:21:41


• Conclusion : pour tout entier naturel n > 2, la pro- b) 2 T1 = 2 = 1× 2, 2 T2 = 6 = 2 × 3,
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier natu- 2 T3 = 12 = 3 × 4 , 2 T4 = 20 = 4 × 5.
rel n > 2, On conjecture que, pour tout entier naturel n > 1,
     
1 − 1  × 1 − 1  × × 1 − 1  = n + 1. 2 Tn = n(n + 1).
 22   32   2
n  2n Cette formule peut également se voir graphiquement
en joignant un triangle retourné à un autre. Par exemple :
46 a) 4 n > 2(n + 1) est équivalent à 2n > 2 , soit
n > 1. L’inégalité est donc vérifiée pour tous les
entiers naturels n > 2.
b)  Pour tout entier naturel n > 3, P(n) est la pro- On conjecture que, pour tout entier naturel n > 1,
priété : «  2n > 2n  ». n(n + 1)
Tn = .
•  Initialisation  : pour n = 3, 23 = 8 et 2 × 3 = 6 2
donc 23 > 2 × 3. c) Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété :
n(n + 1)
La propriété P(3) est donc vraie. «  Tn =  ».
2 11
( + 1)
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
• Initialisation : pour n = 1, T1 = 1 et = 1.
k > 3, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que 2
La propriété P(1) est donc vraie.
2k > 2k (hypothèse de récurrence).
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
Or 2k +1 = 2k × 2 donc 2k +1 > 2k × 2 soit 2k +1 > 4 k .
k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
Comme k > 3, alors k > 2 donc, d’après a), k(k + 1)
4 k > 2(k + 1). Tk = (hypothèse de récurrence).
2
Ainsi 2k +1 > 2(k + 1). k(k + 1)
Or Tk +1 = Tk + k + 1 = + k + 1.
La propriété P(k + 1) est donc vraie. 2
k(k + 1) 2(k + 1)
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 3, la pro- Donc Tk +1 = +
2 2
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier (k + 1)(k + 2)
naturel n > 3, 2n > 2n. soit Tk +1 = .
2
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
47 a) Pour tout entier naturel n, P(n) est la pro- • Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro-
priété : «  0 < w n < w n+1 < 7  ». priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier
• Initialisation  : pour n = 0, w0 = 2 et naturel n > 1,
w1 = 7w 0 = 14 et 0 < w 0 < w1 < 7. n(n + 1)
Tn = .
La propriété P(0) est donc vraie. 2
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, Remarque  : On aurait pu aussi voir Tn comme la
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que n(n + 1)
somme 1 + 2 +  + n qui vaut .
0 < w k < w k +1 < 7 (hypothèse de récurrence). 2
Ainsi, 0 < 7w k < 7w k+1 < 49 et, comme la fonction 49 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété :
racine carrée est croissante sur [0 ; + ∞[ , «  4 n - 1 est divisible par 3 ».
0 < 7w k < 7w k+1 < 49 . • Initialisation : pour n = 0, 4 0 − 1 = 0 est divisible
Donc 0 < w k +1 < w k +2 < 7. par 3.
La propriété P(k + 1) est donc vraie. La propriété P(0) est donc vraie.
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que 4 k - 1 est
0 < w n < w n+1 < 7. divisible par 3 (hypothèse de récurrence).
b) On en déduit que la suite (w n ) est croissante. Donc, il existe un entier naturel p tel que 4 k − 1 = 3 p.
Or 4 k +1 − 1 = 4 × 4 k − 1.
48 1. 
Donc 4 k +1 − 1 = 4 × (3 p + 1) − 1 = 3(4 p + 1).
Ainsi 4 k+1 − 1 est divisible par 3.
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
T5 = 15 T6 = 21 • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
2. a) À l’étape n + 1, on ajoute une ligne de P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
n + 1 points. Ainsi Tn+1 = Tn + n + 1. 4 n - 1 est divisible par 3.

Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 25

172892_Chap01_019-048.indd 25 22/07/2020 16:23:47


50 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété : 53 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété :
«  4 n - 1 - 3n est divisible par 9 ». «  OA n = 4 n + 1  ».
•  Initialisation  : pour n = 0, 4 0 − 1 − 3 × 0 = 0 est • Initialisation : pour n = 0, OA 0 = 1et 4 × 0 + 1 = 1.
divisible par 9. La propriété P(0) est donc vraie.
La propriété P(0) est donc vraie. • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, la propriété P(k) est vraie, c’est-à-dire que
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que 4 k - 1 - 3k OA k = 4 k + 1 (hypothèse de récurrence).
est divisible par 9 (hypothèse de récurrence). Dans le triangle OAkAk  +  1 rectangle en Ak, le théo-
Donc, il existe un entier naturel p tel que rème de Pythagore donne : OA2k +1 = OA2k + 22.
4 k − 1 − 3k = 9 p. Donc OA2k +1 = 4 k + 1 + 4 = 4(k + 1) + 1.
Or 4 k +1 − 1 − 3(k + 1) = 4 × 4 k − 3k − 4.
Ainsi OA OA k +1 = 4(k + 1) + 1.
Donc 4 k +1 − 1 − 3(k + 1) = 4 × (9 p + 1 + 3k ) − 3k − 4.
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
D’où 4 k +1 − 1 − 3(k + 1) = 9(4 p + k ).
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
Ainsi 4 k +1 − 1 − 3(k + 1) est divisible par 9. P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
La propriété P(k + 1) est donc vraie. OA n = 4 n + 1.
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, 54 a)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la pro-
4 n - 1 - 3n est divisible par 9. priété : «  un = −140 × 0,9n + 420  ».
•  Initialisation  : pour n = 0, u0 = 280 et
51 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété :
−140 × 0,90 + 420 = 280.
«  7 × 35n + 4 est divisible par 11 ».
La propriété P(0) est donc vraie.
•  Initialisation  : pour n = 0, 7 × 35×0 + 4 = 11 est
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
divisible par 11.
la propriété P(k) est vraie, c’est-à-dire que
La propriété P(0) est donc vraie.
uk = −140 × 0,9k + 420 (hypothèse de récurrence).
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
Or uk +1 = 0,9uk + 42
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que 7 × 35k + 4
est divisible par 11 (hypothèse de récurrence). donc uk +1 = 0,9(−140 × 0,9k + 420) + 42.
Donc, il existe un entier naturel p tel que On en déduit que uk +1 = −140 × 0,9k +1 + 378 + 42,
7 × 35k + 4 = 11p. soit uk +1 = −140 × 0,9k +1 + 420.
Or 7 × 35(k +1) + 4 = 35 × 7 × 35k + 4. La propriété P(k + 1) est donc vraie.
Donc 7 × 35(k +1) + 4 = 35 (11p − 4) + 4. • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
D’où 7 × 35(k +1) + 4 = 11× (35 p − 88). P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
Ainsi 7 × 35(k +1) + 4 est divisible par 11. un = −140 × 0,9n + 420.
La propriété P(k + 1) est donc vraie. b) À l’aide de la calculatrice, on trouve u18 » 399 et
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété u19 » 401. Ainsi le nombre de voitures louées dépas-
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, sera 400 à partir du mois d’août 2020.
7 × 35n + 4 est divisible par 11.
55 a) Voici le résultat affiché lorsqu’on saisit n = 5 :
52 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété : 5
«  v n = 0,25  ». 0 1 1.0
• Initialisation : pour n = 0, v 0 = 0,25. 1 0.7071067811865475 2.0000000000000004
La propriété P(0) est donc vraie. 2 0.5773502691896257 3.0
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, 3 0.5 4.0
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que v k = 0,25 4 0.4472135954999579 5.0
(hypothèse de récurrence). 5 0.408248290463863 6.0
Or v k +1 = 5v k − 1 = 5 × 0,25 − 1 = 0,25. b) On peut conjecturer que pour tout entier naturel n,
La propriété P(k + 1) est donc vraie. 1 1
= n + 1, soit un = . En effet, on peut
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété 2
un n +1
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, démontrer par récurrence que, pour tout entier natu-
v n = 0,25. rel n, un > 0.
26

172892_Chap01_019-048.indd 26 22/07/2020 16:25:27


c)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  : On en déduit que uk +1 = 5 × 10k +1 + 2.
1 La propriété P(k + 1) est donc vraie.
«  un =  ».
n +1 1 • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
• Initialisation : pour n = 0, u0 = 1 et = 1.
0 +1 P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
La propriété P(0) est donc vraie.
un = 5 × 10n + 2.
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que 1
58 a) La suite (un ) est définie par u1 = et pour
1 2
uk = (hypothèse de récurrence). tout entier naturel n > 1,
k +1 n +1
uk un+1 = un .
Or uk +1 = 2n
uk2 + 1 La suite (v n ) est définie pour tout entier naturel
1 1 n
1 n > 1 par v n = n .
k +1 k +1 2
donc uk+1 = = = .
1 k +2 k +2 b)
+1
k +1 k +1
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
1
un = .
n +1

56 a) On peut conjecturer que pour tout entier


c)  On peut conjecturer que pour tout entier naturel
naturel n, un + 1 = 5n soit un = 5n − 1.
n
b)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  : n > 1, un = n .
2
«  un = 5n − 1 ». Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété :
• Initialisation : pour n = 0, u0 = 0 et 50 − 1 = 0. n
«  un = n  ».
La propriété P(0) est donc vraie. 2 1 1 1
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, • Initialisation : pour n = 1, u1 = et 1 = .
2 2 2
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que uk = 5k − 1 La propriété P(1) est donc vraie.
(hypothèse de récurrence). •  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
Or uk +1 = 4 + 5uk k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
donc uk +1 = 4 + 5(5k − 1) = 5k +1 − 1. k
uk = k (hypothèse de récurrence).
La propriété P(k + 1) est donc vraie. 2
k +1 k +1 k
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété Or uk +1 = uk , donc uk +1 = × k.
2k 2k 2
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, k +1
un = 5n − 1. On en déduit que uk +1 = k +1 .
2
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
57 a) La suite (un ) est définie par u0 = 7 et pour
•  Conclusion  : pour tout
tout entier naturel n, un+1 = 10un − 18.
entier naturel n > 1, la pro-
La suite (v n ) est définie pour tout entier naturel n par
priété P(n) est vraie, c’est-à-
v n = 5 × 10n + 2.
dire, pour tout entier naturel
b) On peut conjecturer que pour tout entier naturel n, n
un = 5 × 10n + 2. n > 1, un = n .
2
Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété : d) Pour n = 30, le pro-
«  un = 5 × 10n + 2  ». gramme fini par afficher
• Initialisation : pour n = 0, u0 = 7 et 5 × 100 + 2 = 7. «  Faux  » alors qu’il devrait
La propriété P(0) est donc vraie. toujours afficher « Vrai ». Ceci
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, est dû aux arrondis dans les
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que calculs du programme
uk = 5 × 10k + 2 (hypothèse de récurrence). Python, ainsi deux nombres
Or uk +1 = 10uk − 18 , donc égaux sont différents pour le
uk +1 = 10(5 × 10k + 2) − 18. programme.

Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 27

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59 (3). En effet, il s’agit d’un ensemble puisqu’il pos- c) Le 6-uplet (1 ; 1 ; 1 ; 1 ; 1 ; 0) correspond à la partie
sède des accolades et chaque élément est un élé- {u ; v ; w ; x ; y}.
ment de E distinct des autres.
68 a)  L’ensemble E possède 10  éléments donc le
60 Alice a tort. L’ensemble E possède 5  éléments nombre de parties de E est égal à 210 = 1024.
donc le nombre de parties de E est égal à 25 = 32. b) Si la correspondance s’effectue en conservant l’ordre
croissant des éléments de E, le 10-uplet (0 ; 1 ; 0 ; 1 ; 0 ; 
61 a)  L’ensemble E possède 2  éléments donc le 1 ; 0 ; 1 ; 0 ; 1) correspond à la partie {1; 3 ; 5 ; 7 ; 9}.
nombre de parties de E est égal à 22 = 4.
b) Les parties de E sont : Æ, {0}, {1} et {0;1}. 69 1.  a)  L’ensemble E possède n éléments donc le
nombre de parties de E est égal à 2n.
62 a)  L’ensemble E possède 4  éléments donc le b)  Le nouvel ensemble E¢ possède n + 1 éléments,
nombre de parties de E est égal à 24 = 16. donc le nombre de parties de E¢ est égal à 2n+1 c’est-à-
b) Les parties de E sont : dire le nombre de parties de E multiplié par 2.
Æ, 2. a) Cadre rouge : <
{a}, {b}, {c}, {d} Cadre vert : nb_parties*2
{a ; b}, {a ; c}, {a ; d}, {b ; c}, {b ; d}, {c ; d} b)  La commande Seuil(10  000) renvoie 14. Il faut
{a ; b ; c}, {a ; b ; d}, {a ; c ; d}, {b ; c ; d} donc un ensemble à 14  éléments pour qu’il ait au
{a ; b ; c ; d}. moins 10 000 parties. La commande Seuil(1 000 000)
renvoie 20. Il faut donc un ensemble à 20  éléments
63 a)  L’ensemble E possède 3  éléments, donc le
pour qu’il ait au moins 1 000 000 parties.
nombre de parties de E est égal à 23 = 8.
b) Les parties de E sont : 70 Un caractère braille peut être vu comme une
Æ, partie d’un ensemble à 6 éléments correspondant à la
{- 3}, {1}, {5} position des points noirs. Ainsi, la partie {1} corres-
{- 3 ; 1}, {- 3 ; 5}, {1 ; 5} pond à la lettre A, la partie {1 ; 2 ; 4 ; 5} correspond à
{- 3 ; 1 ; 5}. la lettre N et Æ correspond à l’espace.
c) Les gains possibles du client sont donc : 0 €, - 3 €, On en déduit qu’il existe 26 = 64 caractères braille.
1 €, 5 €, - 2 €, 2 €, 6 € et 3 €.
71 Chaque poignée piochée correspond à une par-
64 Chaque étage de l’arbre correspond à un tie de l’ensemble constitué des 10 jetons.
élément de l’ensemble E. Si la branche est verte, Il y en a donc 210 = 1024.
l’élément appartient à la partie de E sinon l’élément
n’appartient pas à cette partie.

65 a) 0 Î E d) {4} Ë E

Pour se tester
b) {0} Ì E e) {0 ; 1 ; 2} Ì E
c) 4 Ï E f) {0 ; 1 ; 5} Ë E

66 a)  L’ensemble G  =  E  ´  F est constitué des élé-


ments : (1 ; 0) et (2 ; 0).
b) L’ensemble G a donc 2 éléments. L’ensemble G pos- 72 1. B 2. B 3. C 4. A 5. D
sède donc 22 = 4   parties. Il s’agit de  : Æ, {(1  ;  0)},
{(2 ; 0)} et {(1 ; 0) ; (2 ; 0)} 73 1. B, C 2. A, B, C 3. C 4. B, D 5. B, D
c) L’ensemble H = F ´ E est constitué des éléments :
(0 ; 1) et (0 ; 2). 74 1. Vrai. En effet, pour tout entier naturel n, P(n)
est la propriété : «  un < 2  ».
67 a) L’ensemble E possède 6  éléments, donc le • Initialisation : pour n = 0, u0 = 0 < 2.
nombre de parties de E est égal à 26 = 64. La propriété P(0) est donc vraie.
b) Si la correspondance s’effectue en conservant • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
l’ordre alphabétique des éléments de E, la partie la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que uk < 2
{u ; w ; z} correspond au 6-uplet (1 ; 0 ; 1 ; 0 ; 0 ; 1). (hypothèse de récurrence).
28

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Or uk +1 = 0,5uk + 1 donc uk+1 < 0,5 × 2 + 1. 77 1. Pour tout entier naturel n, P(n) est la pro-
On en déduit que uk+1 < 2. priété : «  2n > n + 1  ».
La propriété P(k + 1) est donc vraie. • Initialisation : pour n = 0, 20 = 1 et 0 + 1 = 1.
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété La propriété P(0) est donc vraie.
P(n) est vraie, c’est-à-dire pour tout entier naturel n, • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
un < 2. la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que 2k > k + 1
2. Faux. En effet, le nombre de 4-uplets d’éléments de (hypothèse de récurrence).
l’ensemble {1 ; 2 ; 3 ; 4} est égal à 4 4 = 256. Or 2k +1 = 2k × 2 donc 2k +1 > (k + 1) × 2.
3.  Vrai. En effet, le nombre de parties de E et le Or (k + 1) × 2 = 2k + 2 = k + k + 2 > k + 2.
nombre d’éléments de Fn sont égaux à 2n. Ainsi, 2k +1 > k + 2.
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
2 n > n + 1.
S’entraîner 2. a) L’ensemble E est constitué de n éléments.
Parmi ses parties, il y a l’ensemble vide Æ ainsi que
les n ensembles à un élément { xi } où xi est un
élément de E, 1< i < n.
L’ensemble E possède donc au moins n + 1 parties.
75 (1) Initialisation : u1 = 1 donc la propriété P(1)
b)  L’ensemble E est constitué de n éléments. Le
est vraie.
nombre de parties de l’ensemble E est donc égal à 2n.
(2) Hérédité : on suppose que pour un entier naturel
c)  On en déduit que pout tout entier naturel n,
k > 1, P(1), P(2), …, P(k) sont vraies, c’est-à-dire que
2 n > n + 1.
u1 = 1, u2 = 1, …, uk = 1.
On se propose de démontrer que P(k + 1) est vraie, 78 Parcours 1 :
c’est-à-dire que uk+1 = 1. Un code est un triplet de l’ensemble E = {0 ; 1 ; 2 ; … ; 9}.
1 1 Le nombre d’éléments de l’ensemble E3 est égal à
uk+1 = (1 + 1 +  + 1) = × k = 1.
k k 103 = 1000.
(3)  Conclusion  : On en déduit que pour tout entier
Ainsi, il existe 1 000 codes différents.
naturel n > 1, la propriété P(n) est vraie, c’est-à-dire
Parcours 2 :
un = 1.
a)  Un mot est un 6-uplet de l’ensemble E constitué
des 26 lettres de l’alphabet.
76 a) Pour n = 0, u0 = 1 et 4 × 20+1 − 7 × 30 = 1.
Un mot est donc un élément de l’ensemble E6.
Donc P(0) est vraie.
b) Le nombre d’éléments de l’ensemble E6 est égal à
Pour n = 1, u1 = −5 et 4 × 21+1 − 7 × 31 = −5.
266 = 308 915 776.
Donc P(1) est vraie.
c) Ainsi, il existe 308 915 776 mots différents.
b)  On suppose que pour un entier naturel k, P(k)
et P(k + 1) sont vraies, c’est-à-dire que 79 a) A È B È C = (A È B) È C donc Card(A È B È C) 
uk = 4 × 2k +1 − 7 × 3k et uk +1 = 4 × 2k +2 − 7 × 3k +1. = Card(A È B) + Card(C) - Card((A È B) Ç C).
Or uk +2 = 5uk +1 − 6uk donc Or, à l’aide du diagramme suivant,
uk +2 = 5(4 × 2k +2 − 7 × 3k +1) − 6(4 × 2k +1 − 7 × 3k ). (A È B) Ç C = (A Ç C) È (B Ç C).
Ainsi : A B

uk +2 = 4(5 × 2k +2 − 6 × 2k +1) − 7(5 × 3k +1 − 6 × 3k ).


C’est-à-dire :
uk +2 = 4(5 × 2k +2 − 3 × 2k +2 ) − 7(5 × 3k +1 − 2 × 3k +1).
On en déduit que uk +2 = 4 × 2k +3 − 7 × 3k +2. C
La propriété P(k + 2) est donc vraie. Donc Card((A È B) Ç C) 
c) On en déduit que pour tout entier naturel n > 0, = Card(A Ç C) + Card(B Ç C) - Card(A Ç B Ç C).
la propriété P(n) est vraie ; c’est-à-dire, Ainsi, Card(A  È  B  È  C)  =  Card(A  È  B)  +  Card(C)  - 
un = 4 × 2n+1 − 7 × 3n. Card(A Ç C) - Card(B Ç C) + Card(A Ç B Ç C).

Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 29

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On en déduit que Card(A  È  B  È  C)  =  Card(A)  +  84 1. a) Une séquence de longueur n peut être vue
Card(B)  +  Card(C)  -  Card(A  Ç  B)  -  Card(A  Ç  C)  -  comme un n-uplet de l’ensemble E = {0 ; 1} où 0 cor-
 Card(B Ç C) + Card(A Ç B Ç C). respond à un point et 1 à un trait.
b) E est l’ensemble des 36 élèves. M (resp. SP et SVT) Le nombre d’éléments de En est égal à 2n. Ainsi, il
est l’ensemble des élèves ayant choisi la spécialité existe 2n séquences de longueur n.
M (resp. SP et SVT). b)  On cherche la valeur minimum de n telle que
Ainsi Card(M  È  SP  È  SVT)  =  Card(M)  +  Card(SP)  2n > 26.
+  Card(SVT)  -  Card(M  Ç  SP)  -  Card(M  Ç  SVT)  24 = 16 et 25 = 32. Donc n = 5.
- Card(SP Ç SVT) + Card(M Ç SP Ç SVT). c) 32 - 26 = 6. Il y a donc 6 séquences inutilisées.
Donc Card(M  È  SP  È  SVT)  =  13  +  10  +  7  -  6  -  2  2. a) Le nombre de séquences de longueur au plus n
- 3 + 2 = 21. est égal à la somme : 21 + 22 +  + 2n.
On en déduit que 36  -  21  =  15 élèves de la classe 1 − 2n+1
Or 1 + 21 + 22 +  + 2n = = 2n+1 − 1.
n’ont pris aucune de ces trois spécialités. 1− 2
Ainsi le nombre de séquences de longueur au plus n
80 a) A ´ B = {(1 ; 3) ; (1 ; 4) ; (2 ; 3) ; (2 ; 4) ; (4 ; 3) ;  est égal 2n+1 − 2.
(4 ; 4)}. b)  On cherche la valeur minimum de n telle que
C ´ D = {(0 ; 0) ; (0 ; 3) ; (1 ; 0) ; (1 ; 3) ; (4 ; 0) ; (4 ; 3)}. 2n+1 − 2 > 26 soit 2n+1 > 28.
Ainsi, (A ´ B) Ç (C ´ D) = {(1 ; 3) ; (4 ; 3)} 23+1 = 16 et 24 +1 = 32. Donc n = 4.
b) A Ç C = {1 ; 4} et B Ç D = {3}. c)  21 + 22 + 23 = 14 et 21 + 22 + 23 + 24 = 30.
Ainsi (A Ç C) ´ (B Ç D) = {(1 ; 3) ; (4 ; 3)} Donc 4 séquences de longueur 4 ne sont pas utilisées.
c) On peut conjecturer que : 3.  a)  25 = 32 donc 22  séquences de longueur  5 ne
(A ´ B) Ç (C ´ D) = (A Ç C) ´ (B Ç D). sont pas utilisées.
d) A Ç C = {2} et B Ç D = {11}. b) 
Donc (A ´ B) Ç (C ´ D) = (A Ç C) ´ (B Ç D) = {(2 ; 11)}. 0 : _ _ _ _ _
1 :  _ _ _ _
81 Une grille de mots croisés peut être vue comme 2 :   _ _ _
un 16-uplet de l’ensemble E = {0 ; 1} où la présence 3 :    _ _
du chiffre 1 indique que la case est noire. Ainsi, la
4 :     _
grille donnée en exemple correspond au 16-uplet
5 :     
(1 ; 1 ; 0 ; 0 ; 1 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 1 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0).
6 : _    
Or le nombre d’éléments de E16 est égal à 216 = 65 536.
7 : _ _   
Il existe donc 65 536 telles grilles de mots croisés dif- 8 : _ _ _  
férentes.
9 : _ _ _ _ 
82 a)  E est l’ensemble {0  ;  1}. Le nombre d’élé-
85 Parcours 1 :
ments de E7 est égal à 27 = 128 > 95. Il existe donc Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété :
assez de codes différents pour coder les 95 caractères n +1
des anglophones. Le codage est adapté. «  un =  ».
n 1+ 1
b) 27 = 128 < 191 et 28 = 256 > 191. Ainsi, pour • Initialisation : pour n = 1, u1 = 2 et = 2.
1
qu’un caractère de la langue latine puisse être associé à La propriété P(1) est donc vraie.
un k-uplet de l’ensemble E, k doit au moins être égal à 8. •  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
83 Un poème peut être vu comme un 14-uplet de k +1
uk = (hypothèse de récurrence).
l’ensemble E  =  {1  ;  2  ;  …  ;  10}. Par exemple, le k
14-uplet (2 ; 3 ; 10 ; … ; 2) correspond au poème com- 1 k +1 1
Or uk +1 = uk − 2 donc uk+1 = − 2 .
mençant par le vers n° 2 de la page 1, puis le vers n° 3 k +k k k +k
de la page  2, puis le vers n°  10 de la page  3, …, et (k + 1)2 1
Ainsi, uk+1 = − .
finissant par le vers n° 2 de la page 14. k(k + 1) k 2 + k
Le nombre d’éléments de E14 est égal à 1014 ce qui (k + 1)2 − 1
D’où uk+1 = .
correspond bien à cent mille milliards. L’intitulé est k(k + 1)
k(k + 2) k + 2
exact. On en déduit que uk+1 = = .
k(k + 1) k +1
30

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La propriété P(k + 1) est donc vraie. 87 1. a)  u2 = 1 + 3 = 4 et u3 = 1 + 3 + 5 = 9.
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro- b)  D’un étage au suivant, on ajoute deux carrés. En
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier notant vn le nombre de carrés à la base d’une pyra-
n +1 mide à n étages, on en déduit que la suite (v n ) est
naturel n > 1, un = .
n une suite arithmétique de raison r = 2 et de premier
Parcours 2 :
terme v1 = 1. Ainsi, pour tout entier naturel n > 1,
a) Pour n = 0, u0 = 0 donc 0 < u0 < 8.
v n = 1 + 2(n − 1) = 2n − 1.
Donc la propriété P(0) est vraie.
c)  La pyramide à (n + 1) étages possède donc v n+1
b)  On suppose que pour un entier naturel k, la pro- carrés de plus que la pyramide à n étages. On en
priété P(k) est vraie, c’est-à-dire que 0 < uk < 8. déduit que pour tout entier naturel n > 1,
Ainsi, comme la fonction carré est croissante sur un+1 = un + 2(n + 1) − 1 = un + 2n + 1.
[0 ; + ∞[ , 0 < uk2 < 64. d) Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété :
Donc, comme la fonction x  0,5 x + 8 est crois- «  un = n2  ».
sante, 8 < 0,5uk2 + 8 < 40. • Initialisation : pour n = 1, u1 = 1 et 12 = 1.
Comme la fonction racine carrée est croissante sur La propriété P(1) est donc vraie.
[0 ; + ∞[ , on en déduit que 0 < uk+1 < 40 . •  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
Or 40 < 8. Donc la propriété P(k + 1) est vraie. k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
c) On en déduit que pour tout entier naturel n > 1, la uk = k 2 (hypothèse de récurrence).
propriété P(n) est vraie, c’est-à-dire que pour tout Or uk +1 = uk + 2k + 1
entier naturel n > 1, 0 < un < 8. donc uk+1 = k 2 + 2k + 1 = (k + 1)2 .
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
86 a)  Lorsque n = 2, deux droites sécantes se • Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro-
coupent en un point. Il y a donc un point d’intersection. priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier
Lorsque n = 3, les trois droites se coupent en trois naturel n > 1, un = n2 .
points puisqu’elles ne sont pas concourantes. 2. Le nombre de carrés nécessaires à la construc-
Il y a donc 3 points d’intersection. tion  d’une pyramide à n étages est égal à
Lorsque n = 4, trois droites quelconques ne sont pas S = v1 + v 2 +  + v n . Or
concourantes donc la quatrième droite coupe en S = v1 + (v1 + 2) + (v1 + 2 × 2) +  + (v1 + (n − 1) × 2)
3 points les trois premières droites. donc S = nv1 + 2 × (1 + 2 +  + (n − 1)).
Il y a donc 3 + 3 = 6 points d’intersection. (n − 1)n
On en déduit que S = n + 2 × = n2 .
b)  Trois droites quelconques ne sont pas concou- 2
Remarque  : On peut également remarquer qu’une
rantes donc la (n + 1) -ième droite coupe en n points
pyramide à n étages est un carré de n carrés de côté.
les n premières droites qui se coupent en un points.
Il y a donc un + n  points d’intersection.
c) Pour tout entier naturel n > 2, P(n) est la propriété :
n(n −1)
«  un =  ».
2 2(2 − 1)
• Initialisation : pour n = 2, u2 = 1 et = 1. n=4
2
La propriété P(2) est donc vraie. 88 1. a) n 3 4 5 6
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
dn 0 2 5 9
k > 2, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
k(k −1) b)  Le nuage de points représentant la suite (dn )
uk = (hypothèse de récurrence).
2 semble parabolique.
k(k − 1)
Or uk +1 = uk + k donc uk+1 = + k. c)  d3 = 0 donc 9a + 3b = 0. d4 = 2
2
k(k − 1) 2k (k + 1)k donc 16a + 4b = 2.
Ainsi, uk+1 = + = . Ainsi (a ; b) est solution du système :
2 2 2
La propriété P(k + 1) est donc vraie.  9a + 3b = 0

• Conclusion : pour tout entier naturel n > 2, la pro- 16a + 4b = 2
ce qui équivaut à : 
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier  3a + b = 0 ( 1)
n(n −1) 
naturel n > 2, un = . 8a + 2b = 1( 2 )
2
Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 31

172892_Chap01_019-048.indd 31 22/07/2020 16:32:30


1 3 •  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
( 2 − 2 1) donne 2a = 1 d’où a = et b = − .
2 2 k > 3, la propriété P(k) est vraie, c’est-à-dire que
Donc pour tout entier naturel n > 3, sk = 180(k − 2) (hypothèse de récurrence).
1 3 Or lors de l’ajout d’un sommet, on ajoute à la figure un
dn = n2 − n. triangle dont la somme des angles vaut 180 degrés.
2 2
2.  a)  Lors de l’ajout d’un Ainsi sk +1 = sk + 180.
nouveau sommet, chaque Donc sk+1 = 180(k − 2) + 180 = 180(k − 1).
nouvelle diagonale rejoint La propriété P(k + 1) est donc vraie.
le nouveau sommet aux • Conclusion : pour tout entier naturel n > 3, la pro-
sommets du polygone pré- priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier
cédent sauf deux, de plus naturel n > 3, sn = 180(n − 2).
un des côtés devient une Remarque : on peut également se servir de la formule
diagonale. d’une suite arithmétique.
b) Donc un polygone convexe à n + 1 sommets pos-
sède (n - 2) + 1 diagonales de plus qu’un polygone 1 1
90 a)  s1 = s0 + 2
=
convexe à n sommets. 4(0 + 1) − 1 3
Ainsi pour tout entier naturel n > 3, 1 2
s2 = s1 + 2
=
dn+1 = dn + (n − 2) + 1 = dn + n − 1. 4(1 + 1) − 1 5
c) Pour tout entier naturel n > 3, P(n) est la propriété : 1 3
s3 = s2 + =
1 3 2
4(2 + 1) − 1 7
«  dn = n2 − n  ».
2 2 1 3 1 4
• Initialisation : pour n = 3, d3 = 0 et 32 − 3 = 0. s4 = s3 + =
2 2 4(3 + 1)2 − 1 9
La propriété P(3) est donc vraie.
b) On peut conjecturer que pour tout entier naturel n,
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel n
k > 3, la propriété P(k) est vraie, c’est-à-dire que sn =
2n + 1
1 3 1 5 5 5
dk = k 2 − k (hypothèse de récurrence). s5 = s4 + = et = .
2 2 1 3
2
4(4 + 1) − 1 11 2 × 5 + 1 11
Or dk +1 = dk + k − 1 donc dk+1 = k 2 − k + k − 1.
2 2 c)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
1 1
Ainsi, dk+1 = k 2 − k − 1. n
2 2 «  sn =  ».
1 3 1 3 3 2n + 1
Or (k + 1) − (k + 1) = (k 2 + 2k + 1) − k −
2 0
• Initialisation : pour n = 0, s0 = 0 et = 0.
2 2 2 2 2 2×0 + 1
1 3 1 2 1 La propriété P(0) est donc vraie.
2
soit (k + 1) − (k + 1) = k − k − 1. • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
2 2 2 2
1 2 3 k
Donc dk+1 = (k + 1) − (k + 1). la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que sk =
2 2 2k + 1
(hypothèse de récurrence).
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
1
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 3, la pro- Or sk +1 = sk +
4(k + 1)2 − 1
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier
1 3 k 1
naturel n > 3, dn = n2 − n. donc sk+1 = +
2 2 2k + 1 4(k + 1)2 − 1
k 1
89 a) En séparant les figures en triangles, on obtient : soit sk+1 = +
2k + 1 (2(k + 1) − 1)(2(k + 1) + 1)
n 3 4 5 6
k 1
sn 180 360 540 720 = +
2k + 1 (2k + 1)(2k + 3)
b)  On peut conjecturer que pour tout entier n > 3,
sn = 180(n − 2) k(2k + 3) + 1
=
c) Pour tout entier naturel n > 3, P(n) est la propriété : (2k + 1)(2k + 3)
«  sn = 180(n − 2)  ». Or (k + 1)(2k + 1) = 2k 2 + 3k + 1
• Initialisation  : pour n = 3, s3 = 180 et et k(2k + 3) + 1 = 2k 2 + 3k + 1.
180(3 − 2) = 180. (k + 1)(2k + 1) k +1
Donc sk+1 = = .
La propriété P(3) est donc vraie. (2k + 1)(2k + 3) 2k + 3
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
32

172892_Chap01_019-048.indd 32 22/07/2020 16:34:25


• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété Or ak +1 = 2ak − k − 1
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, donc ak +1 = 2(2k + k + 2) − k − 1.
n
sn = . Ainsi ak +1 = 2k +1 + 2k + 4 − k − 1
2n + 1
soit ak +1 = 2k +1 + (k + 1) + 2.
91 1. Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la pro-
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
1 1 1 n
priété : «  + ++ =  ». • Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro-
1× 2 2 × 3 n × (n + 1) n + 1
• Initialisation : pour n = 1, priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier
1 1 1 1 naturel n > 1, an = 2n + n + 2.
= et = .
1× 2 2 1+ 1 2 c)  a10 = 210 + 10 + 2 = 1036 donc le 10e  ministre
La propriété P(1) est donc vraie. recevra 1 036 pièces d’or.
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
k > 1, la propriété P(k) est vraie, c’est-à-dire que 93 a) Cadre rouge : u
1 1 1 k Cadre vert : u-uprecedent/4
+ ++ =
1× 2 2 × 3 k × (k + 1) k + 1
b)
(hypothèse de récurrence). Or
1 1 1
+ ++
1× 2 2 × 3 (k + 1) × (k + 2)
1 1 1 1
= + ++ +
1× 2 2 × 3 k × (k + 1) (k + 1) × (k + 2)
k 1
= + .
k + 1 (k + 1) × (k + 2)
1 1 1 c) On peut conjecturer que la suite (v n ) est arithmé-
Ainsi + ++
1× 2 2 × 3 (k + 1) × (k + 2) tique de raison r = 3 et de premier v 0 = −1.
k(k + 2) + 1 k 2 + 2k + 1 d)  Selon cette conjecture, pour tout entier naturel
= =
(k + 1) × (k + 2) (k + 1) × (k + 2) 3n − 1
n > 1, v n = v 0 + 3n = 3n − 1 et un = .
(k + 1)2 k +1 2n
= = . 2.  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
(k + 1) × (k + 2) k + 2
3n − 1
La propriété P(k + 1) est donc vraie. «  un =  ».
2n
•  Conclusion  : pour tout entier naturel n > 1, la pro- • Initialisation :
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier natu- 3× 0 −1
Pour n = 0, u0 = −1 et = −1.
rel n > 1, 20
1 1 1 n 3 ×1− 1
+ ++ = . Pour n = 1, u1 = 1 et = 1.
1× 2 2 × 3 n × (n + 1) n + 1 21
2. Pour tout entier naturel k > 1, Les propriétés P(0) et P(1) sont donc vraies.
1 1 k + 1− k 1 • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
− = = .
k k + 1 k × (k + 1) k × (k + 1) les propriétés P(k) et P(k + 1) sont vraies, c’est-à-dire
1 1 1 3k − 1 3k + 2
Ainsi, + ++ que uk = k
et uk +1 = k +1 (hypothèse de
1× 2 2 × 3 n × (n + 1)
récurrence). 2 2
1 1 1 1 1 1 1 n uk
= − + − ++ − =1 − = . Or uk +2 = uk +1 − .
1 2 2 3 n n +1 n +1 n +1 4
3k + 2 1 3k − 1
92 a)  D’après l’énoncé, pour tout entier naturel Donc uk +2 = k +1 − × k .
2 4 2
n > 1, an+1 = 2an − (n + 1) = 2an − n − 1. 2(3k + 2) − (3k − 1) 3k + 5
b) Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété : Ainsi, uk +2 = = .
2k +2 3(k + 2) − 12k +2
«  an = 2n + n + 2  ». On en déduit que uk +2 = .
• Initialisation : pour n = 1, a1 = 5 et 21 + 1 + 2 = 5. 2 k +2
La propriété P(k + 2) est donc vraie.
La propriété P(1) est donc vraie.
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel • Conclusion : pour tout entier naturel n1, la propriété
k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
3n − 1
ak = 2k + k + 2 (hypothèse de récurrence). un = .
2n
Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 33

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94 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété : La propriété P(k + 2) est donc vraie.
« un est un entier naturel ». • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
• Initialisation  : Pour n = 0, u0 = 0 est un entier P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
naturel. 3n − 1
un = .
La propriété P(0) est donc vraie. 2
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, 96 a)  F2 = F1 + F0 = 2 et F3 = F2 + F1 = 3.
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que uk est un b)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
entier naturel (hypothèse de récurrence).
 5 n
(k + 1)((k + 1)2 + 5) «  Fn <    ».
On a uk+1 = 3
6 • Initialisation :
(k + 1)(k 2 + 2k + 1 + 5)  5 0
donc uk+1 = . Pour n = 0, F0 = 1 <   .
6 3
(k + 1)(k 2 + 5) + (k + 1)(2k + 1)  5 1
Ainsi uk+1 = Pour n = 1, F1 = 1 <   .
6 3
k(k 2 + 5) + k 2 + 5 + (k + 1)(2k + 1) Les propriétés P(0) et P(1) sont donc vraies.
soit uk+1 = .
6 • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, les
k(k 2 + 5) + 3k 2 + 3k + 6 propriétés P(k) et P(k + 1) sont vraies, c’est-à-dire que
Donc uk+1 = .
6  5 k  5 k +1
Fk <   et Fk +1 <   (hypothèse de récurrence).
k(k 2 + 5) k 2 + k 3 3
On en déduit que uk+1 = + + 1.
6 2 Or Fk +2 = Fk +1 + Fk .
Or
 5 k +1  5 k
k(k 2 + 5) Donc Fk +2 <   +   .
•  est un entier. 3 3
6
k2 + k k(k + 1) 5 k +1
5 k
 5 k +2  3  3 2 
•  = est un entier car k et k + 1 sont Or   +   =    +   .
2 2 3 3 3 5 5 
deux entiers consécutifs et l’un des deux est donc pair.  3  3 2 

Et  +    = 0,96 < 1.
• 1 est un entier. 5 5 
Donc uk+1 est un entier.  5 k +2
La propriété P(k + 1) est donc vraie. Ainsi Fk +2 <   .
3
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété La propriété P(k + 2) est donc vraie.
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
un est un entier naturel. P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
 5 n
95 a)  u2 = 4u1 − 3u0 = 4 et u3 = 4u2 − 3u1 = 13. Fn <   .
3
b)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  : c)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
3n − 1 «  F02 + F12 +  + Fn2 = Fn × Fn+1  ».
«  un =  ».
2 • Initialisation : Pour n = 0, F02 = 1 et F0 × F1 = 1.
• Initialisation :
3× 0 −1 La propriété P(0) est donc vraie.
Pour n = 0, u0 = 0 et = 0.
2 • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
3 ×1− 1 la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
Pour n = 1, u1 = 1 et = 1.
2 F02 + F12 +  + Fk2 = Fk × Fk +1 (hypothèse de récurrence).
Les propriétés P(0) et P(1) sont donc vraies.
Or F02 + F12 +  + Fk2+1 = F02 + F12 +  + Fk2 + Fk2+1.
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
Ainsi F02 + F12 +  + Fk2+1 = Fk × Fk +1 + Fk2+1.
les propriétés P(k) et P(k + 1) sont vraies, c’est-à-dire
Or Fk × Fk +1 + Fk2+1 = Fk +1(Fk + Fk +1) = Fk +1Fk +2 .
3k − 1 3k +1 − 1
que uk = et uk +1 = La propriété P(k + 1) est donc vraie.
2 2
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
(hypothèse de récurrence).
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
Or uk +2 = 4uk +1 − 3uk .
F02 + F12 +  + Fn2 = Fn × Fn+1.
3k +1 − 1 3k − 1
Donc uk +2 = 4 −3 .
2 2 97 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété :
4(3k +1 − 1) − 3(3k − 1) 3k +2 − 1
Ainsi, uk +2 = = . «  un < 2n  ».
2 2
34

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• Initialisation : Pour n = 0, u0 = 1 < 20. On en déduit que (k + 1)3 − (k + 1) est un multiple
La propriété P(0) est donc vraie. de 3.
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, La propriété P(k + 1) est donc vraie.
les propriétés P(0), P(1), …, P(k) sont vraies, c’est-à- • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
dire que u0 < 20 , u1 < 21, …, uk < 2k (hypothèse P(n) est vraie.
de récurrence).
Or uk +1 = u0 + u1 +  + uk . 100 1. Passage au binaire
Donc uk +1 < 20 + 21 +  + 2k . a)  Entier Entier en n-uplet associé Partie
1 − 2k +1 binaire associée
Or 20 + 21 +  + 2k = = 2k +1 − 1.
k +1 1− 2 14 01110 (0 ; 1 ; 1 ; 1 ; 0) {b ; c ; d}
Ainsi uk +1 < 2 .
La propriété P(k + 1) est donc vraie. 25 11001 (1 ; 1 ; 0 ; 0 ; 1) {a ; b ; e}
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété 13 01101 (0 ; 1 ; 1 ; 0 ; 1) {b ; c ; e}
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, 0 00000 (0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0) Æ
un < 2n. 5
2  - 1 11111 (1 ; 1 ; 1 ; 1 ; 1) E
98 a) E = {0 ; 1} et F = {1 ; 2}. Ainsi E È F = {0 ; 1 ; 2}. b) Le nombre de parties de l’ensemble E est égal à 25,
• Les parties de l’ensemble E sont : Æ, {0}, {1}, {0 ; 1}. ainsi les nombres de 0 à 25 - 1 convertis en binaire
• Les parties de l’ensemble F sont : Æ, {1}, {2}, {1 ; 2}. correspondront à chaque partie de l’ensemble E.
Ainsi 3(E) È 3(F) est constitué de : 2. Codage en Python
Æ, {0}, {1}, {2}, {0 ; 1}, {1 ; 2}. b) Cadre rouge : 2**n
• Les parties de l’ensemble E È F sont : Cadre vert : bin(i)[2 :].zfill(n)
Æ, {0}, {1}, {2}, {0 ; 1}, {0 ; 2}, {1 ; 2}, {0 ; 1 ; 2}. d) Cadre rouge : 
Ainsi, les parties {0  ;  2} et {0  ;  1  ;  2} de l’ensemble Cadre vert : ="1"
E È F n’appartiennent pas à l’ensemble 3(E) È 3(F). e) 
On en déduit que 3(E  È  F) n’est pas inclus dans
3(E) È 3(F).
b) Si le nombre d’éléments de F est 3 alors le nombre
d’éléments de E est 6. Ainsi le nombre d’éléments de
3(F) est 23 = 8 et celui de 3(E) est 26 = 64.
Or 64 ≠ 2 × 8.

99 a) La négation de cette affirmation est :


Il existe un entier naturel n tel que la propriété P(n) :
«  n2 - 2 est positif  » est fausse. Cette négation est
f) La commande Parties([0,1]) retourne : [[],[1,] [0 ],[0,1]]
vraie. En effet, pour n = 1, 12 − 2 = −1 est négatif,
La commande Parties([0,1,2]) retourne :
donc P(1) est fausse.
[[],[2],[1,] [1,2],[0 ],[0,2],[0,1,] [0,1,2]]
b) La négation de cette affirmation est :
3. Application : Algorithme glouton
Pour tout entier naturel n, la propriété P(n) : «  n3 - n
a)  La commande Parties([200,250,600,1250,1650])
est un multiple de 3  » est vraie. Cette négation est
retourne :
vraie. En effet, on le démontre par récurrence :
• Initialisation : Pour n = 0, 03 − 0 = 0 est un mul- [[],[1650 ],[1250 ],[1250,1650 ],[600 ],[600,1650 ],
tiple de 3. [600,1250 ],[600,1250,1650 ],[250 ],[250,1650 ],
La propriété P(0) est donc vraie. [250,1250 ],[250,1250,1650 ],[250,600 ],
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, [250,600,1650 ],[250,600,1250 ],[250,600,1250,1650 ],
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire qu’il existe un [200 ],[200,1650 ],[200,1250 ],[200,1250,1650 ],
entier naturel p tel que k 3 − k = 3 p (hypothèse de [200,600 ],[200,600,1650 ],[200,600,1250 ],
récurrence). [200,600,1250,1650 ],[200,250 ],[200,250,1650 ],
Or (k + 1)3 − (k + 1) = k 3 + 3k 2 + 3k + 1 − k − 1. [200,250,1250 ],[200,250,1250,1650 ],[200,250,600 ],
Donc (k + 1)3 − (k + 1) = k 3 + 3k 2 + 3k − k . [200,250,600,1650 ],[200,250,600,1250 ],
Ainsi (k + 1)3 − (k + 1) = 3 p + 3k 2 + 3k . [200,250,600,1250,1650 ]]

Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 35

172892_Chap01_019-048.indd 35 22/07/2020 16:38:41


b) La partie {200 ; 600 ; 1250} correspond à un poids d)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
égal à 200 + 600 + 1 250 = 2 050 g. «  un + 2v n = 4  ».
c) Cadre rouge : poids • Initialisation : Pour n = 0, u0 + 2v 0 = 4.
d) Il suffit de remplacer P.append(partie) par La propriété P(0) est donc vraie.
P.append(Poids(partie)) • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
uk + 2v k = 4 (hypothèse de récurrence).
u + vk v + uk +1
Or uk +1 + 2v k +1 = k +2 k .
2 2
u + vk u + vk
Donc uk +1 + 2v k +1 = k + vk + k .
2 2
Ainsi, uk +1 + 2v k +1 = uk + 2v k = 4.
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
un + 2v n = 4.

3. a) 

e) La commande Parties([200,250,600,1250,1650])
retourne alors :
b) Pour n = 10, le programme affiche :
[0,1650,1250,2900,600,2250,1850,3500,250,
1
1900,1500,3150,850,2500,2100,3750,200,1850,
0.25
1450,3100,800,2450,2050,3700,450,2100,1700,
0.0625
3350,1050,2700,2300,3950]
0.015625
Le premier rang étant le rang 0, les rangs pour lesquels
0.00390625
le poids est égal à 2 100 g sont les rangs : 14 et 25.
0.0009765625
D’après le tableau de la question 1., les parties corres- 0.000244140625
pondantes sont {250 ; 600 ; 1 250} et {200 ; 250 ; 1 650}. 6.103515625e-05
f) Alice peut mettre dans son sac : 1.52587890625e-05
• les livres de 250, 600 et 1 250 g ; 3.814697265625e-06
• ou les livres de 200, 250 et 1 650 g. c) On peut conjecturer que la suite (w n ) est une géo-
1
u0 + v 0 3 v + u1 5 métrique de raison q = et de premier terme w 0 = 1.
101 1. a)  u1 = = et v1 = 0 = . 4
2 2 1 2 4 d)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
b)  u1 + 2v1 = 4 et u1 − v1 = . 1
4 «  w n+1 = w n  ».
c)  4 1
n 0 1 2 3 4
• Initialisation : Pour n = 0, w1 = et w 0 = 1 donc
un 2 1,5 1,375 1,34375 1,3359375 1 4
w1 = w 0 .
vn 1 1,25 1,3125 1,328125 1,33203125 4
un + 2vn 4 4 4 4 4 La propriété P(0) est donc vraie.
1 1 1 1 • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
un - vn 1
4 16 64 256 la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
2. a) Cadre rouge : u+2*v 1
w k +1 = w k (hypothèse de récurrence).
Cadre vert : (u+v)/2 4
u + v k v k + uk +1
Or w k +1 = uk +1 − v k +1 = k − .
Cadre bleu : (u+v)/2 2 2
b) Pour n = 10, le programme affiche 10  fois le u − uk +1
Ainsi w k +1 = k .
nombre 4. 2
c) On peut conjecturer que pour tout entier naturel n, u + vk
uk − k
2 u − vk 1
t n = 4 soit un + 2v n = 4. Donc w k +1 = = k = wk .
2 4 4
36

172892_Chap01_019-048.indd 36 22/07/2020 16:39:53


La propriété P(k + 1) est donc vraie. 29 13
b9 = b7 + b8 = + 5
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété 2 2
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, 47 21
b10 = b8 + b9 = + 5
1 2 2
w n+1 = w n .
4 1 1 1 1 1
c) + 1 = − + 5 +1= + 5=ϕ
On en déduit que la suite (w n ) est une géométrique ϕ 2 2 2 2
1 For any positive integer n,
de raison q = et de premier terme w 0 = 1.
4 1 
 1 n ϕ n+1 + 1 = ϕ n+1 × ϕ
Ainsi, pour tout entier naturel n, un − v n =   .  ϕ 
4 so jn + jn + 1 = jn + 2.
4. a) On considère le système :
a + 2b = 4 ( 1) d) b1 + b2 = j2 - 1
 n b1 + b2 + b3 = j3 - 1

a − b =  1  ( 2 ) b 1 + b2 + b3 + b4 = j4 - 1
  4 
A possible formula :
 1 n 1   1 n 
( 1 −  2 ) donne 3b = 4 −   d’où b = 4 −    b1 + b2 + … + bn = jn - 1.
4 3 4 
 n n  n P(n) is the proposition b1 + b2 + … + bn = jn - 1.
1  1   1 1  1 
et a = 4 −    +   = 4 + 2  . • Stape one :
3 4  4 3 4 
1
b)  Pour tout entier naturel n, d’après les questions b1 = = ϕ − 1 = ϕ1 − 1
ϕ
2. d) et 3. d), (un ; v n ) est solution de ce système.
P(1) is true.
Ainsi, pour tout entier naturel n,
• Stape two :
1   1 n  1   1 n  Let k an integer as b1 + b2 + … + bk = jk - 1
un = 4 + 2   et v n = 4 −   .
3 4  3 4  and we prove that b1 + b2 + … + bk + 1 = jk + 1 - 1
102 E est un ensemble à n éléments. b1 + b2 + … + bk + bk + 1 = jk - 1 + bk + 1
Le nombre de parties de E est égal à 2n. 1
bk +1 = b1 × ϕ k = × ϕ k = ϕ k −1
Le nombre de 5-uplets de E est égal à n5. ϕ
Ainsi, n vérifie 2n > 1000 et n5 < 250000. b1 + b2 + … + bk + bk + 1 = jk - 1 + jk - 1
k k −1
À l’aide de la calculatrice, n peut valoir 10, 11 ou 12. b1 + b2 + … + bk + bk +1 = ϕ
+
ϕ − 1
ϕ k +1
1 2 1 1 Conclusion : for all integer n > 1
103 a) b1 = = =− + 5
ϕ 1+ 5 2 2 b1 + b2 + … + bn = jn - 1.
1
b2 = b1 × ϕ = ×ϕ = 1 104 Voici un extrait d’une feuille de calcul afin de
ϕ
calculer les premiers termes des suites (un), (vn) et
1 1
b3 = b2ϕ = ϕ = + 5 (v n − 3).
2 2
 1 1 2 3 1
b4 = b3 × ϕ = ϕ 2 =  + 5 = + 5
 2 2  2 2
b5 = b4 ϕ = ϕ3 = 2 + 5
7 3 2
b6 = b5ϕ = ϕ 4 = (ϕ2 ) = + 5
2 2 On peut conjecturer que pour tout entier naturel n,
11 5
b7 = b6 ϕ = ϕ 4 × ϕ = + 5. v n = 3 + 7 × 2 n.
2 2
1 1 1 1 On le démontre par récurrence.
b) b1 + b2 = 1 − + 5= + 5 = b3 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
2 2 2 2
1 1 3 1 «  v n = 3 + 7 × 2n  ».
b2 + b3 = 1 − + 5= + 5 = b4
2 2 2 2 • Initialisation  : Pour n = 0, v 0 = u0 + 8 = 10 et
1 1 3 1 3 + 7 × 20 = 10.
b3 + b4 = + 5+ + 5 = 2 + 5 = b5
2 2 2 2 La propriété P(0) est donc vraie.
7 3 11 5 • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
b5 + b6 = 2 5 + + 5= + 5 = b7
2 2 2 2 la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
b8 = b6 + b7 = 9 + 4 5 v k = 3 + 7 × 2k (hypothèse de récurrence).

Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 37

172892_Chap01_019-048.indd 37 22/07/2020 16:40:59


Or v k +1 = uk +1 + 2(k + 1)2 + 3(k + 1) + 8. D’après le principe multiplicatif, le nombre de rec-
Donc  n(n + 1)2
tangles possibles est donc égal à   .
v k +1 = 2uk + 2k 2 − k + 2(k 2 + 2k + 1) + 3k + 11.  2 
Ainsi v k +1 = 2(uk + 2k 2 + 3k + 8) − 3. b)  On démontre par récurrence que ce nombre est
Donc égal à la somme de n premiers entiers au cube.
v k +1 = 2v k − 3 = 2(3 + 7 × 2k ) − 3 = 3 + 7 × 2k +1. Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété :
La propriété P(k + 1) est donc vraie.  n(n + 1)2
«  13 + 23 +  + n3 =    ».
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété  2  2
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, 11
( + 1)
• Initialisation : pour n = 1, 13 = 1 et   = 1.
v n = 3 + 7 × 2 n.  2 
La propriété P(1) est donc vraie.
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
105 Cela revient à démontrer que pour tout entier
k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que :
naturel n > 4, 2n > n2 .
On le démontre par récurrence.  k(k + 1)2
13 + 23 +  + k 3 =  
Pour tout entier naturel n > 4, P(n) est la propriété :  2 
«  2n > n2  ». (hypothèse de récurrence). Or
• Initialisation : pour n = 4, 24 = 16 et 4 2 = 16. 13 + 23 +  + (k + 1)3 = 13 + 23 +  + k 3 + (k + 1)3 .
La propriété P(4) est donc vraie.  k(k + 1)2
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel Donc 13 + 23 +  + (k + 1)3 =  3
 + (k + 1) .
 2 
k > 4, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que Ainsi :
2k > k 2 (hypothèse de récurrence). k 2 (k + 1)2 + 4(k + 1)2 (k + 1)
13 + 23 +  + (k + 1)3 = .
Or 2k +1 = 2k × 2. 4
Donc 2k +1 > k 2 × 2. On en déduit que :
On doit donc établir que : (k + 1)2 (k 2 + 4 k + 4)
13 + 23 +  + (k + 1)3 = ,
si k > 4, alors 2k 2 > (k + 1)2 . 4
Or 2k 2 > (k + 1)2 équivaut à k 2 - 2k - 1 > 0. (k + 1)2 (k + 2)2
soit 13 + 23 +  + (k + 1)3 = .
Le discriminant du trinôme x2 - 2 x - 1 vaut 8 donc 4
celui-ci admet deux racines distinctes : x1 = 1 − 2 et (k + 1)(k + 2)2
Finalement, 13 + 23 +  + (k + 1)3 =   .
x2 = 1 + 2 .  2 
Il est donc positif pour x < 1 - 2 et pour La propriété P(k + 1) est donc vraie.
x > 1+ 2. • Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro-
Comme 1 + 2 < 4 , on en déduit que si k > 4, alors priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier
k 2 - 2k - 1 > 0 soit 2k 2 > (k + 1)2 . naturel n > 1,
Ainsi 2k +1 > (k + 1)2 .  n(n + 1)2
13 + 23 +  + n3 =   .
La propriété P(k + 1) est donc vraie.  2 
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 4, la pro-
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier 107 Partie A.
naturel n > 4, 2n > n2 . a) 

106 a) On s’intéresse tout d’abord à la largeur de tels


rectangles.
Nombre de largeurs possibles égales à 1 : n.
Nombre de largeurs possibles égales à 2 : n - 1.
Nombre de largeurs possibles égales à 3 : n - 2.
… L’allure des nuages de points ressemble à la représen-
Nombre de largeurs possibles égales à n : 1. tation graphique de fonctions rationnelles.
Ainsi le nombre de largeurs possibles est égal à
n(n + 1) b) 
1+ 2 +  + n = .
2
De même, le nombre de longueurs possibles est égal
n(n + 1)
à .
2
38

172892_Chap01_019-048.indd 38 22/07/2020 16:42:31


Pour n = 10, le programme affiche :
0.5 0.5
0.6666666666666666 0.3333333333333333
Objectif BAC
0.7499999999999999 0.24999999999999994
0.8 0.19999999999999996
0.8333333333333334 0.16666666666666663
108 Partie A
0.8571428571428572 0.14285714285714285
L’affirmation est fausse. En effet, P(1) est fausse :
0.875 0.125
0.8888888888888888 0.1111111111111111 1 2 8 1 8
V1 = V0 + 8 = et 1 − 0 = .
0.8999999999999999 0.09999999999999998 3 3 9 9
0.9090909090909091 0.09090909090909088 En fait, on peut démontrer que pour tout naturel n,
c)  On peut conjecturer que pour tout entier naturel 1
Vn = 1 − n .
n > 1, 9
n 1 Partie B
un = et Pn = .
n +1 n +1 2U0 2
Partie B. 1.  U1 = = ..
1 + U0 3
1. Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété : 2.  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
n
«  un =  ». 2n
n +1 «  Un =  ».
1 1 1 1 + 2n
• Initialisation : pour n = 1, u1 = et = . 1 20 1
2 1+ 1 2 • Initialisation : Pour n = 0, U0 = et = .
La propriété P(1) est donc vraie. 2 1 + 2 0
2
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel La propriété P(0) est donc vraie.
k > 1, la propriété P(k) est vraie, c’est-à-dire que • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
k la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
uk = (hypothèse de récurrence).
k +1 2k
Uk = (hypothèse de récurrence).
1 1 + 2k
Or uk +1 = .
2 − uk 2Uk
Or Uk +1 = .
1 1 k +1 1 + Uk
Donc uk+1 = = = .
k k +2 k +2 2k
2− 2 k
k +1 k +1 Donc Uk +1 = 1 + 2k .
La propriété P(k + 1) est donc vraie. 2
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro- 1+
1 + 2k
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier 2k +1
n
naturel n > 1, un = . k 2k +1
n +1 Ainsi, Uk +1 = 1 +k 2 k = .
1+ 2 + 2 1 + 2k +1
2. a) Pour tout entier naturel n > 1,
Pn+1 = u1 × u2 × × un × un+1 = Pn × un+1. 1 + 2k
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
b) Pour tout entier naturel n > 1, Q(n) est la propriété :
1 • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
«  Pn =  ».
n +1 1 1 1 P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
• Initialisation : pour n = 1, P1 = et = . 2n
2 1+ 1 2 Un = .
La propriété Q(1) est donc vraie. 1 + 2n
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel 3. Dans l’algorithme 2, le nombre i varie entre 0 et n
k > 1, la propriété Q(k) est vraie, c'est-à-dire que donc prend n + 1 valeurs; la valeur de u en sortie est
1 donc Un+1.
Pk = (hypothèse de récurrence).
k +1 L’algorithme 2 ne convient donc pas.
Or Pk +1 = Pk × uk +1.
1 k +1 1 109 1.  À chaque tirage la probabilité de tirer une
Donc Pk +1 = × = . 2 1
k +1 k + 2 k + 2 boule blanche est égale à = , donc celle de tirer
La propriété Q(k + 1) est donc vraie. 6 3
2
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro- une boule noire est égale à .
3
priété Q(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier On peut construire le début de l’arbre en arrêtant la
1
naturel n > 1, Pn = . branche dès qu’il y a eu tirage de deux boules blanches.
n +1
Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 39

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1/3  On a donc : • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
 1/3  1 1 1 P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
2/3  1/3  •  p2 = × = ,
1/3 2/3  3 3 9 n   2 n
2/3  2 p2 + p3 +  + pn = 1 −  + 1 ×   .
 1 2 2  3
1/3 
•  p3 =   × × 2
 1/3  3 3 110 Partie A
2/3 
2/3 4 La valeur stockée dans la variable U à la fin de l’exécu-
2/3  = ,
 27 tion de l’algorithme est 29.
1/3 
  12  2 2 Partie B
1/3
•  p =   ×   × 3

2/3  4
 3   3  1.  u1 = 3u0 − 2 × 0 + 3 = 3
1/3 
2/3  4 et u2 = 3u1 − 2 × 1 + 3 = 10.
= .
2/3  27 2. Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
2. a) Les tirages sont avec remise donc pour tout «  un > n  ».
1 • Initialisation : Pour n = 0, u0 = 0 > 0.
entier naturel n, P(Bn ) = .
3 La propriété P(0) est donc vraie.
b) Un est réalisé si dans les (n −1) premiers tirages il y a • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
exactement le tirage d’une boule blanche. Ce tirage peut la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que uk > k
se produire au premier, au deuxième, …, ou au (n −1) (hypothèse de récurrence).
-ème tirage, c’est-à-dire de n - 1 façons ; on a donc pour
Or uk +1 = 3uk − 2k + 3.
tout entier naturel n > 2,
1 2
n−2 Donc uk+1 > 3k − 2k + 3.
P(Un ) = (n − 1) × ×   . Ainsi uk+1 > k + 3 > k .
3  3 
c) Les tirages sont indépendants donc : La propriété P(k + 1) est donc vraie.
pn = P(Un ) × P(Bn ). • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
1 2
n−2
1 P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
Ainsi, pn = (n − 1) × ×   × . un > n.
3 3 
  3
2n−2 n − 1  2 
n 3.  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
On en déduit que : pn = (n − 1) n = ×   . «  un = 3n + n − 1  ».
3 4  3 
3.  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  : • Initialisation :
n   2 n Pour n = 0, u0 = 0 et 30 + 0 − 1 = 0.
«  p2 + p3 +  + pn = 1 −  + 1 ×    ». La propriété P(0) est donc vraie.
2  3
• Initialisation : • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
1 2   2 2 1 la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
Pour n = 2, p2 = et 1 −  + 1 ×   = .
9 2  3 9 uk = 3k + k − 1 (hypothèse de récurrence).
La propriété P(2) est donc vraie. Or uk +1 = 3uk − 2k + 3.
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel Donc uk +1 = 3(3k + k − 1) − 2k + 3 = 3k +1 + k .
k > 2, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que : Ainsi uk +1 = 3k +1 + (k + 1) − 1.
k   2 k La propriété P(k + 1) est donc vraie.
p2 + p3 +  + pk = 1 −  + 1 ×  
2  3 • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
(hypothèse de récurrence).
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
Or p2 + p3 +  + pk +1 = p2 + p3 +  + pk + pk +1.
un = 3n + n − 1.
Donc :
4. a)  u3 p = 33 p + 3 p − 1 = 27 p + 3 p − 1 > 27 p > 10 p
k   2 k k  2 k +1
p2 + p3 +  + pk +1 = 1 −  + 1 ×   + ×   . donc n = 3 p est une valeur de n telle que un > 10 p  ;
2  3 4  3 
n0 étant la plus petite de ces valeurs, on a donc
On en déduit que : n0 < 3 p.
 2 k +1 3  k  k
p2 + p3 +  + pk +1 = 1 −     + 1 −  , b)  u6 = 734 et u7 = 2193 donc pour la valeur p = 3 ;
 3   2  2  4
n0 = 7.
 2 k +1 k 3 
soit p2 + p3 +  + pk +1 = 1 −    + . c) 
 3   2 2 
 2 k +1 k + 1 
Ainsi, p2 + p3 +  + pk +1 = 1 −    + 1.
 3   2 
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
40

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111 1. n u v a b b) On peut conjecturer que pour tout entier naturel n,
0 4 9 un = (n + 1)2 .
c)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
1 6,5 6,964 6,5 6,964
«  un = (n + 1)2  ».
2 6,732 6,736 6,732 6,736
• Initialisation : Pour n = 0, u0 = 1 et (0 + 1)2 = 1.
2. a) Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété : La propriété P(0) est donc vraie.
«  un > 0 et v n > 0  ». • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
• Initialisation : la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
Pour n = 0, u0 = a > 0 et v 0 = b > 0. uk = (k + 1)2 (hypothèse de récurrence).
La propriété P(0) est donc vraie. Or uk +1 = uk + 2k + 3.
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, Donc uk+1 = (k + 1)2 + 2k + 3 = k 2 + 4 k + 4.
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que uk > 0 et Ainsi uk+1 = (k + 2)2 .
v k > 0 (hypothèse de récurrence). La propriété P(k + 1) est donc vraie.
u + vk
Or uk +1 = k donc uk+1 > 0. • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
2
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
uk2 + v k2 un = (n + 1)2 .
Et v k +1 = donc v k+1 > 0.
2
La propriété P(k + 1) est donc vraie. 114 a) Vrai. En effet, l’ensemble {1 ; 2 ; 3} est inclus
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété dans E.
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, b) Faux. Un élément de E5 est un 5-uplet d’éléments
un > 0 et v n > 0. de E, par exemple, (1 ; 1 ; a ; 3 ; b).
b) Pour tout entier naturel n, Il ne s’agit pas d’un ensemble d’éléments de E.
2
un2 + v n2  un + v n  c) Vrai. L’ensemble E possède 5 éléments.
v n2+1 − un2+1 = − 
2  2  d) Faux. Le nombre de parties de E est égal à 25 = 32.
2un2 + 2v n2 un2 + 2unv n + v n2 Or 224 + 32 = 256 = 28. Le nombre d’éléments de E
= −
4 4 doit donc être égal 8. Il suffit donc de lui en ajouter 3.
2 2
u − 2unv n + v n
= n
4
 un − v n 2
= 
 2 
.
Pour aller plus loin
c) Ainsi, pour tout entier naturel n, v n2+1 − un2+1 > 0.
On en déduit que pour tout entier naturel n,
un2+1 < v n2+1.
Or d’après la question 2. a), pour tout entier naturel n, 115 Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la pro-
un+1 > 0 et v n+1 > 0. n
priété : «  un >  ».
Comme la fonction racine carrée est croissante sur 4 1
[0 ; + ∞[ , pour tout entier naturel n, un+1 < v n+1. • Initialisation : Pour n = 1, u1 = 1 > .
4
Or u0 < v 0 donc pour tout entier naturel n, un < v n . • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
les propriétés P(1), P(2), …, P(k) sont vraies, c’est-à-
113 a)  L’algorithme ci-dessous permet de détermi- 1 2 k
dire que u1 > , u2 > , …, uk > (hypothèse de
ner les n premiers termes de la suite (un). 4 4 4
récurrence).
Or uk2+1 = u1 + u2 +  + uk .
2 1 2 k
Donc uk+ 1> + ++ .
4 4 4
2 1
Ainsi uk+1 > (1 + 2 +  + k ).
On trouve : u0 = 1 u5 = 36 4
u1 = 4 u6 = 49 1  k(k + 1)
2
Soit uk+1>  .
u2 = 9 u7 = 64 4  2 
u3 = 16 u8 = 81 k +1
Or k > 1, donc 2k > k + 1, soit k > .
u4 = 25 u9 = 100 2

Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 41

172892_Chap01_019-048.indd 41 22/07/2020 16:47:28


(k + 1)2  π 
2
Donc uk+1> . Donc uk +1 = 2 + 2 cos k +1 .
16 2 
Comme les termes de la suite (un) sont positifs, on en   π 
k +1 Ainsi uk +1 = 21 + cos k +1 .
déduit que uk+1 > .   2 
4
On en déduit d’après la formule donnée que :
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
  π 
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété uk +1 = 22 cos  k +2 .
2
  2 
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, π
n Or, pour tout entier naturel k, k+2 appartient à
un > .
4  π  π 2
l’intervalle  0 ;  , donc cos k+2  est positif.
 2  2 
116 Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la pro-
priété : «  1 < un < n2  ».  π 
Ainsi uk +1 = 2 cos k +2 .
• Initialisation : 2 
Pour n = 1, u1 = 1 et 1 < u1 < 12. La propriété P(k + 1) est donc vraie.
Pour n = 2, u2 = 2 et 1 < u2 < 22. • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
Les propriétés P(1) et P(2) sont donc vraies. P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
 π 
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel un = 2 cos n+1 .
2 
k > 1, les propriétés P(k) et P(k  +  1) sont vraies,
c’est-à-dire que 1 < uk < k 2 et 1 < uk+1 < (k + 1)2 118 a)  
(hypothèse de récurrence). 2
2
Or uk +2 = uk +1 + uk . M1 M0
k +2 1
2 2
Donc 1 + < uk +2 < (k + 1)2 + k2. M2 M4
k +2 k +2
O 1 2 3 4 5
2
Or d’une part, 1 < 1 + .
k +2
Et d’autre part, comme k < k + 1 < k + 2, b)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
1 8
(k + 1)2 +
2
k 2 < (k + 1)2 +
2
(k + 1)2 «  v n = (−2)n +  ».
k +2 k +1 3 3
2 • Initialisation :
c’est-à-dire (k + 1)2 + k 2 < (k + 1)2 + 2(k + 1) 1 8
k +2 Pour n = 0, v 0 = x0 = 3 et (−2)0 + = 3.
soit 3 3
2 La propriété P(0) est donc vraie.
(k + 1)2 + k 2 < k 2 + 4 k + 3 < k 2 + 4 k + 4. • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
k +2
2 la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
Ainsi (k + 1)2 + k 2 < (k + 2)2 .
k +2 1 8
v k = (−2)k + (hypothèse de récurrence).
On en déduit donc que : 1 < uk+2 < (k + 2)2 . 3 3
La propriété P(k + 2) est donc vraie. Or v k +1 = x2(k +1) = x2k +2 = x2k +1+1.
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro- Donc v k +1 = 4 − 2 y2k +1.
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier Ainsi v k +1 = 4 − 2( x2k − 2) = 8 − 2 x2k .
naturel n > 1, 1 < un < n2 . On en déduit que v k +1 = 8 − 2v k
1 8 1 8
d’où v k +1 = 8 − 2 (−2)k +  = (−2)k +1 + .
117 Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété : 3 3  3 3
 π  La propriété P(k + 1) est donc vraie.
«  un = 2 cos n+1   ».
2  • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
 π  P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
• Initialisation : Pour n = 0, u0 = 0 et 2 cos 0+1  = 0.
2  1 8
La propriété P(0) est donc vraie. v n = (−2)n + .
3 3
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, la c)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que 2 8
 π  «  w n = − (−2)n +  ».
uk = 2 cos k +1  (hypothèse de récurrence). 3 3
2  • Initialisation :
2 8
Or uk +1 = 2 + uk . Pour n = 0, w 0 = x1 = 2 et − (−2)0 + = 2.
3 3
42

172892_Chap01_019-048.indd 42 22/07/2020 16:49:29


La propriété P(0) est donc vraie. Ce trinôme admet comme discriminant 8 et admet
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, donc deux racines distinctes qui sont x1 = 1 − 2 et
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que x2 = 1 + 2 .
2 8 L’équation f( x) = x admet donc une unique solution
w k = − (−2)k + (hypothèse de récurrence).
3 3 sur ]0 ; + ∞[ qui est 1 + 2 .
Or w k +1 = x2(k +1)+1 = x2k +3 = x2k +2+1. b) Pour tout réel x > 0,
Donc w k +1 = 4 − 2 y2k +2 = 4 − 2 y2k +1+1. 1 x 5x + 2
Ainsi w k +1 = 4 − 2( x2k +1 − 2) = 8 − 2 x2k +1. g( x) = 2 + =2+ = .
1 2 x + 1 2 x + 1
2+
On en déduit que w k +1 = 8 − 2w k d’où x 1
 2 8 2 8 g est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et g ′( x) = > 0.
w k +1 = 8 − 2− (−2)k +  = − (−2)k +1 + . (2 x + 1)2
 3 3  3 3
Ainsi la fonction g est croissante sur ]0 ; + ∞[.
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
On remarque que pour tout entier naturel n,
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
u2n+2 = g(u2n ).
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
c)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
2 8 «  0 < u2n < u2n+2  ».
w n = − (−2)n + .
3 3 • Initialisation :
d) • Pour tout entier naturel n, M2n ( x2n ; y2n ). 7
Pour n = 0, u0 = 1 et u2 = g(u0 ) = .
x 3
Or x2n+1 = 4 − 2 y2n donc y2n = 2 − 2n+1 . La propriété P(0) est donc vraie.
 2
w  • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
Ainsi M2n v n ; 2 − n  , c’est-à-dire
 2  la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
1 8 1 4 0 < u2k < u2k+2 (hypothèse de récurrence).
M2n  (−2) + ; 2 + (−2)n −  soit
n
3 3 3 3 Donc g(0) < g(u2k ) < g(u2k +2 ) car g est croissante
1 8 1 2 
M2n  (−2) + ; (−2) + .
n n sur ]0 ; + ∞[.
3 3 3 3 Ainsi, comme g(0) = 2, 0 < u2k +2 < u2k +4 .
• Pour tout entier naturel n, M2n+1( x2n+1 ; y2n+1).
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
Or y2n+1 = x2n − 2. Ainsi M2n+1(w n ; v n − 2).
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
 2 8 1 2
soit M2n+1− (−2)n + ; (−2)n + . P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
 3 3 3 3 0 < u2n < u2n+2 .
119 1. a) b)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
f «  u2n < 1 + 2  ».
3
u1 • Initialisation : Pour n = 0, u0 = 1 < 1 + 2 .
2,8
2,6 u
La propriété P(0) est donc vraie.
3
2,4 • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
u la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
2,2 2
2 u2k < 1 + 2 (hypothèse de récurrence).
1,8 Donc g(u2k ) < g(1 + 2 ) car g est croissante sur
1,6 ]0 ; + ∞[.
1,4 Ainsi, comme g(1 + 2 ) = f (1 + 2 ) = 1 + 2 ,
1,2 u2k +2 < 1 + 2 .
1
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
0,8
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
0,6
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
0,4
u2n < 1 + 2 .
0,2
u0 u2 u3 u1 d)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
0
0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 2,2 2,4 2,6 2,8 3 «  0 < u2n+1 < u2n+3  ».
c) Il semble que la suite (u2n ) soit croissante et que la • Initialisation :
suite (u2n+1) soit décroissante. 17
Pour n = 0, u1 = 3 et u3 = g(u1) = .
1 7
2. a)  f( x) = x équivaut à 2 + = x, soit 2 x + 1 = x2 La propriété P(0) est donc vraie.
x
puisque x ¹ 0. • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
Ainsi f( x) = x équivaut à x2 − 2 x − 1 = 0. la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que

Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 43

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0 < u2k +1 < u2k +3 (hypothèse de récurrence). 1 1 1
Ainsi, u2k +2 − uk +1 > + − .
Donc g(0) < g(u2k +1) < g(u2k +3 ) car g est croissante 2 2k + 1 2k + 2
sur ]0 ; + ∞[. 1 1 1
Or − > 0 donc u2k +2 − uk +1 > .
Ainsi, comme g(0) = 2, 0 < u2k +3 < u2k +5 . 2k + 1 2k + 2 2
La propriété P(k + 1) est donc vraie. La propriété P(k + 1) est donc vraie.
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété • Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro-
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier
0 < u2n+1 < u2n+3 . 1
naturel n > 1, u2n - un > .
Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  : 2
«  u2n+1 > 1 + 2  ». b)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
n
• Initialisation : Pour n = 1, u1 = 3 > 1 + 2 . «  u n > 1 +  ».
2 2 1 0
La propriété P(0) est donc vraie. • Initialisation : Pour n = 0, u 0 = u1 = > 1 + .
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, 2 2 2
La propriété P(0) est donc vraie.
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
u2k +1 > 1 + 2 (hypothèse de récurrence). la propriété P(k) est vraie, c’est-à-dire que
Donc g(u2k +1) > g(1 + 2 ) car g est croissante sur k
u k > 1 + (hypothèse de récurrence).
]0 ; + ∞[. 2 2
Ainsi, u2k +3 > 1 + 2 . u k +1 = u k .
2 2×2
La propriété P(k + 1) est donc vraie. 1
Ainsi, d’après la question précédente, u k +1 > u k + .
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
2 2 2
k 1
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, On en déduit que u k +1 ≥ 1 + + ,
2 2 2
u2n+1 > 1 + 2 . k +1
soit u k +1 > 1 + .
2 2
120 1.  u1 = 1 La propriété P(k + 1) est donc vraie.
1 3 • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
u2 = 1 + =
2 2 P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
1 1 11 n
u3 = 1 + + = u n > 1+ .
2 3 6 2 2
1 1 1 25 c) Pour un réel A positif, il existe un entier naturel k tel
u4 = 1 + + + =
2 3 4 12 k
1 1 1 1 137 que 1 + > A. Il suffit pour cela de prendre un entier
u5 = 1 + + + + = 2
2 3 4 5 60 k tel que k > 2A - 1.
2. Pour tout entier naturel n > 1, k
Ainsi, comme u k > 1 + , u k > A.
1 2 2 2
un+1 − un = > 0. k
n +1 L’entier p = 2 convient.
Ainsi la suite (un) est croissante. d) La conjecture est fausse. La suite ne se stabilise pas.
3. a) Cadre rouge : 2,n+1
Cadre vert : u+1/i 121 1. a) La fonction g est dérivable et pour tout réel
b) L(10**8) renvoie 18.997896413852555. x, g ′( x) = e x − 1.
L(1+10**8) renvoie 18.997896423852556. g ′( x) > 0 équivaut à e x > 1 soit x > 0.
c) On peut conjecturer que la suite se stabilise à 19. Ainsi la fonction g est croissante sur [0 ; + ∞[ et
4. a) Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété : décroissante sur ] − ∞ ; 0 ].
1 b) La fonction g admet donc g(0) = 0 comme mini-
«  u2n - un >  ».
2 1 mum global.
• Initialisation : Pour n = 1, u2 − u1 = . Donc pour tout réel x, g( x) = 0 soit e x > x + 1.
2
La propriété P(1) est donc vraie. De plus, l’équation g( x) = 0 admet une unique solu-
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel tion qui est 0. Ainsi g( x) > 0 si, et seulement si,
k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que x = 0.
1
u2k - uk > (hypothèse de récurrence). On en déduit que e x = x + 1 si, et seulement si, x = 0.
2 1 1 1
u2k +2 − uk +1 = u2k − uk + + − . c) Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété :
2k + 1 2k + 2 k + 1 «  un > 0  ».
44

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• Initialisation : Pour n = 1, u1 = 1 > 0. •  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
La propriété P(1) est donc vraie. k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
•  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel 1
uk > (hypothèse de récurrence).
k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que k
uk > 0 (hypothèse de récurrence). 1
Donc < k.
uk 1 1
uk +1 = f (uk ). Or, d’après la question précédente, < 1+
Comme uk > 0, f (uk ) = 1− e
−uk
. 1 uk +1 uk
donc < 1+ k.
−uk < 0 donc e
−uk
< 1. uk+1 1
−uk
Ainsi uk+1 > .
Ainsi −e > −1 et f (uk ) > 0. k +1
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
On en déduit que uk+1 > 0.
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro-
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro- 1
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n > 1, un > .
n
naturel n > 1, un > 0. d) 
2. a) Cadre rouge : 1-exp(-u)
b) 

c) Il semble que la suite (un) soit décroissante.


d) Pour tout entier naturel n > 1,
−un On remarque qu’on a bien pour tout entier naturel
un+1 = f (un ) = 1 − e .
1
Or d’après la question 1. b), e
−un
> −un + 1. n > 1, un > .
n
-u
Donc pour tout entier naturel n > 1, 1- e n < un . 122 a) Si pour tout entier naturel n > 1, un = n
Ainsi pour tout entier naturel n > 1, un+1 < un . alors u13 + u23 +  + un3 = 13 + 23 +  + n3 et
On en déduit que la suite (un) est décroissante.  n(n + 1)2
(u1 + u2 +  + un )2 = (1 + 2 +  + n)2 =   .
3. a) D’après la question 1. b), pour tout entier natu-  2 
u −u 1 Démontrons donc que pour tout entier naturel n > 1,
rel n > 1, e n > un + 1 soit e n < .
1 + un  n(n + 1)2
On en déduit que pour tout entier naturel n > 1, 13 + 23 +  + n3 =   .
 2 
−u 1 Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété :
−e n > − .
1 + un
 n(n + 1)2
Ainsi pour tout entier naturel n > 1, «  13 + 23 +  + n3 =    ».
 2 
−u 1 un 11( + 1)
2
1− e n > 1− soit un+1 > . • Initialisation : Pour n = 1, 13 = 1 et   = 1.
1 + un 1 + un  2 
b) Pour tout entier naturel n > 1, un > 0 donc pour La propriété P(1) est donc vraie.
1 1 + un •  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
tout entier naturel n > 1, < soit
un+1 un k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
1 1
< 1+ .  k(k + 1)2
un+1 un 13 + 23 +  + k 3 =  
c) Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété :  2 
1 (hypothèse de récurrence). Or :
«  un >  ». 13 + 23 +  + (k + 1)3 = 13 + 23 +  + k 3 + (k + 1)3 .
n
1
• Initialisation : Pour n = 1, u1 = 1 > .  k(k + 1)2
1 Donc 13 + 23 +  + (k + 1)3 =   + (k + 1) .
3
La propriété P(1) est donc vraie.  2 

Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 45

172892_Chap01_019-048.indd 45 22/07/2020 16:56:20


Ainsi : 123 1. a) La fonction f est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et
k 2 (k + 1)2 + 4(k + 1)2 (k + 1) pour tout réel x > 0,
13 + 23 +  + (k + 1)3 = .
4 −e− x × x − e− x × 1 e− x (−x − 1)
f ′( x) = = .
On en déduit que : x2 x2
(k + 1)2 (k 2 + 4 k + 4) Ainsi, f ′( x) est du signe de -x - 1 qui est négatif sur
13 + 23 +  + (k + 1)3 = ]0 ; + ∞[.
4
3 3 3 (k + 1)2 (k + 2)2 On en déduit que la fonction est décroissante sur
soit 1 + 2 +  + (k + 1) = . ]0 ; + ∞[.
4
Finalement, b)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
(k + 1)(k + 2)2 «  un > 0  ».
13 + 23 +  + (k + 1)3 =   .
 2  • Initialisation : Pour n = 0, u0 = 1 > 0.
La propriété P(k + 1) est donc vraie. La propriété P(0) est donc vraie.
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro- • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que uk > 0
naturel n > 1, (hypothèse de récurrence). −u
e k
 n(n + 1)2 uk +1 = f (uk ) = .
13 + 23 +  + n3 =   . uk
 2 
Comme uk > 0, on en déduit que uk+1 > 0.
b) La réciproque de cette implication est :
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
si pour tout entier naturel n > 1,
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
u13 + u23 +  + un3 = (u1 + u2 +  + un )2 ,
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
alors pour tout entier naturel n > 1, un = n.
un > 0.
On démontre ce résultat par récurrence forte.
2. a)  u0 = 1
Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété :
u1 » 0,37
«  un = n  ».
u2 » 1,88
• Initialisation : Pour n = 1, u13 = u12 . u3 » 0,08
Comme u1 ¹ 0 , u1 = 1. La propriété P(1) est donc Ainsi u2 > u0 et u3 < u1.
vraie. b)  Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  :
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, «  u2n < u2n+2  ».
les propriétés P(1), P(2), …, P(k) sont vraies (hypo- • Initialisation :
thèse de récurrence), c’est-à-dire que : D’après la question précédente, u0 < u2 .
u1 = 1, u2 = 2, …, uk = k . Or La propriété P(0) est donc vraie.
u13 + u23 +  + uk3 + uk3+1=(u1 + u2 +  + uk + uk +1)2 • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
donc : la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que u2k > u2k +2
13 + 23 +  + k 3 + uk3+1 = (1 + 2 +  + k + uk +1)2 . (hypothèse de récurrence).
 k(k + 1)2  k(k + 1) 2 Or f est décroissante sur ]0 ; + ∞[ et les termes de la
Ainsi   + uk +1 = 
3
+ uk +1 . suite (un ) sont strictement positifs donc :
 2   2 
On en déduit que : f (u2k ) < f (u2k +2 ).
uk3+1 = k(k + 1)uk +1 + uk2+1. Ainsi u2k +1 < u2k +3 .
Comme uk+1 ≠ 0 , uk2+1 = k(k + 1) + uk +1 En appliquant f une seconde fois, on a :
Donc uk2+1 − uk +1 − k(k + 1) = 0 f (u2k +1) > f (u2k +3 ).
Le trinôme x2 − x − k(k + 1) = 0 admet comme dis- C’est-à-dire u2k +2 > u2k +4 .
criminant : La propriété P(k + 1) est donc vraie.
1 + 4 k(k + 1) = 4 k 2 + 4 k + 1 = (2k + 1)2 > 0 • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
et admet donc deux racines distinctes : P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
1 − (2k + 1) 1 + (2k + 1) u2n < u2n+2 .
x1 = = −k et x2 = = k + 1. On en déduit que la suite (u2n ) est croissante.
2 2
Or, uk+1 > 0 donc uk+1 = k + 1. Comme pour tout entier naturel n, u2n > u2n+2 ,
La propriété P(k + 1) est donc vraie. on a :
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro- pour tout entier naturel n, f (u2n ) < f (u2n+2 ), soit
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier pour tout entier naturel n, u2n+1 < u2n+3 .
naturel n > 1, un = n. On en déduit que la suite (u2n+1) est décroissante.
46

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124 a)  L’équation x0 + x1 = n admet comme solu- • Si k + 1 est pair, alors il existe un entier naturel q tel
tions les couples : (0 ; n), (1; n − 1), , (n ; 0), il y en a que k + 1 = 2q.
donc n + 1. Ainsi f (k + 1) = f (2q) = f (2) × f (q).
b) Si x2 = 0 , l’équation devient x0 + x1 = n et il y a k +1
Or f(2) = 2 et q = < k donc la propriété P(q)
n + 1 solutions : les triplets de la forme ( x0 ; x1 ; 0). 2
Si x2 = 1, l’équation devient x0 + x1 = n − 1 et il y a est vraie d’où f (q) = q.
n solutions : les triplets de la forme ( x0 ; x1 ; 1). Ainsi, f (k + 1) = 2q = k + 1.
• Si k + 1 est impair, alors il existe un entier naturel q
Et ainsi de suite.
tel que k + 1 = 2q + 1.
Si x2 = n, l’équation devient x0 + x1 = 0 et il y a
Donc 2q < k + 1 < 2q + 2.
1 solution : le triplet (0 ; 0 ; n).
Comme f est strictement croissante,
Au total, il y a 1 + 2 +  + (n + 1) solutions, soit
(n + 1)(n + 2) f (2q) < f (k + 1) < f (2q + 2).
. D’une part, k = 2q donc P(2q) est vraie.
2
3 D’où f (2q) = 2q.
125 a)  Dans le cas où u0 = − , la suite (un ) n’est D’autre part,
5
pas définie. En effet, u4 = 0. Ainsi u5 n’est pas défini. f (2q + 2) = f (2(q + 1)) = f (2)f (q + 1) = 2f (q + 1).
b) Dans le cas où u0 = 2, démontrons par récurrence Comme q + 1 < 2q , P(q + 1) est vraie donc
que pour tout entier naturel n, f (q + 1) = q + 1.
1 < un < 2. Ainsi f (2q + 2) = 2(q + 1) = 2q + 2.
1 On en déduit que 2q < f (k + 1) < 2q + 2.
f est la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par f( x) = 1 + .
x Comme f est à valeurs entières,
Ainsi, pour tout entier naturel n, un+1 = f (un ).
1 f (k + 1) = 2q + 1 = k + 1.
f est dérivable ]0 ; + ∞[ et f ′( x) = − 2 < 0 , donc f La propriété P(k + 1) est donc vraie.
x
est décroissante sur ]0 ; + ∞[. • Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  : P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
«  1 < un < 2  ». f (n) = n.
• Initialisation : u0 = 2 donc 1 < u0 < 2. 127 Résultat préliminaire  : pour tour réel x > 0,
La propriété P(0) est donc vraie. 1
x + > 2.
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, x 1
la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que 1 < uk < 2 En effet, si x > 0 alors x + > 2 équivaut à x2 + 1 > 2 x
x
(hypothèse de récurrence).
soit x2 − 2 x + 1 > 0 c’est-à-dire ( x − 1)2 > 0.
f est décroissante sur ]0 ; + ∞[ donc :
Ensuite, on démontre le résultat par récurrence.
f (1) > f (uk ) > f (2), soit 2 > uk+1 > 1,5 > 1.
Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la propriété :
On en déduit que 1 < uk+1 < 2. 1 1 1
La propriété P(k + 1) est donc vraie. «  (u1 + u2 +  + un ) + +  +  > n2  ».
 u1 u2 un 
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété 1
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, • Initialisation : u1 × = 1 > 12.
u1
1 < un < 2. La propriété P(1) est donc vraie.
Ainsi les termes de la suite (un ) sont non nuls et la •  Hérédité  : on suppose que, pour un entier naturel
suite est définie. k > 1, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
1 1 1
126 On démontre par récurrence forte. (u1 + u2 +  + uk ) + +  +  > k 2
 u1 u2 uk 
Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété  : (hypothèse de récurrence).
«  f (n) = n  ». 1 1 1 1 
(u1 + u2 +  + uk + uk +1) + ++ + 
• Initialisation : n = 0,  u1 u2 uk uk +1 
f (2 × 0) = f (2) × f (0) = 2 × f (0), donc f (0) = 2 × f (0). 1 1 1
= (u1 + u2 +  + uk )×  + +  + 
Ainsi f(0) = 0.  u1 u2 uk 
La propriété P(0) est donc vraie. 1 1 1
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, +uk +1 ×  + +  + 
 u1 u2 uk 
les propriétés P(0), P(1), …, P(k) sont vraies (hypo-
1
thèse de récurrence). + × (u1 + u2 +  + uk ) + 1
uk +1
Chapitre 1 ) Dénombrement. Récurrence 47

172892_Chap01_019-048.indd 47 22/07/2020 17:01:28


1 1 1 C’est-à-dire :
Or : •  (u1 + u2 +  + uk ) ×  + +  +  > k 2 1
 u1 u2 uk  1 1 
(u1 + u2 +  + uk +1) + ++ 2
 > (k + 1) .
uk +1 ui uk +1 1  u1 u2 uk +1 
• pour 1< i < k, + = + >2
ui uk +1 ui u k +1 La propriété P(k + 1) est donc vraie.
d’après le résultat préliminaire. ui •  Conclusion  : pour tout entier naturel n > 1, la pro-
On en déduit que : priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel
1 1 1  n > 1,
(u1 + u2 +  + uk +1) + ++ 
 u1 u2 uk +1  1 1 1
(u1 + u2 +  + un ) + +  +  > n2 .
> k 2 + 2k + 1.  u1 u2 un 

48

172892_Chap01_019-048.indd 48 22/07/2020 17:01:49


2 Combinatoire
et dénombrement

d) Le nombre total de façons de choisir ces films

Questions-Tests
est donc 5 × 4 × 3 = 60.

2 a) (1 ; 3 ; 5) (1 ; 5 ; 3) (3 ; 1 ; 5) (3 ; 5 ; 1) (5 ; 1 ; 3)


(5 ; 3 ; 1) : il y a donc six choix avec les films 1, 3
et 5.
1 a) (2)     b) (2) 4 a) (1)     b) (3) b) Six choix donnent le même ensemble de films.
c)  Le nombre de façons de choisir ces films est
2 a) (3)     b) (2) 5 (3)
60
donc = 10.
3 a) (1)     b) (3) 6 a) (1)     b) (3)     c) (2) 6

Découvrir Savoir-faire

1 Permutations d’un ensemble fini 3 L’ordre est important, donc il s’agit de dénom-
brer les 5-uplets d’un ensemble à 10 éléments.
1 MLG, MGL, LMG, LGM, GML, GLM
10 × 9 × 8 × 7 × 6 = 30 240
2 a) Trois choix possibles pour la place 1. Donc il y a 30 240 rangements différents.
b)  Dans chaque cas, il y a deux choix possibles
pour la place 2. Il y a donc 3 ´ 2 = 6 façons de 4 Dans une playlist, l’ordre des chansons est
remplir les places 1 et 2. important, donc il s’agit de dénombrer les 10-uplets
c) Quand les places 1 et 2 ont été remplies, il n’y a d’un ensemble à 75 éléments.
plus qu’une possibilité pour remplir la place 3. 75 × 74 × 73 ×…× 66 ≈ 3 × 1018
d) Il y a donc 6 dispositions différentes. Donc il y a environ 3 ´ 1018 listes différentes.
3 Le nombre de dispositions différentes est alors
5 Il s’agit d’ordonner les cinq devoirs, c’est-à-dire de
4 × 3 × 2 = 24.
dénombrer les permutations d’un ensemble à 5  élé-
ments. Le nombre de façons de s’organiser est donc
2 Combinaisons d’éléments
d’un ensemble fini 5 ! = 5 × 4 × 3 × 2 × 1 = 120.

1 a) Il y a cinq choix possibles pour le premier film. 6 Il s’agit d’ordonner les 14 lettres de ce mot, c’est-à-
b)  Pour chacun de ces choix, il y a quatre choix dire de dénombrer les permutations d’un ensemble à
possibles pour le deuxième film. 14 éléments.
c)  Il reste ensuite trois choix possibles pour le Le nombre de façons d’organiser ces lettres est donc
dernier film. 14 ! = 14 × 13 × 12 × ... × 1 = 87178291200

Chapitre 2 ) Combinatoire et dénombrement 49

172892_Chap02_049-068.indd 49 23/07/2020 09:27:55


8 a) On tire les boules simultanément, donc l’ordre b) Par symétrie des nombres de combinaisons,
n’intervient pas. On modélise donc un tirage de 11  11  11
  =    
6 boules par une combinaison de 6 boules parmi les  9  11 − 9 =  2  = 55.
12 que contient l’urne.
12
Le nombre de tirages différents est donc   = 924. 13 Ces lignes utilisent la symétrie des nombres de
 6  combinaisons et réduisent ainsi le nombre d’itéra-
b)  Le nombre de tirages de 3 boules parmi les tions dans la boucle.
4
4 boules rouges est   = 4.
3 16
Pour chacun de ces tirages, on complète avec
3  boules parmi les 8 boules qui ne sont pas rouges.
8
Le nombre de possibilités pour cela est   = 56.
3
Le nombre total de tirages de ce type est donc :
4 8
  ×   = 4 × 56 = 224.
3 3
c)  Le contraire de «  au moins une boule rouge  » est
«  aucune boule rouge  ». Le nombre de tirages ne 17 On peut par exemple obtenir
 8
comportant aucune boule rouge est   = 28.
6
Le nombre de tirages en comportant au moins une
est donc 924 − 28 = 896.

9 a)  Raphaël choisit les livres simultanément,


donc l’ordre n’intervient pas. On modélise donc le
choix de 4 livres par une combinaison de 4 livres
parmi les 10 disponibles.
10
Le nombre de choix possibles est donc   = 210.
 4 
b) Le nombre de choix de 2 livres parmi les 4 romans

Acquérir des automatismes


4
de fantasy est   = 6. Pour chacun de ces choix, on
2
complète avec 2 livres parmi les 6 qui ne sont pas des
romans de fantasy.
6
Le nombre de possibilités pour cela est   = 15. 18 Des 4-uplets d’éléments distincts de E sont don-
2
Le nombre total de choix de ce type est donc : nés aux numéros (2), (6) et (8).
4 6
  ×   = 6 × 15 = 90. 19 a) Le plus petit est 12, le plus grand est 54.
2 2
b) Le plus petit est 123, le plus grand est 543.
c)  Le contraire de «  au moins une biographie  » est
« aucune briographie ». Le nombre de choix ne com-
7  20 Le nombre de couples d’éléments distincts de E
portant aucune biographie est   = 35. est 12 × 11 = 132.
4
Le nombre de tirages en comportant au moins une
21 a)  On assimile un train à un couple d’éléments
est donc :
distincts d’un ensemble à 5 éléments.
210 − 35 = 175.
Il y a donc 5 × 4 = 20. possibilités.
12 a) D’après la relation de Pascal, b) Il faut alors dénombrer les triplets d’éléments dis-
tincts d’un ensemble à 5 éléments. Il y en a
11 10 10
  =   +   = 10 + 45 = 55. 60= 5 × 4 × 3 = XX30 , ce qui est bien trois fois plus que le
 2   1   2 
nombre de couples. Noam a donc raison.
50

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22 a)  On assimile un championnat à un 4-uplet Le nombre de telles séquences est donc :
d’éléments distincts d’un ensemble à 48 éléments. Le 4 × 3 = 12.
nombre de championnats possible est donc : b) AC, AG, AT, CA, CG, CT,
48 × 47 × 46 × 45 = 4669920. GA, GC, GT, TA, TC, TG
b) Il s’agit alors de dénombrer les 8-uplets. c) Trois nucléotides :
Le nombre de tels championnats est donc : ACG, ACT, AGC, AGT, ATC, ATG,
48 × 47 ×…× 41 ≈ 1, 52 × 1013. CAG, CAT, CGA, CGT, CTA, CTG
GAC, GAT, GCA, GCT, GTA, GTC
23 a)  On assimile un mot de 3 lettres à un triplet TAC, TAG, TCA, TCG, TGA, TGC
d’éléments distincts d’un ensemble à 7 éléments. Quatre nucléotides :
Le nombre de tels mots est donc : ACGT, ACTG, AGCT, AGTC, ATCG, ATGC,
7 × 6 × 5 = 210. CAGT, CATG, CGAT, CGTA, CTAG, CTGA
b) On assimile un mot de 5 lettres à un 5-uplet d’élé- GACT, GATC, GCAT, GCTA, GTAC, GTCA
ments distincts d’un ensemble à 7 éléments. TACG, TAGC, TCAG, TCGA, TGAC, TGCA
Le nombre de tels mots est donc :
7 × 6 × 5 × 4 × 3 = 2520. 28 a) Plus petit : 123789. Plus grand : 987321.
b)  Le nombre total de permutations de E est
24 a) Il s’agit de dénombrer les couples d’éléments 6 ! = 720.
distincts d’un ensemble à 18 éléments.
Le nombre de tels algorithmes est donc : 29 a) Il s’agit de déterminer le nombre de permuta-
18 × 17 = 306. tions d’un ensemble à 3 éléments. Ce nombre est
b)  Il s’agit maintenant de dénombrer les 4-uplets 3 ! = 6.
d’éléments distincts. Le nombre de tels algorithmes b) Le seul drapeau existant correspondant à l’une de
est donc : ces permutations est celui de la France.
18 × 17 × 16 × 15 = 73440.
30 a) Il s’agit de déterminer le nombre de permuta-
25 a) Il s’agit de dénombrer les 5-uplets d’éléments tions d’un ensemble à 4 éléments. Ce nombre est
distincts d’un ensemble à 7 éléments. 4 ! = 24.
Le nombre de tels codes est donc : b) Après avoir tiré le jeton 50 en premier, le nombre
7 × 6 × 5 × 4 × 3 = 2520. de tirages possibles est le nombre de permutations
b)  Un code qui se termine par 0 commence par 4 d’un ensemble à 3 éléments. Ce nombre est 3 ! = 6.
autres chiffres distincts choisis parmi 6.
Le nombre de tels codes est donc : 31 a) Le nombre d’anagrammes du mot DIJON est le
6 × 5 × 4 × 3 = 360. nombre de permutations d’un ensemble à 5 éléments.
Ce nombre est 5 ! = 120.
26 a) Il s’agit de dénombrer les triplets d’éléments b) Le nombre d’anagrammes qui commencent par la
distincts d’un ensemble à 5 éléments. lettre D est le nombre de permutations d’un ensemble
Le nombre de tels mots est donc : à 4 éléments (les 4 autres lettres). Ce nombre est
5 × 4 × 3 = 60. 4 ! = 24.
b) Puisque la lettre M est utilisée en deuxième posi- c)  Il y a trois possibilités pour commencer par une
tion, le nombre de tels mots est : consonne : D, J ou N. Dans chacun de ces cas, il y 24
4 × 1× 3 = 12. possibilités pour les 4 autres lettres. Le nombre total
c) Le contraire de « le mot contient la lettre S » est « le de telles anagrammes est donc 3 × 24 = 72.
mot ne contient pas la lettre S ».
Le nombre de mots qui ne contiennent pas la lettre S 32 a) Il s’agit de déterminer le nombre de permuta-
est le nombre de triplets d’éléments distincts d’un tions d’un ensemble à 8 éléments.
ensemble à 4 éléments, qui est égal à 4 × 3 × 2 = 24. Ce nombre est 8 ! = 40320.
Le nombre de mots qui contiennent la lettre S est b) Le premier symbole étant fixé, le nombre de possi-
donc 60 − 24 = 36. bilité pour les 7 autres symboles est 7 ! = 5040.
c)  Le premier symbole et le dernier symbole étant
27 a) Il s’agit de dénombrer les couples d’éléments fixés, le nombre de possibilités pour les 6 autres sym-
distincts d’un ensemble à 4 éléments. boles est 6 ! = 720.

Chapitre 2 ) Combinatoire et dénombrement 51

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33 a) Il s’agit de déterminer le nombre de permuta- terme est pair. Si c’est le cas, la ligne ajoute 1 au
tions d’un ensemble à 12 éléments. nombre m d’entiers pairs rencontrés jusque-là.
Ce nombre est 12 ! = 479 001600. b)  Il s’agit de dénombrer les façons de choisir 2 élé-
b)  Le nombre de façons de ranger, tout d’abord, les ments parmi 20, c’est-à-dire de déterminer le nombre
copies des 7 filles, est 7!. Pour chacune de ces façons de combinaisons de 2 éléments parmi 20.
de les ranger, il y a 5! façons de ranger les copies des 20
Ce nombre est   = 190.
5 garçons. Le nombre total de telles façons de ranger  2 
les 12 copies est donc 7 !× 5 ! = 604 800. b)  Il s’agit alors de déterminer le nombre de combi-
c) Si on commence par les copies des garçons, le nombre naisons de 10 éléments parmi 20.
de façons de ranger les 12 copies est 5 !´ 7 !, ce qui 20
Ce nombre est   = 184 756.
donne le même résultat qu’à la question précédente. 10 
40 1. a)  On effectue 6 lancers, donc il y aurait
34 La combinaison de 2 éléments est l’ensemble
numéroté (2). 26 = 64 chemins dans l’arbre.
b) Il y aurait un seul chemin contenant six fois Pile et
35 a) Oui : 8 = 3 + 5. un seul chemin contenant six fois Face.
b) Non : aucune somme de 2 chiffres distincts ne vaut 6
c)  k = 1, une fois Pile :   = 6.
18.  1
c) Oui : 13 = 6 + 7. 6
d) Oui : 1 = 0 + 1. k = 2, deux fois Pile :   = 15.
2
e) Non : aucune somme de 2 chiffres distincts ne vaut
6
0. k = 3, trois fois Pile :   = 20.
3
f) Oui : 4 = 1 + 3.
6
k = 4, quatre fois Pile :   = 15.
2 4
36 a)    = 1 car il a un seul chemin avec aucun A.
0 6
2 k = 5, cinq fois Pile :   = 6.
b)    = 2 car il a deux chemins avec exactement un A. 5
1
2. a) Obtenir Pile au 4e lancer permet d’obtenir n’im-
2
c)    = 1 car il a un seul chemin avec deux A. porte quel côté pour les 5 autres lancers. Le nombre
2
de chemins de ce type est donc 25 = 32.
37 a) Les cinq livres doivent être différents et l’ordre b) Obtenir Pile au 2e lancer et Face au 5e lancer per-
n’intervient pas, donc il s’agit de déterminer le met d’obtenir n’importe quel côté pour les 4 autres
nombre de combinaisons de 5 éléments parmi 8. lancers. Le nombre de chemins de ce type est donc
8
Ce nombre est   = 56. 24 = 16.
5
b)  Il s’agit alors de déterminer le nombre de combi- 41 1. a) On assimile un comité à une combinaison
naisons de 5 éléments parmi 7. de trois éléments parmi 36. Le nombre de tels comi-
7 36
Ce nombre est   = 21. tés est donc   = 7 140.
5  3 
38 a)  Lorenz doit choisir des cartes différentes et b) Pour qu’il y ait davantage de filles que de garçons,
l’ordre n’intervient pas, donc il s’agit de déterminer le il faut qu’il y ait trois filles et pas de garçons ou bien
nombre de combinaisons de 5 éléments parmi 10. deux filles et un garçon.
10 Le nombre de comités constitués de trois filles est
Ce nombre est   = 252. 20
 5    = 1140. Le nombre de comités constitué de
b)  Il s’agit alors de déterminer le nombre de combi-  3 
20 16
naisons de 4 éléments parmi 10. deux filles et un garçon est   ×   = 190 × 16
 2   1 
10
Ce nombre est   = 210. = 3 040.Le nombre total de comités avec davantage
 4  de filles que de garçons est donc 1140 + 3 040 = 4 180.
39 a) La ligne 4 teste si le reste de la division eucli- 2. a) Dans ce cas, l’ordre est important, mais il ne peut
dienne du terme de la liste est 0, c’est-à-dire si ce pas y avoir de répétitions (une personne ne peut pas
52

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occuper deux postes). Le nombre de tels comités est 45 1. Une main est une combinaison de cinq cartes
donc 36 × 35 × 34 = 42 840. parmi 52. Le nombre total de mains est donc
b)  Le nombre de comités de trois filles est alors 52
  = 2 598 960.
20 × 19 × 18 = 6 840.  5 
Pour les comités de deux filles et un garçon, il y 2.  a)  Une couleur en cœur est une combinaison de
d’abord 3 choix pour le poste occupé par le garçon. cinq cartes parmi les 13 cartes de cœur. Le nombre de
Pour chacun de ces choix, on a le choix entre 20 gar- 13
mains de ce type est   = 1287.
çons, ce qui fait 60 possibilités.  5 
Pour chacune de ces possibilités, le nombre de façons b) Il y a quatre familles donc le nombre total de « cou-
de choisir les filles est 20 × 19 = 380 , ce qui donne leurs » est 1287 × 4 = 5148.
en tout 60 × 380 = 22 800 comités de ce type. 3. a) Pour un carré de 10, la cinquième carte peut être
Le nombre total de comités avec davantage de filles n’importe laquelle des 48 cartes restantes.
que de garçons est donc 6 840 + 22 800 = 29 640.
Il y a donc 48 mains de ce type.

42 a)  Un accord de deux notes distinctes est une b) Il y a 13 possibilités pour la carte qui sera répétée
combinaison de deux éléments parmi sept. quatre fois dans le carré, et dans chacun de ces cas 48
7 possibilités pour la cinquième carte. Le nombre total
Le nombre de tels accords est donc   = 21. de carrés est donc 13 × 48 = 624.
2
Un accord de trois notes distinctes est une combinai- 12
46 a) Le nombre de tirages possible est   = 220.
son de trois éléments parmi sept.  3 
7
Le nombre de tels accords est donc   = 35. b) Un tirage constitué de trois boules de couleurs dif-
3 férentes est forcément constitué d’une boule de
b)  Si un accord de trois notes distinctes contient la chaque couleur. Le nombre de tels tirages est donc :
note Do, il faut choisir les deux autres notes parmi les 6 2 4
six restantes. Le nombre de tels accords est donc   ×   ×   = 6 × 2 × 4 = 48.
 1 1  1
6
  = 15.
2 c)  Un tirage constitué de trois boules de la même
couleur est constitué de trois boules noires ou de
43 a) Un tirage de sept dominos est une combinai- trois boules rouges.
son de sept éléments parmi 28. 6  4 
Le nombre de tels tirages est donc : Le nombre de tels tirages est donc   +   = 24.
3 3
28
  = 1184 040.
 7  47 1. Le nombre de choix possibles est
42
b) Pour deux joueurs, on tire 14 dominos.   = 1471442 973.

10 
Le nombre de tels tirages est donc :
28 2. a) Le nombre d’équipes qui ne comportent que des
  = 40 116 600. 22
14  filles est   = 646 646.
10
44 a) Un raccourci de deux touches est une combi- b) Le nombre d’équipes qui comportent un seul gar-
naison de deux éléments parmi 29. 22 20
29 çon est   ×   = 9 948 400.
Le nombre de tels raccourcis est   = 406.  9   1 
 2  c)  Le nombre d’équipes qui comportent autant de
b) Pour un raccourci de trois touches qui contient la garçons que de filles est
touche Ctrl, il faut choisir les deux autres touches 22 20
parmi les 28 restantes.   ×   = 408 282 336.
28  5   5 
Le nombre de tels raccourcis est   = 378.
 2  d) Le seul cas où il y a deux garçons de plus que de
c) Un raccourci de trois touches est une combinaison filles est six garçons et quatre filles. Le nombre
de trois éléments parmi 29. d’équipes de ce type est
29 22 20
Le nombre de tels raccourcis est   = 3 654.   ×   = 283 529 400.
 
 3   4   6 

Chapitre 2 ) Combinatoire et dénombrement 53

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48 a) On note n le nombre de semaines. Le nombre 54 1. a) 1 = 1
n
de chemins avec exactement un G est   , donc 1 + 1 = 2
n  1
  = 12, c’est-à-dire n = 12. 1 + 2 + 1 = 4
 1
1 + 3 + 3 + 1 = 8
b) Il y a exactement autant de F que de G quand il y a 1 + 4 + 6 + 4 + 1 = 16
12
six G. Le nombre de tels chemins est donc   = 924. b) Asia a pu remarquer que l’on obtient les puissances
 6 
successives de 2.
c) Il y a strictement plus de filles que de garçons dans
n
les cas suivants : 2. a)    est le nombre de parties de E à 0 éléments.
12 0
- 5 garçons :   = 792  ; n
  est le nombre de parties à 1 élément.
 5  
 1
12
- 4 garçons :   = 495  ; n
  est le nombre de parties à 2 éléments.
 4  2
12
- 3 garçons :   = 220  ; n
  est le nombre de parties à n éléments.
 3  n
12
- 2 garçons :   = 66  ; b) Le nombre total de parties de E est 2n.
 2 
12 c) Quel que soit l’entier naturel n, le nombre de par-
- 1 garçon :   = 12  ; ties de E est donc égal d’une part à 2n et d’autre part
 1  n n n
12 à   +   +  +  .
- pas de garçon :   = 1 
0  1  n
 0 
n n n
Le nombre total de tels chemins est donc 1 586. Par conséquent,   +   +  +   = 2n , ce qui
0  1 n
prouve la conjecture.
150 150
49 a)    = 1 b)    = 150
 0   1 
150 150
c)    = 150 d)    = 1
149 150

50 Par symétrie des nombres de combinaisons, Pour se tester


12  12  12
  =    
 7  12 − 7 =  5  = 792.

51 D’après la relation de Pascal,


55 1. C 2. C 3. A 4. B 5. A
11 10 10
  =   +   = 120 + 210 = 330.
 4   3   4 
56 1. A, C 2. A, B 3. B, D 4. A, C 5. B, C, D
52 a)  Le deuxième nombre de la ligne n est tou-
57 1.  Faux. En effet, le nombre de 7-uplets est
jours n, donc n = 6
8 × 7 × 6 ×…× 2 et le nombre de permutations est
b) Par symétrie, le nombre manquant est 6.
8 ! = 8 × 7 × 6 ×…× 2 × 1 et ces deux nombres sont
c) D’après la relation de Pascal, la ligne suivante est :
égaux.
1 7 21 35 35 21 7 1.
2. Faux. En effet, le nombre d’alignements possibles
est 10!, qui n’est pas égal à 10.
53 On utilise la relation de Pascal, en faisant des
8
additions pour la troisième ligne et des soustractions 3.  Faux. En effet,   = 56 , donc la propriété n’est
pour la première. 5
pas vraie pour n = 5.
Troisième ligne :
1  11  55  165  330  462  462  330  165 55 11 1 4. Vrai. En effet, le nombre de façons de choisir les
20
Première ligne : 5 messages parmi les 20 reçus est   = 15 504 , qui
 5 
1  9  36  84  126  126  84  36  9  1 est bien supérieur à dix-mille.
54

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Pour chacun de ces tirages, le nombre de tirages de

S’entraîner
6
trois boules dans l’urne B est   = 20. Donc le
3
nombre total de tirages possibles est 45 × 20 = 900.
Pour tirer une boule de chaque couleur de l’urne B, il
faut avoir tiré une boule verte et une boule rouge de
n n! l’urne A.
58  1. (1)    =
k  (n − k )! k ! Le nombre de tirages d’une boule verte et une boule
 n  n! n! rouge de l’urne A est 2 × 5 = 10.
(2)    = =
n − k  (n − (n − k ))!(n − k )! k !(n − k )! Après avoir tiré une boule verte et une boule rouge
n  n  de l’urne A, le nombre de tirages d’une boule de
(3) On constate bien que   =  .
k  n − k  chaque couleur est 1× 1× 4 = 4. Le nombre total de
n − 1 tirages qui comportent une boule de chaque couleur
2. a) La notation   n’a pas de sens si k est supé- est donc 10 × 4 = 40.
 k 
rieur à n -1.
Parcours 2
On doit donc préciser k < n -1. 2
a) Le nombre de choix d’un mâle gracilis est   = 2.
b)  On doit mettre les deux fractions de la première 1
ligne sur le même dénominateur. Pour cela, on multi- Le nombre de choix d’une femelle pygargus est
plie le numérateur et le dénominateur de la première 3
  = 3.
fraction par k, et ceux de la deuxième fraction par 1
n - k. b) Il reste à choisir 2 gerbilles, parmi les 5 qui sont des
On simplifie ensuite les dénominateurs en notant que femelles gracilis ou des mâles pygargus.
(k − 1)!× k = k ! et que (n − 1 − k )! × (n − k ) = (n − k )! 5
et on additionne les numérateurs. Le nombre de choix est   = 10.
2
Puis, on simplifie le numérateur : c) Le nombre total de choix possibles est donc
k(n − 1)! + (n − k )(n − 1)! = (k + n − k )(n − 1)! 2 × 3 × 10 = 60.
k(n − 1)! + (n − k )(n − 1)! = n(n − 1)!
k(n − 1)! + (n − k )(n − 1)! = n ! 61 1.  Comme les maillots sont indiscernables, on
ne tient pas compte de l’ordre. Dans cette situation,
59 a)  Cette main est comptée une première fois on va donc calculer des nombres de combinaisons.
quand le Roi de pique est la première carte mention- 12
a)    = 792
née par Ambra et le Roi de trèfle une des autres  5 
cartes, et une deuxième fois quand la première carte 12
b)    = 1 (il faut prendre tous les maillots).
est le Roi de trèfle. 12
b)  2.  Comme les maillots sont numérotés, on tient
0 1 2 3 4 compte de l’ordre. Dans cette situation, on va donc
roi roi rois rois rois
E calculer des nombres de n-uplets.
c)  Le nombre total de mains possibles est a)  12 × 11× 10 × 9 × 8 = 95 040
32 b)  12 ! = 479001600.
  = 201376.
 5 
3. Cette affirmation est vraie. Pour un seul maillot, il y
28 cartes ne sont pas des rois, donc le nombre de mains a 12 façons de le choisir dans les deux cas. Pour deux
28
sans roi est   = 98280. Donc le nombre de mains 12
maillots, il y a   = 66 façons pour des maillots non
 5   2 
avec au moins un roi est 201376 − 98280 = 103096. numérotés et 12 × 11 = 132, donc le double, pour
des maillots numérotés. Ensuite, la différence aug-
60 Parcours 1 mente quand le nombre de maillots augmente.
Le nombre total de tirages de deux boules dans l’urne
10 62 a) Les points qui se trouvent à deux unités de A
A est   = 45.
 2  sont les points C, D et E sur la figure suivante :

Chapitre 2 ) Combinatoire et dénombrement 55

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Donc le nombre de façons de choisir les sept étapes
est 20 × 210 = 4200.
C
D Pour chacun de ces choix, il faut ensuite choisir dans
A E quel ordre auront lieu les étapes. Le nombre de choix
possibles pour cela est le nombre de permutations
Il y a un chemin de A à C, deux chemins de A à D et un
des sept étapes, qui est égal à 7 ! = 5040.
chemin de A à E.
b)  Pour aller de A à M, il faut effectuer cinq mouve- Le nombre total de façons de concevoir la croisière
ments, dont exactement deux mouvements verti- est donc :
caux. Le nombre de chemins de A à M est donc 4200 × 5040 = 21 168 000.
5
  = 10.
2 66 a)  Si les chaises sont numérotées, alors on
Pour aller de A à P, il faut effectuer six mouvements, compte d’abord le nombre de permutations de ces
dont exactement deux mouvements verticaux. Le 10 personnes. Ce nombre est 10 ! = 3 628 800.
6
nombre de chemins de A à P est donc   = 15. Il faut ensuite choisir le numéro de la chaise où va
2 s’installer la première personne  : il y a 10 choix pos-
Pour aller de A à Q, il faut effectuer six mouvements,
sibles pour cela. Le nombre total de façons de ranger
dont exactement 3 mouvements verticaux.
6 ces personnes est donc 36288000.
Le nombre de chemins de A à Q est donc   = 20. b)  Si les chaises ne sont pas numérotées, alors le
3
c) Pour aller de A à B, il faut effectuer 14 mouvements, nombre total de façons de ranger ces personnes est
dont exactement quatre mouvements verticaux. Le 10 ! = 3628800.
14
nombre de chemins de A à B est donc   = 1001. 67 Dans un polygone convexe, les diagonales sont
 4 
les segments qui relient deux sommets et qui ne sont
63 a) Le nombre de façons de choisir les livres d’as-
pas des côtés du polygone. Le nombre de segments
4
tronomie est   = 4. qui relient deux sommets quelconques est le nombre
3 n
b) Le nombre de façons de choisir les livres de mathé- de combinaisons de 2 éléments parmi n,  .
5 2
matiques est   = 10.
2 Il faut ensuite soustraire les n côtés du polygone.
c) Il s’agit de déterminer le nombre de permutations Le nombre de diagonales d’un polygone convexe à n
de ces 5 livres. Ce nombre est 5 ! = 120. n
d) Le nombre total de choix possibles est donc côtés est donc   − n.
2
4 × 10 × 120 = 4 800.
On peut aussi écrire le résultat sous la forme
n 2
64 a) Il ne peut pas y avoir de répétitions et on ne   − n = n(n − 1) − n = n − n − 2n = n(n − 3) .
tient pas compte de l’ordre, donc le nombre de choix 2 2 2 2
30
possibles est   = 142 506. n!
 5  68 a)  A = = n(n − 1).
(n − 2)!
b) Il ne peut pas y avoir de répétitions, mais on tient
compte de l’ordre. Le nombre de choix différents est (n − 1)! 1
b)  B = = .
donc 5 × 4 × 3 × 2 = 120. (n + 2)! n(n + 1)(n + 2)
c) Le choix étant imposé pour la première chanson, le n! (n − 1)! 1 1 −1
c)  C = − = − = .
nombre de choix possibles est alors 1× 4 × 3 × 2 = 24. (n + 1)! n! n + 1 n n(n + 1)

65 Le nombre de façons de choisir les trois étapes n  n


69 a) L’équation   = 17  équivaut à
6 5 4
avec ravitaillement est   = 20.
3 n(n − 1)(n − 2)(n − 3)(n − 4)
Le nombre de façons de choisir les quatre autres 5!
10 n(n − 1)(n − 2)(n − 3)
étapes est   = 210. = 17 × .
 4  4!
56

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n(n − 1)(n − 2)(n − 3)(n − 4) 4! L’événement {X = 0} est réalisé quand le tirage com-
×
5! n(n − 1)(n − 2)(n − 3) porte deux boules rouges.
= 17. 3
Le nombre de tels tirages est   = 3.
(n − 4) 2
= 17. 3
5 Ainsi, P(X = 0) = .
28
n − 4 = 85.
L’événement {X = 1} est réalisé quand le tirage com-
n = 89. porte une boule verte et une boule rouge. Le nombre
2n 2n 2n 5 3
b)    +   +   = 387n de tels tirages est   ×   = 15.
 1   2   3  1 1
2n(2n − 1) 2n(2n − 1)(2n − 2) 15
2n + + = 387n Ainsi, P(X = 1) = .
2 6 28
4 n2 − 2n 8n3 − 12n2 + 4 n L’événement {X = 2} est réalisé quand le tirage com-
2n + + = 387n porte deux boules vertes.
2 6
5
12n + 12n2 − 6n + 8n3 − 12n2 + 4 n Le nombre de tels tirages est   = 10.
= 387n 2
6 10
Ainsi, P(X = 2) = .
8n3 + 10n 28
= 387n Voici la loi de probabilité de X :
6
8n3 + 10n = 2322n a 0 1 2
3 15 10
8n3 − 2312n = 0 P(X = a)
28 28 28
8n(n2 − 289) = 0
Parcours 2
8n(n − 17)(n + 17) = 0 4
a) Le nombre total de tirages possibles est   = 6.
Cette dernière équation admet trois solutions, 0, 17 et 2
-  17, mais seul 17 est une solution valable pour b) La variable aléatoire X peut prendre les valeurs 0,
l’équation initiale. 1 et 2.
c)  {X  =  0}  : «  Le tirage ne comporte aucune boule
70 a)  Le nombre de tirages possibles est dont le numéro est divisible par 4. »
2n 2n ! 2n(2n − 1(2n − 2)(n + 1) Cet événement est réalisé quand on a tiré les boules
  = .
 n  n ! n ! = n! numérotées 10 et 30.
b) S’il y a exactement p boules blanches, alors il y exac- 1
Ainsi, P(X = 0) = .
tement n - p boules rouges. 6
Le nombre de tirages de ce type est donc d) L’événement {X = 2} est réalisé quand on a tiré les
 n  n  boules numérotées 20 et 40.
  ×  
 p n − p. Ainsi, P(X = 2) = .
1
Or par symétrie des nombres de combinaisons, 6
 n   n L’événement {X  =  1} est réalisé quand le tirage
   
n − p =  p. comporte une boule numérotée 10 ou 30 et une
boule numérotée 20 ou 40.
Donc le nombre de tirages avec p boules blanches est 2 2
 n2 Le nombre de tels tirages est   ×   = 4.
  . 1 1
 p 4
Ainsi, P(X = 1) = .
c)  Un tirage peut comporter entre 0 et n boules 6
e) Voici la loi de probabilité de X :
blanches.
n2 n2 n2 a 0 1 2
Donc la somme   +   +  +   est égale au
 
0  1 n 1 4 1
P(X = a)
2n 6 6 6
nombre total de tirages, c’est-à-dire  .
 n 
72 Le nombre de façons de constituer le groupe A
71 Parcours 1 est le nombre de combinaisons de 16 éléments parmi
8
Le nombre total de tirages possibles est   = 28. 32
2 32 :   = 601 080 390.
La variable aléatoire X peut prendre les valeurs 0, 1 et 2. 16 

Chapitre 2 ) Combinatoire et dénombrement 57

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Le nombre de groupes possibles qui comportent exac- c)  On obtient trois boules de la même couleur si
tement autant de filles que de garçons est on obtient trois boules rouges ou trois boules bleues.
20 12 La probabilité de cet événement est donc
  ×   = 62 355150. Ce n’est pas la moitié du
 8   8  120 120 240
+ = .
nombre total de groupes possibles, donc Marina a tort. 1140 1140 1140
2.  Le nombre de tirages possibles est le même que
73 a) Le nombre d’empilements de cinq cubes pos- 20
pour l’urne A :   = 1140.
sibles est 26 × 25 × 24 × 23 × 22 = 7893600.  3 
La probabilité qu’il empile les lettres du mots PRIME, Le nombre de tirages avec trois boules bleues est
5
1   = 10. Donc la probabilité d’un tel tirage est 10 .
dans cet ordre, est donc . 3
7893600 1140
b)  Le nombre de permutations des lettres du mot Le nombre de tirages avec trois boules rouges est
15
CIBLE est 5 ! = 120.   = 455. Donc la probabilité d’un tel tirage est 455 .
 3  1140
Donc la probabilité qu’il empile les lettres de ce mot, La probabilité d’obtenir trois boules de la même cou-
120 10 455 465
éventuellement dans le désordre est . leur est donc + = .
7893600 1140 1140 1140
c) Le nombre de 5-uplets de lettres du mot ABDOMEN 3. a) On note C l’événement : « on obtient trois boules
est 7 × 6 × 5 × 4 × 3 = 2520. Donc la probabilité qu’il de la même couleur ».
empile des lettres de ce mot, éventuellement dans le Arbre de probabilités :
240
2520 C
désordre est . 1 140
7893600 1 A
900 _
2 C
74 Le nombre de façons de tirer les deux chaus- 1 140
6 465
sures est   = 15. 1 1 140 C
2 2 B
Il y a trois tirages où les deux chaussures appartiennent 675 _
3 1 1 140 C
à la même paire, par conséquent P(A) = = .
15 5 1 240 1 465 705
b)  P(C) = × + × =
Le nombre de tirages qui consistent d’un pied droit et 2 1140 2 1140 2280
3 3 5
un pied gauche est   ×   = 9 , par conséquent 77 a) Le nombre de tirages possibles est   = 10.
9 3 1 1 3
P(B) = = .
15 5 b)  L’un des nombres tirés au sort étant 0, il reste à
choisir deux nombres parmi les quatre restants.
75 Le nombre de tirages différents possibles est 4
2100. Parmi ces tirages, le nombre de tirages qui com- Le nombre de tirages de ce type est donc   = 6.
100 2
portent exactement 5 fois Pile est   . c) On a trouvé à la question précédente le nombre de
 5 
tirages dans lesquels le 0 a été tiré au sort.
La probabilité d’obtenir exactement 5 Pile est donc
Le nombre de tirages dans lesquels le 0 n’a pas été
100
  tiré est donc 10 − 6 = 4.
 5 
, ce qui donne P(X = 5) ≈ 5, 94 × 10−23. d) Voici les tirages possibles et les valeurs de X corres-
2100 pondantes :
76 1. a) Le nombre de tirages possibles est 0 ; 1 ; 2 : X = 3
20 0 ; 1 ; 3 : X = 4
  = 1140.

 3  0 ; 1 ; 4 : X = 5
b) Le nombre de tirages avec trois boules bleues est 0 ; 2 ; 3 : X = 5
10 0 ; 2 ; 4 : X = 6
  = 120. Donc la probabilité d’un tel tirage est 120 .
 3  1140 0 ; 3 ; 4 : X = 7
Puisqu’il y a autant de boules bleues que de boules 1 ; 2 ; 3 : X = 6
rouges, la probabilité d’obtenir trois boules rouges 1 ; 2 ; 4 : X = 7
120 1 ; 3 ; 4 : X = 8
est aussi .
1140 2 ; 3 ; 4 : X = 9
58

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Les valeurs prises par X sont deux 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9. 7
d) La liste de tous les tirages nous permet aussi d’éta- Faux. En effet,   = 7 donc n = 7 et k = 1 conviennent.
1
blir la loi de probabilité de X :
b) « Il existe un entier naturel n supérieur ou égal à 3
a 3 4 5 6 7 8 9 n n n
1 1 2 2 2 1 1 tel que   +   ≠  .  »
P(X = a)  1 2 3
10 10 10 10 10 10 10
Vrai. En effet,  c’est le cas pour n = 3, car
3 3  
78 1. Arbre de probabilité   +   = 3 + 3 = 6 et 3 = 1.
0,7 S  
1 2 3
0,7 S
0,3 E
S 0,7 S
0,7 0,3 E
0,3 E 81 1. a) Constituer un carré, c’est placer les nombres
0,7 S de 1 à 9 dans un tableau de 9 cases. Le nombre de
0,3 0,7 S
0,3 E carrés possibles est donc le nombre de permutations
E 0,7 S
0,3 E de neuf éléments : 9 ! = 362880.
0,3 E
2. La probabilité qu’elle réussisse trois fois est b) Contrainte 1 : Il reste à placer huit nombres dans
0 , 7 × 0 , 7 × 0 , 7 = 0 , 343. huit emplacements, donc le nombre de carrés de ce
3. a) Il y a 3 chemins dans lesquels elle réussit une fois type est 8 ! = 40320.
exactement. Contrainte 2  : Le nombre de façons de placer les
b)  La probabilité le long d’un de ces chemins est quatre nombres pairs dans les quatre coins est
0 , 7 × 0 , 7 × 0 , 3 = 0 ,147. 4 ! = 24. Dans chacun de ces cas, il y cinq façons de
c) La probabilité qu’elle réussisse exactement une fois placer les nombres impairs dans les cases restantes,
est donc 3 × 0 ,147 = 0 , 441. ce qui donne 5 ! = 120.
4. Il y a 3 chemins dans lesquels elle réussit deux fois Le nombre total est donc 24 × 120 = 2880.
exactement.
Contrainte 3  : Le nombre de façons de placer les
La probabilité le long d’un de ces chemins est
quatre nombres impairs différents de 5 aux milieux
0 , 7 × 0 , 3 × 0 , 3 = 0 , 063.
des côtés des carrés est 4 ! = 24. Dans chacun de ces
La probabilité qu’elle réussisse exactement deux fois
cas, il y a cinq façons de placer les cinq autres nombres
est donc 3 × 0 ,147 = 0 ,189.
dans les cases restantes, ce qui donne 5 ! = 120.
5. Il ne reste plus qu’à trouver la probabilité qu’elle ne
réussisse jamais, qui est égale à 0,3 ´ 0,3 ´ 0,3 = 0,027. Le nombre total est donc 24 × 120 = 2880.
On en déduit la loi de probabilité de X : 2.  a)  La somme des nombres de 1 à 9 est 45. Pour
a 0 1 2 3 trouver la «  somme magique  », il faut diviser ce
P(X = a) 0,027 0,441 0,189 0,343 nombre par 3 (car il y a trois lignes). On obtient 15.
b)  Le placement du 5 est imposé. Il y a ensuite
79 a) Si un ensemble a 8 éléments, alors le nombre 24 façons de placer les nombres pairs dans les coins
de permutations de cet ensemble est 8! = 40 320. et 24 façons de placer les nombres impairs différents
b) Si n et n¢ sont deux nombres naturels avec n < n¢ , de 5 aux milieux des côtés. Le nombre total de carrés
alors il y a moins de triplets d’un ensemble à n élé- qui vérifient ces trois contraintes est donc
ments que de triplets d’un ensemble à n¢ éléments. 24 × 24 = 576.
c) Si n et k sont deux nombres entiers naturels égaux,
Voici les huit possibilités :
alors le nombre de combinaisons de k éléments
parmi n est égal à 1. 8 1 6 6 1 8 4 9 2 2 9 4
d)  Si n et m sont deux nombres entiers naturels tels 3 5 7 7 5 3 3 5 7 7 5 3
que n = 2m et si E et F sont des ensembles à n et m 4 9 2 2 9 4 8 1 6 6 1 8
éléments respectivement, alors le nombre de parties
de l’ensemble E est égal au carré du nombre de par- 8 3 4 4 3 8 6 7 2 2 7 6
ties de l’ensemble F. 1 5 9 9 5 1 1 5 9 9 5 1

80 a) « Il n’existe pas de nombres entiers naturels n 6 7 2 2 7 6 8 3 4 4 3 8


n
et k tel que   = 7.  » c) Tous ces carrés sont symétriques les uns aux autres,
k  par des symétries axiales ou centrales.

Chapitre 2 ) Combinatoire et dénombrement 59

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3. a) On considère deux carrés magiques d’ordre 3 : Donc pour tout entier naturel n, S1n = 1 et Snn = 1.
a b c a¢ b¢ c¢ 2.  a)  La notation S24 représente le nombre de parti-
d e f d¢ e¢ f¢ tions d’un ensemble à 4 éléments en deux parties.
g h i g¢ h¢ i¢ Prenons par exemple l’ensemble E  =  {a  ;  b  ;  c  ;  d}.
Voici ses partitions en deux parties :
Puisque ce sont des carrés magiques, alors les
{a} et {b ; c ; d}
sommes des lignes sont égales, c’est-à-dire a + b + c 
{b} et {a ; c ; d}
=  d  +  e  +  f  =  g  +  h  +  i et de même a¢  +  b¢  +  c¢
{c} et {a ; b ; d}
= d¢ + e¢ + f¢ = g¢ + h¢ + i¢.
{d} et {a ; b ; c}
En additionnant case par case ces deux carrés, on
{a ; b} et {c ; d}
obtient le carré :
{a ; c} et {b ; d}
a + a¢ b + b¢ c + c¢ {a ; d} et {b ; c}
d + d¢ e + e¢ f + f¢ Ainsi, S24 = 7.
g + g¢ h + h¢ i + i¢ b) Voici les partitions de E = {a ; b ; c ; d} en trois par-
Les sommes des lignes de ce carré sont : ties :
a + a¢ + b + b¢ + c + c¢ = a + b + c + a¢ + b¢ + c¢ {a}, {b} et {c ; d}
d + d¢ + e + e¢ + f +f¢ = d + e + f + d¢ + e¢ + f¢ {a}, {c} et {b ; d}
g + g¢ + h + h¢ + i + i¢ = g + h + i + g¢ +h¢ + i¢ {a}, {d} et {b ; c}
On constate que ces sommes sont bien égales. {b}, {c} et {a ; d}
On démontre de la même façon que les sommes des {b}, {d} et {a ; c}
colonnes et des diagonales sont bien égales, entre {c}, {d} et {a ; b}
elles et avec les sommes des lignes, puis de même Ainsi, S34 = 6.
pour le carré obtenu en soustrayant deux carrés. On pose F = {a ; b ; c ; d ; e}
La somme magique est modifiée. Par exemple, en Voici les partitions de F en trois parties :
additionnant deux carrés magiques avec les nombres {a}, {b} et {c ; d ; e}
de 1 à 9, la somme magique est 30, et en les sous- {a}, {c} et {b ; d ; e}
trayant la somme magique est 0. {a}, {d} et {b ; c ; e}
b) Il y a huit carrés magiques de 1 à 9. {a}, {e} et {b ; c ; d}
Donc en en additionnant deux on peut obtenir {b}, {c} et {a ; d ; e}
8 × 8 = 64 carrés magiques différents, et en en addi- {b}, {d} et {a ; c ; e}
tionnant trois on peut en obtenir 8 × 8 × 8 = 512. {b}, {e} et {a ; c ; d}
{c}, {d} et {a ; b ; e}
82 1. a) Il y a une seule partition de cet ensemble {c}, {e} et {a ; b ; d}
en une partie, c’est l’ensemble lui-même. Ainsi {d}, {e} et {a ; b ; c}
S12 = 1. {a ; b}, {c ; d} et {e}
Il y a une seule partition de cet ensemble en deux {a ; b}, {c ; e} et {d}
parties : {a} et {b}. Ainsi S22 = 1. {a ; b}, {d ; e} et {c}
b) Voici les trois partitions de cet ensemble en 2 par- {a ; c}, {b ; d} et {e}
ties : {a ; c}, {b ; e} et {d}
{a} et {b ; c}, {b} et {a ; c}, {c} et {a ; b}. {a ; c}, {d ; e} et {b}
c) Il y a une seule partition de E en une partie, donc {a ; d}, {b ; c} et {e}
S13 = 1. {a ; d}, {b ; e} et {c}
On a vu qu’il y a trois partitions de E en deux parties, {a ; d}, {c ; e} et {b}
donc S23 = 3. {a ; e}, {b ; c} et {e}
Il y a une seule partition de E en trois parties : {a}, {b} {a ; e}, {b ; e} et {c}
et {c}. Donc S33 = 1. {a ; e}, {c ; e} et {b}
d) Pour tout entier naturel n, il y a une unique parti- {b ; c}, {d ; e} et {a}
tion de E en une partie, c’est l’ensemble E lui-même, {b ; d}, {c ; e} et {a}
et une unique partition de E en n parties, celle consti- {b ; e}, {c ; d} et {a}
tuée de n parties à 1 élément. Ainsi, S35 = 25.
60

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c) S24 = 7 et S13 + 2S23 = 1 + 2 × 3 = 7 84 Il y a quatre façons de placer la lettre N. Pour
chacune de ces façons, il faut ordonner trois lettres
donc S24 = S13 + 2S23 .
parmi les six autres lettres du mot MOULINS. Le
S34 = 6 et S23 + 3S33 = 3 + 3 × 1 = 6 nombre de façons de faire cela est 6 × 5 × 4 = 120.
donc S34 = S23 + 3S33 . Donc le nombre de mots vérifiant cette contrainte est
d) On conjecture que S35 = S24 + 3S34 . 120 × 4 = 480.
S35 = 25 et S24 + 3S34 = 7 + 3 × 6 = 25 donc cette
relation est vraie. 85 1. a) Il y a un seul tirage de ce type : les boules
e) On peut conjecturer que, pour tous nombres numérotées 1, 2, 3.
entiers naturels non nuls n et p, avec p < n, b)  Pour obtenir un tirage de ce type, il faut tirer
Snp = Snp−
−1 p
1 + pSn−1. 3 boules parmi les trois boules numérotées 1, 2, 3, 4.
3. a) Si une des parties est { x}, alors les p - 1 autres 4
Le nombre de tels tirages est donc   = 46.
parties forment une partition d’un ensemble à n - 1 2
éléments. 2. Pour chaque valeur de k, il faut tirer la boule k et tirer
Le nombre de telles partitions de E est donc Snp-
-1 deux boules parmi les boules numérotées de 1 à k - 1.
1.
k − 1
b) Si aucune des parties n’est { x}, alors il faut que les Le nombre de tels tirages est donc   ce qui donne,
 2 
p parties constituent une partition de l’ensemble des 2 3 4 5 6
n - 1 autres éléments. Le nombre de telles partitions dans l’ordre des valeurs de k,   ,   ,   ,   ,  .
2 2 2 2 2
est Snp-1. Puis, il faut choisir dans laquelle de ces p
3. Dans la question précédente, on a étudié toutes les
parties on met l’élément x – il y a p façons de faire ce
façons de tirer trois boules parmi 7. Donc la somme
choix.
des nombres de tirages trouvés est égale au nombre
Le nombre total de telles partitions est donc pSnp-1. 7
total de tirages possibles,  .
c) Les partitions de l’ensemble E sont de deux types : 3
celles dont une partie est { x}, et celles dont ce n’est Par conséquent, les nombres n = 7 et p = 3 vérifient
pas une partie. D’après la question précédente, on a 2 3 4 5 6  n
  +   +   +   +   =  .
donc bien Snp = Snp−−1 p
1 + pSn−1.
    
2 2 2 2 2  p

d) Voici le triangle que l’on obtient en utilisant la rela- e)  En utilisant plusieurs fois la relation de Pascal, on
tion démontrée à la question précédente. obtient :
1 7 6 6
  =   +  
1 1 3 3 2
1 3 1 7 5 5 6
1 7 6 1   =   +   +  
3 3 2 2
1 15 25 10 1
1 31 90 65 15 1 7 4 4 5 6
  =   +   +   +  
3 3 2 2 2
4. a) Le programme n’est pas correct. Il faut écrire
S=Part(n-1,p-1)+p*Part(n-1,p). 7 3 3 4 5 6
  =   +   +   +   +  
b) On retrouve bien les mêmes valeurs. 3 3 2 2 2 2
7 2 3 4 5 6
83 Le verbe « ranger » sous-entend que l’ordre est   =   +   +   +   +  
3 2 2 2 2 2
important.
3 2
Le nombre de rangements qui commencent par les Car   = 1 =  .
3 2
livres de mathématiques (M), puis les livres physique-
chimie (P), puis les livres de sciences de la vie et de la
86 Il faut tout d’abord choisir les emplacements
Terre est 5 ! ´ 3 ! ´ 4 !. Il faut multiplier ce nombre par
des deux chiffres 5.
le nombre de façons de classer les lettres MPS, c’est-à- n
Le nombre de façons de faire ce choix est  .
dire de placer les trois groupes. Ce nombre est 3!. 2
Le nombre total de rangements où les livres de Il faut ensuite compléter les n  -  2 emplacements
chaque matière sont côte à côté est donc libres dans le nombre en utilisant les neuf chiffres dif-
5 ! ´ 3 ! ´ 4 ! ´ 3 !. férents de 5.

Chapitre 2 ) Combinatoire et dénombrement 61

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3 3
Le nombre de façons de faire ce choix est 9n-2 , ce 88 Le nombre de triplets de E est n . Le nombre de
n couples d’éléments distincts de E est n(n −1).
qui donne en tout   × 9n−2 nombres. On peut alors utiliser un tableur pour observer les
2
valeurs successives de ces deux nombres.
Puis il faut soustraire les nombres qui commencent
par le chiffre 0, qui n’ont en fait que n - 1 chiffres.
n − 1 n−3
Il y en a   × 9 .
 2 
Finalement, le nombre total de nombres de ce type
est
n n−2 n − 1 n−3
  × 9 −   × 9
2  2 
que l’on peut simplifier en (4 n2 − 3n − 1) × 9n−2.
On observe que la propriété demandée est vraie à
87 a) Sans tenir compte de la contrainte, le nombre partir de n = 25.
7
de cartes possibles serait   = 35.
3 89 a) Il ne peut pas y avoir de répétitions et l’ordre
b)  Il faut d’abord choisir un symbole parmi les trois n’est pas pris en compte, donc sans aucune restric-
présents sur cette carte (3 choix possibles). 10
tion, le nombre de choix possibles est   = 120.
Pour chacun de ces choix, il faut compléter la carte  3 
par 2 symboles parmi les 4 qui ne sont pas sur la b)  Il faut tout d’abord choisir deux spécialités parmi
carte. 10
dix ce qui donne   = 45 choix possibles. (On peut
4  2 
Il y a donc 3 ×   = 18 cartes possibles. toutefois se demander si certaines de ces possibilités
2
c)  Il faut d’abord choisir un symbole parmi les cinq ne sont pas les mêmes, mais les données de l’énoncé
présents sur ces deux cartes (5 choix possibles). ne permettent pas de le dire).
Si le symbole choisi est le cœur, il faut compléter la c) Ces deux organisations consommeraient 10 ´ 4
carte par 2 symboles qui ne sont sur aucune de ces + 16 = 40 + 16 = 56 h, soit plus de 10 h par jour de
deux cartes. Or il ne reste plus que 2 tels symboles. classe.
Il y a donc seulement 1 carte de ce type, la carte
Cœur-Ruban-Trèfle.
Si le symbole choisi n’est pas le cœur, alors il faut

Objectif BAC
compléter la carte avec un symbole de l’autre carte,
différent du cœur, puis avec un symbole qui n’est sur
aucune de des cartes. Il y a donc 2 × 2 × 2 = 8 cartes
de ce type.
Il y a donc en tout 9 cartes qui ont un symbole en
commun avec chacune des deux cartes. 90 Partie A
Cependant, parmi ces 9 cartes, certaines ont deux 1. a) Le nombre de façons de choisir ces 5 musées est
symboles en commun et d’autres n’en ont aucun. 11
  = 462.
En listant toutes ces cartes, on constate qu’il faut en  5 
éliminer 4. Le nombre total de cartes de ce jeu est b)  Le nombre de façons de choisir ces musées de
donc 2 + 9 - 4 = 7. sorte qu’il y ait exactement 2 musées d’art et d’his-
Il y a donc 7 cartes en tout. 7 4
toire est   ×   = 84.
d) Les cartes qui sont sur une ligne de même couleur 2 3
portent le même symbole. Par exemple, les cartes sur c) Le nombre de façons de choisir ces musées de sorte
la ligne rouge portent un cœur. Le schéma est 7
qu’il n’y ait aucun musée scientifique est   = 21.
construit de sorte que deux cartes quelconques sont 5
toujours sur une unique même ligne, ce qui assure Le nombre de façons de les choisir de sorte qu’il y ait
qu’elles ont un unique symbole en commun. au moins un tel musée est donc 462 − 21 = 441.
62

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2. a) Il s’agit de dénombrer les permutations d’un c) La probabilité que l’équipe adulte féminine gagne
ensemble à cinq éléments : 5! = 120. un match est 0,47. La probabilité que cette équipe
b) Il faut d’abord choisir les deux musées qui seront gagne sachant que Claire assiste au match est 0,7. Il
5 semble donc que la présence de Claire favorise la vic-
visités le même jour. Il y a   = 10 choix possibles.
2 toire de l’équipe.
Puis, il faut ordonner les quatre groupes d’un ou deux 2. On doit calculer la probabilité que Claire ait assisté
musées. Il y a 4! = 24 choix possibles. à un match de l’équipe féminine sachant qu’elle a
Le nombre total de choix possible est donc assisté à une victoire. Cette probabilité est :
10 × 24 = 240. P(F ∩ G) 0 , 07 7
PG (F) = = = .
Partie A P(G) 0 , 58 58
1. Voici l’arbre de probabilités, dans lequel on a noté I Partie B
l’événement « le client achète le billet par Internet » et 1. Il ne peut pas y avoir de répétitions et on ne tient pas
A l’événement « le client choisit une visite avec audio- compte de l’ordre, donc le nombre de façons de tirer au
guide ». A 22
0,35 sort les 14 membres de l’équipe est   = 319770.
14 
I _
0,7 0,65
2. Le nombre de tirages pour lesquels tous les membres
A
16
de l’équipe ont moins de 21 ans est   = 120 donc la
0,3 _ 0,55 A 14
I 120 4
probabilité d’un tel tirage est = .
0,45
_ 319770 10659
A 3. On va compter les tirages pour lesquels 2 membres
2. La probabilité que le client choisisse une visite avec
de l’équipe ou moins ont plus de 21 ans.
audioguide est :
16
P(A) = P(A ∩ I) + P(A ∩ I) · Aucun membre de l’équipe :   = 120.
14
P(A) = 0 , 7 × 0 , 35 + 0 , 3 × 0 , 55
16 6
P(A) = 0 , 41 · Un membre de l’équipe :   ×   = 3360.
3. On doit calculer la probabilité qu’un client ait 13  1
acheté son billet par Internet sachant qu’il a choisit 16 6
· Deux membres de l’équipe :   ×   = 27300.
une visite avec audioguide. Cette probabilité est  : 12 2
P(A ∩ I) 0 , 7 × 0 , 35 0 , 245 27300 + 3360 + 120 = 30780 , donc le nombre
PA (I) = = =
P(A) 0 , 41 0 , 41 d’équipes avec au moins trois plus de 21 ans est
Ainsi PA (I) ≈ 0 , 59 , ce qui correspond à plus de la 319770 − 30780 = 288990.
moitié des clients.
Le directeur devrait donc décider de proposer la loca- 92 1. a) La probabilité qu’un ruban soit défectueux
tion de l’audioguide sur le site Internet. est :
P(D) = 0 , 2 × 0 , 05 + 0 , 8 × 0 , 0625
91 1. Arbre de probabilités incomplet :
P(D) = 0 , 06
G
F _ b)  P(D ∩ E) = 0 , 2 × 0 , 05 = 0 , 01
0,1 G
G P(D) = 0 , 06 et P(E) = 0 , 2
M 0,6 _
0,4 G donc P(D) × P(E) = 0 , 06 × 0 , 2 = 0 , 012.
0,54 G On observe que P(D ∩ E) ≠ P(D) × P(E), donc les évé-
E _
G nements D et E ne sont pas indépendants.
2.  P(M ∩ G) = 0 , 4 × 0 , 6 = 0 , 24. 10
3. a) On sait que P(G) = 0 , 58. 2. a) Le nombre total de tirages possibles est   = 252.
 5 
D’autre part, P(G) = P(F ∩ G) + P(M ∩ G) + P(E ∩ G) La variable aléatoire X prend les valeurs 0, 1 et 2. Voici
Or P(M ∩ G) = 0 , 24 et les nombres de cas et les probabilités correspondantes :
P(E ∩ G) = (1 − 0 ,1 − 0 , 4) × 0 , 54 = 0 , 27. 8 56
Par conséquent, X = 0  :   = 56 donc P(X = 0) = .
5 252
P(F ∩ G) = 0 , 58 − 0 , 24 − 0 , 27 = 0 , 07.
8 2 140
b) En déduire PF (G) =
P(F ∩ G) 0 , 07
= = 0 , 7. X = 1  :   ×   = 140 donc P(X = 1) = .
P(Fx 0 ,1 4 
     1  252

Chapitre 2 ) Combinatoire et dénombrement 63

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8 2 56 acc : 1+0+2 abc : 1+1+1
X = 2  :   ×   = 56 donc P(X = 2) = . bbb : 0+3+0 bbc : 0+2+1
3 2 252
b) La probabilité qu’au moins un des rubans soit bcc : 0+1+2 ccc : 0+0+3
140 56 196 7 b) aaa : 3+0+0+0 aab : 2+1+0+0
défectueux est + = = .
252 252 252 9 aac : 2+0+1+0 aad : 2+0+0+1
93 a)  Si on pioche les boules une par une avec abb : 1+2+0+0 acc : 1+0+2+0
remise, on utilise des puissances. add : 1+0+0+2 abc : 1+1+1+0
Si on pioche sans remise, dans un certain ordre, on acd : 1+0+1+1 abd : 1+1+0+1
utilise les nombres de n-uplets. bbb : 0+3+0+0 bbc : 0+2+1+0
Si on pioche plusieurs boules simultanément, on uti- bbd : 0+2+0+1 bcc : 0+1+2+0
lise les nombres de combinaisons. bcd : 0+1+1+1 bdd : 0+1+0+2
ccc : 0+0+3+0 ccd : 0+0+2+1
94 a) Si on peut utiliser plusieurs fois la même cdd : 0+0+1+2 ddd : 0+0+0+3
lettre, le nombre total de possibilités est 263 = 17576. 3
b) Si on ne peut pas utiliser deux fois la même lettre, c)    est donc le nombre de façons d’écrire 2
2
26
le nombre total de possibilités est   = 2600. comme la somme de trois nombres, éventuellement
 3  nuls, en tenant compte de l’ordre des nombres.
95 a) Vrai. En effet, le nombre de façons d’ordonner Il y a six écritures possibles :
cinq nombres distincts est 5! = 120. 2 = 2 + 0 + 0 = 0 + 2 + 0 = 0 + 0 + 2
b)  Faux. En effet, il s’agit de compter le nombre des 2 = 1 + 1 + 0 = 1 + 0 + 1 = 0 + 1 + 1
combinaisons de trois éléments parmi cinq, et ce 3
5 Donc   = 6.
nombre est   = 10. 2
3
c) Vrai. En effet, il y a cinq choix possibles pour a, puis 2. a) Pour l’ensemble E :
quatre choix possibles pour n, ce qui fait bien aaa : ✬✬✬|| aab : ✬✬|✬|
5 × 4 = 20 possibilités, qui sont toutes différentes aac : ✬✬||✬ abb : ✬|✬✬|
puisqu’on utilise des nombres premiers distincts. acc : ✬||✬✬ abc : ✬|✬|✬
d)  Faux. En effet, le nombre de valeurs possibles est bbb : |✬✬✬| bbc : |✬✬|✬
54 = 625, et ces valeurs sont toutes différentes bcc : |✬|✬✬ ccc : ||✬✬✬
puisque ce sont des produits différents de nombres Pour l’ensemble F :
premiers. aaa : ✬✬✬||| aab : ✬✬|✬||
aac : ✬✬||✬| aad : ✬✬|||✬
abb : ✬|✬✬|| acc : ✬||✬✬|
add : ✬|||✬✬ abc : ✬|✬|✬|
acd : ✬||✬|✬ abd : ✬|✬||✬
Pour aller plus loin bbb : |✬✬✬|| bbc : |✬✬|✬|
bbd : |✬✬||✬ bcc : |✬|✬✬|
bcd : |✬|✬|✬ bdd : |✬||✬✬
ccc : ||✬✬✬| ccd : ||✬✬|✬
96 Partie A cdd : ||✬|✬✬ ddd : |||✬✬✬
1. aaa aab aac abb acc b)  Pour k = 3 et n = 3, il faut placer 3 étoiles et
abc bbb bbc bcc ccc. 5 éléments.
2. aaa aab aac aad abb Pour k = 3 et n = 4, il faut placer 3 étoiles et
acc add abc acd abd 6 éléments.
bbb bbc bbd bcc bcd
De manière générale, il faut placer k étoiles et
bdd ccc ccd cdd ddd.
n + k −1 éléments en tout.
Partie B c)  Il faut choisir les positions des k étoiles parmi les
1. a) aaa : 3+0+0 aab : 2+1+0 n + k −1 éléments, donc le nombre de combinai-
aac : 2+0+1 abb : 1+2+0 sons avec répétitions de k éléments parmi n est donc
64

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le nombre de combinaisons de k éléments parmi 12 3 4
n n + k − 1 σ4 =  
n + k −1. Ainsi,   =  .

12 4 3
k   k  12 3 4
Partie C σ5 =  
12 3 4
1. Il s’agit de déterminer le nombre de combinaisons b) La permutation s5 est celle où l’on ne change pas
avec répétition de quatre éléments parmi huit. l’ordre des éléments.
8 11
Ce nombre est   =   = 330. c) La forme canonique (132)(4) représente la permu-
4  4  12 3 4
tation  . Elle ne représente donc pas la même
2. Il s’agit de déterminer le nombre de combinaisons 3 12 4
avec répétition de cinq éléments parmi 29. Ce nombre est que la forme canonique (123)(4).
29 33
  =   = 237 236. 12 3 4
 5   5  d) abcd :   , (1)(2)(3)(4)
12 3 4
3.  Il s’agit de déterminer le nombre de combinaisons 12 3 4
avec répétition de 7 éléments parmi cinq. Ce nombre est abdc :   , (1)(2)(3 4), cycle de longueur 2
12 4 3
 5  14
  =   = 1001. 12 3 4
10 10 acbd :   , (1)(2 3)(4), cycle de longueur 2
13 2 4
97 1. a)  Cette notation représente la permutation 12 3 4
acdb :   , (1)(2 3 4), cycle de longueur 3
dcba. 13 4 2
12 3 4 12 3 4
b) abcd :   abdc :   12 3 4
12 3 4  12 4 3 adbc :   , (1)(2 4 3), cycle de longueur 3
14 2 3
12 3 4 12 3 4
acbd :   cadb :   12 3 4
13 2 4 3 1 4 3 adcb :   , (1)(2 4)(3), cycle de longueur 2
14 3 2
12 3 4 12 3 4
acdb :   cbad :   12 3 4
13 4 2 3 2 1 4 bacd :   , (1 2)(3)(4), cycle de longueur 2
2 13 4
12 3 4 12 3 4  12 3 4
adbc :   cbda :  
badc :   , (1 2)(3 4)
14 2 3 3 2 4 1 2 1 4 3
12 3 4 1 2 3 4 12 3 4
adcb :   cdab :  
bcad :   , (1 2 3)(4), cycle de longueur 3
14 3 2 3 4 1 2 2 3 1 4
12 3 4 1 2 3 4 12 3 4
bacd :   cdba :   bcda :   , (1 2 3 4), cycle de longueur 4
2 13 4 3 4 2 7  2 3 4 1
 12 3 4  1 2 3 4 1 2 3 4
badc :   dabc :   bdac :   , (1 2 4 3), cycle de longueur 4
2 1 4 3 4 12 3 2 4 1 3
12 3 4  1 2 3 4 1 2 3 4
bcad :   dacb :   bdca :   , (1 2 4)(3), cycle de longueur 3
2 3 1 4 4 13 2 2 4 3 1
12 3 4  1 2 3 4 12 3 4
bcda :   dbac :   cabd :   , (1 3 2)(4), cycle de longueur 3
2 3 4 1 4 2 1 3 3 12 4
1 2 3 4  1 2 3 4 12 3 4
bdac :   dbca :   cadb :   , (1 3 4 2), cycle de longueur 4
2 4 1 3 4 2 3 1 3 1 4 2
 1 2 3 4  1 2 3 4 12 3 4
bdca :   dcab :   cbad :   , (1 3)(2)(4), cycle de longueur 2
2 4 3 1 4 3 1 2 3 2 1 4
12 3 4  1 2 3 4 12 3 4
cabd :   dcba :   cbda :   , (1 3 4)(2), cycle de longueur 3
3 12 4 4 3 2 1 3 2 4 1
1 2 3 4 1 2 3 4
2. a)  σ2 =   cdab :   , (1 3)(2 4)
3 4 1 2 3 4 1 2
12 3 4 1 2 3 4
σ3 =   cdba :   , (1 3 2 4), cycle de longueur 4
13 2 4 3 4 2 1

Chapitre 2 ) Combinatoire et dénombrement 65

172892_Chap02_049-068.indd 65 23/07/2020 09:37:29


 1 2 3 4 12 3 4
dabc :   , (1 4 3 2), cycle de longueur 4 
13 2 4  : son propre inverse

4 12 3
 1 2 3 4 12 3 4 12 3 4
dacb :   , (1 4 2)(3), cycle de longueur 3    : inverse  
4 13 2 13 4 2 14 2 3
 1 2 3 4 12 3 4 12 3 4
dbac :     
4 2 1 3
 , (1 4 3)(2), cycle de longueur 3 14 2 3  : inverse 13 4 2
 1 2 3 4 12 3 4
dbca :   
4 2 3 1
 , (1 4)(2)(3), cycle de longueur 2 14 3 2  : son propre inverse
 1 2 3 4 12 3 4

dcab :   , (1 4 2 3), cycle de longueur 4   : son propre inverse
4 3 1 2 2 13 4
 1 2 3 4 12 3 4

dcba :   , (1 4)(2 3) 2 1 4 3  : son propre inverse

4 3 2 1
e) On observe qu’il y a 6 cycles de longueur 2, 8 cycles 12 3 4 12 3 4
   
de longueurs 3 et 6 cycles de longueur. 2 3 1 4  : inverse 3 12 4
3. a) On compose s2 puis s1  : 12 3 4  1 2 3 4
   : inverse  
1 2 3 4 2 3 4 1 4 12 3
3 4 1 2 1 2 3 4 12 3 4
   : inverse  
2 4 1 3 3 1 4 2
2 1 4 3
On constate bien que σ2  σ1 = σ1  σ2 .  1 2 3 4  1 2 3 4
   
b)  s1  s1 est la permutation identité s5 . 2 4 3 1  : inverse 4 13 2
c)  s2  s3 (on applique s3 en premier) : 12 3 4 12 3 4
   
1 2 3 4 3 12 4  : inverse 2 3 1 4

1 3 2 4 12 3 4 1 2 3 4


   : inverse  
3 1 4 2 2 4 1 3
3 1 4 2
s3  s2 (on applique s2 en premier) : 12 3 4
 
3 2 1 4  : son propre inverse
1 2 3 4
12 3 4  1 2 3 4
3 4 1 2    
3 2 4 1  : inverse 4 2 1 3
2 4 1 3
1 2 3 4
On constate qu’on obtient deux permutations diffé-    : son propre inverse
rentes. 3 4 1 2
1 2 3 4  1 2 3 4
4. a)  σ  σ−1 (on applique σ−1 en premier) :    
3 4 2 1  : inverse 4 3 1 2
1 2 3 4
 1 2 3 4  12 3 4
4 1 2 3    
4 12 3  : inverse 2 3 4 1
1 2 3 4
 1 2 3 4 1 2 3 4
   
On retrouve bien la permutation identité (1)(2)(3)(4). 4 13 2  : inverse 2 4 3 1
1 2 3 4
b) Inverse de s2  :    1 2 3 4 12 3 4
3 4 1 2    : inverse  
4 2 1 3 3 2 4 1
12 3 4
Inverse de s5  :    1 2 3 4
12 3 4  
4 2 3 1  : son propre inverse
12 3 4
Inverse de s6  :    1 2 3 4 1 2 3 4
3 12 4    
4 3 1 2  : inverse 3 4 2 1
c)  L’inverse d’un cycle de longueur 2 est ce même
cycle.  1 2 3 4
   : son propre inverse
12 3 4 4 3 2 1
d)     : son propre inverse
12 3 4 98 Il y a 19 emplacements disponibles pour deux
12 3 4
  chansons successives dans une playlist de 20 titres.
12 4 3  : son propre inverse
Pour chacun de ces emplacements, on choisit 2 titres
66

172892_Chap02_049-068.indd 66 23/07/2020 09:38:30


parmi les 3 des Beatles et on les ordonne, ce qui 18 × 6 × 18 ! 18 × 6 27
= = .
donne 3 × 2 = 6 possibilités. 20 ! 20 × 19 95
On peut ensuite classer les 18 autres chansons dans
n’importe quel ordre, ce qui donne 18! possibilités. 99 Ranger m + n éléments en deux groupes de m
On obtient ainsi 19 ´ 6 ´ 18 !. et n objets respectivement  revient à choisir m élé-
Mais en procédant ainsi, on a compté deux fois les cas ments parmi m + n, le groupe de n étant alors consti-
où les trois chansons des Beatles sont l’une à la suite tué des éléments restants. Le nombre de façons de
de l’autre. Comptons le nombre de fois où cela se ranger ainsi ces m + n éléments est donc :
produit. (m + n)! (m + n)!
Il y a 18 emplacements disponibles pour trois chan- = .
m !(m + n − m)! m!n!
sons successives dans une playlist de 20 titres.
Pour chacun de ces emplacements, on peut placer les Pour ranger m + n + k éléments en trois groupes de
trois chansons des Beatles dans n’importe quel ordre, m, n et k objets respectivement, il faut d’abord consti-
ce qui donne 3 × 2 = 6 possibilités. tuer un groupe de m objets et un groupe de n  +  k
On peut ensuite classer les 17 autres chansons dans objets.
(m + n + k ) !
n’importe quel ordre, ce qui donne 17! possibilités. Le nombre de façons de le faire est .
m !(n + k )!
On obtient ainsi 18 ´ 6 ´ 17 !.
Le nombre de playlists avec deux chansons des Beat- Puis, il faut ranger les n  + k objets en deux groupes
les successives est donc de n et k objets respectivement.
19 × 6 × 18 ! − 18 × 6 × 17 !
(n + k )!
= 19 × 6 × 18 ! − 6 × 18 ! Le nombre de façons de le faire est .
n!k !
= 18 × 6 × 18 !
Le nombre total de tels rangements est donc :
Or le nombre total de façons d’ordonner la playlist est
20!. Donc la probabilité qu’il y ait deux chansons des (m + n + k )! (n + k )! (m + n + k )!
× = .
Beatles successives est : m !(n + k )! n!k ! m!n!k !

Chapitre 2 ) Combinatoire et dénombrement 67

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172892_Chap02_049-068.indd 68 23/07/2020 09:38:49
3 Vecteurs, droites
et plans de l’espace

3 a)  H G

Questions-Tests 
u +M

E F

  +O
1 (2)  AB = ED w
D C
2 (3) CDFE est un parallélogramme.
 
3 (3)  u = BD d’après la relation de Chasles. 
  
A v B
4 c)  AF = AB + AC d’après la règle du parallélo- b)  F
+
M
+ +
H

gramme.
  
5 a) (2) u = 3 i + 2 j
 +O
b) (2)  2v(−2 ; 4)

c) (3)  v ′(3 ; − 6)
 B
+
6 (3)  (AB) et (CD) sont parallèles  : AB(5 ; 2) et
   Dans le triangle BFH, O est le milieu de [BH] et M
CD(5 ; 2) donc AB et CD sont colinéaires. est le milieu de [FH], donc d’après le théorème
1
des milieux, OM = FB.
2
 1  
On en conclut que OM = BF.
Découvrir 2

2 Décomposition de vecteurs
  
1 Des vecteurs dans l’espace 1 a)  AB, AD et AK sont coplanaires car ils sont
situés dans la face ABCD.
     1  1 
1 a) ABFE est un rectangle donc AB = EF = v . b)  AK = AB + AD
   
  2 2
u + v = EH + EF = EG d’après la règle du paral-
lélogramme. 2 a) D’après la relation de Chasles :
      
   
b) AC est un représentant de u + v   : les faces AE = AG − EG et AI = AG + GI. .
ABCD et EFGH étant identiques, on en déduit 
 1 
  Or, GI = − AE.
que AC = AG. 2
On conclut donc que :
  
2 a)  w + u = DG  1  1 
   AE = AG + EG.
b)  w − v = DE 2 2
      
c)  u + w − v = AE b) Les vecteurs AE , AG et EG sont coplanaires.

Chapitre 3 ) Vecteurs, droites et plans de l’espace 69

172892_Chap03_069-086.indd 69 23/07/2020 15:16:38


  
3 a)  AB, AD et AE ne sont pas coplanaires car ils 8 a) Avec
  
la relation de Chasles :
n’admettent pas des représentants situés dans MH = MA + AH
 2  1  
un même plan. MH = − AB + AI.
 1  1   3 3
b)  AK = AB + AD + 0AE Or d’après la règle du parallélogramme :
2 2 


   1  1  
AI = AB + AD + AE AI = (AC + AD).
2 2  2  1  1 

   1  On en déduit : MH = − AB + AC + AD
DI = AB + 0AD + AE 3  6  6

2
Avec la relation de Chasles : BJ = BA + AJ
  1  
BJ = −AB + AI
2
  1  1 
BJ = −AB + AC + AD.
4 4
 3 
Savoir-faire
b) D’après a), BJ = MH.
 2 
Les vecteurs BJ et MH sont colinéaires donc les
droites (BJ) et (MH) sont parallèles.

11 Avec la relation de Chasles :



      
1    
 1  
IJ = IA + AC + CJ
3 a) HJ = HE Or HE = CB, donc HJ = CB = IB.
2 2    1   1 
B est l’image de I par la translation de vecteur HJ. IJ = HA + AC + CF
    2 2
b)  GB = HA et CD = BA.  1   1  1 
       IJ = HA + AC + CA + AF
GB − CD = HA − BA = HA + AB = HB d’après la rela- 2 2 2
 1  1 
tion de Chasles. IJ = HF + AC.
2 2  
  
   Les vecteurs AC, HF et IJ sont coplanaires.
4 a)  AD = −HE et EB = HD + HG.
On en déduit alors : 12 a)  A
     
AD + EB = −HE + HD + HG.
b) D’après la relation de Chasles :
   
DF = DH + HG + GF D
    B G
DF = −HD + HG + HE.
    I
c)  HB = HD + HE + HG C
    F


E
 
d)  GA = GH + GC + DA b) Avec la relation de Chasles : EF = EA + AF
   
GA = HG + HD + HE 
 3  3 
EF = − AG + AB
2 2

 3  3  
EF = GB = (GD + DB)
 a) Avec
7  la relation de Chasles : 2 2
FH = FA + AH 
 3  3  2  
 1  1  EF = DB + × − DI.
FH = AC + AB 2 2  3 
 2  4  Or d’après la règle du parallélogramme :
FJ = FA + AB + BJ 
 1  1 
 1   1  DI = DB + DC.
FJ = AC + AB + BC 2 2
2 2 On en déduit que :
 1   1  1  
  1  1 
FJ = AC + AB + BA + AC EF = −BD − DB − BC
2 2 2 2 2
 1   
 1  1 
FJ = AB + AC. EF = − BD − BC.
2  1   2 2
b) d’après a), on remarque que FH = FJ. c)  (BC, BD) est un couple de vecteurs directeurs du
  2  
 
Les vecteurs FH et FJ sont colinéaires donc les points plan (BCD), d’après b), EF, BC et BD sont copla-
F, H et J sont alignés. naires donc la droite (EF) est parallèle au plan (BCD).
70

172892_Chap03_069-086.indd 70 23/07/2020 15:17:53


15 a)  Le point E n’appartient pas au plan (ABD) 19
  
donc les vecteurs AB, AD, AE sont non coplanaires
  
et (AB, AD, AE) est une base de l’espace.
 1  1  1 
b)  BK = BH = BA + AH
2 2 2
 1  1  1 
Acquérir des automatismes
BK = − AB + AD + AE.
2 2 2
Avec la relation de Chasles :
  
KD = KH + HD
 1  
KD = BK − AE
2  
 
 1  1  3  20 BF, CG et DH.
KD = − AB + AD − AE.
4 4 4   
16 a)  A 21 DC = EF donc C est l’image de D par la transla-
+ 

tion de vecteur EF.
+K
  
22 v = EG = AC
B
+ D
I J +   
+ +
23 AB + AH = AG
C
+

 1   1 1   
 
 1 
b)  AI = (AB + AC) donc I ; ; 0. 24 FH = 2ID et IA = − EG
2  2 2  2
 1 1 1   1     
J est le milieu de [ID] donc J ; ;  ; AK = AJ 25 a) Vrai. EF + FH = EH = AD.
 4 4 2  3
 1 1 1    
donc K  ; ; . b) Vrai. DG + ED = EG = AC.
12 12 6 
  1 1 1    1  1 
c) On obtient AK  ; ;  , BC(−1 ; 1 ; 0) et c) Faux. FI = FG = AD.
12 12 6  
 2 2
 


CD(0 ; − 1 ; 1). On cherche s’il existe deux réels x et y d) Vrai. FE = CD = 2CJ = −2 JC.
  
tels que AK = xBC + y CD.
On obtient le système : 26 H G
S
 1
12 = −x E F
Q

 1
 = x− y
12 P

 1 = y D C
 6
1 1 1 1
Or − − = − ≠ . R A B
12 6 4 12
Il n’existe donc pas deux réels x et y tels que
      27 G A
AK = xBC + y CD : les vecteurs AK , BC et CD ne
sont pas coplanaires.
18 a) 
B
D
F
H C

E
b)   
     
28 a)  EA + EF + CH = EB + CH = 0
  
b)  DE + FC = 0
     
c)  AB + AD + AE = AC + AE = AG
    
d)  AF + GC = AB = EF

Chapitre 3 ) Vecteurs, droites et plans de l’espace 71

172892_Chap03_069-086.indd 71 23/07/2020 16:03:55


 
 1  35 Avec la relation de Chasles :
29 a)  FJ = 2IC − HG 
    

  2 AI = AD + DG + GI
1   
    1 
b)  AI = AD + EF
2 AI = AD + DC + DH + EA

  1  3
c)  GI = −AE − AD 
   2 
2 AI = −DA + DC + DH.

 3
1  1 
d)  HJ = GB − GA Avec la relation de Chasles :
2 2 
    
HJ = HD + DC + CJ

   1 
     HJ = −DH + DC + DA
30 a)  AB + CD = AD + DB + CD 2
      
b)  AB + CD = AD + CD + DB = AD + CB 36 Dans le triangle ACD, B est le milieu de [AC] et
(CD) est parallèle à (BM) donc d’après le théorème
     
     des milieux, M est le milieu de [BE]
31 a)  AC = AI + IL + LC = IB + IL + BL = 2IL  1  1 
  a)  AM = AC + AF
On démontre de même que AC = 2KJ. 2 2
    1 
b) Alors IL = KJ et ILJK est un parallélogramme. b)  KM = −AG − AF
2
 1  
         c)  MF = AF − AB
2
32 a)  OA + OB = OI + IA + OI + IB = 2OI  1  1  1 

    d)  LM = AC − AF − AG
car IA + IB = 0. 2 2 2
    1  1  
De même OC + OD = 2OJ. e)  MJ = AF + AC + AG
      
b)  OA + OB + OC + OD = 2(OI + OJ) = 0 car O est 2 2
  1  1 
le milieu de [IJ]. f)  IM = −AG − AC + AF
2 2
 1   2 
     1  37 a)  AC = − AB b)  AC = − AB
33 AK = AC + CK = AB + AD − SC
2  3  5
c)  AC = 5AB d)  AC = −AB

A 38 (1) vraie (2) fausse (3) vraie (4) fausse


34 a)  +

I 39 a)  H G
+

B D
+ + F
C E
+ +I
J
D +
C

E
+ +F
b) Avec la relation de Chasles : A B
    
EC = EB + BC b)  HC est colinéaire avec IJ
     
EC = −AB + BA + AC AF n’est pas colinéaire avec IJ
    
EC = −2AB + AC BG n’est pas colinéaire avec IJ
    
 
FC = FI + IC BE est colinéaire avec IJ.
 3    
FC = − AD + IA + AC          
 2  40 DA + BD + FB = BD + DA + FB = BA + FB
FC = −2AD + AC  

   = FA = −DG.
EF = EC + CF

     
     
EF = −2AB + AC + 2AD − AC 41 FE + FG = FH et HF + DB = 2HF donc : 

     
 
EF = −2AB + 2AD HF + DB = −2(FE + FG).
72

172892_Chap03_069-086.indd 72 23/07/2020 15:20:01


    
42 BA + AP = 2BA + FG donc : 1  1   1  1 

        IJ = − AB − AD + AB + BC + BF
AP = BA + FG = FE + FG = FH = −HF. 2 3 2 4
 1  1  1  1 
IJ = AB − AD + AD + AE
43 a)  A 2 3 2 4
 1  1  1 
IJ = AB + AD + AE
2 6 4
   
•  AG = AB + BC + CG
   
B AG = AB + AD + AE
D  
I c) D’après b), il n’existe pas de réel k tel que IJ = k AG
F donc les droites (IJ) et (AG) ne sont pas parallèles
C
E 
 1  1 
G
AI = AB + AD
    2 3
b) avec la relation de Chasles : FG = FB + BC = CG 
  1  1 
 AJ = AB + AD + AE
1   1  2 4
FG = − AB + BC − CA    
2 2 AG = AB + AD + AE.
 1   3    

FG = − CB + BC = BC Il n’existe pas de réels x, y tels que AG = xAI + y AJ,

  2   2

FE = FB + BA + AE donc les droites (IJ) et (AG) ne sont pas coplanaires.

 1   3  
FE = − AB + BA + AI  
2 2 46 a)  (A ; AC , AD) définit une base du plan (ACD).

 3  3   3   3 
FE = BA + AI = BI AE = AC donc E est un point de (ACD) et
2  2 2 
  4
Or, BC = 2BI donc FG = 2FE. AF = 2AD donc F est un point de (ACD).
 

c) D’après b) les vecteurs FG et FE sont colinéaires, Les droites (DE) et (CF) sont donc coplanaires.
donc le point E est un point de la droite (FG). b) Avec la relation de Chasles :
   3  
44 a)  H G DE = DA + AE = AC − AD
4
    
F CF = CD + DF = −AC + 2AD
E  
D’après les décompositions précédentes, CF et DE
J
ne sont pas colinéaires donc les droites (CF) et (DE)
K ne sont pas parallèles. Comme elles sont coplanaires,
D
C I
elles sont donc sécantes.

A B 47 A, I, B, C ou D.

   
 
 
b)  BE = BA + AE = 2IC + 2CJ = 2IJ.
Donc les droites (BE) et (IJ) sont parallèles. 48 a = 0 , 5 et b = 1
     1   1  
BC = BK + KJ + JC = AE + KJ − AE = KJ.  
2 2 49 (GK , GE) forme une base de (GKE). Or J n’appar-
Donc les droites (JK) et (BC) sont parallèles. tient pas à ce plan donc les réels x et y n’existent pas.

45 a)  H G   1   1 


50 BJ = BC + CG = −DA + DH : les vecteurs
   2 2
BJ, DA , DH sont coplanaires.
F
E   
 
51 Les vecteurs ID, IC, EF, EG sont coplanaires donc
D 
  
 
J C les plans (J ; ID, IC) et (K ; EF, EG) sont parallèles.
I
52  
A B  1   1      

AM = (EC + FC) = (EC + EB) = EI = −AE + AI.
b) Avec la relation de Chasles : 2 2
      
•  IJ = IA + AB + BJ Donc M appartient au plan (A ; AE , AI).

Chapitre 3 ) Vecteurs, droites et plans de l’espace 73

172892_Chap03_069-086.indd 73 23/07/2020 16:28:31


    
53 a)  (A ; AB, BC) définit le plan (ABC). Or K est un 61 a)  AC = AB + AD
   
point de (CD), donc est dans le plan (ABC) : il existe b)  AC = AB + AD + AE
     
donc deux réels x, y tels que AK = xAB + yBC c)  GB = −AD − AE
   4      
b)  AK = CK − CA = CD + AC d)  DF = AB − AD + AE
5
 4    1  
AK = − AB + AB + AD = AB + BC 62
5 5
1 A(2 ; 0 ; 0), B(0 ; 4 ; 0), C(0 ; 0 ; 3), D(2 ; 4 ; 3), E(2 ; 4 ; 0)
donc x = et y = 1.
5
63
     A(1 ; 0 ; 0), B(1 ; 1 ; 0), C(0 ; 1 ; 0), D(0 ; 0 ; 0), E(1 ; 0 ; 1)
54 a)  AB + BM = 3AB − AC − AD donc :
       F(1 ; 1 ; 1), G(0 ; 1 ; 1), H(0 ; 0 ; 1).
BM = AB − AC + AB − AD = −BC − BD.
b) Le point M appartient au plan (BCD). 
64 a)  AB(5 ; − 8 ; − 2)
 1 
55 a) d’après la relation de Chasles : b)  I− ; 1 ; 6
    2 
HK = HB + BK
   1  1      3 
HK = HA + HG − AH − HG 65 AK = AD + DK = AD + AE
2 3    4
 3  2 
HK = HA + HG AL = AG + GL
2 3     2 
AL = AB + AD + AE − AE
b) D’après a), K appartient au plan (AHG).    1  3
AL = AB + AD + AE
     3
56 a)  CB = FE + AE − AF.   
  
b)  L’égalité précédente prouve que AE , AF et CB 66 a)  AB, AD et AE ne sont pas coplanaires donc
  
sont des vecteurs coplanaires. (AB, AD, AE) est une base de l’espace.
 1  1 
 1  1  1  1  1  b)  AK = AB + AD
57 a)  OA = GA = GE + EA = GE − DH.   2   2
2 2 2 2 2 AL = AS + SL
  
Donc les vecteurs OA , GE et DH sont coplanaires.   1 
AL = AS + SC
    1  2
b) Les vecteurs GE , DA = GF et OA = GA ne sont   1  1 
2 AL = AS + SA + AC
pas coplanaires. 2 2
 1  1  1 
58 a) Avec la relation de Chasles : AL = AS + AB + AD
      2 2 2

   1 
IJ = IA + AD + DJ KL = KA + AL = AS
 1   1  2
IJ = − AD + AD + DH
4 3    

 3  1   67 a)  AK = AB + BI + IK
IJ = BC + BF.   1  1  
4 3 AK = AB + BC − DI
D’après la relation précédente, on en déduit que les 2 2
  
  1  1  1  1 
vecteurs IJ, BC et BF sont coplanaires. AK = AK + AC − DB − DC
2 2 4 4
b) d’après a), on en déduit que la droite (IJ) est paral-  1  1  1 
AK = AB + AC + AD
lèle au plan (BCG). 4 4 2
 1 1 1 
   
 
  b)  K  ; ; 
59 BC = BA + AC = 3IA + 3AJ = 3IJ.  4 4 2
 

De même DC = 3JK .
  1 1 
Les vecteurs directeurs BC et CD du plan (BCD) sont 68 a)  I ; ; 0
 
 2 2 
colinéaires aux vecteurs directeurs IJ et JK du plan 
 1 1    1 1    1 1 
b)  IB ; − ; 0 , IC− ; ; 0 et IS− ; − ; 1
(IJK), ces deux plans sont donc parallèles. 2 2   2 2   2 2 
 
60 a) Oui b) Non c) Non d) Oui 69 a)  AB(−3 ; − 2 ; 2) et CD(9 ; − 1 ; 1)
74

172892_Chap03_069-086.indd 74 23/07/2020 15:22:24


 1   x =1
b)  Milieu de [AB]  : I− ; 4 ; 3 et milieu de [CD]  : 
 2  On obtient le système :  y=5
5 5 1  

J ; − ; .
2 2 2 3 x + 3 y = 7
   Or 3 × 1 + 3 × 5 = 18 ≠ 7 donc le point C n’est pas un
70 KC = AB donc KC(−3 ; − 2 ; 2) et K(1 ; 0 ; − 2). point du plan 3.

  51   38 25  80 a)  On cherche s’il existe x, y tels que  :


71 a)  u  ; − 4 ; 4 b)  v −2 ; ;    
2   3 3  w = xu + yv .
 
72 AB(−6 ; − 2 ; 6) et CD(−12 ; − 4 ; 12) donc  x =1
    
CD = 2AB, AB et CD sont colinéaires. On obtient le système :  3y = 3

 x + 5 y = 6
   
73 AB(1 ; 3 ; − 9) (1 ; 1) est la solution du système, donc w = u + v :
   
AC(−13 ; − 39 ; 117) les vecteurs u, v et w sont coplanaires, donc la
−13 −39 117 droite d est parallèle au plan 3.
= = = −13   
b) On cherche s’il existe x, y tels que : t = xu + yv .
1
 3 −9
AC = −13AB  x=2

On obtient le système :   3 y = −3
A, B et C sont alignés. 
     x + 5 y = −3
  
74 AC(6 ; 4 ; 0) et BD(3 ; 2 ; 0) donc AC = 2BD et (2 ; − 1) est la solution du système, donc w = 2u − v :
  
les droites (AC) et (BD) sont parallèles. les vecteurs u, v et t sont coplanaires. On en déduit
   
  que (u , v ) et (w , t ) sont coplanaires : les plans 3 et
75 a)  AB(3 ; 2 ; 5) et AC(17 ; 19 ; 25) 4 sont parallèles.
17 19  
b)  ¹ donc les vecteurs AB et AC ne sont pas
3 2
colinéaires. On en déduit donc que le point C n’est
pas un point de (AB).

76 u et

v sont colinéaires si, et seulement si  : Pour se tester
2 −3 y 3
= = c’est-à-dire x = − et y = 10.
1 x 5 2
 
77 AB(2 ; − 1 ; − 1) et AM( x − 1 ; y ; − 5). 81 1. C 2. B 3. D 4. A 5. C
A, B et M sont alignés si, et seulement si :
x −1 y −5 82 1. B et C 2. A et C 3. C et D
= = , c’est-à-dire x = 11 et y = −5.
2 −1 −1
 
   83 1)  AB(2 ; − 4 ; − 3) et AC(6 ; − 5 ; 2) .
78 a)  2u − v − w(0 ; 0 ; 0)  
    6 −5
b)  2u − v − w = 0. Or ≠ donc AB et AC ne sont pas colinéaires.
     2 −4
On en déduit que w = 2u − v : les vecteurs u, v et L’affirmation 1 est fausse.

w sont coplanaires. 
2)  AD(3 ; − 6 ; 5). On cherche s’il existe x, y tels que :
   
79 a) AB(2 ; − 3 ; − 3). . On cherche s’il existe x, y AD = xAB + y AC.
    2 x + 6 y = 3
tels que : AB = xu + yv . 
 x=2 On obtient le système : −4 x − 5 y = −6 .
 
On obtient le système :  y = −3 −3 x + 2 y = 5

3 x + 3 y = −3 Or ce système n’a pas de solution.
     
On en déduit que AB = 2u − 3v et donc le point B Les vecteurs AB, AC et AD ne sont pas coplanaires.
est un point du plan 3. L’affirmation 2 est fausse.
 
b)  AC(1 ; 5 ; 7). 3)  DE(−4 ; 1 ; − 5)
     
On cherche s’il existe x, y tels que : AC = xu + yv . On cherche s’il existe x, y tels que : DE = xAB + y AC.

Chapitre 3 ) Vecteurs, droites et plans de l’espace 75

172892_Chap03_069-086.indd 75 23/07/2020 15:24:13


 2 x + 6 y = −4 86 Parcours 1
  
On obtient le système : −4 x − 5 y = 1 . On décompose les vecteurs EC et EM sur la base
   
−3 x + 2 y = −5 (AB, AD, AE) :
  
Ce système a pour solution (1 ; − 1), donc •  EC = EA + AC
  
DE = AB − AC. Le point E appartient au plan qui    
  EC = AB + AD − AE
passe par D et de vecteurs directeurs AB et AC.   
L’affirmation 3 est vraie. •  EM = EA + AM
  2 
EM = −AE + AI
3
  2    
EM = −AE + (AE + EF + FI)
3
 1  2  1 

S’entraîner
EM = − AE + AB + FH
3 3 3
 1  2  1   
EM = − AE + AB + (FE + EH)
3 3 3
 1  1  1 
EM = AB + AD − AE
3 3 3
 1   
84 La droite d passant par M de vecteur directeur On en déduit que EM = EC : les vecteurs EM et EC
    3
(
w et le plan 3 ne sont pas parallèles car u , v , w est ) sont colinéaires.
une base de l’espace. On en déduit que les points E, M et C sont alignés.
M¢ appartient à 3 […]
     Parcours 2
D’autre part, OM = OM ′ + M ′M, M¢M et w sont  1  
colinéaires donc il existe un nombre réel c tel que 1. a)  O2 I = (O1N + O1P)
  2
M′M = cw. 1     k  
    = (O1H + HN + O1A + AP) = (HF + AC)
Finalement, t = au + bv + cw. 2 2
 1   1    
Unicité b)  O1I = (O2N + O2P) = (O2F + FN + O2 C + CP)
2 2
 a − a′  b − b ′  k − 1  
w= u+ v , or ceci n’est pas possible car = (HF + AC)
  c ′ − c c′ − c 2
(u , v , w ) est une base de l’espace, donc c = c ′.    
  c)  (k − 1)O1I = k O2 I donc O1I, O2 I, sont colinéaires,
[…] car u et v ne sont pas colinéaires.
I, O1 et O2 sont alignés.

85 (1) d’après la relation de Chasles :



   87 On cherche la décomposition des vecteurs sur
•  IK = IE + EK   

 1  1    la base (BA , BC, BD) :
IK = AE + (EF + EH)   
2 2 •  EG = EB + BG

 1   
IK = (AB + AD + AE)  1   2 
EG = − (BA + BC) + BI
 2   2 3
•  IL = IA + AL  1  1  1 
 1  1  EG = − BA − BC + BD
IL = − AE + AB 2 6 3
2 2   
• d’après la règle du parallélogramme : • EK = ED + DK
 1    1    1   
BJ = (BC + BF) = (AD + AE) EK = − (DC + DA) + AB
2 2 2
 
(2) L’égalité précédente indique que les vecteurs IJ, 3  1  
 
 EK = − BA − BC + BD
IK , IL sont coplanaires. 2 2

    
(3) Le point J appartient au plan définit par (I ; IK , IL) On remarque donc que EK = 3EG : les vecteurs EK

c’est-à-dire le plan (IKL). Ainsi les points I, J, K et L et EG sont colinéaires et donc les points E, K et G sont
sont coplanaires. alignés.
76

172892_Chap03_069-086.indd 76 23/07/2020 15:25:37


88 a)  A 
 2  2  2 
IK = AS + AB + AD
 5 5  5
• IL = IA + AD + DL
Q 
M 1   4 
IL = − AS + AD + DS
5 5
B D  3  1 
IL = AS + AD
5 5   
N
c) Les vecteurs IJ, IK et IL sont coplanaires s’il existe

  
deux réels x et y tels que  IK = x IJ + y IL.
C Or d’après les décompositions obtenues à la ques-
tion b), il est impossible de trouver x et y.
P  
 
   Les vecteurs IJ, IK et IL ne sont pas coplanaires et
b)  MN = AN − AM donc les points I, J, K et L ne sont pas coplanaires.
2  3 
= − AB + AC 91 a) Avec la relation de Chasles :
3 4   
   
MP = MA + AC + CP HM = HG + GM
      
2   1  HM = HG + GJ + JC + CM
= − AB + AC − CD     1  2 
3 2 HM = HG + GJ − GF + GH
2  3  1  
3 3
= − AB + AC − AD 1   

 3 2 2 HM = − (GH + GF) + GJ
3
MQ = AQ − AM  1  
2  1  HM = − GE + GJ
= − AB + AD 3   

3 2 b) D’après la question a), les vecteurs HM, GE et GJ
    
c)  MQ = 2MN − MP sont coplanaires. Or (GE , GJ) définit une base du plan
   (EGJ). On en déduit que la droite (HM) est parallèle
MN, MP et MQ sont des vecteurs coplanaires, donc
au plan (EGJ).
les points M, N, P et Q appartiennent à un même plan.
92 a) Avec la relation de Chasles :
89 a) Avec la relation de Chasles : 
   
     KL = KH + HG + GL
IJ = IA + AK + KJ 
   
 1   1  KL = −λHE + AB + λ GC
IJ = − AE + AK + AH 
   
2 2 KL = λ AD + AB − λ AE
 1   
    
IJ = AD + AK b)  FE = −AB et FC = AD − AE.
2    On en déduit que :
b) d’après a), les vecteurs IJ, AD et AK sont copla- 
 
 
KL = −FE + λFC.
naires. On en déduit que la droite (IJ) est parallèle au  
 
On peut donc conclure que les vecteurs KL , FE et
plan (AKD). 
FC sont coplanaires.
   
 
90 a)  Les vecteurs AS, AB et AD ne sont pas c)  (FE , FC) définit une base du plan (CEF), on en
  
coplanaires donc (AS, AB, AD) est une base. déduit donc que la droite (FE) est parallèle au plan
b) Avec la relation de Chasles : (CEF).
    
•  IJ = IA + AB + BJ
 93 Parcours 1
1   2    
IJ = − AS + AB + BS AB(1 ; 1 ; − 1), AC(0 ; 5 ; − 1).
5 5  
 1  3  0 5
IJ = AS + AB ¹ donc les vecteurs AB et AC ne sont pas coli-
1 1
 5 
  5  néaires. On peut donc conclure que les points A, B et
•  IK = IA + AC + CK

 C définissent un plan.
1   3   
IK = − AS + AC + CS Cherchons si u est coplanaire avec les vecteurs AB
5 5 

 2  2  et AC. On cherche s’il existe deux réels x et y tels
IK = AS + AC   
5 5 que : u = xAB + y AC.

Chapitre 3 ) Vecteurs, droites et plans de l’espace 77

172892_Chap03_069-086.indd 77 23/07/2020 16:34:04


Cette égalité est équivalente au système d’équations 
96 a)  AM(−2 ; 0 ; − 6)
suivant :    
On en déduit que AM = −2u. AM et u sont coli-
 x = −1
 néaires et donc le point M appartient à la droite d.
 x + 5 y = 2 
 b)  BM(1 ; − 3 ; − 11)
−x − y = 1  
On en déduit que BM = −2v .
 
Or ce système n’a pas de solution puisque l’équation BM et v sont colinéaires et donc le point M appar-
3 tient à la droite d¢.
2 donne y = et l’équation 3 donne y = 0.  
5  
 c)  u et v ne sont pas colinéaires donc les droites d et
Donc u n’est pas coplanaires avec (AB, AC) qui défi-
d¢ ne sont pas parallèles. De plus, elles ont un point
nit une base du plan (ABC).
commun M, donc elles sont sécantes en M.
On peut donc en conclure que la droite d est sécante

avec le plan (ABC). 97 1. a)  AB(−4 ; 7 ; 10). On cherche s’il existe deux
  
Parcours 2 réels x et y tels que AB = xu + yv , ce qui est équiva-
  lent au système :
a)  AB(−2 ; 0 ; 1), AC(−2 ; 2 ; 1).
   2 x − y = −4
−2 0 
≠ donc les vecteurs AB et AC ne sont pas  x + 4 y = 7 .
−2 2 
colinéaires. On peut donc conclure que les points A, B  5 y = 10
et C ne sont pas alignés. x = −1 et y = 2 est la solution du système.
  
b)  On cherche s’il existe deux réels x et y tels que  : AB = −u + 2v : le point B est un point du plan 3.
   b) A et B sont deux points de 3 donc la droite (AB) est
k = xAB + y AC.
incluse dans 3 : le point M est donc un point de 3.
Cette égalité est équivalente au système d’équations 
2. a)  AC(10 ; − 7 ; − 8). On cherche s’il existe deux
suivant :   
−2 x − 2 y = 0 réels x et y tels que AB = xu + yv , ce qui est équiva-
 lent au système :
 2y = 0
  2 x − y = 10
 x+ y =1 
 x + 4 y = −7 .

Or ce système n’a pas de solution puisque l’équa-  5 y = −8
tion  1 donne x = 0 et l’équation 3 donne x = 1. Or ce système n’admet pas de solution. On peut donc
  
Donc k n’est pas coplanaire avec (AB, AC). en conclure que le point C n’appartient pas au plan 3.
  
c) Les vecteurs k , AB et AC ne sont pas coplanaires, c) La droite (MC) et le plan 3 sont donc sécants en M.
on peut donc en déduire que la droite d est sécante   
avec le plan (ABC). 98 1. Soit E le milieu de [IJ], EI + EJ = 0 donc :
     
EA + EB + EC + ED = 0 ,
        
94 AB(4 ; − 6 ; − 2) et AM(2 ; a − 4 ; b − 5). d’où EK + EL = 0 et EM + EN = 0.
 E est donc aussi le milieu de [KL] et [MN].
Les points A, B et M sont alignés si les vecteurs AB et
 2. Dans la question précédente :
AM sont colinéaires ce qui se traduit par :      
EA + EB + EC + ED = 0.
2(a − 4) = −6     
 3.  4EA + AB + AC + AD = 0 donc :
2(b − 5) = −2  1     1 1 1
AE = (AB + AC + AD) et E  ; ; .
soit a = 1 et b = 4. 4 4 4 4
1    1 1 1
4. a) I ; 0 ; 0 donc EI ; − ; − 
 1 1 1 2  4 4 4
95 1. a)  I0 ; 0 ;  et J ; 1 ; .  1  1  1 
 2 2 2 et EI = AB − AC − AD.
 1  1 1   1 1 1 4 4 4
2. a)  P0 ; ; 1 , Q ; ; 0 donc K  ; ; .  1 1    1 1 1
 3  3 3  6 3 2 K  ; ; 0 donc EK  ; ; − 
 
2 2  4 4 4

 1 1    1   1  1  1 
b)  IK  ; ; 0 et IJ ; 1 ; 0. et EK = AB + AC − AD.
 6 3   2 
 
  
 4 4 4
On remarque que IJ = 3IK . Les vecteurs IJ et IK 1 1    1 1 1
M ; 0 ;  donc EM ; − ; 
sont colinéaires, donc les points I, J et K sont alignés. 2 2 4 4 4
78

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 1  1  1   
et EI = AB − AC + AD. b) OD(6 ; 0 ; − 1) et OE(0 ; 3 ; 1) ne sont pas coli-
 4 4 4 néaires, donc O, D et E déterminent un plan.
b) EI, EK
 et EM ne sont pas coplanaires donc
−3a − b = 6
(E ; EI, EK , EM) est un repère de l’espace. 
2. a) Le système  −2b = 0 n’a pas de solution.

99 M( x ; y ; z ) est un point de 3 si, et seulement si,  −a − b = −1
  
il existe deux réels a, b tels que AM = au + bv ce qui Il n’existe pas de nombres réels a et b tels que
     
est équivalent à : OD = aAB + bAC, les vecteurs AB, AC et OD ne
 x = 1 + a + 2b sont pas coplanaires.

 y = −1 + a − b b) 31 et 32 ne sont donc pas parallèles, ils sont

 z = 3 + 3b sécants suivant une droite d.
 
a) M est dans le plan (O ; i , j ) si, et seulement si, z = 0.      
102 1. a)  t = −u + 3v et w = 2u − v
Ce qui est équivalent à b = −1.    
 x = −1 + a b)  les vecteurs u, v , t et w sont coplanaires et

On a alors  y = a donc les plans 31 et 32 sont parallèles.
 
 z = 0 2. a)  AB(−3 ; 3 ; 6).
 
