Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SPÉCIALITÉ
Livre
du professeur
Sous la direction de Joël Malaval
Séverine Aubry
Michel Bachimont
Bernard Chrétien
Pierre-Antoine Desrousseaux
Fabrice Destruhaut
Marion Girin
Anne Keller
Jean-Marc Lécole
Isabelle Lericque
Annie Plantiveau
Frédéric Puigredo
Joël Ternoy
Mickaël Védrine
Myriam Vialaneix
© Nathan 2020
92, avenue de France, 75013 PARIS
ISBN : 978-209-172892-6
ALGÈBRE ET GÉOMÉTRIE
1 Dénombrement. Récurrence .................................................... 19
2 Combinatoire et dénombrement .............................................. 49
3 Vecteurs, droites et plans de l’espace ..................................... 69
4 Orthogonalité et distances dans l’espace ................................ 87
5 Représentations paramétriques et équations cartésiennes .... 111
ANALYSE
6 Limites des suites . . . . . . . . ........................................................... 137
7 Compléments sur les suites .................................................... 159
8 Limites des fonctions . . . ........................................................... 179
9 Compléments sur la dérivation ................................................ 203
10 Continuité des fonctions d’une variable réelle ........................ 223
11 Fonction logarithme . . . . . ........................................................... 251
12 Fonctions sinus et cosinus ...................................................... 285
13 Primitives. Équations différentielles ....................................... 313
14 Calcul intégral . . . . . . . . . . . . . . ........................................................... 341
PROBABILITÉS
15 Succession d’épreuves indépendantes. Schéma de Bernoulli .. 361
16 Sommes de variables aléatoires .............................................. 376
17 Concentration. Loi des grands nombres ................................... 391
Trois chapitres (12 : Fonctions sinus et cosinus, 14 : Calcul intégral, 17 : Concentration. Loi des grands nombres) ne
font pas partie du programme de l’épreuve écrite du mois de mars. En revanche, des questions sur ces trois cha-
pitres peuvent être posées au cours du Grand oral de juin.
Ainsi, les 14 autres chapitres sont à traiter sur 21 semaines de la rentrée de septembre au 15 mars environ. Les trois
chapitres 12, 14, 17 sont donc à traiter durant les mois d’avril et mai.
Algèbre
1 Dénombrement. Récurrence 1
et géométrie
Septembre – 2 Limites des suites 6 Analyse
Octobre :
6 semaines Algèbre
3 Combinatoire et dénombrement 2
et géométrie
Algèbre
10 Orthogonalité et distances dans l’espace 4
et géométrie
Propositions de progression 5
Approfondissements – Récurrence forte, récurrence double (exercices 75, 76, 115, 116).
possibles – Suites extraites (exercices 118, 119).
Capacités Histoire
Séquence 2 : 10 h 6. Limites des suites
attendues des mathématiques
– La suite (un) tend vers +¥ si tout intervalle – Établir la convergence – Évolution de la notion
[A ; +¥[ contient toutes les valeurs un à partir d’une suite, ou sa de limite d’une suite :
d’un certain rang. Suite tendant vers -¥. divergence vers +¥ Archimède, d’Alembert,
– La suite (un) tend vers le nombre réel ℓ si ou -¥. Cauchy, Weierstrass
Contenus tout intervalle ouvert contenant ℓ contient – Raisonner par (page 170).
toutes les valeurs un à partir d’un certain rang. récurrence pour établir – Méthode
– Limites et comparaison. Théorème des une propriété d’une d’approximation de p
gendarmes. suite. d’après Archimède
– Opérations sur les limites. – Étudier des et Liu Hui (page 193).
phénomènes d’évolution
– Divergence vers +¥ d’une suite minorée modélisables par une
Démonstrations par une suite divergeant vers +¥. suite.
– Théorème des gendarmes.
– Nombre des k-uplets d’éléments distincts – Dans le cadre d’un – Évolution des
d’un ensemble à n éléments. Définition de n!. problème de connaissances en
Nombre de permutations d’un ensemble fini dénombrement, utiliser combinatoire : Bhaskara,
à n éléments. une représentation ben Ghersom, Pascal,
– Combinaison de k éléments d’un ensemble adaptée (ensembles, Fermat, Lucas (page 54).
à n éléments : parties à k éléments de arbres, tableaux, – Les propriétés
Contenus l’ensemble. Représentation en termes de mots diagrammes) et arithmétiques du
ou de chemins. reconnaître les objets à triangle de Pascal :
– Pour 0 < k < n, formules : dénombrer. mathématiciens indiens
æ ö – Effectuer des et chinois, Pascal
ççn÷÷ = n(n - 1)(n - k + 1) = n!
.
çèk ÷÷ø k! k !(n - k )! dénombrements simples (page 54).
dans des situations – Les carrés magiques
– Explicitation pour k = 0, 1, 2. Symétrie.
issues de divers (page 74).
Relation et triangle de Pascal.
domaines scientifiques
– Nombre de k-uplets d’éléments distincts (informatique,
d’un ensemble fini. génétique, théorie des
– Nombre de combinaisons de k éléments jeux, probabilités, etc.).
parmi n.
– Démonstration par dénombrement de la
Démonstrations
n ænö
relation å k =0 ççç ÷÷÷ = 2n (exercice 54 page 68).
èk ø÷
– Démonstration de la relation de Pascal : par
le calcul (page 70), par une méthode
combinatoire (page 62).
Propositions de progression 7
Propositions de progression 9
– Limite finie ou infinie d’une fonction en +¥, – Déterminer dans des – La notion de limite
-¥, en un point. Asymptote parallèle à un cas simples la limite d’une fonction : Leibniz,
axe de coordonnées. d’une fonction en un Cauchy, Weierstrass
– Limites faisant intervenir les fonctions de point, en ±¥, en (page 228).
référence étudiées en classe de première : utilisant les limites – René Thom et la
Contenus puissances entières, racine carrée, fonction usuelles, les croissances Théorie des catastrophes
exponentielle. Croissance comparée de x ∞ xn comparées, les (page 259).
et exp en +¥. opérations sur les – La fonction de
– Limites et comparaison. limites, des majorations, Gompertz : modélisation
– Opérations sur les limites. L’utilisation de la minorations ou en médecine, écologie,
composition des limites se fait en contexte. encadrements, la ... (page 259).
factorisation du terme
– Un théorème de comparaison en +¥. prépondérant dans une
– Limite en +¥ et en -¥ de la fonction somme.
Démonstrations exponentielle. – Faire le lien entre
– Croissance comparée de x ∞ xn et exp l’existence d’une
en +¥. asymptote parallèle à un
Exemples – Déterminer un seuil (exercices 23, 24, 25, axe et celle de la limite
d’algorithmes 101, 122). correspondante.
Capacités Histoire
Séquence 7 : 8 h 3. Vecteurs, droites et plans de l’espace
attendues des mathématiques
– Barycentre d’une famille d’un système pondéré de deux, trois ou quatre points. (exercice 122).
Approfondissements Exemples d’utilisation des barycentres, en particulier de la propriété d’associativité, pour résoudre
possibles des problèmes de géométrie (exercices 123).
– Fonction vectorielle de Leibniz (exercice 124).
10
Propositions de progression 11
12
Capacités Histoire
Séquence 12 : 8 h 16. Somme de variables aléatoires
attendues des mathématiques
Approfondissements – Relation E(XY) = E(X) E(Y) pour des variables aléatoires indépendantes X, Y.
possibles Application à la variance de X + Y (exercice 87).
Propositions de progression 13
Approfondissements – Autres exemples d’équations différentielles, éventuellement en lien avec une modélisation, par
possibles exemple l’équation logistique (exercices 128 à 131).
Remarque : les textes concernant les 3 chapitres qui ne figurent pas au programment de l’épreuve de mars du baccalauréat
sont sorties après l’écriture de ce manuel. Aussi, dans le chapitre 13, ne tenez pas compte :
– page 372 : des formules qui concernent les fonctions sinus et cosinus dans Rappels utiles, et ne traitez pas les Questions-tests
1-b et 3-b ;
– page 376 : des formules qui concernent les fonctions sinus et cosinus dans les tableaux des paragraphes 2. B et 2. C.
– page 377 : de la question b) de l’exercice 5 et de la question b) de l’exercice 7.
– des exercices 19, 25 page 381, de l’exercice 40 page 382, de la question b) de l’exercice 49 et des exercices 51, 52, 54
page 383, de l’exercice 87 page 384, de la question 4 de l’exercice 88 page 385, de l’exercice 101 page 387, de l’exercice 110
page 389, de l’exercice 130 page 396.
14
Capacités Histoire
Séquence 15 : 8 h 12. Fonctions sinus et cosinus
attendues des mathématiques
Propositions de progression 15
16
Propositions de progression 17
Algèbre
1 Dénombrement. Récurrence 1
et géométrie
Septembre – Algèbre
Octobre : 2 Combinatoire et dénombrement 2
et géométrie
6 semaines
3 Limites des suites 6 Analyse
Algèbre
11 Vecteurs, droites et plans de l’espace 3
et géométrie
Janvier –
Algèbre
mi-mars : 12 Orthogonalité et distances dans l’espace 4
et géométrie
8 semaines
Représentations paramétriques et équations Algèbre
13 5
cartésiennes et géométrie
18
Questions-Tests Découvrir
19 a)
50
On exécute U(100) et on obtient le graphique ci-dessous. 15 100
L’allure de la courbe permet de conjecturer que un est Freinage
de la forme an2 + bn + c . Éclairage
20 a) 16
24
31 9
Course Natation
24 Il existe 2 routes pour se rendre de A à B, 3 routes 31 E est l’ensemble formé des 10 chiffres de 0 à 9.
pour se rendre de B à C et 4 routes pour se rendre de Un code est un triplet d’éléments de E. Le nombre
C à D. d’éléments de E3 est égal à 103 = 1000.
D’après le principe multiplicatif, il existe 2 ´ 3 ´ 4 Il existe donc 1 000 codes différents.
= 24 parcours possibles reliant A à D.
32 E est l’ensemble formé des 3 couleurs. Un qua-
25 Il existe 232 possibilités pour les deux premières drillage peut être vu comme un 30-uplet d’éléments
lettres, puis 103 pour les 3 chiffres suivants et enfin de E. Le nombre d’éléments de E30 est égal à 330.
232 pour les deux dernières lettres. D’après le principe Il existe donc 330 coloriages différents.
multiplicatif, il existe 232 ´ 103 ´ 232 = 279 841 000
immatriculations différentes. 33 E est l’ensemble formé des 26 lettres de l’alpha-
bet. Un identifiant est un couple d’éléments de E.
26 D’après le principe multiplicatif, il existe Le nombre d’éléments de E2 est égal à 262 = 676.
a) 26 4 = 456 976 codes composés de 4 lettres ; Or 676 < 700 , il est donc impossible que chaque
b) 26 4 × 103 = 456 976 000 codes composés de élève ait un identifiant différent.
4 lettres suivies de 3 chiffres ;
c) 26 4 × 102 = 45 697 600 codes composés de 34 a) Vraie.
4 lettres suivies de 3 chiffres et se terminant par 0. En effet, 02 + 3 = 3 qui est divisible par 3.
b) Fausse.
27 a) Un 6-uplet d’éléments de E est En effet, 12 + 3 = 4 qui n’est pas divisible par 3.
(a ; a ; f ; d ; e ; a). c) Fausse. En effet, la propriété est fausse pour n = 1.
b) L’ensemble E possède 7 éléments donc le nombre
d’éléments de E6 est égal à 76 = 117 649. 35 (2). En effet, uk +1 = 3uk + 2
donc uk +1 = 3(2 × 3k − 1) + 2.
28 a) Un triplet d’éléments de E est (S ; A ; M). Donc uk +1 = 2 × 3k +1 − 3 + 2 = 2 × 3k +1 − 1.
b) L’ensemble E possède 5 éléments donc le nombre Donc la propriété P(k + 1) est vraie.
d’éléments de E3 est égal à 53 = 125.
36 a) Pour n = 0, u0 = 0 et 0 < 0 < 2. Donc la
29 a) À l’aide de l’arbre ci-dessous, les triplets d’élé- propriété P(0) est vraie.
ments de E sont : (F ; F ; F), (F ; F ; G), (F ; G ; F), b) On suppose que pour un nombre entier naturel k,
(F ; G ; G), (G ; F ; F), (G ; F ; G), (G ; G ; F) et (G ; G ; G). la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que 0 < uk < 2.
b) Il y a donc 8 compositions différentes de familles à Ainsi 0 < uk + 2 < 4. Comme la fonction racine car-
trois enfants. En effet, l’ensemble E possède 2 élé- rée est croissante sur [0 ; + ∞[ , on a 0 < uk + 2 < 2
ments donc le nombre d’éléments de E3 est égal à soit 0 < uk+1 < 2.
2 3 = 8. La propriété P(k + 1) est donc vraie.
F
F c) Ainsi, la propriété est vraie initialement et est héré-
G ditaire. Donc pour tout entier naturel n, la propriété
F F P(n) est vraie soit 0 < un < 2.
G
G
37 a) On suppose que pour un nombre entier natu-
F rel k, la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
F
G 4 k + 1 est un multiple de 3.
G
F Ainsi, il existe un entier naturel p tel que 4 k + 1 = 3 p.
G Or 4 k +1 + 1 = 4 × 4 k + 1
G
donc 4 k +1 + 1 = 4(3 p − 1) + 1 = 3(4 p − 1).
30 a) Un 8-uplet d’éléments de E, c’est-à-dire un Ainsi 4 k+1 + 1 est un multiple de 3.
octet, est (0 ; 0 ; 0 ; 1 ; 0 ; 1 ; 0 ; 0). La propriété P(k + 1) est donc vraie.
22
65 a) 0 Î E d) {4} Ë E
Pour se tester
b) {0} Ì E e) {0 ; 1 ; 2} Ì E
c) 4 Ï E f) {0 ; 1 ; 5} Ë E
3. a)
e) La commande Parties([200,250,600,1250,1650])
retourne alors :
b) Pour n = 10, le programme affiche :
[0,1650,1250,2900,600,2250,1850,3500,250,
1
1900,1500,3150,850,2500,2100,3750,200,1850,
0.25
1450,3100,800,2450,2050,3700,450,2100,1700,
0.0625
3350,1050,2700,2300,3950]
0.015625
Le premier rang étant le rang 0, les rangs pour lesquels
0.00390625
le poids est égal à 2 100 g sont les rangs : 14 et 25.
0.0009765625
D’après le tableau de la question 1., les parties corres- 0.000244140625
pondantes sont {250 ; 600 ; 1 250} et {200 ; 250 ; 1 650}. 6.103515625e-05
f) Alice peut mettre dans son sac : 1.52587890625e-05
• les livres de 250, 600 et 1 250 g ; 3.814697265625e-06
• ou les livres de 200, 250 et 1 650 g. c) On peut conjecturer que la suite (w n ) est une géo-
1
u0 + v 0 3 v + u1 5 métrique de raison q = et de premier terme w 0 = 1.
101 1. a) u1 = = et v1 = 0 = . 4
2 2 1 2 4 d) Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété :
b) u1 + 2v1 = 4 et u1 − v1 = . 1
4 « w n+1 = w n ».
c) 4 1
n 0 1 2 3 4
• Initialisation : Pour n = 0, w1 = et w 0 = 1 donc
un 2 1,5 1,375 1,34375 1,3359375 1 4
w1 = w 0 .
vn 1 1,25 1,3125 1,328125 1,33203125 4
un + 2vn 4 4 4 4 4 La propriété P(0) est donc vraie.
1 1 1 1 • Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k,
un - vn 1
4 16 64 256 la propriété P(k) est vraie, c'est-à-dire que
2. a) Cadre rouge : u+2*v 1
w k +1 = w k (hypothèse de récurrence).
Cadre vert : (u+v)/2 4
u + v k v k + uk +1
Or w k +1 = uk +1 − v k +1 = k − .
Cadre bleu : (u+v)/2 2 2
b) Pour n = 10, le programme affiche 10 fois le u − uk +1
Ainsi w k +1 = k .
nombre 4. 2
c) On peut conjecturer que pour tout entier naturel n, u + vk
uk − k
2 u − vk 1
t n = 4 soit un + 2v n = 4. Donc w k +1 = = k = wk .
2 4 4
36
48
Questions-Tests
est donc 5 × 4 × 3 = 60.
Découvrir Savoir-faire
1 Permutations d’un ensemble fini 3 L’ordre est important, donc il s’agit de dénom-
brer les 5-uplets d’un ensemble à 10 éléments.
1 MLG, MGL, LMG, LGM, GML, GLM
10 × 9 × 8 × 7 × 6 = 30 240
2 a) Trois choix possibles pour la place 1. Donc il y a 30 240 rangements différents.
b) Dans chaque cas, il y a deux choix possibles
pour la place 2. Il y a donc 3 ´ 2 = 6 façons de 4 Dans une playlist, l’ordre des chansons est
remplir les places 1 et 2. important, donc il s’agit de dénombrer les 10-uplets
c) Quand les places 1 et 2 ont été remplies, il n’y a d’un ensemble à 75 éléments.
plus qu’une possibilité pour remplir la place 3. 75 × 74 × 73 ×…× 66 ≈ 3 × 1018
d) Il y a donc 6 dispositions différentes. Donc il y a environ 3 ´ 1018 listes différentes.
3 Le nombre de dispositions différentes est alors
5 Il s’agit d’ordonner les cinq devoirs, c’est-à-dire de
4 × 3 × 2 = 24.
dénombrer les permutations d’un ensemble à 5 élé-
ments. Le nombre de façons de s’organiser est donc
2 Combinaisons d’éléments
d’un ensemble fini 5 ! = 5 × 4 × 3 × 2 × 1 = 120.
1 a) Il y a cinq choix possibles pour le premier film. 6 Il s’agit d’ordonner les 14 lettres de ce mot, c’est-à-
b) Pour chacun de ces choix, il y a quatre choix dire de dénombrer les permutations d’un ensemble à
possibles pour le deuxième film. 14 éléments.
c) Il reste ensuite trois choix possibles pour le Le nombre de façons d’organiser ces lettres est donc
dernier film. 14 ! = 14 × 13 × 12 × ... × 1 = 87178291200
42 a) Un accord de deux notes distinctes est une b) Il y a 13 possibilités pour la carte qui sera répétée
combinaison de deux éléments parmi sept. quatre fois dans le carré, et dans chacun de ces cas 48
7 possibilités pour la cinquième carte. Le nombre total
Le nombre de tels accords est donc = 21. de carrés est donc 13 × 48 = 624.
2
Un accord de trois notes distinctes est une combinai- 12
46 a) Le nombre de tirages possible est = 220.
son de trois éléments parmi sept. 3
7
Le nombre de tels accords est donc = 35. b) Un tirage constitué de trois boules de couleurs dif-
3 férentes est forcément constitué d’une boule de
b) Si un accord de trois notes distinctes contient la chaque couleur. Le nombre de tels tirages est donc :
note Do, il faut choisir les deux autres notes parmi les 6 2 4
six restantes. Le nombre de tels accords est donc × × = 6 × 2 × 4 = 48.
1 1 1
6
= 15.
2 c) Un tirage constitué de trois boules de la même
couleur est constitué de trois boules noires ou de
43 a) Un tirage de sept dominos est une combinai- trois boules rouges.
son de sept éléments parmi 28. 6 4
Le nombre de tels tirages est donc : Le nombre de tels tirages est donc + = 24.
3 3
28
= 1184 040.
7 47 1. Le nombre de choix possibles est
42
b) Pour deux joueurs, on tire 14 dominos. = 1471442 973.
10
Le nombre de tels tirages est donc :
28 2. a) Le nombre d’équipes qui ne comportent que des
= 40 116 600. 22
14 filles est = 646 646.
10
44 a) Un raccourci de deux touches est une combi- b) Le nombre d’équipes qui comportent un seul gar-
naison de deux éléments parmi 29. 22 20
29 çon est × = 9 948 400.
Le nombre de tels raccourcis est = 406. 9 1
2 c) Le nombre d’équipes qui comportent autant de
b) Pour un raccourci de trois touches qui contient la garçons que de filles est
touche Ctrl, il faut choisir les deux autres touches 22 20
parmi les 28 restantes. × = 408 282 336.
28 5 5
Le nombre de tels raccourcis est = 378.
2 d) Le seul cas où il y a deux garçons de plus que de
c) Un raccourci de trois touches est une combinaison filles est six garçons et quatre filles. Le nombre
de trois éléments parmi 29. d’équipes de ce type est
29 22 20
Le nombre de tels raccourcis est = 3 654. × = 283 529 400.
3 4 6
S’entraîner
6
trois boules dans l’urne B est = 20. Donc le
3
nombre total de tirages possibles est 45 × 20 = 900.
Pour tirer une boule de chaque couleur de l’urne B, il
faut avoir tiré une boule verte et une boule rouge de
n n! l’urne A.
58 1. (1) =
k (n − k )! k ! Le nombre de tirages d’une boule verte et une boule
n n! n! rouge de l’urne A est 2 × 5 = 10.
(2) = =
n − k (n − (n − k ))!(n − k )! k !(n − k )! Après avoir tiré une boule verte et une boule rouge
n n de l’urne A, le nombre de tirages d’une boule de
(3) On constate bien que = .
k n − k chaque couleur est 1× 1× 4 = 4. Le nombre total de
n − 1 tirages qui comportent une boule de chaque couleur
2. a) La notation n’a pas de sens si k est supé- est donc 10 × 4 = 40.
k
rieur à n -1.
Parcours 2
On doit donc préciser k < n -1. 2
a) Le nombre de choix d’un mâle gracilis est = 2.
b) On doit mettre les deux fractions de la première 1
ligne sur le même dénominateur. Pour cela, on multi- Le nombre de choix d’une femelle pygargus est
plie le numérateur et le dénominateur de la première 3
= 3.
fraction par k, et ceux de la deuxième fraction par 1
n - k. b) Il reste à choisir 2 gerbilles, parmi les 5 qui sont des
On simplifie ensuite les dénominateurs en notant que femelles gracilis ou des mâles pygargus.
(k − 1)!× k = k ! et que (n − 1 − k )! × (n − k ) = (n − k )! 5
et on additionne les numérateurs. Le nombre de choix est = 10.
2
Puis, on simplifie le numérateur : c) Le nombre total de choix possibles est donc
k(n − 1)! + (n − k )(n − 1)! = (k + n − k )(n − 1)! 2 × 3 × 10 = 60.
k(n − 1)! + (n − k )(n − 1)! = n(n − 1)!
k(n − 1)! + (n − k )(n − 1)! = n ! 61 1. Comme les maillots sont indiscernables, on
ne tient pas compte de l’ordre. Dans cette situation,
59 a) Cette main est comptée une première fois on va donc calculer des nombres de combinaisons.
quand le Roi de pique est la première carte mention- 12
a) = 792
née par Ambra et le Roi de trèfle une des autres 5
cartes, et une deuxième fois quand la première carte 12
b) = 1 (il faut prendre tous les maillots).
est le Roi de trèfle. 12
b) 2. Comme les maillots sont numérotés, on tient
0 1 2 3 4 compte de l’ordre. Dans cette situation, on va donc
roi roi rois rois rois
E calculer des nombres de n-uplets.
c) Le nombre total de mains possibles est a) 12 × 11× 10 × 9 × 8 = 95 040
32 b) 12 ! = 479001600.
= 201376.
5
3. Cette affirmation est vraie. Pour un seul maillot, il y
28 cartes ne sont pas des rois, donc le nombre de mains a 12 façons de le choisir dans les deux cas. Pour deux
28
sans roi est = 98280. Donc le nombre de mains 12
maillots, il y a = 66 façons pour des maillots non
5 2
avec au moins un roi est 201376 − 98280 = 103096. numérotés et 12 × 11 = 132, donc le double, pour
des maillots numérotés. Ensuite, la différence aug-
60 Parcours 1 mente quand le nombre de maillots augmente.
Le nombre total de tirages de deux boules dans l’urne
10 62 a) Les points qui se trouvent à deux unités de A
A est = 45.