L’intersection de 3 et du plan (O ; i , j ) est la droite  2a = − 3

qui passe par le point B(−1 ; 0 ; 0) et de vecteur direc- 
Le système  a + 2b = 3 n’admet pas de solution,
 
teur u ′(1 ; 1 ; 0). −a + b = 6 
   
b)  M est dans le plan (O ; i , k ) si, et seulement si, donc il n’existe pas de réels tels que AB = au + bv .
y = 0 ce qui est équivalent à b = −1 + a. Le point B n’appartient pas à 31.
 x = −1 + 3a b) Les plans 31 et 32 sont strictement parallèles.

On a alors  y = 0

 z = 3a  x + 2 y = −1
  
L’intersection de 3 et du plan (O ; i , k ) est la droite 103 a)   −x = 2 n’admet pas de solution donc

qui passe par le point (−1 ; 0 ; 0) et de vecteur direc-  y = −3
   
teur v ′(1 ; 0 ; 1). il n’existe pas de réels tels que w = xu + yv .
    
c)  M est dans le plan (O ; j , k ) si, et seulement si, Les vecteurs u, v , w ne sont pas coplanaires.
x = 0 ce qui est équivalent à a = −1 − 2b. Par suite la droite d et le plan 3 sont sécants.

 x = 0 b)  MK(−6 ; 6 ; 0).
 
On a alors  y = −2 − 3b On remarque que MK = −6u.


 z = 3 + 3b  
  Les vecteurs MK et u sont colinéaires et par consé-
L’intersection de 3 et du plan (O ; j , k ) est la droite quent le point K est un point de 3.
qui passe par le point D(0 ; − 2 ; 3) et de vecteur 
 NK(−2 ; 4 ; − 6).
directeur w ′(0 ; − 1 ; 1).    
On remarque que NK = 2w. Les vecteurs NK et w
  3 9    3 3  sont colinéaires et par conséquent le point K est un
100 1. a) AB−3 ; − ; −  et AC1 ; ;  ne sont pas
 2 2  2 2 point de d.
colinéaires donc les points A, B et C définissent un plan. On peut donc conclure que K est le point d’intersec-
 
b)  (AB, AC) est un couple de vecteurs directeurs du tion de d et 3.
plan.

 
3 3 104 1. a)  DF(1 ; 1 ; 1)
2. EF−1 ; − ; − .
 2 2  
 
   b)  EB(0 ; 1 ; − 1) et EG(−1 ; 1 ; 0).
On remarque que EF = −AC donc les vecteurs AB,
 
 2. M est un point de la droite (DF) si, et seulement si,
AC et EF sont coplanaires. Par conséquent la droite  
(EF) est parallèle au plan (ABC). il existe un réel k tel que DM = kDF, ce qui est équi-
 x = k
  
101 1. a)  AB(−3 ; 0 ; − 1) et AC(−1 ; − 2 ; − 1) ne sont valent à  y = k .

pas colinéaires, donc A, B et C déterminent un plan.  z = k
Chapitre 3 ) Vecteurs, droites et plans de l’espace 79

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M est un point du plan (EBG) si, et seulement si, il c)  L’affirmation est vraie  : 3 et 5 ne sont pas paral-
 
    
existe deux réels a, b tels que EM = aEB + bEG ce qui lèles car u, v , w ne sont pas coplanaires, ces deux
 x − 1 = −b plans sont donc sécants.
 
est équivalent à  y = a + b d) L’affirmation est vraie : w est un vecteur de 3 donc
 la droite d et le plan 3 sont parallèles.
 z − 1 = −a
M est l’intersection de (DF) et de (EBG) si, et seule- 107 a) Cette implication est fausse.
k − 1 = −b   
 b)  Réciproque  : Si u, v , w sont des vecteurs non
ment si,  k = a + b . coplanaires, alors ils sont deux à deux non colinéaires.

k − 1 = −a Cette implication est vraie.

b = 1
 4 108 Partie A
 1 2. a) Avec la relation de Chasles :
Ce qui est équivalent à a = .     
 2 GA + GB + GC + GD = 0
     
k = 3 4 GA + AB + AC + AD = 0 , soit :
 4  1   
3 3 3 AG = (AB + AC + AD).
Le point M a pour coordonnées  ; ; . 4
 4 4 4 
Partie B 
2 x + y = −2 1. a) Avec la relation de Chasles :
  3  1   
105 1.  a)   −3 y = −1 n’admet pas de solution AG = AG’ + (G′B + G′C + G′D)
 4 4
 −2 x = 1          2 

  
donc il n’existe pas de réels tels que w = xu + yv . G′B + G′C + G′D = G′I + IB + G′I + IC + ID
   1 
 2    3
Les vecteurs u, v , w ne sont pas coplanaires. Par = 2 × DI + ID = 0
suite la droite d et le plan 3 sont sécants.  3  3 3  
Donc AG = AG′ : les vecteurs AG et AG¢ sont
b) On note K( x ; y ; z ) le point d’intersection cherché. 4
K est un point de 3 donc il existe deux réels a, b tels colinéaires donc G est un point de la droite (AG′).
que : b) Par le même raisonnement, on obtient :
    1     3 
AK = au + bv ce qui est équivalent au système  BG = (BA + BC + BD) et BG = BG′′ ,
4 4
 x + 2 = 2a + b donc le point G est un point de la droite (BG′′).

 y − 3 = −3b .  1     3 
 CG = (CA + CB + CD) et CG = CG1 ,
 z = − 2a 4 4
donc le point G est un point de la droite (CG1).
K est un point de d donc il existe un réel c tels que :  1     3 
 
AK = cw, ce qui est équivalent au système DG = (DA + DB + DC) et DG = DG2 ,
4 4
 x − 5 = −2c donc le point G est un point de la droite (DG2 ).

 y = −c . c) Les droites (AG′), (BG′′) (CG1) et (DG2 ) sont

concourantes en G.
 z + 2 = c
Ces deux systèmes sont équivalents à : 2. a) Avec la relation de Chasles :
            
2a + b + 2c = 7 GK + KA + GI + IB + GI + IC + GK + KD = 0
    
   
 −3b + c = −3 . Or KA + KD = 0 et IB + IC = 0.
 On en déduit que :
 2a + c = 2 
   
  
 x = 5 − 2 × 3 = −1 2GI + 2GK = 0 soit GI + GK = 0.

2. Les coordonnées de K sont  y = −3 . Le point G est le milieu de [IK].
 b) Par le même raisonnement :
 z = −2 + 3 = 1             
GL + LA + GL + LB + GJ + JC + GJ + JD = 0
        
106 a) L’affirmation est vraie : w est un vecteur de 3 Or LA + LB = 0 et JD + JC = 0.
et 4, 3 et 4 sont parallèles et passent par A, ils sont On en déduit que :
 
     
donc confondus. 2GL + 2GJ = 0 soit GL + GJ = 0.

b) L’affirmation est vraie car w est un vecteur de 3. Le point G est le milieu de [JL].
80

172892_Chap03_069-086.indd 80 23/07/2020 15:31:49


Par le même raisonnement : 1   1 1 1
         DF ; − ;  , on en déduit que le point L a pour
GM + MA + GN + NB + GM + MC + GN + ND = 0 3 3  3 3
       1 2 1
coordonnées  ; ; .
Or MA + MC = 0 et ND + NB = 0.  3 3 3 
        2 1 1   
On en déduit que 2GM + 2GN = 0 , soit GM + GN = 0. 1 
CL − ; − ;  , CG(0 ; 0 ; 1) et CK −1 ; − ; 0
 3 3 3   3 
Le point G est le milieu de [MN].   
Il n’existe pas de réels x, y tels que CL = xCG + y CK
c) les droites (IK), (JL) et (MN) sont concourantes en   
donc les vecteurs CL , CG et CK ne sont pas copla-
G et G est le milieu de chacun des segments.
naires et le point L n’appartient pas à (CGK).
  
109 (S ; SA , SB, SC) définit un repère de l’espace.   
114 a)  AP = AB + AC, P(1 ; 1 ; 0)
1   1     
Dans ce repère I ; 0 ; 0 et comme SO = (SA + SC), AQ = AB + AD, Q(1 ; 0 ; 1)
 2  2   
1 1 1 1 AR = AC + AD, R(0 ; 1 ; 1)
O ; 0 ;  et G ; 0 ; .  
 2 2 
3 3 b)  BR(−1 ; 1 ; 1) et DP(1 ; 1 ; − 1) ne sont pas colinéaires

 1  
 1 1 donc elles ne sont pas parallèles.
IC− ; 0 ; 1 et IG− ; 0 ;  sont colinéaires car
 2  
 6 3 On note M( x ; y ; z ) un point de la droite (BR) et

 1 
    
IG = IC  : les points I, C et G sont donc alignés. (DP), on a donc BM = kBR et DM = k ′DP , soit les
3 systèmes :
    x − 1 = −k  x = k ′
110 a)  (A ; AB, AD, AE) définit un repère de l’espace. 
   y = k et  y = k ′
 
(HA , HJ) sont des vecteurs directeurs du plan (AHJ). 
 z = k  z − 1 = −k ′
 
 1 
HA (0 ; − 1 ; − 1) et HJ1 ; − ; 0. On obtient alors le système :
 2 
1 1 3 1 − k = k ′
M est le milieu de [IG] donc M ; ;  et  1
 2 2 4   k = k′ qui a pour solution k = k ′ = .
  1 1 1  2
HM ; − ; − .  k = 1 − k ′
 2 4 4
 1  1   Les droites (BR) et (DP) sont donc sécantes en
On en déduit donc que HM = HA + HJ.  1 1 1
4 2 M ; ; .
    2 2 2 
Les vecteurs HM, HA , HJ sont coplanaires et donc le   1 1 1 
point M est un point du plan (HAJ). c) CM ; − ;  est colinéaire avec CQ(1 ; − 1 ; 1)
 2 2 2
b) La droite (IG) et le plan (AHJ) sont sécants en M. donc M est un point de la droite (CQ).
Les droites (BR), (CQ) et (DP) sont donc concou-
 1 1 1    1 1 1   rantes en M.
111 K  ; ;  , AK  ; ;  , AG(1 ; 1 ; 1)
 4 2 4   4 2 4 
    
AD(0 ; 1 ; 0), AF(1 ; 0 ; 1) 115 (A ; AB, AD, AE) définit un repère.
 1  1   Dans ce repère les points ont pour coordonnées :
AK = AD + AF
2 4  Les points A, D, F, G et K sont 1 1   1 1
    B(1 ; 0 ; 0), C(1 ; 1 ; 0), I ; ; 0 et J1 ; ;  , H(0 ; 1 ; 1)
AG = AD + AF   2 2   2 2 
coplanaires, les plans (AKG) et (ADF) coïncident.  3 1 1
M est le milieu de [IJ], donc M ; ; 
 4 2 4 
          1 1 1 
112 w = 2u − v donc les vecteurs u, v et w sont
BC(0 ; 1 ; 0), BH(−1 ; 1 ; 1) et BM− ; ; 
coplanaires et par conséquent la droite d et le plan 3  4 2 4 
sont parallèles.  1  1 
On en déduit que : BM = BH + BC.
    4 4
113 (CG, CK ) sont des vecteurs directeurs du plan Les vecteurs BM, BH, BC sont coplanaires et donc
(CGK). les points B, C, M et H sont coplanaires.

Chapitre 3 ) Vecteurs, droites et plans de l’espace 81

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   3 2 
MF(1 − a ; − 1 ; 0) et IL − ; ; 0 sont colinéaires
Objectif BAC  2 
 4 3 
2 3
si IL = − MF, soit − (1 − a) = − , c’est-à-dire
3 3 4
1
a=− .
8
 1 
116 Partie A  H G Donc M− ; 1 ; 1

1. a)
J+   8  
K b)  MF est colinéaire avec IL donc coplanaires avec
E + F  
IL et IJ qui sont deux vecteurs directeurs du plan
(IJK). Par conséquent, la droite (MF) est parallèle au
plan (IJK).
D C
+ 117 Partie A  H G
I J+
A B 1.  I
E + F
 1   2  3 
b)  I1 ; ; 0 , J0 ; ; 1 et K  ; 0 ;1
 3   3   4 
  1 
c)  IJ−1 ; ; 1 est un vecteur directeur de (IJ) et D C
 3 

 1 K
1  +
IK − ; − ; 1 est un vecteur directeur de (IK).
 4 3  A B
2. a)  C(1 ; 1 ; 0) et D(0 ; 1 ; 0) donc un point appartient 
à [CD] s’il existe un réel a tel que L(a ; 1 ; 0) et 0 < a < 1 2. a)  AE(0 ; 0 ; 1) est un vecteur directeur de la droite
  2  (AE).
b)  IL a − 1 ; ; 0.    1 
 3 
    b)  FH(−1 ; 1 ; 0) et FK −1 ; ; − 1 sont deux vecteurs
 4 
Le point L est un point du plan (IJK) si : IL = IJ − IK directeurs de (FHK).
3 1
On en déduit que a − 1 = − , soit a = . c)  On cherche s’il existe deux réels x, y tels que
4 4   
Partie B AE = xFH + yFK ce qui est équivalent au système :
 −x − y = 0
  3 2    3 2    
1. a) IL − ; ; 0 et KJ− ; ; 0 donc IL = KJ  :  1
 4 3   4 3  x + y = 0 .
 4
IKJL est un parallélogramme. 
 1 1 1  − y =1

b) Le milieu de [IJ] a pour coordonnées  ; ;  Ce système n’a pas de solution donc les vecteurs AE ,
 2 2 2   
FH, FK ne sont pas coplanaires et on peut donc en
c) (IJ) et (KL) sont les diagonales du parallélo-
conclure que la droite (AE) n’est pas parallèle au plan
grammes IKJL, elles sont donc sécantes.
   (FHK).
1 
2. a)  IJ−1 ; ; 1 et BH(−1 ; 1 ; 1) ne sont pas colinéaires Partie B
 3 
donc les droites (IJ) et (BH) ne sont pas parallèles. 1. a) M est un point de la droite (AE) donc il existe un
 
I est un point de (BC) et J est un point de (EH) donc réel a tel que AM = aAE donc M(0 ; 0 ; a)

b)  M est un point du plan (FHK) si les vecteurs HM,
(IJ) et (BH) sont dans le plan (BCH).  
HF, HK sont coplanaires, donc s’il existe deux réels x,
Elles sont donc sécantes.   
y tels que : HM = xHF + yHK .
b) On note O le centre du cube.  1
c)  D’après la question 1.  a), le point 0 ; 0 ; −  est
 1 1 1    1 1 1   3
O ; ;  , IO− ; ;  et on remarque que un point de la droite (AE).
 2 2 2   2 6 2    4   3 
 1    De plus HM0 ; − 1 ; −  et HK 0 ; − ; − 1 sont
IO = IJ   : les vecteurs IO et IJ sont colinéaires et  3  4 
2  3    
donc O est un point du plan (IJK). colinéaires car HK = HM et donc HM, HF et HK
4
3. a) M est un point de (HG) donc M(a ; 1 ; 1) où a est sont coplanaires.
un nombre réel. Ainsi M est un point du plan (FHK).
82

172892_Chap03_069-086.indd 82 23/07/2020 15:34:48


En conclusion, M est le point d’intersection de la L’affirmation 3 est vraie.
 3 
droite (AE) et du plan (FHK) et HK = HM, soit x = 0
4 118 a. (1) b. (3) c. (2) d. (2)
3
et y = .
4
2.   H G 119 Position de deux droites de l’espace :
J – Elles sont soit coplanaires, soit non coplanaires.
+
E I F Si elles sont coplanaires, elles sont soit confondues,
+ soit strictement parallèles, soit sécantes. Leur inter-
D
section est un point.
C Position de deux plans de l’espace :
K -  Ils sont soit strictement parallèles, soit confondus,
+
soit sécants. Leur intersection est une droite.
A B
Position d’une droite et d’un plan de l’espace :
+M
Partie C  -  Ils sont soit strictement parallèles, soit la droite est
 incluse dans le plan, soit ils sont sécants. Leur inter-
1.  AM(−2 ; − 1 ; − 8) On cherche s’il existe deux réels
   section est un point.
x, y tels que : AM = xu + yv ce qui est équivalent au
système :  − x = −2
 120 Solution 1 : repère
 y = −1 .   
 On se place dans le repère (A ; AB, AC, AD)
−3 x + 2 y = −8  1
Le système a pour solution x = 2 et y = −1 donc • I est le milieu de [AD] : I0 ; 0 ; 
    2
AM = 2u − v . Les vecteurs sont coplanaires. Le point   1   1 1 
M est un point de 3. •  AJ = (AB + AD)  : J ; 0 ; 
2  2 2
L’affirmation 1 est vraie.  1   1 1 
2. On cherche s’il existe deux réels x, y tels que  : •  AK = (AB + AC)  : K  ; ; 0
   2  2 2 
w = xu + yv ce qui est équivalent au système :  2  1   1 1 
 −x = 1 •  AG = AK = (AB + AC)  : G ; ; 0
3 3  3 3 
 
 y = −2 . •  CE = 2CD avec la relation de Chasles :
    
−3 x + 2 y = 4
   AE = AC + 2CA + 2AD
Ce système n’a pas de solution. Les vecteurs w, u, v   
AE = −AC + 2AD  : E(0 ; − 1 ; 2)
ne sont pas coplanaires donc la droite d n’est pas   3    1  
 1 1 1
parallèle au plan 3. IE 0 ; − 1 ;  , IJ ; 0 ; 0 et IG ; ; − .
 2  2   3 3 2
L’affirmation 2 est fausse. On cherche s’il existe deux réels x, y tels que
3. On cherche s’il existe deux réels x, y tels que :   

   IE = x IJ + y IG ce qui est équivalent au système
u ′ = xu + yv ce qui est équivalent au système :  x y
 − x = −1  + = 0
  2 3
 y =1 
  y
−3 x + 2 y = −1 = −1 x = 2 et y = −3
 3
x= 1 et y = 1 est la solution 
   du système donc
   − y = 3
u ’ = u + v : les vecteurs u ¢ , u, v sont coplanaires.  2 2   

On cherche s’il existe deux réels x, y tels que : est la solution du système, donc  : IE = 2IJ − 3IG les
  
v ′ = xu + yv ce qui est équivalent au système : vecteurs sont coplanaires et on peut conclure que le
 − x = −3 point E est un point du plan (IJG).

 y=2 Solution 2 : décomposition de vecteurs

−3 x + 2 y = −5 Avec la relation de Chasles :
x = 3 et y = 2 est la solution du système donc     1  
      •  IE = ID + DE = AD + CD
v ′ = 3u + 2v : les vecteurs v ¢ , u, v sont copla-  1   2  3 
naires. IE = AD + CA + AD = −AC + AD
    2 2
Ainsi les vecteurs u ¢ , v ¢ , u, v sont coplanaires.   
  1  2 
•  IG = IA + AG = − AD + AK
Le plan 4 est parallèle au plan 3. 2 3

Chapitre 3 ) Vecteurs, droites et plans de l’espace 83

172892_Chap03_069-086.indd 83 23/07/2020 16:11:48



 1  2  1   
IG = − AD +  (AB + AC)


2 3  2
1  1  1 

Pour aller plus loin
IG = AB + AC − AD
3 3 2
     1  1  
•  IJ = IA + AJ = − AD + (AB + AD)
2 2
 1  122 Partie A.
IJ = AB 1. a) Avec la relation de Chasles :
2      b 
aMA + bMA + bAB = 0 soit AM = AB
On remarque alors que : a+b

  b 
2  1    

b) Il existe un unique point G tel que AG = AB
IG = IJ − IE Les vecteurs IG, IJ, IE sont copla-   
3 3 a+b
donc tel que aGA + bGB = 0
naires donc le point E est un point du plan (IJG).  
2. a)  ak GA + bk GB Comme ak + bk ≠ 0 on conclut
 que G est le barycentre de (A, ka) et (B, kb).
121 1.  AB(−2 ; − 1 ; − 6) On cherche s’il existe deux   
réels x, y tels que : b)  aGA + aGB = 0 et a ¹ 0 on en déduit que
  
   GA + GB = 0 c’est-à-dire que G est le milieu de [AB].
AB = xu + yv ce qui est équivalent au système :
3.  G2 A G3 G1 B
 −x = −2 + + + + +
  1 
 x + y = −1 a)  AG1 = AB

3
 2 y = −6  1 
x = 2 et y = −3 sont solution du système, donc b)  AG2 = − AB
   6
AB = 2u − 3v .  1 
c)  AG3 = AB
Le point B est un point de 3. 4
L’affirmation 1 est vraie. Partie B
  1. On suppose qu’il existe deux points G1, G2
2.  AC(2 ; 2 ; − 2) et u(−1 ; 1 ; 0) ne sont pas colinéaires
vérifiant l’égalité donnée. On obtient alors :
donc la point A n’est pas un point de la droite qui    
 aG1G2 + bG1G2 + c G1G2 = 0 ,
passe par C et qui est dirigée par u .  
L’affirmation 2 est fausse. soit (a + b + c)G1G2 = 0.
 
3. On cherche s’il existe deux réels x, y tels que : Or a + b + c ≠ 0 donc G1G2 = 0   : le point G est
   unique.
v ′ = xu + yv ce qui est équivalent au système :   
2. a)  ak GA + bk GB + ck GC et ka + kb + kc ≠ 0
 −x = 2
 donc G est le barycentre de (A , ka), (B, kb) et (C, kc).
 x + y = −1
 b) Avec la relation de Chasles,
     
 2 y = 3 aGA + aGA + aAB + aGA + aAC = 0,
    
Ce système n’a pas de solution. Donc les vecteurs v ¢ , soit 3aGA + aAB + aAC = 0 avec a ¹ 0,
 
u, v ne sont pas coplanaires  : le droite d n’est pas  1  1 
parallèle au plan 3. donc AG = AB + AC
3 3
L’affirmation 3 est fausse. 3. a) Avec la relation de Chasles :
    
4. On cherche s’il existe deux réels x, y tels que : (a + b)GH + aHA + bHB + c GC = 0.
  
w = xu + yv ce qui est équivalent au système : Or H est le barycentre de (A, a) et (B, b) donc
  
 −x = 1 aHA + bHB = 0, ce qui donne :
   
 x + y = 0 x = −1 et y = 1 (a + b)GH + c GC = 0

 2 y = 2 b) a + b + c ≠ 0 donc d’après 3.  a), G est donc le
    barycentre de (H, a + b) et (C, c ).
est la solution du système, donc w = −u + v   : w,
     
u, v sont coplanaires. De plus, t = −2v donc t , u, 4. Par identification des coordonnées :
    
v sont coplanaires. Ainsi les vecteurs w, t , u, v a( xA − xG ) + b( xB − xG ) + c( xC − xG ) = 0
sont coplanaires. Le plan 4 est parallèle au plan 3. a b c
soit xG = xA + xB + xC
L’affirmation 4 est vraie. a+b+c a+b+c a+b+c
84

172892_Chap03_069-086.indd 84 23/07/2020 16:15:01


Par analogie, on obtient : On sait que J est le barycentre de (B,1) et (C,1), et L
a b c est le barycentre de (A,1) et (D,1), donc par associa-
yG = yA + yB + yC
a+b+c a+b+c a+b+c tivité, G est le barycentre de (J, 2) et (L, 2) et donc G
a b c est le milieu de [JL].
zG = zA + zB + zC
a+b+c a+b+c a+b+c On sait que K est le barycentre de (A,1) et (C,1) et N
5. a) I est le milieu de [BC] donc d’après l’exercice pré- est le barycentre de (B,1) et (D,1), donc par associa-
cédent, I est le barycentre de (B,1) et (C,1). tivité, G est le barycentre de (K, 2) et (N, 2) et donc G
Par associativité du barycentre, on en déduit que G est le milieu de [KN].
est le barycentre de (A,1) et (I, 2). Les segments [IM], [JL] et [KN] sont donc concourants
 2    
 en G.
On en déduit que AG = AI donc AG et AI sont
3
colinéaires et donc G est un point de la médiane (AI). 124 Partie A
b) On note J le milieu de [AB]. 1. Avec la relation de Chasles :
    
J est le barycentre de (B,1) et (A ,1), donc par asso- f (M) = (a + b + c)MG + aGA + bGB + c GC
ciativité, G est le barycentre de (C,1) et (J, 2).    
 2    
 Or aGA + bGB + c GC = 0 donc on conclut :
 
On en déduit que CG = CJ donc CG et CJ sont f (M) = (a + b + c )MG.
3   
colinéaires et donc G est un point de la médiane (CJ). 2. a)  f (M) − f (N) = (a + b + c )MN.
On note K le milieu de [AC]. K est le barycentre de Or a + b + c = 0 donc :
   
(C,1) et (A ,1), donc par associativité, G est le bary- f (M) − f (N) = 0MN = 0
  
centre de (B,1) et (K , 2). b) D’après a), f (M) − f (N) = 0, c’est-à-dire pour tous
 2     
On en déduit que BG = BK donc BG et BK sont points M et N : f (M) = f (N).
3 La fonction f est donc constante.
colinéaires et donc G est un point de la médiane (BK).
On en conclut que les médianes (AI), (BJ) et (CK) Partie B
sont concourantes en G. 1. 1 + 1 + 1 = 3 ≠ 0.
On note G le barycentre de (A ,1), (B,1), (C,1).
   
123 1. a) On pose A¢ le barycentre des points (D, 1), MA + MB + MC = 3MG
    
(B,1) et (C,1). MA + MB + MC et u sont colinéaires équivaut à MG

et u sont colinéaires. Donc M est un point de la droite
Par associativité, G est le barycentre de (A ′ , 3) et 
 3  qui passe par G et de vecteur directeur u .
(A , 1), donc AG = AA ′. 2.  2 + 1 − 1 ≠ 0 On définit G le barycentre de (A , 2),
4
A (B,1), (C, − 1).
   
2NA + NB − NC = 2NG
    3
2NA + NB − NC = 2NG, , soit NG = , donc N est un
2 3
point du cercle de centre G et de rayon
B G 2
A’ D 3. a)  3 − 1 − 2 = 0 d’après la question 2., f est
constante donc ne dépend pas du point M.
   
C b)  f (M) = f (A) = −AB − 2AC
On en déduit donc que G est un point de [AA¢].
b) De manière analogue, on montre que G appartient f(M)
à (BB¢), (CC¢) et (DD¢) où B¢ est le barycentre de (A,1), B
+
(C,1) et (D,1), C¢ est le barycentre de (A,1), (B,1) et A
+
(D,1) et D¢ est le barycentre de (A,1), (B,1) et (C,1).
On note I le milieu de [AB], J celui de [BC], K celui de
[AC], L celui de [AD], M celui de [CD] et N celui de [BD]. C
+
On sait que I est le barycentre de (A,1) et (B,1) et M
      
est le barycentre de (C,1) et (D,1), donc par associa- 125 1. a)  −2u + v + w = 0 donc u, v , w forment
tivité, G est le barycentre de (I, 2) et (M, 2) et donc G une famille liée.

est le milieu de [IM]. b)  w1(1 ; 0 ; 0)

Chapitre 3 ) Vecteurs, droites et plans de l’espace 85

172892_Chap03_069-086.indd 85 23/07/2020 16:16:55


   A2 : d’après A1, 31 et 32 sont sécants.
2. u, v , w forment une famille liée s’il existe
   
(a ; b ; c) ≠ (0 ; 0 ; 0) tel que au + bv + cw = 0 2a + 3b = −5
 a b    
Si c ¹ 0, alors w = − u − v et donc u, v , w  −2b = 2
c c 
sont coplanaires.  −a = 1
   
Si c = 0, alors au = −bv donc u et v sont coli- a pour solution a = −1 et b = −1
  
néaires et par conséquent u, v , w sont coplanaires.   
   donc u est coplanaire avec u1, v1.
Réciproquement, u, v , w sont coplanaires donc il
  
existe deux réels x, y tels que w = xu + yv soit a + 2b = −5
      
xu + yv − w = 0, donc la famille u, v , w est liée. 
 −b = 2
   
3. a)  ( i , j , ) famille liée si il existe (a, b , c ) ≠ (0 , 0 , 0)  −a = 1
  
tels que ai + bj + c = 0 a pour solution a = −1 et b = −2
   
  
Si c = 0, alors ai + bj = 0. 
     donc u est coplanaire avec u2 , v 2 .
Or ( i , j , k ) forme une base donc i et j ne sont pas       
colinéaires : Par suite, u est coplanaire avec u1, v1, u2 , v 2 .
a=b=0 On en conclut que la droite d’intersection de 31 et 32

On en conclut que c ¹ 0. admet u comme vecteur directeur.
 a b
Alors  = − i − j .    
   c c 128 IL = IA + AL
b)  ( i , k , t ) famille liée si il existe (a, b , c ) ≠ (0 , 0 , 0) 
    1  1  1 
tels que ai + bk + ct = 0. IL = − AB + AC + AD
   3 6 6
Si c = 0, alors ai + bk = 0. 
 
 
     JK = JC + CK
Or ( i , j , k ) forment une base donc i et k ne sont

 3  3 
pas colinéaires : JK = BC + CD
a = b = 0. 4 8
On en conclut que c ¹ 0. 
 3  3  3 
JK = − AB + AC + AD
 a b  4 8 8
Alors t = − i − k .
c c 
 9  
 
On remarque alors que JK = IL , donc JK et IL
4
126 A1 : faux. sont colinéaires et les droites (IL) et (JK) sont paral-
Contre exemple : d et d¢ sont non coplanaires. lèles.
A2 : vrai
A3 : vrai 129
2a + 3b = 1

127 A1  : Le système  −2b = 0 n’a pas de

 −a = −1
   
solution donc u1, v1, u2 ne sont pas coplanaires et
par conséquent les plans 31 et 32 ne sont pas paral-
lèles. Faux.

86

172892_Chap03_069-086.indd 86 23/07/2020 15:41:18


4
Orthogonalité
et distance
dans l’espace

     
b) (3) car (u − v )2 = u 2 − 2u ⋅ v + v 2
Questions-Tests    1 2 5
d’où (u − v )2 = 12 − 2 × 0 +   = .
2 4

6 (3) car AB(5 ; 5) donc AB2 = 52 + 52 = 50.
  
1 (3) car AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC ) AC(10 ; − 5) donc AC2 = 102 + (- 5)2 = 125.
  
donc AB ⋅ AC = 2 3cos(30°). BC(5 ; − 10) donc BC2 = 52 + (- 10)2 = 125.
  3 donc AC = BC.
Ainsi AB ⋅ AC = 2 3 = 3.
2
 
2 a) (3) car les vecteurs AO et BC sont orthogo-
naux.
 
b) (1) car BA ⋅ BC = BO × BC
 
donc BA ⋅ BC = 1, 5 × 3.
Découvrir
 
Ainsi BA ⋅ BC = 4 , 5.
   
c) (2) car BA ⋅ BC = BA × BI or BA ⋅ BC = 4 , 5
donc BA × BI = 4 , 5 d’où 2 ×BI = 4 , 5 et BI = 2,25.
 1 Produit scalaire du plan à l’espace
3 a) (3) car AB(3 ; − 1) d’où AB2 = 32 + (−1)2 .
Ainsi AB2 = 10.  
 1 a) • AD ⋅ AH = AD × AD = 1.
b) (2) car AC(4 ; 2) d’où AC2 = 4 2 + 22.  
• AD ⋅ AB = 0.
Ainsi AC2 = 20.  
  1 • AD ⋅ AG = AD × AD = 1.
c) (1) car AB ⋅ AC = (AB2 + AC2 − BC2 )
2 b) D’autre part,
 1     
or BC  d’où BC2 = 12 + 32. AD ⋅ (AH + AB) = AD ⋅ AG = 1.
3 D’autre part,
Ainsi BC2 = 10.    
  1 AD ⋅ AH + AD ⋅ AB = 1 + 0 = 1
donc AB ⋅ AC = (10 + 20 − 10)       
  2 d’où AD ⋅ (AH + AB) = AD ⋅ AH + AD ⋅ AB.
d’où AB ⋅ AC = 10.
   
  2 a) u = AF ; v = AH
4 a) (3) car AB( xB − xA ; yB − yA ) d’où AB(3 ; 1)
     
b) u ⋅ v = AF ⋅ AH
et AC( xC − xA ; yC − yA ) d’où AC(5 ; − 5)
 
b) (2) car AB ⋅ AC = 3 × 5 + 1× (− 5) = 10.   1
donc u ⋅ v = (AF2 + AH2 − FH2 )
2
5 a) (3) car :   1
          d’où u ⋅ v = (2 + 2 − 2) = 1
(u − 2v ) ⋅ (u + v ) = u 2 + u ⋅ v − 2v ⋅ u − 2v 2 . 2
       
Donc (u − 2v ) ⋅ (u + v ) = u 2 − u ⋅ v − 2v 2 .     
     1 2 1 3 EA ⋅ DC = EA ⋅ EF = 0.
Ainsi (u − 2v ) ⋅ (u + v ) = 12 − 0 − 2 ×   = .  
2 2 Ainsi, les vecteurs EA et DC sont orthogonaux.

Chapitre 4 ) Orthogonalité et distance dans l’espace 87

172892_Chap04_087-110.indd 87 22/07/2020 16:51:52


 
 1
2 Produit scalaire On en déduit que DA ⋅ DI = (18 + 18) = 18.
et repère orthonormé   2
I).
b) D’autre part, DA ⋅ DI = DA × DI × cos(AD
1 a) Les faces du cube étant des carrés, les droites Dans le triangle BDI rectangle en I,
(DA) et (DC) sont perpendiculaires et DA = DC. DI2 = BD2 - BI2 = 62 - 32 = 27 et DI = 3 3.
De même, les droites (DA) et (DH) sont perpen- I).
Ainsi 18 = 18 × 3 3 × cos(AD
diculaires et DA = DH.
    ) = 1 .
D’où cos(ADI
b) • u = xDA + yDC + zDH 3 3
   
v = x ′DA + y ′DC + z ′DH. I » 78,9o.
Avec la calculatrice, on obtient AD
       
• u ⋅ v = ( xDA + yDC + zDH) ⋅ ( x ′DA + y ′DC + z ′DH)
d’où 7 a) ABCDEFGH est un parallélépipède rectangle
         
 
u ⋅ v = xx ′DA ⋅ DA + xy ′DA ⋅ DC + x z ′DA ⋅ DH donc les vecteurs CB, CJ et CG sont orthogonaux
     
+ yx ′DC ⋅ DA + yy ′DC ⋅ DC + y z ′DC ⋅ DH deux à deux. De plus, CB = CJ = CG = 1, donc le
        
+ z x ′DH ⋅ DA + z y ′DH ⋅ DC + zz ′DH ⋅ DH repère (C ; CB, CJ, CG) est orthonormé.
 1     1 
Or DA = DC = DH = 1
      b) CK = CB + CJ + CG donc K  ; 1 ; 1.
2 
2 
donc DA ⋅ DA = DC ⋅ DC = DH ⋅ DH = 1.
 1  1  1 1 
De plus , les droites (DA), (DC) et (DH) sont per- CL = CB + CG donc L  ; 0 ; .
2 2  2 2
pendiculaires, donc 

      1
DA ⋅ DC = DH ⋅ DC = DA ⋅ DH = 0. Ainsi KL 0 ; − 1 ; − .
 2
On en déduit que :
   1 2
u ⋅ v = xx ′ + yy ′ + zz ′ On en déduit que KL = 02 + (−1)2 + − 
 2 

 
2 a) EB(0 ; 1 ; − 1) et DF(1 ; 1 ; 1) 5

  D’où KL = .
Ainsi EB ⋅ DF = 0 × 1 + 1× 1 + (−1) × 1 = 0. 2

 
Donc les vecteurs EB et DF sont orthogonaux.
  8 a) B(0 ; 0 ; 0) A(1 ; 0 ; 0) C(0 ; 1 ; 0)
b) EG(−1 ; 1 ; 0) et DF(1 ; 1 ; 1)
  F(0 ; 0 ; 1) D(1 ; 1 ; 0) E(1 ; 0 ; 1)
Ainsi EG ⋅ DF = −1× 1 + 1× 1 + 0 × 1 = 0.
  G(0 ; 1 ; 1) H(1 ; 1 ; 1)
Donc les vecteurs EG et DF sont orthogonaux.  
b) CA(1 ; − 1 ; 0) et BH(1 ; 1 ; 1).
 
Donc CA ⋅ BH = 1× 1 + (−1) × 1 + 0 × 1.
 
D’où CA ⋅ BH = 0.
Savoir-faire  
Les vecteurs CA et BH sont donc orthogonaux.
 
c) HA(0 ; − 1 ; − 1) et EC(−1 ; 1 ; − 1).
 
Donc HA ⋅ EC = 0 × (−1) + (−1) × 1 + (−1) × (−1).
 

    
 D’où HA ⋅ EC = 0.
3 a) BE ⋅ CG = BE ⋅ BF  

    
 
2 Les vecteurs HA et EC sont donc orthogonaux.
Donc BE ⋅ CG = BF ⋅ BF = BF = 1.    
  
  
b) BH ⋅ CG = (BE + EH) ⋅ CG. 11 a) • DA ⋅ BG = CB ⋅ BG
          
Donc BH ⋅ CG = BE ⋅ CG + EH ⋅ CG. DA ⋅ BG = CB ⋅ BC = − BC2
     
Or, EH ⋅ CG = EH ⋅ DH = 0. DA ⋅ BG = −a2 .
     
Donc BH ⋅ CG = 1 + 0 = 1. • DH ⋅ BG = CB ⋅ BG
   
 
  1   DH ⋅ BG = BG ⋅ BG = BG2
4 a) DA ⋅ DI = DA ⋅ (DB + DC).  
2 DH ⋅ BG = a2 .
       
1     b) DF ⋅ BG = (DA + DC + DH) ⋅ BG.
Donc DA ⋅ DI = (DA ⋅ DB + DA ⋅ DC).        
2
  1 Donc DF ⋅ BG = DA ⋅ BG + DC ⋅ BG + DH ⋅ BG.
Or DA ⋅ DB = (DA2 + DB2 − AB2 ) = 18    
Or DC ⋅ BG = AB ⋅ BG = 0
  2   
et DA ⋅ DC = DA ⋅ DB = 18. donc DF ⋅ BG = −a2 + 0 + a2 = 0.
88

172892_Chap04_087-110.indd 88 22/07/2020 16:53:29


12 a) Dans le triangle ABD isocèle en A, la droite 18
(AI) est aussi médiatrice du segment [BD]. Ainsi les
droites (AI) et (BD) sont orthogonales.
De même, les droites (CI) et (BD) sont orthogonales.
La droite (BD) est donc orthogonale à deux droites
sécantes du plan (AIC).
La droite (BD) est donc orthogonale au plan (AIC).
b) La droite (BD) est orthogonale au plan (AIC), donc
elle est orthogonale à toute droite de ce plan. En par-
ticulier, la droite (BD) est orthogonale à la droite
(AC).

15 a) I est le centre de la face ABCD.


Dans le rectangle EGCA, la droite (MI) est perpendi-
19
culaire à la droite (AC).
De même, dans le rectangle HFDB, la droite (MI) est
perpendiculaire à la droite (DB).
La droite (MI) est donc orthogonale à deux droites
sécantes du plan (ABC).
Ainsi la droite passant par M et orthogonale au plan
(ABC) est la droite (MI).
Elle coupe le plan (ABC) en I. Ainsi, le point I est le
projeté orthogonal du point M sur le plan (ABC).
b) La droite (FB) est orthogonale à deux droites
sécantes (EF) et (FG) du plan (EFG).
La droite (FB) est donc orthogonale au plan (EFG). Acquérir des automatismes
De plus, M appartient à ce plan, donc (EFG) est le
plan passant par M et orthogonal à la droite (FB).
Il coupe la droite (FB) en F.
Ainsi F est le projeté orthogonal du point M sur la  
20 BA ⋅ BD = BH × BD = 3 × 5 = 15
droite (FB).
 
21 DB ⋅ DC = DB × DC × cos(BDC)
16 a) Le triangle CDI est isocèle en I. La droite (IJ)  
est donc une médiatrice. Les droites (IJ) et (CD) sont d’où DB ⋅ DC = 3 × 4 × cos(60°) = 6.
donc orthogonales.
  1
b) Ainsi, le projeté orthogonal du point I sur la droite 22 AB ⋅ AD = (AB2 + AD2 − BD2 )
(CD) est le point J. La distance du point I à la droite 2
  1 2
(CD) est donc égale à IJ. d’où AB ⋅ AD = (5 + 62 − 32 ) = 26
2
Or le triangle IJC est rectangle en J donc :
Jeanne a raison.
IJ2 = IC2 - JC2
De plus, le triangle AIC est rectangle en I donc : 23 C

IC2 = AC2 - AI2


D’où IJ2 = AC2 - AI2 - JC2 H
2
 1 2  1 2 1 A
Donc IJ2 = 12 −   −   = 6
 2   2  2 B
On en déduit que la distance du point I à la droite    
1 2 AB ⋅ AC = AB ⋅ AH = −AB × AH
(CD) est = .  
2 2 Ainsi AB ⋅ AC = −6 × 2 = −12

Chapitre 4 ) Orthogonalité et distance dans l’espace 89

172892_Chap04_087-110.indd 89 22/07/2020 16:53:41


24 Dans le plan (ABC),   1
b) BD ⋅ BA = (BD2 + BA2 − AD2 )
a) B est le projeté orthogonal de C sur la droite (AB) 2
     2   1 2
donc AB ⋅ AC = AB ⋅ AB = AB = a2 . donc BD ⋅ BA = (7 + 52 − 62 ) = 19
    2
b) AB ⋅ EG = AB ⋅ AC = a2 .   1
      c) CA ⋅ CD = (CA2 + CD2 − AD2 )
c) EH = AD donc AB ⋅ EH = AB ⋅ AD = 0. 2
  1 2
  donc CA ⋅ CD = (4 + 52 − 62 ) = 2, 5
25 a) AB ⋅ AD = 0. 2
  1
b) Dans le plan (ABG), B est le projeté orthogonal de d) AD ⋅ AB = (AD2 + AB2 − BD2 )
G sur la droite (AB) 2
      1 2
donc AB ⋅ AG = AB ⋅ AB = AB2 = a2 . donc AD ⋅ AB = (6 + 52 − 72 ) = 6
2
c) Dans le plan (ABG), les droites (AH) et (AB) sont
 
orthogonales donc AH ⋅ AB = 0.   1  2 2 2
30 u ⋅ v = ( u + v − u − v )
2
26 a) Dans le plan (ADF), les droites (FJ) et (FA)   1
  donc u ⋅ v = (4 2 − 32 − 52 ) = − 9
2
sont orthogonales donc FJ ⋅ FA = 0.
 
b) De même, FJ ⋅ GD = 0.   1 2 2  2
      31 u ⋅ v = ( u + v − u − v )
c) EH = FG donc BJ ⋅ EH = BJ ⋅ FG. 2
Dans le plan (FBG), F est le projeté orthogonal de B   1 2
    donc u ⋅ v = (12 + 22 − 5 ) = 0
sur la droite (FG) donc BJ ⋅ FG = FJ ⋅ FG 2
  1 1
donc BJ ⋅ EH = a × a = a2 . 32 Cette fonction retourne le produit scalaire
2 2  
BC × AC.
27 a) B est le projeté orthogonal de C sur la droite
    33 a) HI = GI et HD = GC donc d’après le théo-
(AB) ainsi AB ⋅ AC = AB ⋅ AB = AB2 = 25.
b) Les droites (AB) et (AD) sont orthogonales donc rème de Pythagore dans les triangles HID et GIC, on
  en déduit que ID = IC.
AB ⋅ AD = 0.
      Ainsi le triangle IDC est isocèle en I.
c) BC = FG donc EG ⋅ BC = EG ⋅ FG.
b) ID2 = HI2 + HD2.
F est le projeté orthogonal de E sur la droite (FG) 1
   
donc EG ⋅ FG = FG ⋅ FG = FG2 = 9. De plus, HI = HF.
  2
Ainsi EG ⋅ BC = 9. Or, dans le triangle HFG rectangle en G, le théorème
de Pythagore donne HF2 = FG2 + HG2= 2a2.
28 a) Dans le triangle équilatéral (ADC), (DJ) est la Ainsi HF = 2a.
médiatrice du segment [AC]. 1 2 3 3
J est donc le projeté orthogonal de D sur la droite Donc ID2 =  2a + a2 = a2 d’où IC2 = a2 .
2  2 2
(AC). 
  1
  
  Or ID ⋅ IC = (ID2 + IC2 − CD2 )
Ainsi AD ⋅ AJ = AJ ⋅ AJ = AJ2 = 1. 2
b) Dans le triangle équilatéral (ABC), 
 
 1 3 3 
  donc ID ⋅ IC =  a2 + a2 − a2  = a2
 ).  
AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC
   2
 2
 2

c) De plus, ID ⋅ IC = ID × IC × cos(D IC)
Ainsi AB ⋅ AC = 2 × 2 × cos(60°) = 2.
 1  2 
d’où IC × cos(DIC) = a . 2
c) Dans le triangle (ABC), IJ = AB.
2 3 2   2
   1  1 2 On a alors a × cos(D IC) = a2 et cos(D IC) = .
Ainsi AB ⋅ IJ = AB ⋅ AB = AB = 2. 2 3
2 2 À la calculatrice, on trouve :
d) Dans le triangle équilatéral (BDC), (DI) est la DIC ≈ 48 , 2°.
médiatrice du segment [BC].

   
Ainsi, DI ⋅ DC = 0. )
34 a) AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC
 ) = 6.
Ainsi 3 × 4 × cos(BAC
  1
29 a) AB ⋅ AC = (AB2 + AC2 − BC2 )  ) = 1 et BAC
 = π rad.
2 D’où cos(BAC
  1 2   2 3
donc AB ⋅ AC = (5 + 4 2 − 82 ) = − 11, 5 )
b) AC ⋅ AD = AC × AD × cos(CAD
2
90

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π b) AB ⋅ IK = AB ⋅ (IK + JK )
Ainsi 4AD × cos  = 8.        
4
donc AB ⋅ IK = AB ⋅ IJ + AB ⋅ JK
2 4
D’où AD = = = 2 2 donc AD » 2,8.    a2 a2
2 2 d’où AB ⋅ IK = − + = 0.
4 4
2
       
35 Le triangle AMB est rectangle en B donc, d’après 39 BI ⋅ BJ = (BA + AI) ⋅ (BA + AJ)
   
 
  
 

le théorème de Pythagore, AM2 = BM2 + AB2. donc BI ⋅ BJ = BA2 + BA ⋅ AJ + AI ⋅ BA + AI ⋅ AJ
1 Or BA2 = 22 = 4
De plus, BM = BG. Or, dans le triangle BCG rec-     
2 • BA ⋅ AJ = BA ⋅ AB = − AB2 = − 4.
tangle en C, le théorème de Pythagore donne : 
 
• AI ⋅ BA = 0.
BG2 = BC2 + CG2 = 2a2. 
     4
Ainsi BG = 2a. • AI ⋅ AJ = AI ⋅ AE = AI × AE =
3
1 2 3   4
Donc AM2 =  2a + a2 = a2 . d’où BI ⋅ BJ = .
2  2 3
3       
b) De même, AN2 = a2 dans le triangle AEN rec-
2 40 a) AI ⋅ FB = (AE + EI) ⋅ FB
tangle en E.        
Dans le triangle EGB, donc AI ⋅ FB = AE ⋅ FB + EI ⋅ FB
   
1 Or AE ⋅ FB = AE ⋅ EA = −AE2 = − a2
MN = EB or EB = BG = 2a   
2 • EI ⋅ FB = 0.

  
2 1 d’où AI ⋅ FB = − a2 .
d’où MN = a et MN2 = a2 .   
   
2 2 b) IJ ⋅ DB = (IG + GJ) ⋅ DB
  1        
c) AM ⋅ AN = (AM2 + AN2 − MN2 ) donc IJ ⋅ DB = IG ⋅ DB + GJ ⋅ DB.
2 
    
  1  3 2 3 2 1 2  Or IG ⋅ DB = IG ⋅ HF = 0
d’où AM ⋅ AN =  a + a − a  
 
22 2 2  • GJ ⋅ DB = 0
  5 2  
c’est-à-dire AM ⋅ AN = a . d’où IJ ⋅ DB = 0.
4
      1
36 a) (3u) ⋅ v = 3u ⋅ v = 3 × 2 = 6 41 a) AB ⋅ AD = (AB2 + AD2 − BD2 )
    2
b) u ⋅ (− v ) = − u ⋅ v = − 2   a2
 1   1  donc AB ⋅ AD =
c)  u  ⋅ (− v ) = − u ⋅ v = − 1. 2
2  2   1   a2
 2 2   2 AB ⋅ AC = (AB2 + AC2 − BC2 ) donc AB ⋅ AC = .
37 u + v = u + 2u ⋅ v + v 2 2
 2 
   1   1 
d’où (u + v ) = 22 + 2 × 1 + 32 = 15. b) AJ ⋅ AI = (AC + AD) ⋅ AB
Franck a tort. 2 2

   1   1  
donc AJ ⋅ AI = AC ⋅ AB + AD ⋅ AB
    1   4 4
38 a) AB ⋅ IJ = AB ⋅  BD 
   1 a2 1 a2 a2
2  d’où AJ ⋅ AI = + =
  1   1   4 2 4 2 4
donc AB ⋅ IJ = AB ⋅ BD = − BA ⋅ BD
2 2     2 2
  1 a2 42 (u − v ) ⋅ (u + v ) = u − v
Or BA ⋅ BD = (BA2 + BD2 − AD2 ) =      
2 2 donc, comme u = v , (u − v ) ⋅ (u + v ) = 0.
   
  a2 Donc les vecteurs u - v et u + v sont orthogonaux.
d’où AB ⋅ IJ = − .
4
     1   
De même, AB ⋅ JK = AB ⋅  CB
43 u = 12 + 32 + (− 1)2 = 11
2 
  
1   1   44 AB(− 1 ; 1 ; − 1)
donc BA ⋅ JK = AB ⋅ CB = BA ⋅ BC
2 2
  1 donc AB = (−1)2 + 12 + (−1)2 = 3 .
a2
Or BA ⋅ BC = (BA + BC − AC2 ) =
2 2

2 2 45 a) AB(2 ; − 2 ; − 1)
  a2
d’où AB ⋅ JK = − . donc AB = 22 + (−2)2 + (−1)2 = 3.
4

Chapitre 4 ) Orthogonalité et distance dans l’espace 91

172892_Chap04_087-110.indd 91 22/07/2020 16:56:57



b) AB(7 ; − 4 ; 9) Ainsi 16 = 32 × 32 × cos(BAC  ) d’où cos(BAC) = 1
 = 60°. 2
donc AB = 72 + (−4)2 + 92 = 146 . et BAC
 
 b) AB(7 ; 0 ; − 1) AC(10 ; − 1 ; 0)
46 AB(−1 ; − 1 ; − 1)  
 Ainsi AB ⋅ AC = 7 × 10 + 0 × (−1) + (−1) × 0 = 70.
 
AC(0 ; 0 ; 4) )
D’autre part AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC
 
Ainsi AB ⋅ AC = −1× 0 + (−1) × 0 + (−1) × 4 Or
 
donc AB ⋅ AC = −4. • AB = 72 + 02 + (−1)2 = 50
 • AC = 102 + (−1)2 + 02 = 101
47 a) AB(0 ; 1 ; 0)
 Ainsi 70 = 50 × 101 × cos(BAC )
AG(−1 ; 1 ; 1)
 ) = 70
DH(0 ; 0 ; 1) d’où cos(BAC
 50 101
BH(−1 ; − 1 ; 1) À la calculatrice, on trouve :
 ≈ 9 , 92°.
BAC
b) AG = (−1)2 + 12 + 12 = 3 .
 
c) AB ⋅ AG = 0 × (−1) + 1× 1 + 0 × 1 = 1 50 Charles a tort. Si la droite (FG) était orthogonale
 
DH ⋅ AG = 0 × (−1) + 0 × 1 + 1× 1 = 1 au plan (HFB), la droite (FG) serait orthogonale à
  toute droite du plan (HFB). En particulier, la droite
BH ⋅ DH = −1× 0 + (−1) × 0 + 1× 1 = 1
(FG) serait orthogonale à la droite (HF) ce qui n’est
48 a) On munit l’espace du repère orthonormé pas le cas.
 1    
A ; AB, AD, AE
 4  51 Lily a raison. La droite (EG) est orthogonale à
 1  1  1  deux droites sécantes (HF) et (FB) du plan (HFB).
b) AO = AB + AD + AE
2 2 2 La droite (EG) est donc orthogonale au plan (HFB).
 1  1  1   1 1
donc AO = 2 × AB + AD + AE d’où O2 ; ;      
4 2 2  2 2 52 (2) AB ⋅ CG = AB ⋅ BF = 0.
De même, F(4 ; 0 ; 1).
     
1 1 1 1 53 u ⋅ v = (−1) × 1 + (−1) × 1 + (−1) × 1 = −3
Ainsi OA −2 ; − ; −  et OF2 ; − ; 
 2 2   2 2 Alix a tort.
   1  1   1  1 
donc OA ⋅ OF = (−2) × 2 + − −  + −    
   2  2   2  2  54 (3) u ⋅ z = 0 × 10 + 1× (−6) + 2 × 3 = 0.
OA ⋅ OF = −4.
     
c) D’autre part, OA ⋅ OF = OA × OF × cos(AOF ) 55 a) u ⋅ v = 0 donc u et v sont orthogonaux.
   
b) u ⋅ v = 0 donc u et v sont orthogonaux.
 1 2  1 2 3    
Or OA = (−2)2 + −  + −  = c) u ⋅ v ≠ 0 donc u et v ne sont pas orthogonaux.
 2  2 2    
d) u ⋅ v = 0 donc u et v sont orthogonaux.
3  
OF = OA = . e) u ⋅ v = (1 − 2 )(1 + 2 ) + 1× 0 + (−1)(−3) donc
2    
u ⋅ v = (1 − 2) + 3 = 2 donc u et v ne sont pas
3 3 ) = − 8 .
 ) d’où cos(AOF orthogonaux.
Ainsi −4 = ×× cos(AOF
2 2 9
   
À la calculatrice, on trouve : 56 a) u ⋅ v = −3α + 2α + 3α = 2α donc u et v
 ≈ 152, 7°.
AOF sont orthogonaux si, et seulement si, 2α = 0 ,
  c’est-à-dire a = 0.
49 a) AB(0 ; 4 ; − 4) AC(−4 ; 4 ; 0)    
  b) u ⋅ v = 3α 2 + 6α donc u et v sont orthogonaux
Ainsi AB ⋅ AC = 0 × (−4) + 4 × 4 + (−4) × 0 = 16. si, et seulement si, 3a2 + 6a = 0, c’est-à-dire
 
)
D’autre part AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC 3a(a + 2) = 0, ce qui équivaut à :
Or 3a = 0 ou a + 2 = 0 soit a = 0 ou a = - 2.
   
• AB = 02 + 4 2 + (−4)2 = 32 c) u ⋅ v = 1 + 2α + α 2 donc u × v sont orthogonaux
si, et seulement si, 1 + 2a + a2 = 0, c’est-à-dire
• AC = (−4)2 + 4 2 + 02 = 32
(1 + a )2 = 0 soit a = - 1.
92

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57 a) AB ⋅ AC = 0 ; AB ⋅ BC = −10 ≠ 0 1 1 
  62 a) D(0 ; 1 ; 0) O ; ; 1
et AC ⋅ BC = 350 ≠ 0 donc les droites (AB) et (AC) 2 2 
 1
sont orthogonales.
    B(1 ; 0 ; 0) I0 ; 0 ; 
 2
b) AB ⋅ AC = 85 ≠ 0 ; AB ⋅ BC = −34 ≠ 0   1  
  1  1
et AC ⋅ BC = 0 donc les droites (AC) et (BC) sont b) DO ; − ; 1 BI−1 ; 0 ; 
2 2   2
orthogonales.   1
     1   1 
c) AB ⋅ AC = 1 ≠ 0 ; AB ⋅ BC = −20 ≠ 0 DO ⋅ BI = × (−1) + −  × 0 + 1×   = 0.
  2  2 2
et AC ⋅ BC = 9 ≠ 0.  
Donc les vecteurs DO et BI sont orthogonaux.
 
58 AB(1 ; 1 ; 1) et CD(2 ; − 1 ; − 1)
  63 a) La droite (AE) est orthogonale à deux droites
donc AB ⋅ CD = 1× 2 + 1× (−1) + 1× (−1) = 0 donc sécantes (EF) et (EH) du plan (FGH) donc la droite
les droites (AB) et (CD) sont orthogonales. (AE) est orthogonale au plan (FGH).
  b) La droite (AB) est orthogonale à deux droites
59 a) Les coordonnées des vecteurs AB et AC ne sécantes (BC) et (BF) du plan (GCF) donc la droite
sont pas proportionnelles donc les droites (AB) et (AB) est orthogonale au plan (GCF).
(AC) sont sécantes. c) Les droites (AD) et (EH) sont parallèles et les droites
   
• u ⋅ AB = 0 et u ⋅ AC = 0 donc la droite d est ortho- (BE) et (EH) sont orthogonales. Ainsi les droites (BE) et
gonale à deux droites sécantes du plan (ABC), donc la (AD) sont orthogonales. De plus, les droites (BE) et (AF)
droite d est orthogonale au plan (ABC). sont orthogonales. Ainsi la droite (BE) est orthogonale à
 
b) u ⋅ AC = 3 donc la droite d n’est pas orthogonale à deux droites sécantes (AD) et (AF) du plan (ADG).
la droite (AC) donc la droite d n’est pas orthogonale La droite (BE) est donc orthogonale au plan (ADG).
au plan (ABC).
  64 a) La droite (FB) est orthogonale à deux droites
c) u ⋅ AB = 1 donc la droite d n’est pas orthogonale à
la droite (AB) donc la droite d n’est pas orthogonale sécantes (AB) et (BC) du plan (ABC). La droite (FB)
au plan (ABC). est donc orthogonale au plan (ABC).
b) Ainsi, la droite (FB) est orthogonale à toute droite
  
60 a) Le repère (A ; AB, AD, AE) est un repère du plan (ABC). En particulier, la droite (FB) est ortho-
orthonormé. gonale à la droite (DM).

b) D(0 ; 1 ; 0) ; F(1 ; 0 ; 1). Donc DF(1 ; − 1 ; 1).
  65 La droite (GC) est orthogonale à deux droites
c) De même, EB(1 ; 0 ; − 1) et EG(1 ; 1 ; 0) sécantes (BC) et (DC) du plan (BCD). La droite (GC)
 
DF ⋅ EB = 1× 1 + (−1) × 0 + 1× (−1) = 0 est orthogonale au plan (BCD). Elle est donc ortho-
  gonale à toute droite du plan (BCD).
et DF ⋅ EG = 1× 1 + (−1) × 1 + 1× 0 = 0
En particulier, la droite (GC) est orthogonale à la
Ainsi, la droite (DF) est orthogonale à deux droites
droite (CM).
sécantes (EB) et (EG) du plan (EBG). La droite (DF)
Ainsi, le triangle GCM est rectangle en C.
est donc orthogonale au plan (EBG).
     
  66 a) AG ⋅ EB = (AF + FG) ⋅ EB
61 a) AB(0 ; − 4 ; − 4) AC(−4 ; 0 ; − 4)       

  donc AG  ⋅EB
 = AF ⋅ EB + FG ⋅ EB.
AD(−4 ; − 4 ; 0) BC(−4 ; 4 ; 0) Or:• AF
   ⋅ EB= 0
 
BD(−4 ; 0 ; 4) CD(0 ; − 4 ; 4) • FG ⋅ EB
= BC
 ⋅ EB = 0.
Ainsi AG ⋅ EB = 0
Ainsi AB = 02 + (−4)2 + (−4)2 = 32 .     
b) AG ⋅ ED = (AH + HG) ⋅ ED
On vérifie que AC = AD = BC = BD = CD = 32.      
donc AG  ⋅ ED
 = AH ⋅ ED + HG ⋅ ED.
Donc le tétraèdre ABCD est un tétraèdre régulier. Or:• AH
 ⋅ ED= 0
 x + xB yA + yB z A + zB  • HG ⋅ ED
b) I A ; ;  donc I(2 ; 0 ; 0)   ⋅ ED = 0.
= DC


 2 2 2  Ainsi AG ⋅ ED = 0
c) AI(0 ; − 2 ; − 2) c) La droite (AG) est donc orthogonale à deux droites

 
AI ⋅ CD = 0 × 0 + (−2) × (−4) + (−2) × 4 = 0 sécantes (EB) et (ED) du plan (BDE). La droite (AG)
donc les droites (AI) et (CD) sont orthogonales. est donc orthogonale au plan (BDE).
Chapitre 4 ) Orthogonalité et distance dans l’espace 93

172892_Chap04_087-110.indd 93 22/07/2020 16:59:47


67 a) La droite (DH) est orthogonale au plan (ABC). (MM¢) et (FC) sont perpendiculaires à une même
La droite (DH) est donc orthogonale à toute droite du droite (DC), elles sont donc parallèles.
plan (ABC). En particulier, ladroite
  (DH) est orthogo- c) H G
nale à la droite (AB). Ainsi DH ⋅ AB = 0. M F
E
• La droite (HC) est la hauteur  relative
 au côté [AB]
dans le triangle (ABC). Ainsi HC ⋅ AB = 0.
    
b) DC ⋅ AB = (DH + HC) ⋅ AB
      D M′ C
donc DC ⋅ AB = DH ⋅ AB + HC ⋅ AB.
 
Ainsi DC ⋅ AB = 0 A B
Les droites (DC) et (AB) sont donc orthogonales.
     72 a) A
68 a) LI = LA + AC + CI
 1   1 
donc LI = DA + AC + CB. d
2 2 B
 1  1  1  1  C
Ainsi LI = DA + AC + AC + CB. 𝒫 u
2 2 2 2
 1   1  
D’où LI = (DA + AC) + (AC + CB). b) La droite (AB) est orthogonale au plan 3. La droite
2 2 (AB) est donc orthogonale à toute droite du plan 3.
 1  1 
On en déduit que : LI = DC + AB. En particulier, la droite (AB) est orthogonale à la
2 2
      1   1  droited.
 
b) KJ = KA + AD + DJ donc KJ = CA + AD + DB. Ainsi AB ⋅ u = 0.
2 2
 1  1  1  1   les droites (BC) et d sont orthogo-
• Par définition,
Ainsi KJ = CA + AD + AD + DB.
2 2 2 2 nales
 donc
 ⋅ u =
BC 0. 
 1   1   c) AC ⋅u = (AB+   ) ⋅ u. 
BC  
D’où KJ = (CA + AD) + (AD + DB). 
2 2 Ainsi AC ⋅ u = AB ⋅ u + BC ⋅ u donc AC ⋅ u = 0.
 1  1  Ainsi la droite (AC) est orthogonale à la droite d.
On en déduit que : KJ = CD + AB,
2 2 Le projeté orthogonal du point A sur la droite d est
 1  1  donc le point C.
soit KJ = − DC + AB.
2 2
   1  1    1  1   73 a) B(1 ; 0 ; 0) ; E(0 ; 0 ; 1) ; G(1 ; 1 ; 1) ; F(1 ; 0 ; 1)
c) LI ⋅ KJ =  DC + AB ⋅ − DC + AB , 
 
2 2   2 2  b) EB(1 ; 0 ; − 1) et EG(1 ; 1 ; 0).
       
1     c) IE + IB + IG = 0.
donc LI ⋅ KJ = (AB + DC) ⋅ (AB − DC).
4  xE − xI + xB − xI + xG − xI = 0
  1 
Ainsi LI ⋅ KJ = (AB2 − DC2 ). Ainsi  yE − yI + yB − yI + yG − yI = 0
4 
   zE − z I + zB − z I + z G − z I = 0
Or AB = DC donc LI ⋅ KJ = 0.
−3 xI = −2
On en conclut que les droites (LI) et (KJ) sont ortho- 
d’où −3 yI = −1
gonales. 
−3 z I = −2
69 Rémi a tort. Le projeté orthogonal du point G 2 1 2
On en déduit que : I ; ; 
sur le plan (ABE) est F car la droite (FG) est orthogo- 3 3 3
  1 1 1     

nale au plan (ABE) et F appartient au plan (ABE). d) IF ; − ;  donc IF ⋅ EG = 0 et IF ⋅ EB = 0.
3 3 3 
70 (3) DH. Ainsi la droite (IF) est orthogonale à deux droites
sécantes du plan (EGB).
71 a) La droite (DC) est orthogonale au plan (FBC). La droite (IF) est donc orthogonale au plan (EGB).
La droite (DC) est donc orthogonale à toute droite du Comme I appartient au plan (EGB), I est le projeté
plan (FBC). En particulier, la droite (DC) est orthogo- orthogonal du point F sur le plan (EGB).
nale au plan (FC). e) La distance du point F au plan (EGB) est égale à IF.
b) Par définition, la droite (MM¢) est orthogonale à la  12  12  12 3
Et IF =   + −  +   = .
droite (DC). Ainsi, dans le plan (EDC), les droites 3  3 3 3
94

172892_Chap04_087-110.indd 94 22/07/2020 17:00:41


    1 1
donc AB ⋅ AC + AB ⋅ AD = AB2 + (AC2 + AD2 ) − (BC2 + BD2 )
Pour se tester     1
AB ⋅ AC + AB ⋅ AD = AB2 + (AC2 + AD2 ) − (BC2 + BD2 )
2
1
2

2 2
1
3) AC2 + AD2 = 2AI2 + CD2
2
1
74 1. B 2. C 3. C 4. B 5. B 6. C 4) BC2 + BD2 = 2BI2 + CD2
2
5) Ainsi,
75 1. C, D 2. B, C 3. A, B, D 4. B, C     1 1 1 1
AB ⋅ AC + AB ⋅ AD = AB2 + (2AI2 + CD2 ) − (2BI2 + CD2 )
2 2 2 2
76 1. Faux. En effet, une droite d contenue elle     2 1 2 1 2 1 2 1 2
AB ⋅ AC + AB ⋅ AD = AB + (2AI + CD ) − (2BI + CD )
aussi dans le plan 3 et orthogonale à la droite d¢ ne 2 2 2 2
   
peut être orthogonale au plan 3. donc AB ⋅ AC + AB ⋅ AD = AB 2
+ A I 2
− B I 2
 
2. Faux. En effet, AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC  ).  
     
 6) AE = 2AI donc AB ⋅ AE = 2AB ⋅ AI.
Donc −3 = 2 × 3 × cos(BAC).   1 
1 2π Donc AB ⋅ AE = 2 (AB2 + AI2 − BI2 ) ,
D’où, cos(BAC  ) = − et BAC = rad. 2 
2 3   2 2 2
 d’où AB ⋅ AE = AB + AI − BI
3. Vrai. En effet, AB(1 ; 1 ; 0), 7) On en conclut
   donc
 que  :   
AC(1 ; − 1 ; 0), AD(1 ; 0 ; − 1). AB ⋅ AE = AB ⋅ AC + AB ⋅ AD.
       
1  Ainsi, u ⋅ (v + w ) = u ⋅ v + u ⋅ w .
Ainsi AB = 2 donc AB = 1.
2
78 a) MA = MB est équivalent à MA2 = MB2. Ainsi,
1  1   2  2
De même AC = AD = 1. MA = MB est équivalent à MA = MB ou encore à
2 2  2  2
  MA − MB = 0.
De plus, AB ⋅ AC = 1×1 + 1× (−1) + 0 × 0 = 0.  2  2
    b) MA − MB = 0 est équivalent à :
De même, AB ⋅ AD = AC ⋅ AD = 0.    
1  1  1  (MA − MB) ⋅ (MA + MB) = 0.
Ainsi les vecteurs AB, AC et AD sont    
2 2 2 Ceci signifie que (MA + BM) ⋅ (MA + MB) = 0.
orthogonaux deux à deux. Or, d’après larelation
 de Chasles : 
On en déduit que le repère MA + BM = BM + MA = BA.
 1  1  1  
A ; AB, AC, 
AD est orthonormé. De plus, I étant le milieu
 du  segment
 [AB],
 2 2 2  MA + MB = 2MI.
 2  2  
Ainsi MA − MB  = 0 est équivalent à BA ⋅ 2MI = 0 ,
ou encore à BA ⋅ MI = 0.

S’entraîner  Parcours 1 


79
AB(−7 ; 3 ; − 1) et AC(−1 ; 7 ; − 2)
 
Ainsi AB ⋅ AC = −7 × (−1) + 3 × 7 + (−1) × (−2),
 
d’où AB ⋅ AC = 30
 
77 1) On cherche à démontrer que : Or AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC  ).
     
AB ⋅ AE = AB ⋅ AC + AB ⋅ AD.
  1 Comme AB = (−7)2 + 22 + (−1)2 = 59
2 2 2
2) • AB ⋅ AC = (AB + AC − BC )
2 et AC = (−1)2 + 72 + (−2)2 = 54 ,
  1 on en déduit que :
• AB ⋅ AD = (AB2 + AD2 − BD2 )  ).
2 30 = 59 × 54 × cos(BAC
    1 1 30
AB ⋅ AC + AB ⋅ AD = (AB2 + AC2 − BC2 ) + (AB2 + AD2 − D’où, ) =
BD2 ) cos(BAC .
2 2 59 54
    1 1 À la calculatrice, on trouve :
AB ⋅ AC + AB ⋅ AD = (AB2 + AC2 − BC2 ) + (AB2 + AD2 − BD2 )
2 2  ≈ 57, 9°.
BAC

Chapitre 4 ) Orthogonalité et distance dans l’espace 95

172892_Chap04_087-110.indd 95 22/07/2020 17:01:48


 
Parcours 2 )
D’autre part, OA ⋅ OD = OA × OD × cos(AOD
 
a) MN(−4 ; 3 ; − 1) et MP(−3 ; 2 ; − 2) 2 2
Or OA = 1 et OD = 22 + 2 + 2 = 2 2
D’où MN = (−4)2 + 32 + (−1)2 = 26  ),
donc 2 = 1× 2 2 × cos(AOD
et MP = (−3)2 + 22 + (−2)2 = 17 . ) = 1 2
  d’où cos(AOD = .
b) MN ⋅ MP = −4 × (−3) + 3 × 2 + (−1) × (−2) 2 2
   = π rad.
donc MN ⋅ MP = 20. Ainsi AOD
   4
 ).
c) MN ⋅ MP = MN × MP × cos(NMP • OB(0 ; 1 ; 0)
 
Ainsi 20 = 26 × 17 × cos(NMP  ). Donc OB ⋅ OD = 2.
 
20 D’autre part, OB ⋅ OD = OB × OD × cos(BOD  ).
) =
D’où cos(NMP .
26 17 Or, OB = 1 donc 2 = 1× 2 2 × cos(BOD  ),
À la calculatrice, on trouve : ) = 1 .
 ≈ 18°. d’où cos(BOD
NMP 2
 π
    ′   Ainsi BOD = rad.
80 a)MN ⋅ M I = MN ⋅ M I donc MN ⋅ MI = MN × MI 3
  = π rad.
d’où MN ⋅ MI = 5 × 2 = 10. • De même, COD
  3
b) D’autre part, MN ⋅ MI = MN × MI × cos(I MN) d’où    
10 = 5 × 4 × cos(IMN). 83 a) AJ = AK + AD + AE donc J(1 ; 1 ; 1).

 1  1   1 1
) = 1 .
Ainsi cos(IMN AI = AD + AE donc I0 ; ; .
2 2  2 2
2   
 = 60°. AF = 2AK + AE donc F(2 ; 0; 1).
On en déduit que IMN   

  1 1 1
Ainsi, JI−1 ; − ; −  et JK(1 ; − 1 ; 0).
c) MN ⋅ MI = (MN2 + MI2 − NI2 )  2 2
2     1  1
1 2 D’où JI ⋅ JF = (−1) × 1 + −  × (−1) + −  × 0
donc 10 = (5 + 4 2 − NI2 )  2  2
2    1
donc JI ⋅ JF = − .
Ainsi 20 = 41 - NI2 d’où NI2 = 21. 2
  
On a alors NI = 21 ≈ 4 , 6 b) JI ⋅ JF = JI × JF × cos(I JF)
 1  1   1 1  1 2  1 2
81 a) BM = BC + BF donc M ; 0 ; . 3
Or JI = (−1)2 + −  + −  =
2 2  2 2  2  2 2
 1  1     1 1 
BN = BC + BA + BF donc N ; ; 1.
2 2 2 2  et JF = 12 + (−1)2 + 02 = 2 .
  
BD = BC + BA donc D(1 ; 1 ; 0). 1 3  ),
  1   1 Donc − = × 2 × cos(IJF
1 1  2 2
b) Ainsi DM− ; − 1 ;  et DN− ; − ; 1
 2 2  2 2  ) = − 1 .
Donc : d’où cos(IJF
  1  1  1 1 5 2 3
DM ⋅ DN = − × −  + (−1) × −  + × 1 = .  ≈ 106 , 8°.
À la calculatrice, on trouve : IJF
2  2   2  2 4
 
c) DM ⋅ DN = DM × DN × cos(MDN )
84 a) La droite (FJ) est perpendiculaire à deux
 1 2  1 2 3 droites sécantes (EF) et (BF) du plan (EFB).
or DM = −  + (−1)2 +   =
 2 2 2 La droite (FJ) est donc orthogonale au plan (EFB).
La droite (FJ) est donc orthogonale à toute droite de
 1 2  1 2 3
et DN = −  + −  + 12 = . ce plan. En particulier, la droite (FJ) est orthogonale à
 2  2 2
On en déduit que : la droite (FI).
b) Ainsi, le triangle FIJ est rectangle en F.
5 3 3 ) = 5 .
 ), d’où cos(MDN
= × × cos(MDN Le théorème de Pythagore donne alors :
4 2 2 6
IJ2 = FI2 + FJ2.
À la calculatrice, on trouve :
 ≈ 33, 6°. Or, dans le triangle EFI rectangle en E, le théorème de
MDN
Pythagore donne FI2 = EI2 + EF2.
 
82 • OA (1 ; 0 ; 0) et OD (2 ; 2 ; 2 ) Ainsi FI2 = 22 + 42 = 20 et IJ2 = 20 + 12 = 21.
 
Donc OA ⋅ OD = 2. On en déduit que IJ = 21.

96

172892_Chap04_087-110.indd 96 22/07/2020 17:03:14


85 a) On applique le théorème de Pythagore dans  Parcours 1
87 
les triangles rectangles : AB
(0;− 4 ; 0) BC(−3 ; 6 ; 1)
• (BCD) : BD2 = BC2 + CD2 = 2a2. AB ⋅ BC = −12 ≠ 0 donc la droite (AB) n’est pas
1 2 orthogonale à la droite (BC), donc la droite (AB) n’est
• (SOB) : SB2 = SO2 + OB2 = h2 +  2a .
2  pas orthogonale au plan (BCD).
1 Parcours
 2 
Ainsi SB2 = h2 + a2 .
2 a) FG(2 ; − 3 ; − 2) et FH(−3 ; − 2; 1) 
1 Les coordonnées des vecteurs FG etFH ne
• Donc SD = h + a2 .
2 2  sont pas
2 proportionnelles donc les vecteurs FG et FH ne sont
  1
SB ⋅ SD = (SB2 + SD2 − BD2 ) pas
colinéaires.
2 b) EF(−
  1 2  7 ;4 ; − 13)

d’où SB ⋅ SD = (2h + a2 − 2a2 ) Ainsi EF  ⋅ FG
  = −7 × 2 + 4 × (−3) + (−13) × (−2)
2 donc EF ⋅ FG = 0.
  1 
 
Ainsi SB ⋅ SD = h2 − a2 . Et EF ⋅FH
 = −7 × (−3) + 4 × (−2) + (−13) × 1
2
donc EF ⋅ FH = 0.
1
b) Le volume de la pyramide est égal à 9 = ´ @ ´ h On en déduit que la droite (EF) est orthogonale à
3
où @ = a2. deux droites sécantes (FG) et (FH) du plan (FGH).
1
Ainsi 9 = a2h Donc la droite (EF) est orthogonale au plan (FGH).
3
a3
On cherche h tel que 9 = 88 Méthode
3 2    1  
1. a) B I ⋅ AJ
 = B I ⋅ (AK
  + KJ  ) 
1 2 a3 a
Ainsi a h =
3 3 2
d’où h =
2
. donc BI ⋅ AJ
 = BI ⋅ AK + BI ⋅ KJ.
Or AK = EJ et F est le projeté orthogonal du point B
a  
c) Si h = , alors SB ⋅ SD = 0. sur
 ladroite (EJ) donc  :
2 BI ⋅ AK = BI ⋅ EJ = FI ⋅ EJ.
Ainsi, les droites (SB) et (SD) sont orthogonales.   1
Ainsi BI ⋅ AK = −FI × EJ = − × 2 = −1.
2
  
86 a) On choisit le repère orthonormé : De plus KJ = BF et F est le projeté orthogonal du
     point I sur la droite (BF) donc :
A ; 1 AB, 1 AD, 1 AE      
2
 4 2 2  BI ⋅ KJ = BI ⋅ BF = BF = 2
1 = 1.
Comme ST = 1 et par symétrie de la figure, les coor-
3 
On en conclut
  que  BI ⋅ AJ
 = −1 + 1 = 0.
données de S sont S ; 1 ; 2 b) BI ⋅ DJ = BI ⋅ (DA+  AJ)  
2 
donc BI ⋅ DJ = BI ⋅ DA + BI ⋅ AJ.
  3    
b) AS ; 1 ; 2 et AB(4 ; 0 ; 0) donc AS ⋅ AB = 6. Or la droite (DA) est orthogonale au plan (EAB), donc
2 
  la droite (DA) est orthogonale à toute droite du plan
D’autre part AS ⋅ AB = AS × AB × cos(SAB  ). (EAB).
 3 2 En particulier, la droite (DA) est orthogonale à la
29
Or, AS =   + 12 + 22 = droite (BI).
2 2 
Ainsi  BI ⋅ 
 = 0.
DA
29  ),
et AB = 4, donc 6 = × 4 × cos(SAB D’où B
 I DJ
 =
⋅ 0 + 0 =  0.
2
2. GI ⋅ DJ
 =  GI ⋅
 (DA+ AJ)   
) = 3
d’où cos(SAB . donc GI ⋅ DJ
29  I⋅ DA
= G + G I ⋅ AJ.  2
 ≈ 56 ,1°.
À la calculatrice, on trouve : SAB De même,  GI ⋅DA
 = GI ⋅GF  =GF = 1.
   • De plus,
 G I ⋅ AJ = G I
   ⋅ ( AE +EJ)
• AD(0 ; 2 ; 0) donc AS ⋅ AD = 2.
  donc GI ⋅ AJ = G I⋅ AE + GI ⋅EJ.  
 ).
D’autre part, AS ⋅ AD = AS × AD × cos(SAD On a aussi, G I ⋅ AE = 0 et G I ⋅ EJ = FI ⋅ EJ = −1.
  
Or, AD = BC = 2. Donc GI ⋅ DJ = 1 − 1 = 0.
29 ) = 2 .
 ) d’où cos(SAD 3. La droite (DJ) est donc orthogonale à deux droites
Ainsi 2 = × 2 × cos(SAD
2 29 sécantes (BI) et (GI) du plan (BGI).
 ≈ 68 , 2°.
À la calculatrice, on trouve : SAD La droite (DJ) est donc orthogonale au plan (BGI).

Chapitre 4 ) Orthogonalité et distance dans l’espace 97

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Méthode 2 
   −a + 5b = 18 ( 1)
1. a) On choisit le repère orthonormé (A ; AB, AD, AE)  13
  1    
 1  
b) BI− ; 0 ; 1 , DJ(2 ; − 1 ; 1) et GI− ; − 1 ; 0.  a − b = −2 ( )
 2   2   2
  
   13

Ainsi, BI ⋅ DJ = 0 et GI ⋅ DJ = 0. −a + 2b = 6
On en déduit de même que la droite (DJ) est ortho-  13
gonale au plan (BGI). 16 4
( 1 +  2 ) : 4 b = d’où b =
      13 13
89 1. a) BK
 ⋅ AG =2(BA +  AK) ⋅ (AB
+ BG
 )   −2 4 2
et donc a = + = .
Ainsi BK ⋅ AG = −BA + BA ⋅ BG + AK ⋅ AB + AK ⋅ BG 13 13 13
Or : On vérifie que :
• Dans le rectangle ABGH, la 6
droite
 (BG) est orthogo- −a + 2b =
nale à la droite (AB) donc BA ⋅ BG = 0. 13
 
• De même, AK ⋅ AB = 0. 2 4 6
      Or −a + 2b = − + 2 × = .
• AH = BG donc AK ⋅ BG = AK ⋅ AH = AK × AH 13 13 13
 2  4 
  2 Ainsi BH = BC + BD.
Or, AH = 2 donc AK ⋅ BG = × 2 = 1. 13 13
  2
Ainsi BK ⋅ AG = −12 + 1 = 0. On en déduit que H appartient au plan (BCD).
        5 15 20 
b) BK ⋅ AI = (BA + AK ) ⋅ (AE + EI) AH ; − ; − 
           13 13 13 
Ainsi BK ⋅ AI = BA ⋅ AE + BA ⋅ EI + AK ⋅ AE + AK ⋅ EI   5  15   20 
AH ⋅ BC = (−1) × + 1× −  + (−1) × −  = 0.
Or : 13  13   13 
 
• BA ⋅ AE = 0.   5  15   20 
     AH ⋅ BD = 5 × + (−1) × −  + 2 × −  = 0..
1 13  13   13 
• BA ⋅ EI = FE ⋅ EI = −FE × EI = −
2 Ainsi, la droite (AH) est orthogonale à deux droites
  1   1  2 1 sécantes (BC) et (BD) du plan (BCD) donc la droite
• AK ⋅ AE = AH ⋅ AE = AE =
2 2 2 (AH) est orthogonale au plan (BCD).
• La droite (AK) est orthogonale  à la droite (HG), Comme H appartient au plan (BCD), le projeté ortho-
parallèle à la droite (EI), donc AK ⋅ EI = 0. gonal du point A sur le plan (BCD) est le point H.
 
 1 1
Ainsi, BK ⋅ AI = 0 − + + 0 = 0. La distance du point A au plan (BCD) est égale à AH.
2 2
c) La droite (BK) est donc orthogonale à deux droites  5 2  15 2  20 2 50
On a AH =   + −  + −  = .
sécantes (AG) et (AI) du plan (AIG). 13   13   13  13
La droite (BK) est donc orthogonale Parcours 2
auplan
 (AIG).  
2. Dans le repère orthonormé (A ; AB, AD, AE) : a) FG(2 ; − 1 ; − 1) et FH(1 ; 2 ; 2). 
  1 1   
 1  Les coordonnées des vecteurs FG etFH ne  sont pas
BK −1 ; ;  , AG(1 ; 1 ; 1) et AI ; 0 ; 1. proportionnelles donc les vecteurs FG et FH ne sont
 2 2   2 
     pascolinéaires.
Ainsi, BK ⋅ AG = 0 et BK ⋅ AI = 0. 
b)
 (−1; 1 ; 1)
FM
On en conclut donc que, de même, la droite (BK) est
FM = aFG + bFH est équivalent à dire,
orthogonale au plan (AIG).
 2a + b = −1 ( 1)

 Parcours 1
90 −a + 2b = 1 ( 2 )

• BC
(−1 ; 1 ; − 1) −a + 2b = 1
• BD(5 ; − 1 ; 2) 3
  Ainsi (2 1 −  2 ) : 5a = −3 donc a = −
Les coordonnées des vecteurs BC et 5
BD nesont pas
proportionnelles donc les vecteurs BC et BD ne sont  −3  1
et b = - 1 - 2a, donc b = −1 − 2  = .
pas colinéaires.  5  5
 18 On a alors :
2 6
• BH ; − ;   3  1 
13 13 13     FM = − FG + FH.
Déterminons a et b tels que BH = aBC + bBD, c’est-à-dire 5 5
Ainsi M appartient au plan (FGH).
98

172892_Chap04_087-110.indd 98 22/07/2020 17:06:12



c) EM(0 ; 2 ; − 2) 3
  Ainsi, l’aire du triangle BDH est égale à DK ´ .
EM ⋅ FG = 0 × 2 + 2 × (−1) + (−2) × (−1) = 0. 2

EM ⋅ FH = 0 × 1 + 2 × 2 + (−2) × 2 = 0. 3 2 2
On a donc DK × = d’où DK = .
2 2 3
Donc la droite (EM) est orthogonale à deux droites
sécantes (FG) et (FH) du plan (FGH). 2
H 2 O F
La droite (EM) est donc orthogonale au plan (FGH).
d) La distance du point E au plan (FGH) est donc 1
K
égale à EM. Cette distance vaut :
EM = 02 + 22 + (−2)2 = 2 2 . D 2 B

La distance du point O au plan (BIH) est égale à OK.


91 1. a) B(1 ; 0 ; 0), D(0 ; 1 ; 0), H(0 ; 1 ; 1),
Or, d’après le théorème de Pythagore dans le triangle
 1 1   1 
O ; ; 1 et I0 ; 0 ; .  2 2 3
2 2   2 HOD, OD2 = HD2 + OH2 d’où OD2 = 12 +   = .
  1    2  2
1  1
b) • DO ; − ; 1 et BI−1 ; 0 ; . Ainsi OD =
3
.
2 2   2 2
  1  1 1 3 2
DO ⋅ BI = × (−1) + −  × 0 + 1× = 0. Et OK = OD − DK = − . D’où OK » 0,4.
2  2 2 2 3
Donc les droites (DO) et (BI) sont orthogonales.
 92 a) Chaque côté du tétraèdre AFCH est la diago-
• BH(−1 ; 1 ; 1) nale d’une face du cube. Chaque face du tétraèdre est
  1  1 donc un triangle équilatéral.
DO ⋅ BH = × (−1) + −  × 1 + 1× 1 = 0.
2  2 b) Le volume du tétraèdre AFHE est égal à
Donc les droites (DO) et (BH) sont orthogonales. 1
  9 = ×@ × h, où @ est l’aire du triangle EHF et h la
c) Les coordonnées des vecteurs BI et BH ne sont 3
longueur EA.
pas proportionnelles donc les droites (BI) et (BH)
1 a2
sont sécantes. Or @ = × a2 = et EA = a, d’où
2 2
Ainsi, la droite (DO) est orthogonale à deux droites 1 a2 a3
sécantes (BI) et (BH) du plan (BIH). 9 = × ×a = .
3 2 6
La droite (DO) est donc orthogonale au plan (BIH). c) Le volume du cube est égal à a3.
2. a) (DO) et (BH) sont contenues dans le
plan (BFD).
 Ainsi le volume du tétraèdre AFCH est égal à
De plus, les coordonnées des vecteurs DO et BH ne a3 − 4 × 9,
sont pas proportionnelles donc les droites (DO) et a3 a3
c’est-à-dire a3 − 4 = .
(BH) sont sécantes en un point K. 6 3
1
b) L’aire du triangle rectangle BDH est égale à d) Le volume du tétraèdre AFCH est égal à @′ × h′
BD ´ BH 3
. où @¢ est l’aire du triangle HAC et h¢ la distance du
2
point F au plan (HAC).
Or, d’après le théorème de Pythagore, dans le triangle
AC × HI
rectangle BDC, Or, @′ = où I est le milieu du segment [AC].
2
BD2 = BC2 + CD2, H
d’où BD2 = 12 + 12 = 2 et BD = 2.
2
Ainsi, l’aire est égale à .
2
c) La droite (OD) est orthogonale à la droite (BH).
DK ´ BH A C
Ainsi, l’aire du triangle BDH est égale à . I
2
Or, d’après le théorème de Pythagore dans le triangle D’après le théorème de Pythagore dans le triangle
BDH, BH2 = BD2 + DH2 = ( 2 )2 + 12 = 3. AEH rectangle en E, AH2 = EA2 + EH2 = 2a2 d’où
D’où BH = 3. AH = 2a.

Chapitre 4 ) Orthogonalité et distance dans l’espace 99

172892_Chap04_087-110.indd 99 22/07/2020 17:07:03


 2 2 3. La distance du point A au plan (BCD) est AH.
Ainsi HI2 = AH2 − AI2 = 2a2 −  a Or, d’après le théorème de Pythagore dans le triangle
 2 
ABH rectangle en H, AH2 = AB2 - BH2.
3 3
d’où HI2 = a2 et HI = a.  1 2 2 2
2 2 Ainsi AH2 = 12 −   = d’où AH = .
 3  3 3
3
2a × a 94 1. Le volume du tétraèdre ABDM est égal à
2 = 3 2
On a donc @¢  = a .
2 2 1
@ ´ h où @ est l’aire du triangle ABD et h la lon-
On en déduit que : 3
a3 1 3 2 gueur AM.
= × a × h′ 1 1 1
3 3 2 Or @ = × 12 = et h = .
2 2 3
2a
Ainsi h′ = . 1 1 1 1
3 Ainsi, le volume est égal à × × = .
3 2 3 18
  9   1  
  1 2. a) BK ⋅ AM = BM ⋅ AM + BD ⋅ AM.
93 1. a) BA ⋅ BD = (BA2 + BD2 − AD2 ) 11 11
2   2
  1 2  1  1
donc BA ⋅ BD = (1 + 12 − 12 ) = .
1 Or • BM ⋅ AM = AM2 =   = .
3 9
2 2    
  1 • BD ⋅ AM = AD ⋅ AM = 0.
De même BA ⋅ BC = .   9 1 1
   2  Donc BK ⋅ AM = × = .
11 9 11
b) BA ⋅ CD
 = BA ⋅ (CB+
 BD)     9  1   
donc BA ⋅ CD = BA ⋅ CB + BA ⋅ BD • BK ⋅ AD =  BM + BD ⋅ AD.
      11 11 
d’où BA ⋅ CD = −BA ⋅ BC + BA ⋅ BD   9   1  
  1 1 Ainsi BK ⋅ AD = BM ⋅ AD + BD ⋅ AD.
Ainsi BA ⋅ CD = − + = 0. 11 11
2 2 Or:    
     • BM ⋅ AD = BA ⋅ AD = 0.
2. a) BH ⋅ CD
 = (BA
 +AH  ) ⋅CD
     
donc BH ⋅ CD = BA ⋅ CD + AH ⋅ CD or BA ⋅ CD = 0. • BD ⋅ AD = AD2 = 12 = 1.
  1
De plus, la droite (AH) est orthogonale au plan (BCD) Donc BK ⋅ AD = .
donc la droite (AH) est orthogonale à toute droite du 11
    
plan (BCD). En particulier, la b) BK ⋅ MD = BK ⋅ (MA + AD)
droite
 (AH) est orthogo-      
nale à la droite
  (CD). D’où AH ⋅ CD = 0. D’où BK ⋅ MD = BK ⋅ MA + BK ⋅ AD.
     
Ainsi BH ⋅ CD = 0. Ainsi BK ⋅ MD = −BK ⋅ AM + BK ⋅ AD.
b) • Le triangle BIC est donc rectangle en I et, d’après   1 1
le théorème de Pythagore, BI2 = BC2 - CI2. Donc BK ⋅ MD = − + = 0.
11 11
 1 2 3 3 Donc les droites (BK) et (MD) sont orthogonales.
D’où BI2 = 12 −   = et BI = .
2 4 2  9  1 
• I est le pied de la hauteur issue de B dans le triangle c) Comme BK = BM + BD, le point K appartient
11 11
équilatéral BCD donc I est aussi le milieu du segment au plan (BMD).
[CD]. Ainsi la droite (AI) est la hauteur issue de A du K est donc à l’intersection de deux hauteurs du
3 triangleBMD,
 c’estl’orthocentre
  de ce triangle.
triangle équilatéral (ACD) donc, de même, AI = . 3. a) AK
  1 2     ) ⋅MB
⋅ MB = (AD + DK  . 
• BA ⋅ BI = (BA2 + BI2 − AI2 ) Donc AK ⋅ MB = AD ⋅ MB + DK ⋅ MB.
2 Or :
  1  2 3 3  1
donc BA ⋅ BI = 1 + −  = . • la droite (AD) est orthogonale au plan (ABE) donc la
2 4 4 2 droite (AD) est orthogonale à toute droite du plan
c) H est le projeté orthogonal du point A sur la droite
(ABE).
(BI).       3 En particulier, la droite (AD) est orthogonale à la
Ainsi BA ⋅ BI = BH ⋅ BI d’où BA ⋅ BI = BH × BI = BH. droite(MB).
2  
On en déduit que : Ainsi
  ⋅ MB = 0.
AD
1 3 1 • DK ⋅ MB = 0 car les droites (DK) et (MB) sont ortho-
= BH, c’est-à-dire BH = .
2 2 3 gonales.
100

172892_Chap04_087-110.indd 100 22/07/2020 17:08:17


 
Ainsi AK ⋅ MB    
=0.
    96 a) BO ⋅ BC = BH ⋅ BC
De même,    
  ⋅ MD
AK AB
=(  +BK
 )⋅MD
 donc BO ⋅ BC = t BC ⋅ BC = tBC2
donc AK ⋅ MD = AB ⋅ MD + BK ⋅ MD = 0.  
b) On en déduit que la droite (AK) est orthogonale à b) BO (
  2 ; 6 ; − 5) et BC (−2 ; 6 ; − 8) donc
deux droites sécantes (MB) et (MD) du plan (BDM). BO ⋅ BC
  = 2 × (− 2) + 6 × 6 + (−5) × (−8) , d’où
Donc la droite (AK) est orthogonale au plan (BDM). BO ⋅ BC = 72.
Comme K appartient au plan (BDM), K est le projeté De plus, BC2 = (- 2)2 + 62 + (- 8)2 = 104.
9
orthogonal du point A sur le plan (BDM). Ainsi 72 = t ´ 104 et t = .
13
4. a) D’après le théorème de Pythagore appliqué c) O
dans les triangles rectangles AMB et AMD :
BM2 = AB2 + AM2 = AD2 + AM2 = MD2. C
D’où BM = MD et le triangle BDM est isocèle en M.
H
b) I est le milieu du segment [BD]. Ainsi (MI) est la
hauteur issue de M dans le triangle BDM isocèle en M. B
Donc le triangle MIB est rectangle en I. La distance du point O à la droite (BC) est OH.
D’après le théorème de Pythagore, on a : Dans le triangle OBH, rectangle en H, le théorème de
MI2 = MB2 + BI2, Pythagore donne :
 12 10 OH2 = OB2 - BH2
or, MB2 = AB2 + MA2 = 1 +   =
3 9 Or • OB2 = 22 + 62 + (- 5)2 = 65.
1 1  9 2
et BI = BD = 2. • BH2 = t 2BC2 =   × 104
2 2 13 
10 1 11
Donc MI2 = − = . BH2 =
648
.
9 2 18 13
1
L’aire du triangle BDM est donc égale à BD ´ MI 197 197
2 donc OH2 = et OH = .
13 13
1 11 11
c’est-à-dire à 2× = .
2 18 6 97 a) Faux. En effet, deux vecteurs orthogonaux
   
c) Le volume du tétraèdre ABDM est donc égal à : u × v vérifient u ⋅ v = 0, mais ne sont pas nécessaire-
1 11 ment nuls.
AK ´ .
3 6 La réciproque est vraie :
     
1 11 1 Si u = 0 ou v = 0, alors u ⋅ v = 0
D’où × AK × = .
3 6 18 b) Vrai. En effet, la contrapposée de l’implication :
1      
Donc AK = . Si u = 0 ou v = 0, alors u ⋅ v = 0 est : 
   
11 si u ⋅ v ≠ 0, alors u ¹ 0 etv ¹ 0. 
 
 2   2    Sa réciproque est fausse car si u ¹ 0 et v ¹ 0 sont
 
95 a) DK = DF donc DK = (DA + DC + DH) orthogonaux, alors u ⋅ v = 0.
3 3
c) Faux.
2 2 2  
Ainsi K  ; ;  Prenons u et v tels que l’angle s formé soit obtu
3 3 3    
alors u ⋅ v = u × v × cos(σ) < 0 mais les vecteurs
b) E(1 ; 0 ; 1)
 ne sont pas nécessairement colinéaires.
DF(1 ; 1 ; 1) La réciproque est vraie :
  1 2 1    
EK − ; ; −  En effet, si u = kv avec k < 0, alors u ⋅ v = kv 2 < 0.
 3 3 3
   1 2  1 98 a) Contre-exemple :
Donc DF ⋅ EK = 1× −  + 1× + 1× − 
 3 3  3 ABCDEFGH est un cube. H
  G
D’où DF ⋅ EK = 0 donc les droites (DF) et (EK) sont F
E
orthogonales.
Comme K appartient à la droite (DF), K est le projeté
orthogonal du point E sur la droite (DF).
D C
 12  2 2  12 6
c) EK = −  +   + −  = .
 3 3  3 3 A B

Chapitre 4 ) Orthogonalité et distance dans l’espace 101

172892_Chap04_087-110.indd 101 22/07/2020 17:09:31


Les droites (BF) et (EH) sont orthogonales à la même Comme M(0 ; 0 ; k), on a :
droite (EF) mais elles ne sont pas parallèles.   k 3k 
PM− ; − 6 ; 0
b) Contre-Exemple :  2 4 
Il suffit de prendre une droite (AB) orthogonale à un   k  3k 
plan 3 avec B n’appartenant pas au plan 3. D’où PM ⋅ AC = − × 4 +  − 6 × (−6) + 0 × 8
2 4 
A   13
Donc PM ⋅ AC = − k + 36.
2
H   13
c) PM ⋅ AC = 0 est donc équivalent à − k + 36 = 0
𝒫 72 2
c’est-à-dire k = (≈ 5, 538)
13
B
 k 2  3k 2
Le projeté orthogonal de A sur 3 est H. 4. a) PM2 = −  +  − 6 + 02
 2 4 
c) Contre-exemple :
k 2 9k 2 36
ABCDEFGH est un cube. Ainsi PM2 = + − k + 36
H 4 16 4
G
2 13 2
F Donc PM = k − 9k + 36.
E 16
13
Comme > 0 , ce trinôme du second degré admet
16 13
D C un minimum. La fonction k  k 2 − 9k + 36
16
13
A B admet comme fonction dérivée k  k - 9.
8
La droite (GC) est contenue dans le plan (GCB). 13 72
Or k − 9 = 0 lorsque k = .
Le point E n’appartient pas au plan (GCB). 8 13
2 72
La distance du point E au plan (GCB) est EF. Le minimum de PM est donc atteint pour k =
13
Mais les droites (GC) et (EG) sont orthogonales, donc également.
la distance du point E à la droite (GC) est GE. Et la dis- 5. La distance entre les droites (OB) et (AC) est PM
tance EF n’est pas égale à la distance EG. 72 13
pour k = . Or PM2 = k 2 − 9k + 36
13 16
99 2. a) On peut conjecturer que la valeur de k 2 144 12
d’où PM = et PM = (≈ 3, 33)
pour laquelle les droites (PM) et (AC) sont orthogo- 13 13
nales est k » 5,538.
b) On peut conjecturer que pour cette même valeur 100 1. b) On peut conjecturer que la mesure de
 est maximum lorsque M est le milieu du
l’angle SMC
de k, la distance PM est minimum.
3. a) Le plan 3, contenant la droite (PM), est ortho- segment [AB].
gonal à la droite (OB). Ainsi, les droites (PM) et (OB) 2. a) Comme M appartient au segment [AB], le
sont orthogonales. nombre réel t appartient à l’intervalle [0 ; 1].
b) L’ordonnée du point P est k donc P(xp ; yp ; k) or P  1  1  1  
b) Le repère choisi est S ; SA , SB, SC
appartient
 àla
 droite (AC) donc, il existe l de R, tel  2 2 2 
que AP = λ AC     
  Or : SM = SA + AM = SA + t AB.
Or AP = ( xp ; yp − 6 ; k ) et AC = (4 ; − 6 ; 8)       
Comme AB = AS + SB, on a SM = SA + t(−SA + SB)
 xp = 4 λ   
 d’où SM = (1− t )SA + t SB.
Ainsi  yp − 6 = −6λ
 On en déduit : M(2(1 - t) ; 2t ; 0)
 k = 8λ 
c) • MS = (−2(1 − t ) ; − 2t ; 0)
k k k 
D’où λ = . Donc xp = 4 = et
8 8 2 et MC = (−2(1 − t ) ; − 2t ; 2)
k 3k  
y p = −6 + 6 = − + 6. d’où MS ⋅ MC = 4(1 − t )2 + 4t 2
8 4  
k 3k  Ainsi MS ⋅ MC = 4(1 − 2t + t 2 ) + 4t 2
Ainsi P ; − + 6 ; k   
2 4  donc MS ⋅ MC = 8t 2 − 8t + 4.
102

172892_Chap04_087-110.indd 102 22/07/2020 17:10:47


101 En utilisant le théorème de Pythagore dans le
• MS = (−2(1 − t ))2 + (−2t )2
triangle EFG rectangle en F, on a :
donc MS = 4(1 − 2t + t 2 ) + 4t 2 EG2 = EF2 + FG2 = 2.
D’où EG = 2.
Ainsi MS = 8t 2 − 8t + 4 De même, dans le triangle EGC rectangle en G, on a :
• MC = (−2(1 − t ))2 + (−2t )2 + 22 EC2 = EG2 + GC2 = 2 + 1 = 3.
D’où EC = 3.
donc MC = 8t 2 − 8t + 8 L’aire du triangle EGC est donc d’une part égale à
 
 ),
Comme MS ⋅ MC = MS × MC × cos(SMC EG × GC 2
= et d’autre part égale à
8t 2 − 8t + 4 = 8t 2 − 8t + 4 × 8t 2 − 8t + 8 × cos(SMC ) 2 2
EC × GK 3
8t 2 − 8t + 4 = 8t 2 − 8t + 4 × 8t 2 − 8t + 8 × cos(SMC ) = GK
2 2 2
) = 8t − 8t + 4
Ainsi, cos(SMC 3 2
Ainsi : GK =
8t − 8t + 4 8t 2 − 8t + 8
2
2 2
2 2
cos(SMC  ) = 8t − 8t + 4 Donc GK = .
3
8t 2 − 8t + 8
La distance du point G à la droite (EC) est donc égale
2
) = 2t − 2 t + 1 2
cos(SMC à .
2
2t − 2t + 2 3
u
d) f est de la forme avec u(t) = 2t2 - 2t + 1 et
v 102 Le point M appartient  au segment
 [AG] donc il
v(t) = 2t2 - 2t + 2.
existe t Î [0 ; 1]tel que
   AM = t AG .
Ainsi u¢(t) = 4t - 2 et v¢(t) = 4t - 2
Ainsi, AM = t(AB + AD + AE)
u ′v − uv ′
Or f ′ = Donc, dans le repère donné, M(t ; t ; t)
v2 B(1 ; 0 ; 0)
Donc
2 2
(4t − 2)(2t − 2t + 2) − (2t − 2t + 1)(4t − 2) D(0 ; 1 ; 0)
f ′(t ) = On
2
(2t − 2t + 2) 2
 en déduit que :
MB(1− t ; − t ; − t )
(4t − 2)(2t 2 − 2t + 2 − 2t 2 + 2t − 1) 
f ′(t ) = 2 2 MD(−t ; 1 − t ; − t )
(2t − 2t + 2)  
D’où MB ⋅ MD = (1 − t )(−t ) + (−t )(1 − t ) + (−t )(−t )
4t − 2  
f ′(t ) = donc MB ⋅ MD = −t + t 2 − t + t 2 + t 2 = 3t 2 − 2t
(2t 2 − 2t + 2)2
L’angle BMD  est droit si, et seulement si, le produit
t 0 0,5 1  
scalaire MB × MD est nul c’est-à-dire 3t2 - 2t = 0.
4t - 2 - 0 + Ceci est équivalent à : t(3t - 2) = 0 ou encore t = 0
2 2 2
(2t - 2t + 2) + + ou t = .
3
f ¢(t) - 0 + Ainsi, les points M tels que l’angle BMD  est droit sont
0,5 0,5  2 
le point A et le point M tel que AM = AG.
f 3
1

3 103 AB(6 ; − 1 ; − 3). Posons C(x ; y ; z).

e) Ainsi, la fonction t  f (t ) atteint son minimum Alors CD(6 − x ; 3 − y ; 8 − z ).
C étant le projeté orthogonal  du point D sur la droite
1 1
pour t = 0,5 et ce minimum vaut = . (AB), on doit avoir AB ⋅ CD = 0, ce qui donne
3 3
- 6x + y + 3z + 9 = 0. (1)
Or la fonction cosinus est décroissante sur [0 ; p] donc
 atteint son maximum pour t = 0,5 et D’autre part, Cdoit appartenir  à (AB), donc il existe
la mesure SMC
t Î R tel que AC = t AB, c’est-à-dire :
vérifie cos(SMC ) = 1 .
 x = 6t − 1
3 
 y = −t + 2
À la calculatrice, on trouve : 
 ≈ 54 , 7°.
SMC  z = −3t + 3

Chapitre 4 ) Orthogonalité et distance dans l’espace 103

172892_Chap04_087-110.indd 103 22/07/2020 17:12:05


       
13
En reportant dans (1), on obtient t =
, ce qui per- •AN  = bAC
 ⋅ DE  ⋅DE  d’où AN ⋅ DE = bAC ⋅ DA donc
23 AN ⋅ DE 2
 bAD
=  ⋅ DA = −bAD = −b
met de calculer les coordonnées de C qui sont Ainsi MD ⋅ DE = −2a − b + 1.
 55 33 30  On en déduit que la droite (MN) est perpendiculaire
 ;
 23 23 ; 23 .
aux droites (AC) et (DE) si, et seulement si,
1  a + 2b − 1 = 0 ( 1)
104 a) L’aire du triangle GCI est égale à GC ´ GH, 
2 −2a − b + 1 = 0( 2 )
1
c’est-à-dire .
2 Ce qui équivaut à :
Ainsi le volume du tétraèdre GCIE est égal à  3b − 1 = 0 (2 1 +  2 )
1 1 1 
−2a − b + 1 = 0
´ ´FE, c’est-à-dire .
3 2 6
1 1
b) On a CI = EI donc le triangle EIC est isocèle en I. ou encore b = et a = .
3 3
O est le milieu du segment [EC], la droite (OI) est
     1  
donc la hauteur relative au segment [EC]. L’aire du 106 1. a) AN = AB + BN donc AN = AB + BE d’où
1 3
triangle EIC est donc égale à EC ´ OI.   1     1  1 
2 AN = AB + (BA + AE) ainsi AN = AB + BA + AE
D’après le théorème de Pythagore appliqué aux 3 3 3
     2  2  2  
triangles rectangles EGH, EGC, BIC puis IOC, on or AE = BF = 2BI donc AN = AB + BI = AI.
3 3 3
obtient :
Ainsi N appartient aux droites (AI) et (EB). Il s’agit de
• EG2 = EH2 + GH2 = 1 + 1 = 2.
leurintersection.
     1 
• EC2 = EG2 + GC2 = 2 + 1 = 3.
b) BM = BA + AM donc BM = BA + AC
 1 2 5 3
• CI2 = BC2 + BI2 = 1 +   =   1  
2 4 d’où BM = BA + (AB + BC)
3
2   1  1    

5  3  1 ainsi BM = BA + AB + BC or BC = AD = 2AJ
• OI2 = CI2 − CO2 = −   = 3 3
4  2  2  2  2   2 
1 1 donc BM = BA + AJ = BJ.
Donc l’aire du triangle EIC est égale à ´ 3 ´ , 3 3 3
2 2
3 Ainsi M appartient aux droites (BJ) et (AC). Il s’agit de
c’est-à-dire .
2 2 leur intersection.
Le volume du tétraèdre GCIE est donc égal à c) H G
1 3 E
´ ´ h où h est la distance du point G au plan F
3 2 2
(ICE). I
N
1 3 1 2 D C
Ainsi × × h = d’où h = . J M
3 2 2 6 3
A B
     
105 MN ⋅ AC = (MD + DA + AN) ⋅ AC re
2. 1 méthode :
         1  1  
d’où MN ⋅ AC = MD ⋅ AC + DA ⋅ AC + AN ⋅ AC 1 1 
        a) AM = AC = (AB + AD) donc M ; ; 0
3 3 3 3 
Or : • MD  = aED2⋅ AC d’où MD ⋅ AC = aAD ⋅ AC
 ⋅ AC  2   2    2  1 
donc MD ⋅ AC = aAD = a. b) AN = AI = (AB + BI) donc AN = AB + AE
    3 3 3 3
• DA ⋅ AC = DA ⋅ AD = −AD2 = −1
    2 1 
• AN ⋅ AC = bAC ⋅ AC = bAC2 = 2b. donc N ; 0 ; 
3 3
 
Ainsi, MN ⋅ AC = a + 2b − 1.   1 1 1   
        c) MN ; − ;  , EB(1 ; 0 ; − 1) et AC(1 ; 1 ; 0).
De même, MN ⋅ DE = MD ⋅ DE + DA ⋅ DE + AN ⋅ DE 3 3 3
       1  1 1
Or : • MD ⋅ DE = aED ⋅ DE MN ⋅ EB = × 1 + −  × 0 + × (−1)
  3  3 3
  
d’où MD ⋅ DE = −aDE2 = −2a d’où MN ⋅ EB=
     0.
• DA ⋅ DE = DA ⋅ DA = DA2 = 1 De même, MN ⋅ AC = 0.
104

172892_Chap04_087-110.indd 104 22/07/2020 17:13:42



Ainsi la droite (MN) est la perpendiculaire commune b) DB(6 ; − 3 ; 6).
aux droites (EB) et (AC). 
DC(6 ; − 6 ; 0) donc DB = 62 + (−3)2 + 62 = 9
2e méthode
  :  
a) MN = MA + AB + BN DC = 62 + (−6)2 = 6 2 .
 1   1    
 ),
Or DB ⋅ DC = DB × DC × cos(BDC
donc MN = CA + AB + BE
3 3  ).
 1    1   d’où 54 = 9 × 6 2 × cos(BDC
ainsi MN = (CD + DA) + DC + (CD + DH)
3 3 ) = 1 2  = π rad.
 1  1  1  Ainsi cos(BDC = d’où BDC
donc MN = DC + DA + DH. 2 2 4
3 3 3 3. a)
 1  D
On en déduit que : MN = DF
3
       p
b) DF ⋅ EB = (DA + AF) ⋅ EB 4
        H
donc DF ⋅ EB = DA ⋅ EB + AF ⋅ EB
        C
or DA ⋅ EB = DA ⋅ AB = 0 et AF ⋅ EB = 0 puisque les
diagonales
  d’un carré sont perpendiculaires.
Donc DF ⋅ EB = 0.
      B
c) DF ⋅ AC = (DB + BF) ⋅ AC
         H est le pied de la hauteur issue de B.
donc DF ⋅ AC = DB ⋅ AC + DB ⋅ BF or DB ⋅ AC = 0 et  π  BH π
    On a sin  = donc BH = DB sin .
DB ⋅ BF = 0 donc DF ⋅ AC = 0.  4  DB 4
    1
d) On en déduit que MN ⋅ EB = 0 et MN ⋅ AC = 0. L’aire du triangle BDC est égale à BH ´ DC,
Donc (MN) est la perpendiculaire commune aux 2
1 π
c’est-à-dire : DB × DC × sin .
droites (EB) et (AC). 2 4
  Cette aire est donc égale à :
 1. a) AB(3 ; 3 ; 3)
107 AC(3 ; 0 ; − 3) 1 2
BC(0 ; − 3 ; − 6) ×9×6 2 × = 27.
  2 2
Ainsi AB ⋅ AC = 3 × 3 + 3 × 0 + 3 × (−3) 1
  b) 9 est donc égal à × 27 × h′ où h¢ est la distance
d’où AB ⋅ AC = 0 et ABC est rectangle en A. 3
 du point A au plan (BDC).
b) AD(−3 ; 6 ; − 3)
  1
Ainsi × 27 × h′ = 27 et h¢ = 3.
AB ⋅ AD = 3 × (−3) + 3 × 6 + 3 × (−3) 3
 
donc AB ⋅ AD  =0.
De même AC ⋅ AD = 0.
 

Objectif BAC
Les coordonnées des vecteurs AB et AC ne sont pas pro-
portionnelles donc les droites (AB) et (AC) sont sécantes.
Ainsi la droite (AD) est orthogonale à deux droites
sécantes du plan (ABC).
La droite (AD) est donc orthogonale au plan (ABC).
2. a) 9 est le volume du tétraèdre ABCD. On a : 108 Partie A
1 1. a) La droite (EA) est orthogonale au plan (ABC)
9= @´h
3 donc la droite (EA) est la hauteur issue de E. De
où @ est l’aire du triangle ABC et h la hauteur AD. même, la droite (CB) est la hauteur issue de C.
Or : b) Les droites (EA) et (BC) sont non coplanaires donc
• AB = 32 + 32 + 32 = 27 non sécantes. Les quatre hauteurs ne sont donc pas
27 ´ 18 concourantes.
AC = 32 + (−3)2 = 18 donc @ =  2. a) Dans ce repère,
2
• AD = (−3)2 + 62 + (−3)2 = 54 donc h = 54. F(1 ; 0 ; 1) ; D(0 ; 1 ; 0) ; A(0 ; 0 ; 0) ; C(1 ; 1 ; 0)  et
1 27 × 18 H(0 ; 1 ; 1).
Ainsi 9 = × 54 = 27.   
3 2 Ainsi FD(−1 ; 1 ; − 1) , AC(1 ; 1 ; 0) et AH(0 ; 1 ; 1).

Chapitre 4 ) Orthogonalité et distance dans l’espace 105

172892_Chap04_087-110.indd 105 22/07/2020 17:14:59


 
Donc FD ⋅ AC = (−1) × 1 + 1× 1 + (−1) × 0 = 0 b) Ainsi la droite (EC) est contenue dans ce plan
  médiateur.
et FD ⋅ AH = (−1) × 0 + 1× 1 + (−1) × 1 = 0.
b) Ainsi, la droite (FD) est orthogonale à deux droites En particulier, M appartient à ce plan et donc MI = MJ.
sécantes (AC) et (AH) du plan (ACH) donc la droite Le triangle MIJ est alors isocèle en M.
(FD) est orthogonale au plan (ACH).   1 
c) IM−t ; − t ; t 
On en déduit que (FD) est la hauteur issue de F du  2 
tétraèdre ACHF.
1 2
c) La hauteur du tétraèdre ACHF issue de : donc IM2 = (−t )2 +  − t  + t 2 .
2 
• A est (AG)          • C est (CE)          • H est (HB)
1
Les quatre hauteurs sont donc les grandes diagonales Ainsi IM2 = 3t 2 − t + .
4
du cube et sont donc concourantes.
q
Partie B 3. a) Si q appartient à l’intervalle [0 ; p] alors appar-
 π 2
1. a) La droite (MK) est orthogonale au plan (NPQ) tient à l’intervalle  0 ;  .
donc la droite (MK) est orthogonale à toute droite de  2 
ce plan. q
q est maximum est équivalent à est maximum.
En particulier, la droite (MK) est orthogonale à la 2
droite (PQ). Comme la fonction sinus est croissante sur l’intervalle
b) La droite (PQ) est donc orthogonale à deux droites  π θ
 0 ;  , ceci est équivalent à sin  est maximum.
sécantes (MK) et (NK) du plan (MNK).  2  2
La droite (PQ) est donc orthogonale au plan (MNK).
b) K est le milieu du segment [IJ].
2. Ainsi, la droite (PQ) est orthogonale à toute droite
de ce plan. En particulier, la droite (PQ) est orthogo-  θ  IK
Ainsi sin  = .
nale à la droite (MN).  2  IM
Partie C θ
  On en déduit que sin  est maximum lorsque la
RU(7 ; 2 ; 1) et TS(−3 ; 5 ; − 7). 2
  longueur IM est minimum.
RU ⋅ TS = 7 × (−3) + 2 × 5 + 1× (−7) = −18.
Ainsi la mesure q est maximum lorsque la longueur
Donc les arêtes opposées (RU) et (TS) ne sont pas
IM est minimum.
orthogonales.
Ainsi le tétraèdre RSTU n’est pas orthocentrique. c) f ′(t ) = 6t − 1, d’où le tableau :

1
 1  1  t 0 1
109 1. a) C(1 ; 1 ; 0), E(0 ; 0 ; 1), I1 ; ; 0 et J ; 1 ; 0. 6
 2  2 
   f ¢(t) - 0 +
b) CM = t CE or CE(−1 ; − 1 ; 1)
1 5
 xM − xC = −t 4 4
  f 1
donc CM(−t ; − t ; t ) donc  yM − yC = −t
 6
 zM − z C = t
d) IM = f (t )
On en déduit que M(1 - t ; 1 - t ; t)

 1  Comme f et f ayant le même sens de variation, la
2. a) CI0 ; − ; 0
 2  1
longueur IM est minimale pour t = .

 1   1 2 1 6
CJ− ; 0 ; 0 donc CI = CJ =   = donc C
 2  2 2 θ 1
Ainsi sin  est maximum pour t = .
appartient au plan médiateur du segment [IJ]. 2 6
  1  1
Donc la mesure de q est maximum pour t = , soit
EI1 ; ; − 1 6
 2 
 1 1 1
  1   1 2 3 lorsque le point M est à la position M0 1 − ; 1 − ; 
EJ ; 1 ; − 1 donc EI = EJ = 12 +   + (−1)2 =  5 5 1
 6 6 6
2  2 2 c’est-à-dire M0  ; ; 
donc E appartient au plan médiateur du segment [IJ]. 6 6 6
106

172892_Chap04_087-110.indd 106 22/07/2020 17:16:06


e) M0 est le point du segment [EC] pour lequel la dis- Pour cela :
tance IM0 est minimum. 1) Soit on utilise la géométrie de la figure.
M0 est donc le projeté orthogonal du point I sur le 2) Soit on utilise le produit scalaire.
segment [EC].   
112 Dans le repère orthonormé (A ; AB, AD, AE), on
110 1. a) Les segments [AC], [AH], [AF], [CF], [CH] et a:
 1  1 
[HF] sont six diagonales des faces du cube, les arêtes F(1 ; 0 ; 1), I0 ; ; 1 , G(1 ; 1 ; 1), C(1 ; 1 ; 0) et J ; 0 ; 1.
 2  2 
du tétraèdre ACFH sont donc de même longueur.
  1 
Le tétraèdre ACFH est donc régulier. Ainsi FI−1 ; ; 0
 2 
Il suffit donc de placer les atomes d’hydrogène sur les  1 
sommets A, C, F et H. GJ− ; − 1 ; 0
 2 
b) H
G  1 
CJ− ; − 1 ; 1
F  2 
E    

Donc FI ⋅ GJ = 0 et FI ⋅ CJ = 0.
On en déduit que la droite (FI) est orthogonale à
C deux droites sécantes (GJ) et (CJ) du plan (GCJ).
D
Donc la droite (FI) est orthogonale au plan (GCJ).
A
B 113 a) Vrai. En effet, les diagonales d’un carré sont
perpendiculaires.
2. a) Le centre W du cube est à égale distance des som-
b) Vrai. En effet, la droite (BF) est orthogonale au
mets A, C, F et H donc l’atome de carbone est en W.
plan (ABC) donc à toute droite de ce plan, en particu-
b) A(1 ; 0 ; 0)
lier la droite (OC).
 1 1 1
Ω ; ;  c) Vrai. En effet, d’après a) et b), la droite (OC) est
2 2 2
orthogonale au plan (FBD).
C(0 ; 1 ; 0) d) Faux. En effet, la distance AC est égale à 2 donc
  1 1 1 2
ΩA  ; − ; −  OC = .
2 2 2 2
  1 1 1
ΩC− ; ; − 
 2 2 2
 1 2  1 2  1 2 3
ΩA =   + −  + −  =
2  2  2 2

donc ΩC =
3
.
Pour aller plus loin
2
  1  1   1   1   1   1 
ΩA ⋅ ΩC = × −  + −  ×   + −  × − 
2  2  2 2  2  2
  1
donc ΩA ⋅ ΩC = − . 114 1. f (M) = α1MA12 +  + α nMA n2
4  2  2
D’autre part, f (M) = α1MA1 + … + α n MA n
     
ΩA ⋅ ΩC = ΩA ×ΩC × cos(A  ΩC) f (M) = α1(MN + NA1)2 + … + α n (MN + NA n )2
1 3 3    
donc − = × 
× cos(AΩC). or (MN + NA i )2 = MN2 + 2MN ⋅ NA i + NA i 2
4 2 2
pour 1 < i < n.
 1
Ainsi cos(A ΩC) = − . Ainsi f (M) = (α1 +  + α n )MN2
3   
À la calculatrice, on trouve AΩC ≈ 109 , 5°. +2MN ⋅ (α1NA1 + … + α n NA n )
+NA12 +  + NA n2 .
111 a) Pour démontrer qu’une droite est orthogo-
Donc f (M) = f (N) + (α1 +  + α n )MN2
nale à un plan on démontre qu’elle est orthogonale à   
deux droites sécantes de ce plan. +2MN ⋅ (α1NA1 + … + α n NA n )

Chapitre 4 ) Orthogonalité et distance dans l’espace 107

172892_Chap04_087-110.indd 107 22/07/2020 17:17:00


2. Exemple 1 : a1 + … + an = 0. Ainsi
 M appartient à %1 si, et seulement si,
a) B
MD ⋅ CB = 0.
f) On en conclut que %1 est le plan orthogonal à la
droite (BC) passant par D.
3. Exemple 2 :
1
a) Ici, f (M) = MA2 + 2MB2 - MC2 + 2MD2.
Les poids sont 1, 2, - 1 et 2.
Leur somme est égale à 4 ¹ 0.
    
A C b) GA + 2GB − GC + 2GD = 0
I
donc
       
GA + 2(GA + AB) − (GA + AC) + 2(GA + AD) = 0
    
D’où 4 GA + 2AB − AC + 2AD = 0
D
      
Or AB + AD = AC donc 4 GA + 2AC − AC = 0
   1 
d’où 4AG = AC et AG = AC.
4
S
Ici f(M) = MA2 + MB2 - MC2 - MD2.
Les poids sont 1, 1, - 1 et - 1. Leur somme est nulle.
b) D’après la question 1., la somme
 des
 poids
 étant

nulle, on a : f (M) = f (N) + 2MN ⋅ (NA + NB − NC − ND) D
Ainsi :
MA2 + MB2 - MC2 - MD2 = NA2 + NB2 - NC2 - ND2 G C
    
+2MN ⋅ (NA + NB − NC − ND) A
          
c) NA + NB − NC − ND = NA + NA + AB − (NA + AC) − (NA + AD) B
          
NA + NB − NC − ND = NA + NA + AB − (NA + AC) − (NA + AD) c) Dans le triangle ABC rectangle en B,
      
donc NA + NB − NC − ND = AB − AC − AD AC2 = AB2 + BC2 = 2 donc AC = 2
     
Or AB − AC − AD = AB + CA + DA 2 3 2
     Ainsi GA = et GC = .
donc AB − AC − AD = CB + DA. 4 4
  O est le centre du carré ABCD.
Comme DA = CB, on a :
     On a : GB2 = GO2 + OB2
NA + NB − NC − ND = 2CB  2 2  2 2 5
Ainsi donc GB 2
=   +   = et GD2 = 5 .
2 2 2 2 2 2 2 2
   4   2  8 8
MA + MB − MC − MD = NA + NB − NC − ND = 4MD ⋅ CB

  2 2
Enfin GA + 2GB - GC + 2GD 2 2
MA2 + MB2 − MC2 − MD2 = NA2 + NB2 − NC2 − ND2 + 4MN ⋅ CB
 2 2 5  3 2 
2
5
=   + 2 × −   + 2×
d) DA = DC = 1  4  8  4  8
I est le milieu du segment [AC]. 3
d’où GA2 + 2GB2 − GC2 + 2GD2 = .
Ainsi (BI) est la hauteur issue de B donc d’après le 2
théorème de Pythagore, AB2 = IB2 + IA2. d) D’après la question 1., pour N = G,
2 MA2 + 2MB2 - MC2 + 2MD2 = GA2 + 2GB2 - GC2 + 2GD2
 1  3     
Ainsi IB2 = 12 −   = . +4MG2 + 2MG ⋅ (GA + 2GB − GC + 2GD)
2 4
donc d’après 3. b) et 3. c),
d’où DB2 = (2IB)2 = 4IB2 = 3. 3
2 2
Donc DA + DB - DC = 3. 2 MA2 + 2MB2 − MC2 + 2MD2 = + 4MG2 .
2
Donc D appartient à l’ensemble %1. e) M appartient à l’ensemble %2 si, et seulement si,
e) En prenant N = D, on a : MA2 + 2MB2 - MC2 - 2MD2 = 4,
M appartient à %1 si, et seulement si, ce qui est équivalent à
MA2 + MB2 - MC2 - MD2 = 3, 3 5
ce qui est équivalent à + 4MG2 = 4 ou MG = .
  2 8
2 2 2
DA + DB − DC + 4MD ⋅ CB = 3, 5
  f) L’ensemble %2 est donc la sphère de rayon et
ou encore à 3 + 4MD ⋅ CB = 3. 8
de centre G.
108

172892_Chap04_087-110.indd 108 22/07/2020 17:17:49


g) Dans le triangle SAG rectangle en A,      

116 1. GA + GB = 2GI et GC + GD = 2GJ
SG2 = AG2 + SA2     
 2 2
 2 2 Ainsi 2GI + 2GJ = 0 d’où GI = JG.
d’où SG2 =   +   G est donc le milieu du segment [IJ].
 4   2     
2. a) MA + MB + MC + MD
5 5        
donc SG2 = et SG = . = (MG + GA) + (MG + GB) + (MG + GC) + (MG + GD)
8 8
    
S appartient à l’ensemble %2. Ainsi, comme GA + GB + GC + GD = 0,
    
  MA + MB + MC + MD = 4MG
115 1. M appartient à 3 si, et seulement si, MI ⋅ BA = 0.   
  1       1  
Or MI ⋅ BA = (MA + MB) ⋅ (BM + MA) or 4MG = 4(MO + OG) = 4 MO + OM
 2 
2    
  1    
donc MI ⋅ BA = (MA + MB) ⋅ (MA − MB) donc 4MG = 4MO − 2MO = 2MO
2     
  1  2  2 d’où MA + MB + MC + MD = 2MO.
d’où MI ⋅ BA = (MA − MB )     
2 b) Ainsi MA + MB = 2MO + CM + DM
Ainsi,      
 2 M  2appartient à 3 si, 2 et seulement
2
si,
donc MA + MB = CM + MO + DM + MO
MA − MB = 0 c’est-à-dire MA = MB ou encore    
d’où MA + MB = CO + DO
MA = MB.      
2. a) O appartient à la droite D donc O est équidis- c) (MA + MB) ⋅ CD = (CO + DO) ⋅ CD
tant des points A, B et C. O est donc le centre du       
donc (MA + MB) ⋅ CD = CO ⋅ CD + DO ⋅ CD
cercle circonscrit au triangle ABC, c’est-à-dire à l’inter-
  1
section des médiatrices du triangle ABC. or CO ⋅ CD = (CO2 + CD2 − OD2 )
b) M est un point de l’ensemble D est équivalent à M 2
    1
est équidistant des points A, B et C. Ceci signifie que et DO ⋅ CD = −DO ⋅ DC = − (DO2 + DC2 − OC2 )
2
M est équidistant des points A et B et équidistant des donc
points B et C.     1 1
CO ⋅ CD + DO ⋅ CD = (CO2 + CD2 − OD2 ) − (DO2 + DC2 − OC2 )
Autrement dit, M appartient au plan médiateur de 2 2
l’arête [AB] et au plan médiateur de l’arête [BC].    1 1
CO ⋅ CD + DO ⋅ CD = (CO2 + CD2 − OD2 ) − (DO2 + DC2 − OC2 )
Ces deux plans ne sont pas confondus et leur inter- 2 2
   
section n’est pas vide puisque O appartient aux deux Comme OC = OD, CO ⋅ CD + DO ⋅ CD = 0.
plans. Cette intersection est donc une droite.   
Ainsi (MA + MB) ⋅ CD = 0.
Ainsi M est un point de l’ensemble D si, et seulement
si, M appartient à cette droite d’intersection. d) I est le milieu de [AB].
    
Donc D est une droite. Ainsi MA + MB = 2MI et MI ⋅ CD = 0, donc la droite
Cette droite est orthogonale à deux droites sécantes (MI) est orthogonale à la droite (CD) donc M appar-
(AB) et (BC) du plan (ABC), D est donc orthogonale tient au plan passant par I et orthogonal à la droite
au plan (ABC) et passe par O. (CD).
3. Supposons que la droite D et le plan médiateur de  2  
l’arête [AD] ne se coupent pas. 117 1. a) MA2 = MA = (MB + BA)2
 2  2  
Alors la droite D est parallèle à ce plan et est donc donc MA2 = MB + BA + 2MB ⋅ BA
orthogonale à la droite (AD).  
d’où MA2 = MB2 + BA2 − 2BM ⋅ BA
Ainsi la droite D est orthogonale à deux droites  
or BM ⋅ BA = BM × BA × cos(MBA )
sécantes (AD) et (AB) du plan (ABD).   1
Donc la droite D est orthogonale au plan (ABD). donc BM ⋅ BA = BM × BA ×
2
Ainsi les plans (ABD) et (ABC) sont parallèles et donc
d’où MA2 = MB2 + BA2 - BM ´ BA.
confondus. Le tétraèdre est donc aplati, ce qui est
On en déduit que :
contradictoire.
MA2 = x2 + a2 - ax.
Donc la droite D coupe le plan médiateur de l’arête
[AD] en un point W. b) De même, NA2 = y2 + a2 - ay
  1
W est donc équidistant des quatre sommets du c) AM ⋅ AN = (AM2 + AN2 − MN2 )
tétraèdre ABCD. Il s’agit donc du centre de la sphère 2
 2  
circonscrite au tétraèdre. or MN = MN = (MB + BN)2
2

Chapitre 4 ) Orthogonalité et distance dans l’espace 109

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 2  2        
donc MN2 = MB + BN + 2MB ⋅ BN 2. a) MN ⋅ MP = (AB + sMA) ⋅ (AC + t MA) donc
         
d’où MN2 = MB2 + BN2 − 2BM ⋅ BN MN ⋅ MP = AB ⋅ AC + t AB ⋅ MA + sMA ⋅ AC + stMA2 .
 
BM ⋅ BN = BM × BN × cos(MBN  ) = xy . Or :
2  
• AB ⋅ AC = 0
Ainsi MN2 = x2 + y2 - xy.  
On en déduit que : • AB ⋅ MA = −s
  1  
AM ⋅ AN = ( x2 + a2 − a x + y 2 + a2 − a y − x2 − y 2 + xy) • MA ⋅ AC = −t
  1 2 On en déduit
AM ⋅ AN = ( x2 + a2 − a x + y 2 + a2 − a y − x2 − y 2 + xy) que
:
2  1 2 MN ⋅ MP = −st − st + st = −st.
donc AM ⋅ AN = (2a − a x − a y + xy)      
2 Donc MN ⋅ MP = −(AB ⋅ MA) × (AC ⋅ MA).
 
or a2 + (a − x)(a − y) = a2 + a2 − a y − a x + xy  est droit si, et seulement si, MN ⋅ MP = 0.
b) L’angle NMP
  1  
  
d’où AM ⋅ AN = (a2 + (a − x)(a − y)) Ce qui est équivalent à AB ⋅ MA = 0 ou AC ⋅ MA = 0.
2 Ainsi, l’angle NMP  est droit si, et seulement si, la
2 2 2 2 2
2. a) • MA = a + x - ax donc MA = a + x(x - a) droite (AB) ou la droite (AC) sont orthogonales à la
or x - a < 0 car N Î [BD] et x > 0 d’où MA2 < a2. droite (AM), c’est-à-dire si, et seulement si, la droite
La fonction racine carrée étant croissante sur (AB) ou la droite (AC) sont parallèles au plan 3.
[0 ; + ¥[, MA < a.  2  2     2
• De même, NA < a. 119 AC − BD = (AB + BD + DC)2 − BD     
• (a - x) > 0 et (a - y) > 0 donc donc AC2 − BD2 = AB2 + BD2 + DC2 + 2AB ⋅ BD + 2AB ⋅ DC + 2BD ⋅
     
2 2
  aAC 2 2
− BD2 = AB2 + BD2 + DC2 + 2AB ⋅ BD + 2AB ⋅ DC + 2BD ⋅ DC − BD2
a + (a - x)(a - y) > a d’où AM × AN > .      
2 Ainsi AC2 − BD2 = AB2 + DC2 + 2AB ⋅ DC − 2BA ⋅ BD − 2DB ⋅ DC
       
b) AM ⋅ AN = AM × AN × cos(MAN )
AC2 − BD2 = AB2 + DC2 + 2AB ⋅ DC − 2BA ⋅ BD − 2DB ⋅ DC
       
 AM ⋅ AN D’où AC2 − BD2 = (AB + DC)2 − 2BA ⋅ BD − 2DB ⋅ DC.
Ainsi cos(MAN) =    
AM × AN   Comme BA × BD < 0 et DB × DC < 0, on en déduit
Or AM < a et AN < a donc cos(MAN  ) = AM ⋅ AN et que AC2 - BD2 > 0, c’est-à-dire AC > BD.
2
a
a2
  a 2 120 On pose AC = x et AD = y B
AM × AN > d’où cos(MAN ) > 2 . 6 6 6 6
2 a 2 et S = BC + BD - AC - AD .
On en déduit que : Dans le triangle ABC, 3
A
rectangle en A,
 ) > 1 d’où MAN
cos(MAN  < p rad.
2 3 le théorème de x y
Pythagore donne
118 1. a) M est le projeté orthogonal du point A sur BC2 = 9 + x2. C
2 D
le plan 3 donc la droite (AM) est orthogonale au plan De même,
3. La droite (AM) est donc orthogonale à toute droite BD2 = 9 + y2 donc S = (9 + x2)3 + (9 + y2)3 - x6 - y6.
contenue dans le plan 3. On en déduit que :
En particulier, la droite (AM) est orthogonale à la S = (9 + x2)(81 + 18x2 + x4)
droite(MN).
  + (9 + y2)(81 + 18y2 + y4) - x6 - y6.
D’où MN ⋅ MA = 0. d’où S = 27(x + y4) + 243(x2 + y2) + 1 458.
4
    
b) MN ⋅ MA = (AB + sMA) ⋅ MA Or, dans le triangle ADC rectangle en A, on a :
        x2 + y2 = 2, d’où (x2 + y2)2 = 4,
donc MN ⋅ MA = AB ⋅ MA + sMA2 = AB ⋅ MA + s. c’est-à-dire x4 + y4 + 2x2y2 = 4.
 
On en déduit que : AB ⋅ MA + s = 0, Ainsi, S = 27(4 - 2x2y2) + 243 ´ 2 + 1 458
 
c’est-à-dire s = −AB ⋅ MA. S = 2 052 - 54x2y2
  S = 2 052 - 54x2(2 - x2)
c) De même, MP ⋅ MA = 0
      S = 54x4 - 108x2 + 2 052
et MP ⋅ MA = AC ⋅ MA + tMA2 = AC ⋅ MA + t .
  S = 54(x4 - 2x2 + 38)
On en déduit que : AC ⋅ MA + t = 0, S = 54[(x2 - 1)2 + 37]
 
c’est-à-dire t = −AC ⋅ MA. Le minimum de S est donc 54 ´ 37 = 1 998.
110

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5
Représentations
paramétriques et
équations cartésiennes

2 Vecteur normal et équations


Questions-Tests cartésiennes d’un plan

1 a) A(1 ; 0 ; 0), B(1 ; 1 ; 0), F(1 ; 1 ; 1), G(0 ; 1 ; 1),


C(0 ; 1 ; 0)
   
1 a) (2) Le point B et le vecteur directeur b)  AB(0 ; 1 ; 0), BG(−1 ; 0 ; 1), CF(1 ; 0 ; 1).
 BA
 .    
b) (3) Le point C et les vecteurs AB et AC . c)  CF ⋅ AB = 0, CF ⋅ BG = 0.
 d) La droite (CF) est orthogonale à deux droites
2 a) (2) MN
 (−1 ; 3 ; 1) sécantes du plan (ABG) (les droites (AB) et (BG)),
b) (1)  MP(−3 ; − 1 ; − 1) donc elle est orthogonale au plan (ABG).
c) (3) ni l’un, ni l’autre
d) (1) orthogonaux 2 a) Puisque la droite (CF) est orthogonale au plan
 
(ABG), AM ⋅ CF = 0.
3 a) (3) Le point E  
b)  AM ⋅ CF = 0 est équivalent à (x - 1) ´ 1 + y ´ 0
b) (2) Le milieu de [DH]
+ z ´ 1 = 0 soit x + z - 1 = 0.
c) On remplace les coordonnées du point N dans
l’équation. Or 9 + 7 - 1 = 15 et 15 ¹ 0, donc le
point N(9  ;  -  20  ;  7) n’appartient pas au plan
Découvrir (ABG).

1 Représentations paramétriques Savoir-faire


d’une droite

1 AP(2 ; 6 ; − 6) est un vecteur directeur de d.

 3 a)  IJ(4 ; 4 ; − 3) est un vecteur directeur de la
2 a)  AB(1 ; 3 ; − 3). droite (IJ). I(- 1 ; 0 ; 2) est un point de la droite (IJ).
 
b)  Les vecteurs AB et AP sont colinéaires car Une représentation paramétrique de la droite (IJ) est :
 
AP = 2AB, donc les points A, B, P sont alignés et  x = 1 − 4t

l’oiseau se trouve sur la bonne trajectoire.  y = 4t (t Î R)
  
 z = 2 − 3t
3 a) Les vecteurs AM et AP sont colinéaires.
  b) S Î (IJ) équivaut à dire qu’il existe un nombre réel
b)  AM et AP sont colinéaires si, et seulement si,
  t tel que :  1
il existe un nombre réel t tel que AM = t AP,  1 = −1 + 4t t = 2
 x − 1 = 2t  x = 1 + 2t  
  4 = 4 t c’est-à-dire t = 1
c’est-à-dire  y − 6 = 6t soit  y = 6 + 6t
  
   2 = 2 − 3t t = 0
 z − 4 = −6t  z = 4 − 6t Donc le point S n’appartient pas à (IJ).
Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 111

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T Î (IJ) équivaut à dire qu’il existe un nombre réel t On vérifie alors si les valeurs trouvées vérifient la troi-
tel que : sième équation : - 2 ´ (- 3) - (- 1) = 7
 7 = −1 + 4t t = 2
  Donc les droites d et d¢ sont sécantes.
 8 = 4t c’est-à-dire t = 2
  (En remplaçant t par - 3 (ou t¢ par - 1) dans la repré-
−4 = 2 − 3t t = 2 sentation paramétrique de d (ou de d¢), on calcule les
Donc le point T appartient à (IJ). coordonnées du points d’intersection : (- 2 ; 0 ; 2).

4 a) Pour t = 0, on obtient le point A(- 2 ; 0 ; - 3) 11 • On commence par vérifier si d et d¢ sont paral-
de d. lèles.
Pour t = 2, on obtient le point B(2 ; 10 ; - 11) de d. 
u(1 ; 2 ; − 1) est un vecteur directeur de d et
 
b)  u(2 ; 5 ; − 4) est un vecteur directeur de d. v(−1 ; − 2 ; 1) est un vecteur directeur de d¢.
 1  5     
v = u de coordonnées 1 ; ; − 2 en est un autre. Or u = −v donc u et v sont colinéaires et les droites
2  2  d et d¢ sont parallèles : strictement ou confondues.

Le vecteur AB(4 ; 10 ; − 8) en est un autre. Or A(3 ; 0 ; 1) ∈ d (obtenu pour t = 0). On vérifie si A
 appartient ou non à d¢.
7 a)  n(5 ; 4 ; 1) est un vecteur normal de 3 donc  1
une équation cartésienne de 3 est de la forme 3 = 1 − t ′ t ′ = −4
 2 
5x + 4y + z + d = 0. 0 = −2 − t ′ équivaut à t ′ = −2 ainsi, t¢ n’est pas
De plus, le point A(- 2 ; 1 ; 3) appartient au plan 3  
 1 t ′ = −4
donc 5 ´ (- 2) + 4 ´ 1 + 3 + d = 0 d’où - 3 + d = 0  1 = 3 + t ′
 2
et d = 3.
unique donc A ∉ d ′.
Ainsi, 5x  +  4y  +  z  +  3  =  0 est une équation carté-
Les droites d et d¢ sont strictement parallèles.
sienne du plan 3.
b) 5 ´ 2 + 4 ´ 0 - 7 + 3 = 6 et 6 ¹ 0 donc le point B 
14 a)  n(−1 ; 2 ; 1) est un vecteur normal de 3, c’est
n’appartient pas au plan 3. donc le vecteur directeur de la droite d passant par A
 et perpendiculaire à 3.
8 a)  n(5 ; − 1 ; 1) est un vecteur normal de 3.
D a pour représentation paramétrique :
b)  En remplaçant, par exemple, x par 2 et y par 1,
 x = 2 − t
on  obtient, 5  ´  2  -  1  +  z  +  2  =  0 soit 11  +  z  =  0 
 y = −3 + 2t (t Î R)
et z = - 11. 
Ainsi, le point A(2 ; 1 ; - 11) appartient au plan 3.  z = 5 + t
b)  Le projeté orthogonal H du point A sur 3 est le
10 • On commence par vérifier si d et d¢ sont paral- point d’intersection de d et de 3.
lèles. On résout le système :
   7
u(1 ; 1 ; 2) est un vecteur directeur de d et v(2 ; 1 ; 1)  x = 3
est un vecteur directeur de d¢. 
   x = 2 − t  11
Or, u et v ne sont pas colinéaires (car leurs coordon-   y = −
 y = −3 + 2t on obtient 
3
nées ne sont pas proportionnelles), donc les droites d 
 z = 5 + t  14
et d¢ ne sont pas parallèles.   z =
−x + 2 y + z + 5 = 0  3
• On vérifie ensuite si d et d¢ sont sécantes, en résol-  1
vant le système :  t = −
 3
 1 + t = 2t ′  t − 2t ′ = −1
  7 11 14 
 3 + t = 1 + t ′ c’est-à-dire  t − t ′ = −2 Les coordonnées du point H sont  ; − ; .
  3 3 3
−4 − 2t = 3 + t ′ −2t − t ′ = 7 
On résout par substitution le système formé par les 15 a)  u(2 ; − 1 ; − 3) est un vecteur directeur de $,
deux premières équations : donc c’est un vecteur normal du plan 3 passant par A
 et perpendiculaire à $.
 t = −1 + 2t ′  t = −1 + 2t ′
 Le plan 3 a donc une équation cartésienne de la
(−1 + 2t ′) − t ′ = −2 −1 + t ′ = −2
forme 2x - y - 3z + d = 0.
 t = −1 + 2t ′  t = −3 Or B Î 3, c’est-à-dire 2 ´ (- 1) - 2 - 3 ´ 4 + d = 0
 
t ′ = −1 t ′ = −1 soit - 16 + d = 0 et d = 16.
112

172892_Chap05_111-136.indd 112 22/07/2020 17:29:22


3 admet pour équation cartésienne On en déduit que le point D appartient à (AB).
2x - y - 3z + 16 = 0.

b) Le projeté orthogonal K du point B sur la droite $ 21 a)  u(1 ; 7 ; − 2) donc une représentation para-
est le point d’intersection de $ et 3. métrique de la droite (AB) est :
On résout le système :  x = 2 + t
 5 
 x = − 7  y = 4 + 7t (t Î R)

  z = −2t
 x = 1 + 2t  6
  y = b) • Pour le point C(- 1 ; - 17 ; 6) :
 y = −t on obtient  7
  −1 = 2 + t t = −3
 z = 2 − 3t  4  
  z = − −17 = 4 + 7t donne t = −3
2 x − y − 3 z + 16 = 0  7  
 6  6 = −2t t = −3
 t = −
 7 Ainsi, C Î (AB).
 5 6 32  • Pour le point D(5 ; 10 ; - 14) :
Les coordonnées du point K sont − ; ; .
 7 7 7 t = 3
 5 = 2 + t 
 t = 6
 10 = 4 + 7t donne 
 7
−14 = −2t 
t = 7
Ainsi, D Ï (AB).
Acquérir des automatismes • Pour le point E(3 ; 11 ; - 2) :
 3 = 2 + t t = 1
 
 11 = 4 + 7t donne t = 1
 
 −2 = −2t t = 1
16 Pour d : A(1 ; - 3 ; 0) et u(2 ; 1 ; 5) Ainsi, E Î (AB).

Pour d¢ : A¢(2 ; 0 ; 1) et u ′(−3 ; − 2 ; − 1)

22 MN(−1 ; 3 ; − 1) donc une représentation para-
17 Pour t = 0 : A(1 ; 5 ; - 2)
métrique de la droite (MN) est :
Pour t = 1 : B(0 ; 8 ; - 4)
 x = 2 − t
Pour t = 2 : C(- 1 ; 11 ; - 6) 
Pour t = - 1 : D(2 ; 2 ; 0)  y = −1 + 3t (t Î R)

 z = 4 − t
18 (1), (3) et (4). b) Les points M, N et P(- 1 ; 4 ; - 2) sont alignés si, et
seulement si, P Î (MN).

19 Il a raison car les vecteurs directeurs u(1 ; 2 ; − 3) t = 3
  −1 = 2 − t 
de d et u ′(2 ; 4 ; − 6) de d¢ sont colinéaires.  5
Or  4 = −1 + 3t donne t =
  3
 −2 = 4 − t 
20 a)  AB(1 ; 5 ; 3) donc une représentation paramé- t = 6
trique de la droite (AB) : Donc P Ï (MN). Les points M, N, P ne sont donc pas
 x = 1 + t alignés.

 y = 5t (t Î R)
 

 z = −3 + 3t 23 a)  EF(2 ; − 1 ; − 1) donc une représentation para-
b) Pour le point C(- 1 ; 2 ; - 3) métrique de la droite (EF) :
 −1 = 1 + t t = −2
   x = 1 + 2t
2 
 2 = 5t donne t =  y = −t (t Î R)
  5 
−3 = −3 + 3t   z = 3 − t
 t = 0
Ainsi, ce système n’a pas de solution unique. b) On résout le système :
On en déduit que le point C n’appartient pas à (AB).  a = 1 + 2t a = 11
 
Pour le point D(3 ; 10 ; 3) :  b = −t ce qui donne b = −5
 3 = 1 + t t = 2  
  −2 = 3 − t  t = 5
10 = 5t donne t = 2
  Ainsi, pour a = 11 et b = - 5, le point M appartient à
 3 = −3 + 3t t = 2 la droite (EF).

Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 113

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 x = 1 + t 30 x + 2y + z = 0.

24 a) • (AB) :  y = −1 + 3t (t Î R) 
 31 Leyla a raison car n(2 ; − 3 ; 4) est un vecteur
 z = 2 + t
normal de 3 et 2 ´ 1 - 3 ´ 0 + 4 ´ 2 - 10 = 0.
 x = 1 − 2u

• (AC) :  y = −1 + 4u (u Î R)
 32 3 : y - 2 = 0 4 : z - 2 = 0
 z = 2 − 2u
 x = 2 − 3v
 33 • 2 ´ 1 - 3 ´ (- 1) + 0 - 5 = 0 donc A Î 3
• (BC) :  y = 2 + v (v Î R) • 2 ´ 2 - 3 ´ (- 1) + 3 - 5 = 5 et 5 ¹ 0 donc B Ï 3

 z = 3 − 3v 3 2
b) Pour la droite (AB) : •  2 × − 3 × + 5 − 5 = 1 et 1 ¹ 0 donc C Ï 3
2 3
t = −5
−4 = 1 + t 
  5 34 a) On choisit, par exemple :
 4 = −1 + 3t donne t = donc D Ï (AB)
  3 1
−3 = 2 + t  • x = 0 et y = 0, ainsi 0 - 0 + 2z + 1 = 0 d’où z = −
t = −5  1 2
Pour la droite (AC) : et A 0 ; 0 ; −  ∈ 3
  2
u = 5 • x = 1 et y = 0, ainsi 1 - 0 + 2z + 1 = 0 d’où z = - 1
−4 = 1 − 2u  2
  et B(1 ; 0 ; - 1) Î 3
 4 = −1 + 4u donne u = 5 donc D Ï (AC)
  4 • x = 0 et y = 1, ainsi 0 - 1 + 2z + 1 = 0 d’où z = 0 et
−3 = 2 − 2u  C(0 ; 1 ; 0) Î 3
u = 5
   1   1
2 b)  AB1 ; 0 ; −  et AC0 ; 1 ;  sont deux vecteurs
Pour la droite (BC) :  2  2
−4 = 2 − 3v v = 2 non colinéaires de 3.

 4 = 2 + v donne v = 2 donc D Î (BC)
  35 a)  3 a une équation de la forme
−3 = 3 − 3v v = 2
x  +  y  -  2z  +  d  =  0. Or A(2  ;  -  1  ;  3)  Π 3, donc
25 a) A(0 ; 0 ; 0), B(1 ; 0 ; 0), C(1 ; 1 ; 0), D(0 ; 1 ; 0), 2 + (- 1) - 2 ´ 3 + d = 0 ainsi d = 5 et 3 a pour
E(0 ; 0 ; 1), F(1 ; 0 ; 1), G(1 ; 1 ; 1), H(0 ; 1 ; 1) équation x + y - 2z + 5 = 0.
 x = t  x = 1− u b) • - 2 + 0 - 2 ´ 1 + 5 = 1 et 1 ¹ 0 donc B Ï 3.
 
b) (AG) :  y = t (t Î R) (BH) :  y = u
 (u Î R) • 3 + 0 - 2 ´ 4 + 5 = 0 donc C Î 3.
 
 z = t  z = u 
36 a)  n(−1 ; 1 ; 4) est un vecteur normal de 3, donc
 une équation de 3 est de la forme :
26 a)  u(2 ; − 1 ; 3) est un vecteur directeur de d et
 - x + y + 4z + d = 0.
v(−4 ; 4 ; 4) est un vecteur directeur de d¢.
  Or A(2 ; 1 ; 5) Î 3, donc - 2 + 1 + 4 ´ 5 + d = 0 d’où
Or, u et v ne sont pas colinéaires (car leurs coordon-
nées ne sont pas proportielles), donc d et d¢ ne sont d  =  -  19 et 3 a pour équation cartésienne
pas parallèles. - x + y + 4z - 19 = 0.
 
De plus, u ⋅ v = 2 × (−4) + (−1) × 4 + 3 × 4 = 0, On procède de la même façon pour les questions sui-
donc les droites d et d¢ sont orthogonales. vantes et on obtient :

b)  u(2 ; 5 ; − 3) est un vecteur directeur de d et b) 3 : 2x - y + z = 0

v(−4 ; − 10 ; 6) est un vecteur directeur de d¢. c) 3 : z + 1 = 0
   
Or, v = −2u donc u et v sont colinéaires, donc les d) 3 : - 3x + 2y - 8 = 0
droites d et d¢ sont parallèles. 
  37 a)  AB(0 ; 1 ; 2) est un vecteur normal à 3.
27 n(2 ; − 3 ; 5) et m(4 ; − 6 ; 10) b) Une équation de 3 est de la forme y + 2z + d = 0.

  Or B(3 ; 1 ; 2) Î 3, donc 1+2´2+d=0
28 a) Pour (ABC) : BF et DH ainsi  d = - 5 et 3 a pour équation cartésienne
 
b) Pour (BCF) : AB et GH y + 2z - 5 = 0.

 
c) Pour (ADF) : BE et HC
38 a) 3 et 4 sont parallèles, donc un vecteur nor-
29 a) Faux b) Vrai c) Vrai d) Faux mal à 3 est aussi normal à 4.
114

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 
  
 
Or n(5 ; − 1 ; 1) est un vecteur normal à 3, c’est donc IK ⋅ n = 1× 2 + 1× (−2) + 0 × 0 = 0 donc IK ^ n

aussi un vecteur normal à 4. Ainsi, n est orthogonal à deux vecteurs directeurs

b) Une équation de 4 est de la forme non colinéaires de (IJK) donc n est un vecteur nor-
5x  -  y  +  z  +  d  =  0. Or A(1  ;  -  1  ;  -  2)  Π 4, donc mal de (IJK).
5 ´ 1 - (- 1) + (- 2) + d = 0 ainsi d = - 4. b) Une équation de (IJK) est de la forme
4 a pour équation cartésienne 5x - y + z - 4 = 0. 2x  -  2y  +  d  =  0. Or I(1  ;  2  ;  0)  Π (IJK), donc
2  ´  1  -  2  ´  2  +  d  =  0 ainsi d  =  2 et (IJK) a pour

39 a)  AB(1 ; 0 ; 0) est un vecteur normal à (BCF). équation cartésienne 2x - 2y + 2 = 0.

AF(1 ; 0 ; 1) est un vecteur normal à (BCE). 3. L(- 1 ; - 2 ; - 1) et 2 ´ (- 1) - 2 ´ (- 2) + 2 = 4
b)  •  Une équation cartésienne de (BCF) est de la et 4 ¹ 0 donc L Ï (IJK).
forme x + d = 0. Or B(1 ; 0 ; 0) Î (BCF), donc 1 + d = 0 Les points I, J, K, L ne sont donc pas coplanaires.
ainsi d = - 1 et (BCF) a pour équation x - 1 = 0.  
• Une équation cartésienne de (BCE) est de la forme 44 AB(4 ; 0 ; 4) et AM( x + 1 ; y − 2 ; z + 1), donc
 
x + z + d = 0. Or B(1 ; 0 ; 0) Î (BCE), donc 1 + d = 0 AB ⋅ AM = 4( x + 1) + 0( y − 2) + 4( z + 1)
ainsi d  =  -  1 et (BCE) a pour équation cartésienne   = 4 x + 4 z + 8.
x + z - 1 = 0. Ainsi, AB ⋅ AM = 0 équivaut à 4x + 4z + 8 = 0.
L’ensemble des points M est le plan d’équation

40 n(1 ; − 3 ; 1) est un vecteur normal de 3 et donc 4x + 4z + 8 = 0.
un vecteur directeur de d.
45 a) A(0 ; 0 ; 2), B(2 ; 0 ; 0), C(0 ; 3 ; 0), D(0 ; - 2 ; 0).
De plus, A(2 ; - 3 ; 5) Î d, donc d a pour représenta-  
tion paramétrique : b) •  AB(2 ; 0 ; − 2), AC(0 ; 3 ; − 2)
 
 x = 2 + t Or AB ⋅ n = 2 × 3 + 0 × 2 − 2 × 3 = 0 et
  
 y = −3 − 3t (t Î R) AC ⋅ n = 0 × 3 + 3 × 2 + (−2) × 3 = 0
 
 z = 5 + t Donc n est un vecteur normal du plan (ABC).

•  AD(−12 ; − 2 ; 2)
41 a)  Une équation de 3 est de la forme  
Or AB ⋅ m = 2 × 1 + 0 × (−1) + (−2) × 1 = 0 et
4x  +  6y  +  3z  +  d  =  0. Or A(3  ;  1  ;  -  2)  Π 3, donc  
AD ⋅ m = 0 × 1 + (−2) × (−1) + (−2) × 1 = 0
4 ´ 3 + 6 ´ 1 + 3 ´ (- 2) + d = 0 ainsi d = - 12 et 
Donc m est un vecteur normal du plan (ABD).
3 a pour équation 4x + 6y + 3z - 12 = 0.
 c) • Une équation du plan (ABC) est de la forme
b)  n(4 ; 6 ; 3) est un vecteur normal de 3 et donc de
3¢. Ainsi, une équation de 3¢ est de la forme 3x + 2y + 3z + d = 0. Or B Î (ABC), donc
4x  +  6y  +  3z  +  d¢  =  0. Or C(-  5  ;  0  ;  7)  Π 3¢, donc 3 ´ 2 + 2 ´ 0 + 3 ´ 0 + d = 0 ainsi d = - 6 et (ABC)
4 ´ (- 5) + 6 ´ 0 + 3 ´ 7 + d¢ = 0 ainsi d’ = - 1 et a pour équation 3x + 2y + 3z - 6 = 0.
3¢ a pour équation 4x + 6y + 3z - 1 = 0. • Une équation du plan (ABD) est de la forme
x - y + z + d = 0.

42 AB(−2 ; − 2 ; 1) est un vecteur normal de ce Or B Î (ABD), donc 2 - 0 + 0 + d = 0 ainsi d = - 2 et
plan 3. Donc 3 a une équation de la forme (ABD) a pour équation x - y + z - 2 = 0.
- 2x - 2y + z + d = 0. d) - 10 - (- 15) - 3 - 2 = 0 donc E Î (ABD).
Or C(5 ; 1 ; - 2) Î 3, Alix a raison.
donc - 2 ´ 5 - 2 ´ 1 + (- 2) + d = 0 
46 a)  AB(2 ; 4 ; − 2) est un vecteur normal de 3 et
soit - 14 + d = 0 et d = 14.
le milieu I(2 ; 0 ; 2) de [AB] est un point de 3.
Ainsi, le plan 3 a pour équation cartésienne
- 2x - 2y + z + 14 = 0. 3 a donc une équation de la forme
2x + 4y - 2z + d = 0. Or I Î 3, donc
  2 ´ 2 + 4 ´ 0 - 2 ´ 2 + d = 0 ainsi d = 0 et 3 a pour
43 1.  IJ(−2 ; − 2 ; − 2) et IK(1 ; 1 ; 0) donc leurs
coordonnées ne sont pas proportionnelles. équation 2x + 4y - 2z = 0.
 
 b) La distance de A à 3 est AI et la distance de B à 3
On en déduit que les vecteurs IJ et IK ne sont pas
est BI. Or AI = BI car I est le milieu de [AB], donc A et
colinéaires et que les points I, J, K ne sont pas alignés.
  B sont équidistants de 3.
2. a) IJ ⋅ n = −2 × 2 + (−2) × (−2) + (−2) × 0 = 0
 
donc IJ ^ n 47 Le système (2).

Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 115

172892_Chap05_111-136.indd 115 22/07/2020 17:32:26


48 Le point d’intersection de 3 et d est 51 On trouve t = - 5 et t¢ = 4.
I(- 10 ; 6 ; 4) (car on trouve t = - 5). Le point d’intersection a pour coordonnées (6 ; - 10 ; 4).

49 a)  u(−1 ; 2 ; 1) est un vecteur directeur de d et 
 52 a)  u(−1 ; 1 ; − 3) est un vecteur directeur de d.
u ′(1 ; − 1 ; − 2) est un vecteur directeur de d¢. 
  u ′(1 ; − 2 ; 1) est un vecteur directeur de d¢.
b) Les coordonnées des vecteurs u et u ¢ ne sont pas  
  Or u et u ¢ ne sont pas colinéaires, donc d¢ et d¢ ne
proportionnelles donc u et u ¢ ne sont pas coli-
sont pas parallèles.
néaires. On en déduit que les droites d et d¢ ne sont
pas parallèles. b) On résout le système :
Les droites d et d¢ peuvent être sécantes ou non  5 − t = t ′

coplanaires.  2 + t = 2 − 2t ′ qui est équivalent à

c) On résout le système : 1 − 3t = 1 + t ′
 1 − t = 2 + t ′ t + t ′ = 5
 
 2 + 2t = −2 − t ′ qui est équivalent à 
 t=0

−1 + t = −2t ′  t′ = 0
 t + t ′ = −1 Ce qui est impossible.
 t ′ = 2
2t + t ′ = −4 ainsi  Ainsi, d et d¢ ne sont ni parallèles, ni sécantes, donc
  t = −3 elles sont non coplanaires.
t + 2t ′ = 1
On remplace t dans la représentation paramétrique 
53 u(3 ; 1 ; − 1) est un vecteur directeur de d.
de d et on obtient : 
 x = 4 u ′(1 ; 1 ; − 1) est un vecteur directeur de d¢.
  
 y = −4 Or u et u ¢ ne sont pas colinéaires donc d et d¢ ne

 z = −4 sont pas parallèles.
Le point d’intersection de d et d¢ a pour coordonnées On résout le système :
(4 ; - 4 ; - 4).  3t = 1 + t ′

 −1 + t = t ′ qui est équivalent à
50 a)  u(−1 ; 3 ; − 4) est un vecteur directeur de d 
  2 − t = 3 − t ′
et u ′(4 ; − 1 ; 5) est un vecteur directeur de d¢.
 
Or u et u ¢ ne sont pas colinéaires donc d et d¢ ne 3t − t ′ = 1

sont pas parallèles.  t − t′ = 1

b) On résout le système :  t − t ′ = −1
 1 − t = −3 + 4t ′ Ce qui est impossible.
 Ainsi, d et d¢ ne sont ni parallèles, ni sécantes donc
2 + 3t = 4 − t ′ qui est équivalent à
 elles sont non coplanaires.
 −4t = −6 + 5t ′

 t + 4t ′ = 4  t = 4 
54 u(2 ; − 1 ; − 2) est un vecteur directeur de d.
  11 
 3t + t ′ = 2 ainsi  n(4 ; − 2 ; − 4) est un vecteur normal de 4.
  10  
4t + 5t ′ = 6 t ′ =  
 11 Or n = 2u , donc u et n sont colinéaires.
4 On en déduit que 4 est orthogonal à d.
On remplace t par dans la représentation paramé-
11 b) On résout le système :
trique de d et on obtient :
  x = 1 + 2t
 x = 7 
 11 y = 3 − t qui est équivalent à
 
 y = 34  z = −1 − 2t

 11 4 x − 2 y − 4 z + 1 = 0

 z = −16  x = 1 + 2t
 11 
 y = 3 − t
Le point d’intersection de d et d¢ a pour coordonnées 
 7 34 16   z = −1 − 2t
 ; ; − . 
11 11 11 4(1 + 2t ) − 2(3 − t ) − 4(−1 − 2t ) + 1 = 0
116

172892_Chap05_111-136.indd 116 22/07/2020 17:33:26


 Le point d’intersection de 3 et d a pour coordonnées
 x = 2
 x = 1 + 2t  3 (1 ; 5 ; 8).
  19
 y = 3 − t  y = 57 a) En comparant les abscisses, les ordonnées et
  6    
 z = −1 − 2t  2 les côtes des vecteurs m et au + bv + cw , on
 1  z = − obtient le système indiqué.
 t = −  3   
 6  1 En effet, au + bv + cw(−5a − c ; 2b ; 3b + c).
 t = − −5a − c = 1
 6 
Le point d’intersection de 3 et d a pour coordonnées D’où  2b = 2

 2 19 
 ; ; − 2 .  3b + c = 3
 3 6 3   1
 a = − 5
55 a)  u(1 ; − 1 ; − 3) est un vecteur directeur de d. 
 b) On obtient b = 1
n(1 ; 4 ; − 5) est un vecteur normal de 3. 
   c = 0
Or u ⋅ n = 1× 1 + (−1) × 4 + (−3) × (−5) = 12 et
   1 
12 ¹ 0 donc u et n ne sont pas orthogonaux, donc Ainsi, m = − u + v
3 et d ne sont pas parallèles. 5
b) On résout le système : 
 x = −5 + t 58 a)  AB(2 ; a − 1 ; b − a)
 
 y = 4 − t AC(−4 ; b − 1 ; a + 1)
 
 qui est équivalent à b) A, B, C sont alignés si, et seulement si, AB et AC
 z = 5 − 3t
 sont colinéaires si, et seulement si, leurs coordonnées
 x + 4 y − 5 z − 16 = 0
sont proportionnelles.
 x = −5 + t
 Or, - 4 = - 2 ´ 2, il faut donc que b - 1 = - 2(a - 1)
 y = 4 − t
 et que a + 1 = - 2(b - a).
 z = 5 − 3t
 b − 1 = −2(a − 1)
 c)   est successivement équivalent
−5 + t + 4(4 − t ) − 5(5 − t ) − 16 = 0 a + 1 = −2(b − a)

 x = − 5 à 
 2a + b = 3
 x = −5 + t  2 −a + 2b = −1
  3
 y = 4 − t  y =  1
  b=
 z = 5 − 3t c’est-à-dire 
2 2a + b = 3  5
  5  
  z = −  5a = 7  7
5 2 a =
 t =   5
 2  5 7 1
 t = Ainsi, en remplaçant a par et b par dans les
 2 5 5
Le point d’intersection de 3 et d a pour coordonnées coordonnées de A, B, C, on peut conclure que les
 5 3   7  7 1  1 19 
− ; ; − 5 . points A 1 ; 1 ;  , B3 ; ;  et C−3 ; ;  sont
 2 2 2   5  5 5  5 5
alignés.
56 On résout le système : 59 On remplace les coordonnées des points A, B, C
 x = 5 − 2t
 dans l’équation cartésienne de 3 et on obtient le
 y = 3 + t système :
 qui est équivalent à
 z = 4t 3a + b + 2 + d = 0  3a + b = −6
  
4 x − 3 z + 20 = 0  −a + 2b + d = 0 c’est-à-dire −a + 2b = −4
 
 x = 5 − 2t  −4 + d = 0  d=4

y = 3 + t  8
  a = − 7
 z = 4t 
 18
4(5 − 2t ) − (4t ) + 20 = 0 
ainsi  b = −
 x = 5 − 2t  x = 1  7
  d = 4
 y = 3 + t y = 5 
 c’est-à-dire  Le plan 3 a donc pour équation cartésienne :
 z = 4t  z = 8
  8 18
− x − y + z + 4 = 0.
 t = 2  t = 2 7 7
Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 117

172892_Chap05_111-136.indd 117 22/07/2020 17:35:02


 
60 a)  n(2 ; 1 ; − 1) est un vecteur normal de 3 et 62 a)  u(1 ; 2 ; 1) est un vecteur directeur de d et
donc un vecteur directeur de d. donc aussi un vecteur normal de 3.
d a pour représentation paramétrique : Ainsi, 3 a une équation cartésienne de la forme  :
 x = 2 + 2t x  +  2y  +  z  +  d  =  0. Or F(0  ;  2  ;  1)  Π 3, donc

 y = t (t Î R) 0 + 2 ´ 2 + 1 + d = 0 d’où d = - 5 et 3 a pour équa-
 tion cartésienne : x + 2y + z - 5 = 0.
 z = −1 − t
b) Le point H est le point d’intersection de d et de 3. b) Le point H est le point d’intersection de la droite d
On résout donc le système : et du plan 3.
On résout le système :
 x = 2 + 2t
  x = 1 + t
y = t qui est équivalent à 

 z = −1 − t  y = 2 + 2t qui est équivalent à
 
 z = −4 + t
2 x + y − z + 3 = 0 
 x + 2 y + z − 5 = 0
 x = 2 + 2t
  x = 1 + t
 y = t 
  y = 2 + 2t
 z = −1 − t 
  z = −4 + t
2( x + 2t ) + t − (−1 − t ) + 3 = 0 
(1 + t ) + 2(2 + 2t ) + (−4 + t ) − 5 = 0
 2
 x = − 3  5
 x = 2 + 2t   x =
  4  x = 1 + t  3
 y = t  y = − 

  y = 10
c’est-à-dire   3  y = 2 + 2t 
 z = −1 − t  1 
z = − 4 + t c’est-à-dire 
3
 4  z =   10
 t = −  3  2  z = −
 3  4  t =  3
 t = −  3  2
 3  t =
 2 4 1  3
Le point H a pour coordonnées − ; − ; .  5 10 10 
 3 3 3 Le point H a pour coordonnées  ; ; − .
 3 3 3
61 a)  n(1 ; 1 ; 2) est un vecteur normal de 3 et donc
un vecteur directeur de d.
d a pour représentation paramétrique :

Pour se tester
 x = 2 + t

 y = 3 + t (t Î R)

 z = 2 + 2t
b) Le point H est le point d’intersection de d et de 3.
On résout donc le système :
 x = 2 + t 63 1. C 2. D 3. B

y = 3 + t qui est équivalent à 64 1. A, B, C 2. A, C

 z = 2 + 2t

 x + y + 2 z − 3 = 0 65 1. Vrai. En effet, C(1 ; 1 ; 0), F(1 ; 0 ; 1), A(0 ; 0 ; 0).

 x = 2 + t FC(0 ; 1 ; − 1) est un vecteur normal au plan (ABG).
 Donc le plan (ABG) a une équation de la forme  :
 y = 3 + t
 z = −1 + 2t y - z + d = 0. Or A Î (ABG), donc d = 0. Finalement,
 y - z = 0 est une équation cartésienne du plan (ABG).
(2 + t ) + (3 + t ) + 2(2 + 2t ) − 3 = 0
2. Vrai. En effet, si on note d la droite dont la repré-
 x = 2 + t  x = 1
  sentation paramétrique est donnée, on vérifie si
 y = 3 + t y = 2
 c’est-à-dire  C Î d.
 z = 2 + 2t  z = 0  1 = 1 − 2t
  
 t = −1  t = −1  1 = 1 − 2t qui est équivalent à t = 0 donc C Î d.

Le point H a pour coordonnées (1 ; 2 ; 0). 0 = 2t
118

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 
On vérifie ensuite si E Î d. •  Lorsque u et v ne sont pas colinéaires, d et d¢
0 = 1 − 2t peuvent être soit sécantes, soit non coplanaires : elles
 1
0 = 1 − 2t qui est équivalent à t = donc E Î d. ont alors soit un seul, soit aucun point d’intersection.
 2 
 1 = 2t 2.  a)  u(−1 ; 2 ; − 3) est un vecteur directeur de d et

Finalement, la droite d est bien la droite (CE). v(2 ; − 4 ; 6) est un vecteur directeur de d¢.
   
3. Faux. En effet, si on note 3 le plan passant par v = −2u donc u et v sont colinéaires.
3  b) Par exemple, en prenant t = 1, le point
I ; 0 ; 1 et perpendiculaire à la droite (CE), c’est-à-
4   A(- 1 ; 3 ; 1) Î d.
dire du vecteur normal CE(−1 ; − 1 ; 1) alors 3 a une
On vérifie s’il appartient à d¢. 
équation cartésienne de la forme : - x - y + z + d = 0. t ′ = 3
3 1 −1 = −4 + 2t ′  2
Or I Î 3, donc − − 0 + 1 + d = 0 d’où d = − et   3
4 4 
1  3 = 9 − 4t ′ ce qui donne t ′ =
  2
3 a pour équation cartésienne : −x − y + z − = 0.  1 = −8 + 6t ′ 
4 t ′ = 3
Le point H est le point d’intersection de d et de 3, on  2
Donc A Î d¢.
résout donc le système :
Les droites d et d¢ sont donc confondues.
 x = 1 − 2t 
 1 
 y = 1 − 2t 3.  a)  u 1 ; − ; 3 est un vecteur directeur de d et
 4 
 est successivement 
 z = 2t v(−2 ; 1 ; − 6) est un vecteur directeur de d¢.
 
 1 Or u et v ne sont pas colinéaires (car leurs coordon-
−x − y + z − = 0
 4 nées ne sont pas proportionnelles) donc d et d¢ ne
 x = 1 − 2t sont pas parallèles.

 y = 1 − 2t On résout le système :

équivalent à  z = 2t  1  4
  3 + t = −1 − 2t ′  t + 2t ′ = − 3
 1  
−(1 − 2t ) − (1 − 2t ) + 2t − = 0
 4 2 1  1
 − t = 5 + t ′ ; − t − t ′ = 3 ;
 1  4  4
 x = 4  3 t = − 4 − 6 t ′  3t + 6t ′ = −4
 x = 1 − 2t   
  1  4
 y = 1 − 2t  y =  t + 2t ′ = −
  4  3  4
 z = 2t
  3 
1 t + 2t ′ = − 3
− − 2t ′ = 6 ; 
 3  z =  2  ;
 t =  4  1 4
 8    t = − + 6
 t =
3  t + 2t ′ = − 4  2 3
 8  3
Finalement, le projeté orthogonal du point I sur la  4  4 28
 1 1 3 t + 2t ′ = − 3 2t ′ = − 3 − 3
droite (CE) a pour coordonnées  ; ; .  ;  ;
4 4 4  28  28
 t =  t =
 3  3
 ′ 16
t = − 3

S’entraîner
.
 28
 t =
 3
Les droites d et d¢ sont donc sécantes au point
 29 1 
A  ; − ; 28 .
3 3 
66 1. a)  d et d¢ sont sécantes en A.   1 
b) u  ; 3 ; 1 est un vecteur directeur de d et
 d et d¢ sont parallèles strictement. 2 

 d et d¢ sont confondues. v(−4 ; − 24 ; − 8) est un vecteur directeur de d¢.
   
 d et d¢ sont non coplanaires. Or v = −8u donc u et v sont colinéaires et d et d¢
 
b) • Lorsque u et v sont colinéaires, d et d¢ peuvent être sont parallèles.
strictement parallèles ou confondues  : elles ont alors Pour t = 0, A(- 5 ; 1 ; 1) Î d.
soit aucun, soit une infinité de points d’intersection. On vérifie si A appartient ou non à d¢.

Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 119

172892_Chap05_111-136.indd 119 22/07/2020 17:37:12


 ′ 3 d et 3 sont sécants en A(7 ; 8 ; 1).
t = 2  
−5 = 1 − 4t ′  c)  u(−1 ; 2 ; 1) et n(3 ; 4 ; − 5).
   
1 Ainsi, u ⋅ n = 0 donc soit d et 3 sont strictement
 1 = 2 − 24t ′ ; t ′ = .
  24 parallèles, soit d est incluse dans 3.
 1 = −8t ′ 
t ′ = − 1 Or, A(1 ; 0 ; - 1) Î d.
 8 De plus, 3 ´ 1 + 4 ´ 0 - 5 ´ (- 1) = 8 et 8 ¹ 0 donc
Ce système n’a pas de solution dans A  Ï  d¢ et les A Ï 3.
droites d et d¢ sont strictement parallèles. On en déduit que d et 3 sont strictement parallèles.

c) u(3 ; 1 ; − 4) est un vecteur directeur de d et

v(2 ; − 2 ; 1) est un vecteur directeur de d¢. 68 Parcours 1
  
Or u et v ne sont pas colinéaires (car leurs coordon- a)  n(2 ; − 1 ; 4) est un vecteur normal de 3, c’est donc
nées ne sont pas proportionnelles) donc d et d¢ ne aussi un vecteur directeur de d.
sont pas parallèles. De plus, A(2 ; - 5 ; 1) Î d. Donc d a pour représenta-
On résout le système : tion paramétrique :
5 + 3t = 1 + 2t ′  3t − 2t ′ = −4  x = 2 + 2t

   y = −5 − t (t Î R)
 2 + t = 10 − 2t ′ ;  t + 2t ′ = 8 ; 
 
 1 − 4t = 4 + t ′ −4t − t ′ = 3  z = 1 + 4t
b) On résout le système :
 3t − 2t ′ = −4  3 − 2t ′ = −4
   x = 2 + 2t
 4t = 4 ;  t =1 ; 
   y = −5 − t qui est successivement
−4t − t ′ = 3 −4t − t ′ = 3 
 z = 1 + 4
 7   équivalent à
 t′ =  t ′ = 7 2 x − y + 4 z + 8 = 0
 2  2
  x = 2 + 2t
 t = 1 ;  t = 1 . 
   y = −5 − t
 7  15 
 − 4 × 1 − = 3 − = 3  z = 1 + 4t
 2  2 
Ce qui est impossible  : ce système n’a donc pas de 2(2 + 2t ) − (−5 − t ) + 4(1 + 4t ) + 8 = 0
solution, donc les droites d et d¢ sont non coplanaires.  x = 2 + 2t  x = 0
 
 y = −5 − t  y = −4
67 1. a)  d et 3 sont sécants en B.  
 z = 1 + 4t  z = −3
 d et 3 sont parallèles strictement.  
 t = −1  t = −1
 d est incluse dans 3.
  Le projeté orthogonal H de A sur 3 a pour coordon-
b)  •  Lorsque u ⋅ n = 0, d et 3 sont soit strictement
nées (0 ; - 4 ; - 3).
parallèles, et ils n’ont alors aucun point d’intersec-
tion ; soit d est incluse dans 3, et alors ils ont une infi- Parcours 2
nité de points d’intersection. a) La droite (BK) est orthogonale au plan 3, donc un
  
• Lorsque u ⋅ n ≠ 0, d et 3 sont sécants. Ils ont alors vecteur normal n(1 ; 1 ; 1) du plan 3 est également un
un seul point d’intersection. vecteur directeur de la droite (BK).
  Une représentation paramétrique de (BK) est :
2. a)  u(4 ; − 1 ; − 5) et n(2 ; 3 ; 1).
   x = 3 + t
Ainsi u ⋅ n = 0 donc soit d et 3 sont strictement 
 y = 1 + t (t Î R)
parallèles, soit d est incluse dans 3. 
Or A(- 3 ; 4 ; - 9) Î d.  z = t
De plus, 2  ´  (-  3)  +  3  ´  4  +  (-  9)  +  3  =  0 donc b) On résout le système :
A Î 3. On en déduit que d est incluse dans 3.  x = 3 + t
  
b)  u(4 ; 6 ; 2) et n(1 ; − 1 ; 2).  y = 1+ t est successivement équivalent à
  
Ainsi u ⋅ n = 2 et 2 ¹ 0 donc d et 3 sont sécants.  z = 4

On résout alors le système :  x + y + z = 0
 x = 7
 x = 1 + 4t   x = 3 + t
  y = 8 
 y = −1 + 6 t on obtient   y = 1 + t

 z = −2 + 2t  z = 1 
 z = t
;
  3 
 x − y − 2 z + 3 = 0  t = (3 + t ) + (1 + t ) + t = 0
 2
120

172892_Chap05_111-136.indd 120 22/07/2020 17:38:33


 x = 3 + t 
 x = 3 + t   x = 1
  y = 1 + t  x = 1 + 2t  5

 y = 1+ t ; 
.  y = 0 
y = 0
 z = t  
 z = t 
 z = 1 + t c’est-à-dire 

3t + 4 = 0

 t = −
4   z = 3
 3  2  5
 t = − 
En remplaçant t par -
4
dans la représentation para-  5  t = − 2
3  5
métrique de (BK), on en déduit que le point K a pour Le projeté orthogonal F¢ de F sur (EHK) a donc pour
5 1 4 1 3
coordonnées :  ; − ; − . coordonnées  ; 0 ; .
3 3 3 5 5
3. On note V¢ le volume du tétraèdre EFHK.
69 1. Ce prisme a pour base le triangle ILP rec- D’après le théorème de Pythagore,
tangle en L, donc son volume est : 2
 1 5
V = Aire(base) ´ hauteur EK = AK 2 + EA2 =   + 12 = .
2 2
IL × LP   4
V= × LM 2
2 De plus, FF′− ; 0 ; −  donc
 5 5
1
×1
2  4 2  2 2 2 5
V= ×1 FF′ = −  + 02 + −  = .
2  5  5 5
1 1
V= . Ainsi, V ′ = × Aire(base) × hauteur
4 3
1  1
2. a) E(0 ; 0 ; 1), F(1 ; 0 ; 1), H(0 ; 1 ; 1), K  ; 0 ; 0. V ′ = × Aire(EHK ) × FF′
   2  3
b)  EH(0 ; 1 ; 0) donc EH ⋅ n = 0 1 EK × EH
V′ = × × FF′
  1    3 2
EK  ; 0 ; − 1 donc EK ⋅ n = 0
2  5
 ×1
1 2 5
Ainsi, n est orthogonal à deux vecteurs directeurs V′ = × 2 ×
non colinéaires du plan (EHK), il est donc normal à ce 3 2 5
plan. 1
V′ = .
6
c) L’équation du plan (EHK) est de la forme :
Finalement, V¢ < V.
2x + z + d = 0. Or E Î (EHK), donc 2 ´ 0 + 1 + d = 0
d’où d = - 1 et le plan (EHK) a pour équation carté-  1
70 1. a) A(0 ; 0 ; 0) et E(0 ; 0 ; 1), donc I0 ; 0 ; .
sienne : 2x + z - 1 = 0.  2
 1 1
d)  n(2 ; 0 ; 1) est un vecteur normal de (EHK), c’est C(1 ; 1 ; 0) et H(0 ; 1 ; 1), donc J ; 1 ; .
  1 2 2
donc aussi un vecteur directeur de la droite d passant 

b) IJ ; 1 ; 0 et I  Π (IJ) donc la droite (IJ) a pour
par F et orthogonale au plan (EHK). 2 
représentation paramétrique :
De plus, F(1 ; 0 ; 1) Î d, donc d a pour représentation
 1
paramétrique :  x = 2 t
 x = 1 + 2t 
  y = t (t Î R)
y = 0 (t Î R) 
  1
 z = 1 + t  z =
 2
e) On résout le système :
2. a) • On note (xP ; yP ; zP) les coordonnées de P.
 x = 1 + 2t 

 1 
 y = 0 EP = EH est successivement équivalent à :
qui est successivement équivalent à 3
 
 z = 1 + t
  xP − 0 = 1 (0 − 0)
 3  xP = 0
2 x + z − 1 = 0  
 y − 0 = 1 (1 − 0) ;  y = 1 . Ainsi P0 ; 1 ; 1.
 x = 1 + 2t  
3 
 P  P
 3 3
y = 0  
  z − 1 = 1 (1 − 1)  zP = 1
 z = 1 + t  P 3

2(1 + 2t ) + (1 + t ) − 1 = 0 • On note (xQ ; yQ ; zQ) les coordonnées de Q.

Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 121

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 1  
AQ = AC est successivement équivalent à :  x = 2 − 5 × 2
3  3

 1  1  y = −4 + 4 × 2 . Ainsi G− 4 ; − 4 ; 13 .
 xQ − 0 = 3 (1 − 0)  xQ = 3  
   3 3 3 3 
 1 1  
1  1  z = 3 + 2 × 2
 yQ − 0 = (1 − 0) ;  yQ = . Ainsi Q ; ; 0. 
 3  3 3 3  3
  z = 0
1
 z − 0 = (0 − 0)  Q • On vérifie que G Î DC
 Q 3  4
 1 1 1 − = −2 + t ′′
• K est le milieu de [PQ] donc K  ; ; .  3
6 3 2 
b) On vérifie si K Î (IJ) : − 4 = −2 + t ′′ qui est équivalent à t ′′ = 2 .
 1 1  3 3
 = t 
 6 2  13 = 5 − t ′′
  3
 1 = t est équivalent à t = 1 .
 3 3 Ainsi, G Î DC.

 = 1 1
 2 2 
72 1. A(1 ; 0 ; 0) Î (ACH) et DF(1 ; 1 ; 1) est un vec-
Donc K Î [IJ] et les points I, J, K sont alignés. teur normal du plan (ACH) donc une équation de ce
plan est de la forme : x + y + z + d = 0.
71 a) I(- 1 ; - 1 ; 4), J(0 ; - 3 ; 4), K(- 3 ; 0 ; 5).
Or A Î (ACH), donc 1 + d = 0 et d = - 1.
b) • On note DA la médiane issue de A.
 Ainsi, le plan (ACH) a pour équation cartésienne
A  Π DA et AK(−5 ; 4 ; 2) est un vecteur directeur de x + y + z - 1 = 0.
DA. 
2. a) F(1 ; 1 ; 1) Î D et DF(1 ; 1 ; 1) est un vecteur direc-
Donc DA a pour représentation paramétrique :
teur de D. Donc d a pour représentation paramé-
 x = 2 − 5t
 trique :
 y = −4 + 4t (t Î R)  x = 1 + t
 
 z = 3 + 2t  y = 1 + t (t Î R)

• On note DB la médiane issue de B.
  z = 1 + t
B Î DB et BJ(4 ; − 5 ; − 1) est un vecteur directeur de b) K est le point d’intersection de d et de (ACH).
DB. On résout donc le système :
Donc DB a pour représentation paramétrique :  x = 1 + t
 x = −4 + 4t ′ 
  y = 1 + t
 y = 2 − 5t ′ (t Î R)  qui est successivement équivalent à
  z = 1 + t
 z = 5 − t ′ 
• On note DC la médiane issue de C.  x + y + z − 1 = 0

  x = 1 + t
C Î DC et CI(1 ; 1 ; − 1) est un vecteur directeur de DC. 
 y = 1 + t
Donc DC a pour représentation paramétrique : 
 x = −2 + t ′′  z = 1 + t
 
 y = −2 + t ′′ (t² Î R) (1 + t ) + (1 + t ) + (1 + t ) − 1 = 0

 z = 5 − t ′′  1
c) • On résout le système :  x = 3

 2 − 5t = −4 + 4t ′  x = 1 + t  1
  y =
−4 + 4t = 2 − 5t ′ qui est équivalent à  y = 1 + t c’est-à-dire  3
  
 3 + 2t = 5 − t ′  z = 1 + t  1
  z =
 2 + 3t = 0 3
5t + 4t ′ = 6  t = 2  

  3 2
4t + 5t ′ = 6 soit   t = −
  2  3
 2t + t ′ = 2 t ′ =  1 1 1
 3
Ainsi, K  ; ; .
2 3 3 3
•  On remplace t par dans la représentation para-
3 3. 
métrique de DA afin de déterminer les coordonnées
 1 2  1 2  1 2 12 2 3
de G. FK =  − 1 +  − 1 +  − 1 = = .
3  3  3  9 3
122

172892_Chap05_111-136.indd 122 22/07/2020 17:40:47


73 1. On s’assure simplement que les coordonnées a)  A(0  ;  0  ;  0), B(1  ;  0  ;  0), C(0  ;  1  ;  1), D(0  ;  1  ;  0),
des points E, B et D vérifient l’équation. E(0  ;  0  ;  1), F(1  ;  0  ;  1), G(1  ;  1  ;  1), H(0  ;  1  ;  1),
Par exemple, pour E(0 ; 0 ; 6) :  1 1   1 1  1 1 1 
I ; ; 0 , J0 ; ;  , K  ; ; .
3 ´ 0 + 2 ´ 0 + 6 ´ 6 - 36 = 36 - 36 = 0.  2 2   2 2   4 2 4 
 

2. a) A(0 ; 0 ; 0) et G(12 ; 18 ; 6) donc AG(12 ; 18 ; 6). b) • BE(−1 ; 0 ; 1) est un vecteur normal du plan (ADF),
Ainsi, (AG) a pour représentation paramétrique : donc (ADF) a une équation de la forme :
 x = 12t - x + z + d = 0. Or A Î (ADF), donc d = 0.

 y = 18t (t Î R) Ainsi, (ADF) a une équation de la forme - x + z = 0.
 
 z = 6t •  IJ(−1 ; 0 ; 1) est un vecteur normal du plan (AKG)
b) On résout le système : donc (AKG) a une équation de la forme :
 x = 12t 1 1
 − x + z + d = 0 . Or A Î (AKG), donc d = 0.
 y = 18t 2 2
qui est successivement 1 1
 Ainsi, (AKG) a pour équation : − x + z.
 z = 6t 2 2 
 
 équivalent à
3 x + 2 y + 6 z − 36 = 0 c)  Les vecteurs normaux aux deux plans, BE et IJ

 
 x = 12t sont colinéaires (BE = 2IJ) donc les plans (ADF) et
 (AKG) sont parallèles.
 y = 18t
 d) Comme ces deux plans parallèles ont le point A en
 z = 6t
 commun c’est qu’ils sont confondus.
3(12t ) + 2(18t ) + 6(6t ) − 36 = 0
 x = 4   
 x = 12t  75 a) AM( x − 1 ; y + 1 ; z − 2), u(−3 ; 1 ; 0), v(2 ; 0 ; 1).
  y = 6   
 y = 18t  Ainsi, AM = tu + t ′v est équivalent à
 z = 2 .
 z = 6t 
  1  x − 1 = −3t + 2t ′  x = 1 − 3t + 2t ′
108 t − 36 = 0  t =  
 3  y +1= t soit  y = −1 + t
 
Ainsi, K(4 ; 6 ; 2).  z − 2 = t ′  z = 2 + t ′

3.  n(3 ; 2 ; 6) est un vecteur normal au plan (EBD).  x = 1 − 3( y + 1) + 2( z − 2)
 
AG(12 ; 18 ; 6) est un vecteur directeur de la droite b) D’après ce qui précède  t = y + 1

(AG). t ′ = z − 2
 
Or n et AG ne sont pas colinéaires, donc la droite La première équation donne :
(AG) n’est pas orthogonale au plan (EBD). x + 3y - 2z + 6 = 0 qui est une équation cartésienne
4. a) Les plans (ADE) et 3 sont parallèles, donc tout de 3.
plan qui coupe l’un, coupe l’autre et les droites d’in-
tersection sont parallèles. 76 Parcours 1
Or, le plan (ADE) coupe le plan (EBD) suivant la droite  
Les coordonnées des vecteurs u et v ne sont pas
(ED), donc la droite d’intersection des plans 3 et  
proportionnelles, donc les vecteurs u et v ne sont
(EBD) est parallèle à la droite (ED). pas colinéaires.  0 = −a + 2b
b) H G    
w = au + bv est équivalent à  2 = 2a
3

0 = −3 −1 = b
E 
F Ce système donne a = 1 donc il n’a pas de solu-

b = −1
tion. Ainsi, il n’existe pas de nombres réels a et b tels
K
  
que w = au + bv .
D C   
Le triplet (u ; v ; w ) forme une base de l’espace.
Parcours 2
A B  
a) Les coordonnées des vecteurs m et n ne sont pas
 1  1  1    
74 1. A ; AB ; AD ; AE est un repère ortho- proportionnelles, donc les vecteurs m et n ne sont
 2 2 2 
normé. pas colinéaires.

Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 123

172892_Chap05_111-136.indd 123 22/07/2020 17:42:00


 1 = −a 80 On procède comme à l’exercice précédent :
     
b)  p = am + bn est équivalent à 0 = a − b AB(−4 ; 5 ; 1) et AC(−1 ; 6 ; 2) ne sont pas colinéaires,
 donc A, B, C ne sont pas alignés.
a = −1  1 = b 
 n(a ; b ; c) est un vecteur normal au plan (ABC) si, et

c) Ce système donne a = b donc il n’a pas de solu- 
  n ⋅ AB = 0
b = 1 
seulement si,    qui est successivement
n ⋅ AC = 0
tion. Ainsi, il n’existe pas de nombres réels a et b tels 
  
que p = am + bn. −4 a + 5b + c = 0 −4 a + 5b = −c
   équivalent à  ;  ;
Le triplet ( p ; m ; n) forme donc une base de l’espace. −a + 6b + 2c = 0  −a + 6b = −2c
  
−4 a = −5 × − 7 c  − c
77 On reprend un raisonnement analogue à l’exer- −4 a + 5b = −c   19 
 ;  ;
cice précédent. −2 = a − 5b  −19b = 7c  7
     b = − c
w = au + bv est équivalent à  7 = 2a + b soit  19
  16  4
 9 = 3a −4 a = c a = − c
b = 1  19  19

a = 3  ;  .
 7  7
       b = − c b = − c
Donc w = 3u + v . Ainsi, (u ; v ; w ) ne forme pas une  19  19

base de l’espace. Pour c = - 19, n(4 ; 7 ; − 19).
(ABC) a une équation cartésienne de la forme
78 On reprend un raisonnement analogue à l’exer- 4x + 7y - 19z + d = 0.
cice précédent.  4 = −2a + b Or A(3  ;  -  5  ;  1)  Π (ABC), donc 4  ´  3  +  7  ´  (-  5)

   1 - 19 ´ 1 + d = 0 donc - 42 + d = 0 et d = 42.
w = au + bv est équivalent à −1 = a + b soit
 2 (ABC) a pour équation cartésienne :
a = −2 
  2 = a + 3b 4x + 7y - 19z + 42 = 0.
b = 0 ce qui est impossible.

2 = −2 81 On procède comme à l’exercice précédent :
Donc ce système n’a pas de solution et le triplet  
   AB(6 ; − 4 ; − 1) et AC(3 ; 2 ; − 1) ne sont pas coli-
(u ; v ; w ) forme une base de l’espace.
néaires. Ainsi, A, B, C ne sont pas alignés.
  
n(a ; b ; c) est un vecteur normal au plan (ABC) si, et
79 a)  AB(−2 ; 0 ; − 4), AC(1 ; − 3 ; − 4). 
 n ⋅ AB = 0
Les coordonnées de ces vecteurs ne sont pas propor- 
seulement si,    qui est successivement
n ⋅ AC = 0
tionnelles, donc ils ne sont pas colinéaires et les 
points A, B, C ne sont pas alignés. 6a − 4b − c = 0 6a − 4b = c
 équivalent à  ;  ;
b)  n est un vecteur normal au plan (ABC), si, et seule- 3a + 2b − c = 0 3a + 2b = c

 n ⋅ AB = 0  −2a − 4 c = 0 6a − 4b = c
 
ment si,    c’est-à-dire 
n ⋅ AC = 0 a − 3b − 4 c = 0 
 3 1 ;
 b=− a+ c
 2 2
 2a + 4 c = 0
soit  .   3 1 
a − 3b − 4 c = 0 6a − 4 − a + c  = c
 2 2 ;
 2a + 4 c = 0 
c)   est successivement équivalent à  b=− a+ c
3 1
a − 3b − 4 c = 0 2 2

 
 a = −2c  a = −2c a = −2c 12a = 3c
1
a = c a = 1 c
 ;  ;  .   4  4
3b = a − 4 c 3b = −2c − 4 c b = −2c  ;  ;  .
  b = − 3 a + 1 c  3 1 1  1
d) Pour c = 1, n(−2 ; − 2 ; 1).  2 2 b = − × c + c b = c
 2 4 2  8

e) (ABC) a une équation cartésienne de la forme : Pour c = 8, n(2 ; 1 ; 8).
- 2x - 2y + z + d = 0. Or A(2 ; 4 ; 1) Î (ABC), donc (ABC) a une équation cartésienne de la forme
- 2 ´ 2 - 2 ´ 4 + 1 + d = 0 donc - 11 + d = 0 et 2x + y + 8z + d = 0. Or A(- 1 ; 0 ; 2) Î (ABC), donc
d = 11. 2 ´ (- 1) + 8 ´ 2 + d = 0 soit 14 + d = 0 et d = - 14.
Ainsi, une équation cartésienne du plan (ABC) est : (ABC) a pour équation cartésienne :
- 2x - 2y + z + 11 = 0. 2x + y + 8z - 14 = 0.
124

172892_Chap05_111-136.indd 124 22/07/2020 17:43:40


    

 1 1  1 1   1 1 1  b) AB(1 ; 0 ; 0) donc AB = aLK + bLI + c AJ est équi-
82 1. a)  I0 ; ;  , J ; ; 0 , K  ; ; .
 2 2 2 2   4 2 4  valent à

  1 1 1  
b)  AK  ; ;  , AG(1 ; 1 ; 1) 1 = 1 a + b + 1 c
4 2 4  2 2 a + 2b + c = 2
 
0 = b + c 1 1
Les coordonnées de ces deux vecteurs ne sont pas soit b + c = 0 .
 2 2 
proportionnelles, donc ils ne sont pas colinéaires et  −a + 2c = 0
0 = − 1 a + c 
les points A, K, G ne sont pas alignés.  2
  1 1 1   
2.  AK  ; ;  , AD(0 ; 1 ; 0), AG(1 ; 1 ; 1). c) b = −c et a = 2c .
4 2 4 Donc 2c − 2c + c = 2 d’où c = 2. Ainsi a = 4 et
   b = −2.
Ainsi, AK = α AD + βAG est successivement équiva-    

Finalement, AB = 4LK − 2LI + 2AJ donc les coor-
 1    

 4 = β données de AB dans la base (LK , LI, AJ) sont

 α = 1 (4 ; − 2 ; 2).
1
  4.
lent à  = α + β 
 2  1
  β = 84 a) Un Point de d appartient à 3.
1
 = β  4  
 4 b) BH et n sont colinéaires. c) K Î d.
  
Les vecteurs AD, AG, AK sont donc coplanaires. 85 A.1. a)  À t  =  0, S1(0) a pour coordonnées
  1 1 1    1 1 1 (140 ; 105 ; - 170).
3. b) KA − ; − ; −  , KD− ; ; −  , b) On résout le système :
 4 2 4  4 2 4
  3 1 3  −1060 = 140 − 60t
KG ; ; . 
4 2 4 −1695 = 105 − 90t soit t = 20.
   
Ainsi, KA = αKD + βKG est successivement équiva-  −770 = −170 − 30t
Il mettra 20 min pour atteindre l’épave E1.
 1 1 3
− 4 = − 4 a + 4 b  c) Pour tout t Î [0 ; 20],
 −1 = −a + 3b
 b = − 1 
 1 1 1 2. E1S1(t ) = (1200 − 60t ; 1800 − 90t ; 600 − 30t ), donc
lent à − = a + b −1 = a + b ; 
 2 2 2   1 E1S1(t )= (1200 − 60t )2 +(1800 − 90t )2 +(600 − 30t )2
 −1 = −a + 3b a = −
− 1 = − 1 a + 3 b  2
E1S1(t )= (60(20 − t ))2 +(90(20 − t ))2 +(30(20 − t ))2
 4 4 4
E1S1(t ) = (20 − t ) × 600 14

  1 1    1  2. a) S2 (0)S2 (3) a pour coordonnées
83 a)  LK  ; 0 ; −  , LI1 ; ; 0. (- 270 ; - 540 ; - 180) et c’est un vecteur directeur
2 2  2 
de la trajectoire du second sous-marin modélisée par
Or leurs coordonnées ne sont pas proportionnelles, la droite $.
donc ces vecteurs ne sont pas colinéaires.
Comme cela correspond à un déplacement de 3 min,
On vérifie qu’il n’existe pas de nombres réels a et b on le ramène à un déplacement d’une minute en pre-

    1  
tels que AJ = aLK + bLI. nant u = S2 (0)S2 (3) soit u(−90 ; − 180 ; − 60).
3

 1 1  
   De plus, S2(0)  Π (S2(0)S2(3)), donc la droite (S2(0)
Or AJ ; ; 1 donc, AJ = aLK + bLI est successive-
2 2  S2(3)) a pour représentation paramétrique :
 1 1  x(t ) = 68 − 90t
 = a + b  1 
 2 2  = 0  y(t ) = 135 − 180t où t désigne le temps, en minutes.
1 1  2 
ment équivalent à  = b ; b = 1 .  z(t ) = −68 − 60t
 2 2 
 a = −2 b) On résout le système :
1 = − 1 a  −1615 = 68 − 90t
 2 

−3231 = 135 − 180t soit t = 18,7.
  
 
Donc les vecteurs LK , LI et AJ forment une base de −1190 = −68 − 60t
l’espace. Il mettra 18,7 min à atteindre l’épave E2.

Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 125

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c) Pour tout t de [0 ; 18,7],
 b) AH = 12 + 12 + (−1)2 = 3 , donc AH = D.
E2S2 (t ) = (1683 − 90t ; 3366 − 180t ; 1122 − 60t ), De plus, H Î 3 car 2 + 0 - 1 - 1 = 0, donc H est le
donc projeté orthogonal de A sur 3.
E2S2 (t )
 
= (1683 − 90t )2 + (3366 − 180t )2 + (1122 − 60t )2 87 1.  AB(−5 ; − 2 ; 4) et AC(1 ; 1 ; 1).
E2S2 (t ) = 44100t 2 − 1649340t 2 + 15421329 Les coordonnées de ces vecteurs ne sont pas propor-
E2S2 (t ) tionnelles, donc ils ne sont pas colinéaires et les
points A, B, C ne sont pas alignés.
= (90(18 , 7 − t ))2 +(180(18 , 7 − t ))2 +(60(18 , 7 − t ))2 
2. a)  u(2 ; − 3 ; 1) est un vecteur directeur de d.
E2S2 (t ) = (18 , 7 − t ) × 3927.  
B.1. a) A. Pour t = 0, E1S1(0) = 5040000 = 600 14 u ⋅ AB = 2 × (−5) + (−3) × (−2) + 1× 4 = 0
  
et E2S2 (0) = 15421329 = 3927. et u ⋅ AC = 2 × 1 + (−3) × 1 + 1× 1 = 0 donc u est un
Ainsi, E1S1(0) < E2S2(0), donc le sous-marin 1 est plus vecteur normal à (ABC) et d est orthogonale au plan
proche de son épave. (ABC).
b) d_2 = 3 927 b)  Une équation du plan (ABC) est de la forme  :
d_2 = 3 927 (18,7-t) 2x  -  3y  +  z  +  d  =  0. Or, A(2  ;  1  ;  3)  Π (ABC), donc
Le programme indique t  »  16,97  min, soit environ 2 ´ 2 - 3 ´ 1 + 3 + d = 0 donc 4 + d = 0 et d = - 4.
16 min et 58 secondes. (ABC) a donc pour équation cartésienne :
2x - 3y + z - 4 = 0.
3. a) On résout le système :
 x = −7 + 2t  x = −5
 
 y = −3t y = −3
 et on obtient 
 z = 4 + t  z = 5
 
2 x − 3 y + z − 4 = 0  t = 1
Ainsi, H(- 5 ; - 3 ; 5).
2.  E1S1(t)  =  E2S2(t) est successivement équivalent à   
b) HA  ( 7 ; 4
 ; − 2 ) , HB
  ( 2 ; 2 ; 2), HC (8 ; 5 ; − 1).
600 14 (20 − t ) = 3927(18 , 7 − t ) ;
aHA + bHB + cHC = 0 est successivement équi-
(3927 − 600 14 )t = 3927 × 18 , 7 − 20 × 600 14 ;
7a + 2b + 8bc = 0
3927 × 18 , 7 − 20 × 600 14  7a + 2b + 8c = 0
t= ≈ 16 , 96. valent à  4 a + 2b + 5c = 0 ;  ;
3927 − 600 14  3a + 3c = 0
 −2a + 2b − c = 0
   c
86 a)  AH et n sont colinéaires, donc il existe un b = − 2 .
  
réel l tel que AH = λn. 
a = −c
b) (AH) a pour représentation paramétrique : En choisissant c = 2, on obtient a = - 2 et b = - 1.
 x = xA + λa    
 Ainsi, −2HA − HB + 2HC = 0.
 y = y + λb (l Î R)   
A 4.  −2MA − MB + 2MC

 z = z A + λc      
  = −2(MH + HA) − (MH + HB) + 2(MH + HC)
c) Le point H correspond à - l0 tel que AH = λ 0 n.    
 = −2HA − HB + 2HC − MH
d)  n = a2 + b2 + c 2 
= −MH
De plus, H(xH ; yH ; zH) Î 3,     
MB − MC = CM + MB = CB.
donc axH + byH + czH + d = 0     
Ainsi, (−2MA − MB + 2MC) ⋅ (MB − MC) = 0 est
d’où a(xA + la) + b(yA + lb) + c(zA + lc) + d = 0  
d’où l(a2 + b2 + c2) = - axA - byA - czA - d équivalent à −MH ⋅ CB = 0. L’ensemble G est le plan

a x + b y + cz A + d passant par H et de vecteur normal CB.
et λ = A 2 A 2
a + b + c2
 a x + b yA + cz A + d 88 • On commence par calculer la distance entre les
Ainsi, AH = λ n = A . deux plans :
a2 + b 2 + c 2 3 d’équation 2x  -  3y  +  z  +  1  =  0 et 4 d’équation
1 + (−1) − 2 − 1 3
2. a) D = = = 3. - 4x + 6y - 2z - 58 = 0.
2
1 + 1 + (−1)2 2 3 On choisit un point A(1 ; 1 ; 0) de 3 et on détermine les
La distance d du point A au plan 3 est de 3. coordonnées du point H, projeté orthogonal de A sur 4.
126

172892_Chap05_111-136.indd 126 22/07/2020 17:46:56


La droite D passant par A et orthogonale à 4 a pour
 212 335
représentation paramétrique : Ainsi, IM = 4 −  2  = .
 21  21
 x = 1 − 4t

 y = 1 + 6t (t Î R) 90 a)  Il faut déterminer les coordonnées du point

 z = −2t H, projeté orthogonal de C sur la droite d.
H est le point d’intersection de D et 4, on résout donc
Le plan 3 passant par C et orthogonal à d a une équa-
le système :
tion cartésienne de la forme : 2x - y + 3z + d = 0.
 x = 1 − 4t
 Or C(26 ; - 17 ; 32) Î 3, donc 2 ´ 26 - (- 17) + 3 
 y = 1 + 6t et, après calculs, on trouve
 ´ 32 + d = 0 d’où 165 + d = 0 et d = - 165.
 z = −2t
 Ainsi, 3 a pour équation cartésienne :
−4 x + 6 y − 2 z − 7 = 0 2x - y + 3z - 165 = 0.
 x = −3
 On résout alors le système :
y = 7
  x = −4 + 2t
 z = −2
 
 t = 1 y = 3 − t et, après calculs, on trouve

 z = −8 + 3t
Ainsi, H(- 3 ; 7 ; - 2) 
2 x − y + 3 z − 165 = 0
AH = (−3 − 1)2 + (7 − 1)2 + (−2)2
 172
AH = 56  x = 7

• La sphère correspondante à la cabine de pilotage a  79
1 1  y = −
pour diamètre AH, donc pour rayon AH .  7
3 6  244
 z =
1 56  7
R= AH = .  100
6 6  t =
Le volume de cette sphère est donc :  7
3 172
4 3 4  56  79 244 
9 = πR = π 3 Ainsi, I ;− ; . I est le point cherché.
3 3  6 
 ≈ 8 ,1m .  7 7 7 

  10 40 20 
b)  CI− ; ; .
89 I est le projeté orthogonal de A sur 3, on com-  7 7 7 
mence par déterminer ses coordonnées.  10 2  40 2  20 2
D est la droite passant par A et orthogonale à 3, elle D’où CI = −  +   +  
 7 7 7
a pour représentation paramétrique :
10 21
 x = 1 + 2t CI = ≈ 6 , 54 cm.
 7
 y = 2 − 4t (t Î R)
 Le caméléon pourra donc attraper la libellule.
 z = −1 + t

On résout le système :  x = 23 
 21 91 a)  n(2 ; 5 ; − 3) est un vecteur normal de 3 et
 x = 1 + 2t  
 y = 38 m(−7 ; 2 ; 1) est un vecteur normal de 4.
  
 y = 2 − 4t et on trouve 
 21 Or n et m ne sont pas colinéaires, donc 3 et 4 sont

 z = −1 + t  20 sécants.
  z = −
2 x − 4 y + z + 6 = 0  21
 b)  Déterminer l’intersection de ces plans revient à
1
 t = résoudre le système :
 21
 23 38 20  
 2 4 1  2 x + 5 y − 3 z − 15 = 0  2 x + 5 y = 15 + 3 z
Ainsi, I ; ; − . Donc AI ; − ;  et  soit 
 21 21 21  21 21 21 −7 x + 2 y + z + 18 = 0 −7 x + 2 y = −18 − z
 2 2  4 2  1 2 21 c) On considère z comme un paramètre et on résout
AI =   + −  +   = .
 21  21  21 21 le système précédent en x et y :
Pour M un point du cercle rouge, le triangle AIM est 2 x + 5 y = 15 + 3 z 2 x + 5 y = 15 + 3 z
d’où 
rectangle en I, donc d’après le théorème de Pythagore,   40 11
 39 x = 120 + 11z  x= + z
AM2 = AI2 + IM2  13 39

Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 127

172892_Chap05_111-136.indd 127 22/07/2020 17:47:59


  x = −3
 x = 40 + 11 z 
 13 39 y = 2
et  
 23 19  z = 4
 y = + z 
 13 39  t = 4
d)  On choisit, par exemple, z  =  0, on en déduit que
40 23  40 23  Ainsi, les trois plans sont sécants en le point
x= et y = . Donc A  ; ; 0 est un point
13 13  13 13  I(−3 ; 2 ; 4).
de cette droite.
Puis, on choisit, par exemple, z = 1, on en déduit que 93 • On détermine une équation cartésienne de 3.

131 88 131 88  H(0 ; 2 3 ; 6 ) donc OH(0 ; 2 3 ; 6 ) est un vecteur
x= et y = . Donc B ; ; 1 est un autre
39 39  39 39  normal de 3. Ainsi, 3 a une équation de la forme
point de cette droite. 2 3 y + 6 z + d = 0.
  11 19   3 3 3 
Ainsi, AB ; ; 1 est un vecteur directeur de la Or I ; ; 0 ∈ 3
 39 39  2 2 
droite d’intersection de 3 et 4. 3 3
donc 2 3 × + 6 ×0 + d = 0
2
92 • On commence par déterminer une représenta- donc 9 + d = 0 et d = - 9.
tion paramétrique de la droite D d’intersection des Ainsi, 3 a pour équation cartésienne :
plans 3 et 4. 2 3 y + 6 z − 9 = 0.
On pose z = t et on résout le système formé par les •  On détermine une représentation paramétrique de
équations des plans 3 et 4. (BD) :  x = 3 − 3t

 y = 3t (t Î R)
4 x + 3 y + t + 2 = 0 
 qui est successivement équi-  z = 2 6t
 x + 2 y + t − 5 = 0 
• On recherche alors les coordonnées du point d’inter-
4 x + 3 y = −t − 2
valent à  section de (BD) et 3 en résolvant le système :
 x + 2 y = −t + 5
 x = 3 − 3t
4 x + 3 y = −t − 2 
4 x + 3 y = −t − 2   y = 3t
  22 3  ce qui, après calculs, donne
 −5 y = 3t − 22  y= − t  z = 2 6t
 5 5 
2 3 y + 6 z − 9 = 0
 19 1
 x = − + t 
 5 5  x = 3
 22 3  2
 y = − t 
 5 5  y = 3
 2
Une représentation paramétrique de D est : 
 z = 6
 19 1 
 x = − 5 + 5 t  1
  t = 2
 22 3 
 y = − t (t Î R) Le point d’intersection est donc le point de coordon-
 5 5
 z = t 3 3 
 nées  ; ; 6  ce qui correspond bien au milieu
2 2 
•  On détermine alors les coordonnées du point d’in- de [BD].
tersection de D et de 5 (puisqu’ils ne sont pas paral-
lèles) en résolvant le système : 94 1. 3m et 3n sont orthogonaux si, et seulement
 19 1 si, le produit scalaire de leurs vecteurs normaux est
 x = − + t nul.
 5 5   1 1 
 22 3 Un vecteur normal à 3m est nm  m2 ; m − 1 ; m.
y = − t ce qui, après calculs, donne 4 2 
 5 5 De même, un vecteur normal de 3n est

 z = t 
 1 1 
3 x + 5 y + 2 z − 9 = 0 nn  n2 ; n − 1 ; n.
 4 2 
128

172892_Chap05_111-136.indd 128 22/07/2020 17:49:02


Leur produit scalaire est nul si, et seulement si • Une représentation paramétrique de la droite (MN) est :
 1 2
 mn + (m − 1)(n − 1) + mn = 0 , ce qui est bien  1
 4  4  x = 1 + 2 t ′′

la condition énoncée.  1
 y = 0 − t ′′ (t² Î R)
2. a) Cet algorithme recherche un couple (m ; n) véri-  2

fiant la condition du 1., m et n étant compris entre  z = + 1 t ′′
1
- 10 et + 10.  2 2
b) (- 4 ; 1), (- 4 ; 5), (0 ; 1), (1 ; - 4), (1 ; 0) et (5 ; - 4). • On vérifie alors si P Î (MN) :
 3
95 a)  H G  = 1 + 1 t ′′
 4 2
E F  1 1
 = − t ′′ ce qui, après calculs, donne t ′′ = − 1 .
 4 2 2
K 
L M 1
 = + t ′′ 1 1
P  4 2 2
D + C Ainsi P  Π (MN) et les droites (IK), (JL) et (MN) sont
A N
I B J concourantes en P.

96 1. a) Ce système n’a pas de solution.


  
b)  • Dans le repère orthonormé (A ; AB, AD, AE)   : la b) Les trois plans ne sont pas concourantes en un point.
droite (IK) a pour représentation paramétrique : 2. a) • Pour la droite d1, on pose z = t, ainsi,
 1 1 3 x − 4 y + 7t − 11 = 0
 x = 2 + 2 t  qui est successivement
  x + 2y − t +1= 0
 1
y = t (t Î R) 3 x − 4 y = 11 − 7t  x + 2 y = −1 + t
 2 équivalent à  
  x + 2 y = −1 + t  5 x = 9 − 5t
 z = 1 t
 2  9  7
 5 − t + 2 y = −1 + t  y = − 5 + t
et la droite (JL) a pour représentation paramétrique :  
 9  9
 1  x = − t  x = − t
 x = 1 + 2 t ′  5 
 5

 1 1 d1 a donc pour représentation paramétrique :
 y = + t ′ (t¢ Î R)
 2 2  9
  x = 5 − t
 z = − 1 t ′ 
 2  7
 y = − + t (t Î R)
•  On détermine, s’il existe, les coordonnées du point  5
d’intersection de (IK) et (JL) en résolvant le système :  z = t

 1 1 1 • En procédant de même pour la droite d3, on obtient :
 2 + 2 t = 1 + 2 t ′ 
  t = 1  3


1 1 1
t = + t ′ d’où  2  x = − 5 − t ′′
 2 2 2  1 
 t ′ = −  y = − 1 + t ′′ (t² Î R)
 1 1  2 
 t = − t′  5
2 2  z = t ′′
1 
En remplaçant t par dans la représentation para-
2 • En procédant de même pour la droite d2, on obtient :

 x = 3
 4  567
  x = 65 − t ′
1 
métrique de (IK), on obtient :  y =  y = − 37 + t ′ (t¢ Î R)
 4 
  65
 z = 1  z = t ′
 4 
 3 1 1  b)  Ces trois droites ont le même vecteur directeur
Donc (IK) et (JL) sont sécantes en P ; ; . 
4 4 4 u(−1 ; 1 ; 1), donc elles sont parallèles.

Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 129

172892_Chap05_111-136.indd 129 22/07/2020 17:49:55


Finalement B est le point d’intersection de 3 et d.

Objectif BAC 3.  2xC  -  2yC  +  zC  +  1  =  14  -  6  -  9  +  1  =  0 donc


C Î 3
AC2 = 42 + 22 + (- 4)2 = 36, AB2 = 22 + 42 + 42 = 36,
ainsi AC = AB et BC2 = 22 + (- 2)2 + (- 8)2 = 72
On a alors AC2 + AB2 = BC2 donc ABC est rectangle et
97 Partie 1 isocèle en A d’après la réciproque du théorème de
1. d est orthogonale à 3 donc elle est orthogonale à Pythagore.
toute droite de ce plan et en particulier à (AC). Donc 4. a) M Î d et B Î d donc d = (MB).
(BD) est orthogonale (AC). De plus B et A sont deux points distincts de 3 donc
(AC) est perpendiculaire à (AB) car le triangle ABC est (AB)  Ì  3 et on sait que d est perpendiculaire à 3
rectangle en A. donc orthogonale à toute droite de 3. On en déduit
(AC) est donc orthogonale à deux droites sécantes que (MB) est perpendiculaire à (AB).
(BD) et (AB) du plan (BAD), on en déduit que (AC) Finalement on a donc bien ABM rectangle en B
est orthogonale au plan (BAD). b) ABM est isocèle en B si, et seulement si BM = AB
2. d est perpendiculaire à 3 donc les triangles ABD et BM = AB ⇔ BM2 = AB2
CBD sont rectangles en B.
⇔ (2t − 4)2 + (−2t + 4)2 + (t − 2)2 = 36
Le triangle ABC est rectangle en A d’après l’énoncé et
on a montré dans la question précédente que (AC) est ⇔ 4t 2 −16t + 16 + 4t 2 − 16t + 16 + t 2 − 4t + 4 = 36
orthogonale au plan (BAD) donc à toute droite de ce ⇔ 9t 2 − 36t = 0
plan, donc en particulier (AC) est perpendiculaire à ⇔ t 2 − 4t = 0 t = 0

(AD) en A. t − 4t = 0 ⇔ t(t − 4) = 0 ⇔  ou
2

Le triangle ACD est rectangle comme le triangle ABC. t = 4
Finalement, toutes ses faces étant des triangles rec- Donc M1(1 ; 9 ; - 3) et M2(9 ; 1 ; 1) sont les points de
tangles, ABCD est bien un bicoin. la droite d tels que les triangles rectangles ABM1 et
3. a) [CD] est l’hypoténuse du triangle BCD, donc le ABM2 soient isocèles en B.
côté le plus grand : CD > CB et CD > BD ; Partie C
[CD] est l’hypoténuse du triangle ACD, donc CD > CA, ABCD est un bicoin car ABC est rectangle en B (voir
CD > AD. question 3.) et D est un point de la perpendiculaire
Or [AD] est l’hypoténuse du triangle ABD donc AD > AB au plan (ABC) passant par B.
et d’après le résultat précédent CD > AD > AB. D’après la question 3. b) de la Partie A, on sait alors
Finalement [CD] est la plus longue arête du bicoin car que le milieu I de [CD] est équidistant des quatre
elle est plus longue que les cinq autres. sommets du bicoin.
b) I milieu de l’hypoténuse du triangle BCD rectangle Le centre de la sphère circonscrite à ABCD est donc
en D est le centre du cercle circonscrit au triangle BCD I(8 ; 2 ; - 4) milieu de [CD].
on a alors IB = IC = ID.
Le rayon de la sphère est IC =
De même dans le triangle ACD rectangle en A, I
( xC − xI )2 + ( yC − yI )2 + ( z C − z I )2 = 27 = 3 3
milieu de l’hypoténuse [CD] est le centre du cercle cir-
conscrit au triangle ACD et on a ID = IC = IA.
98 1. • Les plans (EFG) et (ABC) sont parallèles, car
Finalement IA = IB = IC = ID, donc I est équidistant
s’appuyant sur deux faces opposées du cube.
des quatre sommets du bicoin ABCD.
• Le plan (BDL) coupe donc les plans (EFG) et (ABC)
Partie B selon deux droites parallèles :

1. u(2 ; − 2 ; 1) est directeur de d donc normal à 3. – l’intersection du plan (BDL) et du plan (ABC) est la
 
M( x ; y ; z ) ∈ 3 ⇔ AM ⋅ u = 0 droite (BD) ;
⇔ 2( x − 3) − 2( y − 1) + z + 5 = 0 – l’intersection du plan (BDL) et du plan (EFG) est la
Finalement on a 3 : 2x - 2y + z + 1 = 0 droite (KM) ; en effet :
2.  En posant t  =  2 dans la représentation paramé- –  par définition M  Π (EH), or (EH)  Ì  (EFG) donc
trique de d on obtient les coordonnées de B donc M Î (EFG) et, toujours par définition M Î (BDL) ;
B Î d. – L  Π (FE) or (FE)  Ì  (EFG) donc L  Π (EFG) et il est
2xB - 2yB + zB + 1 = 10 - 10 - 1 + 1 = 0 donc B Î 3. évident que L Î (BDL).
130

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Les points L et M sont deux points distincts, apparte- 5. Prenons comme base du tétraèdre le triangle rec-
nant chacun à la fois aux plans (BDL) et (EFG). L’inter- tangle ELM et comme hauteur le segment [SE]. On a :
section de ces deux plans est donc la droite (BL). • EL = 2 et EM = 2 donc le triangle rectangle ELM a
Or, lorsque deux plans sont parallèles, tout plan qui 1
pour aire × 2 × 2 = 2 ;
coupe l’un coupe l’autre et les droites d’intersection 2
• ES = 3.
sont parallèles, donc les droites (LM) et (BD) sont Le tétraèdre SELM a donc pour volume (en mètres
parallèles. cubes) :
2. On a F(6 ; 0 ; 6) et E(0 ; 0 ; 6). En notant L(x ; y ; z), 1
V = × 2 × 3 = 2.

 2   3
l’égalité vectorielle FL = FE équivaut à  : 6. Le triangle SEL est rectangle en E donc  :
3
 2
 x − 6 = (0 − 6)  ) = ES = 3 . À l’aide de la calculatrice on
tan(SLE
 3 EL 2
  x − 6 = −4  x = 2
   = 56 , 31°. La contrainte est donc
obtient que SLE
 y = 2 (0 − 0) 
⇔ y = 0 ⇔  y = 0
 3   respectée.
  z − 6 = 0  z = 6
 z − 6 = 2 (6 − 6)   
 3 99 1. a)  Dans (A ; AB, AD, AE) on a C(1  ;  1  ;  0),
1 1  1 1
ce qu’il fallait démontrer. M ; 0 ;  et L 0 ; ; .
2 2  2 2
3.  a)  La droite (BL)
passe par B(6  ;  0  ;  0) et a pour 0 , 5 −0 , 5
vecteur directeur BL(−4 ; 0 ; 6). Une représentation      
Donc NC0 , 5 et ML  0 , 5 .

paramétrique de cette droite est donc :    
 −1  0 
 x = 6 − 4t   
 b) Le repère (A ; AB, AD, AE) est orthonormé donc on
y = 0 (t Î R)
 peut calculer un produit scalaire.
 z = 6t  
NC ⋅ ML = −0 , 25 + 0 , 25 + 0 = 0.
b) Le point S appartient à la droite (BL), il existe donc
On en déduit que les vecteurs sont orthogonaux
un réel t tel que S(6 - 4t ; 0 ; 6t). De plus le point S
donc (NC) et (ML) sont orthogonales.
appartient au plan (AJK) qui a pour équation x =  0,
c)  (ML) est orthogonale à (NC) et à (IN) qui sont
3
on a donc 6 − 4t = 0 ⇔ t = . Les coordonnées du deux droites sécantes du plan (NCI) donc (ML) est
2
point S sont donc bien égales à (0 ; 0 ; 9). perpendiculaire au plan (NCI).
 
 −0 , 5  1 
4. a) Le plan (BDL) a pour base (BD ; BL).      
 ML  0 , 5  est donc normal à (NCI) d’où u −1 est
   
•  BD(−6 ; 6 ; 0) donc
     0   0 
n ⋅ BD = 3 × (−6) + 3 × 6 + 2 × 0 = 0 et n ^ BD ; normal à (NCI).


•  BL(−4 ; 0 ; 6) donc On a alors (NCI)  : x  -  y  +  d  =  0 or C  Π (NCI) d’où
     
xC − yC + d = 0 ⇔ d = 0.
n ⋅ BL = 3 × (−4) + 3 × 0 + 2 × 6 = 0 et n ^ BL.
 Finalement (NCI) : x - y = 0.
Le vecteur n est orthogonal à deux vecteurs formant
   1 1 
une base du plan (BDL), il est donc normal à ce plan. 2. a) Dans (A ; AB, AD, AE) on a N ; ; 1 ,
 2 2 
b) Le vecteur n(3 ; 3 ; 2) est normal au plan (BDL),  1 1 1 1
J1 ; ;  et M ; 0 ; 
une équation cartésienne de ce plan est donc  2 2 2 2
3x + 3y + 2z + d = 0, où d est un réel à déterminer. xN - yN + zN = 1
B(6 ; 0 ; 0 ) Î (BDL) donc : 3 × 6 + 3 × 9 + 2 × 0 + d = 0 xJ - yJ + zJ = 1
xN - yN + zN = 1
⇔ 18 + d = 0 ⇔ d = −18.
(NJM) a donc bien pour équation cartésienne
Une équation cartésienne du plan (BDL) est donc
x - y + z = 1.
bien 3x + 3y + 2z - 18 = 0.
 1
c) M Î (EH), il existe donc un réel s tel que M(0 ; s ; 6).   
b)  n −1 est normal à (NJM) d’après l’équation carté-
De plus M Î (BDL) donc :  
 1  1
  
3 × 0 + 3 × s + 2 × 6 − 18 = 0 ⇔ 3s − 6 = 0 ⇔ s = 2. sienne trouvée précédemment. Or, DF−1 donc
   
Les coordonnées du point M sont donc (0 ; 2 ; 6). DF = n.  1 
Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 131

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Finalement, la droite (DF) est perpendiculaire au plan b)  n(8 ; 9 ; 5) est un vecteur normal de 3. En effet,
   
(NJM). n ⋅ u = n ⋅ v = 0.
c) N appartenant à ces deux plans, la droite cherchée Le plan 3 a pour équation cartésienne
passe par N. 8x + 9y + 5z - 12 = 0.
a 1  1 5
    Or, 8 × + 9 × −  + 5 × − 12 = 0 donc L Î 3
Soit w b un vecteur directeur de cette droite. w est 2  2  2
 
c   1
orthogonal aux vecteurs normaux des deux plans, on  = −1 + 6t
 2
a donc :  1 1
  et − = −2t donne t = , donc L Î (AD).
w ⋅ u = 0  a−b = 0 a = b  2 4
  ⇔  ⇔  
w ⋅ n = 0 a − b + c = 0  c = 0  5 = 2 + 2t
 2
En posant a = b = 1, on en déduit que la droite d’in-   3  1 
1 1
tersection entre les plans (NCI) et (NJM) passe par N c)  AL  ; − ;  donc AL = AD.
2 2 2 4
 1
  
et a pour vecteur directeur w  1.
  102 a)  Cette droite a pour vecteur directeur
0 
a(1 ; − 2 ; 3).
 1    
   Or, u ⋅ a = −1× 1 + 1× (−2) + 1× 3 = 0 donc u et a
Il s’agit de la droite (EG) car EG 1 et N est le milieu sont orthogonaux et
 
de [EG]. 0  
v ⋅ a = 0 × 1 + 1× (−2) + (−2) × 3 = −8 et -  8  ¹  0
 
donc v et a ne sont pas orthogonaux.
100 Les situations peuvent être la recherche du
point d’intersection de deux droites, d’une droite et Ainsi, cette droite et ce plan ne sont pas parallèles.
d’un plan ; la recherche de la droite d’intersection de 
b) La droite d a pour vecteur directeur u(−3 ; 1 ; 2) et
deux plans. 
la droite d¢ a pour vecteur directeur v(2 ; 2 ; − 1).
  
Or les coordonnées de u et v ne sont pas propor-
101 1. I(1 ; 1 ; - 1) ; BC(−2 ; − 6 ; 6)  
tionnelles, donc u et v ne sont pas colinéaires et d et

 xJ − 3 = − 1 d¢ ne sont pas parallèles.
 2
  1   Pour savoir si elles sont sécantes, on résout le
3 3 3
donc BJ− ; − ;  et  yJ − 2 = − 2 − 3t = 7 + 2u
 2 2 2  
 2 
 3 système : 1 + t = 2 + 2u qui est successivement
 z J + 4 = 
 2 −3 + 2t = −6 − u

5 1 5 
donc J ; ; −  ; K(3 ; - 3 ; 3).  2u + 3t = −5
2 2 2 
équivalent à −2u + t = 1 ;
  3 1 3 
 
Ainsi IJ ; − ; −  et IK(2 ; − 4 ; 4). Les coordon-  u + 2t = −3
2 2 2
 

nées des vecteurs IJ et IK ne sont pas proportion- 2u + 3t = −5 2u + 3 × (−1) = −5
 u = −1
  
nelles, donc les points I, J, K ne sont pas alignés.  4 t = −4 ; t = −1 ;  t = −1.
  
 1  
  u + 2t = −3 u + 2 × (−1) = −3 u = −1
2.  IJ = v et IK = 2u donc le plan (IJK) et le plan  
2 Ce système possède une solution unique donc les
 
3(I, u , v ) sont confondus.
droites d et d¢ sont sécantes en un point A.

3. a)  AD(6 ; − 2 ; 2) donc la droite (AD) a pour repré-
On obtient les coordonnées de A en remplaçant t par
 x = −1 + 6t
 -  1 dans la représentation paramétrique de d (ou u
sentation paramétrique  y = −2t (t Î R). par -  1 dans la représentation paramétrique de d¢).

 z = 2 + 2t Ainsi A(5 ; 0 ; - 5).
132

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 x = −8 − 3 z
Pour aller plus loin

 y = −14 − 5 z

 z = z
d) Le système précédent correspond à la représenta-
tion paramétrique de la droite D (en posant z = t).

103 1. a)  n(2 ; − 3 ; 1) est un vecteur normal de 3 et  x = −8 − 3t
 1 3 1 
m− ; ; −  est un vecteur normal de 4.  y = −14 − 5t (t Î R)

 2 4 
  4    z = t
Or n = −4 m, donc n et m sont colinéaires et 3 et
4 sont parallèles. D passe donc par le point A(- 8 ; - 14 ; 0) et admet

pour vecteur directeur u(−3 ; − 5 ; 1).
b) On choisit, par exemple x  =  0 et y  =  0, ainsi,
2 ´ 0 - 3 ´ 0 + z - 1 = 0 donc z = 1.
104 1. a) 
A(0 ; 0 ; 1) est un point de 3. n u
1 3 1 1
c)  − × 0 + × 0 − × 1 + = 0 , donc A Î 4, ainsi
2 4 4 4 v
3 et 4 sont confondus. 
 b) Non, il existe une infinité de tels vecteurs n  : tout
1
2. • n −1 ; 2 ;  est un vecteur normal de 3 et vecteur normal à un plan dirigé par le couple de vec-
  3   
m(9 ; − 18 ; − 3) est un vecteur normal de 4. teurs (u , v ).
 1    
Or n = − m, donc n et m sont colinéaires et 3 et n ⋅ u = 0 −a + 2b + 3c = 0
9 2. a)     est équivalent à 
n ⋅ v = 0  2a − 2b − c = 0
4 sont parallèles.
• On prend un point de 3, en choisissant, par exemple, −a + 2b + 3c = 0
1 b)   est successivement équivalent à
x  =  0 et y  =  0, ainsi −x + 2 × 0 + z − 1 = 0 donc 2a − 2b − c = 0
3
z = 3. −a + 2b = −3c −a + 2b = −3c
A(0 ; 0 ; 3) est un point de 3.  
 2a − 2b = c a = −2c
• On vérifie si A appartient à 4.
9 ´ 0 - 18 ´ 0 - 3 ´ 3 + 2 = - 7 et - 7 ¹ 0 donc −(−2c ) + 2b = −3c  5
b = − 2 c
A Ï 4.  
a = −2c 
Ainsi 3 et 4 sont strictement parallèles. a = −2c
  5 
3.  a)  n(2 ; − 1 ; 1) est un vecteur normal de 3 et c) Pour c = 1, n −2 ; − ; 1 est un vecteur orthogo-
    2 
m(−1 ; 1 ; 2) est un vecteur normal de 4. Les coordon- nal à u et v .
nées de ces deux vecteurs ne sont pas proportion- 
Pour c = 2, n′(−4 ; − 5 ; 2) est un autre vecteur ortho-
nelles, donc il ne sont pas colinéaires et 3 et 4 sont  
gonal à u et v .
sécants.    
3. u = AB(−1 ; 0 ; − 1) et v = AC(−4 ; − 1 ; − 3) est
 2 x − y + z + 2 = 0 un couple de vecteurs directeurs du plan (ABC).
b)   équivaut à
−x + y + 2 z + 6 = 0 On reprend la question 2. avec ces deux vecteurs afin

 2 x − y = −2 − z d’obtenir un vecteur normal n du plan (ABC).
 
−x + y = −6 − 2 z  n ⋅ AB = 0

   est successivement équivalent à
c) On résout le système précédent. n ⋅ AC = 0

 2 x − y = −2 − z
 est successivement équivalent à −a − c = 0 a = −c
−x + y = −6 − 2 z  c’est-à-dire 
−4 a − b − 3c = 0 b = c
2 x − y = −2 − z 
 Pour c = 1, n(−1 ; 1 ; 1) est un vecteur normal à (ABC).
 x = −8 − 3 z
Donc (ABC) a une équation de la forme :
2(−8 − 3 z ) − y = −2 − z -  x  +  y  +  z  +d  =  0. Or A(2  ;  1  ;  0)  Π (ABC), donc

 x = −8 − 3 z - 2 + 1 + d = 0 soit - 1 + d = 0 et d = 1.
−16 − 6 z − y = −2 − z  y = −14 − 5 z Ainsi, (ABC) a pour équation cartésienne :
 
 x = −8 − 3 z  x = −8 − 3 z - x + y + z + 1 = 0.

Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 133

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105 1.  IM( x − a ; y − b ; z − c)  x = 1 − t

M Î 6 équivaut sucessivement à IM = R ; IM2 = R2 ;  y = 1 + 3t

(x - a)2 + (y - b)2 + (z - c)2 = R2  z = 2 + 2t
 2
2. a) • (x + 1)2 + (y - 2)2 + (z + 3)2 = 4 équivaut à 14t + 30 y − 7 = 0 (∆ = 1292 > 0)
x2 + 2x + 1 + y2 - 4y + 4 + z2 + 6z + 9 - 4 = 0 soit
La dernière équation possède deux solutions :
x2 + y2 + z2 + 2x - 4y + 6z + 10 = 0
−30 − 1292 −15 − 323
• L’ensemble des points M(x ; y ; z) qui vérifient cette t1 = = et
équation est une sphère de centre I(- 1 ; 2 ; - 3) et 28 14
de rayon R = 2. −15 − 323
t2 =
b)  •  (x  +  4)2  +  (y  -  3)2  +  (z  +  1)2  =  0 équivaut à 14
x2  +  8x  +  16  +  y2  -  6y  +  9  +  z2  +  2z  +  1  =  0 soit • Lorsque t = t1 : le point P1 a pour coordonnées :
x2 + y2 + z2 + 8x - 6y + 2z + 26 = 0. 29 + 323 −31 − 3 323 −1 − 323
x= ;y= ;z =
• L’ensemble des points M(x ; y ; z) qui vérifient cette 14 14 7
équation est le point I(- 4 ; 3 ; - 1). • Lorsque t = t2 : le point P2 a pour coordonnées :
c) • (x + 5)2 + (y + 1)2 + (z - 2)2 = - 40 équivaut à 29 − 323 −31 + 3 323 −1 + 323
x2 + 10x + 25 + y2 + 2y + 1 + z2 - 4z + 4 + 40 = 0 x= ;y= ;z =
14 14 14
soit x2 + y2 + z2 + 10x + 2y - 4z + 70 = 0. d) Puisque d coupe la sphère en deux points distincts,
• L’ensemble des points M(x ; y ; z) qui vérifient cette c’est que D < 5.
équation est l’ensemble vide (car la somme de trois
3. a) d a pour représentation paramétrique :
carrés ne peut pas être égale à - 40).
 x = 5 + 4t

106 1. M(x ; y ; z) Î 6 équivaut à IM = 5 soit IM2 = 52  y = −3 (t Î R)

c’est-à-dire (x - 2)2 + (y + 3)2 + (z - 1)2 = 25.  z = 5 − 3t
 x = 5 + 4t
2. a) d a pour représentation paramétrique : 
 x = 1 − t  y = −3
 b)  
 y = 1 + 3t (t Î R)  z = 5 − 3t
 
 z = 2 + 2t ( x − 2)2 + ( y + 3)2 + ( z − 1)2 = 25
b)  Les coordonnées du point P doivent vérifier à la est successivement équivalent à
fois les équations de la représentation paramétique  x = 5 + 4t

de d et l’équation de la sphère 6, c’est-à-dire le sys-  y = −3

tème (S).  z = 5 − 3t
 x = 1 − t 
 (4t + 3)2 + (4 − 3t )2 = 25
 y = 1 + 3t
c)    x = 5 + 4t
 z = 2 + 2t 
  y = −3
( x − 2)2 + ( y + 3)2 + ( z − 1)2 = 25 
 z = 5 − 3t
est successivement équivalent à  2
16t + 24t + 9 + 16 − 24t + 9t 2 − 25 = 0
 x = 1 − t
  x = 5 + 4t  x = 5
 y = 1 + 3t  

 z = 2 + 2t  y = −3  y = −3
  
(1 − t − 2)2 + (1 + 3t + 3)2 + (2 + 2t − 1)2 = 25  z = 5 − 3t  z = 5
 2 
 x = 1 − t 25t = 0  t = 0

 y = 1 + 3t La droite d est tangente à la sphère 6 au point A.

 z = 2 + 2t c) La distance du point I à la droite d est IA = 5.
 4. a) d a pour représentation paramétrique :
(−1 − t )2 + (4 + 3t )2 + (1 + 2t )2 = 25
 x = 1 + t
 x = 1 − t 
  y = 10 + 2t (t Î R)
 y = 1 + 3t 
  z = −2 + t
 z = 2 + 2t
 2 b) • On calcule les coordonnées du projeté orthogo-
t + 2t + 1 + 9t 2 + 24t + 16 + 4t 2 + 4t + 1 = 25 nal H de I sur d.
134

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n(1 ; 2 ; 1) est un vecteur normal du plan 3 passant 1 2 1 1  1 1 2 1 
−  x + y − z  +  x + y + z 
par I et orthogonal à la droite d. 33 3 3  33 3 3 
3 a une équation de la forme : 1  1 1 2  2 1 1 1
− − x + y + z  = x − y + z + x
x  +  2y  +  z  +  d  =  0. Or I(2  ;  -  3  ;  1)  Π 3, donc 3 3 3 3  9 9 9 9
2 + 2 ´ (- 3) + 1 + d = 0 donc - 3 + d = 0 et d = 3. 2 1 1 1 2
+ y+ z + x− y− z
Ainsi, 3 a pour équation cartésienne : 9 9 9 9 9
 2 1 1   1 2 1   1 1 2
x + 2y + z + 3 = 0. = − + +  x + − + −  y +  + −  z
 9 9 9  9 9 9 9 9 9
Le point H est le point d’intersection de 3 et d, ses
= 0.
coordonnées sont solutions du système suivant, que
Donc M¢ Î 3.
l’on résout :  1 1 1
 x = 1 + t c)  n − ; ; −  est un vecteur normal de 3.
  3 3 3
 y = 10 + 2t  1 1 1 1 1 1 1 1 1 
 MM′− x + y − z ; x − y + z ; − x + y − z
 z = −2 + t  3 3 
  3 3 3

3 3 3

3
 x + 2 y + z + 3 = 0 Ainsi, MM′ = ( x − y + z )n donc MM¢ et n sont coli-

qui est successivement équivalent à néaires. Ainsi, MM¢ est un vecteur normal de 3.
d)  M
 x = 1 + t

 y = 10 + 2t n
 z = −2 + t

(1 + t ) + 2(10 + 2t ) + (−2 + t ) + 3 = 0 M’


 x = − 8
3
 3 f est la projection orthogonale sur le plan 3.
 x = 1 + t  1 1 1 2 2
  8 2.  a)  − × 10 + × 1 − × (−7) = − et − ≠ 0 ,
 y = 10 + 2t  y = 3 3 3 3 3 3
 
 z = −2 + t  17 donc A Ï 3.
  z = −  ′ 2 1 1  ′ 28
6t + 22 = 0  3
  x = × 10 + × 1 − × (−7)  x = 3
11  3 3 3 
 t = −  
1 2 1 5
 3 b)   y ′ = × 10 + × 1 + × (−7) soit  y ′ =
 8 8 
  14 17  3 3 3  3
17  20   
Donc H− ; ; −  et IH− ; ; − 
 3 3 3  3 3 3 1
 z ′ = − × 10 + × 1 + × (−7) 1 2  z ′ = − 23
 3 3 3  3
La distance de I à d est donc :
 28 5 23 
 14 2 17 2  20 2 885 Ainsi, A ′ ; ; − 
IH = −  +   + −  = 3 3 3
 3 3  3 3 c) Il s’agit de la droite d, passant par A et de vecteur

IH > 5 donc la droite d ne coupe pas la sphère 6. directeur AA ¢ (elle est orthogonale à 3).
c) On en déduit que le système (S) n’a pas de solution.   2 2 2
AA ′− ; ; − .
 3 3 3
107 1. a) M est sa propre image par f si, et seulement d a pour représentation paramétrique :
si, f(M) = M. Ce qui se traduit par : 
 x = 10 − 2 t

 x = 2 x + 1 y − 1 z 

3
 3 3 3 2
 y = 1 + t (t Î R)

 y = x + y + 1 z soit − 1 x + 1 y − 1 z = 0.
1 2  3
 
3 3 3 3 3 3  z = −7 − 2 t
 
1 1 2
 z = − x + y + z 3
 3 3 3

Ce qui correspond à un plan 3 d’équation cartésienne 108 1. a)  n(12 ; 4 ; 3) est un vecteur normal de 3 et

1 1 1 m(−3 ; 12 ; − 4) est un vecteur normal de 4. Or les
− x + y − z = 0.  
3 3 3 coordonnées de n et m ne sont pas proportion-
 
b)  On remplace les coordonnées de M¢ dans l’équa- nelles, donc n et m ne sont pas colinéaires et 3 et 4
tion de 3 : sont sécants.

Chapitre 5 ) Représentations paramétriques et équations cartésiennes 135

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b)  On vérifie pour cela que les coordonnées des 7 3 
points de d vérifient les équations des plans 3 et 4. 109 I ; ; 1 est le milieu de [AB].
2 2 
•  12(1  -  52t)  +  4(1  +  39t)  +  3(1  +  156t)  -  19  = Les médiatrices de [AB] passent par le point I et
12 - 624t + 4 + 156t + 3 + 468t - 19 = 0 donc D est 
admettent pour vecteur directeur un vecteur u nor-
incluse dans 3. 
mal à AB(−3 ; − 5 ; 4).
•  -  3(1  -  52t)  +  12(1  +  39t)  -  4(1  +  156t)  -  5  = 
On pose u(a ; b ; c) et on choisit, par exemple, a = 1,
-  3  +  156t  +  12  +  468t  -  4  -  624t  -  5  =  0 donc  
ainsi u ⋅ AB = 0 équivaut à - 3 ´ 1 - 5 ´ b + 4 ´ c
D est incluse dans 4.
3 4
Ainsi, D est la droite d’intersection de 3 et 4. = 0 soit - 3 - 5b + 4c = 0 et b = − + c .
5 5
2. a) La distance du point M au plan 3 est :
Ainsi, un vecteur directeur d’une médiatrice de [AB] a
12 x + 4 y + 3 z − 19  3 4 
d(M ; 3) = pour coordonnées 1 ; − + c ; c  avec c Î R.
122 + 4 2 + 32  5 5 
La distance du point M au plan 4 est : Les médiatrices de [AB] ont donc pour représentation
−3 x + 12 y − 4 z − 5 paramétrique :
d(M ; 4) = 
(−3)2 + 122 + (−4)2  x = 7 + t
 2
Or M appartient aux plans bissecteurs de 3 et 4 si, et 
 3  3 4 
seulement si, d(M  ;  3)  =  d(M  ;  4) c’est-à-dire  y = + − + c t (t Î R, c Î R)
 2  5 5 
d(M ; 3)2 = d(M ; 4)2 soit  z = 1 + ct

(12 x + 4 y + 3 z − 19)2 (−3 x + 12 y − 4 z − 5)2
=
169 169
Finalement, d(M  ;  3)  =  d(M  ;  4) si, et seulement si,
110 Il suffit de prendre un plan 5 qui soit ni parallèle
(12x + 4y + 3z - 19)2 = (- 3x + 12y - 4z - 5)2.
à 3, ni parallèle à 4, c’est-à-dire dont un vecteur nor-
b) On utilise l’identité remarquable a2 - b2 = (a - b) 
mal n n’est ni colinéaire à un vecteur normal
(a + b). 
p(1 ; − 4 ; 1) de 3, ni colinéaire à un vecteur normal
d(M ; 3) = d(M ; 4) est successivement équivalent à 
q(2 ; 1 ; − 1) de 4.
[(12x  +  4y  +  3z  -  19)  -  (-  3x  +  12y  -  4z  -  5)]  
On peut choisir, par exemple n(1 ; 0 ; 1).
´ [(12x + 4y + 3z - 19) + (- 3x + 12y - 4z - 5)] 
= 0 Ainsi, 5 a une équation de la forme : x + z + d = 0 et
(15x - 8y + 7z - 14)(9x + 16y - z - 24) = 0 choisir ensuite, par exemple, d = 1.
15x - 8y + 7z - 14 = 0 ou 9x + 16y - z - 24 = 0. Ainsi, 5 a pour équation cartésienne : x + z + 1 = 0.
Les plans bivecteurs de 3 et 4 ont donc pour équa- (Il existe une infinité de tels plans, donc une infinité
tion 15x - 8y + 7z - 14 = 0 et 9x + 16y - z - 24 = 0. de réponses possibles).

136

172892_Chap05_111-136.indd 136 22/07/2020 17:56:36


6 Limites des suites

2 a) Tableau de valeurs

Questions-Tests n 0 1 2 3 4 5 6
xn 2 2,5 2,9 3,24 3,55 3,83 4,1
b) Le premier entier naturel N tel que xN > 10
est 48.
1 Pour tout entier naturel n par un = n2 + 1. Pour tout entier naturel n > 48, xn > 10 car
a) u10 = 101 réponse (2). (xn) est une suite croissante.
b) un + 1 = n2 + 2n + 2 réponse (3).
3. a) Pour tout entier naturel n,
2 u0 = 1 et, pour tout entier n, un+1 = 10un + 1. 2
 1 1
a) u1 = 10 × 1 + 1 = 11, u2 = 10 × 11 + 1 = 111 xn+12 =  xn +  = xn2 + 2 + 2 .
et u3 = 10 × 111 + 1 = 1111  xn  xn
b) un + 1 = f(un) où f( x) = 10 x + 1 réponse (3). b) Initialisation : x02 = 4 et 4 + 2 × 0 = 4 donc
x02 > 4 + 2 × 0.
3 Si (un) est la suite arithmétique de raison 40 telle
que u1 = 5, alors pour tout entier naturel n, Hérédité : on suppose que pour un entier k,
un = 40n − 35 réponse (2). k > 0, xk 2 > 4 + 2k .
1
(100 + 2) × 99 Alors xk 2 + 2 + > xk 2 + 2 > 4 + 2k + 2
4 2 + 3 + 4 +  + 100 = = 5049 xk 2
2
réponse (3).
Donc xk +12 > 4 + 2(k + 1).
5 Le premier entier naturel N tel que, pour tout
entier n > N, un > 1500 est N = 12. Réponse (3). Conclusion :
pour tout entier naturel n, xn2 > 4 + 2n.
6 Il semble que lorsque n prend de grandes
valeurs, les termes wn sont aussi proches de 0 c) On applique la racine carrée qui est une fonc-
que l’on veut. Réponse (2). tion croissante sur [0 ; + ∞[.

Pour tout entier naturel n, xn2 > 4 + 2n et,


comme xn est une longueur positive, on a
xn > 4 + 2n .
Découvrir d) Pour tout entier naturel n > 48,
xn > 4 + 2n et 4 + 2n > 4 + 2 × 48 .
Comme 4 + 2 × 48 = 10 , on en déduit que
xn > 10.
1 Notion de suite qui tend vers + ¥ e) Pour que xn > 1000, il suffit que
1 1 4 + 2n > 1000.
1 a) x2 = x1 + h1 = 2, 9 et h2 = =
x2 2, 9 C’est le cas pour n = 499 998.
b) Pour tout entier naturel n, xn × hn = 1 donc Pour tout entier naturel n > 499998,
1
xn+1 = xn + hn = xn + . xn > 4 + 2n > 4 + 2 × 499998 > 1000.
xn
Chapitre 6 ) Limites des suites 137

172892_Chap06_137-158.indd 137 22/07/2020 17:58:08


2 Notion de suite convergente 7 a) On se donne un intervalle ] − α ; β[ (avec
α > 0 et β > 0 ). Pour tout entier naturel n > 1,
1 a) L’expérience aléatoire est modélisée par une un ∈ ] − α ; β[ .
situation équiprobable sur un univers de 2n + 10 2 1 1
équivaut à −α < < β, c’est-à-dire 0 < < β,
issues (autant que de bonbons dans la boîte). n n 2
L’événement Vn comporte alors n issues favo- 2 4
soit n > . Cette inégalité équivaut à n > 2 .
rables (autant que de bonbons à la violette). β β
n On note N le plus petit nombre entier supérieur ou
Donc pour tout entier naturel n > 1, pn = .
2n + 10 4
b) Représentation graphique de la suite : égal à 2 . Ainsi l’intervalle ] − α ; β[ contient tous les
b
termes un pour tout n > N. Donc lim un = 0.
n→+∞
0,5
8 On conjecture que la limite de la suite (vn) est 5.
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Les termes pn se rapprochent de plus en plus (et


autant que l’on veut) de 0,5.

2 a) On lit que pn ∈ ]0 , 49 ; 0 , 51[ pour tout entier


naturel n > 246.
b) On lit que pn ∈ ]0 , 499 ; 0 , 501[ pour tout entier
naturel n > 2496.

Savoir-faire
11 a) Pour tout entier naturel n,
2n + 1
> 0 donc un > n2 .
3 a) Pour tout entier naturel n, 4 n2 > 109 équi- 3n + 2
vaut à n > 250000000. b) lim n2 = +∞ donc, d’après un théorème de
n→+∞
Or 250000000 » 15811, 4 , donc un > 109 pour
comparaison, lim un = +∞.
tout n > 15812. n→+∞
b) On se donne un intervalle ]A ; + ∞[ avec A > 0 ; 12 a) Pour tout entier naturel n > 1,
pour tout entier naturel n, un ∈ ]A ; + ∞[ équivaut à −1 < cos(n) < 1 et −1 < sin(n) < 1.
A A Donc −2 < 2 sin(n) < 2 et −3 < cos(n) + 2 sin(n) < 3.
n2 > , c’est-à-dire n > .
4 4 -3 3
On note N le plus petit nombre entier supérieur ou D’où 2 < w n < 2 .
n n
A −3 3
égal à . Ainsi l’intervalle ]A ; + ∞[ contient tous b) lim 2 = 0 et lim 2 = 0 en tant que limites
4 n→+∞ n n→+∞ n
les termes un pour tout n > N. Donc lim un = +∞. de références, donc d’après le théorème des gen-
n→+∞
darmes, lim w n = 0.
n→+∞
4 a) Pour tout entier naturel n, -10 n < -107
équivaut à n > 106 , c’est-à-dire n > 1012. 14 a) lim 13n = +∞ et lim n = +∞ donc
n→+∞ n→+∞
b) On se donne un intervalle ] − ∞ ; A[ avec A < 0 ; lim 13n − 6 + n = +∞ (limite d’une somme).
pour tout entier naturel n, un ∈ ] − ∞ ; A[ équivaut à n→+∞
b) Pour tout entier n > 1,
A A2
n > - , c’est-à-dire n > .  30 4
10 100 un = 2n − 30 n + 4 = n2 − + 
 n n
On note N le plus petit nombre entier supérieur ou
30 4
A2 lim − = 0 et lim =0
égal à . Ainsi l’intervalle ] − ∞ ; A[ contient tous n→+∞ n n→+∞ n
100 30 4
les termes un pour tout n > N. Donc lim un = −∞. donc lim 2 − + = 2 (limite d’une somme).
n→+∞ n→+∞ n n
138

172892_Chap06_137-158.indd 138 22/07/2020 18:00:12


10
De plus, lim n = +∞ En outre, lim 13 + = 13 (limite d’une somme).
n→+∞ n→+∞ n
 30 4 Donc lim v n = +∞ (limite d’un quotient).
donc lim un = lim n2 − +  = +∞ n→+∞
n→+∞ n→+∞   n n
(limite d’un produit) 17 a) lim 0 , 0001en = +∞ (suite de référence),
n × 100 100 n→+∞
80
c) Pour tout n > 1, un = = . donc par quotient lim = 0 et
 3  3 n
n→+∞ 0 , 0001e + 2, 0966
3 
n2 +  2 + lim e = 4 , 3.
lim =0  n n n→+∞
n
n→+∞ n
3 b) Programme Python
donc lim 2 + = 2 (limite d’une somme)
n→+∞ n
100
Donc lim un = = 50 (limite d’un quotient).
n→+∞ 2
15 a) lim n3 + 1 = +∞ (limite d’une somme) et
n→+∞
lim − n2 − 20n = −∞ (limite d’une somme).
n→+∞
On ne peut pas conclure pour la limite de la suite
(un), on est en présence d’une forme indéterminée
du type « ∞ − ∞ ».
Pour tout entier naturel n > 1, Avec le programme ci-dessus, on exécute Seuil(4.5) et
 3 1 on obtient 16.
11n2 − 3n + 1 = n2 11 − + 2  ,
 n n  Cela signifie que l’entreprise rejettera moins de
3 1 4 500 tonnes de déchets après 16 ans, soit en 2036.
lim n2 = +∞ et lim 11 − + 2 = 11.
n→+∞ n→+∞ n n
500 500
Donc (limite d’un produit), on a 18 a) r1 = 1000 − 1
. Or 1000 − 1 ≈ 816.
 3 1 e e
lim 11n2 − 3n + 1 = lim n2 11 − + 2  = +∞. En 2020, le volume recyclé sera, à une mètre cube
n→+∞ n→+∞  n n 
Mais lim 13n + 10 = +∞. près, de 816 m3.
n→+∞ 500
On ne peut pas conclure pour la limite de la suite (vn), b) lim en = +∞, donc lim − n = 0 (limite
n→+∞ n→+∞ e
on est en présence d’une forme indéterminée du 500
¥ d’un quotient). D’où lim 1000 − n = 1000.
type « ». n→+∞ e
¥ c) Programme Python
b) Pour tout entier naturel n > 1,
 1 20 1
n3 − n2 − 20n + 1 = n3 1 − − 2 + 3  ,
 n n n 
1 20 1
lim − = 0 , lim − 2 = 0 et lim 3 = 0.
n→+∞ n n→+∞ n n→+∞ n
1 20 1
Donc lim 1 − − 2 + 3 = 1.
n→+∞ n n n
De plus lim n3 = +∞
n→+∞
 1 20 1
lim un = lim n3 1 − − 2 + 3  = +∞ Avec le programme ci-dessus, on exécute Seuil(980)
n→+∞ n→+∞ 
 n n n  et on obtient 4. Cela signifie que l’entreprise recyclera
(limite d’un produit)
plus de 980 m3 de plastique en 2023.
Pour tout entier naturel n > 1,
 3 1  3 1
n2 11 − + 2  n11 − + 2 
11n2 − 3n + 1  n n   n n 
Acquérir des automatismes
= = .
13n + 10  10  10
n13 +  13 +
 n n
3 1
Donc lim 11 − + 2 = 11.
n→+∞ n n
De plus lim n = +∞.
n→+∞
19 (un) tend vers + ¥. Les intervalles ] − 3 ; + ∞[
 3 1
Donc lim n11 − + 2  = +∞ (limite d’un produit). et ]109 ; + ∞[ contiennent tous les termes un à partir
n→+∞   n n 
d’un certain rang.Réponses b) et c).

Chapitre 6 ) Limites des suites 139

172892_Chap06_137-158.indd 139 22/07/2020 18:01:30


20 a) Pour tout entier n > 0, un = −n + 200 :
−1 + 4 × 109 + 1
(un) diverge vers - ¥. ≈ 31622, 3 donc pour tout entier
2
b) Pour tout entier n > 0, un = n + 200 : naturel n > 31623, v n > 109.
(un) diverge vers + ¥. d) On conjecture que lim v n = +∞
n→+∞
c) Pour tout entier n > 0, un = −n − 200 :
(un) diverge vers - ¥. 25 a) 6 − 2n < −10 équivaut à n > 9.
d) Pour tout entier n > 0, un = n − 200 : 6 − 2n < −100 équivaut à n > 54.
(un) diverge vers + ¥. b) 6 − 2n < A équivaut à n > 3 − 0 , 5A.
On note N le plus petit entier naturel supérieur à
21 La suite (vn) tend vers - ¥, alors l’intervalle
3 - 0 , 5A.
] − ∞ ; 0[ contient tous les termes vn à partir d’un cer-
L’inégalité 6 − 2n < A est vérifiée dès que n > N.
tain rang. Donc à partir d’un certain rang, tous les
termes sont négatifs. c) L’intervalle ] − ∞ ; A[ (avec A < 0 ) contient tous
les termes hn à partir du rang N.
22 (un) diverge vers - ¥ si pour tout entier naturel On en déduit que lim hn = −∞.
n→+∞
n, un = −4 n ou un = −0 , 5n2 .
(un) diverge vers + ¥ si pour tout entier naturel n, 26 a) A est un nombre réel négatif quelconque.
un = 4 n ou un = 5 n . Pour tout entier naturel n, −n2 < A équivaut à
n2 > −A, c’est-à-dire n > −A.
23 a) On note N le plus petit entier naturel supérieur à
-A.
L’inégalité −n2 < A est vérifiée dès que n > N.
b) L’intervalle ] − ∞ ; A[ (avec A < 0 ) contient tous
les termes tn à partir du rang N.
On en déduit que lim t n = −∞.
n→+∞

27 a) On conjecture que :
lim Cn = −∞ si α < 0 et lim Cn = +∞ si α > 0.
n→+∞ n→+∞
b) On suppose ici que α > 0.
A est un nombre réel positif quelconque.
A
Pour tout entier naturel n, αn > A équivaut à n > .
α
A
On note N le plus petit entier naturel supérieur à .
a
b) On conjecture que lim un = +∞.
n→+∞ L’inégalité αn > A est vérifiée pour tout entier natu-
c) Avec la calculatrice, on trouve que rel n > N.
un ∈ ]10000 ; + ∞[ pour tout n > 18. c) L’intervalle ]A ; + ∞[ (avec A > 0 ) contient tous
les termes Cn à partir du rang N + 1.
24 a) x2 + x > 10000 équivaut à D’où lim Cn = +∞.
n→+∞
x2 + x − 10000 > 0. d) On suppose ici que α < 0.
2
Le trinôme x + x − 10000 admet deux racines A est un nombre réel négatif quelconque. Pour tout
−1 − 40001 −1 + 40001 A
réelles x1 = et x2 = . entier naturel n, αn < A équivaut à n > . On note
2 2 α A
L’ensemble des solutions est ] − ∞ ; x1] ∪ [ x2 ; + ∞[. N le plus petit entier naturel supérieur ou égal à .
a
−1 + 40001
b) ≈ 99 , 5 donc pour tout entier L’inégalité αn < A est vérifiée pour tout entier natu-
2 rel n > N.
naturel n > 100, v n > 10000.
c) L’intervalle ] − ∞ ; A[ (avec A < 0 ) contient tous
c) Le trinôme x2 + x − 109 admet deux racines réelles
les termes Cn à partir du rang N + 1.
−1 − 4 × 109 + 1 −1 + 4 × 109 + 1
y1 = et y2 = . D’où lim Cn = −∞.
2 2 n→+∞
140

172892_Chap06_137-158.indd 140 22/07/2020 18:03:38


28 a) Pour tout entier naturel n > 0, cn = 4 + 3n. 35 a) Pour tout entier n > 100,
b) Pour tout entier naturel n > 0, cn > 10000 équi- 10 10
0 < 101 < n + 1 donc 0 < <
vaut à 4 + 3n > 10000 , c’est-à-dire n > 3332. n + 1 101
c) A est un nombre réel positif quelconque. car la fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[.
Pour tout entier naturel n, 4 + 3n > A équivaut à : D’où -10-1 < en < 10-1.
A−4
n> . b) Pour tout entier naturel n, −10−5 < 0 < en .
3 10
On note N le plus petit entier naturel strictement -10-5 < en < 10-5 équivaut à 0 < < 10−5 ,
A-4 1 n + 1
supérieur ou égal à . c’est-à-dire à 0 < < 10−6.
3 n +1
L’inégalité 4 + 3n > A est vérifiée pour tout entier La fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[
naturel n > N. 1
donc 0 < < 10−6 équivaut à n + 1 > 106.
L’intervalle ]A ; + ∞[ (avec A > 0 ) contient donc n +1
tous les termes cn à partir du rang N. -10-5 < en < 10-5 est donc vérifié pour tout entier
D’où lim cn = +∞. naturel n > 999999.
n→+∞
c) On conjecture que lim en = 0.
29 a) Le programme calcule le premier rang N tel n→+∞

que uN < S. 1
36 a) Pour tout entier naturel n > 1, 5 − < 5.
b) Seuil(-100) renvoie 100 et Seuil(-1 000) renvoie n
1 000. 4 , 9 < In < 5,1 équivaut à 4 , 9 < In < 5, c’est-à-dire à
c) On conjecture que lim un = −∞. 1 1
n→+∞ −0 ,1 < − < 0 , soit 0 ,1 > > 0.
n n
30 (un) tend vers 5. La fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[
Les intervalles ] − 6 ; 6[ et ]4 , 99 ; 5, 2[ , qui sont 1
donc 0 ,1 > > 0 équivaut à 10 < n.
ouverts et auxquels 5 appartient, contiennent tous n
les termes un à partir d’un certain rang. 4 , 9 < In < 5,1 est donc vérifié pour tout entier natu-
Réponses a) et c). rel n > 11.
n b) De même, 4 , 99 < In < 5, 01 est vérifié pour tout
31 a) Pour tout entier n > 0, un = − : entier naturel n > 101.
200
(un) diverge vers - ¥. c) α > 0 et β > 0 sont deux nombres réels.
200
b) Pour tout entier n > 0, un = : 1
−n Pour tout entier naturel n > 1, 5 − < 5.
(un) converge vers 0. n
c) Pour tout entier n > 0, un = −n + 1 : 5 − α < In < 5 + β équivaut donc à 5 − α < In < 5.
(un) diverge vers - ¥. d) Pour tout entier naturel n > 1, 5 − α < In < 5
1 1 1
d) Pour tout entier n > 0, un = : équivaut à −α < − < 0 , c’est-à-dire α > > 0.
2 n n n
(u ) converge vers 0.
n La fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[
32 (hn) converge vers 0,2. À partir d’un certain 1 1
donc α > > 0 équivaut à < n.
rang, tous les termes appartiennent donc à l’inter- n α
e) On note N le premier entier naturel strictement
valle ]0 ,15 ; 0 , 22[ par exemple et les éléments de cet
1
intervalle sont tous positifs. supérieur à . Ainsi l’intervalle ]5 − α ; 5 + β[
a
contient tous les termes ln à partir du rang N.
33 Pour tout entier naturel n > 1,
Donc lim In = 5.
2n − 3 (−1)n n→+∞
un = et v n = n+1 .
n +1 1, 3
37 a) (Fn) est croissante et converge vers 4.
On conjecture graphiquement que lim un = 2 et
n→+∞
lim v n = 0.
n→+∞ 4

34 a) Tableau de valeurs 3
2
n 8 98 998 9 998 109 – 2
1
un 0,9 0,99 0,999 0,9 999 1 – 10– 9
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
b) On conjecture que lim un = 1.
n→+∞

Chapitre 6 ) Limites des suites 141

172892_Chap06_137-158.indd 141 22/07/2020 18:06:02


b) (Fn) est décroissante et converge vers 4. b) un = n + 3 : pour tout entier naturel n > 0,
6 un > n .
5 lim n = +∞ donc, d’après un théorème de com-
n→+∞
4
3 paraison, lim un = +∞.
n→+∞
2
1 41 Les théorèmes de comparaison permettent de
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 démontrer qu’une suite diverge et a une limite infinie.
Le théorème des gendarmes permet de démontrer
c) (Fn) n’est pas monotone et converge vers 4.
qu’une suite est convergente.
6
42 a) Tableau de valeurs.
5
4 n 0 1 2 3 4 5 6 7 8
3 hn 0 1,414 2,449 3,454 4,475 5,477 6,481 7,483 8,485
2 b) On conjecture que lim hn = +∞.
n→+∞
1 c) Pour tout entier naturel n > 0, n2 + n > n2 donc
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 n2 + n > n2 , c’est-à-dire hn > n.
d) lim n = +∞ donc, d’après un théorème de
n→+∞
q 1000 comparaison, lim hn = +∞.
38 a) q1 = q0 + 0 = 1000 + donc n→+∞
0+3 3
q1 » 365.
q 43 a) On conjecture que lim t n = +∞.
q2 = q1 + 1 donc q1 » 110. n→+∞
1+ 3 b) Pour tout entier naturel n > 0, (−1)n > −1.
b) Donc 4 × (−1)n > −4 puis t n > n - 4.
1 000
c) lim n − 4 = +∞ donc, d’après un théorème de
800 n→+∞
comparaison, lim t n = +∞.
600 n→+∞
400 d) L’affirmation de Fred est fausse. La suite (tn) a une
200 limite de + ¥ mais n’est jamais croissante à partir
d’un certain rang. En effet, pour tout entier naturel n,
0 2 4 6 8 10 12 t2n = 2n + 4 et t2n+1 = 2n + 1 − 4 = 2n − 3.
On conjecture que (qn) converge vers 0. Ce qui implique que t2n > t2n+1.
c) Seuil(S) renvoie le nombre de jours nécessaires
44 a) Tableau de valeurs
pour que le nombre de milliers de bactéries passent
en deçà de la valeur S. n 1 5 10 15 20 25 30
d) 13 jours d’antibiotiques sont donc suffisants et cn 2 6,4 102,4 2 184,5 52 429 1E + 06 4E + 07
nécessaires pour le traitement antibiotique. On conjecture que lim cn = +∞.
n→+∞
b) Pour tout entier naturel n > 4,
n2 − 2n − 1 = (n − 1)2 − 2.
Or, (n − 1)2 − 2 > (4 − 1)2 − 2,
39 L’affirmation de Sandrine est fausse : en effet,
donc n2 - 2n - 1 > 7 > 0.
tous les termes de la suite sont égaux à 2 ou - 2.
c) Pour tout entier naturel n > 4, n2 - 2n - 1 > 0
Aucun terme n’appartient donc à l’intervalle
équivaut à n2 > 2n + 1 puis à 2n2 > n2 + 2n + 1,
] − 0 ,1 ; 0 ,1[ : la suite ne converge pas vers 0.
c’est-à-dire 2n2 > (n + 1)2 .
En réalité, cette suite n’a pas de limite.
d) Initialisation : 24 = 16 et 4 2 = 16 donc 24 > 4 2.
Hérédité  : on suppose que pour un entier k, k > 4,
40 a) un = −n2 − 5 : pour tout entier naturel
2k > k 2 .
n > 0, un < -n2 .
Alors 2k +1 > 2k 2 et on sait que 2k 2 > (k + 1)2 .
lim − n2 = −∞ donc, d’après un théorème de Donc 2k +1 > (k + 1)2 .
n→+∞
comparaison, lim un = −∞. Conclusion : Pour tout entier naturel n, 2n > n2 .
n→+∞
142

172892_Chap06_137-158.indd 142 22/07/2020 18:07:44


2n Pour tout entier naturel n, cn > 2n2 et
e) On en déduit que, pour tout entier n > 4,
> n.
n lim 2n2 = +∞ donc, d’après un théorème de
n→+∞
f)  lim n = +∞ donc, d’après un théorème de
n→+∞ comparaison, lim cn = +∞.
n→+∞
comparaison, lim cn = +∞. -1 2
n→+∞ b) Pour tout entier naturel n > 1, 2 < bn < .
45 Pour tout entier n > 0, 0 < n < n + 5. −1 2 n n
lim 2 = 0 et lim = 0 en tant que limites de
La fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[ n→+∞ n n→+∞ n
1 1 références, donc d’après le théorème des gendarmes,
donc > > 0.
n n+5 lim bn = 0.
n→+∞
1 1
Pour tout entier n > 0, 0 < en < et lim =0: c) On peut poser pour tout entier n > 1,
n n→+∞ n
d’après le théorème des gendarmes, lim en = 0. 1
n→+∞
an = −n − 1, bn = et cn = 3n2 + 1.
n +1
−1 1
46 lim = 0 , donc lim − 2 − = −2.
n→+∞ n n→+∞ n 51 lim un = 12 et lim v n = −4.
n→+∞ n→+∞
3 3
lim = 0 , donc lim − 2 + = −2. a) lim un + v n = 12 + (−4) = 8
n→+∞ n n→+∞ n n→+∞
1 3 b) lim un − 2v n = 12 − 2 × (−4) = 20
Or, pour tout entier n > 20, −2 − < in < −2 + : n→+∞
n n
d’après le théorème des gendarmes, lim in = −2. c) lim un × v n = 12 × (−4) = −48
n→+∞ n→+∞

−2 2 d) lim un2 = 122 = 144


47 a) lim = 0 , donc lim 4 − = 4. n→+∞
n→+∞ n n→+∞ n un 12
e) lim = = −3
−1 1 n→+∞ v n −4
lim = 0 , donc lim 4 − = 4.
n→+∞ n n→+∞ n f) lim un + 3v n = 12 + 3 × (−4) = 0
n→+∞
2 1
Or, pour tout entier n > 1, 4 - < fn < 4 - : et lim un + v n = 12 + (−4) = 8
n n n→+∞
d’après le théorème des gendarmes, lim fn = 4. un + 3v n 0
n→+∞ donc lim = = 0.
1, 5 n→+∞ un + v n 8
b) On peut poser pour tout entier n > 1, fn = 4 − .
n
48 a) Pour tout entier naturel n, n < 2n + 3. 52 lim un = +∞ et lim v n = 10.
n→+∞ n→+∞
La fonction exponentielle est croissante sur R. a) lim v n − un = −∞
n→+∞
Donc en < e2n+3 puis −4 en > −4 e2n+3 , c’est-à-dire b) lim un = +∞ et lim 10 − v n = 0.
-4en > cn . n→+∞ n→+∞
On est en présence d’une F.I.
b) lim − 4en = −∞ donc, d’après un théorème de
n→+∞ v
comparaison, lim cn = −∞. c) lim n = 0
n→+∞ un
n→+∞
c) Pour tout entier naturel n, -4en > cn donc d) lim 10 − v n = 0 et lim un = +∞
n→+∞ n→+∞
4en < -cn . 10 − v n
Donc lim = 0.
lim 4en = +∞ donc, d’après un théorème de n→+∞ un
n→+∞
comparaison, lim − cn = +∞. 53 a) lim n = +∞ et lim n2 = +∞
n→+∞
n→+∞ n→+∞
49 a) On conjecture graphiquement que lim w n = 0.
n→+∞ donc lim n + n2 = +∞ (limite d’une somme).
n→+∞
b) Pour tout entier naturel n > 1,
b) lim − n = −∞ et lim n = +∞
-1 1 n→+∞ n→+∞
−1 < cos(n) < 1 d’où < wn < .
n n donc lim − n n = −∞ (limite d’un produit).
−1 1 n→+∞
c) lim = 0 et lim = 0 en tant que limites 1
n→+∞ n n→+∞ n c) lim 2n = +∞ et lim − = 0
n→+∞ n→+∞ n
de références, donc d’après le théorème des gen- 1
darmes, lim w n = 0. donc lim 2n − = +∞ (limite d’une somme).
n→+∞ n→+∞ n
50 a) Pour tout entier naturel n, an < -n et d) lim n2 = +∞ donc lim n2 + 3 = +∞
n→+∞ n→+∞
lim − n = −∞ donc, d’après un théorème de (limite d’une somme).
n→+∞
1
comparaison, lim an = −∞. Alors lim 2 = 0 (limite d’un quotient).
n→+∞ n→+∞ n + 3
Chapitre 6 ) Limites des suites 143

172892_Chap06_137-158.indd 143 22/07/2020 18:11:16


54 a) lim − 4 n = −∞ b) lim 35en = +∞ donc lim 35en + 15 = +∞
n→+∞ n→+∞ n→+∞
donc lim 8 , 2 − 4 n = −∞ (limite d’une somme). (limite d’une somme).
n→+∞ 100
4 2 D’où lim = 0 (limite d’un quotient).
b) lim = 0 et lim =0 n →+∞ 35e n + 15
n→+∞ n n→+∞ n c) 1er cadre : q > 0 , 01.
2 4
donc lim + 1 = 1 (limite d’une somme).
+ 2nd cadre : 100/(35*exp(n)+15).
n→+∞ n n
c) lim 8 − n = −∞ et lim 2n2 + 1 = +∞ d) On trouve que la substance n’est plus agressive dès
n→+∞ n→+∞ que 6 heures se sont écoulées.
donc lim (8 − n)(2n2 + 1) = −∞
n→+∞
(limite d’un produit). 58 Pour tout entier naturel n > 1,
1  4 2
d) lim 5 − = 5 et lim 2 − n = −∞ −n2 + 4 n + 2 = n2 −1 + + 2 .
n→+∞ n n→+∞  n n 
 1  4 2
donc lim 5 − (2 − n ) = −∞ lim = 0 et lim 2 = 0 ,
n→+∞  n n→+∞ n n→+∞ n
(limite d’un produit). 4 2
1 donc lim − 1 + + 2 = −1 (limite d’une somme).
e) lim 4 + n = +∞ et lim 2 − = 2 n→+∞ n n
n→+∞ n→+∞ n
(limites de sommes). De plus lim n2 = +∞,
n→+∞
4+n  4 2
Alors lim = +∞ (limite d’un quotient). donc lim un = lim n2 −1 + + 2  = −∞
n→+∞ 1 n→+∞ n→+∞ 
 n n 
2−
n +∞ (limite d’une somme). (limite d’un produit).
f) lim 2n + 3 =
 1
n1 +  1 + 1
n→+∞
40
donc lim = 0 (limite d’un quotient).  n n.
n→+∞ 2n + 3 59 Pour tout entier n > 1, un = =
 2  2
n1 +  1 +
 n n
55 lim un + v n = 4 et lim un − v n = 6. 1 1
n→+∞ n→+∞ lim = 0 d’où lim 1 + = 1
a) Pour tout entier naturel n, n→+∞ n n→+∞ n
2un = (un + v n ) + (un − v n ). 2 2
lim = 0 d’où lim 1 + = 1.
n→+∞ n n→+∞ n
Donc lim 2un = 4 + 6 = 10 (limite d’une somme).
n→+∞ 1
1 1+
b) Pour tout entier naturel n, un = × 2un . D’où lim un = lim n = 1=1
2 2 1
1 n→+∞ n→+∞
1+
Donc lim un = × 10 = 5 (limite d’un produit).
n→+∞ 2 n
(limite d’un quotient).
c) Pour tout entier naturel n, −un = −1× un .
Donc lim − un = −5 (limite d’un produit).
n→+∞ 60 Pour tout entier naturel n > 1,
Pour tout entier naturel n, v n = (un + v n ) + (−un ).  1 1
n40 +  40 +
Donc lim v n = 4 + (−5) = −1 (limite d’une somme). 40n + 1  n n
n→+∞ = = .
n2 + 2  2  2
n2 1 + 2  n1 + 2 
56 Pour tout entier n, un = 4 − 0 , 5n et v n = 0 , 5n.  n   n 
a) Pour tout n > 0, un + v n = 4 1
lim 40 + = 40.
d’où lim un + v n = 4. n←+∞ n
n→+∞
2
De plus lim un = lim 4 − 0 , 5n = −∞ Puis lim 1 + 2 = 1 et lim n = +∞,
n→+∞ n→+∞ n→+∞ n n→+∞
(limite de somme) et lim v n = lim 0 , 5n = +∞.  2 
n→+∞ n→+∞ d’où lim n1 + 2  = +∞. Donc lim un = 0.
Donc lim unv n = −∞ (limite d’un produit). n→+∞   n  n→+∞
n→+∞
b) On pose, par exemple, pour tout entier naturel n, 61 a) Pour tout entier n > 0,
−7 2
an = n + 1 et bn = . un = 2n n − n × n = n n(2 − n ).
n +1
b) lim n = +∞, lim n = +∞
n→+∞ n→+∞
57 a) On conjecture, à l’aide de la calculatrice, qu’à
et lim 2 − n = −∞, donc
très long terme, la substance a disparu du sang du n→+∞
patient. lim un = lim n n(2 − n ) = −∞
n→+∞ n→+∞
En effet q24 < 10−9. (limite d’un produit).
144

172892_Chap06_137-158.indd 144 22/07/2020 18:13:46


2. Donc pour tout entier naturel n > 1 et pour tout

Pour se tester
1 1
entier naturel k tel que 1< k < n, < .
n k
1
3. Donc pour tout entier naturel n > 1, un > n ´
n
c’est-à-dire un > n .
Or, lim n = +∞ donc, d’après un théorème de
n→+∞
62 1. A 2. D 3. C 4. B
comparaison, lim un = +∞.
n→+∞
63 1. A, C 2. B, C, D 3. C, D 4. La suite (un) diverge donc vers + ¥ et l’affirmation
de Thomas est fausse.
64 1. Faux. Contre-exemple : on pose pour tout
66 1. Réciproque : « S’il existe deux nombres réels
entier n > 0, un = 19n − 11 et v n = 20 − 19n.
m et M tels que pour tout entier naturel n,
Alors pour tout entier n > 0,
m < un < M, , alors (un) est convergente ».
un + v n = 19n − 11 + 20 − 19n = 9.
2. Problème 1
Donc la suite (un + v n ) est convergente alors que a) Pour tout entier naturel n > 0, −1 < (−1)n < 1
lim un = +∞ et lim v n = −∞.
n→+∞ n→+∞ d’où −10 ≤ 10 × (−1)n < 10.
2. Vrai. On peut poser pour tout entier n > 0, En divisant dans chaque membre par n + 1, il vient
un = n + 1 et v n =
10
. −10 10 × (−1)n 10
< <
n +1 n +1 n +1 n +1
3. Faux. Contre-exemple : on pose pour tout entier −10 10
puis 4 + < vn < 4 + .
1 n +1 n +1
n > 0, un = . −10 10
n +1 lim 4 + = 4 et lim 4 + = 4,
1 1 n +1 n +1
Alors pour tout entier n > 0, un + = + n + 1. n→+∞ n→+∞
un n +1 donc d’après le théorème des gendarmes, lim v n = 4.
1 n→+∞
lim = 0 et lim n + 1 = +∞  10 
n→+∞ n + 1 n→+∞
b) La suite  est décroissante, donc pour tout
   n + 1
1 n > 9,
donc un +  diverge vers + ¥.
 un  10 10 10
< soit < 1.
4. Vrai. n +1 9 +1 n +1
Pour tout entier n > 0, w n 4 + n − 500 > n − 500. −10
De plus > −1.
Pour tout entier n > 0, w n+1 > n − 500 donc pour n +1
tout entier n > 1, w n > n - 501. −10 10
Alors 4 − 1 < 4 + < vn < 4 + < 4 + 1,
lim n − 501 = +∞ donc, d’après un théorème de n +1 n +1
n→+∞ c’est-à-dire 3 < v n < 5.
comparaison, lim w n = +∞. c) Le plus grand des dix premiers termes de (vn) est
n→+∞
v 0 = 14 et le plus petit est v1 = −1
d) On déduit des questions b) et c) que, pour tout
entier naturel n > 0, -1 < v n < 14.

S’entraîner
3. Problème 2
a) Pour tout entier naturel n > 0, −1 < (−1)n < 1
d’où −2 < 2 × (−1)n < 2
puis 3 − 2 < 3 + 2 × (−1)n < 3 + 2,
c’est-à-dire 1 < w n < 5.
65 1. Pour tout entier naturel n > 1, Les termes de la suite sont alternativement égaux à 1
et à 5. Cette suite n’est donc pas convergente.
1 1 n − n +1
− = . En effet, pour tout nombre réel L, il est possible de
n +1 n n +1 n
trouver un intervalle de longueur suffisamment
Or, la fonction racine carré est croissante sur [0 ; + ∞[ réduite autour de L auquel tous les termes wn ne
1 1
donc n < n + 1 et − < 0. peuvent appartenir à partir d’un certain rang.
n +1 n b) La réciproque de la propriété est donc fausse : il
 1 
Donc la suite   est décroissante. existe ainsi des suites bornées mais non convergentes.
 n 
Chapitre 6 ) Limites des suites 145

172892_Chap06_137-158.indd 145 22/07/2020 18:15:51


67 a) Pour tout entier naturel n > 3, 69 1. a) Pour tout entier naturel n > 0,
n3 4(n − 1)2 − 3 = 4 n2 − 8n + 4 − 3 = un .
v n = nun = n .
e b) lim n − 1 = +∞ donc lim 4(n − 1)2 = +∞
n→+∞ n→+∞
Donc
(limite d’un produit) et lim un = +∞ (limite d’une
3 3 n→+∞
v n+1 (n + 1)3 en  n + 1 1  1  1 somme).
= × =  
 × = 1 + 
 × .
vn e n+1
n3 
 n  e 
 n  e 2. Pour tout entier n > 1,
1 4  2 1 
b) Pour tout entier naturel n > 3, 1 + < d’où par un = 4 n2 1 − + 2 .
n 3  n 4n 
passage au cube (fonction croissante sur R) : 2 1
lim 1 − + 2 = 1 et lim 4 n2 = +∞ donc
 3 n 4n
1 + 1  × 1 < 64 .
n→+∞ n→+∞
lim un = +∞ (limite d’un produit).
 n  e 27e n→+∞

Or,
64
» 0 , 88. 3. a) Pour tout entier naturel n > 0, un > 2n2 équi-
27e vaut à 2n2 − 8n + 1 > 0.
v
On en déduit que pour tout entier n > 3, n+1 < 1. Les racines réelles du trinôme 2 x2 − 8 x + 1 sont
vn
n3 x1 = 2 − 0 , 5 14 et x2 = 2 + 0 , 5 14 .
Sachant que v n = n > 0 , il vient v n+1 < v n .
e Le trinôme 2 x2 − 8 x + 1 est positif sur ]x2 ; + ∞[ et
La suite (vn) est décroissante à partir du rang 3 et
x2 » 3, 88 donc, pour tout entier n > 4, un > 2n2 .
pour tout entier n > 3, v n < v 3 .
b) lim 2n2 = +∞ donc, d’après un théorème de
v n→+∞
c) Pour tout entier n > 3, 0 < un < 3 . comparaison, lim un = +∞.
v n n→+∞
lim 3 = 0 , donc d’après le théorème des gen-
n→+∞ n  b c
darmes, lim un = 0. 70 Pour tout entier n > 1, un = n2 a + + 2 .
 n n 
n→+∞ b c 2
lim a + + 2 = a et lim n = +∞ donc si
68 Parcours 1 n→+∞ n n n→+∞
a > 0, alors lim un = +∞ (limite d’un produit), et
Pour tout entier naturel n > 0, n→+∞
1  1 si a < 0, alors lim un = −∞ (limite d’un produit)
en  n + 2 +2 n→+∞
 e  en
un = = . 71 a) Tableau de valeurs
 3 3
en 1 + n  1+ n
 e  e n 0 1 2 3 4 5 6 7
n 1 sn 0 4 24 604 365 424 1E + 11 2E + 22 3E + 44
lim e = +∞, donc lim n = 0.
n→+∞ n→+∞ e
On conjecture que lim sn = +∞.
1 3 n→+∞
lim + 2 = 2 et lim 1 + n = 1(limite de sommes).
n→+∞ e n n→+∞ e b) Initialisation : s0 = 0 donc s0 > 0.
Par quotient, lim un = 2. Hérédité : on suppose que pour un entier k, k > 0,
n→+∞
Parcours 2 sk > k .
a) Pour tout entier naturel n > 1, Alors sk 2 + sk + 4 > sk + 4 > k + 4 > k + 1 donc
 n  sk+1 > k + 1.
n11 + 4  11 +
4
Conclusion : Pour tout entier naturel n, sn > n.
11n + 4 n  n  n.
vn = = = c) lim n = +∞ donc, d’après un théorème de
n n +5  5  5
n n +  n+ n→+∞
 n n comparaison, lim sn = +∞.
n→+∞
4 4
b) lim = 0 , donc lim 11 + = 11 (somme) 72 a) Pour tout entier naturel n,
n→+∞ n n→+∞ n
5 5 (n + 1)2 + 5 n2 + 2n + 6
lim n = +∞ et lim = 0, n + 1+ = = = dn .
n→+∞ n→+∞ n
n +1 n +1 n +1
5
5 b) lim n + 1 = +∞ et lim = +∞.
donc lim n+
= +∞. n→+∞ n→+∞ n + 1
n→+∞ n Donc lim dn = +∞ (limite d’une somme)
c) On en déduit que, pour tout entier naturel n > 1, n→+∞
4
11 +  nπ 
n = 0. 73 a) Pour tout entier n > 1, −1 < sin  < 1.
lim v n = lim  4 
n→+∞ n→+∞ 5
n+ -1 1
n On en déduit que, pour tout n > 1, 2 < un < 2 .
n n
146

172892_Chap06_137-158.indd 146 22/07/2020 18:18:30


−1 1
lim 2
= lim 2 = 0 donc d’après le théorème Hérédité : on suppose que pour un entier k, k > 0,
n→+∞ n n→+∞ n 1 1
des gendarmes, lim un = 0. uk = k 2 − .
n→+∞ 3 3
b) v 0 = 0 , v1 = 2 , v 2 = 4 , v 3 = 9 2 , v 4 = 4 , k k
Alors kuk = (k 2 − 1) = (k − 1)(k + 1).
v 5 = −25 2 , v 6 = −36 , v7 = −49 2 , v 8 = 8 , 3 3
kuk k k(k + 2)
v 9 = 81 2 , v10 = 100 , v11 = 121 2 . Donc uk +1 = + k = (k − 1) + k =
k +1 3 3
c) Si n est divisible par 8, il existe un entier k tel que
1 1 1 k (k + 2)
 nπ  Et (k + 1)2 − = (k 2 + 2k + 1 − 1) = .
n = 8k . Alors sin  = sin(2kπ) = 0 donc un = 0 3 3 3 3
 4 
et v n = n. 1 1
Donc uk+1 = (k + 1)2 − .
d) Si n + 1 est divisible par 8, il existe un entier k tel 3 3
1 1
que n + 1 = 8k . Conclusion : pour tout n > 1, un = n2 − .
3 3
 nπ   π  π 2 1 1
Alors sin  = sin2kπ −  = sin−  = − . Alors lim un = lim n2 − = +∞.
 4   4  4  2 n→+∞ n→+∞ 3 3
1 − 2
Donc un = 2 × et v n = −n2 2 qui est négatif. 78 1. a) lim 2un2 = 2l 2 .
n 2 n→+∞
e) (vn) ne peut avoir une limite finie puisque les
b) Par unicité de la limite, l est solution de 2l 2 = l.
termes de rang multiple de 8 deviennent aussi grand
2l 2 = l équivaut à l(2l − 1) = 0 , c’est-à-dire l = 0
que l’on veut. (vn) ne peut pas non plus avoir une
ou l = 0 , 5.
limite infinie car les termes de rang précédant un
2. a) Initialisation : u1 = 2u02 = 2 donc u1 > 1
multiple de 8 sont négatifs. Donc (vn) est sans limite.
Hérédité : on suppose que pour un entier k, k > 1,
74 a) Pour tout entier naturel n > 0, uk > 1.
3en + 8e2n e2n (3e−n + 8) 3e−n + 8 Alors uk 2 > 1 car la fonction carré est croissante sur
vn = n = = . [0 ; + ∞[ puis 2uk 2 > 2.
e + e3n e2n (e−n + en ) e−n + en
Donc uk+1 > 1.
b) lim 3e−n + 8 = 8
n→+∞ Conclusion : Pour tout n > 1, un > 1.
lim e−n = 0 et lim en = +∞ b) L’intervalle ] − 0 , 2 ; 0 , 6[ ne contient aucun des
n→+∞ n→+∞
donc lim e−n + en = +∞ (limite d’une somme). termes de la suite (un) donc (un) ne tend ni vers 0, ni
n→+∞ vers 0,5.
Donc lim v n = 0 (limite d’un quotient). On en déduit que la supposition de départ est fausse :
n→+∞
(un) est donc divergente.
75 a) lim 8un = 8l (limite d’un produit) 3. a) La suite converge vers 0 (elle est même
n→+∞
2 constante) si u0 = 0.
lim + 14 = 14
n→+∞ n + 1 b) La suite converge vers 0,5 (elle est même
Donc par somme, lim v n = 8 l + 14. constante) si u0 = 0 , 5.
n→+∞
b) Si (un) et (vn) ont la même limite, alors elle est
solution de l’équation 8 l + 14 = l. 79 a) On conjecture que lim v n = +∞.
n→+∞
8l + 14 = l équivaut à l = −2. 3 3
b) v1 = × 1× 0 = 0 , v 2 = (1× 0 + 2 × 1) = 3 et
1 2
1 1 2 3
76 a) S1 = = 1, S2 = + = 1, 5 v 3 = (1× 0 + 2 × 1 + 3 × 2) = 8.
1 2 2 3
1 2 3 c) On conjecture pour tout n > 1, v n = n2 − 1.
et S3 = + + = 2.
3 3 3 d) lim v n = +∞
n→+∞
b) Pour tout n > 1, v 1
Pour tout n > 1, n2 = 1 − 2 .
1 + 2 +  + n n(n + 1) n + 1 n n
Sn = = = = 0 , 5n + 0 , 5.
n 2n 2 vn 1
Donc lim 2 = lim 1 − 2 = 1.
c) lim Sn = lim 0 , 5n + 0 , 5 = +∞ n→+∞ n n→+∞ n
n→+∞ n→+∞

77 a) On conjecture que lim un = +∞. 1 1


n→+∞
80 1. u3 = 1 + + = 1, 5
1+ 2 1+ 2 + 3
b) On conjecture pour tout n > 1, 3un + 1 = n2 .
1 1 1
1 1 u4 = 1 + + + = 1, 6.
c) Initialisation : u1 = 0 = × 12 − . 1+ 2 1+ 2 + 3 1+ 2 + 3 + 4
3 3
Chapitre 6 ) Limites des suites 147

172892_Chap06_137-158.indd 147 22/07/2020 18:21:21


2. a) Pour tout entier n > 1, Pour tout entier naturel n > 1,
1 1 2 1 
vn = = =
n(n + 1) n(n + 1)
. n − n2 = n2  − 1.
1+  + n n 
2 1
2 2 2(n + 1) − 2n 2 lim n2 = +∞ et lim − 1 = −1
− = = = vn . n→+∞ n→+∞ n
n n +1 n(n + 1) n(n + 1)
donc lim n − n2 = −∞.
b) Pour tout entier n > 1, un = v1 +  + v n . n→+∞

La somme télescopique donne donc : D’après un théorème de comparaison, lim un = −∞.


n→+∞
2 2 2 2 2 2 2
− + − ++ − = 2− .
1 1+ 1 2 2 + 1 n n +1 n +1 85 a) La fonction cos est décroissante sur [0 ; π].
2
c) lim un = lim 2 − = 2. p p
n→+∞ n→+∞ n +1 b) Pour tout n > 3, on a 0 < < < p.
2 n 3
lim v n = lim = 0.  π   π  π 1
n→+∞ n→+∞ n(n + 1) Donc cos  > cos  , c’est-à-dire cos  > .
 n   3   n  2
d) La somme de n termes généraux qui tendent vers
 π  1 n
0 tend ici vers 2. L’affirmation est donc fausse. D’où n × cos  > n × , soit un > .
 n  2 2
81 Parcours 1 lim 0 , 5n = +∞
n→+∞
Pour tout entier naturel n > 0, e2n + 3 > e2n > 0. D’après un théorème de comparaison, lim un = +∞.
n→+∞
La fonction racine carré est croissante sur [0 ; + ∞[.
Donc pour tout entier naturel n > 0, 86 a) Pour tout n > 0, Jn+1 = 1, 005Jn + 100 et
2n 2n n
e + 3 > e , c’est-à-dire un > e . J0 = 5000
lim en = +∞ donc, d’après un théorème de com- Initialisation : J0 = 5000 donc J0 > 5000 + 100 × 0
n→+∞
paraison, lim un = +∞. Hérédité : on suppose que pour un entier k, k > 0,
n→+∞
Parcours 2 Jk > 5000 + 100k .
a) Pour tout entier naturel n > 0, en + 1 > 0 , donc Alors Jk +1 > Jk + 100 > 5000 + 100k + 100.
e2n + en + 1 > e2n et e2n = (en )2 . Donc Jk +1 > 5000 + 100(k + 1).
b) La fonction racine carré est croissante sur [0 ; + ∞[. Conclusion : Pour tout n > 0, Jn > 5000 + 100n.
Donc pour tout entier n > 0, e2n + en + 1 > e2n , b) lim 5000 + 100n = +∞.
n→+∞
c’est-à-dire v n > en . D’après un théorème de comparaison, lim Jn = +∞.
n→+∞
c) lim en = +∞ donc, d’après un théorème de c)
n→+∞
comparaison, lim v n = +∞. n 0 1 2 3 4 5 6 7 8
n→+∞
Jn 5 000 5 125 5 251 5 377 5 504 5 531 5 759 5 888 6 018
82 Pour tout entier naturel n > 1, n2 + n > n2 n 9 10 11 12 13 14 15 16 17
donc n2 + n > n2 , c’est-à-dire n2 + n > n. Jn 6 148 6 279 6 410 6 542 6 675 6 808 6 942 7 077 7 212
On en déduit que, pour tout entier naturel n > 1, Jenny disposera de plus de 7 000 € après 16 ans.
un < -n.
lim − n = −∞ donc, d’après un théorème de 87 a) Pour tout n > 0 par an = un + (−1)n v n .
n→+∞
comparaison, lim un = −∞. Comme pour tout n > 0, v n > 0, on en déduit que
n←+∞
an > un - v n .
83 Pour tout entier naturel n > 1, 12n > n > 0
lim un = +∞ et lim − v n = 0
donc e12n > en car la fonction exponentielle est n→+∞ n→+∞
croissante sur R. donc lim un − v n = +∞ (limite d’une somme).
Donc pour tout n > 1, -e12n < -en puis un < 1- en n→+∞

lim 1 − en = −∞ donc, d’après un théorème de D’après un théorème de comparaison, lim an = +∞.


n→+∞ n→+∞

comparaison, lim un = −∞. 1


n→+∞
b) Pour tout n > 0, bn = 2 sin(un ) − .
vn
84 Pour tout entier naturel n > 1, sin(n) < 1 donc Comme pour tout n > 0, sin(un ) < 1, on en déduit
1
n sin(n) < n puis n sin(n) − n2 < n − n2 . que bn < 2 - .
vn
148

172892_Chap06_137-158.indd 148 22/07/2020 18:23:55


−1
lim v n = 0+ donc lim = −∞ donc Or, la fonction f est croissante sur [10 ; + ∞[ , donc
n→+∞ n→+∞ v n
1 f (k ) > f (10) c’est-à-dire 2k 3 − (k + 1)3 > 669 ce qui
lim 2 − = −∞ (limite d’une somme).
n→+∞ vn implique que 2k 3 > (k + 1)3 .
D’après un théorème de comparaison, lim bn = −∞. On en déduit donc que 2k +1 > 2k 3 > (k + 1)3
n→+∞
Conclusion : Pour tout n > 10, 2n > n3 .
88 a) Démonstration par récurrence. 2n
d) Pour tout n > 10, 2 > n.
Initialisation : u0 > 0. n
Hérédité : on suppose que pour un entier k, k > 0, lim n = +∞ donc, d’après un théorème de com-
n→+∞
uk > 0. 2n
paraison, lim 2 = +∞.
n→+∞ n
1 1
Alors > 0 d’où uk + > 0.
uk uk 90 a) On conjecture que pour tout n > 5, v n < -n.
Donc uk+1 > 0. b) Initialisation : v 5 ≈ −9 , 59 et v 5 = −5 donc v 5 < -5
Hérédité : on suppose que pour un entier k, k > 5,
Conclusion : pour tout n > 0, un > 0. v k < -k .
L’affirmation de Cyril est correcte. Alors 1, 02v k < -1, 02k et donc
b) Initialisation : u02 > 0 donc u02 > 2 ´ 0. v k+1 < −1, 02k − k 2 + 4
Hérédité : on suppose que pour un entier k, k > 0, Or, -1, 02k < -k et −k 2 + 4 < −1.
uk 2 > 2k . Donc v k+1 < −(k + 1).
2 Conclusion : pour tout n > 5, v n < -n.
 1  1
Alors uk +12 
= uk +  = uk 2 + 2 + 2.
 c) lim − n = −∞ donc, d’après un théorème de
 uk  uk n→+∞
comparaison, lim v n = −∞.
Donc uk +12 2
> uk + 2 > 2k + 2, soit uk+12 > 2(k + 1). n→+∞
2
Conclusion : pour tout n > 0, un > 2n. 91 Parcours 1
c) La fonction racine carré est croissante sur [0 ; + ∞[ Pour tout entier naturel n > 0,
−1 < (−1)n < 1 d’où n2 − n < n2 + n(−1)n < n2 + n.
donc, pour tout n > 0, un2 > 2n , c’est-à-dire
En divisant dans chaque membre par n2 + 6 , il vient
un > 2n puisque un > 0.
n2 − n n2 + n
lim 2n = +∞ donc, d’après un théorème de < u n < ,
n→+∞ n2 + 6 n2 + 6
comparaison, lim un = +∞.
n→+∞ 1 1
1− 1+
L’affirmation de Magali est correcte et celle d’Olivier puis n <u < n
n
est fausse. 6 6
1+ 2 1+ 2
n n
89 a) Le plus petit nombre entier naturel tel que 1 1
1− 1+
2n > n3 est n = 1. lim n = 1 et lim n = 1 (limites de
n→+∞ 6 n→+∞ 6
Le suivant est n = 10. 1+ 2 1+ 2
n n
b) Pour tout x ∈ [0 ; + ∞[ , f( x) = x3 − 3 x2 − 3 x − 1. quotients) donc, d’après le théorème des gendarmes,
La fonction f est dérivable sur [0 ; + ∞[ en tant que (un) converge et lim un = 1.
fonction polynôme. n→+∞
Parcours 2
Pour tout x ∈ [0 ; + ∞[ , f ′( x) = 3 x2 − 6 x − 3. a) Pour tout entier naturel n > 0, −1 < sin(n) < 1
3 x2 - 6 x - 3 possède deux racines réelles b) On en déduit que, pour tout entier naturel n > 1,
x1 = 1 − 2 et x2 = 1 + 2 . 2n − 1 < 2n + sin(n) < 2n + 1.
f est donc décroissante sur [0 ; 1 + 2 ] puis croissante En divisant dans chaque membre par n, il vient
sur [1 + 2 ; + ∞[ 2n − 1 2n + sin(n) 2n + 1
< < ,
c) Démonstration par récurrence. n n n
1 1
Initialisation : 210 = 1024 et 103 = 1000 donc soit 2 − ≤ v n ≤ 2 +
n n
210 > 103 −1 1
c) lim = 0 , donc lim 2 − = 2.
Hérédité : on suppose que pour un entier k, k > 10, n→+∞ n n→+∞ n
2k > k 3 . 1 1
lim = 0 , donc lim 2 + = 2.
Alors 2k +1 > 2k 3 . n→+∞ n n→+∞ n
Chapitre 6 ) Limites des suites 149

172892_Chap06_137-158.indd 149 22/07/2020 18:26:41


d) Le théorème des gendarmes assure alors que (vn) 95 1. a)
4
converge et que lim v n = 2.
n→+∞

92 a) Pour tout entier naturel n > 0, n2 < n2 + 4 3

et (n + 2)2 = n2 + 4 n + 4 , donc n2 + 4 < (n + 2)2 .


b) La fonction racine carré est croissante sur [0 ; + ∞[. 2
Donc, pour tout entier naturel n > 1,
n2 < n2 + 4 < (n + 2)2 , 1

c’est-à-dire n < n2 + 4 < n + 2.


En divisant chaque membre par n, il vient
2 1 =1 2 3 4=2
1 < un < 1 + .
n b) Le volume V est encadré par la somme des volumes
2 des cylindres blancs V4 et la somme des volumes des
c) lim 1 + = 0 donc, d’après le théorème des
n→+∞ n cylindres rouges U4.
gendarmes, (un) converge et lim un = 1.
n→+∞ U4 = π × ( 1)2 + π × ( 2 )2 + π × ( 3 )2 = 6π et
2 2 2 2
V4 = π( 1) + π( 2 ) + π( 3 ) + π( 4 ) = 10π.
93 a) On conjecture que lim un = 0.
n→+∞ Donc 6p < V < 10p.
b) Pour tout entier naturel n > 0,
2. a) Pour tout nombre entier naturel n > 1,
un ( n + 1 + n ) = ( n + 1 − n )( n + 1 + n ) 2 2
4  4  4  4 
Donc un ( n + 1 + n ) = n + 1 − n = 1 un = π ×   + π ×  2 × 
n n  n n
c) Pour tout entier naturel n > 1,
2
n + 1 > n donc un > 0 4  (n − 1) × 4 
1 + + π×  
De plus, un = . n n
n +1+ n
1 4π  4 4 4
Or, n + 1 + n > 2 n , donc un < = ×  + 2 × +  + (n − 1) × 
2 n n  n n n 
1
d) lim = 0 donc d’après le théorème des 16π
n→+∞ 2 n = [1 + 2 +  + (n − 1)]
gendarmes (un) converge et lim un = 0. n2
n→+∞
4π  4 4 4
De même, v n = ×  + 2× +  + n× 
94 a) La fonction f est dérivable sur [0 ; 1] en tant n  n n n 
que somme de fonctions dérivables sur [0 ; 1]. 16π
= 2 [1 + 2 +  + n]
Pour tout x ∈ [0 ; 1], f ′( x) = e x − 4. n
La fonction exponentielle est croissante sur [0 ; 1] b) Pour tout nombre entier naturel n > 1,
donc pour tout x ∈ [0 ; 1], e x < e1.
n(n + 1)
Donc e x − 4 < e − 4 < 0. 1+ 2 +  + n = ,
2
On en déduit que f est décroissante sur [0 ; 1].
16π n(n + 1) 8π(n + 1)
b) Donc pour tout x ∈ [0 ; 1], f ( x) < f (0), c’est-à-dire donc v n = 2 × =
n 2 n
e x - 4 x - 1 < 0.
De plus, la fonction exponentielle est croissante sur 16π (n − 1) × n 8π(n − 1)
et un = × = .
[0 ; 1] donc pour tout x ∈ [0 ; 1], e0 < e x . n2 2 n
On conclut que, pour tout x ∈ [0 ; 1],  
1 + 1 
1 < e x < 1 + 4 x.  n + 1  n 
c) lim 8π  = lim 8π × n 
8 n→+∞  n  n→+∞  n 
c) Pour tout n > 8, on a 0 < < 1.
n  1
8 = lim 8π1 +  = 8π
En posant x = dans la double inégalité précé- n→+∞  n
n 2
dente, il vient 1 < un < 1 + .  1
2 n De même, lim un = lim 8π1 −  = 8π
d) lim 1 + = 1 donc, d’après le théorème des n→+∞ n→+∞  n
n→+∞ n En utilisant le théorème des gendarmes, on en déduit
gendarmes, (un) converge et lim un = 1.
n→+∞ que V = 8π.
150

172892_Chap06_137-158.indd 150 22/07/2020 18:28:19


1
96 a) S1 = = 0 , 5,2 (−1)n 
1 +1 c) Faux.   converge vers 0 d’après le théorème
2 2 2 2 11  n 
S2 = 2 + 2 = + = et des gendarmes mais ((−1)n ) n’a pas de limite.
2 + 1 2 + 2 5 6 15
 1
3 3 3 3 3 3 181 d) Faux.   converge vers 0 mais (−n) diverge
S3 = + + = + + = .  −n 
32 + 1 32 + 2 32 + 3 10 11 12 220 vers - ¥.
b)
99 1. a) La forme du polygone «s’approche» de
celle du cercle… On conjecture donc que (pn) tend
vers la périmètre du cercle, à savoir 2p.
c) Au millième près S100 = 0 , 995, S1000 = 0 , 999 et
b) Le carré inscrit dans le cercle a une diagonale égale
S100000 = 1.
au diamètre du cercle, à
d) On conjecture que lim Sn = 0.
n→+∞ savoir 2. Son côté est donc
e) Pour tout n>1 et tout 1< k < n, 2
2 2 2
2 et son périmètre, qui 1 1
n < n + k < n + n donc, en passant à l’inverse,
est inférieur à 2p est
1 1 1 n n n O 2
2
< 2 < 2 puis 2 < 2 < 2. 4 2.
n +n n +k n n +n n +k n
f) En sommant terme à terme les membres de l’iné- Le carré circonscrit au
galité pour k allant de 1 à n, on obtient cercle a un côté au dia-
mètre du cercle, à savoir 2.
n n n2
n× 2 < Sn < n × 2 , soit 2 < S n < 1. Son périmètre, qui est supérieur à 2p est donc 8.
n +n n n +n
On en déduit que 2 2 < p < 4.
n2 1
g) lim 2 = lim = 1.  est la mesure de l’un des 2n angles au
2. a) AOD
n→+∞ n + n n→+∞ 1
1+ centre de même mesure dans le polygone à 2n côtés.
n
Donc, d’après le théorème des gendarmes, (Sn)
Donc AOD = 2π = π .
converge vers 1. 2n n
b) Dans le triangle AOH rectangle en H,
97 a) Vrai. (un) converge donc (2un ) converge  , soit 0 , 5c = sin π .
AH = OA × sin AOD n  
(produit). n
(vn) converge donc (−3v n ) converge (produit).  π  π
Donc cn = 2sin  et pn = ncn = 2n sin .
 n   n 
Donc (2un − 3v n ) converge (somme).
c) f est dérivable sur R car c’est une somme de fonc-
b) Vrai. Pour tout n, v n = (un + v n ) − un
tions dérivables sur R.
(vn) converge car c’est la différence de deux suites
Pour tout x Î R, f ′( x) = cos( x) − 1 donc f ′( x) < 0.
convergentes.
f est donc décroissante sur R.
c) Faux. Contre exemple : pour tout n > 1, on pose
1 g est deux fois dérivable sur R car c’est une somme
un = 2 et v n = n. de fonctions deux fois dérivables sur R.
n
Alors (un) converge vers 0, (unv n ) converge vers 0 x2
Pour tout x Î R, g ′( x) = cos( x) − 1 + et donc
mais (vn) diverge vers + ¥. ′′ 2
g ( x) = x − sin( x) = −f ( x).
d) Faux. Contre exemple : pour tout n > 0, on pose
g² est donc croissante sur R et g ′′(0) = 0.
un = v n = (−1)n .
Donc g ′′( x) < 0 équivaut à x < 0.
(un) et (vn) divergent car elles n’ont pas de limite.
g¢ admet donc un minimum en 0, qui vaut 0.
En revanche, la suite (unv n ) est constante égale à (1)
Donc g ′( x) > 0 pour tout nombre réel x.
et se trouve donc convergente.
g est donc croissante sur R.
Donc, pour tout nombre réel x > 0, f ( x) < f (0),
98 a) Faux. La suite ((−1)n ) diverge alors que
x3
((−1)n ) converge. soit sin x < x et g( x) > g(0), soit x - < sin x.
6
b) Vrai. Pour tout n > 0, un = nR + u0 où R est la raison. π
d) On pose x = où n > 1.
Si (un) diverge alors R ¹ 0 et ( un ) diverge vers + ¥. n
Réciproquement, si ( un ) diverge, alors nécessaire- π π3 π π
Pour tout entier n > 1, − 3 < sin  < .
n 6n  n  n
ment lim un = +∞, donc R ¹ 0 et (un) diverge 3
n→+∞ π
vers + ¥ ou - ¥ selon le signe de R. D’où 2π − 2 < pn < 2π.
3n
Chapitre 6 ) Limites des suites 151

172892_Chap06_137-158.indd 151 22/07/2020 18:30:10


π3
d) Pour tout entier n > 1, 2π − 2 < pn < 2π et Pour tout entier n > 1,
3n  1  1
π3 n2 1 + n  1 + n
lim 2π − 2 = 2π. 2
n + ne −n  
n→+∞ 3n nv n = = ne = ne .
D’après le théorème des gendarmes, lim pn = 2π. n2 + 1 2  1  1
n 1 + 2  1 +
n→+∞  n  n2
π3
e) Pour tout entier n > 1, 2π − 2 < pn < 2π ce qui
3n 1 1
π3 1 lim 1 + = 1 et lim 1 + 2 = +∞.
équivaut à − 2 < pn − π < 0. n→+∞ nen n→+∞ n
6n 2 1
Donc lim nv n = = 1 (limite d’un quotient).
1 π3 p3 43 n→+∞ 1
Alors pn − π < 2 . Or, p < 4. D’où 2
< 2, D’où lim uu = lim 1 − nv n = 0.
2 6n 6n 6n n→+∞ n→+∞
p3 32 d)
c’est-à-dire < 2.
6n2 3n n¬0
1 32
Donc, pour tout entier n > 1, pn − π < 2 . V¬1
2 3n
3. a) On applique le théorème de Pythagore dans le U¬1
triangle OAH rectangle en H : Tant que V > 0,01 ou U > 0,01
n ← n +1
OH = OA2 − AH2 = 1 − 0 , 25cn2 .
On applique le théorème de Pythagore dans le n + e−n
V← 2
triangle AHD rectangle en H : comme DH = 1 – OH, n +1
U ← 1− n × V
c2n = AD = DH2 + HA2 = (1 − OH)2 + 0 , 25cn2 .
Fin Tant que
b) Pour s’assurer 4 chiffres significatifs, il suffit que le
32 101 Pour tout x de [0 ; 100],
nombre de côtés n vérifie 2
< 0 , 00005, ce qui est
le cas si n > 462. 3n f ′( x) = 2 − 2e x−55 = 2(1 − e x−55 ).
D’où le tableau de variations.
x 0 55 100
f ¢(x) + -
143
f (x)

Or un = f(n), donc la température de la fusée ne


dépassera jamais 143°C.
Il suffit donc d’exécuter Approx(9) (ce qui correspond
à 512 côtés)
102 On nomme Cn (resp. Bn) l’aire en m² de la surface
On trouve alors 3.141572940367092.
colorée (resp. blanche) après n étapes de découpage
et coloriage. Ainsi B0 = 1 et C0 = 0.
100 1. a) Pour tout entier n > 0,
Pour tout entier naturel n > 0,
nuu + n2v n = n et −nuu + v n = e−n 1
n + e−n Bn = 1 − Cn et Cn+1 = Cn + Bn .
donc (n2 + 1)v n = n + e−n puis v n = . 9
n2 + 1 8 1
On en déduit que Cn+1 = Cn + .
1 − ne−n 9 9
De plus uu = 1 − nv n = .
n2 + 1 On démontre par récurrence que, pour tout entier
9
b) On conjecture que les deux suites ont une limite n > 8, 1 - < Cn < 1.
n 9
nulle.
Initialisation : 0 < C8 < 1 et 1 - < 0.
c) Pour tout entier n > 1, 8
 1  1 9
n1 + n  1 + n Donc 1 - < C8 < 1.
n+e −n 
 ne  ne 8
vn = 2 = = . Hérédité : on suppose que, pour un entier k, k > 8,
n +1  1  1

nn +  n+ 9
 n n 1 - < C k < 1.
k
1 1 8 8 8 8 8
lim 1 + n
= 1 et lim n + = +∞. Alors - < Ck < et donc 1 − < Ck +1 < 1.
n→+∞ ne n→+∞ n 9 k 9 9 k
Donc lim v n = 0 (limite d’un quotient). 9 8
n→+∞ Or, 1 − < 1 − équivaut à k > 8.
k +1 k
152

172892_Chap06_137-158.indd 152 22/07/2020 18:31:51


9 8 Pour tout n > 1,
Donc 1 − < 1 − < Ck +1 < 1
k +1 k 2
9  10 2  4(−1)n 

pn = 2n   + 4 +  + 10.
Conclusion : pour tout n > 8, 1 - < Cn < 1.  2n   n 
9 n
c) lim 1 − = 1 donc, d’après le théorème des Or, pour tout n > 1,
n→+∞ n
gendarmes, lim Cn = 1.  10 2  n 2  n 2
n→+∞   + 4 + 4(−1)  > 4 + 4(−1)  > 4 − 4 .
1 2 n  2n   n   n  n
 
103 Pour tout entier n > 2, un = × × × .
n n n Donc pn > 8n + 2.
k
Pour tout entier k tel que 2 < k < n, 0 < < 1. lim 8n + 2 = +∞ donc, d’après un théorème de
n n→+∞
1 comparaison, lim pn = +∞.
On en déduit que, pour tout entier n > 2, 0 < un < . n→+∞
1 n
lim = 0 donc, d’après le théorème des gen-
n→+∞ n
darmes, lim un = 0.
n→+∞

Objectif BAC
104 a) Sophia coupe un demi pied puis la plante
grandit de 20 % de sa taille (après la coupe).
Donc pour tout entier n > 0,
hn+1 = 1, 2(hn − 0 , 5) = 1, 2hn − 0 , 6.
De plus, h0 = 4.
b) Initialisation : h0 = 4 donc h0 > 4 + 0 , 2 × 0. 107 Partie A
Hérédité : on suppose que, pour un entier k, k > 0, a) L’algorithme 3 convient : il renvoie bien n valeurs
hk > 4 + 0 , 2k . successives de v sans réinitialisation de v comme dans
Alors 1, 2hk > 4 , 8 + 0 , 24 k et hk+1 > 4 , 2 + 0 , 24 k . le second algorithme.
Or 4 , 2 + 0 , 24 k > 4 + 0 , 2 + 0 , 2k .
b) Conjectures : la suite (vn) est croissante et converge
Donc hk+1 > 4 + 0 , 2(k + 1).
vers 3.
Conclusion : pour tout entier n > 0, hn > 4 + 0 , 2n.
c) lim 4 + 0 , 2n = +∞ donc, d’après un théorème Partie B
n→+∞
de comparaison, lim hn = 0. a) Initialisation : v 0 = 1 donc 0 < v 0 < 3.
n→+∞
d) hn > 20 équivaut à n > 16. Hérédité : on suppose que, pour un entier k, k > 0,
0 < v k < 3.
105 a) lim un = +∞ si a > 0, b = c = 0 et
n→+∞ Alors −3 < −v k < 0 et donc 3 < 6 − v k < 6.
d > 0.
b) lim un = l si a = l, b = 0 et c = d = 1. La fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[
n→+∞ 1 1 1
donc < < .
c) lim un = 0 si a = 0 et b = c = d = 1. 6 6 − vk 3
n→+∞
d) lim un = −∞ si a < 0, b = c = 0 et d > 0. 9 9
n→+∞ Alors < v k+1 < , ce qui implique que
6 3
0 < v k+1 < 3.
106 a) Pour tout entier n > 1,
Conclusion : pour tout n > 0, 0 < v n < 3.
1 10  4(−1)n  (−1)n
an = × × 4 +  × n = 20 + 20 b) Pour tout entier n > 0,
2 n  n  n
9 v (6 − v n )
20 20 v n+1 − v n = − n
20 − < an < 20 + 6 − vn 6 − vn
n n
9 − 6v n + v n2 (3 − v n )2
20 20 v n+1 − v n = =
lim 20 − = lim 20 + = 20 donc, d’après 6 − vn 6 − vn
n→+∞ n n→+∞ n
le théorème des gendarmes, lim an = 20. c) Pour tout entier n > 0, (3 − v n )2 > 0 et, vu que
n→+∞
b) Pour tout entier n > 1, les deux côtés égaux d’un 0 < v n < 3, 6 − v n > 3 > 0 .
triangle mesurent (en employant le théorème de Donc v n+1 − v n ≥ 0 : la suite (vn) est croissante.
n 2 d) La suite (vn) est croissante et majorée par 3 donc
 10 2 
Pythagore)   + 4 + 4(−1)  .
 elle est convergente.
 2n   n
 
Chapitre 6 ) Limites des suites 153

172892_Chap06_137-158.indd 153 22/07/2020 18:34:32


Partie C sk > k et uk > 1 donc sk+1 > k + 1.
a) Pour tout entier n > 0, Conclusion : pour tout n > 1, sn > n.
1 1 b) lim n = +∞ donc, d’après un théorème de
w n+1 = = n→+∞
v n+1 − 3 9
−3 comparaison, lim sn = +∞.
6 − vn n→+∞

6 − vn 6 − vn De plus, pour tout n > 1,


= = sn 1
9 − 18 + 3v n 3v n − 9 un = = .
 1  1
1 3 − vn 1 3 1 sn 1 −  1 −
 sn  sn
Donc w n+1 = × + × = − + wn .
3 vn − 3 3 vn − 3 3
1 1
La suite (wn) est arithmétique de raison - . lim sn = +∞ donc lim =0
3 n→+∞ n→+∞ sn
b) Pour tout entier n > 0, (limite d’un quotient)
1 3 + 2n 1
wn = w0 − × n = − . Donc lim 1 − = 1 et lim un = 1
3 6 n→+∞ sn n→+∞
1 6
Alors v n = +3 = 3− . (limite d’un quotient).
wn 3 + 2n
6 1 2 3
c) lim 3 + 2n = +∞ donc lim − =0 109 1. a) u1 = , u2 = , u3 = .
n→+∞ n→+∞ 3 + 2n
2 3 4 n
(limite d’un quotient) et lim v n = 3. On conjecture que pour tout n > 0, un = .
n→+∞
n +1
108 Partie A 0 0
Initialisation : u0 = 0 et = 0 donc u0 = .
u0 + u1 = u0u1 équivaut à 3 + u1 = 3u1, c’est-a-dire 1 0 +1
u1 = 1, 5. Hérédité : on suppose que, pour un entier k, k > 0,
u0 + u1 + u2 = u0u1u2 équivaut à 4 , 5 + u2 = 4 , 5u2 , k
uk = .
4, 5 9 k +1
c’est-a-dire u2 = = . 1 1 k +1
3, 5 7 Donc uk+1 = = = .
k 2k + 2 − k k +2
Partie B 2−
k +1 k +1 n
a) Pour tout entier n > 0,
Conclusion : pour tout n > 0, un =
sn+1= u0 + u1 +  + un−1 + un n +1
1
sn+1 = (u0 + u1 +  + un−1) + un = sn + un b) Pour tout n > 0, un = .
1
De plus, u0 + u1 +  + un−1 > u0 , donc sn > u0 > 1. 1+
1 n 1
b) Pour tout entier n > 0, sn+1 = snun = sn + un . lim 1 + = 1 donc lim un = = 1.
n→+∞ n n→+∞ 1
Donc (sn − 1)un = sn et comme sn − 1 ≠ 0, on en
n +1 n
s c) Pour tout n > 0, un+1 = et un = ,
déduit que un = n . n+2 n +1
sn −1 n +1 n
donc un+1 − un = −
c) Pour tout entier n > 0, sn > sn −1; en divisant n + 2 n +1
dans les deux membres par le nombre positif sn - 1, (n + 1)2 − n(n + 2) 1
on obtient un > 1. un+1 − un = =
n +1 (n + 1)(n + 2)
Partie C 1
lim un+1 − un = lim = 0.
a) n→+∞ n→+∞ (n + 1)(n + 2)
Pour i allant de 1 à n 2. Tant que b − a > 0 , 001
s n ← n +1
u←
s −1 a¬b
s ← s+u 1
b←
Fin Pour 2−b
Fin Tant que
b) On conjecture que (un) converge vers 1.
Partie D 110 a) Théorèmes de comparaison
a) Initialisation : s1 = u0 > 1 Soient (un) et (vn) deux suites telles que un < v n à
Hérédité : on suppose que, pour un entier k, k > 0, partir d›un certain rang ;
sk > k . (i) si lim un = +∞, alors la suite (vn) diverge vers
n→+∞
Alors sk +1 = sk + uk ; + ¥,
154

172892_Chap06_137-158.indd 154 22/07/2020 18:37:10


(ii) si lim v n = −∞, alors la suite (un) diverge vers d) On en déduit que, pour tout entier n > 1,
n→+∞ n
- ¥. e  1
< 1 +  < e.
  
Théorèmes des gendarmes 1 + 1   n
Soient (un), (vn) et (wn) trois suites telles que :  n 
(i) un < v n < w n à partir d›un certain rang, 1 e e
lim 1 + = 1 donc lim = = e.
(ii) (un) et (wn) convergent vers le même nombre réel L. n→+∞ n n→+∞ 1 1
1+
Alors la suite encadrée (vn) converge vers L. n  1
n
D’après le théorème des gendarmes, lim 1 +  = e.
b) Pour tout entier naturel n, on pose : n→+∞  n
un = −n2 − n + (−1)n .
Alors pour tout entier naturel n, un < −n + 1. en + 1 1 + e−n
112 a) Pour tout n > 0, cn = = .
Sachant que lim − n + 1 = −∞, d’après un théo- en + 2 1 + 2e−n
n→+∞
rème de comparaison, on en déduit que lim 1 + e−n = 1 et lim 1 + 2e−n = 1
n→+∞ n→+∞
lim un = −∞. donc lim cn = 1.
n→+∞ n→+∞
Pour tout entier naturel n, on pose 8 1
b) Pour tout n > 1, 1 −< sn < 1 + .
n n
v n = n n + 1000cos(n). 8 1
lim 1 − = lim 1 + = 1 donc d’après le théo-
Alors pour tout entier naturel n, v n > n n -1000. n→+∞ n n→+∞ n
Sachant que lim n n − 1000 = +∞, d’après un rème des gendarmes, lim sn = 1.
n→+∞ n→+∞
théorème de comparaison, on en déduit que c) Pour tout n > 1, -e-n < fn < e-n .
lim v n = +∞. lim − e−n = lim e−n = 0 donc d’après le théo-
n→+∞ n→+∞ n→+∞
6n + 4(−1)n rème des gendarmes, lim fn = 0.
Pour tout entier naturel n, on pose w n = . n→+∞
n +1
6n − 4 6n + 4 d) On démontre par récurrence que, pour tout n > 0,
Alors < wn <
n +1 n +1 bn > 11n.
10 lim 11n = +∞ donc, par comparaison,
donc 6 − < w n < 6. n→+∞
n +1
lim bn = +∞.
10 n→+∞
lim 6 − = 6 , d’après le théorème des gen-
n→+∞ n +1
darmes, lim w n = 6.

Pour aller plus loin


n→+∞

1 −1
111 a) On pose x = puis x = (avec n > 1).
1
n −1
n +1
1 1
Alors e n > 1 + et e n+1 > 1 − .
n n +1
b) Pour tout entier naturel n > 1, la fonction x  x n 113 1. a) Pour tout n > 0,
 1 n  n (hn −
2
2)
2
hn − 2hn 2 + 2
 1
est croissante sur [0 ; + ∞[ donc e n  > 1 +  , =
   n 2hn 2hn
 1 n  
c’est-à-dire e > 1 +  . =
hn
− 2+
1
= hn+1 − 2
 n −1
1 2 hn
c) Pour−1tout entier naturel n > 1, e n+1 > 1 − ,
n n +1 b) Initialisation : h0 − 2 = 2 − 2 > 0
soit e n+1 > .
n +1  1 0
La fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[ et   (h0 − 2 ) = h0 − 2 ,
 2 2 
1 1
n +1 1  1 0
donc e n+1 < , soit e n+1 < 1 + . donc 0 < h0 − 2 <   (h − 2 ).
n n  2 2  0
De plus, la fonction x  x n+1 est croissante sur
Hérédité : on suppose que, pour un entier k, k > 0,
 1 n+1  n+1
 1  1 k
[0 ; + ∞[ donc e n+1  < 1 +  , 0 < hk − 2 <   (h − 2 ).
   n  2 2  0
 
n+1
 1 (hk − 2)
2
c’est-à-dire e < 1 +  . Alors hk +1 − 2 = > 0 puisque hk > 2.
 n 2hk

Chapitre 6 ) Limites des suites 155

172892_Chap06_137-158.indd 155 22/07/2020 18:39:14


 2k + 1
De plus, La suite  ne converge pas vers 0 donc la suite
 k + 1 
 1 k  1 k (Sn) diverge.
0 < (hk − 2 )2 <   (h0 − 2 )  (h − 2 )
2 2   2 2  0 3. a) Tout intervalle ouvert auquel appartient l
 1 k contient tous les termes de la suite (Sn) à partir d’un
Sachant que  < 1, que 0 < h0 - 2 < 1,
 2 2  certain rang. Donc il contient aussi tous les termes de
 1 k la suite (S2n ), ce qui montre que lim S2n = l.
on en déduit que 0 < (hk − 2 )2 <  (h − 2 ).
 2 2  0 n→+∞

1 1 1 1 Par somme lim S2n − Sn = l − l = 0.


De plus, hk > 2, d’où 0 < < et 0 < < n→+∞
hk 2 2hk 2 2 b) Pour tout n > 1,
k
(hk − 2 )2  1  1 2n
1 n
1 2n
1
Finalement 0 < < 
 (h0 − 2 ) × . S2 n − S n = ∑ − ∑ = ∑ .
2hk 
2 2  2 2
k =1 k k =1 k k =n+1 k
 1 k +1
Donc 0 < hk +1 − 2 <   (h0 − 2 ). 1 1
 2 2  Pour tout entier k tel que n + 1 < k < 2n, > .
k 2n
Conclusion : pour tout n > 0, 1
Donc S2n − Sn > × n.
 1 n 2n
0 < hn − 2 <   (h0 − 2 ). c) L’intervalle ] − 0 ,1 ; 0 ,1[ devrait contenir tous les
 2 2 
1  1 n termes de la suite (S2n − Sn ) à partir d’un certain
c) Comme −1 < < 1, lim   (h − 2 ) = 0. rang, mais il n’en contient aucun… Donc (Sn) diverge.
2 2 n→+∞  2 2  0
D’après le théorème des gendarmes, lim hn − 2 = 0.
n→+∞ 115 a) Pour tout entier k > 1,
La suite (hn) converge donc vers 2. 1 1 (k + 1)2 − k 2 2k + 2
2 1 − = = 2 .
2. a) Pour tout n > 0, hn+1 − 2 = hn − 2 × . k 2 (k + 1)2 k 2 (k + 1)2 k (k + 1)2
2hn
Sachant que pour tout n > 0, hn > 2, on en déduit b) Pour tout entier n > 1,
1 1 1 1 1 1 
que 0 <
1 1
et donc que
1
< 1. Sn =  2 − 2  +  2 − 2  +  +  2 − .
< 1 2  2  3   n (n + 1)2 
2hn 2 2 2hn
2 1 1
Finalement, pour tout n > 0, hn+1 − 2 < hn − 2 . Donc Sn = 2 − .
b) On démontre aisément par récurrence que, pour 1 (n + 1)2
2n-3 1 1
tout n > 3, hn - 2 < h3 - 2 . lim Sn = lim 2 − = 1.
n→+∞ n→+∞ 1 (n + 1)2
Vu que h3 - 2 < 10-1, on en déduit que
-2n-3
1 π
hn - 2 < 10 car x  x p est croissante sur 116 Pour tout entier n > 1 tel que < .
n 2
[0 ; + ∞[ pour tout entier p > 0. 1  1 
c) Approx(10**(-10)) fournit 1.4142135623746899 qui a) L’aire du triangle OBI est sin .
2  n 
possède bien 10 chiffres significatifs.  est 1 .
L’aire du secteur angulaire OBI
2n
En appliquant le théorème de Thalès, on calcule
 1
sin 
OI  n   1
IC = × BD = que l’on note tan .
OD  1   n 
cos 
 n 
1  1
114 a) lim Sn+1 = l (ce sont les mêmes termes L’aire du triangle OIC est donc tan .
2  n 
n→+∞
avec un rang de décalage) 1 1 1 1 1
D’où l’inégalité : 0 < sin < < tan .
b) Par somme lim Sn+1 − Sn = l − l = 0. 2 n 2n 2 n
n→+∞ 1 1 1
c) Pour tout n > 0, Sn+1 − Sn = un . b) Pour tout n > 1, 0 < sin < et lim =0
n n n→+∞ n
Donc lim un = 0. donc, d’après le théorème des gendarmes,
n→+∞
2k + 1 1 1
2. Pour tout k > 0, = 1+ . lim sin = 0.
k +1 k +1 n→+∞ n
1 1
lim 1 + = 1. c) Pour tout n > 1, n sin < 1.
k →+∞ k +1 n
156

172892_Chap06_137-158.indd 156 22/07/2020 18:41:24


1 1 1 1 1 u1 +  + uN1
De plus < tan donc cos < n sin . b) lim = 0 donc il existe un rang N2
2n 2 n n n n→+∞ n
u1 +  + uN1
p à partir duquel tous les termes appar-
Or pour tout nombre réel 0 < x < , n
2 tiennent à l’intervalle ] − 0 , 5ε ; 0 , 5ε[.
cos x = 1 − sin2 x . u1 +  + uN1
Donc pour tout n > N2 , < 0 , 5ε.
1 1 n
Donc 1 - sin2
< n sin < 1.
n n c) On pose N le maximum des deux rangs N1 et N2 ;
d) Pour tout 0 < x < 1, , x − x = x (1 − x ). pour tout entier n > N,
Or, x > 0 et x < 1, c’est-à-dire 1 - x > 0. u +  + un u1 +  + uN1 + uN1+1 +  + un
vn = 1 <
Donc, pour tout 0 < x < 1, x - x > 0, n n
soit x < x . u1 +  + uN1
Alors < 0 , 5ε puisque n > N2 .
1 n
e) 0 < 1 - sin2 < 1, donc :
n Et pour tout N1 + 1 < k < n, , uk < 0 , 5ε , donc
1 1 1 uN1+1 +  + un n − N1
1 - sin2 < 1 - sin2 < n sin < 1. < 0 , 5ε × < 0 , 5ε.
n n n n n
1 On en déduit que v n < ε, ce qui équivaut à
lim 1 − sin2 = 1, donc, d’après le théorème des
n→+∞ n v n ∈ ] − ε ; ε[. La suite (vn) converge donc vers 0.
1
gendarmes, lim n sin = 1.
n→+∞ n 119 Pour tout entier n > 3,
1 1
On en déduit que sin est équivalent à . 2(n − 1) + 2 2n
n n a1 + 2a2 +  + (n − 1)an−1 = = .
(n − 1) + 2 n +1
117 a) α > 0 et β > 0 sont deux nombres réels 2n + 2
a1 + 2a2 +  + (n − 1)an−1 + nan =
positifs. Tous les termes de la suite (un) appartiennent n+2
à l’intervalle ]l − α ; l + β[ à partir d’un certain En effectuant la différence membre à membre, on en
rang N. déduit que, pour tout entier n > 3,
Alors à partir du même rang, tous les termes des 2n + 2 2n 2
nan = − =
suites (u2n ) et (u2n+1) appartiennent aussi à l’inter- n+2 n + 1 (n + 2)(n + 1)
valle ]l − α ; l + β[. Les deux sous-suites (u2n ) et 2 1 1
et an = = − .
(u2n+1) convergent donc vers l. (n + 2)(n + 1)n n(n + 1) (n + 1)(n + 2)
b) α > 0 et β > 0 sont deux nombres réels positifs. Donc
n
Tous les termes de la suite (u2n ) appartiennent à l’in- ∑ ak =
tervalle ]l − α ; l + β[ à partir d’un certain rang N. k =1
 1 1   1 1 
 
Tous les termes de la suite (u2n+1) appartiennent à 1× 2 − 2 × 3  +  +  n × (n + 1) − (n + 1) × (n + 2) 
l’intervalle ]l − α ; l + β[ à partir d’un certain rang N¢. n
1 1
On pose N² le maximum des rangs 2N et 2N¢ + 1. ∑ ak = 2 − (n + 1) × (n + 2) .
k =1
Pour tout n > N¢¢ , un appartient à l’intervalle 1 n
1
lim = 0 donc lim ∑ ak = .
]l − α ; l + β[ que n soit pair ou impair. n→+∞ (n + 1) × (n + 2) n→+∞ k =1 2
Donc (un) converge vers l.
c) La convergence des deux sous-suites (u2n ) et 120 Si u0 < 0 , 5, alors u1 = 1 et u2 = 0 , 5.
(u2n+1) ne suffit pas pour que (un) converge. Si u0 > 0 , 5, alors u1 = 0 et u2 = 0 , 5.
En effet, si on pose pour tout entier n, un = (−1)n , On démontre par récurrence que, pour tout entier
alors, pour tout entier n, u2n = 1 et u2n+1 = −1. n > 2,
Les deux sous-suites (u2n ) et (u2n+1) sont constantes 1 1
0 , 5 − < un < 0 , 5 + .
et convergent, mais (un) diverge. Il est donc néces- n n
1 1
saire que les deux sous-suites aient la même limite. Initialisation : À l’évidence, 0 , 5 − < u2 < 0 , 5 + .
2 2
Hérédité : on suppose que, pour un entier k, k > 2,
118 a) (un) converge vers 0 : pour tout nombre réel
1 1
ε > 0, il existe un rang N1 à partir duquel tous les 0 , 5 − < uk < 0 , 5 + .
k k
termes un appartiennent à l’intervalle ] − 0 , 5ε ; 0 , 5ε[. 1
Donc pour tout n > N1, un ∈ ] − 0 , 5ε ; 0 , 5ε[ , ce qui Si 0 , 5 - < uk < 0 , 5, alors le nombre de termes de
k
équivaut à un < 0 , 5ε. rang inférieur ou égal à k dans [0 ; 0 , 5] est kuk + 1.

Chapitre 6 ) Limites des suites 157

172892_Chap06_137-158.indd 157 22/07/2020 18:43:57


kuk + 1 kuk
Donc uk +1 = . Donc uk +1 = .
k +1 k +1
1 1
Comme 0 , 5 - < uk < 0 , 5, Comme 0 , 5 < uk < 0 , 5 + ,
k k
il vient 0 , 5k < kuk + 1 < 0 , 5k + 1 il vient 0 , 5k < kuk < 0 , 5k + 1
0 , 5k 0 , 5k + 1
0 , 5k 0 , 5k + 1 et < uk +1 < .
et < uk +1 < . k +1 k +1
k +1 k +1 Comme précédemment,
1 0 , 5k − 0 , 5 0 , 5k 1 1
0, 5 − = < 0, 5 − < uk +1 < 0 , 5 + .
k +1 k +1 k +1 k +1 k +1
1 0 , 5k + 1, 5 0 , 5k + 1 Conclusion : pour tout entier n > 2,
Et 0 , 5 + = > .
k +1 k +1 k +1 1 1
0 , 5 − < un < 0 , 5 + .
1 1 n n
Donc 0 , 5 − < uk +1 < 0 , 5 + . 1 1
k +1 k +1 Or, lim 0 , 5 − = lim 0 , 5 + = 0 , 5.
1 n→+∞ n n→+∞ n
Si 0 , 5 < uk < 0 , 5 + , alors le nombre de termes de D’après le théorème des gendarmes, la suite (un)
k
rang inférieur ou égal à k dans [0 ; 0 , 5] est kuk . converge vers 0,5.

158

172892_Chap06_137-158.indd 158 22/07/2020 18:44:40


7 Compléments
sur les suites

c)  La suite (pn) semble strictement croissante.

Questions-Tests La  population de fourmis semble s’accroître


et tendre vers l’infini.

2 Une suite croissante majorée


1 (1) 2 (3) 3 (2) 4 (3)
1 On démontre par récurrence que pour tout
5 a) 3) b) (1) 6 a) (1) b) (2) 7 (3) entier n, un < un+1 < 8.
1
Initialisation : u0 = 2, u1 = u0 + 4 = 5.
2
On a donc u0 < u1 < 8.
Découvrir Hérédité : On suppose que pour un entier natu-
rel k, uk < uk +1 < 8.
On démontre alors que uk +1 < uk +2 < 8.

1 Représenter graphiquement De l’hypothèse de récurrence uk < uk +1 < 8,


1 1 1
une suite du type un + 1 = f (un) on déduit que uk < uk +1 < × 8
2 2 2
 20 
1 a) pn+1 = 1 +  pn − 200 . 1 1 1
100
   et uk + 4 < uk +1 + 4 < × 8 + 4
disparition 2 2 2
augmentation de 200 fourmis
de 20 % et uk +1 < uk +2 < 8.
b) Au premier mars  2020 la population est de
4 205 fourmis. Conclusion : pour tout entier n, un < un+1 < 8.
2 a) Pour tout nombre entier naturel n,
2 a)  La suite (an) est constante donc an+1 = an
pn+1 = f ( pn ) où f est la fonction définie sur
1
[0 ; + ¥[ par f( x) = 1, 2 x − 200. soit an = an + 4 donc,
2
b) d
9 000
d¢ 1
p5 an = 4 et an = 8.
8 000 2
p4
7 000 1 1
b)  un+1 − 8 = (un − 4) − 8 = (un − 8).
p3 2 2
p2 1
p1 La suite (un − 8) est géométrique de raison .
2
4 000
 1 n
3 000 c) On a donc un − 8 = 8 ×  
 2 
2 000

1 000  1 n
soit un = 8 ×   + 8.
 2 
O
1 000 3 000 p0 p1 p2 p3 p4 p5
La limite de la suite (un) semble être 8.

Chapitre 7 ) Compléments sur les suites 159

172892_Chap07_159-178.indd 159 22/07/2020 18:45:52


 1 n+1
Savoir-faire
Or lim   = 0
n→+∞ 10 
70 7
donc lim un = −7 = .
n→+∞ 9 9

3 a)  Pour tout nombre entier naturel n, 11 a)  Pour tout entier naturel n > 1,
un+1 − un = 2n2 > 0 et donc la suite (un) est croissante. 2
an+1 − an = > 0 ; donc la suite (an) est croissante.
b) Pour tout nombre entier naturel n, v n+1 = f (v n ) où n
b) On raisonne par l’absurde.
f est la fonction définie sur [0 ; + ¥[ par f( x) = e2−3 x .
On suppose que la suite (an) est majorée. La suite
Pour tout nombre réel x, f ′( x) = −3e2−3 x d’où le
(an) étant croissante, elle converge alors vers un
tableau de variations de la fonction f.
nombre réel ,.
x 0 +¥
lim an =  donc lim an+1 = .
f ¢(x) - n→+∞ n→+∞

e2
 2
Or lim an +  = +∞.
f (x) n→+∞  n
La limite de la suite (an) étant unique, on arrive à une
La fonction f est décroissante sur [0  ;  +  ¥[, la suite contradiction, donc la suite (tn) n’est pas majorée.
(vn) est décroissante. c) La suite (tn) est une suite croissante non majorée
donc elle admet pour limite + ¥.
4 On démontre par récurrence que pour tout
entier n, v n > -3, 75. 12 1. Initialisation : v 0 = 100 ,
Initialisation : v 0 = 2. On a donc v 0 > -3, 75. v1 = 0 , 4 × 100 + 40 = 80. On a donc 65 < v1 < v 0 .
Hérédité : De l’hypothèse de récurrence, v n > -3, 75, Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
on démontre alors que 0 , 2v k > -0 , 75 et 65 < vk + 1 < vk, on démontre alors que 65 < vk + 2 < vk + 1.
0 , 2v k - 3 > -3, 75. De l’hypothèse de récurrence 65 < v k +1 < v k ,
Ainsi v k+1 > −3, 75. on déduit 66 < 0 , 4v k +1 + 40 < 0 , 4v k + 40
Conclusion : pour tout entier n, v n > -3, 75. soit 65 < 66 < v k +2 < v k +1.
La suite (vn) est minorée par - 3,75. Conclusion : pour tout entier n, 65 < v n+1 < v n .
 3 n+1 2. La suite (un) est donc décroissante et minorée par
3
7 a)  > 1 donc lim   = +∞ 65, donc elle converge vers un nombre réel , tel que
2 n→+∞ 
2
 > 65.
 3 n+1
donc lim 2 −   = −∞ .  1 0
 2 
n→+∞
14 a) Initialisation : u0 = −1, 4 − 5  = −1.
b)  v n = 1× (1 − 2 )n . 1 − 2 ≈ −0 , 4.  2 
0
 1
-1 < 1 - 2 < 1, donc lim (1 − 2 )n = 0 On a donc u0 = 4 − 5  .
n→+∞  2 
donc lim v n = 0
n→+∞ Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
7 7 7  1 k
8 un = + +… + n , soit uk = 4 − 5  ,
 2 
10 100 10  1 k +1
1 on veut démontrer que uk +1 = 4 − 5  .
1 1   2 
= 7 + +… + n 
10 100 10   1 k
De l’hypothèse de récurrence uk = 4 − 5  ,
  2 
1 1 1   k
un = 71 + + +… + n  − 7 1  1 
 10 102 10  on déduit uk +1 = 4 − 5   + 2
2   2  
  1 n+1  
   
1 − 10    1 k +1  1 k +1
= 7

−7 et uk +1 = 2 − 5  + 2, soit uk +1 = 4 − 5  .
 2   2 
 1 
 1 −   1 n
 10  Conclusion : pour tout entier n, un = 4 − 5  .
 2 
 1 n
70   1   
n+1
b) −1 < 1 / 2 < 1 donc lim   = 0
et un =     − 7.
1 − n→+∞ 
2
9  10   et lim (un ) = 4.
n→+∞

160

172892_Chap07_159-178.indd 160 22/07/2020 18:47:53


c) 22 a) On obtient :

La suite (tn) semble croissante.


La valeur pour laquelle 4 − un < 10 −5
est n = 19. b) Initialisation : t 0 = −2, t1 = 1, 5.
On a donc t1 > t 0 .
Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
t k +1 > t k , on veut démontrer que t k +2 > t k +1.

Acquérir des automatismes De l’hypothèse de récurrence t k +1 > t k , on déduit


1 1 1 5 1 5
t k +1 > t k et t k +1 + > tk +
2 2 2 2 2 2
soit t k +2 > t k +1.
Conclusion  : pour tout entier n, t n+1 > t n , la suite
15 un+1 − un = 3 > 0. Julia a raison. (tn) est croissante.

16 v n+1 − v n = 2 > 0. Paolo a tort. 23 Pour tout entier naturel n > 0,


un+1 e2n+2 5n+2 e2
u 3 = n +3 × 2 n = > 1.
17 � n+1 = < 1. La suite (un) est décroissante. un 5 e 5
un 2
La suite (un) est donc croissante.
18 a)  un+1 − un = 5 − (n + 3)2 − 5 + (n + 2)2
un+1 − un = (n + 2 − n − 3)(n + 2 + n + 3) 24 Pour tout entier naturel n,
un+1 − un = −(2n + 5). 2 2
un+1 − un = 1 − − 1+ soit
n+4 n+3
b) Pour entier naturel n, un+1 − un < 0. −2(n + 3) + 2(n + 4) 2
un+1 − un = =
La suite (un) est décroissante. (n + 3)(n + 4) (n + 3)(n + 4)
donc un+1 − un > 0.
1 1 1 1
19  a)  hn+1 − hn = − − +
n +1 n + 2 n n +1 La suite (un) est donc croissante.
2
=− . 25 a)  La fonction f définie sur ]0  ;  +  ¥[ par
n(n + 1)(n + 2)
f( x) = e x − x est telle que un = f (n).
b)  hn+1 − hn < 0, la suite (hn) est décroissante.
b)  f ′( x) = e x − 1 > 0 pour tout x ∈ ]0 ; + ∞[.
La fonction f est donc croissante sur ]0 ; + ¥[.
20 a)  La fonction f définie sur ]0  ;  +  ¥[ par
c) La suite (un) est donc croissante.
f( x) = 2 x2 + x − 3 est telle que un+1 = f (un ).
b)  f ′( x) = 4 x + 1 > 0 pour tout x ∈ ]0 ; + ∞[. 26 Pour tout entier naturel n > 0,
La fonction f est donc croissante sur ]0 ; + ¥[. un+1 (n + 1)! nn (n + 1)nn  n n
= × = =   < 1.
c) La suite (un) est donc croissante. un (n + 1)n+1 n ! (n + 1)n+1  n + 1
La suite (un) est donc décroissante.
2n
21 a)  1, 2n > 0 et n > 0. Donc > 0.
n 27 Pour tout entier naturel n,
w 2n+1 n 2n un+1 − un
b)  n+1 = × n = .
wn n +1 2 n +1 = 12 + 22 +  + (n + 1)2 − (12 + 22 +  + n2 )
c)  2n − (n + 1) = n − 1. = (n + 1)2 > 0.
Comme n > 1, n -1 > 0 et 2n > n + 1. La suite (un) est donc croissante.
2n
On en déduit que > 1 pour tout entier n > 1.
n +1 28 Initialisation : u0 = −1, u1 = −1, 5.
La suite (un) est croissante. On a donc u1 < u0 .

Chapitre 7 ) Compléments sur les suites 161

172892_Chap07_159-178.indd 161 22/07/2020 18:49:55


Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k, 1
33 Initialisation : u0 = 5. On a donc < u0 < 5.
t k +1 < t k , on veut démontrer t k +2 < t k +1. 2
De l’hypothèse de récurrence t k +1 < t k , on déduit Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
3 3 1 1
t k +1 < t k soit t k +2 < t k +1. < uk < 5. On veut démontrer que < uk+1 < 5.
2 2 2 2
1
De l’hypothèse de récurrence < uk < 5,
Conclusion  : pour tout entier naturel n, un+1 < un : 2
la suite (un) est décroissante. 1 1 1 1
on déduit − × 5 < − uk < − ×
2 2 2 2
1 1 1 1
29 Pour tout entier naturel n, −1 < (−1)n < 1, donc soit − × 5 + 3 < − uk + 3 < − × + 3
2 2 2 2
1 < un < 3. On en déduit 1 est un minorant et 3 est 1 11 1
un majorant de la suite (un). d’où < uk+1 < , soit < uk+1 < 5.
2 4 2
1
Conclusion : pour tout entier naturel n, < un < 5 :
30 0 est un minorant et 1 est un majorant de la 1 2
la suite (un) est minorée par et majorée par 5.
suite (un). 2
34 a)  Pour tout entier naturel n, -1 < cosn < 1
31 Pour tout entier naturel n > 0,
soit -2 < -2 cosn < 2 et 3 < 5 - 2 cos n < 5.
3 2n + 1 3 La suite (wn) est bornée par 3 et 5.
un − = −
2 3n − 1 2 b) 6, 10 et 15 sont trois majorants de la suite (wn).
3 4 n + 2 − 9n + 3 −5n + 5
soit un − = = . - 5, 0 et 1 sont trois minorants de la suite (wn).
2 2(3n − 1) 2(3n − 1)
Pour tout entier n > 0, −5n + 5 < 0 et 3n − 1 > 0. 35 a) Pour tout entier naturel n,
3 3
un - < 0 , on en déduit que est un majorant 26 − v n = n2 − 10n + 25 = (n − 5)2 > 0
2 2
de la suite (un). soit 26 > v n . La suite (vn) est majorée par 26.
b) La fonction f définie sur ]0  ;  +  ¥[ par
32 a)  La fonction f définie sur ]0  ;  +  ¥[ par f( x) = −x2 + 10 x + 1 est telle que v n = f (n).
4x − 2 f ′( x) = −2 x + 10.
f( x) = est telle que un+1 = f (un ).
3x + 1 La fonction f est donc décroissante pour x > 5.
10 La suite (vn) est décroissante à partir du rang c. Suppo-
b)  f ′( x) = > 0 pour tout x ∈ ]0 ; + ∞[.
(3 x + 1)2 sons que la suite (vn) est minorée par m.
La fonction f est donc croissante sur ]0 ; + ¥[. Donc pour tout entier n > 5 tel que v n > m.
x 0 +¥ Comme la suite (vn) est décroissante v n+1 < v n soit
v n+1 < m.
f ¢(x) +
Il y a donc contradiction avec l’hypothèse retenue  :
f (x) la suite (vn) n’admet pas de minorant.

c)  On tabule la suite à l’aide de la calculatrice, on 36 a)


obtient le tableau ci-dessous.

Il semble que 0 est un minorant de la suite (tn) et que


3 en soit un majorant.
b) Pour tout entier naturel n, 30n > 0 et 25 + n2 > 0
donc t n > 0.
La suite (un ) semble majorée par 2. 30n − 75 − 3n2 −3(n2 − 10n + 25)
tn − 3 = 2
=
On étudie le signe de un - 2 pour tout entier natu- 25 + n 25 + n2
−4 n − 4 −3(n − 5)2
rel n, un − 2 = < 0 : pour tout entier naturel = < 0.
3n + 1 25 + n2
n, un < 2 : la suite (un) est majorée par 2. Donc pour tout entier naturel n, t n < 3.
162

172892_Chap07_159-178.indd 162 22/07/2020 18:51:53


37 a) on obtient 9  9 n
c)  > 1, donc lim   = +∞.
y = 3 - 0,5x 4 n→+∞ 4
3
Comme −7 < 0, la suite (tn) tend vers - ¥.
u1
2,5
u3 42 a)  lim (0 ,1)n = 0 , donc la suite (un) tend vers 40.
2 n→+∞
u2 1
1,5 b)  1 + > 0 donc la suite (vn) tend vers + ¥.
100
1 c)  −1 < 0 , 3 < 1 et −1 < 0 , 5 < 1,
0,5
y=x donc lim (0 , 3)n = lim (0 , 5)n = 0.
n→+∞ n→+∞
La suite (wn) tend vers 3.
0 0,5 1 1,5 u2 2 u3 2,5
u0 u1 d)  3 > 1, donc lim (3)n = +∞, −1 < 0 , 5 < 1, donc
n→+∞
b) Il semble que la suite (un) est bornée par 1 et 2,5. lim (0 , 5)n = 0.
n→+∞
c) Initialisation : u0 = 1. On a donc 1 < u0 < 2, 5. La suite (tn) tend vers + ¥.
Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
1 < uk < 2, 5. On veut démontrer 1 < uk+1 < 2, 5.  3 n
43 v n = 3 ×   .
De l’hypothèse de récurrence 1 < uk < 2, 5,  2 
1 1 1 3  3 n
on déduit − × 2, 5 < − uk < − × 1 > 1, donc lim   = +∞.
2 2 2 2 n→+∞ 
2
1 1 1 1 La suite (vn) tend vers + ¥.
soit − × 2, 5 + 3 < − uk + 3 < − × + 3
2 2 2 2
d’où 1, 75 < uk+1 < 2, 25 soit 1 < uk+1 < 2, 5. 44 a) La probabilité d’obtenir n faces différentes de
Conclusion : pour tout entier naturel n, 1 < un < 2,5 :  5 n
6 pour n lancers est   . La probabilité d’obtenir au
la suite (un) est minorée par 1 et majorée par 2,5.  6 
 5 n
moins un 6 sur n lancers est donc 1 −   .
1  6 
38 a)  −1 < < 1, la suite (un) tend vers 0. 5  5 n
2 
b)  −1 < < 1, donc lim   = 0.
6 n→+∞  6
b)  2 > 1, la suite (vn) tend vers + ¥.
La suite (pn) tend vers 1.
7
c)  > 1, la suite (un) tend vers + ¥.
6 45 a)  4 > 1, donc lim (4)n = +∞.
d)  −1 < 0 , 99 < 1, la suite (wn) tend vers 0. n→+∞

3 On a donc lim sn = lim t n = +∞.


e)  −1 < < 1, la suite (tn) tend vers 0. n→+∞ n→+∞
4 1  14
f)  π > 1, la suite (vn) tend vers + ¥. b)  sn + t n =  − 3 4 n = − 4 n.
 5  5
n
5 5 lim (4)n = +∞.
39 Pour tout entier naturel n, un = −1×   . > 1, n→+∞
n  4  4
5 La suite (sn + t n ) tend vers - ¥.
donc lim   = +∞. La suite (un) tends vers - ¥.
n→+∞ 4 3
sn × tn = − × 4 2n.
 1 n 5
1 −     1 n 
 2   La suite (sn × t n ) tend vers - ¥.
40 Sn = = 21 −   .
1   2  
1−
2 46 a) Cet algorithme permet de savoir à quel rang
 1 n la suite (0 , 25)n devient inférieure ou égale à 10-p ,
Comme lim   = 0 , la limite de la suite (Sn) est 2.
n→+∞  2 p étant donné.
Jade a tort. b)  −1 < 0 , 25 < 1, la suite (0 , 25n ) est décroissante et
2  2 n tend vers 0. L’algorithme va s’arrêter.
41 a)  −1 < < 1, donc lim   = 0.
3 n→+∞ 
3 1
La suite (un) tend vers 0. 47 a)  cn = cn−1.
4
5  5 n La suite des aires des carrés est la suite géométrique
b)  > 1, donc lim   = +∞.
3 n→+∞ 3 1
−3 de raison et de premier terme c1 = 16.
Comme 4 × 10 > 0 , la suite (vn) tend vers + ¥. 4

Chapitre 7 ) Compléments sur les suites 163

172892_Chap07_159-178.indd 163 22/07/2020 18:53:45


 1 n
1 −   53 a)  30 −
30n
=
750
> 0 , la suite (un)  est
 4 
b)  Sn = c1 + c2 +  + cn = 16 × 25 + n 25 + n
1 majorée par 30.
1−
4   1  
n 30 x
4 b) La fonction f définie sur]0 ; + ¥[ par f( x) =
= 16 × × 1 −    ,
3   4   25 + x
est telle que un = f (n).
64   1  
n 750
soit Sn = f ′( x) = > 0.
   .
1 −
(25 + x)2
3   4  
Comme la fonction f est croissante sur ]0  ;  +  ¥[, la
 1 n 64
c) Comme lim   = 0 , (Sn) tend vers . suite (un) est croissante.
n→+∞ 4 3 c) La suite (un) est croissante et majorée, elle est donc
n
 25  convergente.
48 a)  un = 10 × 1 + = 10 × 1, 25n.
 100 
b) Comme 1,25 > 1, la suite (un) tend vers + ¥. 54 a) Initialisation : u0 = 1. On a donc u0 > 0.
c) Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
uk > 0. On veut démontrer uk+1 > 0.
D’après l’hypothèse de récurrence uk > 0.
On déduit que comme euk > 0, uk euk > 0
soit uk+1 > 0.
Conclusion : pour tout entier naturel n, un > 0.
d)
u
b) n+1 = e−un < 1 car un > 0.
un
un > 104 au bout de 31 h , un > 105 au bout de 42 h, La suite (un) est décroissante.
un > 106 au bout de 52 h. c)  La suite (un)  est décroissante et minorée par 0,
donc elle est convergente.
49 La suite (un) est décroissante, elle n’est pas
minorée. 55 a) Initialisation : v 0 = 1. On a donc v 0 < 8.
La suite (un) tend vers - ¥. Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
v k < 8. On veut démontrer v k+1 < 8.
50 a) La suite (vn) est décroissante et minorée, elle D’après l’hypothèse de récurrence v k < 8, on déduit
est donc convergente. 0 , 75v k < 6 et 0 , 75v k + 2 ≠ 8 , soit v k+1 < 8.
b) La limite de la suite (vn) est supérieure ou égale à - 1. Conclusion  : pour tout entier naturel n, v n < 8, la
suite (vn) est majorée par 8.
51 a) La suite (vn) est croissante et majorée, elle est b) pour tout entier naturel n, v n+1 − v n = 2 − 0 , 25v n .
donc convergente. Comme v n < 8, 2 - 0 , 25v n > 0.
b) La limite de la suite (un) est inférieure ou égale à 5. La suite (vn) est croissante.
c)  La suite (vn) est croissante et majorée par 8, elle
52 a)  v n+1 − v n = 2n + 1 > 0, la suite (vn) est crois- converge vers un nombre réel  < 8.
sante.
b)  Supposons que la suite (vn) est majorée par le 56 1. a)
nombre réel M, alors pour tout nombre entier naturel
n, v n < M, soit n2 + 2 < M et v n+1 < M, soit
n2 + 2n + 3 < M.
On en déduit 2n + 1 < 0 ce qui contredit l’hypothèse
n entier naturel.
La suite (vn) n’est pas majorée. b)  la suite (un) ne semble ni croissante ni décrois-
c)  La suite (vn) est croissante et non majorée, elle sante.
tend vers + ¥. Cette suite semble majorée par 4 et minorée par 3.
À est un nombre réel donné, comme la suite (vn) est 2. Si la suite converge, lim un = 
n→∞
croissante et non majorée, il existe un rang N tel que et lim un+1 = 5 − 0 , 4.
n→∞
pour tout n > N, v n > A. 25
Par unicité de la limite on a 5 − 0 , 4  =  , soit  = .
Cela signifie que la suite (vn) a pour limite + ¥. 7
164

172892_Chap07_159-178.indd 164 22/07/2020 18:55:34


57 1. a) on déduit que 0 , 3 × 1, 4 < 0 , 3 × uk +1 < 0 , 3 × uk
et 0 , 3 × 1, 4 + 1 < 0 , 3 × uk +1 + 1 < 0 , 3 × uk + 1
soit 1, 42 < uk +2 < uk +1.
Conclusion : pour tout entier naturel n,
1, 4 < un+1 < un .
b) La suite (un) semble décroissante et minorée par 0. c)  La suite (vn) est décroissante et minorée, elle est
Elle semble converger vers 0. donc convergente.
2. a) La fonction f définie sur ]0  ;  +  ¥[ par
f( x) = x − x2 est telle que un = f (n). 59 1. a)
 1
b)  f ′( x) = 1 − 2 x > 0 pour tout réel x ∈  0 ;  .
 2 
On obtient :
0 1
x
2
f ¢(x) +
b) La suite (wn) semble croissante et majorée par 3.
1
f (x) 4
La suite (wn) semble converger vers 3.
0 c) La fonction f définie sur ]0 ; + ¥[ par f( x) = 2 x + 3
c) Initialisation : u0 = 0 , 4 , u1 = 0 , 24. est telle que un+1 = f (un ).
1 x 0 3
On a donc 0 < u1 < u0 < .
2 3
Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k, f (x)
3
1
0 < uk +1 < uk < , d) Initialisation : w 0 = 0 , w1 = 5 .
2
1 1 On a donc 0 < w 0 < w1 < 3.
on veut démontrer 0 < uk +2 < uk +1 < < .
4 2 Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
De l’hypothèse de récurrence
1 0 < w k < w k+1 < 3,
0 < uk +1 < uk < , on déduit que comme la
2  1 on veut démontrer 0 < w k +1 < w k +2 < 3.
fonction f est croissante sur l’intervalle  0 ;  ,
 2  De l’hypothèse de récurrence 0 < uk +1 < uk < 3,
 1
alors f (0) < f (uk +1) < f (uk ) < f   , on déduit que comme la fonction f est croissante
 2 
1 1 f (0) < f (w k ) < f (w k +1) < f (3)
soit 0 < uk +2 < uk +1 < < .
4 2 soit 0 < 3 < w k +1 < w k +2 < 3.
Conclusion : pour tout entier naturel n, Conclusion : pour tout entier naturel n,
1 0 < w n < w n+1 < 3.
0 < un+1 < un < .
2
e) La suite (wn) est croissante et majorée, elle est
d)  La suite (un) est décroissante et minorée, elle est
donc convergente.
donc convergente.
f)  w n > 2, 999 pour n = 8.
58 a) 

60 a) Initialisation : t 0 = 2. On a donc 1 < t 0 < 2.


Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
1 < t k < 2, on veut démontrer 1 < t k+1 < 2.
La suite (vn) semble décroissante et minorée par 1,4. De l’hypothèse de récurrence 1 < t k < 2, on déduit
b) Initialisation : v 0 = 3, u1 = 1, 9. 16 16 16
que 4 < t k + 3 < 5, − < − <−
On a donc 1, 5 < u1 < u0 . 4 tk + 3 5
Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k, 16 16 16
et 5 − < 5− < 5−
1, 4 < uk +1 < uk , 4 tk + 3 5
on veut démontrer 1, 4 < uk +2 < uk +1. soit 1 < t k+1 < 1, 8 < 2.
De l’hypothèse de récurrence 1, 4 < uk +1 < uk , Conclusion : pour tout entier naturel n, 1 < t n < 2.

Chapitre 7 ) Compléments sur les suites 165

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16 −t 2 + 2tn + 1 4. Affirmation vraie. La suite (un) est décroissante et
b)  t n+1 − t n = 5 − − tn = n minorée par 1. Elle converge donc vers un nombre
tn + 3 tn + 3
réel  > 1.
(t n − 1)2
=− .
tn + 3
(t − 1)2
Pour tout entier naturel n, 1< t n et − n < 0.
tn + 3
La suite (tn) est décroissante.
c)  La suite (tn)  est décroissante et minorée, elle est
donc convergente.
S’entraîner
61 a)  un+1 = 0 , 7un + 3000.
b) Initialisation : u0 = 15000 , u1 = 13500.
On a donc 10000 < u1 < u0 . 65 (1)  Écrire la définition d’une suite minorée  : Il
Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k, existe un réel m tel que pour tout entier naturel n,
10000 < uk +1 < uk , un > m.
on veut démontrer 10000 < uk +2 < uk +1. (2)  Prendre la négation d’une proposition  : la suite
De l’hypothèse de récurrence 10000 < uk +1 < uk , (un) est non minorée donc quel que soit le réel A, il
on déduit que existe un entier naturel N tel que uN < A.
0 , 7 × 10000 + 3000 < 0 , 7 × uk +1 + 3000 (3)  Utiliser la décroissance de (un)  : pour tout entier
< 0 , 7uk + 3000 naturel n > N, un < uN .
soit 10000 < uk +2 < uk +1. (4)  Tirer des conséquences  : de (2) et (3), il résulte
Conclusion : pour tout entier naturel n, que pour tout entier naturel n > N, un < A.
10000 < un+1 < un . (5) Démontrer que lim un = −∞, on se donne un
n→+∞
c)  La suite (un) est décroissante et minorée, elle est intervalle I = ] − ∞ ; A[ (avec A réel).
donc convergente. D’après ce qui précède, pour tout entier naturel
d) Le nombre de clients du supermarché va se stabili- n > N, un Î I donc I contient tous les termes de la
ser à 10 000 clients. suite (un) à partir d’un certain rang.
(6) Conclure par une phrase : Si une suite est décrois-
sante et non minorée alors elle diverge vers - ¥.

66 1.
Pour se tester a) 

b) u3 n’est pas défini.


c) Les relations précédentes ne définissent pas une suite.
62 1. A 2. A 3. D 4. C
2. a) Initialisation : u0 Î I.
63 1. A, B, C et D 2. B et D 3. A 4. A, B et C Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
uk Î I d’où f (uk ) ∈ I soit uk+1 ∈ I.
64 1. Affirmation fausse. Par exemple la suite (un) Conclusion : on peut définir une suite (un) par u0 et
définie pour tout entier n par un = (−2)n n’est pas pour tout entier naturel n, un+1 = f (un ).
majorée et elle n’a pas de limite. −1
b)  f ′( x) = < 0 pour tout x ∈ [0 ; 2].
2. Affirmation fausse. Par exemple la suite (un) défi- ( x + 2)2
nie pour tout entier n par un = 2 + cos(n) est bornée x 0 2
par 1 et 3 et elle n’est pas convergente. 2
3. Affirmation fausse. f (x) 4
Sn = 1 + 2 + 22 +  + 2n−1 3
1 − 2n
d’où Sn = = 2n − 1. f est une fonction définie sur l’intervalle [0  ;  2] telle
1− 2
que pour tout pour tout nombre réel x ∈ [0 ; 2],
Comme 2 > 1, lim 2n = +∞ et lim 2n − 1 = +∞.
n→+∞ n→+∞ f( x) ∈ [0 ; 2],
166

172892_Chap07_159-178.indd 166 22/07/2020 18:59:00


u0 ∈ [0 ; 2] alors on définit la suite (un) par u0 et pour b)
tout entier naturel n, un+1 = f (un ).

67 a) On considère la suite géométrique (vn) défi-


nie sur N par v n = 0 , 2n.
x −1
La fonction f définie sur ]0  ;  +  ¥[ par f( x) = On obtient pour p = 6
x +1
est telle que un = f (v n ).
Pour tout nombre entier naturel n.
b) La limite de la fonction f est 0, donc la limite de la
suite (un) est - 1. 70 a) D’après le théorème de Pythagore,
 3 2  1 2
68 Parcours 1  21 =   0  +   0  ,
1  4   4 
Pour tout nombre entier naturel n > 1, an+1 = an .
2 10 2 5
La suite (an) est la suite géométrique de premier soit  21 =  0 . et  1 = 0.
16 8
π 1 2
terme a1 = et de raison . 5 5
2 2 De même  2 = 1 = 0.
n−1 8 8
π  1   1 n 1 b) On obtient par un même raisonnement
an = ×   = π  , comme −1 < < 1,

2 2 
2 2 5
 n+1 =  n.
 1 n 8
lim   = 0  : la limite de la suite (an) est 0.
n→+∞ 2 5
La suite ( n ) est géométrique de raison .
8
Parcours 2  5 n
a)  Pour tout nombre entier naturel bn+1 = −0 , 5bn . c)   n =  0   .
 8 
La  suite (bn) est la suite géométrique de premier 5
1 d) Comme −1 < < 1 la limite de la suite ( n ) est 0.
terme b0 = 1 et de raison - . 8
 1 n 2 2. a)
b)  bn = −  .
 2 
1  1 n
c)  −1 < − < 1, donc lim −  = 0 , la limite de
2 n→+∞  2
la suite (bn) est 0.

69 1.  a)  La longueur du côté du carré cn+1 est la b)


moitié de celle du côté du carré cn.
1
La suite (cn) est géométrique de raison .
2 71 1.  mn+1 = 0 , 9mn , la suite (mn) est géométrique
 1 n−1  1 n−1
b)  cn = 1×   =   de raison 0,9.
 2   2 
Comme −1 < 0 , 9 < 1, lim 0 , 9n = 0.
2. a)  L n = 2(c1 + c2 +  + cn ).  1 n n→+∞
 1 −   La limite de la suite (mn) est 0.
 1  1 n−1  2 

b)  L n = 2 1 + +    = 2 × 2.  a)  Comme m0 = 25000 et la raison de la suite
 2  2   1
 1− (mn) est inférieure à 1, cette suite est donc décrois-
  1 n  2
 sante. Il restera un jour moins de 1 kg de glace.
soit L n = 2 2 1 −   .

  2   b)
1  1 n
Comme −1 < < 1, lim   = 0 et lim L n = 2 2 .
2 n→+∞ 2 n→+∞
3. a) Au début de cet algorithme, on affecte 2 à la
variable n et on saisit un nombre entier naturel
p > 1.
Il restera moins d’un kilogramme de glace au bout de
Tant que 2 2 - L n > 10-p
97 jours.
Affecter à n la valeur n + 1
Fin Tant que 72 a) Une réduction de 20 % fait passer la quantité
L’algorithme renvoie la valeur de n. de médicament de q à 0,8q. On ajoute 1 mL.

Chapitre 7 ) Compléments sur les suites 167

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On a donc qn+1 = 0 , 8qn + 1.  3 n  1 n
b)  La suite (un) est constante, donc un = 0 , 8un + 1, b)  un + v n = 80 ×   et v n − un = 40 ×   .
 4   4 
soit un = 5. c) On en déduit que pour tout entier naturel n :
c)  v n+1 = qn+1 − 5 = 0 , 8qn − 4 = 0 , 8(qn − 5).  3 n  1 n
v n = 40 ×   + 20 ×   ,
On a donc v n+1 = 0 , 8v n .  4   4 
n
La suite (vn) est géométrique de raison 0,8. 3  1 n
un = 40 ×   − 20 ×   .
d) On a donc v n = 10 × 0 , 8n et un = 5 + 10 × 0 , 8n.  4   4 
3  3 n
e) Comme −1 < 0 , 8 < 1, lim 0 , 8n = 0. d)  −1 < < 1 donc lim   = 0
n→+∞ 4 n→+∞  4
Quand elle sera stabilisée la quantité de médicament 1  1 n
présent dans le sang sera de 5 mL. −1 < < 1 donc lim   = 0
4 n→+∞  4
lim un = 0 et lim v n = 0.
73 a) Une réduction de 10 % fait passer la quantité n→+∞ n→+∞

p à 0,9p. On ajoute 1  200  habitants, soit 1,2  milliers.


76 Partie A
On a donc pn+1 = 0 , 9 pn + 1, 2.
1. Pour tout nombre entier n :
b) b
v n+1 = un+1 −
1− a
b
v n+1 = aun+b −
1− a
ab
v n+1 = aun −
1− a
c) La suite (un) est telle que k = 0,9k + 1,2 soit k = 12.  b 
v n+1 = aun − 
d)  v n+1 = pn+1 − 12 = 0 , 9 pn − 10 , 8 = 0 , 9( pn − 12).  1 − a 
On a donc v n+1 = 0 , 9v n . v n+1 = av n .
La suite (vn) est géométrique de raison 0,9. La suite (vn) est géométrique de raison a.
b
e)  v n = 10 × 0 , 9n , soit pn = 12 + 10 × 0 , 9n. 2.  v 0 = u0 − .
1− a
Comme −1 < 0 , 9 < 1, lim 0 , 9n = 0 et la suite (pn) Pour tout nombre entier n, vn = v0 ´ an donc
n→+∞
converge vers 12. b
un = v n +
1− a
74 a)  0 < q < 1 donc p > 1 donc lim p n = +∞ b
n→+∞ un = v 0 × an + .
1 1− a
et lim q n = lim n = 0.
n→+∞ n→+∞ p Si a appartient à ]- 1 ; 1[ c’est-à-dire - 1 < a < 1 alors
b)  −1 < q < 0. On considère la suite de terme géné- b
lim an = 0 , donc lim un = .
ral ½q½n . n→+∞ n→+∞ 1− a

qn =q n et comme 0 < q < 1, on en déduit que Partie B


En mars 2021 la hauteur de la plante sera de :
lim qn = 0.
n→+∞ 3
× 80 + 30 = 110 cm.
c)  La suite géométrique (qn)  converge vers 0 quand 4
1
−1 < q < 1. Une réduction de fait passer la hauteur de h à
3 4
´ h.
75 a) Pour tout entier naturel n, 4
3 La plante grandit de 30 cm. Donc hn+1 = 0 , 75h + 30.
un+1 + v n+1 = (un + v n ). Comme −1 < 0 , 75 < 1, la suite (hn) converge vers
4
3 30
La suite (un + v n ) est donc géométrique de raison = 120 cm comme démontré dans la partie A.
4 1 − 0 , 75
et de premier terme u0 + v 0 = 80.
Pour tout entier naturel n, 77 Parcours 1
1
v n+1 − un+1 = (v n − un ). La fonction f définie sur ]0 ; + ¥[ par f( x) = xe− x est
4 telle que un = f (n).
1
La suite (v n − un ) est donc géométrique de raison Pour tout x ∈ ]0 ; + ∞[ , xe- x > 0 donc f( x) > 0
4
et de premier terme v 0 − u0 = 40. et un > 0.
168

172892_Chap07_159-178.indd 168 22/07/2020 19:02:53


f ′( x) = (1 − x)e− x . 79 1. a)

x 0 1 +¥
f ¢(x) + -
e-1 » 0,37
f (x)
0 0
La fonction f est décroissante sur l’intervalle [1 ; + ¥[,
donc la suite (un) est décroissante à partir du rang 1 b) La suite (un) semble croissante et bornée.
et minorée par 0. c)  u1 = 8 . .
La suite (un) est convergente et sa limite est supé-
d) Initialisation : u0 = 0 , u1 = 8 .
rieure ou égale à 0.
On a donc 0 < u0 < u1 < 4.
Parcours 2
a) La suite (un) semble décroissante. Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
Elle semble minorée par 0 et majo- 0 < uk < uk+1 < 4.
rée par 1. On veut montrer que 0 < uk +2 < uk +1 < 4.

b) La fonction f définie sur ]0  ;  +  ¥[ par De l’hypothèse de récurrence 0 < uk < uk+1 < 4 ,
f( x) = ( x + 1)e− x est telle que un = f (n).
on déduit 0 < (uk +1)2 < (uk )2 < 16
f ′( x) = −xe− x < 0.
et 0 < 0 , 5(uk +1)2 < 0 , 5(uk )2 < 8 ,
x 0 +¥
f ¢(x) - 8 < 0 , 5(uk +1)2 + 8 < 0 , 5(uk )2 + 8 < 16
1
f (x) 0 et 8 < 0 , 5(uk +1)2 + 8 < 0 , 5(uk )2 + 8 < 4
c) La fonction f est décroissante sur l’intervalle soit 0 < uk +2 < uk +1 < 4.
[0 ; + ¥[ et pour tout x Î ]0 ; + ¥[, f(x) > 0.
Conclusion :
La suite (un) est décroissante et minorée par 0. Elle
converge vers un nombre supérieur ou égal à 0. pour tout entier naturel n, 0 < un < un+1 < 4.
e) La suite (un) est croissante et majorée, elle est donc
1 1
78 a)  u1 = et u1 = . convergente.
16 256
La fonction f définie sur [0  ;  +  ¥[ par f( x) = x2 est 2.  v n+1 = 0 , 5un2 + 8 − 16 = 0 , 5(un2 − 4) = 0 , 5v n .
telle que un+1 = f (un ). La suite (vn) est géométrique de raison 0,5 et de pre-
b)  f ′( x) = 2 x > 0, la fonction f est croissante sur l’in- mier terme v 0 = −16. Donc v n = −16 × 0 , 5n d’où
tervalle [0 ; + ¥[.
un = 16 − 16 × 0 , 5n .
1 1
c) Initialisation : u0 = , u1 = .
4 16 Comme −1 < 0 , 5 < 1, 0,5n tend
On a donc 0 < u1 < u0 < 1. vers 0 quand n tend vers + ¥ et lim un = 4.
n→+∞
Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
0 < uk +1 < uk < 1. 80 a)  Affirmation fausse  : la suite (n2 + (−1)n )
On veut montrer que 0 < uk +2 < uk +1 < 1. tends vers + ¥ sans être croissante.
De l’hypothèse de récurrence et comme la fonction f b) Affirmation vraie : Si la suite (un) n’est pas mino-
est croissante sur l’intervalle [0  ;  +  ¥[, alors rée, pour tout nombre réel A, il existe un rang N tel
f (0) < f (uk +1) < f (uk ) < f (1), que pour tout n  >  N, uN ∈ ] − ∞ ; A[. La suite (un)
soit 0 < uk +2 < uk +1 < 1, soit 0 < uk +2 < uk +1 < 1. tend vers - ¥.
Conclusion : c) Affirmation fausse : si la suite est majorée elle ne
pour tout entier naturel n, 0 < un+1 < un < 1. tend pas vers + ¥.
d)  La suite (un) est décroissante et minorée, elle est d) Affirmation fausse : si la suite est minorée elle ne
donc convergente. tend pas vers - ¥.

Chapitre 7 ) Compléments sur les suites 169

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1 b) Initialisation : 24 = 16 , , 4 2 = 16 , donc 24 > 4 2.
81 1.  b1 = b0 + 100 = 25
2 Hérédité :
1 1 On suppose que pour un entier naturel k > 4, ,
a1 = b0 + a0 + 7 = 445.
2 2 2k > k 2 .
25 45
2. a) On obtient A = + + 7 = 42.
2 2 On veut montrer que 2k +1 > (k + 1)2 .
B = 250. De l’hypothèse de récurrence on déduit 2k +1 > 2k 2
Les résultats ne sont pas cohérents car on n’obtient et comme k > 4, 2k 2 > (k + 1)2
pas a1. d’où 2k +1 > (k + 1)2 .
b) Il suffit d’intervertir les lignes Conclusion :
B pour tout entier naturel n > 4, 2n > n2 .
Affecter à B la valeur + 10
2 c) On a donc tout entier naturel n > 4, 2n > n2 > 0
B A
et Affecter à A la valeur + + 7. 1 1 1 1
2 2 d’où 0 < n < 2 , soit 0 < 10n × n < 10n × 2 .
3) Initialisation : b0 = 30 , b1 = 25. 2 n 2 n
Pour tout entier naturel n > 4,
On a donc 20 < b0 < b1.
 1 n 10
Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k, 0 < 10n ×   < .
 2  n
20 < bk +1 < bk .
 1 n  1 n
On veut montrer que 20 < bk +2 < bk +1. d)  an = 10n ×   + 11  + 34.
 2   2 
De l’hypothèse de récurrence 20 < bk +1 < bk ,
1 1 1 1  1 n
on déduit × 20 < × bk +1 < × bk , Comme −1 < < 1,   tend vers 0 quand n tend
2  2 
2 2 2
1 1 1 vers + ¥ la limite de la suite (an) est donc 34.
× 20 + 10 < × bk +1 + 10 < × bk + 10 d’où
2 2 2
10 < bk +2 < bk +1. 82 1.  a1 = 2400 , a2 = 2320
Conclusion : 80 % de renouvellement correspond à un coefficient
pour tout entier naturel n, 20 < bn+1 < bn . de 0,8, il y a chaque année 400 nouveaux adhérents.
La suite (bn) est décroissante et minorée par 20, elle On a donc an+1 = 0 , 8an + 400.
est donc convergente vers un nombre réel  > 20. 2. a) Initialisation : a0 = 2500 , a1 = 2400 , donc
 1 0 2000 < a0 < a1
c) Initialisation : 20 + 10 ×   = 30 = b0 . Hérédité  : On suppose que pour un entier naturel
 2 
Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k, 2000 < ak +1 < ak .
 1 k On veut montrer que
uk = 20 + 10 ×   . 2000 < ak +2 < ak +1.
 2 
 1 k +1
On veut montrer que uk = 20 + 10 ×   . De l’hypothèse de récurrence
 2 
2000 < ak +1 < ak ,
 1 k
De l’hypothèse de récurrence uk = 20 + 10 ×   , on déduit
 2 
  1 k 0 , 8 × 2000 < 0 , 8 × ak +1 < 0 , 8 × ak et
1 
on déduit uk +1 = × 20 + 10 ×    + 10 0,8 ´ 2 000 + 400 < 0,8 ´ ak + 1 + 400 < 0,8 ´ ak + 400.
2    2  

Soit 2000 < ak +2 < ak +1.
 1 k +1
soit uk +1 = 20 + 10 ×   . Conclusion :
 2 
pour tout entier naturel n, 2000 < an+1 < an .
Conclusion :
 1 n b)  La suite (an) est décroissante et minorée, elle est
pour tout entier naturel n, un = 20 + 10 ×   .
 2  donc convergente.
1  1 n 3. a) Initialisation : 500 × (0 , 8)0 + 2000 = 2500 = a0 .
d)  Comme −1 < < 1,   tend vers 0 quand n
2  2  Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
tend vers + ¥ et  = 20. uk = 500 × (0 , 8)k + 2000.
4) a) 2n2 − (n + 1)2 = n2 − 2n − 1 > 0 On veut montrer que :
pour n > 1 + 2 . uk +1 = 500 × (0 , 8)k +1 + 2000.
Donc pour tout entier naturel n > 3, De l’hypothèse de récurrence
2n2 > (n + 1)2 . uk = 500 × (0 , 8)k + 2000 ,
170

172892_Chap07_159-178.indd 170 22/07/2020 19:06:53


on déduit uk +1 = 0 , 8(500 × (0 , 8)k + 2000) + 400 d) Initialisation :
3 1 3  3
soit uk +1 = 500 × (0 , 8)k +1 + 2000. u0 − 2 = − 2 , 0  − 2  = − 2 .
2 2 2
  2
Conclusion : 1  3 
On a donc 0 < u0 − 2 < 0  − 2 
pour tout entier naturel n, un = 500 × (0 , 8)n + 2000. 2 2 
b) Comme −1 < 0 , 8 < 1, (0 , 8)n tend vers 0 quand n Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
tend vers + ¥ la limite de la suite (an) est donc 2 000. 1 3 
0 < uk − 2 < k  − 2 .
c) Si le schéma d’inscription reste le même le nombre 2 
 2 
d’adhérents se stabilisera à 2 000. Alors d’après la question précédente :
1 1 1 3 
uk +1 − 2 < (uk − 2 ) < × k  − 2  ,
2 2 2  2 
1 2  1 2  2  1  3 
83 1. a)  f ′( x) = 1 − 2  = 1 − 1 +  soit 0 < uk +1 − 2 < k +1  − 2 .
2 x  2  x  x  2  2 
Conclusion :
( x − 2 )( x + 2 )
= pour tout entier naturel n,
2 x2
1 3 
0 < un − 2 < n  − 2 .
b)  x 0 2 
 2 
2 +¥
f ¢(x) - + e)  D’après le théorème des gendarmes, la suite (un)
converge vers 2.
f (x)
2
1 1
3 17 84  a) un+1 − un = + +
2) a) Initialisation : u0 =, u1 = . n +1 n + 2
2 12 1
1 1 1
3 + −  + +  + 
On a donc 2 < u1 < u0 < . 
2n + 2  n n + 1 2n 
2
1 1 1
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k, soit un+1 − un = + − et
2n + 1 2n + 2 n
3
2 < uk +1 < uk < . n(2n + 2) + n(2n + 1) − (2n + 1)(2n + 2)
2 un+1 − un =
17 3 (2n + 1)(2n + 2)n
On veut montrer que 2 < uk +2 < uk +1 < < .
12 2 −3n − 2
3 =
De l’hypothèse de récurrence 2 < uk +1 < uk <
2 (2n + 1)(2n + 2)n
et comme la fonction f est croissante sur l’intervalle −3n − 2 < 0 et (2n + 1)(2n + 2)n > 0
[ 2 ; + ∞[ , on déduit : donc un+1 − un < 0. La suite (un) est décroissante.
3 b) Pour tout entier naturel n > 1, un > 0.
f ( 2 ) < f (uk +1) < f (uk ) < f   La suite (un) est décroissante et minorée, elle est
 2 
17 3 convergente.
soit 2 < uk +2 < uk +1 < < .
12 2
Conclusion : 85 a)  La fonction f définie sur ]0  ;  +  ¥[ par
3 2x
pour tout entier naturel n, 2 < un+1 < un < . f( x) = est telle que v n+1 = f (v n ) pour tout
2
x2 + 1
b) La suite (un) est décroissante et minorée par 2, nombre entier naturel n.
elle est donc convergente. 2
f ′( x) = > 0 , la fonction f est crois-
c)  un+1 − 2 = f (un ) − 2 = f (un ) − f ( 2 ) ( x + 1) x2 + 1
2

1 2  1 2  sante sur ]0 ; + ¥[.


= un +  −  2 +  2 5
2  u  2 
n 2  b) Initialisation : v 0 = 0 , 5, v1 = .
5
1 1 1 On a donc 0 < v 0 < v1 < 2.
= (un − 2 ) + − Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
2 un 2
0 < v k < v k+1 < 2.
1 u − 2
= (un − 2 ) − n Comme la fonction f est croissante sur l’intervalle
2 2un
[ 2 ; + ∞[ , , f (0) < f (v k +1) < f (v k ) < f (2)
un − 2
Comme un > 2, , > 0. 4 5
2un soit 0 < v k +1 < v k +2 < < 2.
5
1 Conclusion :
Donc un+1 − 2 < (un − 2 )
2 pour tout entier naturel n, 0 < v n < v n+1 < 2.

Chapitre 7 ) Compléments sur les suites 171

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c) La suite (vn) est croissante et majorée, elle est  1 
88 1. a)  Les suites   , (0 , 7n ) et (0 , 3n )
convergente vers un nombre réel 0 <  < 2.  n2 
convergent vers 0.
d) Comme la suite (vn) converge, à partir d’un certain
rang f() = . Soit  = 3.

1
86 a ) Affirmation fausse. En effet si un = alors
n
v n = −2n. lim un = 0 et pourtant lim v n = −∞.
n→+∞ n→+∞
1
b) Pour  2  , on trouve n = 32.
b) Proposition vraie.  n 
1 1 Pour (0 , 7n ), on trouve n = 20.
Pour tout entier naturel n, 2 < un donc < donc
2 un 2 La suite qui semble converger le moins rapidement
- > -1, c’est-à-dire v n > -1.
un 1
vers 0 est  2 .
 n 
c) Proposition fausse.
2 2. a) Pour tout entier n > 1,
La suite (1/n) est décroissante et v n = − = −2n. 1
1 −0
(n + 1)2  n 2  2
La suite (vn) est donc décroissante. n =   = 1 − 1 
1  n + 1  n + 1
−0
d) Proposition fausse. n 2
2
1  1 
La suite (un) telle que un = (−1)n est divergente. lim = 0 donc lim 1 −  = 1.
n→+∞ n + 1 n→+∞  n + 1
2  1 
vn = − = −2(−1)−n . La suite  2  a une convergence lente car k = 1.
(−1)n n 
La suite (vn) est donc également divergente. 0 , 7n+1 − 0
b)  = 0 , 7.
0 , 7n − 0
87 a) Si P, alors Q est vraie. 0 < 0 , 7 < 1 donc la suite (0 , 7n ) a pour vitesse de
convergence 0,7.
Toute suite croissante et majorée est convergente.
0 , 3n+1 − 0
Si Q, alors P est fausse. = 0 , 3.
0 , 3n − 0
La suite (un) définie pour tout entier n > 0 par 0 < 0 , 3 < 1, donc la suite (0 , 3n ) a pour vitesse de
1 convergence 0,3.
un = est convergente et n’est pas croissante.
n 0 , 3 < 0 , 7 < 1, donc la suite (0 , 3n ) tend plus rapide-
b) Si P, alors Q est vraie. ment vers 0 que la suite (0 , 7n ) qui tend plus rapide-
1
On utilise un raisonnement par l’absurde : ment vers 0 que la suite  2 .
 n 
3. a) Initialisation :
si la suite (un) a pour limite un nombre réel , alors
pour tout entier naturel n, un < . u0 = 0 , u1 = 3 donc 0 < u0 < u1 < 2.
Hérédité :
C’est impossible puisque la suite (un) n’est pas majo-
La fonction f définie sur [0  ;  2] par f( x) = x + 2 est
rée.
telle que un + 1 = f (un) pour tout nombre entier naturel n.
Si Q, alors P est fausse. Elle est croissante sur l’intervalle [0 ; 2].
La suite (un) définie pour tout entier n par On suppose que pour un entier naturel k,
un = (−1)n + n n’est pas croissante. 0 < uk < uk+1 < 2.
c) Si P, alors Q est fausse. On veut montrer que 0 < uk +1 < uk +2 < 2.
D’après l’hypothèse de récurrence 0 < uk < uk+1 < 2,
La suite (un) définie pour tout entier n par
on déduit f (0) < f (uk ) < f (uk +1) < (2) soit
un = (−1)n n n’est pas majorée et n’a pas de limite.
0 < uk +1 < uk +2 < 2.
Si Q, alors P est vraie. Conclusion :
Dire que la suite (un) a pour limite + ¥ signifie que pour tout entier naturel n, 0 < un < un+1 < 2.
pour tout réel A > 0, il existe un rang p tel que pour La suite (un) est croissante et majorée par 2, elle
tout n > p , un > A. converge vers un nombre réel  < 2.
172

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b)  1
f ′( x) = > 0,
(2 − x)
la fonction f est croissante sur [0 ; + 1].
1
Initialisation : u0 = 0 , u1 = donc 0 < u0 < u1 < 1.
2
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
La suite (un) converge vers 2. 0 < uk < uk+1 < 1.
un + 2 − 2 un − 2 1 On veut montrer que 0 < uk +1 < uk +2 < 1.
= =
un − 2 (un − 2)(v ) ( un + 2 + 2) D’après l’hypothèse de récurrence 0 < uk < uk+1 < 1,
on déduit f (0) < f (uk ) < f (uk +1) < f (1)
1 1
lim un + 2 + 2 = 4 donc lim = . soit 0 < uk +1 < uk +2 < 1.
n→+∞ n→+∞ un + 2 + 2 4
Conclusion :
1
La vitesse de convergence de la suite (un) est . pour tout entier naturel n, 0 < un < un+1 < 1.
4un+1 − un 4
c)  lim v n = lim = 2. La suite (un) est croissante et majorée par 1, elle
n→+∞ n→+∞ 3 converge vers un nombre réel  < 1.
d)  1 2
b) u0 = 0 , u1 = , u2 = ,
2 3
n
il semble que un = .
n +1
0
Initialisation : = 0 = u0 ,
0 +1
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
k k +1
uk = , on veut démontrer que uk+1 = .
k +1 k +2
k
La suite (un) converge moins vite que la suite (vn). D’après l’hypothèse de récurrence uk = ,
k +1
1 1 1 1 k +1
89 a)  f ′( x) = x + > 0 sur [0 ; 2]. on déduit uk+1 = = = .
4 2  k  k + 2 k +2
2 −  
La fonction f est donc croissante sur [0 ; 2].  k + 1 k +1
Donc si 0 < x < 2, alors f (0) < f ( x) < f (2), n
Conclusion : pour tout entier naturel n, un = .
1 n +1
c’est-à-dire < f( x) < 2 donc 0 < f( x) < 2. 1
2 1 pour tout entier naturel n, un = ,
b) Initialisation : u0 = , donc u0 ∈ [0 ; 2]. 1
1+
2 n
Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k, 1
uk ∈ [0 ; 2]. lim = 0 , la suite (un) a pour limite 1.
n→+∞ n
On veut démontrer uk+1 ∈ [0 ; 2].
91 Pour obtenir un+1, on ajoute à un un nombre
D’après l’hypothèse de récurrence uk ∈ [0 ; 2], on
décimal positif. La suite (un) est croissante.
déduit f (uk ) ∈ [0 ; 2] soit uk+1 ∈ [0 ; 2].
Pour tout entier naturel n, un < 0 , 2.
Conclusion : pour tout entier naturel n, un ∈ [0 ; 2].
La suite (un) est croissante et majorée, elle est donc
c) Pour tout n de N :
1 1 1 convergente.
un+1 − un = un2 − un +
8 2 2
1 92 a)  Pour tout nombre réel de l’intervalle
un+1 − un = (un2 − 4un + 4) 2
8 I = [1 ; 2], f ′( x) = 2
> 0 , la fonction f est crois-
1 sante sur I. ( x + 2)
un+1 − un = (un − 2)2 > 0.
8 x 0 1
La suite (un) est donc croissante. f ¢(x) +
La suite (un) est croissante et majorée par 2, elle 1
converge vers un nombre réel  < 2. f (x) 3
0
1
90 a) La fonction f définie sur [0 ; 1] par f( x) = b) Initialisation : u0 = 1, donc u0 ∈ [0 ; 1].
2− x
est telle que un+1 = f (un ) pour tout nombre entier Hérédité :
naturel n. on suppose que pour un entier naturel k, 0 < uk < 1.