2 sont les points C, D et E sur la figure suivante :
Objectif BAC
compléter la carte avec un symbole de l’autre carte,
différent du cœur, puis avec un symbole qui n’est sur
aucune de des cartes. Il y a donc 2 × 2 × 2 = 8 cartes
de ce type.
Il y a donc en tout 9 cartes qui ont un symbole en
commun avec chacune des deux cartes. 90 Partie A
Cependant, parmi ces 9 cartes, certaines ont deux 1. a) Le nombre de façons de choisir ces 5 musées est
symboles en commun et d’autres n’en ont aucun. 11
= 462.
En listant toutes ces cartes, on constate qu’il faut en 5
éliminer 4. Le nombre total de cartes de ce jeu est b) Le nombre de façons de choisir ces musées de
donc 2 + 9 - 4 = 7. sorte qu’il y ait exactement 2 musées d’art et d’his-
Il y a donc 7 cartes en tout. 7 4
toire est × = 84.
d) Les cartes qui sont sur une ligne de même couleur 2 3
portent le même symbole. Par exemple, les cartes sur c) Le nombre de façons de choisir ces musées de sorte
la ligne rouge portent un cœur. Le schéma est 7
qu’il n’y ait aucun musée scientifique est = 21.
construit de sorte que deux cartes quelconques sont 5
toujours sur une unique même ligne, ce qui assure Le nombre de façons de les choisir de sorte qu’il y ait
qu’elles ont un unique symbole en commun. au moins un tel musée est donc 462 − 21 = 441.
62
3 a) H G
Questions-Tests
u +M
E F
+O
1 (2) AB = ED w
D C
2 (3) CDFE est un parallélogramme.
3 (3) u = BD d’après la relation de Chasles.
A v B
4 c) AF = AB + AC d’après la règle du parallélo- b) F
+
M
+ +
H
gramme.
5 a) (2) u = 3 i + 2 j
+O
b) (2) 2v(−2 ; 4)
c) (3) v ′(3 ; − 6)
B
+
6 (3) (AB) et (CD) sont parallèles : AB(5 ; 2) et
Dans le triangle BFH, O est le milieu de [BH] et M
CD(5 ; 2) donc AB et CD sont colinéaires. est le milieu de [FH], donc d’après le théorème
1
des milieux, OM = FB.
2
1
On en conclut que OM = BF.
Découvrir 2
2 Décomposition de vecteurs
1 Des vecteurs dans l’espace 1 a) AB, AD et AK sont coplanaires car ils sont
situés dans la face ABCD.
1 1
1 a) ABFE est un rectangle donc AB = EF = v . b) AK = AB + AD
2 2
u + v = EH + EF = EG d’après la règle du paral-
lélogramme. 2 a) D’après la relation de Chasles :
b) AC est un représentant de u + v : les faces AE = AG − EG et AI = AG + GI. .
ABCD et EFGH étant identiques, on en déduit
1
Or, GI = − AE.
que AC = AG. 2
On conclut donc que :
2 a) w + u = DG 1 1
AE = AG + EG.
b) w − v = DE 2 2
c) u + w − v = AE b) Les vecteurs AE , AG et EG sont coplanaires.
E
b)
28 a) EA + EF + CH = EB + CH = 0
b) DE + FC = 0
c) AB + AD + AE = AC + AE = AG
d) AF + GC = AB = EF
I 39 a) H G
+
B D
+ + F
C E
+ +I
J
D +
C
E
+ +F
b) Avec la relation de Chasles : A B
EC = EB + BC b) HC est colinéaire avec IJ
EC = −AB + BA + AC AF n’est pas colinéaire avec IJ
EC = −2AB + AC BG n’est pas colinéaire avec IJ
FC = FI + IC BE est colinéaire avec IJ.
3
FC = − AD + IA + AC
2 40 DA + BD + FB = BD + DA + FB = BA + FB
FC = −2AD + AC
= FA = −DG.
EF = EC + CF
EF = −2AB + AC + 2AD − AC 41 FE + FG = FH et HF + DB = 2HF donc :
EF = −2AB + 2AD HF + DB = −2(FE + FG).
72
A B 47 A, I, B, C ou D.
b) BE = BA + AE = 2IC + 2CJ = 2IJ.
Donc les droites (BE) et (IJ) sont parallèles. 48 a = 0 , 5 et b = 1
1 1
BC = BK + KJ + JC = AE + KJ − AE = KJ.
2 2 49 (GK , GE) forme une base de (GKE). Or J n’appar-
Donc les droites (JK) et (BC) sont parallèles. tient pas à ce plan donc les réels x et y n’existent pas.
S’entraîner
EM = − AE + AB + FH
3 3 3
1 2 1
EM = − AE + AB + (FE + EH)
3 3 3
1 1 1
EM = AB + AD − AE
3 3 3
1
84 La droite d passant par M de vecteur directeur On en déduit que EM = EC : les vecteurs EM et EC
3
(
w et le plan 3 ne sont pas parallèles car u , v , w est ) sont colinéaires.
une base de l’espace. On en déduit que les points E, M et C sont alignés.
M¢ appartient à 3 […]
Parcours 2
D’autre part, OM = OM ′ + M ′M, M¢M et w sont 1
colinéaires donc il existe un nombre réel c tel que 1. a) O2 I = (O1N + O1P)
2
M′M = cw. 1 k
= (O1H + HN + O1A + AP) = (HF + AC)
Finalement, t = au + bv + cw. 2 2
1 1
Unicité b) O1I = (O2N + O2P) = (O2F + FN + O2 C + CP)
2 2
a − a′ b − b ′ k − 1
w= u+ v , or ceci n’est pas possible car = (HF + AC)
c ′ − c c′ − c 2
(u , v , w ) est une base de l’espace, donc c = c ′.
c) (k − 1)O1I = k O2 I donc O1I, O2 I, sont colinéaires,
[…] car u et v ne sont pas colinéaires.
I, O1 et O2 sont alignés.
86
b) (3) car (u − v )2 = u 2 − 2u ⋅ v + v 2
Questions-Tests 1 2 5
d’où (u − v )2 = 12 − 2 × 0 + = .
2 4
6 (3) car AB(5 ; 5) donc AB2 = 52 + 52 = 50.
1 (3) car AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC ) AC(10 ; − 5) donc AC2 = 102 + (- 5)2 = 125.
donc AB ⋅ AC = 2 3cos(30°). BC(5 ; − 10) donc BC2 = 52 + (- 10)2 = 125.
3 donc AC = BC.
Ainsi AB ⋅ AC = 2 3 = 3.
2
2 a) (3) car les vecteurs AO et BC sont orthogo-
naux.
b) (1) car BA ⋅ BC = BO × BC
donc BA ⋅ BC = 1, 5 × 3.
Découvrir
Ainsi BA ⋅ BC = 4 , 5.
c) (2) car BA ⋅ BC = BA × BI or BA ⋅ BC = 4 , 5
donc BA × BI = 4 , 5 d’où 2 ×BI = 4 , 5 et BI = 2,25.
1 Produit scalaire du plan à l’espace
3 a) (3) car AB(3 ; − 1) d’où AB2 = 32 + (−1)2 .
Ainsi AB2 = 10.
1 a) • AD ⋅ AH = AD × AD = 1.
b) (2) car AC(4 ; 2) d’où AC2 = 4 2 + 22.
• AD ⋅ AB = 0.
Ainsi AC2 = 20.
1 • AD ⋅ AG = AD × AD = 1.
c) (1) car AB ⋅ AC = (AB2 + AC2 − BC2 )
2 b) D’autre part,
1
or BC d’où BC2 = 12 + 32. AD ⋅ (AH + AB) = AD ⋅ AG = 1.
3 D’autre part,
Ainsi BC2 = 10.
1 AD ⋅ AH + AD ⋅ AB = 1 + 0 = 1
donc AB ⋅ AC = (10 + 20 − 10)
2 d’où AD ⋅ (AH + AB) = AD ⋅ AH + AD ⋅ AB.
d’où AB ⋅ AC = 10.
2 a) u = AF ; v = AH
4 a) (3) car AB( xB − xA ; yB − yA ) d’où AB(3 ; 1)
b) u ⋅ v = AF ⋅ AH
et AC( xC − xA ; yC − yA ) d’où AC(5 ; − 5)
b) (2) car AB ⋅ AC = 3 × 5 + 1× (− 5) = 10. 1
donc u ⋅ v = (AF2 + AH2 − FH2 )
2
5 a) (3) car : 1
d’où u ⋅ v = (2 + 2 − 2) = 1
(u − 2v ) ⋅ (u + v ) = u 2 + u ⋅ v − 2v ⋅ u − 2v 2 . 2
Donc (u − 2v ) ⋅ (u + v ) = u 2 − u ⋅ v − 2v 2 .
1 2 1 3 EA ⋅ DC = EA ⋅ EF = 0.
Ainsi (u − 2v ) ⋅ (u + v ) = 12 − 0 − 2 × = .
2 2 Ainsi, les vecteurs EA et DC sont orthogonaux.
2 2
1
3) AC2 + AD2 = 2AI2 + CD2
2
1
74 1. B 2. C 3. C 4. B 5. B 6. C 4) BC2 + BD2 = 2BI2 + CD2
2
5) Ainsi,
75 1. C, D 2. B, C 3. A, B, D 4. B, C 1 1 1 1
AB ⋅ AC + AB ⋅ AD = AB2 + (2AI2 + CD2 ) − (2BI2 + CD2 )
2 2 2 2
76 1. Faux. En effet, une droite d contenue elle 2 1 2 1 2 1 2 1 2
AB ⋅ AC + AB ⋅ AD = AB + (2AI + CD ) − (2BI + CD )
aussi dans le plan 3 et orthogonale à la droite d¢ ne 2 2 2 2
peut être orthogonale au plan 3. donc AB ⋅ AC + AB ⋅ AD = AB 2
+ A I 2
− B I 2
2. Faux. En effet, AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC ).
6) AE = 2AI donc AB ⋅ AE = 2AB ⋅ AI.
Donc −3 = 2 × 3 × cos(BAC). 1
1 2π Donc AB ⋅ AE = 2 (AB2 + AI2 − BI2 ) ,
D’où, cos(BAC ) = − et BAC = rad. 2
2 3 2 2 2
d’où AB ⋅ AE = AB + AI − BI
3. Vrai. En effet, AB(1 ; 1 ; 0), 7) On en conclut
donc
que :
AC(1 ; − 1 ; 0), AD(1 ; 0 ; − 1). AB ⋅ AE = AB ⋅ AC + AB ⋅ AD.
1 Ainsi, u ⋅ (v + w ) = u ⋅ v + u ⋅ w .
Ainsi AB = 2 donc AB = 1.
2
78 a) MA = MB est équivalent à MA2 = MB2. Ainsi,
1 1 2 2
De même AC = AD = 1. MA = MB est équivalent à MA = MB ou encore à
2 2 2 2
MA − MB = 0.
De plus, AB ⋅ AC = 1×1 + 1× (−1) + 0 × 0 = 0. 2 2
b) MA − MB = 0 est équivalent à :
De même, AB ⋅ AD = AC ⋅ AD = 0.
1 1 1 (MA − MB) ⋅ (MA + MB) = 0.
Ainsi les vecteurs AB, AC et AD sont
2 2 2 Ceci signifie que (MA + BM) ⋅ (MA + MB) = 0.
orthogonaux deux à deux. Or, d’après larelation
de Chasles :
On en déduit que le repère MA + BM = BM + MA = BA.
1 1 1
A ; AB, AC,
AD est orthonormé. De plus, I étant le milieu
du segment
[AB],
2 2 2 MA + MB = 2MI.
2 2
Ainsi MA − MB = 0 est équivalent à BA ⋅ 2MI = 0 ,
ou encore à BA ⋅ MI = 0.
96
Objectif BAC
Les coordonnées des vecteurs AB et AC ne sont pas pro-
portionnelles donc les droites (AB) et (AC) sont sécantes.
Ainsi la droite (AD) est orthogonale à deux droites
sécantes du plan (ABC).
La droite (AD) est donc orthogonale au plan (ABC).
2. a) 9 est le volume du tétraèdre ABCD. On a : 108 Partie A
1 1. a) La droite (EA) est orthogonale au plan (ABC)
9= @´h
3 donc la droite (EA) est la hauteur issue de E. De
où @ est l’aire du triangle ABC et h la hauteur AD. même, la droite (CB) est la hauteur issue de C.
Or : b) Les droites (EA) et (BC) sont non coplanaires donc
• AB = 32 + 32 + 32 = 27 non sécantes. Les quatre hauteurs ne sont donc pas
27 ´ 18 concourantes.
AC = 32 + (−3)2 = 18 donc @ = 2. a) Dans ce repère,
2
• AD = (−3)2 + 62 + (−3)2 = 54 donc h = 54. F(1 ; 0 ; 1) ; D(0 ; 1 ; 0) ; A(0 ; 0 ; 0) ; C(1 ; 1 ; 0) et
1 27 × 18 H(0 ; 1 ; 1).
Ainsi 9 = × 54 = 27.
3 2 Ainsi FD(−1 ; 1 ; − 1) , AC(1 ; 1 ; 0) et AH(0 ; 1 ; 1).
1
1 1 t 0 1
109 1. a) C(1 ; 1 ; 0), E(0 ; 0 ; 1), I1 ; ; 0 et J ; 1 ; 0. 6
2 2
f ¢(t) - 0 +
b) CM = t CE or CE(−1 ; − 1 ; 1)
1 5
xM − xC = −t 4 4
f 1
donc CM(−t ; − t ; t ) donc yM − yC = −t
6
zM − z C = t
d) IM = f (t )
On en déduit que M(1 - t ; 1 - t ; t)
1 Comme f et f ayant le même sens de variation, la
2. a) CI0 ; − ; 0
2 1
longueur IM est minimale pour t = .
1 1 2 1 6
CJ− ; 0 ; 0 donc CI = CJ = = donc C
2 2 2 θ 1
Ainsi sin est maximum pour t = .
appartient au plan médiateur du segment [IJ]. 2 6
1 1
Donc la mesure de q est maximum pour t = , soit
EI1 ; ; − 1 6
2
1 1 1
1 1 2 3 lorsque le point M est à la position M0 1 − ; 1 − ;
EJ ; 1 ; − 1 donc EI = EJ = 12 + + (−1)2 = 5 5 1
6 6 6
2 2 2 c’est-à-dire M0 ; ;
donc E appartient au plan médiateur du segment [IJ]. 6 6 6
106
donc ΩC =
3
.
Pour aller plus loin
2
1 1 1 1 1 1
ΩA ⋅ ΩC = × − + − × + − × −
2 2 2 2 2 2
1
donc ΩA ⋅ ΩC = − . 114 1. f (M) = α1MA12 + + α nMA n2
4 2 2
D’autre part, f (M) = α1MA1 + … + α n MA n
ΩA ⋅ ΩC = ΩA ×ΩC × cos(A ΩC) f (M) = α1(MN + NA1)2 + … + α n (MN + NA n )2
1 3 3
donc − = ×
× cos(AΩC). or (MN + NA i )2 = MN2 + 2MN ⋅ NA i + NA i 2
4 2 2
pour 1 < i < n.
1
Ainsi cos(A ΩC) = − . Ainsi f (M) = (α1 + + α n )MN2
3
À la calculatrice, on trouve AΩC ≈ 109 , 5°. +2MN ⋅ (α1NA1 + … + α n NA n )
+NA12 + + NA n2 .
111 a) Pour démontrer qu’une droite est orthogo-
Donc f (M) = f (N) + (α1 + + α n )MN2
nale à un plan on démontre qu’elle est orthogonale à
deux droites sécantes de ce plan. +2MN ⋅ (α1NA1 + … + α n NA n )
4 a) Pour t = 0, on obtient le point A(- 2 ; 0 ; - 3) 11 • On commence par vérifier si d et d¢ sont paral-
de d. lèles.
Pour t = 2, on obtient le point B(2 ; 10 ; - 11) de d.
u(1 ; 2 ; − 1) est un vecteur directeur de d et
b) u(2 ; 5 ; − 4) est un vecteur directeur de d. v(−1 ; − 2 ; 1) est un vecteur directeur de d¢.
1 5
v = u de coordonnées 1 ; ; − 2 en est un autre. Or u = −v donc u et v sont colinéaires et les droites
2 2 d et d¢ sont parallèles : strictement ou confondues.
Le vecteur AB(4 ; 10 ; − 8) en est un autre. Or A(3 ; 0 ; 1) ∈ d (obtenu pour t = 0). On vérifie si A
appartient ou non à d¢.
7 a) n(5 ; 4 ; 1) est un vecteur normal de 3 donc 1
une équation cartésienne de 3 est de la forme 3 = 1 − t ′ t ′ = −4
2
5x + 4y + z + d = 0. 0 = −2 − t ′ équivaut à t ′ = −2 ainsi, t¢ n’est pas
De plus, le point A(- 2 ; 1 ; 3) appartient au plan 3
1 t ′ = −4
donc 5 ´ (- 2) + 4 ´ 1 + 3 + d = 0 d’où - 3 + d = 0 1 = 3 + t ′
2
et d = 3.
unique donc A ∉ d ′.
Ainsi, 5x + 4y + z + 3 = 0 est une équation carté-
Les droites d et d¢ sont strictement parallèles.
sienne du plan 3.
b) 5 ´ 2 + 4 ´ 0 - 7 + 3 = 6 et 6 ¹ 0 donc le point B
14 a) n(−1 ; 2 ; 1) est un vecteur normal de 3, c’est
n’appartient pas au plan 3. donc le vecteur directeur de la droite d passant par A
et perpendiculaire à 3.
8 a) n(5 ; − 1 ; 1) est un vecteur normal de 3.
D a pour représentation paramétrique :
b) En remplaçant, par exemple, x par 2 et y par 1,
x = 2 − t
on obtient, 5 ´ 2 - 1 + z + 2 = 0 soit 11 + z = 0
y = −3 + 2t (t Î R)
et z = - 11.
Ainsi, le point A(2 ; 1 ; - 11) appartient au plan 3. z = 5 + t
b) Le projeté orthogonal H du point A sur 3 est le
10 • On commence par vérifier si d et d¢ sont paral- point d’intersection de d et de 3.
lèles. On résout le système :
7
u(1 ; 1 ; 2) est un vecteur directeur de d et v(2 ; 1 ; 1) x = 3
est un vecteur directeur de d¢.
x = 2 − t 11
Or, u et v ne sont pas colinéaires (car leurs coordon- y = −
y = −3 + 2t on obtient
3
nées ne sont pas proportionnelles), donc les droites d
z = 5 + t 14
et d¢ ne sont pas parallèles. z =
−x + 2 y + z + 5 = 0 3
• On vérifie ensuite si d et d¢ sont sécantes, en résol- 1
vant le système : t = −
3
1 + t = 2t ′ t − 2t ′ = −1
7 11 14
3 + t = 1 + t ′ c’est-à-dire t − t ′ = −2 Les coordonnées du point H sont ; − ; .
3 3 3
−4 − 2t = 3 + t ′ −2t − t ′ = 7
On résout par substitution le système formé par les 15 a) u(2 ; − 1 ; − 3) est un vecteur directeur de $,
deux premières équations : donc c’est un vecteur normal du plan 3 passant par A
et perpendiculaire à $.
t = −1 + 2t ′ t = −1 + 2t ′
Le plan 3 a donc une équation cartésienne de la
(−1 + 2t ′) − t ′ = −2 −1 + t ′ = −2
forme 2x - y - 3z + d = 0.
t = −1 + 2t ′ t = −3 Or B Î 3, c’est-à-dire 2 ´ (- 1) - 2 - 3 ´ 4 + d = 0
t ′ = −1 t ′ = −1 soit - 16 + d = 0 et d = 16.
112
Pour se tester
x = 2 + t
y = 3 + t (t Î R)
z = 2 + 2t
b) Le point H est le point d’intersection de d et de 3.
On résout donc le système :
x = 2 + t 63 1. C 2. D 3. B
y = 3 + t qui est équivalent à 64 1. A, B, C 2. A, C
z = 2 + 2t
x + y + 2 z − 3 = 0 65 1. Vrai. En effet, C(1 ; 1 ; 0), F(1 ; 0 ; 1), A(0 ; 0 ; 0).
x = 2 + t FC(0 ; 1 ; − 1) est un vecteur normal au plan (ABG).
Donc le plan (ABG) a une équation de la forme :
y = 3 + t
z = −1 + 2t y - z + d = 0. Or A Î (ABG), donc d = 0. Finalement,
y - z = 0 est une équation cartésienne du plan (ABG).
(2 + t ) + (3 + t ) + 2(2 + 2t ) − 3 = 0
2. Vrai. En effet, si on note d la droite dont la repré-
x = 2 + t x = 1
sentation paramétrique est donnée, on vérifie si
y = 3 + t y = 2
c’est-à-dire C Î d.
z = 2 + 2t z = 0 1 = 1 − 2t
t = −1 t = −1 1 = 1 − 2t qui est équivalent à t = 0 donc C Î d.
Le point H a pour coordonnées (1 ; 2 ; 0). 0 = 2t
118
x = − 8
3
3 f est la projection orthogonale sur le plan 3.
x = 1 + t 1 1 1 2 2
8 2. a) − × 10 + × 1 − × (−7) = − et − ≠ 0 ,
y = 10 + 2t y = 3 3 3 3 3 3
z = −2 + t 17 donc A Ï 3.
z = − ′ 2 1 1 ′ 28
6t + 22 = 0 3
x = × 10 + × 1 − × (−7) x = 3
11 3 3 3
t = −
1 2 1 5
3 b) y ′ = × 10 + × 1 + × (−7) soit y ′ =
8 8
14 17 3 3 3 3
17 20
Donc H− ; ; − et IH− ; ; −
3 3 3 3 3 3 1
z ′ = − × 10 + × 1 + × (−7) 1 2 z ′ = − 23
3 3 3 3
La distance de I à d est donc :
28 5 23
14 2 17 2 20 2 885 Ainsi, A ′ ; ; −
IH = − + + − = 3 3 3
3 3 3 3 c) Il s’agit de la droite d, passant par A et de vecteur
IH > 5 donc la droite d ne coupe pas la sphère 6. directeur AA ¢ (elle est orthogonale à 3).
c) On en déduit que le système (S) n’a pas de solution. 2 2 2
AA ′− ; ; − .
3 3 3
107 1. a) M est sa propre image par f si, et seulement d a pour représentation paramétrique :
si, f(M) = M. Ce qui se traduit par :
x = 10 − 2 t
x = 2 x + 1 y − 1 z
3
3 3 3 2
y = 1 + t (t Î R)
y = x + y + 1 z soit − 1 x + 1 y − 1 z = 0.
1 2 3
3 3 3 3 3 3 z = −7 − 2 t
1 1 2
z = − x + y + z 3
3 3 3
Ce qui correspond à un plan 3 d’équation cartésienne 108 1. a) n(12 ; 4 ; 3) est un vecteur normal de 3 et
1 1 1 m(−3 ; 12 ; − 4) est un vecteur normal de 4. Or les
− x + y − z = 0.
3 3 3 coordonnées de n et m ne sont pas proportion-
b) On remplace les coordonnées de M¢ dans l’équa- nelles, donc n et m ne sont pas colinéaires et 3 et 4
tion de 3 : sont sécants.
136
2 a) Tableau de valeurs
Questions-Tests n 0 1 2 3 4 5 6
xn 2 2,5 2,9 3,24 3,55 3,83 4,1
b) Le premier entier naturel N tel que xN > 10
est 48.