Chapitre 7 ) Compléments sur les suites 173

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On veut démontrer 0 < uk+1 < 1. • Conclusion  : pour tout nombre entier naturel n,
D’après l’hypothèse de récurrence 0 < uk < 1,  1 n
1 un = 4 − 5  .
on déduit f (0) < f (uk ) < f (1) soit 0 < uk+1 < 2
3 b) Pour tout n de N
d’où 0 < uk+1 < 1.
Sn = u0 + u1 +  + un
Conclusion : pour tout entier naturel n, un ∈ [0 ; 1]. . 0 1 n
5  1 5  1 5  1
c) La suite (Un) est décroissante et minorée : elle est Sn = 4 −   + 4 −   +  + 4 −  
22 22 22
convergente.
5  1   1 n 
0
 1 1
Sn = 4(n + 1) −   +   +  +   
93 a)  La fonction f définie sur [0  ;  +  ¥[ par 2  2  2 2 
n 3(n + 2) n+1
f ( x) = x+  1
est telle que un+1 = f (un ) 1 −  
2(n + 1) 2(n + 1) 5 2
Sn = 4 n + 4 − ×
pour tout nombre entier naturel n. 2 1
n 1−
Comme n > 1, > 0. 2
2(n + 1)   1 n+1
La fonction f est croissante. Sn = 4 n + 4 − 5 1 −   
Initialisation : u0 = −1, u1 = 2 donc u0 < u1 < 3.  2 
4 5   1 
n+1
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k, Sn
= 4 + − 1 −   
uk < uk +1 < 3. n n n  2 
4 S
Alors f (uk ) < f (uk +1) < f (3) soit uk +1 < uk +2 < 3. lim = 0 , lim =0
n→+∞ n n→+∞ n
Conclusion :
1  1 n+1
pour tout entier naturel n, un < un+1 < 3. −1 < < 1 donc lim   = 0
2 n→+∞  2 
La suite (un) est croissante et majorée elle est donc Sn
convergente. D’où lim = 4.
n→+∞ n
 n 3(n + 2)
b)  v n+1 = (n + 1)3 − un −  soit
 2(n + 1) 2(n + 1)  95 a) B H0
 6(n + 1) n 3(n + 2) H2
v n+1 = (n + 1) − un −  et
 2(n + 1) 2(n + 1) 2(n + 1)  H4
H6
 3n n   3n n 
v n+1 = (n + 1) − un  =  − un 
 2(n + 1) 2(n + 1)   2 2 
n 1
On a donc v n+1 = (3 − un ) = v n . A H1 H3 H5 C
2 2
1 b) Dans le triangle rectangle ABC, cosABC  = 1 donc
La suite (vn) est géométrique de raison et de
2  = 60°. 2
ABC
premier terme v1 = 4. Donc pour tout entier n > 1,  est complémentaire de l’angle ABC 
L’angle ACB
 1 n−1 4  1
n−1
 = 30°.
v n = 4 ×   et un = 3 −   . donc ACB
 2  n  2  c) Initialisation :
c) La suite (un) converge vers 3. Dans le triangle H0H1H2 , H   et
1H0H2 = ABC
H 
0H1H2 = ACB.
94 a) P(n) est la proposition :
Les angles du triangle H0H1H2 ont même mesure que
• 1re étape (initialisation)
ceux du triangle ABC.
 1 0
u0 = −1 et 4 − 5 ×   = −1 donc P(0) est vraie. Hérédité :
2
On suppose que pour un entier naturel k,
• 2e étape (hérédité)
Les angles du triangle Hk Hk +1Hk +2 ont même mesure
On considère un nombre entier naturel k pour lequel,
que ceux du triangle ABC.
 1 k
uk = 4 − 5  , (hypothèse de récurrence), et on Les droites (HkHk+1) et (Hk +2Hk +3 ) sont parallèles
2
 1 k +1 coupées par la sécante  (Hk +1Hk +2 ).
montre qu’alors uk +1 = 4 − 5  .
2  
uk 1  1 k  Les angles H H H
k k +1 k +2et H H H sont en
k +1 k +2 k +3
De uk +1 = + 2, on obtient uk +1 =  4 − 5   + 2 position d’alternes internes et ont donc même
2 2 2 
 1 k +1 mesure de même que les angles qui leur sont oppo-
uk +1 = 4 − 5  . sés dans le triangle Hk +1Hk +2Hk +3 .
2

174

172892_Chap07_159-178.indd 174 22/07/2020 19:15:14


Par conséquent les angles du triangle Hk +1Hk +2Hk +3 Conclusion :
ont même mesure que ceux du triangle Hk Hk +1Hk +2 pour tout entier naturel n, 0 < Tn+1 < Tn < 1.
et du triangle ABC. c)  La suite (un) est décroissante et minorée elle est
Conclusion : pour tout entier naturel n, les angles du donc convergente.
triangle HnHn+1Hn+2 ont les mêmes mesures que 4. a)
ceux du triangle ABC. Tant que T > 0 , 2
ln+1 3 n ← n +1
d) Pour tout entier naturel n impair, = sin(60°) = .
ln 2 T ← T − 0 ,1T 2
l 3
Pour tout entier naturel n pair, n+1 = sin(30°) = . Fin tant que
ln 2 b) À la calculatrice on obtient n = 38.
3
Donc ln+1 = ln .
2
e)  La suite (ln) des longueurs est géométrique de 97 Partie A. 1.
3 2. Il semble que la probabilité de la présence du lapin
premier terme l0 = 4 et de raison .
2 dans la galerie C est la plus grande.
  n 
  3   Partie B.
1 −   
  2   1 1 1 1
1. a)  un+1 = an+1 − cn+1 = an + bn − bn − cn
Donc L n = 4  .
 3  3 4 4 3
 1 −  1
 2  d’où un+1 = un .
4
 
1
3  3 n La suite (an) est géométrique de raison .
Comme −1 < < 1, lim   = 0 , donc 4
2 n→+∞  2   1 n  1 n
 
b)  un = 1×   =   .
lim L n = 16 + 8 3.  4   4 
n→+∞
2. Le lapin est dans une des trois galeries, donc
comme la somme des probabilités est égale à 1
an + bn + cn = 1.

Objectif BAC
4 2 1 2 4
v n+1 = bn+1 − = an + bn + cn − soit
7 3 2 3 7
2 1 4 2 1 4
v n+1 = (an + cn ) + bn − = (1 − bn ) + bn −
3 2 7 3 2 7
1 2 1 4 1
et v n+1 = − bn + = − bn −  = − v n .
6 21 6  7 6
96 1. a)
1
La suite (vn) est géométrique de raison - et de
4 4  1
n 6
premier terme v 0 = − . v n = − −  .
7 7  6 
b)  4
3.  On a vu que, pour tout n, bn = v n + et que
Année 2018 2019 2020 2023 2028 2033 2038 n 7
4  1 
n 0 1 2 5 10 15 20 v n = − −  .
7  6 
Tn 0,9 0,819 0,752 0,647 0,459 0,370 0,310 4 4  1
n

2. Le taux de disponibilité des ressources sera proche On en déduit que bn = − −  .
7 7  6 
de 0,105 en 2028.
On a vu précédemment que an + cn = 1 − bn .
3.  a)  f ′( x) = 1 − 0 , 2 x > 0 pour tout x ∈ [0 ; + 1], la
 4 4  1 n 

fonction f est croissante sur l’intervalle [0 ; + 1]. On en déduit que an + cn = 1 −  − −  
 7 7  6  
b) Initialisation :
n n
T0 = 0 , 9 , T1 = 0 , 819 donc 0 < T1 < T0 < 1. 4 4  1  3 4  1
soit an + cn = 1 − + −  = + −  .
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k, 7 7  6  7 7  6 
0 < Tk +1 < Tk < 1. On a vu aussi que, pour tout n, un = an − cn et que
Alors, comme f est croissante f (Tk ) < f (Tk +1) < f (1)  1n  1n
un =   , on en déduit que an − cn =   .
soit : 0 < Tk +2 < Tk +1 < 0 , 9.  3   3 

Chapitre 7 ) Compléments sur les suites 175

172892_Chap07_159-178.indd 175 22/07/2020 19:16:52


an et cn sont les solutions du système : 3. a. Initialisation :
v 0 = 0 ,1, v1 = 0 , 56 donc 0 < v 0 < v1 < 1
 3 4  1
n
an + cn = + −  Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
 7 7  6 
 0 < v k < v k+1 < 1.
 n
an − cn =  1 On veut prouver que 0 , 5 < v k +1 < v k +2 < 1.
  3  D’après l’hypothèse de récurrence 0 < v k < v k+1 < 1,
 n
 1n on déduit 0 < f (v k ) < f (v k +1) < f (1)
3 4  1
2an = + −  +   soit 0 , 5 < v k +1 < v k +2 < 1
 7 7  6   3 
 , Conclusion :
  1 n
 cn = an −    pour tout entier naturel n, 0 < v n < v n+1 < 1.
  3 
b) La suite (vn) est croissante et majorée elle est donc
 3 2  1
n
1  1
n convergente.
 an = + −  +  
 14 7  6  2  3 
, 99 a)  Pour montrer qu’une suite (un) est majorée
 3 2  1 n
1  1 n
 1 n
cn = + −  +   −   (minorée) par M(m) on peut :
 14 7  6  2  3   3 
(1) Démontrer M - un > 0 (un − m > 0).
 n n
(2) Utiliser un raisonnement par récurrence.
a = 3 + 2 − 1  + 1  1
    
14 7  6  2  3 
n b)  pour (1) exemple exercice 31, pour (2) exemples
 .
 n n exercices 4, 33, 65.
3 2  1  1  1 
 cn = + −  −  
 14 7  6  2  3  100 Initialisation :
20 1
= = u0 ,
0
4.  La position du lapin après un très grand nombre 1+ 2 2
d’étapes est donnée par les limites des suites (an ), Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
(bn ) et (cn ). 2k
uk =
1  1n 1 1 + 2k
−1 < < 1, donc lim   = 0 ; −1 < < 1,
3 
n→+∞  3  6 2k
2
 1 n 2uk k 2k +1
donc lim   = 0. alors uk +1 = = 1 + 2k = .
n→+∞ 6 1 + uk 2 1 + 2k +1
1+
On en déduit que 1 + 2k
3 4 2n
lim an = , , lim bn = Conclusion : pour tout entier naturel n, un = .
n→+∞ 14 n→+∞ 7 1 + 2n
3 On affecte à n une valeur On affecte à u la valeur 0,5
et lim cn = .
n→+∞ 14 entière positive ou nulle
La probabilité qu’après un très grand nombre Pour i de 0 à n
2n
d’étapes, le lapin u←
3 1 + 2n 2u
• se trouve dans la galerie A tend vers u←
14 1+ u
4
• se trouve dans la galerie B tend vers
7
3
• se trouve dans la galerie C tend vers
14
10
98 1.  f ′( x) = > 0 , la fonction f est crois- 101 a. Affirmation fausse.
( x + 4)2
sante sur l’intervalle [0 ; + 2]. La fonction f définie sur [0  ;  +  ¥[ par
2. a. f( x) = x2 − 4 x + 4 telle que un = f (n) n’est pas
monotone.
1 b. Affirmation vraie.
La suite (un) est croissante et majorée elle est donc
0,5
convergente.
c. Affirmation fausse.
O v0 v1 v2 v3 1,5
Comme 5 > 1, lim (5)n = +∞.
n→+∞
b. La suite (vn) semble croissante et converger vers 1. La suite(vn) tend vers + ¥.
176

172892_Chap07_159-178.indd 176 22/07/2020 19:18:20


Pour aller plus loin

102 Partie A. 1.
wn + 1 - wn = (vn + 1 - un + 1) - (vn - un)
= (vn+ 1 - vn) - (un+ 1 - un)
Comme la suite (vn) est décroissante, v n+1 − v n < 0.
Comme la suite (un) est croissante, un+1 − un > 0.
Donc w n+1 − w n < 0. 103 a)  u2 = 52, u3 = 200 , u4 = 3104 et
2. La suite (wn) est donc décroissante. u5 = 12352.
Elle converge vers 0 donc w n > 0. b)  Dire que (rn) satisfait à la relation (1) signifie que
3. Pour tout entier n, v n - un > 0 donc v n > un . r n+2 − 6r n+1 + 8r n = 0 soit r 2 − 6r + 8 = 0.
4. La suite (vn) est décroissante un < v n < v 0 . Soit r1 = 2 et r2 = 4.
La suite (un)  est croissante et majorée donc elle c) v n = A × 2n + B × 4 n , , v n+1 = A × 2n+1 + B × 4 n+1,
converge. 6(A × 2n+1 + B × 4 n+1) − 8(A × 2n + B × 4 n ) =
La suite (un) est croissante u0 < un < v n . La suite 3A × 2n+2 + 6B × 4 n+1 − 2A × 2n+2 − 2B × 4 n+1 =
(vn) est décroissante et minorée donc elle converge. A × 2 n +2 + B × 4 n +2 = v n +2 .
5. On pose lim un =  et lim v n =  ′. d)  Les nombres A et B sont solution du système
n→+∞ n→+∞
On a lim un − v n = 0 donc  −  ′ = 0 soit  =  ′.  A + B = 0

n→+∞ 2A + 4B = 14
Les suites (un) et (vn) ont la même limite.
soit A = −7 et B = 7.
Partie B. 1.
u + 2v n un + v n 2u + 4v n − 3un − 3v n e)  un = −7 × 2n + 7 × 4 n = 2n (−7 + 2n ).
w n+1 = n − = n
3 2 6 Comme 2 > 1, lim 2n = +∞ et lim un = +∞.
v n − un 1 n→+∞ n→+∞
soit w n+1 = = wn .
6 6
La suite (wn) est géométrique de premier terme 12 et 104 a)  u2 = 8 , u3 = 28 , u4 = 80 et u5 = 208.
1 b)  Dire que (rn) satisfait à la relation (1) signifie que
de raison .
6 r n+2 − 4 r n+1 + 4 r n = 0
Elle est donc décroissante. soit r 2 − 4 r + 4 = (r − 2)2 = 0.
 1 n Soit r1 = 2.
w n = 12  .
 6  c) v n = (An + B) × 2n , v n+1 = (A(n + 1) + B) × 2n+1,
La suite (wn)converge vers 0. Ses termes sont positifs. 4(A(n + 1) + B) × 2n+1 − 4(An + B) × 2n
u + vn 1 1 = 2(A(n + 1) + B) × 2n+2 − (An + B) × 2n+2
2. un+1 − un = n − un = (v n − un ) = w n > 0.
3 3 3 = (2(A(n + 1) + B) − (An + B)) × 2n+2
u + 2v n 2
v n+1 − v n = n − un = − w n < 0. = (2An + 2A + 2B − An − B) × 2n+2  
3 3
La suite (un) est croissante, la suite (vn) est décrois- = (A(n + 2) + B) × 2n+2 = v n+2 .
3
sante. d)  v 0 = B = −1 et v1 = 1 = 2(A + B) donc A = et
2
3. Les suites (un) et (vn) ont des croissances contraires B = −1, soit un = (1, 5n − 1) × 2n.
et la limite de la suite (v n − un ) est nulle. lim un = +∞.
n→+∞
Elles sont donc adjacentes.
4. a. 1  2 a2 
Tant que v − u > 10−n 105 Partie A. 1. un2+1 = un + 2a + 2  , soit
4  un 
u+v
u← 1 a 2 
3 un2+1 − a = un2 + 2a + 2 − 4 a , soit
4  un 
u + 2v
v←
3 1  u 4 − 2aun2 + a2  1 2

Fin tant que


un2+1 − a =  n
4  2
un  4un
( 2
 = 2 un − a . )
Chapitre 7 ) Compléments sur les suites 177

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1 2 1 1
2.  Pour tout entier n, un2+1 − a = (un − a)2 ≥ 0 , L’égalité − = 2 donne q = .
4un2 q −1 2
2
donc un+1 > a soit un+1 > a . 107 1. a) f est croissante et u1 > u0 .
Comme u0 est fixé par l’énoncé on peut dire que pour Par conséquent si on suppose qu’il existe un entier
tout n > 1, , un > a . naturel k, tel que uk +1 > uk alors f (uk +1) > f (uk ) et
1  a donc pour tout entier n, un+1 > un .
un + 
un+1 2 un  1  a La suite (un) est croissante.
= = 1 + 2 .
un un 2  un  b) De même on démontre que la suite (un) est
décroissante.
1 a  1
Comme un > a , on a 1 + 2  < (1 + 1), soit c) Deux termes successifs uk+1 et uk de la suite (un)
un+1
2  un  2 se rangent dans le sens inverse de uk+1 et uk .
< 1.
un La suite n’est ni croissante ni décroissante.
La suite (un) est décroissante et minorée par a , elle d) Il en est de même que pour la suite de la question
converge donc vers un nombre  > a. précédente.
Partie B. 1. La suite (un) est décroissante et converge 2. La fonction f définie sur [1 ; + ¥[ par f( x) = 1 + x
donc vers un nombre  > a. est telle que un+1 = f (un ) pour tout nombre entier
On choisit pour u > 0 un entier plus grand que a. naturel n > 1.
1
Il est habile de choisir pour u, le plus petit entier supé- f ′( x) = > 0.
rieur ou égal à a. 2 1+ x
La fonction f est croissante sur l’intervalle [1 ; + ¥[.
2.  On obtient un encadrement de 2 d’amplitude
u0 = 1, u1 = 2 donc u0 < u1.
10- 6 en cinq étapes.
3.  Nombre de décimales exactes La suite (un) est croissante.
Nombre d’étapes
1 1
108 un+1 − un = > 0 la suite (un) est crois-
2 3 (n + 1)!
sante.
3 4 n! est le produit de n - 1 facteurs supérieurs ou égaux à 2. 
5 4 1 1
On a donc n ! < 2n-1 et < .
10 5 n ! 2n-1
n
1
15 6 On en déduit que un < 1 + ∑ n−1 , on a donc
La suite converge très rapidement.  1 n k =1 2
1 −  
 2  1
106 a) Faux. Contre-exemple, u0 = 2500 un < 1 + < 1+ .
1 1
et q = 0 , 85 (u0 > 2000 et u1 > 2000) 1− 1−
2 2
b)  Vrai. Si 0 < q < 1, alors lim un = 0 et l’inter- Soit un < 3.
n→+∞ La suite (un) est croissante et majorée par 3, elle est
 1 1
valle  − ;  contient 0 donc il contient tous les donc convergente.
 2 2 
termes un à partir d’un certain rang. 1
109 On a 0 < un+1 < 2 − (1) donc
Par ailleurs, pour tout n, un = 1× q n donc un > 0. un
c) Vrai. Pour tout n, un = q n et Sn = 1 + q +… + q n 1
un+1 − un < 2 − − un soit
1 − q n+1 q n+1 − 1 un
soit Sn = = .
1− q q −1 −un2 + 2un − 1
un+1 − un < et
q > 1 donc lim q n = +∞ donc lim Sn = +∞. un
n→+∞ n→+∞
d) Vrai. Si q = 1, alors pour tout n, un = 1 et −(un − 1)2
un+1 − un < < 0.
Sn = n + 1, donc lim Sn = +∞. un
n→+∞
q n+1 − 1 La suite (un)  est décroissante et minorée. Elle est
On a donc q ¹ 1 et pour tout n, Sn = donc donc convergente vers un nombre réel  > 0.
q −1
1 1
la suite (Sn) converge si, et seulement si la suite On a donc 0 < 2 − soit  > .
(q n+1) converge soit, si, et seulement si, 0 < q < 1.  2
1
Dans ce cas, comme lim q n+1 = 0. L’inégalité (1) entraîne  < 2 - et comme  > 0, ,
n→+∞ 
1  2 − 2 + 1 < 0 soit ( −1)2 < 0 d’où  = 1.
lim Sn = − .
n→+∞ q −1 La suite (un) converge vers 1.
178

172892_Chap07_159-178.indd 178 22/07/2020 19:23:23


8 Limites des fonctions

Questions-Tests Découvrir

1 a) (3) En effet, un ˘ 1 000 équivaut à n² ˘ 1 000 1 Fonction de limite réelle en + ¥


c’est-à-dire n > 1000 (car n ˘ 0). 4
Or 1000 » 31, 6. Donc le plus petit entier natu- 1 a) Pour tout réel x > 0 : f( x) = .
x
rel n tel que un > 1 000 est 32. b) Lorsque x prend de grandes valeurs f(x) se
b) (2) Pour tout entier n > 1050, n² > 10100 c’est- rapproche de 0 en restant positive.
à-dire un Î ]10100 ; + ¥[.
c) (2) En effet, pour tout réel A > 0, un Î ]A ; + ¥[ 2 a) La fonction inverse étant strictement décrois-
pour tout entier n > A. 4
sante sur ]0 ; + ¥[, 0 < < 0 , 01 équivaut à
x 1 x
2 a) (2) En effet, 3 ¯ un ¯ 3,01 équivaut à > c’est-à-dire x > 4 ´ 100 soit x > 400.
1 1 4 0 , 01
3 < 3 + < 3, 01 c’est-à-dire 0 < < 0 , 01 soit b) • f(x) Î ]0 ; 0,001[ équivaut à 0 < f(x) < 0,001
n n
n ˘ 100. 4
c’est-à-dire 0 < < 0 , 001 soit x > 4 000.
Donc le plus petit entier naturel n tel que x
3 ¯ un ¯ 3,01 est 100. Pour tout réel x > 4 000, f(x) Î ]0 ; 0,001[.
b) (3) En effet pour tout entier n ˘ 106, • f(x) Î ]0 ; 0,000 1[ équivaut à 0 < f(x) < 0,000 1
3 ¯ un ¯ 3 + 10-6. 4
c’est-à-dire 0 < < 0 , 0001 soit x > 40 000.
c) (2) En effet, pour tout réel A > 0, un Î ]3 ; 3 + A[ x
1 Pour tout réel x > 40 000, f(x) Î ]0 ; 0,000 1[.
pour tout entier n > .
A • f(x) Î ]0 ; 10- 6[ équivaut à 0 < f(x) < 10- 6
 1  4
3 (2) En effet, f( x) = e3 x  − x − 2e−2 x  c’est-à-dire 0 < < 10−6 , soit x > 4 ´ 106.
e  x
f( x) = e3 x (e x − 2e−2 x ) Pour tout réel x > 4 ´ 106, f(x) Î ]0 : 10- 6[.
f( x) = e3 x+x − 2e3 x−2 x c) f(x) Î ]0 ; a[ équivaut à 0 < f(x) < a c’est-à-
f( x) = e 4 x − 2e x dire 0 < x < a soit x > .
4
a
4 (3) En effet, pour tout nombre réel x : 4
Pour tout réel x > , f(x) Î ]0 ; a[.
g¢(x) = 1 ´ ex + x ´ ex ; a
c’est-à-dire g¢(x) = (x + 1)ex.
2 Fonction de limite + ¥ en un réel
5 a) (3) En effet pour tout réel x : cos(x) ¯ 1. Ainsi,
4 1 a) Pour tout
nombre réel x > 1, les coordonnées
3 + cos(x) ¯ 4 et x² + 1 > 0. Donc f( x) < 2 . 
x +1 du vecteur AM sont  x - 1 ; - 2) et les coordon-
(
b) (1) En effet pour tout nombre réel x :
- 1 ¯ cos(x). Ainsi, 2 ¯ 3 + cos(x) et x² + 1 > 0.
nées du vecteurAN  (- 1 ; g(x) - 2).
sont
Les vecteurs AM et AN sont colinéaires donc
2
Donc 2 < f( x). (x - 1) ´ (g(x) - 2) - (- 2) ´ (- 1) = 0.
x +1
Chapitre 8 ) Limites des fonctions 179

172892_Chap08_179-202.indd 179 22/07/2020 19:35:46


C’est-à-dire (x - 1) ´ g(x) = 2(x - 1) + 2 soit b) On en déduit que lim g( x) = 1.
x → +∞
2x
g( x) = . c) La droite d d’équation y = 1, est une asymptote
x −1
b) Lorsque x se rapproche de 1, g(x) prend des horizontale en + ¥ à #.
valeurs de plus en plus grandes.
7 D’après l’écran de calcul formel , pour tout réel
c) • Pour tout réel x Î ]1 ; 1,25[, g(x) Î ]10 ; + ¥[. 2A + 1
A > 0, f(x) > A équivaut à 2 < x < c’est-à-
1 A
dire 2 < x < 2 + .
A
Ainsi, l’intervalle ]A ; + ¥[ contient toutes les valeurs
f(x) pour tout réel x > 2 et x assez proche de 2. Donc
• Pour tout réel x Î ]1 ; 1,02[, g(x) Î ]100 ; + ¥[. lim f( x) = +∞.
x→2

8 L’intervalle J = ]2,5 ; 3,5[ de centre 3, ne contient


pas toutes les valeurs g(x) lorsque x est proche de 2.
En effet, J ne contient pas l’image 1 des nombres
proches de 2 mais supérieures à 2.
• Pour tout réel x Î ]1 ; 1,0002[, g(x) Î ]104 ; + ¥[. b) Graphiquement, on lit que lim g( x) = 3 et
x→2
lim g( x) = 1. x<2
x→2
x>2

11 Pour tout nombre réel x, cos(x) ¯ 1 et alors


- 4cos(x) ˘ - 4. Donc f(x) ˘ 5x - 4.
Or, lim (5 x − 4) = +∞, donc d’après un théorème
x → +∞
de comparaison : lim f ( x) = +∞.
x → +∞

12 a) On peut conjecturer que :

Savoir-faire
• la limite de h en + ¥ semble être - ¥ ;
• la limite de h en - ¥ semble être - ¥ ;
b) Pour tout nombre réel x : 2sin(x) < 2, donc
h(x) ¯ 2 - x².
Or, lim (2 − x2 ) = −∞, donc d’après un théorème
x → +∞
3 a) f(x) > 100 équivaut à x + 2 > 100 c’est-à- de comparaison : lim h( x) = −∞.
x → +∞
dire x > 98.
De même lim (2 − x2 ) = −∞, donc d’après un
La fonction carré étant strictement croissante sur x→−∞
]0 ; + ¥[, x > 98 équivaut à x > 98² soit x > 9 604. théorème de comparaison : lim h( x) = −∞.
x→−∞
b) f(x) appartient à l’intervalle ]A ; + ¥[ équivaut à
13 a) Pour tout nombre réel x > 0 : - 1 ¯ sin(x) ¯ 1.
x + 2 > A c’est-à-dire x > A − 2.
1
La fonction carré étant strictement croissante sur Or pour tout nombre réel x > 0, > 0 donc
1 1 x
]0 ; + ¥[, x > A − 2 équivaut à x > (A - 2)². − < g( x) < .
Ainsi l’intervalle ]A ; + ¥[ contient toutes les valeurs x x
 1   1
f(x) pour tout réel x > (A - 2)². b) lim −  = 0 et lim   = 0.

x→+∞  x  x→+∞  x
c) On en déduit que lim f ( x) = +∞.
x → +∞ Donc, d’après le théorème des gendarmes,
lim g( x) = 0.
4 a) g(x) appartient à l’intervalle ]1 ; a[ équivaut à x → +∞
1 1
1 < + 1 < α c’est-à-dire 0 < < α − 1.
x x 14 Pour tout nombre réel x < - 1 :
La fonction inverse étant strictement décroissante sur 1 1
1 − < 3 − 2h( x) < 1 +
1 1 x x
]0 ; + ¥[, 0 < < α − 1 équivaut à x > .
x α −1 1 1
donc −2 − < −2h( x) < −2 +
Ainsi, l’intervalle ]1 ; a[ contient toutes les valeurs x x
1 1 1
g(x) pour tout réel x > . et alors 1 − < h( x) < 1 + .
α −1 2x 2x
180

172892_Chap08_179-202.indd 180 22/07/2020 19:36:38


1  1 D’après la limite d’un produit
lim   = 0 alors lim 1 +  = 1  2 

x→−∞  2 x  x→−∞  2x  lim x2 −1 + + x = −∞.
 1  x→−∞ 
 x 
et lim 1 −  = 1. D’autre part, lim e x = 0 donc d’après la limite
x→−∞ 
 2x  x→−∞
Donc, d’après le théorème des gendarmes, d’une somme lim h( x) = −∞.
x→−∞
lim h( x) = 1.
x→−∞
24 1. La fonction f est dérivable sur R et pour tout
17 a) lim (−x 4 ) = −∞ et lim (3 x) = +∞, réel x, f ¢(x) = - ex.
x→+∞ x → +∞
donc FI « ¥ - ¥ ». Pour tout réel x, f ¢(x) < 0 et la fonction f est décrois-
b) Pour tout nombre réel x ¹ 0 : sante sur R.
 3 1 2. a)
f( x) = x 4 −1 + 3 + 4 . x 0 1 2 3 4 5
 x x 
3 1 f(x) 0 1- e 1- e2 1- e3 1- e4 1- e5
Or lim 3 = 0 et lim 4 = 0 donc, d’après les
x → +∞ x x → +∞ x f(x) < A Faux Faux Faux Faux Faux Vrai
 3 1
règles opératoires lim −1 + 3 + 4  = −1. Le plus petit entier naturel n tel que f(n) < - 100 est
x → +∞  x x 
5.
D’autre part lim x 4 = +∞.
x → +∞ f est décroissante sur R, donc pour tout réel x > 5,
Donc d‘après la limite d’un produit : lim f ( x) = −∞. f(x) < - 100.
x → +∞
18 a) Pour tout réel x > 0, b) On est certain que l’algorithme se termine.
 5 5
4 x 1 +  1+ En effet, lim f ( x) = −∞ donc pour tout réel néga-
 4x  4x . x → +∞
f( x) = = 4× tif A, l’intervalle ]- ¥ ; A[ contient tous les nombres
 1  1
x 1 +  1+ f(x) pour x assez grand.
 x x 5
1+
D’après les règles opératoires lim 4 x = 1. 1.25La fonction g est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour
x → +∞ 1 2
1+ tout réel x > 0, g ′( x) = − 3 .
Donc, lim f ( x) = 4. x x
x → +∞
b) lim (4 x + 5) = 1 et lim ( x + 1) = 0 avec Pour tout réel x > 0, g¢(x) < 0 et la fonction g est
x→−1 x→−1 décroissante sur ]0 ; + ¥[.
x + 1 > 0 (car x > -1). 2. a)
Donc, lim f ( x) = +∞. x 1 2 3 4
x→−1 9 19 33
g(x) 3
21 f est dérivable sur R et pour tout réel x, 4 9 16
f ¢(x) = ex - x - 1. g(x) < 2,1 Faux Faux Faux Vrai
Donc, d’après le résultat de l’exercice 19, pour tout Le plus petit entier naturel n tel que g(n) < 2,1 est 4.
réel x, f ¢(x) ˘ 0 et la fonction f est croissante sur R. g est décroissante sur ]0 ; + ¥[, donc pour tout réel
f(0) = 0 donc f est négative sur ]- ¥ ; 0[ et f est posi- x > 4, g(x) < 2,1.
tive sur ]0 ; + ¥[.
b) On est certain que l’algorithme se termine.
22 a) Pour tout réel x ¹ 0, En effet, lim g( x) = 2 et g(x) > 2 donc pour tout
ex x → +∞
2 3 
h( x) = x2  2 − 1 + + 2 . réel positif A, l’intervalle ]2 ; 2 + A[ contient tous les
 x x x  nombres g(x) pour x assez grand.
 e x 
On sait que lim  2  = +∞
 x 
x → +∞ 
ex 2 3 
donc lim  2 − 1 + + 2  = +∞.
x → +∞ 
x x x 
2
D’autre part lim ( x ) = +∞ donc d’après la limite
x → +∞
Acquérir des automatismes
d’un produit lim h( x) = +∞.
x → +∞
b) Pour tout réel x ¹ 0,
 2 3
h( x) = e x + x2 −1 + + 2 . 26 lim f ( x) = +∞ et lim f ( x) = −∞.
 x x  x → +∞ x→−∞
 2 
lim ( x2 ) = +∞ et lim −1 + + x = −1. 27 lim f ( x) = 3 et lim f ( x) = −1.
x→−∞ x→−∞ 
 x  x → +∞ x → +∞
Chapitre 8 ) Limites des fonctions 181

172892_Chap08_179-202.indd 181 22/07/2020 19:37:42


28 a) D’après l’écran ci-dessous la limite de la fonc- 31 a) D’après l’écran ci-dessous la limite de la fonc-
tion f en + ¥ semble être + ¥. tion h en - ¥ semble être 3.

b) D’après l’écran de calcul formel, pour tout réel


b) D’après l’écran de calcul formel, pour tout nombre
x < 0 et pour tout réel A < 0, 3 + A < h(x) < 3 équi-
réel x > 0 et pour tout nombre réel A > 0, f(x) > A 4
3 vaut à x < .
équivaut à x > A + 1. A
3 Ainsi, l’intervalle ]3 + A ; 3[ contient toutes les valeurs
Ainsi, l’intervalle ]A ; + ¥[ contient toutes les valeurs 4
3 h(x) pour tout réel x < .
f(x) pour tout nombre réel x > A + 1. A
3 Donc lim h( x) = 3.
Donc lim f ( x) = +∞. x→−∞
x → +∞
3 c) La droite d d’équation y = 3, est une asymptote
c) • f(x) > 1 000 pour tout réel x > 1000 + 1 horizontale en - ¥ à #.
3
3003
c’est-à-dire x > .
3 32 On peut étudier les limites de f en tout nombre
3
• f(x) > 106 pour tout réel x > 106 + 1 c’est-à- réel (- 1 et 1 compris), en - ¥ et en + ¥.
3
3 × 106 + 3
dire x > .
3 33 a) La limite de f en - 1 est + ¥.
b) La limite à gauche de f en 1 est - ¥.
29 a) D’après l’écran ci-dessous la limite de la fonc- La limite à droite de f en 1 est + ¥.
tion g en + ¥ semble être 2.
34 a) D’après l’écran ci-dessous la limite de la fonc-
tion f en 2 semble être + ¥.

b) D’après l’écran de calcul formel, pour tout nombre


réel x > 0 et pour tout nombre réel A > 0, g(x) > A
1
équivaut à x > . b) D’après l’écran de calcul formel, pour tout nombre
A
réel x > 0 et pour tout réel A > 0, f(x) > A équivaut à
Ainsi, l’intervalle ]2 ; 2 + A[ contient toutes les valeurs
2A 2 + 1 1
1 2<x< c’est-à-dire 2 < x < 2 + 2 .
g(x) pour tout réel x > x > . A 2
A
A
Donc lim g( x) = 2. Ainsi, l’intervalle ]A ; + ¥[ contient toutes les valeurs
x → +∞
1
c) On a 2 < g(x) < 2 + 0,001 et x > 0 pour tout réels f(x) pour tout réel 2 < x < 2 + 2 (c’est-à-dire
1 quand x est assez proche de 2). A
x> c’est-à-dire x > 1 000.
0 , 001 Donc lim f( x) = +∞.
x→2  
1
30 a) lim f ( x) = 2 et lim f ( x) = 1. c) f(x) > 100 000 équivaut à x ∈  2 ; 2 + 
2
x→−∞ x → +∞
c’est-à-dire x Î ]2 ; 2 + 10 [.
-10 
 100000 
b) • La droite d d’équation y = 2, est une asymptote
horizontale en - ¥ à #.
35 a) D’après l’écran ci-dessous la limite de la fonc-
• La droite d¢ d’équation y = 1, est une asymptote
tion g en 3 semble être - ¥.
horizontale en + ¥ à #.
c) Voici une courbe possible.

2
1

-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6

182

172892_Chap08_179-202.indd 182 22/07/2020 19:38:14


 1  1
b) D’après l’écran de calcul formel, pour tout réel 40 lim 1 − 2  = 1 et lim 1 + 2  = 1 donc
x → +∞ 
 x  x → + ∞ 
 x 
x > 3 et pour tout réel A < 0, g(x) < A équivaut à
3A − 2 2 d’après le théorème des gendarmes lim h( x) = 1.
3< x< c’est-à-dire 3 < x < 3 − . x → +∞
A A
Ainsi, l’intervalle ]- ¥ ; A[ contient toutes les valeurs 41 a) Pour tout nombre réel x, sin(x) ¯ 1,
2 c’est-à-dire - 3sin(x) ˘ - 3.
g(x) pour tout réel 3 < x < 3 − (c’est-à-dire quand
A Donc pour tout nombre réel x, x² - 3sin(x) ˘ x² - 3
x est assez proche de 3).
c’est-à-dire f(x) ˘ x² - 3.
Donc lim g( x) = −∞.
x→3 b) • lim ( x2 − 3) = +∞ donc d’après un théorème
2 x → +∞
Remarque : - est positif car A < 0. de comparaison lim f ( x) = +∞.
A  
2 x → +∞
c) g(x) < - 10 000 équivaut à x ∈  3 ; 3 −  2
 −10000  • De même, lim ( x − 3) = +∞ donc d’après un
c’est-à-dire x Î ]3 ; 3 + 2 ´ 10 [.
-4  x→−∞
théorème de comparaison lim f ( x) = +∞.
x→−∞
36 a) lim f ( x) = +∞. 42 a) Pour tout réel x > 0 : x² ˘ 0 et donc
x→−1
b) La droite d d’équation x = - 1 est une asymptote x² + x ˘ x.
verticale à la courbe #. La fonction racine est strictement croissante sur
c) Voici une courbe possible.
]0 ; + ¥[ donc pour tout réel x > 0 , x2 + x > x
7 c’est-à-dire g( x) > x .
6 b) lim x = +∞ donc d’après un théorème de
5 x → +∞

4
comparaison lim g( x) = +∞.
x → +∞
3
2
43 a) La limite en + ¥ de la fonction f semble être
1 + ¥.
b) Pour tout nombre réel x, - 1 ¯ cos(x) c’est-à-dire
- 2- 10 1 2 3
- 3 ¯ 3cos(x).
Donc, pour tout nombre réel x, 2x - 3 ¯ f(x).
37 a) La limite de f à gauche en 0 est + ¥.
lim (2 x − 3) = +∞ donc d’après un théorème de
La limite de f à droite en 0 est - ¥. x→+∞
b) La droite d d’équation x = 0 (l’axe des ordonnées) comparaison lim f ( x) = +∞.
x → +∞
est une asymptote verticale à la courbe #. c) Pour tout nombre réel x, cos(x) ¯ 1 c’est-à-dire
c) Voici une courbe possible. 3cos(x) ¯ 3.
Donc, pour tout nombre réel x, f(x) ¯ 2x + 3.
7
lim (2 x + 3) = −∞ donc d’après un théorème de
6 x→−∞
5 comparaison lim f ( x) = −∞.
x→−∞
4
44 a) La fonction exponentielle est croissante sur R
3
donc pour tout réel x > 0 , ex > e0 c’est-à-dire ex > 1.
2
La fonction inverse est strictement décroissante sur
1
]0 ; + ¥[ donc pour tout réel x > 0,
-2-10 1 2 3
1
-1 0 < x < 1 c’est-à-dire 0 ¯ e– x ¯ 1.
-2 e e-x 1
Ainsi pour tout réel x > 0 , 0 < < c’est-à-dire
-3
1 x x
0 < g( x) < .
x
 1 
38 lim (2 x + 1) = +∞ donc d’après un théorème 
b) lim   = 0 donc d’après le théorème des gen-
x → +∞ x → +∞ 
 x
de comparaison lim f ( x) = +∞. darmes lim g( x) = 0.
x → +∞ x → +∞

39 lim (3 x) = −∞ donc d’après un théorème de 45 a) Pour tout nombre réel x ≠ 0 :


x→−∞
1 cos( x) 1
comparaison lim g( x) = −∞. - 1 ¯ cos(x) ¯ 1 et x² > 0 donc − 2 < < 2
x→−∞ x x2 x
Chapitre 8 ) Limites des fonctions 183

172892_Chap08_179-202.indd 183 22/07/2020 19:39:06


1 cos( x) 1 2. a. lim x2 = +∞ et lim (−5 x) = −∞ donc
et alors 4 − 2
<4+ 2
< 4 + 2 c’est-à-dire x → +∞ x → +∞
x x x
1 1 « FI » « ¥ - ¥ ».
4 − 2 < h( x) < 4 + 2 .  5 2
x x b. Pour tout nombre réel x > 0, f( x) = x2 1 − + 2 .
 x x 
 1   1  
b) lim 4 − 2  = 4 et lim 4 + 2  = 4 donc 5 2
lim 1 − + 2  = 1 et 2
lim x = +∞ donc
x → +∞ 
 x  x → +∞ 
 x  x → +∞ 
 x x  x → +∞
d’après le théorème des gendarmes lim h( x) = 4.
x → +∞ d’après la limite d’un produit lim f ( x) = +∞.
On obtient de même lim h( x) = 4. x → +∞
x→−∞
51 a) D’après l’écran ci-dessous on conjecture que
46 a) Pour tout réel x > 0, x² ¯ x² + 1. lim g( x) = +∞ et lim g( x) = −∞.
x → +∞ x→−∞
De plus, 2x > 0 et donc x² + 1 ¯ x² + 1 + 2x c’est-à-
dire x² + 1 ¯ (x + 1)².
Finalement, pour tout réel x > 0, x² ¯ x² + 1 ¯ (x + 1)².
b) La fonction racine est strictement croissante
sur  ]0 ; + ¥[ donc pour tout réel x > 0,
x2 < x2 + 1 < ( x + 1)2 b) • Pour tout nombre réel x ≠ 0,
2
c’est-à-dire x < x + 1 < x + 1.  100 5
x x2 + 1 x + 1 g( x) = x3 1 − + 3 .
 x x 
Il vient alors pour tout réel x > 0, < <
x x x  100 5 
1 • lim 1 − + 3  = 1 et lim x3 = +∞ donc
c’est-à-dire 1 < f( x) < 1 + . x → +∞ 
 x x  x → +∞
x
1 d’après la limite d’un produit lim g( x) = +∞.
c) lim 1 + = 1 donc d’après le théorème des gen- x → +∞
x → +∞ x  100
 5 
darmes lim f ( x) = 1. • lim 1 − + 3  = 1 et lim x3 = −∞ donc
x → +∞ x→−∞  x x  x→−∞

47 Pour tout nombre réel x, - 1 ¯ cos(x) ¯ 1 et d’après la limite d’un produit lim g( x) = −∞.
x→−∞
alors 0 ¯ cos²(x) ¯ 1 (1).
52 a) D’après l’écran ci-dessous on conjecture que
• Pour tout nombre réel x > 0 , il vient
cos2 ( x) 1 cos2 ( x) 1 lim h( x) = −∞ et lim h( x) = +∞.
0< < et alors 2 < 2 + <2+ x → +∞ x→−∞
x x 1 x x
c’est-à-dire 2 < g( x) < 2 + .
 x
1
lim 2 +  = 2 donc d’après le théorème des
x → +∞ 
 x
gendarmes lim g( x) = 2.
x → +∞
• Pour tout réel x < 0, on obtient à l’aide de (1) b) • Pour tout nombre réel x ¹ 0,
1 cos2 ( x) 1 cos2 ( x)  3 1 3 1
< < 0 et alors 2 + < 2 + <2 x3 −1 + 2 − 3  −1 + 2 − 3
x x 1 x x  x x  x x .
c’est-à-dire 2 + < g( x) < 2. h( x) = = x×
x 2 1  1
 1 x 1 + 2  1+ 2
lim 2 +  = 2 donc d’après le théorème des gen-  x  x
x→−∞  x • D’après les règles opératoires
darmes lim g( x) = 2. 3 1
x→−∞
−1 + 2 − 3
• lim g( x) = 2 et lim g( x) = 2 donc la droite lim x x = − 1.
x → +∞ x→−∞ 1
x → +∞
d’équation y = 2 est une asymptote à # en + ¥ et en 1+ 2
x
- ¥. D’autre part, lim ( x) = +∞.
x → +∞

48 a) lim f ( x) = +∞ b) lim g( x) = −∞ D’après la limite d’un produit, lim h( x) = −∞.


x → +∞ x → +∞ x → +∞
• D’après les règles opératoires
c) lim h( x) = +∞ d) lim i( x) = +∞
x → +∞ x → +∞ 3 1
−1 + 2 − 3
49 a) lim f ( x) = −∞ b) lim g( x) = −∞ lim x x = − 1.
x→−∞ x → +∞ x→−∞ 1
1+ 2
x
50 1. lim x2 = +∞ et lim (−5 x) = +∞ donc D’autre part, lim ( x) = −∞.
x→−∞ x→−∞ x→−∞
d’après les règles opératoires lim f ( x) = +∞. D’après la limite d’un produit, lim h( x) = +∞.
x→−∞ x→−∞
184

172892_Chap08_179-202.indd 184 22/07/2020 19:40:44


 1
53 • Pour tout nombre réel x ≠ 0, D’autre part, lim   = 0.
x → +∞ 
 x
 3 1
f( x) = x 4 −2 + 2 + 3 . D’après la limite d’un produit lim f ( x) = 0.
 x x  x → +∞
5
• D’après les règles opératoires 3−
 • D’après les règles opératoires lim x = 3.
3 1
lim −2 + 2 + 3  = −2.  1 x→−∞
1+
1

x → +∞  x x  D’autre part, lim   = 0. x

x→−∞  x 
D’autre part, lim ( x 4 ) = +∞.
x → +∞ D’après la limite d’un produit lim f ( x) = 0.
x→−∞
D’après la limite d’un produit lim f ( x) = −∞.
x → +∞
• D’après les règles opératoires 57 On utilise le schéma de décom-
1
 3 1 position ci-contre : x  3+
lim −2 + 2 + 3  = −2.  x
x→−∞  x x  lim X = 3 et lim X = 3 .
x→+∞ X→3 X X
D’autre part, lim ( x 4 ) = +∞. Ainsi lim f ( x) = 3 .
x→−∞
x → +∞
D’après la limite d’un produit lim f ( x) = −∞.
x→−∞
58 On utilise le schéma de décom-
54 • Pour tout nombre réel x ≠ 0, x  x2+3
position ci-contre : X X
1 1 9
f( x) = x3  + − 2 . • lim X = +∞ et lim X = +∞.
 4 x x  x→+∞ X → +∞
• D’après les règles opératoires Ainsi lim g( x) = +∞.
x → +∞
1 1 9 1
lim  + − 2  = . • lim X = +∞ et lim X = +∞.

x → +∞  4 x x  4 x→−∞ X → +∞
D’autre part, lim ( x3 ) = +∞. Ainsi lim g( x) = +∞.
x → +∞ x→−∞
D’après la limite d’un produit lim f ( x) = +∞.
x → +∞ 59 a) • lim(−3 x + 1) = −5 • lim( x − 2) = 0
• D’après les règles opératoires x→2 x→2
1 1 9 1 b) x +¥ 2 -¥
lim  + − 2  = .

x→−∞  4 x x  4 x-2 - 0 +
D’autre part, lim ( x3 ) = −∞.
x→−∞
c) • lim f ( x) = +∞ • lim f ( x) = −∞
D’après la limite d’un produit lim f ( x) = −∞. x→2 x→2
x→−∞ x<2 x>2
 5 9 5 9 60 • lim 2 x = −10 • lim ( x + 5) = 0
x2 1 + − 2  1+ − 2 x→−5 x→−5
 x x  x x .
55 • f( x) = = x× • On construit le tableau de signe de x + 5.
 3  3
x 1 −  1−
 x x x +¥ 5 -¥
5 9
1+ − 2 x+5 - 0 +
• D’après les règles opératoires lim x x = 1.
x → +∞ 3 • On en déduit les limites suivantes :
1−
x lim f ( x) = −2 et lim f ( x) = −∞
D’autre part, lim x = +∞. x→−5 x→−5
x → +∞ x<−5 x>−5
D’après la limite d’un produit lim f ( x) = +∞. 61 • lim( x2 − 5 x + 2) = −2 • lim(1 − x) = 0
x → +∞
5 9 x→1 x→1
1+ − 2
x x • On construit le tableau de signe de 1 - x.
• D’après les règles opératoires lim = 1.
x→−∞ 3
D’autre part, lim x = −∞. 1− x +¥ 1 -¥
x→−∞ x
1-x + 0 -
D’après la limite d’un produit lim f ( x) = −∞.
x→−∞
• On en déduit les limites suivantes :
56 Pour tout nombre réel x ≠ 0, lim f ( x) = −∞ et lim f ( x) = +∞
x→1 x→1
 5 5 x<1 x>1
x 3 −  3−
 x 1 x. 62 . Pour tout nombre réel x ¹ 0 :
f( x) = = × 
2 1  x 1 3 5 3 5
x 1 +  1+ 5 x2 6 + − 2  6+ − 2
 x x 3−  x x  x x
x = 3. f( x) = c’est-à-dire f( x) = .
• D’après les règles opératoires lim 2
 7  7
x → +∞ 1 x 2 + 2  2 +
1+  x  x2
x
Chapitre 8 ) Limites des fonctions 185

172892_Chap08_179-202.indd 185 22/07/2020 19:42:12


3 5
6+ −
D’après les règles opératoires lim x x2 = 3 • lim ( x + 1) = −∞.
x → +∞ 7 x→−∞
3 5 2+ 2
6+ − 2 x D’autre part, lim (e x + 1) = 1, d’après la limite d’un
et lim x x =3 x→−∞
x→−∞ 7 4
2+ 2 quotient lim = 4.
x→−∞ e x +1
x
On en déduit que la droite d’équation y = 3 est une D’après la limite d’une somme, lim h( x) = −∞.
x→−∞
asymptote horizontale en - ¥ et en + ¥ à la courbe
représentative de f. 68 a) lim e x = 0 donc lim (3e x − 5) = −5
x→−∞ x→−∞

63 a) On conjecture les limites suivantes : et lim (2e x + 7) = 7.


x→−∞
5
• lim f ( x) = +∞ • lim f ( x) = +∞ D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = − .
x→−∞ x → +∞
 5
x→−∞ 7
• lim f ( x) = −∞ • lim f ( x) = +∞ e x 3 − x  −x
x→0 x→0  e  = 3 − 5e .
x<0 x>0 b) f( x) =
 7 −x
b) • lim (2 x2 + 1) = +∞ et lim
1
=0 e x 2 + x  2 + 7e
 e 
x→−∞ x→−∞ x
−x 1
donc lim f ( x) = +∞ lim e = lim x = 0.
x→−∞ x → +∞ x → +∞ e
1
• lim (2 x2 + 1) = +∞ et lim =0
x → +∞ x → +∞ x Donc lim (3 − 5e− x ) = 3 et lim (2 + 7e− x ) = 2.
x → +∞ x → +∞
donc lim f ( x) = +∞. 3
x → +∞ D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = .
1 x → +∞ 2
• lim (2 x2 + 1) = 1 et lim = −∞ c) On note # la courbe représentative de la fonction f
x→ 0 x→0 x
x<0
donc lim f ( x) = −∞. dans un repère orthonormé.
x→0 5
x<0 La droite d d’équation y = − est une asymptote
2 1 7
• lim (2 x + 1) = et lim = +∞ horizontale en - ¥ à la courbe #.
x→ 0 x→0 x
x>0 3
donc lim f ( x) = +∞. La droite d’ d’équation y = est une asymptote
x→0 2
x>0 horizontale en + ¥ à la courbe #.
64 lim f ( x) = −∞ et lim f ( x) = 7
x → +∞ x→−∞
69 a)
65 a) lim f ( x) = +∞ b) lim f ( x) = 0 1,2
x → +∞ x → +∞
0,8
x −x 1
66 a) • lim e = +∞ et lim e = lim x = 0 0,4
x → +∞ x → +∞ x → +∞ e
donc lim f ( x) = +∞. - 12 - 8 - 4 0 4 8 12
x → +∞
1
x
• lim e = 0 et lim e− x = lim x = +∞ On conjecture que lim f ( x) = 1 et que
x→−∞ x→−∞ x→−∞ e x → +∞
donc lim f ( x) = +∞. lim f ( x) = 0.
x→−∞ x→−∞

b) • lim x = +∞ b) lim e x = 0 donc lim (2 + e x ) = 2.


x → +∞ x→−∞ x→−∞
 1 D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 0.
et lim (1 + e ) = lim 1 + x  = 1.
−x
x → +∞ 
x→−∞
x → +∞  e  ex 1
Donc lim g( x) = +∞. c) f( x) = = −x .
2 
x → +∞
e x  x + 1 2e + 1
• lim x = −∞  e 
x→−∞ 1
 1 lim e− x = lim x = 0 , donc lim (2e− x + 1) = 1.
et lim (1 + e− x ) = lim 1 + x  = +∞.
x→−∞ x→−∞ 
 e  x → +∞ x → +∞ e x → +∞

D’après la limite d’un produit lim g( x) = −∞. D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 1.
x → +∞
x→−∞
d) On note # la courbe représentative de la fonction f
67 • lim ( x + 1) = +∞. dans un repère orthonormé.
x → +∞
D’autre part, lim (e x + 1) = +∞, d’après la limite La droite d d’équation y = 0 (l’axe des ordonnées) est
x → +∞
4 une asymptote horizontale en - ¥ à la courbe #.
d’un quotient lim x = 0.
x → +∞ e + 1 La droite d’ d’équation y = 1 est une asymptote hori-
D’après la limite d’une somme, lim h( x) = +∞. zontale en + ¥ à la courbe #.
x → +∞
186

172892_Chap08_179-202.indd 186 22/07/2020 19:43:55


70 On utilise le schéma de décom- x  2x+1 D’autre part, lim ( x) = +∞.
x → +∞
position ci-contre. X e X

• lim X = +∞ et lim e x = +∞. D’après la limite d’un produit lim f ( x) = −∞.


x → +∞
x→+∞ x → +∞
Ainsi lim g( x) = +∞. x
x → +∞ 75 Pour tout réel x ¹ 0, g( x) = x c’est-à-dire aussi
• lim X = −∞ et lim e x = 0.  e x  e
1
x→−∞ X→−∞ g( x) = x . Or lim   = +∞ donc d’après la
Ainsi lim g( x) = 0. e  x 
x → +∞ 
x→−∞
x
limite d’un quotient lim g( x) = 0.
71 On utilise le schéma de décom- 1 x→−∞
x
position ci-contre. x ex
 76 Pour tout réel x > 0, h( x) = x × .
• lim X = 0 et lim eX = 1. X  eX x
x→+∞ X→0  e x 
Ainsi lim h( x) = 1. 
lim x = +∞ et lim   = +∞.
x → +∞ x → +∞  x 
x → +∞ 
• lim X = 0 et lim eX = 1. D’après la limite d’un produit lim h( x) = +∞.
x→−∞ X→−∞
x → +∞
Ainsi lim h( x) = 1.
x→−∞  x
• lim X = −∞ et lim eX = 0. 77 Pour tout réel x > 0, k( x) = e2 x × 1 − x .
 e 
x→0 X→−∞  e x 
x<0   x 
lim   = +∞ donc lim  x  = 0 et alors
Ainsi lim h( x) = 0. x → +∞ 
 x  x → +∞ 
e 
x→0
x<0  x 
• lim X = +∞ et lim eX = +∞. lim 1 − x  = 1. D’autre part, lim e2 x = +∞.
x → +∞ 
 e  x → +∞
x→0 X → +∞
x>0 D’après la limite d’un produit lim k( x) = +∞.
Ainsi lim h( x) = +∞. x → +∞
x→0
x>0

72 1. lim e x = 0 et lim (−x) = +∞.


x→−∞ x→−∞
D’après la limite d’une somme lim f ( x) = +∞.
Pour se tester
x→−∞
2. a) Pour tout réel x ¹ 0,
ex  ex
x  − 1 = x × − x × 1 = e x − x = f ( x).
 x  x
ex ex 
b) lim = +∞ donc lim  − 1 = +∞.
x → +∞ x x
x → +∞  
 4 5
D’autre part, lim ( x) = +∞. 78 1. C. En effet, f( x) = x2 1 − + 2 .
x → +∞  x x 
D’après la limite d’un produit lim f ( x) = +∞.  4 5
x → +∞
lim −  = 0 et lim  2  = 0
x → +∞ 
 x x → +∞ x 
73 1. lim e2 x = lim (e x )2 = 0.  4 5 
x→−∞ x→−∞ donc lim 1 − + 2  = 1.
x → +∞ 
 x x 
D’autre part, lim ( x) = −∞.
x→−∞ D’autre part, lim x2 = +∞.
x → +∞
D’après la limite d’un quotient lim g( x) = 0.
x → +∞ D’après la limite d’un produit lim f ( x) = +∞.
x → +∞
e2 x  5
2. a) g( x) = 2 × . x 2 − 
2x  x
2. B. En effet, pour tout réel x ¹ 0, g( x) =
b) On utilise le schéma de décompo- x  2x x
5
sition ci-contre. eX c’est-à-dire g( x) = 2 − .
eX X
 5 x
• lim X = +∞ et lim = +∞. X
lim −  = 0 donc lim g( x) = 2.
x→+∞ X → +∞ X
x → +∞ 
 x x → +∞
Ainsi lim g( x) = +∞.
x → +∞ 3. D. En effet, lim (2 x − 5) = −5 et lim x = 0 (avec
x→0 x→0
 2 ex 
x > 0). x>0
74 Pour tout réel x ¹ 0, f ( x) = x 1 + − . D’après la limite d’un quotient lim g( x) = −∞.
 e x 
 x x  x→0
 2   x>0
 
lim   = 0 , lim −  = −∞ donc d’après les  3
x → +∞ 
 x x → +∞  x  4. A. En effet, lim − x  = 0 et lim (2e− x ) = 0.
 x → +∞ 
 e  x → +∞
2 e x 
régles opératoires lim 1 + −  = −∞. D’après le théorème des gendarmes lim f ( x) = 0.
x → +∞ 
 x x  x → +∞
Chapitre 8 ) Limites des fonctions 187

172892_Chap08_179-202.indd 187 22/07/2020 19:45:52


79 1. B et C. 2. Faux. En effet, lim f ( x) = +∞ donc la seule
x → +∞
• On utilise le schéma de décomposi- x  3 x + 1
 asymptote horizontale à la courbe # est la droite
tion ci-contre : X  4−eX
d’équation y = 2 (voir 1).
• lim X = +∞ et lim (4 − eX ) = −∞. 3. Vrai. En effet, lim f ( x) = +∞.
x→+∞ x→+∞
x → +∞
Donc lim g( x) = −∞. 1
x → +∞
D’après la limite d’un quotient lim = 0.
x→+∞ f ( x)
• lim X = −∞ et lim (4 − eX ) = 4. 4. Faux.
x→−∞ x→−∞ On utilise le schéma de décomposi- x  f( x)

Donc lim g( x) = 4. tion ci-contre : X  eX
x→−∞
X 2
2. A, C et D. lim X = 2 et lim e = e .
x→−∞ X→2
• lim (2e x + 3) = 5. Donc lim ef ( x) = e2 .
x→0 x→−∞
x x
De plus lim (e − 1) = 0 (avec e – 1 > 0)
x→0
x>0
x
et lim (e − 1) = 0 (avec ex – 1 < 0).
x→0

S’entraîner
x<0
D’après la limite d’un quotient lim h( x) = +∞ et
x→ 0
lim h( x) = −∞. x>0
x→0
x<0
Donc la droite d’équation x = 0, c’est-à-dire l’axe des
ordonnées, est une asymptote verticale à la courbe 81 a) • lim (e x − 1) = −1 et lim (e x + 1) = 1.
représentative de la fonction h. x→−∞ x→−∞
D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = −1.
• lim (2e x + 3) = 3 et lim (e x − 1) = −1.  1 1 x→−∞
x→−∞ x→−∞
e x 1 − x  1 − x
D’après la limite d’un quotient lim h( x) = −3.  e = e .
x→−∞ • f( x) =
x 1  1
Donc la droite d’équation y = - 3 est une asymptote e 1 + x  1 + x
 e  e
horizontale en - ¥ à la courbe représentative de la  1   1
fonction h. lim 1 − x  = 1 et lim 1 + x  = 1.


x → +∞  e  
x → +∞  e 
 3 3 D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 1.
e x 2 + x  2 + x
 e =  e .
x → +∞
• h( x) = La droite d d’équation y = 1 est une asymptote hori-
x 1  1
e 1 − x  1− x zontale en - ¥ à la courbe #.
 e  e
La droite d¢ d’équation y = 1 est une asymptote hori-
 3  1
lim 2 + x  = 2 et lim 1 − x  = 1. zontale en + ¥ à la courbe #.
x → +∞ 
 e  x → + ∞ 
 e 
D’après la limite d’un quotient lim h( x) = 2. ex − 1 ex − 1 ex + 1
b) • f( x) − 1 = x −1= x −
x → +∞ e +1 e + 1 ex + 1
Donc la droite d’équation y = 2 est une asymptote e x − 1− e x − 1
horizontale en + ¥ à la courbe représentative de la = .
ex + 1
fonction h. −2
Donc f( x) − 1 = x
3. A et C. e +1
ex 
• Pour tout réel x ¹ 0, h( x) = x  − 5. Pour tout réel x, e x > 0 donc e x + 1 > 0 et alors
 x  −2
ex 

lim  − 5 = +∞ et lim ( x) = +∞. x
< 0 c’est-à-dire f(x) - 1 < 0.
x → +∞ 
 x  x → +∞ e +1
Pour tout réel x, f(x) - 1 < 0 donc la courbe # est au
D’après la limite d’un produit lim h( x) = +∞.
x → +∞ dessous de la droite d’équation y = - 1.
• lim e x = 0 et lim (−5 x) = +∞. ex − 1 ex − 1 ex + 1
x→−∞ x→−∞ c) f( x) − (−1) = x +1= x +
D’après la limite d’une somme lim h( x) = +∞. e +1 e + 1 ex + 1
x→−∞
ex − 1+ ex − 1
= .
80 1. Vrai. En effet, lim f ( x) = 2 donc la droite ex + 1
x→−∞ 2e x
Donc f( x) − 1 = x .
d’équation y = 2 est une asymptote horizontale en e +1
- ¥ à la courbe #. Pour tout réel x, 2e x > 0 et e x + 1 > 0.
188

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2e x On construit le tableau de signe de x – 5.
Donc pour tout réel x, > 0 c’est-à-dire
f(x) - (- 1) > 0. ex + 1
x -¥ 5 +¥
Pour tout réel x, f(x) - (- 1) > 0 donc la courbe #
x-5 - 0 +
est au dessus de la droite d’équation y = - 1.
On en déduit les limites suivantes :
x
82 1. a) lim (e − 1) = 0 et lim ( x) = 0.  1   1 
lim   = −∞ et lim   = +∞ et donc
x →5 x − 5 
x→0 x→0   
x →5 x − 5
Donc il s’agit d’une forme indéterminée « 0 sur 0 ». x<5 x>5

b) On conjecture que lim f ( x) = 1. lim f ( x) = −∞ et lim f ( x) = +∞.


x→5 x→5
x → +∞ x<5 x>5
2. (1) la fonction exp est dérivable sur R donc en par- La droite d d’équation x = 5 est une asymptote verti-
ticulier en 0. cale à la courbe #.
e0+ x − e0
(2) exp est dérivable en 0 donc lim = exp′(0).  1 
x→ 0 x • lim   = 0 donc lim f ( x) = 6.
x
e −1  x − 5 
x → +∞  x → +∞
(3) exp¢(0) = 1 donc lim = 1.  1 
x→0 x lim   = 0 donc lim f ( x) = 6.
(4) La limite en 0 de la fonction f est 1. x→−∞  x − 5  x→−∞

ex − 1 La droite d¢ d’équation y = 6 est une asymptote verti-


Autrement dit lim = 1. cale en - ¥ et + ¥ à la courbe #.
x→0 x
• Les droites d et d¢ sont les deux asymptotes à la
83 1. On conjecture, lim f ( x) = 0 , courbe #.
x→−∞
Parcours 2  1
lim f ( x) = 0 , lim f ( x) = −∞ et lim f ( x) = +∞. x 1 +  1 + 1
x → +∞ x→1 x→1  x x.
x<1 x>1 1. a) g( x) = =
2. Pour tout réel x, - 1 ¯ sin(x) ¯ 1 et alors  1  1
x 1 −  1 −
 x x
1 ¯ 2 + sin(x) ¯ 3 (1).
 1   1
a) Pour tout réel x > 1, on a x - 1 > 0 et on obtient lim 1 +  = 1 et lim 1 −  = 1.
 

x → +∞  x 
x → +∞  x
1 2 + sin( x) 3
en divisant (1) par x – 1, < < D’après la limite d’un quotient lim g( x) = 1.
x −1 x −1 x −1 x → +∞
1 3  1  1
c’est-à-dire < f ( x) < (2). lim 1 +  = 1 et lim 1 −  = 1.
x −1 x −1 x→−∞  x x→−∞ 
 x
b) Pour tout réel x < 1 on a x - 1 < 0 et on obtient, D’après la limite d’un quotient lim g( x) = 1.
3 2 + sin( x) 1 x→−∞
en divisant (1) par x - 1, < <
x −1 x −1 x −1 b) La droite d d’équation y = 1 est une asymptote
3 1 horizontale en - ¥ et en + ¥ à la courbe #.
c’est-à-dire < f ( x) < (3).
x −1 x −1 2. a) • lim( x + 1) = 2 et lim( x − 1) = 0.
x→1 x→1
1 3
3. • lim = 0 et lim = 0 donc d’après b) On construit le tableau de signe de x – 1.
x → +∞ x − 1 x→+∞ x − 1
(2) et le théorème des gendarmes lim f ( x) = 0. x -¥ 1 +¥
x → +∞
1 3 0
• lim = 0 et lim = 0 donc d’après x-1 - +
x→−∞ x − 1 x→−∞ x − 1
(3) et le théorème des gendarmes lim f ( x) = 0. On en déduit les limites suivantes :
x→−∞
lim g( x) = −∞ et lim g( x) = +∞.
• lim(2 + sin( x)) = 2 + sin(1) avec 2 + sin(1) > 0 et x→1 x→1
x→1 x<1 x>1
lim( x − 1) = 0. c) La droite d’ d’équation x = 1 est une asymptote
x→1
verticale à la courbe #.
On construit le tableau de signe de x - 1.
x -¥ 1 +¥ 85 a) g(kp) = (kp)4 ´ sin(kp) = 0.
x-1 - 0 + b) Soit un nombre réel A > 0.
Quelque soit le réel x0 > 0, il existe toujours un entier
On en déduit les limites suivantes :
k tel que kp > x0 et alors g(kp) = 0 soit g(kp) < A.
lim f ( x) = −∞ et lim f ( x) = +∞.
x→1 x→1 Donc il n’existe pas de valeur x0 tel que pour tout réel
x<1 x>1
x > x0, f(x) > A.
84 Parcours 1 On en déduit que la fonction g ne peut avoir pour
• lim( x − 5) = 0. limite + ¥ en + ¥.
x→5
Chapitre 8 ) Limites des fonctions 189

172892_Chap08_179-202.indd 189 22/07/2020 19:48:33


 x2 − 6 x + 5 
86 a) On conjecture lim h( x) = −∞. Donc lim   = −∞ (car x + 2 < 0).
x → +∞ x→−2  x + 2 
x<−2
D’après les règles opératoires : lim f ( x) = −∞.
x→−2
x>−2
Donc la droite (d) d’équation x = - 2 est une asymp-
tote verticale à la courbe #.
2. a) Pour tout réel x > - 2,
b) Pour tout réel x > 0 : x( x + 2) x2 − 6 + 5
f( x) = −
 5 x+2 x+2
h( x) = x2 1 + 2  − x2
 x  8x − 5
c’est-à-dire f( x) = .
5 x+2
h( x) = x 1 + 2
− x2 Et alors pour tout réel x > - 2 et différent de 0,
x
 5 5
 5  x 8 −  8−
h( x) = x  1 + 2 − x f( x) =
 x
soit f( x) = x
 x 
 2  2
lim  5 x 1 +  1+

c) lim  1 + 2  = 1  
x

x

x → +∞ x→+∞ x  5
lim 8 −  = 8 et lim 1 +  = 1.
2
  x → +∞ 
 x x → +∞ 
 x
5
donc lim  1 + 2 − x = −∞. D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 8.
x → +∞ 
 x  x → +∞
D’autre part, lim ( x) = +∞. Donc la droite (d¢) d’équation y = 8 est une asymp-
x → +∞
D’après la limite d’un produit lim h( x) = −∞. tote horizontale en + ¥ à la courbe #.
x → +∞ 8x − 5
b) f( x) − 8 = −8
x+2
87 Pour tout nombre réel x, - 1 ¯ sin(x) ¯ 1 donc 8 x − 5 8( x + 2)
0 ¯ sin2(x) ¯ 1 et alors 0 ¯ 5sin2(x) ¯ 5. f( x) − 8 = −
x+2 x+2
On en déduit : x - 1 ¯ x - 1 + 5sin²(x) ¯ x + 4. 21
lim ( x + 4) = −∞ donc d’après un théorème de f( x) − 8 = − .
x→−∞
x+2
comparaison lim f ( x) = −∞. Donc f(x) - 8 < 0 (car x + 2 > 0) et la courbe # est
x→−∞ au dessous de la droite (d¢).
lim ( x − 1) = +∞ donc d’après un théorème de
x → +∞
comparaison lim f ( x) = +∞. 91 a) x3 - 9x = x(x2 - 9) = x(x - 3)(x + 3)
x → +∞
b) 32 - 5 ´ 3 + 6 = 0 donc 3 est une racine du poly-
88 La fonction f est définie sur ]- ¥ ; a[ È ] gone x2 - 5x + 6. On en déduit :
a ; + ¥[. x2 - 5x + 6 = (x - 3)(x - 2).
( x − a)( x + a) x( x − 3)( x + 3)
Pour tout réel x ¹ a, f ( x) = = x + a. c) Pour tout réel x ¹ 3, g( x) = c’est-
x−a x( x + 3) ( x − 3)( x − 2)
lim ( x + a) = 2a donc lim f ( x) = 2a. à-dire g( x) = .
x→a x→a
x−2
L’affirmation de Juliette est fausse. lim( x( x + 3)) = 18 et lim( x − 2) = 1.
x→3 x→3
D’après la limite d’un quotient lim g( x) = 18.
89 a) lim( x2 − 7 x + 10) = 0 et lim( x − 2) = 0. x→3
x→2 x→2
Donc il s’agit d’une forme indéterminée « 0 sur 0 ».  3 6  
x3 1 − 2 − 3  1 − 3 − 6 
b) D = (- 7)2 - 4 ´ 1 ´ 10 = 9. D > 0 et ∆ = 3.  x 
x = x2 ×  x 2 3
x  .
92 1. • f( x)= 
7−3 7+3  4   4 
x1 = = 2 et x2 = = 5. x 2 +   2 + 
2 2  x x 
Les deux racines du polynôme x2 - 7x + 10 sont 2 et D’après les règles opératoires
5 et alors x2 - 7x + 10 = (x - 2)(x - 5).  
( x − 2)( x − 5) 1 − 3 − 6 
3
c) Pour tout réel x ¹ 2 : f( x) = . donc lim 
 x 2
x  = 1 .
x−2  4 
f( x) = x − 5. x → +∞ 
 2 +  2
lim( x − 5) = −3 donc lim f( x) = −3.  x 
x→2 x→2
D’autre part, lim ( x2 ) = +∞.
x → +∞
90 1. lim ( x2 − 6 x + 5) = 21 et lim ( x + 2) = 0. D’après la limite d’un produit lim f ( x) = +∞.
x→−2 x→−2 x → +∞
190

172892_Chap08_179-202.indd 190 22/07/2020 19:49:59


• On utilise le schéma de décomposi- x 
x -1 1
x -¥ -3 +¥
tion ci-contre : 1 2
1 X  X2
• lim X = +∞ et lim x2 = +∞. 2
2x - 1 - - +
x→+∞ X→+∞ 2
Ainsi lim g( x) = +∞. x+3 - + +
x → +∞
g (x) + - +
2. a) Écran de calculatrice.
1 
Donc l’ensemble D est ]− ∞ ; − 3[ ∪  ; + ∞  .
 2 
b) Pour tout nombre réel x différent de 0 et de - 3,
 1 1
x 2 −  2 −
 x  x.
g( x) = =
b) Il semble que, pour les grandes valeurs de x, les  3  3
x 1 +  1 +
deux courbes sont très proches.  x x
1 3
c) Pour tout réel x > - 2, lim 2 − = 2 et lim 1 + = 1
x → +∞ x x → +∞ x
x3 − 3 x − 6 1
f ( x) − g( x) = − ( x − 1)2 donc lim g( x) = 2.
2( x + 2) 2 x → +∞
x3 − 3 x − 6 ( x − 1)2 ( x + 2) De manière analogue, lim g( x) = 2.
f ( x) − g( x) = − x→−∞
2( x + 2) 2( x + 2) c) lim 2 x − 1 = −7.
x→−3
x − 3 x − 6 − ( x − 1)2 ( x + 2)
3
f ( x) − g( x) = En utilisant le tableau de signes de x + 3, on en
2( x + 2)
déduit que lim g( x) = +∞ et lim g( x) = −∞.
x − 3 x − 6 − ( x2 − 2 x + 1)( x + 2)
3
x→−3 x→−3
f ( x) − g( x) = x<−3 x>−3
2( x + 2)
2. • On utilise le schéma de décom-
x − 3 x − 6 − ( x3 − 3 x + 2)
3 x  g(
 x)
f ( x) − g( x) = position ci-contre :
2( x + 2) X X
• lim X = 2 et lim X = 2.
x − 3 x − 6 − x3 + 3 x − 2
3
x→−∞ X→2
f ( x) − g( x) =
2( x + 2) Ainsi lim f ( x) = 2 .
x→−∞
−8
f ( x) − g( x) = • lim X = 2 et lim X = 2 .
2( x + 2) x→+∞ X→2
−4 Ainsi lim f ( x) = 2 .
f ( x) − g( x) =
x+2  −4 
x → +∞
b) lim ( x + 2) = +∞ donc lim  = 0 • lim X = +∞ et lim X = +∞.
x → +∞  x + 2 
x → +∞  x→−3 X → +∞
c’est-à-dire lim (f ( x) − g( x)) = 0. Ainsi lim f( x) = +∞.
x → +∞ x→−3
c) En + ¥ la distance entre les deux courbes tend
vers 0. Autrement dit, en + ¥ les deux courbes se 95 a) Pour tout réel x > 0,
confondent.  1 1
x 2 −  2−
 x x .
93 1. lim f ( x) = 1, lim f ( x) = 1, g( x) = c’est-à-dire g( x) =
x→−∞ x → +∞ 1 1
x 1+ 2 1+ 2
lim f ( x) = −∞ et lim f ( x) = +∞. x x
x→−2 x→−2
x>−2 x<−2 b) En utilisant le schéma de décom- 1
2. a) lim g( x) = 1 b) lim g( x) = 1 position ci-contre, on obtient x  1+ 2
x→−∞ x → +∞ x
c) lim g( x) = 0 lim X = 1 et lim X = 1. X X
x→−2 x→+∞ X→1

d) lim g( x) = +∞ et lim g( x) = −∞ 1
x→0 x→0 Ainsi lim 1+ = 1.
x>0 x<0 x → +∞ x2
3. a) lim h( x) = 1 b) lim h( x) = 1  1
x→−∞ x → +∞ D’autre part, lim 2 −  = 2.
c) lim h( x) = +∞ d) lim h( x) = 0 
x → +∞  x
x→−2 x→0
D’après la limite d’un quotient lim g( x) = 2.
x → +∞
94 1. a) On dresse le tableau de signes de la fonc- La droite d’équation y = 2 est une asymptote hori-
tion g. zontale en + ¥ à la courbe.
Chapitre 8 ) Limites des fonctions 191

172892_Chap08_179-202.indd 191 22/07/2020 19:51:47


 
 
1  x   1 
96 a) Aire de ABC = × AB × AC • lim ( xe ) = lim  x  = lim  x  = 0
−x 
1 2 x → +∞  e  x→+∞ e 
x → +∞ 
 
c’est-à-dire 1 = × x × AC.  x 
2 et lim e− x = 0.
2 x → +∞
Donc AC = .
x Donc lim (1 − 2 xe− x − e− x ) = 1.
x → +∞
Le triangle ABC est rectangle en A donc d’après le
• On peut utiliser le schéma de décom- x  2x
théorème de Pythagore :
4 position ci-contre. X  eX
BC2 = BA2 + AC2 c’est-à-dire (f ( x))2 = x2 + 2 .
x lim X = +∞ et lim eX = +∞.
4 x→+∞ x→+∞
Donc f( x) = x2 + 2 . Ainsi lim e2 x = +∞.
x x → +∞
b) On utilise le schéma de décom- 4 • D’après la limite d’un produit lim f ( x) = +∞.
position ci-contre : x  x2 + 2 x → +∞
x
 Parcours 2
• lim X = +∞ et lim X = +∞. X X  1 
x→0 X → +∞ a) g( x) = e2 x 3 x x − 1
Ainsi lim f( x) = +∞.  e 
x→0 c’est-à-dire g(x) = e2x(3xe- x – 1).
• lim X = +∞ et lim X = +∞. b) lim xe− x = 0 donc lim (3 xe− x − 1) = −1.
x→+∞ X → +∞
x → +∞ x → +∞
Ainsi lim f ( x) = +∞. D’autre part, lim e2 x = +∞.
x → +∞
x → +∞
• D’après la limite d’un produit lim g( x) = −∞.
97 a) On note d la distance, en km, déjà parcourue. x → +∞
d
La durée, en h, de la première moitié du trajet est . 1, 3
30 99 On utilise le schéma de décom- t - t
d position ci-contre.  2
La durée, en h, de la seconde moitié du trajet est .
v lim T = −∞ et lim e T = 0. T e T
On a alors : t→+∞ T →−∞
2d Ainsi lim v(t ) = 0.
V= t → +∞
d d
+
30 v
2d 100 1. a)
V=
dv 30d
+
30v 30v
2d
V=
d(30 + v )
30v
30v b) lim e−q = 0 donc lim C(q) = 8.
V = 2d × q → +∞ q → +∞
d(30 + v )
C(q) 8
60v 2. a) CM (q) = = .
V= q q(1+ e−q )
30 + v
b) Pour nombre réel v ¹ 0, b)
60v 60
V= c’est-à-dire V = .
 30  30
v  + 1 +1
 v  v
 30 
lim  + 1 = 1 donc lim V = 60.
x→+∞ v  x→+∞
c) La vitesse moyenne de l’automobiliste sur l’en- c) lim e−q = 0 donc lim q(1 + e−q ) = +∞ et
semble du trajet tend vers 60 km.h- 1 quand sa q → +∞ q → +∞
lim CM (q) = 0.
vitesse moyenne sur la seconde partie du trajet aug- q → +∞
mente. Ainsi, la vitesse moyenne de l’automobiliste Le coût moyen de fabrication tend vers 0 lorsque le
sur l’ensemble du trajet ne pourra pas dépasser nombre de puces fabriquées augmente.
60 km.h- 1.
101 1. La fonction Q est dérivable sur [0 ; + ¥[ et
98 Parcours 1 pour tout réel t ˘ 0, Q¢(t) = - 1,2 ´ 1,8e- 1,2t.
• f(x) = e2x(1 - (2x + 1)e- x) Pour tout réel t ˘ 0, Q¢(t) < 0 donc la fonction Q est
c’est-à-dire f(x) = e2x(1 - 2xe- x - e-x). décroissante sur [0 ; + ¥[.
192

172892_Chap08_179-202.indd 192 22/07/2020 19:53:11


2. a) On utilise le schéma de décom- t  -1, 2t lim e− x = 0 donc d’après le théorème des gen-
 x → +∞
position ci-contre. T e T darmes lim g( x) = 0.
lim T = −∞ et lim e T = 0. x → +∞
t→+∞ T →−∞ b) La droite d d’équation y = 0 (l’axe des abscisses)
Ainsi lim e−1,2t = 0. est une asymptote horizontale en + ¥ à la courbe #.
t → +∞
Donc lim Q(t ) = 0. c) Pour tout entier k, g(kp) = 0.
t → +∞
Donc # coupe la droite d aux points de coordonnées
b) La quantité de médicament tend vers 0 quand t
(kp ; 0) où k est un entier.
augmente.
2. Pour tout entier relatif k, g(kp) = 0 donc en parti-
3. a) On est certain que l’algorithme se termine.
culier si k < 0.
En effet, lim Q(t ) = 0 donc pour tout réel positif R,
t → +∞ Donc la limite de la fonction g en - ¥ ne peut pas
l’intervalle ]0 ; R[ contient tous les nombres Q(t) pour être + ¥.
t assez grand.
b) c) R = 0,9t = 0,58 104 a) lim e x = +∞, lim (2e− x ) = 0
x → +∞ x → +∞
R = 0,1t = 2,41
et lim x = +∞.
R = 0,05t = 2,99 x → +∞
D’après la limite d’une somme lim f ( x) = +∞.
x → +∞
 ex x 
b) Pour tout réel x, f( x) = e− x  − x + 2 − − x 
 e e 
c’est-à-dire f( x) = e− x (e2 x + 2 − xe x ).
e x (1 + e−2 x ) 1 + e−2 x c) lim e2 x = 0 , lim xe x = 0.
102 1. a) f( x) = = .
e x (1 − e−3 x ) 1 − e−3 x x→−∞ x→−∞

lim (1 + e−2 x ) = 1 et lim (1 − e−3 x ) = 1. D’après la limite d’une somme


x → +∞ x → +∞ lim (e2 x + 2 − xe x ) = 2.
x → +∞
D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 1.
x → +∞ D’autre part, lim e− x = +∞.
e− x (e2 x + 1) e +1 2x x→−∞
b) f( x) = −2 x 3 x
= ex × 3x . D’après la limite d’un produit lim f ( x) = +∞.
e (e − 1) e −1 x→−∞
2x 3x
lim (e + 1) = 1 et lim (e
− 1) = −1.
x→−∞ x→−∞  e2 x + 1 105 1. a) lim e− x (2 − x) = 0.
D’après la limite d’un quotient lim  3 x  = −1. x →2
x x→−∞   e − 1 On construit le tableau de signe de e− x (2 − x).
D’autre part, lim e = 0.
x→−∞
x -¥ 2 +¥
D’après la limite d’un produit lim f ( x) = 0.
x→−∞ - x
0
e (2 - x) + -
2. lim (e x + e− x ) = 2 et lim (e − e x −2 x
) = 0.
x→0 x→0 On en déduit lim g( x) = −∞.
x→2
On construit le tableau de signe de e x - e-2 x .
b) e− x (2 − x) = 2e− x − xe− x
Pour cela on peut remarquer que
e x − e−2 x = e−2 x (e3 x − 1). lim (2e− x ) = 0 et lim (−xe− x ) = 0
x → +∞ x → +∞
x -¥ 0 +¥ donc lim (2e− x − xe− x ) = 0
x → +∞
ex - e-2x - 0 + c’est-à-dire lim e− x (2 − x) = 0.
x → +∞
On en déduit lim f ( x) = −∞ et lim f ( x) = +∞.
x→0 x→0 Avec le tableau de signes de e− x (2 − x) et d’après la
x<0 x>0
limite d’un quotient on déduit lim g( x) = −∞.
3. La droite d1 d’équation y = 1 est une asymptote x → +∞
horizontale en + ¥ à la courbe. 2. La droite d ’ d’équation x = 2 est une asymptote
La droite d2 d’équation y = 0 (l’axe des abscisses) est verticale à la courbe.
une asymptote horizontale en - ¥ à la courbe.
La droite d3 d’équation x = 0 (l’axe des ordonnées) 106 1. a) On conjecture que h a pour limite + ¥ en
est une asymptote verticale à la courbe. + ¥.
b) Pour tout nombre réel x > 0 :
103 a) Pour tout réel x, - 1 ¯ sin(x) ¯ 1 et e- x > 0 donc e2 x ex
h( x) = x = .
- e- x ¯ e- xsin(x) ¯ e- x c’est-à-dire - e- x ¯ g(x) ¯ e- x. e (1 + xe− x ) 1+ xe− x

Chapitre 8 ) Limites des fonctions 193

172892_Chap08_179-202.indd 193 22/07/2020 19:54:26


lim e x = +∞ et lim (1 + xe− x ) = 1. 2. • Si l > 0
x → +∞ x → +∞
lim eλx = +∞ et lim e−λx = 0
D’après la limite d’un quotient lim h( x) = +∞. x → +∞ x → +∞
x → +∞
donc lim fλ ( x) = +∞.
2. a) On conjecture que lim k( x) = 0. x → +∞
x→−∞
lim eλx = 0 et lim e−λx = +∞
x→−∞ x→−∞
donc lim fλ ( x) = +∞.
x→−∞
• Si l < 0
lim eλx = 0 et lim e−λx = +∞
x → +∞ x → +∞
donc lim fλ ( x) = −∞.
x → +∞
b) lim e2 x = 0.
x→−∞ lim eλx = +∞ et lim e−λx = 0
x→−∞ x→−∞
D’autre part, lim e x = 0 et lim ( x) = −∞ donc
x→−∞ x→−∞ donc lim fλ ( x) = −∞.
lim (e x + x) = −∞. x→−∞
x→−∞
D’après la limite d’un quotient lim k( x) = 0. 109 1. a) • lim (1 − x) = −∞ et lim e x = +∞.
x→−∞ x → +∞ x → +∞
D’après la limite d’un produit lim (1 − x)e x = −∞.
x → +∞
107 1. a) Pour tout réel x ¹ 0,
D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 0.
x  1
ha ( x) = x × a + . x → +∞
e  2x  • lim(1 − x)e x = 0 (avec (1 - x)ex < 0)
x→1
x
lim = 0 et donc lim f( x) = −∞.
x → +∞ e x x→1
 1 b) Dans un repère orthonormé, la courbe représenta-
lim a +  = a donc lim ha ( x) = 0.
x → +∞  2x  x → +∞ tive de f admet pour asymptotes les droites d’équa-
b) lim e x = 0 avec ex > 0. tions y = 0 et x = 1.
x→−∞
 1 2. a) Pour tout réel x > 1,
• a > 0 : lim a x +  = −∞ donc lim ha ( x) = −∞.
x→−∞  2 x→−∞ −e x + (1 − x)e x
f ′( x) = −
1 (1 − x)2 e2 x
• a = 0 : h0 ( x) = x , lim h0 ( x) = +∞.
2e x→−∞
 1  xe x
• a < 0 : lim a x +  = +∞ donc lim ha ( x) = +∞. f ′( x) =
x→−∞  2 x→−∞ (1 − x)2 e2 x
x
2. a) Pour tout nombre réel x, f ′( x) =
 1 1 (1 − x)2 e x
ae x − a x + e x −a x + a −
 2  2 b) Pour tout réel x > 1, (1 − x)2 e x > 0 donc f ¢(x) > 0
ha′ ( x) = = .
e2 x ex sur ]1 ; + ¥[.
b) Pour a ¹ 0, ha¢ s’annule et change de signe en f est croissante ]1 ; + ¥[.
1
x = 1− . c) x 1 +¥
2a
Donc ha admet un extremum en cette valeur. f ¢(x) +
3. a = - 2 : courbe verte 0 
f (x) - ¥
a = 0 : courbe noire
1 3.
a = : courbe orange 2
4
1
a = 1 : courbe bleue
a = 2 : courbe rouge 0 1 2 3 4 5 6 7 8
1 -1
Pour a ¹ 0, ha admet un extremum en 1 - , on lit -2
2a
cette valeur sur le graphique pour chacune des -3
-4
valeurs proposées.
-5
-6
108 1. On conjecture -7
• Si l > 0, lim fλ ( x) = +∞, lim fλ ( x) = +∞. -8
x→−∞ x → +∞
-9
• Si l < 0, lim fλ ( x) = −∞, lim fλ ( x) = −∞.
x→−∞ x → +∞
194

172892_Chap08_179-202.indd 194 22/07/2020 19:56:00


110 a) Soit f la fonction définie sur R par La droite d’équation y = 0 est une asymptote hori-
f(x) = x3 - 3x. zontale à #0 en - ¥.
lim f ( x) = −∞, lim f ( x) = +∞ et la fonction lim 1 + e− x = 1 et lim f0 ( x) = 1
x→−∞ x → +∞ x → +∞ x → +∞
f n’est pas croissante sur R. La droite d’équation y = 1 est une asymptote hori-
b) Soit f la fonction définie sur R par f(x) = - e - x. zontale à #0 en + ¥.
c) Pour tout x de R, e- x > 0 donc :
f est strictement croissante sur R et lim f ( x) = 0.
x → +∞
x -¥ +¥
c) Soit f la fonction définie sur R par f(x) = x2 - x. f 0¢ +
f(0) = 0, lim f ( x) = +∞ et f n’est pas toujours 1
x → +∞ f0
  1  0
positive sur R f   < 0. e− x e x × e− x 1
 2    4. a) f1( x) = −x
= = .
1+ e e (1 + e ) 1 + e x
x −x
f( x) 1
111 a) Pour x > 0, 0 < < . 1
x x f1(−x) = = f0 ( x)
1 1 + e− x
lim = 0 , donc d’après le théorème des gen-
x → +∞ x b) lim f1( x) = 1 et lim f1( x) = 0
f ( x) x→−∞ x → +∞
darmes lim = 0.
x → +∞ x c) #1 et #0 sont symétriques par rapport à l’axe des
L’affirmation est vraie. ordonnées.
f ( x) e− x e x × e− x 1
b) On pose pour x > 0, g( x) = , alors f(x) = xg(x). f1( x) = −x
= = .
x 1+ e e (1 + e ) 1 + e x
x −x

lim g( x) = 2 donc lim f ( x) = +∞ et l’affirma- 5. a) n est un nombre entier naturel supérieur ou égal
x → +∞ x → +∞
tion est vraie. à 2.
e−nx enx × e−nx 1
fn ( x) = −x
= nx nx −x
= nx
 1 1+ e e + e ×e e + e(n−1) x
112 1. c) • Le point A 0 ;  semble commun aux b) n > 2 donc n - 1 > 0.
 2
courbes.
lim (n − 1)x = −∞
x→−∞
• Pour n = 0, on semble avoir lim f ( x) = 0 et
x→−∞ lim e x = 0 donc lim e(n−1) x = 0
lim f0 ( x) = 1. x→−∞ x→−∞
x → +∞ (n−1) x
avec e > 0.
Pour n = 1, on semble avoir lim f1( x) = 1 et
x→−∞ De même, lim en x = 0
lim f1( x) = 0. x→−∞
x → +∞
avec enx > 0 et lim fn ( x) = +∞.
x→−∞
Pour n > 1, on semble avoir lim fn ( x) = +∞ et
lim fn ( x) = 0.
x→−∞ lim (n − 1)x = +∞
x → +∞
x → +∞
lim e x = +∞ donc lim e(n−1) x = +∞.
• f0 semble croissante sur R. x → +∞ x → +∞

Pour n > 1, fn semble décroissante sur R. De même, lim en x = +∞ et lim fn ( x) = 0.


x → +∞ x → +∞

2. n est un nombre entier naturel. c) • Pour n ˘ 2,


e0 1 −ne−nx (1 + e− x ) − e−nx × (−e− x )
fn (0) = = fn′( x) =
1 + e0 2 (1 + e− x )2
 1 −e (n + (n − 1)e− x )
−nx

A 0 ;  est commun aux courbes. fn′( x) =


 2 (1 + e− x )2
fn′( x) est du signe de −e− x (n + (n − 1)e− x ).
3. a) f0 est dérivable sur R.
• ne−nx > 0.
e− x
f0′( x) = n ˘ 2 donc (n − 1)e− x > 0 et n + (n − 1)e− x > 0.
(1 + e− x )2
Donc fn′( x) < 0.
f0′( x) > 0 donc f0 est croissante sur R. La fonction fn est décroissante sur R.
1 x -¥ +¥
b) f0 ( x) = .
1 + e− x + ¥
fn(x)
lim 1 + e− x = +∞ et lim f0 ( x) = 0 0
x→−∞ x→−∞
Chapitre 8 ) Limites des fonctions 195

172892_Chap08_179-202.indd 195 22/07/2020 19:57:49


113 a) (2) b) (2) c) (3) 117 • Pour tout réel x,
e− x (a + b xe x ) a + b xe x
114 On peut construire ce tableau de signes. • f ( x) = c’est-à-dire f ( x) = .
e− x (1 + 2 xe x ) 1 + 2 xe x
x -¥ -3 - 7 -2 -1 0 1 7 +¥ lim (a + b xe x ) = a et lim (1 + 2 xe x ) = 1.
x→−∞ x→−∞
x² + 4x + 3 + 0 - 0 +
Donc lim f ( x) = a.
- 2x + 0 - x→−∞
On en déduit a = 3.
- x² + 7 - 0 + 0 -
3e− x + b x
x² + 2 + • f ( x) =
e− x + 2 x
x² + x - 2 + 0 - 0 +  3e− x 
x  + b
• lim f1( x) = 1, lim f1( x) = 1,  x 
x → +∞ x→−∞ f ( x) =
lim f1( x) = −∞, lim f1( x) = +∞,  e− x 
x→−2 x→−2 x  + 2
x<−2 x>−2  x 
lim f1( x) = −∞, lim f1( x) = +∞. 3e −x
x→1 x→1 +b
x<1 x>1
f ( x) = − x
Donc la courbe de la fonction f1 est affichée sur l’écran 2. e x
• lim f2 ( x) = 0 , lim f2 ( x) = 0 , +2
x → +∞ x→−∞ x
 3e− x   e− x 
lim f2 ( x) = +∞, lim f2 ( x) = −∞, lim  + b = b et lim  + 2 = 2.
x→−2 x→−2 x → +∞  x 
  x
x → +∞  
x<−2 x>−2
lim f2 ( x) = +∞, lim f2 ( x) = −∞. b
x→1 x→1 Donc lim f ( x) = .
x<1 x>1 x → +∞ 2
Donc la courbe de la fonction f2 est affichée sur l’écran 4. b
On en déduit 4 = c’est-à-dire b = 8.
• lim f3 ( x) = −1, lim f3 ( x) = −1, 2
x → +∞ x→−∞
lim f3 ( x) = +∞, lim f3 ( x) = −∞, Donc a = 3 et b = 8.
x→−2 x→−2
x<−2 x>−2
lim f3 ( x) = −∞, lim f3 ( x) = +∞. 118 lim (e2 x + 4 e x − 5) = 0 et lim (e2 x − 1) = 0.
x→1 x→1 x→0 x→0
x<1 x>1
Il s’agit donc d’une forme indéterminée « 0 sur 0 ».
Donc la courbe de la fonction f3 est affichée sur l’écran 3.
• lim f4 ( x) = 1, lim f4 ( x) = 1, On pose X = ex.
x → +∞ x→−∞
Les racines du polygone X² + 4X - 5 sont - 5 et 1.
lim f4 ( x) = +∞, lim f4 ( x) = −∞,
x→−2 x→−2 Les racines du polygone X² - 1 sont - 1 et 1.
x<−2 x>−2
lim f4 ( x) = −∞, lim f4 ( x) = +∞. On en déduit que pour tout réel x ¹ 0,
x→1 x→1
x<1 x>1 (e x − 1)(e x + 5) ex + 5
Donc la courbe de la fonction f4 est affichée sur l’écran 1. f( x) = c’est-à-dire f( x) = .
(e x − 1)(e x + 1) ex + 1
x−2 Il vient alors, lim f( x) = 3.
115 a) Pour tout réel x ¹ 2, f( x) = x→0
−1 (2 − x)(2 + x)
c’est-à-dire f( x) = .
2+ x 119 On peut visualiser la situation avec une calculatrice.
1
On a alors : lim f( x) = − .
x→2 4
b) lim ( x − 2) = −3 et lim ( x + 1) = 0.
x→−1 x→−1
On construit le tableau de signe de x + 1.
x -¥ -1 +¥

x-2 - 0 +
1
On en déduit : lim g( x) = +∞ et lim g( x) = −∞. • Les nombres avec k Î Z peuvent aussi
π
x→−1 x→−1 + 2k π
x<−1 x>−1 2
116 La fonction f est définie sur ]- ¥ ; - 2[ È ]2 ; + ¥[ être rendus aussi proches de O que l’on veut et
 1  π 
donc on peut étudier la limite de la fonction f sur f   = sin + 2kπ = 1.
 π  2 
]- ¥ ; - 2[ È ]2 ; + ¥[.  + 2kπ 
2
196

172892_Chap08_179-202.indd 196 22/07/2020 19:59:38


1
• Les nombres avec k Î Z peuvent aussi b 1
π Or f ′(0) = et f(0) = donc une équation de d est
− + 2k π 4 2
2
être rendus aussi proches de O que l’on veut et b 1
 1   π  y= x+ .
f   = sin− + 2kπ = −1. 4 2
b 1
 π   2  d passe par le point B(10 ; 1) donc 1 = × 10 +
 − + 2kπ  4 2
2 1
Ainsi la fonction f n’a pas de limite en 0. c’est-à-dire b = ou encore b = 0,2.
5
Partie B
120 Pour tout réel x > 0, 1 1
1. p(10) = = donc p(10) » 0,88.
x2 − 1 + 1 1+ e −0 ,2×10
1 + e−2
f( x) =
x +1 La proportion d’individus équipés au 1er janvier 2010
( x + 1)( x − 1) + 1
f( x) = est environ 0,88 soit 88 %.
x +1
2. a) D’après la question 2. de la partie A en prenant
1
f( x) = x − 1 + . 0 , 2e−0 ,2 x
x +1 b = 0,2, on obtient p ′( x) = .
g est la fonction affine définie sur ]0 ; + ¥[ par (1 + e−0 ,2 x )2
g(x) = x - 1. Pour tout réel x ˘ 0, e−0 ,2 x > 0 et (1 + e−0 ,2 x )2 > 0
En effet, f ( x) − g( x) =
1
et lim (f ( x) − g( x)) = 0. donc p¢(x) > 0.
x + 1 x → +∞ La fonction p est croissante sur [0 ; + ¥[.
b) On utilise ce schéma de composition : x  -0 , 2x
121 lim ( x2 + 4 ) = +∞ et lim (−x) = +∞.
x→−∞ x→−∞ lim X = −∞ et lim eX = 0. X  eX
x→+∞ X→−∞
Donc lim f ( x) = +∞.
x→−∞ Donc lim e−0 ,2 x = 0.
x → +∞
• Pour tout réel x > 0,
On déduit lim (1 + e−0 ,2 x ) = 1 et alors d’après la
2 2 x → +∞
( x + 4 − x)( x + 4 + x)
f( x) = limite d’un quotient lim p( x) = 1.
x → +∞
x2 + 4 + x
c) Plus les années s’écouleront, plus la proportion
x2 + 4 − x2
f( x) = p(x) de personnes équipées augmentera jusqu’à à
x2 + 4 + x être de plus en plus proche des 100 %.
4
f( x) = 3. a) Voici l’algorithme complété.
x2 + 4 + x Tant que A < 0,95
b) D’après la question 1. de la
Partie B on peut commencer le A¬A+1
lim ( x2 + 4 + x) = +∞ donc lim f ( x) = 0.
x → +∞ x → +∞
tableau à la valeur 10 pour x. Fin Tant que

x 10 11 12 13 14 15
p(x) 0,88 0,90 0,92 0,93 0,94 0,952
FAUX FAUX FAUX FAUX FAUX VRAI
Objectif BAC
p(x) > 0,95
Le marché sera saturé au bout de 15 ans donc en
2015.

123 Partie A
122 Partie A 1. La fonction C est dérivable sur [0 ; + ¥[ et pour
  7 
1. f(0) = 0,5 donc
a
= 0, 5   7 −80 t 
1 + e−b×0 ′
tout réel t ˘ 0, C (t ) = 12 × −− e  c’est-à-
  80 
a 7
21 −80 t   
c’est-à-dire = 0 , 5 soit a = 1. dire C′(t ) = e .
2 20
2. Pour tout réel x ˘ 0, La fonction exponentielle est strictement positive sur
−be−b x R donc pour tout réel t ˘ 0, C¢(t) > 0.
f ′( x) = −
(1 + e−b x )2 Donc la fonction C est croissante sur [0 ; + ¥[.
be−b x 2. On utilise ce schéma de composition : 7
f ′( x) = t - t
(1 + e−b x )2 lim T = −∞ et lim e T = 0. 80
x→+∞ T →−∞ 
3. Une équation de la tangente d à la courbe #f en A 7 T e T
− t
est y = f ¢(0)(x - 0) + f(0). Donc lim e 80 = 0.
t → +∞
Chapitre 8 ) Limites des fonctions 197

172892_Chap08_179-202.indd 197 22/07/2020 20:00:57


 − t
7

 80 Le débit d de la perfusion sera de 121,5 micromoles
On déduit lim 121 − e  = 12.
t → +∞    par heure.
Le plateau est égal à 12 et 12 est inférieur à 15 donc le
traitement n’est pas efficace. 124 Partie A
1. La fonction g est dérivable sur R et pour tout réel x,
Partie B
g¢(x) = - 6x² + 2x c’est-à-dire g¢(x) = 2x(- 3x + 1).
1. La fonction f est dérivable sur]0 ; + ¥[ et pour tout
On peut construire ce tableau de signes.
réel x > 0,
 − x
3
 105 3 − 40 x
3 1
105  x 0
f ′( x) = − 2 1 − e 40  + × e -¥
3

x   x 40
 3  2x - + +
105  − x 3 x − x 
f ′( x) = 2 −1 + e 40 + e  - 3x + 1 + + -

x  40 
g¢ (x) - + -
105g( x)
f ′( x) =
x2 Donc la fonction g est strictement décroissante sur
105g( x) 1 
2. f ′( x) = donc f ¢(x) est du signe de g(x). ]- ¥ ; 0] et sur  ; + ∞  , elle est strictement crois-
x2  1   3 
D’après le tableau de variations de la fonction g, pour sante sur  0 ;  .
tout réel x > 0, g(x) < 0.  3   1 1
b) Pour tout réel x ¹ 0 : g( x) = x3 −2 + − 3 .
Donc f est strictement décroissante sur ]0 ; + ¥[.  x x 
 1 1
( −
3
)
3. • f(1) = 105 1 − e 40 donc f(1) » 7,59 et f(1) > 5,9.
• lim −2 + − 3  = −2 et lim x3 = +∞.
x → +∞ 
 x x  x → +∞

f est strictement décroissante sur ]0 ; + ¥[ donc pour D’après la limite d’un produit lim g( x) = −∞.
x → +∞
 1 1
tout réel x de ]0 ; 1[, f(x) > f(1) et donc f(x) > 5,9. • lim −2 + − x 3  = −2 et lim x3 = −∞.
x→−∞  x x  x→−∞
105
• f(80) = (1 − e−6 ) donc f(80) » 1,31 et f(80) < 5,9. D’après la limite d’un produit lim g( x) = +∞.
80 x→−∞
f est strictement décroissante sur ]0 ; + ¥[ donc pour 2. On peut construire le tableau de variations de g.
tout réel x de ]80 ; + ¥[, f(x) < f(80) et donc f(x) < 5,9. 1
x -¥ -1 a 0 +¥
• Les solutions de l’équation f(x) = 5,9 appartiennent 3
donc à l’intervalle [1 ; 80]. +¥   26
-
Or d’après l’énoncé l’équation f(x) = 5,9 admet une 2   27
g (x)  
unique solution sur l’intervalle [1 ; 80]. 0
-1 -¥
Donc cette équation admet une unique solution a
On déduit de ce tableau que g(x) > 0 sur ]- ¥ ; a[ et
sur l’intervalle ]0 ; + ¥[.
que g(x) < 0 sur ]a ; + ¥[.
Avec la calculatrice, on obtient
8,1 < a < 8,2. Partie B
1. a) On multiplie chacun des membres de l’inégalité
Partie C  − t
a
105   x > 1 par x qui est strictement positif et on obtient
1. a) On a ici C(t ) = 1 − e 80 
a   x² > x.
 3 
− a On multiplie chacun des membres de l’inégalité
105  
et C(6) = 1 − e 40 . x² > x par x qui est strictement positif et on obtient
a  
 − a
3 x3 > x².
105  
40 
b) C(6) = 5,9 équivaut à 1 − e  = 5, 9. Pour tout réel x > 1, on a alors : 1 < x < x² < x3.
a  
b) • Pour tout réel x > 1, on a : 1 < x < x² < x3 donc
D’après la question 3. de la Partie B cette équation 0 < 1 + x + x² + x3 < 4x3.
admet une unique solution a sur [0 ; + ¥[ avec a » 8,1.
De plus pour tout réel x, e- 2x + 1 > 0.
La clairance de ce patient est environ 8,1.
On en déduit donc, pour tout réel x > 1 :
 − t
8 ,1

d  0 < (1 + x + x² + x3)e- 2x + 1 < 4x3e- 2x + 1 c’est-à-
2. On a alors C(t ) = 1 − e 80 .
8 ,1  dire 0 < f(x) < 4x3e- 2x + 1.
d 1 e
De plus lim C(t ) = . • 4 x3e−2 x+1 = × 8 x3 × e−2 x × e = × (2 x)3 × e−2 x .
x→+∞ 8 ,1 2 2
d • On utilise le schéma de composi- x  2x
On doit donc avoir = 15 c’est-à-dire d = 15 ´ 8,1
8 ,1 tion ci-contre. X X3e-X
soit d = 121,5.
198

172892_Chap08_179-202.indd 198 22/07/2020 20:01:46


lim X = +∞ et lim X3e−X = 0. ( x − 1)( x − 8)
x→+∞ x→+∞ • On en déduit f( x) =
−2 x ( x − 2)( x − 8)
Ainsi lim ((2 x)3 × e ) = 0 x −1 7
x → +∞
e  c’est-à-dire f( x) = . Et alors lim f( x) = .
et donc lim  (2 x)3 e−2 x  = 0 x−2 x→8 6
x → +∞ 
2  • lim( x − 1) = 1 et lim( x − 2) = 0.
3 −2 x +1
c’est-à-dire lim (4 x e ) = 0. x→2 x→2
x → +∞ De plus, si x < 2 alors x - 2 < 0 et si x > 2 alors
c) 0 < f(x) < 4x e 3 - 2x + 1
et lim (4 x3e−2 x+1) = 0 x - 2 > 0. On en déduit :
x → +∞
donc d’après le théorème des gendarmes lim f ( x) = −∞ et lim f ( x) = +∞.
x→2 x→2
lim f ( x) = 0. x<2 x>2
x → +∞ b) La droite d d’équation y = 1 est une asymptote
L’axe des abscisses est une asymptote horizontale en horizontale en - ¥ et en + ¥ à la courbe #.
+ ¥ à la courbe #. La droite d’ d’équation x = 2 est une asymptote verti-
2. La fonction f est dérivable sur R et pour tout réel x : cale à la courbe #.
f ¢(x) = (1 + 2x + 3x²)e- 2x + 1 + (1 + x + x² + x3) ´
(- 2) ´ e- 2x + 1 127 (1) Faux.
1
f ¢(x) = (1 + 2x + 3x² - 2 – 2x - 2x² - 2x3)e- 2x + 1 Pour tout réel x, f( x) = − × (−2 x) × e−2 x .
2
f ¢(x) = (- 2x3 + x² - 1)e- 2x + 1
On utilise le schéma de composition x  -2
3. Pour tout réel x, e- 2x + 1 > 0 donc f ¢(x) est du signe x
ci-contre. X XeX
de g(x).
lim X = +∞ et lim XeX = +∞.
On en déduit que : x→−∞ x→+∞

• f est strictement croissante sur ]- ¥ ; a], Ainsi lim (−2 x) × e−2 x = +∞


x→−∞
• f est strictement décroissante sur [a ; + ¥[. 1
et donc lim − × (−2 x) × e−2 x = −∞
x→−∞ 2
ex c’est-à-dire lim f ( x) = −∞.
125 a) • lim = +∞ x→−∞
x → +∞ x
(2) Vrai.
• Pour tout entier naturel n > 1, 1
Pour tout réel x, f( x) = − × (−2 x) × e−2 x .
ex 2
lim n = +∞ et lim x ne− x = −∞.
x → +∞ x On utilise à nouveau le schéma de x  -2
x → +∞
x
• On peut énoncer ces résultats à l’aide de la règle composition ci-contre. X XeX
opératoire « en + ¥, l’exponentielle (ex) l’emporte
lim X = −∞ et lim XeX = 0.
sur les puissances (xn) ». x→+∞ x→−∞
−2 x
b) On peut par exemple proposer de calculer Ainsi lim (−2 x) × e =0
x → +∞
x2 − e x 1
et donc lim − × (−2 x) × e−2 x = 0
lim ( x − e x ), lim (27 x3 − e3 x ) et lim .
x → +∞ x → +∞ x→−∞ x 4 e2 x x → +∞ 2

 10 16  c’est-à-dire lim f ( x) = 0.
x → +∞
x2 1 − + 2 
 x x  La droite d’équation y = 0 (l’axe des abscisses) est
126 a)• f( x) =
 9 8 une asymptote horizontale en + ¥ à la courbe repré-
x2 1 − + 2 
 x x  sentative de f.
10 16 (3) Faux.
1− + 2
c’est-à-dire f( x) = x x . x
9 8 Pour tout x < - 1, g( x) =
1− + 2 1
x x −x 1 − 2
 10 16   −1 x
9 8
lim 1 − + 2  = 1 et lim 1 − + 2  = 1. c’est-à-dire g( x) = .

x → +∞  x x  
x → +∞  x x  1
1− 2
D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 1. x
x → +∞
 10 16   9 8 • On utilise le schéma de composi- 1
lim 1 − + 2  = 1 et lim 1 − + 2  = 1. tion ci-contre. x  1- 2
x→−∞  x x  x→−∞  x x  x
lim X = +∞ et lim X = 1.
D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 1. x→−∞ x→1 X X
x→−∞
• Les racines du polygone x² - 10x + 16 sont 2 et 8. 1
Ainsi lim 1− = 1 et alors lim g( x) = −1.
Les racines du polygone x² - 9x + 8 sont 1 et 8. x→−∞ x2 x→−∞

Chapitre 8 ) Limites des fonctions 199

172892_Chap08_179-202.indd 199 22/07/2020 20:03:05


(4) Faux. b) g(x) - ax = b+ j(x)
• lim x = −1 et lim x2 − 1 = 0 avec x 2 − 1 > 0. lim (b + ϕ( x)) = b donc lim (g( x) − a x) = b.
x→−1 x→−1 x → +∞ x → +∞
D’après la limite d’un quotient lim g( x) = −∞. f( x) 3 x2 + 5 x + 1
x→−1 3. a) =
Les droites d’équations x = - 1 et y = - 1 sont les x x( x + 2)
deux asymptotes à la courbe représentative de g.  5 1
x2 3 + + 2 
f( x)  x x 
=
x  2
x2 1 + 

Pour aller plus loin
x
5 1
3+ + 2
f( x) x x
=
x 2
1+  
x  3 + 5 + 1 
 2
D’après les régles opératoires lim  x x  = 3
128 Partie A x → +∞   2 
f ( x)  1 + 
1. a) On conjecture que la limite de la fonction f en c’est-à-dire lim = 3.  x 
x → +∞ x
+ ¥ est + ¥ et que la courbe # admet une asymp-
tote oblique en + ¥. 3 x2 + 5 x + 1 3 x( x + 2)
b) f( x) − 3 x = −
x+2 x+2
3 x2 + 5 x + 1 3 x2 + 6 x
f( x) − 3 x = −
x+2 x+2
−x + 1
f( x) − 3 x =
x+2
 1
x −1 + 
 x
f( x) − 3 x =
 2
1 x 1 + 
b) Pour tout réeel x ¹ 4, f( x) − (2 x − 1) = .  x
x−4
1 1
Or, lim =0 −1 +
x → +∞ x − 4
f( x) − 3 x = x
c’est-à-dire lim (f ( x) − (2 x − 1)) = 0. 2
x → +∞ 1+  
c) La droite d d’équation y = 2x - 1 est une asymp- x  −1 + 1 
 x 
tote oblique en + ¥ à la courbe #. D’après les régles opératoires lim   = −1
x → +∞  2
 1 + 
1
d) lim =0 c’est-à-dire lim f ( x) − 3 x = −1.
x → +∞
 x 
x→−∞ x − 4
c’est-à-dire lim (f ( x) − (2 x − 1)) = 0. On en déduit que la droite d’équation y = 3x - 1 est
x→−∞
une asymptote oblique à la courbe # en + ¥.
Donc la droite d est une asymptote oblique en - ¥ à
la courbe #. Partie B
e) On étudie le signe de f(x) - (2x - 1) c’est-à-dire le a) f : branche parabolique d’axe (Oy) ;
1 g : branche parabolique de direction y = ax.
signe de et on en déduit que :
x-4
h : branche parabolique d’axe (Ox) ;
• pour tout réel x < 4, f(x) - (2x - 1) < 0 et la courbe
i : asymptote oblique.
# est en dessous de la droite d.
f( x) x3 − 1
• pour tout réel x > 4, f(x) -(2x - 1) > 0 et la courbe b) • =
x x
# est en dessus de la droite d.
3 1
2. a) La droite d d’équation y = ax + b est une asymp- x 1 − 3 

f( x)  x 
tote oblique à la courbe représentative # de f en + ¥ =
x x
donc il existe une fonction j telle que 
f( x) 1
g(x) - (ax +b) = j(x) et lim ϕ( x) = 0. = x2 1 − 3 .
x → +∞ x  x 
g( x) b ϕ( x)  1 
Donc =a+ + . lim 1 − 3  = 1 et lim x2 = +∞.
x x x x → +∞  x  x → +∞
 b ϕ( x) g( x) f ( x)
Or lim a + +  = a donc lim = a. D’après la limite d’un produit lim = +∞.

x → +∞  x x  x → +∞ x x → +∞ x
200

172892_Chap08_179-202.indd 200 22/07/2020 20:04:10


Donc la courbe représentative de la fonction f admet Donc la droite d d’équation y = x - 3 est une asymp-
en + ¥ une branche parabolique d’axe (Oy). tote oblique en + ¥ à la courbe représentative de la
g( x) x − 2 x fonction i.
• =
x x
 129 1. a) Pour tout réel x ¹ 0,
2 
x 1 − 
g( x) 
 x  f ( x) 7 x2 + 2 x + 4
=
=
x x g( x) 7 x2
g( x) 2  2 4 
= 1− . 7 x2 1 + + 
x f ( x)  7 x 7 x2 
x =
g( x) g( x) 7 x2
Donc lim = 1.
x → +∞ x f ( x) 2 4
= 1+ + 2
g( x) − x = x − 2 x − x = −2 x . g( x) 7x 7x
f ( x)
Donc lim g( x) − x = −∞. D’après les règles opératoires lim = 1.
x→+∞ g( x)
x → +∞
g( x) Donc les fonctions f et g sont équivalentes en + ¥.
Finalement, lim = 1 et lim g( x) − x = −∞. b) Pour tout réel x ¹ 0,
x → +∞ x x → +∞
Donc la courbe représentative de la fonction g admet f ( x) 5x
= 3
en + ¥ une branche parabolique de direction y = x. g( x) x + 3x + 2
x x2 + 3
h( x) x+2 1 h( x) f ( x) 5 x3 + 15 x
• = = et alors lim = 0. = 3
x x x+2 x → + ∞ x g( x) x + 3 x + 2
Donc la courbe représentative de la fonction f admet  3
en + ¥ une branche parabolique d’axe (Ox). 5 x3 1 + 2 
f ( x)  x 
x2 + 2 =
g( x)  3 2
i( x) x3 1 + 2 + 3 
• = x+3  x x 
x x 3
i( x) x2 + 2 1+ 2
= 2 f ( x) x
x x + 3x = 5×
g( x) 3 2
 1+ 2 + 3
2 x 5x
x2 1 + 2  f ( x)
i( x) 
 x  D’après les règles opératoires lim = 5.
= x→+∞ g( x)
x  3
x2 1 +  Donc les fonctions f et g ne sont pas équivalentes en
 x + ¥.
2
1+ 2 c) Pour tout réel x,
i( x) x
= f ( x) e2 x
x 3 = 2 x−1 = e.
1+ g( x) e
x i( x) f ( x)
D’après les régles opératoires lim = 1. Ainsi lim = e.
x → +∞ x x→+∞ g( x)
x2 + 2 x( x + 3) Donc les fonctions f et g ne sont pas équivalentes en
i( x) − x = x −
x+3 x+3 + ¥.
−3 x + 2 2. a) g( x) = 4 x3 b) g( x) = 3 x
i( x) − x =
x+3 f ( x) ex − 1
3. a) lim = lim = 1. (voir exercice 82 p. 248)
−3 x + 2 x→0 g( x) x→ 0 x
i( x) − x =
x+3 Donc les fonctions f et g sont équivalentes en 0.
 2 f ( x) 5x
x −3 +  b) lim = lim 3 = 0.
 x x→0 g( x) x→ 0 5 x + 3 x − 2
i( x) − x =
 3  x2 + 3
x 1 + 
 x Donc les fonctions f et g ne sont pas équivalentes
−3 + x en 0.
i( x) − x =
3
1+   130 a) Avec un logiciel de calcul formel on obtient
x  −3 + 2 
D’après les régles opératoires lim 
 x  = −3. f(0,5) = 200 ; f(0,4) = 200 ; f(0,3) = 200 ;

x → +∞ 
 1 + 3  f(0,2) = 347 ; f(0,1) = 0 ; f(0,05) = 0 ; f(0,01) = 0.
 x 
Chapitre 8 ) Limites des fonctions 201

172892_Chap08_179-202.indd 201 22/07/2020 20:05:35


x 40 + 200 × x20 1  1
b) Pour x ¹ 0, f( x) = = x20 + 200. x− + 1 −  x − 1
x20 x  x
c’est-à-dire f( x) = .
c) Donc lim f( x) = 200. 1
x→0 1− 2
x
 1
131 1. lim 1 −  = 1 et lim x − 1 = +∞.
x → +∞ 
 x x → +∞
D’après la limite d’un produit
 1
lim 1 −  x − 1 = +∞.

x → +∞  x
 1
De plus, lim x = +∞ et lim −  = 0.
x → +∞ x → +∞  x
D’après la limite d’une somme
 1  1 
lim  x − + 1 −  x − 1 = +∞.

x → +∞  x   x 
2. Pour x Î [0 ; + ¥[, f¢(x) = - abkexp(ke - bx - bx). 1
D’autre part lim 1− = 1.
Or exp(ke - bx - bx) > 0 et a > 0 donc f ¢(x) est du x → +∞ x2
signe contraire de b ´ k. D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 1.
x → +∞
3. a) b > 0, k > 0 • Pour tout réel x > 1,
lim ke−b x = 0 donc lim f ( x) = a. x x − 1 + ( x − 1) x − 1
x → +∞ x → +∞ f( x) =
x − 1× x + 1
x 0 +¥
f ¢(x) - x x −1 x −1
f( x) = +
aek
x − 1× x + 1 x +1
f (x)
a ( x x − 1)( x x + 1) x −1
f( x) = +
b) b > 0, k < 0 x − 1 × x + 1 × ( x x + 1) x +1
On a de même lim f ( x) = a.
x → +∞ x3 − 1 x −1
f( x) = +
x 0 +¥ x − 1 × x + 1 × ( x x + 1) x +1
f ¢(x) + ( x − 1)( x2 + x + 1) x −1
f( x) = +
a x − 1 × x + 1 × ( x x + 1) x +1
f (x)
aek
x − 1( x2 + x + 1) x −1
c) b < 0, k > 0 f( x) = +
x + 1 × ( x x + 1) x +1
lim ke−b x = +∞ donc lim f ( x) = +∞.
x → +∞ x → +∞ lim( x − 1( x2 + x + 1)) = 0
x→1
x 0 +¥
et lim( x + 1 × ( x x + 1)) = 2 2 .
f ¢(x) + x→1
D’après la limite d’un quotient

f (x) x − 1( x2 + x + 1)
aek lim = 0.
d) b < 0, k < 0
x→1 x + 1 × ( x x + 1)
lim ke−b x = −∞ donc lim f ( x) = 0. lim( x − 1) = 0 et lim( x + 1) = 2 .
x → +∞ x → +∞ x→1 x→1
x −1
x 0 +¥ D’après la limite d’un quotient lim = 0.
x→1 x + 1
f ¢(x) -
D’après la limite d’une somme lim f( x) = 0.
aek x→1
f (x)
0
133 Voici la repré-
sentation graphique
132 • Pour tout réel x > 1,
de la fonction f sur
 1  1  l’intervalle [0 ; 2] :
x  x − + 1 −  x − 1
 x   x 
f( x) = x f est une fonction
1 périodique de période T = 2, f n’a pas de limite en
x 1− 2
x + ¥.
202

172892_Chap08_179-202.indd 202 22/07/2020 20:06:32


9 Compléments
sur la dérivation

En effet, r(p(x)) = r(65x + 5)

Questions-Tests donc r(p(x)) = 90(65x + 5) + 0,9e- 65x - 5


et r(p(x)) = 5 850x + 450 + 0,9e- 65x - 5
b) (r  p)(2) = 5850 × 2 + 450 + 0 , 9e−65×2−5
(r  p)(2) = 12150 + 0 , 9e−135
1 a) f(0) = 0 3 a) (r  p)′ ( x) = 5850 + 0 , 9 × (−65)e−65 x−5
b) f est positive sur l’intervalle ]- ¥ ; 0].
(r  p)′ ( x) = 5850 − 58 , 5e−65 x−5
c) Pour tout réel x, f¢(x) = - 2ex.
r¢(X) = 90 - 0,9e- X
2 a) f¢(0) = - 5 donc r¢(p(x)) = 90 - 0,9e- 65x - 5
x2 − 1 b) (r ′  p)( x) × p ′( x) = (90 − 0 , 9e−65 x−5 ) × 65
b) g ′( x) =
x2 Ainsi (r ′  p)( x) × p ′( x) = 5850 − 58 , 5e−65 x−5 et
c) h¢(1) = - 1
(r  p)′ ( x) = (r ′  p)( x) × p ′( x).
3 a) f est croissante sur l’intervalle [1 ; + ¥[
b) f est décroissante sur l’intervalle ]- ¥ ; 1] 2 Convexité d’une fonction
4 a) Pour tout réel x, f¢(x) = 3e3x + 1. 1 a) b)
b) Pour tout réel x, g¢(x) = 15(5x + 1)2.

5 a) f(2) = 2
b) f¢(2) = - 1
c) Une équation de la tangente à la courbe # au
point d’abscisse 2 est y = - x + 4.

2 Il semble que :

Découvrir a) la vitesse de propagation augmente sur l’inter-


valle [0 ; 20] ;
b) la courbe représentation #f de f est située au-
dessus de ses tangentes sur l’intervalle [0 ; 20].
On remarque qu’il s’agit du même intervalle
1 Composée de deux fonctions
qu’au a).
1 p(2) = 65 ´ 2 + 5 = 135 3 Il semble que :
- 135 - 135
r(135) = 90 ´ 135 + 0,9e = 12 150 + 0,9e a) la vitesse de propagation diminue sur l’inter-
Le revenu de l’agriculteur est d’environ 12 150 €. valle [20 ; 50] ;
b) la courbe #f est située en-dessous de ses tan-
2 a) rop gentes sur l’intervalle [20 ; 50].
x p ( x) n ( p ( x )) = 5 850 x + 450 + 0 , 9e- 65x - 5 On remarque qu’il s’agit du même intervalle
x r ( x) qu’au a).

Chapitre 9 ) Compléments sur la dérivation 203

172892_Chap09_203-222.indd 203 22/07/2020 19:23:55


donc dérivable sur R. La fonction u : x  x -1 est

Savoir-faire dérivable sur R.


f est le produit de deux fonctions dérivables sur R
donc f est dérivable sur R et pour tout réel x,
u(x) = x - 1 u¢(x) = 1
2 2x
v( x) = x + 1 v ′( x) =
3 • f(1) = g(1) = 1, les deux courbes passent donc 2 x2 + 1
par le point A(1 ; 1). x
• Pour tout réel x, f¢(x) = - ex - 1 et g¢(x) = 4x - 5. =
x2 + 1
Ainsi, f¢(1) = g¢(1) = - 1.
x
• Les tangentes en A à chacune des deux courbes ont Ainsi f ′( x) = 1× x2 + 1 + ( x − 1) ×
2
le même coefficient directeur ; elles sont donc x +1
confondues. ( x2 + 1)2 + x2 − x 2 x2 − x + 1
f ′( x) = =
4 #2 représente f¢ et #1 représente f. x2 + 1 x2 + 1
En effet, f¢(x) > 0 sur [- 2 ; 0] et f ¢(x) < 0 sur x2 + 1
et f ′( x) = (2 x2 − x + 1) × .
[- 3 ; - 2] et [0 ; 1]. Cela est cohérent avec le fait que x2 + 1
f est croissante sur [- 2 ; 0] et f est décroissante sur
[- 3 ; - 2] et [0 ; 1]. 10 La fonction u : x  x2 − 3 x + 1 est dérivable
sur R et la fonction exponentielle est dérivable sur R.
7 a) La fonction f est définie sur R par l’enchaî- h est la composée de deux fonctions dérivables sur R
nement : donc h est dérivable sur R pour tout réel x :
x u x2 - 5x v (x2 - 5x)3. u(x) = x2 - 3x + 1 u¢(x) = 2x - 3
X x2 - 3x + 1
X3
Ainsi f ¢(x) = (2x - 3)e
f est donc la composée de la fonction u définie sur R
par u(x) = x2 - 5x suivie de la fonction cube définie 13 a) • La courbe # est au-dessous de ses tan-
sur R. gentes sur [- 3 ; 1], f est donc concave sur [- 3 ; 1].
b) La fonction f est définie sur R par l’enchaînement : • La courbe # est au-dessus de ses tangentes sur l’in-
u v tervalle [1 ; 3], f est donc convexe sur cet intervalle.
x 5x2 + 7 5x2 + 7.
X
X b) • La courbe # est au-dessous de ses tangentes sur
f est donc la composée de la fonction u définie sur R l’intervalle [- 3 ; 0], f est donc concave sur cet intervalle.
par u(x) = 5x2 + 7 suivie de la fonction racine carrée • La courbe # est au-dessus de ses tangentes sur l’in-
définie sur l’intervalle [0 ; + ¥[. tervalle [0 ; 3], f est donc convexe sur cet intervalle.
c) • La courbe # est au-dessus de ses tangentes sur
8 a) La fonction g est définie par l’enchaînement :
les intervalles [- 3 ; - 1] et [1 ; 3] ; f est donc convexe
ex
x exp ex v . sur chacun de ces intervalles.
X ex + 1 • La courbe # est au-dessous de ses tangentes sur l’in-
X
X +1 tervalle [- 1 ; 1] ; f est donc concave sur cet intervalle.
g s’écrit donc comme la composée de la fonction d) • La courbe # est au-dessous de ses tangentes sur l’in-
exponentielle définie sur R suivie de la fonction v tervalle [- 3 ; - 1], f est donc concave sur cet intervalle.
x • La courbe # est au-dessus de ses tangentes sur l’in-
définie sur R − {−1} par v( x) = .
x +1 tervalle [- 1 ; 3], f est donc convexe sur cet intervalle.
b) Pour tout réel x, g(x) = (ex)2 - 4ex.
La fonction g est définie par l’enchaînement : 14 D’après le graphique, la courbe # traverse sa
x exp ex v (ex)2 - 4ex. tangente au point B dont l’abscisse est sensiblement
X X2 - 4X égale à - 0,5. B est le point d’inflexion de #.
g s’écrit donc comme la composée de la fonction
exponentielle définie sur R suivie de la fonction v 17 • La fonction f¢ est croissante sur les intervalles
définie sur R par v(x) = x2 - 4x. [- 6 ; - 3] et [2 ; 5] ; la fonction f est donc convexe sur
chacun de ces intervalles.
9 La fonction x  x2 + 1 est dérivable et stricte-
• La fonction f ¢ est décroissante sur l’intervalle [- 3 ; 2],
ment positive sur R, la fonction V : x  x2 + 1 est la fonction f est donc concave sur cet intervalle.
204

172892_Chap09_203-222.indd 204 22/07/2020 19:24:13


La courbe représentative de f admet donc deux Après exécution, on obtient l’affichage :
points d’inflexion, d’abscisses - 3 et 2.

18 a) Pour tout réel x, Le point d’inflexion de la courbe # a donc une abs-


f ′( x) = 1× e x + ( x − 1) × e x = xe x . cisse i telle que - 0,234 < i < - 0,233.
f ′′( x) = 1× e x + x × e x = ( x + 1)e x .
b) Pour tout réel x, ex > 0 donc f²(x) est du signe de
x + 1.
D’où le tableau de signes.
x -¥ -1 +¥ Acquérir des automatismes
f ¢(x) - +

c) Sur ]- ¥ ; - 1], f ²(x) < 0 donc f est concave.


Sur [- 1 ; + ¥[, f²(x) > 0 donc f est convexe.
22 Réponse (2). En effet, la tangente à la courbe #
f ² s’annule en - 1 en changeant de signe, donc #
au point d’abscisse - 1 a pour équation :
admet le point A(- 1 ; - 2e- 1) pour point d’inflexion.
y = f¢(- 1)(x + 1) + f(- 1), c’est-à-dire
20 a) La fonction f est deux fois dérivable sur l’in- y = - 3(x + 1) + 2 soit y = - 3x - 1.
tervalle [- 3 ; 3].
23 Sur l’intervalle ]- ¥ ; - 0,4], f ¢(x) < 0 sur
Pour tout réel x de l’intervalle [- 3 ; 3],
1 l’intervalle [- 0,4 ; + ¥[, f¢(x) > 0.
f ′( x) = x 4 − x2 + 5 x et f ′′( x) = x3 − 2 x + 5.
4
b) Le programme ci-dessous, écrit en langage Python, 24 On observe que la fonction f est croissante sur
renvoie un encadrement d’amplitude 10- 2 de i. l’intervalle ]- ¥ ; 0] et décroissante sur l’intervalle
[0 ; + ¥[.
La fonction f¢ est donc positive sur l’intervalle
]- ¥ ; 0] et négative sur l’intervalle [0 ; + ¥[.
C’est donc la courbe 2 qui pourrait représenter f ¢.

25 a) On lit les coordonnées des points A, B, C et D.


A(3 ; 1,5), B(2 ; 0), C(1 ; 0) et D(0 ; - 3).
Après exécution, on obtient l’affichage : • La courbe # admet au point d’abscisse 3 (resp. 0)
une tangente de coefficient directeur égal à 1,5
(resp. - 3).
Le point d’inflexion de la courbe # a donc une abs- • La courbe # admet aux points d’abscisses 2 et 1 une
cisse i telle que - 2,10 < i < - 2,09. tangente parallèle à l’axe des abscisses.
• De plus, en B, #¢ s’annule en changeant de signe,
21 a) La fonction f est deux fois dérivable sur l’in- donc f change de sens de variation au point d’abs-
tervalle [- 1 ; 1]. cisse 2.
Pour tout réel x de l’intervalle [- 1 ; 1], b) Sur l’intervalle ]- ¥ ; 1], f¢(x) < 0 donc f est
f ′( x) = −1× e x − x × e x − 3 x2 = (−1 − x)e x − 3 x2 , décroissante sur cet intervalle.
f ′′( x) = −1× e x + (−1 − x)e x − 6 x = (−2 − x)e x − 6 x. Sur l’intervalle [1 ; + ¥[, f¢(x) > 0 donc f est crois-
f ′′(−1) > 0 sante sur cet intervalle.
b) Voici un programme, écrit en langage Python, qui Voici une allure possible de # :
renvoie un encadrement d’amplitutde 0,001 de i.
#
+

+ +

1 +

0 1 2 3

Chapitre 9 ) Compléments sur la dérivation 205

172892_Chap09_203-222.indd 205 22/07/2020 19:24:28


1
26 a) La fonction f¢ est négative sur l’intervalle • lim x = −∞ et lim 1 + =1
[- 5 ; 0], la fonction f est donc décroissante sur cet
x→−∞ x→−∞ x2
 1
intervalle. donc lim x 1 + 2  = −∞ et lim g( x) = 0.
x→−∞  x  x→−∞
La fonction f ¢ est positive sur l’intervalle [0 ; 5], la 1
• lim x = +∞ et lim 1 + 2 = 1
fonction f est donc croissante sur cet intervalle. x → +∞ x → +∞ x
b)  1 

donc lim x 1 + 2  = +∞ et lim g( x) = 0.
x → +∞  x  x → +∞
# +
+ b) g est dérivable sur R et pour tout réel x,
+ + −2 × ( x2 + 1) − (−2 x) × 2 x 2 x2 − 2
g ′( x) = =
+ ( x2 + 1)2 ( x2 + 1)2
1 c) Pour tout réel x, (x + 1) > 0, g¢(x) est donc du
2 2

signe de 2x2 - 2.
-5 0 1 5
Or 2x2 - 2 = 0 lorsque x2 = 1 soit x = 1 ou x = - 1.
On obtient :
x -¥ -1 1 +¥
 3 x2 x 1 g ¢(x) + - +
27 a) f( x) = x 1 − 3 + 3 − 3 
3
 x x x  1 0
 3 1 1  g (x)
f( x) = x3 1 − + 2 − 3 
 x x x  0 -1
3 3 1 1
• lim x = +∞ et lim 1 − + 2 − 3 = 1
x → +∞ x → +∞ x x x 29 a) Pour tout réel x, g¢(x) = 2 donc g¢(1) = 2.
donc lim f ( x) = +∞.
x → +∞ b) Pour tout réel x, f ¢(x) = ex.
3 1 1 (f ′  g)(1) = f ′(g(1)) = f ′(2) = e2 .
• lim x3 = −∞ et lim 1 − + 2 − 3 =1
x→−∞ x→−∞ x x x c) (f ′  g)′ (1) = (f ′  g)(1) × g ′(1) = 2e2 .
donc lim f ( x) = −∞.
x→−∞
b) f est dérivable sur R et pour tout réel x, 30 f est dérivable sur R et pour tout réel x, f s’écrit
f¢(x) = 3x2 - 6x + 1 f = u4 où u est la fonction définie sur R par
3+ 6 u(x) = x2 + 1.
x 3- 6
-¥ +¥ On applique la formule (u4)¢ = 4u3 ´ u¢, ainsi
3 3
f ¢(x) + - + f ¢(x) = 4 ´ (x2 + 1)3 ´ 2x = 8x(x2 + 1)3
3x2 - 6x + 1 =0
31 a) Pour tout réel x,
D = 24 > 0
6 − 24 3− 6 (v  u)( x) = v(u( x)) = v(−3 x + 4) = (−3 x + 4)3 .
x1 = = b) La fonction v  u est dérivable sur R.
6 3
3+ 6 • v  u s’écrit sur la forme v  u = w 3 .
x2 =
3 On applique la formule de dérivée de un,
(w n )′ = nw n−1 × w ′. Ainsi pour tout réel x,
28 (v  u)′ ( x) = 3 × (−3 x + 4)2 × (−3) = −9(−3 x + 4)3 .
• On applique la formule de dérivée de v  u ,
(v  u)′ ( x) = (v ′  u)( x) × u ′( x).
Ainsi pour tout réel x, u¢(x) = - 3, v¢(x) = 3x2 et
(v  u)′ ( x) = v ′(−3 x + 4) × (−3) = 3(−3 x + 4)2 × (−3).
On obtient (v  u)′ ( x) = −9(−3 x + 4)3 .

32 a) f s’écrit sur la forme v  u où u est la fonction


fenêtre : - 10 < X < 10, pas 1 et - 2 < Y < 2, pas 1. x
définie sur R par u( x) = 2 et V est la fonction
On conjecture à l’aide de la calculatrice que x +1
lim g( x) = 0 et lim g( x) = 0. exponentielle définie sur R.
x→−∞ x → +∞
−2 x −2 b) Les fonctions u, v et f sont dérivables sur R et pour
g( x) = =
 1  1 1× ( x2 + 1) − x × 2 x −x2 + 1
x2 1 + 2  x 1 + 2  tout réel x, u ′( x) = =
 x   x  ( x2 + 1)2 ( x2 + 1)2
206

172892_Chap09_203-222.indd 206 22/07/2020 19:25:41


v¢(x) = ex et x b) f est le produit de deux fonctions u et v dérivables
2 −x 2 + 1
f ′( x) = v ′(u( x)) × u ′( x) = e x +1 × 2 sur R donc f est dérivable sur R.
( x + 1)2 Pour tout réel x,
33 Dans chaque cas, la fonction f est dérivable sur u(x) = x + 1 u¢(x) = 1
2 2x x
l’intervalle [1 ; 10]. v( x) = x + 1 v ′( x) = =
2 2
Pour tout réel x de l’intervalle [1 ; 10], 2 x +1 x +1
2 x
5 5 5 6 Ainsi f ′( x) = 1× x + 1 + ( x + 1) ×
a) f ′( x) = et f ′(1) = = . x2 + 1
2 5x + 1 2 6 12
x + 1 + x + x (2 x + x + 1) x2 + 1
2 2 2
b) f ¢(x) = 5(2 - x)4 ´ (- 1) et f ¢(1) = - 5. f ′( x) = =
2
x2 + 1 x2 + 1
c) f¢(x) = 2xex +1 et f¢(1) = 2e2.
d) f¢(x) = 2(1 + e- x + 1) ´ (- 1e- x + 1) 37 a) f est dérivable sur R et pour tout réel x,
et f ¢(1) = 2(1 + e0) ´ (- 1e0) = - 4. f ¢(x) = - 1e- x - 8 ´ 1ex + 3 = - e- x - 8ex + 3.
b) f est le produit de deux fonctions u et v dérivables
34 a) f est dérivable sur R et pour tout réel x, sur R. f est donc dérivable sur R.
f ¢(x) = 4(x2 + 5x)3 ´ (2x + 5) Pour tout réel x,
f ¢(x) = (8x + 20)(x2 + 5x)3. u(x) = x2 + 5 u¢(x) = 2x
b) f est le produit de deux fonctions u et v dérivables 2
v(x) = ex - 1
2
v¢(x) = 2xex - 1
sur R ; f est donc dérivable sur R. 2 2
Ainsi f¢(x) = 2x ´ ex - 1 + (x2 + 5) ´ 2xex - 1
Pour tout réel x, 2
f¢(x) = 2x(1 + x2 + 5)ex - 1
u(x) = x - 5 u¢(x) = 1
2
f¢(x) = 2x(x2 + 6)ex - 1
v(x) = (1 - 8x)2 v¢(x) = 2(1 - 8x) ´ (- 8)
v¢(x) = - 16(1 - 8x). 38 a) lim 1 − 2 x = −∞ donc lim g( x) = −∞.
x → +∞ x → +∞
Ainsi f¢(x) = 1 ´ (1 - 8x)2 + (x - 5) ´ (- 16)(1 - 8x) b) g est dérivable sur l’intervalle [0 ; + ¥[.
f¢(x) = (1 - 8x)(1 - 8x - 16x + 80) Pour tout réel x > 0,
f¢(x) = (1 - 8x)(- 24x + 81) g¢(x) = 3(1 - 2x)2 ´ (- 2) = - 6(1 - 2x)2.
Pour tout réel x > 0, (1 - 2x)2 > 0 et - 6 < 0 donc
1
35 a) f s’écrit sous la forme où u est la fonction g¢(x) < 0.
u
définie sur l’intervalle ]4 ; + ¥[ par u(x) = (4 - x)2. La fonction g est donc décroissante sur l’intervalle
f est dérivable sur l’intervalle ]4 ; + ¥[, et pour tout [0 ; + ¥[.
réel x de l’intervalle ]4 ; + ¥[, c) x 0 +¥
u¢(x) = 2(4 - x) ´ (- 1) = - 2(4 - x) = - 8 + 2x g(x)
1
−(−8 + 2 x) 8 − 2x -¥
et f ′( x) = 2 2
=
((4 − x) ) (4 − x)4
b) f est le quotient de deux fonctions u et v dérivables 39 a) Il semble que :
sur R donc f est dérivable sur R. Pour tout réel x, lim f ( x) = 0 et lim f ( x) = 0
x→−∞ x → +∞
u(x) = x + 1 u¢(x) = 1 • lim − 2 x2 + 1 = −∞ et lim e x = 0 ,
x→−∞ x→−∞
v(x) = (1 + x ) 2 3
v¢(x) = 3(1 + x2)2 ´ 2x
ainsi lim f ( x) = 0.
v¢(x) = 6x(1 + x2)2 x→−∞
1× (1 + x)3 − ( x + 1) × 6 x(1 + x2 )2 • lim − 2 x2 + 1 = −∞ et lim e x = 0 ,
Ainsi f ′( x) = x → +∞ x→−∞
((1 + x2 )3 )2 donc lim f ( x) = 0.
x → +∞
(1 + x2 )2 (1 + x2 − 6 x2 − 6 x)
f ′( x) = b) f est dérivable sur R et pour tout réel x,
(1 + x2 )6 2
f¢(x) = - 4xe- 2x + 1.
−5 x 2 − 6 x + 1 2
f ′( x) = Pour tout réel x, e- 2x + 1 > 0, f¢(x) est donc du signe
(1 + x2 )4 de - 4x.
36 a) f est dérivable sur l’intervalle ]- 1 ; 1[ et pour x -¥ 0 +¥
tout réel x de l’intervalle ]- 1 ; 1[, f ¢(x) + -
−2 x −x f est donc croissante sur l’intervalle ]- ¥ ; 0] et
f ′( x) = = .
2
2 1− x 1 − x2 décroissante sur l’intervalle [0 ; + ¥[.

Chapitre 9 ) Compléments sur la dérivation 207

172892_Chap09_203-222.indd 207 22/07/2020 19:26:25


c) Une équation de la tangente T à la courbe # au 42 Le segment [AB] est au-dessous de la courbe #,
point d’abscisse 1 est : la fonction f ne peut donc pas être convexe sur l’inter-
y = f¢(1)(x - 1) + f(1) soit y = - 4e- 1(x - 1) + e- 1 valle [- 4 ; 1].
et y = - 4e- 1x + 5e- 1.
43 a) La fonction f est concave sur l’intervalle
40 a) La fonction g est dérivable sur R et pour tout [- 2,5 ; 0] et f est convexe sur l’intervalle [0 ; 2].
2
réel x, g¢(x) = (2x - 1)ex - x. La courbe # admet un point d’inflexion sur l’origine O
Une équation de la tangente à la courbe # au point du repère.
d’abscisse a est : b) La fonction f est concave sur les intervalles [- 3 ; - 1,5]
y = g¢(a)(x - a) + g(a) et [1,5 ; 3] et f est convexe sur l’intervalle [- 1,5 ; 1,5].
2 2
soit y = (2a - 1)ea - a(x - a) + ea - a La courbe # admet deux points d’inflexion d’abs-
2 2
y = (2a - 1)ea - ax + (- 2a2 + a + 1)ea - a. cisses - 1,5 et 1,5.
b) Une tangente à la courbe # passe par le point
A(1 ; 0) si, et seulement si, 44 La fonction f est concave sur R, sa courbe # est
2 2
(2a - 1)ea - a + (- 2a2 + a + 1)ea - a = 0 donc située au-dessous de ses tangentes sur R.
ce qui équivaut à - 2a2 + 3a = 0 Ainsi, # est au-dessous de T et pour tout réel x,
c’est-à-dire a(- 2a + 3) = 0. f(x) < - 2x + 3.
3 En particulier f(1) < - 2 ´ 1 + 3 et f(1) < 1.
Ainsi a = 0 ou a = .
2
La tangente à # au point d’abscisse 0, d’équation 45
y = - x + 1 passe donc par le point A. +
#
3 1
La tangente à # au point d’abscisse , d’équation +
3 3 2 -1 0 1 2 3 5
y = 2e 4 x − 2e 4 passe aussi par le point A. + +

41 a) f est le quotient de deux fonctions u et v déri-


vables sur l’intervalle ]0 ; + ¥[, f est donc dérivable 46
+
sur l’intervalle ]0 ; + ¥[.
Pour tout réel x > 0, +
+
u(x) = x2 + 4 u¢(x) = 2x +
1
2 1
v( x) = 2 x v ′( x) = = .
2 2x 2x -2 + 0 2 3
1
2 x × 2 x − ( x 2 + 4) ×
Ainsi f ′( x) = 2x 47 Il s’agit de la courbe  car c’est la seule à avoir
( 2 x )2 quatre points d’inflexion.
2 x × 2 x − x2 − 4
2x 3 x2 − 4  1 
f ′( x) = = 48 a) g est dérivable sur l’intervalle  − ; + ∞  et
2x 2x 2x  2 
1
b) Pour tout réel x > 0, 2x > 0 et 2 x > 0 , f¢(x) est pour tout réel x > − ,
2
donc du signe de 3x2 - 4. 2 1
g ′( x) = = .
Ainsi 2 2x + 1 2x + 1
4 Une équation de la tangente à la courbe # au point
x 0 +¥
3 d’abscisse 24 est :
f ¢(x) - + 1
y = g¢(24)(x - 24) + g(24) soit y = ( x − 24) + 7
1 25 7
f (x) ou encore y = x + .
7 7  1 
4 b) La fonction g est concave sur l’intervalle  − ; + ∞  ,
La fonction f admet donc un minimum en x = .  2 
3 sa courbe # est au-dessous de ses tangentes.
3x2 - 4 = 0
4 1
x2 = Pour tout réel x > − , on a donc :
3 2
4 4 1 25
x=− ou x = . g( x) < x +
3 3 7 7
208

172892_Chap09_203-222.indd 208 22/07/2020 19:26:58


1 25 50
Ainsi g(25) < × 25 + et 51 < . 54 a) f est convexe sur R.
7 7 7
b) f est concave sur l’intervalle ]- ¥ ; 1] et f est
49 a) La foncion f est convexe sur l’intervalle convexe sur l’intervalle [1 ; + ¥[.
[- 1 ; 6]. c) f est convexe sur les intervalles ]- ¥ ; - 1] et
b) Une équation de T est : [3 ; + ¥[ et f est concave sur l’intervalle [- 1 ; 3].
y = f¢(4)(x - 4) + f(4)
y − yA −1 − 1 55 a) Si la courbe rouge est celle de f ² alors pour
Or f ′(4) = B = = 2 et f(4) = 1. tout x de l’intervalle [1 ; 4], f ²(x) < 0 et f¢ est décrois-
xB − xA 3−4
sante sur cet intervalle, ce qui n’est pas cohérent avec
Une équation de T est donc y = 2x - 7
la courbe verte.
c) La fonction f est convexe sur l’intervalle [- 1 ; 6], #
La courbe rouge est donc celle de f ¢ et la verte est
est donc au-dessus de ses tangentes sur l’intervalle
celle de f².
[- 1 ; 6].
b) Pour tout réel x de [0 ; 2], f²(x) < 0, la fonction f est
Ainsi pour tout réel x de l’intervalle [- 1 ; 6]
donc concave sur l’intervalle [0 ; 2].
f(x) > 2x - 7 c’est-à-dire 0,5(x - 2)2 - 1 > 2x - 7
• Pour tout réel x de l’intervalle [2 ; 4], f ²(x) > 0 ; la
0,5(x - 2)2 > 2x - 6 et (x - 2)2 > 4x - 12.
fonction f est donc convexe sur l’intervalle [2 ; 4].
• La courbe # admet un point d’inflexion d’abscisse 2.
50 La fonction f¢ est croissante sur l’intervalle
[- 4 ; - 1], la fonction f est donc convexe sur cet
56 a) La fonction f est concave sur l’intervalle
intervalle.
[- 1 ; 1] et convexe sur l’intervalle [1 ; 3].
La fonction f¢ est décroissante sur l’intervalle [- 1 ; 2],
b) La fonction f¢ est donc décroissante sur l’intervalle
la fonction f est donc concave sur cet intervalle.
[- 1 ; 1] et croissante sur l’intervalle [1 ; 3].
c) Pour tout réel x de l’intervalle [- 1 ; 1] f²(x) < 0 et
51 L’affirmation exacte est la (1) : la fonction h est
pour tout réel x de l’intervalle [1 ; 3] f ²(x) > 0.
convexe sur l’intervalle [0 ; 1].
C’est donc la courbe  qui représente la fonction f ².
52 a) La fonction f est concave sur les intervalles
57 a) La fonction f est deux fois dérivable sur R et
[- 3 ; - 1] et [3 ; 7] et f est convexe sur l’intervalle
pour tout réel x,
[- 1 ; 3].
f¢(x) = - 1 x e2x + (2 - x) ´ 2e2x
b)
f¢(x) = (3 - 2x)e2x
+ 1 +
# et f ²(x) = - 2 ´ e2x + (3 - 2x) ´ 2e2x
f²(x) = (- 4x + 4)e2x = - 4(x - 1)e2x.
-3 -1 0 1 3 7
b) Pour tout réel x, e2x > 0 donc f²(x) est du signe de
- 4x + 4.
x -¥ 1 +¥
53 a) La fonction f est convexe sur les intervalles f ²(x) + -
[- 2 ; 0] et [4 ; 6] et f est concave sur l’intervalle [0 ; 4]. La fonction f est convexe sur l’intervalle ]- ¥ ; 1] et
b) • Il n’est pas possible que f ¢(- 2) = 1 et f ¢(0) = 0. est concave sur l’intervalle [1 ; + ¥[.
En effet, pour tout réel x de l’intervalle [- 2 ; 0],
f²(x) > 0 donc f ¢ est croissante sur [- 2 ; 0]. 58 a) x 1 2 +¥
- 2 < 0 donc f ¢(- 2) < f¢(0). 3x2 - 3x - 6 - +
• Il est possible que f ¢(0) = 0 et f ¢(4) = -1.
(x - 1)3 + +
En effet, pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 4], f²(x) < 0
f²(x) - +
donc f¢ est décroissante sur [0 ; 4].
0 < 4 donc f ¢(0) > f¢(4). 3x2 - 3x - 6 = 0
D = 81
c)
x1 = - 1
x2 = 2
+ + La fonction f est donc concave sur l’intervalle ]1 ; 2] et
est convexe sur l’intervalle [2 ; + ¥[.
-2 0 1 4 6
# La courbe représentative de f admet un point d’in-
flexion d’abscisse 2.

Chapitre 9 ) Compléments sur la dérivation 209

172892_Chap09_203-222.indd 209 22/07/2020 19:27:04


b) Pour tout réel x, e0,2x - 3 > 0, f²(x) est donc du f²(x) = - 3 ´ e3x + (2 - 3x) ´ 3e3x
signe de - 0,08x + 0,4. f²(x) = (3 - 9x)e3x = 3(1 - 3x)e3x.
Ainsi on obtient : Ainsi, pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 1], e3x > 0,
x -¥ 5 +¥ f²(x) est donc du signe de 3 - 9x.
f ²(x) + - 1
x 0 1
3
La fonction f est donc convexe sur l’intervalle ]- ¥ ; 5]
f ²(x) + -
et concave sur l’intervalle [5 ; + ¥[. 1 
La courbe représentative de f admet un point d’in- La fonction f est donc concave sur l’intervalle  ; 1 .
 3 
flexion d’abscisse 5. b) (1) La courbe représentative de f admet comme
c) Pour tout réel x > 0, 5 x + 2 > 0 , f²(x) est donc  1  1 1 2 
point d’inflexion le point I ; f   soit I ; e.
du signe de 4x - 10.  3  3  3 3 
5
x 0 +¥ 61 a)
2
f ²(x) - +
 5
La fonction f est donc concave sur l’intervalle  0 ; 
5   2 
et convexe sur l’intervalle  ; + ∞  .
 2 
La courbe représentative de f admet un point d’in-
5
flexion d’abscisse . fenêtre - 5 < X < 5, pas 1 et - 20 < Y < 10, pas 1.
2
À l’aide de la calculatrice, on conjecture que la fonc-
59 a) La fonction k¢ est le produit de deux fonctions tion f est concave sur R.
u et v dérivables sur R, elle est donc dérivable sur R. b) La fonction f est deux fois dérivable sur R. Pour
Pour tout réel x, tout réel x,
u(x) = (3x - 12)3 u¢(x) = 3(3x - 12)2 ´ 3 f¢(x) = - 4x3 - 6x2 - 24x + 8
u¢(x) = 9(3x - 12)2 f ²(x) = - 12x2 - 12x - 24.
v(x) = ex v¢(x) = ex D = - 1 008 < 0.
Ainsi k²(x) = 9(3x - 12) ´ ex + (3x - 12)3 ´ ex
2
Ainsi, pour tout réel x, f ²(x) < 0.
k²(x) = (3x - 12)2(9 + 3x - 12)ex c) On déduit de la question précédente que la fonc-
k²(x) = (3x - 12)2(3x - 3)ex. tion f est concave sur R.
b) x -¥ 1 4 +¥
62 a) La fonction f est deux fois dérivable sur R.
(3x 12)2 + + + Pour tout réel x,
3x - 3 - + + 1 1
f ′( x) = (e x + e− x ) et f ′′( x) = (e x − e− x )
e x
+ + + 5 5
f²(x) > 0 équivaut à ex > e- x soit x > - x ou encore
k²(x) - + +
2x > 0 et x > 0.
La fonction k est donc concave sur l’intervalle On obtient le tableau :
]- ¥ ; 1] et convexe sur l’intervalle [1 ; + ¥[. x 0
-¥ +¥
La courbe représentative de la fonction k admet un f ²(x) - +
point d’inflexion d’abscisse 1. b) La fonction f est donc concave sur l’intervalle
]- ¥ ; 0] et convexe sur l’intervalle [0 ; + ¥[.
60 a) (3) La fonction f est le produit de deux fonc- c)
tions dérivables sur [0 ; 1], f est donc dérivable sur
[0 ; 1]. Pour tout réel x de [0 ; 1],
u(x) = 1 - x u¢(x) = - 1
v(x) = e3x v¢(x) = 3e3x
Donc f¢(x) = - 1 ´ e3x + (1 - x) ´ 3e3x
f¢(x) = (2 - 3x)e3x.
De même, la fonction f¢ est dérivable sur l’intervalle
[0 ; 1] et pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 1], fenêtre - 5 < X < 5, pas 1 et - 5 < Y < 5, pas 1.
210

172892_Chap09_203-222.indd 210 22/07/2020 19:27:24


On retrouve bien les résultats précédents à l’aide de f²(x) = (0,8 + 0,16x)e0,4x - 1
la calculatrice. Pour tout réel x, e0,4x - 1 > 0, f²(x) est donc du signe
de 0,8 + 0,16x.
63 La fonction f est deux fois dérivable sur R. Pour
x -¥ -5 +¥
tout réel x,
f ²(x) - +
f¢(x) = - 6x2 - 6x - 12
f²(x) = - 12x - 6. La fonction f est donc concave sur l’intervalle
1 ]- ¥ ; - 5] et convexe sur l’intervalle [- 5 ; + ¥[.
x -¥ - +¥
2 La courbe représentative de f admet un point d’in-
f ²(x) + - flexion d’abscisse - 5.
La fonction f est donc convexe sur l’intervalle
 1  1 
 −∞ ; −  et concave sur l’intervalle − ; + ∞  .
 2   2 
La courbe représentative de f admet un point d’in-

Pour se tester
1
flexion d’abscisse - .
2

64 La fonction f est deux fois dérivable sur R. Pour


tout réel x,
−2 × 2 x −4 x
f ′( x) = 2 = 66 1. D 2. A 3. B 4. B 5. A
( x + 2)2 ( x2 + 2)2
−4 × ( x2 + 2)2 − (−4 x) × 2( x2 + 2) × 2 x
f ′′( x) = 67 1. A, D 2. A, D 3. A, C, D
( x2 + 2)4
( x2 + 2)(−4 x2 − 8 + 16 x2 ) 12 x2 − 8 68 1. Faux. En effet, la fonction g est convexe sur
f ′′( x) = = 2
( x2 + 2)4 ( x + 2)3 l’intervalle [- 1 ; + ¥[, donc sur l’intervalle [0 ; 2].
On obtient le tableau : Ainsi, pour tout réel x de [0 ; 2], g²(x) > 0.
x 2 2 2. Vraie. En effet, la fonction h est convexe sur R, sa
-¥ - +¥
3 3 courbe # est donc située au-dessus de ses tangentes
12x2 - 8 + - + sur R.
2
(x + 2) 3
+ + + Ainsi pour tout réel x, h(x) > - 7x + 4.
f ²(x) + - + En particulier, h(- 2) > - 7 ´ (- 2) + 4, soit
h(- 2) > 18 > 10.
12x - 8 = 0
2

8 2
x2 = =
12 3
2 2
x= ou x = −

S’entraîner
3 3
La fonction f est donc convexe sur les intervalles
   
 −∞ ; − 2  et  2 ; + ∞  et f est concave sur
 
3   
  3 
 2 2
l’intervalle − ; .
 3 3  69 1. Le milieu M du segment [AB] a pour coordon-
La courbe représentative de f admet deux points d’in-  a + b f (a) + f (b)
nées  ; .
2 2  2 2 
flexion d’abscisse - et .
3 3 La fonction f est convexe sur I, donc pour tous points
A et B distincts de #, le segment [AB] est situé au-des-
65 La fonction f est deux fois dérivable sur R. Pour sus de # entre A et B.
tout réel x,
On en déduit que le point M est situé au-dessus du
f¢(x) = 1 ´ e0,4x - 1 + x ´ 0,4e0,4x - 1 a+b
f¢(x) = (1 + 0,4x)e0,4x - 1 point M¢ de la courbe # d’abscisse et donc
 a + b  2
f²(x) = 0,4 ´ e0,4x - 1 + (1 + 0,4x) ´ 0,4e0,4x - 1 d’ordonnée f  .
 2 
Chapitre 9 ) Compléments sur la dérivation 211

172892_Chap09_203-222.indd 211 22/07/2020 19:27:56


Ainsi, en comparant les ordonnées des points M et • Le point B étant au-dessus de (AC), l’ordonnée du
 a + b  f (a) + f (b) point B est inférieure à l’ordonnée du point de (AC)
M¢, on obtient f  < .
 2  2 d’abscisse b.
2. Démontrons que : f (c ) − f (a)
On obtient : f (b) < (b − c ) + f (c)
si f est concave sur I alors pour tous réels a et b de I : c −a
f (c) − f (a)
 a + b  f (a) + f (b) soit f (b) − f (c) < (b − c )
f  > . c −a
 2  2 f (b) − f (c) f (c) − f (a)
Le milieu M du segment [AB] a pour coordonnées Or b < c donc b - c < 0 et >
b−c c −a
 a + b f (a) + f (b) f (c) − f (a) f (c) − f (b)
 ; . ou encore < .
 2 2  c −a c −b
La fonction f est concave sur I, donc pour tous points 2. Le coefficient directeur (pente) de la droite (AB)
A et B distincts de #, le segment [AB] est situé en- est donc inférieure au coefficient directeur de la
dessous de # entre A et B. droite (AC), lui-même inférieur au coefficient direc-
On en déduit que le point M est situé en-dessous du teur de la droite (BC).
a+b
point M¢ de la courbe # d’abscisse et donc
 a + b  2 71 a) Une équation de la tangente à # au point
d’ordonnée f  . d’abscisse 0 est :
 2 
Ainsi, en comparant les ordonnées des points M et y = e0(x - 0) + e0 soit y = x + 1.
 a + b  f (a) + f (b) b) La fonction exponentielle est deux fois dérivable et
M¢, on obtient f  > .
 2  2 a pour dérivée seconde ex.
Pour tout réel x, ex > 0, la fonction exponentielle est
70 • La droite (AC) a pour coefficient directeur donc convexe sur R.
f (c) − f (a) Sa courbe # est donc située au-dessus de ses tan-
m= .
c −a gentes sur R.
La droite (AC) a donc pour équation
Ainsi pour tout réel x, ex > x + 1.
f (c ) − f (a)
y= x + p où p désigne un nombre réel. Or x + 1 > x, on en déduit que pour tout réel x, ex > x.
c −a
Or, le point A(a ; f(a)) appartient à la droite (AC)
72 Parcours 1
donc :
La fonction f est dérivable sur R et pour tout réel x,
f (c ) − f (a) f (c ) − f (a)
f (a) = a + p et p = f (a) − a. f ¢(x) = 3(- 0,1x2 + x - 1)2 ´ (- 0,2x + 1)
c −a c −a
Ainsi, la sécante (AC) a pour équation : f ¢(x) = (- 0,6x + 3)(- 0,1x2 + x - 1)2
f (c) − f (a) f (c ) − f (a) −3
y= x + f (a) − a - 0,6x + 3 = 0 pour x = =5
c −a c −a − 0, 6
- 0,1x2 + x - 1 = 0
f (c) − f (a)
soit y = ( x − a) + f (a). D = 0,6 > 0
c −a
−1 − 0 , 6 −1 + 0 , 6
• Le point B est au-dessous de (AC) donc l’ordonnée x1 = ≈ 8 , 9 et x2 = ≈ 11
,
du point B est inférieure à l’ordonnée du point de la −0 , 2 −0 , 2
On obtient le tableau de signes :
droite (AC) d’abscisse b.
f (c ) − f (a) −1 + 0 , 6 -1- 0 , 6
x -¥ 5 +¥
Ainsi f (b) < (b − a) + f (a) −0 , 2 -0 , 2
c −a
f (c ) − f (a) - 0,6x + 3 + + - -
• soit f (b) − f (a) < (b − a)
c −a 2
(- 0,1x + x - 1) 2
+ + + +
Or a < b donc b - a > 0, on obtient alors
f¢(x) + + - -
f (b) − f (a) f (c ) − f (a)
< On en déduit que la fonction f est croissante sur
b−a c −a
• Le point C (c ; f(c)) appartient à la droite (AC) donc : ]- ¥ ; 5] et décroissante sur l’intervalle [5 ; + ¥[.
f (c) − f (a) f (c ) − f (a) D’après la question précédente, la fonction f admet
f (c) = c + p et p = f (c) − c. un maximum en x = 5.
c −a c −a
La sécante (AC) a aussi pour équation Parcours 2
f (c) − f (a) f (c ) − f (a) a) La fonction g est dérivable sur R et pour tout réel x,
y= x + f (c ) − c
c −a c −a g¢(x) = 3 ´ (2x) ´ (x2 - 2)2
f (c) − f (a)
soit y = ( x − c ) + f (c). g¢(x) = 6x(x2 - 2)2
c −a
212

172892_Chap09_203-222.indd 212 22/07/2020 19:28:44


b) Pour tout réel x, (x2 - 2)2 > 0, g¢(x) est donc du La fonction g admet donc un minimum en t = - 2.
signe de 6x. c) g(- 2) » 0,9, on en déduit que pour tout réel t,
On obtient le tableau suivant : g(t) > g(- 2) > 0.
x -¥ 0 +¥ 2. a) La fonction f est dérivable sur R* et pour tout
g ¢(x) - + réel t ¹ 0,
g (x) -8
1
t ( −1 t
1× 1 + e − t × 2 e
1
)
f ′(t ) = t
c) On déduit du tableau précédent que g admet un
minimum égal à - 8 en x = 0. (1 + e )
1 2
t
1 1
2 1 t
73 a) !(x) = ON ´ NM = x ´ f(x) = xe- x . 1+ et + e
f ′(t ) = t
b) La fonction f est dérivable sur l’intervalle [0 ; 2].
Pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 2],
2 2
( 1 2
1+ et ) 1
f ¢(x) = 1 ´ e- x + x ´ (- 2x)e- x b) Pour tout réel t ¹ 0, on pose T = .
2 t
f¢(x) = (1 - 2x2)e- x . 1 + e T + Te T g(T)
2
Pour tout x de [0 ; 2], e- x > 0, le signe de f¢(x) est ′
On a alors f (t ) = =
T 2
(1 + e ) (1 + e T )2
donc celui de 1 - 2x2. Or pour tout réel T, g(T) > 0 et (1 + eT) > 0, on en
1
x 0 2 déduit que pour tout réel t ¹ 0, f¢(t) > 0 et que la
2
f ¢(x) + -
fonction f est croissante sur R*.

f (x) 76 Parcours 1
1 - 2x = 0
2 La fonction f est deux fois dérivable sur R et pour tout
1 réel x, f ¢(x) = 5x4 - 6x2 - 4 et
x2 =
2 f ²(x) = 20x3 - 12x = 4x(5x2 - 3).
1 1 x
3 3
x= ou x = − . -¥ - 0 +¥
2 2 5 5
1 4x - - + +
La fonction f admet donc un maximum pour x = .
2 5x - 32
+ - - +
1
Le point M doit donc avoir une abscisse égale à f²(x) - + - +
2
pour que l’aire du rectange ONMP soit maximum. 5x2 - 3 = 0
3
74 a) Il semble que l’équation de la tangente à la x2 =
5
courbe # au point d’abscisse 0 soit y = 0. 3 3
b) La fonction f est dérivable sur l’intervalle [- 10 ; 10] x= ou x = −
5 5
et pour tout réel de cet intervalle, La fonction f est donc concave sur les intervalles
f ¢(x) = 3(0,1x + 0,5e- 0,2x)2 ´ (0,1 - 0,1e- 0,2x)    
 −∞ ; − 3  et  0 ; 3  et f est convexe sur les inter-
f¢(x) = (0,3 - 0,3e- 0,2x)(0,1x + 0,5e- 0,2x)2  
5  
 5 

c) La tangente à la courbe # au point d’abscisse 0 a  3   3 
pour équation : valles − ; 0 et  ; + ∞  .
y = f¢(0)(x - 0) + f(0)  5   5 
y = (0,3 - 0,3e0)(0,5e0)2x + (0,5e0)3 Parcours 2
a) La fonction g est deux fois dérivable sur R. Pour
y = 0,125.
tout réel x,
La conjecture émise à la question a) est donc fausse.
g¢(x) = 12x4 - 6x2
75 1. a) La fonction g est dérivable sur R. b) g²(x) = 48x3 - 12x = 12x(4x2 - 1)
Pour tout réel t, g²(x) = 12x((2x)2 - 12) = 12x(2x - 1)(2x + 1)
g¢(t) = et + 1 ´ et + t ´ et = (2 + t)et. c) 1 1
x -¥ - 0 +¥
b) Pour tout réel t, et > 0, g¢(t) est donc du signe de 2 2
2 + t. 12x - - + +
x -¥ -2 +¥ 2x - 1 - - - +
g ¢(t) - + 2x + 1 - + + +
g (t) g²(x) - + - +

Chapitre 9 ) Compléments sur la dérivation 213

172892_Chap09_203-222.indd 213 22/07/2020 19:29:16


d) On déduit du tableau de signes de g² que g est 79 a) La fonction f semble convexe sur l’intervalle
 1  1 ]- ¥ ; 2] et concave sur l’intervalle [2 ; + ¥[.
concave sur  −∞ ; −  et  0 ;  et que g est convexe
 2   2  b) La fonction f est dérivable sur R et pour tout réel x,
 1  1  f¢(x) = - 4 ´ e- x - 4x ´ (- 1)e- x = (4x - 4)e- x.
sur − ; 0 et  ; + ∞  .
 2   2  Une équation de la tangente à la courbe # au point
d’abscisse 2 est :
77 a) Il semble que la croissance de production
y = f¢(2)(x - 2) + f(2)
commence à diminuer à partir de 400 employés.
y = 4e- 2(x - 2) - 8e- 2
b) La fonction f est deux fois dérivable sur l’intervalle
y = 4e- 2(x - 4)
[0 ; 10]. Pour tout réel x de cet intervalle,
3 3 c) La fonction f¢ est dérivable sur R.
f ′( x) = x − x2 Pour tout réel x,
4 32
3 3 f²(x) = 4 ´ e- x + (4x - 4) ´ (- 1e- x)
′′
f ( x) = − x.
4 16 f²(x) = (8 - 4x)e- x
x 0 4 10 Pour tout réel x, e- x > 0, f ²(x) est donc du signe de
f ²(x) + - 8 - 4x.
3 3 x -¥ 2 +¥
− x=0
4 16 f ²(x) + -
3 16
x= × =4 La fonction f est donc bien convexe sur l’intervalle
4 4 ]- ¥ ; 2] et concave sur l’intervalle [2 ; + ¥[.
La fonction f est convexe sur l’intervalle [0 ; 4] et est
Pour tout réel x de ]- ¥ ; 2], la courbe # est donc
concave sur l’intervalle [4 ; 10]. C’est donc bien à par-
située au-dessus de ses tangentes.
tir de 400 employés que la croissance de production
Ainsi pour tout réel x de l’intervalle ]- ¥ ; 2],
commence à diminuer.
f(x) > 4e- 2(x - 4).
78 a) Pour tout réel x de l’intervalle [10 ; 50], d) 1,5 appartient à l’intervalle ]- ¥ ; 2] donc
f(1,5) > 4e- 2(1,5 - 4) et - 6e- 1,5 > - 10e- 2.
45 −0 ,25 x+6 e−0 ,25 x+6 − 1
h′′( x) = e × −0 ,25 x+6
8 (e + 1)3 e-1,5 -10 5
Ainsi -2
< et e0 ,5 < .
b) e- 0,25x + 6 - 1 > 0 équivaut à e- 0,25x + 6 > e0 soit e - 6 3
−6 On vérifie à l’aide de la calculatrice :
- 0,25x + 6 > 0 c’est-à-dire x < ou encore 5
−0 , 25 e0,5 » 1,65 et » 1, 67.
x < 24. 3
6 = [10 ; 24[.
c) Pour tout réel x de l’intervalle [10 ; 50], 80 1. a) La fonction f est deux fois dérivable sur R.
45 −0 ,25 x+6 Pour tout réel x,
e > 0 et (e- 0,25x + 6 + 1)3 > 0, h²(x) est
8 f¢(x) = - 2e- 2x + 1 + 2
donc du signe de e- 0,25x + 6 - 1. f²(x) = 4e- 2x + 1
Ainsi : Pour tout réel x, f²(x) > 0, la fonction f est donc
x 10 24 50 convexe sur R.
h ²(x) + - b) Une équation de la tangente à la courbe # au
La fonction h est donc convexe sur l’intervalle [10 ; 24] 1
point d’abscisse est :
et concave sur l’intervalle [24 ; 50]. 2
d) La fonction envie est la fonction h¢.  1  1  1
y = f ′  x −  + f  
Or h²(x) est négative sur l’intervalle [24 ; 50], la fonc-  2  2  2
 1 
tion h¢ est donc décroissante sur cet intervalle. y = (−2e0 + 2) x −  + (e0 − 1)
 2
La fonction envie décroît donc à partir d’un salaire y=0
égal à 24 000 €. 2. a) La fonction f est convexe sur R, sa courbe # est
90 donc située au-dessus de ses tangentes sur R, en par-
e) h(x) = 80 lorsque −0 ,25 x+6
= 80 c’est-à-dire
1+ e 1 1
90 = 80 + 80e - 0,25x + 6
soit e −0 ,25 x+6
= et ticulier la tangente au point d’abscisse .
8 2
 1  − ln (8 ) − 6 Ainsi pour tout réel x, f(x) > 0.
−0 , 25 x + 6 = ln  ainsi x = ≈ 32. −2
8 −0 , 25 b) f¢(x) > 0 équivaut à e−2 x+1 <
La fonction satisfaction atteint 80 pour un salaire −2
-1
annuel d’environ 32 000 €. soit - 2x + 1 < ln(1) ou encore x >
-2
214

172892_Chap09_203-222.indd 214 22/07/2020 19:29:51


1
x -¥ +¥ Kr 2e−r ( x−a)(e−r ( x−a) − 1)
2 f ′′( x) =
f ¢(x) - + (1 + e−r ( x−a) )3
Pour tout réel x > 0 Kr2e- r(x - a) > 0 et
f (x) 0
(1 + e- r(x - a))3 > 0, f ²(x) est donc du signe de
La fonction f admet un minimum égal à 0 sur R, ainsi e- r(x - a) - 1.
pour tout réel x f(x) > 0. e- r(x - a) - 1 > 0 équivaut à e- r(x - a) > e0,
- r(x - a) > 0 ou encore x - a < 0 et x < a.
81 a) Faux : f² doit s’annuler en changeant de
Ainsi :
signe.
x 0 a +¥
Réciproque : si #f admet un point d’inflexion d’abs-
f ²(x) + -
cisse a alors f² s’annule en a. La réciproque est vraie.
b) Vraie. La fonction f est donc convexe sur l’intervalle [0 ; a] et
Réciproque : si f admet un point d’inflexion sur I, alors concave sur l’intervalle [a ; + ¥[.
f est convexe, puis concave sur I. Partie B
La réciproque est fausse : la fonction f peut être 1. On lit sur le graphique que le nombre d’habitants a
concave, puis convexe en I. dépassé 100 millions durant l’année 1915.
2. a) La croissance de la population semble s’être
82 a) f et g sont les fonctions définies sur R par ralentie durant l’année 1910.
f(x) = - 2x et g(x) = - x + 1.
b) Il a été établi à la question 3 de la partie A que
Ces deux fonctions sont décroissantes sur R.
f²(x) est du signe de e- n(x - a) - 1 soit de
La composée f  g est définie sur R par :
e- 0,031(x - 123,25) - 1.
(f  g)( x) = f (g( x)) = f (−x + 1) = −2(−x + 1)
c) On a montré que la fonction f est convexe sur l’in-
(f  g)( x) = 2 x − 2.
tervalle [0 ; 123,25] et concave sur l’intervalle
La fonction f  g est croissante sur R.
[123,25 ; + ¥[.
b) La fonction cube change de convexité en 0, elle
f change donc de convexité en 123,25, la croissance
n’est donc ni convexe, ni concave sur l’intervalle
de la population ralentit donc durant l’année 1913.
[- 1 ; 1].
3. f(170) » 160 248 474.
83 Partie A Ce modèle ne semble plus adapté en 1960.
1. La fonction f est dérivable et pour tout réel x > 0,
−K × (−r )e−r ( x−a) Kre−r ( x−a) 84 La fonction f est deux fois dérivable sur l’inter-
f ′( x) = = valle [0 ; 5] et pour tout réel x de [0 ; 5],
(1 + e−r ( x−a) )2 (1 + e−r ( x−a) )2
Or pour tout réel x > 0, −0 , 5 × (−1)e− x+1 0 , 5e− x+1
f ′( x) = =
 f ( x) rK  1  (e− x+1 + 1)2 (e− x+1 + 1)2
rf ( x)1 − = 1 − 
 K  1 + e−r ( x−a)  1 + e−r ( x−a)  −0 ,5e− x+1(e− x+1+1)2−0 ,5e− x+1×2(e− x+1+1)(−e− x+1)
 f ( x) Kr e−r ( x−a) f ′′(x)=
rf ( x)1 − = × (e− x+1 + 1)4
 K  1 + e−r ( x−a) 1 + e−r ( x−a)
 f ( x) −0 , 5e− x+1(e− x+1 + 1) + (e− x+1)2
Ainsi pour tout réel x > 0, f ′( x) = rf ( x)1 −  f ′′( x) =
 K  (e− x+1 + 1)3
La fonction f est bien solution de l’équation (E).
e− x+1(0 , 5e− x+1 − 0 , 5)
2. Pour tout réel x > 0, (1 + e- r(x - a))2 > 0 et K et n f ′′( x) =
étant des constantes positives, Kne- r(x - a) > 0 ; on (e− x+1 + 1)3
Pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 5], e- x + 1 > 0 et
en déduit que pour tout réel x > 0, f¢(x) > 0.
(e- x + 1 + 1)3 > 0, f²(x) est donc du signe de
La fonction f est croissante sur l’intervalle [0 ; + ¥[.
0,5e- x + 1 - 0,5.
3. La fonction f¢ est dérivable sur l’intervalle [0 ; + ¥[
et pour tout réel x > 0, 0,5e- x + 1 - 0,5 > 0 équivaut à e- x + 1 > 1 soit
−Kr 2e−r( x−a)×(1+ e−r( x−a))2 −Kr 2e−r( x−a)× 2(1+ e−r( x−a)×(−re−r( x−a)) - x + 1 > 0 et x < 1.
f ′′( x)=
(1 + e−r( x−a))4 On obtient le tableau de variations de f ¢.
2 −r ( x−a) −r ( x−a) 2 −r ( x−a) 2
−Kr e × (1 + e ) + 2Kr (e ) x 0 1 5
f ′′( x) = −r ( x−a) 3
(1 + e ) f ²(x) + -
Kr 2e−r ( x−a)(−1 − e−r ( x−a) + 2e−r ( x−a) ) f ¢(x) 0,125
f ′′( x) =
(1 + e−r ( x−a) )3
Chapitre 9 ) Compléments sur la dérivation 215

172892_Chap09_203-222.indd 215 22/07/2020 19:30:31


La foncton f¢ admet un maximum égal à 0,125 en fn′( x) = (20 x + 10nx2 )enx−1
x = 1. Les maires du village ont donc tort puisqu’au fn′′( x) = (20 + 20nx)enx−1 + (20 x + 10nx2 )nenx−1
point M d’abscisse 1, la pente est de 12,5 %.
fn′′( x) = 10enx−1(nx2 + (2n + 2)x + 2)
85 Démontrons que pour tout réel x de l’intervalle Pour tout réel x, 10enx - 1 > 0, fn′′( x) est donc du signe
[0 ; 1] la fonction f définie par f(x) = ex - 1 - x(e - 1) de nx2 + (2n + 2)x + 2.
est négative. nx2 + (2n + 2)x + 2 = 0
f est dérivable sur l’intervalle [0 ; 1] pour tout réel x de D = (2n + 2)2 - 4 ´ n ´ 2 = 4n2 + 4.
cet intervalle. Or pour tout entier n non nul 4n2 + 4 > 0.
f¢(x) = ex - e + 1 −2n − 2 − 4 n2 + 4 −n − 1 − n2 + 1
f ¢(x) > 0 équivaut à ex > e - 1 soit x > ln(e - 1) x1 = =
2n n
x 0 ln(e - 1) 1
−n − 1 + n2 + 1
f ¢(x) - + et x2 =
0 0 n
f (x) f(ln(e - 1)) n étant positif, on obtient le tableau :
f(ln(e - 1)) » - 0,2 x -¥ x1 x2 +¥
On déduit du tableau de variations de f que pour tout
fn′′( x) + - +
réel x de [0 ; 1], f(x) < 0, soit ex < 1 + x(e - 1).
#n admet donc deux points d’inflexion d’abscisses
86 La fonction B est deux fois dérivable sur l’inter- −n − 1 − n2 + 1 −n − 1 + n2 + 1
x1 = et x2 = .
valle [0 ; 8] et pour tout réel x de cet intervalle, n n
B¢(x) = 20 ´ e- 0,5x + (20x + 10) ´ (- 0,5)e- 0,5x
B¢(x) = (- 10x + 15)e- 0,5x 89 1. Pour tout réel x > 0, f ¢(x) = 10u¢(x)eu(x)
B²(x) = - 10e- 0,5x + (- 10x + 15) ´ (- 0,5e- 0,5x)  1  −2−
x
−2−
x

B²(x) = (5x - 17,5)e- 0,5x Or 10u ′( x) = 10 ×  e 10 = e 10 = −u( x)


10 
Pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 8], e- 0,5x > 0, B²(x) Ainsi f ¢(x) = - u(x)eu(x) x
−2−
est donc du signe de 5x - 17,5. Pour tout réel x > 0, e 10 > 0 donc u(x) < 0 et
x 0 3,5 8 eu(x) > 0 ; ainsi f ¢(x) > 0.
B ²(x) - +
La fonction f est donc strictement croissante sur
5x - 17,5 = 0
[0 ; + ¥[.
17, 5
x= = 3, 5 2. a) u(20) = - e- 2 - 2 = - e- 4 et
5
La fonction B est concave sur l’intervalle [0 ; 3,5], f(20) = 10e- e- 4 » 9,8.
convexe sur l’intervalle [3,5 ; 8]. Après 20 jours, la queue du lézard mesure 9,8 cm.
x
C’est donc à partir de 3,5 tonnes de farine que l’évolu- b) lim − 2 − = −∞,
x → +∞ 10
tion du bénéfice décélère. donc lim u( x) = 0 et lim f ( x) = 10.
x → +∞ x → +∞
87 La fonction f est deux fois dérivable sur R et La fonction f étant strictement croissante sur
pour tout réel x, [0 ; + ¥[, on en déduit que f(x) < 10.
f¢(x) = 3ax2 + 2bx La queue du lézard ne pourra donc pas mesurer
f²(x) = 6ax + 2b. 11 cm.
La courbe de la fonction f passe par (- 1 ; 1) donc 3. a) Pour tout réel x > 0,
f(- 1) = 1 et elle admet un point d’inflexion en f²(x) = - u¢(x)eu(x) - u(x) ´ u¢(x)eu(x).
x = 0,5 donc f ²(0,5) = 0. −1
Ainsi - a + b = 1 et 3a + 2b = 0 Or u ′( x) = u( x)
10
b = 1 + a et 3a + 2 + 2a = 0 1 1
−2 donc f ′′( x) = u( x)eu( x) + u( x) × u( x)eu( x)
Ainsi a = = −0 , 4 et b = 1 + a = 0,6. 10 10
5 1 u( x)
f ′′( x) = u( x)e (1 + u( x))
f(x) = - 0,4x + 0,6x2.
3
10
b) Pour tout réel x > 0, u(x) < 0 et eu(x) > 0 donc
88 La fonction fn est deux fois dérivable sur R et 1
pour tout réel x, u( x)eu( x) < 0 et f²(x) est du signe contraire de
10
fn′( x) = 20 x × enx−1 + 10 x2 × nenx−1 1 + u(x).
216

172892_Chap09_203-222.indd 216 22/07/2020 19:31:17


x
-2-
Or 1 + u(x) > 0 lorsque 1- e 10 > 0, soit 91 Partie A
x
-2- x x a) #f passe par le point A(0 ; 0,5) donc f(0) = 0,5 et
e 10 < 1 ; -2 - <0 ; > -2 et x > - 20. a a
10 10 = 0 , 5 soit = 0 , 5 et a = 1.
0
Ainsi pour tout réel x > 0, f ²(x) < 0 et f ¢ est décrois- 1+ e 2
sante. b) Pour tout réel x > 0,
Donc f ¢ admet un maximum en x = 0, c’est donc au −(−b)e−b x be−b x
f ′( x) = =
début de la réponse que la vitesse de croissance de la (1 + e−b x )2 (1 + e−b )2
queue est maximum. c) La tangente T a pour coefficient directeur
y − yA 1 − 0 , 5 0 , 5
f ′(0) = B = = = 0 , 05.
xB − xA 10 − 0 10
be0
Ainsi = 0 , 05 et b = 0,05 ´ 4 = 0,2.
(1 + e0 )2
Partie B
Objectif BAC 1. p(10) » 0,88.
La proportion d’individus équipés au 1er janvier 2010
est environ égale à 0,88.
0 , 2e−0 ,2 x
2. a) D’après la Partie A, p ′( x) =
(1 + e−0 ,2 x )2
90 Partie A Pour tout réel x > 0, 0,2e- 0,2x > 0 et (1 + e- 0,2x)2 > 0,
1. Réponse a) donc p¢(x) > 0 et la fonction p est strictement crois-
2. Réponse d) sante sur l’intervalle [0 ; + ¥[.
b) lim − 0 , 2 x = −∞
Partie B x → +∞

1. a) Pour tout réel x de l’intervalle [- 10 ; 5], donc lim e−0 ,2 x = 0 et lim p( x) = 1.


x → +∞ x → +∞
f¢(x) = 1 ´ e0,2x + (x - 5) ´ 0,2e0,2x c) À long terme, la proportion d’individus équipés
f¢(x) = (1 + 0,2x - 1)e0,2x augmentera et se rapprochera des 100 %.
f¢(x) = 0,2xe0,2x 1
3. p(x) > 0,95 équivaut à > 0 , 95
b) Pour tout réel x de l’intervalle [- 10 ; 5], e0,2x > 0 1 + e−0 ,2 x
0 , 05
donc f¢(x) est du signe de 0,2x. soit 0,95 + 0,95e- 0,2x < 1, ou encore e−0 ,2 x <
0 , 95
On en déduit le tableau suivant :  1  − ln (19 )
x - 10 0 5
c’est-à-dire −0 , 2 x < ln  soit x >
19  −0 , 2
f ¢(x) - + −ln(19) ln(19)
5 Or = ≈ 14 , 7
f(- 10) −0 , 2 0, 2
f (x)
0 Le marché est donc saturé au cours de l’année 2014 ;
f(- 10) = - 15e- 2 + 5 il le devient totalement à partir de l’année 2015.
f(- 10) » 2,97 4. a) La fonction p¢ est dérivable sur [0 ; + ¥[.
c) Le coefficient directeur de la tangente T est Pour tout réel x > 0,
f¢(- 5) = 0,2 ´ (- 5)e0,2 x (- 5) = - e- 1 −0 ,04 e−0 ,2 x×(1+e−0 ,2 x)−
2
0 ,2e−0 ,2 x×2(1+e−0 ,2 x)×−
( 0 ,2e−0 ,2 x)
p ′′(x)= −0 ,2 x 4
2. a) La fonction f¢ est dérivable sur [- 10 ; 5] et pour (1 + e )
tout réel x de cet intervalle, f ²(x) = g(x) −0 , 04 e−0 ,2 x (1 + e−0 ,2 x ) + 0 , 08(e−0 ,2 x )
p ′′( x) =
f ²(x) = g¢(x)(0,2 + 0,04x)e0,2x (1 + e−0 ,2 x )3
b) Pour tout réel x de l’intervalle [- 10 ; 5], e0,2x > 0, 0 , 04 e−0 ,2 x (−1 + e−0 ,2 x )
p ′′( x) =
f ²(x) est donc du signe de 0,2 + 0,04x. (1 + e−0 ,2 x )3
x - 10 -5 5 b) Pour tout réel x > 0, 0,04e- 0,2x > 0 et
f ²(x) - + (1 + e- 0,2x)3 > 0, p²(x) est donc du signe de
0,2 + 0,04x = 0 - 1 + e- 0,2x.
−0 , 2 - 1 + e- 0,2x > 0 équivaut à e- 0,2x > 1 soit
x= = −5
0 , 04 - 0,2x > ln(1) et x < 0.
La fonction f est concave sur l’intervalle [- 10 ; - 5] et Ainsi pour tout réel x > 0, p²(x) < 0 et la fonction p
est convexe sur l’intervalle [- 5 ; 5]. est concave sur l’intervalle [0 ; + ¥[.

Chapitre 9 ) Compléments sur la dérivation 217

172892_Chap09_203-222.indd 217 22/07/2020 19:31:55


Alice a donc raison, la proportion d’individus équipés 95 Élève 1
augmente de moins en moins vite ; la croissance de la • Pour tout réel x,
proportion ne fait que ralentir. f ¢(x) = 1 ´ ex + x ´ ex = (1 + x)ex
f²(x) = 1 ´ ex + (1 + x) ´ ex = (2 + x)ex
92 • Voir histoire des maths p. 260.
f (3)(x) = 1 ´ ex + (2 + x) ´ ex = (3 + x)ex
• On peut s’inspirer ou utiliser comme exemples d’ap-
f (4)(x) = 1 ´ ex + (3 + x) ´ ex = (4 + x)ex.
plications des exercices tels que le 48 p. 275, le 69
p. 278, le 71 p. 278, le 79 p. 280. Élève 2
• Il semble que pour tout réel x, f (5)(x) = (5 + x)ex.
93 La fonction f est deux fois dérivable sur l’inter-
En effet pour tout réel x,
valle [0 ; 200] et pour tout réel de cet intervalle :
f (5)(x) = 1 ´ ex + (4 + x) ´ ex = (5 + x)ex.
f ¢(t) = 1 ´ (1 - e- 0,02t) + (t - 10) ´ 0,02e- 0,02t
f¢(t) = 1 + (0,02t - 1,2)e- 0,02t et 96 a) L’affirmation est vraie. En effet, la fonction f
f²(t) = 0,02 ´ e- 0,02t + (0,02t - 1,2) ´ (- 0,02)e- 0,02t est dérivable sur l’intervalle [0 ; + ¥[ et pour tout
f²(t) = (- 0,0004t + 0,044)e- 0,02t. réel x de [0 ; + ¥[,
Pour tout réel t de [0 ; 200], e- 0,02t > 0, f²(t) est donc f¢(x) = (2x + 2)e- x + (x2 + 2x) ´ (- e- x)
du signe de - 0,0004t + 0,044. f¢(x) = (- x2 + 2)e- x
t 0 110 200
b) L’affirmation est fausse. En effet, pour tout réel de
f ²(t) + -
l’intervalle [0 ; + ¥[, e- x > 0 f ¢(x) est donc du signe
- 0,0004t + 0,044 = 0
de - x2 + 2.
−0 , 044
t= = 110 x 0 2 +¥
−0 , 0004
La fonction f est donc convexe sur l’intervalle [0 ; 110] f ¢(x) + -
et concave sur l’intervalle [110 ; 200]. f (x)
La courbe représentative #f de f admet alors un point - x2 + 2 = 0
d’inflexion en x = 110.
x2 = 2
Ainsi c’est à partir du point de #f d’abscisse 110 que la
x = − 2 et x = 2
vitesse de croissance de f décroit.
La fonction f admet donc un maximum en x = 2.
94 1. a) La fonction f semble atteindre son maxi- c) L’affirmation est vraie. f¢ est dérivable sur [0 ; + ¥[
mum en x0 tel que 1 < x0 < 2. et pour tout x de [0 ; + ¥[,
b) Sur l’intervalle [3 ; 5], la courbe #f semble située f²(x) = (- 2x)e- x + (- x2 + 2)(- e- x)
au-dessus de ses tangentes, f semble donc convexe f²(x) = (x2 - 2x - 2)e- x.
sur l’intervalle [3 ; 5]. Pour tout réel x de [0 ; 5], e- x > 0, f²(x) est donc du
c) La fonction f semble changer de convexité en un signe de x2 - 2x - 2.
point d’abscisse a tel que 2 < a < 3. x 0 1+ 3 +¥
2. a) La courbe #f est située au-dessus de l’axe des f ²(x) - +
abscisses sur l’intervalle [0 ; x0] et est située au- x2 - 2x - 2 = 0
dessous de l’axe des abscisses sur l’intervalle [x0 ; 5]
D = 12
avec 1 < x0 < 2.
x1 = 1 − 3 et x2 = 1 + 3
La fonction f semble donc atteindre son maximum en
f est donc concave sur l’intervalle [0 ; 1 + 3 ] et
x0 tel que 1 < x0 < 2.
convexe sur l’intervalle [1 + 3 ; + ∞[.
b) Sur la courbe #f’, on lit que la fonction f¢ est crois-
sante sur [3 ; 5] et sur la courbe #f», on lit que f² est La courbe #f admet donc un unique point d’inflexion
positive sur [3 ; 5] donc f semble convexe sur [3 ; 5]. d’abscisse [1 + 3 sur l’intervalle [0 ; + ¥[.
c) Sur la courbe #f’, on lit que f ¢ change de sens de d) L’affirmation est fausse.
variation en un point d’abscisse a avec 2 < a < 3 et En effet, une équation de la tangente à la courbe #f
sur la courbe #f», on lit que f ² s’annule également en au point d’abscisse 0 est :
un point d’abscisse a avec 2 < a < 3. y = f¢(0)(x - 0) + f(0)
La fonction f admet donc un point d’inflexion d’abs- y = 2x + 0
cisse a avec 2 < a < 3. y = 2x.
218

172892_Chap09_203-222.indd 218 22/07/2020 19:32:08


−n
Or 2n + 1 > 0 et e2x > 0 ainsi - n - 2x = 0 et x = .

Pour aller plus loin


−n 2
On obtient xn = .
2 −n
n −n  2×
yn = 2 1 − n − 2 × e 2 = 2n e−n
 2 
 −n n −n 
Ainsi Mn  ; 2 e .
 2 
97 Partie A
b) Pour tout entier naturel n > 0,
1. Environ 30 % des employés aux revenus les plus
−(n + 1)  n  −n − 1 + n −1
faibles se partagent 12,1 % de la masse salariale. xn+1 − xn = − −  = =
2  2 2 2
2. a) Environ 60 % des employés aux revenus les plus 1
faibles se partagent 33 % de la masse salariale. La suite (xn) est donc arithmétique de raison - et
1 2
b) Environ 20 % des employés aux revenus les plus de 1er terme x1 = − .
2
élevés se partagent 45 % de la masse salariale.
c) Pour tout entier naturel n > 0,
Partie B 2
1. (1) f(0) = 0e- 1 = 0 et f(1) = 1e0 = 1. yn+1 = 2n+1e−n−1 = 2e−1 × 2n e−n = yn
e 2
(2) La fonction f est dérivable sur [0 ; 1] et pour tou La suite (yn) est donc géométrique de raison et de
2 e
réel x de [0 ; 1], 1er terme y1 = .
2 2 e
f ¢(x) = 1 ´ ex - 1 + x ´ 2xex - 1
2
f¢(x) = (1 + 2x2)ex - 1 99 1. a) La fonction exponentielle est convexe sur
2
Pour tout réel x de [0 ; 1], ex - 1 > 0 et 1 + 2x2 > 0, R, d’après la propriété démontrée à l’exercice 72,
donc f¢(x) > 0. pour tous réels A et B,
La fonction f est donc croissante sur [0 ; 1]. A +B
eA + eB
(3) La fonction f¢ est dérivable sur [0 ; 1] et pour tout e 2 < .
2
A +B 1
réel de [0 ; 1], e + eB
A
a+b
2
f ²(x) = 4xex - 1 + (1 + 2x2) ´ 2xex - 1
2 b) e 2 < équivaut (eA × eB )2 <
2 2
2 1
f²(x) = (4x3 + 6x)ex - 1 a + b a + b
soit (ab)2 < et ab <
Pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 1], 2 2
2
4x3 + 6x > 0 et ex - 1 > 0 donc f²(x) > 0 et f est 2. ( a − b )2 = a − 2 a b + b
convexe sur l’intervalle [0 ; 1].
( a − b )2 = a + b − 2 ab
Les points O(0 ; 0) et A(1 ; 1) sont deux points de la
Or pour tous réels a et b strictement positifs
courbe #f, on en déduit que #f est située en-dessous
( a − b )2 > 0 , donc a + b − 2 ab > 0 et
du segment [OA]. Ainsi, pour tout réel x de [0 ; 1]
a+b
f(x) < x. ab < .
2 2
2. f(0,8) = 0,8e0,8 - 1 = 0,8e- 0,36 3. a) Dans le triangle AHB rectangle en H,
1 - f(0,8) = 1 - 0,8e- 0,36 » 0,442. AH2 = AB2 - a2.
Environ 44,2 % de la masse salariale est détenue par
Dans le triangle AHC rectangle en H, AH2 = AC2 - b2.
les employés ayant les salaires les plus élevés.
Ainsi 2AH2 = AB2 + AC2 - a2 - b2.
98 1. • Initialisation : la fonction f est dérivable sur R Or dans le triangle ABC rectangle en A,
et pour tout réel x, f¢(x) = - 2e2x + (1 - 2x) ´ 2e2x AB2 + AC2 = (a + b)2.
f¢(x) = 2(- 2x)e2x Ainsi 2AH2 = (a + b)2 - a2 - b2 = 2ab et AH2 = ab
Ainsi f¢(x) = 21(1 - 1 - 2x)e2x. soit AH = ab.
• Hérédité : on suppose que pour un entier naturel n b) La longueur AH est maximum lorsque
non nul, f (n)(x) = 2n(1 - n - 2x)e2x. BC a + b
AH = OA = = .
Alors : 2 2
Ainsi pour tous réels a et b strictement positifs,
f (n + 1)(x) = 2n(- 2)e2x + 2n(1 - n - 2x) ´ 2e2x
a+b
f (n + 1)(x) = 2n ´ 2(- 1 + 1 - n - 2x)e2x ab = .
2
f (n + 1)(x) = 2n + 1(1 - (n + 1) - 2x)e2x.
• Conclusion : pour tout entier naturel n non nul, 100 1. a) Pour tout réel x,
f (n)(x) = 2n(1 - n - 2x)e2x (− x)2 x2
− −
2. a) f (n + 1)(x) = 0 équivaut à 2n + 1(- n - 2x)e2x = 0. f (−x) = −xe 2 = −xe 2 = −f ( x).