1 Pour tout entier naturel n par un = n2 + 1. Pour tout entier naturel n > 48, xn > 10 car
a) u10 = 101 réponse (2). (xn) est une suite croissante.
b) un + 1 = n2 + 2n + 2 réponse (3).
3. a) Pour tout entier naturel n,
2 u0 = 1 et, pour tout entier n, un+1 = 10un + 1. 2
1 1
a) u1 = 10 × 1 + 1 = 11, u2 = 10 × 11 + 1 = 111 xn+12 = xn + = xn2 + 2 + 2 .
et u3 = 10 × 111 + 1 = 1111 xn xn
b) un + 1 = f(un) où f( x) = 10 x + 1 réponse (3). b) Initialisation : x02 = 4 et 4 + 2 × 0 = 4 donc
x02 > 4 + 2 × 0.
3 Si (un) est la suite arithmétique de raison 40 telle
que u1 = 5, alors pour tout entier naturel n, Hérédité : on suppose que pour un entier k,
un = 40n − 35 réponse (2). k > 0, xk 2 > 4 + 2k .
1
(100 + 2) × 99 Alors xk 2 + 2 + > xk 2 + 2 > 4 + 2k + 2
4 2 + 3 + 4 + + 100 = = 5049 xk 2
2
réponse (3).
Donc xk +12 > 4 + 2(k + 1).
5 Le premier entier naturel N tel que, pour tout
entier n > N, un > 1500 est N = 12. Réponse (3). Conclusion :
pour tout entier naturel n, xn2 > 4 + 2n.
6 Il semble que lorsque n prend de grandes
valeurs, les termes wn sont aussi proches de 0 c) On applique la racine carrée qui est une fonc-
que l’on veut. Réponse (2). tion croissante sur [0 ; + ∞[.
Savoir-faire
11 a) Pour tout entier naturel n,
2n + 1
> 0 donc un > n2 .
3 a) Pour tout entier naturel n, 4 n2 > 109 équi- 3n + 2
vaut à n > 250000000. b) lim n2 = +∞ donc, d’après un théorème de
n→+∞
Or 250000000 » 15811, 4 , donc un > 109 pour
comparaison, lim un = +∞.
tout n > 15812. n→+∞
b) On se donne un intervalle ]A ; + ∞[ avec A > 0 ; 12 a) Pour tout entier naturel n > 1,
pour tout entier naturel n, un ∈ ]A ; + ∞[ équivaut à −1 < cos(n) < 1 et −1 < sin(n) < 1.
A A Donc −2 < 2 sin(n) < 2 et −3 < cos(n) + 2 sin(n) < 3.
n2 > , c’est-à-dire n > .
4 4 -3 3
On note N le plus petit nombre entier supérieur ou D’où 2 < w n < 2 .
n n
A −3 3
égal à . Ainsi l’intervalle ]A ; + ∞[ contient tous b) lim 2 = 0 et lim 2 = 0 en tant que limites
4 n→+∞ n n→+∞ n
les termes un pour tout n > N. Donc lim un = +∞. de références, donc d’après le théorème des gen-
n→+∞
darmes, lim w n = 0.
n→+∞
4 a) Pour tout entier naturel n, -10 n < -107
équivaut à n > 106 , c’est-à-dire n > 1012. 14 a) lim 13n = +∞ et lim n = +∞ donc
n→+∞ n→+∞
b) On se donne un intervalle ] − ∞ ; A[ avec A < 0 ; lim 13n − 6 + n = +∞ (limite d’une somme).
pour tout entier naturel n, un ∈ ] − ∞ ; A[ équivaut à n→+∞
b) Pour tout entier n > 1,
A A2
n > - , c’est-à-dire n > . 30 4
10 100 un = 2n − 30 n + 4 = n2 − +
n n
On note N le plus petit nombre entier supérieur ou
30 4
A2 lim − = 0 et lim =0
égal à . Ainsi l’intervalle ] − ∞ ; A[ contient tous n→+∞ n n→+∞ n
100 30 4
les termes un pour tout n > N. Donc lim un = −∞. donc lim 2 − + = 2 (limite d’une somme).
n→+∞ n→+∞ n n
138
27 a) On conjecture que :
lim Cn = −∞ si α < 0 et lim Cn = +∞ si α > 0.
n→+∞ n→+∞
b) On suppose ici que α > 0.
A est un nombre réel positif quelconque.
A
Pour tout entier naturel n, αn > A équivaut à n > .
α
A
On note N le plus petit entier naturel supérieur à .
a
b) On conjecture que lim un = +∞.
n→+∞ L’inégalité αn > A est vérifiée pour tout entier natu-
c) Avec la calculatrice, on trouve que rel n > N.
un ∈ ]10000 ; + ∞[ pour tout n > 18. c) L’intervalle ]A ; + ∞[ (avec A > 0 ) contient tous
les termes Cn à partir du rang N + 1.
24 a) x2 + x > 10000 équivaut à D’où lim Cn = +∞.
n→+∞
x2 + x − 10000 > 0. d) On suppose ici que α < 0.
2
Le trinôme x + x − 10000 admet deux racines A est un nombre réel négatif quelconque. Pour tout
−1 − 40001 −1 + 40001 A
réelles x1 = et x2 = . entier naturel n, αn < A équivaut à n > . On note
2 2 α A
L’ensemble des solutions est ] − ∞ ; x1] ∪ [ x2 ; + ∞[. N le plus petit entier naturel supérieur ou égal à .
a
−1 + 40001
b) ≈ 99 , 5 donc pour tout entier L’inégalité αn < A est vérifiée pour tout entier natu-
2 rel n > N.
naturel n > 100, v n > 10000.
c) L’intervalle ] − ∞ ; A[ (avec A < 0 ) contient tous
c) Le trinôme x2 + x − 109 admet deux racines réelles
les termes Cn à partir du rang N + 1.
−1 − 4 × 109 + 1 −1 + 4 × 109 + 1
y1 = et y2 = . D’où lim Cn = −∞.
2 2 n→+∞
140
que uN < S. 1
36 a) Pour tout entier naturel n > 1, 5 − < 5.
b) Seuil(-100) renvoie 100 et Seuil(-1 000) renvoie n
1 000. 4 , 9 < In < 5,1 équivaut à 4 , 9 < In < 5, c’est-à-dire à
c) On conjecture que lim un = −∞. 1 1
n→+∞ −0 ,1 < − < 0 , soit 0 ,1 > > 0.
n n
30 (un) tend vers 5. La fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[
Les intervalles ] − 6 ; 6[ et ]4 , 99 ; 5, 2[ , qui sont 1
donc 0 ,1 > > 0 équivaut à 10 < n.
ouverts et auxquels 5 appartient, contiennent tous n
les termes un à partir d’un certain rang. 4 , 9 < In < 5,1 est donc vérifié pour tout entier natu-
Réponses a) et c). rel n > 11.
n b) De même, 4 , 99 < In < 5, 01 est vérifié pour tout
31 a) Pour tout entier n > 0, un = − : entier naturel n > 101.
200
(un) diverge vers - ¥. c) α > 0 et β > 0 sont deux nombres réels.
200
b) Pour tout entier n > 0, un = : 1
−n Pour tout entier naturel n > 1, 5 − < 5.
(un) converge vers 0. n
c) Pour tout entier n > 0, un = −n + 1 : 5 − α < In < 5 + β équivaut donc à 5 − α < In < 5.
(un) diverge vers - ¥. d) Pour tout entier naturel n > 1, 5 − α < In < 5
1 1 1
d) Pour tout entier n > 0, un = : équivaut à −α < − < 0 , c’est-à-dire α > > 0.
2 n n n
(u ) converge vers 0.
n La fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[
32 (hn) converge vers 0,2. À partir d’un certain 1 1
donc α > > 0 équivaut à < n.
rang, tous les termes appartiennent donc à l’inter- n α
e) On note N le premier entier naturel strictement
valle ]0 ,15 ; 0 , 22[ par exemple et les éléments de cet
1
intervalle sont tous positifs. supérieur à . Ainsi l’intervalle ]5 − α ; 5 + β[
a
contient tous les termes ln à partir du rang N.
33 Pour tout entier naturel n > 1,
Donc lim In = 5.
2n − 3 (−1)n n→+∞
un = et v n = n+1 .
n +1 1, 3
37 a) (Fn) est croissante et converge vers 4.
On conjecture graphiquement que lim un = 2 et
n→+∞
lim v n = 0.
n→+∞ 4
34 a) Tableau de valeurs 3
2
n 8 98 998 9 998 109 – 2
1
un 0,9 0,99 0,999 0,9 999 1 – 10– 9
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
b) On conjecture que lim un = 1.
n→+∞
Pour se tester
1 1
entier naturel k tel que 1< k < n, < .
n k
1
3. Donc pour tout entier naturel n > 1, un > n ´
n
c’est-à-dire un > n .
Or, lim n = +∞ donc, d’après un théorème de
n→+∞
62 1. A 2. D 3. C 4. B
comparaison, lim un = +∞.
n→+∞
63 1. A, C 2. B, C, D 3. C, D 4. La suite (un) diverge donc vers + ¥ et l’affirmation
de Thomas est fausse.
64 1. Faux. Contre-exemple : on pose pour tout
66 1. Réciproque : « S’il existe deux nombres réels
entier n > 0, un = 19n − 11 et v n = 20 − 19n.
m et M tels que pour tout entier naturel n,
Alors pour tout entier n > 0,
m < un < M, , alors (un) est convergente ».
un + v n = 19n − 11 + 20 − 19n = 9.
2. Problème 1
Donc la suite (un + v n ) est convergente alors que a) Pour tout entier naturel n > 0, −1 < (−1)n < 1
lim un = +∞ et lim v n = −∞.
n→+∞ n→+∞ d’où −10 ≤ 10 × (−1)n < 10.
2. Vrai. On peut poser pour tout entier n > 0, En divisant dans chaque membre par n + 1, il vient
un = n + 1 et v n =
10
. −10 10 × (−1)n 10
< <
n +1 n +1 n +1 n +1
3. Faux. Contre-exemple : on pose pour tout entier −10 10
puis 4 + < vn < 4 + .
1 n +1 n +1
n > 0, un = . −10 10
n +1 lim 4 + = 4 et lim 4 + = 4,
1 1 n +1 n +1
Alors pour tout entier n > 0, un + = + n + 1. n→+∞ n→+∞
un n +1 donc d’après le théorème des gendarmes, lim v n = 4.
1 n→+∞
lim = 0 et lim n + 1 = +∞ 10
n→+∞ n + 1 n→+∞
b) La suite est décroissante, donc pour tout
n + 1
1 n > 9,
donc un + diverge vers + ¥.
un 10 10 10
< soit < 1.
4. Vrai. n +1 9 +1 n +1
Pour tout entier n > 0, w n 4 + n − 500 > n − 500. −10
De plus > −1.
Pour tout entier n > 0, w n+1 > n − 500 donc pour n +1
tout entier n > 1, w n > n - 501. −10 10
Alors 4 − 1 < 4 + < vn < 4 + < 4 + 1,
lim n − 501 = +∞ donc, d’après un théorème de n +1 n +1
n→+∞ c’est-à-dire 3 < v n < 5.
comparaison, lim w n = +∞. c) Le plus grand des dix premiers termes de (vn) est
n→+∞
v 0 = 14 et le plus petit est v1 = −1
d) On déduit des questions b) et c) que, pour tout
entier naturel n > 0, -1 < v n < 14.
S’entraîner
3. Problème 2
a) Pour tout entier naturel n > 0, −1 < (−1)n < 1
d’où −2 < 2 × (−1)n < 2
puis 3 − 2 < 3 + 2 × (−1)n < 3 + 2,
c’est-à-dire 1 < w n < 5.
65 1. Pour tout entier naturel n > 1, Les termes de la suite sont alternativement égaux à 1
et à 5. Cette suite n’est donc pas convergente.
1 1 n − n +1
− = . En effet, pour tout nombre réel L, il est possible de
n +1 n n +1 n
trouver un intervalle de longueur suffisamment
Or, la fonction racine carré est croissante sur [0 ; + ∞[ réduite autour de L auquel tous les termes wn ne
1 1
donc n < n + 1 et − < 0. peuvent appartenir à partir d’un certain rang.
n +1 n b) La réciproque de la propriété est donc fausse : il
1
Donc la suite est décroissante. existe ainsi des suites bornées mais non convergentes.
n
Chapitre 6 ) Limites des suites 145
Or,
64
» 0 , 88. 3. a) Pour tout entier naturel n > 0, un > 2n2 équi-
27e vaut à 2n2 − 8n + 1 > 0.
v
On en déduit que pour tout entier n > 3, n+1 < 1. Les racines réelles du trinôme 2 x2 − 8 x + 1 sont
vn
n3 x1 = 2 − 0 , 5 14 et x2 = 2 + 0 , 5 14 .
Sachant que v n = n > 0 , il vient v n+1 < v n .
e Le trinôme 2 x2 − 8 x + 1 est positif sur ]x2 ; + ∞[ et
La suite (vn) est décroissante à partir du rang 3 et
x2 » 3, 88 donc, pour tout entier n > 4, un > 2n2 .
pour tout entier n > 3, v n < v 3 .
b) lim 2n2 = +∞ donc, d’après un théorème de
v n→+∞
c) Pour tout entier n > 3, 0 < un < 3 . comparaison, lim un = +∞.
v n n→+∞
lim 3 = 0 , donc d’après le théorème des gen-
n→+∞ n b c
darmes, lim un = 0. 70 Pour tout entier n > 1, un = n2 a + + 2 .
n n
n→+∞ b c 2
lim a + + 2 = a et lim n = +∞ donc si
68 Parcours 1 n→+∞ n n n→+∞
a > 0, alors lim un = +∞ (limite d’un produit), et
Pour tout entier naturel n > 0, n→+∞
1 1 si a < 0, alors lim un = −∞ (limite d’un produit)
en n + 2 +2 n→+∞
e en
un = = . 71 a) Tableau de valeurs
3 3
en 1 + n 1+ n
e e n 0 1 2 3 4 5 6 7
n 1 sn 0 4 24 604 365 424 1E + 11 2E + 22 3E + 44
lim e = +∞, donc lim n = 0.
n→+∞ n→+∞ e
On conjecture que lim sn = +∞.
1 3 n→+∞
lim + 2 = 2 et lim 1 + n = 1(limite de sommes).
n→+∞ e n n→+∞ e b) Initialisation : s0 = 0 donc s0 > 0.
Par quotient, lim un = 2. Hérédité : on suppose que pour un entier k, k > 0,
n→+∞
Parcours 2 sk > k .
a) Pour tout entier naturel n > 1, Alors sk 2 + sk + 4 > sk + 4 > k + 4 > k + 1 donc
n sk+1 > k + 1.
n11 + 4 11 +
4
Conclusion : Pour tout entier naturel n, sn > n.
11n + 4 n n n.
vn = = = c) lim n = +∞ donc, d’après un théorème de
n n +5 5 5
n n + n+ n→+∞
n n comparaison, lim sn = +∞.
n→+∞
4 4
b) lim = 0 , donc lim 11 + = 11 (somme) 72 a) Pour tout entier naturel n,
n→+∞ n n→+∞ n
5 5 (n + 1)2 + 5 n2 + 2n + 6
lim n = +∞ et lim = 0, n + 1+ = = = dn .
n→+∞ n→+∞ n
n +1 n +1 n +1
5
5 b) lim n + 1 = +∞ et lim = +∞.
donc lim n+
= +∞. n→+∞ n→+∞ n + 1
n→+∞ n Donc lim dn = +∞ (limite d’une somme)
c) On en déduit que, pour tout entier naturel n > 1, n→+∞
4
11 + nπ
n = 0. 73 a) Pour tout entier n > 1, −1 < sin < 1.
lim v n = lim 4
n→+∞ n→+∞ 5
n+ -1 1
n On en déduit que, pour tout n > 1, 2 < un < 2 .
n n
146
Objectif BAC
104 a) Sophia coupe un demi pied puis la plante
grandit de 20 % de sa taille (après la coupe).
Donc pour tout entier n > 0,
hn+1 = 1, 2(hn − 0 , 5) = 1, 2hn − 0 , 6.
De plus, h0 = 4.
b) Initialisation : h0 = 4 donc h0 > 4 + 0 , 2 × 0. 107 Partie A
Hérédité : on suppose que, pour un entier k, k > 0, a) L’algorithme 3 convient : il renvoie bien n valeurs
hk > 4 + 0 , 2k . successives de v sans réinitialisation de v comme dans
Alors 1, 2hk > 4 , 8 + 0 , 24 k et hk+1 > 4 , 2 + 0 , 24 k . le second algorithme.
Or 4 , 2 + 0 , 24 k > 4 + 0 , 2 + 0 , 2k .
b) Conjectures : la suite (vn) est croissante et converge
Donc hk+1 > 4 + 0 , 2(k + 1).
vers 3.
Conclusion : pour tout entier n > 0, hn > 4 + 0 , 2n.
c) lim 4 + 0 , 2n = +∞ donc, d’après un théorème Partie B
n→+∞
de comparaison, lim hn = 0. a) Initialisation : v 0 = 1 donc 0 < v 0 < 3.
n→+∞
d) hn > 20 équivaut à n > 16. Hérédité : on suppose que, pour un entier k, k > 0,
0 < v k < 3.
105 a) lim un = +∞ si a > 0, b = c = 0 et
n→+∞ Alors −3 < −v k < 0 et donc 3 < 6 − v k < 6.
d > 0.
b) lim un = l si a = l, b = 0 et c = d = 1. La fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[
n→+∞ 1 1 1
donc < < .
c) lim un = 0 si a = 0 et b = c = d = 1. 6 6 − vk 3
n→+∞
d) lim un = −∞ si a < 0, b = c = 0 et d > 0. 9 9
n→+∞ Alors < v k+1 < , ce qui implique que
6 3
0 < v k+1 < 3.
106 a) Pour tout entier n > 1,
Conclusion : pour tout n > 0, 0 < v n < 3.
1 10 4(−1)n (−1)n
an = × × 4 + × n = 20 + 20 b) Pour tout entier n > 0,
2 n n n
9 v (6 − v n )
20 20 v n+1 − v n = − n
20 − < an < 20 + 6 − vn 6 − vn
n n
9 − 6v n + v n2 (3 − v n )2
20 20 v n+1 − v n = =
lim 20 − = lim 20 + = 20 donc, d’après 6 − vn 6 − vn
n→+∞ n n→+∞ n
le théorème des gendarmes, lim an = 20. c) Pour tout entier n > 0, (3 − v n )2 > 0 et, vu que
n→+∞
b) Pour tout entier n > 1, les deux côtés égaux d’un 0 < v n < 3, 6 − v n > 3 > 0 .
triangle mesurent (en employant le théorème de Donc v n+1 − v n ≥ 0 : la suite (vn) est croissante.
n 2 d) La suite (vn) est croissante et majorée par 3 donc
10 2
Pythagore) + 4 + 4(−1) .
elle est convergente.
2n n
Chapitre 6 ) Limites des suites 153
1 −1
111 a) On pose x = puis x = (avec n > 1).
1
n −1
n +1
1 1
Alors e n > 1 + et e n+1 > 1 − .
n n +1
b) Pour tout entier naturel n > 1, la fonction x x n 113 1. a) Pour tout n > 0,
1 n n (hn −
2
2)
2
hn − 2hn 2 + 2
1
est croissante sur [0 ; + ∞[ donc e n > 1 + , =
n 2hn 2hn
1 n
c’est-à-dire e > 1 + . =
hn
− 2+
1
= hn+1 − 2
n −1
1 2 hn
c) Pour−1tout entier naturel n > 1, e n+1 > 1 − ,
n n +1 b) Initialisation : h0 − 2 = 2 − 2 > 0
soit e n+1 > .
n +1 1 0
La fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[ et (h0 − 2 ) = h0 − 2 ,
2 2
1 1
n +1 1 1 0
donc e n+1 < , soit e n+1 < 1 + . donc 0 < h0 − 2 < (h − 2 ).
n n 2 2 0
De plus, la fonction x x n+1 est croissante sur
Hérédité : on suppose que, pour un entier k, k > 0,
1 n+1 n+1
1 1 k
[0 ; + ∞[ donc e n+1 < 1 + , 0 < hk − 2 < (h − 2 ).
n 2 2 0
n+1
1 (hk − 2)
2
c’est-à-dire e < 1 + . Alors hk +1 − 2 = > 0 puisque hk > 2.
n 2hk
158
1 000 1 n
soit un = 8 × + 8.
2
O
1 000 3 000 p0 p1 p2 p3 p4 p5
La limite de la suite (un) semble être 8.
3 a) Pour tout nombre entier naturel n, 11 a) Pour tout entier naturel n > 1,
un+1 − un = 2n2 > 0 et donc la suite (un) est croissante. 2
an+1 − an = > 0 ; donc la suite (an) est croissante.
b) Pour tout nombre entier naturel n, v n+1 = f (v n ) où n
b) On raisonne par l’absurde.
f est la fonction définie sur [0 ; + ¥[ par f( x) = e2−3 x .
On suppose que la suite (an) est majorée. La suite
Pour tout nombre réel x, f ′( x) = −3e2−3 x d’où le
(an) étant croissante, elle converge alors vers un
tableau de variations de la fonction f.
nombre réel ,.
x 0 +¥
lim an = donc lim an+1 = .
f ¢(x) - n→+∞ n→+∞
e2
2
Or lim an + = +∞.
f (x) n→+∞ n
La limite de la suite (an) étant unique, on arrive à une
La fonction f est décroissante sur [0 ; + ¥[, la suite contradiction, donc la suite (tn) n’est pas majorée.
(vn) est décroissante. c) La suite (tn) est une suite croissante non majorée
donc elle admet pour limite + ¥.
4 On démontre par récurrence que pour tout
entier n, v n > -3, 75. 12 1. Initialisation : v 0 = 100 ,
Initialisation : v 0 = 2. On a donc v 0 > -3, 75. v1 = 0 , 4 × 100 + 40 = 80. On a donc 65 < v1 < v 0 .
Hérédité : De l’hypothèse de récurrence, v n > -3, 75, Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
on démontre alors que 0 , 2v k > -0 , 75 et 65 < vk + 1 < vk, on démontre alors que 65 < vk + 2 < vk + 1.
0 , 2v k - 3 > -3, 75. De l’hypothèse de récurrence 65 < v k +1 < v k ,
Ainsi v k+1 > −3, 75. on déduit 66 < 0 , 4v k +1 + 40 < 0 , 4v k + 40
Conclusion : pour tout entier n, v n > -3, 75. soit 65 < 66 < v k +2 < v k +1.
La suite (vn) est minorée par - 3,75. Conclusion : pour tout entier n, 65 < v n+1 < v n .
3 n+1 2. La suite (un) est donc décroissante et minorée par
3
7 a) > 1 donc lim = +∞ 65, donc elle converge vers un nombre réel , tel que
2 n→+∞
2
> 65.
3 n+1
donc lim 2 − = −∞ . 1 0
2
n→+∞
14 a) Initialisation : u0 = −1, 4 − 5 = −1.
b) v n = 1× (1 − 2 )n . 1 − 2 ≈ −0 , 4. 2
0
1
-1 < 1 - 2 < 1, donc lim (1 − 2 )n = 0 On a donc u0 = 4 − 5 .
n→+∞ 2
donc lim v n = 0
n→+∞ Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
7 7 7 1 k
8 un = + +… + n , soit uk = 4 − 5 ,
2
10 100 10 1 k +1
1 on veut démontrer que uk +1 = 4 − 5 .
1 1 2
= 7 + +… + n
10 100 10 1 k
De l’hypothèse de récurrence uk = 4 − 5 ,
2
1 1 1 k
un = 71 + + +… + n − 7 1 1
10 102 10 on déduit uk +1 = 4 − 5 + 2
2 2
1 n+1
1 − 10 1 k +1 1 k +1
= 7
−7 et uk +1 = 2 − 5 + 2, soit uk +1 = 4 − 5 .
2 2
1
1 − 1 n
10 Conclusion : pour tout entier n, un = 4 − 5 .
2
1 n
70 1
n+1
b) −1 < 1 / 2 < 1 donc lim = 0
et un = − 7.
1 − n→+∞
2
9 10 et lim (un ) = 4.
n→+∞
160
66 1.
Pour se tester a)
x 0 1 +¥
f ¢(x) + -
e-1 » 0,37
f (x)
0 0
La fonction f est décroissante sur l’intervalle [1 ; + ¥[,
donc la suite (un) est décroissante à partir du rang 1 b) La suite (un) semble croissante et bornée.
et minorée par 0. c) u1 = 8 . .
La suite (un) est convergente et sa limite est supé-
d) Initialisation : u0 = 0 , u1 = 8 .
rieure ou égale à 0.
On a donc 0 < u0 < u1 < 4.
Parcours 2
a) La suite (un) semble décroissante. Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
Elle semble minorée par 0 et majo- 0 < uk < uk+1 < 4.
rée par 1. On veut montrer que 0 < uk +2 < uk +1 < 4.
b) La fonction f définie sur ]0 ; + ¥[ par De l’hypothèse de récurrence 0 < uk < uk+1 < 4 ,
f( x) = ( x + 1)e− x est telle que un = f (n).
on déduit 0 < (uk +1)2 < (uk )2 < 16
f ′( x) = −xe− x < 0.
et 0 < 0 , 5(uk +1)2 < 0 , 5(uk )2 < 8 ,
x 0 +¥
f ¢(x) - 8 < 0 , 5(uk +1)2 + 8 < 0 , 5(uk )2 + 8 < 16
1
f (x) 0 et 8 < 0 , 5(uk +1)2 + 8 < 0 , 5(uk )2 + 8 < 4
c) La fonction f est décroissante sur l’intervalle soit 0 < uk +2 < uk +1 < 4.
[0 ; + ¥[ et pour tout x Î ]0 ; + ¥[, f(x) > 0.
Conclusion :
La suite (un) est décroissante et minorée par 0. Elle
converge vers un nombre supérieur ou égal à 0. pour tout entier naturel n, 0 < un < un+1 < 4.
e) La suite (un) est croissante et majorée, elle est donc
1 1
78 a) u1 = et u1 = . convergente.
16 256
La fonction f définie sur [0 ; + ¥[ par f( x) = x2 est 2. v n+1 = 0 , 5un2 + 8 − 16 = 0 , 5(un2 − 4) = 0 , 5v n .
telle que un+1 = f (un ). La suite (vn) est géométrique de raison 0,5 et de pre-
b) f ′( x) = 2 x > 0, la fonction f est croissante sur l’in- mier terme v 0 = −16. Donc v n = −16 × 0 , 5n d’où
tervalle [0 ; + ¥[.
un = 16 − 16 × 0 , 5n .
1 1
c) Initialisation : u0 = , u1 = .
4 16 Comme −1 < 0 , 5 < 1, 0,5n tend
On a donc 0 < u1 < u0 < 1. vers 0 quand n tend vers + ¥ et lim un = 4.
n→+∞
Hérédité : On suppose que pour un entier naturel k,
0 < uk +1 < uk < 1. 80 a) Affirmation fausse : la suite (n2 + (−1)n )
On veut montrer que 0 < uk +2 < uk +1 < 1. tends vers + ¥ sans être croissante.
De l’hypothèse de récurrence et comme la fonction f b) Affirmation vraie : Si la suite (un) n’est pas mino-
est croissante sur l’intervalle [0 ; + ¥[, alors rée, pour tout nombre réel A, il existe un rang N tel
f (0) < f (uk +1) < f (uk ) < f (1), que pour tout n > N, uN ∈ ] − ∞ ; A[. La suite (un)
soit 0 < uk +2 < uk +1 < 1, soit 0 < uk +2 < uk +1 < 1. tend vers - ¥.
Conclusion : c) Affirmation fausse : si la suite est majorée elle ne
pour tout entier naturel n, 0 < un+1 < un < 1. tend pas vers + ¥.
d) La suite (un) est décroissante et minorée, elle est d) Affirmation fausse : si la suite est minorée elle ne
donc convergente. tend pas vers - ¥.
1
86 a ) Affirmation fausse. En effet si un = alors
n
v n = −2n. lim un = 0 et pourtant lim v n = −∞.
n→+∞ n→+∞
1
b) Pour 2 , on trouve n = 32.
b) Proposition vraie. n
1 1 Pour (0 , 7n ), on trouve n = 20.
Pour tout entier naturel n, 2 < un donc < donc
2 un 2 La suite qui semble converger le moins rapidement
- > -1, c’est-à-dire v n > -1.
un 1
vers 0 est 2 .
n
c) Proposition fausse.
2 2. a) Pour tout entier n > 1,
La suite (1/n) est décroissante et v n = − = −2n. 1
1 −0
(n + 1)2 n 2 2
La suite (vn) est donc décroissante. n = = 1 − 1
1 n + 1 n + 1
−0
d) Proposition fausse. n 2
2
1 1
La suite (un) telle que un = (−1)n est divergente. lim = 0 donc lim 1 − = 1.
n→+∞ n + 1 n→+∞ n + 1
2 1
vn = − = −2(−1)−n . La suite 2 a une convergence lente car k = 1.
(−1)n n
La suite (vn) est donc également divergente. 0 , 7n+1 − 0
b) = 0 , 7.
0 , 7n − 0
87 a) Si P, alors Q est vraie. 0 < 0 , 7 < 1 donc la suite (0 , 7n ) a pour vitesse de
convergence 0,7.
Toute suite croissante et majorée est convergente.
0 , 3n+1 − 0
Si Q, alors P est fausse. = 0 , 3.
0 , 3n − 0
La suite (un) définie pour tout entier n > 0 par 0 < 0 , 3 < 1, donc la suite (0 , 3n ) a pour vitesse de
1 convergence 0,3.
un = est convergente et n’est pas croissante.
n 0 , 3 < 0 , 7 < 1, donc la suite (0 , 3n ) tend plus rapide-
b) Si P, alors Q est vraie. ment vers 0 que la suite (0 , 7n ) qui tend plus rapide-
1
On utilise un raisonnement par l’absurde : ment vers 0 que la suite 2 .
n
3. a) Initialisation :
si la suite (un) a pour limite un nombre réel , alors
pour tout entier naturel n, un < . u0 = 0 , u1 = 3 donc 0 < u0 < u1 < 2.
Hérédité :
C’est impossible puisque la suite (un) n’est pas majo-
La fonction f définie sur [0 ; 2] par f( x) = x + 2 est
rée.
telle que un + 1 = f (un) pour tout nombre entier naturel n.
Si Q, alors P est fausse. Elle est croissante sur l’intervalle [0 ; 2].
La suite (un) définie pour tout entier n par On suppose que pour un entier naturel k,
un = (−1)n + n n’est pas croissante. 0 < uk < uk+1 < 2.
c) Si P, alors Q est fausse. On veut montrer que 0 < uk +1 < uk +2 < 2.
D’après l’hypothèse de récurrence 0 < uk < uk+1 < 2,
La suite (un) définie pour tout entier n par
on déduit f (0) < f (uk ) < f (uk +1) < (2) soit
un = (−1)n n n’est pas majorée et n’a pas de limite.
0 < uk +1 < uk +2 < 2.
Si Q, alors P est vraie. Conclusion :
Dire que la suite (un) a pour limite + ¥ signifie que pour tout entier naturel n, 0 < un < un+1 < 2.
pour tout réel A > 0, il existe un rang p tel que pour La suite (un) est croissante et majorée par 2, elle
tout n > p , un > A. converge vers un nombre réel < 2.
172
174
Objectif BAC
4 2 1 2 4
v n+1 = bn+1 − = an + bn + cn − soit
7 3 2 3 7
2 1 4 2 1 4
v n+1 = (an + cn ) + bn − = (1 − bn ) + bn −
3 2 7 3 2 7
1 2 1 4 1
et v n+1 = − bn + = − bn − = − v n .
6 21 6 7 6
96 1. a)
1
La suite (vn) est géométrique de raison - et de
4 4 1
n 6
premier terme v 0 = − . v n = − − .
7 7 6
b) 4
3. On a vu que, pour tout n, bn = v n + et que
Année 2018 2019 2020 2023 2028 2033 2038 n 7
4 1
n 0 1 2 5 10 15 20 v n = − − .
7 6
Tn 0,9 0,819 0,752 0,647 0,459 0,370 0,310 4 4 1
n
2. Le taux de disponibilité des ressources sera proche On en déduit que bn = − − .
7 7 6
de 0,105 en 2028.
On a vu précédemment que an + cn = 1 − bn .
3. a) f ′( x) = 1 − 0 , 2 x > 0 pour tout x ∈ [0 ; + 1], la
4 4 1 n
fonction f est croissante sur l’intervalle [0 ; + 1]. On en déduit que an + cn = 1 − − −
7 7 6
b) Initialisation :
n n
T0 = 0 , 9 , T1 = 0 , 819 donc 0 < T1 < T0 < 1. 4 4 1 3 4 1
soit an + cn = 1 − + − = + − .
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k, 7 7 6 7 7 6
0 < Tk +1 < Tk < 1. On a vu aussi que, pour tout n, un = an − cn et que
Alors, comme f est croissante f (Tk ) < f (Tk +1) < f (1) 1n 1n
un = , on en déduit que an − cn = .
soit : 0 < Tk +2 < Tk +1 < 0 , 9. 3 3
102 Partie A. 1.
wn + 1 - wn = (vn + 1 - un + 1) - (vn - un)
= (vn+ 1 - vn) - (un+ 1 - un)
Comme la suite (vn) est décroissante, v n+1 − v n < 0.
Comme la suite (un) est croissante, un+1 − un > 0.
Donc w n+1 − w n < 0. 103 a) u2 = 52, u3 = 200 , u4 = 3104 et
2. La suite (wn) est donc décroissante. u5 = 12352.
Elle converge vers 0 donc w n > 0. b) Dire que (rn) satisfait à la relation (1) signifie que
3. Pour tout entier n, v n - un > 0 donc v n > un . r n+2 − 6r n+1 + 8r n = 0 soit r 2 − 6r + 8 = 0.
4. La suite (vn) est décroissante un < v n < v 0 . Soit r1 = 2 et r2 = 4.
La suite (un) est croissante et majorée donc elle c) v n = A × 2n + B × 4 n , , v n+1 = A × 2n+1 + B × 4 n+1,
converge. 6(A × 2n+1 + B × 4 n+1) − 8(A × 2n + B × 4 n ) =
La suite (un) est croissante u0 < un < v n . La suite 3A × 2n+2 + 6B × 4 n+1 − 2A × 2n+2 − 2B × 4 n+1 =
(vn) est décroissante et minorée donc elle converge. A × 2 n +2 + B × 4 n +2 = v n +2 .
5. On pose lim un = et lim v n = ′. d) Les nombres A et B sont solution du système
n→+∞ n→+∞
On a lim un − v n = 0 donc − ′ = 0 soit = ′. A + B = 0
n→+∞ 2A + 4B = 14
Les suites (un) et (vn) ont la même limite.
soit A = −7 et B = 7.
Partie B. 1.
u + 2v n un + v n 2u + 4v n − 3un − 3v n e) un = −7 × 2n + 7 × 4 n = 2n (−7 + 2n ).
w n+1 = n − = n
3 2 6 Comme 2 > 1, lim 2n = +∞ et lim un = +∞.
v n − un 1 n→+∞ n→+∞
soit w n+1 = = wn .
6 6
La suite (wn) est géométrique de premier terme 12 et 104 a) u2 = 8 , u3 = 28 , u4 = 80 et u5 = 208.
1 b) Dire que (rn) satisfait à la relation (1) signifie que
de raison .
6 r n+2 − 4 r n+1 + 4 r n = 0
Elle est donc décroissante. soit r 2 − 4 r + 4 = (r − 2)2 = 0.
1 n Soit r1 = 2.
w n = 12 .
6 c) v n = (An + B) × 2n , v n+1 = (A(n + 1) + B) × 2n+1,
La suite (wn)converge vers 0. Ses termes sont positifs. 4(A(n + 1) + B) × 2n+1 − 4(An + B) × 2n
u + vn 1 1 = 2(A(n + 1) + B) × 2n+2 − (An + B) × 2n+2
2. un+1 − un = n − un = (v n − un ) = w n > 0.
3 3 3 = (2(A(n + 1) + B) − (An + B)) × 2n+2
u + 2v n 2
v n+1 − v n = n − un = − w n < 0. = (2An + 2A + 2B − An − B) × 2n+2
3 3
La suite (un) est croissante, la suite (vn) est décrois- = (A(n + 2) + B) × 2n+2 = v n+2 .
3
sante. d) v 0 = B = −1 et v1 = 1 = 2(A + B) donc A = et
2
3. Les suites (un) et (vn) ont des croissances contraires B = −1, soit un = (1, 5n − 1) × 2n.
et la limite de la suite (v n − un ) est nulle. lim un = +∞.
n→+∞
Elles sont donc adjacentes.
4. a. 1 2 a2
Tant que v − u > 10−n 105 Partie A. 1. un2+1 = un + 2a + 2 , soit
4 un
u+v
u← 1 a 2
3 un2+1 − a = un2 + 2a + 2 − 4 a , soit
4 un
u + 2v
v←
3 1 u 4 − 2aun2 + a2 1 2
Questions-Tests Découvrir
Savoir-faire
• la limite de h en + ¥ semble être - ¥ ;
• la limite de h en - ¥ semble être - ¥ ;
b) Pour tout nombre réel x : 2sin(x) < 2, donc
h(x) ¯ 2 - x².
Or, lim (2 − x2 ) = −∞, donc d’après un théorème
x → +∞
3 a) f(x) > 100 équivaut à x + 2 > 100 c’est-à- de comparaison : lim h( x) = −∞.
x → +∞
dire x > 98.
De même lim (2 − x2 ) = −∞, donc d’après un
La fonction carré étant strictement croissante sur x→−∞
]0 ; + ¥[, x > 98 équivaut à x > 98² soit x > 9 604. théorème de comparaison : lim h( x) = −∞.
x→−∞
b) f(x) appartient à l’intervalle ]A ; + ¥[ équivaut à
13 a) Pour tout nombre réel x > 0 : - 1 ¯ sin(x) ¯ 1.
x + 2 > A c’est-à-dire x > A − 2.
1
La fonction carré étant strictement croissante sur Or pour tout nombre réel x > 0, > 0 donc
1 1 x
]0 ; + ¥[, x > A − 2 équivaut à x > (A - 2)². − < g( x) < .
Ainsi l’intervalle ]A ; + ¥[ contient toutes les valeurs x x
1 1
f(x) pour tout réel x > (A - 2)². b) lim − = 0 et lim = 0.
x→+∞ x x→+∞ x
c) On en déduit que lim f ( x) = +∞.
x → +∞ Donc, d’après le théorème des gendarmes,
lim g( x) = 0.
4 a) g(x) appartient à l’intervalle ]1 ; a[ équivaut à x → +∞
1 1
1 < + 1 < α c’est-à-dire 0 < < α − 1.
x x 14 Pour tout nombre réel x < - 1 :
La fonction inverse étant strictement décroissante sur 1 1
1 − < 3 − 2h( x) < 1 +
1 1 x x
]0 ; + ¥[, 0 < < α − 1 équivaut à x > .
x α −1 1 1
donc −2 − < −2h( x) < −2 +
Ainsi, l’intervalle ]1 ; a[ contient toutes les valeurs x x
1 1 1
g(x) pour tout réel x > . et alors 1 − < h( x) < 1 + .
α −1 2x 2x
180
2
1
-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6
182
4
comparaison lim g( x) = +∞.
x → +∞
3
2
43 a) La limite en + ¥ de la fonction f semble être
1 + ¥.
b) Pour tout nombre réel x, - 1 ¯ cos(x) c’est-à-dire
- 2- 10 1 2 3
- 3 ¯ 3cos(x).
Donc, pour tout nombre réel x, 2x - 3 ¯ f(x).
37 a) La limite de f à gauche en 0 est + ¥.
lim (2 x − 3) = +∞ donc d’après un théorème de
La limite de f à droite en 0 est - ¥. x→+∞
b) La droite d d’équation x = 0 (l’axe des ordonnées) comparaison lim f ( x) = +∞.
x → +∞
est une asymptote verticale à la courbe #. c) Pour tout nombre réel x, cos(x) ¯ 1 c’est-à-dire
c) Voici une courbe possible. 3cos(x) ¯ 3.
Donc, pour tout nombre réel x, f(x) ¯ 2x + 3.
7
lim (2 x + 3) = −∞ donc d’après un théorème de
6 x→−∞
5 comparaison lim f ( x) = −∞.
x→−∞
4
44 a) La fonction exponentielle est croissante sur R
3
donc pour tout réel x > 0 , ex > e0 c’est-à-dire ex > 1.
2
La fonction inverse est strictement décroissante sur
1
]0 ; + ¥[ donc pour tout réel x > 0,
-2-10 1 2 3
1
-1 0 < x < 1 c’est-à-dire 0 ¯ e– x ¯ 1.
-2 e e-x 1
Ainsi pour tout réel x > 0 , 0 < < c’est-à-dire
-3
1 x x
0 < g( x) < .
x
1
38 lim (2 x + 1) = +∞ donc d’après un théorème
b) lim = 0 donc d’après le théorème des gen-
x → +∞ x → +∞
x
de comparaison lim f ( x) = +∞. darmes lim g( x) = 0.
x → +∞ x → +∞
47 Pour tout nombre réel x, - 1 ¯ cos(x) ¯ 1 et d’après la limite d’un produit lim g( x) = −∞.
x→−∞
alors 0 ¯ cos²(x) ¯ 1 (1).
52 a) D’après l’écran ci-dessous on conjecture que
• Pour tout nombre réel x > 0 , il vient
cos2 ( x) 1 cos2 ( x) 1 lim h( x) = −∞ et lim h( x) = +∞.
0< < et alors 2 < 2 + <2+ x → +∞ x→−∞
x x 1 x x
c’est-à-dire 2 < g( x) < 2 + .
x
1
lim 2 + = 2 donc d’après le théorème des
x → +∞
x
gendarmes lim g( x) = 2.
x → +∞
• Pour tout réel x < 0, on obtient à l’aide de (1) b) • Pour tout nombre réel x ¹ 0,
1 cos2 ( x) 1 cos2 ( x) 3 1 3 1
< < 0 et alors 2 + < 2 + <2 x3 −1 + 2 − 3 −1 + 2 − 3
x x 1 x x x x x x .
c’est-à-dire 2 + < g( x) < 2. h( x) = = x×
x 2 1 1
1 x 1 + 2 1+ 2
lim 2 + = 2 donc d’après le théorème des gen- x x
x→−∞ x • D’après les règles opératoires
darmes lim g( x) = 2. 3 1
x→−∞
−1 + 2 − 3
• lim g( x) = 2 et lim g( x) = 2 donc la droite lim x x = − 1.
x → +∞ x→−∞ 1
x → +∞
d’équation y = 2 est une asymptote à # en + ¥ et en 1+ 2
x
- ¥. D’autre part, lim ( x) = +∞.
x → +∞
D’après la limite d’un produit lim g( x) = −∞. D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 1.
x → +∞
x→−∞
d) On note # la courbe représentative de la fonction f
67 • lim ( x + 1) = +∞. dans un repère orthonormé.
x → +∞
D’autre part, lim (e x + 1) = +∞, d’après la limite La droite d d’équation y = 0 (l’axe des ordonnées) est
x → +∞
4 une asymptote horizontale en - ¥ à la courbe #.
d’un quotient lim x = 0.
x → +∞ e + 1 La droite d’ d’équation y = 1 est une asymptote hori-
D’après la limite d’une somme, lim h( x) = +∞. zontale en + ¥ à la courbe #.
x → +∞
186
S’entraîner
x<0
D’après la limite d’un quotient lim h( x) = +∞ et
x→ 0
lim h( x) = −∞. x>0
x→0
x<0
Donc la droite d’équation x = 0, c’est-à-dire l’axe des
ordonnées, est une asymptote verticale à la courbe 81 a) • lim (e x − 1) = −1 et lim (e x + 1) = 1.
représentative de la fonction h. x→−∞ x→−∞
D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = −1.
• lim (2e x + 3) = 3 et lim (e x − 1) = −1. 1 1 x→−∞
x→−∞ x→−∞
e x 1 − x 1 − x
D’après la limite d’un quotient lim h( x) = −3. e = e .
x→−∞ • f( x) =
x 1 1
Donc la droite d’équation y = - 3 est une asymptote e 1 + x 1 + x
e e
horizontale en - ¥ à la courbe représentative de la 1 1
fonction h. lim 1 − x = 1 et lim 1 + x = 1.
x → +∞ e
x → +∞ e
3 3 D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 1.
e x 2 + x 2 + x
e = e .
x → +∞
• h( x) = La droite d d’équation y = 1 est une asymptote hori-
x 1 1
e 1 − x 1− x zontale en - ¥ à la courbe #.
e e
La droite d¢ d’équation y = 1 est une asymptote hori-
3 1
lim 2 + x = 2 et lim 1 − x = 1. zontale en + ¥ à la courbe #.
x → +∞
e x → + ∞
e
D’après la limite d’un quotient lim h( x) = 2. ex − 1 ex − 1 ex + 1
b) • f( x) − 1 = x −1= x −
x → +∞ e +1 e + 1 ex + 1
Donc la droite d’équation y = 2 est une asymptote e x − 1− e x − 1
horizontale en + ¥ à la courbe représentative de la = .
ex + 1
fonction h. −2
Donc f( x) − 1 = x
3. A et C. e +1
ex
• Pour tout réel x ¹ 0, h( x) = x − 5. Pour tout réel x, e x > 0 donc e x + 1 > 0 et alors
x −2
ex
lim − 5 = +∞ et lim ( x) = +∞. x
< 0 c’est-à-dire f(x) - 1 < 0.
x → +∞
x x → +∞ e +1
Pour tout réel x, f(x) - 1 < 0 donc la courbe # est au
D’après la limite d’un produit lim h( x) = +∞.
x → +∞ dessous de la droite d’équation y = - 1.
• lim e x = 0 et lim (−5 x) = +∞. ex − 1 ex − 1 ex + 1
x→−∞ x→−∞ c) f( x) − (−1) = x +1= x +
D’après la limite d’une somme lim h( x) = +∞. e +1 e + 1 ex + 1
x→−∞
ex − 1+ ex − 1
= .
80 1. Vrai. En effet, lim f ( x) = 2 donc la droite ex + 1
x→−∞ 2e x
Donc f( x) − 1 = x .
d’équation y = 2 est une asymptote horizontale en e +1
- ¥ à la courbe #. Pour tout réel x, 2e x > 0 et e x + 1 > 0.
188
d) lim g( x) = +∞ et lim g( x) = −∞ 1
x→0 x→0 Ainsi lim 1+ = 1.
x>0 x<0 x → +∞ x2
3. a) lim h( x) = 1 b) lim h( x) = 1 1
x→−∞ x → +∞ D’autre part, lim 2 − = 2.
c) lim h( x) = +∞ d) lim h( x) = 0
x → +∞ x
x→−2 x→0
D’après la limite d’un quotient lim g( x) = 2.
x → +∞
94 1. a) On dresse le tableau de signes de la fonc- La droite d’équation y = 2 est une asymptote hori-
tion g. zontale en + ¥ à la courbe.