Chapitre 9 ) Compléments sur la dérivation 219

172892_Chap09_203-222.indd 219 22/07/2020 19:33:00


La fonction f est donc impaire. La fonction f est donc concave sur les intervalles
b) f est dérivable sur R et pour tout réel x, ]− ∞ ; − 3 ] et [0 ; 3 ] et est convexe sur les inter-

x2
 2x  −
x2 valles [− 3 ; 0 ] et [ 3 ; + ∞[ , # admet trois points
f ′( x) = 1× e 2 + x + − e 2 d’inflexion d’abscisses - 3 ; 0 et 3.
2
 2

x f) T0
f ′( x) = (1 − x2 )e 2 . 0,5 #
x2

Pour tout réel x, e 2 > 0, f¢(x) est donc du signe de - 2,5 - 2 - 1,5 - 1 - 0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5
1 - x2. - 0,5
x 0 1 +¥
2. a) Démontrons par récurrence la propriété pour
f ¢(x) + -
1
tout n Î N, 0 < un < 1.
-
f(x) e 2 • Initialisation : u0 = 1 donc la propriété est vraie au
0 0
rang 0.
1-x =0 2
• Hérédité : on suppose que pour un entier naturel n,
x2 = 1 0 < un < 1. 1

x=-1 Alors un + 1 = f(un) et 0 < un+1 < e 2 .
x=1 x2 x2 −
1
− 2 x2 − 2 Or e 2 ≈ 0 , 6 ainsi 0 < un + 1 < 1.
f( x) = xe 2 = − ×− e
x 2 La propriété est donc vraie au rang n + 1.
x2
x2 x2 − • Conclusion : pour tout entier n, 0 < un < 1.
On pose X = − , ainsi − e 2 = XeX
2 2 b) La fonction f est concave sur l’intervalle [0 ; 1]. La
lim X = −∞ et lim XeX = 0 courbe # est donc située au-dessous de ses tan-
x→+∞ X→−∞
x2
gentes sur l’intervalle [0 ; 1].
2
x − −2 Ainsi pour tout x de [0 ; 1], f(x) < x et pour tout
lim − = 0 et lim
e 2 =0
x → +∞ 2 x → +∞ x n Î N, 0 un Î [0 ; 1] donc f(un) < un soit un + 1 < un.
donc lim f ( x) = 0. La suite (un) est donc décroissante.
x → +∞
c) lim f ( x) = 0 , la courbe # admet donc l’axe des c) La suite (un) est décroissante et est minorée par 0,
x → +∞
elle converge donc vers une limite L vérifiant f(L) = L
abscisses comme asymptote. L2 L2
− −
D’après le tableau de variations pour tout réel x > 0, c’est-à-dire Le 2
= L soit = 1 soit L = 0. e 2
f(x) > 0, # est donc toujours située au-dessus de L2
cette asymptote. Or − = 0 équivaut à L = 0.
2
d) T0 a pour équation : Ainsi L = 0.
y = f¢(0)(x - 0) + f(0) d)
n¬0
y = (1 - 02)e0x + 0 u¬1
y = x. Tant que u > 0,1
e) La fonction f ¢ est dérivable sur R et pour tout réel x, u2
x2 x2 −
− −2 x − u ← ue 2
f ′′( x) = −2 x × e 2 + (1 − x2 ) × e 2
2 n¬n+1
x2

f ′′( x) = ( x3 − 3 x)e 2 Fin Tant que
x2 Afficher n

2
f ′′( x) = x( x − 3)e 2 e) n0 = 97.
x -¥ - 3 0 3 +¥
x - - + +
2
x -3 + - - +
x2
- + + + + 101 a) La fonction fn est deux fois dérivable sur R.
e 2
Pour tout réel x,
f ²(x) - + - + −e x
x -3=0
2 fn′( x) = +n
(1 + e x )2
x2 = 3 −e x (1 + e x )2 + e x × 2(1 + e x )2 × e x
x = − 3 et x = 3 fn′′( x) =
(1 + e x )4
220

172892_Chap09_203-222.indd 220 22/07/2020 19:33:54


e x (e x − 1)
fn′′( x) = . b) f est convexe sur R si, et seulement si f²(x) > 0 sur
(1 + e x )3 R ce qui équivaut à dire que
b) Pour tout réel x, ex > 0 et (1 + ex)3 > 0, fn′′( x) est
D = (6b)2 - 4 ´ 12a ´ 2c < 0, soit 36b2 - 96ac < 0
du signe de ex - 1.
3b2 - 8ac < 0.
x -¥ 0 5
c) Si f n’est pas convexe sur R,
fn′′( x) - +
alors D = 36b2 - 96ac > 0 et f²(x) s’annule en chan-
fn′( x) −1 −6b − 36b2 − 96ac
+n geant de signe en x1 = et
4 24 a
ex - 1 > 0 −6b + 36b2 − 96ac
x2 = .
ex > 1 24 a
x>0 La courbe de f admet alors deux points d’inflexion.
−1
Or n > 1 donc + n > 0 et pour tout réel x,
4 103 f et g sont les fonctions définies sur l’intervalle
fn′( x) > 0.
[1 ; 2] par :
La fonction fn est donc croissante sur R. 1
c) D’après la question précédente, fn est concave sur f(x) = x2 et g( x) = .
x
l’intervalle ]- ¥ ; 0] et convexe sur l’intervalle Pour tout réel x de [1 ; 2],
[0 ; + ¥[.  1   1 2 1
#f admet donc un seul point d’inflexion A d’abscisse (f  g)( x) = f (g( x)) = f   =   = 2
 x  x x
1  1 1
0 et d’ordonnée fn (0) = . Ainsi A 0 ; . 2
et (g  f )( x) = g(f ( x)) = g( x ) = 2 .
2  2
x
102 1. La fonction P est deux fois dérivable sur R et
104 La fonction f est deux fois dérivable sur R et
pour tout réel x,
pour tout réel x,
P¢(x) = 3ax2 + 2bx + c
f¢(x) = 4ax3 + 3bx2 + 2cx + d
P²(x) = 6ax + 2b.
f ²(x) = 12ax2 + 6bx + 2c.
• Si a > 0 :
a, b, c, d et e vérifient le système :
-b
x -¥
3a
+¥ f ′′(2) = 0 48a + 12b + 2c = 0
 
P ²(x) - + f ′′(−0 , 5) = 0 3a − 3b + 2c = 0


La fonction P est concave sur l’intervalle  −∞ ;
−b 
 et f (0) = 5 Û e = 5
 
 3a 
 −b
convexe sur l’intervalle 

; + ∞. f ′(0) = −1 d = −1

 3a  f ′(−1) = −0 , 5 −4 a + 3b − 2c + d = −0 , 5
• Si a < 0 : 
a, b et c vérifient alors :
-b
x -¥ +¥ 48a + 12b + 2c = 0 (L1)
3a 
P ²(x) + -  3a − 3b + 2c = 0 (L2 )

 −b   −4 a + 3b − 2c = 0 , 5 (L3 )
La fonction P est convexe sur l’intervalle  −∞ ;  et

 3a 
 −b  48a + 12b + 2c = 0
concave sur l’intervalle  ; + ∞. 
 3a  soit  45a + 15b = 0 (L1 − L2 )
2. a) La fonction f est deux fois dérivable sur R et 
 44 a + 15b = 0 , 5 (L1 + L3 )
pour tout réel x,
f¢(x) = 4ax3 + 3bx2 + 2cx + d 24 a + 6b + c = 0

f ²(x) = 12ax2 + 6bx + 2c. et  b = −3a

Supposons que f est concave sur R.  44 a − 45a = 0 , 5
Pour tout réel x, on a alors f²(x) < 0, ce qui revient à Ainsi - a = 0,5 et a = - 0,5
dire que f ²(x) est toujours du signe de 12a. b = - 3 ´ (- 0,5) = 1,5
Ainsi 12a < 0 ce qui est absurde car a > 0. La fonc- c = - 24a - 6b = 3
tion f n’est donc jamais concave sur R. d = - 1 et e = 5.

Chapitre 9 ) Compléments sur la dérivation 221

172892_Chap09_203-222.indd 221 22/07/2020 19:34:53


172892_Chap09_203-222.indd 222 22/07/2020 19:34:53
10 Continuité des fonctions
d’une variable réelle

Questions-Tests
5
4 8
y =
x
3
2
1
1 a) (2) b) (1) c) (3) O
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
2 (2)
c) f est la fonction définie sur [0 ; 12] par :
3 a) (3) b) (1) c) (3)  4 si 0 < x < 2

 8
4 (2)  si 2 < x < 8
f( x) =  x

( x − 8)2 + 1 si 8 < x < 10

 5 si 10 < x < 12

Découvrir 2 Vers le théorème des valeurs


intermédiaires

1 1. a)
4
1 Notion de fonction continue
3
sur un intervalle
2
1 (1), (3) : les deux courbes passent par les points 1
de coordonnées (8 ; 1) et (10 ; 5) ; elles per-
-1 O 1 2 3
mettent de compléter la piste.
(2) : la courbe passe par le point de coordonnées b) c)
(8 ; 1) mais pas par celui de coordonnées (10 ; 5). 4 4
(4) : la courbe passe par le point de coordonnées 3 3
(10 ; 5) mais pas par celui de coordonnées (8 ; 1). 2 2
1 1
2 a) On doit avoir :
• y = 1 pour x = 8, c’est-à-dire a(8 - 8)2 + b = 1, -1 O 1 2 3 -1 O 1 2 3
soit b = 1 ;
d)
•y=5 pour x = 10, c’est-à-dire 4
2
a(10 - 8) + 1 = 5, soit a = 1.
3
Donc pour tout réel x de [8 ; 10], y = (x - 8)2 + 1.
2
b) La courbe précédente est donc une partie
1
d’une parabole de sommet de coordonnées
(8 ; 1). -1 O 1 2 3

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 223

172892_Chap10_223-250.indd 223 23/07/2020 13:24:45


2 a) La fonction g doit être continue sur l’intervalle Or, lim un+1 = , donc d’après l’unicité de la limite
n→+∞
I.
d’une suite,  = f(), c’est-à-dire  est solution dans
b) La fonction g doit être continue et strictement
l’intervalle I de l’équation f(x) = x, c’est-à-dire
monotone sur l’intervalle I. 1
(1 + x2 ) = x.
2
1
Dans l’intervalle I, l’équation (1 + x2 ) = x équivaut
2
à x2 - 2x + 1 = 0, c’est-à-dire (x - 1)2 = 0.

Savoir-faire Sa solution est x = 1 ; or, 1 Î I donc la suite (un)


converge vers  = 1.

11 La fonction f est continue sur R.


f(0) = 5 et f(1) = 2 + 3e- 1 soit f(1) » 3,1.
3 Ainsi, 4 est compris entre f(1) et 5.
1
Donc, d’après le théorème des valeurs intermédiaires,
O 1 il existe au moins un nombre réel c compris entre 0 et
-1 1 tel que f(c) = 4.

La fonction f est continue sur l’intervalle ]- ¥ ; 1[ et 12 L’équation x3 - x = 2x2 - 1 est équivalente à


sur l’intervalle ]1 ; + ¥[. La fonction f est discontinue l’équation :
en 1. x3 - 2x2 - x + 1 = 0.
On note f la fonction définie sur R par :
4 La fonction x  - 2x est continue sur R donc
f(x) = x3 - 2x2 - x + 1.
sur ]- ¥ ; 2[ et la fonction x  x - 6 est continue sur
f est continue sur R.
R donc sur ]2 ; + ¥[.
f(0) = 1 et f(1) = - 1.
lim f ( x) = −4 et lim f ( x) = 2m − 6
x →2 x →2 Or, 0 est compris entre - 1 et 1, donc d’après le théo-
x<2 x>2
rème de Bolzano, l’équation f(x) = 0 admet au moins
Donc f est continue en 2 si, et seulement si,
une solution dans l’intervalle [0 ; 1].
2m - 6 = - 4, c’est-à-dire m = 1.
 Donc l’équation x3 - x = 2x2 - 1 admet au moins
−2 x si x < 2
Alors, f( x) = 
 . une solution dans R.


 x − 6 si x>2
Ainsi, la fonction f est continue sur R pour m = 1. 14 a) • f est une fonction polynôme donc f est déri-
2 vable sur R.
7 a) On note pour tout n > 1, un = + 1 et f la Pour tout réel x, f ¢(x) = 3x2 - 3, c’est-à-dire
n
fonction exponentielle définie sur I = [0 ; + ¥[. f ¢(x) = 3(x2 - 1).
2 On utilise le signe de x2 - 1 pour dresser le tableau
Pour n > 1, > 0 donc un > 1 et un Î I.
n de variations ci-dessous de f.
Ainsi, pour tout n > 1, vn = f(un). • De plus, pour tout x ¹ 0,
2  3 1
b) lim = 0 donc lim un = 1 et la suite (un) f( x) = x3 1 − 2 + 3 .
n→+∞ n n→+∞  x x 
converge vers  = 1.
 3 1 
La fonction f est continue sur l’intervalle I donc la Or, lim 1 − 2 + 3  = 1 et lim x3 = +∞ donc
x→+∞  x x  x→+∞
suite (vn) converge vers f(), c’est-à-dire vers e1, soit e.
lim f ( x) = +∞.
x→+∞
8 a) f est la fonction définie sur I = R par : • On montre de même : lim f ( x) = −∞.
1 x→−∞
f( x) = (1 + x2 ).
2 x -¥ -1 1 +¥
• Pour tout réel x, f(x) Î I. f ¢(x) + - +
• u0 = 0 donc u0 Î I. 3 +¥
Donc pour tout n de N, un + 1 = f(un). f (x)
b) La fonction f est continue sur R donc en particulier -¥ -1
en . Donc lim f (un ) = f ().
n→+∞ b) f(0) = 1 et f(1) = - 1.
224

172892_Chap10_223-250.indd 224 23/07/2020 13:25:23


0 Î [- 1 ; 1] donc d’après le tableau de variations, • D’où le tableau de variations de f.
l’équation f(x) = 0 a une unique solution dans l’inter- 2
x -¥ 0 +¥
valle [0 ; 1]. 9
f ¢(x) + - +
15 a) • g est dérivable sur R et pour tout réel x, -3 +¥
g¢(x) = ex - 1. f (x) 733
g¢(x) > 0 si, et seulement si, ex > 1, c’est-à-dire x > 0. -
-¥ 243
• lim e x = 0 et lim ( x + 2) = −∞, donc
x→−∞ x→−∞ • L’équation f(x) = 0 n’a pas de solution dans l’inter-
lim g( x) = +∞ (limite d’une somme).  2
x→−∞
ex valle  −∞ ;  car sur cet intervalle, f(x) < 0.
2   9 
• Pour tout réel x ¹ 0, g( x) = x  − 1 − . 2 
x x
ex  Sur l’intervalle  ; + ∞  , la fonction f est continue et
2  9 
Or, lim  − 1 −  = +∞ et lim x = +∞,  783 
x→+∞  x x x→+∞ strictement croissante, et 0 ∈ − ; + ∞  , donc
donc lim g( x) = +∞ (limite d’un produit).  243 
x→+∞ l’équation f(x) = 0 admet une unique solution x0.
• D’où le tableau de variations de g. Donc cette équation admet x0 pour unique solution
x -¥ 0 +¥
dans R.
g ¢(x) - + • f(1) = - 1 et f(2) = 17, donc f(1) < f(a) < f(2) et f
+¥ +¥ étant croissante sur [1 ; 2], on en déduit que
g (x) 1 < a < 2.
-1 b)
b) • g est continue et strictement décroissante sur
]- ¥ ; 0] et 0 Î ]1 ; + ¥[, donc l’équation g(x) = 0
admet une unique solution a dans l’intervalle
]- ¥ ; 0].
• g est continue et strictement croissante sur [0 ; + ¥[
et 0 Î ]- 1 ; + ¥[, donc l’équation g(x) = 0 admet
une unique solution b dans l’intervalle [0 ; + ¥[.
c) a » - 1,84 et b » 1,15.

17

Voici l’affichage obtenu pour une valeur approchée


de x0 à 10- 3 près.

Acquérir des automatismes


18 a) • On note f la fonction définie sur R par :
f(x) = 3x3 - x2 - 3.
f est dérivable sur R et pour tout réel x,
f ¢(x) = 9x2 - 2x = x(9x - 2). 19 La fonction inverse n’est pas définie en 0, donc
 1 3
• Pour tout réel x ¹ 0, f( x) = x3 3 − − 3 . elle ne peut pas être continue en 0.
 x x 
lim f ( x) = lim x3 = −∞ 20 • La fonction f est continue sur [- 2 ; 3] car on
x→−∞ x→−∞
peut tracer sa courbe représentative sans lever le
et lim f ( x) = lim x3 = +∞.
x→+∞ x→+∞ crayon.

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 225

172892_Chap10_223-250.indd 225 23/07/2020 13:25:47


• La fonction g est continue sur [- 2 ; 1[ et sur ]1 ; 3], 3. a)
mais elle n’est pas continue en 1 car on doit lever le 4

crayon en ce point pour tracer sa courbe représenta-


tive.
• La fonction h est continue sur [- 2 ; 3] car on peut 1
tracer sa courbe représentative sans lever le crayon.
-5 O 1 5

21 a) Vraie. En effet, une fonction polynôme est


continue sur R.
b) Vraie. En effet, la fonction exponentielle est conti-
nue sur R donc en particulier sur [0 ; 1]. -5
c) Fausse. En effet, la fonction racine carrée n’est pas
définie sur ]- ¥ ; 0[.
b) La fonction est continue sur chacun des intervalles
d) Fausse. En effet, la fonction n’est pas définie en 1
[- 5 ; - 4[, ]- 4 ; - 3[, ]- 3 ; - 2[, ]- 2 ; - 1[, ]- 1 ; 0[,
donc ne peut pas être continue en 1.
]0 ; 1[, ]1 ; 2[, ]2 ; 3[, ]3 ; 4[, ]4 ; 5[.
22 a) c) La fonction n’est pas continue en tout entier relatif.
1
26 a) La fonction polynôme x  1 - 2x est conti-
O 1
nue sur R donc en particulier sur ]2 ; + ¥[.
Donc la fonction f est continue sur ]2 ; + ¥[.
b) La fonction H est continue sur ]- ¥ ; 0[ et sur La fonction exponentielle est continue sur R,
]0 ; + ¥[. donc par opérations et composition, la fonction
x  ex - 2 - 4 est continue sur R, donc en particulier
23 a) sur ]- ¥ ; 2[. Donc la fonction f est continue sur
1 ]- ¥ ; 2[.
b) lim f ( x) = lim(e x−2 − 4) = −3
x →2 x →2
x>2
1 1 1 lim f ( x) = lim(1 − 2 x) = −3
- x →2 x →2
2 2 x<2
 1 Ainsi, lim f ( x) = lim f ( x) = −3.
b) La fonction P est continue sur −∞ ; −  , sur x →2 x →2
 2  x>2 x<2
 1 1 1 
 − ;  et sur  ; + ∞ . Donc lim f ( x) = −3 = f (2) et la fonction f est conti-
 2 2   2  x →2
nue en 2.
24 a) Voir le graphique en bas de page.
c) La fonction f est donc continue sur R.
b) La fonction T est continue sur chacun des inter-
valles ]- ¥ ; 7[, ]7 ; 18[, ]18 ; 25[, ]25 ; 65[, ]65 ; + ¥ [. 27 a) La fonction polynôme x  2 + x est continue
La fonction T n’est pas continue en 7, 18, 25, 65. sur R donc en particulier sur ]- ¥ ; - 1[. Donc g est
continue sur ]- ¥ ; - 1[.
25 1. a) 2 b) 0 c) 4 d) - 2
La fonction polynôme x  x2 - x est continue sur R
2. a) Pour tout réel x Î [0 ; 1[, E(x) = 0.
donc en particulier sur ]- 1 ; + ¥[. Donc la fonction
b) Pour tout réel x Î [1 ; 2[, E(x) = 1.
g est continue sur ]- 1 ; + ¥[.
c) Pour tout réel x Î [- 1 ; 0[, E(x) = - 1.
b) lim g( x) = lim (2 + x) = 1
d) Pour tout réel x Î [- 2 ; - 1[, E(x) = - 2. x→−1 x→−1
x<−1

20
15
10
5

0 7 10 18 25 65

226

172892_Chap10_223-250.indd 226 23/07/2020 13:26:02


lim g( x) = lim ( x2 − x) = 2 • La fonction f est continue sur [0 ; 8] si, et seulement
x→−1 x→−1
x>−1 si, f est continue en 3 et en 5, c’est-à-dire,
Ainsi, lim g( x) ≠ lim g( x) 3a + b = 5, 76
x→−1 x→−1  .
x<−1 x>−1 5a + b = 3
Donc la fonction g n’a pas de limite en - 1 et elle est Par soustraction membre à membre de ces deux
discontinue en- 1. équations ((2) - (1)), on obtient 2a = - 2,76, soit
c) La fonction g est donc continue sur chacun des a = - 1,38.
intervalles ]- ¥ ; - 1[ et ]- 1 ; + ¥[. On reporte cette valeur de a dans la 2e équation et on
obtient b = 9,9.
28 a) • x = 0, donc x > 0 et x < 1. Ainsi, Conclusion : f est continue sur [0 ; 8] si, et seulement
F(0) = 02 = 0. si, pour tout réel x de ]3 ; 5[,
• x = - 2, donc x < 0 et F(- 2) = e- 2. f(x) = - 1,38x + 9,9.
• x = 5, donc x > 1 et F(5) = 2 ´ 5 - 1 = 9. b) • On note, pour tout réel x, m(x) = 0,64x2.
• x = 1, donc x > 0 et x < 1. Pour tout réel x, m¢(x) = 1,28x.
Ainsi, F(1) = 12 = 1. Donc m¢(3) = 3,84.
• x = 0,5, donc x > 0 et x < 1. • On note, pour tout réel x,
Ainsi, F(0,5) = 0,52 = 0,25. n(x) = - 1,38x + 9,9.
 e x si x < 0 Pour tout réel x, n¢(x) = - 1,38.
 Donc n¢(3) = - 1,38.
b) F( x) =  x2 si 0 < x < 1
 • Si la fonction f était dérivable en 3, la tangente à sa
2 x − 1si x > 1 courbe représentative au point d’abscisse 3 devrait
c) La fonction F n’est pas continue en 0 car avoir pour pente à la fois 3,84 et - 1,38. Or, cela n’est
lim F( x) ≠ lim F( x)(1 ≠ 0). pas possible, donc la fonction f n’est pas dérivable en 3.
x→ 0 x→ 0
x<0 x>0 c) • Avec la notation introduite au b), on obtient
Donc la fonction F n’est pas continue sur R. n¢(5) = - 1,38.
c) La fonction F est continue en 1 car • On note, pour tout réel x, p(x) = 4 - (x - 6)2.
lim F( x) = lim F( x) = 1 = F(1). Pour tout réel x, p¢(x) = - 2(x - 6).
x→1 x→1
x<1 x>1 Donc p¢(5) = 2.
La fonction F est continue : • Si la fonction f était dérivable en 5, la tangente à sa
• sur ]- ¥ ; 0[ car la fonction exponentielle est conti- courbe représentative au point d’abscisse 5 devrait
nue sur R ; avoir pour pente à la fois - 1,38 et 2. Or, cela n’est pas
• sur ]0 ; 1[ car la fonction carré est continue sur R ; possible, donc la fonction f n’est pas dérivable en 5.
• sur ]1 ; + ¥[ car la fonction polynôme x  2 - 1 est
continue sur R. 30 Pour tout entier naturel n, un = n2 + 1.
Conclusion : la fonction F est continue sur chacun f est la fonction définie sur I = [0 ; + ¥[ par :
des intervalles ]- ¥ ; 0[ et ]0 ; + ¥[. f( x) = x.
Pour tout entier naturel n, un Î I, donc pour tout
29 a) • La fonction f est continue sur [0 ; 3[ car la entier naturel n, vn = f(un).
fonction polynôme x  0,64x2 est continue sur R.
1
La fonction f est continue sur ]3 ; 5[ car la fonction 31 lim  2  = 0 donc lim un = 1 (limite d’une
n→+∞ n  n→+∞
polynôme x  ax + b est continue sur R.
somme). La suite (un) converge vers  = 1.
La fonction f est continue sur ]5 ; 8] car la fonction
La fonction exponentielle est définie sur I = R,
polynôme x  4 - (x - 6)2 est continue sur R.
 Î I et pour tout entier naturel n > 1, un Î R
• lim f ( x) = lim(0 , 64 x2 ) = 5, 76
x →3 x →3 La fonction exponentielle est continue sur R donc en
x<3
lim f ( x) = lim(a x + b) = 3a + b .
x →3 x →3 Donc la suite (f(un)) converge vers f() = e.
x>3
• lim f ( x) = lim(a x + b) = 5a + b
x →5 x →5 32 La suite (un + 1) converge vers .
x<5
2
lim f ( x) = lim(4 − ( x − 6) ) = 3 1  1
x →5 x →5 La suite  un − 1 converge vers  - 1.
x>5
 2  2

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 227

172892_Chap10_223-250.indd 227 23/07/2020 13:26:35


Donc d’après l’unicité de la limite d’une suite,  est 39 a) Pour tout entier naturel n,
1
solution de l’équation x − 1 = x. πn2 − 1
un = 2 .
2 n +1
Donc  = - 2.
f est la fonction cosinus définie sur I = R.
33 La fonction sinus est définie sur I = R et pour Pour tout entier naturel n, un Î I, donc pour tout
tout entier naturel n, un Î I. entier naturel n, wn = f(un).  1
n2 π − 2 
L’image de la suite (un) par f est la suite définie sur N  n ,
b) Pour tout entier naturel n > 1, un =
 π 1  1
par v n = sinπn −  π− 2 n2 1 + 2 
 4  n 
c’est-à-dire un = n . Donc :
34 La fonction racine carrée est définie sur 1
1+ 2
I = [0 ; + ¥[ et pour tout entier naturel n > 4, un Î I. n
 
L’image de la suite (un) par f est la suite définie sur N  π − 1 
 2
par v n = n − 4. lim un = lim  n  = π (limite d’un quotient).
n→+∞ 

n→+∞  1 + 1 
 2 
35 La fonction f est définie sur I = ]0 ; + ¥[ et pour n 
La suite (un) converge vers  = p.
tout entier naturel n, un Î I.
 Î I et f est continue sur I donc en particulier en
L’image de la suite (un) par f est la suite définie sur N
1  = p.
par v n = . Donc la suite (wn) converge vers :
2n + 5
1 f() = cos(p) = - 1.
36 Pour tout entier naturel n > 1, un = + 3.
n
f est la fonction exponentielle définie sur I = R. 40 a) Il semble que la suite (un) converge vers 8.
Pour tout entier naturel n > 1, un Î I, donc pour tout
entier naturel n, vn = f(un).

37 Pour tout entier naturel n > 2, un = n2 - 4.


f est la fonction définie sur I = [0 ; + ¥[ par :
f( x) = 1 + x .
Pour tout entier naturel n > 2, un Î I, donc pour tout
b) On démontre par récurrence que pour tout entier
entier naturel n > 2, vn = f(un).
naturel n, un < un + 1 < 8.
38 a) Pour tout entier naturel n > 2, Initialisation : pour n = 0, u0 = 2 et u1 = 5, donc
n +1 u0 < u1 < 8.
un = . Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
n −1
f est la fonction définie sur I = [0 ; + ¥[ par : uk < uk + 1 < 8.
f ( x) = x . 1 1
Alors uk + 1 < uk +1 + 1 < 5. Or, 5 < 8, donc
Pour tout entier naturel n > 2, un Î I, donc pour tout 2 2
entier naturel n > 2, vn = f(un).  1 uk + 1 < uk + 2 < 8.
n1 + 
 n Conclusion : pour tout entier naturel n,
b) Pour tout entier naturel n > 2, un = ,
 1 un < un + 1 < 8.
1 n1 − 
1+  n Donc la suite (un) est croissante et majorée par 8.
c’est-à-dire un = n . Donc :
1 c) • La suite (un) est croissante et majorée par 8 donc
1− elle converge vers un réel  < 8.
n
  • La suite (un) est du type un + 1 = f(un) où f est la
1 + 1 
 n  = 1 (limite d’un quotient). fonction affine définie sur I = R par :
lim un = lim   1
n→+∞ n→+∞ 
 1 − 1  f( x) = x + 4.
 n  2
La suite (un) converge vers  = 1. La fonction f est continue sur I et  Î I, donc f est
 Î I et f est continue sur I donc en particulier en continue en .
1 
 = 1. • La suite (un + 1) converge vers  et la suite  un + 4
 2 
Donc la suite (vn) converge vers : 1
converge vers  + 4.
f() = 1 = 1. 2

228

172892_Chap10_223-250.indd 228 23/07/2020 13:27:32


Donc, d’après l’unicité de la limite d’une suite,  est la Pour tout réel x, f ′( x) est du signe de 1- x, d’où le
1
solution dans I de l’équation x + 4 = x. sens de variation de f résumé dans le tableau
2
Donc  = 8. ci-dessous.
x -¥ 1 +¥
41 1. a) La fonction f est dérivable sur [1 ; 2] et pour
f ¢(x) + -
16
tout réel x de [1 ; 2], f ′( x) = . e-1
(3 + x)2 f (x)
Pour tout réel x de [1 ; 2], f ¢(x) > 0, d’où le tableau de
variations ci-dessous. a) Initialisation : pour n = 0, u0 = 1 donc
0 < u0 < 1.
x 1 2 Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
f ¢(x) + 0 < uk < 1.
9 La fonction f est croissante sur [0 ; 1] donc
f (x) 5 f (0) < f (uk ) < f (1), c’est-à-dire :
1 0 < uk+1 < e−1 < 1.
9 Conclusion : pour tout entier naturel n,
b) Pour tout réel x de [1 ; 2], 1 < f( x) < < 2. 0 < un < 1.
5
Donc pour tout réel x de I, f(x) Î I. b) Initialisation : pour n = 0, u0 = 1 et u1 = e−1
2. a) On démontre par récurrence que pour tout donc u1 < u0 .
entier naturel n, 1 < un + 1 < un < 2. Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
9
Initialisation : pour n = 0, u0 = 2 et u1 = , donc uk +1 < uk .
5
1 < u1 < u0 < 2. La fonction f est croissante sur [0 ; 1] donc
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k, f (uk +1) < f (uk ), c’est-à-dire uk +2 < uk +1.
1 < uk + 1 < uk < 2. Conclusion : pour tout entier naturel n,
La fonction f est croissante sur [1 ; 2] donc un+1 < un .
f(1) < f(uk + 1) < f(uk) < f(2), 2. La suite (un) est décroissante et minorée par 0
9 donc elle converge vers un réel  tel que 0 <  < 1.
c’est-à-dire 1 < uk +2 < uk +1 < < 2.
5 Alors lim un+1 = .
Conclusion : pour tout entier naturel n, n→+∞

1 < un + 1 < un. La fonction f est continue sur [0 ; 1] donc en .


Donc la suite (un) est décroissante et minorée par 1, Ainsi, lim f (un ) = f (), donc d’après l’unicité de la
n→+∞
majorée par 2. limite d’une suite,  est solution dans [0 ; 1] de l’équa-
b) La suite (un) est décroissante et minorée par 1 tion f( x) = x , c’est-à-dire xe− x = x.
donc elle converge vers un réel  tel que 1 <  < 2. Cette équation équivaut successivement dans [0 ; 1] à :
c) Alors lim un+1 = . x(e− x − 1) = 0
n→+∞
La fonction f est continue sur [1 ; 2] donc en . x = 0 ou e− x − 1 = 0
Ainsi, lim f (un ) = f (), donc d’après l’unicité de la x = 0 ou e− x = 1
n→+∞
x = 0 ou −x = 0
limite d’une suite,  est solution dans [1 ; 2] de l’équa-
x=0
16
tion f( x) = x , c’est-à-dire 5 − = x. Cette équa- La suite (un) converge vers 0.
3+ x
tion équivaut successivement dans I à :
( x − 5)(3 + x) = −16 43 La fonction polynôme f est continue sur R.
x2 − 2 x + 1 = 0 f(−2) = −1 et f(1) = 2.
(x - 1)2 = 0 Or, - 0,5 est compris entre - 1 et 2, donc d’après le
Donc , = 1. théorème des valeurs intermédiaires, il existe au
La suite (un) converge donc vers 1. moins un réel c compris entre - 2 et 1 tel que
f (c ) = −0 , 5.
42 1. Pour tout entier naturel n, un + 1 = f(un) où f
est la fonction définie sur R par f( x) = xe− x . 44 La fonction cosinus est continue sur R.
π
La fonction f est dérivable sur R et pour tout réel x, cos(0) = 1 et cos  = 0 ; or, 0,7 est compris entre 0
 2 
f ′( x) = e− x − xe− x = (1 − x)e− x . et 1.

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 229

172892_Chap10_223-250.indd 229 23/07/2020 13:29:02


Donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires, Or, 0,25 est compris entre - 1 et 1 − cos(1), donc
p
il existe au moins un réel c compris entre 0 et tel d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il
2
que cos(c) = 0,7. existe au moins un réel c compris entre 0 et 1 tel que
Ainsi, l’équation cos(x) = 0,7 admet au moins une f (c) = 0 , 25.
p Ainsi, l’équation f( x) = 0 , 25 admet au moins une
solution comprise entre 0 et .
2 solution dans l’intervalle [0 ; 1].
45 La fonction polynôme f : x  x3 - 4 x - 1 est
continue sur R. 47 On note f la fonction définie sur R par
f( x) = e x − x − 2.
f(−2) = −1 et f(3) = 14 ; or, 0 est compris entre - 1
et 14. f est la somme de la fonction exponentielle et d’une
fonction polynôme donc f est continue sur R.
Donc d’après le théorème de Bolzano, l’équation
f(−1) = e−1 − 1 soit f(−1) ≈ −0 , 63
f( x) = 0 admet au moins une solution comprise
f(2) = e2 − 4 soit f(−2) ≈ 3, 39
entre - 2 et 3.
Or, 0 est compris entre f(−1) et f(2) .
46 a) f : x  x3 − x2 + 3 x est une fonction poly- Donc d’après le théorème de Bolzano, l’équation
nôme donc f est continue sur R. f( x) = 0 admet au moins une solution dans l’inter-
valle [- 1 ; 2].
f(0) = 0 et f(1) = 3 ; or, 1 est compris entre 0 et 3.
Donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires,
48 La fonction polynôme f : x  x sin( x) est conti-
il existe au moins un réel c compris entre 0 et 1 tel
nue sur R (produit de deux fonctions continues sur
que f (c) = 1.
R).
Ainsi, l’équation f( x) = 1 admet au moins une solu- π
f(−π) = π et f   = 0 ; or, 1 est compris entre 0
tion comprise dans l’intervalle [0 ; 1].  2 
et p.
b) L’équation x3 = 5 x − 2 est équivalente à l’équa- Donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires,
tion x3 − 5 x + 2 = 0. p
il existe au moins un réel c compris entre - p et tel
On note f la fonction définie sur R par : 2
que f (c) = 1.
f( x) = x3 − 5 x + 2. Ainsi, l’équation f( x) = 1 admet au moins une solu-
f est une fonction polynôme donc f est continue sur  π
tion dans l’intervalle −π;  .
R.  2 
f(0) = 2 et f(1) = −2 ; or, 0 est compris entre - 2 49 a) f est une fonction polynôme, donc f est conti-
et 2. nue sur R et en particulier sur [- 4 ; 4].
Donc d’après le théorème de Bolzano, l’équation b) f(−4) = −16 et f(4) = 16.
f( x) = 0 admet au moins une solution dans l’inter- Tout réel k tel que -16 < k < 16 vérifie :
valle [0 ; 1]. f (−4) < k < f (4).
1
c) L’équation = x + 0 , 5 est équivalente à Donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires,
( x + 1)2
1 il existe au moins un réel c compris entre - 4 et 4 tel
l’équation − x − 0 , 5 = 0. que f (c) = k .
( x + 1)2
Ainsi, l’équation f ( x) = k admet au moins une solu-
On note f la fonction définie sur ]- 1 ; + ¥[ par
1 tion dans l’intervalle [- 4 ; 4].
f( x) = − x − 0 , 5.
( x + 1)2
50 a) Par exemple, f(0) = −5 et f(2) = 7.
f est la somme d’une fonction rationnelle et d’une
b) f est une fonction polynôme, donc f est continue
fonction polynôme donc f est continue sur
sur R.
]- 1 ; + ¥[.
0 est compris entre - 5 et 7, donc d’après le théo-
f(0) = 0 , 5 et f(1) = −1, 25 ; or, 0 est compris entre rème de Bolzano, l’équation f( x) = 0 admet au
- 1,25 et 0,5. moins une solution dans l’intervalle [0 ; 2]. Donc
Donc d’après le théorème de Bolzano, l’équation l’équation f( x) = 0 admet au moins une solution
f( x) = 0 admet au moins une solution dans l’inter- dans R.
valle [0 ; 1].
d) La fonction f : x  x − cos( x) est continue sur R. 51 • La fonction f est continue sur R donc en parti-
f(0) = −1 et f(1) = 1 − cos(1) , soit f(1) ≈ 0 , 46. culier sur ]- ¥ ; 0].
230

172892_Chap10_223-250.indd 230 23/07/2020 13:30:43


f est strictement croissante sur ]- ¥ ; 0]. Donc l’équation f( x) = 0 admet une unique solution
lim f( x) = −2, f(0) = 3 et 0 est compris entre - 2 a dans l’intervalle [- 2 ; -1].
x→−∞
et 3. b)
Donc l’équation f( x) = 0 admet une unique solution
dans l’intervalle ]- ¥ ; 0]. Ainsi, f (−1, 9) < 0 < f (−1, 8)
• La fonction f est continue sur R donc en particulier c’est-à-dire f (−1, 9) < f (α) < f (−1, 8)
sur [0 ; 1].
soit, parce que f est croissante sur [- 2 ; -1].
f est strictement décroissante sur [0 ; 1].
−1, 9 < α < −1, 8.
f(0) = 3 , f(1) = −1 et 0 est compris entre - 1 et 3.
c) En procédant comme au b), on obtient :
Donc l’équation f( x) = 0 admet une unique solution
−1, 88 < α < −1, 87.
dans l’intervalle [0 ; 1].
• La fonction f est continue sur R donc en particulier
sur [1 ; + ¥[.
f est strictement croissante sur [1 ; + ¥[. d) En procédant comme au b), on obtient :
1
f(1) = −1, lim f( x) = et 0 est compris entre - 1 −1, 880 < α < −1, 879.
x→+∞ 2
1
et .
2
Donc l’équation f( x) = 0 admet une unique solution
dans l’intervalle [1 ; + ¥[. e)
Conclusion : Marion se trompe car cette équation
admet exactement trois solutions dans R.
On obtient : −1, 879386 < α < −1, 879385.
52 La fonction f : x  x 3 est continue et stric-
tement croissante sur R.
55 a)
f(2) = 8 , f(3) = 27 et 10,25 est compris entre 8 et
27.
Donc l’équation x3 = 10 , 25 a une unique solution
dans l’intervalle [2 ; 3] et Jason a raison.

53 Pour que l’affirmation d’Elias soit exacte, il faut


que la fonction g soit continue et strictement décrois-
sante sur [2,6 ; 2,7].

54 a) La fonction polynôme f est dérivable sur R et Voici le résultat obtenu, on retrouve ainsi l’encadre-
pour tout réel x, ment d’amplitude 10-6 de a obtenu à la question e)
f ′( x) = 3 x2 − 3 = 3( x2 − 1). de l’exercice 54 .
f ′( x) est donc du signe de x2 - 1, c’est-à-dire
( x − 1)( x + 1).
b) Voici le programme adapté.
lim f( x) = +∞ et lim f( x) = −∞ (mettre x3 en
x→+∞ x→−∞
facteur pour déterminer ces limites).
D’où le tableau de variations de f :
x -¥ -1 1 +¥
f ¢(x) + - +
3 +¥
f (x)
-¥ -1
Voici le résultat obtenu :
La fonction f est continue et strictement croissante
sur [- 2 ; -1].
f (−2) = −1, f (−1) = 3 et 0 est compris entre - 1 et 3. Ainsi, 2, 3025 < β < 2, 3026.

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 231

172892_Chap10_223-250.indd 231 23/07/2020 13:31:32


c) d)

Voici le programme adapté. Donc α ≈ 1, 44.

57 a) • La fonction polynôme f est continue sur R


donc en particulier sur ]- ¥ ; -1].
f est strictement décroissante sur ]- ¥ ; -1].
lim f( x) = +∞, f(−1) = −19 et 0 appartient à
x→−∞
l’intervalle [-19 ; + ¥[.
Donc l’équation f( x) = 0 admet une unique solution
a dans l’intervalle ]- ¥ ; -1].
• La fonction f est continue sur R donc en particulier
Remarque : ici, il faut veiller au fait que la fonction h sur [-1 ; 1].
est décroissante sur [1 ; 2] et à modifier en consé- f est strictement croissante sur [-1 ; 1].
quence la ligne 7 (h(1) > 0, h(2) < 0). f(−1) = −19, f(1) = 13 et 0 est compris entre -19 et
Voici le résultat obtenu : 13.
Donc l’équation f( x) = 0 admet une unique solution
b dans l’intervalle [-1 ; 1].
Ainsi, 1, 52137 < γ < 1, 52138. • Pour tout réel x de l’intervalle [1 ; + ¥[,
f ( x ) > 0 donc l’équation f( x) = 0 n’a pas de solu-
56 a) La fonction f est dérivable sur R et pour tout tion dans l’intervalle [1 ; + ¥[.
réel x, Conclusion : l’équation f( x) = 0 admet exactement
1 deux solutions a et b avec α < β.
f ′( x) = (e x + e− x ).
2 b) • 0 est une solution évidente de l’équation f( x) = 0
Pour tout réel x, f ′( x) > 0. et 0 ∈ [−1 ; 1] donc β = 0.
lim f( x) = +∞ et lim f( x) = −∞. • 
x→+∞ x→−∞

D’où le tableau de variations de f :

x -¥ +¥
f ¢(x) +

f (x)
-¥ Donc −1, 62 < α < −1, 61.
b) La fonction f est continue et strictement croissante
sur R.
lim f( x) = +∞, lim f( x) = −∞ et 2 appartient

Pour se tester
x→+∞ x→−∞
à ]- ¥ ; + ¥[.
Donc l’équation f( x) = 2 admet une unique solution
a dans R.
c)  f(1) ≈ 118
, et f(2) ≈ 3, 62.
Ainsi, f (1) < 2 < f (2) c’est-à-dire f (1) < f (α) < f (2) 58 1. B 2. D 3. D 4. B 5. C
soit, parce que f est croissante sur [1 ; 2],
1 < α < 2. 59 1. A, B, D 2. C, D 3. A
232

172892_Chap10_223-250.indd 232 23/07/2020 13:32:20


60 1. Faux. En effet, pour k = −1, l’équation f est continue sur R donc en .
f( x) = −1 admet - 7 pour unique solution. Ainsi, la suite (f(un)), c’est-à-dire (vn) converge vers :
2. Faux. En effet, pour k = 30, l’équation f( x) = 30 π π 1
f   = sin  = .
admet 10 pour unique solution.  6   6  2
3. Vrai. En effet, si l’on note a le nombre réel de l’in- 2. a)  La contraposée énoncée ci-dessus peut être la
tervalle ]- ¥ ; - 7] tel que f (a) = 30, alors f est mieux adaptée.
continue et strictement décroissante sur ]- ¥ ; a]. Or, b)  La suite (un) prend ses valeurs dans I  =  R et elle
k Î [30 ; + ¥[, donc l’équation f ( x) = k admet une converge vers  = 0.
unique solution dans ]- ¥ ; a]. Pour tout entier naturel n > 1, f (un ) = cos(n).
Or, la suite (cos(n)) diverge et ne converge pas vers
f() c’est-à-dire f(0), soit 0.
Donc, d’après la contraposée énoncée ci-dessus, la

S’entraîner
fonction f n’est pas continue en 0.

63 a) La fonction f est continue sur [a ; b].


Sa courbe représentative doit joindre le point
A(a ; f (a)) au point B(b ; f (b)) avec a < f (a) < b et
a < f (b) < b.
61 (1) f est dérivable en a.
f ( x) − f (a) Donc la courbe représentative de f coupe au moins
(2)  lim = f ′(a). une fois la droite d’équation y = x.
x→ a x−a
(3) pour tout réel x de I avec x ¹ a, on pose : b y=x
B
f ( x) − f (a) A
ϕ( x) = − f ′(a).
x−a a
1
Alors f ( x) − f (a) = ( x − a)(ϕ( x) + f ′(a))
avec lim ϕ( x) = 0. O 1 a b
x→ a
(4)  lim ( x − a)(ϕ( x) + f ′(a)) = 0 , b) On note g la fonction définie sur [a ; b] par :
x→ a
c’est-à-dire lim (f ( x) − f (a)) = 0 , g( x) = f ( x) − x.
x→ a La fonction g est continue sur [a ; b] (différence de
soit lim f ( x) = f (a). fonctions continues sur [a ; b]).
x→ a
Donc si f est dérivable en a, alors f est continue en a. g(a) = f (a) − a, donc g(a) > 0,
g(b) = f (b) − b , donc g(b) < 0,
62 1. S’il existe une suite (un) qui prend ses valeurs et 0 est compris entre g(b) et g(a).
dans I et qui converge vers , telle que la suite (f(un)) Donc d’après le théorème de Bolzano, l’équation
ne converge pas vers f(), alors la fonction f n’est pas g( x) = 0, c’est-à-dire f( x) = x , admet au moins une
continue en . solution dans l’intervalle [a; b ].
2. a)  La propriété directe permet de démontrer c)  Si f est une fonction continue sur un intervalle
qu’une suite est convergente, sous certaines condi- [a ; b] et à valeurs dans [a ; b], alors l’équation
tions, alors que la contraposée permet de démontrer f( x) = x admet au moins une solution dans [a ; b].
qu’une fonction n’est pas continue en un point, sous
certaines conditions. 64 Parcours 1
Donc, ici, c’est la propriété directe qui peut être adaptée. On sait que pour tout réel x, x = x si x > 0 et
b) • Pour tout entier naturel n > 1, x = −x si x < 0.
π 3 Donc pour tout réel x,
un = − 2 .
6 n −1si x < 0
f est la fonction définie sur I = R par : 
f( x) =  0 si x = 0.
f( x) = sin( x). 
Pour tout entier naturel n > 1, un Î I, donc pour  1si x > 0
tout entier naturel n > 1, v n = f (un ). • Les fonctions x  -1 et x  1 sont continues sur
π π R, donc la fonction f est continue sur ]- ¥ ; 0[ et
•  lim un = donc la suite (un) converge vers  = .
n→+∞ 6 6 ]0 ; + ¥[.

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 233

172892_Chap10_223-250.indd 233 23/07/2020 13:33:54


•  lim f( x) = −1 et lim f( x) = 1, Donc pour tout réel x ¹ 1,
x→ 0 x→ 0
x<0 x>0 x3 + 1
= x2 − x + 1 soit h( x) = x2 − x + 1.
donc lim f ( x) ≠ lim f ( x). La fonction f n’a pas de x +1
x→ 0 x→ 0
x<0 x>0 b) • lim h( x) = lim ( x2 − x + 1) = 3
x→−1 x→−1
limite en 0 donc f n’est pas continue en 0.
Or, h(−1) = 1, donc lim h( x) ≠ h(−1) et la fonction
Conclusion : la fonction f est continue sur ]- ¥ ; 0[ x→−1
et ]0 ; + ¥[. h n’est pas continue en -1.
x3 + 1
• La fonction rationnelle x  est continue sur
Parcours 2 x +1
a) Les fonctions polynômes x  x -1 et x  −x + 1 ]- ¥ ; -1[ et sur ]-1 ; + ¥[. Donc la fonction h est
sont continues sur R, donc la fonction g est continue continue sur ]- ¥ ; -1[ et sur ]-1 ; + ¥[.
sur ]- ¥ ; 0[ et ]0 ; + ¥[. Conclusion : la fonction h est continue sur ]- ¥ ; -1[
b) •  lim g( x) = lim ( x − 1) = −1 et sur ]-1 ; + ¥[.
x→ 0 x→ 0
x<0
67 • La fonction x  x2 - 3 x est continue sur R
et lim g( x) = lim (−x + 1) = 1,
x→ 0
x>0
x→ 0 donc la fonction k est continue sur ]- ¥ ; -1[, la
fonction x  a x + b est continue sur R donc la
donc lim g( x) ≠ lim g( x).
x→ 0 x→ 0 fonction k est continue sur ]-1 ; 3[ et la fonction
x<0 x>0
x  x3 - 1 est continue sur R donc la fonction k est
• La fonction g n’a pas de limite en 0 donc g n’est pas continue sur ]3 ; + ¥[.
continue en 0.
•  lim k( x) = 4 et lim k( x) = −a + b.
c) La fonction g n’est pas continue sur R. x→−1 x→−1
x<−1 x>−1

lim k( x) = 3a + b et lim k( x) = 26.


65 a) Pour tout réel x > 0, x →3 x →3
x<3 x>3
1+ x − 1 La fonction k est continue en - 1 et en 3 si, et seule-
g( x) =
x −a + b = 4
ment si,  .
( 1 + x − 1)( 1 + x + 1)  3a + b = 26
g( x) =
x( 1 + x + 1) Par soustraction membre à membre, on obtient
11
(1 + x) − 1 x 4 a = 22, c’est-à-dire a = .
g( x) = = 2
x( 1 + x + 1) x( 1 + x + 1) En remplaçant a par cette valeur dans la 1re équation,
19
1 on obtient b = .
g( x) = 2
1+ x + 1
• Donc, la fonction k est continue sur R si, et seule-
1 1 11 19
b) •  lim g( x) = lim = ment a = et b = .
x→ 0 1+ x + 1 2
x→ 0
2 2
Donc lim g( x) = g(0) et la fonction g est continue en
x→ 0 68 a) 
0.
• La fonction x  1 + x − 1 est continue sur
[-1 ; + ¥[, donc sur [0 ; + ¥[.
1
La fonction x  est continue sur ]0 ; + ¥[.
x
1+ x − 1
Donc la fonction x  est le produit de
x
deux fonctions continues sur ]0 ; + ¥[ et la fonction g b) • Il semble que la fonction f est continue sur R.
est continue sur ]0 ; + ¥[. • Il semble que la fonction f est dérivable sur ]- ¥ ; 2[
Conclusion : la fonction g est continue sur ]0 ; + ¥[. et sur ]2 ; + ¥[, mais que f n’est pas dérivable en 2.
c) • Pour tout réel x, g ′( x) = −2 x donc g ′(2) = −4.
66 a) Pour tout réel x, Pour tout réel x, h′( x) = 2 x donc h′(2) = 4.
A = ( x + 1)( x2 − x + 1) • À gauche de 2, la courbe représentative de f admet
A = x3 − x2 + x + x2 − x + 1 une tangente de coefficient directeur - 4 et à droite
A = x3 + 1 de 2, une tangente de coefficient directeur 4.
234

172892_Chap10_223-250.indd 234 23/07/2020 13:35:13


Donc la courbe représentative de f n’admet pas de c) Donc la suite (vn) est croissante et majorée par - 2,
tangente au point d’abscisse 2. elle converge donc vers un réel ¯ < - 2.
• Donc la fonction f n’est pas dérivable en 2. Alors lim un+1 = .
n→+∞
Remarque : on dit que le point de coordonnées
La fonction polynôme f : x  0 , 5 x - 1 est continue
(2 ; - 4) est un point anguleux : la fonction est conti-
sur R donc en .
nue en 2, non dérivable en 2 et admet deux demi-
Ainsi, lim f (un ) = f (), donc d’après l’unicité de la
tangentes de coefficients directeurs différents en ce n→+∞
point. limite d’une suite,  est solution dans ]- ¥ ; - 2] de
l’équation 0 , 5 x − 1 = x. Ainsi,  = −2.
69 Parcours 1 Conclusion : la suite (vn) converge vers -2.
•  On démontre par récurrence que pour tout entier
 4 
naturel n, 1 < un+1 < un . 70 1. a)  La fonction f définie sur − � ; +∞  par
 3 
7 f( x) = 3 x + 4 convient.
Initialisation : pour n = 0, u0 = 3, u1 = donc
4 b) • On place v 0 sur l’axe des abscisses.
1 < u1 < u0 .
(1)  On utilise la courbe de f pour placer v1 = f (v 0 )
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
sur l’axe des ordonnées.
1 < uk +1 < uk .
(2) On utilise la droite d’équation y = x pour repor-
1 1 1 ter v1 sur l’axe des abscisses.
Alors × 1 + 1 < uk +1 + 1 < uk + 1, c’est-à-dire
4 4 4 •  On recommence les étapes (1) et (2) à partir de v1
5
< uk +2 < uk +1 , d’où : pour placer v2 sur l’axe des abscisses.
4
1 < uk +2 < uk +1. •  On recommence les étapes (1) et (2) à partir de v2
Conclusion : pour tout entier naturel n, 1 < un+1 < un . pour placer v3 sur l’axe des abscisses.
Autrement dit, la suite (un) est décroissante et mino- 2. a) Il semble que la suite (vn) est croissante et qu’elle
rée par 1. admet 4 pour majorant.
• Donc la suite (un) converge vers un réel ¯ > 1. b) On démontre par récurrence que pour tout entier
Alors lim un+1 = . naturel n, 0 < v n < v n+1 < 4.
n→+∞ Initialisation : v 0 = 0 et v1 = 2 donc 0 < v 0 < v1 < 4.
1
La fonction polynôme f : x  x + 1 est continue Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
4
sur R donc en . 0 < v k < v k+1 < 4.
Ainsi, lim f (un ) = f (), donc d’après l’unicité de la On démontre qu’alors 0 < v k +1 < v k +2 < 4.
n→+∞
limite d’une suite,  est solution dans [1 ; + ¥[ de De l’hypothèse de récurrence, on déduit que
1 4 4 < 3v k + 4 < 3v k +1 + 4 < 16.
l’équation x + 1 = x. Ainsi,  = .
4 3 Or, la fonction racine carrée est croissante sur
4
Conclusion : la suite (un) converge vers . [0 ; + ¥[, donc
3
2 < 3v k + 4 < 3v k +1 + 4 < 4 ,
Parcours 2
c’est-à-dire 2 < v k +1 < v k +2 < 4 et par conséquent
a) f est la fonction définie sur R par :
0 < v k +1 < v k +2 < 4.
f( x) = 0 , 5 x − 1.
Conclusion : pour tout entier naturel n,
La fonction polynôme f est continue sur R et pour
0 < v n < v n+1 < 4.
tout réel f (x) Î R.
Autrement dit, la suite (vn) est croissante et majorée
v0 Î R et pour tout entier naturel n, vn Î R.
par 4.
Donc pour tout entier naturel n, v n+1 = f (v n ).
3. La suite (vn) est croissante et majorée par 4, donc
b)  Initialisation  : pour n = 0, v0 = - 3, v1 = - 2,5
elle converge vers un réel  tel que 0 <  < 4.
donc v0 < v1 < - 2.
Alors lim un+1 = .
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k, n→+∞
v k < v k +1 < −2. La fonction f est continue sur l’intervalle
Alors :  4 
I = − � ; +∞  donc en .
0 , 5v k − 1 < 0 , 5v k +1 − 1 < 0 , 5(−2) − 1,  3 
c’est-à-dire v k +1 < v k +2 < −2. Ainsi, lim f (un ) = f (), donc d’après l’unicité de la
n→+∞
Conclusion : pour tout entier naturel n, limite d’une suite,  est solution dans I de l’équation
v n < v n+1 < −2. f( x) = x.

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 235

172892_Chap10_223-250.indd 235 23/07/2020 13:37:03


Dans I, l’équation est équivalente à l’équation Donc u5 est le terme d’indice le plus petit à une dis-
3 x + 4 = x , c’est-à-dire 3 x + 4 = x2 (la fonction tance de 1 inférieure à 10-6. La suite (un) étant décrois-
carré est croissante sur [0 ; + ¥[), soit x2 − 3 x − 4 = 0. sante, pour tout entier naturel n > 5, un - 1 < 10-6.
Or, 0 <  < 4.
Dans [0 ; 4], la seule solution de cette équation est 4, 72 1. a) 
donc la suite (vn) converge vers  = 4.

71 1.  a)  La fonction rationnelle f est dérivable sur


[1 ; + ¥[ et pour tout réel x > 1,
2 x(2 x − 1) − 2 x2 2 x( x − 1)
f ′( x) = 2
= .
(2 x − 1) (2 x − 1)2
Pour tout réel x > 1, x( x −1) > 0 , donc f ′( x) > 0. b) Il semble que la suite (vn) est décroissante et mino-
lim f( x) = +∞ (mettre x en facteur au dénomina- rée par - 3.
x→+∞ 2.  a)  On démontre par récurrence que pour tout
teur et simplifier pour lever l’indétermination). entier naturel n, - 3 < vn + 1 < vn.
D’où le tableau de variations de f : Initialisation  : pour n = 0, v 0 = 0, v1 = -2 donc
x 1 +¥ -3 < v1 < v 0 .
f ¢(x) + Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
+¥ - 3 < vk + 1 < vk. Alors :
f (x) 1 0,3 ´(-3) - 2 < 0,3v k +1 - 2 < 0,3v k - 2, c’est-à-dire
b)  f(1) = 1 et f est croissante sur [1 ; + ¥[, donc pour -2,9 < v k +2 < v k +1, et donc
tout réel x > 1, f ( x) > f (1), c’est-à-dire f( x) > 1. -3 < v k +2 < v k +1.
2.  a)  On démontre par récurrence que pour tout Conclusion : pour tout entier naturel n,
entier naturel n, 1 < un+1 < un . -3 < v n+1 < v n .
4
Initialisation  : pour n = 0, u0 = 2, u1 = donc b) La suite (vn) est décroissante et minorée par - 3.
3
1 < u1 < u0 . Donc la suite (vn) converge vers un réel  > -3.
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k, c) Alors lim un+1 = .
n®+¥
1 < uk +1 < uk .
La fonction f : x  0,3 x - 2 est continue sur R,
La fonction f est croissante sur [1 ; + ¥[, donc
donc en ,.
f (1) < f (uk +1) < f (uk ), c’est-à-dire 1 < uk +2 < uk +1.
Ainsi, lim f (un ) = f ( ), donc d’après l’unicité de la
Conclusion : pour tout entier naturel n, 1 < un+1 < un . n®+¥

b) La suite (un) est décroissante et minorée par 1. limite d’une suite, , est solution dans [-3 ; +¥[ de
Donc la suite (un) converge vers un réel  > 1. l’équation 0,3 x - 2 = x , c’est-à-dire 0,7 x = -2. La solu-
20 20
Alors lim un+1 = . tion de cette équation dans est - , donc  = - .
n→+∞ 7 7
La fonction rationnelle f est continue sur [1 ; + ¥[, 20
Conclusion : la suite (un) converge vers - .
donc en . 7
Ainsi, lim f (un ) = f (), donc d’après l’unicité de la 73 a)•  On démontre par récurrence que pour tout
n→+∞
limite d’une suite,  est solution dans [1 ; + ¥[ de entier naturel n, an > 0.
x2 Initialisation : pour n = 0, a0 = 1 et a0 > 0.
l’équation = x , c’est-à-dire x2 = x(2 x − 1),
2x − 1 Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
soit x( x − 1) = 0. La solution de cette équation dans ak > 0.
1
[1 ; + ¥[ est 1, donc  = 1. Pour tout entier naturel n, > 0. Donc d’après
Conclusion : la suite (un) converge vers 1. 1 + an2
ak
3. a) Cet algorithme renvoie le terme de la suite dont l’hypothèse de récurrence, > 0, c’est-à-dire
1 + ak2
la distance à 1 est inférieure ou égale à 10-p. a > 0.
k +1
b)  Conclusion : pour tout entier naturel n, an > 0.
• Pour tout entier naturel n,
an
an+1 - an = - an
1 + an2
an - an - an3 -an3
an+1 - an = =
1 + an2 1 + an2
236

172892_Chap10_223-250.indd 236 23/07/2020 13:38:06


Pour tout entier naturel n, an > 0 donc c) 
an+1 - an < 0, c’est-à-dire an+1 < an . 1
x -¥ 1 +¥
b) La suite (an) est décroissante et minorée par 0. 3
Donc la suite (vn) converge vers un réel  > 0. g ¢(x) + - +
Alors lim an+1 = . 4 +¥
n®+¥ g (x) 27
x
La fonction rationnelle f : x  est continue -¥ 0
sur R, donc en ,. 1 + x2
4
2. a) Pour tout réel x < 1, g( x) < d’où g( x) < 3.
Ainsi, lim f (an ) = f (), donc d’après l’unicité de la 27
n®+¥
Donc l’équation (F) n’a pas de solution dans l’inter-
limite d’une suite, , est solution dans [0 ; +¥[ de l’équa-
x valle ]- ¥ ; 1].
tion 2
= x , c’est-à-dire x(1 + x2 ) = x , soit x3 = 0. b) La fonction g est continue et strictement croissante
1+ x
La solution de cette équation est 0, donc  = 0. sur l’intervalle [1 ; + ¥[.
Conclusion : la suite (an) converge vers 0. 3 Î [0 ; +¥[ donc l’équation (F) admet une unique
solution a dans l’intervalle [1 ; + ¥[.
74 Parcours 1 c) 
f est la fonction définie sur ]- 1 ; + ¥[ par :
x3
f( x) = .
x +1
La fonction rationnelle f est dérivable sur ]- 1 ; + ¥[
et pour tout réel x > -1,
3 x2 ( x + 1) - x3 x2 (2 x + 3)
f ¢( x) = 2
= .
( x + 1) (2 x - 1)2 Donc α ≈ 2,17.
Pour tout réel x > -1, f ¢( x) > 0.
75 a) La fonction polynôme f est dérivable sur R et
lim f ( x) = +¥ (mettre x en facteur au dénomina-
x®+¥ pour tout réel x,
teur et simplifier pour lever l’indétermination) et f ′( x) = 12 x2 − 24 x = 12 x( x − 2).
lim f ( x) = -¥. lim f( x) = +∞ (mettre x3 en facteur pour lever
x®-1 x→+∞
D’où le tableau de variations de f : l’indétermination) et lim f( x) = −∞.
x→−∞
x -1 +¥
D’où le tableau de variations de f :
f ¢(x) +
x -¥ 0 2 +¥
+¥ f ¢(x) + - +
f (x) - ¥
4 +¥
La fonction rationnelle f est continue et strictement f (x)
croissante sur ]- 1 ; + ¥[. -¥ - 12
5 Î]- ¥; +¥[ donc l’équation f( x) = 5 admet une
• La fonction f est continue et strictement croissante
unique solution a dans l’intervalle ]- 1 ; + ¥[.
sur l’intervalle ]- ¥ ; 0].
Parcours 2 0 ∈] − ∞; 4 ] donc l’équation f( x) = 0 admet une
1.  a)  La fonction polynôme g est dérivable sur R et unique solution a dans ]- ¥ ; 0].
pour tout réel x, g ¢( x) = 3 x2 - 4 x + 1, c’est-à-dire •  La fonction f est continue et strictement décrois-
g¢(x) = (x - 1) (3x - 1). sante sur l’intervalle [0 ; 2].
Donc la fonction g est strictement croissante sur 0 ∈ [−12; 4 ] donc l’équation f( x) = 0 admet une
ù 1ù unique solution b dans [0 ; 2].
ú -¥ ; ú et sur [1 ; + ¥[, strictement décroissante
úû 3 úû • La fonction f est continue et strictement croissante
é1 ù sur l’intervalle [2 ; + ¥[.
sur ê ;1ú .
ëê 3 ûú 0 ∈ [−12; +∞[ donc l’équation f( x) = 0 admet une
b) Pour tout réel x ¹ 0, unique solution g dans [2 ; + ¥[
æ 2 1ö
g( x) = x3 çç1 - + 2 ÷÷÷. Conclusion : l’équation f( x) = 0 admet trois solu-
çè x x ø
tions a, b, g dans R avec α < β < γ.
Donc lim g( x) = -¥ et lim g( x) = +¥.
x®-¥ x®+¥ b) •  f(−1) = −12 et f(0) = 4.

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 237

172892_Chap10_223-250.indd 237 23/07/2020 13:38:33


Ainsi, f (−1) < 0 < f (0) c’est-à-dire f (−1) < f (α) < f (0) 1
c) Ainsi, 0 , 5π + πd 3 = πd ,
soit, parce que f est croissante sur [- 1 ; 0], 6
− 1 < α < 0. 1 3
c’est-à-dire d − d + 0 , 5 = 0 , soit d 3 − 6d + 3 = 0.
•  f(0) = 4 et f(1) = −4. 6
Ainsi, f (1) < 0 < f (0) c’est-à-dire f (1) < f (β) < f (0) De plus le diamètre de la bille ne peut pas dépasser le
soit, parce que f est décroissante sur [0 ; 1], diamètre du vase, donc 0 < d < 2.
0 < β < 1. 2.  a)  La fonction polynôme f : x  x3 − 6 x + 3 est
•  f(2) = −12 et f(3) = 4. . dérivable sur ]0 ; 2[ et pour tout réel x de ]0 ; 2[,
Ainsi, f (2) < 0 < f (3) c’est-à-dire f (2) < f (γ) < f (3) f ′( x) = 3 x2 − 6 = 3( x2 − 2),
soit, parce que f est croissante sur [2 ; 3],
c’est-à-dire f ′( x) = 3( x − 2 )( x + 2 ).
2 < γ < 3.
Pour tout réel x de ]0 ; 2[, f ′( x) est du signe de
c) 
x - 2.
D’où le tableau de variations de f :
x 0 2 2
f ¢(x) - +
3 -1
f (x) 3-4 2
On obtient −0 , 54 < α < −0 , 53 et de même : • La fonction f est continue et strictement décrois-
0 , 65 < β < 0 , 66 et 2, 87 < γ < 2, 88. sante sur l’intervalle ]0 ; 2 ].
0 ∈ [3 − 4 2 ; 3[ donc l’équation f( x) = 0 admet une
76 1.  a)  La fonction g est dérivable sur R et pour
unique solution d0 dans ]0 ; 2 ].
ex
tout réel x, g ′( x) = . • Pour tout réel x de l’intervalle [ 2 ; 2[ , f( x) < 0.
2 1+ ex
Donc l’équation f( x) = 0 n’a pas de solution dans
Pour tout réel x, g ′( x) > 0, donc la fonction g est
l’intervalle [ 2 ; 2[ ,
strictement croissante sur R.
Conclusion : l’équation x3 − 6 x + 3 = 0 admet d0
De plus, lim g( x) = +∞ et lim g( x) = 1.
x→+∞ x→−∞ pour unique solution dans ]0 ; 2[.
Or, 7 ∈ ]1 ; + ∞[ , donc l’équation g( x) = 7 admet b) 
une unique solution x0 dans R.
b)  g(0) = 2 et g(5) = 1 + e5 soit g(5) ≈ 12, 2.

Or, 7 ∈] 2 ; 1 + e5 [ donc 0 < x0 < 5.


2.  a)  Ce programme renvoie l’arrondi avec p chiffres
après la virgule d’une valeur approchée par excès à
10-p près de x0 .
Voici l’affichage obtenu. Donc, en dm, 0 , 52 < d0 < 0 , 53.

78 a)  • La fonction n est dérivable sur [0 ; +¥[ et


t
-
Donc 3, 871201 < x0 < 3, 871202. pour tout réel t > 0, n ¢(t ) = 3e 10 .

La fonction n¢ est continue et strictement décrois-


77 1.  a)•  Le volume d’eau, en dm3, versé initiale- sante sur [0 ; +¥[ ; de plus n¢(0) = 3, lim n ¢(t ) = 0.
ment dans le vase est π× 12 × 0 , 5, c’est-à-dire 0 , 5p. t ®+¥
3
4 d  Or, 0,1 Î ]0 ; 3], donc l’équation n¢(t) = 0,1 admet une
• Le volume de la bille, en dm3, est π  , c’est-à-
1 3  2  unique solution t0 dans [0 ; +¥[.
dire pd 3 . La fonction n¢ est strictement décroissante sur
6
b) Ce volume, en dm3, s’exprime des deux façons sui- [0 ; +¥[ donc pour tout réel t > t0, n¢(t) < 0,1.
t
vantes :
1 b) Tant que 3e 10 > 0,1
•  0 , 5π + πd 3 t ¬ t + 0,1
6
•  π× 12 × d, c’est-à-dire pd Fin tant que
238

172892_Chap10_223-250.indd 238 23/07/2020 13:40:09


c)  81 1. a)  A n ( xn ; f ( xn )) et B(b ; f (b)) avec xn ¹ b.
f (b) − f ( xn )
La pente de la droite (A nB) est m = ,
b − xn
donc une équation de cette droite est :
f (b) − f ( xn )
y = ( x − xn ) + f ( xn ).
La vitesse de la randonneuse est stabilisée après envi- b − xn
ron 34,1 s de descente. b) Le point d’intersection A n+1 de la droite (A nB)
avec l’axe des abscisses a pour coordonnées
79 a) Par exemple, la fonction carré est continue et ( xn+1 ; 0)  ; elles vérifient :
dérivable en 0. f (b) − f ( xn )
0 = ( xn+1 − xn ) + f ( xn ),
b)  Par exemple la fonction valeur absolue est conti- b − xn
nue en 0 mais n’est pas dérivable en 0. f (b) − f ( xn )
c’est-à-dire −f ( xn ) = ( xn+1 − xn ) , soit
b − xn
b − xn
− f ( xn ) = xn+1 − xn
f (b) − f ( xn )
b − xn
Ainsi, xn+1 = xn − f ( xn ).
f (b) − f ( xn )
2. a) • Pour tout entier naturel n,
b − xn
xn+1 − xn = − f ( xn )
f (b) − f ( xn )
La fonction x  -x admet - 1 pour nombre dérivé
Or, pour tout entier naturel n, b − xn > 0,
en 0 et la fonction x  x admet 1 pour nombre
f (b) - f ( xn ) > 0 et f ( xn ) < 0, donc xn+1 − xn > 0 ,
dérivé en 0. Donc la courbe de la fonction valeur
c’est-à-dire xn+1 > xn .
absolue n’a pas de tangente au point d’abscisse 0.
c) La propriété énoncée au paragraphe 1. A du cours, Ainsi, la suite (xn) est croissante.
affirme « Si une fonction est dérivable en a, alors elle • Pour tout entier naturel n, a < xn < b. Donc la suite
est continue en a ». ( xn ) est majorée par b.
Sa contraposée « Si une fonction est discontinue en a, b) La suite ( xn ) est croissante et majorée par b, donc
alors elle n’est pas dérivable en a » est donc vraie. la suite ( xn ) converge vers un réel  tel que
Par conséquent toute fonction discontinue en a est a <  < b.
non dérivable en a  ; c’est le cas par exemple de la Alors lim xn+1 = .
n→+∞
fonction représentée ci-dessous en a = 0. b−x
La fonction x  x − f ( x) est continue sur
f (b) − f ( x)
1 [a ; b[ , donc en .
Ainsi, lim f ( xn ) = f (), donc d’après l’unicité de la
O 1 n→+∞
limite d’une suite,  est solution dans l’intervalle
[a ; b[ de l’équation :
d)  Il n’existe pas de telle fonction car une fonction b−x
x = x− f ( x),
dérivable en a est continue en a. f (b) − f ( x)
c’est-à-dire (b − x)f ( x) = 0, soit f( x) = 0.
80 a) Si pour tous réels a et b d’un intervalle I avec
Donc  = α, car a est l’unique solution de l’équation
a < b et si pour tout k ∈ ]f (a) ; f (b)[ , l’équation
f( x) = 0 dans [a ; b[.
f ( x) = k admet au moins une solution c ∈]a ; b[ ,
alors la fonction f est continue sur I. Conclusion : la suite ( xn ) converge vers a.
b)  La fonction représentée respecte les hypothèses 3. a) Cadre rouge : f(x)
de la réciproque, mais cette fonction est discontinue 1er cadre vert : a
en a de ]a ; b[. 2e cadre vert : X – (b – X)/(f(b) – f(X))*f(X)
f(b)
b)  •  La fonction polynôme f est dérivable sur R et
k
f(x) pour tout réel x, f ′( x) = 3 x2 + 1.
Pour tout réel x, f ′( x) > 0 donc la fonction f est stric-
O a a b
tement croissante sur R donc sur [0 ; 1].

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 239

172892_Chap10_223-250.indd 239 23/07/2020 13:41:42


•  La fonction f est deux fois dérivable sur R et pour 0 = f ′( xn )( xn+1 − xn ) + f ( xn ),
tout réel x, f ′′( x) = 6 x. Donc pour tout réel x de f (x )
[0 ; 1], f ′′( x) > 0. c’est-à-dire − n = xn+1 − xn ,
f ′( xn )
Donc la fonction f est convexe sur [0 ; 1]. f ( xn )
• La fonction f est continue et strictement croissante soit xn+1 = xn − .
f ′( xn )
sur [0 ; 1].
2. a) • Pour tout entier naturel n,
f(0) = −1, f(1) = 1 donc 0 ∈ [−1 ; 1].
f (x )
Donc l’équation f( x) = 0 admet une unique solution xn+1 − xn = − n
f ′( xn )
a dans l’intervalle [0 ; 1].
Or, pour tout entier naturel n,
c) 
f ′( xn ) > 0 et f ( xn ) > 0, donc xn+1 − xn < 0 , c’est-à-
dire xn+1 < xn .
Ainsi, la suite ( xn ) est décroissante.
• Pour tout entier naturel n, a < xn < b. Donc la suite
( xn ) est minorée par a.
b)  La suite ( xn ) est décroissante et minorée par a,
donc la suite ( xn ) converge vers un réel  tel que
a <  < b.
Alors lim xn+1 = .
n→+∞
f ( x)
On obtient : La fonction x  x − est continue sur [a ; b ],
f ′( x)
donc en 
Donc x11 » 0 , 68232768 et x11 est le 1er terme de la Ainsi, lim f ( xn ) = f (), donc d’après l’unicité de la
n→+∞
suite tel que f ( xn )< 10−6. limite d’une suite,  est solution dans l’intervalle
4. La droite (AA n ) a pour équation : [a ; b ] de l’équation :
f (a) − f ( xn ) f ( x)
y = ( x − xn ) + f ( xn ). x = x− ,
a − xn f ′( x)
La suite ( xn ) est définie par x0 = b et pour tout c’est-à-dire f( x) = 0.
entier naturel n, Donc  = α, car a est l’unique solution de l’équation
a − xn
xn+1 = xn − f ( xn ). f( x) = 0 dans [a ; b ].
f (a) − f ( xn )
Conclusion : la suite ( xn ) converge vers a.
On montre que cette suite est décroissante et mino-
3. a) 1er cadre rouge : f(x)
rée par a.
2e cadre rouge : f¢(x)
Cette suite converge vers un réel ¢ tel que a <  ¢ < b.
Cadre vert : X-f(X)/df(X)
Alors lim xn+1 = .
n→+∞ b) 
a− x
La fonction x  x − f ( x) est continue sur
f (a) − f ( x)
]a ; b ], donc en  ¢.
Ainsi, lim f ( xn ) = f ( ′), donc d’après l’unicité de la
n→+∞
limite d’une suite, ¢ est solution dans l’intervalle
]a ; b ] de l’équation :
a− x
x = x− f ( x),
f (a) − f ( x)
c’est-à-dire (a − x)f ( x) = 0, soit f( x) = 0.
Donc  ′ = α, car a est l’unique solution de l’équa-
tion f( x) = 0 dans ]a ; b ].

82 1. a) Une équation de la tangente à la courbe en


On obtient :
Bn ( xn ; f ( xn )) est :
y = f ′( xn )( x − xn ) + f ( xn ).
Donc x4 » 0 , 68232780 et x4 est le 1er terme de la
b) Le point d’intersection Bn+1 de cette tangente avec suite tel que f ( xn )< 10−6.
l’axe des abscisses a pour coordonnées ( xn+1 ; 0) ;
On remarque que la condition f ( xn )< 10−6 est
elles vérifient :
obtenue plus rapidement avec la méthode de New-
240

172892_Chap10_223-250.indd 240 23/07/2020 13:43:39


ton (n = 4) qu’avec la méthode de la sécante 85 a) La fonction polynôme f est dérivable sur R donc
(n = 11). sur [ 40 ; 50 ] et pour tout réel x de l’intervalle [40 ; 50],
f ′( x) = 1, 5 − 0 , 02 x.
83 •  La fonction f est dérivable sur R donc sur 1, 5 - 0 , 02 x > 0 si, et seulement si, x < 75.
[−10 ; + ∞[ et pour tout réel x > -10, D’où le tableau de variations de f :
f ′( x) = e x + ( x + 1)e x = ( x + 2)e x . x 40 50
Pour tout réel x > -10, f ′( x) est du signe de x + 2. f (x) +
lim f( x) = +∞ (limite du produit). 50
x→+∞ f ¢(x)
D’où le tableau de variations de f : 44

x - 10 -2 +¥
Donc pour tout réel x ∈ [ 40 ; 50 ], f( x) ∈ [ 44 ; 50 ] et
f ¢(x) - + donc f( x) ∈ [ 40 ; 50 ].
f (-10) +¥
b) On démontre par récurrence que pour tout entier
f (x) naturel n, 40 < un < un+1 < 50.
f (- 2) Initialisation : pour n = 0, u0 = 40, u1 = 44, donc
40 < u0 < u1 < 50.
f(−10) = −9 × e−10 − 3 et f(−10) ≈ −3.
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
f(−2) = −e−2 − 3 et f(−2) ≈ −3,14. 40 < uk < uk +1 < 50.
• Pour tout réel x ∈ [−10 ; − 2], f( x) < 0. Or, la fonction f est croissante sur [40 ; 50],
• La fonction f est continue et strictement croissante donc f (40) < f (uk ) < f (uk +1) < f (50),
sur l’intervalle [−2 ; ∞[. et 40 < uk +1 < uk +2 < 50.
0 ∈ [f (−2); +∞[ donc l’équation f( x) = 0 admet Conclusion : pour tout entier naturel n,
une unique solution a dans [−2 ; + ∞[. 40 < un < un+1 < 50.
Ainsi, pour tout réel x ∈ [−2 ; α ], f( x) < 0 et pour c) La suite (un) est croissante et majorée par 50.
tout réel x ∈ [α ; + ∞[ , f( x) > 0. Donc la suite (un) converge vers un réel  < tel que
D’où le tableau de signes de f( x) selon les valeurs 40 <  < 50.
de x : Alors lim un+1 = .
n®+¥
x -¥ a +¥ La fonction polynôme f est continue sur [40 ; 50],
f (x) - + donc en .
Ainsi, lim f (un ) = f (), donc d’après l’unicité de la
n®+¥
84 Pour tout réel x ¹ 0, limite d’une suite,  est solution dans [40 ; 50] de l’équa-
 a a  tion 1,5 x - 0,01x2 = x , c’est-à-dire 0,01x(50 - x) = 0.
P( x) = an x n 1 + n−1 +… + 0 n . La solution de cette équation dans [40  ;  50] est 50,
 an x an x 
er
1 cas : an > 0 donc  = 50.
Conclusion : la suite (un) converge vers 50.
lim P( x) = lim an x n = −∞ (car n impair)
x→−∞ x→−∞ Au cours du temps, cette population d’animaux se
lim P( x) = lim an x n = +∞ stabilisera vers une taille de 50 individus.
x→+∞ x→+∞
La fonction polynôme P est continue sur R et 86 f est la fonction définie sur R par :
0 ∈] − ∞ ; + ∞[ , donc d’après le théorème de Bol- ìï4 x3 + 3 x2si x < 0
zano, l’équation P( x) = 0 admet au moins une solu- f ( x) = ïí .
ïï x2 si x > 0
tion dans R. ïî
• Cette fonction est continue en 0.
2e cas : an < 0 En effet, lim f ( x) = lim f ( x) = f (0) = 0.
x® 0 x® 0
lim P( x) = lim an x n = +∞ (car n impair) x<0 x>0
x→−∞ x→−∞
• Pour tout réel x < 0, f ¢(x) = 12x2 + 6x et
lim P( x) = lim an x n = −∞
x→+∞ x→+∞ lim f ¢( x) = 0.
x ®0
La fonction polynôme P est continue sur R et x <0

0 ∈ ] − ∞ ; + ∞[ , donc d’après le théorème de Bol- • Pour tout réel x > 0, f ¢(x) = 2x et lim f ′( x) = 0.
x→ 0
zano, l’équation P(x)  =  0 admet au moins une solu- x>0

tion dans R. La fonction f est dérivable en 0 et f ¢(0) = 0.

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 241

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La fonction dérivée f ¢ est continue en 0. 88 a) La courbe affichée à l’écran de la calculatrice
ìï12 x2 + 6 x si x < 0 ne représente pas une fonction. En effet, on dirait que
f ¢( x) = ïí . 0, par exemple, admet une infinité d’images, tous les
ïï 2 x si x > 0
î réels de l’intervalle [0 ; 1].
• Pour tout réel x < 0, f ¢¢( x) = 24 x + 6 et
b) La fonction f est discontinue en tout entier relatif k.
lim f ′′( x) = 6.
x→ 0 En effet,
x<0
• Pour tout réel x > 0, f ¢¢( x) = 2 et lim f ′( x) = 2. • pour tout réel x de l’intervalle [k − 1; k[ ,
x→ 0
x>0
f ( x) = x − (k − 1) ;
La fonction f ¢¢ n’est pas dérivable en 0, donc f ¢¢ n’est • pour tout réel x de l’intervalle [k ; k + 1[ ,
pas continue en 0. f ( x) = x − k .
Donc lim f( x) = 1 et lim f( x) = 0 , la fonction f n’ad-
1 x→ k x→ k
87 1. f(0) = 0 ,1, c’est-à-dire = 0 ,1, soit x<k x>k
C +1 met pas de limite en k, donc elle n’est pas continue en k.
C + 1 = 10 et C = 9.
1
2. a)  f(15) = 0 ,19 c’est-à-dire −15a = 0 ,19 soit
9e +1
100 9
9e−15a + 1 = . Ainsi, e−15a = .
19 19
b) La fonction g : t  e-15t est dérivable sur
[0 ; + ¥[ et pour tout réel t > 0,
Objectif BAC
g ′(t ) = −15e−15t et donc g ′(t ) < 0.
lim g(t ) = 0 , d’où le tableau de variations de g :
t →+∞
t 0 +¥ 89 Partie A
g ¢(t) - 1. Le café à une température initiale de 80 °C est placé
1 dans une pièce où la température ambiante est plus
g (t) fraîche, donc la température du café va diminuer au
0 cours du temps.
La fonction g est continue et strictement décroissante On conjecture que la suite (Tn ) est décroissante.
sur l’intervalle [0 ; + ¥[. 2. Pour tout entier naturel n,
9 9 Tn+1 = Tn − 0 , 2(Tn − 10)
∈ [0 ;1], donc l’équation g(t ) = admet une
19 19 Tn+1 = 0 , 8 Tn + 2
solution unique dans l’intervalle [0 ; + ¥[. 3. a)  On démontre par récurrence que pour tout
c) À l’aide de la calculatrice, on obtient a » 0 , 05. entier naturel n, 0 < Tn+1 < Tn .
2. a) La fonction f est dérivable sur [0 ; + ¥[ et pour Initialisation  : pour n = 0, T0 = 80 , T1 = 66 donc
−9 × 0 , 05e−0 ,05t 0 < T1 < T0 .
tout réel t > 0, f ′(t ) = c’est-à-dire
(9e−0 ,05t + 1)2 Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
−0 , 45e−0 ,05t 0 < Tk +1 < Tk . Alors :
f ′(t ) = .
(9e−0 ,05t + 1)2 0 , 8 × 0 + 2 < 0 , 8 Tk +1 + 2 < 0 , 8 Tk + 2, c’est-à-dire
Pour tout réel t > 0, f ′(t ) < 0. 2 < Tk +2 < Tk +1, et donc
lim f (t ) = 1, d’où le tableau de variations de f : 0 < Tk +2 < Tk +1.
t →+∞
Conclusion : pour tout entier naturel n, 0 < Tn+1 < Tn .
t 0 +¥
b) La suite (Tn ) est décroissante et minorée par 0,
f ¢(t) - donc elle converge vers un réel  > 0.
0,1 Alors lim Tn+1 = .
f (t) n→+∞
1 La fonction affine f : x  0 , 8 x + 2 est continue sur
b)  La fonction f est continue et strictement décrois- R, donc en .
sante sur l’intervalle [0 ; + ¥[. Ainsi, lim f (Tn ) = f (), donc d’après l’unicité de la
n→+∞
0 , 9 ∈ [0 ,1;1], donc l’équation f (t ) = 0 , 9 admet une limite d’une suite,  est solution dans [0 ; + ∞[ de
solution unique t 0 dans [0 ; + ¥[. l’équation f( x) = x , c’est-à-dire 0 , 8 x + 2 = x , soit
À l’aide de la calculatrice, on obtient t 0 » 88. x = 10.
La plante dépassera 88 cm de haut à partir du 88e jour. Donc la suite (Tn ) converge vers  = 10.
242

172892_Chap10_223-250.indd 242 23/07/2020 13:46:39


4.  a)  Voici un tableau de suivi des variables, avec 90 Partie A
arrondi au dixième lorsque besoin : 1.  0,8 An + 1

n 0 1 2 3 4 An 0,2
an
Tn 80 66 54,8 45,8 38,7 Bn + 1
1 - an 0,3 An + 1
Tn > 40 Vrai Vrai Vrai Vrai Faux
Bn 0,7
L’algorithme renvoie la valeur n = 4.
Bn + 1
b) Au bout de 4 min, la température du café sera d’en-
viron 38,7 °C, soit moins de 40 °C. 2. D’après la formule des probabilités totales, pour
tout entier naturel n > 1,
Partie B an+1 = P(A n+1) = 0 , 8an + 0 , 3(1 − an ),
1. a) Les fonctions q et t  e-0 ,2t sont dérivables sur c’est-à-dire an+1 = 0 , 5an + 0 , 3.
[0 ; + ∞[ et pour tout réel t > 0, e−0 ,2t ≠ 0.
Donc la fonction f est dérivable sur [0 ; + ∞[. Partie B
Pour tout réel t > 0, 1. a) Initialisation : pour n = 1, a1 = 0 , 5 et
0 < a1 < 0 , 6.
θ ′(t )e−0 ,2t + 0 , 2θ(t )e−0 ,2t
f ′(t ) = Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k > 1,
(e−0 ,2t )2
0 < ak < 0,6.
(θ ′(t ) + 0 , 2θ(t ))e−0 ,2t Alors :
f ′(t ) =
(e−0 ,2t )2 0 , 5 × 0 + 0 , 3 < 0 , 5ak + 0 , 3 < 0 , 5 × 0 , 6 + 0 , 3
Ainsi, pour tout réel t > 0, f ′(t ) = 0. c’est-à-dire 0 , 3 < ak+1 < 0 , 6 , d’où 0 < ak+1 < 0 , 6.
θ(0) Conclusion : pour tout entier naturel n > 1,
b) •  f(0) = 0 = 80
e 0 < an < 0 , 6.
• D’après a) la fonction f est constante sur [0 ; + ∞[ ,
b) Pour tout entier naturel n > 1,
donc pour tout réel t > 0,
an+1 − an = 0 , 5an + 0 , 3 − an
f (t ) = f (0) = 80.
soit an+1 − an = −0 , 5an + 0 , 3.
• Donc pour tout réel t > 0,
Or, d’après a), 0 < an < 0 , 6 , donc
θ(t ) = f (t )e−0 ,2t = 80e−0 ,2t .
0 > −0 , 5an > −0 , 5 × 0 , 6 soit -0 , 3 < -0 , 5an < 0.
c)  θ(0) = 80 et pour tout réel t > 0,
Ainsi, pour tout entier naturel n > 1,
θ ′(t ) = 80 × (−0 , 2)e−0 ,2t = −0 , 2θ(t ).
−0 , 3 + 0 , 3 < −0 , 5an + 0 , 3 < 0 + 0 , 3
Donc q est solution du problème.
soit 0 < −0 , 5an + 0 , 3 < 0 , 3.
2. • La fonction g est dérivable sur [0 ; + ∞[ et pour
tout réel t > 0, Donc pour tout entier naturel n > 1, −0 , 5an + 0 , 3 > 0
g ′(t ) = 70 × (−0 , 2)e−0 ,2t = −14 e−0 ,2t . et an+1 − an > 0.
Donc pour tout réel t > 0, g ′(t ) < 0. Conclusion : la suite (an ) est croissante.
lim e−0 ,2t = 0 donc lim g(t ) = 10. c) La suite (an ) est croissante et majorée par 0,6 donc
t →+∞ t →+∞ la suite (an ) converge vers un nombre réel < tel que
D’où le tableau de variations de g : 0 <  < 0 , 6. Donc
0 lim an+1 =  et lim (0 , 5an + 0 , 3) = 0 , 5 + 0 , 3.
t +¥ n→+∞ n→+∞

g ¢(t) - Par unicité de la limite d’une suite,  = 0 , 5 + 0 , 3,


80 soit 0 , 5 = 0 , 3, c’est-à-dire  = 0 , 6.
g (t) Conclusion : la suite (an ) converge vers 0,6.
10 2. a) Pour tout entier naturel n > 1,
•  La fonction g est continue et strictement décrois- un+1 = an+1 − 0 , 6 = 0 , 5an + 0 , 3 − 0 , 6
sante sur [0 ; + ∞[. soit un+1 = 0 , 5an − 0 , 3 = 0 , 5(an − 0 , 6)
40 ∈ ]10 ; 80 ], donc l’équation g(t ) = 40 admet une c’est-à-dire un+1 = 0 , 5un .
unique solution t 0 dans l’intervalle [0 ; + ∞[. Conclusion : la suite (un ) est géométrique de raison
À l’aide de la calculatrice, on obtient t 0 » 4 , 236. 0,5 et de premier terme u1 = a1 − 0 , 6 c’est-à-dire
Ainsi, t 0 est environ égal à 4  min  14  s. En effet, u1 = a − 0 , 6.
0 , 236 × 60 ≈ 14. b) Pour tout entier naturel n > 1,
Le café atteint la température de 40 °C au bout d’envi- un = (a − 0 , 6) × 0 , 5n−1
ron 4 min 14 s. Et donc an = (a − 0 , 6) × 0 , 5n−1 + 0 , 6.

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 243

172892_Chap10_223-250.indd 243 23/07/2020 13:49:33


c) 0 < 0,5 < 1 donc lim 0 , 5n−1 = 0.
n→+∞
Donc lim an = 0 , 6.
n→+∞
Cette limite ne dépend pas de la valeur de a.
d) Plus le joueur s’adonne aux jeux vidéo, plus la pro-
babilité qu’il fasse une partie A est proche de 0,6,
donc la probabilité qu’il fasse une partie B est proche L’algorithme renvoie la valeur t = 8 , 25 pour laquelle
de 0,4. f(8 , 25) < 0 , 005.
Le joueur verra donc plus souvent la publicité insérée Ainsi, il faut 8 h 25 min pour que l’alcool ne soit plus
au début des parties du jeu A. détectable dans le sang de Paul.

91 1.  La fonction f est dérivable sur [0 ; + ∞[ et 92 a)  •  a et b sont deux nombres réels d’un inter-
pour tout réel t > 0, valle I tels que a < b.
f ′(t ) = 2e−t − 2te−t = 2(1 − t )e−t . Si f est une fonction continue sur l’intervalle I, alors
Donc pour tout réel t > 0, f ′(t ) est du signe de 1- t. pour tout réel k compris entre f (a) et f (b), l’équa-
Donc la fonction f est croissante sur [0 ; 1] et décrois- tion f ( x) = k admet au moins une solution c dans
sante sur [1; + ∞[. l’intervalle [a ; b ].
2. La concentration d’alcool dans le sang de Paul est • Ce théorème des valeurs intermédiaires permet, sous
maximale au bout d’une heure. les conditions ci-dessus, de déterminer l’existence de
f(1) = 2e donc la concentration maximale est 2e g.L-1, solutions d’une équation du type f ( x) = k et est à la
soit environ 5,44 g. L-1. base de méthodes algorithmiques (balayage, dichoto-
3.  lim te−t = 0 (en +∞, l’exponentielle l’emporte mie…) pour déterminer des approximations de ces
t →+∞ solutions.
sur les puissances) donc lim f (t ) = 0.
t →+∞
L’alcool tend à s’éliminer totalement au cours du temps. 93 1. a) On démontre par récurrence que pour tout
entier naturel n, un > 4.
4. a) Voici le tableau de variations de f :
Initialisation : pour n = 0, u0 = 5, donc u0 > 4.
t 0 1 +¥
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
f ¢(t) + -
uk > 4.
2e
f (t) Alors, uk + 12 > 16.
0 0
• La fonction f est continue et strictement croissante Or, la fonction racine carrée est croissante sur [0 ; + ∞[ ,
sur l’intervalle [0 ; 1]. donc uk + 12 > 16 , c’est-à-dire uk+1 > 4.
0 , 2 ∈ [0 ; 2e] donc l’équation f (t ) = 0 , 2 admet une Conclusion : pour tout entier naturel n, un > 4.
unique solution t1 dans l’intervalle [0 ; 1]. b) • Pour tout entier naturel n,
•  La fonction f est continue et strictement décrois- un+1 − 4 = un + 12 − 4.
sante sur l’intervalle [1; + ∞[. ( un + 12 − 4)( un + 12 + 4)
un+1 − 4 =
0 , 2 ∈ ]0 ; 2e ] donc l’équation f (t ) = 0 , 2 admet une un + 12 + 4
unique solution t2 dans l’intervalle [1; + ∞[. un + 12 − 16 un − 4
b) A l’aide de la calculatrice, on obtient t1 » 0 ,112 et un+1 − 4 = = (1)
un + 12 + 4 un + 12 + 4
t2 » 3, 577.
Or, d’après a), pour tout entier naturel n, un > 4 donc
60 × 0 , 577 ≈ 34 , 6 donc Paul doit attendre environ
un + 12 > 16 et un + 12 > 4. On en déduit que
3 h 35 min avant de reprendre le volant.
pour tout entier naturel n, un + 12 + 4 > 8. Or, la
5. a) La fonction f est continue et strictement décrois-
fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[ , , donc
sante sur l’intervalle [1; + ∞[. 1 1 1
5 × 10−3 ∈]0 ; 2e ] donc l’équation f (t ) = 5 × 10−3 pour tout entier naturel n, < < .
un + 12 + 4 8 4
admet une unique solution dans l’intervalle [1; + ∞[.
On en déduit à l’aide de la question a) et de
Donc il existe un instant T à partir duquel l’alcool n’est l’égalité (1), que pour tout entier naturel n,
plus détectable dans le sang. 1
b) On tabule la fonction f avec le pas 0,25 à partir de 3,5 : un+1 − 4 < (un − 4).
4
244

172892_Chap10_223-250.indd 244 23/07/2020 13:51:33


•  On démontre par récurrence que pour tout entier x-5
1 •  la fonction x  est continue sur ]0 ; + ∞[ ,
naturel n, un - 4 < n . x
4 donc en particulier sur ]1; + ∞[ et la fonction f est
Initialisation  : pour n = 0, u0 = 5, donc continue sur ]1; + ∞[ ;
1 1
u0 − 4 = 1 = 0 et u0 - 4 < 0 . •  lim f( x) = lim( x2 − 2 x − 3) = −4
4 4 x→1
x<1
x→1

Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k, x−5


1 lim f( x) = lim = −4
uk - 4 < k . x→1
x>1
x→1 x
4
D’après la propriété démontrée précédemment, Donc lim f ( x) = lim f ( x) = −4 = f (1).
x→1 x→1
1 x<1 x>1
uk +1 − 4 < (uk − 4) , donc d’après l’hypothèse de
4 Conclusion : la fonction f est continue sur R.
récurrence, b) Faux. En effet,
1 1 1 •  sur l’intervalle ] − ∞ ; 1], la fonction f (c’est-à-dire
uk +1 − 4 < × k soit uk +1 − 4 < k +1
4 4 4 x  x2 - 2 x - 3 ) est continue et strictement
1 décroissante.
Conclusion : pour tout entier naturel n, un - 4 < n .
 1 n 4 lim f( x) = +∞ et f(1) = −4.
1
c)  0 < < 1 donc lim   = 0. x→−∞
4 n→+∞ 4 Or, 0 ∈ [−4 ; + ∞[ donc l’équation f( x) = 0 admet
1
Or, pour tout entier naturel n, 0 < un - 4 < n , une unique solution dans l’intervalle ] − ∞;1] ;
4 •  sur l’intervalle [1; + ∞[ , la fonction f (c’est-à-dire
Donc d’après le théorème des gendarmes, x-5
lim (un − 4) = 0 soit lim un = 4. x ) est continue et strictement croissante.
n→+∞ n→+∞ x
Conclusion : la suite (un ) converge vers 4. lim f( x) = 1 et f(1) = −4.
x→+∞
2. • On démontre par récurrence que pour tout entier Or, 0 ∈ [−4 ; 1[ donc l’équation f( x) = 0 admet une
naturel n, 4 < un+1 < un . unique solution dans l’intervalle [1; + ∞[.
Initialisation  : pour n = 0, u0 = 5, u1 = 17 , soit Conclusion : l’équation f( x) = 0 admet exactement
u1 » 4 ,1. Donc 4 < u1 < u0 . deux solutions (et non trois) dans R.
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k, c) Faux. En effet,
4 < uk +1 < uk . •  lim f( x) = 1 donc la droite d’équation y = 1 est
x→+∞
Alors, 16 < uk +1 + 12 < uk + 12. asymptote horizontale en +∞ à la courbe de f ;
Or, la fonction racine carrée est croissante sur • f(0) = −3 donc la courbe de f n’admet pas d’asymp-
[0 ; + ∞[ , donc 4 < uk +1 + 12 < uk + 12 et tote verticale d’équation x = 0.
4 < uk +2 < uk +1. Conclusion  : la courbe de f admet la seule droite
Conclusion : pour tout entier naturel n, 4 < un+1 < un . d’équation y = 1 pour asymptote horizontale en
+∞.
• La suite (un ) est décroissante et minorée par 4, donc
elle converge vers un réel  > 4.
Donc lim un+1 =  et la fonction racine carrée
n→+∞
étant continue sur [0 ; + ∞[ , donc en ,
lim
n→+∞
( un + 12 ) =  + 12 . Pour aller plus loin
Par unicité de la limite d’une suite,  =  + 12, soit,
parce que  et  + 12 sont des nombres positifs,
 2 =  + 12, c’est-à-dire  2 −  − 12 = 0. Donc
 = −3 ou  = 4 ; or,  > 4 donc  = 4. 95 Partie A
Conclusion : la suite (un ) converge vers 4. 1. a) On démontre par récurrence que pour tout
entier naturel n, a < un < v n < b.
94 a) Vrai. En effet, Initialisation  : pour n = 0, u0 = a, v 0 = b , donc
•  la fonction x  x2 - 2 x - 3 est continue sur R, a < u0 < v 0 < b.
donc en particulier sur ] − ∞ ; 1[ et la fonction f est Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
continue sur ] − ∞ ; 1[ ; a < uk < v k < b.

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 245

172892_Chap10_223-250.indd 245 23/07/2020 13:54:03


On procède par disjonction de cas. • Donc les suites (un ) et (v n ) sont adjacentes.
 u + v k  b)  On sait (voir exercice 102 p. 226) que deux suites
1er cas : f  k >0
 2 
adjacentes ont la même limite.
u + vk
uk +1 = uk , v k +1 = k . 2. a) • La suite (un ) converge vers c de l’intervalle [a ; b ].
2
De l’hypothèse de récurrence a < uk , on déduit que La fonction f est continue sur [a ; b ] donc en c et pour
a < uk +1. tout entier naturel n, un ∈ [a ; b ].
On sait que v k+1 est le centre de [uk ; v k ], donc Donc la suite (f (un )) converge vers f (c).
uk < v k +1 < v k . De l’hypothèse de récurrence v k < b , •  On démontre par récurrence que pour tout entier
on déduit que uk < v k +1 < b. naturel n, f (un ) < 0 < f (v n ).
Donc a < uk +1 < v k +1 < b. Initialisation : pour n = 0, f (u0 ) = f (a),
 u + v k  f (v 0 ) = f (b), donc f (u0 ) < 0 < f (v 0 ).
2e cas : f  k <0
 2  Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
u + vk
v k +1 = v k , uk +1 = k . f (uk ) < 0 < f (v k ).
2
On sait que uk+1 est le centre de [uk ; v k ], donc On procède par disjonction de cas.
uk < uk +1 < v k . De l’hypothèse de récurrence  u + v k 
1er cas : f  k >0
a < uk , on déduit que a < uk +1 < v k .  2 
De l’hypothèse de récurrence v k < b , on déduit que u + vk
uk +1 = uk , v k +1 = k .
v k+1 < b. 2
Donc a < uk +1 < v k +1 < b. Donc f (uk +1) = f (uk ) et par conséquent
Conclusion : pour tout entier naturel n, a < un < v n < b. f (uk +1) < 0 < f (v k +1).
•  Au cours du raisonnement par récurrence précé-  u + v k 
2e cas : f  k <0
dent, on a établi le sens de sens de variation des deux  2 
u + vk
suites : la suite (un ) est croissante et la suite (v n ) est v k +1 = v k , uk +1 = k .
2
décroissante.
Donc f (v k +1) = f (v k ) et par conséquent
•  On démontre par récurrence que pour tout entier
a−b f (uk +1) < 0 < f (v k +1).
naturel n, un − v n = n . Conclusion : pour tout entier naturel n,
2
a−b f (un ) < 0 < f (v n ).
Initialisation : u0 − v 0 = a − b = 0 .
2 • Par passage à la limite dans l’inégalité f (un ) < 0, on
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
a−b en déduit que f (c) < 0.
uk − v k = k .
2 b) • La suite (v n ) converge vers c de l’intervalle [a ; b ].
 u + v k  La fonction f est continue sur [a ; b ] donc en c et pour
1er cas : f  k >0
 2  tout entier naturel n, v n ∈ [a ; b ].
u + vk Donc la suite (f (v n )) converge vers f (c ).
uk +1 = uk , v k +1 = k .
2
u + vk u − vk • Par passage à la limite dans l’inégalité 0 < f (v n ), on
uk +1 − v k +1 = uk − k = k en déduit que f (c) > 0.
2 2
Donc d’après l’hypothèse de récurrence, c) Par passage à la limite dans l’encadrement
a−b f (un ) < 0 < f (v n ), on déduit f (c) < 0 < f (c ).
uk +1 − v k +1 = k +1 .
2 Donc f (c ) = 0.
 uk + v k 
e
2 cas : f   <0
 2  Il existe donc un nombre réel de l’intervalle [a ; b ]
u + vk dont l’image par f est 0.
v k +1 = v k , uk +1 = k .
2 Partie B
u + vk u − vk
uk +1 − v k +1 = k − vk = k 1. a) La fonction f est continue sur [a ; b ], donc il en
2 2
Donc d’après l’hypothèse de récurrence, est de même de la fonction g.
a−b b)  De f (a) < k < f (b), on déduit que g(a) < 0 et
uk +1 − v k +1 = k +1 .
2 g(b) > 0.�
Conclusion : pour tout entier naturel n, D’après la partie A, il existe au moins un nombre réel
a−b c de [a ; b ] tel que g(c ) = 0. Ainsi, il existe un réel c
un − v n = n .
2 de [a ; b ] tel que f (c ) = k .
246

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2. Cas où f (a) > f (b) et f (a) > k > f (b) 97 1. a) 
La fonction h = −f est continue sur [a ; b ]. Alors,
h(a) < h(b) et h(a) < −k < h(b).
3
Donc, d’après la question 1., il existe un réel c de
[a ; b ] tel que h(c ) = −k .
1
Ainsi, il existe un réel c de [a ; b ] tel que f (c ) = k .
O 1
96 1. a) Pour x = 0 et y = 0, il vient -1
f(0 + 0) = f (0) + f (0), soit f (0) = 2f (0), c’est-à-dire
f(0) = 0.
b) Pour y = −x , il vient  f ( x − x) = f ( x) + f (−x),
soit f (0) = f ( x) + f (−x), c’est-à-dire f (−x) = −f ( x).
c)  Initialisation  : pour n = 0, f (0 x) = f (0) = 0 et
0 × f( x) = 0 , donc f (0 x) = 0 × f ( x). b)  lim f( x) = lim ( x − 1) = −1
x→ 0 x→ 0
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k, x<0

f (k x) = kf ( x). Alors : lim f( x) = lim (2 x + 3) = 3


x→ 0 x→ 0
x>0
f ((k + 1)x) = f (k x + x) = f (k x) + f ( x),
soit f ((k + 1)x) = kf ( x) + f ( x), c) Il n’existe pas de nombre réel a tel que g(0) = a et
c’est-à-dire f ((k + 1)x) = (k + 1)f ( x). tel que g soit continue en 0.
Conclusion : pour tout entier naturel n, f (nx) = nf ( x). 2. a) 
d) k désigne un nombre relatif négatif. On pose
k = −n avec n nombre entier naturel.
f (k x) = f (−nx) = −f (nx) d’après b), f (k x) = −nf ( x)
d’après c) car n Î N, f (k x) = kf ( x).
1
e) p Î Z et q Î N*.
 p  p
D’après c), f ( p) = f q ×  = q × f   O 1
 q  q 
 p  f ( p)
Donc f   = . b)  lim g( x) = lim (e x−1) = 1
 q  q x→1 x→1
x<1
Or, d’après d), f ( p) = f ( p × 1) = p × f (1). lim g( x) = lim (3 x − 2) = 1.
x→1 x→1
 p  p × f (1) p x>1
Donc f   = = × f (1).
 q  q q Donc lim g( x) = 1.
x→1
f) • x désigne un nombre réel et (un ) est une suite de La fonction g n’est pas définie en 1, donc la question
nombres rationnels tels que lim un = x. de sa continuité en 1 ne se pose pas.
n→+∞
–  D’après e), f (un ) = un × f (1). Donc la suite (f (un )) c) La fonction k définie sur R par :
converge vers x × f(1). h( x) si x ≠ 1
k( x) =  est continue en 1.
– La fonction f est continue sur R, donc en x.  1si x = 1
Donc la suite (f (un )) converge vers f( x). En effet, lim k( x) = lim g( x) = k(1) = 1.
x→1 x→1
• D’après l’unicité de la limite d’une suite, on en déduit
( x − 2)( x − 1) x − 1
que f ( x) = x × f (1). 3. Pour tout réel x ¹ 2, f( x) = = x .
( x − 2)e x e
g)  Donc la fonction f est telle que pour tout réel x, x −1
f ( x) = a x où a désigne un nombre réel (a = f (1)). lim f( x) = lim = e−2
x →2 ex
x →2
Donc f est une fonction linéaire. Le prolongement par continuité de f en 2 est la fonc-
2. a) f est une fonction définie sur R par f ( x) = a x où tion g définie sur R par :
a désigne un nombre réel. f ( x) si x ≠ 2 x − 1
• f est continue sur R. g( x) =  −2 = x .
 e si x = 2 e

• Pour tous réels x et y, f ( x + y) = k( x + y)
Et donc f ( x + y) = k x + k y = f ( x) + f ( y). 98 1. La fonction polynôme f est dérivable sur R et
b)  L’ensemble des fonctions continues sur R telles pour tout réel x, f ′( x) = x3 − 3 x + 4.
que pour tous réels x et y, f ( x + y) = f ( x) + f ( y) est La fonction polynôme f ¢ est dérivable sur R et pour
constitué des fonctions linéaires. tout réel x, f ′′( x) = 3 x2 − 3.

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 247

172892_Chap10_223-250.indd 247 23/07/2020 14:00:05


2. a) Pour tout réel x, f ′′( x) = 3( x − 1)( x + 1). •  La fonction f est continue et strictement décrois-
sante sur ] − ∞ ; α ].
Donc, f ¢ est croissante sur ] − ∞ ; − 1] et sur [1; + ∞[ ,
et décroissante sur [- 1 ; 1]. 0 ∈]f (α) ; + ∞[ donc l’équation f( x) = 0 admet une
unique solution dans ] − ∞ ; α ].
b) • lim f ′( x) = +∞ (mettre x3 en facteur pour
x→+∞ •  La fonction f est continue et strictement décrois-
lever l’indétermination) et lim f( x) = −∞.
x→−∞ sante sur [α ; + ∞[.
D’où le tableau de variations de f ¢ : 0 ∈ ]f (α) ; + ∞[ donc l’équation f( x) = 0 admet une
1
unique solution dans [α ; + ∞[.
x -¥ -1 +¥
f ¢¢(x) + - + Conclusion : le polynôme f admet deux racines exac-
6 +¥ tement. Ce polynôme a pour racine évidente 0, c’est
f ¢(x) celle qui appartient à l’intervalle [α ; + ∞[.
-¥ 2
99 La fonction polynôme g est dérivable sur R et
• La fonction f ¢ est continue et strictement croissante
pour tout réel x, g ′( x) = 1731x2 − 1632 x − 1154.
sur ] − ∞ ; − 1].
∆ = 16322 + 4 × 1731× 1154 = 4 631703
0 ∈] − ∞ ; 6 ] donc l’équation f ′( x) = 0 admet une
unique solution a dans ] − ∞ ; − 1]. La fonction polynôme g ¢ a deux racines :
•  Pour tout réel x > −1, f ′( x) > 0 donc l’équation x1 ≈ −0 , 47 et x2 » 1, 41.
f ′( x) = 0 n’a pas de solution dans l’intervalle lim g( x) = +∞ et lim g( x) = −∞ (mettre x3 en
x→+∞ x→−∞
[−1; + ∞[. facteur pour lever l’indétermination).
c) On obtient −2, 20 < α < −2,19. D’où le tableau de variations de g :
3. a) Voici le tableau de signes de f ¢ :
x -¥ x1 x2 +¥
x -¥ a +¥ g ¢(x) + - +
f ¢(x) - + g(x1) +¥
g(x)
b)  lim f( x) = +∞ et lim f( x) = +∞ (mettre x4 -¥ g(x2)
x→+∞ x→−∞
en facteur pour lever l’indétermination).
g( x1) ≈ 1934 , 2 et g( x2 ) ≈ −1, 9 × 10−9.
Voici le tableau de variations de f :
• La fonction g est continue et strictement croissante
x -¥ a +¥ sur ] − ∞ ; x1].
f ¢(x) - + 0 ∈ ] − ∞ ; g( x1)] donc l’équation g( x) = 0 admet
+¥ +¥ une unique solution a dans ] − ∞ ; x1].
f (x)
f (a) •  La fonction g est continue et strictement décrois-
sante sur [ x1 ; x2 ].
c)  f ′(α) = 0, c’est-à-dire α 3 − 3α + 4 = 0 , soit 0 ∈ [ g( x2 ) ; g( x1)] donc l’équation g( x) = 0 admet
α 3 = 3α − 4. une unique solution b dans[ x1 ; x2 ].
1 4 3 2
f(α) = α − α + 4α • La fonction g est continue et strictement croissante
4 2
1 3 3  sur [ x2 ; + ∞[.
f(α) = α  α − α + 4 0 ∈ [ g( x2 ) ; + ∞[ donc l’équation g( x) = 0 admet
 4 2 
1 3  une unique solution g dans [ x2 ; + ∞[.
f(α) = α  (3α − 4) − α + 4 Conclusion  : l’équation g( x) = 0 admet trois solu-
 4 2 
 3  3 tions exactement.
f(α) = α 3 − α  = α(4 − α)
 4  4 Valeurs exactes des trois solutions
d) • D’après c), −2, 20 < α < −2,19. Alors : L’équation s’écrit donc successivement :
2,19 < −α < 2, 2 577 x3 − 816 x2 − 2 × 577 x + 2 × 816 = 0.
6 ,19 < 4 − α < 6 , 2 577 x( x2 − 2) − 816( x2 − 2) = 0
2,19 × 6 ,19 < −α(4 − α) < 2, 2 × 6 , 2 (577 x − 816)( x2 − 2) = 0
−2, 2 × 6 , 2, < α(4 − α) < −2,19 × 6 ,19 Les solutions de l’équation g( x) = 0 sont donc
816
et −10 , 23 < f(α) < −10 ,16 d’où f(α) < 0. α = − 2, β = et γ = 2.
577
248

172892_Chap10_223-250.indd 248 23/07/2020 14:01:54


100 •  On démontre d’abord que la fonction f est La fonction polynôme x  ( x − 1)( x − 2) est conti-
périodique de période 1. nue sur R donc en particulier sur [1 ; 2[.
n désigne un nombre entier relatif. lim f( x) = lim x( x − 1) = 0
Pour tout réel x de l’intervalle [n ; n + 1[ , x→1 x→1
x<1
E( x) = n et E( x + 1) = n + 1 car n + 1 ∈ [n + 1 ; n + 2[.
lim f( x) = lim( x − 1)( x − 2) = 0
f( x + 1) = ( x + 1 − E( x + 1))( x + 1 − E( x + 1) − 1) x→1
x>1
x→1

f ( x + 1) = ( x + 1 − n − 1)( x + 1 − n − 1 − 1)
lim f ( x) = lim f ( x) = 0 = f (1), donc la fonction f est
f ( x + 1) = ( x − n)( x − n − 1) x→1 x→1
x<1 x>1
f( x + 1) = ( x − E( x))( x − E( x) − 1)
continue en 1, et par conséquent sur [0 ; 2[.
f ( x + 1) = f ( x)  
• Pour tout réel x de [0 ; 1[, Dans un repère  orthonormé (O ; i , j ), les translations
f( x) = x( x −1) . de vecteurs ki (avec k Î Z ) permettent d’obtenir la
Pour tout réel x de [1 ; 2[, courbe représentative de f à partir de la courbe obte-
f( x) = ( x − 1)( x − 2). nue sur [0 ; 1[.
La fonction polynôme x  x( x −1) est continue sur Donc la fonction f est continue sur R.
R donc en particulier sur [0 ; 1[. Voici la courbe représentative de la fonction f.

0,05
-4 -3 -2 -1 1 2 3 4
O

- 0,25

101 (un ) est la suite définie par u0 = 1 et pour tout 1


Dans [0 ; + ∞[ , = x équivaut à
1 2+ x
entier naturel n, un+1 = .
2 + un x2 + 2 x − 1 = 0. Cette équation admet deux solu-
tions : α = 2 − 1 et β = −( 2 + 1).
1
u1 = La suite (un ) semble converger vers a.
2 +1
1
u2 =
1
2+
2 +1
1
u3 =
1
2+
1
2+
2 +1

Et ainsi de suite  ; déterminer A revient à étudier la


convergence de cette suite et déterminer sa limite si
elle existe. Une preuve  : (v n ) est la suite définie sur N par
Conjecture  : la représentation graphique ci-dessous u −β
vn = n où a et b sont les racines de l’équation
de la suite (un ) laisse penser que cette suite converge un − α
vers l’abscisse positive a du point d’intersection de la x2 + 2 x − 1 = 0. On sait que
1
courbe d’équation y = et la droite d’équation b c
2+ x α + β = − = −2 et αβ = = −1.
y = x. a a

Chapitre 10 ) Continuité des fonctions d’une variable réelle 249

172892_Chap10_223-250.indd 249 23/07/2020 14:03:05


Pour tout entier naturel n, Pour tout entier naturel n,
1 u −β
−β vn = n donc (un − α)v n = un − β et par consé-
un+1 − β 2 + un un − α
v n+1 = = αv − β
un+1 − α 1 quent un = n . En reportant l’expression de vn,
−α vn − 1
2 + un
on obtient :
−βun + 1 − 2β
v n+1 = 1 + 2 n  1 − β  1 − 2 n 
−αun + 1 − 2α   α − β   
 1 − 2   1 − α 1 + 2  
     
(α + 2)un − αβ − 2β un =
v n+1 = n n
(β + 2)un − αβ − 2α 1 + 2   1 − β  1 − 2  
     
 1 − 2  1 − α − 1 + 2  
(α + 2)(un − β)      
v n+1 =
(β + 2)(un − α)
1− β  1 − 2 n
α − 
β 
v n+1 =
α + 2 un − β α + 2
× = vn 1− α 1 + 2 
β + 2 un − α β+2 un = n
1 − β  1 − 2 
Donc la suite (v n ) est géométrique de raison − 
1 − α 1 + 2 
α + 2 1+ 2 1− β
= et de premier terme v 0 = .  1 − 2 n
β + 2 1− 2 1− α 1− 2
Or, −1 < < 1, donc lim   = 0.
Ainsi, pour tout entier naturel n, 1+ 2 n→+∞ 1 + 2 
n
1 − β 1 + 2  Donc lim un = α = 2 − 1.
vn =   . n→+∞
1 − α  1 − 2 
Conclusion : A = 2 − 1.

250

172892_Chap10_223-250.indd 250 23/07/2020 14:03:46


11 Fonction logarithme

Donc f ¢(x)  <  0 sur ]-  ¥  ;  0] et f ¢(x)  >  0

Questions-Tests sur[0, + ¥[.
c) (2) En effet, d’après b) f admet un minimum en
0 égal à f(0) = e3. Or e3 » 20,086 donc e3 > 20.

1 (2) En effet, f ¢(x) = 1 ´ (ex - 1) + x ´ ex c’est-à-

Découvrir
dire f ¢(x) = ex - 1 + xex.
Donc f ¢(x) = (x + 1)ex - 1.
1
2 a) (2) En effet, e2 x × e−3 x = e2 x−3 x = e− x = .
ex
b) (1) En effet, (e x )2 = e x×2 = e2 x .
c) (2) En effet, 1 Équations ex = a avec a > 0
(e x + e− x )2 = e2 x + 2e x × e− x + e−2 x
c’est-à-dire (e x + e− x )2 = e2 x + e−2 x + 2e x− x . 1 a) La fonction exponentielle est continue et stric-
Donc (e x + e− x )2 = e2 x + e−2 x + 2. tement croissante sur R.
D’autre part lim e x = 0 et lim e x = +∞.
3 (1)  En effet, pour tout réel x, ex  >  0 et donc x→−∞ x → +∞
3 + ex > 0 c’est-à-dire g¢(x) > 0. Donc, pour tout nombre réel a  >  0, l’équation
ex = a admet une solution unique b dans R.
4 (3) En effet, la fonction exponentielle est stricte- b) s est définie sur ]0 ; + ¥[.
ment croissante sur R donc l’équation e0 = 1 donc s(1) = 0.
2
e2 x+1 = e x +1 équivaut à 2x + 1 = x2 + 1 c’est-à- e1 = e donc s(e) = 1.
dire x(x - 2) = 0.
Donc S = {0 ; 2}. 2 c) s(a) est l’abscisse du point B.

5 a) (1) En effet pour tout réel x ≠ 0, 3 a) et b) 


lim e x = 0 et lim (e x − 1) = −1.
x→−∞ x→−∞ 5
D’après la limite d’un quotient lim g( x) = 0. a = 3,95
x→−∞ A
4
b)  (1)  En effet, lim g( x) = 0 donc la courbe
x→−∞
représentative de g dans un repère admet pour 3

asymptote horizontale en - ¥ la droite d’équa- 2


M
tion y = 0.
1
6 a) (2) En effet, f(x) = eu(x) avec u(x) = x2 + 3 et B
u¢(x) = 2x. –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5
Pour tout réel x, f ¢(x)  =  u¢(x) eu(x) c’est-à-dire –1
2
f ′( x) = 2 xe x +3 .
–2
b) (3) En effet, pour tout réel x, ex² + 3 > 0, donc
f ¢(x) est du signe de 2x. –3

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 251

172892_Chap11_251-284.indd 251 23/07/2020 09:24:53


a) L’abscisse du point M est l’ordonnée du point A b) Avec la calculatrice on obtient :
et l’ordonnée du point M est l’abscisse du point A. ln(6) » 1,79 175 947 ; ln(4) » 1,38 629 436
A et M sont symétriques par rapport à la droite ln(10) » 2,30 258 509 ; ln(0,1) » - 2,30 258 509
d’équation y = x. ln(0,25) = - 1,38 629 436
b) M se déplace sur la courbe représentative de
la fonction s.
c) s semble croissante sur ]0 ; + ¥[.
lim s( x) = −∞ et lim s( x) = +∞.
x→0 x → +∞ Savoir-faire
2 Fonctionnement d’une table
de logarithmes
3 a)  Pour tout nombre réel x, e7x  =  5 équivaut à
ln(a)
1 a) e  = a. 1
7x = ln(5) c’est-à-dire x = ln(5).
b) eln(ab) = ab et eln(a) + ln(b) = eln(a) ´ eln(b) = ab. 7
Donc eln(ab) = eln(a) + ln(b).
 1  1
c) • ln(1) = lnb ×  = ln(b) + ln .
1
7{
Donc, l’ensemble des solutions est 6 = ln(5) . }
 b  b b) Pour tout nombre réel x > 0, ln(x) = 5 équivaut à
 1  x = e5.
Or ln(1)  =  0 donc ln(b) + ln  = 0 c’est-à-dire
 b  Donc, l’ensemble des solutions est 6 = {e5}.
 1 

ln  = −ln(b). c)  On résout l’équation dans l’ensemble E des
 b 
• nombres réels x tels que 6x - 1 > 0 et 2x + 17 > 0,
a  1  1
ln  = lna ×  = ln(a) + ln  = ln(a) − ln(b). 1 17 1 
b   b b  c’est-à-dire x > et x > − soit E =  ; + ∞  .
6 2  6 
2 a) • ln(a1) = 1ln(a) donc la proposition est vraie Pour tout x de E, ln(6x - 1) = ln(2x + 17) équivaut à
9
pour n = 1. 6x - 1 = 2x + 17 soit x = .
2  9 
• Soit n un nombre entier naturel avec n > 1, sup- 9
Î E, donc l’ensemble des solutions est 6 =  .
posons que ln(an) = nln(a). 2  2 
ln(an + 1) = ln(a × an) = ln(a) + ln(an) 
  = ln(a) + nln(a) 4 a) Pour tout nombre réel x, 4e3x - 10 = 0 équivaut
5 5 1 5
c’est à dire ln(an + 1) = (n + 1)ln(a). à e3 x = c’est-à-dire 3 x = ln  soit x = ln .
2  2  3  2 
•  Donc par récurrence sur n, pour tout nombre
 1  5 
entier naturel n avec n > 1 ; ln(an) = nln(a). Donc, l’ensemble des solutions est 6 =  ln .
 3  2 
b)  ln(( a )2 ) = 2 ln( a )
c’est-à-dire ln(a) = 2 ln( a ). b) Pour tout nombre réel x > 0, 3ln(x) = 7 équivaut à
7
1 7
Donc ln( a) = ln(a). ln( x) = c’est-à-dire x = e 3 .
2 3
Donc, l’ensemble des solutions est 6 = e 3 . { } 7

3 a)  •  ln(6)  =  ln(2  ´  3)  =  ln(2)  +  ln(3) d’où c)  On résout l’équation dans l’ensemble E des
ln(6)  »  0,693  147  +  1,098  612 c’est-à-dire
nombres réels x tels que 8x > 0 et 3x - 7 > 0, c’est-à-
ln(6) » 1,791 759. 7 7 
• ln(4) = ln(2 ´ 2) = 2ln(2) dire x > 0 et x > soit E =  ; + ∞  .
3  3 
d’où ln(4) » 2 ´ 0,693 147
Pour tout x de E, ln(8x)  =  ln(3x  -  7) équivaut à
c’est-à-dire ln(4) » 1,386 294. 7
• ln(10) = ln(2 ´ 5) = ln(2) + ln(5) 8x = 3x - 7 soit x = − .
5
d’où ln(10) » 0,693 147 + 1,609 437 7
− ∉ E donc l’ensemble des solutions est 6 = Æ.
c’est-à-dire ln(10) » 2,302 584. 5
1
• ln(0 ,1) = ln  = −ln(10) 5 a)  Pour tout nombre réel x, e3x < 4 équivaut à
10 
d’où ln(0,1) » - 2,302 584. 1
3x < ln(4) c’est-à-dire x < ln(4).
 1 3
• ln(0 , 25) = ln  = −ln(4)  
 4  1
Donc, l’ensemble des solutions est 6 =  −∞ ; ln(4) .
d’où ln(0,25) » - 1,386 294.  3 
252

172892_Chap11_251-284.indd 252 23/07/2020 09:25:45


b)  On résout l’inéquation dans l’ensemble E des 10 a)  ln(72)  =  ln(8  ´  9)  =  ln(8)  +  ln(9)  =  ln(23) 
nombres réels x tels que 6x  +  1  >  0 c’est-à-dire + ln(32)
1  1 
x > − donc E =  − ; + ∞  . Donc ln(72) = 3ln(2) + 2ln(3).
6  6  9
b)  ln  = ln(9) − ln(4) = ln(32 ) − ln(22 )
Pour tout x de E, ln(6x + 1) > 2 équivaut à 6x + 1 > e2,  4 
e2 − 1 9
c’est-à-dire x > . Donc ln  = −2 ln(2) + 2 ln(3).
6  4 
Tous ces nombres sont dans E, donc l’ensemble des  3e 
 e2 − 1  c)  ln  = ln(3e) − ln(8) = ln(3) + ln(e) − ln(23 )
 8 
solutions est 6 =  ; + ∞  .  3e 
 6  Donc ln  = 1 − 3ln(2) + ln(3).
 8 
c)  On résout l’équation dans l’ensemble E des
nombres réels x tels que 3x > 0 et 2 - 5x > 0, c’est-à- 1
2  2 11 a)  ln(e2 e ) = ln(e2 ) + ln( e ) = 2 ln(e) + ln(e).
dire x > 0 et x < soit E =  0 ;  . 2
1 5
5  5  Donc ln(e2 e ) = 2 + = .
Pour tout x de E, ln(3x)  <  ln(2  -  5x) équivaut à 2 2
1 b) ln(e3) + ln(e- 2) = 3ln(e) - 2 ln(e) = 3 - 2 = 1.
3x < 2 - 5x, c’est-à-dire x < . 1
4 c)  ln 2  = −ln(e2 ) = −2 ln(e) = −2.
L’ensemble des solutions est l’ensemble des réels de E  e 
1  1
inférieurs à donc 6 =  0 ;  .
4  4  12 a) x + ln(1 + 3e- x) = ln(ex) + ln(1 + 3e- x)
x + ln(1 + 3e- x) = ln(ex ´ (1 + 3e- x))
6 a) Pour tout nombre réel x, e2x + 7 - 5 < 0 équi- x + ln(1 + 3e- x) = ln(ex + 3ex - x)
1 7 x + ln(1 + 3e- x) = ln(3 + ex).
vaut à 2x + 7 < ln(5) c’est-à-dire x < ln(5) − .
2 2 b)  On déduit de a) que résoudre l’équation
Donc, l’ensemble des solutions est :
x + ln(1 + 3e- x) = 2 équivaut à résoudre l’équation
 1 7
6 =  −∞ ; ln(5) −  . ln(3 + ex) = 2 c’est-à-dire 3 + ex = e2, soit ex = e2 - 3.
 2 2  e2 - 3 > 0 donc x = ln(e² - 3).
b)  On résout l’inéquation dans l’ensemble E des Donc l’ensemble de solutions est S = {ln(e2 − 3)}.
nombres réels x tels que x - 7 > 0 c’est-à-dire x > 7
donc E = ]7 ; +¥[. 13 a) 4x + ln(1 + e- 4x) = ln(e4x) + ln(1 + e- 4x)
Pour tout x de E, ln(x - 7) < 1 équivaut à x - 7 < e, 4x + ln(1 + e- 4x) = ln(e4x ´ (1 + e- 4x))
c’est-à-dire x < e + 7. 4x + ln(1 + e- 4x) = ln(e4x + e4x - 4x)
L’ensemble des solutions est l’ensemble des réels de E 4x + ln(1 + e- 4x) = ln(e4x + 1).
inférieurs ou égal à e + 7 donc 6 = ]7 ; e + 7]. b) On déduit de a)  que résoudre l’équation
c)  On résout l’équation dans l’ensemble E des 4x + ln(1 + e- 4x) = 7 équivaut à résoudre l’équation
nombres réels x tels que 5x - 2 > 0 et x - 3 > 0, c’est- ln(1  +  e4x)  =  7 c’est-à-dire 1  +  e4x  =  e7, soit
2 e4x = e7 - 1.
à-dire x > et x > 3 soit E = ]3 ; +¥[.
5 e7 - 1 > 0 donc 4x = ln(e7 - 1)
Pour tout x de E, ln(5x  -  2)  >  ln(x  -  3) équivaut à 1
c’est-à-dire x = ln(e7 − 1).
1 4
5x - 2 > x - 3, c’est-à-dire x > − .
4
1
{
Donc l’ensemble de solutions est S = ln(e7 − 1) .
4 }
L’ensemble des solutions est l’ensemble des réels de E
1 14 Pour tout réel x > 0,
supérieurs à - donc 6 = ]3 ; +¥[. 1
4 ln( x3 ) − 6 ln( x ) = 3ln( x) − 6 × ln( x) = 0.
2
9 a) ln(5) + ln(0,4) = ln(5 ´ 0,4) = ln(2) 15 Pour tout réel x > 0,
1   3 
b)  ln  = −ln(16) = −ln(24 ) = −4 ln(2) ln(2 x + 3) = ln x 2 + 
16    x 
 52   3
c)  ln(52) − ln(13) = ln  = ln(4) = ln(22 ) = 2 ln(2) ln(2 x + 3) = ln( x) + ln2 + 
 13   x
d)  ln(8) = ln(23 ) = 3ln(2) 18 a) Une équation de la tangente T à la courbe #
1 1 5  1  1  1
e)  ln( 32 ) = ln(32) = ln(25 ) = ln(2) au point A est y = ln′  x −  + ln .
2 2 2  e  e e

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 253

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 1  1 c)  g¢(x) est du signe de 2 x + 1 donc g¢(x)  <  0 sur
Or ln  = −1 et ln′  = e donc une équation de T 
 e   e  1  1 
 −∞ ; −  et g¢(x) > 0 sur  − ; + ∞  .
est y = ex - 2.  2   2 
b)  Une équation de la tangente T¢ à la courbe # au  1
g est décroissante sur  −∞ ; −  et g est croissante
point B est y = ln′(e2 )( x − e2 ) + ln(e2 ).  2 
 1 
1 sur  − ; + ∞  .
Or ln(e2 ) = 2 et ln′(e2 ) = 2 donc une équation de  2 
1 e
T¢ est y = 2 x + 1.
e 25 a) Augmenter une quantité de 0,7 % revient à la
0, 7
multiplier par 1 + c’est-à-dire par 1,007.
19 Pour tout nombre réel x > 0, 100
1 Donc pour tout entier n, Sn + 1 = 1,007 Sn.
f ′( x) = 1× ln( x) + x × c’est-à-dire f ¢(x) = ln(x) + 1.
x La suite (Sn) est géométrique de 1er terme S0 = 17 000
La fonction ln est dérivable sur ]0  ;  +  ¥[, donc la
et de raison 1,007 donc Sn = 17 000 ´ 1,007n.
fonction f est deux fois dérivable sur ]0 ; + ¥[.
1 b) • Voici un programme en langage Python.
Pour tout réel x > 0, f ′′( x) = .
x
1
Or, pour tout réel x > 0, > 0 c’est-à-dire f ²(x) > 0.
x
Donc, la fonction ln est convexe sur ]0 ; + ¥[.
Ainsi, la courbe # de f est au-dessus de toutes ses tan-
gentes.

22 a) Pour tout nombre réel x > 0, Le programme renvoie 16.


 ln( x) 1
f( x) = x  − 2 + . •  Sn  >  19  000 équivaut à 17  000  ´  1,007n  >  19  000
 x x
19
ln( x)  1 c’est-à-dire 1, 007n > .
lim = 0 et lim   = 0 17
x → +∞ x x → +∞ 
 x
 ln( x) 1  La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[,
donc lim  − 2 +  = −2. 19 19 

x → +∞  x x ainsi 1, 007n > équivaut à ln(1, 007n ) > ln 
17 17 
D’autre part lim x = +∞. 19 
x → +∞
c’est-à-dire nln(1, 007) > ln .
Donc d‘après la limite d’un produit, lim f ( x) = −∞. 17 
x → +∞
b) Pour tout nombre réel x > 0, Or, 1  <  1,007 et ln(1,007)  >  0. Ainsi, Sn  >  19  000
 5 ln( x) 19 
g( x) = x2 1 − 2 − 2 2 . ln 
 x x  17 
ln( x)  5 équivaut à n > .
lim = 0 et lim − 2  = 0 ln(1, 007)
x → +∞ x 2 x → +∞   x  19 
 5 ln ( x) ln 
17 
donc lim 1 − 2 − 2 2  = 1. Or ≈ 15, 944 92.
x → +∞   x x  ln(1, 007)
D’autre part lim x2 = +∞. Ainsi Sn > 19 000 si et seulement si n > 16.
x → +∞
Donc d‘après la limite d’un produit, lim g( x) = +∞.
x → +∞

Acquérir des automatismes


23 a) • La fonction ln est définie sur ]0 ; + ¥[.
• On étudie le signe de x2 + x + 1.
D = 12 - 4 ´ 1 ´ 1 = - 3 et - 3< 0 ce qui implique
que pour tout réel x, x2 + x + 1 > 0.
Donc la fonction g est définie sur R.
b)  On note u la fonction définie sur R par 26 La fonction ln est strictement croissante sur
u(x) = x2 + x + 1 alors g = ln(u). ]0 ; + ¥[ donc ln(2) > ln(1) c’est-à-dire ln(2) > 0.
La fonction u est dérivable et strictement positive sur
R, donc g est dérivable sur R. 27 a) 0 b) 1 c) ln(e3) = 3ln(e) = 3
u ′( x) 2x + 1 1
Pour tout réel x, g ′( x) = = 2 . d)  ln 2  = −ln(e2 ) = −2 ln(e) = −2
u( x) x + x +1  e 

254

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28 Cette affirmation est fausse.   3 
Les courbes représentatives des fonctions exponen- In 
2 
Donc S =  .
tielle et ln sont symétriques par rapport à la droite  5 
d’équation y = x.  
 
Le symétrique du point A par rapport à cette droite b)  On résout l’équation dans l’ensemble E des
est le point A¢(e10  ;  10) qui appartient à la courbe nombres réels x tels que 2x > 0 soit E = ]0 ; + ¥[.
représentative de la fonction ln.
e3
De plus la fonction ln est définie sur ]0  ; +  ¥[ donc ln(2x) = 3 équivaut à 2x = e3 c’est-à-dire x = .
2
ln(- e10) n’existe pas. e3  e3 
Î E donc S =  .
2  2 
29 a) 5 b)  e2 ln(7) = (eln(7) )2 = 72 = 49 c)  On résout l’équation dans l’ensemble E des
1 1 1 1
c)  e−ln(2) = ln(2) = nombres réels x tels que − x > 0 soit x < .
e 2 2 2
d) ln(e- 3) = - 3ln(e) = - 3.  1
Donc E =  −∞ ;  .
 2 
30 a)  S = {ln(7)} b) S = Æ 1  1
ln − x = −4 équivaut à − x = e−4 c’est-à-dire
c)  S = {e5 } d)  S = {e0 ,5 }  2  2
1
x = − e−4 .
31 S = ]e4 ; + ¥[ 2
1  1 
1 1 16 − e−4 ∈ E donc S =  − e−4 .
32 a)  eln(3) + e−ln(5) = 3 + ln(5)
=3+ = 2 
 2 

e 5 5
eln(8) 8 8 8 38 a)  e1-4 x < 9 équivaut à 1 - 4x < ln(9) c’est-à-
b)  3ln(2) ln(2) 3 = 3 = = 1
e (e ) 2 8 1 − ln(9)
dire x > .
e1+ln(2) e × eln(2) 2 4
c)  = =  1− ln(9) 
e1+ln(3) e × eln(3) 3 Donc 6 =  ; +∞  .
 4 
33 Pour tout réel x > 1 : b) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres
eln(x - 1) + ln(x) = eln(x - 1) ´ eln(x) = (x - 1)x = x2 - x. réels x tels que x > 0 soit E = ]0 ; + ¥[.
Donc Joanie a raison. Pour tout x de E, ln(x) < - 0,2 équivaut à x < e- 0,2.
L’ensemble des solutions est l’ensemble des réels de E
34 a) x - 3 > 0 c’est-à-dire x > 3 donc E = ]3 ; + ¥[.
inférieurs à e- 0,2 donc 6 = ]0 ; e- 0,2[.
b) 2 - x > 0 c’est-à-dire x < 2 donc E = ]- ¥ ; 2[.
c) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres
c)  x  >  0 et x  ¹  1 (car ln(x)  ¹  0) donc
réels x tels que 4x > 0 soit E = ]0 ; + ¥[.
E = ]0 ; 1[ È ]1 ; + ¥[.
Pour tout x de E, ln(4x) > 5 équivaut à 4x > e5 c’est-à-
e5
35 a) x2 > 0 donc E = ]- ¥ ; 0[ È ]0 ; + ¥[. dire x > .
b) x2 + 1 > 0 donc E = R. 4
L’ensemble des solutions est l’ensemble des réels de E
c) x2 - 1 > 0 donc E = ]- ¥ ; - 1[ È ]1 ; + ¥[.  e5 
e5
x supérieurs à donc 6 =  ; + ∞  .
36 a)  > 0 donc E = ]- ¥ ; 0[ È ]1 ; + ¥[. 4  4 
x −1 d) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres
b) On résout x2 - 3x + 2 > 0.
réels x tels que x > 0 soit E = ]0 ; + ¥[.
D = 1 donc le polygone x2 - 3x + 2 a deux racines :
3 −1 3 +1 Pour tout réel x de E, ln(x) < 1 équivaut à x < e.
x1 = = 1 et x2 = = 2. L’ensemble des solutions est l’ensemble des réels de E
2 2
On en déduit que x2  -  3x  +  2  >  0 sur inférieurs à e donc 6 = ]0 ; e[.
]- ¥ ; 1[ È ]2 ; + ¥[.
Donc E = ]- ¥ ; 1[ È ]2 ; + ¥[. 39 a)  On résout l’équation dans l’ensemble E des
nombres réels x tels que x + 3 > 0 c’est-à-dire x > - 3.
3 3
37 a)  e5 x = équivaut à 5 x = ln  c’est-à-dire Donc E = ]- 3 ; + ¥[.
2  2 
3 Pour tout x de E, ln(x + 3) = 1 équivaut à x + 3 = e1
ln  c’est-à-dire x = e - 3.
 2 
x= . e - 3 Î E donc 6 = {e − 3}.
5
Chapitre 11 ) Fonction logarithme 255

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b) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres
Donc x = − e2 + 9 ou x = e2 + 9 .
réels x tels que x  +  1  >  0 c’est-à-dire x  >  -  1. Donc
Ces deux nombres appartiennent à E donc :
E = ]- 1 ; + ¥[.
Pour tout x de E, ln(x  +  1)  =  -  3 équivaut à 6 = {− e2 + 9 ; e2 + 9 }.
x + 1 = e- 3 c’est-à-dire x = e- 3 - 1.
e- 3 - 1 Î E donc 6 = {e−3 − 1}. 41 a) On résout l’inéquation dans l’ensemble E des
c) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres nombres réels x tels que - 2x - 5 > 0, donc :
 5
réels x tels que 1  -  x  >  0 c’est-à-dire x  <  1. Donc E =  −∞ ; −  .
 2 
E = ]- ¥ ; 1[.
Pour tout réel x de E, ln(-  2  -  5x)  >  4 équivaut à
Pour tout x de E, ln(1 - x) = 2 équivaut à 1 - x = e2
-2 - e 4
c’est-à-dire x = 1 - e2. - 2 - 5x > e4 c’est-à-dire x < .
5
1 - e2 Î E donc 6 = {1− e2 }.
Tous ces nombres appartiennent à E, donc l’ensemble
d) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres 
2 −2 − e 4 
réels x tels que 2 + 5x > 0 c’est-à-dire x > − . Donc des solutions est S =  −∞ ; .
5  5 
 2 
E = − ; + ∞  . b) On résout l’inéquation dans l’ensemble E des nombres
 5  1 
Pour tout x de E, ln(2 + 5x) = 0 équivaut à 2 + 5x = 1 réels x tels que 2x - 1 > 0, donc E =  ; + ∞  .
1  2 
c’est-à-dire x = − . Pour tout réel x de E, ln(2x  -  1)  >  -  1 équivaut à
5
e−1 + 1
1  1 2x - 1 > e- 1 c’est-à-dire x > .
− ∈ E donc 6 = − . 2
5  5 
Tous ces nombres appartiennent à E, donc l’ensemble
 e−1 + 1 
40 a)  On résout l’équation dans l’ensemble E des des solutions est S =  ; + ∞  .
nombres réels x tels que 2  -  5x  >  0 c’est-à-dire  2 
2  2 c) On résout l’inéquation dans l’ensemble E des nombres
x < . Donc E =  −∞ ;  .  4 
5  5  réels x tels que 3ex - 4 > 0, donc E =  ln  ; + ∞  .
Pour tout x de E, ln(2 - 5x) = 0 équivaut à 2 - 5x = 1   3  
1 Pour tout réel x de E, ln(3ex  -  4)  <  0 équivaut à
c’est-à-dire x = . 5 5
5 3ex - 4 < 1 c’est-à-dire e x < soit x < ln .
3 3
1
5
Î E donc 6 =
5{}
1
. L’ensemble des solutions est l’ensemble des réels de E
5
b) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres inférieurs à ln  donc l’ensemble des solutions est
3
réels x tels que x > 0 c’est-à-dire x  >  0. Donc   4   5 
E = ]0 ; + ¥[. S =  ln  ; ln  .
  3   3 
Pour tout x de E, ln( x ) = −1 équivaut à x = e−1
d)  On résout l’inéquation dans l’ensemble E des
c’est-à-dire x = e- 2.
nombres réels x tels que 1  -  e-  x  >  0 c’est-à-dire
e- 2 Î E donc 6 = {e−2 }. 1 > e- x soit 0 > - x soit encore x > 0.
c) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres
Donc E =]0 ; + ∞[.
réels x tels que x2 > 0 c’est-à-dire E = ]- ¥ ; 0[ È ]0 ; + ¥[.
Pour tout réel x de E, ln(1  -  e-  x)  <  2 équivaut à
Pour tout x de E, ln(x2) = 9 équivaut à x2 = e9.
1 - e- x < e2 c’est-à-dire e- x > 1 - e².
Donc x = e9 ou x = − e9 . Or, 1 - e² < 0 et pour tout nombre réel x, e- x > 0.
Ces deux nombres appartiennent à E donc : Donc l’ensemble des solutions est S =]0 ; + ∞[.
6 = {− e9 ; e9 }.
d) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres 42 a)  q(t)  =  12,5 équivaut à 25  -  10e0,1t  =  12,5
1 c’est-à-dire e0,1t = 1,25 soit 0,1t = ln(1,25).
réels x tels que 2 > 0 c’est-à-dire :
x −9 ln(1, 25)
Donc t = et t » 2,2.
E = ]- ¥ ; - 3[ È ]3 ; + ¥[. 0 ,1
 1  La température atteindra 12,5 °C au bout d’environ
Pour tout x de E, ln 2 = −2 équivaut à
 x − 9  2,2 minutes.
1 b)  q(t)  =  0 équivaut à 25  -  10e0,1t  =  0 c’est-à-dire
= e−2 c’est-à-dire x2 = e2 + 9.
2
x −9 e0,1t = 2,5 soit 0,1t = ln(2,5).
256

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ln(2, 5) 1
Donc t = et t » 9,2. c’est-à-dire x < et x  <  -  2 ou x  >  2 donc
0 ,1 4
La température atteindra 0°C au bout d’environ E = ] − ∞ ; − 2[.
9,2 minutes. Pour tout réel x de E, ln(1 - 4x) = ln(x2 - 4) équivaut
à 1  -  4x  =  x2  -  4 c’est-à-dire x2  +  4x  -  5  =  0 soit
43 a) V(0) = 5 000e- 8,3 ´ 0 = 5 000. x = - 5 ou x = 1.
La tension initiale est 5 000 volts. Seul - 5 appartient à E donc S = {−5}.
b)  On résout l’équation 5  000e-  8,3t  =  2  500 ce qui
1  1
équivaut à e−8 ,3t = c’est-à-dire −8 , 3t = ln . 47 a)  On résout l’équation dans l’ensemble E des
2 2
nombres réels x tels que x > 0 et x2 - x > 0 c’est-à-
 1 
ln  dire x > 0 et x < 0 ou x > 1 donc E = ]1; + ∞[.
2
Donc t = et t » 0,08. Pour tout réel x de E, ln(x)  =  ln(x2  -  x) équivaut à
−8 , 3
La tension initiale sera divisée par 2 au bout d’environ x = x2 - x c’est-à-dire x2 - 2x = 0 soit x = 0 ou x = 2.
0,08 ms. Seul 2 appartient à E donc S = {2}.
b) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres
44 a) Pour x = - 4 : 2x - 1 = -9.
réels x tels que -  2x  >  0 et 1  +  x2  >  0 donc
Or la fonction ln est définie sur ]0 ; + ¥[ donc ln(2x - 1) E = ]- ¥ ; 0[.
n’est pas définie pour x = - 4.
Pour tout réel x de E, ln(- 2x) = ln(1 + x2) équivaut à
Ainsi -  4 ne peut pas être solution de l’équation
- 2x = 1 + x2 c’est-à-dire x2 + 2x + 1 = 0 soit x = - 1.
ln(2x - 1) = ln(x - 5).
b) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres - 1 appartient à E donc S = {−1}.
réels x tels que 2x  -  1  >  0 et x  -  5  >  0 donc
E =]5 ; + ∞[. 48 a) On résout l’inéquation dans l’ensemble E des
Pour tout réel x de E, ln(2x - 1) = ln(x - 5) équivaut nombres réels x tels que 3 + 2x > 0 et 1 - x > 0 c’est-
3  3 
à 2x - 1 = x - 5 c’est-à-dire x = - 4. à-dire x > − et x < 1 donc E =  − ; 1 .
2  2 
- 4 n’appartient pas à E donc S = Æ.
Pour tout réel x de E, ln(3 + 2x) > ln(1 - x) équivaut
2
45 a)  On résout l’équation dans l’ensemble E des à 3 + 2x > 1 - x c’est-à-dire x > − .
3
nombres réels x tels que 3x - 1 > 0 et 2x > 0 c’est-à-
1  3 2  2 
1 − < − < 1 donc S =  − ; 1 .
dire x > et x > 0 donc E =  ; + ∞  . 2 3  3 
3  3 
b) On résout l’inéquation dans l’ensemble E des nombres
Pour tout réel x de E, ln(3x - 1) = ln(2x) équivaut à
réels x tels que x  +  2  >  0 et x2  -  4  >  0 c’est-à-dire
3x - 1 = 2x c’est-à-dire x = 1.
x > - 2 et x < - 2 ou x > 2 donc E =]2 ; + ∞[.
1 appartient à E donc S = {1}.
b) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres Pour tout réel x de E, ln(x + 2) < ln(x2 - 4) équivaut
réels x tels que 2  -  5x  >  0 et 3x  +  4  >  0 c’est-à-dire à x + 2 < x2 - 4 c’est-à-dire x2 - x - 6 > 0 soit x < - 2
2 4  4 2 ou x > 3.
x < et x > − donc E =  − ;  .
5 3  3 5  Donc S = [3 ; + ¥[.
Pour tout réel x de E, ln(2 - 5x) = ln(3x + 4) équivaut
1 49 a) On résout l’inéquation dans l’ensemble E des
à 2 - 5x = 3x + 4 c’est-à-dire x = − .
4 nombres réels x tels que x + 3 > 0 c’est-à-dire x > - 3
1
- appartient à E donc S = − .
4 { }1
4 donc E =] − 3 ; + ∞[.
On peut dresser ce tableau de signes.
46 a)  On résout l’équation dans l’ensemble E des
x - 3 - 2 2 + ¥
nombres réels x tels que x2 > 0 et 3x > 0 c’est-à-dire
2 - x + + 0 -
x ¹ 0 et x > 0 donc E = ]0 ; + ∞[.
Pour tout réel x de E, ln(x2)  =  ln(3x) équivaut à ln(x + 3) - 0 + +
x2 = 3x c’est-à-dire x = 0 ou x = 3. (2 - x)ln(x + 3) - 0 + 0 -
Seul 3 appartient à E donc S = {3}. Donc S = ] - 2 ; 2[.
b)  On résout l’équation dans l’ensemble E des b) On résout l’inéquation dans l’ensemble E des nombres
nombres réels x tels que 1  -  4x  >  0 et x2  -  4  >  0 réels x tels que x > 0 c’est-à-dire E = ]0 ; + ∞[.

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 257

172892_Chap11_251-284.indd 257 23/07/2020 09:29:39


On peut dresser ce tableau de signes. 10  5
1 ln(10) − ln(8) − ln(2) = ln  = ln 
x e2 16  8
0 + ¥ 5
e
ln  ≠ 0 donc Numa se trompe.
1 + ln(x) - 0 + +  8 
2 - ln(x) + + 0 -  1
54 a)  ln  = −ln(9)
(1 + ln(x))(2 - ln(x)) - 0 + 0 -  9 
 1  b) ln(81) = ln(92) = 2ln(9)
Donc S =  0 ; ∪  e2 ; + ∞ . 1
 e   
c)  ln(3) = ln( 9 ) = ln(9)
2
50 •  En multipliant la première équation par 3 le
d) ln(45) - ln(5) = ln(9) + ln(5) - ln(5) = ln(9)
−3ln( x) + 6 ln( y) = 3
système s’écrit alors  .
 3ln( x) − 5ln( y) = −1 55 a) ln(7) + ln(8) = ln(56)
Par addition membres à membres on obtient ln(y) = 2 b) ln(24) - ln(4) = ln(6)
1
c’est-à-dire y = e². c) ln(25) = 2ln(5) d)  ln(7) = ln(49)
2
•  En remplaçant ln(y) par 2 dans la première équa-
tion, on obtient - ln(x) + 4 = 1 c’est-à-dire ln(x) = 3 56 a) ln(58) + ln(53) = 8ln(5) + 3ln(5) = 11ln(5)
soit x = e3. b) ln(611) - ln(67) = 11ln(6) - 7ln(6) = 4ln(6)
• Le couple (e3 ; e2) est l’unique solution du système.
57 a) ln(8) = ln(23) = 3ln(2)
51 a)  La courbe # semble être au-dessus de la  1
courbe #¢ sur ]0 ; + ¥[. b)  ln  = −ln(2)
 2 
# #′ 1
c)  ln( 2 ) = ln(2)
2
4 d) ln(40) - ln(10) = ln(4 ´ 10) - ln(10)
ln(40) - ln(10) = ln(4) + ln(10) - ln(10)
ln(40) - ln(10) = ln(22)
8 20 40 60 80
ln(40) - ln(10) = 2ln(2)
b) On résout sur ]0 ; + ∞[ l’inéquation : 1
ln(x2 + 9) > ln(6x). 58 a)  ln  = −ln(25) = −ln(52 ) = −2 ln(5)
 25 
ln(x2 + 9) > ln(6x) équivaut à x2 + 9 > 6x c’est-à-dire b) ln(35) - ln(7) = ln(5 ´ 7) - ln(7)
x2 - 6x + 9 > 0 soit (x - 3)2 > 0. ln(35) - ln(7) = ln(5) + ln(7) - ln(7)
Donc S = ]0 ; + ¥[. ln(35) - ln(7) = ln(5)
Pour tout nombre réel x > 0, ln(x2 + 9) > ln(6x) donc 1
c)  ln(125) + ln( 5 ) = ln(53 ) + ln(5)
la courbe # est au-dessus de la courbe #¢ sur ]0 ; + ¥[. 2
1
ln(125) + ln( 5 ) = 3ln(5) + ln(5)
52 a)  Les abscisses de chacun des points d’intersec- 2
tion de la courbe avec l’axe des abscisses vérifient l’équa- 7
ln(125) + ln( 5 ) = ln(5)
tion f(x) = 0 c’est-à-dire (ln(x) - 1)(3 - ln(x)) = 0 soit 2
x = e ou x = e3. 7
Les abscisses de chacun des points d’intersection de 59 a)  ln(567) − ln(72) − ln  + ln(27)
 8 
la courbe avec l’axe des abscisses sont e et e3. = ln(81 ´ 7) - ln(9 ´ 8) - (ln(7) - ln(8)) + ln(27)
b) On peut dresser ce tableau de signes. = ln(34) + ln(7) - ln(9) - ln(8) - ln(7) + ln(8) + ln(33)
x 0 e e3 + ¥ = 4ln(3) + 3ln(3) - 2ln(3)
ln(x) - 1 - 0 + + = 5ln(3)
3 - ln(x) + + 0 - b)  ln( 135 ) + ln( 75 ) − ln( 15 ) − ln( 27 )
0 0 1 1 1 1
f (x) - + - = ln(135) + ln(75) − ln(15) − ln(27)
3 2 2 2 2
f est négative sur ]0 ; e] È ]e  ; + ¥[. 1
f est positive sur ]e ; e3[. = (ln(5 × 27) + ln(5 × 15) − ln(15) − ln(27))
2
1
53 ln(10) - ln(8) - ln(2) = ln(10) - ln(8 ´ 2) = (ln(5) + ln(27) + ln(5) + ln(15) − ln(15) − ln(27))
2
ln(10) - ln(8) - ln(2) = ln(10) - ln(16) = ln(5)
258

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60 ln(x  +  1) et ln(x  -  1) ne sont pas définis sur Pour tout réel x de E, ln(x2) = ln(2x2 + 8x) équivaut à
]- ¥ ; 1[. x2 = 2x2 + 8x c’est à dire x2 + 8x = 0.
Alisson aurait dû dans un premier temps déterminer D’où x = - 8 ou x = 0.
l’ensemble E des nombres réels x tels que tel que Seul - 8 appartient à E.
x + 1 > 0 et x - 1 > 0 soit E = ]1 ; + ¥[. Donc S = {- 8}.
Ainsi Alisson aurait dû écrire :
Pour tout x > 1, ln(x2 - 1) = ln(x + 1) + ln(x - 1). 64 a)  On résout l’équation dans l’ensemble E des
nombres réels x tels que x - 2 > 0 et x - 3 > 0 c’est-
61 Il s’agit ici de déterminer l’ensemble E des à-dire x > 2 et x > 3 donc E = ]3 ; + ∞[.
nombres réels x tels qui vérifient x - 1 > 0 et x + 2 > 0 Pour tout réel x de E, ln(x - 2) - ln(x - 3) = 1 s’écrit aussi
c’est-à-dire x > 1 et x > - 2. ln(x - 2) = ln(e) + ln(x - 3) soit ln(x - 2) = ln(e(x - 3)).
Donc E = ]1 ; + ¥[. 3e − 2
Ce qui équivaut à x - 2 = e(x - 3) soit x = .
e −1
62 a)  On résout l’équation dans l’ensemble E des 3e − 2 3e - 2
≈ 3, 58 donc appartient à E.
nombres réels x tels que 9x > 0 et x > 0 c’est-à-dire e −1 e -1
 3e − 2 
x > 0 donc E = ]0 ; + ∞[. Donc S =  .
 e − 1 
Pour tout réel x de E, ln(9x) + ln(x) = 25 équivaut à
b) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres
e25 réels x tels que 2x - 3 > 0, x + 1 > 0 et x - 3 > 0 c’est-
ln(9x2) = 25 soit 9x2 = e25 c’est-à-dire x = − ou
3 3
e25 à-dire x > , x > - 1 et x > 3 donc E = ]3 ; + ∞[.
x= . 2
3 Pour tout réel x de E, ln(2x - 3) - 2ln(x + 1) = ln(x - 3)
 25 
e25  e  s’écrit aussi ln(2x - 3) = ln((x + 1)2) + ln(x - 3) soit
Seul appartient à E, donc S =  .
3  3  ln(2x - 3) = ln((x + 1)2(x - 3)).
b) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres Ce qui équivaut à 2x  -  3  =  (x  +  1)2(x  -  3) soit
réels x tels que x + 4 > 0, 2x - 1 > 0 et x + 10 > 0 c’est- 2x - 3 = (x2 + 2x + 1)(x - 3) c’est-à-dire x3 - x2 - 7x = 0.
1 1 
à-dire x > - 4, x > et x > - 10 donc E =  ; + ∞  . x3  -  x2  -  7x  =  0 équivaut à x(x2  -  x  -  7)  =  0 soit
2  2 
1 + 29 1 − 29
Pour tout réel x de E, ln(x + 4) + ln(2x - 1) = ln(x + 10) x = 0, x = ou x = .
2 2
équivaut à ln((x  +  4)(2x  -  1))  =  ln(x  +  10) soit
1 + 29
ln(2x2 + 7x - 4) = ln(x + 10). Seul appartient à E.
2
D’où, 2x2 + 7x - 4 = x + 10 c’est-à-dire x2 + 3x - 7 = 0. 1 + 29 
D = 32 - 4 ´ (-7) = 37 donc la fonction polynôme Donc S =  .
 2 
x2 + 3x - 7 = 0 a deux racines :
−7 − 37 −7 + 37 65 a)  On résout l’équation dans l’ensemble E des
x1 = ou x2 = .
2 2 nombres réels x tels que x > 0, x + 1 > 0 et x - 1 > 0
Ces deux nombres n’appartiennent pas à E.
c’est-à-dire x > 0, x > - 1 et x > 1 donc E = ]1; + ∞[.
Donc S = {∅}.
Pour tout réel x de E, ln(x)  -  ln(x  +  1)  =  ln(x  -  1)
63 a)  On résout l’équation dans l’ensemble E des équivaut à ln(x)  =  ln(x  -  1)  +  ln(x  +  1) soit
nombres réels x tels que x  >  0, x  +  4  >  0 et 2x  >  0 ln(x) = ln((x - 1)(x + 1)) soit encore ln(x) = ln(x2 - 1).
c’est-à-dire x > 0 donc E = ]0 ; + ∞[. ln(x)  =  ln(x2  -  1) équivaut à x  =  x2  -  1 c’est-à-dire
Pour tout réel x de E, 2ln(x) = ln(x + 4) + ln(2x) s’écrit x2 - x - 1 = 0.
aussi ln(x2) = ln((x + 4) ´ 2x) soit ln(x2) = ln(2x2 + 8x). D = 12 - 4 ´ 1 ´ (- 1) = 5.
Ce qui équivaut à x2 = 2x2 + 8x c’est à dire x2 + 8x = 0. D > 0 donc la fonction polynôme x2 - x - 1 a deux
D’où x = - 8 ou x = 0. 1− 5 1+ 5
racines : x1 = ou x2 = .
Ces deux nombres n’appartiennent pas à E. 2 2
Donc S = {Æ}. 1+ 5 1 + 5 
Seul appartient à E, donc S =  .
b)  On résout l’équation dans l’ensemble E des 2  2 
nombres réels x tels que x2 > 0 et 2x2 + 8x > 0 c’est-à- b) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres
dire x  ¹  0 et x  Π ]-  ¥  ;  -  4[  È  ]0  ;  +  ¥[ donc réels x tels que 5 - x > 0 et x - 1 > 0 c’est-à-dire x < 5
E = ]- ¥ ; - 4[ È ]0 ; + ¥[. et x > 1 donc E = ]1 ; 5[.

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 259

172892_Chap11_251-284.indd 259 23/07/2020 09:30:44


Pour tout réel x de E, ln(5 - x) - ln(3) + ln(x - 1) = 0 D > 0 donc la fonction polynôme x2 + x - 2 a deux
(5 − x)( x − 1) −1 − 3 −1 + 3
s’écrit aussi ln  = 0 ce qui équivaut à racines : x1 = = −2 et x2 = = 1.
 3  2 2
(5 − x)( x − 1) Donc x2 + x - 2 > 0
= 1 soit x2 - 6x + 8 = 0.
3
si et seulement si x Î ]- ¥ ; -2[ È ]1 ; + ¥[.
D = (- 6)2 - 4 ´ 1 ´ 8 = 4 et 4 = 2.
D > 0 donc la fonction polynôme x2 - 6x + 8 a deux x doit appartenir à E donc S = ]1 ; + ¥[.
6−2 6+2 b)  On résout l’inéquation dans l’ensemble E des
racines : x1 = = 2 ou x2 = = 4.
2 2 nombres réels x tels que x  -  2  >  0, x  +  4  >  0 et
2 et 4 appartiennent à E. 2
3x  +  2  >  0 c’est-à-dire x > 2, x  >  -  4 et x > −
Donc S = {2 ; 4}. 3
donc E = ]2 ; + ¥[.
66 a)  On résout l’équation dans l’ensemble E des Pour tout réel x de E, ln(x - 2) + ln(x + 4) > ln(3x + 2)
nombres réels x tels que 3x - 1 > 0, x > 0 et 1 - x > 0 s’écrit aussi ln((x - 2)(x + 4)) > ln(3x + 2).
1 1 
c’est-à-dire x > , x > 0 et x < 1 et donc E =  ; 1 . La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[,
3  3 
aussi ln((x  -  2)(x  +  4))  >  ln(3x  +  2) équivaut à
Pour tout réel x de E, ln( 3 x − 1) + ln( x ) = ln(1 − x) (x - 2)(x + 4) > 3x + 2 soit x2 - x - 10 > 0.
1
s’écrit aussi ln((3 x − 1)x) = ln(1 − x) D = (- 1)2 - 4 ´ 1 ´ (- 10) = 41.
2
ce qui équivaut à ln((3 x − 1)x) = 2 ln(1 − x) D > 0 donc la fonction polynôme x2 - x - 10 a deux
soit encore ln((3 x − 1)x) = ln((1 − x)2 ). racines : x1 =
1 − 41
et x2 =
1 + 41
.
ln((3 x − 1)x) = ln((1 − x)2 ) équivaut à 2 2
(3 x − 1)x = (1 − x)2 soit 2x2 + x - 1 = 0. Donc x2 - x - 10 > 0 si et seulement si
D = 12 - 4 × 2 × (- 1) = 9 et 9 = 3.  1 − 41   1 + 41 
D > 0 donc la fonction polynôme 2x2 + x - 1 a deux x ∈  −∞ ;  ∪ ; + ∞  .
 2   2 
−1 − 3 −1 + 3 1
racines : x1 = = −1 et x2 = = .
4 4 2  1 + 41 
1 x doit appartenir à E donc S =  ; + ∞  .
Seul appartient à E.  2 
2
 1
Donc S =  .
 2  68 a)  La fonction ln est strictement croissante sur
b) On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres ]0 ; + ¥[, ainsi 2n < 106 équivaut à ln(2n) < ln(106)
réels x tels que x > 0 et x - 2 > 0 c’est-à-dire x > 0 et c’est à dire nln(2) < ln(106).
x > 2 donc E = ]2 ; + ∞[. ln(106 )
Or ln(2) > 0, ainsi 2n < 106 équivaut à n < .
Pour tout réel x de E, 2ln(x) - ln(x - 2) = ln(2) s’écrit ln(2)
aussi 2ln(x) = ln(x - 2) + ln(2) soit ln(x2) = ln((2(x - 2)) ln(106 )
≈ 19 , 9 , ainsi 2n  <  106 si et seulement si
c’est dire ln(x2) = ln(2x - 4). ln(2)
ln(x2) = ln(2x - 4) équivaut à x2 = 2x - 4 c’est à dire n < 19.
x2 - 2x + 4 = 0. b) La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[,
D = (- 2)2 - 4 ´ 1 ´ 4 = - 12.  1n 
 1n 
D < 0 donc la fonction polynôme x2 - 2x + 4 n’a pas ainsi   < 10−3 équivaut à ln   < ln(10−3 ) c’est-
 5   5  
de racines.
 1
Donc S = {Æ}. à-dire nln  < ln(10 ).
− 3
 5 
 1  1n
67 a) On résout l’inéquation dans l’ensemble E des Or ln  < 0 , ainsi   < 10−3 équivaut à
 5   5 
nombres réels x tels que x + 3 > 0 et x + 1 > 0 c’est-
−3
à-dire x > −3 et x > - 1 donc E = ]− 1; + ∞[. ln(10 )
n> .
Pour tout réel x de E, ln(x  +  3)  <  2ln(x  +  1) s’écrit  1
ln 
 5 
aussi ln(x + 3) < ln((x + 1)2).
La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ;  +¥[, ln(10−3 )  1n
≈ 4 , 29 , ainsi   < 10−3 si et seulement si
aussi ln(x + 3) < ln((x + 1)2) équivaut à x + 3 < (x + 1)2  1  5 
ln 
soit 0 < x2 + x - 2.  5 
D = 12 - 4 ´ 1 ´ (- 2) = 9 et 9 = 3. n > 5.
260

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69 a)  La fonction ln est strictement croissante La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[,
n
 2   5 n  5 n 
sur ]0  ;  + ¥[, aussi 1 + > 10 équivaut à 
 100   ainsi   < 0 , 01 équivaut à ln   < ln(0 , 01) c’est-
 6   6  
n
ln(1,02 ) > ln(10) c’est-à-dire nln(1,02) > ln(10).  5 
n à-dire nln  < ln(0 , 01).
 2   6 
Or ln(1,02)  >  0, ainsi 1 +  > 10 équivaut à  5 n
 100   5 
ln(10) Or ln  < 0 , ainsi   < 0 , 01 équivaut à
n> .  6   6 
ln(1, 02) ln(0 , 01)
 n n> .
ln(10) 2   5 
≈ 116 , 3, ainsi 1 + > 10 si et seule- 
ln(1, 02)  100  ln 
 6 
ment si n > 117. ln(0 , 01)  5 n
≈ 25, 3, ainsi   < 0 , 01 si et seulement si
b)  La fonction ln est strictement croissante 5  6 
ln 
 3 
n  6 
sur ]0  ;  + ¥[, aussi 1 −  < 10−4 équivaut à n > 26.
 100 
ln(0,97n) < ln(10- 4) c’est-à-dire nln(0,97) < ln(10- 4). Le nombre minimum de lancers pour que la probabi-
n lité soit supérieure à 0,99 est 26.
 3 
Or ln(0,97)  <  0, ainsi 1 −  < 10−4 équivaut à
 100  1 3
ln(10−4 ) 73 a)  f ′( x) = − b)  f ′( x) =
n> . x x
ln(0 , 97)
1 2ln( x)
n 74 g ′( x) = 2 × × ln( x) donc g ′( x) = .
ln(10−4 )  3  x x
Or ≈ 302, 4 , ainsi 1 −  < 10−4 si et
ln(0 , 97)  100 
seulement si n > 303. 75 lim f( x) = +∞ et lim f ( x) = −∞
x→0 x → +∞

70 Pour tout entier naturel n, un = 4 ´ 1,5n. 76 a) f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et, pour tout réel
un  >  104 équivaut à 4  ´  1,5n  >  104, c’est à dire 1
x > 0, f ′( x) = 1× ln( x) + x × .
1,5n > 2 500. x
Donc f ¢(x) = ln(x) + 1.
La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[,
b) f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et, pour tout réel x > 0,
aussi 1,5n  >  2  500 équivaut à ln(1,5n)  >  ln(2  500) 1 1
c’est-à-dire nln(1,5) > ln(2 500). f ′( x) = 2 × × ln( x) − 2 × .
x x
ln(2500)
Or ln(1,5) > 0, ainsi un > 104 équivaut à n > . 2
ln(1, 5) Donc f ′( x) = × (ln( x) − 1).
ln(2500) x
≈ 19 , 3, ainsi un  >  104 si et seulement si
ln(1, 5)
n > 20. 77 a) f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et, pour tout réel
1
× x − ln( x)
71 On note n le nombre d’heures écoulées. x > 0, f ′( x) = x .
x2
Il s’agit ici de déterminer le plus entier n tel que 1 − ln( x)
1,6n > 16. Donc f ′( x) = .
x2
La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[, b)  f est dérivable sur ]0  ;  e[ et, pour tout réel x  >  0,
aussi 1,6n  >  16 équivaut à ln(1,6n)  >  ln(16) c’est-à- 1  1
dire nln(1,6) > ln(16). × (1 − ln( x)) − (1 + ln( x)) × − 
x  x 
ln(16) f ′( x) = .
Or ln(1,6) > 0, ainsi 1,6n > 16 équivaut à n > . (1 − ln( x))2
ln(1, 6)
ln(16) 2
≈ 5, 9 , ainsi 1,6n > 16 si et seulement si n > 6. Donc f ′( x) = .
ln(1, 6) x(1 − ln( x))2
La population de bactéries aura été multipliée par 16
78 f est dérivable sur ]0  ;  +  ¥[ et, pour tout réel
au bout de 6 h. 1
x > 0, f ′( x) = + 1.
x
1 1
72 Il s’agit ici de déterminer le plus entier n tel que Pour tout réel x  >  0, > 0 et alors + 1 > 0 soit
 5 n  5 n x x
f ¢(x) > 0.
1 −   > 0 , 99 c’est-à-dire tel que   < 0 , 01.
 6   6  Donc f est croissante sur ]0 ; + ¥[.

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 261

172892_Chap11_251-284.indd 261 23/07/2020 09:32:59


79 g est dérivable sur ]1  ;  +  ¥[ et, pour tout réel 84 1. a) Lorsque x > 1, ln(x) > 0.
1 b) lim(3 + ln( x)) = 3 et limln( x) = 0.
x > 1, g ′( x) = − 1. x→1 x→1
x
1 1 D’après la limite d’un quotient, lim g( x) = +∞.
Pour tout réel x > 1, < 1 c’est-à-dire − 1 < 0 soit x→1
x x 2. Pour tout x > 1 :
g¢(x) < 0. 3 + ln( x) 3 ln( x) 3
g( x) = = + = + 1.
Donc g est décroissante sur ]1 ; + ¥[. ln( x) ln( x) ln( x) ln( x)
 3 
80 a) h est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et, pour tout réel lim   = 0 donc lim g( x) = 1.
1 1 x→+∞  ln( x)   x → +∞
x > 0, h′( x) = 2 × × ln( x) − .
x x
2 ln( x) − 1 85 a)  lim x2 = 0 et lim 2 ln( x) = −∞.
Donc h′( x) = . x→0 x→0
x D’après la limite d’une somme lim f( x) = −∞.
b) x > 0 donc h¢(x) est du signe de 2 ln( x) − 1. x→0
c)  Pour tout réel x  >  0, l’inéquation 2 ln( x) − 1 > 0 lim x2 = +∞ et lim 2 ln( x) = +∞.
x → +∞ x → +∞
1
1 D’après la limite d’une somme lim f ( x) = +∞.
s’écrit ln( x) > c’est-à-dire x > e 2 . x → +∞
2
 1  1  b) f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et, pour tout réel x > 0,
Donc h¢(x) < 0 sur  0 ; e 2  et h¢(x) > 0 sur  e 2 ; +∞  . 2 2 x2 + 2
f ′( x) = 2 x + = .
 1
x x
h est décroissante sur  0 ; e  et h est croissante sur
 2
c)  Pour tout réel x  >  0, f ¢(x)  >  0. D’où le tableau de
 1  variations de f.
 e2 ; + ∞.
 
x 0 +¥
81 a) k est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et, pour tout réel f ¢(x) +
1 1 1 x + ¥
x > 0, k ′( x) = − 2 − = − 2 − 2 .
x x x x f (x)
- ¥
−x − 1
Donc h′( x) = . d) f est continue et strictement croissante sur ]0 ; + ¥[.
x2
b) x2 > 0 donc h¢(x) est du signe de -x - 1. De plus lim f( x) = −∞ et lim f ( x) = +∞ donc
x→0 x → +∞
Pour tout réel x > 0, - x - 1 < 0, donc k est décrois- d’après la propriété des valeurs intermédiaires l’équa-
sante sur ]0 ; + ¥[. tion f(x) = 0 admet une unique solution a sur]0 ; + ¥[.
Avec la calculatrice on obtient a » 0,75.
82 f est dérivable sur ]0  ;  +  ¥[ et, pour tout réel
1 x −1 86 a) g est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et, pour tout réel
x > 0, f ′( x) = 1 − = .
x x 1 e x−e
Une équation de la tangente T à la courbe # au point x > 0, g ′( x) = − 2 = 2 .
x x x
A est y = f ′(e)( x − e) + f (e). b) Pour tout réel x > 0, x2 > 0 donc g¢(x) est du signe
e −1 de x - e d’où le tableau de variation de la fonction g.
Or f(e) = e − 1 et f ′(e) = donc une équation de
e
e −1 e −1 x 0 e +¥
T est y = ( x − e) + e − 1 c’est-à-dire y = x.
e e 0
g¢(x) - +
83 1.  lim ln( x) = −∞, d’après la limite d’un pro-
x→0 g(x)
2
duit lim (ln( x))2 = +∞.
x→0 c) D’après le tableau variations de g, pour tout nombre
D’autre part, lim − ln( x) = +∞. réel x > 0, g(x) > 2.
x→0
D’après la limite d’une somme lim f( x) = +∞. Donc g est strictement positive sur ]0 ; + ¥[.
x→0
2.  a)  lim (ln( x))2 = +∞ et lim − ln( x) = −∞
x → +∞ x → +∞
donc l’étude de la limite de f en + ¥ conduit à une 87 a)  lim f( x) = −∞ et lim f ( x) = 0.
x→0 x → +∞
forme indéterminée « ¥ - ¥ ». b)  lim f( x) = 0 et lim f ( x) = +∞.
x→0 x → +∞
b)  On remarque que pour tout x > 0,
f(x) = ln(x)(ln(x) - 1). 88 a) Cette affirmation est fausse.
lim ln( x) = +∞ et lim (ln( x) − 1) = +∞. En effet, pour tout entier n > 1, lim x n ln( x) = 0 donc
x → +∞ x → +∞
x→0
D’après la limite d’un produit lim f ( x) = +∞. lim x2 ln( x) = 0.
x → +∞ x→0
262

172892_Chap11_251-284.indd 262 23/07/2020 09:34:31


b) Cette affirmation est exacte. 1
ln( x) •  f( x) = .
En effet, pour tout entier n  >  1, lim = 0 et ln( x)
x → +∞ x n
ln( x) x
donc lim = 0.
x → +∞ x 2 ln( x) ln( x)
lim = 0 (avec > 0 ) donc d’après la
x → +∞ x x
89 Pour tout réel x > 0 :
3 1 7 1 limite d’un quotient lim f ( x) = +∞.
f ′( x) = = et g ′( x) = = . x → +∞
3x x 7x x 2
Donc pour tout réel x > 0, f ¢(x) = g¢(x). 94 a) •  lim x − 3 x = 0 et lim − ln( x) = +∞.
x→0 x→0
Donc Mathis a raison. D’après la limite d’une somme lim f( x) = +∞.
x→0
90 f est dérivable sur R et pour tout réel x :  3 ln( x)
f ′( x) = 2
2x
. • Pour tout réel x > 0, f( x) = x2 1 − − 2 .
 x x 
x +5
3 ln( x)
lim = 0 , lim = 0.
91 a)  lim (1 − 3 x) = +∞. x → +∞ x x → +∞ x 2
x→−∞
1 D’après la limite d’une somme
Pour x < , lim (1 − 3 x) = 0 (avec 1 - 3x > 0).  3 ln( x)
3 x→ 1 lim 1 − − 2  = 1.
3 
x → +∞  x x 
b) On utilise le schéma de décomposition ci-dessous :
D’autre part, lim x2 = +∞.
x  1
− 3x x → +∞
X ln(X) D’après la limite d’un produit lim f ( x) = +∞.
x → +∞
•  lim X = +∞ et lim ln(X) = +∞ donc par com- b) On utilise le schéma de décomposition ci-dessous :
x→−∞ x→+∞
position lim f ( x) = +∞. x
x  e −1
x→−∞
X Xln(X)
•  lim X = 0 et lim ln(X) = −∞ donc par composi-
x→
1 X→0 •  lim X = 0 et lim X ln(X) = 0.
3 x→0 X→0

tion lim f( x) = −∞. Donc par composition lim f( x) = 0.


x→0 x→0
•  lim X = +∞ et lim ln(X) = +∞.
92 a)  lim x = +∞ et lim ln( x) = +∞ donc x→+∞ X → +∞
x → +∞ x → +∞ D’après la limite d’un produit lim X ln(X) = +∞.
X → +∞
d’après la limite d’un produit lim g( x) = +∞.
x → +∞ Donc par composition lim f ( x) = +∞.
x → +∞
b)  Pour tout x  >  0, g( x) = x ln(( x )2 ) c’est-à-dire
g( x) = 2 x ln( x ). 2ln( x )
95 a) • Pour tout réel x > 0, f( x) = .
On utilise le schéma de décomposition ci-dessous : x
x x On utilise le schéma de décomposition ci-dessous :

X 2 Xln(X) x x
2ln(X)
lim X = 0 et lim 2X ln(X) = 0. X
x→0 X→0 X
Donc par composition lim g( x) = 0. 2ln(X)
x→0 •  lim X = 0 et lim = −∞.
x→0 XX→0
93 a) •  lim ln( x) = −∞ et lim x2 = 0. Donc par composition lim f( x) = −∞.
x→0 x→0
x→0
D’après la limite d’une somme lim f( x) = −∞. 2ln(X)
x→0
•  lim X = +∞ et lim = 0.
 ln( x)  x→+∞ X → +∞ X
• Pour tout réel x > 0, f( x) = x2  2 − 1.
 x  Donc par composition lim f ( x) = 0.
x → +∞
ln( x)  ln( x) 
lim = 0 donc lim  2 − 1 = −1. b) •  lim x ln( x) = 0 et lim ( x2 + 1) = 1.
x → +∞ x 2 x → +∞ 
 x  x→0 x→ 0
2
D’autre part lim x = +∞.
x → +∞ D’après la limite d’un quotient lim f( x) = 0.
x→0
D’après la limite d’un produit lim f ( x) = −∞.
x → +∞ ln( x)
b) •  lim x = 0 et lim ln( x) = −∞.
x→0 x→0 • Pour tout réel x > 0, f( x) = x .
1
D’après la limite d’un quotient lim f( x) = 0. 1+ 2
x→0 x

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 263

172892_Chap11_251-284.indd 263 23/07/2020 09:36:27


ln( x)  1 102 a)  On note u la fonction définie sur R par
lim = 0 et lim 1 + 2  = 1. 2
u( x) = e x −5 x + 1 ; alors f = ln(u).
x → +∞ x 
x → +∞  x 
D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 0. La fonction u est dérivable et strictement positive sur
x → +∞ R donc f est dérivable sur R.
96 On note u la fonction définie sur ]0  ;  +  ¥[ par Pour tout nombre réel x :
2
1 u ′( x) (2 x − 5)e x −5 x
u( x) = x + ; alors f = ln(u). g ′( x) = = .
x u( x)
2
e x −5 x + 1
La fonction u est dérivable et strictement positive sur 2 2

]0 ; + ¥[ donc f est dérivable sur]0 ; + ¥[. b) Pour tout nombre réel x : e x −5 x > 0 et e x −5 x + 1 > 0
Pour tout nombre réel x > 0 : donc g¢ est du signe de (2 x − 5).
1 x2 − 1 On en déduit ce tableau de variation de la fonction g.
1− 2 2
u ′( x) x = x2 = x − 1 . 5
f ′( x) = = x - ¥ +¥
u( x) 1 x2 + 1 x( x2 + 1) 2
x+
x x g¢(x) - 0 +

97 On note u la fonction définie sur R par :


u( x) = x + e− x , alors f = ln(u). g(x)
La fonction u est dérivable et strictement positive sur
(
ln e

25
4 )
+1
R donc f est dérivable sur R.
u ′( x) 1 − e− x 103 1.  On note u la fonction polynôme définie sur
Pour tout nombre réel x : f ′( x) = = .
u( x) x + e− x ]- 1 ; + ¥[ par u(x) = x2 + 4x + 3. Alors f = ln(u).
98 Pour tout nombre réel x > 3, D = 42 - 4 ´ 1 ´ 3 = 4 et 4 = 2.
f(x) = ln(x + 2) - ln(x - 3). D > 0 donc la fonction polynôme u a deux racines :
f est dérivable sur ]3 ; + ¥[ et pour tout réel x > 3 : −4 − 2 −4 + 2
x1 = = −3 et x2 = = −1.
1 1 5 2 2
f ′( x) = − =− . Donc u(x) > 0 sur ]- ¥ ; - 3[ È ]- 1 ; + ¥[ et alors
x +2 x−3 ( x + 2)( x − 3)
u(x) > 0 sur I.
99 On note u la fonction définie sur ]-  ¥  ;  1[ par La fonction u est dérivable et strictement positive sur
u( x) = 1− x ; alors f = ln(u). I et f = ln(u) donc f est dérivable sur I.
La fonction u est dérivable et strictement positive sur b) Pour tout nombre x de I :
]- ¥ ; 1[ donc f est dérivable sur]- ¥ ; 1[. u ′( x) 2x + 4
f ′( x) = = 2 .
Pour tout nombre réel x < 1 : u( x) x + 4x + 3
−1 c) Pour tout nombre x de I, x2 + 4 x + 3 > 0 donc f ¢

u ( x) 2 1 − x −1
f ′( x) = = = . est du signe de 2 x + 4.
u( x) 1− x 2(1 − x) 2x + 4 > 0 sur ]- 1 ; + ¥[ donc f ¢(x) > 0 sur I.
100 On note u la fonction définie sur ]e  ;  +  ¥[ par f est strictement croissante sur I.
u(x) = ln(x) ; alors f = ln(u).
104 a) Pour tout nombre réel x > 0 :
La fonction u est dérivable et strictement positive sur 1
]1 ; + ¥[ donc f est dérivable sur ]1 ; + ¥[. f( x) = ln( x + 1) − ln( x) −
.
x +1
Pour tout nombre réel x > 1 : f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout nombre réel
1 1 1 1
x > 0 : f ′( x) = − +
u ′( x) 1
f ′( x) = = x = . x + 1 x ( x + 1)2
u( x) ln( x) xln( x)
x( x + 1) ( x + 1)2 x
f ′( x) = 2
− 2
+
101 On note u la fonction définie sur R par x( x + 1) x( x + 1) x( x + 1)2
u( x) = 1+ e x ; alors f(x) = xln(u(x)). x2 + x − x2 − 2 x − 1 + x
f ′( x) =
La fonction u est dérivable et strictement positive sur x( x + 1)2
R donc f est dérivable sur R. −1
f ′( x) =
Pour tout nombre réel x : x( x + 1)2
u ′( x) xe x b) Pour tout nombre réel x > 0 : x( x + 1)2 > 0 donc
f ′( x) = ln(u( x)) + = ln(1 + e x ) + .
u( x) 1+ ex f ¢(x) < 0 sur ]0 ; + ¥[.
264

172892_Chap11_251-284.indd 264 23/07/2020 09:37:32


f est strictement décroissante sur ]0 ; + ¥[. d) Voici le tableau de variations de la fonction f.
c) • Pour déterminer la limite en 0 de la fonction f on x 0 0 1 +¥
1
utilise l’écriture : f( x) = ln( x + 1) − ln( x) − .
x +1 f ¢(x) - - 1 - 0 -
lim ln( x + 1) = 0 ; lim − ln( x) = +∞ + ¥
x→0 x→0 f (x) 0
1 - ¥
et lim − = −1.
x→ 0 x +1 e)  On lit sur le tableau de variations  : f(x)  >  0 sur
D’après la limite d’une somme lim f( x) = +∞.
x→0 ]- ¥ ; 0[ et f(x) < 0 sur ]0 ; + ¥[.
• Pour déterminer la limite en + ¥ de la fonction f on
 x + 1 1
utilise l’écriture : f( x) = ln − .
 x  x + 1
On utilise le schéma de décomposition ci-dessous :

Pour se tester
x +1
x
 x
X ln(X)

lim X = 1 et limln(X) = 0.
x→+∞ x→1
 x + 1
Donc par composition lim ln  = 0.
x → +∞  x   106 1. C
1 En effet, l’inéquation e2x  <  3 équivaut à 2x  <  ln(3)
D’autre part lim − = 0.
x → +∞ x + 1 1
c’est-à-dire x < ln(3).
D’après la limite d’une somme lim f ( x) = 0. 2
x → +∞  
1
d) Voici le tableau de variations de la fonction f. Donc S =  −∞ ; ln(3) .
 2 
x 0 +¥ 2. C
f ¢(x) - En effet, ln(1  -  2x) est défini dans l’ensemble E des
+ ¥ nombres réels x tels que 1  -  2x  >  0 c’est-à-dire
f (x)
0 1  1
x < . Donc E =  −∞ ;  .
2  2 
105 a)  On note u la fonction définie sur R par 3. B
u( x) = x2 + 1 alors f(x) = ln(u(x)) - x. En effet, on résout l’inéquation dans l’ensemble E des
La fonction u est dérivable et strictement positive sur nombres réels x tels que 3 - x > 0 c’est-à-dire x < 3.
R donc f est dérivable sur R. Donc E = ]- ¥ ; 3[.
u ′( x) 2x La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[,
Pour tout nombre x réel : f ′( x) = −1= 2 − 1.
u( x) x +1 ainsi ln(3 - x) < 1 équivaut à 3 - x < e c’est-à-dire
−x 2 + 2 x − 1 x > 3 - e.
Donc f ′( x) = .
x2 + 1 3 - e < 0.
b) Pour tout nombre réel x2 + 1 > 0 donc f ¢(x) est du x doit appartenir à E donc S = ]3 - e ; 3[.
signe de −x2 + 2 x − 1. 4. B
Or −x2 + 2 x − 1 = −( x − 1)2 . En effet, ln(20) - ln(4) + ln(25) = ln(5 ´ 4) - ln(4) + ln(52)
Donc f ¢(x) < 0 sur R et la fonction f est décroissante = ln(5) + ln(4) - ln(4) + 2ln(5) = 3ln(5)
sur R. 5. A  25 
c) • On utilise le schéma de décomposition ci-dessous : En effet, ln 3  = ln(25 ) − ln(73 ) = 5ln(2) − 3ln(7).
7 
x2 + 1 6. B
x En effet, pour tout nombre réel x > 0,
x 
 1
X ln(X) f ′( x) = 1× ln( x) + x × − 1 = ln( x) + 1 − 1 = ln( x).
x
lim X = +∞ et lim ln(X) = +∞ donc par com-
x→−∞ x→+∞ 7. C
2 ln( x)
position lim ln( x + 1) = +∞. En effet, lim = 0 et lim ( x2 + 1) = +∞.
x→−∞ x → +∞ x x → +∞
D’autre part lim − x = +∞. D’après la limite d’une somme :
x→−∞
 ln( x)
D’après la limite d’une somme lim f ( x) = +∞. lim  x2 + 1 −  = +∞.
x→−∞ x → +∞   x 
Chapitre 11 ) Fonction logarithme 265

172892_Chap11_251-284.indd 265 23/07/2020 09:38:25


107 1. B et D 2. L’affirmation est vraie.
La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[, On note u la fonction définie sur ]-  ¥  ;  -  3[ par
 1 n  x −1
 1 n  u( x) = ; alors f = ln(u).
aussi   < 10−3 équivaut à    < ln(10−3 ) c’est- x+3
 2   2  
La fonction u est dérivable et strictement positive sur
 1
à-dire nln  < ln(10−3 ). ]- ¥ ; - 3[ donc f est dérivable sur ]- ¥ ; - 3[.
 2  u ′( x)
 1   1 n Pour tout réel x de ]- ¥ ; - 3[, f ′( x) =
Or ln   < 0 , ainsi   < 10−3 équivaut à u( x)
 2   2  1× ( x + 3) − ( x − 1) × 1
−3
ln(10 ) ( x + 3)2
n> . f ′( x) =
 1 x −1
ln 
 2  x+3
ln(10 ) −3
 1 n 4
≈ 9 , 97. Ainsi   < 10−3 si et seulement si f ′( x) =
 1  2  ( x − 1)( x + 3)
ln 
 2  f ¢(x) est du signe de ( x − 1)( x + 3) sur ]- ¥ ; - 3[.
n > 10. Or pour tout nombre réel de ]- ¥ ; - 3[,
2. A et C ( x − 1)( x + 3) > 0.
•  g(0)  =  ln(1)  =  0, g(1)  =  ln(3), g(2)  =  ln(5) et Donc f ¢(x) > 0 sur ]- ¥ ; - 3[,
g(4) = ln(9) = ln(32) = 2ln(3). La fonction f est croissante sur ]- ¥ ; - 3[.
1 2 Remarque  : pour déterminer f ¢(x) on aurait pu aussi
• Pour tout nombre réel x > −  : g ′( x) = .
2 2x + 1 utiliser le fait que pour tout réel x de ]-  ¥  ;  -  3[,
2 2 2 f(x) = ln(x - 1) - ln(x + 3).
g ¢(0) = 2, g ′(1) = , g ′(2) = et g ′(4) = .
3 5 9 3. L’affirmation est vraie.
3. B f est la fonction définie sur ]0 ; + ¥[ par :
•  lim ( xln( x)) = 0 donc lim ( xln( x) − 1) = −1. f(x) = x - 1 - ln(x).
x→0 x→ 0
2
f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel x > 0 :
D’autre part lim x = 0 (avec x2 > 0). 1 x −1
x→0 f ′( x) = 1 − = .
D’après la limite d’un quotient lim f( x) = −∞. x x
x→0
Pour tout réel x > 0, f ¢ est du signe de x - 1 et on peut
ln( x) 1
• Pour tout nombre réel x > 0, f( x) = − 2. construire le tableau de variation de f.
x x
ln( x) 1 x 0 1 +¥
lim = 0 et lim − 2 = 0.
x → +∞ x x → +∞ x
f ¢(x) - 0 +
D’après la limite d’une somme lim f ( x) = 0.
x → +∞
f(x) 0
108 1. L’affirmation est fausse.
On déduit de ce tableau de variations que pour tout
On résout l’équation dans l’ensemble E des nombres
réel x > 0 : f (x) > 0 c’est-à-dire x - 1 - ln(x) > 0.
réels tels que 6x - 2 > 0, 2x - 1 > 0 et x > 0 c’est-à-
1  Donc pour tout réel x > 0, ln(x) < x - 1.
1 1
dire x > , x > et x > 0. Donc E =  ; + ∞  .
3 2  2 
Pour tout réel x de E, l’équation

S’entraîner
ln(6x  -  2)  +  ln(2x  -  1)  =  ln(x) s’écrit ln((6x  -  2)
(2x - 1)) = ln(x) soit ln(12x2 - 10x + 2) = ln(x).
L’équation ln(12x2  -  10x  +  2)  =  ln(x) équivaut à
12x2 - 10x + 2 = x c’est-à-dire 12x2 - 11x + 2 = 0.
D = 112 - 4 ´ 12 ´ 2 = 25 et 25 = 5.
D  >  0 donc l’équation 12x2  -  11x  +  2  =  0 a deux 109 1. • f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel
11 − 5 1 11 + 5 2 1 1
solutions x1 − = et x2 = = . x > 0, f ′( x) = −
24 4 24 3 x 2
2 2 x
Seul appartient à E. f ′( x) = −
3 2x 2x
Donc S =
2
3 {}
. f ′( x) =
2− x
2x
.

266

172892_Chap11_251-284.indd 266 23/07/2020 09:39:34


• Sur ]0 ; + ¥[, 2x > 0 donc f ¢(x) est du signe de 2 - x. 111 a)  La fonction f  définie sur ]0  ;  +¥[ par
2 - x > 0 sur ]0 ; 2[ et 2 - x < 0 sur ]2 ; + ¥[ donc  x + 1
f( x) = ln  vérifie f(a) = A et f(b) = B.
f ¢(x) > 0 sur ]0 ; 2[ et f ¢(x) < 0 sur ]2 ; + ¥[.  x 
f est croissante sur ]0  ;  2[ et f est décroissante b) Pour tout réel x > 0, f(x) = ln(x + 1) - ln(x).
sur]2 ; + ¥[. La fonction f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout
1 1 1
De plus f(2) = ln(2) - 1. réel x > 0, f ′( x) = − =− .
x +1 x x( x + 1)
• D’où le tableau de variations de f sur ]0 ; + ¥[.
0 2 Pour tout réel x > 0, f ¢(x) < 0 donc f est strictement
x +¥
décroissante sur ]0 ; + ¥[.
f ¢(x) + 0 - a < b donc f(a) > f(b) c’est-à-dire A > B.
ln(2) - 1
f(x)
112 Parcours 1
• La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[ On pose X = ln(x) et on obtient l’équation
donc ln(2) < ln(e) c’est-à-dire ln(2) < 1. X2 - X - 6 = 0 (E).
Donc ln(2) - 1 < 0. D = (- 1)2 - 4 ´ 1 ´ (- 6) = 25, D > 0 et ∆ = 5
Or pour tout réel x > 0, f(x) < ln(2) - 1 donc f(x) < 0. donc l’équation (E) a deux solutions :
1 1− 5 1+ 5
Pour tout réel x > 0, f(x) < 0 équivaut à ln( x) − x < 0 x1 = = −2 et x2 = = 3.
2 2 2
1 x est solution de l’équation (ln(x))2 - ln(x) - 6 = 0 si,
c’est-à-dire ln( x) < x.
2 et seulement si, X est solution de (E) c’est-à-dire si, et
Donc la courbe # est au-dessous de la droite d.
seulement si, ln(x) = - 2 ou ln(x) = 3.
2. On considère la fonction f définie sur ]0 ; + ¥[ par
ln(x) = - 2 équivaut à x = e- 2 et ln(x) = 3 équivaut à
f(x) = ln(x) - ex + 1.
x = e3.
f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et, pour tout nombre réel
L’ensemble S des solutions de l’équation
1 1− e × x
x > 0, f ′′( x) = − e = . (ln(x))2 - ln(x) - 6 = 0 est S =  S = {e−2 ; e3 }.
x x
Parcours 2
Pour tout réel x  >  0, f ¢(x) est du signe de 1− e × x,
 1 1  a) D = (- 1)2 - 4 ´ 2 ´ (- 1) = 9, D > 0 et ∆ = 3
donc f ¢(x) > 0 sur  0 ;  et f ¢(x) < 0 sur  ; +∞  . donc l’équation 2X2 - X - 1 = 0 a deux solutions :
 e   e 
D’où le tableau de variations de f sur ]0 ; + ¥[ : 1− 3 1 1+ 3
x1 = = − et x2 = = 1.
1 4 2 4
x 0 +¥ b) En posant X = ln(x), (E) s’écrit 2X2 - X - 1 = 0.
e
x est solution de (E) si, et seulement si, X est solution
f ¢(x) + -
de 2X2 - X - 1 = 0 c’est-à-dire x est solution de (E) si,
f(x) - 1 1
et seulement si, ln( x) = − ou ln(x) = 1.
2 1
 1 1 −
f   = −1 est le maximum de la fonction f sur c)  ln( x) = − équivaut à x = e 2 et ln(x) = 1 équi-
e 2
]0 ; + ¥[ donc pour tout nombre réel x > 0, f(x) < 0 vaut à x = e.
et ainsi ln( x) < e × x − 2.
Donc la courbe # est au-dessous de la droite d sur
L’ensemble S des solutions de E est S = {e −
1
2 ;e }.
]0 ; + ¥[. 113 Remarque  : la fonction x    ln(13x  -  26) n’est
pas définie sur ]- ¥ ; 2] donc on ne peut pas étudier
110 a)  lim ln(1 + x) = 0 et lim x = 0 donc l’étude
x→ 0 x → +∞ la position relative des courbes # et #¢ sur cet inter-
de la limite de la fonction f en 0 conduit à une forme valle.
indéterminée « ¥ sur ¥ ». a)
b) La fonction ln est dérivable sur ]0 ; + ¥[, donc en 5
particulier en 1.
ln(1 + x) − ln(1)
lim = ln′(1).
x→ 0 x
1
Or, pour tout x > 0, ln′( x) = donc ln¢(1) = 1.
x   0 5 10
ln(1 + x) La courbe # semble au-dessus de la courbe #¢ sur
Conclusion : lim = 1.
x→ 0 x ]2 ; 3[ È ]10 ; + ¥[.