Chapitre 8 ) Limites des fonctions 191
lim g( x) = 2 donc lim f ( x) = +∞ et l’affirma- 5. a) n est un nombre entier naturel supérieur ou égal
x → +∞ x → +∞
tion est vraie. à 2.
e−nx enx × e−nx 1
fn ( x) = −x
= nx nx −x
= nx
1 1+ e e + e ×e e + e(n−1) x
112 1. c) • Le point A 0 ; semble commun aux b) n > 2 donc n - 1 > 0.
2
courbes.
lim (n − 1)x = −∞
x→−∞
• Pour n = 0, on semble avoir lim f ( x) = 0 et
x→−∞ lim e x = 0 donc lim e(n−1) x = 0
lim f0 ( x) = 1. x→−∞ x→−∞
x → +∞ (n−1) x
avec e > 0.
Pour n = 1, on semble avoir lim f1( x) = 1 et
x→−∞ De même, lim en x = 0
lim f1( x) = 0. x→−∞
x → +∞
avec enx > 0 et lim fn ( x) = +∞.
x→−∞
Pour n > 1, on semble avoir lim fn ( x) = +∞ et
lim fn ( x) = 0.
x→−∞ lim (n − 1)x = +∞
x → +∞
x → +∞
lim e x = +∞ donc lim e(n−1) x = +∞.
• f0 semble croissante sur R. x → +∞ x → +∞
x-2 - 0 +
1
On en déduit : lim g( x) = +∞ et lim g( x) = −∞. • Les nombres avec k Î Z peuvent aussi
π
x→−1 x→−1 + 2k π
x<−1 x>−1 2
116 La fonction f est définie sur ]- ¥ ; - 2[ È ]2 ; + ¥[ être rendus aussi proches de O que l’on veut et
1 π
donc on peut étudier la limite de la fonction f sur f = sin + 2kπ = 1.
π 2
]- ¥ ; - 2[ È ]2 ; + ¥[. + 2kπ
2
196
x 10 11 12 13 14 15
p(x) 0,88 0,90 0,92 0,93 0,94 0,952
FAUX FAUX FAUX FAUX FAUX VRAI
Objectif BAC
p(x) > 0,95
Le marché sera saturé au bout de 15 ans donc en
2015.
123 Partie A
122 Partie A 1. La fonction C est dérivable sur [0 ; + ¥[ et pour
7
1. f(0) = 0,5 donc
a
= 0, 5 7 −80 t
1 + e−b×0 ′
tout réel t ˘ 0, C (t ) = 12 × −− e c’est-à-
80
a 7
21 −80 t
c’est-à-dire = 0 , 5 soit a = 1. dire C′(t ) = e .
2 20
2. Pour tout réel x ˘ 0, La fonction exponentielle est strictement positive sur
−be−b x R donc pour tout réel t ˘ 0, C¢(t) > 0.
f ′( x) = −
(1 + e−b x )2 Donc la fonction C est croissante sur [0 ; + ¥[.
be−b x 2. On utilise ce schéma de composition : 7
f ′( x) = t - t
(1 + e−b x )2 lim T = −∞ et lim e T = 0. 80
x→+∞ T →−∞
3. Une équation de la tangente d à la courbe #f en A 7 T e T
− t
est y = f ¢(0)(x - 0) + f(0). Donc lim e 80 = 0.
t → +∞
Chapitre 8 ) Limites des fonctions 197
f est strictement décroissante sur ]0 ; + ¥[ donc pour D’après la limite d’un produit lim g( x) = −∞.
x → +∞
1 1
tout réel x de ]0 ; 1[, f(x) > f(1) et donc f(x) > 5,9. • lim −2 + − x 3 = −2 et lim x3 = −∞.
x→−∞ x x x→−∞
105
• f(80) = (1 − e−6 ) donc f(80) » 1,31 et f(80) < 5,9. D’après la limite d’un produit lim g( x) = +∞.
80 x→−∞
f est strictement décroissante sur ]0 ; + ¥[ donc pour 2. On peut construire le tableau de variations de g.
tout réel x de ]80 ; + ¥[, f(x) < f(80) et donc f(x) < 5,9. 1
x -¥ -1 a 0 +¥
• Les solutions de l’équation f(x) = 5,9 appartiennent 3
donc à l’intervalle [1 ; 80]. +¥ 26
-
Or d’après l’énoncé l’équation f(x) = 5,9 admet une 2 27
g (x)
unique solution sur l’intervalle [1 ; 80]. 0
-1 -¥
Donc cette équation admet une unique solution a
On déduit de ce tableau que g(x) > 0 sur ]- ¥ ; a[ et
sur l’intervalle ]0 ; + ¥[.
que g(x) < 0 sur ]a ; + ¥[.
Avec la calculatrice, on obtient
8,1 < a < 8,2. Partie B
1. a) On multiplie chacun des membres de l’inégalité
Partie C − t
a
105 x > 1 par x qui est strictement positif et on obtient
1. a) On a ici C(t ) = 1 − e 80
a x² > x.
3
− a On multiplie chacun des membres de l’inégalité
105
et C(6) = 1 − e 40 . x² > x par x qui est strictement positif et on obtient
a
− a
3 x3 > x².
105
40
b) C(6) = 5,9 équivaut à 1 − e = 5, 9. Pour tout réel x > 1, on a alors : 1 < x < x² < x3.
a
b) • Pour tout réel x > 1, on a : 1 < x < x² < x3 donc
D’après la question 3. de la Partie B cette équation 0 < 1 + x + x² + x3 < 4x3.
admet une unique solution a sur [0 ; + ¥[ avec a » 8,1.
De plus pour tout réel x, e- 2x + 1 > 0.
La clairance de ce patient est environ 8,1.
On en déduit donc, pour tout réel x > 1 :
− t
8 ,1
d 0 < (1 + x + x² + x3)e- 2x + 1 < 4x3e- 2x + 1 c’est-à-
2. On a alors C(t ) = 1 − e 80 .
8 ,1 dire 0 < f(x) < 4x3e- 2x + 1.
d 1 e
De plus lim C(t ) = . • 4 x3e−2 x+1 = × 8 x3 × e−2 x × e = × (2 x)3 × e−2 x .
x→+∞ 8 ,1 2 2
d • On utilise le schéma de composi- x 2x
On doit donc avoir = 15 c’est-à-dire d = 15 ´ 8,1
8 ,1 tion ci-contre. X X3e-X
soit d = 121,5.
198
10 16 c’est-à-dire lim f ( x) = 0.
x → +∞
x2 1 − + 2
x x La droite d’équation y = 0 (l’axe des abscisses) est
126 a)• f( x) =
9 8 une asymptote horizontale en + ¥ à la courbe repré-
x2 1 − + 2
x x sentative de f.
10 16 (3) Faux.
1− + 2
c’est-à-dire f( x) = x x . x
9 8 Pour tout x < - 1, g( x) =
1− + 2 1
x x −x 1 − 2
10 16 −1 x
9 8
lim 1 − + 2 = 1 et lim 1 − + 2 = 1. c’est-à-dire g( x) = .
x → +∞ x x
x → +∞ x x 1
1− 2
D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 1. x
x → +∞
10 16 9 8 • On utilise le schéma de composi- 1
lim 1 − + 2 = 1 et lim 1 − + 2 = 1. tion ci-contre. x 1- 2
x→−∞ x x x→−∞ x x x
lim X = +∞ et lim X = 1.
D’après la limite d’un quotient lim f ( x) = 1. x→−∞ x→1 X X
x→−∞
• Les racines du polygone x² - 10x + 16 sont 2 et 8. 1
Ainsi lim 1− = 1 et alors lim g( x) = −1.
Les racines du polygone x² - 9x + 8 sont 1 et 8. x→−∞ x2 x→−∞
5 a) f(2) = 2
b) f¢(2) = - 1
c) Une équation de la tangente à la courbe # au
point d’abscisse 2 est y = - x + 4.
2 Il semble que :
+ +
1 +
0 1 2 3
signe de 2x2 - 2.
-5 0 1 5
Or 2x2 - 2 = 0 lorsque x2 = 1 soit x = 1 ou x = - 1.
On obtient :
x -¥ -1 1 +¥
3 x2 x 1 g ¢(x) + - +
27 a) f( x) = x 1 − 3 + 3 − 3
3
x x x 1 0
3 1 1 g (x)
f( x) = x3 1 − + 2 − 3
x x x 0 -1
3 3 1 1
• lim x = +∞ et lim 1 − + 2 − 3 = 1
x → +∞ x → +∞ x x x 29 a) Pour tout réel x, g¢(x) = 2 donc g¢(1) = 2.
donc lim f ( x) = +∞.
x → +∞ b) Pour tout réel x, f ¢(x) = ex.
3 1 1 (f ′ g)(1) = f ′(g(1)) = f ′(2) = e2 .
• lim x3 = −∞ et lim 1 − + 2 − 3 =1
x→−∞ x→−∞ x x x c) (f ′ g)′ (1) = (f ′ g)(1) × g ′(1) = 2e2 .
donc lim f ( x) = −∞.
x→−∞
b) f est dérivable sur R et pour tout réel x, 30 f est dérivable sur R et pour tout réel x, f s’écrit
f¢(x) = 3x2 - 6x + 1 f = u4 où u est la fonction définie sur R par
3+ 6 u(x) = x2 + 1.
x 3- 6
-¥ +¥ On applique la formule (u4)¢ = 4u3 ´ u¢, ainsi
3 3
f ¢(x) + - + f ¢(x) = 4 ´ (x2 + 1)3 ´ 2x = 8x(x2 + 1)3
3x2 - 6x + 1 =0
31 a) Pour tout réel x,
D = 24 > 0
6 − 24 3− 6 (v u)( x) = v(u( x)) = v(−3 x + 4) = (−3 x + 4)3 .
x1 = = b) La fonction v u est dérivable sur R.
6 3
3+ 6 • v u s’écrit sur la forme v u = w 3 .
x2 =
3 On applique la formule de dérivée de un,
(w n )′ = nw n−1 × w ′. Ainsi pour tout réel x,
28 (v u)′ ( x) = 3 × (−3 x + 4)2 × (−3) = −9(−3 x + 4)3 .
• On applique la formule de dérivée de v u ,
(v u)′ ( x) = (v ′ u)( x) × u ′( x).
Ainsi pour tout réel x, u¢(x) = - 3, v¢(x) = 3x2 et
(v u)′ ( x) = v ′(−3 x + 4) × (−3) = 3(−3 x + 4)2 × (−3).
On obtient (v u)′ ( x) = −9(−3 x + 4)3 .
Pour se tester
1
flexion d’abscisse - .
2
8 2
x2 = =
12 3
2 2
x= ou x = −
S’entraîner
3 3
La fonction f est donc convexe sur les intervalles
−∞ ; − 2 et 2 ; + ∞ et f est concave sur
3
3
2 2
l’intervalle − ; .
3 3 69 1. Le milieu M du segment [AB] a pour coordon-
La courbe représentative de f admet deux points d’in- a + b f (a) + f (b)
nées ; .
2 2 2 2
flexion d’abscisse - et .
3 3 La fonction f est convexe sur I, donc pour tous points
A et B distincts de #, le segment [AB] est situé au-des-
65 La fonction f est deux fois dérivable sur R. Pour sus de # entre A et B.
tout réel x,
On en déduit que le point M est situé au-dessus du
f¢(x) = 1 ´ e0,4x - 1 + x ´ 0,4e0,4x - 1 a+b
f¢(x) = (1 + 0,4x)e0,4x - 1 point M¢ de la courbe # d’abscisse et donc
a + b 2
f²(x) = 0,4 ´ e0,4x - 1 + (1 + 0,4x) ´ 0,4e0,4x - 1 d’ordonnée f .
2
Chapitre 9 ) Compléments sur la dérivation 211
f (x) 76 Parcours 1
1 - 2x = 0
2 La fonction f est deux fois dérivable sur R et pour tout
1 réel x, f ¢(x) = 5x4 - 6x2 - 4 et
x2 =
2 f ²(x) = 20x3 - 12x = 4x(5x2 - 3).
1 1 x
3 3
x= ou x = − . -¥ - 0 +¥
2 2 5 5
1 4x - - + +
La fonction f admet donc un maximum pour x = .
2 5x - 32
+ - - +
1
Le point M doit donc avoir une abscisse égale à f²(x) - + - +
2
pour que l’aire du rectange ONMP soit maximum. 5x2 - 3 = 0
3
74 a) Il semble que l’équation de la tangente à la x2 =
5
courbe # au point d’abscisse 0 soit y = 0. 3 3
b) La fonction f est dérivable sur l’intervalle [- 10 ; 10] x= ou x = −
5 5
et pour tout réel de cet intervalle, La fonction f est donc concave sur les intervalles
f ¢(x) = 3(0,1x + 0,5e- 0,2x)2 ´ (0,1 - 0,1e- 0,2x)
−∞ ; − 3 et 0 ; 3 et f est convexe sur les inter-
f¢(x) = (0,3 - 0,3e- 0,2x)(0,1x + 0,5e- 0,2x)2
5
5
c) La tangente à la courbe # au point d’abscisse 0 a 3 3
pour équation : valles − ; 0 et ; + ∞ .
y = f¢(0)(x - 0) + f(0) 5 5
y = (0,3 - 0,3e0)(0,5e0)2x + (0,5e0)3 Parcours 2
a) La fonction g est deux fois dérivable sur R. Pour
y = 0,125.
tout réel x,
La conjecture émise à la question a) est donc fausse.
g¢(x) = 12x4 - 6x2
75 1. a) La fonction g est dérivable sur R. b) g²(x) = 48x3 - 12x = 12x(4x2 - 1)
Pour tout réel t, g²(x) = 12x((2x)2 - 12) = 12x(2x - 1)(2x + 1)
g¢(t) = et + 1 ´ et + t ´ et = (2 + t)et. c) 1 1
x -¥ - 0 +¥
b) Pour tout réel t, et > 0, g¢(t) est donc du signe de 2 2
2 + t. 12x - - + +
x -¥ -2 +¥ 2x - 1 - - - +
g ¢(t) - + 2x + 1 - + + +
g (t) g²(x) - + - +
Questions-Tests
5
4 8
y =
x
3
2
1
1 a) (2) b) (1) c) (3) O
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
2 (2)
c) f est la fonction définie sur [0 ; 12] par :
3 a) (3) b) (1) c) (3) 4 si 0 < x < 2
8
4 (2) si 2 < x < 8
f( x) = x
( x − 8)2 + 1 si 8 < x < 10
5 si 10 < x < 12
1 1. a)
4
1 Notion de fonction continue
3
sur un intervalle
2
1 (1), (3) : les deux courbes passent par les points 1
de coordonnées (8 ; 1) et (10 ; 5) ; elles per-
-1 O 1 2 3
mettent de compléter la piste.
(2) : la courbe passe par le point de coordonnées b) c)
(8 ; 1) mais pas par celui de coordonnées (10 ; 5). 4 4
(4) : la courbe passe par le point de coordonnées 3 3
(10 ; 5) mais pas par celui de coordonnées (8 ; 1). 2 2
1 1
2 a) On doit avoir :
• y = 1 pour x = 8, c’est-à-dire a(8 - 8)2 + b = 1, -1 O 1 2 3 -1 O 1 2 3
soit b = 1 ;
d)
•y=5 pour x = 10, c’est-à-dire 4
2
a(10 - 8) + 1 = 5, soit a = 1.
3
Donc pour tout réel x de [8 ; 10], y = (x - 8)2 + 1.
2
b) La courbe précédente est donc une partie
1
d’une parabole de sommet de coordonnées
(8 ; 1). -1 O 1 2 3
17
20
15
10
5
0 7 10 18 25 65
226
228
54 a) La fonction polynôme f est dérivable sur R et Voici le résultat obtenu, on retrouve ainsi l’encadre-
pour tout réel x, ment d’amplitude 10-6 de a obtenu à la question e)
f ′( x) = 3 x2 − 3 = 3( x2 − 1). de l’exercice 54 .
f ′( x) est donc du signe de x2 - 1, c’est-à-dire
( x − 1)( x + 1).
b) Voici le programme adapté.
lim f( x) = +∞ et lim f( x) = −∞ (mettre x3 en
x→+∞ x→−∞
facteur pour déterminer ces limites).
D’où le tableau de variations de f :
x -¥ -1 1 +¥
f ¢(x) + - +
3 +¥
f (x)
-¥ -1
Voici le résultat obtenu :
La fonction f est continue et strictement croissante
sur [- 2 ; -1].
f (−2) = −1, f (−1) = 3 et 0 est compris entre - 1 et 3. Ainsi, 2, 3025 < β < 2, 3026.
x -¥ +¥
f ¢(x) +
+¥
f (x)
-¥ Donc −1, 62 < α < −1, 61.
b) La fonction f est continue et strictement croissante
sur R.
lim f( x) = +∞, lim f( x) = −∞ et 2 appartient
Pour se tester
x→+∞ x→−∞
à ]- ¥ ; + ¥[.
Donc l’équation f( x) = 2 admet une unique solution
a dans R.
c) f(1) ≈ 118
, et f(2) ≈ 3, 62.
Ainsi, f (1) < 2 < f (2) c’est-à-dire f (1) < f (α) < f (2) 58 1. B 2. D 3. D 4. B 5. C
soit, parce que f est croissante sur [1 ; 2],
1 < α < 2. 59 1. A, B, D 2. C, D 3. A
232
S’entraîner
fonction f n’est pas continue en 0.
b) La suite (un) est décroissante et minorée par 1. limite d’une suite, , est solution dans [-3 ; +¥[ de
Donc la suite (un) converge vers un réel > 1. l’équation 0,3 x - 2 = x , c’est-à-dire 0,7 x = -2. La solu-
20 20
Alors lim un+1 = . tion de cette équation dans est - , donc = - .
n→+∞ 7 7
La fonction rationnelle f est continue sur [1 ; + ¥[, 20
Conclusion : la suite (un) converge vers - .
donc en . 7
Ainsi, lim f (un ) = f (), donc d’après l’unicité de la 73 a)• On démontre par récurrence que pour tout
n→+∞
limite d’une suite, est solution dans [1 ; + ¥[ de entier naturel n, an > 0.
x2 Initialisation : pour n = 0, a0 = 1 et a0 > 0.
l’équation = x , c’est-à-dire x2 = x(2 x − 1),
2x − 1 Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
soit x( x − 1) = 0. La solution de cette équation dans ak > 0.
1
[1 ; + ¥[ est 1, donc = 1. Pour tout entier naturel n, > 0. Donc d’après
Conclusion : la suite (un) converge vers 1. 1 + an2
ak
3. a) Cet algorithme renvoie le terme de la suite dont l’hypothèse de récurrence, > 0, c’est-à-dire
1 + ak2
la distance à 1 est inférieure ou égale à 10-p. a > 0.
k +1
b) Conclusion : pour tout entier naturel n, an > 0.
• Pour tout entier naturel n,
an
an+1 - an = - an
1 + an2
an - an - an3 -an3
an+1 - an = =
1 + an2 1 + an2
236
x - 10 -2 +¥
Donc pour tout réel x ∈ [ 40 ; 50 ], f( x) ∈ [ 44 ; 50 ] et
f ¢(x) - + donc f( x) ∈ [ 40 ; 50 ].
f (-10) +¥
b) On démontre par récurrence que pour tout entier
f (x) naturel n, 40 < un < un+1 < 50.
f (- 2) Initialisation : pour n = 0, u0 = 40, u1 = 44, donc
40 < u0 < u1 < 50.
f(−10) = −9 × e−10 − 3 et f(−10) ≈ −3.
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
f(−2) = −e−2 − 3 et f(−2) ≈ −3,14. 40 < uk < uk +1 < 50.
• Pour tout réel x ∈ [−10 ; − 2], f( x) < 0. Or, la fonction f est croissante sur [40 ; 50],
• La fonction f est continue et strictement croissante donc f (40) < f (uk ) < f (uk +1) < f (50),
sur l’intervalle [−2 ; ∞[. et 40 < uk +1 < uk +2 < 50.
0 ∈ [f (−2); +∞[ donc l’équation f( x) = 0 admet Conclusion : pour tout entier naturel n,
une unique solution a dans [−2 ; + ∞[. 40 < un < un+1 < 50.
Ainsi, pour tout réel x ∈ [−2 ; α ], f( x) < 0 et pour c) La suite (un) est croissante et majorée par 50.
tout réel x ∈ [α ; + ∞[ , f( x) > 0. Donc la suite (un) converge vers un réel < tel que
D’où le tableau de signes de f( x) selon les valeurs 40 < < 50.
de x : Alors lim un+1 = .
n®+¥
x -¥ a +¥ La fonction polynôme f est continue sur [40 ; 50],
f (x) - + donc en .
Ainsi, lim f (un ) = f (), donc d’après l’unicité de la
n®+¥
84 Pour tout réel x ¹ 0, limite d’une suite, est solution dans [40 ; 50] de l’équa-
a a tion 1,5 x - 0,01x2 = x , c’est-à-dire 0,01x(50 - x) = 0.
P( x) = an x n 1 + n−1 +… + 0 n . La solution de cette équation dans [40 ; 50] est 50,
an x an x
er
1 cas : an > 0 donc = 50.
Conclusion : la suite (un) converge vers 50.
lim P( x) = lim an x n = −∞ (car n impair)
x→−∞ x→−∞ Au cours du temps, cette population d’animaux se
lim P( x) = lim an x n = +∞ stabilisera vers une taille de 50 individus.
x→+∞ x→+∞
La fonction polynôme P est continue sur R et 86 f est la fonction définie sur R par :
0 ∈] − ∞ ; + ∞[ , donc d’après le théorème de Bol- ìï4 x3 + 3 x2si x < 0
zano, l’équation P( x) = 0 admet au moins une solu- f ( x) = ïí .
ïï x2 si x > 0
tion dans R. ïî
• Cette fonction est continue en 0.
2e cas : an < 0 En effet, lim f ( x) = lim f ( x) = f (0) = 0.
x® 0 x® 0
lim P( x) = lim an x n = +∞ (car n impair) x<0 x>0
x→−∞ x→−∞
• Pour tout réel x < 0, f ¢(x) = 12x2 + 6x et
lim P( x) = lim an x n = −∞
x→+∞ x→+∞ lim f ¢( x) = 0.
x ®0
La fonction polynôme P est continue sur R et x <0
0 ∈ ] − ∞ ; + ∞[ , donc d’après le théorème de Bol- • Pour tout réel x > 0, f ¢(x) = 2x et lim f ′( x) = 0.
x→ 0
zano, l’équation P(x) = 0 admet au moins une solu- x>0
n 0 1 2 3 4 An 0,2
an
Tn 80 66 54,8 45,8 38,7 Bn + 1
1 - an 0,3 An + 1
Tn > 40 Vrai Vrai Vrai Vrai Faux
Bn 0,7
L’algorithme renvoie la valeur n = 4.
Bn + 1
b) Au bout de 4 min, la température du café sera d’en-
viron 38,7 °C, soit moins de 40 °C. 2. D’après la formule des probabilités totales, pour
tout entier naturel n > 1,
Partie B an+1 = P(A n+1) = 0 , 8an + 0 , 3(1 − an ),
1. a) Les fonctions q et t e-0 ,2t sont dérivables sur c’est-à-dire an+1 = 0 , 5an + 0 , 3.
[0 ; + ∞[ et pour tout réel t > 0, e−0 ,2t ≠ 0.
Donc la fonction f est dérivable sur [0 ; + ∞[. Partie B
Pour tout réel t > 0, 1. a) Initialisation : pour n = 1, a1 = 0 , 5 et
0 < a1 < 0 , 6.
θ ′(t )e−0 ,2t + 0 , 2θ(t )e−0 ,2t
f ′(t ) = Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k > 1,
(e−0 ,2t )2
0 < ak < 0,6.
(θ ′(t ) + 0 , 2θ(t ))e−0 ,2t Alors :
f ′(t ) =
(e−0 ,2t )2 0 , 5 × 0 + 0 , 3 < 0 , 5ak + 0 , 3 < 0 , 5 × 0 , 6 + 0 , 3
Ainsi, pour tout réel t > 0, f ′(t ) = 0. c’est-à-dire 0 , 3 < ak+1 < 0 , 6 , d’où 0 < ak+1 < 0 , 6.
θ(0) Conclusion : pour tout entier naturel n > 1,
b) • f(0) = 0 = 80
e 0 < an < 0 , 6.
• D’après a) la fonction f est constante sur [0 ; + ∞[ ,
b) Pour tout entier naturel n > 1,
donc pour tout réel t > 0,
an+1 − an = 0 , 5an + 0 , 3 − an
f (t ) = f (0) = 80.
soit an+1 − an = −0 , 5an + 0 , 3.
• Donc pour tout réel t > 0,
Or, d’après a), 0 < an < 0 , 6 , donc
θ(t ) = f (t )e−0 ,2t = 80e−0 ,2t .
0 > −0 , 5an > −0 , 5 × 0 , 6 soit -0 , 3 < -0 , 5an < 0.
c) θ(0) = 80 et pour tout réel t > 0,
Ainsi, pour tout entier naturel n > 1,
θ ′(t ) = 80 × (−0 , 2)e−0 ,2t = −0 , 2θ(t ).
−0 , 3 + 0 , 3 < −0 , 5an + 0 , 3 < 0 + 0 , 3
Donc q est solution du problème.
soit 0 < −0 , 5an + 0 , 3 < 0 , 3.
2. • La fonction g est dérivable sur [0 ; + ∞[ et pour
tout réel t > 0, Donc pour tout entier naturel n > 1, −0 , 5an + 0 , 3 > 0
g ′(t ) = 70 × (−0 , 2)e−0 ,2t = −14 e−0 ,2t . et an+1 − an > 0.
Donc pour tout réel t > 0, g ′(t ) < 0. Conclusion : la suite (an ) est croissante.
lim e−0 ,2t = 0 donc lim g(t ) = 10. c) La suite (an ) est croissante et majorée par 0,6 donc
t →+∞ t →+∞ la suite (an ) converge vers un nombre réel < tel que
D’où le tableau de variations de g : 0 < < 0 , 6. Donc
0 lim an+1 = et lim (0 , 5an + 0 , 3) = 0 , 5 + 0 , 3.
t +¥ n→+∞ n→+∞
91 1. La fonction f est dérivable sur [0 ; + ∞[ et 92 a) • a et b sont deux nombres réels d’un inter-
pour tout réel t > 0, valle I tels que a < b.
f ′(t ) = 2e−t − 2te−t = 2(1 − t )e−t . Si f est une fonction continue sur l’intervalle I, alors
Donc pour tout réel t > 0, f ′(t ) est du signe de 1- t. pour tout réel k compris entre f (a) et f (b), l’équa-
Donc la fonction f est croissante sur [0 ; 1] et décrois- tion f ( x) = k admet au moins une solution c dans
sante sur [1; + ∞[. l’intervalle [a ; b ].
2. La concentration d’alcool dans le sang de Paul est • Ce théorème des valeurs intermédiaires permet, sous
maximale au bout d’une heure. les conditions ci-dessus, de déterminer l’existence de
f(1) = 2e donc la concentration maximale est 2e g.L-1, solutions d’une équation du type f ( x) = k et est à la
soit environ 5,44 g. L-1. base de méthodes algorithmiques (balayage, dichoto-
3. lim te−t = 0 (en +∞, l’exponentielle l’emporte mie…) pour déterminer des approximations de ces
t →+∞ solutions.
sur les puissances) donc lim f (t ) = 0.
t →+∞
L’alcool tend à s’éliminer totalement au cours du temps. 93 1. a) On démontre par récurrence que pour tout
entier naturel n, un > 4.
4. a) Voici le tableau de variations de f :
Initialisation : pour n = 0, u0 = 5, donc u0 > 4.
t 0 1 +¥
Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k,
f ¢(t) + -
uk > 4.
2e
f (t) Alors, uk + 12 > 16.
0 0
• La fonction f est continue et strictement croissante Or, la fonction racine carrée est croissante sur [0 ; + ∞[ ,
sur l’intervalle [0 ; 1]. donc uk + 12 > 16 , c’est-à-dire uk+1 > 4.
0 , 2 ∈ [0 ; 2e] donc l’équation f (t ) = 0 , 2 admet une Conclusion : pour tout entier naturel n, un > 4.
unique solution t1 dans l’intervalle [0 ; 1]. b) • Pour tout entier naturel n,
• La fonction f est continue et strictement décrois- un+1 − 4 = un + 12 − 4.
sante sur l’intervalle [1; + ∞[. ( un + 12 − 4)( un + 12 + 4)
un+1 − 4 =
0 , 2 ∈ ]0 ; 2e ] donc l’équation f (t ) = 0 , 2 admet une un + 12 + 4
unique solution t2 dans l’intervalle [1; + ∞[. un + 12 − 16 un − 4
b) A l’aide de la calculatrice, on obtient t1 » 0 ,112 et un+1 − 4 = = (1)
un + 12 + 4 un + 12 + 4
t2 » 3, 577.
Or, d’après a), pour tout entier naturel n, un > 4 donc
60 × 0 , 577 ≈ 34 , 6 donc Paul doit attendre environ
un + 12 > 16 et un + 12 > 4. On en déduit que
3 h 35 min avant de reprendre le volant.
pour tout entier naturel n, un + 12 + 4 > 8. Or, la
5. a) La fonction f est continue et strictement décrois-
fonction inverse est décroissante sur ]0 ; + ∞[ , , donc
sante sur l’intervalle [1; + ∞[. 1 1 1
5 × 10−3 ∈]0 ; 2e ] donc l’équation f (t ) = 5 × 10−3 pour tout entier naturel n, < < .
un + 12 + 4 8 4
admet une unique solution dans l’intervalle [1; + ∞[.
On en déduit à l’aide de la question a) et de
Donc il existe un instant T à partir duquel l’alcool n’est l’égalité (1), que pour tout entier naturel n,
plus détectable dans le sang. 1
b) On tabule la fonction f avec le pas 0,25 à partir de 3,5 : un+1 − 4 < (un − 4).
4
244
f ( x + 1) = ( x + 1 − n − 1)( x + 1 − n − 1 − 1)
lim f ( x) = lim f ( x) = 0 = f (1), donc la fonction f est
f ( x + 1) = ( x − n)( x − n − 1) x→1 x→1
x<1 x>1
f( x + 1) = ( x − E( x))( x − E( x) − 1)
continue en 1, et par conséquent sur [0 ; 2[.
f ( x + 1) = f ( x)
• Pour tout réel x de [0 ; 1[, Dans un repère orthonormé (O ; i , j ), les translations
f( x) = x( x −1) . de vecteurs ki (avec k Î Z ) permettent d’obtenir la
Pour tout réel x de [1 ; 2[, courbe représentative de f à partir de la courbe obte-
f( x) = ( x − 1)( x − 2). nue sur [0 ; 1[.
La fonction polynôme x x( x −1) est continue sur Donc la fonction f est continue sur R.
R donc en particulier sur [0 ; 1[. Voici la courbe représentative de la fonction f.
0,05
-4 -3 -2 -1 1 2 3 4
O
- 0,25
250
Questions-Tests sur[0, + ¥[.
c) (2) En effet, d’après b) f admet un minimum en
0 égal à f(0) = e3. Or e3 » 20,086 donc e3 > 20.
Découvrir
dire f ¢(x) = ex - 1 + xex.
Donc f ¢(x) = (x + 1)ex - 1.
1
2 a) (2) En effet, e2 x × e−3 x = e2 x−3 x = e− x = .
ex
b) (1) En effet, (e x )2 = e x×2 = e2 x .
c) (2) En effet, 1 Équations ex = a avec a > 0
(e x + e− x )2 = e2 x + 2e x × e− x + e−2 x
c’est-à-dire (e x + e− x )2 = e2 x + e−2 x + 2e x− x . 1 a) La fonction exponentielle est continue et stric-
Donc (e x + e− x )2 = e2 x + e−2 x + 2. tement croissante sur R.
D’autre part lim e x = 0 et lim e x = +∞.
3 (1) En effet, pour tout réel x, ex > 0 et donc x→−∞ x → +∞
3 + ex > 0 c’est-à-dire g¢(x) > 0. Donc, pour tout nombre réel a > 0, l’équation
ex = a admet une solution unique b dans R.
4 (3) En effet, la fonction exponentielle est stricte- b) s est définie sur ]0 ; + ¥[.
ment croissante sur R donc l’équation e0 = 1 donc s(1) = 0.
2
e2 x+1 = e x +1 équivaut à 2x + 1 = x2 + 1 c’est-à- e1 = e donc s(e) = 1.
dire x(x - 2) = 0.
Donc S = {0 ; 2}. 2 c) s(a) est l’abscisse du point B.
3 a) • ln(6) = ln(2 ´ 3) = ln(2) + ln(3) d’où c) On résout l’équation dans l’ensemble E des
ln(6) » 0,693 147 + 1,098 612 c’est-à-dire
nombres réels x tels que 8x > 0 et 3x - 7 > 0, c’est-à-
ln(6) » 1,791 759. 7 7
• ln(4) = ln(2 ´ 2) = 2ln(2) dire x > 0 et x > soit E = ; + ∞ .
3 3
d’où ln(4) » 2 ´ 0,693 147
Pour tout x de E, ln(8x) = ln(3x - 7) équivaut à
c’est-à-dire ln(4) » 1,386 294. 7
• ln(10) = ln(2 ´ 5) = ln(2) + ln(5) 8x = 3x - 7 soit x = − .
5
d’où ln(10) » 0,693 147 + 1,609 437 7
− ∉ E donc l’ensemble des solutions est 6 = Æ.
c’est-à-dire ln(10) » 2,302 584. 5
1
• ln(0 ,1) = ln = −ln(10) 5 a) Pour tout nombre réel x, e3x < 4 équivaut à
10
d’où ln(0,1) » - 2,302 584. 1
3x < ln(4) c’est-à-dire x < ln(4).
1 3
• ln(0 , 25) = ln = −ln(4)
4 1
Donc, l’ensemble des solutions est 6 = −∞ ; ln(4) .
d’où ln(0,25) » - 1,386 294. 3
252
254
70 Pour tout entier naturel n, un = 4 ´ 1,5n. 76 a) f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et, pour tout réel
un > 104 équivaut à 4 ´ 1,5n > 104, c’est à dire 1
x > 0, f ′( x) = 1× ln( x) + x × .
1,5n > 2 500. x
Donc f ¢(x) = ln(x) + 1.
La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[,
b) f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et, pour tout réel x > 0,
aussi 1,5n > 2 500 équivaut à ln(1,5n) > ln(2 500) 1 1
c’est-à-dire nln(1,5) > ln(2 500). f ′( x) = 2 × × ln( x) − 2 × .
x x
ln(2500)
Or ln(1,5) > 0, ainsi un > 104 équivaut à n > . 2
ln(1, 5) Donc f ′( x) = × (ln( x) − 1).
ln(2500) x
≈ 19 , 3, ainsi un > 104 si et seulement si
ln(1, 5)
n > 20. 77 a) f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et, pour tout réel
1
× x − ln( x)
71 On note n le nombre d’heures écoulées. x > 0, f ′( x) = x .
x2
Il s’agit ici de déterminer le plus entier n tel que 1 − ln( x)
1,6n > 16. Donc f ′( x) = .
x2
La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[, b) f est dérivable sur ]0 ; e[ et, pour tout réel x > 0,
aussi 1,6n > 16 équivaut à ln(1,6n) > ln(16) c’est-à- 1 1
dire nln(1,6) > ln(16). × (1 − ln( x)) − (1 + ln( x)) × −
x x
ln(16) f ′( x) = .
Or ln(1,6) > 0, ainsi 1,6n > 16 équivaut à n > . (1 − ln( x))2
ln(1, 6)
ln(16) 2
≈ 5, 9 , ainsi 1,6n > 16 si et seulement si n > 6. Donc f ′( x) = .
ln(1, 6) x(1 − ln( x))2
La population de bactéries aura été multipliée par 16
78 f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et, pour tout réel
au bout de 6 h. 1
x > 0, f ′( x) = + 1.
x
1 1
72 Il s’agit ici de déterminer le plus entier n tel que Pour tout réel x > 0, > 0 et alors + 1 > 0 soit
5 n 5 n x x
f ¢(x) > 0.
1 − > 0 , 99 c’est-à-dire tel que < 0 , 01.
6 6 Donc f est croissante sur ]0 ; + ¥[.
]0 ; + ¥[ donc f est dérivable sur]0 ; + ¥[. b) Pour tout nombre réel x : e x −5 x > 0 et e x −5 x + 1 > 0
Pour tout nombre réel x > 0 : donc g¢ est du signe de (2 x − 5).
1 x2 − 1 On en déduit ce tableau de variation de la fonction g.
1− 2 2
u ′( x) x = x2 = x − 1 . 5
f ′( x) = = x - ¥ +¥
u( x) 1 x2 + 1 x( x2 + 1) 2
x+
x x g¢(x) - 0 +
Pour se tester
x +1
x
x
X ln(X)
lim X = 1 et limln(X) = 0.
x→+∞ x→1
x + 1
Donc par composition lim ln = 0.
x → +∞ x 106 1. C
1 En effet, l’inéquation e2x < 3 équivaut à 2x < ln(3)
D’autre part lim − = 0.
x → +∞ x + 1 1
c’est-à-dire x < ln(3).
D’après la limite d’une somme lim f ( x) = 0. 2
x → +∞
1
d) Voici le tableau de variations de la fonction f. Donc S = −∞ ; ln(3) .
2
x 0 +¥ 2. C
f ¢(x) - En effet, ln(1 - 2x) est défini dans l’ensemble E des
+ ¥ nombres réels x tels que 1 - 2x > 0 c’est-à-dire
f (x)
0 1 1
x < . Donc E = −∞ ; .
2 2
105 a) On note u la fonction définie sur R par 3. B
u( x) = x2 + 1 alors f(x) = ln(u(x)) - x. En effet, on résout l’inéquation dans l’ensemble E des
La fonction u est dérivable et strictement positive sur nombres réels x tels que 3 - x > 0 c’est-à-dire x < 3.
R donc f est dérivable sur R. Donc E = ]- ¥ ; 3[.
u ′( x) 2x La fonction ln est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[,
Pour tout nombre x réel : f ′( x) = −1= 2 − 1.
u( x) x +1 ainsi ln(3 - x) < 1 équivaut à 3 - x < e c’est-à-dire
−x 2 + 2 x − 1 x > 3 - e.
Donc f ′( x) = .
x2 + 1 3 - e < 0.
b) Pour tout nombre réel x2 + 1 > 0 donc f ¢(x) est du x doit appartenir à E donc S = ]3 - e ; 3[.
signe de −x2 + 2 x − 1. 4. B
Or −x2 + 2 x − 1 = −( x − 1)2 . En effet, ln(20) - ln(4) + ln(25) = ln(5 ´ 4) - ln(4) + ln(52)
Donc f ¢(x) < 0 sur R et la fonction f est décroissante = ln(5) + ln(4) - ln(4) + 2ln(5) = 3ln(5)
sur R. 5. A 25
c) • On utilise le schéma de décomposition ci-dessous : En effet, ln 3 = ln(25 ) − ln(73 ) = 5ln(2) − 3ln(7).
7
x2 + 1 6. B
x En effet, pour tout nombre réel x > 0,
x
1
X ln(X) f ′( x) = 1× ln( x) + x × − 1 = ln( x) + 1 − 1 = ln( x).
x
lim X = +∞ et lim ln(X) = +∞ donc par com-
x→−∞ x→+∞ 7. C
2 ln( x)
position lim ln( x + 1) = +∞. En effet, lim = 0 et lim ( x2 + 1) = +∞.
x→−∞ x → +∞ x x → +∞
D’autre part lim − x = +∞. D’après la limite d’une somme :
x→−∞
ln( x)
D’après la limite d’une somme lim f ( x) = +∞. lim x2 + 1 − = +∞.
x→−∞ x → +∞ x
Chapitre 11 ) Fonction logarithme 265
S’entraîner
ln(6x - 2) + ln(2x - 1) = ln(x) s’écrit ln((6x - 2)
(2x - 1)) = ln(x) soit ln(12x2 - 10x + 2) = ln(x).
L’équation ln(12x2 - 10x + 2) = ln(x) équivaut à
12x2 - 10x + 2 = x c’est-à-dire 12x2 - 11x + 2 = 0.
D = 112 - 4 ´ 12 ´ 2 = 25 et 25 = 5.
D > 0 donc l’équation 12x2 - 11x + 2 = 0 a deux 109 1. • f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel
11 − 5 1 11 + 5 2 1 1
solutions x1 − = et x2 = = . x > 0, f ′( x) = −
24 4 24 3 x 2
2 2 x
Seul appartient à E. f ′( x) = −
3 2x 2x
Donc S =
2
3 {}
. f ′( x) =
2− x
2x
.
266
270
f( )= ( ) ( ( ) )
1 1 2 1
Donc par composition lim f ( x) = +∞.
x→−∞ e 2 e ln e − 1
2 2
c) • La fonction f est dérivable sur ]- ¥ ; 0[ et pour
1
f ( ) = e − 1
1
−2e−2 x 2
tout réel x < 0, f ′( x) = −2 x . e 2
e −1
• Pour tout réel x < 0, −2e−2 x < 0. f (e ) = − 2e
1
2
• e−2 x − 1 > 0 équivaut à e−2 x > 1 c’est-à-dire Le minimum de f sur[0 ; + ¥[ est -
e 2
et non - .
- 2x > 0 soit x < 0. 2 e
272
log(10 ) = n ( ) = nln(10) = n
ln 10n –1
ln(10) ln(10)
–2
ln(ab) log(x)
b) • log(ab) = –3
ln(10)
ln(a) + ln(b)
log(ab) =
ln(10)
106 I
ln(a) ln(b) 130 a) S = 10 log 0
log(ab) = + I0
ln(10) ln(10)
S = 10log(106)
log(ab) = log(a) + log(b)
a S = 10 ´ 6 ´ log(10)
ln S = 60.
a b
• log = = Le niveau sonore est de 60 décibels.
b ln(10)
I
a ln(a) − ln(b)
log = b) S = 100 c’est-à-dire 10 log = 100
b I0
ln(10) I
ln
a ln(a) ln(b) I0
log = − soit = 10.
b ln(10) ln(10)
ln(10)
a I
log = log(a) − log(b) I
b ln = 10 ln(10) ce qui équivaut à = e10ln(10)
I0 I0
2. a. La fonction log est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et
I
pour tout x > 0 : log′( x) =
1
. c’est-à-dire = 1010.
xln(10) I0
ln(10) est positif donc pour tout réel x > 0, log¢(x) > 0. 2 × 105 A
La fonction log est strictement croissante sur 131 a) • M = log 0
A0
]0 ; + ¥[. 5
M = log(2 × 10 )
Voici le tableau de variations de la fonction log.
M = log(2) + log(105 )
x 0 +¥ M = log(2) + 5.
log¢(x) + Donc M » 5,3.
+¥ La magnitude du séisme de Barcelonnette était envi-
log(x)
- ¥ ron 5,3.
1, 26 × 10 9 A
b) • Une équation de la tangente T à la courbe au • M = log 0
point d’abscisse 1 est de la forme : A0
y = log¢(1) ´ (x - 1) + log(1). M = log(1, 26 × 109 )
Objectif BAC
Donc pour x Î [0 ; a], A¢(x) > 0 et pour x Î [a ; 9],
A¢(x) < 0.
A est croissante sur [0 ; a] et A est décroissante 145 Partie A
sur[a ; 9] donc A admet un maximum en a sur [0 ; 9]. La fonction f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout
L’aire du rectangle OBAC est maximale lorsque les réel x > 0 :
coordonnées du point A sont (a ; aln(10 - a)) avec 1
5,86 < a < 5,87. × x − ln( x)
1 − ln( x)
f ′( x) = x 2
c’est-à-dire f ′( x) = .
x x2
144 1. a) case rouge : 2, n + 1, Pour tout réel x > 0, x2 > 0 donc f ¢(x) est du signe de
case verte : log(2 - exp(- v)), case bleue : S + v. 1 - ln(x).
b) n 10 100 1 000 10 000 100 000 1 000 000 Donc f ¢(x) > 0 sur ]0 ; e[ et f ¢(x) < 0 sur ]e ; + ¥[.
Sn 2,398 4,615 6,909 9,210 11,513 13,816 On peut construire le tableau de variations de f.
On conjecture que la suite (Sn) tend vers + ¥.
x 0 e +¥
2. a) u1 = eu1 = eln(2) = 2.
Pour tout entier naturel non nul n, f ¢(x) + 0 -
1 1
un+1 = evn+1 = eln(2−e−vn) = 2 − e−vn = 2 − . f(x) e
un
0
1 3
b) u2 = 2 − = . D’après le tableau de variation précédent, la fonction
u1 2
1
1 2 4 f a pour maximum et ce maximum est atteint en
u3 = 2 − = 2− = . e
u2 3 3 x = e.
Partie B
1 3 5 1 1
u4 = 2 − = 2− = . 1. Pour tout entier n > 3, 0 < < .
u3 4 4 n e
1+ 1 1 1
c) Pour n = 1, u1 = . De plus f(1) = 0 et f(e) = donc ∈ [ f (1) ; f (e)].
1 e n
On suppose que pour un entier n > 1 donné, Or f est continue et strictement croissante sur [1 ; e]
n +1 donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires
un = .
n 1
1 n n+2 l’équation f ( x) = possède une unique solution sur
Alors un+1 = 2 − = 2− = et l’égalité n
un n +1 n +1 [1 ; e] notée an.
est vraie au rang n + 1. 2. a) Les nombres a3, a4 et a5 sont les abscisses infé-
n +1
Donc pour tout n > 1, un = . rieures à e des points d’intersection des droites D3, D4,
n
n + 1 D5 et la courbe #.
3. a) Pour n > 1, vn = lnun, donc v n = ln .
n Graphiquement, on lit que a3 > a4 > a5.
2 3 4 On conjecture donc que la suite (an) est décroissante.
b) S3 = v1 + v 2 + v 3 = ln + ln + ln ,
1 2 3 b) Première méthode :
2 3 4 1 1
donc S3 = ln × × , soit S3 = ln4. Pour tout entier n > 3, f (α n ) = et f (α n+1) = .
1 2 3 n n +1
c) Pour n > 1, 1 1 1
Or pour tout entier n > 3, 0 < < < donc
n +1 n e
Sn = v1 + v 2 + + v n f(an) > f(an + 1).
2 3 n + 1 De plus an et an + 1 appartiennent à [1 ; e] et la fonc-
Sn = ln + ln + + ln ,
1 2 n tion f est strictement croissante sur [1 ; e] donc
2 3 an > an + 1.
n + 1
S3 = ln × × × donc Sn = ln(n + 1). La suite (an) est décroissante.
1 2 n
Deuxième méthode :
Ainsi lim Sn = +∞.
n→+∞ On suppose que pour tout entier n > 3, an + 1 > an.