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 267

172892_Chap11_251-284.indd 267 23/07/2020 09:40:14


La courbe #¢ semble au-dessus de la courbe # sur 116 1. u0 > 0.
]3 ; 10[. Soit un entier naturel n > 0, on suppose un > 0 on a
b)  On résout l’inéquation ln(x2  +  4)  >  ln(13x  -  26) alors e  ´  un  >  0 et donc e ´un c’est-à-dire
dans l’ensemble E des nombres réels x tels que un + 1 > 0.
x2  +  4  >  0 et 13x  -  26  >  0 c’est-à-dire x  >  2 donc Donc par récurrence sur n, pour tout entier naturel n,
E = ]2 ; + ∞[. un > 0.
La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[, v ln(un+1) − 1
2. a)  n+1 =
ainsi pour tout réel x de E, ln(x2 + 4) > ln(13x - 26) vn ln(un ) − 1
équivaut à x2 + 4 > 13x - 26 soit x2 - 13x + 30 > 0. v n+1 ln( e × un ) − 1
D = 132 - 4 ´ 1 ´ 30 = 49 et 49 = 7. =
vn ln(un ) − 1
D  >  0 donc la fonction polynôme x2  -  13x  +  30 a 1
13 − 7 13 + 7 v n+1 ln(e × un ) − 1
deux racines : x1 = = 3 et x2 = = 10. = 2
2 2 vn ln(un ) − 1
Donc x2  -  13x  +  30  >  0 si et seulement si
1 1
x Î ]- ¥ ; 3[ È ]10 ; + ¥[. v n+1 ln(e) + ln(un ) − 1
= 2 2
x Î E donc ln(x2 + 4) > ln(13x - 26) si et seulement vn ln(un ) − 1
si x Î ]2 ; 3[ È ]10 ; + ¥[. 1 1
• Si x Î ]2 ; 3[ È ]10 ; + ¥[. la courbe # est au-dessus v n+1 ln(un ) −
= 2 2
de la courbe #¢. vn ln(un ) − 1
• Si x Î ]3 ; 10[, la courbe #¢ est au-dessus de la courbe #. 1
v n+1 (ln(un ) − 1)
114 a) On résout l’inéquation sur ]0 ; + ¥[. = 2
vn ln(un ) − 1
(ln(x))2 + ln(x) > 0 équivaut à ln(x)(ln(x) + 1) > 0. v n+1 1
On peut construire ce tableau de signes. = .
vn 2
x 0 e- 1 1 + ¥ 1
Donc (vn) est une suite géométrique de raison .
ln(x) - - 0 +
2
b) • v0 = ln(e²) - 1 = 2ln(e) - 1 = 2 - 1 = 1.
(ln(x) + 1) - 0 + + 1
(vn) est la suite géométrique de raison et de premier
ln(x) ´ (ln(x) + 1) + 0 - 0 + 2  1 n
terme 1 donc pour tout entier naturel n, v n =   .
- 1
Donc S = ]0 ; e [ È ]1 ; + ¥[.  2 
b) • On pose X = ln(x), l’inéquation • Pour tout entier naturel n, vn = ln(un) - 1 équivaut à
2(ln(x))2 - 5ln(x) - 3 > 0 s’écrit alors 2X² - 5X - 3 > 0. ln(un) = vn + 1 soit un = evn +1. n
 1
D = (- 5)2 - 4 ´ 2 ´ (- 3) = 49 et 49 = 7.  1 n  
 
+1
En remplaçant vn par   on obtient un = e 2  .
D  >  0 donc la fonction polynôme x2  -  13x  +  30 a  2 
5−7 5+7  1 n 

deux racines : x1 = = −1 et x2 = = 6. c)  lim   + 1 = 1 donc lim un = e.
2 2 n→+∞  2   n→+∞
Donc l’ensemble S¢ des solutions de l’inéquation
2X2 - 5X - 3 > 0 est S¢ = ]- ¥ ; - 1[ È ]6 ; + ¥[. 117 On note n le nombre de tirages.
• ln(x) = - 1 équivaut à x = e- 1 et ln(x) = 6 équivaut La probabilité d’obtenir aucune boule blanche est
à x = e6. 0 , 7n et on est amené à déterminer le plus petit entier
La fonction ln est définie et strictement croissante sur n tel que 0 , 7n < 0 , 01.
]0  ;  +  ¥[ donc l’ensemble S des solutions de E est La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[,
S = ]0 ; e- 1[ È ] e6 ; + ¥[. ainsi 0 , 7n < 0 , 01 équivaut à ln(0,7n) < ln(0,01) c’est-
à-dire nln(0,7) < ln(0,01).
115 Les coordonnées de M sont ln(0 , 01)
 xA + xB yA + yB  Or ln(0,7) < 0, ainsi 0 , 7n < 0 , 01 équivaut à n > .
 ;  c’est-à-dire ln(0 , 7)
 2 2  ln(0 , 01)
 a + b ln(a) + ln(b)  a + b ln(ab) Or ≈ 12, 9 , ainsi 0 , 7n < 0 , 01 si et seulement
 ;  soit  ; . ln(0 , 7)
 2 2   2 2  si n > 13.
 a + b  Il faut effectuer au moins 13 tirages pour que la pro-
Les coordonnées de N sont  ; 0.
 2  babilité de n’obtenir aucune boule blanche soit infé-
1
Donc MN = ln(ab) c’est-à-dire MN = ln( ab ). rieure à 0,01.
2
268

172892_Chap11_251-284.indd 268 23/07/2020 09:41:33


118 a)  Une équation de la tangente T à # en A est d) Voici le tableau de variations de la fonction f.
y = ln¢(a) (x - a) + ln(a).
x 0 1 +¥
1 1
Or ln′(a) = donc y = ( x − a) + ln(a) c’est-à-dire
a a f ¢(x) - 0 +
1 + ¥ + ¥
y = x − 1 + ln(a). f(x)
a 0
Q est le point de T d’abscisse zéro, donc
1
yQ = × 0 − 1 + ln(a) c’est-à-dire yQ = - 1 + ln(a). 120 Cette affirmation est exacte.
a
Les coordonnées de Q sont (0 ; - 1 + ln(a)). En effet, la variable I contient la valeur 16 en fin d’exé-
Les coordonnées de P sont (0 ; ln(a)). cution donc 215 < A < 216.
Donc PQ = 1. La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[,
b) Pour construire la tangente T : ainsi 215 < A < 216 équivaut à ln(215) < ln(A) < ln(216)
• on place le point P ; c’est-à-dire 15ln(2) < ln(A) < 16ln(2).
• on place le point Q de l’axe des ordonnées tel que
yQ = yP - 1 ; 121 a) La fonction ln est définie sur ]0 ; + ¥[ donc
• La tangente T est la droite (AQ). x > 0 et y > 0.
ln(x)  +  ln(y)  =  0 s’écrit aussi ln(xy)  =  0 c’est-à-dire
119 1.a) La fonction g est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et 1
pour tout réel x > 0 : xy = 1 soit y = .
x
1 x +1 On a représenté ci-dessous l’ensemble des points M
g ′( x) = 1 + c’est-à-dire g ′( x) = .
x x de coordonnées (x ; y) qui vérifient ln(x) + ln(y) = 0.
Pour tout réel x  >  0, g¢(x) est du signe de x + 1
donc g¢(x) > 0 sur ]0 ; + ¥[.
g est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[. 5
b) g(1) = 1 - 1 + ln(1) = 0.
4
g est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[ et g(1) = 0
donc g(x) < 0 sur ]0 ; 1[ et g(x) > 0 sur ]1 ; + ¥[. 3
2. a) La fonction f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour 2
tout réel x > 0 :
1× x − ( x − 1) × 1 x −1 1 1
f ′( x) = 2
× ln( x) + × .
x x x
1 x −1 0 1 2 3 4 5
f ′( x) = 2 × ln( x) + 2
x x
x − 1 + ln( x) b) La fonction ln est définie sur ]0 ; + ¥[ donc x > 0
f ′( x) = et y > 0.
x2  y
g( x) ln(y) - 2ln(x) = 0 s’écrit aussi ln 2  = 0 c’est-à-dire
f ′( x) = 2  x 
x y 2
= 1 soit y = x .
b) Pour tout réel x > 0, x2 > 0 donc f ¢(x) est du signe x2
de g(x) et on déduit que f ¢(x) < 0 sur ]0 ; 1[ et f ¢(x) > 0 On a représenté ci-dessous l’ensemble des points M
sur ]0 ; + ¥[. de coordonnées (x ; y) qui vérifient ln(y) - 2ln(x) = 0.
Donc f est décroissante sur ]0  ;  1[ et f est croissante
sur ]1 ; + ¥[.
x −1 4
c) • Pour tout réel x > 0, f( x) = ln( x) c’est-à-dire
 1  x 3
aussi f( x) = 1 − ln( x).
 x
  2
 1
•  lim 1 −  = −∞ et lim ln( x) = −∞.
x→ 0 
 x x→0 1
D’après la limite d’un produit : lim f( x) = +∞.
x→0
 1
•  lim 1 −  = 1 et lim ln( x) = +∞. 0 1 2 3
x → +∞ 
 x x → +∞
D’après la limite d’un produit : lim f ( x) = +∞.
x → +∞ Remarque : O(0 ; 0) ne fait pas partie de cet ensemble.

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 269

172892_Chap11_251-284.indd 269 23/07/2020 09:42:15


122 Parcours 1 D’après la limite d’une somme lim g( x) = +∞.
x → +∞
• La fonction f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout
b) • La fonction g est dérivable sur [0 ; + ¥[ et pour
1 2 x2 + 1
réel x > 0 : f ′( x) = 2 x + c’est à dire f ′( x) = . 3
x x tout réel x  >  0  : g ′( x) = + 1 c’est-à-dire
3x + 4 3x + 1
Pour tout réel x > 0, f ¢(x) > 0 donc f est strictement
g ′( x) = .
croissante sur ]0 ; + ¥[. 3x + 1
•  lim ( x2 − 2) = 0 et lim ln( x) = −∞. Pour tout nombre réel x  >  0, 3 x + 4 > 0 et
x→ 0 x→0
3 x + 1 > 0 donc g¢(x) > 0 sur [0 ; + ¥[.
D’après la limite d’une somme lim f( x) = −∞.
x→0 On en déduit le tableau de variations de la fonction g
lim ( x2 − 2) = +∞ et lim ln( x) = +∞. sur [0 ; + ¥[.
x → +∞ x → +∞
x 0 + ¥
D’après la limite d’une somme lim f ( x) = +∞.
x → +∞
g¢(x) +
•  On peut construire le tableau de variations de la
+ ¥
fonction f. g(x)
- 5
x 0 +¥
c)  Le tableau de variations de g et le théorème des
f ¢(x) +
valeurs intermédiaires permettent de conclure que
+ ¥ l’équation g(x)  =  0 admet une unique solution a
f (x)
- ¥
dans[0 ; + ¥[.
Le théorème des valeurs intermédiaires permet alors g(2) = ln(7) - 3 et ln(7) - 3 » - 1,05 donc g(2) < 0.
de conclure que l’équation f(x) = 0 admet une unique g(3) = ln(10) - 2 et ln(10) - 2 » 0,3 donc g(3) > 0.
solution a dans ]0 ; + ¥[. g(2) < 0 et g(3) > 0 donc 2 < α < 3.
Parcours 2 d) En tabulant avec
a) •  lim ln( x) = −∞ et lim x = 0. la calculatrice on
x→0 x→0
D’après la limite d’une somme lim g( x) = −∞. obtient : 2,76 < a < 2,77.
x→0
b) • La fonction g est dérivable sur ]0 ; 1] et pour tout 124 a) •  lim ln( x) = −∞ donc lim − 4 ln( x) = +∞.
1 1 x→0 x→0
réel x > 0 : g ′( x) = + . 1
x 2 x D’autre part, lim = +∞ et lim (3 x − 5) = −5.
x→0 x x→0
1 1
Pour tout réel x de ]0  ;  1], > 0 et > 0 donc D’après la limite d’une somme lim h( x) = +∞.
x 2 x x→0
g¢(x) > 0 sur ]0 ; 1].
b) La fonction h est dérivable sur ]0 ; 4] et pour tout
g est strictement croissante sur ]0 ; 1].
1 1
•  On peut construire le tableau de variations de la réel x  >  0  : h′( x) = −4 × − 2 + 3 c’est-à-dire
x x
fonction g sur ]0 ; 1]. 3 x2 − 4 x − 1
h′( x) = .
x 0 1 x2
g¢(x) + Pour tout réel x > 0, x2 > 0 donc h¢(x) est du signe de
3 x 2 - 4 x - 1.
1
g(x)
- ¥ D = (- 4)2 - 4 ´ 3 ´ (- 1) = 28.
D > 0 donc la fonction polynôme 3x2 - 4x - 1 a deux
c)  Le tableau de variations de g et le théorème des
racines :
valeurs intermédiaires permettent de conclure que
4 − 28 2− 7
l’équation g(x)  =  0 admet une unique solution a x1 = =
6 3
dans ]0 ; 1[.
4 + 28 2+ 7
et x2 = = .
123 a) Pour déterminer lim ln(3 x + 1), on utilise le 62 3
x → +∞ Donc x2  -  x  -  1  >  0 si et seulement si
schéma de composition ci-dessous.  2 − 7   2 + 7 
x  3x+1 x ∈  −∞ ;  ∪ ; + ∞  .
 3   3 
X ln(X)
2− 7 2+ 7
lim X = +∞ et lim ln(X) = +∞. < 0 et 0 < < 4 donc h¢(x)  <  0 sur
x→+∞ X → +∞ 3 3
Donc lim ln(3 x + 1) = +∞.  2+ 7  
x → +∞ 0 ;  et h¢(x) > 0 sur  2 + 7 ; 4  .
D’autre part, lim ( x − 5) = +∞.  3   3 
  
x → +∞

270

172892_Chap11_251-284.indd 270 23/07/2020 09:43:21


On en déduit le tableau de variation de variations de On en déduit que f ¢(x) < 0 sur ]- ¥ ; 0[.
la fonction h. La fonction f est strictement décroissante sur
x 0 2+ 7 4 ]- ¥ ; 0[.
3 Voici le tableau de variations de la fonction f sur
h¢(x) - 0 +
]- ¥ ; 0[.
29
+ ¥ −4 ln(4) + x - ¥ 0
h(x)  2 + 7  4
h  f ¢(x) +
 3 
+ ¥
    f(x)
- ¥
c)  h 2 + 7  = −4 × ln 2 + 7  + 3 + 2 + 7 − 5.
 3   3  2 + 7 3
  d) D’après le tableau de variations de f et le théorème
 2 + 7 
h  = −4 × ln 2 + 7 + 3 + 2 + 7 − 5. des valeurs intermédiaires l’équation f(x) = 0 admet
 3  3 2+ 7 3 une solution a sur ]-  ¥  ;  0[. Cela signifie que la
 2 + 7 
donc h   ≈ −1, 46. courbe # coupe l’axe des abscisses en un unique
 3 
point A d’abscisse a.
D’après le tableau de variations de h :
 2 + 7   e) Avec la calculatrice on obtient - 0,4 < a < - 0,3.
•  0 ∈  h  ; + ∞  donc l’équation h(x)  =  0 a
 
  3  
 2+ 7
une unique solution a dans l’intervalle  0 ; 
 3  126 a) L’affirmation est fausse.
 2 + 7  
•  0 ∈  h  ; − 4 ln(4) + 29  donc l’équation En effet, on remarque que pour tout réel x  >  0  :

  3  4  f(x) = x2ln(x) - x2.
h(x)  =  0 a une unique solution b dans l’intervalle lim x2 ln( x) = 0 et lim x2 = 0.
2 + 7  x→0 x→0
  x>0 x>0
 3 ; 4 . Donc d’après la limite d’une somme lim f ( x) = 0.
 
x→0
x>0
2+ 7
d)  ≈ 1, 54 donc 0 < a < 1,54. lim f ( x) = f (0) donc f est continue en 0.
3 x→0
En tabulant la fonction h avec la calculatrice on x>0

obtient 0,69 < a < 0,691. b) L’affirmation est fausse.


La fonction f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout
1
réel x > 0, f ′( x) = 2 x(ln( x) − 1) + x2 ×
x
125 a) On utilise le schéma de composition ci-dessous.  1 
f ′( x) = 2 x ln( x) − .
−2 x  2
x  e
−1 1
X ln(X) Pour tout réel x > 0, f ′( x) est du signe de ln( x) − .
2
lim X = 0 et lim ln(X) = −∞. 1
x→0 X→0 1 1
ln( x) − > 0 équivaut ln( x) > c’est-à-dire x > e 2 .
Donc par composition lim f( x) = −∞. 2 2
x→0
 1  1 
lim f( x) = −∞ donc l’axe des ordonnées est une Donc f ′( x) < 0 sur  2  et f ′( x) > 0 sur  e 2 ; + ∞  .
x→0  0 ; e   
asymptote verticale à la courbe #. On en déduit que le minimum de f sur[0  ;  +  ¥[ est
b) On utilise le même schéma de composition.
lim X = +∞ et lim ln(X) = +∞.
f (e ).
1
2
x→−∞ X → +∞

f( )= ( ) ( ( ) )
1 1 2 1
Donc par composition lim f ( x) = +∞.
x→−∞ e 2 e ln e − 1
2 2
c)  •  La fonction f est dérivable sur ]-  ¥  ;  0[ et pour
1 
f ( ) = e − 1
1
−2e−2 x  2 
tout réel x < 0, f ′( x) = −2 x . e 2
e −1
• Pour tout réel x < 0, −2e−2 x < 0. f (e ) = − 2e
1
2
•  e−2 x − 1 > 0 équivaut à e−2 x > 1 c’est-à-dire Le minimum de f sur[0 ; + ¥[ est -
e 2
et non - .
- 2x > 0 soit x < 0. 2 e

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 271

172892_Chap11_251-284.indd 271 23/07/2020 09:44:35


127 a) • f(1) = 2 se traduit par a = 2. c) Voici le tableau de variations de g.
Donc f ( x) = 2 x + (b x + c )ln( x). x 0 1 +¥
 1 1
•  f   = 1 + ln(2) se traduit par g¢(x) + 0 -
 2  2
2
1   1 1 g(x)
1 +  b + c ln  = 1 + ln(2) - ¥ - ¥
 2  2 2
1   1 1  1
c’est à dire  b + c ln  = − ln . 128 1. a) f est dérivable sur[- 1 ; + ¥[ et pour tout
 2  2 2 2
x
1 1 réel x > - 1 : f ′( x) = ln( x + 2) + .
Donc b + c = − . x+2
2 2
c f ¢est dérivable sur[-  1  ;  +  ¥[ et pour tout réel
•  f ′( x) = 2 + b ln( x) + b + et f ¢(1)  =  0 se traduit 1 1× ( x + 2) − x × 1
x x > - 1 : f ′′( x) = +
alors par 2 + b + c = 0 c’est-à-dire b + c = - 2. x+2 ( x + 2)2
• b et c vérifient le système : x+2 2
f ′′( x) = 2
+
 1 1 ( x + 2) ( x + 2)2
 2 b + c = − 2 (1). x+4
 f ′′( x) = .

 b + c = −2(2) ( x + 2)2
Par soustraction membre à membre on obtient b)  f ²(x) est du signe de x + 4 qui est positif sur
1 3 [- 1 ; + ¥[.
b = − c’est-à-dire b = - 3.
2 2 Pour x > - 1, f ²(x) > 0 donc f ¢ est strictement crois-
(2) devient alors - 3 + c = - 2 c’est-à-dire c = 1. sante sur [- 1 ; + ¥[.
• Donc f(x) = 2x + (- 3x + 1)ln(x). x 1
c) • Pour tout réel x > - 1, = .
2. a) • Pour tout réel x > 0 : g(x) = 2x - 3xln(x) + ln(x). x + 2 1+ 2
lim 2 x = 0 , lim − 3 x ln( x) = 0 et lim ln( x) = −∞. x
x→0 x→0 x→0 1
D’après les règles opératoires lim = 1 donc
D’après la limite d’une somme lim g( x) = −∞. x → +∞ 2
x 1+
x→0 lim = 1. x
 ln( x) x → +∞ x + 2
• Pour tout réel x > 0 : g( x) = x 2 − 3ln( x) + 
 x  D’autre part, on montre à l’aide du schéma de com-
ln( x) position ci-contre que : x   x+2
lim − 3ln( x) = −∞, lim = 0. X ln(X)
x → +∞ x → +∞ x
D’après la limite d’une somme : lim ln( x + 2) = +∞.
x → +∞
 ln( x) Donc d’après la limite d’une somme :
lim 2 − 3ln( x) +  = −∞.
x → +∞  x  lim f ′( x) = +∞.
x → +∞
D’autre part, lim x = +∞.
x → +∞ 2. a) On peut construire le tableau de variations de la
D’après la limite d’un produit : lim g( x) = −∞. fonction f ¢sur[- 1 ; + ¥[.
x → +∞
b)  La fonction g est dérivable sur ]0  ;  +  ¥[ et pour x - 1 +¥
réel x > 0 : f ²(x) +
1 +¥
g ′( x) = 2 − 3ln( x) + (1 − 3 x) × f¢(x)
x - 1
1
c’est-à-dire g ′( x) = −1 − 3ln( x) + Ce tableau de variations et le théorème des valeurs
x
1− x intermédiaires permettent de conclure que l’équation
soit aussi g ′( x) = −3ln( x) + . f’(x) = 0 admet une unique solution a sur[- 1 ; + ¥[.
x
1− x f ¢(- 0,6) » - 0,09 et f ¢(- 0,5) » 0,37.
Pour tout réel x tel que 0  <  x  <  1  : > 0 et
x f ¢(- 0,6) < 0 et f ¢(- 0,5) > 0 donc a Î ]- 0,6 ; - 0,5[.
- 3ln(x) > 0.
b) f ’(x) < 0 sur[- 1 ; a[ et f’(x) > 0 sur ]a ; + ¥[.
1− x
Donc − 3ln( x) > 0 c’est-à-dire g¢(x) > 0. 3.  a)  •  D’après la question 2.  c) f est décroissante
x
1− x sur[- 1 ; a[ et f est croissante sur ]a ; + ¥[.
Pour tout réel x > 1 ; < 0 et - 3ln(x) < 0. b) •  lim ln( x + 2) = +∞.
x x → +∞
1− x
Donc − 3ln( x) < 0 c’est-à-dire g¢(x) < 0. De plus lim x = +∞.
x x → +∞

272

172892_Chap11_251-284.indd 272 23/07/2020 09:45:46


Donc d’après la limite d’un produit : 1
Or, log′(1) = et log(1) = 0.
lim x ln( x + 2) = +∞. ln(10)
x → +∞ 1
Une équation de T est y = ( x − 1).
Et d’après la limite d’une somme : lim f ( x) = +∞. ln(10)
x → +∞
c) Voici le tableau de variations de la fonction f. • Une équation de la tangente T¢ à la courbe au point
d’abscisse 10 est de la forme :
x - 1 a +¥
y = log¢(10) ´ (x - 10) + log(10).
f¢(x) - 0 + 1
Or, log′(10) = et log(10) = 1.
1 + ¥ 10ln(10)
f(x) 1
f(a) Une équation de T¢ est y = ( x − 10) + 1.
10ln(10)
ln(1) Voici la courbe représentative de la fonction log.
129 1. a)  log(1) = =0
ln(10)
ln(10) 3
log(10) = =1
ln(10)
2 T
1
ln 
ln(0 ,1) 10  −ln(10) 1
log(0 ,1) = = = = −1 T’
ln(10) ln(10) ln(10)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

log(10 ) = n ( ) = nln(10) = n
ln 10n –1
ln(10) ln(10)
–2
ln(ab) log(x)
b) •  log(ab) = –3
ln(10)
ln(a) + ln(b)
log(ab) =
ln(10)
106 I 
ln(a) ln(b) 130 a)  S = 10 log 0
log(ab) = +  I0 
ln(10) ln(10)
S = 10log(106)
log(ab) = log(a) + log(b)
a S = 10 ´ 6 ´ log(10)
ln  S = 60.
a  b 
•  log =   = Le niveau sonore est de 60 décibels.
 b  ln(10)
I
 a  ln(a) − ln(b)
log  = b) S = 100 c’est-à-dire 10 log  = 100
 b   I0 
ln(10)  I 

ln 
 a  ln(a) ln(b)  I0 
log  = − soit = 10.
 b  ln(10) ln(10)
ln(10)
a I
log  = log(a) − log(b) I
 b  ln  = 10 ln(10) ce qui équivaut à = e10ln(10)
 I0  I0
2.  a.  La fonction log est dérivable sur ]0  ;  +  ¥[ et
I
pour tout x > 0 : log′( x) =
1
. c’est-à-dire = 1010.
xln(10) I0
ln(10) est positif donc pour tout réel x > 0, log¢(x) > 0.  2 × 105 A 
La fonction log est strictement croissante sur 131 a) •  M = log 0

 A0 
]0 ; + ¥[. 5
M = log(2 × 10 )
Voici le tableau de variations de la fonction log.
M = log(2) + log(105 )
x 0 +¥ M = log(2) + 5.
log¢(x) + Donc M » 5,3.
+¥ La magnitude du séisme de Barcelonnette était envi-
log(x)
- ¥ ron 5,3.
1, 26 × 10 9 A 
b)  •  Une équation de la tangente T à la courbe au •  M = log 0

point d’abscisse 1 est de la forme :  A0 
y = log¢(1) ´ (x - 1) + log(1). M = log(1, 26 × 109 )

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 273

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M = log(1, 26) + log(109 ) 134 a)  log(N + 1) = log(282589933 )
M = log(1, 26) + 9. log(N + 1) = 8589933 × log(2).
Donc M » 9,1. b) La partie entière de log(N + 1) est 24 862 047.
La magnitude du séisme de Tohoku était environ 9,1. c) On en déduit l’encadrement :
A 24 862 047 < log(N + 1) < 24 862 048.
ln 
A  A 0  Ce qui équivaut à : 1024 862 047 < N + 1 < 1024 862 048
b)  log  = 6 , 2 c’est-à-dire = 6 , 2 soit
 A 0  ln(10) c’est-à-dire 1024 862 047 < 282 589 933 < 1024 862 048
A A d) 1024 862 047 < 282 589 933  < 1024 862 048 entraine
ln  = 6 , 2 ln(10) ce qui équivaut à = e6 ,2 ln(10) , 1024 862 047 < 282 589 933 - 1 < 1024 862 048
 A 
0 A 0
soit A = 1,6 ´ 106A0. soit 1024 862 047 < N < 1024 862 048
L’amplitude de ce tremblement de terre était d’envi- Donc l’écriture décimale de N comporte 24 862 048 chiffres.
ron 1,6 ´ 106 A0.
135 a) Faux. En effet, si x > e100 alors ln(x) > 100.
132 a) pH = - log(6 ´ 10- 5) b) Vrai. En effet, la fonction f définie sur ]0 ; + ¥[ par
1
pH = - log(6) - log(10- 5) f(x) = x - ln(x) avec f ′( x) = 1 − .
x
pH = - log(6) + 5log(10) x −1
c’est-à-dire f ′( x) = est décroissante sur ]0 ; 1] et
pH = - log(6) + 5. x
Donc pH » 4,2. croissante sur[1 ; + ¥[.
Le pH est environ 4,2. Or f(1)  =  1 donc pour tout réel x  >  0, f(x)  >  1 soit
b)  On note n le nombre de moles par litre d’ions x - ln(x) > 1.
H3O +. On a alors pour tout réel x > 0, x - ln(x) > 0 c’est-à-
ln(n) dire ln(x) < x.
On a alors - log(n) = 2,4 c’est-à-dire = −2 , 4
ln(10) c) Vrai. En effet, pour x > 0, ln(x) = - 100 équivaut à
soit ln(n) = - 2,4ln(10).
Donc n = e−2 ,4ln(10) et alors n » 0,004. x = e- 100.
Le nombre de moles par litre d’ions H3O + est environ d)  Vrai. En effet, la fonction ln est strictement crois-
0,004. sante sur ]0  ;  +¥[ donc l’inéquation ln(x)  >  1010
10
c) - log(2 ´ n) = - log(2) - log(n) équivaut à x > e10 .
- log(2 ´ n) = - log(n) - log(2). On pouvait aussi justifier cette affirmation par le fait
Lorsque la concentration en H3O + double le pH dimi- que lim ln( x) = +∞.
x → +∞
nue de log(2).
136 x est un nombre réel strictement positif.
133 a) G = 20log(7,4 ´ 10- 9 ´ 9 ´ 109) a)  Si ln(x2)  =  2 alors 2ln(x)  =  2 donc ln(x)  =  1et
G = 20log(7,4 ´ 10- 9 ´ 9 ´ 109) (ln(x))2 = 1.
G = 20log(66,6) La proposition est vraie.
G » 36,47 b) Si (ln(x))2 = 1 alors ln(x) = - 1 ou ln(x) = 1 donc
Le gain de l’antenne est environ 36,47 dB. 1
x = ou x = e.
b) On résout l’inéquation 20log(7,4 ´ 10- 9f ) > 20. e
 1 2   1
log(7,4 ´ 10- 9f) > 1 
ln   = 2 ln  = −2 ln(e) = −2.
 e    e 
ln(7, 4 × 10−9 f )
> 1 (car ln(10) > 0) Donc la réciproque est fausse.
ln(10)
ln(7, 4 × 10−9 f ) > ln(10) 137 a)  C = AB = 1× 10 donc C » 3,162 277
7, 4 × 10 −9
f > 10 1 1
lC = (lA + lB) = (0 + 1) = 0 , 5000000
10 1010 2 2
f> c’est-à-dire f > .
7, 4 × 10−9 7, 4 A B lA lB AB R − x< 10−3
1010 1 10 0 1 3,162 277 Faux
Or ≈ 135 × 107.
7, 4 3,162 277 10 0,5 1 5,623 368 Faux
Donc la fréquence doit être supérieure à environ 3,162 277 5,623 413 0,5 0,75 4,216 964 Faux
135 ´ 107 Hz. On obtient bien D = 5,623 413 et E = 4,216 964
274

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b) Voici le programme en langage Python. c) • D’après le tableau de variations ci-dessus
 1  1
f( x) ∈  0 ;  donc λ ∈  0 ;  .
 e   e 
• Lorsque p = 1, λ = 0 et d’après le tableau de varia-
tions de f l’équation f(x)  =  0 n’a pas de solution
dans[e ; + ¥[.
Donc il n’existe pas de solution dans[e  ;  +  ¥[ de
l’équation f(x) = l.
 1
• Lorsque p > 1, λ ∈  0 ;  donc d’après le tableau de
 e 
variations de f l’équation f(x) = l a une unique solu-
tion a dans l’intervalle[1 ; e] et une unique solution b
La valeur obtenue avec ce programme correspond à dans[e ; + ¥[.
la valeur de lZ obtenue par Euler. c)  Les nombres entiers naturels de l’intervalle [1  ;  e]
c) Voici le programme initialisé avec A = 10, B = 100, sont 1 et 2.
lA = 1, lB = 2. On en déduit que les nombres entiers naturels dis-
ln(n) ln( p)
tincts tels que = sont 2 et 4.
n p
3. Les nombres entiers naturels non nuls et distincts n
et p tels que np = pn sont 2 et 4.

139 On note respectivement # et #¢ les courbes


représentatives des fonctions f et g dans un repère.
On note h la fonction définie sur ]0  ;  +  ¥[ par  :
h(x) = f(x) - g(x).
•  lim x ln(2) = 0 et lim − 2 ln( x) = +∞.
x→0 x→0
Donc d’après la limite d’une somme : lim h( x) = 0.
x→0
Une valeur approchée à 10-  14 près de log(62) est • Pour tout réel x > 0,
1,79 239 168 949 825.  ln( x)
h( x) = x ln(2) − 2 ln( x) = x ln(2) − 2 .
 x 
138 1. b) On lit que 24 - 42 = 0 c’est-à-dire 24 = 42.  ln( x)
lim ln(2) − 2  = ln(2) et lim x = +∞.
Donc n = 2 et p = 4 (et n = 4 et p = 2). x → +∞ 
 x  x → +∞
Donc d’après la limite d’un produit : lim h( x) = +∞.
2. a) Pour tous entiers naturels n > 1 et p > 1, np = pn x → +∞
équivaut à ln(np) = ln(pn) c’est-à-dire pln(n) = nln(p) • La fonction h est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout
ln(n) ln( p) 2 x ln(2) − 2
soit = . réel x > 0 : h′( x) = ln(2) − = .
n p x x
b)  •  La fonction f est dérivable sur[1  ;  +  ¥[ et pour Pour tout réel x > 0, h¢(x) est du signe de xln(2) − 2
1  2 
× x − ln( x) donc h¢(x)  <  0 sur  0 ; et h¢(x)  >  0 sur
 ln(2) 
tout réel x  >  1  : f ′( x) = x c’est-à-dire  2   
x2  ; + ∞
1 − ln( x)  ln(2) 
f ′( x) = .  
x2 • On peut construire le tableau de variation de h.
f ¢(x) est du signe de 1  -  ln(x) donc f ¢ est positive 2
sur[1 ; e[ et f ¢ est négative sur ]e ; + ¥[. x 0 + ¥
ln(2)
On peut construire le tableau de variations de f. h¢(x) - 0 +
x 1 e +¥ + ¥ + ¥
h(x)  2 
f ¢(x) + 0 - h 
 ln(2)
1
f(x) e  2  2  2 
h = × ln(2) − 2 ln 
0 0  ln(2) ln(2)  ln(2)

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 275

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 2  7
h  = 2 − ln(2) + 2 ln(ln(2)) Donc x ´ e2 = 7 - x c’est-à-dire x = .
 ln(2) 1 + e2
7 
 7  
 2   2  ∈ E. Donc S =  .
h  ≈ −0 ,12 donc h  < 0. 1 + e2 1 + e2 
 ln(2)  ln(2)
La courbe coupe l’axe des abscisses au point d’abs-
• D’après ce tableau de variations : 7
  2   cisse .
0 ∈  h  ; + ∞  donc l’équation h(x)  =  0 a une 1 + e2
  
  ln(2) 
 142 On note x l’abscisse du point M(x Î ] 0 ; + ¥[).
2 
unique solution a dans l’intervalle  0 ; .
 ln(2)  OM = x2 + ln2 ( x).
 2    
De plus 2 ∈  0 ; et h(2) = 0, donc a = 0. ln( x)
 ln(2)  On pose f(x) = x2 + (ln(x))2, alors f ′( x) = 2 x + 2
  x
• De même l’équation h(x) = 0 a une unique solution ( x2 + ln( x))
c’est-à-dire f ′( x) = 2 .
 2  x
b dans l’intervalle  ; + ∞. Pour x > 0, on pose g(x) = x2 + ln(x),
 ln(2) 
  1
  alors g ′( x) = 2 x + .
2 x
De plus 4 ∈  0 ;  et h(4) = 0, donc b = 0.
 ln(2)  g est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[.
 
• On en déduit que : D’autre part, lim g( x) = −∞ et lim g( x) = +∞, g
x→0 x→+∞
– sur ]0 ; 2[ È ]4 ; + ¥[, h(x) > 0, c’est-à-dire : f(x) > g(x)
étant continue sur ]0 ; + ¥[, il existe un nombre réel
et la courbe # est au dessus de la courbe #¢.
a tel que g(a) = 0(0,65 < a < 0,66).
–  sur ]2  :  4[, h(x)  <  0, c’est-à-dire  : f(x)  <  g(x) et la
Pour x  Π ]0  ;  a], g(x)  <  0 donc f ¢(x)  <  0 et pour
courbe #¢ est au dessus de la courbe #.
x Î [a ; + ¥[, g(x) > 0 donc f ¢(x) > 0.
f est décroissante sur ]0 ; a] et croissante sur [a ; + ¥[
140 • Pour tous réels a > 0 et b > 0 :
donc elle admet un minimum en a sur ]0 ; + ¥[.
(a + b)2 + (a - b)2 = 4ab.
La distance OM est donc minimale pour le point M de
Or (a - b)2 > 0 donc (a + b)2 > 4ab.
# d’abscisse a.
 a + b 2
C’est-à-dire  > ab.
 2 
143 a)  L’aire maximum semble atteinte lorsque les
• La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[
coordonnées de A sont environ (5,8 ; 1,4)
 a + b 2
donc l’inégalité  > ab 4
 2 
 a + b 2  3
   > ln(ab)
équivaut à ln #
 2   2
 a + b  C+ +A
c’est-à-dire 2 ln > ln(a) + ln(b).
 2  1
8,32
Donc pour tous réels a > 0 et b > 0 : + +
 a + b  1 0 O 1 2 3 4 5 B6 7 8 9
ln > (ln(a) + ln(b)).
 2  2
b) On note x l’abscisse du point M(x Î [0 ; 9]).
L’aire A(x) du rectangle OBAC est alors A(x) = xln(10 - x).
141 Traduction  : Déterminer les abscisses des
La fonction A est dérivable sur [0 ; 9] et pour réel x tel
points d’intersections de la courbe représentative de
x
la fonction x  ln( x) − ln(7 − x) + 2 avec l’axe des que 0 < x < 9 : A ′( x) = ln(10 − x) − .
10 − x
abscisses.
A¢(x) est dérivable sur[0 ;  9] et pour réel x tel que
Solution  : Il s’agit ici de résoudre l’équation 1 10 − x + x
ln(x) - ln(7 - x) + 2 = 0. 0 < x < 9 : A ′′( x) = − −
10 − x (10 − x)2
On résout cette équation dans l’ensemble E des x − 20
A ′′( x) = .
nombres réels tels que x > 0 et 7 - x > 0 soit x > 0 et (10 − x)2
7 > x. Donc E = ]0 ; 7[. A²(x) est strictement négative sur [0 ; 9] donc A¢ est
ln(x) - ln(7 - x) + 2 = 0 strictement décroissante sur [0 ; 9].
équivaut à ln(x) + ln(e2) = ln(7 - x) De plus A¢(0) = ln(10) et A¢(9) = - 9 donc l’équation
c’est-à-dire ln(x ´ e2) = ln(7 - x). A¢(x) = 0 admet une unique solution a dans[0 ; 9].
276

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Avec la calculatrice on obtient 5,86 < a < 5,87.

Objectif BAC
Donc pour x  Π [0  ;  a], A¢(x)  >  0 et pour x  Π [a  ;  9],
A¢(x) < 0.
A est croissante sur [0  ;  a] et A est décroissante 145 Partie A
sur[a ; 9] donc A admet un maximum en a sur [0 ; 9]. La fonction f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout
L’aire du rectangle OBAC est maximale lorsque les réel x > 0 :
coordonnées du point A sont (a ; aln(10 - a)) avec 1
5,86 < a < 5,87. × x − ln( x)
1 − ln( x)
f ′( x) = x 2
c’est-à-dire f ′( x) = .
x x2
144 1. a) case rouge : 2, n + 1, Pour tout réel x > 0, x2 > 0 donc f ¢(x) est du signe de
case verte : log(2 - exp(- v)), case bleue : S + v. 1 - ln(x).
b) n 10 100 1 000 10 000 100 000 1 000 000 Donc f ¢(x) > 0 sur ]0 ; e[ et f ¢(x) < 0 sur ]e ; + ¥[.
Sn 2,398 4,615 6,909 9,210 11,513 13,816 On peut construire le tableau de variations de f.
On conjecture que la suite (Sn) tend vers + ¥.
x 0 e +¥
2. a)  u1 = eu1 = eln(2) = 2.
Pour tout entier naturel non nul n, f ¢(x) + 0 -

1 1
un+1 = evn+1 = eln(2−e−vn) = 2 − e−vn = 2 − . f(x) e
un
0
1 3
b)  u2 = 2 − = . D’après le tableau de variation précédent, la fonction
u1 2
1
1 2 4 f a pour maximum et ce maximum est atteint en
u3 = 2 − = 2− = . e
u2 3 3 x = e.
Partie B
1 3 5 1 1
u4 = 2 − = 2− = . 1. Pour tout entier n > 3, 0 < < .
u3 4 4 n e
1+ 1 1 1
c) Pour n = 1, u1 = . De plus f(1) = 0 et f(e) = donc ∈ [ f (1) ; f (e)].
1 e n
On suppose que pour un entier n  >  1 donné, Or f est continue et strictement croissante sur [1  ;  e]
n +1 donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires
un = .
n 1
1 n n+2 l’équation f ( x) = possède une unique solution sur
Alors un+1 = 2 − = 2− = et l’égalité n
un n +1 n +1 [1 ; e] notée an.
est vraie au rang n + 1. 2. a) Les nombres a3, a4 et a5 sont les abscisses infé-
n +1
Donc pour tout n > 1, un = . rieures à e des points d’intersection des droites D3, D4,
n
 n + 1 D5 et la courbe #.
3. a) Pour n > 1, vn = lnun, donc v n = ln .
 n  Graphiquement, on lit que a3 > a4 > a5.
2 3 4 On conjecture donc que la suite (an) est décroissante.
b)  S3 = v1 + v 2 + v 3 = ln + ln + ln ,
1 2 3 b) Première méthode :
 2 3 4  1 1
donc S3 = ln × ×  , soit S3 = ln4. Pour tout entier n > 3, f (α n ) = et f (α n+1) = .
1 2 3 n n +1
c) Pour n > 1, 1 1 1
Or pour tout entier n  >  3, 0 < < < donc
n +1 n e
Sn = v1 + v 2 +  + v n f(an) > f(an + 1).
2 3  n + 1 De plus an et an + 1 appartiennent à [1 ; e] et la fonc-
Sn = ln  + ln  +  + ln ,
 1 2  n  tion f est strictement croissante sur [1  ;  e] donc
2 3 an > an + 1.
n + 1
S3 = ln × × ×  donc Sn = ln(n + 1). La suite (an) est décroissante.
1 2 n 
Deuxième méthode :
Ainsi lim Sn = +∞.
n→+∞ On suppose que pour tout entier n > 3, an + 1 > an.

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 277

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De plus an et an + 1 appartiennent à [1 ; e] et la fonc- b)  lim (4 x) = 0 et lim (−x ln( x)) = 0.
x→0 x→0
tion f est strictement croissante sur [1  ;  e] donc
D’après la limite d’une somme lim g( x) = 0.
f(an + 1) > f(an) (1). x→0
1 • Pour tout réel x > 0 : g(x) = x(4 - ln(x)).
Or pour tout entier n  >  3, f (α n ) = et
1 n lim ( x) = +∞ et lim (4 − ln( x)) = −∞.
f (α n+1) = donc f(an) > f(an + 1). x → +∞ x → +∞
n +1
D’après la limite d’un produit lim g( x) = −∞.
Ce qui est impossible d’après (1). x → +∞
Donc pour tout entier n > 3, an + 1 < an. 2.a)  g est dérivable sur ]0  ;  +  ¥[ et pour tout réel
La suite (an) est décroissante. 1
x > 0 : g ′( x) = 4 − 1× ln( x) − x ×
c) an Î [1 ; e] donc la suite (an) est minorée par 1. x
La suite (an) est décroissante et minorée donc la suite c’est-à-dire g¢(x) = 3 - ln(x).
(an) converge. b)  •  Pour tout réel x  >  0, g¢(x)  >  0 équivaut à
1 ln(βn ) 1 3 - ln(x) > 0 c’est-à-dire 3 > ln(x) et donc x < e3.
3.  a)  f (βn ) = équivaut à = c’est-à-dire
n βn n Donc g est croissante sur ]0  ;  e3[ et décroissante sur
β β ]e3 ; + ¥[.
ln(βn) = n . On obtient de même ln(β3 ) = 3 .
n 3 • g(e3) = 4e3 - e3ln(e3) = 4e3 - 3e3 = e3.
La fonction ln est croissante sur ]0 ; + ¥[ et la suite
• On peut construire le tableau de variations de g.
(bn) est croissante donc pour tout entier n > 3 :
b b x 0 e3 +¥
ln(bn) > ln(b3) c’est-à-dire n > 3 .
n 3
b g¢(x) + 0 -
On en déduit alors que tout entier n > 3 : bn > n 3 .
3 e 3
β g(x)
b) b3 > 0 donc lim n 3 = +∞. 0 - ¥
n→+∞ 3
b β
Pour tout entier n > 3, bn > n 3 et lim n 3 = +∞, 147 1. Pour tout réel x tel que 0 < x < 1, 1 - x > 0
3 n→+∞ 3
donc d’après un théorème de comparaison : donc f ¢(x) est du signe de - bx + b - 2.
lim βn = +∞. f ¢(x)  >  0 équivaut à -  bx  +  b  -  2  >  0 c’est-à-dire
n→+∞
- bx > 2 - b.
2−b
146 Partie A Or b > 2 donc f ¢(x) > 0 équivaut à x < c’est-à-
b−2 −b
1. Pour tout réel x > 0, g(x) = 0 équivaut à 4x - xln(x) = 0 dire x < .
soit 4 = ln(x) et donc x = e4. b
2.  g(x)  >  0 équivaut à x(4  -  ln(x))  >  0 c’est-à-dire  b −2 b −2 
f est croissante sur  0 ;  et décroissante  ; 1
4 - ln(x) > 0 (car x > 0).  b    b 
Donc ln(x) < 4. b-2  b − 2 
donc f admet un maximum en égal à f  .
La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[ b  b 
donc x < e4.  b − 2   b − 2   b − 2 
f  = b ×  + 2 ln1 −
 b   b   b 

On en déduit que g(x) > 0 sur ]0 ; e4[ et g(x) < 0 sur
 b − 2  2
]e4 ; + ¥[. c’est-à-dire f  = b − 2 + 2 ln .
 b   b 
3. • g(x) < 0 sur ]e4 ; + ¥[ donc la première conjec-
2
ture est fausse. Le maximum de f est égal à b − 2 + 2 ln .
 b 
• g(1) = 4 et g(e4) = 0.
2. On note g la fonction définie sur[2  ;  +  ¥[ par
1  <  e4 et g(1)  >  g(e4) donc la fonction g n’est pas 2
strictement croissante sur l’intervalle ]0 ; + ¥[. g( x) = x − 2 + 2 ln 
 x 
La deuxième conjecture est fausse. c’est-à-dire aussi g(x) = x - 2 + ln(4) - 2ln(x).
Partie B La fonction g est dérivable sur[2 ; + ¥[ et pour tout
1
1. a) Pour tout réel x > 0, on pose X = . 2 x−2
x réel x > 2 : g ′( x) = 1 − c’est-à-dire g ′( x) = .
1 1  1  ln(X) x x
Alors x = et x ln( x) = ln  = − . Or pour tout réel x  >  2, x - 2 > 0 et x  >  0 donc
X X X X
g¢(x) > 0.
ln(X)
Or lim X = +∞ et lim = 0. La fonction g est croissante sur[2 ; + ¥[.
x→0 X → +∞ X
g(2) = 0 et g(6) » 1,8 donc d’après le théorème des
Donc, par composition, on en déduit que lim x ln( x) = 0.
x→0 valeurs intermédiaires il existe un unique réel b0 dans
278

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l’intervalle de [2 ; + ¥[ tel que g(b0) = 1,6 et de plus •  L’aire A(a), en unités d’aire, du triangle ONaPa est
2 < b0 < 6. 1
A(a) = × OPa × ONa
Avec la calculatrice on obtient 5,69 < b0 < 5,70. 2
1
c’est-à-dire A(a) = (1 − ln(a))a(1 − ln(a))
2
1
La hauteur maximale du projectile ne dépasse pas soit A(a) = a(1 − ln(a))2 .
2
1,6 mètre lorsque b Î [2 ; b0[ avec 5,69 < b0 < 5,70.
1
3. Une équation de la tangente T en O à la courbe est b)  On remarque que A(a) = f (a) donc A(a) est
2
y = f ¢(0)(x - 0) + f(0). maximale si f(a) est maximum.
f(0) = 0 et comme b = 5,69, il vient On en déduit que A(a) est maximum si a = e-1 et on
−5, 69 × 0 + 5, 69 − 2 1
f ′(0) = = 3, 69. a alors A(e−1) = f (e−1)
1− 0 2
Une équation de T est y = 3,69x. 1 2
c’est-à-dire A(e ) = × 4 e−1 soit A(e−1) = .
−1
Cela signifie que l’origine du repère, le point de coor- 2 e
donnée (1 ; 0) et le point de coordonnées (1 ; 3,69) -1
L’aire est maximum pour a = e cette aire maximum
forment un triangle rectangle, dans lequel le côté 2
est unités d’aire.
opposé à l’angle q mesure 3,69 et le côté adjacent e
3, 69
mesure 1, donc tan(θ) = .
1 149 a) Le logarithme décimal et ses propriétés sont
Avec la calculatrice, on obtient q » 74,8° traités dans l’exercice 129 p 339.

148 1. a) la fonction f est dérivable sur ]0 ; 1] et pour Voici un résumé de ces propriétés.
tout réel x de ]0 ; 1], La fonction logarithme décimal, notée log, est la
 1 fonction définie sur l’intervalle ]0 ; + ¥[ par :
f ′( x) = 1× (1− ln( x))2 + x × 2 × −  × (1− ln( x))
 x  ln( x)
2 log( x) = .
f ¢(x) = (1 - ln(x))  - 2(1 - ln(x)) ln(10)
f ¢(x) = (1 - ln(x))(1 - ln(x) - 2) • log(1) = 0 ; log(10) = 1 ; log(0,1) = - 1 ; 
f ¢(x) = (1 - ln(x))( - ln(x) - 1)
Pour tout entier naturel n, log(10n) = n ; 
f ¢(x) = (ln(x) + 1)(ln(x) - 1).
b) ln(x) + 1 > 0 équivaut à ln(x) > - 1 c’est-à-dire x > e- 1. •  a et b désignent deux nombres réels strictement
De plus pour tout réel x tel que 0 < x < 1, ln(x) - 1 < 0. positifs.
 1 1  a
Donc f ¢(x) > 0 sur  0 ;  et f ¢(x) < 0 sur  ;1 . log(ab) = log(a) + log(b) et log  = log(a) − log(b)
 e   e   b 
On en déduit le tableau des variations de f. •  la fonction log est dérivable sur ]0  ;  +  ¥[ et pour
0 e- 1
 
1 1
x tout x > 0 : log′( x) = et log¢(x) > 0.
xln(10)
f ¢(x) + 0 -
La fonction log est strictement croissante sur
f(x) 4e- 1 ]0 ; + ¥[.
0 1
Voici le tableau de variations de la fonction log.
2.a) Une équation de la tangente da en Ma à la courbe
G est y = g¢(a)(x - a) + g(a). x 0 +¥
1
g ′(a) = et g(a) = ln(a). log¢(x) +
a
1 +¥
Une équation de da est y = ( x − a) + ln(a) c’est-à- log(x)
- ¥
1 a
dire y = x − 1 + ln(a).
a • Une équation de la tangente T à la courbe au point
• Les coordonnées de Pa sont (0 ; - 1 + ln(a)). 1
d’abscisse 1 est y = ( x − 1).
a Î ]0 ; 1] donc - 1 + ln(a) < 0 et alors OPa = 1 - ln(a). ln(10)
•  Pour déterminer l’abscisse de Na on résout l’équa- Une équation de la tangente T¢ à la courbe au point
1
tion x − 1 + ln(a) = 0 c’est-à-dire x = a (1 - ln(a)). 1
a d’abscisse 10 est y = ( x − 10) + 1.
Les coordonnées de Na sont (a(1 - ln(a)) ; 0) et alors 10ln(10)
ONa = a(1 - ln(a)). Voici la courbe représentative de la fonction log.

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 279

172892_Chap11_251-284.indd 279 23/07/2020 09:51:56


Donc la durée minimale de l’emprunt de Louise sera
3 171 mois.

2 T 151 (1) Pour tout réel x > 0,


1  ln( x) 5
T’ f( x) = x2  2 − 2 + 2 .
 x x 
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
ln( x) 5
–1 lim 2
= 0 et lim 2 = 0.
x → +∞ x x → + ∞ x
–2
log(x) D’après la limite d’une somme,
–3  ln( x) 5
lim  2 − 2 + 2  = −2.
x → +∞ 
 x x 
•  Le logarithme décimal est notamment utilisé pour D’autre part lim x2 = +∞.
x → +∞
mesurer :
–  un niveau d’intensité sonore, en décibel (dB) d’un D’après la limite d’un produit lim f ( x) = −∞.
x → +∞
son (exercice 130 p 239) ; Donc l’affirmation est exacte.
– la magnitude d’un séisme sur l’échelle Richter (exer- (2)  lim ln( x) = −∞, lim (−2 x2 + 5) = 5.
x→0 x→0
cice 131 p 239) ;
D’après la limite d’une somme lim f( x) = −∞.
– le pH d’une solution aqueuse (exercice 132 p 239) ;  x→0
– le nombre de chiffres d’une écriture décimale (exer- Donc l’affirmation est exacte.
cice 134 p 239) ; (3)  La fonction f est dérivable sur ]0  ;  +  ¥[ et pour
–  en astronomie notamment pour exprimer de la 1 1 − 4 x2
tout réel x > 0 : f ′( x) = − 4x = .
magnitude absolue d’une étoile. x x
b) Au choix des candidats. Sur ]0 ; + ¥[, f ¢(x) est du signe de 1 - 4 x2 et on peut
construire le tableau de variations de f.
150 On a ici C = 150 000, t = 1,8 et M = 1 000.
1
La formule devient alors x 0 + ¥
n 2
1, 8  1, 8 
150000 × × 1 +  f ¢(x) + 0 -
1200  1200 
1000 = 9
 n −ln(2) +
1 + 1, 8  − 1 f(x) 2
 1200 
- ¥ - ¥
 n  n
 1, 8   1, 8  9
c’est-à-dire 10001 +  − 1 = 225 × 1 +
  −ln(2) + > 0 donc d’après le tableau ci-dessus et
 1200    1200  2
 1, 8 
n le théorème des valeurs intermédiaires l’équation
soit encore 7751 +  = 1000. f(x)  =  0 admet deux solutions a et b avec
 1200 
1
 n n 0 < α < < β.
 1, 8  1000 
 1, 8  40 2
Donc 1 +  = soit 1 +  =
 1200  775 
 1200   31 Donc l’affirmation est fausse.
 n (4)  lim f( x) = −∞ donc la droite d d’équation x = 0
 1, 8    40  x→0
ce qui équivaut à ln1 +   = ln 
 1200    31 (l’axe des ordonnées) est une asymptote verticale à la
courbe #.
 1, 8   40 
soit nln1 +  = ln . Donc l’affirmation est exacte.
 1200   31
(5)  Une équation de la tangente d à la courbe # au
 40  1  1  1  1
ln  point d’abscisse est y = f ′  x −  + f  .
 31  
 2   2 
Donc n = . 2 2
 1, 8   1   1  9

ln1 +  Or f ′  = 0 et f   = −ln(2) + .
 1200   2   2  2
 40  9
ln  Donc une équation de d est y = −ln(2) + .
 31 9 2
≈ 170 , 0556. −ln(2) + ≠ 4.
 1, 8  2
ln1 + 
 1200  Donc l’affirmation est fausse.
280

172892_Chap11_251-284.indd 280 23/07/2020 09:52:51


On peut construire le tableau de variations de fa.

Pour aller plus loin x 0 +¥

fα′ ( x) +

fα ( x) 0
152 1. Pour tout nombre réel x > 0, pour tout pour •  lim xα = 0 c’est-à-dire lim gα ( x) = 0.
x→0 x→0
tout n Î N :
lim gα ( x) = gα (0) donc la fonction ga est continue en 0.
en ln( x) = (eln( x) )n = x n x→0

1 gα ( x) − gα (0) eα ln( x)
et e−n ln( x) = (eln( x) )−n = x−n = . lim = lim
x→ 0 x−0 x→ 0 x
xn α ln( x)
Lorsque a = n (n Î N) et x > 0, on retrouve bien avec g ( x) − gα (0) e
lim α = lim ln( x)
eαln( x) les définitions de xn et x- n. x→ 0 x−0 x→ 0 e

2. a) Avec la calculatrice, on obtient : g ( x) − gα (0)


lim α = lim e(α−1)ln( x)
e1,3ln(2) ≈ 2, 462289. x→ 0 x−0 x→ 0
On pose X = (α − 1)ln( x).
Cas où a > 1
lim X = −∞ (car a - 1 > 0) et lim eX = 0.
b) On obtient aussi 21,3 » 2, 462289. x→0 X→−∞
Donc, par composition, on en déduit que :
g ( x) − gα (0)
lim e(α−1)ln( x) = 0 c’est-à-dire lim α = 0.
x→ 0 x→ 0 x−0

c) On obtient 5− 2
≈ 0 ,102685. Cas où 0 < a < 1
lim X = +∞ (car a - 1 < 0) et lim eX = +∞.
x→0 X → +∞
Donc, par composition, on en déduit que :
lim e(α−1)ln( x) = +∞
x→ 0
g ( x) − gα (0)
3.  a)  La fonction ln est dérivable sur ]0  ;  +  ¥[ et la c’est-à-dire lim α = +∞.
x→ 0 x−0
fonction exponentielle est dérivable sur R donc la
Bilan
fonction fa est dérivable sur ]0 ; + ¥[.
Si a > 1, ga est dérivable en 0 et gα′ (0) = 0.
Pour tout réel x > 0 :
α Dans un repère orthonormé la tangente au point
fα′ ( x) = × eα ln( x) d’abscisse 0 à la courbe représentative de ga est alors
x
α horizontale.
fα′ ( x) = ln( x) × eα ln( x)
e Si 0 < a < 1, ga n’est pas dérivable en 0.
fα ( x) = α × eα ln( x)−ln( x)
′ Dans un repère orthonormé la tangente au point
fα′ ( x) = α × e(α−1)ln( x) d’abscisse 0 à la courbe représentative de ga est alors
fα′ ( x) = α × xα−1 verticale.
α
b) • Pour tout réel x > 0 : xα−1 > 0. c) • Pour tout réel x > 0 : fα′ ( x) = × eαln( x) .
x
De plus α > 0 donc α × xα−1 > 0 c’est-à-dire eαln( x)
Or a < 0 et > 0 donc fα′ ( x) < 0.
fα′ ( x) > 0. x
Donc fa est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[. La fonction fa est strictement décroissante sur ]0 ; + ¥[.
• On pose X = aln(x) • On pose X = aln(x)
lim X = +∞ (car a > 0) et lim eX = +∞ lim X = −∞ (car a < 0) et lim eX = 0.
x→+∞ X → +∞ x→+∞ X→−∞

Donc, par composition, on en déduit que : Donc, par composition, on en déduit que
lim eαln( x) = +∞ c’est-à-dire lim xα = +∞. lim eαln( x) = 0 c’est-à-dire lim xα = 0.
x → +∞ x → +∞
x → +∞ x → +∞
De même lim X = −∞ et lim e = 0. X lim X = +∞ (car a < 0) et lim eX = +∞.
x→0 X→−∞ x→0 X → +∞
Donc, par composition, on en déduit que : Donc, par composition, on en déduit que
lim eαln( x) = 0 c’est-à-dire lim xα = 0. lim eαln( x) = +∞ c’est-à-dire lim xα = +∞.
x→0 x→0 x→0 x→0

Chapitre 11 ) Fonction logarithme 281

172892_Chap11_251-284.indd 281 23/07/2020 09:54:17


Dans un repère orthonormé : 3.  a)  f ¢(1)  =  k donc af ¢(a)  -  k  =  0 c’est-à-dire
– l’axe des ordonnées est une asymptote verticale en k
f ′(a) = .
0 à la courbe représentative de la fonction fa. a
–  l’axe des abscisses est une asymptote horizontale b) D’après ce qui précède, on a pour tout réel x > 0,
en + ¥ à la courbe représentative de la fonction fa. k
f ′( x) = . (1)
d) rouge : a < 0 ; bleu : 0 < a < 1 ; vert : a > 1. x
1 k
c) • f1′( x) = k × = .
153 1. Lorsque x = 0, pour tout n Î N, n > 1, un = 1n x x
c’est-à-dire un = 1. Donc la fonction f 1 vérifie la condition (1).
Donc la limite de (un) est 1. k k
•  f2′( x) − f1′( x) = − = 0 donc la fonction f2 - f1 est
2. a) Pour tout n Î N, n > 1 : x x
 x
constante.
nln1+ 
un = e
 n  d) Les fonctions définies sur ]0 ; + ¥[ qui vérifient la
n  x
condition (1) sont de la forme f(x)  =  kln(x)  +  C où
x× ln1+ 
x  n  C Î R.
un = e
De plus f(1) = f(1 ´ 1) = f(1) + f(1) donc f(1) = 0.
n  x
x× ln1+ 
x  n  Or f(1) = C donc C = 0.
un = e
Les fonctions f définies sur ]0 ; + ¥[ telles que pour
 x
ln1+  tous réels a > 0 et b > 0 f(ab) = f(a) + f(b), ont pour
 n 
x
x expressions f(x) = kln(x) où k Î R.
un = e n

b) On utilise le schéma de décomposition ci-dessous. 155 a) f et g sont les fonctions définies sur ]0 ; + ¥[
x x −1
x par f(x) = ln(x) - (x - 1) et g( x) = ln( x) − .
n x
N
ln(1+N) • f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel x > 0 :
N
1 1− x
ln(1 + N) f ′( x) = − 1 = .
lim N = 0 et lim = 1. x x
n→+∞ N→0 N Pour tout réel x > 0, f ¢(x) est du signe de 1 - x.
 x
ln1 +  On en déduit le tableau de variations de f.
 n
Donc par composition lim = 1 et il vient
n→+∞ x x 0 1 +¥
n 1 - x + 0 -
 x 

ln1 + 
 n 0
alors lim x = x. f(x)
n→+∞ x
n Pour tout réel x > 0, f(x) < 0 donc ln(x) < x - 1.
n
 x • g est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel x > 0 :
c)  lim 1 +  = e x .
n→+∞  n 1 1 x −1
g ′( x) = − 2 = 2 .
x x x
154 1. a) f(0) = f(0 ´ 0) = f(0) + f(0), donc f(0) = 0. Pour tout réel x > 0, g¢(x) est du signe de x - 1.
b) Pour tout réel x, 0 = f(0) = f(0 ´ x) = f(0) + f(x), On en déduit le tableau de variations de g.
donc f(x) = 0. x 0 1 +¥
f est donc nulle.
x - 1 - 0 +
2. a) Pour tout réel x > 0,
• g(x) = f(ax) - f(x) = f(a) + f(x) - f(x) = f(a). g(x) 0
• g(x) = f(a). g est donc constante. x −1
b) • g est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel x > 0, Pour tout réel x > 0, g(x) > 0 donc ln( x) > .
x
g¢(x) = af ¢(ax) - f ¢(x). x −1
• g est constante sur ]0 ; + ¥[ donc g¢(x) = 0. Conclusion : Pour tout réel x > 0, < ln( x) < x − 1.
x
c) D’après b), on a pour tout réel a > 0, x −1
+ x −1
af ¢(ax) - f ¢(x) = 0.
b)  ln( x) ≈ x
En particulier pour x = 1, af ¢(a) - f ¢(1) = 0. 2
282

172892_Chap11_251-284.indd 282 23/07/2020 09:55:04


x − 1 x2 − x e   e 
+ f   = 1 − lne− + 1
2   4 
ln( x) ≈ x x
2  e   e 
f   = 1 − ln(e) − ln− + 1
x2 − 1 2  4 
x −1  e   e 
ln( x) ≈ x c’est-à-dire ln( x) ≈ . f   = 1 − 1 − ln− + 1
2 2x 2  4 
 e   e 
0 , 992 − 1 f   = −ln− + 1
c)  ln(0 , 99) = . 2  4 
2 × 0 , 99
• On pose X = x2 - xe + e.
Donc ln(0,99) » - 0,010 050.
lim X = +∞ et lim 1 − ln(X) = −∞.
0 , 99952 − 1 x→−∞ x→+∞
ln(0 , 9995) = .
2 × 0 , 9995 Donc par composition lim f ( x) = −∞.
x→−∞
Donc ln(0,999 5) » - 0,000 500. On obtient de même lim f ( x) = −∞.
x → +∞
2. a) 0,9936 » 0,696 donc 0,9936 < 0,7.
b) f est dérivable sur R et on a :
0,9935 » 0,703 donc 0,9935 > 0,7.
2x − e
D’où 0,9936 < 0,7 < 0,9935. f ′( x) = − 2
x − xe − e
b) 0,9935 ´ 0,999 510 » 0,699 938.
Pour tout x Î R, x2 - xe + e > 0 donc le signe de f ¢(x)
Donc 0,9935 ´ 0,999 510 < 0,7.
est celui de - 2x + e.
0,9935 ´ 0,999 59 » 0,700 29.
 e
Donc 0,9935 ´ 0,999 59 < 0,7. Sur  −∞ ;  , f ¢(x) > 0
 2 
D’où 0,9935 ´ 0,999 510 < 0,7 < 0,9935 ´ 0,999 59
e 
c)  La fonction ln est strictement croissante sur Sur  ; + ∞  , f ¢(x) < 0
 2 
]0  ;  +  ¥[ donc ln(0,9935  ´  0,999  510)  <  ln(0,7)
2×0 − e −e
et ln(0,7)  <  ln(0,9935  ´  0,999  59) c’est-à-dire f ′(0) = 2 =− = −1
0 − 0×e − e −e
35ln(0,99)  +  10ln(0,999  5)  <  ln(0,7) et
2×e − e e
ln(0,7) < 35ln(0,99) + 9ln(0,999 5) et f ′(e) = 2 =− = 1.
e − e×e − e −e
En utilisant les résultats de la question a), il vient :
c) 
35 ´ ( - 0,010 050) + 10 ´ (- 0,000 500) < ln(0,7)
et ln(0,7) < 35 ´ ( - 0,010 050) + 9 ´ (- 0,000 500) e
x - ¥ 0 1 e - 1 e +¥
c’est-à-dire - 0,356 75 < ln(0,7) < - 0,356 25. 2

d) Avec la calculatrice on obtient : x - 1 + 0 -


ln(0,7) » - 0,356 674 9.  e
−ln1 − 
3. Voici un programme possible. 1 
 4 1
g(x)
0 0 - ¥
- ¥

1
156 1. a) D = (- e²) - 4e = e(e - 4) donc D < 0.
a = 1 et 1 > 0 donc pour tout réel x, x2 - xe + e > 0.
b) D = (- 2e)2 - 4 ´ 2 ´ 2(e - 1) = 4e² - 16e + 16
c’est-à-dire D = (2e - 4)2. 0
0 1 e– e–1 2 e 3
Donc D > 0 et ∆ = 2e − 4. 2
2e − (2e − 4)
Donc P a deux racines a et b : α = =1
2e + (2e − 4) 4
et β = = e − 1. 157 Les coordonnées de A sont (0 ; a).
4 Pour un point M d’abscisse x(x > 0) de la courbe #,
P(x) > 0 sur ]- ¥ ; 1[ È ]e - 1 ; + ¥[ et P(x) < 0 sur AM2 = x2 + (ln(x) - a)2
]1 ; e - 1[. On note g la fonction définie sur ]0  ;  +  ¥[ par
2. a) f(0) = 0 ; f(1) = 1 ; f(e - 1) = 1 ; f(e) = 0. g(x) = x2 + (ln(x) - a)2.
e  e2 e2  ln( x) − a
f   = 1 − ln − + e γ ′( x) = 2 x + 2
2  4 2  x
Chapitre 11 ) Fonction logarithme 283

172892_Chap11_251-284.indd 283 23/07/2020 09:55:48


x2 + ln( x) − a Alors pour x Î ]0 ; a], g(x) < 0 donc g¢(x) < 0 est g est
γ ′( x) = 2 . décroissante sur ]0 ; a].
x
On note g la fonction définie sur ]0  ; + ¥[ par Pour x Î [a ; + ¥[, g(x) > 0 donc g¢(x) > 0 est g est
g( x) = x2 + ln( x) − a. croissante sur [a ; + ¥[.
Donc g admet un minimum en a sur ]0 ; + ¥[.
1
g ′( x) = 2 x + , donc g¢(x) > 0. Alors le minimum de la distance AM est obtenu pour
x
le point M d’abscisse a.
g est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[, d’autre part
Comme −α 2 + a = ln(α), ce point M est le point
lim g( x) = −∞ et lim g( x) = +∞.
x→0 x→+∞ d’intersection des courbes # et 3.
g étant continue sur ]0  ;  +  ¥[, il existe un nombre  1010  10
réel a > 0 unique tel que g(a) = 0.  101010  1010
158 log10  = 1010
 
Ce nombre a est tel que α 2 + ln(α) − a = 0. 

284

172892_Chap11_251-284.indd 284 23/07/2020 09:56:07


12 Fonctions sinus
et cosinus

b) (3) En effet, la fonction cosinus est périodique

Questions-Tests
de période 2p. Ainsi, pour tout réel x,
cos( x + 3π) = cos( x + π + 2π) = cos( x + π).
De plus, pour tout réel x, cos( x + π) = −cos( x).
Ainsi, pour tout réel x, cos( x + 3π) = −cos( x).

π 4π
1 a) (3) En effet, × 80 = .
180 9
180 2π
b) (2) En effet, × = 120.

2 a) (3)
π 3
b) (3)
Découvrir
J x +p
– J
2
x x

O
I
O
I
1 Variations des fonctions sinus
x+p et cosinus

c) (3) d) (2) 1 a) La courbe représentative de la fonction f est


J J p
–-x de couleur bleue, la courbe représentative de la
2
p-x x x fonction g est de couleur verte.
I I b) Les deux courbes représentent les fonctions
O O
sinus (fonction f) et cosinus (fonction g).
Or, la fonction sinus est impaire donc, dans un
repère, sa courbe représentative est symétrique
3 (1) En effet, pour tout réel x, sin²(x) + cos²(x) = 1 par rapport à l’origine, ce qui est le cas de la
courbe de couleur bleue.
4 (2) En effet, La fonction cosinus est paire donc, dans un
 7π  π  π 3
cos  = cos + π = −cos  = − . repère, sa courbe représentative est symétrique
6 6  6 2
par rapport à l’axe des ordonnées, ce qui est le
5 a) (2) En effet, pour tout réel x, f(- x) = - sin(- x). cas de la courbe de couleur verte.
Ainsi, comme la fonction sinus est impaire,
2 a) Sur l’intervalle [−2π ; 2π],
f(- x) = - (- sin(x)) = sin(x)
• la fonction f est croissante sur les intervalles
c’est-à-dire f(- x) = - f(x)  3π   π π   3π 
b) (1) En effet, pour tout réel x, g(- x) = - 2cos(- x). −2π ; −  , − ;  et  ; 2π ;
 2   2 2   2 
Ainsi, comme la fonction cosinus est paire, • la fonction f est décroissante sur les intervalles
g(- x) = - 2 ´ cos(x) c’est-à-dire g(- x) = g(x).  3π π  π 3π 
− ; −  et  ;  .
 2 2  2 2 
6 a) (1) En effet, la fonction sinus est périodique de b) Sur l’intervalle [−2π ; 2π],
période 2p. Ainsi, pour tout réel x, sin( x + 4π) • la fonction g est croissante sur les intervalles
= sin( x + 2π + 2π) = sin( x + 2π) = sin( x). [−π ; 0 ] et [π ; 2π] ;

Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 285

172892_Chap12_285-312.indd 285 23/07/2020 12:29:44


• la fonction g est décroissante sur les intervalles Alors, u¢(x) = - sin(x) et v¢(x) = cos(x).
[−2π ; − π] et [0 ; π].  π
Donc, pour tout réel x de  0 ;  ,
 2 
3 Dans cette question, on utilise le lien entre signe S¢(x) = - sin(x) ´ sin(x) + cos(x) ´ cos(x)
de la dérivée d’une fonction et sens de variation S¢(x) = - sin2(x) + cos2(x).
de la fonction. b) Pour tout réel x, sin2(x) + cos2(x) = 1, donc
a) • Pour tout réel x, sin¢(x) = cos(x). sin2(x) = 1 - cos2(x).
 3π  Ainsi, S¢(x) = - (1 - cos2(x)) + cos2(x)
Or, cos(x) ˘ 0 sur les intervalles −2π ; −  ,
 π π  3π  
 2  S¢(x) = - 1 + cos2(x) + cos2(x)
− ;  et  ; 2π , ce qui est en accord avec le soit S¢(x) = 2cos2(x) - 1.
 2 2   2 
fait que la fonction f soit croissante sur ces inter- c) D’après l’écran de calcul formel,
valles. S′( x) = ( 2 cos( x) − 1)( 2 cos( x) + 1).
D’autre part, cos(x) < 0 sur les intervalles  π
Or, pour tout réel x de  0 ;  , 0 < cos( x) < 1.
 3π π  π 3π   2 
− ; −  et  ;  , ce qui est en accord Donc, 2 cos( x) + 1 est un nombre réel positif.
 2 2   2 2 
avec le fait que la fonction f soit décroissante sur Ainsi, S¢(x) est du signe de 2 cos( x) − 1 sur
ces intervalles.  π
0 ;  .
• Pour tout réel x, cos¢(x) = - sin(x).  2 
d) On s’aide du cercle trigonométrique pour
Or, sin(x) < 0 sur les intervalles [−π ; 0 ] et
2
[π ; 2π] ; ainsi - sin(x) ˘ 0 sur ces intervalles, ce résoudre l’inéquation cos( x) > dans l’inter-
2
qui est en accord avec le fait que la fonction g  π π 2
soit croissante sur ces intervalles. valle  0 ;  . On sait que cos  = .
 2  4 2
D’autre part, sin(x) ˘ 0 sur les intervalles 1 p

[−2π ; − π] et [0 ; π] ; ainsi - sin(x) < 0 sur ces 4
intervalles, ce qui est en accord avec le fait que la
fonction g soit décroissante sur ces intervalles.
1
• Conclusion : toutes les réponses à la question 2.
cos(x) > 2
sont en accord avec les définitions des dérivées 2
des fonctions sinus et cosinus.
b) • Tableau de variations de la fonction sinus sur Les solutions de l’inéquation sont les réels x tels
p
[−π ; π]. que 0 < x < . L’ensemble des solutions est
 π 4
π p S = 0 ;  .
x -p − p  4 
2 2
sin¢(x) - + - 3. D’après la question 2. c), S¢(x) est du signe de
 π
0 1 2 cos( x) − 1 sur  0 ;  . Or, 2 cos( x) − 1 > 0
sin(x)
-1 0
 2 
1 2
équivaut à cos( x) > soit cos( x) > .
• Tableau de variations de la fonction cosinus sur 2 2
On a résolu cette inéquation dans la question 2. d).
[−π ; π].
On peut donc dresser le tableau de variations de
x -p 0 p  π
la fonction S sur  0 ;  .
cos¢(x) + -  2 
1 p p
cos(x) - 1 x 0
-1 4 2
S¢(x) + -

2 Étude de variations et recherche S(x)


d'un optimum π
L’aire S(x) est maximum pour x = . Le point M
 π 4
1 Pour tout réel x de  0 ;  , est le point du cercle trigonométrique tel que
 2   = π rad.
S(x) = OP ´ OQ = cos(x) sin(x). POM
4 2
 π Dans ce cas, sin( x) = cos( x) = .
2 a) Pour tout réel x de  0 ;  , on pose 2
 2 
u(x) = cos(x) et v(x) = sin(x).  Ainsi, le rectangle OPMQ est un carré.
286

172892_Chap12_285-312.indd 286 23/07/2020 12:30:34


b) La fonction g est le produit de deux fonctions déri-

Savoir-faire
vables sur R, donc elle est dérivable sur R.
Pour tout réel x, on pose u(x) = x et v(x) = cos(x).
Alors, u¢(x) = 1 et v¢(x) = - sin(x).
Pour tout réel x, g¢(x) = 1 ´ cos(x) + x ´ (- sin(x))
g¢(x) = cos(x) - x sin(x).
3 a) La fonction sinus est dérivable sur R, donc la 9 a) La fonction f est la somme de deux fonctions
fonction f est dérivable sur R. dérivables sur R, donc elle est dérivable sur R.
Pour tout réel x, on pose : Pour tout réel x, on pose u(x) = sin(x) et v(x) = cos(x).
u(x) = sin(x) et v(x) = sin(x) - 1. Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = - sin(x).
Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = cos(x). Donc, pour tout réel x, f¢(x) = cos(x) - sin(x).
Donc, pour tout réel x, b) La fonction g est la différence de deux fonctions
f¢(x) = cos(x) ´ (sin(x) - 1) + sin(x) ´ cos(x). dérivables sur R, donc elle est dérivable sur R.
b) On factorise : f ¢(x) = cos(x) ´ (sin(x) - 1 + sin(x) Pour tout réel x, on pose u(x) = sin(x) et v(x) = cos(x).
Ainsi, pour tout réel x, f¢(x) = cos(x) ´ (2sin(x) - 1). Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = - sin(x).
Donc, pour tout réel x, g¢(x) = cos(x) - (- sin(x))
4 a) La fonction g est la somme de deux fonctions g¢(x) = cos(x) + sin(x).
dérivables sur R, donc elle est dérivable sur R. 2
Pour tout réel x, on pose u(x) = x et v(x) = sin(x). 10 a) Dans l’intervalle [−π ; π], cos( x) = équi-
π π 2
Alors, u¢(x) = 1 et v¢(x) = cos(x). vaut à x = ou x = − .
4 4
Donc, pour tout réel x, g¢(x) = 1 + cos(x).  π π 
L’ensemble des solutions est S = − ; .
b) La fonction h est le produit de deux fonctions déri-  4 4 
vables sur R, donc elle est dérivable sur R. b) On peut s’aider d’un cercle trigonométrique.
Pour tout réel x, on pose u(x) = x et v(x) = sin(x). 1
p

Alors, u¢(x) = 1 et v¢(x) = cos(x). 4
Donc, pour tout réel x, h¢(x) = 1 ´ sin(x) + x ´ cos(x)
h¢(x) = sin(x) + x cos(x). p
-p O 1
2
5 a) Pour tout réel x de [0 ; π], 2
-p

4
p(x) = 2(MP + PQ) = 2(sin(x) + sin(x) + 1)
2
p(x) = 2(2sin(x) + 1). Dans l’intervalle [−π ; π], cos( x) < équivaut à
π p 2
Ainsi, p(x) = 4sin(x) + 2. −π < x < − ou < x < p.
b) La fonction sinus est dérivable sur R, donc la fonc- 4 4  π π 
tion p est dérivable sur R, donc sur [0 ; π]. L’ensemble des solutions est S = −π ; −  ∪  ; π .
 4   4 
Pour tout réel x de [0 ; π], p¢(x) = 4cos(x). 1
11 a) Dans l’intervalle [−π ; π], cos( x) = − équi-
c) 4 est positif, donc p¢(x) est du signe de cos(x). 2π 2π 2
 π vaut à x = ou x = − .
Or, pour tout réel x de  0 ;  , cos(x) ˘ 0 et pour tout 3 3  2π 2π 
π   2  L’ensemble des solutions est S = − ;  .
réel x de  ; π , cos(x) < 0.  3 3 
 2   π b) On peut s’aider d’un cercle trigonométrique.
Donc, pour tout réel x de  0 ;  , p¢(x) ˘ 0 et pour
π   2 
tout réel x de  ; π , p¢(x) < 0. 2p 1
 2  3
 π
d) La fonction p est croissante sur  0 ;  et décrois-
π   2 
sante sur  ; π . p
 2  - p -1 O 1
2
8 a) La fonction f est la somme de deux fonctions
- 2p
dérivables sur R, donc elle est dérivable sur R. 3
1 2π 2π
Pour tout réel x, on pose u(x) = x et v(x) = cos(x). Dans [−π ; π], cos( x) > − équivaut à − < x < .
2 3 3
Alors, u¢(x) = 1 et v¢(x) = - sin(x).  2π 2π 
L’ensemble des solutions est S = − ;  .
Donc, pour tout réel x, f¢(x) = 1 - sin(x).  3 3 

Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 287

172892_Chap12_285-312.indd 287 23/07/2020 12:31:10


x
13 a) On note f la fonction définie sur l’intervalle La solution b de l’équation sin( x) = dans l’inter-
 π x π  2
I =  0 ;  par f( x) = cos( x) − . valle  ; π est telle que 1,895 4 < b < 1,895 5.
 2  2  3 
f est dérivable sur I et pour tout réel x de I, • Voici l’affichage obtenu avec le programme pour
1
f ′( x) = −sin( x) − . p = 10-6.
 π 2
Sur  0 ;  , sin(x) > 0 donc f ¢(x) < 0.
 2 
π π x
De plus f(0) = 1 et f   = − . La solution b de l’équation sin( x) = dans l’inter-
2 4 π  2
La fonction f est continue et strictement décroissante valle  ; π est telle que 1,895 494 < b < 1,895 495.
 3 
π
sur I et f (0) × f   < 0 , donc l’équation f(x) = 0
2
x
c’est-à-dire l’équation cos( x) = , admet une seule
 π 2
solution a dans  0 ;  .
 2 
b) Voici le programme en langage Python. Acquérir des automatismes

15 (2) En effet, pour tout réel x, f(- x) = - 2sin(- x).


Or, la fonction sinus est impaire,
Voici l’affichage obtenu avec le programme. donc f(- x) = - 2 ´ (- sin(x)) = 2sin(x).
Ainsi, pour tout réel x, f(- x) = - f(x), donc la fonc-
x  π tion f est impaire.
La solution a de l’équation cos( x) = dans  0 ; 
est telle que 1,029 8 < a < 1,029 9.
2  2 
16 La fonction sinus est impaire, donc sa courbe
π  représentative dans un repère est symétrique par rap-
14 a) On note f la fonction définie sur I =  ; π par :
 3  port à l’origine du repère. Ainsi, par symétrie par rap-
x
f( x) = sin( x) − . port au point O, on obtient la partie de la courbe sur
2
f est dérivable sur I et pour tout réel x de I, [0 ; π].
1 La fonction sinus est périodique de période 2p, donc
f ′( x) = cos( x) − .
2 on trace l’image de la partie donnée de la courbe (sur
π  1
Sur  ; π , cos( x) < donc f¢(x) < 0. [−π ; 0 ] ) par la translation de vecteur 2p i pour obte-
 3  2
 π  π nir la partie de la courbe sur [π ; 2π].
3 π
De plus, f   = − (soit f   ≈ 0 , 34 )
3 2 6 3  π 3π 
17 La fonction sinus est décroissante sur  ;  .
π  2 2 
et f(π) = − .
2
18 La fonction sinus est dérivable sur R, donc la
La fonction f est continue et décroissante sur I et
π fonction g est dérivable sur R.
f   × f (π) < 0 , donc l’équation f(x) = 0, c’est-à-dire Pour tout réel x, g¢(x) = sin¢(2x) soit g¢(x) = 2cos(2x).
3
x
l’équation sin( x) = admet une seule solution b
π  2  4π  3  4π 
dans  ; π . 19 f  x +  = sin ×  x + 
 3   3  
2  3 
b) Voici le programme en langage Python.  4π  3 3 4π 
f  x +  = sin × x + × .
 3 2 2 3
 4 π  3 
Ainsi, pour tout réel x, f  x +  = sin x + 2π.
 3 2 
Or, la fonction sinus est périodique de période 2p,
3  3 
donc sin x + 2π = sin x.
2   2 
• Voici l’affichage obtenu avec le programme pour  4π 
p = 0,000 1. Ainsi, pour tout réel x, f  x +  = f ( x), donc la
 3  4p
fonction f est périodique de période .
3
288

172892_Chap12_285-312.indd 288 23/07/2020 12:32:11


20 1. a) La courbe semble symétrique par rapport Ainsi, pour tout réel x, les points M et M¢ ont la même
à l’origine du repère, donc la fonction g semble ordonnée.
π
impaire. b) La droite d’équation x = est un axe de symétrie
b) g(-x) = -2sin(-2x). Or, la fonction sinus est impaire, 2
pour la courbe #.
donc - 2sin(- 2x) = -2 ´ (- sin(2x)) = 2sin(2x).
1
Ainsi, pour tout réel x, g(- x) = - g(x), donc la fonc- M M’
+ +
tion g est impaire.
2. g(x + p) = - 2sin(2 ´ (x + p)) -p O 1 p p 2p
– - x –2 p
p –+x
g(x + p) = - 2sin(2x + 2p) 2 2
#
Or, la fonction sinus est périodique de période 2p, -1
donc - 2sin(2x + 2p) = - 2sin(2x).
Ainsi, pour tout réel x, g(x + p) = g(x), donc la fonc- 24 a) Ordonnée de P : yP = sin(p - x) = sin(x)
tion g est périodique de période p. Ordonnée de P¢ : yP¢ = sin(p + x) = - sin(x)
On calcule les coordonnées du milieu du segment
21 a) Pour tout réel x,
[PP¢].  xP + xP ′ yP + yP ′ 
h(- x) = sin(- x) + sin(- 2x).
Pour tout réel x,  ; 
Or, la fonction sinus est impaire, donc  2 2 
h(- x) = - sin(x) - sin(2x) = -(sin(x) + sin(2x)).  π − x + π + x sin( x) − sin( x)
=  ;  = (π ; 0).
Ainsi, pour tout réel x, h(- x) = - h(x), donc la fonc-  2 2 
tion h est impaire. Ainsi, le point A(p ; 0) est le milieu du segment [PP¢].
b) Dans un repère, la courbe # est symétrique par b) Le point A est un centre de symétrie pour #.
rapport à l’origine du repère. 1 P
+ #
c) Voici la courbe # à l’écran de la calculatrice.
A p+x
-p O 1p - x p 2p 3p

-1 +
P’

25 a) La fonction sinus est dérivable sur R donc la


fonction f est dérivable sur R.
L’origine du repère est bien centre de symétrie de la Pour tout réel x, on pose u(x) = sin(x).
courbe #. Alors, u¢(x) = cos(x).
Donc, pour tout réel x, f¢(x) = 3 ´ cos(x) ´ sin²(x)
22 a) Voici la courbe à l’écran de la calculatrice. f¢(x) = 3cos(x) sin²(x).
b) La fonction sinus est dérivable sur R donc la fonc-
tion g est dérivable sur R.
Pour tout réel x, on pose u(x) = sin(x) - 2
et v(x) = sin(x) + 1.
Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = cos(x)
b) Il semble que la courbe puisse être tracée à l’aide
 Donc, pour tout réel x,
d’une translation de vecteur 2 i . On peut conjecturer g¢(x) = cos(x) ´ (sin(x) + 1) + (sin(x) - 2) ´ cos(x)
que la fonction k est périodique de période 2. g¢(x) = cos(x) ´ (sin(x) + 1 + sin(x) - 2)
c) Pour tout réel x,
g¢(x) = cos(x) ´ (2sin(x) - 1)
k(x + 2) = sin(p ´ (x + 2)) = sin(px + 2p).
soit g¢(x) = 2sin(x)cos(x) - cos(x)
Or, la fonction sinus est périodique de période 2p,
Remarque : on peut aussi commencer par développer
donc sin(px + 2p) = sin(px).
g(x) puis déterminer sa dérivée.
Ainsi, pour tout réel x, k(x + 2) = k(x), donc la fonc-
g(x) = sin²(x) - sin(x) - 2
tion k est bien périodique de période 2.
et g¢(x) = 2sin(x)cos(x) - cos(x)
π 
23 a) Ordonnée de M : yM = sin − x = cos( x)
2  26 a) La fonction g est le quotient de deux fonc-
π  tions dérivables sur R donc elle est dérivable sur I.
Ordonnée de M¢ : yM′ = sin + x = cos( x)
2  Pour tout réel x, on pose u(x) = sin(x) et v(x) = x.

Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 289

172892_Chap12_285-312.indd 289 23/07/2020 12:32:20


Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = 1. Pour tout réel x, f¢(x) = 2 + 2cos(x) = 2(1 + cos(x)).
Donc, pour tout réel x de I, Or, pout tout réel x, - 1 < cos(x) < 1, donc
cos( x) × x − sin( x) × 1 1 + cos(x) > 0.
g ′( x) =
x2 Ainsi, pout tout réel x, f ¢(x) > 0.
x cos( x) − sin( x)
g ′( x) = .
x2 29 a) La fonction f est la différence de fonctions
b) La fonction sinus est dérivable sur R donc la fonc- dérivables sur R donc elle est dérivable sur R.
tion h est dérivable sur I.
Pour tout réel x, f¢(x) = cos(x) - 1.
Pour tout réel x de I, on pose v(x) = sin(x).
Or, pout tout réel x, - 1 < cos(x) < 1,
Alors, v¢(x) = cos(x).
cos( x) donc cos(x) - 1 < 0.
Donc, pour tout réel x de I, h′( x) = − 2 .
sin ( x) Ainsi, pout tout réel x, f ¢(x) < 0.
b) La fonction sinus est dérivable sur R donc la fonc-
27 1. La fonction sinus est dérivable sur R donc la tion f est dérivable sur R.
fonction f est dérivable sur R. Pour tout réel x, on pose u(x) = sin(x).
Pour tout réel x, f ¢(x) = (sin²(x))¢ + (2sin(x))¢ Alors, u¢(x) = cos(x).
Pour déterminer (sin²(x))¢, on pose, pour tout réel x, Ainsi, pour tout réel x de I, f ¢(x) = 2cos(x) sin(x).
u(x) = sin(x) ; alors, u¢(x) = cos(x). Or, sin(x) > 0 sur [0 ; π], donc 2sin(x) > 0 sur [0 ; π].
Ainsi, (sin²(x))¢ = 2sin(x) cos(x).
Ainsi, f¢(x) est du signe de cos(x) sur [0 ; π].
Donc f¢(x) = 2 ´ sin(x) ´ cos(x) + 2cos(x).  π π 
En factorisant, on obtient : Or, cos(x) > 0 sur  0 ;  et cos(x) < 0 sur  ; π .
 2   2 
f ¢(x) = 2cos(x) ´ (sin(x) + 1)  π π 
soit f ¢(x) = 2(sin(x) + 1) cos(x). Donc f ¢(x) > 0 sur  0 ;  et f¢(x) < 0 sur  ; π .
 2   2 
2. a) Pour tout réel x de [0 ; π], 0 < sin(x) < 1.
Ainsi, 1 < sin(x) + 1 < 2. Le produit 2(sin(x) + 1) est 30 a) La fonction sinus est dérivable sur R donc la
un nombre positif, donc f ¢(x) est du signe du troi- fonction f est dérivable sur I.
sième facteur cos(x). Pour tout réel x de I, on pose v(x) = 1 + sin(x).
 π π  Alors, v¢(x) = cos(x).
Or, cos(x) > 0 sur  0 ;  et cos(x) < 0 sur  ; π . cos( x)
 2   2  Donc, pour tout réel x de I, f ′( x) = − .
(1 + sin( x))2
 π π 
Ainsi, f¢(x) > 0 sur  0 ;  et f¢(x) < 0 sur  ; π . Pour tout réel x, (1 + sin(x))2 > 0, donc f ¢(x) est du
 2   2 
b) Voici le tableau de variations de f sur [0 ; π]. signe de - cos(x).
 π π 
p Or cos(x) > 0 sur  0 ;  et cos(x) < 0 sur  ; π .
x 0 p  2   2 
2
f ¢(x) + -  π π 
Ainsi, f ¢(x) < 0 sur  0 ;  et f¢(x) > 0 sur  ; π .
3  2   2 
f (x) b) La fonction sinus est dérivable sur R donc la fonc-
0 0
tion f est dérivable sur R, donc sur I.
f(0) = 02 + 2 ´ 0 = 0
Pour tout réel x de I, on pose u(x) = sin(x) + 2 et
f(p) = 02 + 2 ´ 0 = 0
v(x) = sin(x). Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = cos(x).
π
f   = 12 + 2 × 1 = 3 Donc, pour tout réel x de I,
2
f¢(x) = cos(x) ´ sin(x) + (sin(x) + 2) ´ cos(x)
28 a) La fonction sinus est dérivable sur R donc la En factorisant, on obtient :
fonction f est dérivable sur R, donc sur I. f ¢(x) = cos(x) ´ (sin(x) + sin(x) + 2)
Pour tout réel x de I, f¢(x) = 2cos(x). f¢(x) = cos(x) (2sin(x) + 2) soit, pour tout réel x de I,
2 est un nombre positif, donc f¢(x) est du signe de f¢(x) = 2cos(x) (sin(x) + 1).
cos(x).  π π
 π π  Or, cos(x) > 0 sur − ;  (et aussi 2cos(x) > 0).
Or, cos(x) > 0 sur  0 ;  et cos(x) < 0 sur  ; π .  2 2   π π
 2   2  Ainsi, f¢(x) est du signe de sin(x) + 1 sur − ;  .
 π π   2 2 
Ainsi, f¢(x) > 0 sur  0 ;  et f¢(x) < 0 sur  ; π .  π π
 2   2  Or, pour tout réel x de − ;  , - 1 < sin(x) < 1,
donc sin(x) + 1 > 0.  2 2 
b) La fonction f est la somme de fonctions dérivables
sur R donc elle est dérivable sur R. Donc, pout tout réel x de I, f ¢(x) > 0.
290

172892_Chap12_285-312.indd 290 23/07/2020 12:33:04


31 a) La fonction sinus est dérivable sur R donc la Ainsi, une équation de la tangente à la courbe # au
fonction h est dérivable sur R, donc sur [0 ; 2π]. point d’abscisse 2p est y = x - 2p.
Pour tout réel x de [0 ; 2π], on pose u(x) = 2 - sin(x) et
v(x) = sin(x). Alors, u¢(x) = - cos(x) et v¢(x) = cos(x). 33 Pour tout réel x, f(- x) = - 2cos(- x) + 1.
Donc, pour tout réel x de [0 ; 2π], Or, la fonction cosinus est paire,
h¢(x) = - cos(x) ´ sin(x) + (2 - sin(x)) ´ cos(x). donc f(- x) = - 2cos(x) + 1.
En factorisant, on obtient : Ainsi, pour tout réel x, f(- x) = f(x),
h¢(x) = cos(x) ´ (- sin(x) + 2 - sin(x)) donc la fonction f est paire.
h¢(x) = cos(x)(2 - 2sin(x)).
Ainsi, pour tout réel x de [0 ; 2π], 34 La fonction cosinus est paire, donc sa courbe
h¢(x) = 2cos(x)(1 - sin(x)). représentative dans un repère est symétrique par rap-
b) Pour tout réel x de [0 ; 2π], - 1 < sin(x) < 1, donc port à l’axe des ordonnées. Ainsi, par symétrie par
1 - sin(x) > 0. rapport à l’axe des ordonnées, on obtient la partie de
Le produit 2(1 - sin(x)) est un nombre positif, donc la courbe sur [−π ; 0 ].
h¢(x) a le même signe que le troisième facteur cos(x). La fonction cosinus est périodique de période 2p,
 π   3π  donc on trace l’image de la partie de la courbe obte-
c) On sait que cos(x) > 0 sur  0 ;  ∪  ; 2π et que nue précédemment, sur [−π ; 0 ], par la translation de
 π 3π  
 2 
 
 2  
cos(x) < 0 sur  ;  . vecteur 2p i pour obtenir la partie de la courbe sur
 2 2 
 π   3π  [π ; 2π].
Ainsi, h¢(x) > 0 sur  0 ;  ∪  ; 2π et h¢(x) < 0 sur
 π 3π   2   2 
 ; . 35 La fonction cosinus est aussi décroissante sur
 2 2   3π 
− ; − π .
Voici le tableau de variations de h sur [0 ; 2π].  2 
p 3p
x 0 2p  π 3π  π 3π
2 2 36 θ ∈  − ;  équivaut à − < θ < .
h¢(x) + - +  4 4  4 4
1 0 π π π  π
h(x)
0 -3 Ainsi, − < θ − < . Alors, cosθ −  > 0.
2 4 2  4
h(0) = (2 - 0) ´ 0 = 0
h(2p) = (2 - 0) ´ 0 = 0 37 f(x + 2) = cos(p (x + 2) + 3) = cos(px + 2p + 3).
π Or, la fonction cosinus est périodique de période 2p,
h  = (2 − 1) × 1 = 1
2 donc f(x + 2) = cos(px + 3).
 3π  Ainsi, pour tout réel x, f(x + 2) = f(x), donc la fonc-
h  = (2 + 1) × (−1) =−3
2 tion f est périodique de période 2.

32 Une équation de la tangente au point d’abscisse 38 Juliette a raison.


a à la courbe représentative d’une fonction f dans un  π   π 
repère orthonormé est y = f¢(a) (x - a) + f(a). En effet, g  x +  = cos4  x +  = cos(4 x + 2π)
 2   2 
Ici, on recherche une équation de la forme : Or, la fonction cosinus est périodique de période 2p,
y = cos(a) (x - a) + sin(a)  π
donc g  x +  = cos(4 x).
 π  π π  2
a) y = cos  x −  + sin   π
 2  2 2 Ainsi, pour tout réel x, g  x +  = g( x), donc la fonc-
   2
π p
soit y = 0 ×  x −  + 1 tion f est bien périodique de période .
 2 2
Ainsi, une équation de la tangente à la courbe # au
p 39 a) • f(- x) = cos(- 2x) + cos(- 3x)
point d’abscisse est y = 1.
2 Or, la fonction cosinus est paire,
b) y = cos(p) (x - p) + sin(p)
soit y = - 1 ´ (x - p) + 0 donc f(- x) = cos(2x) + cos(3x)
Ainsi, une équation de la tangente à la courbe # au • f(x + 2p) = cos(2(x + 2p) + cos(3(x + 2p))
point d’abscisse p est y = - x + p. f(x + 2p) = cos(2x + 4p) + cos(3x + 6p)
c) y = cos(2p) (x - 2p) + sin(2p) Or, la fonction cosinus est périodique de période 2p,
soit y = 1 ´ (x - 2p) + 0 donc f(x + 2p) = cos(2x) + cos(3x).

Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 291

172892_Chap12_285-312.indd 291 23/07/2020 12:33:46


b) Pour tout réel x, Donc, pour tout réel x,
• f(- x) = f(x) donc la fonction f est paire. g¢(x) = 2x ´ cos(x) + x2 ´ (- sin(x))
• f(x + 2p) = f(x) donc la fonction f est périodique de g¢(x) = 2x cos(x) - x2 sin(x).
période 2p. c) La fonction h est le produit de fonctions dérivables
c) La fonction f est paire, donc sa courbe représenta- sur R donc elle est dérivable sur R.
tive dans un repère est symétrique par rapport à l’axe Pour tout réel x, on pose u(x) = cos(x) - 1 et
des ordonnées. v(x) = sin(x).
Comme la fonction f est périodique de période 2p, on Alors, u¢(x) = - sin(x) et v¢(x) = cos(x).

peut utiliser une translation de vecteur 2p i pour tra- Donc, pour tout réel x,
cer la courbe à partir d’une partie. h¢(x) = - sin(x) ´ sin(x) + (cos(x) - 1) ´ cos(x)
Voici la courbe représentative de la fonction f à l’écran h¢(x) = - sin²(x) + cos²(x) - cos(x).
de la calculatrice. d) La fonction k est la somme de fonctions dérivables
sur R donc elle est dérivable sur R.
Pour déterminer la dérivée de cos²(x), on pose
u(x) = cos(x). Alors, u¢(x) = - sin(x).
Donc, pour tout réel x,
k¢(x) = 1 + 2 ´ cos(x) ´ (- sin(x))
k¢(x) = 1 - 2sin(x) cos(x).

On peut vérifier les réponses à la question c). En effet, 42 La fonction g est le produit de fonctions déri-
sur cet écran, on remarque que l’axe des ordonnées vables sur R donc elle est dérivable sur R.
est un axe de symétrie pour la courbe, et que la partie Pour tout réel x, on pose u(x) = sin(x) et v(x) = cos(x).
de la courbe sur [0 ;2p] est l’image par une transla- Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = - sin(x).
tion de vecteur 2p i de la partie de la courbe sur Donc, pour tout réel x,
[- 2p ; 0]. g¢(x) = cos(x) ´ cos(x) + sin(x) ´ (- sin(x))
g¢(x) = cos²(x) - sin²(x)
40 a) Ordonnée de M : yM = cos(x) Or, pour tout réel x, sin²(x) + cos²(x) = 1,
 π
Ordonnée de M¢ : yM′ = sin x +  = cos( x) donc sin²(x) = 1 - cos²(x).
 2 Ainsi, g¢(x) = cos²(x) - (1 - cos²(x)) = 2cos²(x) - 1.
Ainsi, pour tout réel x, les points M et M¢ ont la même
ordonnée.   43 a) La fonction g est le quotient de deux fonc-
π 
Coordonnées du vecteur MM′ x + − x ; 0 tions dérivables sur R donc elle est dérivable sur I.
  π   2 
soit MM′ ; 0. Pour tout réel x de I, on pose u(x) = cos(x) et v(x) = x.

2   Alors, u¢(x) = - sin(x) et v¢(x) = 1.
π
b) Ainsi, MM′ = i . On en déduit que la courbe # de Donc, pour tout réel x de I,
2
la fonction sinus est l’image de la courbe G de la fonc- −sin( x) × x − cos( x) × 1
g ′( x) = .
p x2
tion cosinus par la translation de vecteur i .
2 −x sin( x) − cos( x)
g ′( x) = .
G x2

p
–i

b) La fonction cosinus est dérivable sur R donc la
# j M+
2 +M’
p 2p fonction h est dérivable sur I.
→ x
- 2p -p O i x +p– Pour tout réel x de I, on pose v(x) = cos(x).
2
-1 Alors, v¢(x) = - sin(x).
−sin( x) sin( x)
Donc, pour tout réel x de I, h′( x) = − = .
cos ( x) cos2 ( x)
2
41 a) La fonction f est la différence de fonctions
dérivables sur R donc elle est dérivable sur R. 44 1. La fonction cosinus est dérivable sur R donc
Pour tout réel x, f¢(x) = 2 - (- sin(x)) = 2 + sin(x). la fonction f est dérivable sur R, donc sur [0 ; 2π].
b) La fonction g est le produit de fonctions dérivables Pour tout réel x, f ¢(x) = (cos²(x))¢ - (2 cos(x))¢
sur R donc elle est dérivable sur R. f¢(x) = 2 ´ cos(x) ´ (- sin(x)) - 2 ´ (- sin(x))
Pour tout réel x, on pose u(x) = x2 et v(x) = cos(x). f¢(x) = - 2 cos(x) sin(x) + 2 sin(x)
Alors, u¢(x) = 2x et v¢(x) = - sin(x). En factorisant, on obtient :
292

172892_Chap12_285-312.indd 292 23/07/2020 12:34:06


f¢(x) = - 2 sin(x) ´ (cos(x) - 1), ce qui est bien le Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = - sin(x).
résultat affiché.  π π
Donc, pour tout réel x de  − ;  ,
2. a) Pour tout réel x de [0 ; 2π], - 1 < cos(x) < 1,  2 2 
donc cos(x) - 1 < 0. Le produit - 2(cos(x) - 1) est cos( x) × cos( x) − sin( x) × (−sin( x))
f ′( x) =
donc positif et f¢(x) est du signe du troisième facteur cos2 ( x)
sin(x). cos2 ( x) + sin2 ( x)
Or, sin(x) > 0 sur [0 ; π] et sin(x) < 0 sur [π ; 2π]. f ′( x) =
cos2 ( x)
Ainsi, f ¢(x) > 0 sur [0 ; π] et f¢(x) < 0 sur [π ; 2π].
Or, pour tout réel x, sin²(x) + cos²(x) = 1,
b) Voici le tableau de variations de f sur [0 ; 2π].
1
x 0 p 2p donc f ′( x) = .
cos2 ( x)
f¢(x) + - • Pour déterminer g¢(x), on pose, pour tout réel x,
4 u(x) = cos(x) et v(x) = sin(x).
f(x) 0 0
Alors, u¢(x) = - sin(x) et v¢(x) = cos(x).
f(0) = 1² - 2 ´ 1 + 1 = 0 Donc, pour tout réel x de ]0 ; π[ ,
f(2p) = 1² - 2 ´ 1 + 1 = 0 −sin( x) × sin( x) − cos( x) × cos( x)
f(p) = (- 1)² - 2 ´ (- 1) + 1 = 4 g ′( x) =
sin2 ( x)

45 a) La fonction cosinus est dérivable sur R donc −sin2 ( x) − cos2 ( x)


g ′( x) =
la fonction f est dérivable sur R, donc sur I. sin2 ( x)
Pour tout réel x, f¢(x) = - sin(x). Or, pour tout réel x, sin²(x) + cos²(x) = 1,
Or, sin(x) > 0 sur [0 ; π] et sin(x) < 0 sur [π ; 2π]. −1
donc g ′( x) = 2 .
Ainsi, f ¢(x) < 0 sur [0 ; π] et f¢(x) > 0 sur [π ; 2π]. sin ( x)
b) La fonction f est la somme de fonctions dérivables • Conclusion : l’affirmation de Dana est fausse ; elle
sur R donc elle est dérivable sur R. s’est trompée en déterminant g¢(x).
Pour tout réel x, f¢(x) = 2 - 2 sin(x) = 2(1 - sin(x)).
48 a) La fonction cosinus est dérivable sur R donc
2 est un nombre positif et pour tout réel x,
la fonction f est dérivable sur R, donc sur [0 ; π].
- 1 < sin(x) < 1, donc 1 - sin(x) > 0.
Pour tout réel x de [0 ; π], on pose u(x) = - cos(x)
Ainsi, pout tout réel x, f¢(x) > 0.
et v(x) = 3 + cos(x).
46 a) La fonction f est la différence de fonctions Alors, u¢(x) = sin(x) et v¢(x) = - sin(x).
dérivables sur R donc elle est dérivable sur R. Donc, pour tout réel x de [0 ; p],
Pour tout réel x, f¢(x) = - sin(x) - 1. f¢(x) = sin(x) ´ (3 + cos(x)) + (- cos(x)) ´ (- sin(x))
Or, pout tout réel x, -1 < sin(x) < 1, f¢(x) = sin(x) ´ (3 + cos(x)) + cos(x) ´ sin(x)
donc - sin(x) - 1 < 0. En factorisant, on obtient :
Ainsi, pout tout réel x, f¢(x) < 0. f¢(x) = sin(x) ´ (3 + cos(x) + cos(x))
b) La fonction cosinus est dérivable sur R donc la f ¢(x) = sin(x)(3 + 2 cos(x))
fonction f est dérivable sur R, donc sur I. b) Sur [0 ; π], - 1 < cos(x) < 1,
Pour tout réel x, f¢(x) = 3 ´ 2 ´ cos(x) ´ (- sin(x)) donc 1 < 3 + 2 cos(x) < 5.
soit f¢(x) = - 6 cos(x) sin(x). c) Pour tout réel x de [0 ; π],
- 6 est un nombre négatif et sin(x) > 0 sur [0 ; π],
f ¢(x) = sin(x) (3 + 2cos(x)).
donc sur [0 ; π], f¢(x) est du signe contraire au troi-
Or, 3 + 2cos(x) est un nombre positif (d’après la ques-
sième facteur cos(x).
tion b), donc f¢(x) est du signe de sin(x) sur [0 ; π].
 π π 
Or, cos(x) > 0 sur  0 ;  et cos(x) < 0 sur  ; π . Or, sin(x) > 0 sur [0 ; π], donc f¢(x) > 0 sur [0 ; π].
 2   2 
 π π  d) Voici le tableau de variations de f sur [0 ; π].
Ainsi, f¢(x) < 0 sur  0 ;  et f¢(x) > 0 sur  ; π . x 0 p
 2   2 
f ¢(x) +
47 Les fonctions f et g sont dérivables comme quo- 2
f(x) -4
tient de deux fonctions dérivables.
• Pour déterminer f¢(x), on pose, pour tout réel x, f(0) = - 1 ´ (3 + 1) = -4
u(x) = sin(x) et v(x) = cos(x). f(p) = - (- 1) ´ (3 + (- 1)) = 2

Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 293

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49 a) La fonction cosinus est dérivable sur R donc • On détermine f¢(x) pour tout réel x.
la fonction g est dérivable sur [−π ; π]. On pose u(x) = cos(x) et v(x) = 2 - cos(x).
Pour tout réel x de [−π ; π], on pose v(x) = cos(x) + 2. Alors, u¢(x) = - sin(x) et v¢(x) = sin(x).
Alors, v¢(x) = - sin(x).
Donc, pour tout réel x,
Donc, pour tout réel x de [−π ; π],
−sin( x) × (2 − cos( x)) − cos( x) × sin( x)
−sin( x) sin( x) f ′( x) = .
g ′( x) = − 2
= (2 − cos( x))2
(cos( x) + 2) (cos( x) + 2)2
−2sin( x) + sin( x)cos( x) − sin( x)cos( x)
2
b) Pour tout réel x, (cos(x) + 2) > 0, donc g¢(x) est f ′( x) =
(2 − cos( x))2
du signe de sin(x) sur [−π ; π].
Or, sin(x) < 0 sur [−π ; 0 ] et sin(x) > 0 sur [0 ; π], −2sin( x)
f ′( x) =
donc g¢(x) < 0 sur [−π ; 0 ] et g¢(x) > 0 sur [0 ; π]. (2 − cos( x))2
π
c) Voici le tableau de variations de g sur [−π ; π]. −2sin 
π  2  −2 × 1 −2 1
Ainsi, f ′  = = = =−
x -p 0 p 2  2
(2 − 0)2
4 2
g ¢(x) - + 2 − cos π 
  2 
1 1
g (x) 1 • Conclusion : l’équation cherchée est
3 1 π
y = −  x −  + 0
1 2 2
g(−π) = =1 1 π
−1 + 2 soit y = − x + .
1 2 4
g(π) = =1
−1 + 2 π 2
1 1 52 a) cos(p) = - 1 b) cos  =
g(0) = = 4 2
1+ 2 3 π 1 π
c) cos  = d) cos  = 0
3 2 2
50 Une équation de la tangente au point d’abscisse
π 3
a à la courbe représentative d’une fonction f dans un e) cos  =
6 2
repère orthonormé est y = f¢(a) (x - a) + f(a).
Ici, on recherche une équation de la forme : π π 2
53 a) sin  = 1 b) sin  =
y = - sin(a) (x - a) + cos(a). 2 4 2
 π  π  π π 3
a) y = −sin−  x +  + cos−  c) sin  = d) sin(p) = 0
 2  2   2 3 2
 π   π  1
soit y = −(−1) ×  x +  + 0. e) sin  = .
 2 6 2
Ainsi, une équation de la tangente à la courbe # au
π π 54 a) Les solutions de b) La solution de l’équa-
point d’abscisse − est y = x + . π p p
2 2 l’équation sont − et . tion est .
b) y = - sin(0) (x - 0) + cos(0) soit y = 0 ´ x + 1 6 6 4
p p
Ainsi, une équation de la tangente à la courbe # au – –
1 2 12 p
point d’abscisse 0 est y = 1. p

4
– 2
c) y = - sin(p) (x - p) + cos(p) 6
2
soit y = 0 ´ (x - p) + (- 1)
Ainsi, une équation de la tangente à la courbe # au O 3 1 O 1
point d’abscisse p est y = - 1. 2
-p

6
51 Une équation de la tangente au point d’abscisse -p
– -p

2 2
a à la courbe représentative d’une fonction f dans un
55 a) Les solutions de l’équation sont - p et p.
repère orthonormé est y = f¢(a) (x - a) + f(a).
π  π  π π L’ensemble des solutions est S = {- p ; p}.
Ici, a = donc y = f ′  x −  + f  . b) Pour tout réel x, - 1 < cos(x) < 1 donc l’équation
2  2  2 2
 π  n’a pas de solution.

cos 
π  2  0 L’ensemble des solutions est S = f.
• f   = = =0 5π 5p
2  π  2 − 0 c) Les solutions de l’équation sont − et .

2 − cos 
 2  6 6
294

172892_Chap12_285-312.indd 294 23/07/2020 12:35:47


 5π 5π 
L’ensemble des solutions est S = − ; . b) Pour tout réel x de [−π ; π], 2 cos( x) − 3 = 0
 6 6 
3
1 équivaut à cos( x) = . 1
5p 2
6 Les solutions dans p

π p 6
p [−π ; π] sont − et .
6 6 p
-p 1
3 O L’ensemble des solutions
-p O 3 1
-
2 2
- 5p  π π 
6 est S = − ; . -p

 6 6  6

π 60 Pour tout réel x de [−π ; π], sin(x)cos(x) = 0


56 a) La solution de l’équation est − .
2 équivaut à sin(x) = 0 ou cos(x) = 0.
 π 
L’ensemble des solutions est S = − . Les solutions dans [−π ; π] de l’équation sin(x) = 0
 2 
sont - p, 0 et p.
b) Les solutions de l’équation sont - p, 0 et p.
Les solutions dans [−π ; π] de l’équation cos(x) = 0
L’ensemble des solutions est S = {- p ; 0 ; p}. π p
sont − et .
c) Les solutions de l’équa- 2 2
1
p 5p 5p 1 p
Donc, dans l’intervalle [−π ; π], l’ensemble des solu-
tion sont et . 6

2

6 tions de l’équation sin(x)cos(x) = 0 est :
6 6
L’ensemble des solutions  π π 
p S = −π ; − ; 0 ; ; π.
 π 5π 
est S =  ; .
-p O 1  2 2 
 6 6  2π 2p
61 a) Les solutions de l’équation sont − et .
3 3
L’ensemble des solutions 2p 1
57 a) x » 1,5  2π 2π  3
est S = − ; .
 3 3 
b) x » 2,4 b) L’ensemble des solu-
p
tions de l’inéquation est - p 1 O 1
58 a) x » 0,3 
-–
2π   2π  2
S = −π ; −  ∪  ; π .
 3   3 
b) x » 0,7 On peut s’aider d’un - 2p
3
Remarque : la touche sin- 1 (ou asin) renvoie le cercle trigonométrique. p

 π π 12
nombre x de − ;  tel que sin(x) = a. Dans cet
 2 2   π 62 a) L’ensemble des
exercice, la valeur affichée est un nombre de  0 ;  . solutions de l’inéquation
 2  p
 π π -p
Chaque équation a néanmoins une autre solution est S = − ;  . O cos(x) > 0 1
π   2 2 
dans  ; π . Si a est la solution de l’équation
 2   π π 
sin(x) = a dans  0 ;  , la solution dans  ; π est -p

 2   2  2
p - a.
a) Dans [0 ; π], l’équation sin(x) = 0,3 a deux solu- b) L’ensemble des solu- 1
p

tions de l’inéquation est 4
tions dont les arrondis au dixième sont 0,3 et 2,8.
2  π π 
b) Dans [0 ; π], l’équation sin( x) = a deux solutions S = −π ; −  ∪  ; π . p
3  4   4  -p O 1
dont les arrondis au dixième sont 0,7 et 2,4. 2
2
59 a) Pour tout réel x de [−π ; π], 1 + 2sin(x) = 0 -p

4
1
équivaut à sin( x) = − . c) L’ensemble des solu- 1
2 1
tions de l’inéquation est
Les solutions dans [−π ; π]  5π 5π  5p
S = − ;  . 6
5π π  6 6 
sont − et − . p p
6 6 -p 1 -p 3 O 1
O -
L’ensemble des solutions 2
- 5p
 5π π  - 5p -1– -p
– 6
est S = − ; − . 6 2 6
 6 6 
Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 295

172892_Chap12_285-312.indd 295 23/07/2020 12:36:36


63 a) L’ensemble des 3. Vrai. En effet, dans un repère orthonormé, une
solutions de l’inéquation 1 équation de la tangente à la courbe # représentative
p
est S = [- p ; 0]. de la fonction f au point d’abscisse est :
2
p  π  π   π 
-p y = f ′  x −  + f  .
O 1  2  2 2
π
 π   π  2 π
f   = sin  − = 1 −
2 2 2 4
b) L’ensemble des solu- π π 1 1
tions de l’inéquation est 1 et f ′  = cos  − = − .
2 2 2 2
 π 5π  5p p

S =  ; . 6 6 1 π π
 6 6  1

Ainsi, y = −  x −  + 1 −
p 2 2 2 4
-p O 1
1 π π 1
soit y = − x + + 1 − c’est-à-dire y = − x + 1.
2 4 4 2
4. Vrai. En effet, on étudie le signe de f¢(x) pour déter-
miner le sens de variation de la fonction f.
c) L’ensemble des solu- 2p p 1 1
1 – Dans ]0 ; p], cos( x) − > 0 équivaut à cos( x) > ,
tions de l’inéquation est 3 3
2 2
 π   2π  3 π 1
S = −π ;  ∪  ; π . 2 c’est-à-dire 0 < x < et cos( x) − < 0 équivaut à
 3   3  3 2
p
-p 1 p
O 1 cos( x) < , c’est-à-dire < x < p.
2 3
 π π 
Donc f ¢(x) > 0 sur  0 ;  et f¢(x) < 0 sur  ; π .
 3   3 
On peut dresser le tableau de variations de la fonc-
tion f sur ]0 ; p].
p
x 0 p
3

Pour se tester
f¢(x) + -
3 π

f(x) 2 6
π

0 2

π π
64 1. D 2. C 3. B 4. C f(0) = 0 ; f(π) = 0 − =− ;
2 2
65 1. A B C 2. B C 3. C D 4. B C π
 π  3 3 π  π 
f   = −3 = − f   ≈ 0 , 3.
 
  3  
66 1. Vrai. En effet, f est la différence de deux fonc- 3 2 2 2 6
tions dérivables sur R donc elle est dérivable sur R,  π
donc sur [−π ; π]. Ainsi, f(x) > 0 pour tout réel x de  0 ;  , donc l’équa-
 3 
Pour tout réel x de [−π ; π],  π
tion f(x) = 0 n’admet pas de solution dans  0 ;  .
1 1  3 
f ′( x) = sin′( x) − = cos( x) − . π 
2 2 Sur  ; π , la fonction f est continue et strictement
 3 
π π π
2. Faux. En effet, f(0) = 0 et f(π) = − . Or, − < 0 décroissante et f   × f (π) < 0 , donc l’équation
2 2 3
donc la fonction f ne peut pas être croissante sur π 
f(x) = 0 admet une seule solution dans  ; π .
[0 ; π].  3 
Remarque : d’autres justifications sont possibles, Ainsi, l’équation f(x) = 0 admet une unique solution
comme la détermination du signe de f ¢(x). dans l’intervalle ]0 ; p].
296

172892_Chap12_285-312.indd 296 23/07/2020 12:37:27


π
Une équation de la tangente T est donc y = −x + .
2
S’entraîner 

π

π
(2) g( x) = f ( x) − −x +  soit g( x) = cos( x) + x − .
2 2
Pour tout réel x, g¢(x) = - sin(x) + 1.
Or, pour tout réel x, - 1 < sin(x) < 1 donc
- sin(x) + 1 > 0.
67 1. (1) M est le point de #f d’abscisse x et M¢ est
Ainsi, pour tout réel x, g¢(x) > 0 ; la fonction g est
le point de #g d’abscisse x, donc M(x ; sin(x)) et
donc croissante sur R.
M¢(x ; a +sin(x)).
 On peut dresser le tableau de variations et de signes
(2) Alors MM′(0 ; a).
de g sur R.
(3) Donc le point M¢ est  l’image du point M par la p
translation de vecteur aj . x -¥ +¥
2
(4) La courbe #g est l’image
 de la courbe #f par la g(x) 0
translation de vecteur aj (avec a Î R). signe de g(x) - +
2. On reprend le guide de la question 1.. π p
En effet, g   = 0 donc, si x < , g( x) < 0 et si
M est le point de #f d’abscisse x et M¢ est le point de 2 2
p
#h d’abscisse x - b, donc M(x ; sin(x)) et x > , g( x) > 0.
2 
b ;sin(x - b + b)) soit M¢(x - b ; sin(x))
M¢(x - π
(3) g( x) = f ( x) − −x +  donc, d’après la question (2),
Alors MM′(−b ; 0).  2
p π
Donc le point M¢ est l’image du point M par la transla- • si x < , g(x) < 0 c’est-à-dire f( x) < −x + ;
tion de vecteur -bi . 2 2
p π
Ainsi, la courbe #h est l’image de la courbe #f par la • si x > , g(x) > 0 c’est-à-dire f( x) > −x + .
 2 2
translation de vecteur -bi (avec b Î R). D’après la question (1), une équation de la tangente T
3. • On complète le tracé de la courbe #f par symétrie π
est y = −x + .
centrale par rapport aux points de coordonnées 2
(- p ; 0) et (p ; 0) (cf exercice 24 page 357). Ainsi, la courbe # représentative de la fonction f tra-
p
• Pour tracer la courbe #g, on utilise la question 1. verse la tangente T au point d’abscisse .
2
avec a = 2. Ainsi, la courbe #g est l’image de la courbe 69 Parcours 1
#f par la translation de vecteur 2 j . La fonction cosinus est dérivable sur R donc la fonc-
• Pour tracer la courbe #g, on utilise la question 2.  2π 
π tion h est dérivable sur  0 ;  .
avec b = − . Ainsi, la courbe #h est l’image de la  13 
4 p  2π 
courbe #f par la translation de vecteur i . Pour tout réel t de  0 ;  ,
4  13 
V(t) = h¢(t) = 0,05 ´ (- 13sin(13t)) = - 0,65sin(13t).
+  2π 
#g Pour tout réel t de  0 ;  , 0 < 13t < 2p
 13 

2j et −1 < sin(13t ) < 1.
p
Ainsi, - 0,65 < V(t) < 0,65.
+ –i
→ 1+
#f +4 +

j • V(t) = 0,65 si, et seulement si, sin(13t ) = −1.
+ 3π 3π
- 2p -p O →i 1 p 2p Ainsi, 13t = , soit t = .
2 26
#h • V(t) = - 0,65 si, et seulement si, sin(13t ) = 1.
-1
π π
Ainsi, 13t = , soit t = .
2 26
68 (1) Dans ce repère orthonormé, une équation  2π 
p • Ainsi, dans l’intervalle  0 ;  , la vitesse minimum
de la tangente T à la courbe # au point d’abscisse  13 
2 p
est :  π  π π du piston est - 0,65 m.s- 1, à l’instant s et la vitesse
y = f ′  x −  + f  . 26
 2  2 2 3p
Pour tout réel x, f¢(x) = - sin(x). maximum du piston est 0,65 m.s- 1, à l’instant s.
26
π π π π
Or, f   = cos  = 0 et f ′  = −sin  = −1. Remarque : on peut aussi étudier le sens de variation
2 2 2 2
de la fonction V après avoir déterminé la fonction
 π  π
Ainsi, y = −1×  x −  soit y = −x + . dérivée V¢ de la fonction V.
 2 2
Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 297

172892_Chap12_285-312.indd 297 23/07/2020 12:38:45


Parcours 2 c) S¢(x) = (1 + cos(x)) (2cos(x) - 1).
a) Dans [0 ; 2π], l’inéquation sin(X) > 0 a pour solu-  π
Pour tout réel x de  0 ;  , 0 < cos( x) < 1 donc
tions les réels X tels que 0 < X < p.  2 
L’ensemble des solutions est S = [0 ; π]. 1 + cos( x) > 0 ; ainsi, S¢(x) est du signe de 2cos(x) - 1.
b) Dans [0 ; 5], l’inéquation f(t) > 0 équivaut à À l’aide de la question 2. b), on peut dresser le tableau
 2π   π
sin t  > 0. de variations de la fonction S sur  0 ;  .
5   2 
2p
Or, 0 < t < 5 équivaut à 0 < t < 2p. p p
5 x 0
D’après la question a), on peut affirmer que l’inéqua- 3 2
 2π  S¢(x) + -
tion sin t  > 0 a pour solutions les réels t tels que
5  3 3
2p 5 S(x)
0< t < p c’est-à-dire tels que 0 < t < . 4
5 2 0 1
 5
L’ensemble des solutions est S =  0 ;  . S(0) = 0 ´ (1 + 1) = 0
 2  π
c) La personne inspire pendant la première moitié S  = 1× (1 + 0) = 1
2
des 5 s. π 3  1 3 3 3 3
70 1. a) Le triangle ABC est isocèle en A et (AH) est S  = × 1 +  = × = .
3 2  2  2 2 4
la hauteur issue de A donc l’axe de symétrie du π
d) L’aire du triangle ABC est maximale pour x = .
triangle ABC. Ainsi, BC = 2BH. 3
3 3
Le rayon du cercle # est 1. Elle est alors égale à unités d’aire.
BH 4
Dans le triangle rectangle BOH, sin( x) = = BH et  , AOB  et AOC mesurent
OB Les angles au centre BOC
OH
cos( x) = = OH. 2p
OB chacun rad, donc le triangle ABC est équilatéral.
3
Ainsi, BC = 2 sin(x) et AH = AO + OH = 1 + cos(x).
1 1 71 1. Les coordonnées du point A sont (0 ; 1), donc
b) S( x) = × BC × AH = × 2 sin( x) × (1 + cos( x)) q(0) = 1.
2 2
soit S(x) = sin(x) (1 + cos(x)). Le coefficient directeur de la tangente T est 2 donc
2. a) La fonction S est le produit de fonctions dérivables q¢(0) = 2.
 π 2. a) Pour tout réel t > 0, θ ′(t ) = 2 × a cos(at + b).
sur R donc elle est dérivable sur R, donc sur  0 ;  .
 2  1 2
 π b) • θ(0) = 2 sin(b) = 1 donc sin(b) = = .
Pour tout réel x de  0 ;  , on pose u(x) = sin(x) et 2 2
 2 
v(x) = 1 + cos(x).   π
Dans  0 ;  , l’équation sin(b) =
2
a une seule
Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = - sin(x).  2  2
 π p π
solution . Donc b = .
Donc, pour tout réel x de  0 ;  , 4
 2  π 4 2
• θ ′(0) = 2 × a cos  = 2 × a × =a
S¢(x) = cos(x) ´ (1 + cos(x)) + sin(x) ´ (- sin(x)) 4 2
donc a = 2.
S¢(x) = cos(x) ´ (1 + cos(x)) - sin²(x)  π
• Donc, pour tout réel t > 0, θ(t ) = 2 sin2t + .
Or, pour tout réel x, cos²(x) + sin²(x) = 1  4
c) Pour tout réel t > 0,
soit sin²(x) = 1 - cos²(x).
 π  π 
Ainsi, S¢(x) = cos(x) (1 + cos(x)) - (1 - cos²(x)) θ(t + π)= 2 sin2(t + π) +  = 2 sin2t + + 2π.
 4  4 
S¢(x) = cos(x) (1 + cos(x)) - (1 + cos(x)) (1 - cos(x))
Or, la fonction sinus est périodique de période 2p,
S¢(x) = (1 + cos(x)) ´ (cos(x) - (1 - cos(x))  π
Ainsi, S¢(x) = (1 + cos(x)) (2cos(x) - 1). donc θ(t + π) = 2 sin2t +  soit q(t + p) = q(t).
 4
 π
b) Dans l’intervalle  0 ;  , l’inéquation 2cos(x) - 1 > 0 La fonction q est donc périodique de période p.
 2 
1 p 72 1. Pour tout réel x, - 1 < cos(x) < 1
équivaut à cos( x) > soit 0 < x < et l’inéqua-
2 3 1 donc 1,5 ´ (- 1) + 50 < d(t) < 1,5 ´ 1 + 50
tion 2cos(x) - 1 < 0 équivaut à cos( x) < soit soit 48,5 < d(t) < 51,5
p p 2
<x< . 51,5 m - 48,5 m = 3 m
3 2  π L’amplitude du mouvement du flotteur est de 3 m.
Ainsi, 2cos(x) - 1 est positif sur  0 ;  et négatif sur
π π  3  2. a) La fonction cosinus est dérivable sur R donc la
 ; . fonction d est aussi dérivable sur R donc sur [0 ; 4].
 3 2 
298

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3π 3π 3π
Pour tout réel t de [0 ; 4], v(0) = − ×0 = 0 ; v(1) = − ×1 = − ;
4 4 4
 π  π  3π  π 
d ′(t ) = 1, 5 × − sin t  = − sin t . 3π 3π 3π
 2  2  4 2  v(2) = − ×(−1) = ; v(4) = − × 0 = 0.
4 4 4
3π  π 
b) Pour tout réel t de [0 ; 4], d ′(t ) = − sin t  La vitesse du flotteur est maximum à l’instant t = 3 s.
2 
π  4  1   1 
donc d¢(t) est du signe contraire à sin t . 73 1. Pour tout réel t, d t +  = 0 ,1sin4π × t + 
2   2   2 
π   1
p
Or, sur [0 ; 2], 0 < t < p soit 0 < sin t  < 1 et sur c’est-à-dire d t +  = 0 ,1sin(4πt + 2π).
2   2
2
p  π  Or, la fonction sinus est périodique de période 2p,
[2 ; 4], p < t < 2p soit −1 < sin t  < 0.  1
2 2  donc d t +  = 0 ,1sin(4πt ).
 2
Ainsi, d¢(t) est négatif sur [0 ; 2] et positif sur [2 ; 4].  1
Ainsi, pour tout réel t, d t +  = d(t ). La fonction d
c) Voici le tableau de variations de d sur [0 ; 4].  2 1
t 0 2 4 est donc périodique de période .
2
d ¢(t) - + 2. a) Durant la systole, le débit croit puis revient à
51,5 51,5 0 L.s- 1 donc on cherche la plus petite valeur non
d (t) nulle de t telle que d(t) = 0 c’est-à-dire telle que
48,5
0,1sin(4pt) = 0.
d(0) = 1,5 ´ 1 + 50 = 51,5 1
Ainsi, sin(4pt) = 0 soit 4pt = p c’est-à-dire t = .
d(2) = 1,5 ´ (- 1) + 50 = 48,5 4
1
La systole dure donc s soit 0,25 s.
d(4) = 1,5 ´ 1 + 50 = 51,5 4
1
d) Le flotteur monte sur l’intervalle de temps [2 ; 4]. La fonction d étant périodique de période , la dias-
2
3. a) La fonction sinus est dérivable sur R donc la tole dure donc aussi 0,25 s chez ce patient.
fonction d¢ est aussi dérivable sur R donc sur [0 ; 4]. b) Le débit est maximum lorsque sin(4pt) est maxi-
Pour tout réel t de [0 ; 4], mum, c’est-à-dire lorsque sin(4pt) = 1.
π 1
3π  π  π  3π2 π  sin(4pt) = 1 équivaut à 4πt = . Ainsi, t = .
d ′′(t ) = − ×  cos t  = − cos t . 2 8
4 2  2  8 2 
p Le débit est donc maximum au bout de 0,125 s.
b) Pour tout réel t de [0 ; 4], 0 < t < 2p. 3. a) La fonction sinus est dérivable sur R donc la
2
 π   1

On résout donc l’équation cos t  = 0 dans [0 ; 2p]. fonction d est aussi dérivable sur R donc sur  0 ;  .
2   1  4 
π π π 3π t ∈  0 ;  équivaut à 4pt Î [0 ; p].
Cette équation équivaut à t = ou t = soit  4 
2 2 2 2  1
Pour tout réel t de  0 ;  ,
t = 1 ou t = 3. L’ensemble des solutions est S = {1 ; 3}.  4 
3π2 π  d¢(t) = 0,1 ´ (4pcos(4pt)) = 0,4pcos(4pt).
c) d ′′(t ) = − cos t  donc d²(t) est du signe
8 2   1
d¢(t) est donc du signe de cos(4pt) sur  0 ;  .
 π   4 
contraire à cos t  sur [0 ; 4]. p
2  Or, cos(4pt) > 0 pour 0 < 4pt < c’est-à-dire
p p π  1 2p
Or, sur [0 ; 1], 0 < t < soit cos t  > 0 ; sur pour 0 < t < et cos(4pt) < 0 pour < 4pt < p
2 2 2  8 1 2
p p 3p  π  1
[1 ; 3], < t< soit cos t  < 0 ; sur [3 ; 4], c’est-à-dire pour < t < .
2 2 2 2  8 4  1
3p p  π  Voici le tableau de variations de d sur  0 ;  .

< t < 2p soit cos t  > 0.  4 
2 2 2 
1 1
Ainsi, d²(t) est négatif sur [0 ; 1] et [3 ; 4] et positif sur t 0
8 4
[1 ; 3]. d¢(t) + -
Voici le tableau de variations de la vitesse du flotteur
0,1
sur [0 ; 4]. d(t)
0 0
t 0 1 3 4
d(0) = 0,1 ´ 0 = 0
d²(t) - + -
 1
0 3p d   = 0 ,1× 1 = 0 ,1
4
8
v(t)ou d¢(t) 3π  1 
− d   = 0 ,1× 0 = 0
4 0 4

Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 299

172892_Chap12_285-312.indd 299 23/07/2020 12:41:34


b) Voici la courbe de la fonction d sur [0 ; 1] à l’écran et le fait que la fonction g est impaire et périodique
de calculatrice. de période p (question 1.).
π π p 3p 5p 3p
x − −
2 4 4 4 4 2
1 1
0
g(x) 1 2 1 2
- -
2 2 0

 π  3π 
g −  = −1× 0 = 0 et g   = 0
 2 2
On y retrouve des résultats précédents (période, durée
de la systole, instant au débit maximum, variations).  π 2 2 1  3π  1
g −  = − × = − et g   = −
 4 2 2 2 4 2
74 1. a) Pour tout réel x,
π 2 2 1  5π  1
g(x + p) = sin(x + p) cos(x + p) g   = × = et g   = .
4 2 2 2 4 2
g(x + p) = - sin(x) ´ (- cos(x)) = sin(x) cos(x).
Ainsi, pour tout réel x, g(x + p) = g(x) donc la fonc-
75 Parcours 1
tion g est périodique de période p.
b) Pour tout réel x, g(- x) = sin(- x) cos(- x). • Dans l’intervalle [- p ; p], l’inéquation 3 − 2 cos( x) < 0
Or, la fonction sinus est impaire et la fonction cosinus 3
équivaut à cos( x) > .
est paire. 2 1

Donc, pour tout réel x, g(- x) = - sin(x) ´ cos(x) On peut visualiser les p

6
soit g(- x) = - g(x). La fonction g est donc impaire. solutions de cette iné-
p
2. a) La fonction g est le produit de deux fonctions quation à l’aide du cercle -p O 3 1
dérivables sur R donc elle est dérivable sur R, donc trigonométrique : 2 -p–
 π π π 6
sur  0 ;  . − <x< .
 2  6 6
 π
Pour tout réel x de  0 ;  , on pose u(x) = sin(x) et Dans l’inéquation [- p ; p],
 2  3
v(x) = cos(x). 3 − 2 cos( x) > 0 équivaut à cos( x) < .
Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = - sin(x). 2
Les solutions sont les réels x tels que
g¢(x) = cos(x) ´ cos(x) + (sin(x) ´ (- sin(x))
π p
g¢(x) = cos2(x) - sin2(x) −π < x < − ou < x < p.
Or, pour tout réel x, cos2(x) + sin2(x) = 1 6 6
• Voici le tableau de signes de 3 − 2 cos( x) sur l’in-
donc sin2(x) = 1 - cos2(x).
tervalle [- p ; p].
g¢(x) = cos2(x) - (1 - cos2(x)) = 2cos2(x) - 1.
π p
On factorise : g ′( x) = ( 2 cos( x) + 1)( 2 cos( x) − 1). x -p − p
6 6
 π 3 − 2 cos( x) + - +
Sur  0 ;  , 0 < cos(x) < 1 donc 2 cos( x) + 1 > 1.
 2 
 π
g¢(x) est donc du signe de 2 cos( x) − 1 sur  0 ;  .
 2  Parcours 2 1
 π
Or, dans  0 ;  , 2 cos( x) − 1 > 0 équivaut à a) Dans l’intervalle
 2 
[- p ; p], l’équation
2 p  π
cos( x) > ; soit 0<x< et dans 0 ;  , 1 p
2 4  2  sin( x) = − a deux -p O 1
2
2 5π π
2 cos( x) − 1 < 0 équivaut à cos( x) < ; soit solutions : − et − . - 5p -1
– -p

2 6 2 6
p p 6 6
<x< .
4 2  π
La fonction g est donc croissante sur  0 ;  et L’ensemble des solutions de l’équation est
π π
décroissante sur  ;  .
 4 2 
 4 
{
5π π
S = − ;− .
6 6 }
b) Pour dresser le tableau de variations de la fonction b) L’inéquation (E) 1 + 2sin(x) > 0 équivaut à
 π 3π  1
g sur − ;  , on utilise la réponse à la question a) sin( x) > .
 2 2  2
300

172892_Chap12_285-312.indd 300 23/07/2020 12:42:41


 3π π 
Dans l’intervalle [- p ; p], L’ensemble des solutions est S =  − ;  .
1
 4 4 
l’ensemble des solutions 79 a) La fonction f est la différence de deux fonc-
de l’inéquation (E) est : tions dérivables sur R donc elle est dérivable sur R.
 5π   π  Pour tout réel x, f ¢(x) = 1 - (- sin(x)) = 1 + sin(x).
S = −π ; −  ∪  − ; π . p
 6   6  - p O 1 Or, pour tout réel x, - 1 < sin(x) < 1 donc 1 + sin(x) > 0.
Ainsi, f’(x) > 0 sur R et la fonction f est donc crois-
- 5p -1
– -p

6 2 6 sante sur R.
76 a) Dans [- p ; p], 2cos(x) - 1 < 0 équivaut à b) f(0) = 0 - cos(0) = - 1
1 π p π π π π
cos( x) < , soit −π < x < − ou < x < p. et f   = − cos  = .
2 3 3 2 2 2 2
L’ensemble des solutions de l’inéquation est : La fonction f est continue et strictement croissante
 π π   π π
S = −π ; −  ∪  ; π . sur  0 ;  et f (0) × f   < 0 , donc l’équation
 3   3   2  2
f(x) = 0, c’est-à-dire l’équation x - cos(x) = 0, admet
b) Dans [- p ; p], 2 sin( x) + 1 > 0  π
une seule solution a dans  0 ;  .
1 2  2 
équivaut à sin( x) > − c’est-à-dire sin( x) > −
2 2 Avec la calculatrice, on
3π π obtient l’arrondi au cen-
soit −π < x < − ou − < x < π.
4 4 tième de a : α ≈ 0 , 74.
L’ensemble des solutions de l’inéquation est :
 3π   π 
S = −π ; −  ∪  − ; π .
 4   4  80 a) On détermine le signe de 2 cos( x) + 3 à
77 Pour tout réel x, l’aide du cercle trigonométrique.
cos²(x) - 1 = (cos(x) + 1)(cos(x) - 1) Dans l’intervalle [- p ; p],
Dans l’intervalle [- p ; p], • 2 cos( x) + 3 > 0 1
3
l’équation (2 sin( x) + 3 )(cos( x) + 1)(cos( x) − 1) = 0 équivaut à cos( x) >
2 5p
équivaut à 2 sin( x) + 3 = 0 ou cos(x) + 1 = 0 5π 5π 6
soit − < x < .
ou cos(x) - 1 = 0 6 6 p
• 2 cos( x) + 3 < 0 -p 3 O 1
3 -
soit sin( x) = − ou cos(x) = - 1 ou cos(x) = 1 équivaut à 5p 2
2 3
-
6
2π π cos( x) < −
Ainsi, x = − ou x = − ou bien x = - p 2
3 3 5π 5p
soit −π < x < − ou < x < p.
ou x = p ou bien x = 0. 6 6
L’ensemble des solutions de l’équation est : b) Pour tout réel x, - 1 < sin(x) < 1

{ 2π π
S = −π; − ; − ; 0 ; π .
3 3 } donc 1 + sin(x) > 0.
Dans [- p ; p], 1 + sin(x) = 0 équivaut à sin(x) = - 1
78 a) On cherche des π
1 soit x = − .
points du cercle trigono- p 2

métrique qui sont aussi 4 Voici le tableau de signes sur [- p ; p] du produit
situés sur la première p (2 cos( x) + 3 )(1 + sin( x)).
bissectrice. -p O 1 5π π 5p
x -p − − p
6 2 6
Donc, dans [- p ; p], - 3p
l’équation sin(x) = cos(x) 4 2 cos( x) + 3 - + + -
3π p 1 + sin(x) + + + +
a deux solutions − et .
4 4 Produit - + + -
L’ensemble des solutions
1 c) Dans [- p ; p], les solutions de l’inéquation (I) sont
{
est S = − ; .
3π π
4 4 } p

4
les réels x tels que :
b) Dans [- p ; p], l’iné- 5π 5p π
p −π < x < − ou < x < p ou x = − .
quation cos(x) > sin(x) - p O 1 6 6 2
L’ensemble des solutions est :
équivaut à

− <x< .
4
π
4
- 3p
4


5π   5π 
S = −π ; −  ∪  ; π ∪ − .
6   6 
π
2 { }
Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 301

172892_Chap12_285-312.indd 301 23/07/2020 16:18:04


 π
81 a) Faux. En effet, pour tout réel x de  0 ;  , on b) Voici le nuage de points obtenu.
 2 
définit la fonction g telle que g( x) = f ( x) − x , soit
g(x) = sin(x) - x.
La dérivée g¢ est telle que g¢(x) = cos(x) - 1.
 π
Pour x ∈  0 ;  , 0 < cos(x) < 1 donc cos(x) - 1 < 0.
 2 
 π
La fonction g est donc décroissante sur  0 ;  .
 2 
 π
Voici le tableau de variations de la fonction g sur  0 ;  .
 2 
p
x 0
2 c) Voici la courbe de tendance et son équation sous
g ¢(x) -
forme polynomiale de degré 2 (avec des coefficients à
g(x) 0 3 décimales).
 π
Or, g(0) = sin(0) - 0 = 0 donc, pour x ∈  0 ;  ,
 2 
g(x) < 0 c’est-à-dire f(x) < x.
Remarque : on peut aussi utiliser le fait que la courbe
représentative de la fonction sinus est située au-des-
sous de la tangente à la courbe au point d’abscisse 0,
dans un repère orthonormé.
b) Faux. En effet, sin(0) = 0 et a ´ 0 = 0 pour tout réel a.
Ainsi, l’équation f(x) = ax admet 0 pour solution,
pour tout réel positif a.
c) Faux. En effet, pour tout réel x > 0, sin(x) < x. 2. a) Voici la courbe de tendance et son équation
La seule solution de l’équation f(x) = x est 0. sous forme polynomiale de degré 4 (avec des coeffi-
x cients à 3 décimales).
82 a) Si x0 est solution de (E), alors sin( x0 ) = 0 ,
2
c’est-à-dire 2sin(x0) = x0.
Or, pour tout réel x, - 1 < sin(x) < 1 donc
- 2 < 2sin(x) < 2.
Ainsi, - 2 < 2sin(x0) < 2 c’est-à-dire - 2 < x0 < 2
soit x0 ∈ [−2 ; 2].
x
b) Si x0 est solution de (E), alors sin( x0 ) = 0 .
2
La fonction sinus est impaire donc
sin(- x0) = - sin(x0).
x −x0 −x0
Or, −sin( x0 ) = − 0 = ; ainsi, sin(−x0 ) = .
2 2 2 b) Cet ajustement paraît meilleur que le modèle 1.
Donc - x0 est solution de (E). En  effet, la courbe de tendance suit le nuage de
points plus précisément.
83 1. a) Voici la feuille de calcul complétée (logiciel
3. a) Le mois de février a le rang 2,
LibreOffice). π 
donc g(2) = 4 sin (2 − p) + 11, 983.
6 
Or, d’après la question 1. a), g(2) = 9,983.
π 
Ainsi, 4 sin (2 − p) + 11, 983 = 9 , 983
6 
π 
soit 4 sin (2 − p) = −2
6 
π  1
c’est-à-dire sin (2 − p) = − .
6  2
p Î [0 ; 3] donc 2 - p Î [- 1 ; 2]
π  π π
et (2 − p) ∈ − ;  .
6  6 3 
302

172892_Chap12_285-312.indd 302 23/07/2020 12:44:09


 π π π  1 L’ordonnée de M est f(p - x) et l’ordonnée de M¢ est
Dans − ;  , sin (2 − p) = − équivaut à
 6 3  6  2 f(p + x).
π π
(2 − p) = − c’est-à-dire 2 - p = - 1 soit p = 3. Or, pour tout réel x, cos(p - x) = cos(p + x) = - cos(x).
6 6  
π Ainsi, f(p - x) = f(p + x) = (- cos(x) + 1)² + 1.
Ainsi, g( x) = 4 sin ( x − 3) + 11, 983
6  Les points M et M¢ ont donc la même ordonnée et la
π π 
ou g( x) = 4 sin x −  + 11, 983. droite d’équation x = p est un axe de symétrie pour la
6 2 courbe #.
b) Pour tout réel x de [1 ; 12],
3. a) • Pour tout réel x, f¢(x) = ((cos(x) + 1)²)¢
π π
g( x + 12) = 4 sin ( x + 12) −  + 11, 983 f¢(x) = 2 ´ (- sin(x)) ´ (cos(x) + 1)
6 2
π  f¢(x) = - 2sin(x)(cos(x) + 1).
π
g( x + 12) = 4 sin x − + 2π + 11, 983 Or, pour x ∈ [0 ; π], sin(x) > 0 et pour tout réel x,
6 2 
Or, la fonction sinus est périodique de période 2p, - 1 < cos(x) < 1 soit cos(x) + 1 > 0.
donc pour tout réel x de [1 ; 12], Ainsi, f¢(x) < 0 sur [0 ; π]. La fonction f est donc
π π décroissante sur [0 ; π].
g( x + 12) = 4 sin x −  + 11, 983 • Voici la courbe # sur [0 ; π] :
6 2
soit g(x + 12) = g(x).
La fonction g est donc périodique de période 12. 5

4. a) Voici la feuille de calcul complétée avec les 4


colonnes E, F, G. 3
2
1

-1 0 1 2 3p

b) On complète la courbe # sur [π ; 2π] par symétrie


par rapport à la droite d’équation x = p.
Puis on complète la courbe # sur [−2π ; 0 ] par symé-
b) Le modèle 3 parait le plus approprié. trie par rapport à l’axe des ordonnées.
En juin de l’an prochain, la durée moyenne d’ensoleil-
5
lement avec le modèle 3 est g(18).
4
Or, la fonction g est périodique de période 12, donc #
3
g(18) = g(6).
2
En cellule G7, on lit g(6) = 15,983 h soit 15 h 58 min.
1
On peut donc estimer à 15 h 58 min la durée moyenne
d’ensoleillement dans cette ville, en juin de l’an prochain. - 2p-6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 0 1 2 3p 4 5 6 2p

84 1. Pour tout réel x, f(x) = cos2(x) + 2cos(x) + 1 + 1 85 a) On conjecture que lim g( x) = 0.


x→+∞
c’est-à-dire f(x) = (cos(x) + 1)2 + 1.
b) Pour tout réel x > 0, - 1 < sin(x) < 1,
Or, pour tout réel x, (cos(x) + 1)2 > 0 donc f(x) > 1.
1 sin( x) 1 1 1
2. a) Pour tout réel x, donc − < < c’est-à-dire − < g( x) < .
x x x x x
f(x + 2p) = cos2(x + 2p) + 2cos(x + 2p) + 2 1 1
Or, la fonction cosinus est périodique de période 2p Or, lim = 0 et lim − = 0 , donc, d’après le
x→+∞ x x→+∞ x
donc f(x + 2p) = cos2(x) + 2cos(x) + 2. théorème des gendarmes, lim g( x) = 0.
x→+∞
Ainsi, pour tout réel x, f(x + 2p) = f(x) ; la fonction f
La conjecture émise à la question a) est donc justifiée.
est donc périodique de période 2p.
b) • Pour tout réel x, f(- x) = cos2(- x) + 2cos(- x) + 2. 86 On peut conjec-
Or, la fonction cosinus est paire donc, pour tout réel x, turer l’existence d’un
f(- x) = cos2(x) + 2cos(x) + 2 soit f(- x) = f(x). point M à l’aide d’un
Ainsi, la fonction f est paire et l’axe des ordonnées est logiciel de géométrie.
un axe de symétrie pour la courbe #. On note x la mesure, en
• Soit M et M¢ deux points de la courbe #, d’abscisses 
radian, de l’angle BOM
p - x et p + x respectivement. (x Î ]0 ; p]).

Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 303

172892_Chap12_285-312.indd 303 23/07/2020 12:44:46


1
On nomme H le projeté orthogonal de M sur (AB). • 1 - 2cos(x) > 0 équivaut à cos( x) < sur [0 ; 2p],
p 5p 2
• MP = HB = OB - OH = OB - OM ´ cos(x) soit <x< ; et 1 - 2cos(x) < 0 équivaut à
Ainsi, MP = R(1 - cos(x)). 3 3
1
• Dans le triangle rectangle AMH, AM² = AH² + MH². cos( x) > sur [0 ; 2p],
2
AH = AO + OH = AO + OM ´ cos(x) = R(1 + cos(x)). p 5p
Ainsi, AM² = R²(1 + cos(x))² + R²sin²(x) soit 0 < x < ou < x < 2p.
3 3
AM² = R²(1 + cos²(x) + 2cos(x) + sin²(x)) x 0 p p 5p
2p
Or, pour tout réel x, sin²(x) + cos²(x) = 1, 3 3
donc AM² = R²(2 + 2cos(x)) = 2R²(1 + cos(x)) sin(x) + + - -
• AM = 2MP équivaut à AM² = 4MP², 1 - 2cos(x) - + + -
soit 2R²(1 + cos(x)) = 4R²(1 - cos(x))² h¢(x) - + - +
c’est-à-dire 1 + cos(x) = 2(1 - cos(x))²
1 + cos(x) = 2(1 + cos²(x) - 2cos(x)) Voici le tableau de variations de la fonction h sur [0 ; 2p].
soit 2cos²(x) - 5cos(x) + 1 = 0. On vérifie bien la conjecture émise à la question a).
On pose X = cos(x), avec - 1 < X < 1. 0 p 5p
x p 2p
2cos²(x) - 5cos(x) + 1 = 0 équivaut à 2X² - 5X + 1 = 0 3 3
(- 1 < X < 1). h¢(x) - + - +
D = 5² - 4 ´ 2 ´ 1 = 17 0 2 0

5 − 17 5 − 17 h(x) 1 1
X′ = = - -
2×2 4 4 4
5 + 17 5 + 17 h(0) = 12 - 1 = 0
X ′′ = =
2×2 4 π 1 1 1
h  = − = −
5 + 17 3 4 2 4
Or, > 1. On ne conserve donc que la solu-
4 h(p) = (- 1)2 - (- 1) = 2
5 - 17  5π  1 1 1
tion (dont une valeur approchée est 0,22). h  = − = −
4 3 4 2 4
5 − 17 h(2p) = 1 - 1 = 0
On résout alors l’équation cos( x) = dans
4
]0 ; p].
88 La fonction g est la différence de deux fonctions
A l’aide de la calculatrice, on obtient x » 1, 35.
dérivables sur R, donc elle est aussi dérivable sur R,
donc sur [0 ; + ¥[.
 » 1, 35rad (soit BOM  ≈ 77, 3° ). Pour tout réel x > 0,
Ainsi, BOM
g¢(x) = 2x - 2(- sin(x)) = 2x + 2sin(x).
Ainsi, il existe bien un point M de # tel que AM = 2MP.
On ne peut pas déterminer directement le signe de
 ) = 5 − 17 .
Ce point M cherché est tel que cos(BOM g¢(x), aussi on détermine la dérivée seconde g²(x).
4 Pour tout réel x > 0,
87 a) Voici la courbe g²(x) = 2 + 2cos(x) = 2(1 + cos(x)).
2
représentative de la Or, pour tout réel x, - 1 < cos(x) < 1
1
fonction h à l’écran de soit 1 + cos(x) > 0. Ainsi, g²(x) > 0 sur [0 ; + ∞[ .
la calculatrice. 1 2 3 4 5 6 La fonction g¢ est donc croissante sur [0 ; + ¥[.
Il semble que la fonction - 1 Or, g¢(0) = 0, donc pour tout réel x > 0, g¢(x) > 0.
h soit décroissante sur La fonction g est donc croissante sur [0 ; + ¥[.
 π  5π  π   5π 
 0 ;  et π ;  et croissante sur  ; π et  ; 2π .
 3   3   3   3  89 Le coefficient directeur de la tangente T1 est le
b) La fonction cosinus est dérivable sur R, donc la nombre dérivé (cos(x1))¢ soit - sin(x1) et celui de la
fonction h est aussi dérivable sur R, donc sur [0 ; 2p]. tangente T2 est le nombre dérivé (sin(x2))¢ soit cos(x2).
Pour tout réel x, h¢(x) = (cos²(x))¢ - (cos(x))¢ T1 et T2 sont des droites parallèles si, et seulement si,
h¢(x) = 2 ´ (- sin(x)) ´ cos(x) - (- sin(x)) leurs coefficients directeurs sont égaux, c’est-à-dire si,
h¢(x) = - 2sin(x) cos(x) + sin(x) = sin(x) (1 - 2cos(x)) et seulement si, - sin(x1) = cos(x2).
On dresse le tableau de signes de h¢(x) sur [0 ; 2p]. π 2
Or, pour x1 = x2 = − , −sin( x1) = cos( x2 ) = .
• sin(x) > 0 sur [0 ; p] et sin(x) < 0 sur [p ; 2p]. 4 2
304

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Dans ce cas, les tangentes T1 et T2 sont parallèles et On note a la mesure en radian de l’angle OAB ,
p  π
l’écart entre x1 et x2 est 0 et non (voir la figure ci-après) α ∈ 0 ; .
2  2 
Donc Félix se trompe.
• On se propose de calculer la distance SH, où H est le
projeté orthogonal de S sur l’axe des abscisses.
Dans le triangle rectangle SDH,
SH SH
sin(α) = = ;
DS DC + 3
ainsi, SH = (DC + 3 )sin(α).
AC 1
Dans le triangle rectangle ACD, sin(α) = = ;
1 AD AD
 π  ainsi, AD = .
90 Soit f la fonction définie sur − ; 0 par : sin(α)
 2 
f(x) = sin(x) - 3x - 2. D’après le théorème de Pythagore, AD² = CA² + CD²
 π 
La fonction f est dérivable sur R, donc sur − ; 0 .  1 2
 2  donc  2 2
 = 1 + CD c’est-à-dire
Pour tout réel x, f¢(x) = cos(x) - 3.  sin(α)
 π  1 1 − sin2 (α) cos2 (α)
Sur − ; 0 , 0 < cos(x) < 1 soit cos(x) - 3 < - 2. CD2 = − 1 = =
 2 
 π  sin2 (α) sin2 (α) sin2 (α)
Ainsi, f¢(x) < 0 sur − ; 0 , donc la fonction f est  π
 2   π  Sur  0 ;  , cos(a) > 0 et sin(a) > 0
strictement décroissante sur − ; 0 .  2 
 2  cos(α)
 π  3π 3π donc CD = . Ainsi,
De plus f −  = −1 + −2 = −3 sin(α)
 2 2 2
 cos(α) 
 π   π  SH = sin(α) ×  + 3  = cos(α) + 3 sin(α).
donc f −  > 0 f −  ≈ 4 , 7 et f(0) = - 2.  sin(α) 
 2   2   π
La fonction f est continue et strictement décroissante • Soit f la fonction définie sur  0 ;  par :
 2 
 π   π
sur − ; 0 et f −  × f (0) < 0 , donc l’équation f( x) = cos( x) + 3 sin( x).
 2   2
f(x) = 0, c’est-à-dire l’équation sin(x) = 3x + 2 admet  π
Pour tout réel x de  0 ;  , f ′( x) = −sin( x) + 3 cos( x)
une unique solution dans cet intervalle.  2 

91 • Les quatre nombres proposés sont bien des et f ′′( x) = −cos( x) − 3 sin( x).
solutions de l’équation (E). En effet :  π
Or, sur  0 ;  , cos(x) > 0 et sin(x) > 0 donc f ²(x) < 0.
 π   π  2 (  2 
sin− 2 cos2 −  − 1 = − × 2 × 1 − 1) = 0 La fonction f¢ est donc strictement décroissante sur
 4   4  2
sin(0) (2cos2(0) - 1) = 0  π
0 ; .
 π  π  2 (  2 
sin 2 cos2   − 1 = × 2 × 1 − 1) = 0
 4  4  2 De plus, f ′(0) = −sin(0) + 3 cos(0) = 3 ,
sin(p) (2cos2(p) - 1) = 0 π π π
• - p est également une solution de l’équation (E). f ′  = −sin  + 3 cos  = −1.
2 2 2
En effet : sin(- p) (2cos2(- p) - 1) = 0
La fonction f ¢ est continue et strictement décrois-
• Conclusion : Lalie se trompe.  π π
sante sur  0 ;  et f ′(0) × f ′  < 0 , donc l’équation
 2  2
92 Voici la figure annotée.  π
S f ¢(x) = 0 admet une unique solution x0 dans  0 ;  .
 2 
Avec la calculatrice, on
3 B obtient l’arrondi au
1 centième de x0 :
C x0 » 1,05.
a a  π
De plus, f ¢(x) > 0 sur ]0 ; x0 [ et f ¢(x) < 0 sur  x0 ;  ,
D A H O  2 
3
donc la fonction f admet un maximum en x0.

Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 305

172892_Chap12_285-312.indd 305 23/07/2020 12:46:19


p Remarque : on peut vérifier que f ¢(4) = 0.
x 0 x0
2 π  3π 
f ¢(x) + - En effet, f ′(4) = b × × cos  = 0.
4 2
π π 
f(x) On peut donc écrire : f ( x) = a + b sin + x.
2 4 
Une valeur approchée de ce maximum est : 2. On sait que la courbe passe par le point B(0 ; 1) donc
f(1, 05) = cos(1, 05) + 3 sin(1, 05) soit f(1,05) » 2. π
f(0) = 1 soit a + b sin  = 1 c’est-à-dire a + b = 1.
On en déduit que la hauteur maximum que l’on peut 2
atteindre est environ 2. On sait aussi que la courbe passe par le point C(4 ; 3)
π 
• Remarque : on peut imaginer que la hauteur maxi- donc f(4) = 3 soit a + b sin + π = 3 c’est-à-dire
 3π   2 
mum est atteinte lorsque le projeté orthogonal de S
a + b sin  = 3 soit a - b = 3.
sur l’axe des abscisses est confondu avec le sommet A. 2
 a + b = 1
Dans ce cas, d’après le théorème de Pythagore dans On résout le système d’équations  .
a − b = 3
le triangle rectangle ACS, AS2 = CA2 + CS2 c’est-à-
 2a = 4  a = 2
dire AS2 = 12 + ( 3 )2 = 4 soit AS = 2. Ce système équivaut à  soit  .
b = 1 − a b = −1
S 2
π π 
On peut donc écrire : f( x) = 2 − sin + x.
2 4 
1,5 B
Partie B
1
1. a) Le cylindre de section le rectangle ABFG a pour
base le disque de centre O, de rayon r = OB = 1, et
C 0,5
pour hauteur h = AB = 1.
p ´ r2 ´ h = p ´ 1 2 ´ 1 = p
A Son volume est donc p unités de volume.
- 1,5 -1 - 0,5 0 0,5 1 1,5
b) La demi-sphère de section le demi-disque de dia-
Ceci rejoint le fait que CE
 π mètre [CE] a pour rayon R = = 3.
cos( x) + 3 sin( x) = 2 cos x − . 2
 1 4 2
3 3
× × π × R = × π × 3 = 18π 3
 π   π 2 3 3
Ainsi, SH = 2 cosα −  sur  0 ;  . Son volume est donc 18p unités de volume.
 3  2 
2. a) Cas particulier : n = 5. C
π π 
SH est maximum pour α =  ≈ 1, 05 donc SH = 2. e
La hauteur du 3 cylindre

3 3  B
(en gris foncé) est →
j D
OO ′ 4 O →i
+
H O’
h= = .
5 5 F

Objectif BAC
Soit H le point de coor-
 4  E
données 2 × ; 0 , soit
8   5 
H ; 0.
5 
8 π 8
Le rayon du 3e cylindre est r = f   = 2 − cos ×  ,
 2π   5   4 5
93 Partie A soit r = 2 − cos .
1. a) La fonction sinus est dérivable sur R, donc la 5
2
fonction f est aussi dérivable sur R, donc sur [0 ; 4 ].   2π  4
π × r 2 × h = π × 2 − cos  × .
π  π    5  5
Pour tout réel x de [0 ; 4 ], f ′( x) = b × × cosc + x.
4  4  2
4π   2π 

b) Les tangentes en B et C à la courbe représentative Le volume du 3e cylindre est 2 − cos   .

5   5 
de la fonction f sont parallèles à l’axe des abscisses,
donc f¢(0) = 0 et f ¢(4) = 0. L’arrondi au centième est 7,19.
π Son volume est donc environ 7,19 unités de volume.
f¢(0) = 0 équivaut à b × × cos(c ) = 0 soit
4 b) Cas général
cos(c) = 0. OO ′ 4
 π π La hauteur h de chaque cylindre est h = = .
Or, dans  0 ;  cos(c) = 0 équivaut à c = . n n
 2  2 k varie entre 0 et n - 1.
306

172892_Chap12_285-312.indd 306 23/07/2020 12:47:24


Le rayon de la base de chaque cylindre est Elles sont tangentes à ces deux droites, aux points
4  d’abscisses - 3p, - 2p, - p, 0, p, 2p, 3p, etc. pour
r = f  × k  ,
n  7π 5π
π 4   kπ  la fonction cosinus, aux points d’abscisses − , − ,
soit r = 2 − cos × × k  = 2 − cos . 2 2
4 n  n 3π π π 3π 5π 7π
− , − , , , , , etc. pour la fonction sinus.
Le volume de chacun des n cylindres est donc 2 2 2 2 2 2
2
  kπ  4 95 a) Vrai. En effet, pour tout réel x de [- p ; p],
2  
π × r × h = π × 2 − cos  ×
  n  n 3 × (−x) 3x
f (−x) = sin(−x) − = −sin( x) + = −f ( x)
4π   kπ 
2 4 4
2 − cos  .
2
π×r ×h = b) Faux. En effet, pour tout réel x de [- p ; p],
n  n  3 3
Voici l’algorithme complété. f ′( x) = sin′( x) − = cos( x) − .
4 4
1 Pour k allant de 0 à n - 1 c) Faux. En effet, pour tout réel x de [0 ; p],
3
2 f ′( x) = cos( x) − .
4π   kπ  4
2 V←V+ 2 − cos  Soit x0 la valeur de x de [0 ; p] telle que cos( x0 ) = .
3
n  n 
4
3 Fin Pour 3 3
cos( x) − > 0 sur [0 ; x0] et cos( x) − < 0 sur [x0 ; p].
4 4
Ainsi f¢(x) > 0 sur [0 ; x0] et f¢(x) < 0 sur [x0 ; p].
94 Voici quelques réponses possibles.
La fonction f est donc croissante sur [0 ; x0] et décrois-
• La fonction sinus et la fonction cosinus sont deux
sante sur [x0 ; p].
fonctions trigonométriques.
d) Vrai. En effet, on peut dresser le tableau de varia-
• Elles sont toutes les deux continues sur R.
tions de la fonction f sur [- p ; p]. On utilise les justifi-
• Elles sont toutes les deux dérivables sur R. cations établies aux questions précédentes dans le
Pour tout réel x, sin¢(x) = cos(x) et cos¢(x) = - sin(x). groupe, en particulier la parité de la fonction f.
On doit faire attention au signe - de la dérivée de la x -p - x0 0 x0 p
fonction cosinus. 3p f(x0)
• Elles sont toutes les deux périodiques de période 2p. f(x) 4 0 3π
- f(x0) −
Pour tout réel x, sin(x + 2p) = sin(x) 4
et cos(x + 2p) = cos(x). 3× 0
f(0) = 0 − =0
• Elles n‘ont pas le même sens de variation sur [0 ; p]. 4
3π 3π 3π
En effet, la fonction cosinus est décroissante sur f(π) = 0 − =− donc f(−π) =
[0 ; p], tandis que la fonction sinus est croissante sur 4 4 4
3 × x0
 π π  f( x0 ) = sin( x0 ) −
 0 ;  et décroissante sur  ; π . 4
 2   2  Avec la calculatrice, on
• L’une est impaire (la fonction sinus), l’autre est paire obtient x0 » 0,72rad et
(la fonction cosinus). f(x0) » 0,12.
Pour tout réel x, sin(- x) = - sin(x) Donc f(- x0) » - 0,12.
et cos(- x) = cos(x). La fonction f est continue et strictement décroissante
• Dans un repère, la courbe représentative de la fonc- sur [x0 ; p] et f(x0) ´ f(p) < 0, donc l’équation f(x) = 0
tion sinus admet l’origine O du repère comme centre admet une unique solution a dans [x0 ; p].
de symétrie, tandis que la courbe représentative de la La fonction f étant impaire, l’équation f(x) = 0 admet
fonction cosinus admet l’axe des ordonnées comme aussi la solution - a dans [- p ; - x0].
axe de symétrie. De plus elle admet la solution 0.
• Leurs
  courbes représentatives dans un repère Donc l’équation f(x) = 0 admet bien trois solutions
(O ; i , j ) sont toutes les deux des sinusoïdes. La dans [- p ; p].
courbe de la fonction sinus se déduit de la courbe de
p 96 a) Vrai.
la fonction cosinus par la translation de vecteur i .
2 En effet, pour tout réel x, f(- x) = sin(- x) cos(- x).
• Les courbes représentatives sont toutes les deux Or, la fonction sinus est impaire et la fonction cosinus
situées entre les deux droites d’équations y = - 1 et est paire, donc f(- x) = - sin(x) cos(x) = - f(x).
y = 1. En effet, pour tout réel x, - 1 < sin(x) < 1 et La fonction f est donc impaire donc l’origine du repère
- 1 < cos(x) < 1. est un centre de symétrie de la courbe #.

Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 307

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1000 π
b) Vrai. En effet, soit M et M’ les points de la courbe # 99 a) C(1) = 500 − cos  soit C(1) » 183.
π  30 
π π
d’abscisses − x et + x. Le 1er juillet, environ 183 m3 d’eau ont été consommés.
2 2
Pour tout réel x, b) Voici la courbe représentative de la fonction C sur
π  π  π  [1 ; 62].
f  − x = sin − xcos − x = cos( x)siin( x)= f ( x)
 2   2   2 
900
π  π  π 
f  + x = sin + xcos + x = cos( x) × (−sin( x)) 800
 2   2   2 
π  700
soit f  + x = −f ( x)
 2  600
Les coordonnées du milieu du segment [MM¢] sont 500
π  400
 − x + π + x
 2 2 f ( x) − f ( x) π  300
 ;  soit  ; 0.
2 2  2  200
Donc, pour tout réel x, le point A est le milieu du seg- 100
ment [MM¢]. Ce point A est bien un centre de symé-
trie de la courbe #. 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60

On conjecture en effet la présence d’un maximum.


97 Pour tout réel x de ]0 ; p[, on pose u(x) = cos(x)
Pour tout réel t de [1 ; 62],
et v(x) = sin(x).
1000 π   1  100  1 
Alors, u¢(x) = - sin(x) et v¢(x) = cos(x). C′(t ) = − × × −sin πt  = sin πt .
π 30   30  3  30 
Donc, pour tout réel x de ]0 ; p[, 1  π 31π 
−sin( x) × sin( x) − cos( x) × cos( x) t Î [1 ; 62] équivaut à πt ∈  ; .
f ′( x) = 30  30 15 
sin2 ( x)  1 
Dans [1 ; 62], C¢(t) = 0 équivaut à sin πt  = 0 c’est-
−cos2 ( x) − sin2 ( x) cos2 ( x) + sin2 ( x)  30 
f ′( x) = =− 1 1
2
sin ( x) sin2 ( x) à-dire πt = π ou πt = 2π, soit t = 30 ou t = 60.
30 30
1 1 
soit f ′( x) = − 2 . C¢(t) est du signe de sin πt .
sin ( x)  30 
Or, dans [1 ; 62],
1  π 1
98 a) La fonction sinus est dérivable sur R, donc la • sin πt  > 0 équivaut à < πt < π
 30  30 30
fonction f est dérivable sur R, donc sur [0 ; p].
1 31π
Pour tout réel x de [0 ; p], f¢(x) = 2cos(x). ou 2π < πt < , c’est-à-dire 1 < t < 30
30 15
 π π 
Or, cos(x) > 0 sur  0 ;  et cos(x) < 0 sur  ; π . ou 60 < t < 62 ;
 2   2  1  1
Voici le tableau de variations de la fonction f. • sin πt  < 0 équivaut à π < πt < 2π c’est-à-
 30  30
p dire 30 < t < 60.
x 0 p
2 Ainsi, C¢(t) > 0 pour 1 < t < 30 ou 60 < t < 62 et
f ¢(x) + - C¢(t) < 0 pour 30 < t < 60.
1 On peut dresser le tableau de variations de la fonc-
f(x)
-1 -1 tion C sur [1 ; 62].
f(0) = 2 ´ 0 - 1 = - 1 t 0 30 60 62
π C¢(t) + - +
f   = 2 × 1 − 1 = 1
2
f(p) = 2 ´ 0 - 1 = - 1 C(t)
1
b) Dans [0 ; p], 2sin(x) - 1 = 0 équivaut à sin( x) = .
2 Sur [1 ; 62], la fonction C admet un maximum pour
On peut s’aider d’un cercle trigonométrique.
1 t = 30. Ce maximum est
Les solutions de l’équa- 5p 1 p
p 5p – – 1000 1000
6 2 6 C(30) = 500 − cos(π) = 500 + .
tion sont et .
6 6 π π
p c) On définit sur [1 ; 62] la fonction f telle que :
L’ensemble des solutions - p O 1
 π 5π  f(t) = C(t) - 313
est S =  ; .
 6 6  1000 1 
soit f (t ) = 187 − cos πt .
π  30 
308

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sin( x)
On peut dresser le tableau de variations de la fonc- L’ordonnée du point T est .
cos( x)
tion f, à l’aide de celui de la fonction C.  sin( x) 
Les coordonnées du point T sont donc 1 ; .
t 1 30 60 62  cos( x)
f(30) f(62)
f(t) Partie B
f(1) f(60) π
1. Pour tout réel x ≠ + kπ (k Î Z),
2
1000 π
f(1) = 187 − cos  ; f(1) » - 130 tan(−x) =
sin(−x)
.
π  30  cos(−x)
1000
f(30) = 187 + ; f(30) » 505 Or, la fonction sinus est impaire et la fonction cosinus
π
est paire,
1000 −sin( x) sin( x)
f(60) = 187 − ; f(60) » - 131 donc tan(−x) = =− = − tan( x).
π cos( x) cos( x)
1000  31π 
f(62) = 187 − cos  ; f(62) » - 124. La fonction tangente est donc impaire et l’origine O
π  15 
La fonction f est continue et strictement croissante du repère est un centre de symétrie de la courbe G.
 π sin( x)
sur [1 ; 30] et f(1) ´ f(30) < 0, donc l’équation f(t) = 0 2. a) Pour tout réel x ∈  0 ;  , tan( x) = .
admet une unique solution a dans [1 ; 30].  2  cos( x)
La fonction f est continue et strictement décroissante On pose u(x) = sin(x) et v(x) = cos(x).
sur [30 ; 60] et f(30) ´ f(60) < 0, donc l’équation Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = - sin(x).
f(t) = 0 admet une unique solution b dans [30 ; 60].  π
Donc, pour tout réel x de  0 ;  ,
Ainsi, l’équation f(t) = 0 c’est-à-dire l’équation  2 
C(t) = 313 admet deux solutions distinctes a et b cos( x) × cos( x) − sin( x) × (−sin( x))
tan′( x) =
dans [1 ; 62]. cos2 ( x)
a » 9 ; b » 51. cos2 ( x) + sin2 ( x) cos2 ( x) sin2 ( x)
tan′( x) = = +
cos2 ( x) cos2 ( x) cos2 ( x)
tan′( x) = 1 + tan2 ( x)
 π
b) Pour tout réel x de  0 ;  , 1 + tan2(x) > 0 donc
 2 
tan¢(x) > 0.
 π
Ainsi, la fonction tangente est croissante sur  0 ;  .
 2 
c) lim sin( x) = 1 et lim cos( x) = 0+
π π
x→ x→
2 2
π π
x< x<
2 2
donc lim tan( x) = +∞.
π
x→
2
π
x<
2

Voici le tableau de variations de la fonction tangente


 π
sur  0 ;  .
Pour aller plus loin  2 
p
x 0
2
tan(x) 0

100 Partie A 3. a) Voici la courbe représentative


 π
• L’abscisse du point T est 1. de la fonction tangente sur  0 ;  .
IT  2 
• Dans le triangle rectangle OIT, sin( x) = et
OI OT
cos( x) = .
OT
OI 1
Ainsi, IT = OT sin(x) et OT = = pour →
j
π sin( x) cos( x) cos( x)
x ≠ , donc IT = . O →i p

2 cos( x) →
j
2

Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 309

172892_Chap12_285-312.indd 309 23/07/2020 12:49:44


b) Pour obte- D’après la formule indiquée,
nir la courbe  ) − tan(ETA
tan(ETB )
tan(α) = .
représentative  )tan(ETA
1 + tan(ETB )
de la fonction Ainsi,
tangente sur 30 , 6 25 5, 6

x x = x 5, 6 x
 π π →
j
tan(α) = = 2 .
 − ;  , on 30 , 6 25 765 x + 765
 2 2  1+ × 1+ 2
-p
– O →
i p
– x x x
complète par 2 2

j b) On a montré dans l’exercice 100 (question 2. b))
symétrie par -1 → que la fonction tangente est strictement croissante
-p
– O i p

rapport à l’ori- 2 2  π
sur  0 ;  .
gine du repère. -1  2 
 est maximum lorsque sa mesure a l’est.
L’angle ATB
On en déduit que a est maximum si, et seulement si,
π
c) Pour tout réel x ≠ + kπ (k Î Z), tan(a) est maximum.
2
sin( x + π) −sin( x) sin( x) c) S’il existe, le maximum de tan(a) est le maximum, sur
tan( x + π)= = = = tan( x) 5, 6 x
cos( x + π) −cos( x) cos( x) ]0 ; 50], de la fonction g définie par g( x) = 2 .
La fonction tangente est donc périodique de période p. x + 765
 π 3π  On pose u(x) = 5,6x et v(x) = x2 + 765.
d) Pour compléter le tracé de la courbe G sur  ;  , Alors, u¢(x) = 5,6 et v¢(x) = 2x.
  2 2 
on utilise la translation de vecteur p i , puis on utilise Donc, pour tout réel x de ]0 ; 50],
la symétrie de centre O pour compléter le tracé sur 5, 6 × ( x2 + 765) − 5, 6 x × 2 x
g ′( x) =
 3π π  ( x2 + 765)2
− ; −  .
 2 2 
5, 6( x2 + 765 − 2 x2 )
g ′( x) =
( x2 + 765)2
−5, 6( x2 − 765)
g ′( x) =
( x2 + 765)2
−5, 6( x − 765 )( x + 765 )
g ′( x) = .
( x2 + 765)2
Puisque x Î ]0 ; 50], x + 765 > 0, donc g¢(x) est du

j signe contraire à x - 765.
- p - p– p 0 < 765 < 2 500 donc 765 ∈ ]0 ; 50 ].
- 3p O p 3p

2 i –
2
2 2 Voici le tableau de variations de la fonction g.
-1 x 0 765 50
g¢(x) + -
5, 6 765
g(x) 56
0 1530
653
g(0)= 0
5, 6 765 5, 6 765
g( 765 ) = = .
765 + 765 1530
101 a) Le point T ne peut être confondu avec E donc 5, 6 × 50 56
ET ¹ 0, c’est-à-dire x ¹ 0. g(50) = = .
2500 + 765 653
 ) = EB
Dans le triangle rectangle BET, tan(ETB
ET Il existe bien une unique valeur x0 de x sur ]0 ; 50]
25 + 5, 6 30 , 6  est maximum : x = 765 .
pour laquelle l’angle ATB

c’est-à-dire tan(ETB) = = . 0
x x  est donc maximum pour ET = 765 m.
L’angle ATB
 ) = EA
Dans le triangle rectangle AET, tan(ETA Voici un encadrement d’amplitude 10- 1 de x0 :
ET
25 27,6 < x0 < 27,7

c’est-à-dire tan(ETA) = .
x 5, 6 765  π
 = ETB  − ETA
 donc tan(α) = tan(ETB  − ETA
 ). On a alors tan(α) = avec α ∈  0 ;  .
ATB 1530  2 
310

172892_Chap12_285-312.indd 310 23/07/2020 12:50:31


Avec la calculatrice, on c) • Les courbes représentatives des fonctions f et gn
obtient a » 0,10rad, se rapprochent l’une de l’autre au voisinage de 0 de
soit a » 5,78°. plus en plus au fur et à mesure que n augmente.
• Pour deux valeurs successives de n, par exemple
n = 0 et n = 1 ou n = 2 et n = 3 ou n = 4 et n = 5, les
expressions gn(x) sont les mêmes.
102 Partie A
Mais pour n = 1 et n = 2 ou n = 3 et n = 4, les expres-
a) Réalisation de la figure.
sions gn(x) ne sont pas les mêmes.
b) • Pour n = 0 et n = 1, les courbes de g0 et g1 sont
une droite. Partie B
g0(x) = g1(x) = 1. a) • Pour n = 0, f(0) = cos(0) = 1.
On retrouve g0(x) = 1.
• Pour n = 1, f ¢(0) = - sin(0) = 0.
g1(x) = g0(x) + 0 = 1 ; ainsi, on retrouve g1(x) = 1.
• Pour n = 2, f ²(0) = - cos(0) = - 1.
x2 x2
g2 ( x) = g1( x) + × (−1) = 1 − .
2 2
x2
On retrouve bien g2 ( x) = 1 − 1× (en effet 2! = 2).
2!
• Pour n = 3, f ¢²(0) = sin(0) = 0.
x2
g3 ( x) = g2 ( x) + 0 = 1 − .
2
• Pour n = 2 et n = 3, les courbes de g2 et g3 sont des x2
On retrouve bien g3 ( x) = 1 − .
paraboles. 2
b) g1(x) est le polynôme de Taylor de la fonction cosi-
g2 ( x) = g3 ( x) nus en 0 à l’ordre 1. Une approximation de la fonction
x2 cosinus est donnée par la fonction affine constante
= 1 − 1× .
2! associée à l’équation de la tangente à la courbe repré-
sentative de la fonction cosinus au point d’abscisse 0.
c) cos(0,1) » g3(0,1)
0 ,12 0 , 01
Or, g3 (0 ,1) = 1 − = 1− = 1 − 0 , 005 = 0 , 995
2 2
Ainsi, cos(0,1) » 0,995.

103 1. a) La fonction f1 est la différence de deux fonc-


tions dérivables sur R, donc elle est dérivable sur R.
Pour tout réel x, f¢1(x) = 1 - cos(x).
Or, pour tout réel x, - 1 < cos(x) < 1
donc 1 - cos(x) > 0.
Donc, pour tout réel x, f ¢1(x) > 0 ; ainsi, la fonction f1
est croissante sur R.
• Pour n = 4 et n = 5, on lit les expressions b) f1(0) = 0 - sin(0) = 0 et la fonction f1 est croissante
x2 x4 sur R, donc sur [0 ; + ¥[ ; ainsi, sur [0 ; + ¥[, f1(x) > 0.
g4 ( x) = g5 ( x) = 1 − 1× + .
2! 4! On en déduit que x - sin(x) > 0 c’est-à-dire sin(x) < x
sur [0 ; + ¥[.
2. a) La fonction f2 est la somme de fonctions déri-
vables sur R, donc elle est dérivable sur R.
Pour tout réel x,
2x
f2′( x) = − − (−sin( x)) = −x + sin( x).
2
D’après la question 1. b), sin(x) < x sur [0 ; + ¥[
donc f¢2(x) < 0 sur [0 ; + ¥[ ; ainsi, la fonction f2 est
décroissante sur [0 ; + ¥[.

Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 311

172892_Chap12_285-312.indd 311 23/07/2020 12:50:50


02
b) f2 (0) = 1 − − cos(0) = 1 − 1 = 0 et la fonction De plus, d’après la question 2. b), pour tout réel x,
2 x2
f2 est décroissante sur [0 ; + ¥[, donc, sur [0 ; + ¥[, 1− < cos( x).
2
f2(x) < 0. De plus, x2 x2 x4
Donc, pour tout réel x, 1 − < cos( x) < 1 − + .
(−x)2 x2 2 2 24
f2 (−x) = 1 − − cos(−x) = 1 − − cos( x)
2 2 c) D’après la question 3. b),
donc f2(- x) = f2(x) et la fonction f2 est paire. 0 , 013
• 0 , 01 − < sin(0 , 01) < 0 , 01
Ainsi, f2(x) < 0 sur R. 6
x2
On en déduit que, pour tout réel x, 1 − − cos( x) < 0 soit 0,009 999 833 < sin(0,01) < 0,01.
2
x2 0 , 012 0 , 012 0 , 012
c’est-à-dire 1 − < cos( x). • 1− < cos(0 , 01) < 1 − +
2 2 2 24
3. a) • La fonction f3 est la somme de fonctions déri- soit 0,999 95 < cos(0,01) < 0,999 950 000 4.
vables sur R, donc elle est dérivable sur R.
Pour tout réel x, 104 • On factorise 2sin2(x) - sin(x) - 1.
3 x2 x2 On peut chercher les racines du polynôme
f3′( x) = 1 − − cos( x) = 1 − − cos( x).
6 2 2X2 - X - 1 (avec - 1< X < 1).
Donc, pour tout réel x, f¢3(x) = f2(x). D = (- 1)² - 4 ´ 2 ´ (- 1) = 9
D’après la question 2. b), f 3(x) < 0 sur R, f¢3(x) < 0 1 − 3 −1 1+ 3
Ainsi, X1 = = et X2 = = 1.
sur R ; ainsi, la fonction f3 est décroissante sur R. 4 2 4
• La fonction f4 est la somme de fonctions dérivables  1
2X2 − X − 1 = 2(X − X1)(X − X2 ) = 2X + (X − 1)
sur R, donc elle est dérivable sur R.  2
2 x 4 x3 2X² - X - 1 = (2X + 1)(X - 1)
Pour tout réel x, f4′( x) = − + − (−sin( x)) Ainsi, pour tout réel x,
2 24
x3 2sin²(x) - sin(x) - 1 = (2sin(x) + 1) (sin(x) - 1)
f4′( x) = −x + + sin( x). • Dans [- p ; p], 2sin²(x) - sin(x) - 1 = 0 équivaut à
6
Ainsi, pour tout réel x, f¢4(x) = - f3(x). 2sin(x) + 1 = 0 ou sin(x) - 1 = 0
03 1
f3 (0) = 0 − − sin(0) = 0 et la fonction f3 est sin( x) = − ou sin(x) = 1
6 2
décroissante sur R. 5π π π
x=− ou x = − ou x =
x -¥ 0 +¥ 6 6 2
f3(x) 0 L’ensemble des solutions de l’équation est

Ainsi, f3(x) > 0 sur ]- ¥ ; 0] et f3(x) < 0 sur [0 ; + ¥[. {5π π π


S = − ;− ; .
6 6 2 }
Donc f ¢4(x) < 0 sur ]- ¥ ; 0] et f ¢4(x) > 0 sur
[0 ; + ¥[. FT
105 Dans le triangle rectangle FAT, sin(α) =
La fonction f4 est donc décroissante sur ]- ¥ ; 0] et AF
FT
croissante sur [0 ; + ¥[. c’est-à-dire sin(α) = . Ainsi, FT = 3sin(a).
x3 3
b) • f3(x) < 0 sur [0 ; + ¥[, donc x − < sin( x) sur π
6 D’après la figure, α = − β.
[0 ; + ¥[. 2
De plus, d’après la question 1. b), sin(x) < x sur [0 ; + ¥[. π 
x3 Donc FT = 3 sin − β = 3 cos(β)
Donc, pour tout réel x > 0, x − < sin( x) < x. 2 
6 Or, l’angle b dépend du temps, à partir de 6 h.
02 0 4
• f4 (0) = 1 − + − cos(0) = 1 − 1 = 0 et la fonc- π
2 24 Ainsi, β(t ) = t .
tion f4 est décroissante sur ]- ¥ ; 0] et croissante sur 12
[0 ; + ¥[. La distance FT dépend de t.
x -¥ 0 +¥ On note g(t) la position de F par rapport à T :
π 
g(t ) = 3 cos t .
f4(x) 12 
0 La vitesse du vérin est la dérivée de g.
π   π 
Ainsi, f4(x) > 0 sur R soit 1 −
x2
+
x4
− cos( x) > 0 V(t ) = g ′(t ) = 3 × × −sin t 
12  12 
2 24
x2 x4 π π 
c’est-à-dire 1 − + > cos( x) pour tout réel x. V(t ) = − × sin t .
2 24 4 12 
312

172892_Chap12_285-312.indd 312 23/07/2020 12:51:42


13 Primitives.
Équations différentielles

Questions-Tests Découvrir

1 a) (2). En effet, pour tout réel x, g ′( x) = 0 − 2e x . 1 Déterminer une primitive


Donc, pour tout réel x, g ′( x) = −2e x . d’une fonction
b) (3).  02
1 a)  v(0) = k + C = C.
2
2 a) (3). En effet, pour tout réel x > 0, Or v(0) = 50 donc C = 50.
1 202
f ′( x) = 1× x + x × . b)  v(20) = k + 50.
2 x 2
Donc, pour tout réel x > 0, Or v(20) = 0 donc 200k + 50 = 0.
Ainsi k = −0,25.
x 3 x
f ′( x) = x+ = . c) On en déduit que, pour tout t > 0,
2 2
b) (2). En effet, pour tout réel x, t2
v(t ) = −0,25 + 50.
g ′( x) = 3 × e x + (3 x − 1)e x . 2
Donc, pour tout réel x, Ainsi, pour tout t > 0, v(t ) = −0,125t 2 + 50.
g ′( x) = (3 + 3 x − 1)e x = (3 x + 2)e x .
t3
c) (1). En effet, pour tout réel x > −0,5, 2 a)  La fonction f  : t  −0,125 + 50t est une
3
3 × (2 x + 1) − (3 x − 4) × 2 primitive de la fonction v sur [0 ; + ∞[.
h′( x) = .
(2 x + 1)2 b) La fonction d est une primitive de la fonction v
11 sur [0 ; + ∞[ donc il existe une constante réelle
Donc, pour tout réel x > −0,5, h′( x) = .
(2 x + 1)2 K telle que d(t ) = f (t ) + K.
Or d(0) = 0 donc f(0) + K = 0 d’où K = 0.
3 a) (1). En effet, pour tout réel x, On en déduit que, pour tout réel t,
f ′( x) = 3(7 x − 1)2 × 7. t3
d(t ) = −0,125 + 50t .
Donc, pour tout réel x, f ′( x) = 21(7 x − 1)2 . 3
c) Le train s’arrête après 20 secondes.
b) (3). 
203
Or d(20) = −0,125 + 50 × 20.
2x 3
4 a) (1). En effet, pour tout réel x, f ′( x) = . Ainsi d(20) ≈ 666,67. La distance d’arrêt du
2 x2 + 3 train est d’environ 666,67 m.
x
Donc, pour tout réel x, f ′( x) = .
x +3 2
2 Résolution d’une équation
b) (3). En effet, pour tout réel x, g ′( x) = 5 × 2e2 x . différentielle
Donc, pour tout réel x, g ′( x) = 10e2 x . a)  g est la fonction définie sur [0 ; + ∞[ par
c) (3).  g(t ) = eat .

Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 313

172892_Chap13_313-340.indd 313 23/07/2020 11:17:51


Ainsi, pour tout t > 0, g ′(t ) = 0,005f (t ) est b) G1 est une primitive de f sur ]0 ; + ∞[ donc il existe
équivalent à, pour tout t > 0, aeat = 0,005eat . une constante réelle C telle que, pour tout réel x de
Ce qui équivaut à a = 0,005. ]0 ; + ∞[ , G1( x) = ln( x) + C.
La fonction t  e0,005t est solution de l’équation G1(1) = 0 signifie donc que ln(1) + C = 0 soit C = 0.
différentielle (E). Donc la primitive G1 de f sur ]0 ; + ∞[ qui s’annule en
b) Pour tout réel t > 0, 1 est définie par G1( x) = ln( x).
P ′(t ) × e0,005t − P(t ) × 0,005e0,005t
f ′(t ) = . 7 a) Une primitive de f sur R est définie par :
(e0,005t )2
Or P est solution de l’équation différentielle (E) 1 1 3
F( x) = 5 × x5 − 3 × x2 + 7 x = x5 − x2 + 7 x.
donc 5 2 2
0,005P(t ) × e0,005t − P(t ) × 0,005e0,005t b) Une primitive de g sur R est définie par :
f ′(t ) =
(e0,005t )2 G( x) = 2(−cos( x)) + 3 sin( x) = −2 cos( x) + 3 sin( x).
Ainsi, pour tout réel t > 0, f ′(t ) = 0. c) Une primitive de h sur R est définie par :
On en déduit que la fonction f est constante sur H( x) = 5e x + 5 x.
[0 ; + ∞[.
c) Autrement dit, il existe une constante réelle k 8 a) Une primitive de h sur R est définie par :
telle que, pour tout réel t de [0 ; + ∞[ , f (t ) = k . H( x) = 5e x + 5 x.
Ce qui signifie qu’il existe une constante réelle k b) Une primitive de k sur R est définie par :
P(t )
telle que, pour tout réel t > 0, 0,005t = k soit 2 1
e K( x) = x 4 − x = x 4 − x.
P(t ) = ke0,005t . 4 2
d)  P(0) = 30,5 donc ke0,005×0 = 30,5.
9 a) On pose u( x) = 3 x − 1, alors u ′( x) = 3.
Ainsi, k = 30,5. On en déduit que, pour tout réel
4 4
t > 0, P(t ) = 30,5e0,005t . Ainsi, f ( x) = × 3(3 x − 1)5 = u ′( x)u5 ( x).
3 3
e) En l’année 2050, t = 100 Donc une primitive de f sur R est :
et P(100) = 30,5e0,005×100 . 4 1 5+1 2
Une estimation de la population à cette date est F( x) = × u ( x) = (3 x − 1)6 .
3 5 +1 9
environ 50,286 millions d’habitants. b) On pose u( x) = x2 + 4 , alors u ′( x) = 2 x.
7 2x 7 u ′( x)
Ainsi, g( x) = × 2 = × .
2 x + 4 2 u( x)
Donc une primitive sur R de g est définie par
7 7
Savoir-faire
G( x) = × ln(u( x)) = × ln( x2 + 4).
2 2

10 On pose u( x) = 1 − 2 x , alors u ′( x) = −2.


1 1
Ainsi, h( x) = − × (−2)(1 − 2 x)3 = − u ′( x)u3 ( x).
2 2
3 a)  La fonction F est dérivable sur R est, pour Donc une primitive de h sur R est :
 e x  ex 1 1 3+1 1
tout réel x, F′( x) = −1× −1 x 2
= . H( x) = − × u ( x) = − (1 − 2 x)4 .
 (e + 1)  (e + 1) 2 3 +1 8
x 2

Donc, pour tout réel x, F′( x) = f ( x).


13 a) Les solutions de l’équation différentielle (E) sur
Donc F est une primitive de f sur R.
R sont les fonctions x  ke3 x où k est un nombre réel.
b)  La fonction G est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et pour
b) f est solution de (E) donc il existe un nombre réel k
1
tout réel x de ]0 ; + ∞[ , G′( x) = 1× ln( x) + x × − 1. tel que f ( x) = ke3 x . Or, f(−1) = 2, ainsi ke−3 = 2
x
Ainsi, G′( x) = ln( x). d’où k = 2e3 .
Donc G est une solution sur ]0 ; + ∞[ de l’équation On en déduit que la fonction f est définie sur R par
différentielle y ′ = ln( x). f( x) = 2e3e3 x = 2e3+3 x .