148 1. a) la fonction f est dérivable sur ]0 ; 1] et pour Voici un résumé de ces propriétés.
tout réel x de ]0 ; 1], La fonction logarithme décimal, notée log, est la
1 fonction définie sur l’intervalle ]0 ; + ¥[ par :
f ′( x) = 1× (1− ln( x))2 + x × 2 × − × (1− ln( x))
x ln( x)
2 log( x) = .
f ¢(x) = (1 - ln(x)) - 2(1 - ln(x)) ln(10)
f ¢(x) = (1 - ln(x))(1 - ln(x) - 2) • log(1) = 0 ; log(10) = 1 ; log(0,1) = - 1 ;
f ¢(x) = (1 - ln(x))( - ln(x) - 1)
Pour tout entier naturel n, log(10n) = n ;
f ¢(x) = (ln(x) + 1)(ln(x) - 1).
b) ln(x) + 1 > 0 équivaut à ln(x) > - 1 c’est-à-dire x > e- 1. • a et b désignent deux nombres réels strictement
De plus pour tout réel x tel que 0 < x < 1, ln(x) - 1 < 0. positifs.
1 1 a
Donc f ¢(x) > 0 sur 0 ; et f ¢(x) < 0 sur ;1 . log(ab) = log(a) + log(b) et log = log(a) − log(b)
e e b
On en déduit le tableau des variations de f. • la fonction log est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour
0 e- 1
1 1
x tout x > 0 : log′( x) = et log¢(x) > 0.
xln(10)
f ¢(x) + 0 -
La fonction log est strictement croissante sur
f(x) 4e- 1 ]0 ; + ¥[.
0 1
Voici le tableau de variations de la fonction log.
2.a) Une équation de la tangente da en Ma à la courbe
G est y = g¢(a)(x - a) + g(a). x 0 +¥
1
g ′(a) = et g(a) = ln(a). log¢(x) +
a
1 +¥
Une équation de da est y = ( x − a) + ln(a) c’est-à- log(x)
- ¥
1 a
dire y = x − 1 + ln(a).
a • Une équation de la tangente T à la courbe au point
• Les coordonnées de Pa sont (0 ; - 1 + ln(a)). 1
d’abscisse 1 est y = ( x − 1).
a Î ]0 ; 1] donc - 1 + ln(a) < 0 et alors OPa = 1 - ln(a). ln(10)
• Pour déterminer l’abscisse de Na on résout l’équa- Une équation de la tangente T¢ à la courbe au point
1
tion x − 1 + ln(a) = 0 c’est-à-dire x = a (1 - ln(a)). 1
a d’abscisse 10 est y = ( x − 10) + 1.
Les coordonnées de Na sont (a(1 - ln(a)) ; 0) et alors 10ln(10)
ONa = a(1 - ln(a)). Voici la courbe représentative de la fonction log.
fα′ ( x) +
+¥
fα ( x) 0
152 1. Pour tout nombre réel x > 0, pour tout pour • lim xα = 0 c’est-à-dire lim gα ( x) = 0.
x→0 x→0
tout n Î N :
lim gα ( x) = gα (0) donc la fonction ga est continue en 0.
en ln( x) = (eln( x) )n = x n x→0
1 gα ( x) − gα (0) eα ln( x)
et e−n ln( x) = (eln( x) )−n = x−n = . lim = lim
x→ 0 x−0 x→ 0 x
xn α ln( x)
Lorsque a = n (n Î N) et x > 0, on retrouve bien avec g ( x) − gα (0) e
lim α = lim ln( x)
eαln( x) les définitions de xn et x- n. x→ 0 x−0 x→ 0 e
c) On obtient 5− 2
≈ 0 ,102685. Cas où 0 < a < 1
lim X = +∞ (car a - 1 < 0) et lim eX = +∞.
x→0 X → +∞
Donc, par composition, on en déduit que :
lim e(α−1)ln( x) = +∞
x→ 0
g ( x) − gα (0)
3. a) La fonction ln est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et la c’est-à-dire lim α = +∞.
x→ 0 x−0
fonction exponentielle est dérivable sur R donc la
Bilan
fonction fa est dérivable sur ]0 ; + ¥[.
Si a > 1, ga est dérivable en 0 et gα′ (0) = 0.
Pour tout réel x > 0 :
α Dans un repère orthonormé la tangente au point
fα′ ( x) = × eα ln( x) d’abscisse 0 à la courbe représentative de ga est alors
x
α horizontale.
fα′ ( x) = ln( x) × eα ln( x)
e Si 0 < a < 1, ga n’est pas dérivable en 0.
fα ( x) = α × eα ln( x)−ln( x)
′ Dans un repère orthonormé la tangente au point
fα′ ( x) = α × e(α−1)ln( x) d’abscisse 0 à la courbe représentative de ga est alors
fα′ ( x) = α × xα−1 verticale.
α
b) • Pour tout réel x > 0 : xα−1 > 0. c) • Pour tout réel x > 0 : fα′ ( x) = × eαln( x) .
x
De plus α > 0 donc α × xα−1 > 0 c’est-à-dire eαln( x)
Or a < 0 et > 0 donc fα′ ( x) < 0.
fα′ ( x) > 0. x
Donc fa est strictement croissante sur ]0 ; + ¥[. La fonction fa est strictement décroissante sur ]0 ; + ¥[.
• On pose X = aln(x) • On pose X = aln(x)
lim X = +∞ (car a > 0) et lim eX = +∞ lim X = −∞ (car a < 0) et lim eX = 0.
x→+∞ X → +∞ x→+∞ X→−∞
Donc, par composition, on en déduit que : Donc, par composition, on en déduit que
lim eαln( x) = +∞ c’est-à-dire lim xα = +∞. lim eαln( x) = 0 c’est-à-dire lim xα = 0.
x → +∞ x → +∞
x → +∞ x → +∞
De même lim X = −∞ et lim e = 0. X lim X = +∞ (car a < 0) et lim eX = +∞.
x→0 X→−∞ x→0 X → +∞
Donc, par composition, on en déduit que : Donc, par composition, on en déduit que
lim eαln( x) = 0 c’est-à-dire lim xα = 0. lim eαln( x) = +∞ c’est-à-dire lim xα = +∞.
x→0 x→0 x→0 x→0
b) On utilise le schéma de décomposition ci-dessous. 155 a) f et g sont les fonctions définies sur ]0 ; + ¥[
x x −1
x par f(x) = ln(x) - (x - 1) et g( x) = ln( x) − .
n x
N
ln(1+N) • f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel x > 0 :
N
1 1− x
ln(1 + N) f ′( x) = − 1 = .
lim N = 0 et lim = 1. x x
n→+∞ N→0 N Pour tout réel x > 0, f ¢(x) est du signe de 1 - x.
x
ln1 + On en déduit le tableau de variations de f.
n
Donc par composition lim = 1 et il vient
n→+∞ x x 0 1 +¥
n 1 - x + 0 -
x
ln1 +
n 0
alors lim x = x. f(x)
n→+∞ x
n Pour tout réel x > 0, f(x) < 0 donc ln(x) < x - 1.
n
x • g est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel x > 0 :
c) lim 1 + = e x .
n→+∞ n 1 1 x −1
g ′( x) = − 2 = 2 .
x x x
154 1. a) f(0) = f(0 ´ 0) = f(0) + f(0), donc f(0) = 0. Pour tout réel x > 0, g¢(x) est du signe de x - 1.
b) Pour tout réel x, 0 = f(0) = f(0 ´ x) = f(0) + f(x), On en déduit le tableau de variations de g.
donc f(x) = 0. x 0 1 +¥
f est donc nulle.
x - 1 - 0 +
2. a) Pour tout réel x > 0,
• g(x) = f(ax) - f(x) = f(a) + f(x) - f(x) = f(a). g(x) 0
• g(x) = f(a). g est donc constante. x −1
b) • g est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel x > 0, Pour tout réel x > 0, g(x) > 0 donc ln( x) > .
x
g¢(x) = af ¢(ax) - f ¢(x). x −1
• g est constante sur ]0 ; + ¥[ donc g¢(x) = 0. Conclusion : Pour tout réel x > 0, < ln( x) < x − 1.
x
c) D’après b), on a pour tout réel a > 0, x −1
+ x −1
af ¢(ax) - f ¢(x) = 0.
b) ln( x) ≈ x
En particulier pour x = 1, af ¢(a) - f ¢(1) = 0. 2
282
1
156 1. a) D = (- e²) - 4e = e(e - 4) donc D < 0.
a = 1 et 1 > 0 donc pour tout réel x, x2 - xe + e > 0.
b) D = (- 2e)2 - 4 ´ 2 ´ 2(e - 1) = 4e² - 16e + 16
c’est-à-dire D = (2e - 4)2. 0
0 1 e– e–1 2 e 3
Donc D > 0 et ∆ = 2e − 4. 2
2e − (2e − 4)
Donc P a deux racines a et b : α = =1
2e + (2e − 4) 4
et β = = e − 1. 157 Les coordonnées de A sont (0 ; a).
4 Pour un point M d’abscisse x(x > 0) de la courbe #,
P(x) > 0 sur ]- ¥ ; 1[ È ]e - 1 ; + ¥[ et P(x) < 0 sur AM2 = x2 + (ln(x) - a)2
]1 ; e - 1[. On note g la fonction définie sur ]0 ; + ¥[ par
2. a) f(0) = 0 ; f(1) = 1 ; f(e - 1) = 1 ; f(e) = 0. g(x) = x2 + (ln(x) - a)2.
e e2 e2 ln( x) − a
f = 1 − ln − + e γ ′( x) = 2 x + 2
2 4 2 x
Chapitre 11 ) Fonction logarithme 283
284
Questions-Tests
de période 2p. Ainsi, pour tout réel x,
cos( x + 3π) = cos( x + π + 2π) = cos( x + π).
De plus, pour tout réel x, cos( x + π) = −cos( x).
Ainsi, pour tout réel x, cos( x + 3π) = −cos( x).
π 4π
1 a) (3) En effet, × 80 = .
180 9
180 2π
b) (2) En effet, × = 120.
2 a) (3)
π 3
b) (3)
Découvrir
J x +p
– J
2
x x
O
I
O
I
1 Variations des fonctions sinus
x+p et cosinus
Savoir-faire
vables sur R, donc elle est dérivable sur R.
Pour tout réel x, on pose u(x) = x et v(x) = cos(x).
Alors, u¢(x) = 1 et v¢(x) = - sin(x).
Pour tout réel x, g¢(x) = 1 ´ cos(x) + x ´ (- sin(x))
g¢(x) = cos(x) - x sin(x).
3 a) La fonction sinus est dérivable sur R, donc la 9 a) La fonction f est la somme de deux fonctions
fonction f est dérivable sur R. dérivables sur R, donc elle est dérivable sur R.
Pour tout réel x, on pose : Pour tout réel x, on pose u(x) = sin(x) et v(x) = cos(x).
u(x) = sin(x) et v(x) = sin(x) - 1. Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = - sin(x).
Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = cos(x). Donc, pour tout réel x, f¢(x) = cos(x) - sin(x).
Donc, pour tout réel x, b) La fonction g est la différence de deux fonctions
f¢(x) = cos(x) ´ (sin(x) - 1) + sin(x) ´ cos(x). dérivables sur R, donc elle est dérivable sur R.
b) On factorise : f ¢(x) = cos(x) ´ (sin(x) - 1 + sin(x) Pour tout réel x, on pose u(x) = sin(x) et v(x) = cos(x).
Ainsi, pour tout réel x, f¢(x) = cos(x) ´ (2sin(x) - 1). Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = - sin(x).
Donc, pour tout réel x, g¢(x) = cos(x) - (- sin(x))
4 a) La fonction g est la somme de deux fonctions g¢(x) = cos(x) + sin(x).
dérivables sur R, donc elle est dérivable sur R. 2
Pour tout réel x, on pose u(x) = x et v(x) = sin(x). 10 a) Dans l’intervalle [−π ; π], cos( x) = équi-
π π 2
Alors, u¢(x) = 1 et v¢(x) = cos(x). vaut à x = ou x = − .
4 4
Donc, pour tout réel x, g¢(x) = 1 + cos(x). π π
L’ensemble des solutions est S = − ; .
b) La fonction h est le produit de deux fonctions déri- 4 4
vables sur R, donc elle est dérivable sur R. b) On peut s’aider d’un cercle trigonométrique.
Pour tout réel x, on pose u(x) = x et v(x) = sin(x). 1
p
–
Alors, u¢(x) = 1 et v¢(x) = cos(x). 4
Donc, pour tout réel x, h¢(x) = 1 ´ sin(x) + x ´ cos(x)
h¢(x) = sin(x) + x cos(x). p
-p O 1
2
5 a) Pour tout réel x de [0 ; π], 2
-p
–
4
p(x) = 2(MP + PQ) = 2(sin(x) + sin(x) + 1)
2
p(x) = 2(2sin(x) + 1). Dans l’intervalle [−π ; π], cos( x) < équivaut à
π p 2
Ainsi, p(x) = 4sin(x) + 2. −π < x < − ou < x < p.
b) La fonction sinus est dérivable sur R, donc la fonc- 4 4 π π
tion p est dérivable sur R, donc sur [0 ; π]. L’ensemble des solutions est S = −π ; − ∪ ; π .
4 4
Pour tout réel x de [0 ; π], p¢(x) = 4cos(x). 1
11 a) Dans l’intervalle [−π ; π], cos( x) = − équi-
c) 4 est positif, donc p¢(x) est du signe de cos(x). 2π 2π 2
π vaut à x = ou x = − .
Or, pour tout réel x de 0 ; , cos(x) ˘ 0 et pour tout 3 3 2π 2π
π 2 L’ensemble des solutions est S = − ; .
réel x de ; π , cos(x) < 0. 3 3
2 π b) On peut s’aider d’un cercle trigonométrique.
Donc, pour tout réel x de 0 ; , p¢(x) ˘ 0 et pour
π 2
tout réel x de ; π , p¢(x) < 0. 2p 1
2 3
π
d) La fonction p est croissante sur 0 ; et décrois-
π 2
sante sur ; π . p
2 - p -1 O 1
2
8 a) La fonction f est la somme de deux fonctions
- 2p
dérivables sur R, donc elle est dérivable sur R. 3
1 2π 2π
Pour tout réel x, on pose u(x) = x et v(x) = cos(x). Dans [−π ; π], cos( x) > − équivaut à − < x < .
2 3 3
Alors, u¢(x) = 1 et v¢(x) = - sin(x). 2π 2π
L’ensemble des solutions est S = − ; .
Donc, pour tout réel x, f¢(x) = 1 - sin(x). 3 3
-1 +
P’
On peut vérifier les réponses à la question c). En effet, 42 La fonction g est le produit de fonctions déri-
sur cet écran, on remarque que l’axe des ordonnées vables sur R donc elle est dérivable sur R.
est un axe de symétrie pour la courbe, et que la partie Pour tout réel x, on pose u(x) = sin(x) et v(x) = cos(x).
de la courbe sur [0 ;2p] est l’image par une transla- Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = - sin(x).
tion de vecteur 2p i de la partie de la courbe sur Donc, pour tout réel x,
[- 2p ; 0]. g¢(x) = cos(x) ´ cos(x) + sin(x) ´ (- sin(x))
g¢(x) = cos²(x) - sin²(x)
40 a) Ordonnée de M : yM = cos(x) Or, pour tout réel x, sin²(x) + cos²(x) = 1,
π
Ordonnée de M¢ : yM′ = sin x + = cos( x) donc sin²(x) = 1 - cos²(x).
2 Ainsi, g¢(x) = cos²(x) - (1 - cos²(x)) = 2cos²(x) - 1.
Ainsi, pour tout réel x, les points M et M¢ ont la même
ordonnée. 43 a) La fonction g est le quotient de deux fonc-
π
Coordonnées du vecteur MM′ x + − x ; 0 tions dérivables sur R donc elle est dérivable sur I.
π 2
soit MM′ ; 0. Pour tout réel x de I, on pose u(x) = cos(x) et v(x) = x.
2 Alors, u¢(x) = - sin(x) et v¢(x) = 1.
π
b) Ainsi, MM′ = i . On en déduit que la courbe # de Donc, pour tout réel x de I,
2
la fonction sinus est l’image de la courbe G de la fonc- −sin( x) × x − cos( x) × 1
g ′( x) = .
p x2
tion cosinus par la translation de vecteur i .
2 −x sin( x) − cos( x)
g ′( x) = .
G x2
→
p
–i
→
b) La fonction cosinus est dérivable sur R donc la
# j M+
2 +M’
p 2p fonction h est dérivable sur I.
→ x
- 2p -p O i x +p– Pour tout réel x de I, on pose v(x) = cos(x).
2
-1 Alors, v¢(x) = - sin(x).
−sin( x) sin( x)
Donc, pour tout réel x de I, h′( x) = − = .
cos ( x) cos2 ( x)
2
41 a) La fonction f est la différence de fonctions
dérivables sur R donc elle est dérivable sur R. 44 1. La fonction cosinus est dérivable sur R donc
Pour tout réel x, f¢(x) = 2 - (- sin(x)) = 2 + sin(x). la fonction f est dérivable sur R, donc sur [0 ; 2π].
b) La fonction g est le produit de fonctions dérivables Pour tout réel x, f ¢(x) = (cos²(x))¢ - (2 cos(x))¢
sur R donc elle est dérivable sur R. f¢(x) = 2 ´ cos(x) ´ (- sin(x)) - 2 ´ (- sin(x))
Pour tout réel x, on pose u(x) = x2 et v(x) = cos(x). f¢(x) = - 2 cos(x) sin(x) + 2 sin(x)
Alors, u¢(x) = 2x et v¢(x) = - sin(x). En factorisant, on obtient :
292
Pour se tester
f¢(x) + -
3 π
−
f(x) 2 6
π
−
0 2
π π
64 1. D 2. C 3. B 4. C f(0) = 0 ; f(π) = 0 − =− ;
2 2
65 1. A B C 2. B C 3. C D 4. B C π
π 3 3 π π
f = −3 = − f ≈ 0 , 3.
3
66 1. Vrai. En effet, f est la différence de deux fonc- 3 2 2 2 6
tions dérivables sur R donc elle est dérivable sur R, π
donc sur [−π ; π]. Ainsi, f(x) > 0 pour tout réel x de 0 ; , donc l’équa-
3
Pour tout réel x de [−π ; π], π
tion f(x) = 0 n’admet pas de solution dans 0 ; .
1 1 3
f ′( x) = sin′( x) − = cos( x) − . π
2 2 Sur ; π , la fonction f est continue et strictement
3
π π π
2. Faux. En effet, f(0) = 0 et f(π) = − . Or, − < 0 décroissante et f × f (π) < 0 , donc l’équation
2 2 3
donc la fonction f ne peut pas être croissante sur π
f(x) = 0 admet une seule solution dans ; π .
[0 ; π]. 3
Remarque : d’autres justifications sont possibles, Ainsi, l’équation f(x) = 0 admet une unique solution
comme la détermination du signe de f ¢(x). dans l’intervalle ]0 ; p].
296
π 3π
g − = −1× 0 = 0 et g = 0
2 2
On y retrouve des résultats précédents (période, durée
de la systole, instant au débit maximum, variations). π 2 2 1 3π 1
g − = − × = − et g = −
4 2 2 2 4 2
74 1. a) Pour tout réel x,
π 2 2 1 5π 1
g(x + p) = sin(x + p) cos(x + p) g = × = et g = .
4 2 2 2 4 2
g(x + p) = - sin(x) ´ (- cos(x)) = sin(x) cos(x).
Ainsi, pour tout réel x, g(x + p) = g(x) donc la fonc-
75 Parcours 1
tion g est périodique de période p.
b) Pour tout réel x, g(- x) = sin(- x) cos(- x). • Dans l’intervalle [- p ; p], l’inéquation 3 − 2 cos( x) < 0
Or, la fonction sinus est impaire et la fonction cosinus 3
équivaut à cos( x) > .
est paire. 2 1
Donc, pour tout réel x, g(- x) = - sin(x) ´ cos(x) On peut visualiser les p
–
6
soit g(- x) = - g(x). La fonction g est donc impaire. solutions de cette iné-
p
2. a) La fonction g est le produit de deux fonctions quation à l’aide du cercle -p O 3 1
dérivables sur R donc elle est dérivable sur R, donc trigonométrique : 2 -p–
π π π 6
sur 0 ; . − <x< .
2 6 6
π
Pour tout réel x de 0 ; , on pose u(x) = sin(x) et Dans l’inéquation [- p ; p],
2 3
v(x) = cos(x). 3 − 2 cos( x) > 0 équivaut à cos( x) < .
Alors, u¢(x) = cos(x) et v¢(x) = - sin(x). 2
Les solutions sont les réels x tels que
g¢(x) = cos(x) ´ cos(x) + (sin(x) ´ (- sin(x))
π p
g¢(x) = cos2(x) - sin2(x) −π < x < − ou < x < p.
Or, pour tout réel x, cos2(x) + sin2(x) = 1 6 6
• Voici le tableau de signes de 3 − 2 cos( x) sur l’in-
donc sin2(x) = 1 - cos2(x).
tervalle [- p ; p].
g¢(x) = cos2(x) - (1 - cos2(x)) = 2cos2(x) - 1.
π p
On factorise : g ′( x) = ( 2 cos( x) + 1)( 2 cos( x) − 1). x -p − p
6 6
π 3 − 2 cos( x) + - +
Sur 0 ; , 0 < cos(x) < 1 donc 2 cos( x) + 1 > 1.
2
π
g¢(x) est donc du signe de 2 cos( x) − 1 sur 0 ; .
2 Parcours 2 1
π
Or, dans 0 ; , 2 cos( x) − 1 > 0 équivaut à a) Dans l’intervalle
2
[- p ; p], l’équation
2 p π
cos( x) > ; soit 0<x< et dans 0 ; , 1 p
2 4 2 sin( x) = − a deux -p O 1
2
2 5π π
2 cos( x) − 1 < 0 équivaut à cos( x) < ; soit solutions : − et − . - 5p -1
– -p
–
2 6 2 6
p p 6 6
<x< .
4 2 π
La fonction g est donc croissante sur 0 ; et L’ensemble des solutions de l’équation est
π π
décroissante sur ; .
4 2
4
{
5π π
S = − ;− .
6 6 }
b) Pour dresser le tableau de variations de la fonction b) L’inéquation (E) 1 + 2sin(x) > 0 équivaut à
π 3π 1
g sur − ; , on utilise la réponse à la question a) sin( x) > .
2 2 2
300
{ 2π π
S = −π; − ; − ; 0 ; π .
3 3 } donc 1 + sin(x) > 0.
Dans [- p ; p], 1 + sin(x) = 0 équivaut à sin(x) = - 1
78 a) On cherche des π
1 soit x = − .
points du cercle trigono- p 2
–
métrique qui sont aussi 4 Voici le tableau de signes sur [- p ; p] du produit
situés sur la première p (2 cos( x) + 3 )(1 + sin( x)).
bissectrice. -p O 1 5π π 5p
x -p − − p
6 2 6
Donc, dans [- p ; p], - 3p
l’équation sin(x) = cos(x) 4 2 cos( x) + 3 - + + -
3π p 1 + sin(x) + + + +
a deux solutions − et .
4 4 Produit - + + -
L’ensemble des solutions
1 c) Dans [- p ; p], les solutions de l’inéquation (I) sont
{
est S = − ; .
3π π
4 4 } p
–
4
les réels x tels que :
b) Dans [- p ; p], l’iné- 5π 5p π
p −π < x < − ou < x < p ou x = − .
quation cos(x) > sin(x) - p O 1 6 6 2
L’ensemble des solutions est :
équivaut à
3π
− <x< .
4
π
4
- 3p
4
5π 5π
S = −π ; − ∪ ; π ∪ − .