4 a)  L’ensemble des primitives de la fonction f sur 14 a)  Pour tout réel x, f ( x) = c avec c Î R, donc
]0 ; + ∞[ est constitué des fonctions définies sur f ′( x) = 0. f est solution de (E) si, et seulement si,
]0 ; + ∞[ : x  ln( x) + C où C est une constante réelle. f ′ = f + 1, c’est-à-dire 0 = c + 1 soit c = −1.
314

172892_Chap13_313-340.indd 314 23/07/2020 11:20:11


b) Les solutions sur R de (E) sont les fonctions fk défi-
−x 2 + 2 x + 1
nies sur R par fk ( x) = ke x − 1 avec k un nombre réel. Ainsi F′( x) = .
( x2 + 1)2
c) g est solution de (E) donc il existe un nombre réel k b) Une primitive sur R de la fonction g est donc F.
tel que pour tout réel x, g( x) = ke x −1. Or g(1) = 2,
ainsi ke1 − 1 = 2 d’où k = 3e−1. 23 f est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et, pour tout réel
On en déduit que la fonction g est définie sur R par 1 10 x2 + 1
x > 0, f ′( x) = + 10 x. Donc f ′( x) = .
g( x) = 3e−1e x − 1 = 3e x−1 − 1. x x
Ainsi f est une solution sur ]0 ; + ∞[ de l’équation
10 x2 + 1
différentielle y ′ = .
x

Acquérir des automatismes 24 f est dérivable sur R et, pour tout réel x,
f ′( x) = 1× e2 x−3 + x × 2e2 x−3 .
Donc f ′( x) = (2 x + 1)e2 x−3 .
Ainsi f est une solution sur R de l’équation différen-
tielle y ′ = (2 x + 1)e2 x−3 .
16 Lily a tort. La fonction x  2 x admet pour pri-
mitive sur R la fonction x  x2 . 25 f est dérivable sur R et, pour tout réel x,
1
17 (2). En effet, les solutions sur R de l’équation dif- f ′( x) = − × (−3 sin(3 x − 1)).
3
férentielle y ′ = x2 sont les primitives sur R de la Donc f ′( x) = sin(3 x − 1).
fonction x  x2 . Ainsi f est une solution sur R de l’équation différen-
tielle y ′ = sin(3 x − 1).
18 F est dérivable sur R et, pour tout réel x,
3 26 a) F est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et, pour tout réel
F′( x) = 3 x2 − × 2 x + 2 × 1 = 3 x2 − 3 x + 2. Ainsi
2 1
F′ = f et F est une primitive sur R de la fonction f. x > 0, F′( x) = 2 x ln( x) + x2 = 2 x ln( x) + x.
x
Donc F′( x) = x(2 ln( x) + 1).
19 F est dérivable sur R et, pour tout réel x,
Ainsi F′ = f et F est une primitive sur ]0 ; + ∞[ de la
F′( x) = 7 × cos( x) + 2 × 1 = 7 cos( x) + 2. Ainsi F′ = f
fonction f.
et F est une primitive sur R de la fonction f.
b) L’ensemble des primitives sur ]0; +∞[ de la fonc-
20 F est dérivable sur R et, pour tout réel x, tion f est constitué des fonctions x  x2 ln( x) + C
F′( x) = 2e x + ( x2 + 2)e x = ( x2 + 2 x + 2)e x . définies sur ]0 ; + ∞[ où C est une constante réelle.
Ainsi F′ = f et F est une primitive sur R de la fonction f. c) G est une primitive sur ]0 ; + ∞[ de f donc il existe
une constante réelle C telle que pour tout réel x > 0,
21 1.  F1 est dérivable sur R et, pour tout réel x, G( x) = x2 ln( x) + C.
F1′( x) = 3 x2 − 6 x − 24. Or G(e) = 1, ainsi e2 ln(e) + C = 1 soit C = 1 − e2 .
Or 3( x + 2)( x − 4) = 3( x2 − 2 x − 8) = 3 x2 − 6 x − 24. Donc la primitive sur ]0 ; + ∞[ de f qui vérifie
Ainsi F1 est une primitive sur R de la fonction f2. G(e) = 1 est définie par G( x) = x2 ln( x) + 1 − e2 .
2. F2 est dérivable sur R et, pour tout réel x,
F2′( x) = 3 x2 − 6 x + 2. 27 a)  F est dérivable sur R et, pour tout réel x,
2 4
Or 3( x − 1)2 − 1 = 3( x2 − 2 x + 1) − 1 = 3 x2 − 6 x + 2. F′( x) = 3 × 4 x3 − × 2 x + 1 = 12 x3 − x + 1.
5 5
Ainsi F2 est une primitive sur R de la fonction f3.
Ainsi F′ = f et F est une primitive sur R de la fonction
3. F est dérivable sur R et, pour tout réel x,
f.
F′( x) = 3 x2 − 2 x + 2. Ainsi F est une primitive sur R b) L’ensemble des primitives sur R de la fonction f est
de la fonction f1. 2
constitué des fonctions x  3 x 4 − x2 + x + C
5
22 a) F est la fonction définie sur R par définies sur R où C est une constante réelle.
x −1 G est la primitive sur R de f qui vérifie G(1) = 0. Donc
F( x) = 2 . F est dérivable sur R et, pour tout réel
x +1 il existe une constante réelle C telle que pour tout réel
1× ( x2 + 1) − ( x − 1) × 2 x 2
x, F′( x) = . x, G( x) = 3 x 4 − x2 + x + C.
( x2 + 1)2 5

Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 315

172892_Chap13_313-340.indd 315 23/07/2020 11:21:45


2 b) L’ensemble des primitives sur ]0 ; + ∞[ de la fonc-
Or G(1) = 0, ainsi 3 × 14 − × 12 + 1 + C = 0 soit
18 5 tion f est donc constitué des fonctions
C=− . x  1+ ln( x) + C définies sur ]0 ; + ∞[ où C est une
5
Donc la primitive sur R de f qui vérifie G(1) = 0 est constante réelle.
2 18 F est la primitive sur ]0 ; + ∞[ de f qui vérifie
définie par G( x) = 3 x 4 − x2 + x − .
5 5 F(e) = 0. Donc il existe une constante réelle C telle
28 a)  F est dérivable sur R et, pour tout réel x, que pour tout réel x > 0, F( x) = 1+ ln( x) + C.
2x x Or F(e) = 0, ainsi 1 + ln(e) + C = 0 soit C = −2.
F′( x) = = . Donc la primitive sur ]0 ; + ∞[ de f qui vérifie F(e) = 0
2 2
2 x +1 x +1
est définie par F( x) = 1 + ln( x) − 2 = ln( x) − 1.
Ainsi F′ = f et F est une primitive sur R de la fonction
f.
8 − e x  −5e x 
.
b) L’ensemble des primitives sur R de la fonction f est 31 a)  F( x) − G( x) = −  + 3
e x + 2  e x + 2 
constitué des fonctions x  x2 + 1 + C définies
8 − e x + 5e x − 3(e x + 2)
sur R où C est une constante réelle. Ainsi F( x) − G( x) = .
ex + 2
G est la primitive sur R de f qui vérifie G(−1) = 0.
Donc il existe une constante réelle C telle que pour ex + 2
D’où F( x) − G( x) = = 1.
ex + 2
tout réel x, G( x) = x2 + 1 + C.
b) Les fonctions F et G diffèrent donc d’une constante.
Or G(−1) = 0, ainsi (−1)2 + 1 + C = 0 soit Les fonctions F et G sont donc les primitives sur R
C = − 2. d’une même fonction.
Donc la primitive sur R de f qui vérifie G(−1) = 0 est
x2 + 3 x − 1 x2 + 7 x
définie par G( x) = x2 + 1 − 2 . 32 F( x) − G( x) = − .
x−2 x−2
−4 x − 1
29 a)  F est la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par Ainsi F( x) − G( x) = .
1 x−2
F( x) = (ln( x))2 . Les fonctions F et G ne diffèrent donc pas d’une
2
constante. Les fonctions F et G ne sont donc pas les
F est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et, pour tout réel x > 0,
1 1 ln( x) primitives d’une même fonction.
F′( x) = × 2 × × ln( x) = .
2 x x
33 a)  Une primitive sur ]0 ; + ∞[ de la fonction
Ainsi F′ = f et F est une primitive sur ]0 ; + ∞[ de la
x3  1 
fonction f. x  x2 ln( x) est donc la fonction x  − + ln( x).
3  3 
L’ensemble des primitives sur ]0 ; + ∞[ de la fonction
Une primitive sur ]0 ; + ∞[ de la fonction f est donc la
f est donc constitué des fonctions Fk définies sur  x3  1  3
1 fonction F définie par F( x) = 5 − + ln( x) + x2
]0 ; + ∞[ par Fk ( x) = (ln( x))2 + k où k est une 3  3  2
2 5 3  1  3 2
constante réelle. soit F( x) = x − + ln( x) + x
3  3  2
b)  Cette courbe est obtenue par translation de vec- b) L’ensemble des primitives sur ]0 ; + ∞[ de la fonc-

teur kj . tion f est donc constitué des fonctions
5  1  3
30 a)  G, H et I sont les fonctions définies sur x  x3 − + ln( x) + x2 + C définies sur
3  3  2
]0 ; + ∞[ par G( x) = ln(5 x), , H( x) = 1+ ln( x) et ]0 ; + ∞[ où C est une constante réelle.
e G est la primitive sur ]0 ; + ∞[ de f qui vérifie
I( x) = 3 − ln . G, H et I sont dérivables sur
 x G(1) = 2. Donc il existe une constante réelle C telle
5 1
]0 ; + ∞[ et, pour tout réel x > 0, G′( x) = = ,
5 x x que pour tout réel x > 0,
e
− 2
1 1 5 3  1  3
H′( x) = et I′( x) = − x = . G( x) = x − + ln( x) + x2 + C.
x e x 3  3  2
x 1 17 19
Ainsi pour tout réel x > 0, G′( x) = H′( x) = I′( x) = Or G(1) = 2, ainsi + C = 2 soit C = .
x 18 18
et G, H et I sont des primitives sur ]0 ; + ∞[ d’une Donc la primitive sur ]0 ; + ∞[ de f qui vérifie
1
même fonction f : x  . G(1) = 2 est définie par
x
316

172892_Chap13_313-340.indd 316 23/07/2020 11:23:35


5 3  1  3 19 42 a)  Une primitive sur ]0 ; + ∞[ de f est définie
G( x) = x − + ln( x) + x2 + .
3  3  2 18 par F( x) = 3ln( x).
b)  Une primitive sur ]0 ; + ∞[ de f est définie par
34 F est une primitive sur [- 2 ; 5] de f. Ainsi F′ = f . 2
F( x) = − + 4 x.
Or f est positive sur l’intervalle [- 2 ; 3] et négative sur x
l’intervalle [3 ; 5]. Donc F est croissante sur l’intervalle
[- 2 ; 3] et décroissante sur l’intervalle [3 ; 5]. 43 a)  Une primitive sur ]0 ; + ∞[ de f est définie
par F( x) = 5 × 2 x + 9e x = 10 x + 9e x .
35 F est une primitive sur [- 3 ; 4] de f. Ainsi F′ = f . b)  Une primitive sur ]0 ; + ∞[ de f est définie par
Or f est positive sur l’intervalle [-  1  ; 3]. Donc F est 1 1 1
croissante sur l’intervalle [- 1 ; 3]. La courbe pouvant F( x) = 3 × x 4 − 2 × x3 + 5 × x2 − 4 ln( x)
4 3 2
représenter une primitive de f est la courbe #3. 3 2 5
soit F( x) = x 4 − x3 + x2 − 4 ln( x).
4 3 2
36 a) Vrai. En effet, ainsi la fonction f serait négative
lorsque la fonction F serait décroissante et positive 1
44 a) Pour tout réel x > 0, f ( x) = ×ln( x).
lorsque la fonction F serait croissante. x
1
b)  Vrai. En effet, ainsi la fonction f serait négative On pose u( x) = ln( x), alors u ′( x) = .
x
lorsque la fonction F serait décroissante et positive

Ainsi, pour tout réel x > 0, f ( x) = u ( x)u( x).
lorsque la fonction F serait croissante.
Donc une primitive sur ]0 ; + ∞[ de f est définie par
37 a) Une primitive sur R de x  2 est x  2 x. 1 1
F( x) = u2 ( x) = (ln( x))2 .
1 2 2
b) Une primitive sur R de x  x est x  x2 . b) On pose u( x) = x2 − x + 4 , alors u ′( x) = 2 x − 1.
2
1 Ainsi, pour tout réel x > 0, h( x) = u ′( x)u5 ( x).
c) Une primitive sur R de x  x2 est x  x3 . Donc une primitive sur ]0 ; + ∞[ de h est définie par
3
1 5+1 1
d) Une primitive sur R de x  e x est x  e x . H( x) = u ( x) = ( x2 − x + 4)6 .
5 +1 6
38 f est la fonction définie sur R par
45 a) On pose u( x) = x2 − 2 x + 4 , alors
f( x) = 2 x( x2 + 1).
u ′( x) = 2 x − 2.
On pose u( x) = x2 + 1, alors u ′( x) = 2 x. 1
Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = u ′( x)u3 ( x).
Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = u ′( x)u( x). 2
Donc une primitive sur R de f est définie par Donc une primitive sur R de f est définie par
1 1 1 1 3+1 1
F( x) = u2 ( x) = ( x2 + 1)2 . F( x) = × u ( x) = ( x2 − 2 x + 4)4 .
2 2 2 3 +1 8
b) On pose u( x) = e3 x + 1, alors u ′( x) = 3e3 x .
39 a)  Une primitive sur R de f est définie par 1
1 Ainsi, pour tout réel x, g( x) = u ′( x)u 4 ( x).
F( x) = x2 + x. 3
2 Donc une primitive sur R de g est définie par
b)  Une primitive sur R de f est définie par 1 1 4 +1 1
1 3 G( x) = × u ( x) = (e3 x + 1)5 .
F( x) = x3 + x2 + 2 x. 3 4 +1 15
3 2
46 a) On pose u( x) = 1+ e x , alors u ′( x) = e x .
40 a)  Une primitive sur R de f est définie par
F( x) = sin( x) − cos( x). u ′( x)
Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = .
b) Une primitive sur R de f est définie par u( x)
Donc une primitive sur R de f est définie par
F( x) = 5sin( x).
F( x) = ln(u( x)) = ln(1+ e x ).
41 a)  Une primitive sur R de f est définie par 1
F( x) = 5e x + 4 x. b) Pour tout réel x > 1, h( x) = x .
b)  Une primitive sur R de f est définie par ln( x)
3  1
F( x) = −2 x2 − e x  = −3 x2 + 2e x . On pose u( x) = ln( x), alors u ′( x) = .
2  x
Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 317

172892_Chap13_313-340.indd 317 23/07/2020 11:25:23


u ′( x) 50 a) On pose u( x) = x2 + 1, alors u ′( x) = 2 x.
Ainsi, pour tout réel x > 1, h( x) = .
u( x)
1 u ′( x)
Donc une primitive sur ]1; + ∞[ de h est définie par Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = × .
2 u( x)
H( x) = ln(u( x)) = ln(ln( x)).
Donc une primitive sur R de f est définie par
1
47 a) On pose u( x) = x2 + 2 x + 3. Le discriminant F( x) = × 2 u( x) = x 2 + 1.
2
étant négatif, la fonction u est du signe de 1 > 0 donc b) On pose u( x) = e3 x + 4 , alors u ′( x) = 3e3 x .
pour tout réel x, u( x) > 0. On a u ′( x) = 2 x + 2.
u ′( x)
Ainsi, pour tout réel x, g( x) = 3× .
1 u ′( x) u( x)
Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = × .
2 u( x) Donc une primitive sur R de g est définie par
Donc une primitive sur R de f est définie par
G( x) = 3 × 2 u( x) = 6 e3 x + 4
1 1
F( x) = ln(u( x)) = ln( x2 + 2 x + 3).
2 2
π
b) On pose u( x) = e5 x + 1, alors u ′( x) = 5e5 x . 51 a) On pose u( x) = 7 x + , alors u ′( x) = 7.
3
1 u ′( x) Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = u ′( x)cos(u( x)).
Ainsi, pour tout réel x, g( x) =× .
5 u( x) Donc une primitive sur R de f est définie par
Donc une primitive sur R de g est définie par  π
1 1 F( x) = sin(u( x)) = sin7 x + .
G( x) = ln(u( x)) = ln(e5 x + 1).  3
5 5 b) On pose u( x) = 9 x , alors u ′( x) = 9.
Ainsi, pour tout réel x, g( x) = u ′( x)sin(u( x)).
48 a) On pose u( x) = −8 x , alors u ′( x) = −8.
Donc une primitive sur R de g est définie par
1 G( x) = −cos(u( x)) = −cos(9 x).
Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = × u ′( x)eu( x) .
−8
Donc une primitive sur R de f est définie par π
52 a) On pose u( x) = − x , alors u ′( x) = −1.
1 u( x) 1 4
F( x) = e = − e−8 x .
−8 8 Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = −u ′( x)cos(u( x)).
b) On pose u( x) = 5 x , alors u ′( x) = 5. Donc une primitive sur R de f est définie par
π 
3 F( x) = −sin(u( x)) = −sin − x.
Ainsi, pour tout réel x, g( x) = × u ′( x)eu( x) . 4 
5

b) On pose u( x) = 3 x , alors u ( x) = 3.
Donc une primitive sur R de g est définie par
3 3 2
G( x) = eu( x) = e5 x . Ainsi, pour tout réel x, g( x) = − u ′( x)sin(u( x)).
5 5 3
b) On pose u( x) = x2 + 2 x , alors u ′( x) = 2 x + 2. Donc une primitive sur R de g est définie par
Ainsi, pour tout réel x, h( x) = 2× u ′( x)eu( x) . 2 2
G( x) = − × (−cos(u( x))) = cos(3 x).
Donc une primitive sur R de h est définie par 3 3
2 +2 x
H( x) = 2eu( x) = 2e x . 53 Une primitive sur ]1; + ∞[ de f est définie par
1
G( x) = x2 + 2 x − 2 ln( x − 1).
49 a) On pose u( x) = x2 + x + 1, alors 2
u ′( x) = 2 x + 1. L’ensemble des primitives sur ]1; + ∞[ de la fonc-
u ′( x) tion  f est donc constitué des fonctions
Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = . 1
u( x) x  x2 + 2 x − 2 ln( x − 1) + C définies sur ]1; + ∞[
2
Donc une primitive sur R de f est définie par où C est une constante réelle.
F( x) = 2 u( x) = 2 x2 + x + 1. F est une primitive sur ]1; + ∞[ de f donc il existe une
b) On pose u( x) = sin( x), alors u ′( x) = cos( x). constante réelle C telle que pour tout réel x > 1,
1
u ′( x) F( x) = x2 + 2 x − 2 ln( x − 1) + C.
Ainsi, pour tout réel x de ]0 ; π[ , g( x) = . 2
u( x) Or F(2) = 0, ainsi 6 + C = 0 soit C = −6.
Donc une primitive sur ]0 ; π[ de g est définie par Donc la primitive sur ]1; + ∞[ de f qui s’annule en 2
1
G( x) = 2 u( x) = 2 sin( x). est définie par F( x) = x2 + 2 x − 2 ln( x − 1) − 6.
2
318

172892_Chap13_313-340.indd 318 23/07/2020 11:27:55


 π nies sur R où k est un nombre réel, en particulier pour
54 Une primitive sur  0 ;  de g est définie par k = 3.
G( x) = −ln(cos( x)).  2 
 π 59 Pour tout réel x, f ( x) = c avec c Î R, donc
L’ensemble des primitives sur  0 ;  de la fonction g
 2  f ′( x) = 0. f est solution de l’équation différentielle
est donc constitué des fonctions x  −ln(cos( x)) + C y ′ = 2 y + 4 si, et seulement si, f ′ = 2f + 4, c’est-à-
 π
définies sur  0 ;  où C est une constante réelle. dire 0 = 2c + 4 soit c = −2.
 2 
Ainsi, pour tout x réel, f( x) = −2.
3 2( x + 1) 3 2x + 5
55 a)  2 + = + = . 60 a) Les solutions sur R de l’équation différentielle
x +1 x +1 x +1 x +1
y ′ = 5 y sont les fonctions x  ke5 x définies sur R
3
Ainsi pour tout x de ] − 1; + ∞[ , h( x) = 2 + . où k est un nombre réel.
x +1
b)  Les solutions sur R de l’équation différentielle
b) Donc une primitive sur ] − 1; + ∞[ de h est définie 3
par H( x) = 2 x + 3ln( x + 1). 3 x
y′ = y sont les fonctions x  ke 4 définies sur R
L’ensemble des primitives sur ] − 1; + ∞[ de la 4
où k est un nombre réel.
fonction h est donc constitué des fonctions
c)  Les solutions sur R de l’équation différentielle
x  2 x + 3ln( x + 1) + C définies sur ] − 1; + ∞[ où
y ′ = −8,2 y sont les fonctions x  ke-8,2 x définies
C est une constante réelle.
sur R où k est un nombre réel.
F est la primitive sur ] − 1; + ∞[ de h qui s’annule en
1. Donc il existe une constante réelle C telle que pour 61 a) L’équation différentielle 2 y ′ = 5 y est équiva-
tout réel x > −1, F( x) = 2 x + 3ln( x + 1) + C. 5
lente à y ′ = y. Les solutions sur R de l’équation
Or F(1) = 0, ainsi 2 + 3ln(2) + C = 0 2
différentielle 2 y ′ = 5 y sont donc les fonctions
soit C = −2 − 3ln(2). 5
x
Donc la primitive sur ] − 1; + ∞[ de h qui s’annule en x  ke 2 définies sur R où k est un nombre réel.
1 est définie par F( x) = 2 x + 3ln( x + 1) − 2 − 3ln(2). b)  Les solutions sur R de l’équation différentielle
1
1 - x
θ ′ = − θ sont les fonctions x  ke 2 définies sur
ex 2(e x + 4) ex 2
56 a)  2 + = + .
ex + 4 ex + 4 ex + 4 R où k est un nombre réel.
c) L’équation différentielle 4u ′ = 3u est équivalente à
ex 3e x + 8 3
Donc 2 + = . u ′ = u. Les solutions sur R de l’équation différen-
ex + 4 ex + 4 4 3
x
ex ′
tielle 4u = 3u sont donc les fonctions x  ke 4
Ainsi pour tout x, k( x) = 2 + .
ex + 4 définies sur R où k est un nombre réel.
b)  Donc une primitive sur R de k est définie par
K( x) = 2 x + ln(e x + 4). 62 a)  L’équation différentielle 5g − 7g ′ = 0 est
L’ensemble des primitives sur R de la fonction k est 5
équivalente à g ′ = g. Les solutions sur R de l’équa-
donc constitué des fonctions x  2 x + ln(e x + 4) + C 7
tion différentielle 5g − 7g ′ = 0 sont donc les fonc-
définies sur R où C est une constante réelle. 5
x
K est une primitive sur R de k. Donc il existe une tions x  ke 7 définies sur R où k est un nombre réel.
constante réelle C telle que pour tout réel x, b)  Les solutions sur R de l’équation différentielle
K( x) = 2 x + ln(e x + 4) + C. y ′ = y sont les fonctions x  ke x définies sur R où
Or K(0) = 0, ainsi ln(5) + C = 0 soit C = −ln(5). k est un nombre réel.
Donc la primitive sur R de k qui vérifie K(0) = 0 est c)  L’équation différentielle − y ′ + 2 y = 0 est équiva-
définie par K( x) = 2 x + ln(e x + 4) − ln(5). lente à y ′ = 2 y. Les solutions sur R de l’équation dif-
férentielle − y ′ + 2 y = 0 sont donc les fonctions
57 Alix a tort. La fonction x  e3 x est solution de x  ke2 x définies sur R où k est un nombre réel.
l’équation y ′ = 3 y.
63 Les solutions sur R de l’équation différentielle
58 (3). En effet, les solutions sur R de l’équation dif- y ′ = 7 y sont les fonctions x  ke7 x définies sur R
férentielle y ′ = 7 y sont les fonctions x  ke7 x défi- où k est un nombre réel.

Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 319

172892_Chap13_313-340.indd 319 23/07/2020 11:29:55


f est solution sur R de l’équation différentielle Donc la solution sur R de l’équation différentielle
y ′ = 7 y donc il existe un nombre réel k tel que y ′ = 3 y qui vérifie f ′(1) = 2 est la fonction f définie
f ( x) = ke7 x . Or f(0) = 1, ainsi ke0 = 1 soit k = 1. 2 2
sur R par f( x) = e−3e3 x = e−3+3 x .
Donc la solution sur R de l’équation différentielle 3 3
y¢ = 7y qui vérifie f(0) = 1 est la fonction f définie sur
R par f(x) = e7x. 67 L’équation différentielle 2 y ′ + 5 y = 0 est équi-
5
valente à y ′ = − y.
1 2
64 L’équation différentielle y ′ + y = 0 est équi-
1 4 f est alors solution sur R de l’équation différentielle
valente à y ′ = − y. Les solutions sur R de l’équation 5 5
4 y ′ = − y donc, pour tout réel x, f ′( x) = − f ( x).
1 2 2
différentielle y ′ + y = 0 sont donc les fonctions 5
1 4 Donc f ′(2) = − f (2). Or f ′(2) = 0, ainsi f(2) = 0.
- x 2
x  ke 4 définies sur R où k est un nombre réel. f
Les solutions sur R de l’équation différentielle
est solution sur R de l’équation différentielle 5
1 5 - x
y ′ + y = 0 donc il existe un nombre réel k tel que y ′ = − y sont les fonctions x  ke 2 définies sur
4 1 3 2
− x − R où k est un nombre réel.
f ( x) = ke 4 . Or f (3) = -1 ainsi ke 4 = −1 soit
3 f est solution sur R de l’équation différentielle
k= −e 4 . 5
y ′ = − y donc il existe un nombre réel k tel que
Donc la solution sur R de l’équation différentielle 2 5
− x
1
y ′ + y = 0 qui vérifie f(3) = −1 est la fonction f f ( x) = ke 2 . Or f(2) = 0, ainsi ke−5 = 0 soit k = 0.
4 3 1 3 1 Donc la solution sur R de l’équation différentielle
− x − x
définie sur R par f( x) = −e 4 e 4 = −e 4 4 . 2 y ′ + 5 y = 0 qui vérifie f ′(2) = 0 est la fonction f
définie sur R par f( x) = 0.
65 L’équation différentielle 3 y ′ = −7 y est équiva-
7 68 La fonction f admet une expression de la forme
lente à y ′ = − y. Les solutions sur R de l’équation
3 x  ke-4 x . Donc f est une solution de l’équation dif-
différentielle 3 y ′ = −7 y sont donc les fonctions
7
férentielle y ′ = −4 y.
- x
x  ke 3 définies sur R où k est un nombre réel.
69 Comme 2 > 0 , les courbes représentant des
f est solution sur R de l’équation différentielle
solutions de l’équation différentielle y ′ = 2 y sont les
3 y ′ = −7 y donc il existe un nombre réel k tel que
7 14 courbes #2 et #4.
− x −
f ( x) = ke 3 . Or f(2) = −5, ainsi ke 3 = −5 soit L’équation différentielle y ′ + 0,5 y = 0 est équiva-
14 lente à y ′ = −0,5 y. Comme −0,5 < 0 , les courbes
k= −5e 3 . représentant des solutions de l’équation différentielle
Donc la solution sur R de l’équation différentielle y ′ = −0,5 y sont les courbes #1 et #3.
3 y ′ = −7 y qui vérifie f(2) = −5 est la fonction f
14 7 14 7
− x − x 7
définie sur R par f( x) = −5e 3 e 3 = −5e 3 3 . 70 f est la fonction définie sur R par f ( x) = c1e3 x − .
3
3x

Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = 3c1e . De plus, pour
66 f est solution sur R de l’équation différentielle
 7
y ′ = 3 y donc, pour tout réel x, f ′( x) = 3f ( x). Donc tout réel x, 3f ( x) + 7 = 3c1e3 x −  + 7 = 3c1e3 x .
 3
f ′(1) = 3f (1). Or f ′(1) = 2, ainsi 2 = 3f (1) soit
2 On en déduit que pour tout réel x, f ′( x) = 3f ( x) + 7.
f(1) = .
3 Ainsi f est solution sur R de l’équation différentielle
Les solutions sur R de l’équation différentielle y ′ = 3 y + 7.
y ′ = 3 y sont les fonctions x  ke3 x définies sur R
où k est un nombre réel. 71 f est la fonction définie sur R par
f est solution sur R de l’équation différentielle 2
f( x) = 7e − . Ainsi, pour tout réel x, f ′( x) = 21e3 x .
3x
y ′ = 3 y donc il existe un nombre réel k tel que 3
f ( x) = ke3 x . De plus, pour tout réel x,
2 2 2  2
Or f(1) = , ainsi ke3 = soit k = e−3 . 3f( x) + 2 = 37e3 x −  + 2 = 21e3 x .
3 3 3  3
320

172892_Chap13_313-340.indd 320 23/07/2020 11:32:27


On en déduit que pour tout réel x, f ′( x) = 3f ( x) + 2. Les solutions sur R de l’équation différentielle
y ′ = −3 y + 4 sont donc les fonctions
Ainsi f est solution sur R de l’équation différentielle
−3 x 4
y ′ = 3 y + 2. x  ke + définies sur R où k est un nombre
3
réel.
72 f est la fonction définie sur R par f( x) = 2e−7 x − 2. d) f est solution sur R de l’équation différentielle
Ainsi, pour tout réel x, f ′( x) = −14 e−7 x . y ′ = −3 y + 4 donc il existe un nombre réel k tel que
4
Donc, pour tout réel x, f ( x) = ke−3 x + .
3
f ′( x) + 7f ( x) + 14 = −14 e−7 x + 7(2e−7 x − 2) + 14 = 0. 4 4
Or f(−1) = 0, ainsi ke3 + = 0 soit k = − e−3 .
Ainsi f est solution sur R de l’équation différentielle 3 3
y ′ + 7 y + 14 = 0. Donc la solution sur R de l’équation différentielle
y ′ = −3 y + 4 qui vérifie f(−1) = 0 est la fonction f
73 f est la fonction définie sur R par f( x) = 5e−3 x + 3. définie sur R par
4 4 4 4
Ainsi, pour tout réel x, f ′( x) = −15e−3 x . Donc, pour f( x) = − e−3e−3 x + = − e−3−3 x + .
tout réel x, 3f ( x) + f ′( x) = 3(5e−3 x + 3) − 15e−3 x = 9. 3 3 3 3

Ainsi f est solution sur R de l’équation différentielle 76 a) Pour tout réel x, g( x) = c avec c Î R, donc
3 y + y ′ = 9. g ′( x) = 0. g est solution de (E) si, et seulement si,
1 1
g ′ = g + 6, c’est-à-dire 0 = c + 6 soit c = −24.
74 a) Pour tout réel x, g( x) = c avec c Î R, donc 4 4
g ′( x) = 0. g est solution de (E) si, et seulement si, 1
b) f est solution de (E) si, et seulement si, f ′ = f + 6.
1 4
g ′ = 2g + 1, c’est-à-dire 0 = 2c + 1 soit c = − . 1
2 Or g ′ = g + 6. Ainsi, f est solution de (E) si, et
b) f est solution de (E) si, et seulement si, f ′ = 2f + 1. 4 1
seulement si, f ′ − g ′ = (f − g) c’est-à-dire
Or g ′ = 2g + 1. Ainsi, f est solution de (E) si, et 1 4
(f − g)′ = (f − g). Autrement dit, f est solution de
seulement si, f ′ − g ′ = 2(f − g) c’est-à-dire 4
(E) si, et seulement si, f - g est solution de l’équa-
(f − g)′ = 2(f − g). Autrement dit, f est solution de
1
(E) si, et seulement si, f - g est solution de l’équa- tion différentielle y ′ = y.
4
tion différentielle y ′ = 2 y.
c)  f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout
c)  f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout 1
x
réel x, f ( x) − g( x) = ke2 x où k est un nombre réel, réel x, f ( x) − g( x) = ke 4 où k est un nombre réel,
1 1
x
c’est-à-dire f ( x) = ke2 x − . c’est-à-dire f ( x) = ke 4
− 24.
2
Les solutions sur R de l’équation différentielle Les solutions sur R de l’équation différentielle
1
1 1 x
y ′ = 2 y + 1 sont donc les fonctions x  ke2 x - y′ = y + 6 sont donc les fonctions x  ke 4 - 24
2 4
définies sur R où k est un nombre réel.
définies sur R où k est un nombre réel.
75 a) Pour tout réel x, g( x) = c avec c Î R, donc d)  f est solution sur R de l’équation différentielle
1
g ′( x) = 0. g est solution de (E) si, et seulement si, y ′ = y + 6 donc il existe un nombre réel k tel que
4 4
1
g ′ = −3g + 4, c’est-à-dire 0 = −3c + 4 soit c = . x
3 f ( x) = ke 4 − 24.

b) f est solution de (E) si, et seulement si, f = −3f + 4. Or f(4) = 0, ainsi ke1 − 24 = 0 soit k = 24 e−1.
Or g ′ = −3g + 4. Ainsi, f est solution de (E) si, et seu- Donc la solution sur R de l’équation différentielle
lement si, f ′ − g ′ = −3(f − g ) c’est-à-dire 1
y ′ = y + 6 qui s’annule en 4 est la fonction f définie
(f − g)′ = −3(f − g). Autrement dit, f est solution de 4 1 1
x −1+ x
(E) si, et seulement si, f - g est solution de l’équa- sur R par f( x) = 24 e−1e 4 − 24 = 24 e 4 − 24.
tion différentielle y ′ = −3 y.
c)  f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout 77 a) Les solutions sur R de l’équation différentielle
-3
réel x, f ( x) − g( x) = ke−3 x où k est un nombre réel, y ′ = 2 y − 3 sont les fonctions x  ke2 x - soit
4 3 2
c’est-à-dire f ( x) = ke−3 x + . 2x
x  ke + définies sur R où k est un nombre réel.
3 2
Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 321

172892_Chap13_313-340.indd 321 23/07/2020 11:35:06


b)  Les solutions sur R de l’équation différentielle f est solution sur R de l’équation différentielle
y ′ + 3 y = −4 soit y ′ = −3 y − 4 sont les fonctions y ′ = 4 y − 3 donc il existe un nombre réel k tel que
-4 4 3
x  ke-3 x - soit x  ke-3 x - définies sur R f ( x) = ke 4 x + .
-3 3 4
où k est un nombre réel. 3 3 3 3
Or f(0) = , ainsi ke0 + = soit k = .
c)  Les solutions sur R de l’équation différentielle 2 4 2 4
y ′ − 2 = y soit y ′ = y + 2 sont les fonctions Donc la solution sur R de l’équation différentielle
2 y ′ = 4 y − 3 qui vérifie f ′(0) = 3 est la fonction f
x  ke x - soit x  ke x - 2 définies sur R où k
1 3 3
est un nombre réel. définie sur R par f( x) = e 4 x + .
4 4
81 f est solution sur R de l’équation différentielle
78 Les solutions sur R de l’équation différentielle
-5 −2 y ′ + 11y = 4 donc, pour tout réel x,
y ′ = 7 y − 5 sont les fonctions x  ke7 x - soit −2f ′( x) + 11f ( x) = 4. Donc −2f ′(−1) + 11f (−1) = 4.
5 7
7x
x  ke + définies sur R où k est un nombre réel. Or f ′(−1) = 1, ainsi −2 + 11f(−1) = 4
7
f est solution sur R de l’équation différentielle 6
soit f(−1) = .
y ′ = 7 y − 5 donc il existe un nombre réel k tel que 11
5 Les solutions sur R de l’équation différentielle
f ( x) = ke7 x + . 11
7 −2 y ′ + 11y = 4 soit y ′ = y − 2 sont les fonctions
5 2
Or f(−2) = −3, ainsi ke−14 + = −3 soit 11
x -2
11
x 4
26 14 7 x  ke 2 - soit x  ke 2 + définies sur R
k =− e . 11 11
7
2
Donc la solution sur R de l’équation différentielle où k est un nombre réel.
y ′ = 7 y − 5 qui vérifie f(−2) = −3 est la fonction f f est solution sur R de l’équation différentielle
définie sur R par −2 y ′ + 11y = 4 donc il existe un nombre réel k tel
11
26 5 26 5 x 4
f( x) = − e14 e7 x + = − e14 +7 x + . que f ( x) = ke 2 + .
7 7 7 7 11
11 11
6 − 4 6 2
79 Les solutions sur R de l’équation différentielle Or f(−1) = , ainsi ke 2 + = soit k = e 2 .
11 11 11 11
y ′ = 0,2 y − 100 sont les fonctions Donc la solution sur R de l’équation différentielle
- 100 −2 y ′ + 11y = 4 qui vérifie f ′(−1) = 1 est la fonction
x  ke0,2 x - soit x  ke0,2 x + 500 définies 11 11
0,2 2 2+2x 4
sur R où k est un nombre réel. f définie sur R par f( x) = e + .
11 11
f est solution sur R de l’équation différentielle 82 f est solution sur R de l’équation différentielle
y ′ = 0,2 y − 100 donc il existe un nombre réel k tel 4 y ′ − 5 y = 2 donc, pour tout réel x, 4 f ′( x) − 5f ( x) = 2.
que f ( x) = ke0,2 x + 500.
Donc 4 f ′(0) − 5f (0) = 2.
Or f(0) = −2, ainsi ke0 + 500 = −2 soit k = −502. 2
Or f ′(0) = 0, ainsi −5f(0) = 2 soit f(0) = − .
Donc la solution sur R de l’équation différentielle 5
y ′ = 0,2 y − 100 qui vérifie f(0) = −2 est la fonction Les solutions sur R de l’équation différentielle
f définie sur R par f( x) = −502e0,2 x + 500. 5 1
4 y ′ − 5 y = 2 soit y ′ = y + sont les fonctions
1 4 2
5 5
80 f est solution sur R de l’équation différentielle x x 2
x  ke 4 - 2 soit x  ke 4 - définies sur R où
y ′ = 4 y − 3 donc, pour tout réel x, f ′( x) = 4 f ( x) − 3. 5 5
Donc f ′(0) = 4 f (0) − 3. Or f ′(0) = 3, ainsi 4
3 k est un nombre réel.
3 = 4 f (0) − 3 soit f(0) = . f est solution sur R de l’équation différentielle
2
Les solutions sur R de l’équation différentielle 4 y ′ − 5 y = 2 donc il existe un nombre réel k tel que
-3 5
y ′ = 4 y − 3 sont les fonctions x  ke 4 x - soit x 2
3 4 f ( x) = ke 4 − .
x  ke 4 x + définies sur R où k est un nombre 5
4 2 2 2
réel. Or f(0) = − , ainsi ke0 − = − soit k = 0.
5 5 5
322

172892_Chap13_313-340.indd 322 23/07/2020 11:37:40


Donc la solution sur R de l’équation différentielle c)  f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout
4 y ′ − 5 y = 2 qui vérifie f ′(0) = 0 est la fonction f 1
x
2 réel x, f ( x) − g( x) = ke 4 où k est un nombre réel,
définie sur R par f( x) = − . 1
5 x
c’est-à-dire f ( x) = ke 4 − x − 4.
83 Les solutions sur R de l’équation différentielle
Les solutions sur R de l’équation différentielle 4y¢ - y = x
1 2
5 y ′ + y = 2 soit y ′ = − y + sont les fonctions 1
x
2 5 5 sont donc les fonctions x  ke 4 - x - 4. définies
1 1
- x − x sur R où k est un nombre réel.
x  ke 5- 5 soit x  ke 5 + 2 définies sur R
1
- 1
5 86 a) Pour tout réel x, g( x) = e3 x ,
où k est un nombre réel. 5
f est la solution sur R de l’équation différentielle 3 3x
donc g ′( x) = e . Ainsi, pour tout réel x,
5 y ′ + y = 2 qui vérifie f(0) = 4. Donc il existe un 5
1 3 1
− x g ′( x) + 2g( x) = e3 x + 2 e3 x = e3 x .
nombre réel k tel que f ( x) = ke 5 + 2. 5 5
0
Or f(0) = 4, ainsi ke + 2 = 4 soit k = 2. Donc la fonction g est solution sur R de (E).
Donc la solution sur R de l’équation différentielle b)  f est solution de (E) si, et seulement si,
5 y ′ + y = 2 qui vérifie f (0) = 4 est la fonction f f ′ + 2f = e 3 x .
1
− x Or g ′ + 2g = e3 x . Ainsi, f est solution de (E) si, et
définie sur R par f( x) = 2e 5 + 2. seulement si, (f ′ − g ′) + 2(f − g) = 0 c’est-à-dire
(f − g)′ + 2(f − g) = 0. Autrement dit, f est solution
84 Les solutions sur R de l’équation différentielle
de (E) si, et seulement si, f - g est solution de l’équa-
b
y ′ = a y + b sont les fonctions x  keax - tion différentielle y ′ + 2 y = 0 soit y ′ = −2 y.
a
définies sur R où k est un nombre réel. c)  f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout
f est solution sur R de l’équation différentielle réel x, f ( x) − g( x) = ke−2 x où k est un nombre réel,
y ′ = a y + b. Donc il existe un nombre réel k tel que 1
c’est-à-dire f ( x) = ke−2 x + e3 x .
b 5
f ( x) = keax − .
a Les solutions sur R de l’équation différentielle
b b y ′ + 2 y = e3 x sont donc les fonctions
Or f (c) = 0, ainsi keac − = 0 soit k = e−ac .
a a −2 x 1 3x
Donc la solution sur R de l’équation différentielle x  ke + e définies sur R où k est un nombre
5
y ′ = a y + b qui vérifie f (c ) = 0 est la fonction f définie réel.
b −ac ax b b −ac +ax b
sur R par f ( x) = e e − = e − . 87 a) Pour tout réel x, g( x) = cos( x) + sin( x), donc
a a a a
g ′( x) = −sin( x) + cos( x). Ainsi, pour tout réel x,
b g ′( x) + g( x) = 2cos( x).
Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = (ea( x−c ) − 1).
a Donc la fonction g est solution sur R de (E).
b) 
b) f est solution de (E) si, et seulement si,
f ′ + f = 2cos( x).
Or g ′ + g = 2cos( x). Ainsi, f est solution de (E) si, et
seulement si, (f ′ − g ′) + (f − g) = 0 c’est-à-dire
85 a) Pour tout réel x, g( x) = −x − 4,
(f − g)′ + (f − g) = 0. Autrement dit, f est solution
donc g ′( x) = −1. Ainsi, pour tout réel x, de (E) si, et seulement si, f - g est solution de l’équa-
4 g ′( x) − g( x) = 4 × (−1) − (−x − 4) = x. tion différentielle y ′ + y = 0 soit y ′ = − y.
Donc la fonction g est solution sur R de (E). c)  f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout
b) f est solution de (E) si, et seulement si, 4 f ′ − f = x. réel x, f ( x) − g( x) = ke− x où k est un nombre réel,
Or 4 g ′ − g = x. Ainsi, f est solution de (E) si, et seule- c’est-à-dire f ( x) = ke− x + cos( x) + sin( x).
ment si, 4(f ′ − g ′) − (f − g) = 0 c’est-à-dire Les solutions sur R de l’équation différentielle
4(f − g)′ − (f − g) = 0. Autrement dit, f est solution y ′ + y = 2cos( x) sont donc les fonctions
de (E) si, et seulement si, f - g est solution de l’équa- −x
x  ke + cos( x) + sin( x) définies sur R où k est
1
tion différentielle 4 y ′ − y = 0 soit y ′ = y. un nombre réel.
4
Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 323

172892_Chap13_313-340.indd 323 23/07/2020 11:40:13


(6) D’après (5), f est solution de l’équation différen-

Pour se tester
tielle y ′ = a y avec a = f ′(0).
(7) Ainsi, pour tout réel x, il existe un réel k tel que
f ( x) = keax .
Or f(0) = 1, ainsi ke0 = 1 soit k = 1.
Donc, pour tout réel x, f ( x) = eax .
88 1. C 2. D 3. D 4. B
92 a) • Sur ]0 ; + ∞[ :
89 1. B, D 2. B, C 3. A, D 4. A, B, D F est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et, pour tout réel x > 0,
−2
F′( x) = 3 .
90 1. Faux. Les solutions sur R de l’équation diffé- x
rentielle y ′ = 2 y sont les fonctions x  ke2 x 1
Pour tout réel x > 0, G( x) = 2 − 3. Ainsi G est déri-
définies sur R où k est un nombre réel. x −2
vable ]0 ; + ∞[ et, pour tout réel x > 0, G′( x) = 3 .
f est solution sur R de l’équation différentielle x
y ′ = 2 y donc il existe un nombre réel k tel que Ainsi, les fonctions F et G sont deux primitives d’une
f ( x) = ke2 x . Or f(0) = 1, ainsi ke0 = 1 soit k = 1. même fonction sur ]0 ; + ∞[.
Donc la solution sur R de l’équation différentielle • Sur ]− ∞ ; 0[ :
y ′ = 2 y qui vérifie f(0) = 1 est la fonction f définie F est dérivable sur ]− ∞ ; 0[ et, pour tout réel x < 0,
sur R par f( x) = e2 x . On en déduit que f(1) = e2 ≠ 0. −2
F′( x) = 3 .
On peut aussi écrire que les solutions d’une telle x
1
équation différentielle sont soit nulle sur R soit ne Pour tout réel x < 0, G( x) = 2 + 2. Ainsi G est déri-
x −2
s’annulant pas sur R. Comme f(0) = 1, on se trouve vable ]− ∞ ; 0[ et, pour tout réel x < 0, G′( x) = 3 .
dans le second cas. Ainsi f(1) ne peut être égal à 0. x
Ainsi, les fonctions F et G sont deux primitives d’une
2. Vrai. En effet, la fonction f est dérivable sur ]0 ; + ∞[
même fonction sur ]− ∞ ; 0[.
et pour tout réel x,
b)  •  S’il existe une constante réelle C telle que, pour
1× x − ( x + 1) × 1 x x + 1 x
f ′( x) = e + e . tout x ¹ 0, G( x) = F( x) + C. Alors, si x > 0,
x2 x
1 1
− 3 = 2 + C donc C = −3.
ex x 2
x
Ainsi f ′( x) − f ( x) = −
.
x2 1 1
Et, si x < 0, 2 + 2 = 2 + C donc C = 2.
On en déduit que f est solution sur ]0 ; + ∞[ de (E). x x
On obtient donc une contradiction.
Ainsi, il n’existe pas de constante réelle C telle que,
pour tout x ¹ 0, G( x) = F( x) + C.
•  On en déduit que les fonctions F et G ne diffèrent

S’entraîner pas d’une constante sur ] − ∞ ; 0[ ∪ ]0 ; +∞[. Elles ne


sont donc pas primitives d’une même fonction f sur
] − ∞ ; 0[ ∪ ]0 ; +∞[.

93 F est une primitive sur I de f. g est la fonction


91 (1) f est une fonction dérivable et non nulle sur R. définie sur I par g( x) = F(−x) − F( x).
Pour tous réels x et y, f ( x + y) = f ( x) × f ( y). g est dérivable et pour tout réel x de I,
(2) Pour tout réel x, f ( x) = f ( x) × f (0). g ′( x) = −1× F′(−x) − F′( x) = −F′(−x) − F′( x).
(3) f n’est pas la fonction nulle donc il existe un réel c Or, pour tout réel x de I, F′( x) = f ( x). Ainsi, pour tout
tel que f (c) ≠ 0. En appliquant (2) pour x = c, il réel x de I, g ′( x) = −f (−x) − f ( x).
f (c ) Si la fonction f est impaire sur I, alors, pour tout réel x
vient f (0) = = 1.
f (c ) de I, f (−x) = −f ( x).
(4) •  g( y) = f ( x + y) donc g ′( y) = 1× f ′( x + y) On en déduit donc que, pour tout réel x de I,
•  g( y) = f ( x) × f ( y) donc g ′( y) = f ( x) × f ′( y) g ′( x) = 0 et g est une fonction constante.
(5) D’après (4), pour tous réels x et y, Ainsi, il existe une constante réelle C telle que, pour
f ′( x + y) = f ( x) × f ′( y) donc, en particulier, pour tout réel x de I, g( x) = C.
y = 0, f ′ = f × f ′(0). Or 0 Î I et g(0) = F(0) − F(0) = 0 d’où C = 0.
324

172892_Chap13_313-340.indd 324 23/07/2020 11:42:28


Donc, pour tout réel x de I, g( x) = 0. c) G est une primitive sur ]0 ; + ∞[ de f donc il existe
Autrement dit, pour tout réel x de I, F(−x) = F( x). une constante réelle C telle que pour tout réel x > 0,
1
La fonction F est donc paire sur I.
G( x) = −e x + C.
94 Un point M d’abscisse x appartient à la courbe Or G(1) = 0, ainsi −e + C = 0 soit C = e.
représentative d’une fonction f si ses coordonnées Donc la primitive sur ]0 ; + ∞[ de f qui vérifie
1
sont ( x ; f ( x)). G(1) = 0 est définie par G( x) = −e x + e.
La pente de la tangente au point M est égale à f ′( x).
On cherche donc une fonction f telle que f(1) = 1 et 96 a) La fonction f est définie comme quotient de
pour tout x réel, f ′( x) = 2f ( x). fonctions définies sur R et, pour tout réel x,
Les solutions sur R de l’équation différentielle e x + e− x ≠ 0. Ainsi, la fonction f est définie sur R.
y ′ = 2 y sont les fonctions x  ke2 x définies sur R b)  Pour tout réel x, on pose u( x) = e x + e− x , alors
où k est un nombre réel. u ′( x) = e x − e− x .
f est solution sur R de l’équation différentielle u ′( x)
Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = .
y ′ = 2 y donc il existe un nombre réel k tel que u( x)
Donc une primitive sur R de f est définie par
f ( x) = ke2 x .
G( x) = ln(u( x)) = ln(e x + e− x ).
Or f(1) = 1, ainsi ke2 = 1 soit k = e−2 .
L’ensemble des primitives sur R de la fonction f est
Donc la solution sur R de l’équation différentielle
donc constitué des fonctions x  ln(e x + e− x ) + C
y ′ = 2 y qui vérifie f(1) = 1 est la fonction f définie
définies sur R où C est une constante réelle.
sur R par f( x) = e−2 e2 x soit f( x) = e2 x−2 .
c)  F est une primitive sur R de f donc il existe une
La courbe # admet donc comme équation y = e2 x−2 .
constante réelle C telle que pour tout réel x,
95 Parcours 1 : 1 F( x) = ln(e x + e− x ) + C.
Pour tout réel x > 1, f( x) = x . Or F(0) = −3, ainsi ln(2) + C = −3 soit
ln( x) C = −3 − ln(2).
Pour tout réel x > 1, on pose u( x) = ln( x), alors Donc la primitive sur R de f qui vérifie F(0) = −3 est
1
u ′( x) = . définie par F( x) = ln(e x + e− x ) − 3 − ln(2).
x
u ′( x)
Ainsi, pour tout réel x > 1, f ( x) = .
u( x) 97 a) Pour tout réel x,
Donc une primitive sur ]1; + ∞[ de f est définie par ex ex
1− x − x
G( x) = ln(u( x)) = ln(ln( x)). e + 1 (e + 1)2
L’ensemble des primitives sur ]1; + ∞[ de la fonction f
(e x + 1)2 e x (e x + 1) ex
est donc constitué des fonctions x  ln(ln( x)) + C = − − .
(e x + 1)2 (e x + 1)2 (e x + 1)2
définies sur ]1; + ∞[ où C est une constante réelle.
Donc pour tout réel x,
F est une primitive sur ]1; + ∞[ de f donc il existe une
ex ex (e x + 1)2 − e x (e x + 1) − e x
constante réelle C telle que pour tout réel x > 1, 1− x − x = .
e + 1 (e + 1)2 (e x + 1)2
F( x) = ln(ln( x)) + C. Ainsi pour tout réel x,
Or F(e) = 0, ainsi ln(ln(e)) + C = 0 soit C = 0. ex ex
Donc la primitive sur ]1; + ∞[ de f qui vérifie F(e) = 0 1− x − x
e + 1 (e + 1)2
est définie par F( x) = ln(ln( x)). e 2 x + 2e x + 1 − e 2 x − e x − e x
= .
Parcours 2 : 1 (e x + 1)2
1
a) Pour tout réel x > 0, g( x) = 2 e x . On en déduit donc que pour tout réel x,
1 x 1 ex ex 1
On pose u( x) = , alors u ′( x ) = − 2 . 1− x − x 2
= x .
x x e + 1 (e + 1) (e + 1)2
Ainsi, pour tout réel x > 0, f ( x) = −u ′( x)eu( x) . b) Ainsi une primitive sur R de f est définie par
b)  Donc une primitive sur ]0 ; + ∞[ de f est définie 1
G( x) = x − ln(e x + 1) + x .
1 e +1
u( x)
par F( x) = −e = −e x . L’ensemble des primitives sur R de la fonction f
L’ensemble des primitives sur ]0 ; + ∞[ de la fonction est  donc constitué des fonctions
1 1
f est donc constitué des fonctions x  −e x + C x  x − ln(e x + 1) + x + C définies sur R où C
e +1
définies sur ]0 ; + ∞[ où C est une constante réelle. est une constante réelle.

Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 325

172892_Chap13_313-340.indd 325 23/07/2020 11:44:33


F est une primitive sur R de f donc il existe une 5 4
constante réelle C telle que pour tout réel x, Ainsi, pour tout réel x > 0, f( x) = 1 − + 2.
x x
1
F( x) = x − ln(e x + 1) + x + C. b)  Une primitive sur ]0 ; + ∞[ de f est définie par
e +1 4
1 F( x) = x − 5ln( x) − .
Or F(0) = 1, ainsi −ln(2) + + C = 1 x
1 2 L’ensemble des primitives sur ]0 ; + ∞[ de la fonction
soit C = ln(2) + .
2 f est donc constitué des fonctions
Donc la primitive sur R de f qui vérifie F(0) = 1 est 4
x  x − 5ln( x) − + C définies sur ]0 ; + ∞[ où C
1 1 x
définie par F( x) = x − ln(e x + 1) + x + ln(2) + . est une constante réelle.
e +1 2
98 a) Pour tout réel x de ]- 1 ; 0[,
100 a) La fonction F est dérivable et pour tout réel x,
a b c
+ + F′( x) = (2a x + b)e2 x + (a x2 + b x + c ) × 2e2 x soit
x 1 + x (1 + x)2
F′( x) = (2a x2 + (2a + 2b)x + b + 2c )e2 x .
a(1 + x)2 b x(1 + x) cx
= 2
+ 2
+ b) Pour tout réel x, F′( x) = f ( x) est équivalent à, pour
x(1 + x) x(1 + x) x(1 + x)2
tout réel x, (2ax2 + (2a + 2b)x + b + 2c )e2 x = 4 x2 e2 x .
1 + x)2 + b x(1 + x) + c x
a(1 Ainsi, par identification, on a le système d’équations
=
x(1 + x)2  2a = 4

a(1 + 2 x + x2 ) + b( x + x2 ) + c x suivant : 2a + 2b = 0 .
= 
x(1 + x)2  b + 2c = 0
(a + b))x2 + (2a + b + c)x + a On en déduit que : a = 2, b = −2 et c = 1.
= .
x(1 + x)2 c) Une primitive sur R de f est définie par
b) Pour tout réel x de ]- 1 ; 0[, F( x) = (2 x2 − 2 x + 1)e2 x .
a b c
g( x) = + + est équivalent à pour
x 1 + x (1 + x)2 101 a) La fonction f est dérivable et pour tout réel x,
tout réel x de ]- 1 ; 0[, f ′( x) = 2e2 x sin( x) + e2 x cos( x)
1 (a + b)x2 + (2a + b + c )x + a
= . soit f ′( x) = e2 x (2sin( x) + cos( x)).
x(1 + x)2 x(1 + x)2
Ainsi, par identification, on a le système d’équations La fonction f ¢ est dérivable et pour tout réel x,
 a + b = 0 f ′′( x) = 2e2 x (2 sin( x) + cos( x)) + e2 x (2 cos( x) − sin( x))

suivant : 2a + b + c = 0 . soit f ′′( x) = e2 x (3 sin( x) + 4 cos( x)).

a = 1 b)  Pour tout réel x, f ( x) = af ′( x) + bf ′′( x) est

On en déduit que: a = 1, b = −1 et c = −1. équivalent à, pour tout réel x,
2x 2x
D’où, pour tout réel x de ]- 1 ; 0[, e sin( x) = e ((2a + 3b)sin( x) + (a + 4b)cos( x)).
1 1 1 Ce qui est équivalent à, pour tout réel x,
g( x) = − − .
x 1 + x (1 + x)2 e2 x sin( x) = e2 x ((2a + 3b)sin( x) + (a + 4b)cos( x)).
c) Sur ]- 1 ; 0[, x < 0 donc −x > 0, ainsi une primi-
1 -1 Ainsi, par identification, on a le système d’équations
tive sur ]- 1 ; 0[ de la fonction x  soit x  2a + 3b = 1( 1)
est la fonction x  ln(−x).
x -x suivant : 
 a + 4b = 0( 2 )
Donc une primitive sur ]-  1  ;  0[ de g est définie par 1 4
1 ( 1 − 2 2 ) donne −5b = 1 d’où b = − et a = .
G( x) = ln(−x) − ln(1 + x) + . 5 5
1+ x On en déduit que, pour tout réel x,
L’ensemble des primitives sur ]- 1 ; 0[ de la fonction 4 1
g  est donc constitué des fonctions f ( x) = f ′( x) − f ′′( x).
5 5
1
x  ln(−x) − ln(1 + x) + +C définies sur c)  Une primitive sur R de f est donc définie par
1+ x 4 1
]- 1 ; 0[ où C est une constante réelle. F( x) = f ( x) − f ′( x). C’est-à-dire, pour tout réel x,
5 5
4 1
F( x) = e2 x sin( x) − e2 x (2 sin( x) + cos( x)).
99 a) Pour tout réel x > 0, 5 5
x2 − 5 x + 4 x2 5 x 4 2 1 
f( x) = = 2 − 2 + 2. Ainsi, F( x) = e2 x  sin( x) − cos( x).
x 2
x x x 5 5 
326

172892_Chap13_313-340.indd 326 23/07/2020 11:46:19


L’ensemble des primitives sur R de la fonction f 1 1 1 1
f ( x) = ke2 x − . Or f(2) = , ainsi ke 4 − =
est  donc constitué des fonctions 4 4 4 4
 2 1  1
x  e2 x  sin( x) − cos( x) + C définies sur R où C soit k = e−4 .
5 5  2
est une constante réelle. Donc la solution sur R de l’équation différentielle
2 y ′ − 4 y = 1 qui vérifie f ′(2) = 1 est la fonction f
102 a)  On a C m = C′. La fonction C m est positive 1 1 1 1
définie sur R par f( x) = e−4 e2 x − = e−4 +2 x − .
sur l’intervalle [0 ; 6 ] donc la fonction C est croissante 2 4 2 4
sur l’intervalle [0 ; 6 ]. Parcours 2 :
De plus, C m (0) = 10 donc C′(0) = 10. a) L’équation différentielle (E¢) est équivalente à
3 2
Enfin, C m (3) = 1 donc C′(3) = 1. y′ = − y + .
5 5
Ces trois conditions sont vérifiées par la fonction
b) Pour tout réel x, f ( x) = c avec c Î R, donc
représentée par la courbe G . Ainsi la courbe G peut
f ′( x) = 0. f est solution de (E¢) si, et seulement si,
représenter la fonction coût total C. 2
b)  Le sommet de la parabole est S(3 ; 1). Ainsi, pour 5f ′ + 3f = 2, c’est-à-dire 5 × 0 + 3c = 2 soit c = .
3
tout réel q de [0 ; 6 ], C m (q) = a(q − 3)2 + 1. c) g est solution de (E¢) si, et seulement si,
Or C m (0) = 10, d’où 9a + 1 = 10 soit a = 1. 3 2 3 2
g ′ = − g + . Or f ′ = − f + . Ainsi, g est solu-
On en déduit que, pour tout réel q de [0 ; 6 ], 5 5 5 5
3
C m (q) = (q − 3)2 + 1 = q2 − 6q + 10. tion de (E¢) si, et seulement si, g ′ − f ′ = − (g − f )
3 5
c) Ainsi une primitive sur [0 ; 6 ] de C m est définie par c’est-à-dire (g − f )′ = − (g − f ). Autrement dit, g
1 1 5
F(q) = q3 − 6 × q2 + 10q est solution de (E¢) si, et seulement si, g - f est solu-
3 2
1 3
soit F(q) = q3 − 3q2 + 10q. tion de l’équation différentielle y ′ = − y.
3 5
L’ensemble des primitives sur [0 ; 6 ] de la fonction d) g est solution de (E¢) si, et seulement si, pour tout
3
Cm est donc constitué des fonctions − x
1 3 réel x, g( x) − f ( x) = ke 5 où k est un nombre réel,
2
q  q − 3q + 10q + K définies sur [0 ; 6 ] où K 3
3 2− x
c’est-à-dire g( x) = ke 5
+ .
est une constante réelle. 3
La fonction C est la primitive sur [0 ; 6 ] de la fonction Les solutions sur R de (E¢) sont donc les fonctions
C m vérifiant C(0) = 2. Donc il existe une constante 3
− x 2
réelle K telle que pour tout réel q de [0 ; 6 ], x  ke 5 + définies sur R où k est un nombre
3
1 réel.
C(q) = q3 − 3q2 + 10q + K .
3 e) g est solution sur R de (E¢) donc il existe un nombre
3
Or C(0) = 2, ainsi K = 2. 2
− x
réel k tel que g( x) = ke + .5
Donc la fonction C est définie sur [0 ; 6 ] par 3
1 Or g ′(0) = 1 et 5g ′(0) + 3g(0) = 2 donc g(0) = −1.
C(q) = q3 − 3q2 + 10q + 2.
3 3
− ×0 2 5
Ainsi ke 5 = −1 soit k = − .
+
103 Parcours 1 : 3 3
f est solution sur R de l’équation différentielle Donc la solution sur R de (E¢) qui vérifie g ′(0) = 1 est
2 y′ − 4 y = 1 donc, pour tout réel x, 5 − x 2
3

2f ′( x) − 4 f ( x) = 1. Donc 2f ′(2) − 4 f (2) = 1. Or la fonction g définie sur R par g( x) = − e 5 + .


3 3
1
f ′(2) = 1, ainsi −4 f(2) = −1 soit f(2) = . 104 a) La fonction m est solution de l’équation diffé-
4
Les solutions sur R de l’équation différentielle rentielle y ′ = Cy donc il existe une constante réelle k
1 telle que, pour tout réel t, m(t ) = keCt . Or
2 y ′ − 4 y = 1 soit y ′ = 2 y + sont les fonctions
2 m(0) = m0 , ainsi keC × 0 = m0 soit k = m0 . On en
1
1 déduit que, pour tout réel t, m(t ) = m0 eCt .
x  ke2 x - 2 soit x  ke2 x - définies sur R où k
2 4 b)  On traduit l’énoncé par, pour tout réel t,
est un nombre réel. m(t + 1)
= 0,9876 soit eC = 0,9876. On en déduit
f est solution sur R de l’équation différentielle m(t )
2 y ′ − 4 y = 1 donc il existe un nombre réel k tel que que C = ln(0,9876).

Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 327

172892_Chap13_313-340.indd 327 23/07/2020 11:49:02


c)  On cherche t tel que m(t ) = 0,14 m0 , c’est-à-dire b) q est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation différen-
m0 eln(0,9876)t = 0,14 m0 . 1 E
tielle y ′ + y= donc il existe une constante
On en déduit que ln(0,9876)t = ln(0,14) soit RC R 1
− t
ln(0,14) réelle k telle que pour tout réel t, q(t ) = ke RC + EC.
t= ≈ 157,57  siècles.
ln(0,9876) 1
− ×0
1 Or q(0) = 0, ainsi ke RC + EC = 0. Donc
105 1. a) On pose u = . La fonction f est dérivable
f k + EC = 0 soit k = −EC.
et ne s’annule pas donc la fonction u est dérivable et On en déduit que, pour tout réel t > 0,
f′ 1
u′ = − 2 . − t
f q(t ) = −ECe RC + EC.
u est solution sur [0 ; 40 ] de y ′ = −0,44 y + 0,022 1
2. a) Le nombre - est négatif donc
signifie que, sur [0 ; 40 ], u ′ = −0,44u + 0,022. 1 RC
− t
f′ 1 lim e RC = 0. On en déduit que la charge maxi-
Autrement dit, sur [0 ; 40 ], − 2 = −0,44 + 0,022. t →+∞
f f
male Q du condensateur est égale à EC.
Ceci est équivalent, sur [0 ; 40 ], à
b) • Après une durée de charge égale à t, la charge du
f ′ = 0,44 f − 0,022f 2 = 0,022f (20 − f ).
condensateur est égale à q(τ). C’est-à-dire
Autrement dit, f est solution sur [0 ; 40 ] de 1
− RC
y ′ = 0,022 y(20 − y). −Qe RC + Q = Q(1 − e−1).
b) Les solutions sur [0 ; 40 ] de l’équation différentielle Q(1 − e−1)
y ′ = −0,44 y + 0,022 sont les fonctions = 1 − e−1 ≈ 0,63, donc, après une durée
Q
0,022 de charge égale à t, le condensateur est chargé à
t  ke-0,44 t - soit t  ke−0,44 t + 0,05
-0,44 63 %.
définies sur [0 ; 40 ] où k est un nombre réel. • Après une durée de charge égale à 5t, la charge du
c) Les solutions sur [0 ; 40 ] de l’équation différentielle condensateur est égale à q(5τ). C’est-à-dire
y ′ = 0,022 y(20 − y) sont donc les fonctions 1
− 5RC
1 −Qe RC + Q = Q(1 − e−5 ).
t  −0,44 t définies sur [0 ; 40 ] où k est un
ke + 0,05 Q(1 − e−5 )
nombre réel. = 1 − e−5 ≈ 0,99 , donc, après une durée
Q
d) Il existe une constante réelle k telle que pour tout de charge égale à 5t, le condensateur est chargé à
1
réel t, f (t ) = −0,44 t . 99 %.
ke + 0,05 3.  a)  Une équation de la tangente à # en O est  :
1
Or f(0) = 0,01, ainsi −0,44×0 = 0,01. y = q ′(0)t + q(0).
ke + 0,05
Donc k + 0,05 = 100 soit k = 99,95. 1 E E
Or q(0) = 0 et q ′(0) = − q(0) + = .
On en déduit que, pour tout réel t, RC R R
1 Ainsi, une équation de la tangente à # en O est  :
f (t ) = −0,44 t
. En multipliant par 20 le E
99,95e + 0,05 y = t.
R E E
numérateur et le dénominateur, on obtient, pour tout On a, pour t = τ, y = τ = RC = EC = Q , donc le
20 R R
réel t, f (t ) = . point de coordonnées (τ ; Q) appartient à la tan-
1 + 1999e−0,44 t
2. En 2014, la France comptait donc environ gente à # en O.
22,668 millions de ménages équipés d’un ordinateur. b)  Sur l’écran ci-dessous où l’axe des abscisses est
Or f(34) ≈ 19,987. L’estimation est donc incorrecte. gradué avec un pas de 100, on a tracé la courbe #, sa
On peut également dire que d’après l’estimation, le tangente en O et la droite d’équation y = Q c’est-à-
nombre de ménages ne dépassera pas 20 millions, ce dire y = 5. On retrouve le fait que cette tangente
qui est incorrect en réalité. passe par le point (τ ; Q) c’est-à-dire (100 ; 5).

106 1. a) Les solutions sur [0 ; + ∞[ de l’équation dif-


1 E 1 E
férentielle y ′ + y= soit y ′ = − y + sont
RC R E RC R
1 1
- t − t
les fonctions t  ke - R soit t  ke RC + EC
RC
1
-
RC
définies sur [0 ; + ∞[ où k est un nombre réel.
328

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107 1.  Le chariot est à l’origine O à t = 0, ainsi On en déduit que, pour tout réel t > 0,
x(0) = 0. 9,8 −6t 9,8 9,8
v(t ) = − e + = (1 − e−6t ).
2. a)  v = x ′ donc v ′ = x ′′. 6 9,8 6 6
b)  v(20) = (1 − e−6×20 ) ≈ 1,6. La vitesse du corps
Ainsi, la fonction x vérifie l’équation 6
200 x ′′ + 25 x ′ = 50 si, et seulement si, la fonction v après 20s est environ égale à 1,6 m.s- 1.
vérifie 200v ′ + 25v = 50 soit v ′ = −0,125v + 0,25. 109 1. a) g est solution sur R de l’équation différen-
b)  Les solutions sur [0 ; + ∞[ de l’équation différen- tielle (E) si, et seulement si, pour tout réel x,
tielle y ′ = −0,125 y + 0,25 sont les fonctions g ′( x) + 4 g( x) = xe− x .
0,25
t  ke-0,125t - soit t  ke−0,125t + 2 Or, pour tout réel x, g ′( x) = ae− x + (a x + b) × (−e− x ).
-0,125
définies sur [0 ; + ∞[ où k est un nombre réel. soit g ′( x) = (−a x + a − b)e− x .
Donc g est solution sur R de l’équation différentielle
c) v est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation différen-
(E) si, et seulement si, pour tout réel x,
tielle y ′ = −0,125 y + 0,25 donc il existe une
(−a x + a − b)e− x + 4(a x + b)e− x = xe− x
constante réelle k telle que pour tout réel t > 0,
soit 3a x + a + 3b = x.
v(t ) = ke−0,125t + 2. Or v(0) = 0, ainsi
−0,125×0 Ainsi, par identification, on a le système d’équations
ke + 2 = 0. Donc k + 2 = 0 soit k = −2.
 3a = 1
On en déduit que, pour tout réel t > 0, suivant:  .
a + 3b = 0
v(t ) = −2e−0,125t + 2. 1 1
On en déduit que : a = et b = − .
d)  Le nombre -0,125 est négatif donc 3 9
lim e−0,125t = 0. On en déduit que la limite de v en Ainsi, une solution sur R de l’équation différentielle (E)
t →+∞ 1 1
+  ¥ est égale à 2. Ainsi, à long terme, la vitesse du est définie pour tout réel x, par g( x) =  x − e− x .
3 9
chariot sera de 2 m.s- 1. b)  f est solution de (E) si, et seulement si,
3. a) x est une primitive de la fonction v. Ainsi il existe f ′ + 4 f = xe− x .
une constante réelle C telle que pour tout réel t > 0, Or g ′ + 4 g = xe− x . Ainsi, f est solution de (E) si, et
2 seulement si, f ′ − g ′ + 4(f − g) = 0 c’est-à-dire
x(t ) = − e−0,125t + 2t + C
−0,125 (f − g)′ + 4(f − g) = 0. Autrement dit, f est solution
soit x(t ) = 16e−0,125t + 2t + C. de (E) si, et seulement si, f - g est solution de l’équa-
Or x(0) = 0, ainsi 16e−0,125×0 + 2 × 0 + C = 0 soit tion différentielle (E0) y ′ + 4 y = 0.
16 + C = 0. Donc C = −16. c)  Les solutions sur R de l’équation différentielle
On en déduit que, pour tout réel t > 0, y ′ + 4 y = 0 soit y ′ = −4 y sont les fonctions
x(t ) = 16e−0,125t + 2t − 16. x  ke-4 x définies sur R où k est un nombre réel.
b)  x(30) ≈ 46,2. Au bout de 30 secondes, le chariot a d) f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout
donc parcouru environ 46,2 mètres. réel x, f ( x) − g( x) = ke−4 x où k est un nombre réel,
1 1
c’est-à-dire f ( x) = ke−4 x +  x − e− x .
3 9
108 1. a) La fonction v est solution sur [0 ; + ∞[ de
Les solutions sur R de l’équation différentielle
l’équation différentielle 4 y ′ + 24 y = 4 × 9,8 soit
y ′ + 4 y = xe− x sont donc les fonctions
y ′ = −6 y + 9,8.
 1 1 
b)  Les solutions sur [0 ; + ∞[ de l’équation différen- x  ke−4 x +  x − e− x définies sur R où k est un
3 9
tielle y ′ = −6 y + 9,8 sont les fonctions nombre réel.
-6 t 9,8 −6 t 9,8 e)  f est solution sur R de l’équation différentielle
t  ke - soit t  ke + définies sur
-6 6 y ′ + 4 y = xe− x donc il existe un nombre réel k tel
[0 ; + ∞[ où k est un nombre réel. 1 1
que f ( x) = ke−4 x +  x − e− x .
2.  a)  v est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation diffé- 3 9
rentielle y ′ = −6 y + 9,8 donc il existe une constante 2 2
Or f(1) = 0, ainsi ke−4 + e−1 = 0 soit k = − e3 .
réelle k telle que pour tout réel t > 0, 9 9
9,8 Donc la solution sur R de l’équation différentielle
v(t ) = ke−6t + . y ′ + 4 y = xe− x qui vérifie f(1) = 0 est la fonction f
6
9,8 2 1 1
Or v(0) = 0, ainsi ke−6×0 + = 0. définie sur R par f( x) = − e3e−4 x +  x − e− x
6 9  3 9
9,8 9,8 2 3−4 x  1 1  − x
Donc k + = 0 soit k = − . soit f( x) = − e +  x − e .
6 6 9 3 9
Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 329

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110 1. a) g est solution sur R de l’équation différen- La réciproque de cette propriété est :
tielle (E) si, et seulement si, pour tout réel x, Si f(0) > 0 alors F est croissante sur l’intervalle
g ′( x) − g( x) = cos( x) − 3 sin( x). [- 5 ; 5]. Cette réciproque est fausse. En effet, f peut
Or, pour tout réel x, g ′( x) = −a sin( x) + b cos( x). alors être négative sur l’intervalle [1 ; 5] par exemple
Donc g est solution sur R de l’équation différentielle et F serait décroissante sur [1 ; 5].
(E) si, et seulement si, pour tout réel x, b) Si G est une primitive sur [- 5 ; 5] de f alors il existe
−a sin( x) + b cos( x) − (a cos( x) + b sin( x)) une constante réelle C telle que pour tout réel x de
= cos( x) − 3 sin( x) soit [-  5  ;  5], G( x) = F( x) + C. Or G(1) = 3, ainsi
(b − a)cos( x) + (−a − b)sin( x) = cos( x) − 3 sin( x). F(1) + C = 3, d’où C = 1.
Ainsi, par identification, on a le système d’équations On en déduit que pour tout réel x de [-  5  ;  5],
 b − a = 1 ( 1) G( x) = F( x) + 1.
suivant : 
−a − b = −3 ( 2 ) La réciproque de cette propriété est :
( 1 +  2 ) donne −2a = −2 soit a = 1 et b = 2. Si pour tout réel x de [- 5 ; 5], G( x) = F( x) + 1 alors G
Ainsi, une solution sur R de l’équation différentielle est une primitive sur [- 5 ; 5] de f.
(E) est définie pour tout réel x, par Cette réciproque est vraie. En effet, pour tout réel x de
g( x) = cos( x) + 2 sin( x). [-  5  ;  5], G′( x) = F′( x) = f ( x) et G est une primitive
b)  f est solution de (E) si, et seulement si, sur [- 5 ; 5] de f.
f ′ − f = cos( x) − 3 sin( x).
Or g ′ − g = cos( x) − 3 sin( x). Ainsi, f est solution de 112 a) Si la fonction f vérifie 2f ′ + 3f = 1 alors f est
(E) si, et seulement si, f ′ − g ′ − (f − g) = 0 c’est-à- solution de l’équation différentielle 2 y ′ + 3 y = 1 soit
dire (f − g)′ − (f − g) = 0. Autrement dit, f est solu- 3 1
y′ = − y + .
tion de (E) si, et seulement si, f - g est solution de 2 2
Ainsi, il existe une constante réelle k telle que pour
l’équation différentielle (E0) y ′ − y = 0. 1
3 3
c)  Les solutions sur R de l’équation différentielle − x − x 1
tout réel x, f ( x) = ke 2 − 2 soit f ( x) = ke 2 + .
y ′ − y = 0 soit y ′ = y sont les fonctions x  ke x 3 3

définies sur R où k est un nombre réel. 2 1
d) f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout Ainsi, par exemple, les fonctions x  et
3 3
réel x, f ( x) − g( x) = ke x où k est un nombre réel, − x 1
x  e 2 + vérifient 2f ′ + 3f = 1.
c’est-à-dire f ( x) = ke x + cos( x) + 2 sin( x). 3
Les solutions sur R de l’équation différentielle b)  Les solutions sur R de l’équation différentielle
y ′ − y = cos( x) − 3 sin( x) sont donc les fonctions 1
y ′ = 2 y + 1 sont les fonctions x  ke2 x - définies
x  ke x + cos( x) + 2 sin( x) définies sur R où k est 2
sur R où k est un nombre réel.
un nombre réel. Par exemple les fonctions f et g définies sur R par
e)  f est solution sur R de l’équation différentielle 1 1
f( x) = − et g( x) = e2 x − sont solutions sur R de
y ′ − y = cos( x) − 3 sin( x) donc il existe un nombre 2 2
réel k tel que f ( x) = ke x + cos( x) + 2 sin( x). Or y ′ = 2 y + 1.
π
π
π π Ainsi, pour tout réel x, f ( x) + g( x) = e2 x − 1. f + g
f   = 0 , ainsi ke 3 + cos  + 2 sin  = 0 soit n’est donc pas de la forme des solutions de l’équation
3 π
3 3
 1  − 3 différentielle y ′ = 2 y + 1.

k = − − 3 e .
 2 
Donc la solution sur R de l’équation différentielle 113 1. a)  f ( xi +1) = f ( xi + h) ≈ h × f ′( xi ) + f ( xi ).
π Or f est solution de l’équation différentielle
y ′ − y = cos( x) − 3 sin( x) qui vérifie f   = 0 est
3 y ′ = −0,2 y + 0,6 donc, pour tout réel x > 0,
la  fonction f définie sur R par
π
f ′( x) = −0,2f ( x) + 0 , 6.
 1  − Ainsi, f ′( xi ) = −0,2f ( xi ) + 0 , 6. On en déduit que  :
f( x) = − − 3 e 3 e x + cos( x) + 2 sin( x).
 2  f ( xi +1) ≈ h × (−0,2f ( xi ) + 0,6) + f ( xi ).
π
 1  − +x
soit f( x) = − − 3 e 3 + cos( x) + 2 sin( x). Ou encore, f ( xi +1) ≈ (1 − 0,2h)f ( xi ) + 0,6h.
 2 
b)  f ( x1) ≈ 0,98f ( x0 ) + 0,06.
111 a)  F′ = f donc si F est croissante sur l’intervalle Comme f( x0 ) = 0, f(0,1) ≈ 0,06.
[−5 ; 5] alors la fonction f est positive sur l’intervalle On place alors le point A1(0,1; 0,06).
[- 5 ; 5]. Ainsi f(0) > 0. c)  f ( x2 ) ≈ (1 − 0,2 × 0,1)f ( x1) + 0,6 × 0,1.
330

172892_Chap13_313-340.indd 330 23/07/2020 11:56:24


C’est-à-dire f ( x2 ) ≈ 0,98f ( x1) + 0,06. 3. a) Le résultat affiché est :
Comme f( x1) ≈ 0,06 , f(0,2) ≈ 0,119. Eq(y(x), C1*exp(-0.2*x) + 3.0)
b)  Les solutions sur [0 ; + ∞[ de l’équation différen-
On place alors le point A2 (0,2 ; 0,119).
tielle y ′ = −0,2 y + 0,6 sont les fonctions
d)  f ( x3 ) ≈ 0,98f ( x2 ) + 0,06. 0,6
-0,2t
Comme f( x2 ) ≈ 0,119 , f(0,3) ≈ 0,177. t  ke - soit t  ke−0,2t + 3 définies sur
-0,2
On place alors le point A3 (0,3 ; 0,177). [0 ; + ∞[ où k est un nombre réel.
e) n 0 1 2 3 4 5 6 7
c)  f est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation différen-
tielle y ′ = −0,2 y + 0,6 donc il existe un nombre réel
xn 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
k tel que, pour tout réel t > 0, f (t ) = ke−0,2t + 3.
yn 0 0,06 0,119 0,177 0,233 0,288 0,342 0,395
Or f(0) = 0, ainsi ke0 + 3 = 0 soit k = −3.
Donc la solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation différen-
tielle y ′ = −0,2 y + 0,6 qui vérifie f(0) = 0 est la
fonction f définie sur [0 ; + ∞[ par f (t ) = −3e−0,2t + 3.
d) - 0,2 est un nombre négatif donc lim e−0,2t = 0.
t →+∞
Ainsi la limite de f en + ¥ est égale à 3.

114 Partie A
2. Dans le cas où f : x  k x2 , le vecteur sous-tangent
semble ne pas être constant quelque soit la valeur de
k ¹ 0.
3. a) et b) De même.
c) Dans le cas où f : x  ek x , le vecteur sous-tangent
semble constant quelque soit la valeur de k ¹ 0.
Partie B
1. a) Dm admet pour équation y = f ′(m)( x − m) + f (m)
b) N(m ; 0).
Le point T est l’intersection entre la droite Dm et l’axe
des abscisses.
2. a) Dans le cadre rouge, on saisit : x + h. Ainsi son abscisse vérifie : f ′(m)( xT − m) + f (m) = 0
Dans le cadre vert, on saisit : (1 − 0.2* h)* y + 0.6* h. f (m)
c’est-à-dire x T = − + m.
b) Voici l’écran f ′(m)
obtenu lors de  f (m) 
Donc T − + m ; 0.
l’exécution de  f ′(m) 
  f (m) 
Solution(150,0.1) : c) On en déduit que NT − ; 0 ,
 f ′(m) 
 f (m) 
c’est-à-dire NT = − i.
f ′(m)
2.  a)  Une fonction f dont la courbe représentative

admet un vecteur sous-tangent constant égal à ai
f (m)
Voici l’écran vérifie donc, pour tout réel m, − = a soit
1 f ′(m)
obtenu lors de f ′(m) = − f (m). Autrement dit, f est solution sur R
l’exécution de a 1
de l’équation différentielle y ′ = − y.
Solution(1500,0.01) : a
b)  Les solutions sur R de l’équation différentielle
1
1 - x
y ′ = − y sont les fonctions x  ke a définies sur
a
R où k est un nombre réel.
Ce sont les fonctions dont la courbe représentative

c) A long terme, la masse de sel se stabilise vers 2,9 kg. admet un vecteur sous-tangent constant égal à ai .

Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 331

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Partie C On en déduit qu’une primitive sur R de f est définie
a) Une fonction f dont la courbe représentative admet 1 1
 par F( x) = − f ′( x) + f ( x) = − (1 + 2 x)e2 x + xe2 x
un vecteur sous-tangent constant égal à 2 i est de la 4
 1 1  4
forme x  ke-0,5 x et définie sur R où k est un nombre soit F( x) = − + xe2 x .
 4 2 
réel.
117 La fonction P est solution sur [0 ; + ∞[ de
Sa courbe passe par le point A(0 ; 1) donc f(0) = 1.
l’équation différentielle y ′ = 0,3 y. Ainsi, il existe une
Ainsi, ke−0,5×0 = 1 soit k = 1.
constante réelle k telle que pour tout réel t > 0,
La fonction f est donc définie de manière unique pour
P(t ) = ke0,3t .
tout réel x, par f( x) = e−0,5 x .
Or P(0) = 2, ainsi ke0,3×0 = 2 soit k = 2.
On en déduit que pour tout réel t > 0, P(t ) = 2e0,3t .
Donc P(30) = 2e0,3×30 ≈ 16206.
Le poids de la plante après 30 jours est donc d’envi-
ron 16 kg selon ce modèle.

118 Pour tout réel x, F( x) = (a x2 + b x + c )e− x .


Ainsi  : F′( x) = (2a x + b)e− x + (a x2 + b x + c )(−e− x )
soit F′( x) = (−a x2 + (2a − b)x + b − c )e− x .
Pour tout réel x, F′( x) = f ( x) si, et seulement si, pour
115 f1 est solution sur R de (E1) donc il existe une tout réel x, −a x2 + (2a − b)x + b − c = x2 + 2 x + 2.
constante réelle k1 telle que pour tout réel x, On en déduit le système d’équations suivant :
f1( x) = k1e2 x .  −a = 1
f2 est solution sur R de (E2) donc il existe une 
2a − b = 2
constante réelle k2 telle que pour tout réel x, 
 b − c = 2
f2 ( x) = k2 e x .
Ainsi, a = −1, b = −4 et c = −6. On en déduit que,
D’après le graphique, f ′1(0) + f ′2 (0) = 1, ainsi
pour tout réel x, F( x) = (−x2 − 4 x − 6)e− x .
k1 + k2 = 1.
De plus, la droite d admet pour coefficient directeur 3, 2
donc f 1′ (0) + f 2′ (0) = 3, ainsi 2k1 + k2 = 3. 119 Pour tout réel x, H( x) = 2G( x) − F( x) + xe− x .
On en déduit le système d’équations suivant : Pour tout réel x,
2 2
 k1 + k2 = 1( 1) H′( x) = 2G′( x) − F′( x) + e− x + x(−2 xe− x ).

2k1 + k2 = 3 ( 2 ) Donc pour tout réel x,
( 2 −  1) donne k1 = 2 et donc k2 = −1. 2
H′( x) = 2g( x) − f ( x) + (−2 x2 + 1)e− x .
On en déduit que, pour tout réel x, f( x) = 2e2 x − e x .
Ainsi, pour tout réel x,
2 2 2
116 f est dérivable sur R et pour tout réel x, H′( x) = 2 x2e− x − e− x + (−2 x2 + 1)e− x = 0.
f ′( x) = 1e2 x + 2 xe2 x = (1 + 2 x)e2 x . On en déduit que la fonction H est constante.
Ainsi pour tout réel x, Or H(0) = 2G(0) − F(0) = 0.
f ′′( x) = 2e2 x + 2(1 + 2 x)e2 x = (4 + 4 x)e2 x . Donc pour tout réel x, H( x) = 0. C’est-à-dire, pour
Pour tout réel x, f ′′( x) + af ′( x) + bf ( x) = 0 si, 2
tout réel x, 2G( x) − F( x) + xe− x = 0.
et seulement si, pour tout réel x, 1 2
(4 + 4 x)e2 x + a(1 + 2 x)e2 x + b xe2 x = 0. Ou encore, pour tout réel x, G( x) = (F( x) − xe− x ).
2
Ce qui est équivalent à, pour tout réel x,
1
4 + a + (4 + 2a + b)x = 0. 120 1. a) Pour tout réel t > 0, v(t ) − 6 = .
f (t )
On en déduit le système d’équations suivant : 1
Donc pour tout réel t > 0, v(t ) = + 6.
 4 + a = 0 ( 1) f (t )
 b) Ainsi pour tout réel t > 0,
4 + 2a + b = 0 ( 2 )
Ainsi, a = −4 et b = 4. On en déduit que, pour tout  1 2 1 12
v 2 (t ) =  + 6 = 2 + + 36.
réel x, f ′′( x) − 4 f ′( x) + 4 f ( x) = 0.  f (t )  f (t ) f (t )
1 f ′(t )
b) Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = − f ′′( x) + f ′( x). c) Pour tout réel t > 0, v ′(t ) = − .
4 f 2 (t )
332

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d) Ainsi pour tout réel t > 0, On en déduit que f est solution de (E) si, et seule-
f ′(t ) g 1 12  −2
− 2 +  2 + + 36 = g. ment  si, pour tout réel x, g ′( x)e2 x = soit

f (t ) 36  f (t ) f (t )  1 + e−2 x
−2e−2 x
En multipliant chaque membre par f 2 (t ), on g ′( x) = .
obtient : pour tout réel t > 0, 1 + e−2 x
b)  Donc, il existe une constante réelle C telle que,
g
−f ′(t ) + (1 + 12f (t ) + 36f 2 (t )) = gf 2 (t ). pour tout réel x, g( x) = ln(1 + e−2 x ) + C.
36
On en déduit que pour tout réel t > 0, On en déduit que les solutions sur R de (E) sont les
g g fonctions x → (ln(1 + e−2 x ) + C)e2 x .
f ′(t ) = f (t ) + .
3 36
Ainsi, g est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation diffé-
g g
rentielle y ′ = y +
3 36
2.  a)  Les solutions sur [0 ; + ∞[ de l’équation diffé-
g g
Objectif BAC
rentielle y′ = y + sont les fonctions
g 3 36
g g
t t 1
t→ ke 3 − 36 soit t → ke 3 − définies sur
g 12
3 122 1.  La fonction f est croissante sur l’intervalle
[0 ; + ∞[ où k est un nombre réel. ] − ∞ ; a] puis décroissante sur l’intervalle [a ; + ∞[
1 1 donc la fonction f ¢ est positive sur l’intervalle ] − ∞ ; a]
b)  f (0) = = .
v(0) − 6 60 puis négative sur l’intervalle [a ; + ∞[.
f est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation différentielle 2.  La seule courbe représentant une fonction positive
g g puis négative est la courbe #2. Ainsi, la fonction f ¢ est
y′ = y + donc il existe une constante réelle k
3 36 g représentée par #2 et la fonction F est représentée par #1.
t 1
telle que pour tout réel t > 0, f (t ) = ke 3 − . b) #2 coupe l’axe des abscisses au point d’abscisse a
1 12
Or f(0) = . donc 1 < a < 2.
g
60 La tangente à la courbe #2 représentative de F au
×0 1 1
Ainsi, ke 3 − = soit k = 0 ,1. point d’abscisse a a pour coefficient directeur
12 60
F′(a) = f (a) = b.
On en déduit que pour tout réel t > 0,
g D’après la figure ce coefficient directeur est supérieur
1
t
à zéro. Donc b > 0.
f (t ) = 0 ,1e 3 − .
12 3. a) g est une fonction affine définie sur R par
c) On en déduit que pour tout réel t > 0,
g( x) = αx + β, alors g ′( x) = α. Pour tout réel x,
1 12
v(t ) = g
+6= g
+ 6. g( x) − 2g ′( x) = x si, et seulement si, αx + β − 2α = x.
t 1 t
Ainsi α = 1 et β − 2α = 0 soit β = 2.
0 ,1e 3 − 1, 2e 3 − 1
12 La fonction g définie sur R par g( x) = x + 2 vérifie
g
t
3.  lim 1, 2e 3 − 1 = +∞. l’équation différentielle.
t →+∞
12 b) Pour tout réel x, f ( x) − 2f ′( x) = x
Donc lim g
= 0. et g( x) − 2g ′( x) = x.
t →+∞ t
1, 2e 3
−1 Ainsi, f ( x) − g( x) − 2(f ′( x) − g ′( x)) = 0 c’est-à-dire
Ainsi, lim v(t ) = 6. (f − g) − 2(f − g)′ = 0. Autrement dit, f - g est
t →+∞
solution de l’équation différentielle y − 2 y ′ = 0 soit
La vitesse se stabilisera à 6 m.s- 1.
1
y ′ = y.
2
121 a) Pour tout réel x,
c)  Les solutions sur R de l’équation différentielle
f ′( x) = 2e2 x g( x) + e2 x g ′( x) = (2g( x) + g ′( x))e2 x . 1
1 x
f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout réel y′ = y sont les fonctions x  ke 2 définies sur R
−2 2
x, f ′( x) − 2f ( x) = . où k est un nombre réel.
1 + e−2 x
Ainsi il existe une constante réelle k telle que pour tout
Donc f est solution de (E) si, et seulement si, pour
1 1
−2 x x
tout réel x, (2g( x) + g ′( x))e2 x − 2e2 x g( x) = . réel x, f ( x) − g( x) = ke 2 soit f ( x) = ke 2 + x + 2.
1 + e−2 x
Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 333

172892_Chap13_313-340.indd 333 23/07/2020 12:02:33


d)  •  La fonction f ¢ est représentée par la courbe #2. 2. a) Pour tout réel x, p( x) = −0,2 x2 + x + 0,8.
1 5
Ainsi, f ′(0) = . Or pour tout réel x, f ( x) − 2f ′( x) = x. On a p ′( x) = −0,4 x + 1 qui s’annule pour x = .
2 2
Donc f (0) − 2f ′(0) = 0 d’où f(0) = 1. Donc la fonction p est croissante sur l’intervalle [0 ; 2].
1
×0 Ainsi, si x Î [0 ; 2] alors p(x) Î [p(0) ; p(2)] soit p(x) Î [0,8 ; 2].
On en déduit que ke 2 + 0 + 2 = 1 soit k = −1.
1 Ainsi, si x ∈ [0 ; 2], alors p( x) ∈ [0 ; 2].
x
D’où pour tout réel x, f ( x) = −e 2 + x + 2. b)  Pour tout entier naturel n, on note P(n) la pro-
•  F est une primitive de f donc il existe une priété : 0 < yn < 2.
constante  réelle C telle que pour tout réel x, • 1re étape : Initialisation
1
x y0 = 0 donc 0 < y0 < 2.
e2 1
F( x) = − + x2 + 2 x + C La propriété P(0) est donc vraie.
1 2 1
x 1 • 2e étape : Hérédité
2 = −2e + x2 + 2 x + C.
2
1 2 On suppose que, pour un certain rang k, la propriété
×0 1
Or F(0) = −2 donc −2e 2 + 02 + 2 × 0 + C = −2 P(k) est vraie. C’est-à-dire que, pour un certain rang k,
2 0 < yk < 2. Or yk +1 = p( yk ). Ainsi, d’après la ques-
d’où C = 0. 1
x 1
Ainsi, pour tout réel x, F( x) = −2e 2 + x2 + 2 x. tion précédente 0 < yk+1 < 2. La propriété P(k + 1)
2 est donc vraie.
1
1 x • 3e étape : Conclusion
• Pour tout réel x, f ′( x) = − e 2 + 1.
2 1 Pour tout entier naturel n, la propriété P(n) est vraie,
1 a
f ′(a) = 0 si, et seulement si, − e 2 + 1 = 0. c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, 0 < yn < 2.
2 1
a c) Pour tout entier naturel n,
Donc f ′(a) = 0 si, et seulement si, e 2 = 2 soit
yn+1 − yn = −0,2 yn2 + yn + 0,8 − yn .
a = 2 ln(2).
1 Donc pour tout entier naturel n,
2 ln(2)
•  b = f (2 ln(2)) = −e 2 + 2 ln(2) + 2 = 2 ln(2). yn+1 − yn = −0,2 yn2 + 0,8.
Or pour tout entier naturel n, 0 < yn < 2 donc pour
123 Partie A tout entier naturel n, 0 < yn2 < 4.
1. a)  f ( xn+1) = f ( xn + 0,2) Ainsi, pour tout entier naturel n, -0,8 < -0,2 yn2 < 0
donc f ( xn+1) ≈ 0,2f ′( xn ) + f ( xn ). d’où pour tout entier naturel n, −0,2 yn2 + 0,8 > 0.
Or f est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation différen-
On en déduit que pour tout entier naturel n,
tielle y ′ = 4 − y 2 donc pour tout réel x > 0, yn+1 − yn > 0.
f ′( x) = 4 − f ( x)2 . Ainsi f ′( xn ) = 4 − f ( xn )2 . La suite ( yn ) est donc croissante.
On en déduit que f ( xn+1) ≈ 0,2(4 − f ( xn )2 ) + f ( xn ) d) La suite ( yn ) est croissante et majorée par 2, elle
soit f ( xn+1) ≈ −0,2f ( xn )2 + f ( xn ) + 0,8. donc convergente.
b) n 0 1 2 3 4 5 6 7
Partie B
xn 0 0,2 0,4 0,6 0,8 01 1,2 1,4
1. La fonction g est dérivable et pour tout réel x > 0,
yn 0 0,8 1,472 1,8386 1,9625 1,9922 1,9984 1,9997
4 e 4 x (e 4 x + 1) − (e 4 x − 1) × 4 e 4 x
c)  g ′( x) = 2 .
(e 4 x + 1)2
16e 4 x
Donc pour tout réel x > 0, g ′( x) = 4 x .
(e + 1)2
D’autre part, pour tout réel x > 0,
 e 4 x − 12
4 − g( x) = 4 − 4  4 x
2 
 e + 1
(e 4 x + 1)2 − (e 4 x − 1)2
soit 4 − g( x)2 = 4 .
(e 4 x + 1)2
Donc, pour tout réel x > 0,
4 − g( x)2
((e 4 x + 1) − (e 4 x − 1))(e 4 x + 1) + (e 4 x − 1))
=4
(e 4 x + 1)2
d) Il semble que la suite ( yn ) soit croissante et
16e 4 x
converge vers 2. soit 4 − g( x)2 = 4 x .
(e + 1)2
334

172892_Chap13_313-340.indd 334 23/07/2020 12:04:39


On en déduit que, pour tout réel x > 0, On en déduit que, pour tout réel t > 0,
g ′( x) = 4 − g( x)2 et g est solution de (E). 1
u(t ) = 1
.
e 4×0
−1 2 −4 t 1
De plus, g(0) = 2 = 0. e +
e 4×0 + 1 3 3
 e 4 x (1 − e−4 x )  1
2.  a)  Pour tout réel x > 0, g( x) = 2 4 x 
c)  -
1 − t
est un nombre négatif donc lim e 4 = 0.
 1 − e−4 x   e (1 + e−4 x ) 4 t →+∞
soit g( x) = 2 .
Ainsi la limite de la fonction u en + ¥ est égale à 3.
1 + e−4 x 
Ainsi, lim g( x) = 2. On en déduit qu’à long terme, la taille de la popula-
x→+∞
tion étudiée sera de 300 rongeurs.
La droite D d’équation y = 2 est donc asymptote
horizontale à (#g) au voisinage de + ¥. 125 a)  f est solution de (E) si, et seulement si,
4x
16e
b) Pour tout réel x > 0, g ′( x) = > 0. f ′ = f 2 . Ce qui équivaut à, pour tout réel x > 0,
(e 4 x + 1)2 f ′( x)
− = −1.
On en déduit que la fonction g est croissante sur f ( x)2
[0 ; + ∞[.
Ainsi f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout
3.  L’équation de la tangente à (#g) en l’origine est réel x > 0, g ′( x) = −1.
y = g ′(0)( x − 0) + g(0).
b)  Les fonctions g vérifiant pour tout réel x > 0 ,
16
Or g ′(0) = = 4 et g(0) = 0. g ′( x) = −1, sont les fonctions de la forme
4
x  −x + C définies sur ]0 ; + ∞[ où C est une
Donc l’équation de la tangente à (#g) en l’origine est
constante réelle.
y = 4 x.
Ainsi les solutions sur ]0 ; + ∞[ de (E) sont les fonc-
Les coordonnées (x ; y) du point d’intersection de D 1
et de cette tangente vérifie y = 2 et y = 4 x soit tions x  définies sur ]0 ; + ∞[ où C est une
−x + C
1 1 constante réelle.
x = et y = 2. On a donc α = .
2 2
f est solution sur ]0 ; + ∞[ de l’équation différentielle
u′ (E) donc il existe une constante réelle C tel que
124 a)  h′ = − 2 . h vérifie (E2) si, et seulement si,
u u ′(t ) 1 1 1 1
pour tout réel t > 0, − =− + et f( x) = .
2
4 u(t ) 12 −x + C
1 u(t )
= 1. 1
Or f(1) = 1, ainsi = 1 soit C = 2.
u(0) −1 + C
Ce qui équivaut à, pour tout réel t > 0, Donc la fonction f est définie sur ]0 ; + ∞[ par
1
1 u(t )2 f( x) = .
u ′(t ) = u(t ) − et u(0) = 1 soit u vérifie (E1). −x + 2
4 12
b) Les solutions sur [0 ; + ∞[ de l’équation différentielle 126 a) Faux. En effet les solutions sur R de l’équation
1
1 différentielle y ′ = 2 y − 3 sont les fonctions
1 1 - t
12
y′ = − y + sont les fonctions t  ke 4 - 2x -3 3
4 12 1 x  ke - soit x  ke2 x + définies sur R où
1 - 2 2
− t 1 4 k est un nombre réel.
soit t  ke 4 + définies sur [0 ; + ∞[ où k est un
3
nombre réel. b) Vrai. En effet f est solution de (E) donc, pour tout
h est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation différentielle réel x, f ′( x) = 2f ( x) + 3. Ainsi f ′(0) = 2f (0) − 3 soit
1 1 f(0) = 1,5.
y′ = − y + donc il existe un nombre réel k tel
4 12 c)  Vrai. En effet, pour tout réel x, f ′( x) = 2f ( x) − 3.
1
− t 1 1
que h(t ) = ke 4 + . Ainsi, pour tout réel x, f ( x) = (f ′( x) + 3). Ainsi, une
3 2 1
1 primitive sur R de f est la fonction x  (f ( x) + 3 x).
1 − ×0 2 2
Or h(0) = 1, ainsi ke = 1 soit k = .
4 +
3 3 3 3
d) Faux. Pour tout réel x, g( x) = e x + e2 x donc la
Donc la fonction h est définie sur [0 ; + ∞[ par 2 2
1 fonction g n’est pas de la forme générale d’une solu-
2 − t 1
h(t ) = e 4 + . tion de (E).
3 3
Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 335

172892_Chap13_313-340.indd 335 23/07/2020 12:06:55


Pour aller plus loin

1
127 1. On pose g = .
p
La fonction p est dérivable et ne s’annule pas donc la
p′
fonction g est dérivable et g ′ = − 2 .
p c)  On cherche t tel que p(t ) = 196273, c’est-à-dire
m
g est solution sur [0 ; + ∞[ de y ′ = αy + β signifie = 196273 soit m = 196273(1+ Ce−amt ).
−amt
1 + Ce  m − 196273 
que, sur [0 ; + ∞[ , g ′ = αg + β.
On en déduit que −amt = ln  d’où
 196273 × C 
p′ 1 1  
m − 196273 
Autrement dit, sur [0 ; + ∞[ , − = α + β. t= ln .
−am  196273 × C 
2
p p
D’après les données, t » 294,4. Selon ce modèle, la
Ceci est équivalent, sur [0 ; + ∞[ , à p ′ = αp + βp2 .
population maximale sera atteinte à un million près à
Ainsi, p est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation diffé- partir de l’année 2085.
rentielle y ′ = αy + βy 2 .
Or p est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation différen- 128 a)  La base du réservoir est un disque de rayon
tielle y ′ = a y(m − y) soit y ′ = am y − a y 2 . Ainsi, 1 m, A = π ×12 = π  m2.
b) Ainsi, πh′ = −0,025 h d’où, pour tout réel t > 0,
α = am et β = −a.
h′(t ) 0,025
On en déduit que g est solution de (E1) si, et seule- =− .
h(t ) π
ment si, g est solution de y ′ = am y − a. h′(t )
c) Une primitive de est 2 h.
2. Les solutions sur [0 ; + ∞[ de l’équation différentielle h(t )
-a Ainsi il existe une constante réelle K telle que, pour
y ′ = am y − a sont les fonctions t  ke-amt - 0,025
am tout réel t > 0, 2 h(t ) = − t + K soit
1
soit t  ke−amt + définies sur [0 ; + ∞[ où k est un 0,025 K π
m h(t ) = − t + C avec C = .
nombre réel. 2π 2
Les solutions sur [0 ; + ∞[ de l’équation différentielle d)  On en déduit qu’il existe une constante réelle C
y ′ = a y(m − y) sont donc les fonctions  0,025 2
telle que, pour tout réel t > 0, h(t ) = − t + C .
1 m  2π 
t soit t  définies sur  0,025 2
1 kme−amt + 1
ke−amt + e) h(0) = 4 donc − × 0 + C = 4 soit C2 = 4.
m  2π 
[0 ; + ∞[ où k est un nombre réel. Or C est une constante positive puisque d’après c),
0,025
En posant C = km, on en déduit que l’expression de C = h(t ) + t pour tout t > 0. Ainsi C = 2.
m 2π
la fonction p est de la forme p(t ) = où C On en déduit qu’il existe une constante réelle C telle
1+ Ce−amt
est une constante réelle.  0,025 2
que, pour tout réel t > 0, h(t ) = − t + 2 .
m  2π 
3. a) Pour tout réel t > 0, p(t ) = .
1+ Ce−amt Le réservoir arrête de se vider lorsque la hauteur
Ainsi, pour tout réel t > 0, d’eau est nulle. On cherche donc t > 0 tel que
−amCe−amt am2Ce−amt  0,025 2
p ′(t ) = −m = . h(t ) = 0 soit − t + 2 = 0. On en déduit que
(1 + Ce−amt )2 (1 + Ce−amt )2  2π 
0,025
Comme a > 0 , pour tout réel t > 0, p ′(t ) > 0 et la − t + 2 = 0 soit t = 160π ≈ 503  secondes.

fonction p est croissante sur [0 ; + ∞[.
b) - am est un nombre négatif donc lim e−amt = 0. 129 1. Pour tout réel t, f (t ) = A cos(wt ) + B sin(wt ).
t →+∞ Ainsi pour tout réel t, f ′(t ) = −Aw sin(wt ) + Bw cos(wt )
Ainsi la limite de la fonction p en + ¥ est égale à m. et f ′′(t ) = −Aw 2 cos(wt ) − Bw 2 sin(wt ).
336

172892_Chap13_313-340.indd 336 23/07/2020 12:09:29


On en déduit que f ′′ + w 2 f = 0. Ainsi r12 + ar1 + b = 0 soit r12 + ar1 = −b.
2.  a)  La fonction q est solution sur R de l’équation Donc pour tout réel x,
g g −r1x
différentielle y ′′ + w 2 y = 0 avec w 2 = , étant g ′′( x) + (2r1 + a)g ′( x) = (f ′′( x) + af ′( x) + bf ( x))e .
 
un réel positif. Ainsi, il existe des constantes réels On en déduit que f est solution de (E) si, et seulement
A  et  B telles que, pour tout réel t > 0, si g est solution de y ′′ + (2r1 + a) y ′ = 0.
g b)  Les solutions sur R de l’équation différentielle
θ(t ) = A cos(wt ) + B sin(wt ) avec w 2 = .
 y ′ + (2r1 + a) y = 0 soit y ′ = −(2r1 + a) y sont donc
π
De plus, θ(0) = , les fonctions x  ke
−(2 r1+a) x
définies sur R où k est
36
π π un nombre réel.
ainsi A cos(w × 0) + B sin(w × 0) = d’où A = .
36 36 c)  F est une primitive d’une fonction f solution de
Pour tout réel t > 0, θ ′(t ) = −Aw sin(wt ) + Bw cos(wt ). y ′ + (2r1 + a) y = 0 si, et seulement si, F est une pri-
Or θ ′(0) = 0, mitive d’une fonction f vérifiant f ′ + (2r1 + a)f = 0
ainsi −Aw sin(w × 0) + Bw cos(w × 0) = 0 soit F′′ + (2r1 + a)F′ = 0.
soit B = 0 puisque w ¹ 0.
Ainsi, les solutions sur R de l’équation différentielle
On en déduit que, pour tout réel t > 0,
y ′′ + (2r1 + a) y ′ = 0 sont donc les primitives des
π  g 
cos
−(2 r1+a) x
θ(t ) = t . fonctions x  ke définies sur R où k est un
36  0,2 
nombre réel.
Donc, les solutions sur R de l’équation différentielle
y ′′ + (2r1 + a) y ′ = 0 sont donc les fonctions
k −(2 r +a) x
x e 1 + C définies sur R où C et k
−(2r1 + a)
sont des nombres réels.
d)  r1 et r2 sont les racines du trinôme r 2 + ar + b
donc leur somme est égale à - a.
Ainsi le pendule oscille périodiquement et l’angle
π p e) Donc f est solution sur R de (E) si, et seulement si,
varie entre − et . k −(2 r +a) x
36 36 pour tout réel x, f ( x )e−r1x = e 1 +C
−(2r1 + a)
130 1. On pose g = C1f1 + C2f2 . où C et k sont des nombres réels.
Ainsi g ′ = C1f ′1 + C2 f ′2 et g ′′ = C1f ″1 + C2f ″2. On en déduit que les solutions sur R de (E) sont
Donc g ′′ + ag ′ + bg  k −(2 r1+a ) x  r x
les  fonctions x   + C e 1 soit
= C1(f 1 + af 1 + bf1) + C2 (f 2 + af 2 + bf2 ).  −(2r1 + a) 
On en déduit que si f1 et f2 sont solutions de (E), alors k (−r1−a) x r1x
x e + Ce définies sur R où C et
g également. −(2r1 + a)
2. f est solution de (E) si, et seulement si, k sont des nombres réels.
f ′′ + af ′ + bf = 0. Ce qui équivaut à, pour tout réel Or, d’après d), −r1 − a = r2 .
x, r 2er x + arer x + ber x = 0 soit r 2 + ar + b = 0. En conclusion, les solutions sur R de (E) sont les fonc-
−r1x −r1x rx r x
3. a) Pour tout réel x, g ′( x) = f ′( x)e + f ( x)(−r1e ) tions x  C1e 1 + C2 e 2 définies sur R où C1 et C2
soit g ′( x) = (f ′( x) − r1f ( x))e
−r1x
. sont des nombres réels en posant C1 = C et
k
Donc pour tout réel x, C2 = .
−r1x −r1x −(2r1 + a)
g ′′( x) = (f ′′( x) − r1f ′( x))e + (f ′( x) − r1f ( x))(−r1e )
−r x
soit g ′′( x) = (f ′′( x) − 2r1f ′( x) + r12f ( x))e 1 . 131 1. 
Ainsi, pour tout réel x, 1 ()
−r1x
g ′′( x) + (2r1 + a)g ′( x) = (f ′′( x) − 2r1f ′( x) + r12 f ( x))e O 1
−r1x
+(2r1 + a)(f ′( x) − r1f ( x))e 2. a) Sur ] − ∞ ; 0[ , une expression de F est F( x) = x.
−r x
soit g ′′( x) + (2r1 + a)g ′( x) = (f ′′( x) + af ′ − (r12 + ar1)f ( x))e 1b) Sur
. ]0 ; + ∞[ , une expression de F est F( x) = x.
−r1x
2
g ′′( x) + (2r1 + a)g ′( x) = (f ′′( x) + af ′( x) − (r1 + ar1)f ( x))e . F(h) F(h)
3. a)  lim = lim 1 = 1 et lim = lim 1 = 1.
Or r1 est solution de l’équation caractéristique h→0 − h h→0− h→0 + h h→0+
2
r + ar + b = 0. F(h)
Ainsi, lim = 1.
h→0 h
Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 337

172892_Chap13_313-340.indd 337 23/07/2020 12:12:23


F(h) − F(0) x k +1 − x
b) On en déduit que lim = 1. Ainsi partie A, la fonction x  e soit fk+1. La
h→0 h−0 (k + 1)!
F′(0) = 1.
4. Si F est une primitive de f sur R alors F′ = f d’où propriété P(k + 1) est donc vraie.
f(0) = 1 ce qui contredit le fait que f(0) = 0. • 3e étape : Conclusion
Pour tout entier naturel n, la propriété P(n) est vraie,
132 Partie A xn −x
c’est-à-dire, pour tout entier naturel n, fn ( x) = e .
1. a) Pour tout réel x, g ′( x) = h′( x)e− x − h( x)e− x . n!
Donc pour tout réel x, g ′( x) = (h′( x) − h( x))e− x . 133 La somme des trois lignes donne
g est solution sur R de (En) si, et seulement si, pour x ′ + y ′ + z ′ = 0, ainsi il existe une constante réelle K
xn −x telle que, pour tout réel t, x(t ) + y(t ) + z(t ) = K.
tout réel x, g ′( x) + g( x) = e .
n! Or x(0) + y(0) + z(0) = 3 donc K = 3. On en déduit
On en déduit que, g est solution sur R de (En) si, que, pour tout réel t, x(t ) + y(t ) + z(t ) = 3.
et  seulement si, pour tout réel x, Ainsi, comme x ′ = y + z − 2 x = −3 x + x + y + z ,
n
x −x on a x ′ = −3 x + 3.
(h′( x) − h( x))e− x + h( x)e− x = e
n n! Il existe donc une constante réelle k telle que, pour
x 3
soit h′( x) = . tout réel t, x(t ) = ke−3t − soit x(t ) = ke−3t + 1.
n! −3
b) Donc, g est solution sur R de (En) si, et seulement Or x(0) = 0, donc k = −1. On en déduit que, pour
si, il existe une constante réelle C telle que, pour tout tout réel t, x(t ) = −e−3t + 1.
x n+1 x n+1 La différence des deux premières lignes donne
réel x, h( x) = + C soit h( x) = + C.
n! × (n + 1) (n + 1)! x ′ − y ′ = −3 x + 3 y = −3( x − y)
c) On en déduit que les solutions sur R de (En) sont
soit ( x − y)′ = −3 x + 3 y = −3( x − y).
 x n+1 
les fonctions x   + Ce− x définies sur R où Il existe donc une constante réelle k telle que, pour
(n + 1)! 
tout réel t, x(t ) − y(t ) = ke−3t . Or x (0) - y (0) = 1 ,
C est un nombre réel.
donc k = 1.
d) f est une solution sur R de (En) donc il existe une
On en déduit que, pour tout réel t, x(t ) − y(t ) = e−3t .
constante réelle C telle que pour tout réel x,
 x n+1  Donc, pour tout réel t, y(t ) = x(t ) − e−3t = −2e−3t + 1
f ( x) =  + Ce− x . Or f(0) = 0 ainsi, C = 0. et z(t ) = 3 − x(t ) − y(t ) = 3e−3t + 1.
(n + 1)! 
x n+1 − x
Donc pour tout réel x, f ( x) = e . 134 Pour tout réel t > 0, V(t ) est le volume d’azote,
(n + 1)!
Partie B V(t )
en L, dans le réservoir et P(t ) = la part d’azote
a) Pour tout réel x, f ′1( x) = e− x − xe− x . 20
dans le réservoir à l’instant t. A chaque intervalle de
Donc pour tout réel x, f ′1 ( x) + f1( x)= e− x − xe− x + xe− x temps dt, le volume d’azote augmente de 0,1dt  L et
soit f ′1( x) + f1( x) = f0 ( x). on enlève 0,1dt  L de mélange supposé homogène
f1 est donc solution de l’équation y ′ + y = f0 . contenant P(t ) × 0,1dt L d’azote. Ainsi, pour tout réel
b) Pour tout entier naturel n > 1, on note P(n) la pro- t > 0, V(t + dt ) = V(t ) + 0,1dt − P(t ) × 0,1dt soit
xn −x V(t + dt ) V (t )
priété : fn ( x) = e . = + 0,005dt − P(t ) × 0,005dt c’est-à-
n! 20 20
• 1re étape : Initialisation dire P(t + dt ) − P(t ) = (−0,005P(t ) + 0,005)dt .
f1(0) = 0 donc la solution sur R de l’équation diffé- On en déduit que pour tout réel t > 0,
rentielle y ′ + y = f0 s’annulant en 0 est, d’après a), la P(t + dt ) − P(t )
= −0,005P(t ) + 0,005
x1 dt
fonction f1. Et, pour tout réel x, f1( x) = e− x . La pro- soit P ′ = −0,005P + 0,005.
1!
priété P(1) est donc vraie. Ainsi la fonction P est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équa-
e
• 2 étape : Hérédité tion différentielle y ′ = −0,005 y + 0,005. .
On suppose que, pour un certain rang k, la propriété Les solutions sur [0 ; + ∞[ de l’équation différen-
P(k) est vraie. C’est-à-dire que, pour un certain rang k, tielle  y ′ = −0,005 y + 0,005 sont les fonctions
xk −x 0,005
fk ( x) = e . Or la solution sur R de l’équation dif- t  ke-0,005t - soit x  ke−0,005t + 1
k! -0,005
férentielle y ′ + y = fk s’annulant en 0 est, d’après la définies sur [0 ; + ∞[ où k est un nombre réel.
338

172892_Chap13_313-340.indd 338 23/07/2020 12:14:58


P est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation différentielle On en déduit que pour tout réel t > 0,
y ′ = −0,005 y + 0,005 donc il existe une constante P(t ) = −0,2e−0,005t + 1.
réelle k telle que pour tout réel t > 0, On cherche alors t ³ 0 tel que P(t ) = 0,95.
P(t ) = ke−0,005t + 1. Or −0,2e−0,005t + 1 = 0,95 est équivalent à
ln(0,25)
Or P(0) = 0,8, ainsi k + 1 = 0,8 soit k = −0,2. e−0,005t = 0 , 25 soit t = ≈ 277,3  secondes.
−0,005

Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 339

172892_Chap13_313-340.indd 339 23/07/2020 12:15:28


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14 Calcul intégral

Cette aire est comprise entre l’aire du rectangle

Questions-Tests
situé au-dessous de la courbe sur [t0 ; t0 + h] et
celle du rectangle situé au-dessus de la courbe
[t0 ; t0 + h], c’est-à-dire :
ht02 < !(t0 + h) - !(t0) < h(t0 + h)2.
On obtient alors (h > 0) :
1 a) (1) b) 7,5 (réponse (2)) !(t0 + h) − !(t 0 )
t 02 < < (t 0 + h)2
h
2 (2) 3 (2) 4 (2) 5 (3)
b)  Pour t0 et t0  +  h dans [0  ;  5] avec h  <  0, on
obtient de même :
-  h  (t0  +  h)2  <  (!(t0)  -  !(t0  +  h)  <  -  ht02

Découvrir
puis (- h > 0) :
!(t0 + h) − !(t 0 )
(t 0 + h)2 < < t 02
h
c) lim (t 0 + h)2 = t 02 donc d’après le théorème
h→0
!(t 0 + h) − !(t 0 )
des gendarmes lim = t 02 .
1 Encadrement d’une aire h→0 h
On en déduit que la fonction ! est dérivable en
1 b) L’intervalle [0 ; 1] est découpé en n intervalles t0(t0 Î [0 ; 5]) et !¢(t0) = t02, soit !¢(t0) = v(t0).
1
de même longueur . 2 a) Pour tout réel t Î [0 ; 5], !¢(t) = v(t).
n
 k k + 1 La fonction ! est la primitive de la fonction v sur
Sur chaque intervalle  ;  (0 < k < n - 1),
 n n  l’intervalle [0 ; 5] telle que !(0) = 0.
on construit un rectangle au-dessous de la courbe b) Pour t Î [0 ; 5], !(t) est la distance parcourue
k 
de «  hauteur  » f   et un rectangle au-dessus par la particule à l’instant t.
 n
 k + 1
de la « hauteur » f  .
 n 

Savoir-faire
c) sn représente la somme des aires des rec-
tangles situés au-dessous de la courbe et Sn celle
des rectangles situés au-dessus de la courbe.

2 a) Avec le logiciel, on obtient pour n  =  16,


sn = 1,67 et Sn = 1,77, donc 3 a) B
3
1,67 < ! < 1,77 #
b) Par exemple ! » 1,675
2

2 Aire et primitive 1 J C

1 a) !(t0  +  h)  -  !(t0) est l’aire (en unité d’aire)


A I
délimitée par la courbe #, l’axe des abscisses et
-3 -2 -1 O 1
les droites d’équations x = t0 et x = t0 + h.

Chapitre 14 ) Calcul intégral 341

172892_Chap14_341-360.indd 341 23/07/2020 10:25:48


b)  g est continue et positive sur [- 3 ; 1] donc c) La fonction F : x  3e- x + x est une primitive de la
1 fonction f : x  - 3e- x + 1 sur R.
∫ g( x)dx est l’aire, en unité d’aire, du domaine situé 2
−x
−3 Alors ∫ (−3e + 1)dx = [F( x)]20 = F(2) − F(0).
sous la courbe #, soit la somme de l’aire du triangle 0
AOC et du trapèze rectangle OBCI. Donc Or F(2) = 3e−2 + 2 et F(0) = 3 donc
1 2
3 × 3 (3 + 1) × 1 9 13
∫ g( x)dx =
2
+
2
= +2= .
2 2 ∫ (−3e
−x
+ 1)dx = 3e−2 + 2 − 3 = 3e−2 − 1.
−3 0
 π π
4 a) La fonction F est dérivable sur I et pour tout 9 a) Pour tout nombre réel x de − ;  ,
π 3π  2 2 
réel x de I, < x+π< donc cos(x  +  p)  <  0, c’est-à-dire
6 x( x + 4) − 3 x2 × 1 3 x2 + 24 x 2 2
F′( x) = = ,
( x + 4)2 ( x + 4)2 f(x) < 0.
donc F¢(x) = f(x). Ainsi F est une primitive de f sur I. b)  La fonction f est continue et négative sur l’inter-
 π π
b) f est continue car f est une fonction rationnelle et f valle − ;  donc l’aire de D, en unité d’aire, est :
 2 2 
est positive sur I donc : π
4 !(D) = −∫−2π f ( x)dx.
∫ f( x)dx = F(4) − F(2). 2
2 La fonction x  sin(x + p) est une primitive de f sur
3× 4 2
3 × 22  π π
Or F(4) = = 6 et F(2) = = 2, donc − ;  donc :
4 4+4 2+4  2 2 
π π
   
2 f( x)dx = [sin( x + π)]2 = sin 3π  − sin π  = −2.
∫ f( x)dx = 6 − 2 = 4.
∫−π −π    
2 2 2
2 2
1 x
7 La fonction F : x  2e + x2 est une primitive Ainsi !(D) = - (- 2)u.a. = 2u.a.
2
de la fonction f : x  2ex + x sur R.
0 12 a)
x 0 3
Alors : ∫ (2e + x)dx = [F( x)]− 2 = F(0) − F(−2).
−2
Or F(0) = 2e0 = 2 et F(- 2) = 2e- 2 + 2 donc 2
0
x
∫ (2e + x)dx = 2 − 2e−2 − 2 = − 2e−2 .
1
−2 #
1
8 a) La fonction F : t  t - t 2 - et est une pri-
2 -2 -1 O 1 2
mitive de la fonction f : t  1 – t – et sur R.
1
t 1 b) L’aire du domaine D situé sous la courbe #, en u.a.,
Alors ∫ (1− t − e )dt = [F(t )]−1 = F(1) − F(−1). est :
−1 1 3 2
Or F(1) = − e et F(−1) = − − e−1 donc !(D) = ∫ g( x)dx.
2 2 −2
1 D’après la relation de Chasles :
t 1 3 −1
∫ (1− t − e )dt = 2 − e + 2 + e = 2 − e + e−1. 2 1 2
2
−1 ∫−2 g( x)dx = ∫−2(−x + 1)dx + ∫1 ( x − 1)dx
1 1
b) La fonction F : u  e2u - u2 - 2u est une pri- 1  1 1
2 1 9
2 2 ∫−2(−x + 1)dx = − 2 x + x  = − (−4) =
 −2 2 2
mitive de la fonction f : u  e2u – u – 2 sur R. 2
2  1  2  2  4
∫1 ( x − 1)dx =  3 x − x1 = 3 − − 3  = 3 .
1 2 3
2u
Alors ∫ (e − u − 2)du = [F(u)]1−2 = F(1) − F(−2). 2 9 4 35 35
−2 Donc ∫ g( x)dx = + = et !(D) = u.a.
1 5 1 −2 2 3 6 6
Or F(1) = e2 − et F(−2) = e−4 + 2 donc
2 2 2
13 a) Pour tout réel x de [0 ; p], 0 < sin(x) < 1.
1
2u 1 2 5 1 −4 x2 ˘ 0, donc 0 < x2sin(x) < x2.
∫ (e − u − 2)du = 2 e − 2 − 2 e − 2 b)  Les propriétés de positivité et d’intégration des
−2
inégalités permettent d’écrire :
9 1 1
= − + e2 − e−4 . 0<∫
π/2
x2 sin( x)dx < ∫
π/2
x2dx.
2 2 2 π/ 4 π/ 4

342

172892_Chap14_341-360.indd 342 23/07/2020 10:26:51


π/2
2  1 3  π/2 1  π3 π3  7π3 x ln(t ) 1  1 x
Or, ∫π/ 4 x dx =  x  =
 3  π / 4 3  8
 − =
64  192
, ∫1 t 2 dt = −
x
ln( x) −  
 t 1
π/2 7π3 x ln(t ) 1 1
donc 0 < ∫
π/ 4
x2 sin( x)dx <
192 ∫1 t 2 dt = − x ln( x) − x + 1
(Remarque : 1 1
π/2 b) Par exemple, la fonction : x  − ln( x) − est une
La calculatrice donne ∫ x2 sin( x)dx ≈ 1, 053 ) x x
π/ 4 ln( x)
primitive de la fonction : x  2 sur ]0 ; + ¥[.
16 a) Pour tout réel x de I = [1 ; e], on pose : x
1 19 a) Le programme devient :
u(x) = ln(x) u ′( x) =
x
1
v¢(x) = - x + 3 v( x) = − x2 + 3 x
2
Les fonctions u et v sont dérivables sur I, les fonctions
u¢ et v¢ sont continues sur I.
D’après la formule d’intégration par parties :
e
∫1 (−x + 3)ln( x)dx
 1  e e 1  b) 
= − x2 + 3 xln( x) − ∫ − x + 3dx
 2  1 1  2 
e D’après cet affichage :
∫1 (−x + 3)ln( x)dx
1  1  e 2
0 , 32 < ∫ g( x)dx < 0 , 33
= − e2 + 3e − − x2 + 3 x  1
2  4 1
e 1 2 1 2 11 20 a) Le programme devient :
∫1 (−x + 3)ln( x)dx = − 2 e + 3e + 4 e − 3e + 4
e 1 2 11
∫1 (−x + 3)ln( x)dx = − 4 e +
4
b) Pour tout réel x de I = [1 ; e], on pose :
1
u(x) = ln(x) u ′( x) =
x
2 1 3
v¢(x) = x v( x) = x b) 
3
Les fonctions u et v sont dérivables sur I, les fonctions D’après cet affichage :
u¢ et v¢ sont continues sur I. 0
0 , 746 < ∫ h( x)dx < 0 , 747
D’après la formule d’intégration par parties : −1
e
2 1 3 e e1
∫1 x ln( x)dx =  x ln( x) −∫ x2dx
 3 1 e 1 3
e
2 1 3  1 3
∫1 x ln( x)dx = 3 e −  9 x 1
e
2 1 3 1 3 1
∫1 x ln( x)dx = 3 e − 9 e + 9 Acquérir des automatismes
e
2 2 3 1
∫1 x ln( x)dx = 9 e + 9
7 4 ×3
17 a) Pour tout réel t de I = ]0 ; + ¥[, on pose : 21 ∫0 f( x)dx = 2
+ 3 × 3 = 15.
1
u(t) = ln(t) u ′(t ) = 22 L’aire ! du trapèze ABCD, en u.a., est donnée
t 61
1 1 par : !=∫ x dx.
v ′(t ) = 2 v(t ) = − 2 2
t t
1
Les fonctions u et v sont dérivables sur I, les fonctions x x 1

u¢ et v¢ sont continues sur I.


23 ∫0 e dx = [e ]0 = e −1

D’après la formule d’intégration par parties, pour tout 1  1 3 1 1 1


2
réel x . 0,
x ln(t )  1 x x 1
24 a) ∫0 x dx =  x  = −0 =
 3  0 3 3
∫1 t 2 dt =  −
 t
ln(t ) − ∫ − 2 dt
1 1 t
L’égalité est vraie.

Chapitre 14 ) Calcul intégral 343

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 1 1 29 a) Pour x ˘ 1, le nombre F(x) est égal à l’aire, en
1 1  1 2
b)  ∫ x2 dx =  x3  = − −  = u.a., du domaine D situé sous la courbe représenta-
−1  3  −1 3  3  3
L’égalité est fausse. tive de la fonction ln sur l’intervalle [1 ; x].
b)  La fonction ln est continue et positive sur l’inter-
25 a)  L’aire, en u.a., du domaine D situé sous la valle [1 ; + ¥[ donc la fonction F est une primitive de
courbe # est : ln sur cet intervalle.
4 ×3 (5 + 3) × 3 Ainsi pour tout réel x Î [1 ; + ¥[, F¢(x) = ln(x).
!= + 3×3 + = 27
2 2 c) Pour tout réel x Î [1 ; + ¥[, F¢(x) ˘ 0 donc la fonc-
b) f est continue et positive sur [- 5 ; 5] donc
5 tion F est croissante sur [1 ; + ¥[.
! = ∫ f ( x)dx.
−5 x2
30 a)  La fonction F  : x  est dérivable sur
26 a)  x +1
2 [0 ; + ¥[ et pour tout réel x ˘ 0,
2 x( x + 1) − x2 × 1 x2 + 2 x
# F′( x) = = ,
1 ( x + 1)2 ( x + 1)2
soit F¢(x) = f(x) et F est une primitive de f sur [0 ; + ¥[.
b) f est continue et positive sur [0 ; + ¥[, donc
-2 -1 O 1 5 25
b) L’aire, en u.a., du domaine D situé sous la courbe # ∫0 f( x)dx = F(5) − F(0) = 6
est donnée par :
2 × 2 1× 1 1 5 31 a) Une primitive de la fonction f : x  x3 sur l’in-
!= + =2+ =
2 2 2 2 1
tervalle [1 ; 2] est la fonction F : x  x 4 . f est conti-
4
27 a) f est continue et positive sur [0 ; 2]. nue et positive sur [1 ; 2] donc :
D’après le graphique  : 2  ´  1,5  <  I  <  2  ´  3, soit 2
3 1 15
3 < I < 6. ∫1 x dx = F(2) − F(1) = 4 − 4 = 4 .
b) Avec la calculatrice : b) Une primitive de la fonction f : x  e  - x sur l’inter-
valle [- 1 ; 1] est la fonction F : x  - e - x. f est conti-
nue et positive sur [- 1 ; 1] donc :
1
−x
∫−1e dx = F(1) − F(−1) = − e−1 + e
28 a) 
c) Une primitive de la fonction f : x  cos(x) sur l’in-
10  π
9 tervalle  0 ;  est la fonction F : x  sin(x). f est conti-
#g  2   π
8 nue et positive sur  0 ;  donc :
 2 
7 π/2 π
6 ∫0 cos( x)dx = F 2  − F(0) = 1.
5
1
x
4 32 ∫0 (e + 1)dx = [e x + x ]10 = e1 + 1 − 1 = e
3
1
2 1
5 1 6 1 1
1
33 ∫−1 x dx =  6 x  = − = 0,
 −1 6 6
Justine a raison.
-3 -2 -1 O 1 2 3 4
b)  La courbe représentative #g de la fonction g est 34 La fonction sinus est continue et négative sur
située au-dessus de l’axe des abscisses donc g est [- p ; 0], l’aire, en u.a., de D est donnée par :
0
positive sur [- 3 ; 4]. ! = −∫ sin( x)dx
−π
D’autre part, on peut tracer #g sans lever le crayon
1
donc g est continue sur [- 3 ; 4]. 35 La fonction x  - est continue et négative
4 x
c)  ∫−3 g( x)dx est égale à l’aire, en u.a., du domaine sur [1 ; 2], l’aire, en u.a., de D est donnée par :
situé sous la courbe #g, donc : 2 1 
! = −∫ − dx = −[−ln( x)]12 = −[−ln(2)]
4 (5 + 1) × 4 (10 + 1) × 3 57 1  x
∫−3 g( x) = 2 + 2
= .
2 ! = ln(2)
344

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4 2   21 
 1 2
∫3  x + 2 − x − 1dx = (16 − 2ln(3)) −  2 − 2ln(2)
2
36 a)  ∫ (3 x2 + x − 4)dx =  x3 + x2 − 4 x 
−2  2  −2
2 4 2  −4 ln(2) − 4 ln(3) + 11
∫3  x + 2 − x − 1dx =
2
∫ (3 x + x − 4)dx = 2 − 2 = 0
−2
Donc
2
−1 1  −1
b)  ∫ t(t 2 − 1)dt =  (t 2 − 1)2 
−2  4  −2 42 a)  On résout l’équation i(t)  =  0,75, soit
−1
2 9 9 1,5 – 1,5e- 50t = 0,75, c’est-à-dire :
∫−2 t(t − 1)dt = 0 − 4 = − 4 e-  50t  =  0,5. Cette équation est équivalente à
π/2
– 50t = ln(0,5), donc elle admet une solution unique
37 a) ∫ (sin( x) − cos( x))dx =[−cos( x) − sin( x)]π0 / 2 ln(0 , 5) ln(2)
0 t0 = − =
π/2 50 50
∫0 (sin( x) − cos( x))dx = −1 − (−1) = 0 t0
0 b)  Q = ∫ 1, 5 − 1, 5e−50t dt = [1, 5t + 0 , 03e−50t ]t00
0 1  0
b)  ∫ (cos(2 x)dx =  sin(2 x) 1
−π  2  −π Q = 0 , 03ln(2) + 0 , 03 × − 0 , 03
0 2
∫−π(cos(2 x)dx = 0 − 0 = 0 
 1 
Q = 0 , 03ln(2) − 
 2
1  1 1
38 a)  ∫ (1 − e2 x )dx =  x − e2 x 
−1  2  −1 43 a)  f est continue et négative sur ]-  2  ;  +  ¥[,
1  1   1 −2 
∫−1(1− e )dx = 1− 2 e  − −1− 2 e 
2x 2
l’aire du domaine coloré en bleu, en u.a., est donnée
par :
1
2x 1 2 1 −2 1 −4  4 1
∫−1(1− e )dx = 2 − 2 e + 2 e ! = −∫
0 ( x + 2)2
dx = −  
 x + 2  0
0  1 0
b)  ∫ e1−2 x dx = − e1−2 x  4  2
−2  2  −2 ! = − − 2 =
3  3
0 1  1 5 1 1 5
∫−2 e dx = − 2 e − − 2 e  = − 2 e + 2 e
1−2 x
b) L’unité d’aire vaut 0,5 ´ 0,5 = 0,25 cm2.
2 1
Donc ! = × 0 , 25 = cm2
39 a)  3 6
2   2
−u + 1 du = − 1 u2 + ln(u)
∫1/2 u   2 1/ 2
44 f est continue sur [0  ;  2], négative sur [0  ;  1] et
positive sur [1 ; 2].
2  1  1 
∫1/2−u + u du = (−2 + ln(2)) − − 8 − ln(2) L’aire, en u.a., du domaine coloré est donnée par :
1 2
15 ! = −∫ f ( x)dx + ∫ f ( x)dx
= − + 2 ln(2) 0 1
1 2
8  1 3   1 3 
1 ln( x) 1 1 ! = − − x3 + x2 − x  + − x3 + x2 − x
b)  ∫ dx =  (ln( x))2   6 2  0  6 2 1
1/ 3 x  2 1/ 3  2   1 2 
1 ln( x) ! = −− − 0 + − +  = 1.
1 2 1 2  3   3 3
∫1/3 x dx = 0 − 2 (ln(3)) = − 2 (ln(3))
3
2 2 1 3
0 3 2 0 45 a)  ∫ dx = 3∫ dx = 3ln 
40 ∫ 3 xe x dx =  e x 
2
1 1+ x 1 1+ x 2
−1  2  −1 2 3 3  2 1 2 3
b) ∫  + dx = 3∫ dx +∫ dx
0
x 2 3 3 1 3 1 1 + x 3+ x  1 1+ x 1 3+ x
∫−13 xe dx = 2 − 2 e = 2 (1− e) 2 3 3  3
∫1 1 + x + 3 + x dx = 3ln 2  + 3(−ln(4) + ln(5))
41 Sur la ligne 2 : et on peut éventuellement remarquer :
2 2  1 2 2 2 3 3 
∫ 3  x + 2 − x − 1dx =  2 x + 2 x − 2ln( x − 1) 3 ∫1 1 + x + 3 + x dx = 3ln(15) − 9 ln(2)
2 2
2   
 x + 2 − 2 dx = 6 −  33 + 2 ln(2)
∫ 
3
x − 1  8  5 0 5
2 46 a) ∫ f (t )dt =∫ f (t )dt +∫ f (t )dt = 3 + 4 = 7
2 2  − 16 ln(2 ) + 15 −5 −5 0
Donc ∫ 3  x + 2 − dx =
 x − 1 8 10 0 10
2 b)  ∫ f (t )dt = ∫ f (t )dt + ∫ f (t )dt = 3 + 9 = 12
Sur la ligne 3 : −5 −5 0
4   4
 x + 2 − 2 dx =  1 x2 + 2 x − 2 ln( x − 1) 10 10 5
∫3  x − 1  2  3
c)  ∫
5
f (t )dt = ∫
0
f (t )dt − ∫ f (t )dt = 9 − 4 = 5
0

Chapitre 14 ) Calcul intégral 345

172892_Chap14_341-360.indd 345 23/07/2020 10:29:19


47 a)  Pour tout réel x  Π [0  ;  1], xex  ˘  0 donc 9 25
1
x
I= +8=
ò0 xe dx > 0. 2 2
1 
b) Pour tout réel x ∈  ;1 , xln(x)  <  0 donc 55 a) f est continue sur ]- ¥ ; 1] car f est une fonc-
1  2 
∫ x ln( x)dx < 0.
1/ 2
tion affine sur cet intervalle.
c)  Pour tout réel x  Π [-  p  ;  0], x2sin(x)  <  0 donc f est continue sur ]1 ; + ¥[ car f est un polynôme sur
0
2 cet intervalle.
∫−π x sin( x)dx < 0.
lim f ( x) = 3, lim f ( x) = 3 et f(1) = 3 donc la fonction
x→1 x→1
48 a) Pour tout réel x Î [0 ; 1], x3 < x2 < x. x<1 x>1
f est continue sur R.
b) On en déduit que :
1
3
1
2
1 b) Avec la relation de Chasles :
ò0 x dx < ò0 x dx < ò0 x dx 3 1 3
2
∫ f( x)dx = ∫ (2 x + 1)dx + ∫ (2 + x )dx
−2 −2 1
3
9 4×4 3  1 3
49 ∫ f( x)dx = 2 × = 16 , la valeur moyenne ∫−2 f( x) d x = [ x 2
+ x ]1
− 2 +  2 x + x 
1 2  3 1
de f sur [1 ; 9] est donnée par : 3  7  38
1 9
µ = ∫ f ( x)dx =
16
=2
∫−2 f( x)dx = (2 − 2) + 15 − 3  = 3
8 1 8
56 1. Pour tout réel x, f(x) = (x + 1)(x - 2)
50 La valeur moyenne de la fonction sinus sur l’in-
Si x < - 1, alors f(x) ˘ 0 ;
tervalle [0 ; p] est donnée par :
si - 1 < x <2, alors f(x) < 0 ;
1 π 1 2
µ = ∫ sin( x)dx = [−cos( x)]π0 = si x ˘ 2, alors f(x) ˘ 0.
π 0 π π
2. D’après la propriété de positivité de l’intégrale :
51 Par linéarité de l’intégrale : −1 2
3 3 3 a)  ∫ f( x)dx > 0 b)  ∫ f( x)dx < 0
−2 −1
∫−1(3f ( x) + 4 g( x))dx = 3∫−1f ( x)dx + 4 ∫−1g( x)dx 5
3 c)  ∫ f( x)dx > 0.
∫−1(3f ( x) + 4 g( x))dx = 3 × 2 + 4 × (−2) = −2 3

57 a)  Pour tout réel x  Π [-  1  ;  0], x  +  1  ˘  0 donc


52 Par linéarité de l’intégrale :
π π (x + 1)e- x ˘ 0.
A + B = ∫ e x cos2 ( x)dx + ∫ e x sin2 ( x)dx
0 0 Avec la propriété de positivité de l’intégrale
π
A + B = ∫ (e x cos2 ( x) + e x sin2 ( x))dx 0
−x
0
π
∫−1( x + 1)e dx > 0
x 2 2
A + B = ∫ e (cos ( x) + sin ( x))dx b) Pour tout réel x Î [- 2 ; 0], x < 0 donc x(x2 + 1) < 0.
0
π
A + B = ∫ e x dx = [e x ]π0 = eπ − 1. Avec la propriété de positivité de l’intégrale
0 0
2

1  1 ∫−2 x( x + 1)dx < 0.


x 1 1
53 a)  I1 = ∫ dx =  ln(1 + x2 ) = ln(2)  1 
0 1 + x2  2  0 2 58 1. a)  Pour tout réel x ∈ − ; 0 , f(x)  <  0 donc
b) Par linéarité de l’intégrale : 0  2 

I1 + I2 = ∫
1 x 1 x3 ∫ f( x)dx < 0.
0 1 + x2
d x + ∫0 1 + x2 dx −1/ 2
b) Pour tout réel x de [0 ; 3], f(x) ˘ 0 donc
1 x + x3 1 3
I1 + I2 = ∫
0 1+ x 2
dx = ∫ x dx
0
∫0 f( x)dx > 0.
1  1 2. Pour tout réel x Î [- 4 ; - 1], - 1 < f(x) < 2.
1
I1 + I2 =  x2  = . D’après l’intégration des inégalités :
 2  0 2 −1 −1 −1
1
c) Donc I2 = − I1 = − ln(2)
1 1 ∫−4 −1dx < ∫−4 f( x)dx < ∫−4 2 dx, donc
2 2 2 −1
1 −3 < ∫ f( x)dx < 6
I2 = (1 − ln(2)) −4
2
Pour tout réel x Î [0 ; 1], 0 < f(x) < 2.
54 Avec la relation de Chasles : 1 1
Donc 0 < ∫ f( x)dx < ∫ 2 dx , soit
4 0 4 0 0
I = ∫ | x | dx = ∫ −x dx + ∫ x dx 1
−3 −3 0 0 < ∫ f( x)dx < 2.
 1 0  1 4 0
I = − x2  +  x2 
 2  −3  2  0 59 a) Pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 1],
346

172892_Chap14_341-360.indd 346 23/07/2020 10:30:42


1 1 13 −1 + 13 / 3
1 < 1 + x2 < 2 donc < <1 ∆= , x′ = ≈ 0 , 5,
2 1 + x2 3 2
b) D’après la propriété d’intégration des inégalités : −1 − 13 / 3
x ′′ = ≈ −1, 5.
11 1 1 1 2
∫0 2 x dx < ∫0 1 + x2 dx < ∫0 1dx −1 + 13 / 3
La solution est c =
1 1 1 2
<∫ dx < 1
2 0 1 + x2 64 a) Avec le graphique :
2
60 a) La fonction exp est croissante et strictement 6 × 0 , 25 < ∫ f( x)dx < 9 × 0 , 25
0
positive sur R donc pour tout réel t  Π [-  1  ;  1], 3 9
donc <m< .
0 < et < e. 4 8
t2 ˘ 0 donc 0 < t2et < e ´ t2. b) Avec la calculatrice :
b) D’après les propriétés de l’intégrale :
1 1
0 < ∫ t 2et dt < ∫ e × t 2dt .
−1 −1
65
1  1 1 2e 1 15
Or ∫ e × t 2dt = e ×  t 3  = , donc µ = ∫ (980e−t / 5 + 20)dt
−1  3  −1 3 15 0
1 2e 1
0 < ∫ t 2et dt < . µ = [−4 900e−t / 5 + 20t ]15
0
−1 3 15
1
61 a) Pour tout nombre réel x de [0 ; 1], µ = (−4 900e−3 + 300 + 4 900)
15
1 980 −3 1040
f ′( x)= , f ¢(x) ˘ 0 donc f est croissante sur [0 ; 1]. µ =− e + , µ ≈ 330
( x + 1)2 3 3
b) Ainsi, pour tout réel x de [0 ; 1], La température moyenne du four sur les 15 premières
5
f(0) < f(x) < f(1), c’est-à-dire 2 < f( x) < . heures de refroidissement est environ égale à 330 °C.
2
5
c) Pour tout réel x de [0  ;  1], 2 < f( x) < et ex  ˘  0 π π
x cos( x)dx = [ x sin( x)]π0 − ∫ sin( x)dx
5 2 66 ∫0 0
donc 2e x < f( x)e x < e x .
2 67 u(t) = t u¢(t) = 1
D’après la propriété d’intégration des inégalités : 1
1 1 5 1 v¢(t) = e3t v(t ) = e3t
2 ∫ e x dx < ∫ f( x)e x dx < ∫ e x dx 3
0 0 2 0
1 1 5 1 68 a) Pour tout réel x de I = [0 ; p], on pose :
2  e x  < ∫ f( x)e x dx <  e x  , donc u(x) = x u¢(x) = 1
 0 0 2   0
1
x 5 v¢(x) = cos(x) v(x) = sin(x)
2(e − 1) < ∫ f ( x)e dx < (e − 1)
0 2 u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I.
D’après la formule d’intégration par parties :
62 a)  π π
π
1 0 1 1 1 0 ∫0 x cos( x)dx = [ x sin( x)]0 − ∫0 sin( x)dx
µ = ∫ (−x2 + x − 3)dx = − x3 + x2 − 3 x  π
2 −2 2  3 2  −2 π
1  32  16 ∫0 x cos( x)dx = −[−cos( x)]0 = −2
µ = 0 −  = − b) Pour tout réel t de I = [- 1 ; 3], on pose :
2 3 3
1 x 1 1 1 u(t) = t + 2 u¢(t) = 1
b)  µ = ∫ 2 dx =  ln( x2 + 1) = ln 2
0 x +1  2  0 2 v¢(t) = et v(t) = et
1 1 1 1 1 u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I.
c)  µ = ∫ e−3 x+1dx = − e−3 x+1
2 −1 2  3  −1 D’après la formule d’intégration par parties :
3 3
1  1 −2 1 4  1 4 t t 3 t
µ = − e + e  = (e − e−2 )
2 3 3  6
∫−1(t + 2)e dt = [(t + 2)e ]−1 − ∫−11× e dt
3
t 3 −1 t 3

63 a) 
∫−1(t + 2)e dt = 5e − e − [e ]−1
3
1 1 1 7 t 3 −1 3 −1 3
1
µ = ∫ ( x2 + x − 2)dx =  x3 + x2 − 2 x  = − ∫−1(t + 2)e dt = 5e − e − e + e = 4e
0  3 2  0 6
b) On résout dans [0 ; 1] l’équation : 69 a) Pour tout réel x de I = [0 ; 2], on pose :
7 5 u(x) = 3x + 1 u¢(x) = 3
x2 + x − 2 = − , soit x2 + x − = 0
6 6 v¢(x) = e- x v(x) = - e- x

Chapitre 14 ) Calcul intégral 347

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u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I. π
2
π
D’après la méthode d’intégration par parties : ∫0 x sin( x)dx = −[−sin( x)]0 2 = −(−1) = 1
2 2
−x −x 2 −x On en déduit alors que
∫0 (3 x + 1)e dx = [−(3 x + 1)e ]0 − ∫0 −3e dx π π2 π2 − 8
2 2 2
−x −2
∫0 (3 x + 1)e dx = −7e + 1− [3e ]0
−x 2
∫0 x cos( x)dx =
4
−2 =
4
.
2
−x −2 −2 −2
∫0 (3 x + 1)e dx = −7e + 1− 3e + 3 = 4 −10e 72 a) Pour tout réel t de I = ]0 ; + ¥[, on pose :
b) Pour tout réel x de I = [1 ; e], on pose : 1
u(t) = ln(t) u ′(t ) =
1 t
u(x) = ln(x) u ′( x) = 2 1 3
x v¢(t) = t v(t ) = t
v¢(x) = 2x + 1 v(x) = x2 + x 3
u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I.
u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I.
D’après la méthode d’intégration par parties :
D’après la méthode d’intégration par parties :
e e x
2 1 3 x x1
2
+ x)ln( x)]1e −∫ ( x + 1)dx ∫1 t ln(t )dt =  t ln(t ) − ∫ t 2dt
∫1 (2 x + 1)ln( x)dx = [( x 1  3 1 1 3
x 1 3  1 3x
1 2 e 2
∫1
e
(2 x + 1)ln( x)dx = e 2
+ e −  x + x  ∫1 t ln(t )dt = 3 x ln( x) −  9 t 1
 2 1
x
2 1 3 1 3 1
e
2 1 2 3 1 2 3
∫1 (2 x + 1)ln( x)dx = e + e − 2 e − e + 2 = 2 e + 2 ∫1 t ln(t )dt = 3 x ln( x) − 9 x + 9
1 1 1
b)  La fonction x  x3 ln( x) − x3 + est une pri-
70 a) Pour tout réel x de I = [0 ; 1], on pose : 3 9 9
u(x) = x2 u¢(x) = 2x mitive de la fonction x  x2ln(x) sur l’intervalle ]0 ; + ¥[.
x
v¢(x) = e v(x) = ex
u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I.
D’après la méthode d’intégration par parties :
1

Pour se tester
J = [ x2e x ]10 − ∫ 2 xe x dx , donc J = e - 2I.
0
b) Pour tout réel x de I = [0 ; 1], on pose :
u(x) = x u¢(x) = 1
x
v¢(x) = e v(x) = ex
u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I.
D’après la méthode d’intégration par parties : 73 1. B 2. C 3. C
1
I = [ xe x ]10 − ∫ e dx = x
e − [e x ]10
0 74 1. B, C 2. A, B 3. A, C, D
I = e − (e − 1) = 1.
c) Alors J = e - 2I = e - 2 75 1. L’affirmation est vraie.
 π En effet, cet encadrement découle de la représenta-
71 Pour tout réel x de I =  0 ;  , on pose : tion graphique de la fonction h.
 2 
u(x) = x2 u¢(x) = 2x 2. L’affirmation est fausse.
v¢(x) = cos(x) v(x) = sin(x) En effet,
2 2 2 2
u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I.
∫0 (f ( x) + 3)dx = ∫0 f ( x)dx + ∫0 3dx = ∫0 f ( x)dx + 6
D’après la formule d’intégration par parties :
π π π 3. L’affirmation est vraie.
2 2 2 2
∫0π x cos( x)dx = [ x2 sin( x)]π0 2 − 2∫0 x sin( x)dx En effet, pour tout réel x de I = [0 ; 1], on pose :
2 2 π 2 u(x) = 1 - 2x u¢(x) = - 2
∫0 x cos( x)dx = 4 − 2∫0 x sin( x)dx v¢(x) = e - x
v(x) = - e- x
 π u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I.
Pour tout réel x de I =  0 ;  , on pose :
 2  D’après la méthode d’intégration par parties :
u(x) = x u¢(x) = 1 1 1
−x
v¢(x) = sin(x) v(x) = - cos(x) ∫0 (1− 2 x)e dx = [−(1 − 2 x)e− x ]10 − ∫ 2e− x dx
0
u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I. 1
−x
∫0 (1− 2 x)e dx = e −1
+ 1 − 2[−e− x ]10
D’après la formule d’intégration par parties :
π π π 1
−x
∫0
2
x sin( x)dx = [−x cos( x)]0 2 − ∫ 2
−cos( x)dx ∫0 (1− 2 x)e dx = e−1 + 1 − 2(−e−1 + 1) = 3e−1 − 1
0

348

172892_Chap14_341-360.indd 348 23/07/2020 10:32:35


78 Parcours 1

S’entraîner On note F la fonction définie sur R par F(x) = xsin(x)


Pour tout réel x, F¢(x)  =  sin(x)  +  xcos(x), F est une
primitive de f sur R, alors :
π π π
2
∫0 f( x)dx = [ x sin( x)]0 2 = 2 .
76 1.  La courbe #g est au-dessus de la courbe #f Parcours 2
sur l’intervalle [a ; b]. a) G est dérivable sur R et pour tout réel x,
2. a) L’aire (en u.a.) du domaine situé sous la courbe G¢(x) = 2xcos(x) – x2sin(x)
b
#f est donnée par : ∫a f ( x)dx, celle du domaine situé
b
G¢(x) = g(x)
Donc G est une primitive de g sur R.
sous la courbe #g est donnée par : ∫a g( x)dx.
b) On en déduit que :
b)  D’après la propriété d’additivité des aires, en u.a.,
π/2
on a : ∫0 g( x)dx = [ x2 cos( x)]π0 / 2 = 0.
b b
!(D) = ∫ g( x)dx − ∫ f ( x)dx
a a
et par linéarité : 79 1. 
b 2 2 3 3 2
!(D) = ∫ (g( x) − f ( x))dx
a ∫1 f( x)dx = ∫
1 2x − 1
dx =  ln(2 x − 1)
 2 1
3. a) Le domaine D1 est l’image 2 3
 du domaine D par la ∫1 f( x)dx = ln(3)
translation de vecteur -mOJ et une translation 2
1 
conserve les aires donc !(D1) = !(D). 2. a) Pour tout réel x de  ; +∞  ,
 2 
b) Pour tout réel x de [a ; b], f(x) ˘ m donc f1(x) ˘ 0.
9 − 6x 6 3(1 − 2 x) 3
c) Avec le résultat de la question 2. g( x) − f ( x) = − = =−
b 4 x − 2 4 x − 2 2(2 x − 1) 2
!(D1) = ∫ (g1( x) − f1( x))dx. 1  3
On en déduit que :
a b)  Pour tout réel x de  ; +∞  , g( x) = f ( x) − ,
 2  2
b 2 2 23
!(D) = ∫ (g( x) − m − f ( x) + m)dx , donc ∫ g( x)dx = ∫ f ( x)dx − ∫ dx
a 1 1 1 2
b
!(D) = ∫ (g( x) − f ( x))dx. 2 3 3 3
a ∫1 g( x)dx = 2 ln(3) − 2 = 2 (ln(3) − 1)
77 1. a)  D’après la relation de Chasles, pour tout
0 x 80 a) Pour tout réel x,
réel x de I, ϕ( x) = ∫ f (t )dt + ∫ f (t )dt . ex 2(e x + 4) + e x 3e x + 8
x
−x
−x
0 2+ x = = = f ( x)
Donc : ϕ( x) = ∫ f (t )dt − ∫ f (t )dt e +4 ex + 4 ex + 4
0 0 b) 
j(x) = F(x) - F(- x) 0 x 
0
2 + e dx = [2 x + ln(e x + 4)]0
b) F est dérivable sur I donc j est dérivable sur I et ∫−1 f( x) d x = ∫−1 e x + 4  −1

pour tout réel x de I, j¢(x) = F¢(x) - (- 1)F¢(- x) 0


−1
j¢(x) = F¢(x) + F¢(- x) ∫−1f( x)dx = ln(5) − (−2 + ln(e + 4))

Or, F¢(x)  =  f(x) et F¢(-  x)  =  f(-  x), donc = 2 + ln(5) − ln(e−1 + 4)
j¢(x) = f(x) + f(- x) 81 a)  On note G la fonction définie sur ]0  ;  +  ¥[
2. f est une fonction impaire sur I, donc pour tout réel par :
x de I, f(- x) = - f(x) et donc j¢(x) = 0. 1 1
G( x) = x 4 ln( x) − x 4 + C1.
j est une fonction constante sur I et j(0) = 0 (d’après 4 16
la définition de j) donc pour tout réel x de I, j(x) = 0. G est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel x > 0,
3. f est une fonction paire sur I, donc pour tout réel x 1 1
G′( x) = x3 ln( x) + x3 − x3 = x3 ln( x).
de I, f(- x) = f(x) et donc j¢(x) = 2f(x). 4 4
Alors, il existe un nombre réel C tel que pour tout réel Ainsi, G est une primitive de la fonction x    x3ln(x)
x de I, j(x) = 2F(x) + C. sur ]0 ; + ¥[. x
1 1 
Or j(0) = F(0) = 0, donc C = 0. b)  Pour tout réel x  >  0, F( x) =  t 4 ln(t ) − t 4  ,
 4 16 1
Donc pour tout réel x de I, j(x)  =  2F(x), soit donc :
1 1 1
x x F( x) = x 4 ln( x) − x 4 +
∫−x f (t )dt = 2∫0 f (t )dt 4 16 16

Chapitre 14 ) Calcul intégral 349

172892_Chap14_341-360.indd 349 23/07/2020 10:33:42


2 x 85 a) On note a, b, c, d des réels tels que pour tout
82 ∫−1
2
dx = [ x2 + 1]− 1= 5− 2 réel x, F(x) = (ax3 + bx2 + cx + d)e2x.
2
x +1
F est dérivable sur R et pour tout réel x,
83 1. a) Pour tout réel x ¹ 1, F¢(x) = [2ax3 + (3a + 2b)x2 + 2(b + c)x +(c + 2d)]e2x.

ax2 + b x + c +
d a = 1
1− x  2
2a = 1 
−a x3 + (a − b)x2 + (b − c )x + c + d  b = − 3
= 3a + 2b = 0  4
1− x Le système  équivaut à 
−a = 1 a = −1 2(b + c ) = 0  3
   c =
a − b = −6 b = 5 c + 2d = 0  4
Le système  équivaut à   3
b − c = 1 c = 4 d = −
  La fonction F définie sur R par :  8
c + d = 0 d = −4
1 3 3 3
4 F( x) =  x3 − x2 + x − e2 x est une primitive
Ainsi, pour tout réel x ¹ 1, f( x) = −x2 + 5 x + 4 − 2 4 4 8
1− x
1 de la fonction x  x3e2x sur R.
1  1 5  2
b)  ∫ 2
f( x)dx = − x3 + x2 + 4 x + 4 ln(1 − x) b) On en déduit que :
0  3 2  0 17e 4 3
1 I = [F( x)]20 = F(2) − F(0) = +
2 31 8 8
∫0 f( x)dx = −4 ln(2) + 12 17e 4 + 3
 1 I=
2. Pour tout réel x de  0 ;  , on pose : 8
 2 
−1 86 La hauteur moyenne de la ligne électrique est
u(x) = ln(1 - x) u ′( x) =
1− x donnée par :
v¢(x) = 3x2 - 12x + 1 v(x) = x3 - 6x2 + x 1 100
µ= ∫ 68 , 5(e x /137 + e− x /137 )dx
 1 200 − 100
u et v sont dérivables sur  0 ;  , u¢ et v¢ sont continues
 2  68 , 5
 1 µ= [137e x /137 − 137e− x /137 ]100−100
sur  0 ;  . 200
 2 
68 , 5 × 137 100 /137
D’après la formule d’intégration par parties : µ= [(e − e−100 /137 ) − (e−100 /137 − e100 /137 )]
200
1 1 x3 − 6 x2 + x
I =[( x3 − 6 x2 + x)ln(1 − x)]0 2 −∫ 2 − dx µ=
9384 , 5
[2(e100 /137 − e−100 /137 )]
0 1− x 200
7 1
I = ln(2) + ∫ 2 f ( x)dx , et d’après la question 1. µ = 93, 845(e100 /137 − e−100 /137 )
8 0
7 31 31 25 On obtient m » 149,5 m.
I = ln(2) − 4 ln(2) + = − ln(2).
8 12 12 8
87 a) Le nombre moyen de bovins malades durant
84 1. Pour tout réel x appartenant à [0 ; 1], on pose : les dix premiers jours est donné par :
10
u(x) = x u¢(x) = 1 1 10 1 1 
ex 1 µ = ∫ (30t 2 − t 3 )dt = 10t 3 − t 4 
v ′( x) = x 2
v( x) = − 10 0 10  4  0
(1 + e ) 1+ e x m = 750.
u et v sont dérivables sur [0 ; 1], u¢ et v¢ sont continues b) n désigne un entier naturel, 0 < n < 20, le nombre
sur [0 ; 1]. moyen de bovins malades entre le ne jour et le
D’après la formule d’intégration par parties : (n + 10)e jour est donné par :
1
 x  1 1 n+10
I = −  −∫ − dx 1 n+10 1 1 
x
 1 + e  0 0 1+ ex µ(n) = ∫ (30t 2 − t 3 )dt = 10t 3 − t 4 
10 n 10  4  n
1
I=− +J m(n) = - n3 + 15n2 + 200n + 750.
1+ e
1 e− x e− x À l’aide de la calculatrice, la valeur de n pour laquelle
2. a) Pour tout réel x, = = . la moyenne m(n) est la plus grande est n = 15 et on
1+ ex e− x (1 + e x ) e− x + 1
1 e− x obtient m(15) = 3 750.
b)  J = ∫ − x dx = [−ln(e− x + 1)]10
0 e +1
J = −ln(e−1 + 1) + ln(2) 88 Parcours 1
3. On en déduit que L’aire, en u.a., du domaine D est donnée par :
−1 2 1
1 !(D) = ∫−3 f ( x)dx − ∫ 3
f ( x)dx + ∫2 f ( x)dx
I=− − ln(e−1 + 1) + ln(2). −1
1+ e 2 3

350

172892_Chap14_341-360.indd 350 23/07/2020 10:34:46


1 x e2
La fonction F définie sur R par F( x) = x3 + x2 − 2 x 0 + ¥
2
est une primitive de la fonction f sur R. h ¢(x) - +
Alors
1
2
1 h (x) 0
!(D) = [F( x)]−
−3 −[F( x)]−1 + [F( x)]2
3
2 3
b) On déduit du tableau de variations que pour tout
3  125  17 365
!(D) = − − + , donc !(D) = u.a. réel x de ]0 ; + ¥[, h(x) ˘ 0, c’est-à-dire f(x) < g(x).
4  54  54 108
2.  On note F la fonction définie sur ]0  ;  +  ¥[ par
Parcours 2 F(x) = xln(x) - x.
a) L’aire, en u.a., du domaine coloré en orange est : F est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et F¢(x) = ln(x).
1 1 1 2
! 1 = −∫ g( x)dx = −  x3 − x  = F est une primitive de f sur ]0 ; + ¥[.
0  3  0 3 On note G la fonction définie sur ]0  ;  +  ¥[ par
b) L’aire, en u.a., du domaine coloré en jaune est : 4
2 1 2 4 G( x) = x x.
! 2 = ∫ g( x)dx =  x3 − x = 3e
1  3 1 3 4 1 
G est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et G′( x)=  x + x × 
c)  L’aire, en u.a., du domaine coloré en orange et en
4 3x 2

3e  2 x 
jaune est : 2 4 G′( x) = × = x
! 1 + ! 2 = + = 2. 3e 2 x e
3 3 G est une primitive de g sur ]0 ; + ¥[.
89 Pour tout réel x, g(x) = 2cos(x)sin(x) - sin(x). 3. a) f et g sont continues sur ]0 ; + ¥[.
La fonction G définie sur R par : D’après 1. b), #f est au-dessous de #g sur ]0 ; + ¥[.
e2
G(x) = sin2(x) + cos(x) est une primitive de la fonc- Donc !(D) = ∫ (g( x) − f ( x))dx
1
tion g sur R. e2 e2
b)  !(D) = ∫ g( x)dx − ∫ f ( x)dx
L’aire, en u.a., du domaine coloré est donné par : 1 2
1
π
3
π 3π
2 4 e 2
!=∫ g( x)dx −∫π g( x)dx + ∫ g( x)dx !(D) =  x x  − [ x ln( x) − x ]1e
0
3
π  3e 1
π
π 3π  4 e2 4  e2 4
= [G( x)]0 −[G( x)]π + [G( x)]π 2 !(D) = 
! 3
−  − (e2 − (−1)) = − −1
]
3  3 3e  3 3e
1  9 9
! = − −  + 2, donc ! = u.a. 92 a) Pour tout réel x de [0 ; + ¥[, f(x) ˘ 0 donc la
4  4 2
courbe # est au-dessus de l’axe des abscisses.
90 1.  a)  Pour tout réel x, f(x)  =  g(x) équivaut à
b) L’aire, en u.a., du domaine Da est donnée par :
1
4 − x2 = 1 − x2 , soit x2 = 4, c’est-à-dire x = - 2 ou a
! = ∫ xe− x dx.
4
x = 2. 0
Pour tout réel x de l’intervalle I = [0 ; a], on pose :
Les points d’intersection de #f et #g sont A(- 2 ; 0) et
u(x) = x u¢(x) = 1
B(2 ; 0).
v¢(x) = e- x v(x) = - e- x
b) Pour tout réel x de [- 2 ; 2),
u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I.
 1 
f ( x) − g( x) = (4 − x2 ) − 1 − x2  D’après la formule d’intégration par parties :
 4  a a
−x −x a −x
3 2 3
f ( x) − g( x) = 3 − x = (4 − x2 ) ∫0 xe dx = [−xe ]0 − ∫0 −e dx
4 4 a
−x −a −x a
4 - x2 ˘ 0 donc g(x) < f(x). ∫0 xe dx = −ae − [e ]0
a
−x −a −a
2
2.  ! = ∫ (f ( x) − g( x))dx ∫0 xe dx = −ae − e + 1,
−2
2 donc ! = −ae−a − e−a + 1 u.a.
3 2 3 1 
! = ∫ (4 − x2 )dx =  4 x − x3  c)  lim e−a = 0 et lim ae−a = 0
4 −2 4  3  −2 a→+∞ a→+∞
3 16  16  donc lim ! = 1.
! =  − −  = 8 donc ! = 8 u.a. a→+∞
4  3  3 
93 Parcours 1
91 1. a) Pour tout réel x de ]0 ; + ¥[,  π
Pour tout réel x de  0 ;  , 0 < cos(x) < 1 donc
2  2 
h( x) = x − ln( x).
e 1 < ecos(x) < e et x2 < f(x) < ex2.
h est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel x . 0, D’après la propriété d’intégration des inégalités :
1 1 x −e π π
h′( x) = − = 2 2 2 2
e x x ex ∫0 x dx < I < e ∫
0
x dx

Chapitre 14 ) Calcul intégral 351

172892_Chap14_341-360.indd 351 23/07/2020 10:35:56


π  1  2 π3
π b) D’après la propriété d’intégration des inégalités :
Or ∫ x dx =  x3  =
2 2
, donc 2π 1 2π 2π 1
0  3  0 24 ∫π 2 − x dx < ∫π 2 f ( x)dx < ∫π 2 x dx,
p3 ep3 2π 1 π
<I< or ∫π dx = [ln( x)]π2π = ln(2π) − ln 
24 24 x 2 2
2
Parcours 2 2π 1
 π
a) Pour tout réel x de  0 ;  , 0 < sin(x) < 1 donc
 2 
∫π 2 x dx = 2ln(2)
1 < esin(x) < e et x < g(x) < ex. On en déduit l’encadrement :

b) D’après la propriété d’intégration des inégalités : −2 ln(2) < ∫π f ( x)dx < 2 ln(2)
π π
2 2 2
∫0 x dx < J < e ∫
π
0
x dx
97 a) n désigne un nombre entier naturel non nul.
π  1  2 π2 1
Or ∫0
2
x dx =  x2  = , donc La fonction t  - e-nt est une primitive de la fonc-
 2  0 8 n
p2 ep2 tion t  e- nt sur [0 ; 1].
< J< 1  e−nt 1 1 − e−n
8 8 In = ∫ e−nt dt =   =
0  −n  0 n
94 a) Pour tout réel t, b) lim e−n = 0 donc lim 1 − e−n = 1 et lim In = 0.
n→+∞ n→+∞ n→+∞
1 t2 1 1
1− = , donc 1 − > 0 et <1
1+ t2 1+ t2 1+ t2 1+ t2 98 a) n désigne un entier naturel, n ˘ 1, pour tout
1 t4 1 réel t de [0 ; 1], tnet ˘ 0.
2
− (1 − t 2 ) = , donc − (1 − t 2 ) > 0
1+ t 1+ t2 1+ t2 D’après la propriété de positivité de l’intégrale :
1
et 1 − t 2 < 1
n t
1+ t2 ò0 t e dt > 0 , c’est-à-dire un ˘ 0.
b) D’après la propriété d’intégration des inégalités : b) Pour n Î N*,
1 1 1 1
2
∫0 (1− t )dt < I < ∫ 1dt
0
un+1 − un = ∫ t n+1et dt − ∫ t net dt
0 0
1 1
1 1  1 3 2 2 un+1 − un = ∫ t n (t − 1)et dt .
∫0 1dt = 1 et ∫0 (1 − t )dt = 

t − t  = , donc
3  0 3 0

2 Pour tout réel t de [0  ;  1], tn(t  -  1)et  <  0, donc


< I < 1. 1
n
3 ∫0 t (t − 1)e t dt < 0 , c’est-à-dire un+1 − un < 0
c) Avec la calculatrice :
Ainsi la suite (un) est décroissante.
c)  La suite (un) est minorée (par 0) et décroissante
donc elle est convergente.
d) Avec la calculatrice :
95 a) g est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel
xe x ( x − 2) e x ( x − 2)
x > 0, g ′( x) = = .
x4 x3
Donc u10 » 0,23.
x 0 2 + ¥
g ¢(x) - 0 +
99 a) n désigne un entier naturel, n ˘ 1.
2
e
g (x) Pour tout réel x de [n ; n + 1],
4
1 1 1
b) La fonction g est décroissante sur [1 ; 2] donc pour < <
tout réel x de [1 ; 2], g(2) < g(x) < g(1) ; c’est-à-dire n +1 x n
e2 D’après la propriété d’intégration des inégalités :
< g( x) < e n+1 1 n+1 1
4
c) D’après la propriété d’intégration des inégalités :
∫n n + 1dx < In < ∫n n dx,
2 e2 2 2 1 1
donc < In < .
∫1 4 dx < ∫1 g( x)dx < ∫1 edx n +1 n
e2 2
1 1
soit < ∫ g( x)dx < e b) lim = 0 et lim = 0 , d’après le théo-
4 1 n→+∞ n n→+∞ n + 1

96 a) Pour tout réel x de I, rème des gendarmes, la suite (In) est convergente et
1 1 lim In = 0.
- 1 < sin(x) < 1 et x > 0 donc − < f ( x) < . n→+∞
x x
352

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100 a) – D’après la propriété de positivité de l’inté- 1 8 4  1 8 2 1 8 4
grale, la proposition P implique la proposition Q. d)  S4 = S3 + ×  −  +  −  +  − 
8  9 5  8 11 3  8 13 7 
– La proposition Q n’implique pas la proposition P, en 
1 8 1
effet la fonction f définie sur [- 1 ; 2] par f(x) = x est +  − 
8 15 2 
2 3 2
1 4 1 2 1 4 1 1
telle que ∫ f( x)dx = , donc ∫ f( x)dx > 0 et f S 4 = S3 + × + × + × + ×
−1 2 −1
8 45 8 33 8 91 8 30
n’est pas positive sur [- 1 ; 2]. 1 1 1 1
– Les propositions P et Q ne sont pas équivalentes. S 4 = S3 + + + +
9 × 10 11× 12 13 × 14 15 × 16
b) – La proposition P n’implique pas la proposition Q, 2. a)  Lorsque n devient de plus en plus grand, la
en effet la fonction f définie sur [- 1 ; 1] par f(x) = x somme Sn des aires des rectangles est de plus en plus
1
est telle que ∫ f( x)dx = 0 et f n’est pas la fonction proche de l’aire du domaine situé sous la courbe #,
−1 21
nulle sur [- 1 ; 1] c’est-à-dire de ∫ dx = [ln( x)]12 = ln(2)
1 x
– La proposition Q implique la proposition P d’après
Ainsi, lim Sn = ln(2)
la définition de l’intégrale. n→+∞
– Les propositions P et Q ne sont pas équivalentes. b) n est une valeur donnée du paramètre, n ˘ 1.
c) –  La proposition P implique la proposition Q, en À la sortie de la boucle, on a :
1 1 1 1
effet, si pour tout réel t  Π [a  ;  b], f(t)  ˘  0 alors pour S= + + ++ n ,
tout réel x de [a  ;  b], on a pour tout réel t de [a  ;  x],
1× 2 3 × 4 5 × 6 (2 − 1) × 2n
f(t) ˘ 0 donc d’après la propriété de positivité de l’in- donc la fonction Br renvoie pour résultat Sn.
x c) 
tégrale ∫a f (t )dt > 0.
– La proposition Q n’implique pas la proposition P, en
effet, la fonction f définie sur [- 1 ; 1] par f(x) = - x
est telle que pour tout réel x de [- 1 ; 1],
x 1 − x2 x 103 1. a)  x et y représentent les coordonnées du
∫−1f (t )dt = 2 , donc ∫−1f (t )dt > 0 et f n’est point choisi au hasard dans le rectangle OABJ.
2
pas positive sur [- 1 ; 1]. b) Si y < e- x alors, le point choisi au hasard appar-
– Les propositions P et Q ne sont pas équivalentes. tient au domaine D et dans ce cas la variable L est
incrémentée de 1.
101 a)  f est la fonction définie sur I  =  [0  ;  1] par L !(D)
c)  Le rapport est une approximative de ,
f(x) = x2. Sa valeur moyenne sur I est : N 2
2L
1  1 1 1 donc est une approximation de l’aire (en u.a.)
µ = ∫ x2 dx =  x3  = . N
0  3  0 3 !(D) du domaine D.
f (0) + f (1) 1 2L 2 2
D’autre part = , donc Donc I = est une approximation de ∫ e− x dx.
2 2 N 0
f (0) + f (1) 2. b) Par exemple :
µ≠
2
b) f est la fonction définie sur I = [0 ; 1] par f(x) = ex.
Sa valeur moyenne sur I est :
1
µ = ∫ e x dx =[e x ]10 = e − 1.
0
 0 + 1 1  0 + 1
D’autre part f   = e 2 , donc µ ≠ f  
 2   2  104 1. n désigne un entier naturel, n ˘ 1.
xn
Pour tout réel x de [0 ; 1], >0 donc
102 1 xn 1+ x
1 1
1. a)  S1 = 1× = ∫0 1 + x dx > 0, soit un ˘ 0.
2 1× 2
b)  La suite (un) est minorée par 0.
 3   2 1 1 1 1
S2 = S1 +  − 1 ×  −  = S1 + × = S1 = 1 x n+1 1 xn
2  3 2 2 6 3× 4 un+1 − un = ∫ dx − ∫ dx
0 1+ x 0 1+ x
5   4 2   7 3   4 1
c)  S3 = S2 +  − 1 ×  −  +  −  ×  −  1 x n ( x − 1)
4   3 3  4 2  7 2
un+1 − un = ∫ dx
1 2 1 1 1 1 0 1+ x
S3 = S2 + × + × = S2 + +
4 15 4 14 5× 6 7× 8

Chapitre 14 ) Calcul intégral 353

172892_Chap14_341-360.indd 353 23/07/2020 10:38:20


x n ( x − 1) e 1 2 1 2 1
Pour tout réel x de [0  ;  1], < 0 donc ∫a f ( x)dx = − 2 a (1− ln(a)) + 4 e − a2
1+ x 4
1 x n ( x − 1)
∫0 1 + x dx < 0, soit un + 1 - un < 0. 1 1
donc !(a) = a2 ln(a) + e2 − a2 u.a.
3
La suite (un) est décroissante. 2 4 4
e2 1 2
On en déduit que la suite (un) est convergente, on c)  !(a) = si, et seulement si, a (2 ln(a) − 3) = 0 ,
note  sa limite. 4 4
3 3/2
2. a) Pour tout entier naturel n ˘ 1, c’est-à-dire ln(a) = , soit a = e
1 x n+1 1 xn 2
un+1 + un = ∫ dx + ∫ dx
0 1+ x 0 1+ x
n 106
1 x ( x + 1) 1
un+1 + un = ∫ dx = ∫ x ndx
0 1+ x 0
1
x n +1
un+1 + un =   = 1
 n + 1 0 n +1
b)  On en déduit que lim (un+1 + un ) = 0 ; d’autre
n→+∞
part, d’après 1. lim (un+1 + un ) = 2.
n→+∞
Donc, par unicité de la limite,  = 0.

105 1. a) On conjecture que f est croissante sur ]0 ; 1] • Intersection de * et d :
et décroissante sur [1 ; + ¥[. 1 1 1 a
= a x équivaut à x2 = donc x = =
On conjecture que f est positive sur ]0 ; e] et négative x a a a
 a 
sur [e ; + ¥[. 
d’où A  ; a 
 a   b 
b) f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel x > 0,
• Intersection de * et d¢ : B ; b 
 1  b 
f ′( x) = 1 − ln( x) + x × −  = −ln( x) • Intersection de *¢ et d :
 x
2 2 2 2a
x 0 1 + ¥ = a x équivaut à x2 = donc x = =
x a a a
f ¢(x) + 0 -  2a 
d’où D ; 2a 
1  a   2b 
; 2b 
f (x)
• Intersection de *¢ et d¢ : C
 b 
Donc f est croissante sur ]0  ;  1] et décroissante sur
L’aire du domaine coloré est, en u.a. :
[1 ; + ¥[.
Pour tout réel x de ]0 ; + ¥[, xC   xA  2  x  
b x − 1 dx +  − 1 dx + D  2 − a xdx
• si x < e, alors ln(x) < 1 donc f(x) ˘ 0 ∫x B
 x 
 ∫ xC

 x x 
 ∫ xA

 x 
• si x ˘ e, alors ln(x) ˘ 1 donc f(x) < 0 2b a
2a
b  b  x2  a
2. • 0 < a < e =  x2 − ln( x) + [ln( x)] a + 2 ln( x) − a 
e
f est continue et positive sur [a ; e], donc !(a)=∫ f ( x)dx.  2  b 2b
 2 a
b b a
a
• a > e b 2 1 1 b 1 1 1
= × − ln(2) + ln(b) − × − ln(b) − ln(a)
f est continue et négative sur [e  ;  a], donc 2 b 2 2 2 b 2 2
a e 1 1 1
!(a) = −∫ f ( x)dx = ∫ f ( x)dx. − ln(2) + ln(b) + ln(2) − ln(a) − 1 + ln(a) +
e a 2 2 2
b) Pour tout réel x de ]0 ; + ¥[, on pose : 1 − ln(2) 1 1  a  2 ln(2) − 1 1  b 
1 = − ln(2) + ln  + = ln .
u(x) = 1 - ln(x) u ′( x) = − 2 2 2 b  2 2 a
x
1 2
v¢(x) = x v( x) = x 107 La parabole a une équation de la forme y = ax2
2
avec a > 0. Le problème consiste à déterminer a.
u et v sont dérivables sur ]0 ; + ¥[, u¢ et v¢ sont conti-
nues sur ]0 ; + ¥[. Notons M le point d’intersection de la parabole avec
D’après la formule d’intégration par parties : (BC) dont l’abscisse k est positive.
1 2 e e 1 1
e
On a donc ak2 = 1 donc k = .
∫a f ( x)dx =  2 x (1− ln( x)) a − ∫a − 2 xdx a
e 1 2  1 2 e 1
L’aire du domaine vert vaut et s’exprime en fonc-
∫a f ( x)dx = −
2
a (1 − ln(a)) − − x 
 4  a tion de a par :
4

354

172892_Chap14_341-360.indd 354 23/07/2020 10:39:42


1
1
1 1 a  a 1 1
a a x 2 dx =  x3  + −
∫0 + −
2 a  3  0 2 a
1 1 1 2 1 110 Pour tout entier naturel n, n ˘ 1,
= + − =− +
3 a 2 a 3 a 2  x n+1  q
 = n q n+1
q
2 1 1 8 64 un = ∫ nx ndx = n  
− + = équivaut à a = donc a = 0  n + 1 0 n +1
3 a 2 4 3 9
64 2 • Si 0 < q < 1, lim q n+1 = 0 donc lim un = 0
d’où l’équation cherchée y = x . n→+∞ n→+∞
9 n
1 •  Si q  =  1, alors pour n  Π N*, un = donc
Par symétrie, l’aire de la partie orange vaut et celle n +1
1 1 1 4 lim un = 1
de la partie violette vaut 1 − − = . n→+∞
4 4 2 • Si q > 1, alors lim q n = +∞ donc lim un = +∞
6 n→+∞ n→+∞
6  1 
108 ! = ∫ x(6 − x)dx = − x3 + 3 x2  = 36.
0  3  0 111 a) Les milieux x0′ , x1′, , xk′ , , xn′ −1 sont donnés
On note !¢ l’aire du domaine compris entre # et $m. par :
Pour 0 < m < 6, p p 3p
x0′ = x0 + , x1′ = x0 + p + = x0 + ,
6−m (6 − m)3 2 2 2
!′ = ∫ [ x(6 − x) − mx ]dx = p (2k + 1)p
0 6 xk′ = x0 + kp + = x0 + ,
1 2 2
3
!′ = × 36 équivaut à (6 -m)  = 27, soit 6 - m = 3, p 2(n − 1) + 1
xn′ −1 = x0 + (n − 1)p + = x0 + p
8 2 2
m = 3. b−a
où p = .
n n−1
109 a)  On trace la courbe représentative # de la  (2k + 1)p 
Alors In = p ∑ f  x0 + 
fonction f à l’écran de la calculatrice. k =0
 2 
La boucle des lignes 10 et 11 du programme calcule :
n−1 
(2k + 1)p 
∑ f a + 2 
k =0
À la ligne 12, on multiplie cette somme par p et la
On considère la fonction polynôme du second degré
fonction Milieux renvoie pour résultat In.
g telle que :
g(0) = f (0) g(0) = 1 b) Par exemple :
 
g  1  = f  1  , c’est-à-dire g  1  = e−1
   
   
    
  2  2   2 
 
g(1) = f (1) g(1) = 1
On pose g(x) = ax2 + bx + c, le système s’écrit
c = 1 c = 1
 
 1 1 1 1
 a + b + c = e , soit  a + b = e − 1
−1 −1
 4 2 
 4 2
  112 1. a) Pour k tel que 0 < k < n - 1, l’aire du tra-
a + b + c = 1 a + b = 0
c = 1 pèze Tk est donnée par :
 −1 f ( xk ) + f ( xk +1) b − a
a = 4(1 − e ) ×
 2 n
b = −4(1 − e−1) b) La somme des aires des trapèzes Tk est donnée par :

Ainsi g(x) = 4(1 - e- 1)(x2 - x) + 1. b−a
Kn =
La courbe représentative 3 de g approche la courbe n
# sur [0 ; 1].  f ( x0 ) + f ( x1) f ( x1) + f ( x2 ) f ( xn−1) + f ( xn ) 
 1  + ++ 
1 1 1   2 2 2 
b)  ∫ g( x)dx =  4(1 − e−1) x3 − x2  + x 
0  3 2   0 b − a  f ( x0 ) f ( xn ) 
Kn =  + f ( x1) +  + f ( xn−1) + 
1 1 −1 n  2 2 
∫0 g( x)dx = 3 (1 + 2e ) b−a
1 1 2. a) Avec p = , on peut écrire :
On en déduit que ∫ f( x)dx ≈ (1 + 2e−1) n
0 3 xk = x0 + kp (1 < k < n - 1), donc
Avec la calculatrice, on obtient :
 f ( x ) + f ( x ) n−1 
K n = p  0 n
+ ∑ f ( x0 + kp)
 2 k =1 

Chapitre 14 ) Calcul intégral 355

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Cette formule explique le calcul de la variable K du Finalement, la quantité, en m2, nécessaire pour recou-
programme. vrir les façades sud et nord est égale à :
b) Par exemple : α
4 ∫ f( x)dx − 2.
0
2. L’aire de la partie de la forme rectangulaire est don-
née par : 4 , 5 × (eα − e−α ).
L’aire totale de la bâche pour réaliser cette serre est :
α
6 = 4 ∫ f ( x)dx − 2 + 4 , 5(eα − e−α )
0
On calcule : α
α 7 1 x −x 
a
113 a)  ! 1 = ∫ e1− x dx = [−e1− x ]a0 = e − e1−a
∫0 f( x)dx =  2 x − 2 (e − e ) 0
0 α 7 1 α −α
b) T : y = - e1 - a(x - a) + e1 - a ∫0 f( x)dx = 2 α − 2 (e − e ), donc
y = 0 équivaut à x = 1 + a d’où C(1 + a ; 0) 6 = 14α − 2(eα − e−α ) − 2 + 4 , 5(eα − e−α )
AC × AB e1−a 6 = 14α − 2 + 2, 5(eα − e−α )
!2 = =
2 2 On obtient alors 6 » 42 m2
c) !1 + 2!2 = e est indépendant de a.
1 1 1
115 1. I0 = ∫ 2 dx = [−ln(1 − x)]0 2 , donc
0 1− x
I0 = ln(2)
1 1 1 x
2.  I0 − I1 = ∫ 2 dx − ∫ 2 dx
0 1− x 0 1− x

Objectif BAC
1 1− x 1 1
I0 − I1 = ∫ 2 dx = [ x ]0 2 =
0 1− x 2
1 1
Donc I1 = I0 − = ln(2) −
2 2
3. a) Pour n entier naturel,
114 Partie A 1 xn 1 x n+1
In − In+1 = ∫ 2 dx − ∫ 2 dx
1. La hauteur d’un arceau est donnée par : 0 1− x 0 1− x
7 1 5 1 x n (1 − x ) 1
f(0) = − × 2 = In − In+1 = ∫ 2 dx = ∫ 2 x ndx
2 2 2 0 1− x 0
2. a) Pour tout réel x,
1  1 n+1
f ′( x) = − (e x − e− x ), donc  x n+1   
1
 
2
2 In − In+1 =  = 2

1
1 + (f ′( x))2 = 1 + (e2 x + e−2 x − 2)  n + 1
0 n +1
4 b) n désigne un entier naturel, n ˘ 1.
1 2x
1 + (f ( x)) = (e + e−2 x + 2)
′ 2
4 I ¬ ln(2)
1
1 + (f ′( x))2 = (e x + e− x )2 Pour k allant de 0 à n-1
4
α1 1  1 k +1
b)  I = ∫ (e x + e− x )dx = [e x − e− x ]α0  
0 2 2  
1 I ← I− 2
I = (eα − e−α ) k +1
2
La longueur d’un arceau, en mètre, est égale à : Fin Pour
2I = ea - e- a. À la sortie de l’algorithme, la variable I contient In.
Partie B 4. a) D’après les propriétés des intégrales :
1 xn 1 1 1
1.  La quantité de bâche nécessaire pour recouvrir la 0<∫ 2 dx < ∫ 2 n−1 dx , soit 0 < In < n .
0 1− x 0 2 2
façade nord est égale à :
α α 1
b) lim n 0 , d’après le théorème des gendarmes
∫−α f ( x)dx = 2∫0 f ( x)dx car la courbe # admet l’axe n→+∞ 2
des ordonnées pour axe de symétrie. lim In = 0.
n→+∞
La quantité pour la façade sud est égale à : 5. a) Pour tout entier naturel non nul,
α 1
2 ∫ f( x)dx − 2 car on tient compte de l’ouverture Sn = + (I1 − I2 ) + (I2 − I3 ) +  + (In−1 − In )
0 2
ABCD dont l’aire est égale à 2. d’après la formule établie en 3.a.
356

172892_Chap14_341-360.indd 356 23/07/2020 10:42:15


1 1 Pour tout réel x de [0 ; 1], xn(x - 1)e- x < 0 et d’après
Donc Sn = + I1 − In , or + I1 = I0 , donc Sn = I0 - In.
2 2 les propriétés de l’intégrale : un + 1 - un < 0.
b)  lim In = 0 donc lim Sn = I0 = ln(2).
n→+∞ n→+∞ Donc la suite (un) est décroissante.
116 a)  u et v sont deux fonctions dérivables sur un d) Vrai
intervalle I, on suppose leurs fonctions dérivées u¢ et La fonction x  e- x est décroissante sur [0 ; 1] donc
v¢ continues sur I. pour tout réel x de [0 ; 1], e- x < 1.
Alors, pour tous réels a et b de I : Alors pour tout n  Π N* et tout réel x de [0  ;  1],
b b xne- x < xn.
b
∫a u( x)v ′( x)dx = [u( x)v( x)]a − ∫a u′( x)v( x)dx D’après la propriété d’ordre de l’intégrale :
b) Un exemple d’application 1
n −x
1
π ∫0 x e dx < ∫ x ndx ,
2 0
Calcul de ∫0
x cos( x)dx.
xn+1 1
 π  , u < 1 .
Pour tout réel x de I =  0 ;  , on pose : soit un <   n
 2   n + 1 0 n +1
u(x) = x u¢(x) = 1
v¢(x) = cos(x) v(x) = sin(x)
Les fonctions u et v sont dérivables sur I, les fonctions

Pour aller plus loin


u¢ et v¢ sont continues sur I.
D’après la formule d’intégration par parties :
π π π
2 2
∫0 x cos( x)dx = [ x sin( x)]0 2 − ∫
0
sin( x)dx
π π π
2
∫0 x cos( x)dx =
2
− [−cos( x)]0 2
119 1.  a)  Les rectangles Rk se trouvent au-dessous
π π
2 de la courbe # donc un < !.
∫0 x cos( x)dx =
2
−1
Les rectangles R¢k se trouvent au-dessus de la courbe
117 a) G est une primitive de la fonction t  tet sur R #¢ donc ! < vn.
donc pour tout réel x, F( x) = [G(t )]2x x = G(2 x) − G( x). b) Pour tout entier naturel n, n ˘ 2,
b) G est dérivable sur R donc F est dérivable sur R et 1  1 2  n − 1
un = f (0) + f   + f   +  + f  
pour tout réel x, F¢(x)  =  2  ´  G¢(2x)  -  G¢(x), soit n n  n  n 
F¢(x) = 2 ´ 2xe2x - xex 1  13 23 (n − 1)3 
un =  3 + 3 +  + 
F¢(x) = 4xe2x - xex. nn n n3 
1
118 a) Vrai un = 4 (13 + 23 +  + (n − 1)3 )
1 n
u1 = ∫ xe− x dx. Pour tout réel x de I = [0 ; 1], on pose : 1   1 2  n 
0 v n = f   + f   +  + f  
n  n  n  n 
u(x) = x u¢(x) = 1
- x 
1 1 3
2 3 3
n 
v¢(x) = e v(x) = - e- x v n =  3 + 3 +  + 3 
u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur nn n n 
I. D’après la formule d’intégration par parties : 1 3
vn = (1 + 23 +  + n3 )
1 n4
u1 = [−xe− x ]10 − ∫ −e− x dx
0 2. a) • L’égalité est vraie pour n = 1, en effet :
−1 −x 1
u1 = −e−1 − e−1 + 1 = 1 − 2e−1
−e −[e ]0 = 1× 2 2
b) Vrai 13 =  
 2 
Pour tout n Î N* et tout réel x de [0 ; 1], xne- x ˘ 0. • On suppose l’égalité vraie au rang n (n Î N*), alors :
D’après la propriété de positivité de l’intégrale : n2 (n + 1)2
1
n −x
13 + 23 +  + n3 + (n + 1)3 = + (n + 1)3
∫0 x e dx > 0 , soit un > 0.
(n + 1)2 2
4
3 3 3
c) Faux 1 + 2 +  + (n + 1) = (n + 4(n + 1))
4
Pour tout n Î N*, (n + 1)(n + 2)2
1 1 13 + 23 +  + (n + 1)3 =  
un+1 − un = ∫ x n+1e− x dx − ∫ x ne− x dx  2 
0 0
1 Donc l’égalité est vraie au rang n + 1.
un+1 − un = ∫ x n ( x − 1)e− x dx.
0 Ainsi l’égalité est vraie pour tout n Î N*.

Chapitre 14 ) Calcul intégral 357

172892_Chap14_341-360.indd 357 23/07/2020 10:43:23


b) On obtient alors, pour n Î N, n ˘ 2, b) Par exemple :
2
1 (n − 1)n  (n − 1)2
un = 4 ×   =
n  2  4 n2 π π
2
1  n(n + 1) (n + 1)2 121 1.  I1 = ∫ 2
sin( x)dx = [−cos x ]0 2 = 1
v n = 4 ×   = 0
n  2  4 n2 π π
2 2 2 1 − cos(2 x)
n2 (n − 1)2 I2 = ∫ sin ( x)dx = ∫ dx
3. a) Pour n Î N, n ˘ 2, un+1 − un = − 0 0 2
2
4(n + 1) 4 n2 1 1  2 π
π
4 2 2
n − (n − 1) (n + 1) I2 =  x − sin(2 x) =
un+1 − un =  2 4  0 4
4 n2 (n + 1)2 2. n est un nombre entier naturel, n ˘ 3
2n2 − 1 π
un+1 − un = 2 , a)  In = ∫ 2
sinn ( x)dx
4 n (n + 1)2 0
 π
2n2 - 1 > 0 donc un + 1 - un > 0. On pose pour tout réel x ∈  0 ;  ,
 2 
La suite (un) est croissante.
u(x) = sinn - 1(x)
(n + 2)2 (n + 1)2
v n+1 − v n = − u¢(x) = (n - 1)sinn - 2(x) ´ cos(x)
4(n + 1)2 4 n2
v¢(x) = sin(x) v(x) = - cos(x)
n (n + 2) − (n + 1)4
2 2
v n+1 − v n =  π
4 n2 (n + 1)2 u et v sont dérivables sur  0 ;  , u¢ et v¢ sont conti-
2  π 
 2 
−2n − 4 n − 1 nues sur  0 ;  .
v n+1 − v n = ,  2 
4 n2 (n + 1)2
D’après la formule d’intégration par parties :
- 2n2 - 4n - 1 < 0 donc vn + 1 - vn < 0. π
π
La suite (vn) est décroissante. In = [−sinn−1 x cos x ]0 2 + (n − 1)∫ 2
sinn−2 x cos2 xdx
0
(n + 1)2 (n − 1)2 1 π
c) Pour n Î N, n ˘ 2, v n − un = 2
− 2
= In = (n − 1)∫ 2
sinn−2 x(1 − sin2 x)dx
4n 4n n 0
In = (n − 1)(In−2 − In )
donc lim (v n − un ) = 0
n→+∞ b) On obtient alors :
3. a) D’après les expressions de un et vn établies à la
In = (n − 1)In−2 − (n − 1)In , soit nIn = (n − 1)In−2 ,
question 2.b)
1 1 n −1
lim un = et lim v n = donc In = In−2
n→+∞ 4 n→+∞ 4 n
b) Or, pour tout n Î N, n ˘ 2, 3. a) Pour k entier naturel, k ˘ 1,
1 1 π
un < ! < vn, on en déduit que ! = . •  I2 = × , puis :
4 2 2
120 1. a) Pour tout entier naturel k ˘ 1, l’aire sous la 3 3 1 π
I 4 = I2 = × ×
1 4 4 2 2
courbe d’équation y = est comprise entre les aires
x 5 5 3 1 π
I6 = I 4 = × × × , et de proche en proche :
des rectangles représentés sur la figure, soit 6 6 4 2 2
1 k +1 1 1 2k − 1 2k − 3 3 1 π
<∫ dx < . I2 k = × × × × ×
k +1 k x k 2k 2k − 2 4 2 2
b)  n désigne un entier naturel non nul. Alors • I1 = 1, puis :
n
1 1 1 k +1 1 1 1 2 2
+ ++ < ∑∫ dx < 1 + +  + I3 = I1 =
2 3 n + 1 k =1 k x 2 n 3 3
1 n+1 1 4 4 2
Hn − 1 + <∫ dx < Hn , on en déduit que I5 = I3 = ×
n +1 1 x 5 5 3
n+1 1 n+1 1 n 6 6 4 2
I7 = I5 = × × , et de proche en proche :
∫1 x dx < Hn < ∫1 x dx + n + 1 7 7 5 3
c) Pour tout entier naturel n ˘ 1, 2k 2k − 2 4 2
I2k +1 = × × × ×
n+1 1
n+1 2k + 1 2k − 1 5 3
∫1 x dx = [ln( x)]1 = ln(n + 1), on en déduit que : Remarque  : On peut démontrer ces formules par
n récurrence.
ln(n + 1) < Hn < ln(n + 1) +  π
n +1 4. a) Pour tout réel x de  0 ;  , 0 < sinx < 1.
 2 
d)  lim ln(n + 1) = +∞ donc lim Hn = +∞.
n→+∞ n→+∞ Pour n Î N*, sin2n(x) ˘ 0, donc sin2n + 1(x) < sin2n(x)
2. a) La ligne 4 s’écrit : u = u + 1/k et sin2n(x) < sin2n - 1(x)
358

172892_Chap14_341-360.indd 358 23/07/2020 10:45:02


b) Avec la propriété d’intégration des inégalités pour  x n+1 1
 = 1 , on en déduit que :
1
n Î N*, 0 < I2n + 1 <I2n < I2n - 1 Or ∫ x dx = 
n

0  n + 1 0 n +1
D’après 3.a), I2n + 1 > 0 donc 1 e
I I < In <
1 < 2n < 2n−1 n +1 n +1
I2n+1 I2n+1 3. Pour n ˘ 1, on pose pour tout réel x de [0 ; 1],
D’après la relation établie en 2.b) u(x) = xn + 1 u¢(x) = (n + 1)xn
1 - x
2n I 2n + 1 v¢(x) = e v(x) = - e1 - x
I2n+1 = I2n−1, donc 2n−1 = et finalement u et v sont dérivables sur [0 ; 1], u¢ et v¢ sont continues
2n + 1 I2n+1 2n
sur [0 ; 1].
I 2n + 1
1 < 2n < D’après la formule d’intégration par parties :
I2n+1 2n
1
c) lim
2n + 1
= 1 et d’après le théorème des gen- In+1 = [−x n+1e1− x ]10 + (n + 1)∫ x ne1− x dx
0
n→+∞ 2n In + 1 = - 1 + (n + 1)In.
I 4. a) Pour n entier naturel, n ˘ 1,
darmes lim 2n = 1.
n→+∞ I2 n+1
kn + 1 = (n + 1)!e - In + 1
5. Pour n Î N*,
kn + 1 = (n + 1)!e + 1 - (n + 1)In
2n − 1 3 1 π
× × × × kn + 1 = (n + 1)[n!e - In] + 1
I2 n
= 2n 4 2 2
kn + 1 = (n + 1)kn + 1.
I2n+1 2n 4 2
× × ×
2n + 1 5 3 b) k1 = e - I1 = 2
I2 n (2n + 1)(2n − 1)2 × × 32 π • k1 est un entier naturel.
= ×
I2n+1 (2n)2 × × 4 2 × 22 2 • Pour n entier naturel, n ˘ 1, on suppose que kn est
I π 2 I un entier naturel.
Donc 2n = un × et un = × 2n Alors kn + 1 = (n + 1) ´ kn + 1 est donc aussi un entier
I2n+1 2 π I2n+1
I2 n 2 naturel.
lim = 1 donc lim un = . On conclut que pour tout n de N*, kn est un entier
n→+∞ I2 n+1 n→+∞ π
naturel.
6. a) Pour n ˘ 1,
c) Pour n entier naturel, n ˘ 2,
 1 2  3 2  5 2  2n − 12 1 e
un =   ×   ×   × ×   (2n + 1) < In <
2  4  6  2n  n +1 n +1
Cette formule explique le calcul de la variable W du 1 e e
> 0 et < < 1, donc 0 < In < 1, In n’est
programme. n +1 n +1 3
pas un entier naturel.
b) On obtient par exemple :
D’après 4. n!e  =  kn  +  In n’est pas un entier naturel
(sinon, In  =  n!e  +  kn serait un entier naturel, ce qui
n’est pas le cas).
1
122 1.  I1 = ∫ xe1− x dx 5. a) p et q sont deux entiers naturels, p ˘ 1 et q ˘ 1.
0
n est un entier naturel, n ˘ q, n! est un multiple de q
Pour tout réel x de [0 ; 1], on pose :
n! p
u(x) = x u¢(x) = 1 donc est un entier naturel.
1 - x
q
v¢(x) = e v(x) = - e1 - x b)  Si e est un nombre rationnel alors il existe p et q
u et v sont dérivables sur [0 ; 1], u¢ et v¢ sont continues P
dans N, p ˘ 1, q ˘ 1 tels que e = .
sur [0 ; 1]. q
n! p
D’après la formule d’intégration par parties : On prend n entier naturel, n ˘ q, alors n ! e = est
q
1 un entier naturel.
I1 = [−xe1− x ]10 − ∫ −e1− x dx
0 Mais d’après 4.c), n!e  =  kn  +  In n’est pas un entier
I1 = −1 − [e1− x ]10 = −1 − (1 − e) donc I1 = e - 2. naturel.
2. a) Pour tout réel x de [0 ; 1], La contradiction prouve que le nombre e est irration-
0 < 1 - x < 1 donc e0 < e1 - x < e1, soit 1 < e1 - x < e. nel.
D’autre part pour n Î N*, xn ˘ 0, donc :
xn < xne1 - x < exn. 123 a et b sont des nombres réels tels que a ¹ b.
b) Avec la propriété d’intégration des inégalités : Les points A(a ; f(a)) et B(b ; f(b)) appartiennent à P.
1 1 αa 2 − αb 2
n n (AB) a pour coefficient directeur = α(a + b).
ò0 x dx < In < ò0 ex dx a−b

Chapitre 14 ) Calcul intégral 359

172892_Chap14_341-360.indd 359 23/07/2020 10:46:07


La tangente en C(xC  ;  f(xC)) a pour coefficient direc- π
2
π
2
teur 2axC = a(a + b) d’où xC =
a+b
.
Alors ∫0 (π −2 x − π)sin( x)dx = ∫
0
2 x sin( x)dx.
2 π 
Si x ∈  ; 2π , alors p  <  2x donc 2x  -  p  ˘  0 et
 2 
|2x - p| = 2x - p.
Alors
2π 2π
∫π 2 (π −2 x − π)sin( x)dx = ∫π 2 (2π − 2 x)sin( x)dx.
π
2
Calcul de ∫0 2 x sin( x)dx
 π
Pour tout réel x de  0 ;  , on pose :
 2 
u(x) = 2x u¢(x) = 2
v¢(x) = sin(x) v(x) = - cos(x)
D’après la formule d’intégration par parties :
π π π
2 2
∫0 2 x sin( x)dx = [−2 x cos( x)]0 2 − ∫
0
−2 cos( x)dx
π π
2
∫0 2 x sin( x)dx = [2 sin( x)]0 2 = 2


Calcul de ∫π 2 (2π − 2 x)sin( x)dx
π 
Pour tout réel x de  ; 2π , on pose :
 2 
u(x) = 2p - 2x u¢(x) = - 2
v¢(x) = sin(x) v(x) = - cos(x)
D’après la formule d’intégration par parties :
124 D’après la relation de Chasles : 2π

I=∫
π
2
(π −2 x − π)sin( x)dx
∫π 2 (2π − 2 x)sin( x)dx
0

2π = [−(2π − 2 x)cos( x)]π2π − ∫π 2 cos( x)dx
+∫π (π −2 x − π)sin( x)dx. 2 2
2 2π
 π ∫π 2 (2π − 2 x)sin( x)dx = 2π −[2 sin( x)]π2π = 2π + 2
Si x ∈  0 ;  , alors 2x  <  p donc 2x  -  p  <  0 et 2
 2 
|2x - p| = p - 2x. On obtient : I = 2 + 2p + 2 = 2p + 4.

360

172892_Chap14_341-360.indd 360 23/07/2020 10:46:28


15
Succession d’épreuves
indépendantes.
Schéma de Bernoulli

2 Schéma de Bernoulli
Questions-Tests et loi binomiale
1
1 1. a)  P(S) = = 0 , 2. b) 0,2 S
5 0,2 S
0,8 S
S 0,2 S
0,2 0,8 S
1 (2) {c ; a ; d} 2 (3) 3 3 (2) 120 0,8 S
0,2 S
15 0,8 0,2 S
1 1 S
4 (3)   
0,8
5 a) (1)  b) (1)  S 0,2 S
 8  4 3 0,8 S
0,8 S
6 a) (3) 0,9 b) (1) 0,12 c) (2) 0,39
2.  k 0 1 2 3
P(X = k) 0,512 0,384 0,096 8 ´ 10- 3
Par exemple, P(X = 3) = 0,2 ´ 0,2 ´ 0,2 = 8 ´ 10- 3.

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Savoir-faire

1 Succession d’épreuves
indépendantes 2 a) Dé 1 Pièce
2 1
1 1
1 Gène A Gène B Gène C Issue 1 2 2
0,1 C ABC 2 1
0,04 B 1 2 1
0,9 C ABC 6 2
A 1 1 2
0,02 0,1 C ABC
0,96 B 6 2 1
0,9 C ABC 1 3 1
0,1 C ABC 6 2 2
0,98 0,04 B 1
A 0,9 C ABC 1 2 1
0,1 C ABC 6 4 1
0,96 B 1 1 2 2
0,9 C ABC
6 2 1
5 1
2 a) P(ABC) = 0,02 ´ 0,04 ´ 0,1 = 8 ´ 10- 5 1
2 2
6 1
La probabilité que, chez l’animal choisi, les trois 2 1
6 1
gènes aient muté est 8 ´ 10- 5. 2 2
b)  P(ABC) = 0 , 98 × 0 , 96 × 0 , 9 = 0 , 84672. Issue (1 ; 1) (1 ; 2) (2 ; 1) (2 ; 2) (3 ; 1) (3 ; 2)
La probabilité que, chez l’animal choisi, les trois 1 1 1 1 1 1
gènes n’aient pas muté est 0,84 672. Probabilité
12 12 12 12 12 12
−3
c)  P(ABC) = 0 , 02 × 0 , 96 × 0 ,1 = 1, 92 × 10 . Issue (4 ; 1) (4 ; 2) (5 ; 1) (5 ; 2) (6 ; 1) (6 ; 2)
La probabilité que, chez l’animal choisi, seul le 1 1 1 1 1 1
Probabilité
gène B n’ait pas muté est 1,92 ´ 10- 3. 12 12 12 12 12 12

Chapitre 15 ) Succession d’épreuves indépendantes. Schéma de Bernoulli 361

172892_Chap15_361-376.indd 361 23/07/2020 10:19:17


b) p = P((2 ; 2)) + P((4 ; 2)) + P((6 ; 2)) On sait que P(S)  =  0,49 donc on considère chaque
1 1 1 1 tirage comme une épreuve de Bernoulli de paramètre
p= + + = .
12 12 12 4 0,49.
La probabilité d’obtenir un couple de numéros pairs b) Cette épreuve de Bernoulli est répétée trois fois de
1 manière indépendante. La situation peut donc être
est égale à .
4 associée à un schéma de Bernoulli.
3 a)  Pièce Papier 1er enfant 2e enfant
1
1
4 S
1 0,49
2
4
1 1 1 S _
2 1 4 3 0,49 0,51 S
4
4
1 _ 0,49 S
1 0,51
4 S
1 1
2 _
2 4 0,51
2 1 S
1 4 3
4
4 8 a) Épreuve de Bernoulli : lancer de dé.
Issue (1 ; 1) (1 ; 2) (1 ; 3) (1 ; 4) (2 ; 1) (2 ; 2) (2 ; 3) (2 ; 4) Le succès est S  : «  Le numéro obtenu est le 6  » et
1 1 1 1 1 1 1 1 1
Probabilité p = P(S) = .
8 8 8 8 8 8 8 8 6
b) p = P((1 ; 2)) + P((2 ; 2)) + P((2 ; 1)) Schéma de Bernoulli  : on répète n  =  4  fois cette
1 1 1 3 épreuve de Bernoulli dans des conditions d’indépen-
p= + + = . dance.
8 8 8 8
La probabilité d’obtenir au moins une fois le numéro Loi binomiale  : la variable aléatoire X qui donne le
3 nombre de succès suit la loi binomiale de paramètres
2 est égale à . 1
8 n = 4 et p = .
6
5 a) Chaque tirage est une expérience aléatoire à
4 1 3  5 1  1 3 5 5
deux issues : b)  P(X = 3) =      = 4 ×   × =
3
   6   6   6  6 324
• le succès S : « La brique est jaune »
soit P(X = 3) » 0,015.
• l’échec S  : « La brique est verte ».
La probabilité d’obtenir exactement trois fois le 6 en
On sait que P(S)  =  0,44, donc on considère chaque
quatre lancers est environ égale à 0,015.
tirage comme une épreuve de Bernoulli de paramètre
c) P(X < 1) = P(X = 0) + P(X = 1)
0,44.
4 1 0  5 4 4 1 1 5 3
b) Cette épreuve de Bernoulli est répétée trois fois de P(X < 1) =      +     
0 6   6   1 6   6 
manière indépendante. La situation peut donc être
P(X < 1) » 0,868.
associée à un schéma de Bernoulli.
c)  1er tirage 2e tirage 3e tirage
0,44 S
S _
0,44 0,56 S

0,44
S
0,56
_
S
0,44 S
_
Acquérir des automatismes
0,56 S
0,44 S
0,56 S _
_ 0,44 0,56 S
S 10 Expérience 1 4 issues Expérience 2 36 issues
_ 0,44 S
0,56 S _ Expérience 3 12 issues
0,56 S
11 a) Exemples : (A ; 3) et (B ; 7)
6 a)  Chaque naissance est une expérience aléa- b) Exemples : (A ; B) et (C ; A)
toire à deux issues :
• le succès S : « L’enfant est une fille » 12 a) P((H ; a)) = 0,08 b)  P((H ; b)) = 0 ,18
• l’échec S  : « L’enfant est un garçon ». c)  P((H ; c)) = 0 , 3.
362

172892_Chap15_361-376.indd 362 23/07/2020 10:19:37


13 a) E = {(R ; B), (R ; O), (J ; B), (J ; O), (V ; B), (V ; O)} 1 11
1
P(C) = 11× = .
b)  B 16 16
1 2 R 1
O (ou encore
3 2 1
1 1  11
1
J 1 2
B P(C) = 1 − (P(A) + P(B)) = 1 −  +  = .
3 O 16 4  16
2 1
1 B
3 V 1 2 16 a)  On note les couleurs G (gris)  ; B (bleu),
2
O
R (rouge) ; J (jaune).
1 1 1
c) •  P(V ; B) = × = . E1 = {G ; B} ; E2 = {B ; R} ; E3 = {B ; J}.
3 2 6
1 1 1 Ainsi, l’univers E possède 2 ´ 2 ´ 2 soit 8 issues.
• P(J ; O) = • P(R ; B) = • P(R ; O) = .
6 6 6 b)  3 B
1
2 B 1 4
14 a) E = {(a ; e), (a ; f), (b ; e), (b ; f), (c ; e), (c ; f), 3 4 3 J
G B
(d ; e), (d ; f)} 5 1 R 1 4
2 4 J
b)  1 e
1 3 B
a 1 2 B 1 4
2 2
1 2 1 f 4 3 J
e 5 B B
4
1 b 1 2 1 R 1 4
4 2 f 2 J
1 e 4
1
4 c 1 2 c) P(M) = P(B ; R ; J) + P(G ; R ; J) + P(G ; B ; J) + P(G ; R ; B)
1
2 1 f
4 e 2 1 1 3 1 1 3 1 1 3 1 3
d 1 2 P(M)= × × + × × + × × + × ×
2 f 5 2 4 5 2 4 5 2 4 5 2 4
1 1 1 17
c)  P(a ; e) = × = . P(M) = = 0 , 425.
4 2 8 40
La probabilité que les aînés des deux familles jouent La probabilité que les trois boules soient de couleurs
1
le premier match est égale à . différentes est égale à 0,425.
8
1 3 3
15 a) J
d)  P(G ; B ; J) = ; P(G ; R ; J) = .
1 2 40 40
2 J F
1 J J Les deux issues sont donc (G ; B ; J) et (G ; R ; J).
2 1 F
F
2
J 1 J 17 Les deux ont raison.
1 1 2 J F
2 2 F J Pour Axelle, le succès est «  le numéro tiré est pair  »,
1 F
2
F tandis que pour Kylian, le succès est « le numéro tiré
J est impair ».
1
2 J F
1 1 J
J F 18 Il s’agit d’un schéma de Bernoulli dont l’épreuve
2 2 1
F
F 2 de Bernoulli est répétée n = 3 fois et dont la probabi-
1 J
1 2 J F lité du succès est p = 0,4.
2 F J
1 F
1 F 19 Cet arbre ne peut pas représenter un schéma de
2
2
Il y a 16 réponses possibles à ce contrôle. Bernoulli car :
b) Il s’agit d’une loi équiprobable car chaque issue a • sur la deuxième partie de l’arbre, il y a trois issues (B,
1 C, D)
une probabilité égale à .
1 16 •  PA (B) ≠ PA (B) donc la réalisation de B dépend de la
c) •  P(A) = .
16 réalisation ou non de A. Il n’y a donc pas indépen-
• P(B) = P(JFFF) + P(FJFF) + P(FFJF) + P(FFFJ) dance.
1 1
P(B) = 4 × = .
16 4 20 Succès : « L’élève choisi est un garçon ».
d) P(C) = P(JFFF) + P(JFJF) + P(JFFJ)
+ P(FJJF) + P(FFJJ) + P(FJFJ) Échec : « L’élève choisi est une fille ».
+ P(JJJF) + P(JJFJ) + P(JFJJ) 16 8 18 9
P(S) = = et P(S) = = .
+ P(FJJJ) + P(JJJJ) 34 17 34 17

Chapitre 15 ) Succession d’épreuves indépendantes. Schéma de Bernoulli 363

172892_Chap15_361-376.indd 363 23/07/2020 10:20:02


21 Succès : « La boule tirée est rouge ». 25 Le succès est S : « La carte porte un X ».
1re carte 2e carte 3e carte
Échec : « La boule tirée est noire ».
2/5 S
5 4 _
P(S) = et P(S) = . 2/5 S
3/5 S
9 9
S _ 2/5 S
2/5 3/5 _
S S
3/5
22 Succès : « Le numéro 3 est sorti ».
2/5 S
3/5 _ 2/5 S _
Échec : « Le numéro 1, 2 ou 4 est sorti ». S 3/5 S
_ 2/5
1 3 3/5
S
S
_
P(S) = et P(S) = .
4 4 3/5 S

26 Puisqu’un même morceau ne peut pas être


23 a)  Le passage de chaque voiture correspond à
répété deux fois, c’est qu’il n’y a pas indépendance
une épreuve de Bernoulli dont le succès est « le radar
entre les deux morceaux diffusés. On ne peut donc
constate un défaut d’assurance ». p = P(S) = 0,018.
pas associer la situation à un schéma de Bernoulli.
Cette épreuve est répétée n = 3 fois de manière iden-
tique et indépendante. Il s’agit donc d’un schéma de 27 Le succès est S : « La pièce tombe sur Pile ».
Bernoulli. 1er lancer 2e lancer 3e lancer
1
b)  1 voiture
re
2 voiture
e
3 voiture
e 9 S
1 _
0,018 S S 8 S
_ 9
1
0,018 S 9
0,982 S 1 S _ 9 S
9 8 _
S _ 0,018 S S 8 S
0,018 0,982 _ 9 1
S S 1 9
0,982 9 S
8 _ 9 S _
0,018 S S 8 S
0,982 _ 0,018 S _ 9
9
1
0,982 S 8 _ 9 S
S
_ 9 S _
0,982 0,018 S 8 S
S _ 9
0,982 S
28 L’épreuve est répétée n = 3 fois.
24 a)  Le tirage d’une carte correspond à une La probabilité du succès est p = 1 - 0,3 = 0,7.
épreuve de Bernoulli dont le succès S est «  la carte Les valeurs prises par X sont 0 ; 1 ; 2 ; 3.
21 7
tirée est un atout ». p = P(S) = = .
78 26 29 Le deux ont raison.
Cette épreuve est répétée n = 4 fois de manière iden- Léa a considéré que le succès est A ; tandis que Jean-
tique et indépendante. Il s’agit donc d’un schéma de Philippe a considéré que le succès est B.
Bernoulli.
 2
b) 30 X suit la loi binomiale B10 ; .
1re carte 2e carte 3e carte 4e carte  5
7
7 26 _S
26 S S 31 Succès : « Le numéro obtenu est le 6 ».
_
7 S
19 S _S 1
26 S p = P(S) = .
26 6
S 7 _S
7 L’épreuve est répétée n  =  20  fois de manière iden-
19 _ 26 S S
26 _ tique et indépendante, donc X suit la loi binomiale
26 S
19 S _S
S  1
26 B20 ; .
 6
7 _S
26 S S
19 7 _ 32 Succès : « Le numéro obtenu est Pile ».
S
19 S _S
26 26
_ S 1
26
S p = P(S) = .
7 _S 2
19 _ 26 S S
_ L’épreuve est répétée n = 5 fois de manière identique
26 S S _S
19  1
26
19 S et indépendante, donc X suit la loi binomiale B5 ; .
26  2
364

172892_Chap15_361-376.indd 364 23/07/2020 10:20:17


 1
33 Succès : « Le numéro obtenu est 3, 4 ou 5 ». b) Lorsque X suit la loi binomiale B10 ;  :
 4
3 P(X < 2) » 0,53.
p = P(S) = .
10
L’épreuve est répétée n = 3 fois de manière identique 40 P(3 < X < 6) = P(X = 3) + P(X = 4) + P(X = 5).
et indépendante, donc X suit la loi binomiale a) Lorsque X suit la loi binomiale B(10  ;  0,2)  :
 3 P(3 < X < 6) » 0,32.
B3 ; .  2
 10  b) Lorsque X suit la loi binomiale B11 ;  :
 5
P(3 < X < 6) » 0,63.
34 a)  Le choix d’une carte est une épreuve de
Bernoulli, le succès est S : « La carte tirée est un as » et 41 a) Cet algorithme calcule P(a < X < b).
4 1
p = P(S) = = . b) 
32 8
On répète n  =  3  fois cette même épreuve dans des
conditions d’indépendance.
La variable aléatoire X qui donne le nombre d’as Pour la loi binomiale B(20 ; 0,7) : P(8 < X < 15) » 0,761.
obtenus suit la loi binomiale de paramètres n = 3 et
1 42 a) X suit la loi binomiale de paramètres n = 20
p= . et p = 0,03.
8
3 1 1 7 2 147 b) P(X = 0) = 0,9720 » 0,54
b) •  P(X = 1) =      = ≈ 0 , 287.
1 8   8  512 P(X ˘ 1) = 1 - P(X = 0)
•  P(1 < X < 3) = P(X = 1) + P(X = 2) P(X ˘ 1) » 0,46
2
147 3 1   7  43 a) X suit la loi binomiale de paramètres n = 5 et
= +     
512 2 8   8  1
p= .
21 4
= ≈ 0 , 328.
64 b) P(A) = P(X < 2) = P(X = 0) + P(X = 1)
5 1 0  3 5 5 1 1 3 4
35 a) n = 3 P(A) =      +      ≈ 0 , 63.
27 3 2 0 4   4  1 4   4 
P(X = 0) = (1 − p)3 = donc 1 − p = et p = .
125 5 5 La probabilité que moins de deux lampes s’illuminent
b)  k 0 1 2 3 en vert est environ égale à 0,63.
27 54 36 8 P(B) = P(X ˘ 2) = P(X = 2) + P(X = 3) + P(X = 4) 
P(X = k)
125 125 125 125 + P(X = 5)
P(B) = 1 - P(X < 2) = 1 - P(A) » 1 - 0,63 » 0,37.
36 n = 4 et (1 - p)4 = 0,129 6 donc 1 - p = 0,6 et La probabilité qu’au moins deux lampes s’illuminent
p = 0,4. en vert est environ égale à 0,37.

37 1. a) p = 0,05 + 0,05 + 0,3 = 0,4. 44 a) X suit la loi binomiale de paramètres n = 4 et


La probabilité d’obtenir un numéro pair est égale à p = 0,1.
0,4. b) P(X ˘ 1) = 1 - P(X = 0) = 1 - 0,94
n
b)  P(X n = 1) =  0 , 41 × 0 , 6n−1 = n × 0 , 4 × 0 , 6n−1 P(X ˘ 1) » 0,34
 1
2. a) Dans la case rouge, il faut saisir : La probabilité qu’au moins un enfant sur les quatre
i*0.4*0.6**(i-1) présente le caractère C est environ égale à 0,34.
b)  n 1 2 3 4 5
0,4 0,48 0,432 0,346 0,259
45 a)  Tirer une cordelette est une épreuve de
P(X = 1)
Bernoulli.
n 6 7 8 9 10 30
S : « Tirer un gros lot » et P(S) = = 0 ,12.
P(X = 1) 0,187 0,131 0,09 0,06 0,04 250
On répète trois fois cette même épreuve dans des
38 Réalisation de la feuille de calcul. conditions d’indépendance.
X suit la loi binomiale de paramètres n = 3 et p = 0,12.
39 P(X < 2) = P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 2). b) P(X = 0) = 0,883 » 0,68.
a) Lorsque X suit la loi binomiale B(5  ;  0,  3)  : La probabilité de ne pas gagner de gros lot est envi-
P(X < 2) » 0,84. ron égale à 0,68.

Chapitre 15 ) Succession d’épreuves indépendantes. Schéma de Bernoulli 365

172892_Chap15_361-376.indd 365 23/07/2020 10:20:47


c) P(X ˘ 1) = 1 - P(X = 0) P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 2) = q2 + 2pq + p2
P(X ˘ 1) » 0,32 P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 2) = (p + q)2 = 1
La probabilité de gagner au moins un gros lot est
2. a)  k 0 1 2 3
environ égale à 0,32.
3 P(X = k) q3 3pq2 3p2q p3
d)  P(X = 2) =  0 ,122 (1 − 0 ,12)1 ≈ 0 , 038.
2
P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 2) + P(X = 3) est égal
La probabilité de gagner exactement deux gros lots
à :
est environ à 0,038.
q3 + 3q2p + 3qp2 + p3
b) (p + q)  = p  + 3p2q + 3pq2 + q3.
3 3

Donc P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 2) + P(X = 3) = 
(p + q)3 = 13 = 1. n n

Pour se tester
3. Hypothèse de récurrence : ∑  p k q n−k = ( p + q)n
 
k = 0 k 
c’est-à-dire
n  n  k −1 n−k −1
p n +   p n−1q +  +   p q +
 1 n − k + 1
 n  n−1
46 1. C 2. B 3. A +   pq + q n
n − 1

47 1. A, C, D 2. B, C 3. A, D 4. A, B, C • On sait de plus que, pour tout i, 0 < i <n,
n  n 
  =  
 i  n − 1
48 1. Faux
Ainsi,
En effet, pour les moins de 18  ans, l’univers est
 n  n−1  n  k −1 n−k +1
E1 = {F ; H} ; pour les 18 à 60 ans, l’univers est E2 = E1 ; p n +   p q +  +  
k − 1 p q +
pour les 60 ans et plus, l’univers est E3 = E1 = E2. n − 1
Donc l’univers de cette expérience aléatoire est n
+   pq n−1 + q n
E = E1 ´ E2 ´ E3 et il comporte 2 ´ 2 ´ 2 soit 8 issues.  1
2. Vrai En multipliant cette ligne par p, on obtient la pre-
En effet, p = P(F ; F ; F) + P(H ; H ; H) mière ligne bleue.
45 30 18 55 45 12 •  On repart de l’hypothèse de récurrence et on sait
p= × × + × ×
100 75 30 100 75 30 n
que   = 1. Ainsi, en multipliant (p + q)n par q, on
p = 0,24. n
3. Vrai obtient la deuxième ligne bleue.
En effet, p¢  =  P(F  ; F  ; F)  +  P(F  ; F  ; H)  +  P(H  ; F  ; • On sait que, pour tout k tel que 1 < k <n,
F) + P(F ; H ; F) n + 1  n  n
     
 k  = n − k  + k 
45 30 18 45 30 12 55 30 18
p′= × × + × × + × × En additionnant les deux premières lignes bleues, on
100 75 30 100 75 30 100 75 30
45 45 5 18 obtient alors la troisième ligne.
+ × × Par exemple :
100 75 30
 n  k n+1−k n k n+1−k
p ′ = 0 , 474.   +   p q
k − 1 p q k 
=

 n  n k n+1−k
   
k − 1 + k  p q =
 

S’entraîner
 n  n k n+1−k n + 1 k n+1−k
    =   p q
n + 1 − k  + k  p q  k 
.
 

50 P(X ˘ 1) = 1 - P(X = 0)
n
49 1.  P(X > 1) = 1 −   p 0 (1 − p)n
k 0 1 2 0
n
P(X = k) q2 2pq p2 Or   = 1 et p0 = 1, donc P(X ˘ 1) = 1 - (1 - p)n.
0
366

172892_Chap15_361-376.indd 366 23/07/2020 10:21:19


Ainsi, P(X ˘ 1) ˘ S est successivement équivalent à 2. a)  Dé 1 / Dé 2 1 2 3 4 5 6
1 - (1 - p)n ˘ S ; (1 - p)n < 1 - S ; 1 2 3 4 5 6 7
ln(1 - p)n < ln(1 - S) ; nln(1 - p) < ln(1 - S) ; 2 3 4 5 6 7 8
3 4 5 6 7 8 9
ln(1 − S)
n> (car 1 - p Î ]0 ; 1[, donc ln(1 - p) < 0). 4 5 6 7 8 9 10
ln(1 − p)
Les issues de X sont donc les nombres entiers de 2 à 10.
4 1
51 Parcours 1 b)  P(X = 5) = = ≈ 0 ,167
24 6
On note V l’issue : « La lettre choisie est une voyelle ». 4 1
P(X = 6) = = ≈ 0 ,167
p = P(V ; V) + P(V ; V) + P(V ; V) 24 6
6 19 20 5 6 5 Ces deux probabilités sont proches des fréquences
p= × + × + ×
26 24 26 24 26 24 observées dans les échantillons de la question 1. b).
61
p= ≈ 0 , 39.
156 53 1. a)  Urne 1 Urne 2 Urne 3
1
La probabilité qu’il y ait au moins une voyelle est envi- 1 3 V
2 V 2 _
ron égale à 0,39. 3
V
1 V 1
1 _
3
V 3 V
Parcours 2 2 _
0 2
1 1 3 V
1
a) et b)  4 1 1
3
1 1 4 2 2 V 2 V
_
_
4 2 3 V 1 3 V
1 1
1 _ 3 V
3 43 V 2 _
0 2
1 3 V
1 4 1 2 1 2
3 1 b)  p = 1 − P(V ; V ; V) = 1 − × ×
2 1 4
2 3 2 3
4
1 2 7
43 p = 1− = .
1 9 9
1 0
3
4 1
1
La probabilité de tirer au moins une boule verte est
3 1 4 7
4 2 égale à .
1 9
43 2. a)  Urne 1 Urne 2 Urne 3
1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 A
c)  P(A) = × + × + × + × A 3
2 _
3 4 3 4 3 4 3 4 2 A
1 A 1 3
1 1 1 2 _
P(A) =  + 1 +  = . 3 1
A 3 A
2 _

3 2 2 3 2
1 3 A
La probabilité qu’au moins l’un des deux chiffres 1
3
2 2 A 2 A
_
2 _
3 A
tapés soit pair est égale à . 3 A 1
3 1 _ 3
2 _
A
2 A
b)  3 A
52 1. a) Dans le cadre rouge, il faut saisir :
randint(1,4) p ′ = P(A ; A ; A) + P(A ; A ; A) + P(A ; A ; A) + P(A ; A ; A)
Dans le cadre vert, il faut saisir : 3 1 2 1 1 2 2 1 2 2 1 1
p′ = × × + × × + × × + × ×
x = = k : 2 2 3 3 2 3 3 2 3 3 2 3
12 2
Dans le cadre bleu, il faut saisir : p′ = = .
18 3
som/n La probabilité d’obtenir A une fois au plus est égale à
b)  2
.
3

54 a)  G
0,08

V _
0,4 0,92 G

_ 0,28 G
0,6
V

0,72
_
G

Chapitre 15 ) Succession d’épreuves indépendantes. Schéma de Bernoulli 367

172892_Chap15_361-376.indd 367 23/07/2020 10:21:49


b) D’après la formule des probabilités totales, P(S) = P(F ; F) + P(H ; H)
P(G) = P(V ∩ G) + P(V ∩ G) 25 24 30 29
P(S) = × + ×
P(G) = 0,4 ´ 0,08 + 0,6 ´ 0,28. Donc P(G) = 0,2. 55 54 55 54
La probabilité que la personne choisie ait contracté la 49
P(S) = ≈ 0 , 495.
grippe est égale à 0,2. 99
P(V ∩ G) 0 , 4 × 0 , 08 La probabilité que les deux membres choisis soient
c)  PG (V) = = = 0 ,16.
P(G) 0, 2 du même sexe est environ égale à 0,495.
Sachant que la personne choisie a contracté la grippe,
la probabilité qu’elle soit vaccinée est 0,16. 56 Parcours 1
d) P(V È G) = 0,4 + 0,2 - 0,4 ´ 0,08 = 0,568. On note X la variable aléatoire qui compte le nombre
La probabilité que la personne choisie ait contractée de personnes malades parmi les 50 individus.
la grippe ou soit vaccinée est égale à 0,568. X suit la loi binomiale B(50 ; 0,004).
P(A) = P(X ˘ 2) = 1 - P(X < 2)
55 1.  Médecin Inÿrmier Administratif P(A) = 1 - (P(X = 0) + P(X = 1))
3
11 F P(A) =
14 8
F
29 11 H 50 50 
8
3
1 −  0 , 004 0 × 0 , 99650 +  0 , 0041 × 0 , 996 49 
F 11 F   1 
15 15 H
8  0  
11 H
29 3 P(A) » 0,017.
14 11 F
7 29 F 8 La probabilité qu’au moins deux personnes de
15 H 11 H l’échantillon soient malades est environ égale à 0,017.
3
15 11 F
29
H 8 Parcours 2
11 H
a) X suit la loi binomiale B(10 ; 0,4).
P(S) = P(F ; H ; H) + P(H ; F ; H) + P(H ; H ; F) 10
8 15 8 7 14 8 7 15 3 b)  P(X = 0) =  0 , 4 0 × 0 , 610 ≈ 0 , 006
P(S) = × × + × × + × ×  0 
15 29 11 15 29 11 15 29 11 10 1
71 P(X = 1) =  0 , 4 × 0 , 69 ≈ 0 , 040
P(S) = ≈ 0 , 43.  0 
165 c) P(X ˘ 2) = 1 - P(X < 2) = 1 - (P(X = 0) + P(X = 1))
La probabilité que l’un des trois membres soit une
P(X ˘ 2) » 1 - (0,006 + 0,040) = 0,594.
femme est environ égale à 0,43.
La probabilité qu’au moins deux personnes répondent
2.  Femme Homme
7
M
est environ égale à 0,594.
30
8 M 57 1.  a)  X suit la loi binomiale de paramètres
23
_
25 M n = 100 et p = 0,04.
30
7 b) P(X > 5) = 1 - P(X < 5)
_ M
17 30 P(X > 5) » 0,21
25 M
2. a) P(X > k) < 0,01 équivaut à P(X < k) > 0,99.
23 _
30 M
P(S) = P(M ; M) + P(M ; M) + P(M ; M)
17 23
P(S) = 1 − P(M ; M) = 1 − ×
25 30
359
P(S) = ≈ 0 , 48.
750
La probabilité que l’un des deux membres choisis au
moins soit médecin est environ égale à 0,48.
3.  1er membre 2e membre
24
F
54
b) 
25 F
55 30
H
54
25
54 F
30 La plus petite valeur est k = 9.
55 H
Un lot est remboursé lorsqu’il contient strictement
29
54 H plus de 9 roses fanées.
368

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 1 b) P(X > 1) = 1 - P(X = 0) » 1 - 0,1615 » 0,839.
58 (1) a) X suit la loi binomiale B4 ; .
 37  2. a) Pour tout n de N*,
b) P(X > 1) » 0,104.
 5 n−1 1
La probabilité qu’il gagne au moins une partie en Un =   × , puisqu’on commence par n - 1 échecs
6 6
misant sur l’un des 37 numéros est environ égale à suivi d’un succès.
0,104.
 19  b) Pour tout n de N*,
(2) a) X suit la loi binomiale B4 ; .
 37   5 n 1 5  5 n−1 1 5
b) P(X > 1) » 0,943. Un =   × = ×   × = Un .
La probabilité qu’il gagne au moins une partie en 6 6 6 6 6 6
5
misant sur « impair » est environ égale à 0,943. Donc la suite (Un) est géométrique de raison .
6
 18  c) Un < 0,1 est successivement équivalent à
(3) a) X suit la loi binomiale B4 ; .
 37   5 n−1 1  5 n−1
b) P(X > 1) » 0,930.   × < 0 ,1 ;   < 0 , 6 ;
 6  6  6 
La probabilité qu’il gagne au moins une partie en
misant sur « 1 à 18 » est environ égale à 0,93.  5 n−1
ln    < ln(0 , 6) ;
 18   6  
(4) a) X suit la loi binomiale B4 ; .
 37  5
b) P(X > 1) » 0,930. (n − 1)ln  < ln(0 , 6) ;
La probabilité qu’il gagne au moins une partie en 6
ln(0 , 6) 5
misant sur « Rouge » est environ égale à 0,93. n −1> (car ln  < 0 )
 12  5 6
(5) a) X suit la loi binomiale B4 ; . ln 
 37  6
b) P(X > 1) » 0,792. ln(0 , 6)
La probabilité qu’il gagne au moins une partie en n > 1+
5
misant sur « 1 à 12 » est environ égale à 0,792. ln 
6
ln(0 , 6)
59 a) X suit la loi binomiale B(50 ; 0,75). Or 1 + ≈ 3, 8
 5 
50 
ln 
P(X = 35) =  0 , 7535 × 0 , 2515 ≈ 0 , 089. 6
35 Ainsi, il faut prendre n > 4.
La probabilité que sur cet échantillon de 50 clients, 35
lui aient laissé un pourboire est environ égale à 0,089. 61 a) On sait que :
b) 72 ¸ 1,80 = 40. p1 + p2 + p3 + p4 + p5 + p6 = 1, donc
Il faut donc que 40 clients lui aient laissé un pour-
p3 + p2 + p3 + p2 + p3 + p2 = 1 or p2 = 2p3 donc
boire.
1 2
P(X = 40) » 0,099. 9p3 = 1 et p3 = donc p2 = .
9 9
La probabilité qu’il ait reçu 72  € de pourboires est 1 2
Ainsi, p1 + p3 + p5 = et p2 + p4 + p6 = .
environ égale à 0,099. 9 9
c) P(35 < X < 40) » 0,673. b) La probabilité d’obtenir un résultat qui est
La probabilité qu’entre 35 et 40 (inclus) des 50 clients 2
p = p2 + p4 + p6 = .
de l’échantillon, lui aient laissé un pourboire est envi- 3
ron égale à 0,673. X est la variable aléatoire qui compte le nombre de
fois où on a obtenu un résultat pair lors des n lancers.
 1
60 1. a) X suit la loi binomiale B10 ; .  2
X suit la loi binomiale Bn ; .
 6  3
En cellule B2, il faut taper :
=LOI.BINOMIALE (A2 ;10 ;1/6 ;0) qn > 0,999 est successivement equivalent à
P(X > 1) > 0,999 ; 1 - P(X = 0) > 0,999 ;
n 2 0  1n
P(X = 0) < 0,001 ;      < 0 , 001 ;
0 3   3 
 1 n   n 
  < 0 , 001 ; ln 1  < ln(0 , 001) ;
 3   3  
 1 ln(0 , 001)
nln  < ln(0 , 001) ; n > .
3  1
ln 
3

Chapitre 15 ) Succession d’épreuves indépendantes. Schéma de Bernoulli 369

172892_Chap15_361-376.indd 369 23/07/2020 10:22:58


ln(0 , 001) P(X  =  1)  =  0,345  6 et P(X  =  3)  =  0,153  6 donc
Or, ≈ 6 , 3.
 1 P(X = 1) > P(X = 3).
ln 
3 c) La proposition est vraie.
Donc, il faut n ˘ 7. En effet, pour 0 < k < n,
 n  n−k
62 Dans chaque cas, on note X la variable aléatoire P(Y = k ) = P(X = n − k ) =   p (1 − p)k ,
 n − k 
qui indique le nombre de fois où la figure est apparue  n  n n
or,   =   donc P(Y = k ) =  (1 − p)k p n−k .
sur les trois rouleaux. 
n − k  k   k 
 2
a) • Gain 1 000 : X suit B3 ; .
 38  65 1. a) Le trajet 0-0-1-1-0 correspond au numéro 2 ;
- 4
P(X = 3) » 1,45 ´ 10 . le trajet 1-1-0-1-0 correspond au numéro 3.
 3
• Gain 500 : X suit B3 ; . b) Dans le cadre rouge, il faut écrire :
 38 
som/n
P(X = 3) » 4,92 ´ 10- 4.
 4
• Gain 100 : X suit B3 ; .
 38 
P(X = 3) » 1,16 ´ 10- 3.
 5
• Gain 50 : X suit B3 ; .
 38 
P(X = 3) » 2,28 ´ 10- 3.
 6
• Gain 25 : X suit B3 ; .
 38 
P(X = 3) » 3,94 ´ 10- 3.
 8
• Gain 10 : X suit B3 ;  (avec olives)
 38 
P(X = 3) » 9,93 ´ 10- 3.
 10 
• Gain 10 : X suit B3 ;  (avec cerises)
 38 
P(X = 3) » 0,018.
 10 
• Gain 5 : X suit B3 ; .
 38  c)  Pour 10  000  lancers, le programme affiche une
P(X = 2) » 0,153. fréquence égale à 0,315 1.
 10  2. a) Le succès est : « La bille part à droite ».
• Gain 2 : X suit B3 ; .
 38  1
p = P(S) = .
P(X = 1) » 0,429. 2
1
b) Pour que la partie ne soit pas perdante, il faut que Il s’agit d’une épreuve de Bernoulli de paramètre .
 1 2
le gain soit supérieur ou égal à 10.
b) X suit la loi binomiale B5 ; .
Ainsi, p » 1,45 ´ 10- 4 + 4,92 ´ 10- 4 + 1,16 ´ 10- 3   2
5 1 3  1 2
+ 2,28 ´ 10- 3 + 3,94 ´ 10- 3 + 9,33 ´ 10- 3 + 0,018 c)  P(X = 3) =      = 0 , 3125.
p » 0,034. 3 2   2 
Ces deux résultats sont très proches.
63 a)  «  Ne pas obtenir de succès  » ou «  Obtenir La difference est dûe aux fluctuations d’échantillon-
seulement des échecs ». nage.
b) « Obtenir au moins trois succès » ou « Obtenir plus d) P(X = 0) = 0,031 25 ; P(X = 1) = 0,156 25 ;
de deux succès ». P(X = 2) = 0,312 5 ; P(X = 4) = 0,156 25 ;
c) « Obtenir au moins deux succès » ou « Obtenir plus P(X = 5) = 0,031 25.
de trois échecs ».
66 1. a) X suit la loi binomiale de paramètres n = 70
64 a) La proportion est vraie. et p = 0,95.
En effet P(X > 1) = 1 - P(X = 0). b) P(X < 69) = 1 - P(X = 70)
b) La proposition est fausse. P(X < 69) = 1 - 0,9570
En effet pour n = 4, p = 0,4 et k = 1, P(X < 69) » 0,972
370

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2. a) X suit la loi binomiale de paramètres n = 80 et 1
Ainsi, la fonction f admet un maximum égal à et
p = 0,95. 2
atteint pour x = 50.
b) P(X < 69) » 0,002
2.  a)  X suit la loi binomiale de paramètres n  =  2 et
c) P(X > 71) = 1 - P(X < 70) » 0,993 m
3. a) Dans le cadre rouge, il faut écrire : p= .
100
R = 90*70 - 45*(0.95*n - 70) m  m 
P(X = 1) = 2 × × 1 −  . Ainsi, P(X = 1) = f(m).
Dans le cadre vert, il faut écrire : 100  100 
x  x 
La fonction x  2 1 −  définie sur [0  ;  100]
R = 90*0.95*n 100 100 
b)  1
admet pour maximum f(50) = .
2
La probabilité est maximale pour m = 50.
1
b) Dans ce cas, P(X = 1) = .
2
70 750 € d’indemnisation correspond à trois retards
de plus de 3 h.
La recette est maximale pour la plus petite valeur de
n telle que 0,95n > 70, c’est-à-dire pour n = 74. Pour un vol donné, on note succès l’événement S : «Le
vol a plus de 3 h de retard ».
67 Yanis : p = P(S) = 0,04 ´ 0,22 = 0,008 8.
1 2 2 1 4 1 L’expérience est répétée n  =  10  fois de manière
p = P(3 ; 2) + P(2 ; 3) = × + × = =
6 6 6 6 36 9 identique et indépendante, donc, la variable aléatoire
≈ 0 ,111. X qui donne le nombre de retards de plus de 3  h
Elia : parmi les 10 vols, suit la loi binomiale B(10 ; 0,008 8).
p¢ = P(5 ; 5 ; 2) + P(5 ; 2 ; 5) + P(2 ; 5 ; 5) 10
5 5 1 5 1 5 1 5 5 P(X = 3) =  0 , 00883 × 0 , 99127 ≈ 7, 7 × 10−5.
p′ = × × + × × + × ×  3 
6 6 6 6 6 6 6 6 6
75 71 a) X suit la loi binomiale B(4 ; 0,8)
p′ = ≈ 0 , 347.
216
Y suit la loi binomiale B(5 ; 0,3).
Yanis se trompe, Elia a plus de chance.
b) P(X > 1) = 1 - P(X = 0)
68 On note X la variable aléatoire qui donne le 4
P(X > 1) = 1 −  0 , 80 × 0 , 24 ≈ 0 , 9984.
nombre de tickets gagnants sur les n tickets. 0
 1 P(Y > 2) = 1 - (P(Y = 0) + P(Y = 1))
X suit la loi binomiale Bn ; .
 n 5 5 
P(X > 1) < 0,64 est successivement equivalent à P(Y > 2) = 1 −  0 , 30 × 0 , 75 +  0 , 3 × 0 , 74 
0  1  
n 1 0  1
n
P(Y > 2) »0,472.
1 − P(X = 0) < 0 , 64 ; 1 −    1 −  < 0 , 64 ;
0 n   n Ainsi, elle a moins de chance de gagner au moins
n n
 1  1 deux parties contre Leonard que de gagner au moins
1 − 1 −  < 0 , 64 ; 1 −  > 0 , 36.
 n   n une partie contre Alex.
À la calculatrice, on trouve qu’il faut prendre n > 24.
72 On note, Succès  : «  Le devin donne la bonne
x x2 1
69 1.  Pour tout x de [0  ;  100], f( x) = − , réponse », p = P(S) = dans le cas où il répond au
1 x 50 5000 2
donc f ′( x) = − . D’où le tableau de varia- hasard.
50 2500
tion de f. On répète n  =  10  fois l’épreuve, X est le nombre de
x 0 50 100 réponses justes du devin.
1
f ¢(x) + - X suit la loi binomiale de paramètres n = 10 et p = .
2
1 P(X = 8) » 0,04 (arrondi au centième).
f (x) 2
Dans le cas de réponses au hasard, cette probabilité
0 0 est faible, l’homme serait-il alors un vrai devin ?

Chapitre 15 ) Succession d’épreuves indépendantes. Schéma de Bernoulli 371

172892_Chap15_361-376.indd 371 23/07/2020 10:24:05


n
3. a)  P(X > 1) = 1 − P(X = 0) = 1 −  0 , 070 × 0 , 93n
Objectif BAC n
0
= 1 - 0,93 .
b) Dans le cadre rouge, il faut écrire :
1-0.93**n<0.999
73 Partie A Dans le cadre vert, il faut écrire : n+1
1.  La variable aléatoire X suit une loi binomiale de c) P(X > 1) > 0,999 est successivement equivalent à
paramètres n = 8 et de probabilité 0,01. 1 - 0,93n > 0,999 ; 0,93n < 0,001 ;
8 ln(0,93n) < ln(0,001) ; nln(0,93) < ln(0,001) ;
2. On a P(X = 2) =  0 , 012 × (1 − 0 , 01)8−2
2 ln(0 , 001)
n> .
= 28 × 0 , 012 × 0 , 996 ≈ 0 , 00263 soit 0,002  6 à 10-  4 ln(0 , 93)
près. ln(0 , 001)
Or ≈ 95, 2. Donc il faut prendre n = 96.
3. On a P(X = 0) = 0,010 ´ 0,998 » 0,922 7 et P(X = 1) ln(0 , 93)
= 8 ´ 0,01 ´ 0,997 » 0,074 6. Le cabinet doit examiner au moins 96  dossiers pour
Donc P(X > 3) = 1 - (P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 2)) que la probabilité de recruter au moins un candidat
»  1  -  (0,922  7  +  0,074  6  +  0,002  6)  =  1  -  0,999  9 soit supérieure ou égale à 0,999.
soit 0,000 1 ce qui est effectivement négligeable.
Partie B 1.  75 1. a) Anselme répond au hasard à chaque ques-
0,99B
Z _ tion donc la probabilité qu’il réponde juste à une
0,922 0,01 B
0,9 B 1
0,075 E _ question de p = .
4
0,1 B
0,003 0,99 B
_
Il y a 20  questions qui sont indépendantes donc la
D
0,01 B variable aléatoire X qui donne le nombre de bonnes
2. La probabilité demandée est réponses d’Anselme, donc sa note, suit la loi bino-
P(E Ç B) = P(E) ´ PE(B) = 0,075 ´ 0,9 = 0,0675. miale de paramètres n = 20 et p = 0,25.
3. D’après la fomule des probabilités totales : b) À l’aide de la calculatrice, l’arrondi au millième de
P(B) = P(Z Ç B) + P(E Ç B) + P(D Ç B) = 0,922 ´ 0,99 la probabilité P(X > 10) est 0,014.
+ 0,074 ´ 0,9 + 0,003 ´ 0,99 = 0,983 25 soit 0,983 3 2. On choisit au hasard la copie d’un de ces trois can-
à 10- 4 près. didats.
On note A, B, C et M les événements :
74 1. a)  0,25 E2
0,7 E1 • A : « la copie choisie est celle d’Anselme » ;
0,75 E2
D • B : « la copie choisie est celle de Barbara » ;
0,4 0,3 E1
• C : « la copie choisie est celle de Camille » ;
0,6 • M : « la copie choisie obtient une note supérieure ou
D égale à 10 ». 0,014 M
b) P(E1) = P(D Ç E1) = P(D) ´ PD(E1) = 0,4 ´ 0,7 =  1 A _
3 0,986 M
0,28. 1
0,588 M
c) La probabilité de ne pas être recruté est : 3 B _
0,412 M
P(F) = P(D) + P(D ∩ E1) + P(D ∩ E1 ∩ E2 ) 1
0,962 M
= 0 , 6 + 0 , 4 × 0 , 3 + 0 , 4 × 0 , 7 × 0 , 75 3 C _
0,038 M
= 0 , 6 + 0 ,12 + 0 , 21 = 0 , 93.
P(B ∩ M)
2. a) Chaque dossier est étudié indépendamment des La probabilité cherchée est : PM (B) = .
P(M)
autres et chaque candidat a une probabilité d’être •  On choisit au hasard la copie d’un des trois candi-
recruté égale à 0,07. La variable X suit donc la loi 1
binomiale B(5 ; 0,07). dats donc P(A) = P(B) = P(C) = .
3
5 • P(B Ç M) = P(B) ´ PB(M).
b)  P(X = 2) =  0 , 072 × 0 , 933 = 10 × 0 , 072 × 0 , 933
2 D’après le contexte, PB(M) = P(Y > 10)
5 1
P(X = 2) =  0 , 072 × 0 , 933 = 10 × 0 , 072 × 0 , 933 donc P(B ∩ M) = × 0 , 588.
2 3
» 0,039 4 » 0,039 à 10- 3 près. • D’après la formule des probabilités totales
372

172892_Chap15_361-376.indd 372 23/07/2020 10:24:25


P(M) = P(A Ç M) + P(B Ç M) + P(C Ç M)  c) Faux. D : « Obtenir deux numéros différents »
= P(A) ´ PA(M) + P(B) ´ PB(M) + P(C) ´ PC(M) P(D) = 1 - (P(1 ; 1) + P(2 ; 2) + P(3 ; 3) 
= P(A) ´ P(X > 10) + P(B) ´ P(Y > 10)  + P(4 ; 4) + P(5 ; 5) + P(6 ; 6))
+ P(C) ´ P(Z > 10) P(D) = 1 - (0,12 + 0,22 + 0,32 + 0,32 + 0,52 + 0,52)
1 1 1 P(D) = 0,765.
= × 0 , 014 + × 0 , 588 + × 0 , 962
3 3 3
1, 564
=
3 0 , 588

Pour aller plus loin


Donc PM (B) = 3 ≈ 0 , 376.
1, 564
3

76 Pour une variable aléatoire X qui suit la loi bino-


miale B(n ; p),
79 1. a) X peut prendre toutes les valeurs qui sont
n
•  P(X = k ) =   p k (1 − p)n−k des nombres entiers naturels non nuls.
k 
b)  1re épreuve 2e épreuve 3e épreuve 4e épreuve 5e épreuve
• P(X > k) = P(X = k) + P(X = k + 1) + … + P(X = n)
P S
n  n  k +1 _ P S
=   p k (1 − p)n−k +   p (1 − p)n−k −1 +  1-p S _ P S
k  k + 1 1-p S _ P S
1-p S _ P S
n S
+  p n (1 − p)0 _
1-p
1-p S
n
c) • P(X = 3) = p(1 - p)2 • P(X = 5) = p(1 - p)4.
• P(X < k) = P(X = 0) + P(X = 1) + … + P(X = k)
n n d) Pour tout nombre entier naturel k non nul,
=   p 0 (1 − p)n +   p1(1 − p)n−1 +  P(X = k) = p(1 - p)k - 1
0   1
e) Pour tout nombre entier naturel k non nul,
n
+  p k (1 − p)n−k P(X < k) = P(X = 1) + P(X = 2) + … + P(X = k)
k 
P(X < k) = p + p(1 - p) + … + p(1 - p)k - 1
77 X est la variable aléatoire qui compte le nombre P(X < k) = p(1 + (1 - p) + … + (1 - p)k - 1)
de participants, parmi les trois, qui tenteront le par- 1 − (1 − p)k −1+1
P(X < k ) = p × = 1 − (1 − p)k .
cours sportif. 1 − (1 − p)
 1 f) Puisque 1  -  p  Π ]0  ;  1[, lim (1 − p)k = 0 et
X suit la loi binomiale B3 ; . k →+∞
 3 lim P(X < k ) = 1.
k →+∞
3 10  2 3 8
P(X = 0) =      = . 2. a) X est la variable aléatoire qui indique le rang de
0 3   3  27 la première panne.
3 13  2 0 1 Donc si, pour une utilisation donnée, le succès est S :
P(X = 3) =      = .
3 3   3  27 «  le produit est en panne  », alors X suit la loi
Ainsi, P(X = 0) = 8 ´ P(X = 3), donc il a raison. 1
géométrique de paramètre p = P(S) = .
50
29
78 a) Faux. A : « Obtenir deux 6 » 1  1
b) •  P(X = 30) = × 1 −  ≈ 0 , 011.
P(A) = 0,05 ´ 0,05 = 0,002 5 50  50 
B : « Obtenir une seule fois le 1 » La probabilité que le produit tombe en panne lors de
P(B) = 0,1 ´ (1 - 0,1) + (1 - 0,1) ´ 0,1 = 0,18. la 30e utilisation est environ égale à 0,011.
75
 1
Donc Léa se trompe. •  P(X < 75) = 1 − 1 −  ≈ 0 , 780.
 50 
b) Faux. C : « La somme des deux numéros fait 7 »
La probabilité que le produit tombe en panne avant
P(C) = P(1 ; 6) + P(6 ; 1) + P(5 ; 2) + P(2 ; 5)  la 76e utilisation est environ égale à 0,78.
+ P(3 ; 4) + P(4 ; 3)
P(C) = 0,1 ´ 0,05 + 0,05 ´ 0,1 + 0,05 ´ 0,2  80 Partie A
+ 0,2 ´ 0,05 + 0,3 ´ 0,3 + 0,3 ´ 0,3 1. a) Dans la cellule B3, on saisit :
P(C) = 0,21 et 0,21 ¹ 0,2. =LOI.BINOMIALE(A3;8;0,05;0)

Chapitre 15 ) Succession d’épreuves indépendantes. Schéma de Bernoulli 373

172892_Chap15_361-376.indd 373 23/07/2020 10:24:52


Dans la cellule C3, on saisit : 81 Partie A
=LOI.POISSON(A3;0,4;0) a)  F(x) est une probabilité donc pour tout nombre
réel x, 0 < F(x) < 1.
b) P(X > x) = 1 - P(X < x) = 1 - F(x)
c) Avec x < x¢, P(x < X < x’) =  P(X  <  x¢)  -  P(X  <  x) 
= F(x¢) - F(x).
P(x < X < x¢) > 0 donc F(x) < F(x¢).
F est croissante sur R.
d) Pour 1 < k < n.
F(k) - F(k - 1) = P(k - 1 < X < k) = P(X = k)
Partie B
b) On observe que pour les deux lois, on obtient des a)  Issue de X 0 1 2 3 4 5
résultats très proches.
Probabilité 0,078 0,260 0,346 0,230 0,077 0,010
2. a) 
b) F(1,7) = P(X < 1,7) = P(X = 0) + P(X = 1) » 0,338
c)  x - 3 - 1 0 0,2 1

F(x) 0 0 0,078 0,078 0,338


x 1,7 2 2,1 2,8
F(x) 0,338 0,684 0,684 0,684

d) 

b) 

Partie C
a) F(0,85) = P(X < 0,85) = P(X = 0)
n 2 0  2 n  3 n
Or P(X = 0) =    1 −  =   .
0 5   5 5
 3 n
On cherche donc n tel que   = 0 ,1296.
5
ln(0 ,1296)
n= = 4.
Partie B 3
ln 
1. a) X suit la loi binomiale B(40 ; 0,02). 5
b) F(1,2) = P(X < 1,2) = P(X < 1)
b) P(X < 2) » 0,954.
F(1,2) = P(X = 0) + P(X = 1)
La probabilité que deux pièces au plus soient 4 2 1 3 3
défectueuses est environ égale à 0,954. F(1, 2) = 0 ,1296 +     
 1 5   5 
2. P(Y < 2) = P(Y = 0) + P(Y = 1) + P(Y = 2) F(1,2) = 0,475 2.
0, 80 0 , 81 0 , 82  20 
P(Y < 2) = e−0 ,8 × + e−0 ,8 × + e−0 ,8 × 82 1.  a)  X1 suit la loi binomiale B80 ;  soit
0! 1! 2!    600 
1
P(Y < 2) » 0,953. B80 ; .
 30   45 
On constate à nouveau que ces deux probabilités X2 suit la loi binomiale B100 ; 
 1500 
sont très proches. soit B(100 ; 0,03).
374

172892_Chap15_361-376.indd 374 23/07/2020 10:25:06


b) • P(X1 < 1) = P(X1 = 0) » 0,066. Or 10  950  >  8  000, donc l’encart publicitaire sera
La probabilité que sur une journée, moins d’une per- rentable.
sonne (et donc aucune) clique sur la publicité du
site 1 est environ égale à 0,066. 83 On note m le nombre de balles de couleur rouge
• P(X2 > 1) = 1 - P(X2 < 1) (0 < m < 10).
P(X2 > 1) = 1 - (P(X2 = 0) + P(X2 = 1)) X donne le nombre de balles rouges tirées.
P(X2 > 1) » 0,806. m
X suit la loi binomiale de paramètres n = 3 et p = .
La probabilité que sur une journée plus d’une per- 2
10
m  m 
sonne clique sur la publicité du site 2 est environ P(X = 1) = 3 × × 1 − 
10  10 
égale à 0,806.
Lorsque m = 7, P(X = 1) = 0,189.
c) Pour le site 1
20 On peut aussi effectuer une simulation avec le tableur.
Sur une journée, en moyenne, 80 ´ personnes
600 On évalue à 7 le nombre de balles rouges.
cliquent sur la publicité.
Sur une année, en moyenne, environ 973  personnes
84 On note X la variable aléatoire qui donne le
cliquent sur la publicité.
nombre de billets gagnants sur les quatre billets
Pour le site 2
45 achetés.
Sur une journée, en moyenne, 100 ´ personnes  1
cliquent sur la publicité.
1500 X suit la loi binomiale B4 ; .
 2
Sur une année, en moyenne, environ 1 095 personnes P(X > 2) = 1 - P(X < 2)
cliquent sur la publicité. P(X > 2) = 1 - (P(X = 0) + P(X = 1))
2. a) Pour le site 1 4 1 0  1 4 4 1 1 1 3 
1
973 × 150 × ≈ 7300. P(X > 2) = 1 −      +      
20 0 2   2   1 2   2  
Or 7  300  <  8  000, donc l’encart publicitaire ne sera P(X > 2) = 1 - (0,062 5 + 0,25)
pas rentable.
P(X > 2) = 0,687 5.
b) Pour le site 2
3 La publicité ment puisqu’en achetant 4 billets, on a
1095 × 150 × ≈ 10950.
45 0,687 5 % de chances de gagner au moins deux fois.

Chapitre 15 ) Succession d’épreuves indépendantes. Schéma de Bernoulli 375

172892_Chap15_361-376.indd 375 23/07/2020 10:25:19


16
1 Manipuler
Sommes de variables
les
aléatoires
nombres réels

b) Loi de probabilité de X + Y :

Questions-T
S’entraîner
ests c 2
1
3
1
4
1
5
1
6
1
P(X + Y = c )
8 4 4 4 8
Espérance de X + Y :
1 1 1 1 1
E(X + Y) = × 2 + × 3 + × 4 + × 5 + × 6
1 (2) 2 a) (3) b) (1) 8 4 4 4 8
=4
3 a) (3) b) (1) 4 a) (2) b) (3)
3 On observe que E(X + Y) = E(X) + E(Y).

2 Propriétés de la variance

Découvrir 1 a) Loi de probabilité de X :


a 1 2 3 4 5
1 1 1 1 1
P(X = a)
5 5 5 5 5
On obtient V(X) = 2.
1 Somme de deux variables b) La loi de probabilité de Y est la même que
aléatoires, espérance celle de X, donc V(Y) = 2.
c)
1 a) Loi de probabilité de X : Tirage 2
a 1 2 1 2 3 4 5
Tirage 1
1 1 1 2 3 4 5 6
P(X = a)
2 2 2 3 4 5 6 7
Espérance de X : 3 4 5 6 7 8
1 1 3 4 5 6 7 8 9
E(X) = × 1 + × 2 = .
2 2 2 5 6 7 8 9 10
b) Loi de probabilité de Y : Loi de probabilité de X + Y :
b 1 2 3 4 c 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 1 1 1 1 2 3 4 5 4 3 21 1
P(Y = b) P(X + Y = c )
4 4 4 4 25 25 25 25 25 25 25 25 25
Espérance de Y : d) On obtient V(X + Y) = 4.
1 1 1 1 5 On constate que V(X + Y) = V(X) + V(Y).
E(Y) = × 1 + × 2 + × 3 + × 4 = .
4 4 4 4 2
2 a) Z = 2X
2 a)
b) Loi de probabilité de Z :

1 2 3 4 b 2 4 6 8 10
Jeton
1 1 1 1 1
1 2 3 4 5 P(Z = b)
5 5 5 5 5
2 3 4 5 6 c) On obtient V(X) = 4.
Les valeurs prises par X + Y sont 2, 3, 4, 5 et 6. On constate que V(Z) = 2 V(X).
376

172892_Chap16_376-390.indd 376 23/07/2020 10:57:20


Les variables X et Y sont indépendantes, donc

Savoir-faire
V(X + Y) = V(X) + V(Y) = 108 , 25.

11 X est la variable aléatoire qui donne le numéro


obtenu avec un dé.
Voici la loi de probabilité de X :
3 On représente la situation par un arbre des pos- a 1 2 3 4
sibles. Jeton Dé Valeur de Z 1 1 1 1
P(X = a)
1 1 4 4 4 4
2 2
Un lancer de six dés est alors un échantillon
3 3
0 (X1, X2 , X3 , X 4 , X5 , X 6 ) de taille 6 de la loi de probabi-
4 4
5 5 lité suivie par X.
6 6
La variable aléatoire S6 somme de cet échantillon
1 2
2 3 compte alors le nombre de points obtenus.
1
3 4 À la main ou à l’aide de la calculatrice, on obtient
4 5
E(X) = 2, 5 et σ(X) ≈ 112 , .
5 6
6 7 Par conséquent, E(S6 ) = 6 × 2, 5 = 15
Les valeurs prises par Z sont les nombres entiers de 1 et σ(S6 ) ≈ 6 × 112 , , c’est-à-dire σ(S6 ) ≈ 2, 74.
à 7 et on peut établir la loi de probabilité de Z :
c 1 2 3 4 5 6 7 12 Les 30 tentatives quotidiennes sont indépen-
1 2 2 2 2 2 1 dantes les unes des autres, donc elles constituent un
P(Z = c )
12 12 12 12 12 12 12 échantillon (X1, X2 , , X30 ) de taille 30 de la loi de
probabilité de X.
4 a) E (X + Y) = E(X) + E(Y) = 2,5 + 3,4 = 5,9
La variable aléatoire M30 moyenne de cet échantillon
b) E(4X) = 4E(X) =4 ´ 2,5 = 10
modélise alors le gain quotidien moyen.
c) E(4X + Y) = 4E(X) + E(Y) = 10 + 3,4 = 13,4
À la main ou à l’aide de la calculatrice, on obtient
E(X) = 2, 45 et σ(X) ≈ 4 , 96.
7 X est la variable aléatoire qui donne le numéro 4 , 96
obtenu avec le dé à quatre faces et Y celle qui donne Par conséquent, E(M30 ) = 2, 45 et σ(M30 ) ≈ ,
c’est-à-dire σ(M30 ) ≈ 0 , 91. 30
le numéro obtenu avec le dé à six faces.
X et Y sont indépendantes, car les lancers des deux
14 a) Voici la loi de probabilité de X :
dés le sont.
a 10 20 30 40
Il y a trois cas où on obtient avec le dé à six faces le
1 2 3 4
double du numéro obtenu avec le dé à quatre faces : P(X = a)
10 10 10 10
1 et 2 ; 2 et 4 ; 3 et 6.
b) c) Voici le programme et un exemple d’exécution.
P({X = 1} ∩ {Y = 2}) = P(X = 1) × P(Y = 2)
1 1 1
= × =
4 6 24
P({X = 2} ∩ {Y = 4}) = P(X = 2) × P(Y = 4)
1 1 1
= × =
4 6 24
P({X = 3} ∩ {Y = 6}) = P(X = 3) × P(Y = 6)
1 1 1
= × =
4 6 24
3
Donc la probabilité demandée est .
24
15 1. L’espérance de X est :
8 X est la variable aléatoire qui donne le numéro 1 1 1 2
E(X) = × 0 + × 1 + × 2 = .
obtenu avec le premier dé et Y celle qui donne le 2 3 6 3
numéro obtenu avec le second dé. 2. a) Le rôle de cette fonction est de simuler la somme
Avec la calculatrice, on obtient V(X) = 8 , 25 et d’un échantillon de taille n de la loi de probabilité de
V(Y) = 100. la variable aléatoire X.

Chapitre 16 ) Sommes de variables aléatoires 377

172892_Chap16_376-390.indd 377 23/07/2020 10:58:01


b) Voici des exemples d’exécutions pour des valeurs 21 a) 1 dé 2e dé
er
b) Y
1 1 2 3 4
de n de plus en plus grandes. On observe que les 1 X
4 1
2 2 2 3 4 5
valeurs obtenues se rapprochent de . 1 1 4
1 1 1 1
3 4 3 1
1 1
16 16 16 16
4 44
1 2 3 4 5 6
1 2 4 1 2 1 1
0 0
4 44 8 8
1 1
1 4 5 6 7
4 1
4 2 3 1 1 1 1
3 1 4
1 4 3 16 16 16 16
1
4 5 6 7 8
44
1 2 4 1 1
0 0
4 4 1 8 8
44
c) Voici la loi de probabilité de X + Y :
c 2 3 4 5 6 7 8

Acquérir des automatismes


1 1 1 1 5 1 1
P(X + Y = c )
16 16 4 8 16 16 8

22 a) Valeur Valeur Valeur


de X de Y de X + Y
4,5 6
0,4
16 X + Y peut prendre les valeurs 0, 1, 2 et 3.
0,4 5 6,5
1,5
17 a) X + Y peut prendre 5 × 12 = 60 valeurs diffé- 0,2
0,2 5,5 7
rentes. 4,5 6,5
0,4
b) X + Y peut prendre 15 × 6 = 90 valeurs diffé-
0,5 0,4 5 7
rentes. 2
0,2
5,5 7,5
18 a) P(X + Y = 0) = P({X = 0} ∩ {Y = 0}) = 0 , 3 0,3 4,5 7
0,4
b) P(X + Y = 5) = P({X = 0} ∩ {Y = 5}) = 0 , 2
2,5 0,4 5 7,5
c) P(X + Y = 7) = P({X = 2} ∩ {Y = 5}) = 0 , 05
0,2
5,5 8
19 a) E(X + Y) = E(X) + E(Y) = 8 + 0 , 5 = 8 , 5 b) La variable aléatoire X + Y représente le prix total
b) E(4 Y) = 4E(Y) = 4 × 0 , 5 = 2 de l’ensemble boisson/sandwich.
c) E(X + 4 Y) = E(X) + E(4 Y) = 2 + 2 = 10 Voici la loi de probabilité de X + Y.
a 6 6,5 7 7,5 8
20 a) Pièce Pièce Valeur Valeur
de 1 € de 2 € de X de Y P(X = a) 0,08 0,28 0,36 0,22 0,06
0,5 P 1 2
P
0,5 0,5 F 1 1 23 a) c) Dé Dé Valeur Valeur Valeur
rouge 1 vert de X de Y de X + Y
4 1 2 1,5 2,5
0,5 0,5 P 0 2 2 2 1 3
1
F 3 2 1,5 3,5
0,5 F 0 1
1
4 2 2 4
b) 1 4 0,5 4,5
Y 4
1 2 2 4 1 5
X 2
3 4 1,5 5,5
1 2 4 4 2 6
0
0,25 0,25 1 6 0,5 6,5
2 3 2 6 1 7
1 3
0,25 0,25 3 6 1,5 7,5
4 6 2 8
c) Voici la loi de probabilité de X + Y : 1 8 0,5 8,5
a 1 2 3 2 8 1 9
4
3 8 1,5 9,5
P(X + Y = a) 0,25 0,5 0,25 4 8 2 10

378

172892_Chap16_376-390.indd 378 23/07/2020 10:58:29


b) X est la variable égale à 2 fois le numéro obtenu 27 a) E(X) = 10
avec le dé rouge et Y celle qui est égale à 0,5 fois le b) Y est la variable aléatoire qui représente la nou-
numéro obtenu avec le dé vert. velle note de Rayen.
c) Loi de probabilité de Z : Y = 1,2X donc E(X) = 1,2E(Y) = 12.
c 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6
1 1 1 1 1 1 1 1 28 a) X est la variable aléatoire qui donne le
P(X + Y = c )
16 16 16 16 16 16 16 16 numéro obtenu avec le dé, et a = 10.
c 6,5 7 7,5 8 8,5 9 9,5 10 1 1 13
1 1 1 1 1 1 1 1 b) E(X) = 1× +  + 12 × =
P(X + Y = c ) 12 12 2
16 16 16 16 16 16 16 16 donc E(Y) = 10E(X) = 65.
24 a) X est la variable aléatoire qui donne le mon-
29 a) P({X = 1} ∩ {Y = 2})
tant de la première pièce et Y celle qui donne le mon-
1 2 1
tant de la deuxième pièce. = P(X = 1) × P(Y = 2) = × = .
4 3 6
a) Valeur Valeur Valeur b) P({X = 1} ∩ {Y = 2})
de X de Y de Z
2
1 2 = P(X = 1) × P(Y = 2) = 0 , 2 × 0 , 4 = 0 , 08.
7
3
8 5 2 3 30 a) V(X + Y) = V(X) + V(Y) = 25
7
3 b) V(X + Y) = V(X) + V(Y) = 6
1 3
5 7
8 2 31 a) V(aX) = a2 V(X) = 4 × 10 = 40
4 2 4
7 b) V(aX) = a2 V(X) = 100 × 5, 2 = 520
c) Voici la loi de probabilité de Z :
a 2 3 4 32 a) E(X) = 5 × 0 , 2 = 1
6 30 20 V(X) = 5 × 0 , 2 × 0 , 8 = 0 , 8
P(Z = a)
56 56 56 b) E(X) = 10 × 0 , 7 = 7
V(X) = 10 × 0 , 7 × 0 , 3 = 2,1
25 a) X est la variable aléatoire qui correspond au
fait de gagner ou non le bon d’achat de 5 € et Y celle 33 a) Loi de probabilité de X :
qui correspond au fait de gagner ou non le bon
a 1 2 3 4
d’achat de 10 €. 1 1 1 1
b) Loi de probabilité de X : P(X = a)
4 4 4 4
a 0 5 La loi de probabilité de Y est la même que celle de X.
1 1 b) P({X = 1} ∩ {Y = 1})
P(X = a) 1 1 1
2 2 = P(X = 1) × P(Y = 1) = × =
Loi de probabilité de Y : 4 4 16
c) Y
b 0 10 1 2 3 4
38 12 X
P(Y = b) 1 1 1 1
50 50 1
5 120 12 16 16 16 16
E(X) = et E(Y) = = 1 1 1 1
2 50 5 2
16 16 16 16
5 12 49 1 1 1 1
c) E(Z) = E(X) + E(Y) = + = 3
2 5 10 16 16 16 16
1 1 1 1
4
26 a) X est la variable aléatoire qui donne le pre- 16 16 16 16
mier temps d’attente et Y celle qui donne le second
temps d’attente. 34 a) Loi de probabilité de X :
b) E(X) = 2 × 0 ,1 + 5 × 0 , 22 + 7 × 0 , 28 a 0 2 5
+10 × 0 , 25 + 12 × 0 ,15 = 7, 56 5 7 8
P(X = a)
E(Y)= 2 × 0 , 6 + 4 × 0 , 25 + 6 × 0 ,11 + 8 × 0 , 04 = 6 ,18 20 20 20
c) E(Z) = E(X) + E(Y) = 7, 56 + 6 ,18 = 13, 74 La loi de probabilité de Y est la même que celle de X.
Ali peut donc espérer attendre 13,74 minutes en b) P({X = 2} ∩ {Y = 5})
7 8 7
moyenne, soit environ 13 minutes et 44 secondes. = P(X = 2) × P(Y = 5) = × =
20 20 50
Chapitre 16 ) Sommes de variables aléatoires 379

172892_Chap16_376-390.indd 379 23/07/2020 10:59:35


c) Y 42 a) Ces 20 morceaux constituent 20 répétitions
0 2 5
X indépendantes d’une même expérience à deux
1 7 1 issues. La probabilité du succès, « Obtenir un mor-
16 80 10 ceau chanté », est égale à 0,8.
7 49 7
2 Ainsi, X suit la loi binomiale de paramètres n = 20 et
80 400 50
1 7 4 p = 0 , 8.
5
10 50 25 b) E(X) = 20 × 0 , 8 = 16. En moyenne, on peut espé-
rer obtenir 16 morceaux chantés.
35 a) La loi de probabilité de Y est la même que d) V(X) = 20 × 0 , 8 × 0 , 2 = 3, 2 et donc σ(X) ≈ 1, 79.
celle de X.
b) V(X) = V(Y) = 19816 43 a) Ces 50 passants constituent 50 répétitions
c) V(X + Y) = V(X) + V(Y) = 39632 indépendantes d’une même expérience à deux
issues. La probabilité du succès, « Interroger une
36 a) V(X) ≈ 0 , 312 et V(Y) ≈ 1, 288 femme », est égale à 0,49.
c) V(X + Y) = V(X) + V(Y) donc V(X + Y) ≈ 1, 6. Ainsi, X suit la loi binomiale de paramètres n = 50 et
p = 0 , 49.
37 a) X est la variable aléatoire qui donne le
b) E(X) = 50 × 0 , 49 = 24 , 5.
numéro obtenu avec le dé à 10 faces et Y celle qui
En moyenne, on peut espérer interroger 24,5 femmes.
donne le numéro obtenu avec le dé à 20 faces.
c) V(X) = 50 × 0 , 49 × 0 , 51 = 12, 495
b) Pour tout entier a compris entre 1 et 10,
1 et donc σ(X) ≈ 3, 53.
P(X = a) = .
10 44 a) Ces 80 tentatives constituent 80 répétitions
Pour tout entier b compris entre 1 et 20,
indépendantes d’une même expérience à deux
1
P(Y = b) = . issues. La probabilité du succès est égale à 0,75.
20
c) V(X) = 8 , 25 et V(Y) = 33, 25 Ainsi, X suit la loi binomiale de paramètres n = 80 et
d) V(Z) = V(X) + V(Y) = 41, 5 p = 0 , 75.
b) E(X) = 80 × 0 , 75 = 60. En moyenne, Léonard peut
38 a) E(X) = 12, 76 et V(X) = 20 ,1824 espérer réussir 60 fois.
E(Y) = 34 , 9 et V(Y) = 49 , 49 d) V(X) = 80 × 0 , 75 × 0 , 25 = 15
b) E(Z) = V(X) + V(Y) = 47, 66 et donc σ(X) ≈ 3, 87.
V(Z) = V(X) + V(Y) = 69 , 6724
45 a) E(Sn ) = 100 × 5 = 500
39 a) E(X) = 2, 4 et V(X) = 10 , 44 V(Sn ) = 100 × 25 = 2500 donc σ(Sn ) = 50.
b) Y est la variable aléatoire qui donne la hauteur en b) E(Sn ) = 400 × 12, 5 = 5000
pouces. V(Sn ) = 400 × 9 = 3600 donc σ(Sn ) = 60.
Y = 0 , 4 X donc E(Y) = 0 , 4E(X) = 0 , 96 c) E(Sn ) = 20 × 12, 4 = 248
et V(Y) = 0 , 4 2 V(X) = 1, 6704. V(Sn ) = 20 × 45 = 900 donc σ(Sn ) = 30.

40 a) E(X) = 9 , 55 et V(X) = 22, 7475 46 a) (3) b) (2)


b) Y = 0 , 8X donc E(Y) = 0 , 8E(X) = 7, 64
47 a) La taille de l’échantillon est n = 10.
et V(Y) = 0 , 82 V(X) = 14 , 5584.
b) E(X) = 3, 77, V(X) = 11971
, et σ(X) ≈ 1, 09.
41 a) On répète 100 fois, de manière indépen- c) E(S10 ) = 37, 7, V(S10 ) = 11, 971 et σ(S10 ) ≈ 3, 46.
dante, une même expérience à deux issues. La proba-
48 a) Pour tout entier a compris entre 1 et 8,
bilité du succès, « Obtenir Pile », est égale à 0,5. 1
Ainsi, X suit la loi binomiale de paramètres n = 100 P(X = a) = .
8
et p = 0 , 5. b) E(X) = 4 , 5, V(X) = 5, 25 et σ(X) ≈ 2, 29.
b) Le tableau de la loi de probabilité de X aurait c) E(S20 ) = 90 , V(S20 ) = 105 et σ(S20 ) ≈ 10 , 25.
202 colonnes en tout.
c) E(X) = 100 × 0 , 5 = 50. En moyenne, on peut espé- 49 a) E(X) = 60 , 09 , V(X) = 1, 7619 et σ(X) ≈ 1, 33.
rer obtenir 50 fois Pile. b) E(M40 ) = 60 , 09 , V(M40 ) ≈ 0 , 044
d) V(X) = 100 × 0 , 5 × 0 , 5 = 25 et donc σ(X) = 5. et σ(M40 ) ≈ 0 , 209.
380

172892_Chap16_376-390.indd 380 23/07/2020 11:01:40


50 a) E(X) = 2,15, V(X) = 1, 4475 et σ(X) ≈ 1, 2. 55 a) X et Y sont indépendantes, donc pour tous
b) E(M100 ) = 2,15, V(M100 ) ≈ 0 , 014 nombres ai et bi,
et σ(M100 ) ≈ 0 ,12. P(X + Y = ai + b j ) = P(X = ai ) × P(Y = b j )
P(X + Y = ai + b j ) = pi q j
b) Pour tout entier i,
2 2 2
∑ai pi q j + b j pi q j = ∑ai pi q j + ∑b j pi q j
j =1 j =1 j =1

Pour se tester 2 2
∑ai pi q j + b j pi q j = ai pi ∑q j + pi ∑b j q j
2

j =1 j =1 j =1
2 2
Or ∑q j = 1 et ∑b j q j = E(Y)
j =1 j =1
51 1. B 2. C 3. B 4. D 5. B 2
Donc ∑ai pi q j + b j pi q j = ai pi + piE(Y)
j =1
52 1. A, B, C 2. B, C 3. C 4. A, D
On obtient ainsi les deux premières expressions.
3 3
53 1. Faux. En effet, si on note X le résultat du pre- Puis, ∑ai pi = E(X) et ∑pi = 1, ce qui donne la
i =1 i =1
mier dé et Y le résultat du second, alors dernière expression.
P(Z = 10) = P(X = 4) × P(Y = 6)
+P(X = 5) × P(Y = 5) 56 a) Les variables aléatoires 2X et X + X ne sont
+P(X = 6) × P(Y = 4) pas égales. En effet, elles ne prennent pas les mêmes
1 1 1 1 valeurs. 2X prend comme valeurs les doubles des
Donc P(Z = 10) = + + =
36 36 36 12 valeurs de X, alors que X + X prend comme valeurs
2. Vrai. En effet, les variables X et Y sont indépen- toutes les sommes possibles de deux valeurs prises
dantes donc P({X = 4} ∩ {X = 6}) par X.
1 1 1 b) V (2X) = 22 V (X) = 4 × 20 , 25 = 81
= P(X = 4) × P(Y = 6) = × = .
6 6 36
3. Vrai. En effet, les paramètres de cette loi binomiale 57 Parcours 1
sont n = 12 et p = 0 , 3 donc E(X) = 12 × 0 , 3 = 3, 6. X est la variable aléatoire qui donne le résultat obtenu
4. Faux. En effet, l’écart-type de la somme S50 est égal avec la première roue.
à 50σ(X) et 50 ¹ 7. Voici la loi de probabilité de X :
a 2 5 10 20
3 2 2 1
P(X = a)
8 8 8 8
Ainsi E(X) = 7 et V(X) = 33,75.
S’entraîner Z est la variable aléatoire qui donne le résultat obtenu
avec la seconde roue.
Voici la loi de probabilité de Y :
b 0 15 30
1 4 1
54 (1) E(Z) = 1× b = b P(Y = b )
6 6 6
V(Z) = (b − b)2 × 1 = 0 Ainsi E(Y) = 15 et V(Y) = 75.
(2) E(aX) = aE(X) et V(aX) = a2 V(X) Z est la variable aléatoire qui donne la somme des
(3) E(Y) = E(aX + Z) = E(aX) + E(Z) nombres obtenus. Z = X + Y, et X et Y sont indépen-
donc E(X) = aE(X) + b dantes, donc :
Les variables aX et Z sont indépendantes E(Z) = E(X) + E(Y) = 22
donc V(Y) = V(aX + Z) = V(aX) + V(Z), V(Z) = V(X) + V(Y) = 108,75
donc V(Y) = aV(X). Parcours 2
(4) Si a et b sont deux nombres réels et X est une variable a) X est la variable aléatoire qui donne le résultat
aléatoire, alors la variable aléatoire Y = aX + b vérifie obtenu sur la bande du haut, Y celle qui donne le
E(Y) = aE(X) + b et V(Y) = a2 V(X). résultat obtenu sur la bande du bas.

Chapitre 16 ) Sommes de variables aléatoires 381

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b) Voici la loi de probabilité de X : Voici la loi de probabilité de Y :
a 0 2 5 10 20 m P(Y = m)
4 4 2 2 1 3 0,008
P(X = a)
13 13 13 13 13
4 0,019
Voici la loi de probabilité de Y :
5 0,038
b 0 5 25
6 0,063
6 4 2
P(Y = b) 7 0,09
12 12 12
58 8 0,113
c) E(X) = et V(X) ≈ 31, 33.
13 9 0,125
70 35 10 0,125
E(X) = = et V(X) ≈ 78 , 47.
12 6 11 0,114
d) Z=X+Y, et X et Y sont indépendantes, donc :
12 0,095
803
E(Z) = E(X) + E(Y) = 13 0,073
78
14 0,052
V(Z) = V(X) + V(Y) donc V(Z) ≈ 109 , 8.
15 0,035
58 a) 16 0,022
17 0,013
N
20 30 40 50 60 Total 18 0,007
A
40 1 2 0 1 0 4 b) X et Y sont indépendantes donc
50 3 4 5 3 2 17 P({X = 5} ∩ {Y = 10}) = P(X = 5) × P(Y = 10)
60 3 4 2 6 5 20 P({X = 5} ∩ {Y = 10}) ≈ 0 ,161× 0 ,125
70 2 1 3 2 1 9 P({X = 5} ∩ {Y = 10}) ≈ 0 , 02
Total 9 11 10 12 8 50 c) La probabilité cherchée est la somme des probabi-
Voici la loi de probabilité de X : lités suivantes :
P({X = 1} ∩ {Y = 4}) ≈ 0 , 0003
a 40 50 60 70
P({X = 2} ∩ {Y = 8}) ≈ 0 , 0051
4 17 20 9
P(X = a) P({X = 3} ∩ {Y = 12}) ≈ 0 , 0086
50 50 50 50
Voici la loi de probabilité de Y : P({X = 4} ∩ {Y = 16}) ≈ 0 , 0029
On en déduit que la probabilité cherchée est environ
b 20 30 40 50 60
9 11 10 12 8 égale à 0,0169.
P(Y = b) d) E(X) ≈ 6 et V(X) ≈ 6.
50 50 50 50 50
E(X) = 56,8 et E(Y) = 39,8 E(Y) ≈ 10 et V(Y) ≈ 10.
b) E(Z) = E(X) + E(Y) = 96 , 6 Z = X + Y, et X et Y sont indépendantes, ainsi
E(Z) = E(X) + E(Y) donc E(Z) ≈ 16
59 a) Voici la loi de probabilité de X : V(Z) = V(X) + V(Y) donc V(Z) ≈ 16.
k P(X = k )
60 1. a) Dans cet arbre, S symbolise un succès et E
1 0,015 symbolise un échec.
2 0,045 0,2 E
3 0,09 0,2 E
0,8 S 0,2 E
4 0,134 0,8 S E
0,2
5 0,161 0,8 S
0,8 S
6 0,161
Voici la loi de probabilité de X :
7 0,138
a 0 1 2 3 4
8 0,103
P(X = a) 0,2 0,16 0,128 0,1024 0,4096
9 0,069
c) E(X) = 2, 3616 et V(X) ≈ 2, 57.
10 0,041
2. a) X est la variable aléatoire qui donne le nombre
11 0,023
d’énigmes résolues le premier jour et Y celle qui donne
12 0,011 le nombre d’énigmes résolues le deuxième jour.
382

172892_Chap16_376-390.indd 382 23/07/2020 11:04:12


b) La loi de probabilité de X est donnée à la ques- 64 Parcours 1
tion 1. b). La loi de probabilité de Y est la même que X est la variable aléatoire qui donne le numéro
celle de X. obtenu pour un lancer de dé.
c) Z = X + Y, et X et Y sont indépendantes, ainsi E(X) = 4 , 64 et σ(X) ≈ 1, 47.
E(Z) = E(X) + E(Y) = 4 , 7232 On en déduit :
σ(X)
V(Z) = V(X) + V(Y) donc V(Z) ≈ 5,14. E(M100 ) = E(X) = 4 , 64 et σ(M100 ) =
100
donc σ(M100 ) ≈ 0 ,147.
61 a) Voici la loi de probabilité de X :
Parcours 2
a 0 1 2 3 a) X est la variable aléatoire qui donne le nombre ren-
1 1 1 1
P(X = a) voyé lors d’une exécution.
4 4 4 4
b) E(X) = 1, 5 et V(X) = 1, 25. b) E(X) = 2, 25 et σ(X) ≈ 1, 51.
c) Y suit la loi binomiale de paramètres n = 3 et c) E(M200 ) = E(X) = 2, 24
σ(X)
p = 0 , 5. σ(M200 ) = donc σ(M200 ) ≈ 0 ,107.
d) E(Y) = 1, 5 et V(X) = 0 , 75. 200
e) Les espérances sont égales mais pas les variances. 65 1. E(X) = 3, 79 et σ(X) ≈ 1, 34.
Donc l’affirmation d’Alexandre est fausse. 2. On peut considérer une playlist de 20 morceaux
comme un échantillon de taille n = 20 de la loi de
62 1. a) On effectue des tirages avec remise, donc
probabilité de X.
toutes les variables aléatoires Xi ont la même loi, que
La durée totale d’une telle playlist est alors donnée
voici :
par la variable aléatoire somme S20.
k 10 20
E(S20 ) = 20E(X) = 75, 8 et σ(S20 ) = 20σ(X) donc
2 1
P(X i = k ) σ(S20 ) ≈ 6.
3 3
40 3. a) E(Sn ) = nE(X) et σ(Sn ) = n σ(X).
Ainsi, E(X i ) = .
3
10 10
400
b) X = ∑ X i donc E(X) = ∑ E(X i ) = .
i =1 i =1 3
2. a) On gagne forcément 10 € à chaque tirage, donc
100 € en 10 tirages. Chaque boule jaune tirée fait
gagner 10 € de plus, et Y est le nombre de boules
rouges tirées, donc X = 10Y + 100.
b) Y suit la loi binomiale de paramètres n = 10 et Il s’agit d’une relation linéaire.
1 10 b)
p = , donc E(Y) = .
3 3
c) E(X) = E(10 Y + 100) = 10E(Y) + 100
100 400
E(X) = + 100 = .
3 3

63 a) X est la variable aléatoire qui donne le Il s’agit d’une relation quadratique, les points sont sur
nombre de parties gagnées au premier jeu et Y celle une courbe qui rappelle celle de la fonction racine
qui donne le nombre de parties gagnées au second carrée.
jeu.
b) X suit la loi binomiale de paramètres n = 10 et 66 a) X suit la loi binomiale de paramètres n = 40
p = 0 , 8. et p = 0 , 2.
Y suit la loi binomiale de paramètres n = 8 et b) P(X = 10) ≈ 0 ,107
p = 0 , 2. c) P(X > 10) ≈ 0 , 268
c) E(X) = 8 et V(X) = 1, 6. d) E(X) = 8 et σ(X) ≈ 2, 53.
E(Y) = 1, 6 et V(Y) = 1, 28. e) Les 52 numéros constituent un échantillon de taille
c) Z = X + Y, et X et Y sont indépendantes, ainsi 52 de la loi de probabilité de X. Le nombre total de
E(Z) = E(X) + E(Y) = 9 , 6 pages publicitaires est donc donné par la variable
et V(Z) = V(X) + V(Y) = 2, 88. aléatoire somme S52.

Chapitre 16 ) Sommes de variables aléatoires 383

172892_Chap16_376-390.indd 383 23/07/2020 11:05:41


E(S52 ) = 52E(X) = 416 et σ(S52 ) = 52σ(X) Voici donc la loi de probabilité de X :
a 0 1 2 3
donc σ(S52 ) ≈ 18 , 24.
30 53 26 11
P(X = a)
120 120 120 120
67 a) On note p la probabilité que le train arrive
c) E(X) = 115
, et σ(X) ≈ 0 , 9.
avec 5 minutes de retard. Voici alors la loi de probabi-
d) Les 100 répétitions constituent un échantillon de
lité de X :
taille 100 de la loi de probabilité de X. La différence
a 0 2 5 moyenne est donc donnée par la variable aléatoire
P(X = a) 2p 2p p moyenne M100.
σ(X)
La somme des probabilités est égale à 1, donc E(M100 ) = E(X) = 115
, et σ(M100 ) =
100
2 p + 2 p + p = 5, ce qui donne p = 0 , 2. donc σ(M100 ) ≈ 0 , 09.
Voici donc la loi de probabilité de X :
69 a) A et E, B et F, C et D.
a 0 2 5 b) La seule implication vraie est celle que l’on a vu
P(X = a) 0,4 0,4 0,2 dans le cours, la A.
b) E(X) = 1, 8 et σ(X) ≈ 1, 83.
70 a) Si X est une loi binomiale de paramètres n et
c) Les 20 jours constituent un échantillon de taille 20
p, alors X prend toutes les valeurs de 0 à n. Alors 2X
de la loi de probabilité de X. Le retard moyen est donc
prend comme valeurs uniquement les nombres
donné par la variable aléatoire moyenne M20.
entiers pairs entre 0 et 2n. Elle ne peut donc pas
σ(X) prendre la valeur 1, et ne suit donc pas une loi bino-
E(M20 ) = E(X) = 1, 8 et σ(M20 ) =
20 miale.
donc σ(M20 ) ≈ 0 , 409.
b) L’écart-type de la somme Sn de l’échantillon est
68 a) X = 0 quand on tire autant de boules rouges σ(Sn ) = nσ(X). Il est donc bien modifié quand on
que de boules vertes. C’est le cas si on tire 1 boule de augmente la taille n de l’échantillon.
chaque couleur. c) L’écart-type de la moyenne Mn de l’échantillon est
352 σ(X)
Ainsi,     σ(Mn ) = . Quand on augmente la taille n de
111 30 n
P(X = 0) = = . l’échantillon, la valeur de n augmente, et donc la
10 120
 
 3  valeur de σ(Mn ) diminue.
X = 1 quand on tire deux boules rouges et une boule
71 1.a) Réalisation de la feuille de calcul.
verte ou bien deux boules vertes et une boule rouge,
b) On observe que la moyenne des moyennes est
ou encore si on tire une boule rouge et deux boules
proche de 3,5 et que l’écart-type des moyennes est
noires, une boule verte et deux boules noires. Ainsi,
proche de 0,5, avec des écarts pouvant dépasser 0,1.
35 35 32 52
   +    +    +    2. a) On observe que la moyenne des moyennes est
21 12 12 12 53
P(X = 1) = = . proche de 3,5 et que l’écart-type des moyennes est
10 120 proche de 0,17, avec des écarts qui dépassent rare-
 
 3  ment 0,03.
b) X = 2 quand on tire deux boules rouges et une b) On observe que la moyenne des moyennes est
boule noire ou bien deux boules vertes et une boule proche de 3,5 et que l’écart-type des moyennes est
noire. Ainsi, 32 52 proche de 0,05, avec des écarts qui dépassent rare-
   +   
2 1 21 26 ment 0,01.
P(X = 2) = = . 2. a) E(X) = 3, 5 et σ(X) ≈ 1, 71
10 120 σ(X)
 
 3  b) E(M10 ) = E(X) = 3, 5 et σ(M10 ) =
10
donc σ(M10 ) ≈ 0 , 54.
Il reste donc seulement à calculer la probabilité de σ(X)
c) E(M100 ) = E(X) = 3, 5 et σ(M100 ) =
l’événement {X = 3}, qui est 100
donc σ(M100 ) ≈ 0 ,171.
3 5 σ(X)
  +   E(M1000 ) = E(X) = 3, 5 et σ(M1000 ) =
3 3 11 1000
P(X = 3) = = . donc σ(M1000 ) ≈ 0 , 054.
10 120 d) Les résultats théoriques sont proches des valeurs
 
 3  obtenues par simulation.
384

172892_Chap16_376-390.indd 384 23/07/2020 11:06:41


72 1. a) Dans la ligne 5, on attribue à la variable p 73 Méthode 1
un nombre aléatoire, qui vaut 0 ou 1 de manière équi- 1 1 1
E(X) = 1× + 2 × +  + 10 ×
probable. Dans la ligne 7, on fait la même chose pour 10 10 10
1 + 2 +  + 10
la variable r. E(X) =
10
b) Tableau de suivi des variables : (10 + 110
)
E(X) = = 5, 5 et de même E(Y) = 5, 5.
s 1 2 3 4 4 5 6 6 7 7 20
p 0 1 0 1 1 0 1 1 0 0 Donc E(X + Y) = E(X) + E(Y) = 11.
r 1 0 1 1 0 1 1 0 0 Méthode 2
c) La variable s compte le nombre de séries. Voici la loi de probabilité de X + Y :
d) On peut par exemple obtenir 5. c P(X + Y = c )
e) Voici la nouvelle fonction Python : 2 1
100
2
3 100
3
4 100
4
5 100
5
6 100
6
7 100
7
8
100
On conjecture que l’espérance du nombre de séries 8
9 100
en 10 lancers est 5,5.
2. a) Chaque variable Xi suit la loi de Bernoulli de 9
10 100
paramètre 0,5. 10
11
b) E(X i ) = 0 , 5 100
c) On a forcément 1 série en 10 lancers, qui com- 9
12 100
mence au premier lancer. Puis, chaque fois qu’un lan-
8
cer donne un résultat différent du précédent, on 13 100
ajoute 1 au nombre de séries. 7
14 100
Ainsi, S10 = 1 + X2 +  + X10
d) E(S10 ) = 1 + E(X2 ) +  + E(X10 ) 6
15 100
E(S10 ) = 1 + 9 × 0 , 5 = 5, 5 5
16 100
3. a) Voici la nouvelle fonction Python.
4
17 100
3
18 100
2
19 100
1
20 100
On retrouve bien E(X + Y) = 11.
74 X est la variable qui donne le temps pour le pre-
mier niveau, et Y celle qui donne le temps pour le
n +1 second niveau.
b) On conjecture que l’espérance est égale à .
2 L’espérance de X est E(X) = 3,29.
c) On reprend les notations de la question 2.
Pour faire mieux que le record mondial, il faut que Y
Sn = 1 + X 2 +  + X n .
vérifie E(X) + E(Y) < 7, c’est-à-dire E(Y) < 3, 71, ce
E(Sn ) = 1 + E(X2 ) +  + E(X n )
qui signifie que l’espérance de son temps pour le
n +1
E(Sn ) = 1 + (n − 1) = deuxième niveau doit être inférieure à 3,71 minutes.
2
Chapitre 16 ) Sommes de variables aléatoires 385

172892_Chap16_376-390.indd 385 23/07/2020 11:07:34


75 X est la variable aléatoire qui donne le bilan b) X est la variable aléatoire qui compte le nombre de
financier pour un jour pris au hasard. personnes qui retrouvent leur propre chapeau.
E(X) = 6 , 67. X = X1 + X2 +  + X n
Pour un échantillon de n jours, l’espérance de la donc E(X) = E(X1) + E(X2 ) +  + E(X n ),
somme des bilans financiers quotidiens est 1
ce qui donne E(X) = n × = 1.
E(Sn ) = 6 , 67n en centaines d’euros. n
On doit donc résoudre l’inéquation 6 , 67n > 100. Cela signifie que, en moyenne, une personne retrouve
On obtient qu’il faut en moyenne 15 jours. son chapeau.

76 a) X est la variable aléatoire qui, pour un votant 80 L’écart-type pour un ticket est σ ≈ 3, 74. On
tiré au hasard, vaut 1 s’il compte voter pour ce candi- peut considérer un ensemble de n tickets comme un
dat et 0 sinon. X suit la loi de Bernoulli de paramètre échantillon de taille n. L’écart-type du gain moyen
3, 74
p = 0 , 52. Ainsi, σ(X) ≈ 0 , 5. dans de ces échantillons est .
On cherche donc n tel que : n
Donc pour les échantillons de taille 1 000, l’écart-type
0, 5 3, 74
du pourcentage est σ = , ce qui donne < 0 ,1
σ ≈ 0 , 016. 1000 n
3, 74
Pour diviser cet écart-type par 2, il faut multiplier la n>
0 ,1
taille de l’échantillon par 4.
0, 5 σ n > 37, 4
En effet, on obtient alors σ′ = = .
4 000 2
n > 1398 , 76
77 Voici la fonction Python. Il faut donc au moins 1 399 tickets.

Objectif BAC
78 On note p et q les probabilités respectives d’ob-
tenir 1 et 6.
81 Partie A
La somme des probabilités est égale à 1, donc
4 1 1. Arbre de probabilités :
V
p + + q = 1, ce qui donne q = − p. 0,9
6 3
Puisque l’espérance pour des échantillons de 100 lan- E _
p
1100
0,1 V
cers est proche de , on peut considérer que
3 V
1-p _ 0,6
11 E
l’espérance est égale à .
3 _
Par conséquent : 0,4
V
2+3+4+5 11 2. D’après la formule des probabilités totales,
p+ + 6q =
6 3 P(V) = p × 0 , 9 + (1 − p) × 0 , 6
7 6 11 P(V) = 0 , 9 p + 0 , 6 − 0 , 6 p
p + + − 6p =
3 3 3 P(V) = 0 , 3 p + 0 , 6
2
−5 p = − 3.a) P(V) = 0 , 675 donc 0 , 3 p + 0 , 6 = 0 , 675, ce qui
3 donne 0 , 3 p = 0 , 075, donc p = 0 , 25.
2
p= b) On doit calculer la probabilité :
15
P(V ∩ E) 0 , 25 × 0 , 9 1
1 2 1 PV (E) = = = .
et on en déduit q = − = . P(V) 0 , 675 3
3 15 5 Partie B
1. a) La somme des probabilités est égale à 1, donc
79 a) Chaque variable aléatoire Xi suit la loi de Ber- 0 , 23 + p1 + 0 , 21 + 0 ,14 + p2 = 1, ce qui donne
1 1
noulli de paramètre . Donc E(X i ) = . p1 + p2 = 0 , 42.
n n
386

172892_Chap16_376-390.indd 386 23/07/2020 11:08:47


De plus, d’après l’énoncé, p1 = 2 p2 . Par conséquent, 84 a) Quelques exemples de situations où inter-
3 p2 = 0 , 42, ce qui donne p2 = 0 ,14 et p1 = 0 , 28. viennent des lois binomiales :
b) E(X) = 7, 42 et V(X) ≈ 0 ,112. – Lancer une pièce de monnaie.
2. L’espérance du temps de trajet total est – Prendre le train plusieurs fois et compter le nombre
E(X + Y) = E(X) + E(Y) = 4 , 7232. de retard.
X et Y sont indépendantes, donc la variance du temps – Répondre au hasard aux questions d’un QCM avec
de trajet total est V(X + Y) = V(X) +V(Y), ce qui une seule réponse exacte par question.
donne V(X + Y) ≈ 0 , 532. Une variable aléatoire qui suit une loi binomiale est la
somme de variables aléatoires indépendantes qui
82 Partie A
suivent la même loi de Bernoulli.
1. La probabilité de gagner un bon d’achat de 10 €
est 0 , 3 × 0 , 8 + 0 , 7 × 0 ,1 = 0 , 31. 85 a) X est la variable aléatoire qui donne le
Les paramètres de la loi de X sont donc n = 100 et numéro obtenu avec le premier dé. On note p la pro-
p = 0 , 31. babilité d’obtenir la face 1. Alors la loi de probabilité
2. P(X = 30) ≈ 0 , 084767 de X est :
3. P(X < 20) ≈ 0 , 009658 a 1 2 3 4 5 6
4. P(X > 50) ≈ 0 , 000057
P(X = a) p p p 2p 2p 2p
5. Le nombre moyen de clients recevant un bon
d’achat sur 100 clients est l’espérance de X, La somme des probabilités est égale à 1, donc
E(X) = 100 × 0 , 31 = 31. Le montant moyen de la p + p + p + 2p + 2p + 2p = 1
somme totale distribuée est donc 310 €. 9p = 1
Ainsi, le budget prévu n’est pas suffisant. 1
p=
9
Partie B
Donc la loi de probabilité de X est :
1. Voici la loi de probabilité de X :
a 1 2 3 4 5 6
a 1 2 … 50
1 1 1 2 2 2
P(X = a) 0,5 1 … 25 P(X = a)
9 9 9 9 9 9
Voici la loi de probabilité de Y : Y est la variable aléatoire qui donne le numéro obtenu
b 0 50 avec le premier dé. On note q la probabilité d’obtenir
la face 1. Alors la loi de probabilité de Y est :
P(Y = b) 0,9 0,1
b 1 2 3 4 5 6
2. E(X) = 25, 5 et V(X) = 208 , 25.
E(Y) = 5 et V(X) = 225. P(Y = b) q q 2q 2q 3q 3q
3. La somme des montants gagnés est donnée par la La somme des probabilités est égale à 1, donc
variable aléatoire somme X + Y. Donc l’espérance de q + q + 2q + 2q + 3q + 3q = 1
cette somme est E(X + Y) = E(X) + E(Y) = 30 , 5. 12q = 1
X et Y sont indépendantes, donc la variance de la somme 1
q=
des montants gagnés est V(X + Y) = V(X) + V(Y), ce qui 12
donne V(X + Y) = 433, 25. Donc la loi de probabilité de Y est :
b 1 2 3 4 5 6
83 1. a) X suit la loi binomiale de paramètres 1 1 2 2 3 3
P(Y = b)
n = 40 et p = 0 , 4. 12 12 12 12 12 12
b) P(X > 20) ≈ 0 ,13 B E(X) = 4 et V(X) ≈ 4 ,17.
c) E(X) = 16 et σ(X) ≈ 3,1. 25
σ(X) 3,1 E(Y) = et V(X) ≈ 2, 47.
2. a) E(Mn ) = E(X) = 16 et σ(Mn ) = = . 6
b) Le nombre n doit vérifier : n n 3. La somme des deux dés est donnée par la variable
3, 1 aléatoire somme X + Y.
< 0, 5
n Donc l’espérance de cette somme est :
3, 1 49
n> E(X + Y) = E(X) + E(Y) = .
0, 5 6
n > 6, 2 X et Y sont indépendantes, donc la variance du temps
n > 38 , 44 de trajet total est V(X + Y) = V(X) + V(Y), ce qui
La valeur minimale de n est donc 39. donne V(X + Y) ≈ 6 , 64.

Chapitre 16 ) Sommes de variables aléatoires 387

172892_Chap16_376-390.indd 387 23/07/2020 11:10:24


86 a) Vrai. En effet, à chaque tirage on pioche trois Partie B
pièces de 1 € et/ou 2 €, et ainsi obtenir tous les mon- 1. E(X) = a1p1 + a2 p2
tants entiers de 3 à 6. E(Y) = b1q1 + b2q2
b) Faux. En effet, on ne sait pas s’il y a remise entre les 2. a) XY prend les valeurs a1b1, a1b2 , a2b1 et a2 + b2 .
deux tirages. b) Les variables aléatoires X et Y sont indépendantes
c) Vrai. En effet, cette propriété est toujours vraie pour et donc P({X = a} ∩ {Y = b}) = P(X = a) × P(Y = b).
deux variables aléatoires X et Y. c) Voici la loi de probabilité de XY :
d) Faux. En effet, cette propriété n’est vraie que si X et
c a1b1 a1 + b2 a2 + b1 a2 + b2
Y sont indépendantes, et l’énoncé ne permet pas de
l’affirmer. P(XY = c ) p1q1 p1q2 p2q1 p2q2
d) E(XY) = (a1b1)p1q1 + (a1b2 )p1q2 + (a2b1)p2 q1
+(a2b2 )p2q2

Pour aller plus loin


E(XY) = a1b1p1q1 + a1b2 p1q2 + a2b1p2q1 + a2b2 p2 q2
e) E(X) × E(Y) = (a1p1 + a2 p2 )(b1q1 + b2q2 )
E(X)× E(Y) = a1b1p1q1 + a1b2 p1q2 + a2b1p2q1 + a2b2 p2 q2
On constate que E(XY) = E(X) × E(Y).
Partie B
87 Partie A
1. V(Y) = E(Y 2 ) − E(Y)2
1. a) Loi de probabilité de X :
2. a) X2 prend les valeurs 1 et 4
a 1 2
b) Y2 prend les valeurs 1, 16, et 100.
1 1
P(X = a) c) X + Y prend les valeurs 2, 3, 5, 6, 11, et 12.
2 2
Loi de probabilité de Y : d) (X + Y)2 prend les valeurs 4, 9, 25, 36, 121, et 144.
b 1 4 10 e) XY prend les valeurs 1, 2, 4, 8, 10 et 20.
3 2 1 3. V(X + Y) = E((X + Y)2 ) − (E(X + Y))2
P(Y = b)
6 6 6 4. E((X + Y)2 ) = E(X2 + 2XY + Y 2 )
b) Espérance de X : E((X + Y)2 ) = E(X2 ) + E(2XY) + E(Y 2 )
1 1 3 E((X + Y)2 ) = E(X2 ) + 2E(XY) + E(Y 2 )
E(X) = × 1 + × 2 = .
2 2 2 E((X + Y)2 ) = E(X2 ) + 2E(XY) + E(Y 2 )
Espérance de Y : E((X + Y)2 ) = E(X2 ) + 2E(X)E(Y) + E(Y 2 )
3 2 1 21 7
E(Y) = × 1 + × 4 + × 10 = = . 5. (E(X + Y))2 = (E(X) + E(Y))2
6 6 6 6 2
(E(X + Y))2 = E(X)2 + 2E(X)E(Y) + E(Y)2
2. a) Y
1 4 10 6. V(XY) = E((X + Y)2 ) − (E(X + Y))2
X
V(XY) = E(X2 ) + 2E(X)E(Y) + E(Y 2 ) − (E(X)2
1 1 4 10
+2E(X)E(Y) + E(Y)2 )
2 2 8 20 V(X + Y) = E(X2 ) − E(X)2 + E(Y 2 ) − E(Y)2
b) Y V(X + Y) = V(X) + V(Y)
1 4 10
X 7. On a bien démontré la formule :
3 2 1
1 V(X + Y) = V(X) + V(Y).
12 12 12
3 2 1
2 88 1. a) On obtient la loi de probabilité de X en
12 12 12
additionnant les probabilités dans chaque colonne :
c) Voici la loi de probabilité de XY :
a 1 3 5
c 1 2 4 8 10 20
1 1 1
3 3 2 2 1 1 P(X = a)
P(XY = c ) 4 2 4
12 12 12 12 12 12
De même, On obtient la loi de probabilité de Y en
3 3 2 2
d) E(XY) = × 1 + × 2 + × 4 + × 8 additionnant les probabilités dans chaque ligne :
12 12 12 12
1 1 63 21 b 0 2 4
+ × 10 + × 20 = = 1 1 1
21 3 7 12 12 12 4 P(Y = b)
e) = × 2 3 6
4 2 2
1 1 1
donc on peut conjecturer que E(XY) = E(X) × E(Y). b) P(X = 1) × P(Y = 0) = × =
4 2 8
388

172892_Chap16_376-390.indd 388 23/07/2020 11:12:31


1 Voici la loi de probabilité de Y :
et P({X = 1} ∩ {Y = 0}) = .
8 b 0 4
Les deux probabilités sont égales. 3 1
P(Y = b)
1 1 1 4 4
c) P(X = 1) × P(Y = 2) = × =
4 3 12 On vérifie que P(X = a) × P(Y = b)
1 et P({X = a} ∩ {Y = b}) sont égaux pour tous les
et P({X = 1} ∩ {Y = 2}) = .
12 couples (a ; b) possibles.
1 1 1
P(X = 1) × P(Y = 4) = × = Par conséquent, les variables X et Y sont indépen-
4 6 24 dantes.
1
et P({X = 1} ∩ {Y = 4}) = . c) Voici la loi de probabilité de X :
12
1 1 1 a 5 10
P(X = 3) × P(Y = 0) = × =
2 2 4 1 3
1 P(X = a)
et P({X = 3} ∩ {Y = 0}) = . 4 4
4 Voici la loi de probabilité de Y :
1 1 1
P(X = 3) × P(Y = 2) = × = b 1 2 3
2 3 6
7 5 2
1 P(Y = b )
et P({X = 3} ∩ {Y = 2}) = . 20 20 5
6
1 1 1 1 7 7
P(X = 3) × P(Y = 4) = × = P(X = 5) × P(Y = 1) = × =
2 6 12 4 20 80
1 1
et P({X = 3} ∩ {Y = 4}) = . et P({X = 5} ∩ {Y = 1}) = donc les variables X et
12 20
1 1 1 Y ne sont pas indépendantes.
P(X = 5) × P(Y = 0) = × =
4 2 8 d) Voici la loi de probabilité de X :
1
et P({X = 5} ∩ {Y = 0}) = . a 0 1 2
8 1 1 2
1 1 1 P(X = a)
P(X = 5) × P(Y = 2) = × = 6 6 3
4 3 12
1 Voici la loi de probabilité de Y :
et P({X = 5} ∩ {Y = 2}) =
12 b 0 1 2
1 1 1 7 3 1
P(X = 5) × P(Y = 4) = × = P(Y = b )
4 6 24 24 8 3
1 1 7 7
et P({X = 5} ∩ {Y = 4}) = . P(X = 0) × P(Y = 0) = × =
24 6 24 144
d) On obtient à chaque fois des probabilités égales, 1
et P({X = 0} ∩ {Y = 0}) = donc les variables X et
donc les variables aléatoires X et Y sont indépen- 16
dantes. Y ne sont pas indépendantes.
2. a) Voici la loi de probabilité de X : e) Voici la loi de probabilité de X :
a 0 5 a 0 1
3 1 4 6
P(X = a) P(X = a)
4 4 10 10
Voici la loi de probabilité de Y : Voici la loi de probabilité de Y :
b 10 20 b 0 1 2
3 5 3 1 1
P(Y = b) P(Y = b)
8 8 4 8 8
3 3 9 On vérifie que P(X = a) × P(Y = b) et
P(X = 0) × P(Y = 10) = × =
4 8 32 P({X = a} ∩ {Y = b}) sont égaux pour tous les
1 couples (a ; b) possibles. Par conséquent, les variables
et P({X = 0} ∩ {Y = 10}) = donc les variables X et
4 X et Y sont indépendantes.
Y ne sont pas indépendantes.
b) Voici la loi de probabilité de X : 89 a) Voici la loi de probabilité de X :
a 1 10
a 1 2
1 2
P(X = a) P(X = a) 0,5 0,5
3 3

Chapitre 16 ) Sommes de variables aléatoires 389

172892_Chap16_376-390.indd 389 23/07/2020 11:14:05


Voici la loi de probabilité de Y : 91 E(10aX + bY) = E(10aX) + E(bY)
b 1 2 3 = 10aE(X) + bE(Y) = 10aE(X) + 5b
P(Y = b ) 0,2 0,5 0,3 = 5(2aE(X) + b)
P(X = 1) × P(Y = 2) = 0 , 5 × 0 , 5 = 0 , 25 E(X), a et b sont des nombres entiers naturels, donc
et P({X = 1} ∩ {Y = 2}) = 0 , 2 donc les variables X et E(10aX + bY) est un nombre entier multiple de 5.
Y ne sont pas indépendantes. V(10aX + bY) = V(10aX) + V(bY)
b) Voici la loi de probabilité de X : = 100aV(X) + bV(Y)
a 1 2 On ne peut rien dire de ce nombre.
P(X = a) 0,5 0,5
92 On note a1, a2 , …, an les valeurs prises par X
Voici la loi de probabilité de Y :
et b1, b2 , …, bm les valeurs prises par Y.
b 1 2 3
Les valeurs prises par XY sont tous les produits de la
P(Y = b ) 0,2 0,5 0,3 forme ai b j donc les valeurs prises par (XY)2 sont tous
On vérifie que P(X = a) × P(Y = b) les nombres de la forme (ai b j )2 .
et P({X = a} ∩ {Y = b}) sont égaux pour tous les Les valeurs prises pas X2 sont tous les nombres a12 ,
couples (a ; b) possibles. a22 , …, an2 et les valeurs prises par Y2 sont tous les
Par conséquent, les variables X et Y sont indépen- nombres b12 , b22 , …, bm2 .
dantes. Donc les valeurs prises par X2Y2 sont tous les produits
On observe que les lois de probabilités obtenues de la forme ai 2b j 2 . Or (ai b j )2 = ai 2b j 2 .
pour X et pour Y sont les mêmes dans les deux cas, Donc (XY)2 et X2Y2 prennent bien les mêmes valeurs.
mais que dans a) les variables ne sont pas indépen- Pour toute valeur a prise par X et toute valeur b prise
dantes, alors que dans b) elles le sont. par Y, et en ne regroupant pas les produits ab égaux :
P((XY)2 = (ab)2 ) = P(XY = ab)
90 X suit la loi de Bernoulli de paramètre p.
P((XY)2 = (ab)2 ) = P({X = a} ∩ {Y = b})
Si p = 0 , 4 , alors σ(X) ≈ 0 , 49.
P((XY)2 = (ab)2 ) = P(X = a) × P(Y = b) puisque X et
Donc pour les échantillons de taille n, l’écart-type du
0 , 49 Y sont indépendantes.
pourcentage est σ ≈ . Mais on peut alors aussi affirmer que X2 et Y2 sont
n
On veut que n vérifie : indépendantes, donc, en ne regroupant pas les
0 , 49 nombres a2 égaux, ni les nombres b2 égaux :
< 0 , 005
n P(X2 Y 2 = a2b2 ) = P({X2 = a2 } ∩ {Y 2 = b2 })
0 , 49
n> P(X2 Y 2 = a2b2 ) = P(X2 = a2 ) × P(Y 2 = b2 )
0 , 005
n > 98 P(X2 Y 2 = a2b2 ) = P(X = a) × P(Y = b)
n > 9604 Ainsi, on a prouvé que (XY)2 et X2Y2 ont la même loi.
Si p = 0 , 6 , on obtient la même valeur. V(XY) = E((XY)2 ) − (E(XY))2
Si p = 0,5, alors σ(X) = 0 , 5. V(XY) = E(X2 Y 2 ) − (E(XY))2
Donc pour les échantillons de taille n, l’écart-type du V(XY) = E(X2 )E(Y 2 ) − (E(X)E(Y))2
0, 5 V(XY) = E(X2 )E(Y 2 ) − (E(X))2 (E(Y))2
pourcentage est σ = .
n D’autre part,
0, 5 V(X)V(Y) + V(X)(E(Y))2 + V(Y)(E(X))2
On veut que n vérifie : < 0 , 005
n = (E(X2 ) − (E(X))2 )(E(Y 2 ) − (E(Y))2 ) + (E(X2 )
0, 5
n> −(E(X))2 )(E(Y))2 + (E(Y 2 ) − (E(Y))2 )(E(X))2
0 , 005
n > 100 = E(X2 )E(Y 2 ) − E(X2 )(E(Y))2 − (E(X))2 E(Y 2 )
n > 10000 +(E(X))2 (E(Y))2 + E(X2 )(E(Y))2
Pour toutes les autres valeurs de p entre 0,4 et 0,6, on −(E(X))2 (E(Y))2 + (E(X))2 E(Y 2 ) − (E(Y))2 (E(X))2
trouver une valeur de σ(X) inférieure à 0,5. = E(X2 )E(Y 2 ) − (E(Y))2 (E(X))2
Ainsi, pour être certain d’avoir un écart-type inférieur On a donc bien
à 0,05, il faut interroger au moins 10 000 personnes. V(XY) = V(X)V(Y) + V(X)(E(Y))2 + V(Y)(E(X))2 .
390

172892_Chap16_376-390.indd 390 23/07/2020 11:16:11


17 Concentration.
Loi des grands nombres

2 Calculer l’écart entre la moyenne


Questions-Tests d’un échantillon et l’espérance
1 a)La loi de probabilité de X est donnée par :
x 0 1 2
P(X = x) 0,25 0,5 0,25
1 a) (2)
b) (3) b) E(X) = 0,25 ´ 0 + 0,5 ´ 1 + 0,25 ´ 2 = 1

2 a) (2) 2 a) On choisit un nombre aléatoire a Î [0 ; 1].


si a < 0,25, X renvoie 0 ;
b) (1)
si a > 0,75, X renvoie 2 ;
c) (2)
pour les autres valeurs de a, X renvoie 1.
3 a) (2) Ainsi la fonction X réalise une simulation de la
b) (2) variable aléatoire X.
b) La fonction Moyenne renvoie la moyenne des
4 a) (2) n valeurs prises par X.
b) (2) La fonction Ecart renvoie l’écart entre cette
c) (3) moyenne et l’espérance de X.

3 a) Lorsque la taille n de l’échantillon augmente,


l’écart entre la moyenne de l’échantillon et l’es-
pérance de X diminue.
Découvrir b) et c) Il semble que l’on puisse rendre cet écart
aussi proche de 0 que l’on veut à condition de
prendre n assez grand.

1 Vers l’inégalité
de Bienaymé-Tchebychev

Savoir-faire
1
1 L’espérance de X est µ = 100 × = 50 , la
2
1 1
variance de X est V = 100 × × = 25.
2 2

2 a) d 5 8 10 12
2 1. a) La variable aléatoire X suit la loi binomiale
P(X − µ > d) 0,37 0,13 0,06 0,02
de paramètres 100 et 0,65.
V
1 0,39 0,25 0,17 b) µ = 100 × 0 , 65 = 65
d2
et σ = 100 × 0 , 65 × 0 , 35 = 22, 75 ≈ 4 , 77
b) On conjecture que pour tout nombre réel σ2
c) Pour tout nombre réel d > 0, P(X − µ> d) < 2 ;
V
d > 0, P(X − µ> d) < 2 . avec d = 2s, on obtient : P(X − µ> 2σ) < 0 , 25. d
d
Chapitre 17 ) Concentration. Loi des grands nombres 391

172892_Chap17_391-402.indd 391 23/07/2020 10:46:50


96
2. Voici le programme On choisit alors n tel que < 0 ,1, c’est-à-dire
n
dans ce cas : n > 960.
3. a) par exemple :
8 Voici différentes expérimentations
p(1 - p)
b) L’inégalité de Bienaymé-
Tchebychev donne un 0,09
résultat qui n’est pas opti- 0,16
mal. 0,25
0,25
0,24
0,24
3 1. a) La variable aléatoire X suit la loi bionomiale
de paramètres 50 et 0,5. Dans tous les cas, on constate qe l’inégalité de Bienaymé-
b) µ = 50 × 0 , 5 = 25 Tchebychev ne présente pas un caractère optimal.
σ = 50 × 0 , 5 × 0 , 5
= 12, 5 ≈ 3, 54
c) pour tout nombre réel
d > 0, Acquérir des automatismes
P(X − µ> 2σ) < 0 , 25.
2. Voici le programme
dans ce cas :
3. a) par exemple :
9 (2) P(X − 50> d)

b) L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev donne un 10 (2) P(X − µ> 2σ) < 0 , 25


résultat qui n’est pas optimal.
11 a) D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev :
5 1. x 0 1 V
P(X − µ> 20) < .
400
P(Xk = x) 0,4 0,6
Ici m = 250 et V = 125
µ = 0 , 4 × 0 + 0 , 61 = 0 , 6 donc P(X − 250> 20) < 0 , 3125
V = 0 , 4(0 − 0 , 6)2 + 0 , 6(1 − 0 , 6)2 = 0 , 24 b) Avec l’événement contraire :
2. pour tout réel d > 0, P(X − 250< 20) = 1 − P(X − 250> 20),
0 , 24 donc P(X − 250< 20) > 0 , 6875.
P(Mn − 0 , 6> δ) < 2 .
nδ c) La probabilité que la variable aléatoire X prenne
a) Avec d = 0,05, on obtient :
une valeur dans l’intervalle ]230 ; 270[ est supérieure
96
P(Mn − 0 , 6> 0 , 05) < . ou égale à 0,6 875.
n 96
Il suffit de choisir n tel que < 0 ,1, c’est-à-dire
n 12 a) La variable aléatoire X suit la loi binomiale de
n > 960.
1
b) Avec d = 0,01, on obtient : paramètres n = 100 et p =
5
2400
P(Mn − 0 , 6> 0 , 01) < . b) L’espérance de X est µ = np = 20, la variance de X
n est V = np(1 − p) = 16
2400
Il suffit de choisir n tel que < 0 , 05, c’est-à-dire c) D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev :
n
n > 48 000. V 16
P(X − µ> δ) < 2 , soit P(X − 20> δ) < 2
La ville compte 20 000 habitants, une telle enquête δ δ
ne peut donc pas être réalisée. d) Avec d = 10, P(X − 20> 10) < 0 ,16.
Une précision de 0,01 et un risque de 0,05 ne peuvent La probabilité que X prenne une valeur en dehors de
donc pas être envisagés. l’intervalle [11 ; 29] est inférieure ou égale à 0,16.

6 Avec d = 0,5, on obtient : 13 1. D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev,


96 σ2
P(Mn − 16> 0 , 5) < . pour tout réel d > 0, P(X − µ> δ) < 2 .
n δ
392

172892_Chap17_391-402.indd 392 23/07/2020 10:47:33


Pour k Î N* et δ = kσ, on obtient : b) D’après l’inégalité de concentration, pour tout
σ2 1 nombre réel d > 0,
P(X − µ> kσ) < 2 2 , soit P(X − µ> kσ) < 2 . 0 , 48
k σ k P(Mn − 1, 2> δ) < 2 .
1 nδ
2. a) On choisit k tel que 2 < 0 ,1, c’est-à-dire : c) Lorsque d = 0,1 et n = 100,P(M100 − 1, 2> 0 ,1) < 0 , 48
k
k2 > 10, soit k > 4. Lorsqu’on répète 100 fois l’expérience, la probabilité
b) Pour k = 4, µ − 4s µ µ + 4s que M100 prenne une valeur en dehors de l’intervalle
La probabilité que X prenne une valeur en dehors de ]1,1 ; 1,3[ est inférieure ou égale à 0,48.
l’intervalle ]µ − 4σ ; µ + 4σ[ est inférieure ou égale à d) On prend d = 0,01. L’inégalité s’écrit :
0,1. 4 800
P(Mn − 1, 2> 0 , 01) < .
n
14 1. a) La variable aléatoire X suit la loi binomiale 4 800
On choisit n tel que < 0 , 48 , c’est-à-dire
de paramètres n = 100 et p = 0,05. n
n > 10 000.
b) L’espérance de X est µ = np = 5 et l’écart-type de Il faut répéter plus de 10 000 fois l’expérience pour
X est : σ = np(1 − p) = 4 , 75 ≈ 2,18 que la probabilité que Mn prenne une valeur en
c) D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, dehors de ]1,19 ; 1,21[ soit inférieure ou égale à 0,48.
P(X − µ> 2σ) < 0 , 25.
2. On réalise une simulation de taille n de X, on 18 1. a) Pour tout entier k tel que 0 < k < 9,
obtient n valeurs x1, x2, …, xn de X. 1
P(X = k ) = .
La fonction Echantillon renvoie la proportion de ces 10
b) L’espérance de X est donnée par :
valeurs telles que xs − µ> 2σ.
1
3. a) b) par exemple : µ = (0 + 1 + 2 +  + 9) = 4 , 5.
10
On obtient des proportions La variance de X est donnée par :
inférieures à 5 %. 1
4. L’inégalité de Bienaymé- V = ((0 − 4 , 5)2 + (1 − 4 , 5)2 +  + (9 − 4 , 5)2 )
10
Tchebychev ne présente pas V = 8,25
un caractère optimal. 2. a) La variable aléatoire Mn donne la moyenne des n
nombres obtenus.
15 La variable aléatoire Mn donne la moyenne des b) D’après l’inégalité de concentration :
n numéros obtenus lors des n lancers. 8 , 25
P(Mn − 4 , 5> 0 , 5) < ,
n × 0 , 25
16 L’inégalité de concentration donne : 33
100 V soit P(Mn − 4 , 5> 0 , 5) < .
P(Mn − µ> 0 ,1) < où V est la variance des n
n c) P(Mn − 4 , 5< 0 , 5) = 1 − P(Mn − 4 , 5> 0 , 5) donc
variables aléatoires X1, X2, …, Xn. 33
100 V P(Mn − 4 , 5< 0 , 5) > 1 − .
Il existe n0 Î N* tel que pour tout n > n0, < 10-3. n
n
3. a) On cherche une valeur de n telle que
Ainsi pour n > n0, P(Mn − µ> 0 ,1) < 10−3.
33 33
1- > 0 , 99 , c’est-à-dire < 0 , 01, soit n > 3 300.
n n
17 1. a) On construit
0,6 R X=2 b) Lorsqu’on répète plus de 3 300 fois l’expérience, la
l’arbre de probabilités :
R probabilité que la moyenne Mn prenne une valeur
x 0 1 2 0,6 0,4 V X=1 dans l’intervalle ]4 ; 5[ est supérieure ou égale à 0,99.
P(X = x) 0,16 0,48 0,36 c) pour n > 3 300, Mn donne une valeur de 4,5 à une
0,4 0,6 R X=1
b) L’espérance de X est V précision de 0,5 avec un risque 0,01.
0,4 V X=0
donnée par :
19 1. a) x 0 1
m = 0,16 ´ 0 + 0,48 ´ 1 + 0,36 ´ 2 = 1,2
La variance de X est donnée par : P(X = x) 0,6 0,4
V = 0,16(0 - 1,2)2 + 0,48(1 - 1,2)2 + 0,36(2 - 1,2)2 b) L’espérance de X est donnée par :
V = 0,48 µ = 0 , 6 × 0 + 0 , 4 × 1 = 0 , 4.
2. a) Mn donne la moyenne du nombre de boules La variance de X est donnée par :
rouges tirées. L’espérance de Mn est égale à 1,2 et la V = 0 , 6 × (0 − 0 , 4)2 + 0 , 4 × (1 − 0 , 4)2
0 , 48
variance de Mn est . V = 0,24
n
Chapitre 17 ) Concentration. Loi des grands nombres 393

172892_Chap17_391-402.indd 393 23/07/2020 10:48:28


2. a) D’après l’inégalité de concentration :

S’entraîner
0 , 24
P(Mn − 0 , 4> 0 ,1) <
n × 0 , 01
24
soit P(Mn − 0 , 4> 0 ,1) < .
n
b) Pour tout entier naturel n > 1,
24 n
0 < P(Mn − 0 , 4> 0 ,1) <
n 23 (1) V = ∑ P(X = xi ) × ( xi − µ)2
24 i =1
lim = 0 , d’après le théorème des gendarmes (2) On peut décomposer la somme précédente :
n→+∞ n
lim P(Mn − 0 , 4> 0 ,1) = 0.
n→+∞
V= ∑ P(X = xk ) × ( xk − µ)2
xk ∈ H
La probabilité que la variable moyenne Mn prenne
+ ∑ P(X = xk ) × ( xk − µ)2 ,
une valeur en dehors de l’intervalle ]0,39 ; 0,41[ est de xk ∉ H
plus en plus proche de 0 lorsque n devient grand.
24
donc V > ∑ P(X = xk ) × ( xk − µ)2 .
c) On cherche n tel que < 10-5 , c’est-à-dire xk ∈ H
5 n (3) Or pour tout xk Î H, xk − µ> δ ,
n > 24.10
donc ( xk − µ)2 > δ 2
On prend N = 24.105.
et P(X = xk ) × ( xk − µ)2 > P(X = xk ) × δ2 .
d) Pour n > 24.105, Mn donne une valeur de 0,4 à une
Finalement,
précision de 0,1 avec un risque de 10- 5.
V > ∑ P(X = xk ) × ( xk − µ)2 > δ 2 ∑ P(X = xk )
xk ∈ H xk ∈ H
(4) Or ∑ P(X = xk ) = P(H), donc V > δ2P(H)
x ∈H
k
V
(5) On en déduit que P(H) < 2 , c’est-à-dire
Pour se tester V δ
P(X − µ> δ) < 2 et on obtient l’inégalité de
δ
Bienaymé-Tchebychev.

X1 + X2 +  + X 4 040
24 On note F = où chaque
20 1. D 2. D 3. A 4 040
variable Xk suit la loi de Bernoulli de paramètre p.
21 1. A, C 2. C, D 3. C L’espérance de Xk est égale à p et sa variance à
p(1 - p), donc l’espérance de F est égale à p et sa
22 1. Vrai. En effet, d’après l’inégalité de Bienaymé- p(1 − p)
variance à .
Tchebychev : 4 040
1 1 D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev :
P(X − µ> 3σ) < et < 0 ,15.
9 9 Pour tout nombre réel d > 0,
2. Vrai. En effet, d’après l’inégalité de Bienaymé- p(1 − p)
P(F − p> δ) <
Tchebychev : 4 040δ 2
V Et avec l’événement contraire :
P(X − µ> δ) < 2 , p(1 − p)
δ P(F − p< δ) > 1 −
or P(X − µ< δ) = 1− P(X − µ> δ), 4 040δ 2
V Voici le tableau de variations de la fonction f définie
donc P(X − µ< δ) > 1 − 2 . sur [0 ; 1] par f( x) = −x2 + x.
δ
3. Faux. En effet, s’il existe un nombre réel t > 0 tel 1
x 0 1
que pour tout n Î N*, 2
P(Mn − µ> t ) > 10−10 , alors on ne peut pas avoir 1
f (x) 4
lim P(Mn − µ> t ) = 0 et on obtient une contra- 0 0
n→+∞
diction avec la loi des grands nombres.
Le maximum de la fonction f : x  x(1− x) sur l’in-
100 × p × (1 − p) 1 1
4. Vrai. En effet, P(S − 100 p> 10) < tervalle [0 ; 1] est donc p(1 − p) < .
100 4 4
soit P(S − 100 p> 10) < p(1 − p)
Donc P(S − 100 p< 10) > 1 − p(1 − p), On en déduit alors que :
1
soit P(S − 100 p< 10) > p2 − p + 1. P(F − p< δ) > 1 −
16160δ 2
394

172892_Chap17_391-402.indd 394 23/07/2020 10:49:43


1
Pour d = 0,05, 1 − ≈ 0 , 975, on obtient b) D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev,
alors : 16160δ 2 0 , 25
P(Mn − 0 , 5> 0 ,1) < ,
P(F − p< 0 , 05) > 0 , 95. n × 0 ,12
25
2049 soit P(Mn − 0 , 5> 0 ,1) < .
Une valeur de la variable aléatoire F est , la pro- n
2049 4 040
babilité que p » à 0,05 près est supérieure à 25
c) On choisit n tel que < 0 , 05, c’est-à-dire
4 040 n
0,95. n > 500.

25 a) D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, 27 1. a) X suit la loi binomiale de paramètres n et


pour tout nombre réel t > 0, P(X − µ> t ) = 0. p = 0,1.
b) On suppose qu’il existe une valeur x0 de X distincte b) L’espérance de X est 0,1 ´ n et sa variance est
de m, c’est-à-dire telle que P(X = x0 ) > 0. n ´ 0,1 ´ 0,9 = 0,09 ´ n.
m-t m+t 2. a) X donne le nombre de fois où le chiffre 5 appa-
m x0 X
raît donc F = donne sa fréquence d’apparition.
On considère un nombre t > 0 tel que x0 soit n
1
en  dehors de l’intervalle ]µ − t ; µ + t[ , ainsi b) L’espérance de F est × 0 ,1× n = 0 ,1.
n
P(X − µ> t ) > P(X = x0 ) > 0, ce qui contredit a).
1 0 , 09
Donc X ne prend pas de valeur distincte de m et c) La variance de F est 2 × 0 , 09 × n = .
n n
P(X = µ) = 1. d) Lorsque n prend des valeurs de plus en plus
c) La variable aléatoire X prend pour seule valeur m. grandes, la variance de F prend des valeurs de plus en
plus proches de 0.
26 Parcours 1 3. a) Pour tout nombre réel d > 0,
Xk(1 < k < n) est la variable aléatoire dont la loi de 0 , 09
P(F − 0 ,1> δ) < 2 .
probabilité est : nδ
x 0 1 b) Pour d = 0,05, on obtient :
36
P(Xk = x) 5/6 1/6 P(F − 0 ,1> 0 , 05) < et avec l’événement contraire :
n
1 36
L’espérance de Xk est égale à et sa variance est P(F − 0 ,1< 0 , 05) > 1 − ,
1 5 5 6 n
égale à × = .
6 6 36 36
soit P(0 , 05 < F < 0 ,15) > 1 − .
X + X2 +  + X n n
Mn = 1 et l’inégalité de concentra- 36
n 5 c) On cherche n tel que 1 - > 0 , 9 , c’est-à-dire
  n
1 36 n > 360.
tion donne PMn − > 0 , 05 < ,
 6  n × 0 , 052
 1  500 28 1. a) x 10 2 -1
soit PMn − > 0 , 05 < .
 6  9n 1 3 1
P(X = x)
500 8 8 2
On choisit n tel que < 0 ,1, c’est-à-dire n > 556.
9n b) L’espérance de X est égale à :
Parcours 2 1 3 1
Xk(1 < k < n) est la variable aléatoire dont la loi de × 10 + × 2 + ×(−1) = 1, 5
8 8 2
probabilité est : La variance de X est égale à :
x 0 1 1 3 1
(10 − 1, 5)2 + (2 − 1, 5)2 + (−1 − 1, 5)2 = 12, 25
1 1 8 8 2
P(Xk = x)
2 2 2. D’après l’inégalité de concentration :
1 12, 25
L’espérance de Xk est égale à et sa variance est P(Mn − 1, 5> 0 ,1) < ,
1 1 1 2 n × 0 ,12
égale à × = . 1225
2 2 4 soit P(Mn − 1, 5> 0 ,1) < .
X1 + X2 +  + X n n
a) Mn = a pour espérance 0,5 et Et, en considérant l’événement contraire :
n
0 , 25 1225
pour variance . P(Mn − 1, 5< 0 ,1) > 1 − .
n n
Chapitre 17 ) Concentration. Loi des grands nombres 395

172892_Chap17_391-402.indd 395 23/07/2020 10:50:53


3. a) pour tout n Î N*, c) La fonction X réalise une simulation de la variable
1225 aléatoire X.
1− < P(Mn − 1, 5< 0 ,1) < 1
n 2. La fonction Moyenne renvoie la moyenne d’un
 1225  échantillon de taille n de la variable aléatoire X.
lim 1 −  = 1, d’après le théorème des gen-
n→+∞  n  3. Pour des valeurs n et N des paramètres, la fonction
darmes lim P(Mn − 1, 5< 0 ,1) = 1.
n→+∞ Ecart_type calcule
b) On cherche n Î N* tel que : (m − 2)2 + (m2 − 2)2 +  + (mN − 2)2
1225 v= 1
1- > 0 , 9 , soit n > 12 250. N
n et renvoie pour résultat s = v .
4. a) et b)
29 X suit la loi binomiale de paramètres n = 10 et
p = 0,125.
X a pour espérance m = 10 ´ 0,125 = 1,25 et pour c) La variance de la variable aléatoire
variance v = 10 ´ 0,125 ´ 0,875 = 1,09 375. X + X2 +  + X n 1 σ2
Mn = 1 est égale à 2 × nσ2 = ,
Son écart-type est σ = V ≈ 1, 05 n s n n
1. et 2. donc son écart-type est égal à .
n
3. a) σ
Pour n = 100, ≈ 0 ,167.
n
d) Les valeurs obtenues par simulation à la ques-
s
tion b) sont proches de (pour n = 100).
n
e) n = 100, N = 10 000
b) L’inégalité de
n = 1 000, N = 1 000
Bienaymé-Tchebychev
σ
donne : P(X − µ> 2σ) < 0 , 25. Dans ce cas, ≈ 0 , 053.
La comparaison souligne le caractère non optimal de n
l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev.
32 1. a) La variable aléatoire X suit la loi binomiale
V de paramètres n = 3 et p = 0,5.
30 • Pour tout réel t > 0, P(X − µ> t ) < 2 où V
t b) m = 3 ´ 0,5 = 1,5 et σ2 = 3 × 0 , 5 × 0 , 5 = 0 , 75
est la variance de X.
donc σ = 0 , 75 ≈ 0 , 87.
V
Il existe un réel t > 0 tel que 2 < 0 , 01, c’est-à-dire c) La fonction X réalise une simulation de la variable
t
V V aléatoire X.
t2 > , soit t > .
0 , 01 0 ,1 2. La fonction Ecart renvoie l’écart d =m − 1, 5 où m
La proposition P est vraie. est la moyenne de l’échantillon de taille n de la
V V variable aléatoire X.
• On prend un réel t > , alors t 2 > ,
0, 5 0, 5 3. La variable s a pour valeur l’écart-type s de la
V V
donc 0 , 5 > 2 et 1 − 2 > 0 , 5. variable aléatoire X.
t t
V La variable , compte le nombre d’échantillons tels
Alors P(X − µ< t ) > 1 − 2 > 0 , 5. kσ
t que m j − µ<
La proposition Q est fausse. n
La variable p est la fréquence des échantillons tels
31 1. a) La loi de probabilité de X est donnée par le kσ
que m j − µ<
tableau : n
X +  + Xn
x 0 1 4 Remarque : La variable aléatoire Mn = 1
s n
1 2 2 a pour espérance m et pour écart-type .
P(X = x)
5 5 5 n
1 2 2 4. b) k = 1
b) µ = × 0 + ×1 + × 4 = 2
5 5 5
1 2 2
σ = (0 − 2) + (1 − 2)2 + (4 − 2)2 = 2, 8
2 2
σ
5 5 5 La proportion des échantillons tels que m j − µ<
σ = 2, 8 ≈ 1, 67. est environ 65 %. n

396

172892_Chap17_391-402.indd 396 23/07/2020 10:51:57


c) k = 2 3. a) b)


La proportion des échantillons tels que m j − µ<
est environ 95 %. n
Pour n = 100 sauts et une simulation de taille N = 100
k=3 de Xn, on obtient une moyenne m telle que ½m½> 2
avec une fréquence d’environ 5 %.
3σ X + X n ,2 +  + X n ,N
La proportion des échantillons tels que m j − µ< c) MN = n ,1
n N
est environ 99 %.
Les variables aléatoires Xn,k sont identiques de même
d) Avec l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, on obtient :
loi d’espérance 0 et d’écart-type σ = n.
 kσ  1
PMn − µ>  < 2 , donc : D’après l’inégalité de concentration, pour tout
 n k
nombre réel d > 0,
 σ  n
PMn − µ> <1 P(MN> δ) < 2 .
 n  Nδ
 2σ  d) Pour n = 100, N = 100 et d = 2, on obtient :
PMn − µ>  < 0 , 25
 n  P(M100 > δ) < 0 , 25.
 3σ  1  1  Comparé aux fréquences obtenues par simulation, ce
PMn − µ>
  <  ≈ 0 ,11 résultat est loin d’être optimal.
n 9 9  
Ces résultats montrent le caractère non optimal de
l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev. 34 Pour tout réel d > 0,
σ2
P(X − µ> δ) < 2 ,
δ
33 1. a) À chaque saut, la puce se déplace aléatoi- On pose d = ls avec l réel, l > 1
rement, soit d’un saut vers la droite, soit d’un saut 1
P(X − µ> λσ) < 2 .
vers la gauche. λ
La variable aléatoire Dn suit la loi binomiale de para- 1
Donc P(X − µ< λσ) > 1 − 2 , c’est-à-dire :
mètres n et p = 0,5. λ λ2 − 1
P(µ − λσ < X < µ + λσ) > .
b) L’espérance de Dn est égale à n ´ 0,5 et sa variance λ2
est égale à n ´ 0,5 ´ 0,5 = n ´ 0,25
c) Après n sauts : 35 X donne 1 lorsqu’on obtient Pile et 0 lorsqu’on
Xn = 1 ´ Dn + (- 1)(n - Dn) obtient Face
Xn = 2Dn - n. x 0 1
d) On en déduit que l’espérance de Xn est 1 3
P(X = x)
m = 2 ´ n ´ 0,5 - n = 0 et sa variance est : 4 4
1 3
σ2 = 4 × n × 0 , 25 = n, σ = n. L’espérance de X est µ = × 0 + × 1 = 0 , 75.
4 4
2. a) La variable x a pour valeur l’abscisse de la puce. La variance de X est :
À chaque saut, un nombre aléatoire a est choisi dans 1 3
V = (0 − 0 , 75)2 + (1 − 0 , 75)2 = 0 ,1875
l’intervalle [0 ; 1[. 4 4
Si a < 0,5, on admet qu’il s’agit d’un saut vers la On lance n fois la pièce, la fréquence d’apparition de
gauche, alors x ← x −1. Pile est donnée par :
Si a > 0,5, il s’agit d’un saut vers la droite, alors X + X2 +  + X n
M= 1 où chaque variable aléatoire
x ← x + 1. n
Xk est identique à X.
La fonction X renvoie x pour résultat.
L’inégalité de concentration donne :
b) La fonction Moyenne renvoie la moyenne des N
Pour tout réel d > 0,
abscisses obtenues lors des N simulations de Xn. 0 ,1875
P(Mn − 0 , 75> δ) < .
c) On simule Q échantillons de taille N de Xn, on nδ 2
obtient Q moyennes : m1, m2, …, mQ. Avec d = 0,05, on obtient :
75
La fonction Proportion renvoie la proportion des P(Mn − 0 , 75> 0 , 05) < .
n
moyennes mk telles que mk > δ où d est un nombre On en déduit que :
réel, d . 0, donné en paramètre. 75
P(Mn − 0 , 75< 0 , 05) > 1 −
La variable l représente le nombre de moyennes mk n
75
telles que mk > δ. P(0 , 7 < Mn < 0 , 8) > 1 − .
n
Chapitre 17 ) Concentration. Loi des grands nombres 397

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On cherche alors n tel que :

Objectif BAC
75 75
1- > 0 , 95, soit < 0 , 05, c’est-à-dire n > 1 500.
n n
Pour n > 1 500, P(0 , 7 < Mn < 0 , 8) > 0 , 95.

36 a) La variable aléatoire X suit une loi binomiale


de paramètres n = 100 et p = 0,2. 39 Partie A
L’espérance de X est 100 ´ 0,2 = 20 et la variance de 0,459 H
a) C _
X est 100 ´ 0,2 ´ 0,8 = 16. 0,3 0,541 H
D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev : 0,8 H
0,5 S _
16 H
P(X − 20> 5) < , 0,2
25 0,2 0,25 H
c’est-à-dire : E _
0,75 H
P(X − 20> 5) < 0 , 64. b) P(C ∩ H) = PC (H) × P(C)
b)
= 0 , 459 × 0 , 3
P(C ∩ H) = 0 ,1377
c) D’après la formule des probabilités totales :
c) La fonction Ecart renvoie
des proportions proches de P(H) = P(H ∩ C) + P(H ∩ S) + P(H ∩ E)
0,26. P(H) = 0 ,1377 + 0 , 8 × 0 , 5 + 0 , 25 × 0 , 2
P(H) = 0,5877
37 a) P(S ∩ H) 0 , 8 × 0 , 5
d) PH(S) = =
b) Par exemple : P(H) 0 , 5877
PH(S) ≈ 0 , 681

On peut proposer la Partie B


valeur 18,5 pour esti- 1. X suit une loi binomiale de paramètres n = 100 et
mation de l’espérance p = 0,5 877.
de la variable aléatoire 2. L’espérance de X est m = n ´ p = 58,77, la variance
K. de X est :
V = np(1 - p) = 100 ´ 0,5 877 ´ 0,4 123
38 a) La variable aléa- V » 24,23
toire Sn suit la loi bino-
3. a) D’après l’inégalité Bienaymé-Tchebychev :
miale de paramètres n
V
et P(X − µ> 10) <
π × 102 100
p= = π × 0 , 25, V
202 < 0 , 25 donc P(X − µ> 10) < 0 , 25.
on a m = np et σ = np(1 − p). 100
b) On obtient par b) Avec l’événement contraire :
exemple P(X − µ< 10) = 1 − P(X − µ> 10)
donc P(X − µ< 10) > 0 , 75.
Or (X − µ< 10) = (49 < X < 68),
donc P(49 < X < 68) > 0 , 75.
Partie C
La proportion des 1. a) La fonction X réalise une simulation de la
valeurs s1, s2, …, sN variable aléatoire X.
telles que sk − µ> 2σ b) Lors de la simulation d’un échantillon de taille N de
est environ égale à X, on obtient N valeur x1, x2, …, xN de X.
0,05. La fonction Proportion renvoie la proportion de ces
c) Avec l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, on valeurs telles que 49 < xk < 68.
obtient P(Sn − µ> 2σ) < 0 , 25. 2. L’inégalité de la question 3. b) donne un résultat
Le majorant 0,25 présente donc ici peut d’intérêt. qui n’est pas optimal.
398

172892_Chap17_391-402.indd 398 23/07/2020 10:53:28


40 1. a) X suit la loi binomiale de paramètres n et

Pour aller plus loin


p = 0,4.
b) L’espérance de X est m = np = 0,4 ´ n, l’écart-type
de X est σ = np(1 − p) = 0 , 24 × n
c) D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev
P(X − µ> 2σ) < 0 , 25 et avec l’événement contraire
P(X − µ< 2σ) > 0 , 75. 44 Partie A : exemple 1
2. Pour n = 500 et N = 1 000, la proportion des 1. a) La fonction X réalise une simulation de la
valeurs xk telles que xk − µ< 2σ est proche de 0,95. variable aléatoire X.
3. L’inégalité obtenue à la question 1. c) n’a pas un b) La fonction Moyenne renvoie pour résultat la
caractère optimal. moyenne des n valeurs de X de l’échantillon.
2. a) La moyenne de l’échantillon est donnée par
41 a) X1, X2, …, Xn sont n(n > 2) variables aléatoires X + X2 +  + X n
Mn = 1 , d’après la loi des grands
indépendantes, identiques, suivant une même loi de n
probabilité d’espérance m. nombres, pour tout réel t > 0,
X + X2 +  + X n lim P(Mn − µ> t ) = 0.
On note Mn = 1 la variable aléa- n→+∞
n b) La probabilité que x soit en dehors de l’intervalle
toire moyenne.
Alors, pour tout réel t > 0, lim P(Mn − µ> t ) = 0. ]m - t ; m + t[ tend vers 0 lorsque n tend vers + ¥.
n→+∞
3. a) On obtient, par exemple :
C’est-à-dire que la probabilité que l’écart Mn − µ
b) On propose m = 6 pour
soit supérieur ou égal à t tend vers 0 lorsque n tend
valeur de l’espéance de X.
vers + ¥.

42 D’après l’inégalité de concentration :


2 ,1
P(Mn − 3> 0 ,1) < ,
n × 0 ,12
210 Partie B : exemple 2
soit P(Mn − 3> 0 ,1) < . 1. 2. On obtient, par
n
Avec l’événement contraire : exemple :
P(Mn − 3< 0 ,1) = 1 − P(Mn − 3> 0 ,1),
210
donc P(Mn − 3< 0 ,1) > 1 − .
n
210 210
On cherche n tel que 1 - > 0 , 9 soit < 0 ,1,
n n
n > 2 100. On propose 36 pour
valeur de l’espérance
16 de Y.
43 a) P(X − 80> 5) <
25
P(X − 80> 5) < 0 , 64 donc P(X − 80< 5) > 0 , 36.
Donc l’inégalité est vraie.
16
b) P(X − 80> 10) <
100
P(X − 80> 10) < 0 ,16 donc P(X − 80< 10) > 0 , 84 45 1. a) Pour la naissance de g garçons et de f filles,
P(70 < X < 90) > 0 , 84. g
= 1, 05.
Donc l’inégalité est fausse. f
g 1, 05f 1, 05
Alors p = = = ≈ 0 , 512.
c) P(X − 80> 2σ) < 0 , 25 g+f 2, 05f 2, 05
P(X − 80> 8) < 0 , 25 b) On note Xn la variable aléatoire qui donne le
Or, P(X > 88) < P(X − 80> 8) < 0 , 25 donc l’inéga- nombre de garçons nés pendant l’étude.
lité est vraie. Xn suit la loi binomiale de paramètres n et p = 0,512.
d) De même : P(X < 72) < P(X − 80> 8) < 0 , 25 L’espérance de Xn est égale à np et sa variance est
donc l’inégalité est vraie. égale à np(1 - p).

Chapitre 17 ) Concentration. Loi des grands nombres 399

172892_Chap17_391-402.indd 399 23/07/2020 10:54:23


Xn 2. a) j est dérivable sur [0 ; + ¥[ et pour tout réel
On a Fn = , l’espérance de Fn est égale à p, sa
n p(1− p) x > 0,
variance est égale à et son écart-type est 2 x(a + x)2 − (σ2 + x2 ) × 2(a + x)
n ϕ ′( x) =
p(1− p) (a + x)4
σ= .
n 2(a + x)[ x(a + x) − (σ2 + x2 )]
2. a) La fonction F réalise une simulation de la ϕ ′( x) =
(a + x)4
variable aléatoire Fn.
2(a + x)(a x − σ2 )
b) On note f1, f2, …, fN les n fréquences obtenues dans ϕ ′( x) =
(a + x)4
l’échantillon de taille N de Fn.
La fonction Proportion renvoie la proportion des fré- x 0 s2/a +¥
j¢(x) - +
quences fk telles que fk − p> 2σ.
3. a) On obtient par exemple : j(x)
b) Avec l’inégalité de Bie-
naymé-Tchebychev, on b) On en déduit que j admet un minimum en
obtient : σ2
x= égal à :
P(Fn − p> 2σ) < 0 , 25 a  σ2  σ2
ϕ   = 2
 a  σ + a2
c) Le majorant n’a pas un caractère optimal, les pro- c) D’après 1. c), pour tout nombre réel l > 0,
portions obtenues le montrent. P(X − µ > a) < ϕ(λ).
n σ2
46 a) E(X) = ∑ P(X = xi )xi , on décompose cette En particulier pour λ = , on obtient :
a
somme : i =1 σ2
P(X − µ > a) < 2 .
σ + a2
E(X) = ∑ P(X = xi )xi + ∑ P(X = xi )xi 3. a) P(X − µ> a) = P(X − µ > a) + P(X − µ < −a)
xi >α xi <α
P(X − µ> a) = P(X − µ > a) + P(µ − X > a).
b) Or, ∑ P(X = xi )xi > 0 car les valeurs prises par X
xi ,α On démontre comme précédemment que
sont positives, donc E(X) > ∑ P(X = xi )xi σ2
xi >α P(µ − X > a) < 2 , on en déduit que :
c) Si xi > a alors P(X = xi )xi > P(X = xi )α. σ + a2
2σ2
On en déduit que : P(X − µ> a) < 2 .
σ + a2
∑ P(X = xi )xi > α ∑ P(X = xi ). b) On calcule la différence :
xi >α xi >α
σ2 2σ2 σ4 + a2σ2 − 2a2σ2
∑ P(X = xi ) = P(X > α), on obtient alors : d= 2− 2 2
=
xi >α a σ +a a2 (σ2 + a2 )
E(X)
E(X) > α P(X > α), soit P(X > α) < . σ2 (σ2 − a2 )
α d= 2 2
a (σ + a2 )
47 1. a) X - m = Y - l c) L’inégalité de la question 3. a) est meilleure que
donc P(X − µ > a) = P(Y − λ > a) = P(Y > a + λ). l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev lorsque d > 0
Or (Y > a + λ) ⊂ (Y 2 > (a + λ)2 ) (car le majorant est plus petit), c’est-à-dire lorsque
a < s.
donc P(X − µ > a) < P(Y 2 > (a + λ)2 )
b) E(Y 2 ) = V(Y) + (E(Y))2
48 1. a) La variable aléatoire Xn suit la loi binomiale
E(Y 2 ) = V(X − µ + λ) + (E(X − µ + λ))2 de paramètres n et p.
E(Y 2 ) = V(X) + (E(X) − µ + λ)2 b) L’espérance de Xn et np, la variance de Xn est
E(Y 2 ) = σ2 + λ 2 . np(1 - p).
c) Avec l’inégalité de Markov, pour tout nombre réel 2. a) D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev,
E(Y 2 ) pour tout réel d > 0,
l > 0, P(Y 2 > (a + λ)2 ) <
(a + λ)2 np(1 − p)
P(X n − np> δ) < ,
Avec 1. a) et 1. b), on en déduit que : δ2
σ2 + λ 2 X δ  np(1 − p)
P(X − µ > a) < soit P n − p>  < .
(a + λ)2  n n δ2
400

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Pour tout réel e > 0, on pose d = ne et on obtient Obtenir un tel résultat n’est pas envisageable.
alors :
X p(1 − p) 49 Xn est la variable aléatoire qui donne le nombre
P( n − p> ε) <
n nε2 de rois ou de dames obtenus lors des n tirages.
b) Pour tout réel x de [0 ; 1], f ¢(x) = 1 - 2x. 1
Xn suit la loi binomiale de paramètres n et p = .
x 0 1/2 +¥ 4
X
f ¢(x) + - On note Fn = n la fréquence d’apparition d’un roi
n
f(x)
1/4 ou d’une dame.
Fn a pour espérance m = 0,25 et pour variance
1 1 p(1 − p) 0 ,1875
Donc pour tout réel x Î [0 ; 1], f( x) < , soit × np(1 − p) = = .
1 4 n2 n n
x(1 − x) < . D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, pour
4 1
Or p Î [0 ; 1] donc p(1 − p) < . 0 ,1875
4 tout réel d > 0, P(Fn − 0 , 25> δ) < .
nδ 2
c) Avec 2. a) et 2. b), pour tout réel e > 0, 0 ,1875
X  1 On peut aussi écrire P(Fn − 0 , 25< δ) > 1 − .
P n − p> ε < . nδ 2
 n  4 nε2 75
3. Pour e = 10 ,-2 Avec d = 0,05, P(Fn − 0 , 25< 0 , 05) > 1 − .
n
X  1
P n − p> 10−2  < , On cherche alors n tel que 1 -
75
> 0 , 8 , c’est-à-dire
 n  4 n10−4
75 n
X  1 < 0 , 2, n > 375.
ou P n − p< 10−2  > 1 − . n
 n  4 n10−4
On cherche alors n tel que : Pour n > 375, P(0 , 2 < Fn < 0 , 3) > 0 , 8.
1 1 La fréquence d’apparition d’un roi ou d’une dame est
1- > 0 , 95, < 0 , 05,
4 n10-4 4 n10-4 comprise entre 0,2 et 0,3 avec une probabilité supé-
soit 4n10- 4 > 20, n > 5.104. rieure à 0,8.

Chapitre 17 ) Concentration. Loi des grands nombres 401

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Corrigés des sujets
de BAC BLANC

 x = 5 − 2t

Sujet n° 1 Or 
 y = −5 + 3t
 z = 2 + t

−2 x + 3 y + z − 5 = 0
équivaut à
1 1. • BC2 = (0 − (− 1))2 + (1 − 1)2 + (2 − 0)2 = 5  x = 5 − 2t
• CD2 = (6 − 0)2 + (6 − 1)2 + (− 1 − 2)2 = 70 
 y = −5 + 3t
• BD2 = (6 − (−1))2 + (6 − 1)2 + (− 1 − 0)2 = 75 
 z = 2 + t
Ainsi BD2 = BC2 + CD2 donc le triangle BCD est rec- 
−2(5 − 2t ) + 3(−5 + 3t ) + (2 + t ) − 5 = 0
tangle en C d’après la réciproque du théorème de
 x = 5 − 2 × 2 = 1
Pythagore. 
 y = −5 + 3 × 2 = 1
Son aire est est égale à
BC ´ CD soit 
2  z = 2 + 2 = 4

5 × 70 5 t = 2
soit = 14 .
2 2 Ainsi, les coordonnées de H sont (1 ; 1 ; 4).
 
2. a) BC(1 ; 0 ; 2) 5. a) AB(−6 ; 6 ; − 2)
 
donc BC ⋅ n = 1× (−2) + 0 × 3 + 2 × 1 = 0. donc AB = (−6)2 + 62 + (−2)2 = 76

CD(6 ; 5 ; − 3) 
  AC(−5 ; 6 ; 0)
donc CD ⋅ n = 6 × (−2) + 5 × 3 + (−3) × 1 = 0.
donc AC = (−5)2 + 62 + 02 = 61.
BCD est un triangle rectangle non aplati donc les vec-  
   ).
teurs BC et CD ne sont pas colinéaires. b) On a : AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC
  
Ainsi le vecteur n est orthogonal à deux vecteurs Or AB ⋅ AC = (−6) × (−5) + 6 × 6 + (−2) × 0 = 66.
non colinéaires du plan (BCD), il en est un vecteur
) = 66 66
normal. Donc cos(BAC = .
76 × 61 4 636
b) L’équation du plan (BCD) est donc de la forme :
 ≈ 14 , 2°.
À l’aide de la calculatrice, on trouve BAC
- 2x + 3y + z + d = 0.
Or B appartient au plan (BCD),
2 Partie A
donc - 2(-1) + 3 ´ 1 + 0 + d = 0 soit d = - 5.
a) (2). En effet la pente de la tangente à la courbe au
On en déduit qu’une équation cartésienne du plan
point d’abscisse 1 est égale à - 2.
(BCD) est : - 2x + 3y + z - 5 = 0.
b) (3). En effet, la fonction f est convexe sur l’inter-
3. Une représentation paramétrique de la droite d de
 valle [1 ; 3]. Ainsi, la fonction f ¢ est croissante sur l’in-
vecteur directeur n et passant par le point A est :
 x = 5 − 2t tervalle [1; 3].

 y = −5 + 3t t ∈ R Partie B

 z = 2 + t a) La fonction u est dérivable et pour tout x > 0,
4. H est le projeté orthogonal du point A sur le plan 1
u ′( x) = + 1.
(BCD), il s’agit donc du point d’intersection de la x 1+ x
Donc pour tout x > 0, u ′( x) = > 0.
droite d et du plan (BCD). x

Corrigés des sujets de BAC BLANC 403

172892_BacBlanc.indd 403 23/07/2020 12:16:37


Ainsi, la fonction u est strictement croissante sur soit 0,2 = 0,4 ´ 0,25 + 0,6p.
]0 ; + ∞[. 1
lim u( x) = −∞ et lim u( x) = +∞. On en déduit que p = .
x→ 0 x→+∞
6
x>0
2. a) On prend au hasard une bouteille dans un lot de
Ainsi le tableau de variations de u est le suivant.
500 ; il n’y a que deux issues possibles : elle est « pur
x 0 +¥ jus » avec une probabilité égale à 0,2 ou elle ne l’est
+¥ pas avec la probabilité 0,8.
u (x)
- ¥
On répète de façon indépendante 500 fois cette
b) La fonction u est continue et strictement croissante épreuve. Ainsi la variable aléatoire X qui donne le
sur ]0 ; + ∞[ à valeurs dans R donc d’après la consé- nombre de bouteilles « pur jus » suit la loi binomiale
quence du théorème des valeurs intermédiaires, l’équa- de paramètres n = 500 et p = 0,2.
tion u(x) = 0 admet une unique solution a sur ]0 ; + ∞[. b) P(X > 75) = 1 − P(X < 74) ≈ 0, 998.
c) À l’aide de la calculatrice, on trouve :
2, 20 < a < 2, 21. 4 1. a) g est dérivable sur R et pout tout réel x,
d) On en déduit le tableau de signes de la fonction u. g¢(x) = 2e2x − ex − 1.

x 0 a +¥
Pour tout réel x,
- 0 + (ex − 1)(2ex + 1) = 2e2x + ex - 2ex - 1
u (x)
soit (ex - 1)(2ex + 1) = 2e2x - ex - 1.
Partie C On en déduit que pour tout réel x,
1
1. On a lim = +∞ et lim ln( x) = −∞. g¢(x) = (ex - 1)(2ex + 1).
x→ 0 x x→ 0
x>0 x>0 b) Pour tout réel x, 2ex + 1 > 0, ainsi g¢(x) est du
Par opérations sur les limites, on en déduit que : signe de ex - 1.
lim f( x) = +∞. Or ex - 1 > 0 équivaut à ex > 1 soit x > 0.
x→ 0
x>0
On en déduit que g est décroissante sur ]-∞ ; 0] et
2. a) f est dérivable sur ]0 ; + ∞[. croissante sur [0 ; + ∞[. Le minimum de g sur R est
Pour tout réel x > 0, donc g(0) = 0.
1  1 1
f ′( x) = 2 (ln( x) − 2) + 1 −  . c) Pour tout entier naturel n,
x  x x
un + 1 - un = e2un - eun - un = g(un).
Ainsi pour tout réel x > 0,
1 Or d’après la question précédente, pour tout réel x,
f ′( x) = 2 (ln( x) − 2 + x − 1). g(x) > 0.
x
On en déduit que pour tout réel x > 0, Ainsi pour tout entier naturel n, un + 1 - un > 0.
1 1 On en déduit que la suite (un) est croissante.
f ′( x) = 2 (ln( x) + x − 3) soit f ′( x) = 2 u( x).
x x 2. a) Pour tout entier naturel n,
b) Pour tout réel x > 0, x2 > 0 donc f ¢(x) est du signe eun(eun - 1) = e2un - eun = g(un)
de u(x). On en déduit que f est décroissante
soit un + 1 = eun(eun - 1).
sur ]0 ; a] et croissante [a ; + ∞[.
b) Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété :
3 1. a) 0,25
J « un < 0 ».
R _ • Initialisation : Pour n = 0, u0 = a < 0.
0,4
0,75 J La propriété P(0) est donc vraie.

_ p J • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,


0,6
R la propriété P(k) est vraie c’est-à-dire que uk < 0
1-p
_ (hypothèse de récurrence).
J
b) On sait que 20 % des bouteilles de jus de fruits ven- uk + 1 = euk(euk - 1) est du signe de euk - 1.
dues possèdent l’appellation « pur jus » donc P(J) = 0,2. Or uk < 0 donc euk < 1 et euk - 1 < 0.
D’après la formule des probabilités totales : On en déduit que uk + 1 < 0.
P(J) = P(R ∩ J) + P(R ∩ J) La propriété P(k + 1) est donc vraie.
404

172892_BacBlanc.indd 404 23/07/2020 12:17:03


• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété

Sujet n° 2
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
un < 0.
c) (un) est donc une suite croissante majorée par 0.
Elle est donc convergente.
d) Lorsque a = 0, la suite est croissante et majorée 1 1. a) À l’aide d’une calculatrice, on obtient les
par 0, donc tous les termes de la suite valent 0. valeurs suivantes :
La limite de la suite (un) est donc égale à 0. n 0 1 2 3 4 5 6 7 8
3. a) La suite (un) est croissante et u0 = a, ainsi pour un 2 3,4 2,18 1,19 0,61 0,31 0,16 0,08 0,04
tout entier naturel n, un > a. b) On peut conjecturer que la suite (un) est décrois-
b) Pour tout entier naturel n, un > a > 0. sante à partir du rang 1.
Donc, comme g est croissante sur [0 ; + ∞[, on a 2. a) Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la pro-
15
g(un) > g(a). priété : « un > ´ 0,5n ».
4
Or pour tout entier naturel n, un + 1 - un = g(un). • Initialisation :
Ainsi pour tout entier naturel n, un + 1 - un > g(a). 15
Pour n = 1, u1 = 3,4 et ´ 0,51 = 1,875
c) Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété: 15 4
donc u1 > ´ 0 , 51.
« un > a + n ´ g(a) ». 4
• Initialisation : La propriété P(1) est donc vraie.
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel
Pour n = 0, u0 = a et a + 0 ´ g(a) = a.
k > 1, la propriété P(k) est vraie c’est-à-dire que
D’où u0 > a + 0 ´ g(a). 15
uk > ´ 0,5k (hypothèse de récurrence).
La propriété P(0) est donc vraie. 4
1
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, uk + 1 = uk + 3 ´ 0,5k.
5
la propriété P(k) est vraie c’est-à-dire que 1 15
Donc uk +1 > × × 0 , 5k + 3 × 0 , 5k .
uk > a + k ´ g(a) (hypothèse de récurrence). 5 4
Or uk + 1 - uk > g(a) donc uk + 1 > g(a) + uk. 15
Ainsi uk +1 > × 0 , 5k .
4
Ainsi uk + 1 > g(a) + a + k ´ g(a).
Or 0,5k > 0,5k + 1.
Soit uk + 1 > a + (k + 1) ´ g(a). 15
On en déduit que uk +1 > × 0 , 5k +1.
La propriété P(k + 1) est donc vraie. 4
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro-
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier
un > a + n ´ g(a). 15
naturel n > 1, un > ´ 0 , 5n.
d) Le minimum de g est atteint en x = 0 et vaut 0. 4
Comme a > 0, on a donc g(a) > 0. b) Pour tout entier naturel n > 1,
1
Ainsi lim a + n × g(a) = +∞. un+1 − un = un + 3 × 0 , 5n − un .
n→+∞ 5
Ainsi pour tout entier naturel n > 1,
On en déduit que la limite de la suite (un) est égale
4
à + ∞. un+1 − un = − un + 3 × 0 , 5n.
5
4. a) Voici l’algorithme complété : On en déduit grâce à la question précédente que
pour tout entier naturel n > 1,
4 15
un+1 − un < − × × 0 , 5n + 3 × 0 , 5n
5 4
soit un + 1 - un < 0.
c) On en déduit que la suite (un) est décroissante à
partir de n > 1. De plus, d’après la question 2. a),
15
pour tout entier naturel n > 1, un > × 0 , 5n > 0.
b) La valeur affichée est 36. 4

Corrigés des sujets de BAC BLANC 405

172892_BacBlanc.indd 405 23/07/2020 12:17:36


La suite (un) est donc décroissante minorée, elle est Ainsi la probabilité que la bille choisie soit vendable
donc convergente. sachant qu’elle provient de la machine B est égale
3. a) Pour tout entier naturel n, à 0,93.
vn + 1 = un + 1 - 10 ´ 0,5n + 1. c) On cherche PV (B).
Donc pour tout entier naturel n, P(B ∩ V) 0 , 028
PV (B) = = = 0 , 7.
1 P(V) 1 − 0 , 96
v n+1 = un + 3 × 0 , 5n − 10 × 0 , 5n+1.
5 Donc le technicien a raison.
D’où pour tout entier naturel n,
1 Partie B
v n+1 = un + 3 × 0 , 5n − 5 × 0 , 5n.
5 1. a) La probabilité qu’une bille tirée au hasard dans
Ainsi pour tout entier naturel n, la production journalière soit noire est égale à
1 1
v n+1 = un − 2 × 0 , 5n. p = = 0 , 2 car la teinte est choisie de manière
5 5
On en déduit que pour tout entier naturel n, équiprobable.
1 1 On répète 40 fois de manière identique et indépen-
v n+1 = (un − 10 × 0 , 5n ) soit v n+1 = v n .
5 5 dante une expérience n’ayant que deux issues : la
1 bille est noire avec la probabilité p = 0,2 ou non.
La suite (vn) est donc géométrique de raison et de
5
premier terme v0 = u0- 10 ´ 0,50 = - 8. La variable aléatoire X comptant le nombre de billes
b) La suite (vn) étant géométrique, on a, pour tout noires dans le sac suit alors une loi binomiale de para-
 1n mètres n = 40 et p = 0,2.
entier naturel n : v n = −8  .
5 Ainsi P(X = 10) ≈ 0,107.
On en déduit que pour tout entier naturel n, b) On cherche si la fréquence observée appartient à
n
 1 l’intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de
−8 ×   = un − 10 × 0 , 5n
5 95 %. Les conditions sont vérifiées puisque :
 1n n = 40 > 30, np = 8 > 5 et n(1 - p) = 32 > 5.
soit un = −8 ×   + 10 × 0 , 5n.
5 L’intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de
1  1n  p(1 − p) p(1 − p) 
−1 < < 1, donc lim   = 0. 95 % est I =  p − 1, 96 ; p + 1, 96
5 n→+∞  5   
 n n 
De même : - 1 < 0,5 < 1, donc lim 0 , 5n = 0.
n→+∞  0 ,16 
0 ,16 
soit I =  0 , 2 − 1, 96 ; 0 , 2 + 1, 96
On en déduit par opérations sur les limites que  40 40 

lim un = 0.
n→+∞ D’où I ≈ [0, 076 ; 0, 324].
La fréquence observée de billes noires est égale à
2 Partie A
12
a) D’après l’énoncé, on a P(V) = 0,96, P(A) = 0,6 et f = = 0 , 3.
40
PA(V) = 0,98. D’où l’arbre suivant :
f appartient à l’intervalle I donc on ne rejette pas l’hy-
V
0,98 pothèse selon laquelle la proportion de billes noires
A _ est égale à 20 % au seuil de 5 %.
0,6
0,02 V
Ce résultat ne doit pas remettre en cause le réglage
V de la machine qui teinte les billes.
0,4
B 2. Pour un sac contenant n billes, la probabilité qu’au
_ moins une soit noire est égale à P(X > 1).
V
P(A Ç V) = 0,6 ´ 0,98 = 0,588. Or P(X > 1) = 1 - P(X = 0) = 1 - 0,8n.
b) D’après la formule des probabilités totales, On cherche donc le plus petit entier n tel que
P(V) = P(A Ç V) + P(B Ç V). 1 - 0,8n > 0,99.
On en déduit que : Or 1 - 0,8n > 0,99 équivaut à - 0,8n > 0,01
P(B Ç V) = 0,96 - P(A Ç V) = 0,372 soit 0,8n < 0,01.
P(B ∩ V) 0 , 372 Ceci est équivalent à ln(0,8n) < ln(0,01).
PB (V) = = = 0 , 93.
P(B) 0, 4 C’est-à-dire nln(0,8) < ln(0,01).
406

172892_BacBlanc.indd 406 23/07/2020 12:18:25


ln(0 , 01) b) La distance du point F au plan (IJK) est la distance
On en déduit que n > car ln(0,8) < 0.
ln(0 , 8) FM.
ln(0 , 01)   1 1 1 
Or ≈ 20 , 6. Or FM− ; ;  ,
ln(0 , 8)  2 2 2
L’entreprise doit donc mettre au minimum 21 billes
 1 2  1 2  1 2 3
dans chaque sac pour atteindre cet objectif. donc FM = −  +   + −  = .
 2 2  2 2
1   1   1   1 2  1 2 6
3 1. a) On a I ; 0 ; 0 , J0 ; ; 1 et K 1 ; ; 0. 4. • IJ2 = −  +   + 12 =
2   2   2   2 2 4
  1 1  

Donc IJ− ; ; 1 et JK(1 ; 0 ; −1).  1 2  1 2 2
 2 2  • IK 2 =   +   + 02 =
 2 2 4
D’autre part FD(−1 ; 1 ; − 1).
• JK2 = 12 + 02 + 12 = 2.
On en déduit que :
  1 1   
FD ⋅ IJ = + − 1 = 0 et FD ⋅ JK = −1 + 1 = 0. Ainsi IJ2 + IK2 = JK2 donc le triangle IJK est rectangle
2 2 en I d’après la réciproque du théorème de Pythagore.
Le vecteur FD est donc orthogonal à deux vecteurs IJ × IK
 
 Son aire est égale à !(IJK ) =
non colinéaires IJ et JK du plan (IJK). 2
 1 6 2 12 3
On en déduit que le vecteur FD est normal à ce plan. soit !(IJK ) = × × = = .
2 2 2 8 4
b) L’équation du plan (IJK) est donc de la forme :
5. Le volume du tétraèdre FIJK est égal à
- x + y - z + d = 0.
1
Or I appartient au plan (IJK), 9(FIJK ) = × !(IJK ) ×MF.
3
1 1
donc − + d = 0 soit d = . 1 3 3 1
2 2 Donc 9(FIJK ) = × × = .
3 4 2 8
On en déduit qu’une équation cartésienne du plan
1 1  1 1 1
(IJK) est : −x + y − z + = 0 soit x − y + z = . 6. L 1 ; 1 ;  et 1 − 1 + = .
2 2  2 2 2
2. Une représentation paramétrique de la droite (FD) On en déduit que les coordonnées du point L vérifie

(de vecteur directeur FD et passant par le point F) l’équation du plan (IJK). Ainsi le point L appartient au
 x = 1 − t plan (IJK) et les quatre points I, J, K et L sont copla-

est :  y = t avec t Î R. naires.
   1 1    1 1
 z = 1 − t De plus, IJ− ; ; 1 et KL 0 ; ; .
 2 2   2 2
3. a) M est le projeté orthogonal du point F sur le  

plan (IJK), il s’agit donc du point d’intersection de la Donc les vecteurs IJ et KL ne sont pas colinéaires.
droite (FD) et du plan (IJK). On en déduit que les droites coplanaires (IJ) et (KL)
sont sécantes.
 x = 1 − t  x = 1 − t
 
 y = t  y = t 4 Partie A
Or  z = 1 − t équivaut à 
  z = 1 − t 1. a) Par croissances comparées, lim f ( x) = 0.
  x →+∞
1 1 b) Pour tout réel x > 0,
 x − y + z = 1 − t − t + 1 − t =
 2  2 1 1
1 − x 1  1 − x
 1 1 f ′( x) = e 2 + x × − e 2 .
 x = 1 − 2 = 2 2 2  2
 Donc pour tout réel x > 0,
 1
 y = 1
2 1 − x 1 
soit  f ′( x) = e 2 1 − x
 1 1 2  2 
 z = 1 − =
 2 2 Ainsi pour tout réel x > 0, f ¢(x)  est du signe de
 1 1
t = 1 - x.
 2 2
 1 1 1 1 1
Ainsi, les coordonnées de M sont :  ; ; . Or 1 - x > 0 équivaut à - x > -1 soit x < 2.
2 2 2 2 2

Corrigés des sujets de BAC BLANC 407

172892_BacBlanc.indd 407 23/07/2020 12:19:42


On en déduit le tableau de variations de f. v est solution de (E) si, et seulement si, pour tout réel
1
− t
x 0 2 + ¥ t > 0, v(t ) − u(t ) = ke 2 où k est un nombre réel,
1 1
f ¢(x) + 0 - − t 1 − t
c’est-à-dire v(t ) = ke 2+ te 2 .
e-1 2
f(x) Les solutions sur [0 ; + ∞[  de (E) sont donc les fonc-
0 0
1 1
− t 1 − t
2. a) Pour tout réel x > 0, tions t  ke + te 2 définies sur [0 ; + ∞[ où k
2
2
1 1
1 − x 1  1 − x  1 est un nombre réel.
f ′′( x) = − e 2 1 − x + e 2 × − . 2. On note v cette solution de (E).
4  2  2  2
Donc pour tout réel t > 0, il existe un réel k tel que
Donc pour tout réel x > 0, 1 1
− t 1 − t
1 v(t ) = ke 2 + te 2 .
1 − x 1  2
f ′′( x) = − e 2 1 −  x + 1 1 1
4 2  − ×0 1 − ×0
Or v(0) = 0 donc ke 2 + ×0×e 2 = 0
1 − x
1 2
1 
soit f ′′( x) = − e 2 2 − x . soit k = 0. 1
4  2  1 − t
Ainsi pour tout réel t > 0, v(t ) = te 2 .
b) Ainsi pour tout réel x > 0, f ²(x) est du signe de 2
 1  1 Il s’agit bien de la fonction f définie dans la partie A.
−2 − x = −2 + x. 3. D’après la partie A, le principe actif est maximum à
 2  2
l’instant t = 2, c’est-à-dire 2 heures après l’absorption.
1 1
Or −2 + x > 0 équivaut à x > 2 soit x > 4. 4. a) La fonction f est continue et strictement décrois-
2 2
sante sur [3 ; + ∞[. De plus, 0,1 est compris entre 0 et
Donc la fonction f est concave sur l’intervalle [0 ; 4] et
f(3) ≈ 0,33. Donc d’après la conséquence du théo-
convexe sur l’intervalle [4 ; + ∞[.
rème des valeurs intermédiaires, l’équation f(x) = 0,1
Partie B admet une unique solution a sur [3 ; + ∞[. Ainsi, il
1 existe un nombre réel t supérieur à a tel que
1 − t 1  f(t) < 0,1. On en déduit que la condition f(n) > 0,1 ne
1. a) Pour tout réel t > 0, u ′(t ) = e 2 1 − t .
2  2  sera plus vérifiée à partir d’un certain rang n > 3.
Ainsi, pour tout réel t > 0, L’algorithme affichera donc une valeur.
1 1 1
b) La valeur n0 affichée est 8.
1 1 − t 1  1 1 − t 1 − t c) Ainsi la quantité de principe actif sera inférieure à
u ′(t ) + u(t ) = e 2 1 − t  + × te 2 = e 2 .
2 2  2  2 2 2 0,1 mg à partir de 16 h.
Donc la fonction u est solution sur [0 ; + ∞[ de (E). 5. La fonction f est décroissante et convexe sur
b) v est solution de (E) si, et seulement si, [4 ; + ∞[. Ainsi, la diminution de principe actif ralentit
1 1
à partir de t = 4, c’est-à-dire à partir de midi.
1 1 − t 1 1 − t
v ′ + v = e 2 . Or u ′ + u = e 2 .
2 2 2 2
Ainsi, v est solution de (E) si, et seulement si,
1
(v ′ − u ′) + (v − u) = 0
2
1
c’est-à-dire (v − u)′ + (v − u) = 0.
2
Autrement dit, v est solution de (E) si, et seulement si,
h = v - u est solution de l’équation différentielle
1
y ′ + y = 0.
2
c) Les solutions de l’équation différentielle
1 1
y ′ + y = 0 soit y ′ = − y sur [0 ; + ∞[ sont les
2 1 2
- t
fonctions t  ke 2 où k est un nombre réel.
408

172892_BacBlanc.indd 408 23/07/2020 12:20:37


c) La distance du point O au plan (ABC) est égale à OO¢

Sujet n° 3  12  12  12


et OO ′ = −  +   +   =
 3 3 3
1
.
3
3. a) H est le projeté orthogonal du point O sur la
 
droite (BC) donc HO ⋅ BC = 0.
          
1 1. a) AB(−3 ; − 4 ; 1) ; AC(−5 ; 2 ; − 7) BO ⋅ BC = (BH + HO) ⋅ BC = BH ⋅ BC + HO ⋅ BC.
   
Donc BO ⋅ BC = t BC ⋅ BC + 0.
Si les points A, B et C sont alignés, alors les vecteurs   
  Ainsi BO ⋅ BC = t  BC 2 .
AB et AC sont colinéaires et il existe un réel k tel que  
BO ⋅ BC
 On obtient t =  2 .
k = 3  BC 
−3 = −5k  5  

−4 = 2k soit k = −2 b) BO(2 ; 6 ; − 5) et BC(−2 ; 6 ; − 8).
   
1 = −7k  −1 Donc BO ⋅ BC = −4 + 36 + 40 = 72
k = 
 7 et  BC 2 = 4 + 36 + 64 = 104.
donc ce système est impossible. 72 9
Ainsi t = = .
104 13
Les points A, B et C ne sont pas alignés.  9 
   BH = BC donc les coordonnées du point H vérifient
b) n ⋅ AB = −3 + 4 − 1 = 0 , donc le vecteur n est 13
  
orthogonal au vecteur AB.  x + 2 = 9 × (−2)  x = − 44
    13  13
n ⋅ AC = −5 − 2 + 7 = 0 , donc le vecteur n est  
 y + 6 = × 6 9 24
 soit  y = − .
orthogonal au vecteur AC.  13 
 13
  
Ainsi le vecteur n est orthogonal à deux vecteurs  z − 5 = 9 × (−8)  z = −
7
 
non colinéaires du plan (ABC). Donc le vecteur n est 13  13
un vecteur normal au plan (ABC).  44 24 7
Donc H− ; − ; − .
 13 13 13 
c) Une équation du plan (ABC) est donc de la forme :
La distance du point O à la droite (BC) est égale à OH
1× x + (−1) × y + (−1) × z + d = 0 ,
 44 2  24 2  7 2 197
soit x − y − z + d = 0. et OH = −  + −  + −  = .
 13   13   13  13
Or C appartient à ce plan, donc −4 + 3 + d = 0
soit d = 1. 50 50!
2 1. Il y a   =
 5  5! × (50 − 5)! = 2 118 760 groupes
Ainsi une équation cartésienne du plan (ABC) est
x − y − z + 1 = 0. différents de 5 coureurs.
49
2. Un coureur étant choisi, il y a   groupes de
2. a) La droite d passe par le point O et admet le vec-  4 
 5  coureurs constitués de ce coureur et de 4 autres
teur n(1 ; − 1 ; − 1) comme vecteur directeur.
coureurs différents sur les 49 restants.
Une représentation paramétrique de la droite d est
La probabilité pour qu’un coureur choisi au hasard
donc :
subisse le contrôle prévu pour cette étape est donc
 x = t × 1 + 0  x = t
 égale à :
 y = t × (−1) + 0 , soit  y = −t .
  49
 
 z = t × (−1) + 0  z = −t  4  49! 5! × 45! 5 1
= × = = = 0,1.
b) Le point O′( x ; y ; z ) appartient au plan (ABC) et à 50 4! × 45!
  50! 50 10
la droite d, donc ses coordonnées vérifient  5 
 x = t  x = t  x = t 3. a) On choisit au hasard un coureur lors d’une
  
 y = −t  y = −t  y = −t étape. La probabilité qu’il subisse un contrôle est
 ainsi  soit  alors égale à 0,1.
 z = −t  z = −t  z = −t
   −1 On répète cette épreuve de Bernoulli 10 fois dans des
 x − y − z = −1 3t = −1 t =
 3 conditions d’indépendance.
 1 1 1 La variable aléatoire X qui donne le nombre de
et O′− ; ; .
 3 3 3 contrôles subis par un coureur sur l’ensemble des

Corrigés des sujets de BAC BLANC 409

172892_BacBlanc.indd 409 23/07/2020 12:22:03


10  étapes de la course suit donc la loi binomiale de b) Pour tout entier naturel n, un+1 − un = f (un ) − un .
paramètres n = 10 et p = 0,1. Donc pour tout entier naturel n,
b) P(X > 1) = 1 - p(X = 0) = 1 - 0,910 » 0,651 3. un u − un ln(un )
La probabilité que le coureur ait été contrôlé au un+1 − un = − un = n .
ln(un ) ln(un )
moins une fois est environ égale à 0,651 3. Ainsi, pour tout entier naturel n,
4. a) On schématise la situation par l’arbre suivant : u (1 − ln(un ))
un+1 − un = n .
0,97
T ln(un )
Or pour tout entier naturel n, un > e > 0
D _
0,03 T et ln(un ) > ln(e) soit ln(un ) > 1 > 0
et donc 1 − ln(un ) < 0.
T
_ 0,01 Ainsi pour tout entier naturel n, un+1 − un < 0 , ce qui
D
signifie que la suite (un) est décroissante.
0,99
_
T c) La suite (un) est décroissante et minorée par e,
D’après la formule des probabilités totales : donc elle converge vers une limite ¯.
P(T) = P(T ∩ D) + P(T ∩ D).  1
¯ vérifie f() =  soit =  c’est-à-dire 1 = .
Soit 0,05 = P(D) ´ 0,97 + (1 - P(D)) ´ 0,01. ln() ln()
0,04 1 Ainsi ln() = 1 et  = e.
Ainsi 0,96 ´ P(D) = 0,04 et P(D) = = . La suite (un) converge donc vers e.
0,96 24
 1 3. u > 2,72 Vrai Vrai Vrai Faux
0,011 − 
P(T ∩ D)  24  23
b) PT (D) = = = . u 5 3,107 2,741 2,718
P(T) 0,05 120
n 0 1 2 3

3 1. a) limln( x) = 0+ et lim x = 1 La variable n contient la valeur 3 à la fin de l’exécution


x→1 x→1 de l’algorithme.
x>1
donc lim f ( x) = +∞.
x→1
x>1 4 Partie A t
t −
ln( x) 1. lim − = −∞ donc lim e = 02
lim = 0+ , donc lim f ( x) = +∞. t →+∞ 2 t →+∞
x → +∞ x x→+∞
et lim f (t ) = 20.
b) La fonction f est dérivable sur ]1; + ∞[ et pour t →+∞
1 La droite d’équation y = 20 est asymptote horizon-
1× ln( x) − × x
x ln( x) − 1 tale à la courbe # en + ¥.
tout réel x > 1, f ′( x) = = .
(ln( x))2 (ln( x))2 2. La fonction f est dérivable sur l’intervalle [0;+∞[
Pour tout réel x > 1, (ln( x))2 > 0 , f ′( x) est donc du −
t

signe de ln( x) −1. et pour tout réel , f ′(t ) = −100e 2 < 0.


ln( x) − 1 > 0 équivaut à ln( x) > 1 soit x > e. t 0 +¥
x 1 e +¥ f ¢(t) -
f ¢(x) - 0 + 220
f (t) 20
+¥ +¥
f (x) e 3. La fonction f est deux fois dérivable sur [0;+∞[ et
c) f est croissante sur ]e ; + ∞[ donc si x > e, −
t

f ( x) > f (e) et f( x) > e. pour tout réel t > 0, f ′′(t ) = 50e 2 > 0.
2. a) Démontrons par récurrence que pour tout entier La fonction f est donc convexe sur [0 ; + ∞[.
naturel n, un > e. Partie B
• Initialisation : u0 = 5 > e. La propriété est vraie 1. a) Pour tout réel t > 0, u ′(t ) = 0,
pour n = 0. 1 1
donc u ′(t ) + u(t ) = 0 + × 20 = 10.
• Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k, 2 2
uk > e, alors d’après la question 1. c), f (uk ) > e et u est bien une solution de l’équation (E).
uk+1 > e. b) v est solution de (E) si, et seulement si,
La propriété est donc vraie à l’ordre k + 1. 1
v ′ + v = 10.
• Conclusion : pour tout entier naturel n, un > e. 2
410

172892_BacBlanc.indd 410 23/07/2020 12:23:44


1
Or u ′ + u = 10 , ainsi v est solution de (E) si, et seu-
2 1
lement si, v ′ − u ′ + v − u = 0 ,
1
c’est-à-dire Sujet n° 4
1 2 2
(v − u)′ + (v − u) = 0. Autrement dit, v est solution
2
de (E) si, et seulement si, v - u est solution de l’équa-
1
tion différentielle y ′ + y = 0. 1 a) Pour aller de O en A, il faut se déplacer une
2
1 fois vers le nord et 4 fois vers l’est. Les chemins per-
c) Les solutions de l’équation différentielle y ′ + y = 0
2 mettant de se rendre en A sont : NEEEE, ENEEE,
1
soit y ′ = − y sur [0 ; + ∞[ sont les fonctions EENEE, EEENE et EEEEN.
t 2
- b) Pour aller de O en M, il faut se déplacer q fois vers
t  ke 2 définies sur [0 ;+∞[ où k est un nombre réel.
le nord et p fois vers l’est. Un chemin allant de O à M
Ainsi les solutions de l’équation (E) sur [0 ; + ∞[ sont comporte pE et qN ; sa longueur est donc égale à
t
− p + q.
les fonctions t  ke 2 + 20 définies sur [0 ; + ∞[
où k est un nombre réel. c) Le nombre de chemins différents permettant d’arri-
ver au point M(p ; q) est égal au nombre de façons de
2. f est une solution de l’équation (E) donc il existe un
positionner les p lettres E dans le chemin de p + q
nombre réel k tel que pour tout réel t > 0,  p + q

t lettres. Il y a donc   chemins différents permet-
f (t ) = ke 2 + 20.  p 
tant d’arriver au point M.
Or f(0) = 220 donc k + 20 = 220 et k = 200.
d) Le nombre de chemins arrivant au point (7 ; 5) est
On en déduit que pour tout réel t > 0, égal à :
t
− 7 + 5 12! 12 × 11× 10 × 9 × 8
f (t ) = 200e 2 + 20.  
 7  = 7! × 5! = 5 × 4 × 3 × 2 × 1 = 792.
t

3. f (t ) = 50 équivaut à 200e 2 + 20 = 50 e) Il y a 5 chemins amenant à A. Le nombre de che-
mins allant de A à C est le même que le nombre de
t
− 3 t 3 chemins allant de O au point de coordonnées
soit e 2 , c’est-à-dire − = ln .
=
20 2  20  (7 - 4 ; 5 - 1) = (3 ; 4). Il y a donc 5 × 35 = 175 che-
3 mins allant en C en passant par A.
Ainsi t = −2 ln  ≈ 3,79.
 20  2. a) On choisit au hasard un chemin de longueur 5
L’objet atteint une température de 50 °C au bout de suivi par le promeneur.
3 h 47 min. À chaque intersection, la probabilité que le prome-
4. La fonction f est décroissante et convexe sur 2
neur aille vers le nord est alors égale à .
[0 ; + ∞[. Camille a donc raison. 3
On répète cette épreuve de Bernoulli 5 fois dans des
Partie C conditions d’indépendance.
1. a) d0 » 78,7, d1 » 47,7, d2 » 28,9. La variable aléatoire X qui donne le nombre de fois où
b) lim f (t ) = 20 , donc : le promeneur va vers le nord suit donc la loi bino-
t →+∞
2
miale de paramètres n = 5 et p = .
lim f (n) = lim f (n + 1) = 20 et lim dn = 0. 3
n→+∞ n→+∞ n→+∞
5 2 1  14

n

n+1
b) P(X = 1) =    ×  
2. dn < 5 équivaut à 200e 2 − 200e 2 < 5 soit 1 3   3 

200e

(1− e ) < 5 ou encore 40(1− e ) < e .
n
2

1
2

1
2
n
2
2 1
Donc P(X = 1) = 5 × × 4 = 5 =
3 3
10
3
10
243
.

Ainsi ln  40(1 − e ) < et 2 ln  40(1 − e ) < n.


   1  1
  n  −
2  −
2 2 1. L’affirmation est fausse. En effet,
2
2(1 + t ) − (5 − 4t ) + 3(2 − 2t ) − 1

 − 
(
1 
)
Or 2 ln  40 1 − e 2  ≈ 5,5 ainsi la plus petite valeur = 2 + 2t − 5 + 4t + 6 − 6t − 1
de l’entier n à partir de laquelle l’abaissement de tem- =2
pérature est inférieur à 5 °C est donc n = 6. et 2 ¹ 0.

Corrigés des sujets de BAC BLANC 411

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2. L’affirmation est vraie. En effet, un vecteur directeur Partie B

de d1 est u1(1; − 4 ; − 2); un vecteur directeur de d2 1. a)


est u2 (−1; 4 ; 2).

 
u2 = −u1, ces deux vecteurs sont colinéaires donc
les droites d1 et d2 sont parallèles.
1 = −t

De plus 3 = 7 + 4t équivaut à t = −1 donc S b) On obtient l’affichage

5 = 7 + 2t
appartient à la droite d2.
3. L’affirmation est vraie. En effet, le vecteur La commande U(4) renvoie donc le nombre 1,62.

n(2 ; − 1; 3) est un vecteur normal au plan 3.
2. a) La fonction g est deux fois dérivable sur
On note H le projeté orthogonal du point S sur le
[0 ; + ∞[ et pour tout réel x > 0,
plan 3.
1 −1
Une équation paramétrique de la droite (SH) est g ′( x) = et g ′′( x) = .
1+ x (1 + x)2
donc :
 x = 1 + 2t Pour tout réel x > 0, (1 + x)2 > 0 et g ′′( x) < 0.
 La fonction g est donc concave sur [0 ; + ∞[.
 y = 3 − t où t est un nombre réel.

 z = 5 + 3t b) Une équation de la tangente T à la courbe #g
Le point H appartient à la droite (SH) et au plan  3, au  point d’abscisse 0 est y = g ′(0)( x − 0) + g(0)
 x = 1 + 2t soit  y = x.

y = 3−t c) La fonction g est concave sur [0 ; + ∞[ , sa courbe
ses coordonnées vérifient  .
 z = 5 + 3t représentative #g est donc située au-dessous de ses

2 x − y + 3 z − 1 = 0 tangentes sur [0 ; + ∞[.
Ainsi 2(1 + 2t ) − (3 − t ) + 3(5 + 3t ) − 1 = 0 , En particulier, pour tout réel x > 0, g( x) < x et
13 ln(1+ x) < x.
soit 2 + 4t − 3 + t + 15 + 9t − 1 = 0 et t = − .
14 3. a) Pour tout réel x > 0, ln(1+ x) < x , donc pour
  13 
 x = 1 + 2 × −   1 1
tout entier n > 1, ln1 +  < soit ln
 n + 1 1
< .
  14   n n  n  n
  13 
On obtient  y = 3 − −  . Donc pour tout entier n > 1, ln(n + 1) − ln(n) <
1
 
 14 
 1 n
  13  et  ln(n + 1) < ln(n) + .
 z = 5 + 3−  n
 14  6 55 31 b) Pour tout entier n > 1,
Les coordonnées du point H sont donc − ; ; .
 7 14 14  1 1
f (ln(n)) = ln(n) + e−ln(n) = ln(n) + ln(n) = ln(n) + .
4. L’affirmation est fausse. En effet, la distance du e n
point S au plan 3 est égale à SH. Et c) Démontrons par récurrence que pour tout entier
 6 2  55 2  31 2 naturel n > 1, ln(n) < un .
13
SH = − − 1 +  − 3 + − − 5 = . • Initialisation : ln(1) = 0 et u1 = 0.
 7  14   14  14
13 La propriété est vraie pour n = 1.
Or » 3,4 , donc SH > 3.
14 • Hérédité : on suppose que pour un entier k > 1,
La distance du point S au plan 3 est supérieure au ln(k ) < uk .
rayon de la sphère, donc le plan 3 ne coupe pas la f (ln(k )) < f (uk ) car la fonction f est croissante sur
sphère de centre S et de rayon 3. [0 ; + ∞[.
1 1
Donc ln(k ) + < f (uk ) et ln(k ) + < uk +1.
3 Partie A k k
1
La fonction f est dérivable sur [0;+∞[ et pour tout Or pour tout entier n > 1, ln(n + 1) < ln(n) + , ainsi
n
réel x > 0, f ′( x) = 1 − e− x . ln(k + 1) < uk +1.
Or f ′( x) > 0 équivaut à 1 - e- x > 0 soit e-x < 1 ou La propriété est donc vraie à l’ordre k + 1.
encore −x < ln(1) c’est-à-dire x > 0. • Conclusion : pour tout entier naturel n > 1,
La fonction f est donc croissante sur [0 ; + ∞[. ln(n) < un .
412

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d) lim ln(n) = +∞, 2t
n→+∞ Par croissances comparées, lim = 0.
t →+∞ e2t
donc par comparaison, lim un = +∞. Ainsi lim f (t ) = 0. L’axe des abscisses est donc
n→+∞
t →+∞
Ainsi la suite (un) diverge.
asymptote horizontale à la courbe # en + ¥.
b) La fonction f est dérivable sur [0 ; + ∞[ et pour
4 Partie A
tout réel t > 0,
1. Les solutions de l’équation (E0) sur [0 ; + ∞[ sont
f ′(t ) = 2 × e−2t + (1 + 2t ) × (−2)e−2t = −4te−2t .
les fonctions t  ke-2t définies sur [0 ; + ∞[ où k
Pour tout réel t > 0, e−2t > 0 , f ′(t ) est donc du
est un nombre réel.
signe de -4t.
2. La fonction h est dérivable sur [0 ; + ∞[ et pour
On obtient le tableau de variations suivant :
tout réel t > 0, 0
t +¥
Ainsi h′(t ) + 2h(t ) = (2 − 4t )e−2t + 4te−2t = 2e−2t
f ¢(t) 0 -
donc la fonction h est une solution de (E).
1
3. g est solution de (E) si, et seulement si, f (t)
0
g ′ + 2g = 2e−2t .
2. a) La fonction f est continue et strictement décrois-
Or h′ + 2h = 2e−2t , ainsi g est solution de (E) si, et
sante sur [0 ; + ∞[. f(0) = 1 et lim f (t ) = 0.
seulement si, g ′ − h′ + 2g − 2h = 0 , c’est-à-dire t →+∞

(g − h)′ + 2(g − h) = 0. Autrement dit, g est solution 0,25 est compris entre 0 et 1, donc d’après la consé-
de (E) si, et seulement si, g - h est solution de (E0). quence du théorème des valeurs intermédiaires,
4. Les solutions de l’équation (E) sur [0 ; + ∞[ sont l’équation f (t ) = 0,25 admet une unique solution a
donc les fonctions t  ke−2t + 2te−2t définies sur sur [0 ; + ∞[.
[0 ; + ∞[ où k est un nombre réel. b) À l’aide de la calculatrice, on trouve :
1,34 < a < 1,35.
5. f est une solution de l’équation (E) donc il existe un
nombre réel k tel que pour tout réel t > 0, Partie C
f (t ) = (k + 2t )e−2t . 1. g(1) = 1 − f (1) = 1 − 3e−2 ≈ 0,59.
Or f(0) = 1 donc ke0 = 1 et k = 1. On obtient pour Le taux de défaillance du réfractomètre est d’environ
tout réel t > 0, f (t ) = (1 + 2t )e−2t . 59 % au bout d’une heure.
2. g(t ) < 0,75 équivaut à 1 − f (t ) < 0,75
Partie B
2t soit f (t ) > 0,25.
1. a) f (t ) = (1 + 2t )e−2t = e−2t +
.
e2t D’après la question 2. de la Partie B, on en déduit
lim − 2t = −∞, donc lim e−2t = 0. que la durée d’utilisation du réfractomètre est d’envi-
t →+∞ t →+∞ ron 1,34 h.

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Édition : Julien Lionnet, Romain Houette, Lîlâ Louvet
Composition : DESK (www.desk53.com.fr)
Schémas : DESK

Nathan est un éditeur qui s’engage pour la préservation


de son environnement et qui utilise du papier composé
de fibres naturelles, renouvelables, fabriquées à partir de bois
provenant de forêts gérées de manière responsable et contrôlée.

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