6 6
π
2 { }
Chapitre 12 ) Fonctions sinus et cosinus 301
-1 0 1 2 3p
5 − 17 5 − 17 h(x) 1 1
X′ = = - -
2×2 4 4 4
5 + 17 5 + 17 h(0) = 12 - 1 = 0
X ′′ = =
2×2 4 π 1 1 1
h = − = −
5 + 17 3 4 2 4
Or, > 1. On ne conserve donc que la solu-
4 h(p) = (- 1)2 - (- 1) = 2
5 - 17 5π 1 1 1
tion (dont une valeur approchée est 0,22). h = − = −
4 3 4 2 4
5 − 17 h(2p) = 1 - 1 = 0
On résout alors l’équation cos( x) = dans
4
]0 ; p].
88 La fonction g est la différence de deux fonctions
A l’aide de la calculatrice, on obtient x » 1, 35.
dérivables sur R, donc elle est aussi dérivable sur R,
donc sur [0 ; + ¥[.
» 1, 35rad (soit BOM ≈ 77, 3° ). Pour tout réel x > 0,
Ainsi, BOM
g¢(x) = 2x - 2(- sin(x)) = 2x + 2sin(x).
Ainsi, il existe bien un point M de # tel que AM = 2MP.
On ne peut pas déterminer directement le signe de
) = 5 − 17 .
Ce point M cherché est tel que cos(BOM g¢(x), aussi on détermine la dérivée seconde g²(x).
4 Pour tout réel x > 0,
87 a) Voici la courbe g²(x) = 2 + 2cos(x) = 2(1 + cos(x)).
2
représentative de la Or, pour tout réel x, - 1 < cos(x) < 1
1
fonction h à l’écran de soit 1 + cos(x) > 0. Ainsi, g²(x) > 0 sur [0 ; + ∞[ .
la calculatrice. 1 2 3 4 5 6 La fonction g¢ est donc croissante sur [0 ; + ¥[.
Il semble que la fonction - 1 Or, g¢(0) = 0, donc pour tout réel x > 0, g¢(x) > 0.
h soit décroissante sur La fonction g est donc croissante sur [0 ; + ¥[.
π 5π π 5π
0 ; et π ; et croissante sur ; π et ; 2π .
3 3 3 3 89 Le coefficient directeur de la tangente T1 est le
b) La fonction cosinus est dérivable sur R, donc la nombre dérivé (cos(x1))¢ soit - sin(x1) et celui de la
fonction h est aussi dérivable sur R, donc sur [0 ; 2p]. tangente T2 est le nombre dérivé (sin(x2))¢ soit cos(x2).
Pour tout réel x, h¢(x) = (cos²(x))¢ - (cos(x))¢ T1 et T2 sont des droites parallèles si, et seulement si,
h¢(x) = 2 ´ (- sin(x)) ´ cos(x) - (- sin(x)) leurs coefficients directeurs sont égaux, c’est-à-dire si,
h¢(x) = - 2sin(x) cos(x) + sin(x) = sin(x) (1 - 2cos(x)) et seulement si, - sin(x1) = cos(x2).
On dresse le tableau de signes de h¢(x) sur [0 ; 2p]. π 2
Or, pour x1 = x2 = − , −sin( x1) = cos( x2 ) = .
• sin(x) > 0 sur [0 ; p] et sin(x) < 0 sur [p ; 2p]. 4 2
304
91 • Les quatre nombres proposés sont bien des et f ′′( x) = −cos( x) − 3 sin( x).
solutions de l’équation (E). En effet : π
Or, sur 0 ; , cos(x) > 0 et sin(x) > 0 donc f ²(x) < 0.
π π 2 ( 2
sin− 2 cos2 − − 1 = − × 2 × 1 − 1) = 0 La fonction f¢ est donc strictement décroissante sur
4 4 2
sin(0) (2cos2(0) - 1) = 0 π
0 ; .
π π 2 ( 2
sin 2 cos2 − 1 = × 2 × 1 − 1) = 0
4 4 2 De plus, f ′(0) = −sin(0) + 3 cos(0) = 3 ,
sin(p) (2cos2(p) - 1) = 0 π π π
• - p est également une solution de l’équation (E). f ′ = −sin + 3 cos = −1.
2 2 2
En effet : sin(- p) (2cos2(- p) - 1) = 0
La fonction f ¢ est continue et strictement décrois-
• Conclusion : Lalie se trompe. π π
sante sur 0 ; et f ′(0) × f ′ < 0 , donc l’équation
2 2
92 Voici la figure annotée. π
S f ¢(x) = 0 admet une unique solution x0 dans 0 ; .
2
Avec la calculatrice, on
3 B obtient l’arrondi au
1 centième de x0 :
C x0 » 1,05.
a a π
De plus, f ¢(x) > 0 sur ]0 ; x0 [ et f ¢(x) < 0 sur x0 ; ,
D A H O 2
3
donc la fonction f admet un maximum en x0.
Objectif BAC
Soit H le point de coor-
4 E
données 2 × ; 0 , soit
8 5
H ; 0.
5
8 π 8
Le rayon du 3e cylindre est r = f = 2 − cos × ,
2π 5 4 5
93 Partie A soit r = 2 − cos .
1. a) La fonction sinus est dérivable sur R, donc la 5
2
fonction f est aussi dérivable sur R, donc sur [0 ; 4 ]. 2π 4
π × r 2 × h = π × 2 − cos × .
π π 5 5
Pour tout réel x de [0 ; 4 ], f ′( x) = b × × cosc + x.
4 4 2
4π 2π
b) Les tangentes en B et C à la courbe représentative Le volume du 3e cylindre est 2 − cos .
5 5
de la fonction f sont parallèles à l’axe des abscisses,
donc f¢(0) = 0 et f ¢(4) = 0. L’arrondi au centième est 7,19.
π Son volume est donc environ 7,19 unités de volume.
f¢(0) = 0 équivaut à b × × cos(c ) = 0 soit
4 b) Cas général
cos(c) = 0. OO ′ 4
π π La hauteur h de chaque cylindre est h = = .
Or, dans 0 ; cos(c) = 0 équivaut à c = . n n
2 2 k varie entre 0 et n - 1.
306
Questions-Tests Découvrir
4 a) L’ensemble des primitives de la fonction f sur 14 a) Pour tout réel x, f ( x) = c avec c Î R, donc
]0 ; + ∞[ est constitué des fonctions définies sur f ′( x) = 0. f est solution de (E) si, et seulement si,
]0 ; + ∞[ : x ln( x) + C où C est une constante réelle. f ′ = f + 1, c’est-à-dire 0 = c + 1 soit c = −1.
314
Acquérir des automatismes 24 f est dérivable sur R et, pour tout réel x,
f ′( x) = 1× e2 x−3 + x × 2e2 x−3 .
Donc f ′( x) = (2 x + 1)e2 x−3 .
Ainsi f est une solution sur R de l’équation différen-
tielle y ′ = (2 x + 1)e2 x−3 .
16 Lily a tort. La fonction x 2 x admet pour pri-
mitive sur R la fonction x x2 . 25 f est dérivable sur R et, pour tout réel x,
1
17 (2). En effet, les solutions sur R de l’équation dif- f ′( x) = − × (−3 sin(3 x − 1)).
3
férentielle y ′ = x2 sont les primitives sur R de la Donc f ′( x) = sin(3 x − 1).
fonction x x2 . Ainsi f est une solution sur R de l’équation différen-
tielle y ′ = sin(3 x − 1).
18 F est dérivable sur R et, pour tout réel x,
3 26 a) F est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et, pour tout réel
F′( x) = 3 x2 − × 2 x + 2 × 1 = 3 x2 − 3 x + 2. Ainsi
2 1
F′ = f et F est une primitive sur R de la fonction f. x > 0, F′( x) = 2 x ln( x) + x2 = 2 x ln( x) + x.
x
Donc F′( x) = x(2 ln( x) + 1).
19 F est dérivable sur R et, pour tout réel x,
Ainsi F′ = f et F est une primitive sur ]0 ; + ∞[ de la
F′( x) = 7 × cos( x) + 2 × 1 = 7 cos( x) + 2. Ainsi F′ = f
fonction f.
et F est une primitive sur R de la fonction f.
b) L’ensemble des primitives sur ]0; +∞[ de la fonc-
20 F est dérivable sur R et, pour tout réel x, tion f est constitué des fonctions x x2 ln( x) + C
F′( x) = 2e x + ( x2 + 2)e x = ( x2 + 2 x + 2)e x . définies sur ]0 ; + ∞[ où C est une constante réelle.
Ainsi F′ = f et F est une primitive sur R de la fonction f. c) G est une primitive sur ]0 ; + ∞[ de f donc il existe
une constante réelle C telle que pour tout réel x > 0,
21 1. F1 est dérivable sur R et, pour tout réel x, G( x) = x2 ln( x) + C.
F1′( x) = 3 x2 − 6 x − 24. Or G(e) = 1, ainsi e2 ln(e) + C = 1 soit C = 1 − e2 .
Or 3( x + 2)( x − 4) = 3( x2 − 2 x − 8) = 3 x2 − 6 x − 24. Donc la primitive sur ]0 ; + ∞[ de f qui vérifie
Ainsi F1 est une primitive sur R de la fonction f2. G(e) = 1 est définie par G( x) = x2 ln( x) + 1 − e2 .
2. F2 est dérivable sur R et, pour tout réel x,
F2′( x) = 3 x2 − 6 x + 2. 27 a) F est dérivable sur R et, pour tout réel x,
2 4
Or 3( x − 1)2 − 1 = 3( x2 − 2 x + 1) − 1 = 3 x2 − 6 x + 2. F′( x) = 3 × 4 x3 − × 2 x + 1 = 12 x3 − x + 1.
5 5
Ainsi F2 est une primitive sur R de la fonction f3.
Ainsi F′ = f et F est une primitive sur R de la fonction
3. F est dérivable sur R et, pour tout réel x,
f.
F′( x) = 3 x2 − 2 x + 2. Ainsi F est une primitive sur R b) L’ensemble des primitives sur R de la fonction f est
de la fonction f1. 2
constitué des fonctions x 3 x 4 − x2 + x + C
5
22 a) F est la fonction définie sur R par définies sur R où C est une constante réelle.
x −1 G est la primitive sur R de f qui vérifie G(1) = 0. Donc
F( x) = 2 . F est dérivable sur R et, pour tout réel
x +1 il existe une constante réelle C telle que pour tout réel
1× ( x2 + 1) − ( x − 1) × 2 x 2
x, F′( x) = . x, G( x) = 3 x 4 − x2 + x + C.
( x2 + 1)2 5
Ainsi f est solution sur R de l’équation différentielle 76 a) Pour tout réel x, g( x) = c avec c Î R, donc
3 y + y ′ = 9. g ′( x) = 0. g est solution de (E) si, et seulement si,
1 1
g ′ = g + 6, c’est-à-dire 0 = c + 6 soit c = −24.
74 a) Pour tout réel x, g( x) = c avec c Î R, donc 4 4
g ′( x) = 0. g est solution de (E) si, et seulement si, 1
b) f est solution de (E) si, et seulement si, f ′ = f + 6.
1 4
g ′ = 2g + 1, c’est-à-dire 0 = 2c + 1 soit c = − . 1
2 Or g ′ = g + 6. Ainsi, f est solution de (E) si, et
b) f est solution de (E) si, et seulement si, f ′ = 2f + 1. 4 1
seulement si, f ′ − g ′ = (f − g) c’est-à-dire
Or g ′ = 2g + 1. Ainsi, f est solution de (E) si, et 1 4
(f − g)′ = (f − g). Autrement dit, f est solution de
seulement si, f ′ − g ′ = 2(f − g) c’est-à-dire 4
(E) si, et seulement si, f - g est solution de l’équa-
(f − g)′ = 2(f − g). Autrement dit, f est solution de
1
(E) si, et seulement si, f - g est solution de l’équa- tion différentielle y ′ = y.
4
tion différentielle y ′ = 2 y.
c) f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout
c) f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout 1
x
réel x, f ( x) − g( x) = ke2 x où k est un nombre réel, réel x, f ( x) − g( x) = ke 4 où k est un nombre réel,
1 1
x
c’est-à-dire f ( x) = ke2 x − . c’est-à-dire f ( x) = ke 4
− 24.
2
Les solutions sur R de l’équation différentielle Les solutions sur R de l’équation différentielle
1
1 1 x
y ′ = 2 y + 1 sont donc les fonctions x ke2 x - y′ = y + 6 sont donc les fonctions x ke 4 - 24
2 4
définies sur R où k est un nombre réel.
définies sur R où k est un nombre réel.
75 a) Pour tout réel x, g( x) = c avec c Î R, donc d) f est solution sur R de l’équation différentielle
1
g ′( x) = 0. g est solution de (E) si, et seulement si, y ′ = y + 6 donc il existe un nombre réel k tel que
4 4
1
g ′ = −3g + 4, c’est-à-dire 0 = −3c + 4 soit c = . x
3 f ( x) = ke 4 − 24.
′
b) f est solution de (E) si, et seulement si, f = −3f + 4. Or f(4) = 0, ainsi ke1 − 24 = 0 soit k = 24 e−1.
Or g ′ = −3g + 4. Ainsi, f est solution de (E) si, et seu- Donc la solution sur R de l’équation différentielle
lement si, f ′ − g ′ = −3(f − g ) c’est-à-dire 1
y ′ = y + 6 qui s’annule en 4 est la fonction f définie
(f − g)′ = −3(f − g). Autrement dit, f est solution de 4 1 1
x −1+ x
(E) si, et seulement si, f - g est solution de l’équa- sur R par f( x) = 24 e−1e 4 − 24 = 24 e 4 − 24.
tion différentielle y ′ = −3 y.
c) f est solution de (E) si, et seulement si, pour tout 77 a) Les solutions sur R de l’équation différentielle
-3
réel x, f ( x) − g( x) = ke−3 x où k est un nombre réel, y ′ = 2 y − 3 sont les fonctions x ke2 x - soit
4 3 2
c’est-à-dire f ( x) = ke−3 x + . 2x
x ke + définies sur R où k est un nombre réel.
3 2
Chapitre 13 ) Primitives. Équations différentielles 321
Pour se tester
tielle y ′ = a y avec a = f ′(0).
(7) Ainsi, pour tout réel x, il existe un réel k tel que
f ( x) = keax .
Or f(0) = 1, ainsi ke0 = 1 soit k = 1.
Donc, pour tout réel x, f ( x) = eax .
88 1. C 2. D 3. D 4. B
92 a) • Sur ]0 ; + ∞[ :
89 1. B, D 2. B, C 3. A, D 4. A, B, D F est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et, pour tout réel x > 0,
−2
F′( x) = 3 .
90 1. Faux. Les solutions sur R de l’équation diffé- x
rentielle y ′ = 2 y sont les fonctions x ke2 x 1
Pour tout réel x > 0, G( x) = 2 − 3. Ainsi G est déri-
définies sur R où k est un nombre réel. x −2
vable ]0 ; + ∞[ et, pour tout réel x > 0, G′( x) = 3 .
f est solution sur R de l’équation différentielle x
y ′ = 2 y donc il existe un nombre réel k tel que Ainsi, les fonctions F et G sont deux primitives d’une
f ( x) = ke2 x . Or f(0) = 1, ainsi ke0 = 1 soit k = 1. même fonction sur ]0 ; + ∞[.
Donc la solution sur R de l’équation différentielle • Sur ]− ∞ ; 0[ :
y ′ = 2 y qui vérifie f(0) = 1 est la fonction f définie F est dérivable sur ]− ∞ ; 0[ et, pour tout réel x < 0,
sur R par f( x) = e2 x . On en déduit que f(1) = e2 ≠ 0. −2
F′( x) = 3 .
On peut aussi écrire que les solutions d’une telle x
1
équation différentielle sont soit nulle sur R soit ne Pour tout réel x < 0, G( x) = 2 + 2. Ainsi G est déri-
x −2
s’annulant pas sur R. Comme f(0) = 1, on se trouve vable ]− ∞ ; 0[ et, pour tout réel x < 0, G′( x) = 3 .
dans le second cas. Ainsi f(1) ne peut être égal à 0. x
Ainsi, les fonctions F et G sont deux primitives d’une
2. Vrai. En effet, la fonction f est dérivable sur ]0 ; + ∞[
même fonction sur ]− ∞ ; 0[.
et pour tout réel x,
b) • S’il existe une constante réelle C telle que, pour
1× x − ( x + 1) × 1 x x + 1 x
f ′( x) = e + e . tout x ¹ 0, G( x) = F( x) + C. Alors, si x > 0,
x2 x
1 1
− 3 = 2 + C donc C = −3.
ex x 2
x
Ainsi f ′( x) − f ( x) = −
.
x2 1 1
Et, si x < 0, 2 + 2 = 2 + C donc C = 2.
On en déduit que f est solution sur ]0 ; + ∞[ de (E). x x
On obtient donc une contradiction.
Ainsi, il n’existe pas de constante réelle C telle que,
pour tout x ¹ 0, G( x) = F( x) + C.
• On en déduit que les fonctions F et G ne diffèrent
114 Partie A
2. Dans le cas où f : x k x2 , le vecteur sous-tangent
semble ne pas être constant quelque soit la valeur de
k ¹ 0.
3. a) et b) De même.
c) Dans le cas où f : x ek x , le vecteur sous-tangent
semble constant quelque soit la valeur de k ¹ 0.
Partie B
1. a) Dm admet pour équation y = f ′(m)( x − m) + f (m)
b) N(m ; 0).
Le point T est l’intersection entre la droite Dm et l’axe
des abscisses.
2. a) Dans le cadre rouge, on saisit : x + h. Ainsi son abscisse vérifie : f ′(m)( xT − m) + f (m) = 0
Dans le cadre vert, on saisit : (1 − 0.2* h)* y + 0.6* h. f (m)
c’est-à-dire x T = − + m.
b) Voici l’écran f ′(m)
obtenu lors de f (m)
Donc T − + m ; 0.
l’exécution de f ′(m)
f (m)
Solution(150,0.1) : c) On en déduit que NT − ; 0 ,
f ′(m)
f (m)
c’est-à-dire NT = − i.
f ′(m)
2. a) Une fonction f dont la courbe représentative
admet un vecteur sous-tangent constant égal à ai
f (m)
Voici l’écran vérifie donc, pour tout réel m, − = a soit
1 f ′(m)
obtenu lors de f ′(m) = − f (m). Autrement dit, f est solution sur R
l’exécution de a 1
de l’équation différentielle y ′ = − y.
Solution(1500,0.01) : a
b) Les solutions sur R de l’équation différentielle
1
1 - x
y ′ = − y sont les fonctions x ke a définies sur
a
R où k est un nombre réel.
Ce sont les fonctions dont la courbe représentative
c) A long terme, la masse de sel se stabilise vers 2,9 kg. admet un vecteur sous-tangent constant égal à ai .
1
127 1. On pose g = .
p
La fonction p est dérivable et ne s’annule pas donc la
p′
fonction g est dérivable et g ′ = − 2 .
p c) On cherche t tel que p(t ) = 196273, c’est-à-dire
m
g est solution sur [0 ; + ∞[ de y ′ = αy + β signifie = 196273 soit m = 196273(1+ Ce−amt ).
−amt
1 + Ce m − 196273
que, sur [0 ; + ∞[ , g ′ = αg + β.
On en déduit que −amt = ln d’où
196273 × C
p′ 1 1
m − 196273
Autrement dit, sur [0 ; + ∞[ , − = α + β. t= ln .
−am 196273 × C
2
p p
D’après les données, t » 294,4. Selon ce modèle, la
Ceci est équivalent, sur [0 ; + ∞[ , à p ′ = αp + βp2 .
population maximale sera atteinte à un million près à
Ainsi, p est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation diffé- partir de l’année 2085.
rentielle y ′ = αy + βy 2 .
Or p est solution sur [0 ; + ∞[ de l’équation différen- 128 a) La base du réservoir est un disque de rayon
tielle y ′ = a y(m − y) soit y ′ = am y − a y 2 . Ainsi, 1 m, A = π ×12 = π m2.
b) Ainsi, πh′ = −0,025 h d’où, pour tout réel t > 0,
α = am et β = −a.
h′(t ) 0,025
On en déduit que g est solution de (E1) si, et seule- =− .
h(t ) π
ment si, g est solution de y ′ = am y − a. h′(t )
c) Une primitive de est 2 h.
2. Les solutions sur [0 ; + ∞[ de l’équation différentielle h(t )
-a Ainsi il existe une constante réelle K telle que, pour
y ′ = am y − a sont les fonctions t ke-amt - 0,025
am tout réel t > 0, 2 h(t ) = − t + K soit
1
soit t ke−amt + définies sur [0 ; + ∞[ où k est un 0,025 K π
m h(t ) = − t + C avec C = .
nombre réel. 2π 2
Les solutions sur [0 ; + ∞[ de l’équation différentielle d) On en déduit qu’il existe une constante réelle C
y ′ = a y(m − y) sont donc les fonctions 0,025 2
telle que, pour tout réel t > 0, h(t ) = − t + C .
1 m 2π
t soit t définies sur 0,025 2
1 kme−amt + 1
ke−amt + e) h(0) = 4 donc − × 0 + C = 4 soit C2 = 4.
m 2π
[0 ; + ∞[ où k est un nombre réel. Or C est une constante positive puisque d’après c),
0,025
En posant C = km, on en déduit que l’expression de C = h(t ) + t pour tout t > 0. Ainsi C = 2.
m 2π
la fonction p est de la forme p(t ) = où C On en déduit qu’il existe une constante réelle C telle
1+ Ce−amt
est une constante réelle. 0,025 2
que, pour tout réel t > 0, h(t ) = − t + 2 .
m 2π
3. a) Pour tout réel t > 0, p(t ) = .
1+ Ce−amt Le réservoir arrête de se vider lorsque la hauteur
Ainsi, pour tout réel t > 0, d’eau est nulle. On cherche donc t > 0 tel que
−amCe−amt am2Ce−amt 0,025 2
p ′(t ) = −m = . h(t ) = 0 soit − t + 2 = 0. On en déduit que
(1 + Ce−amt )2 (1 + Ce−amt )2 2π
0,025
Comme a > 0 , pour tout réel t > 0, p ′(t ) > 0 et la − t + 2 = 0 soit t = 160π ≈ 503 secondes.
2π
fonction p est croissante sur [0 ; + ∞[.
b) - am est un nombre négatif donc lim e−amt = 0. 129 1. Pour tout réel t, f (t ) = A cos(wt ) + B sin(wt ).
t →+∞ Ainsi pour tout réel t, f ′(t ) = −Aw sin(wt ) + Bw cos(wt )
Ainsi la limite de la fonction p en + ¥ est égale à m. et f ′′(t ) = −Aw 2 cos(wt ) − Bw 2 sin(wt ).
336
Questions-Tests
situé au-dessous de la courbe sur [t0 ; t0 + h] et
celle du rectangle situé au-dessus de la courbe
[t0 ; t0 + h], c’est-à-dire :
ht02 < !(t0 + h) - !(t0) < h(t0 + h)2.
On obtient alors (h > 0) :
1 a) (1) b) 7,5 (réponse (2)) !(t0 + h) − !(t 0 )
t 02 < < (t 0 + h)2
h
2 (2) 3 (2) 4 (2) 5 (3)
b) Pour t0 et t0 + h dans [0 ; 5] avec h < 0, on
obtient de même :
- h (t0 + h)2 < (!(t0) - !(t0 + h) < - ht02
Découvrir
puis (- h > 0) :
!(t0 + h) − !(t 0 )
(t 0 + h)2 < < t 02
h
c) lim (t 0 + h)2 = t 02 donc d’après le théorème
h→0
!(t 0 + h) − !(t 0 )
des gendarmes lim = t 02 .
1 Encadrement d’une aire h→0 h
On en déduit que la fonction ! est dérivable en
1 b) L’intervalle [0 ; 1] est découpé en n intervalles t0(t0 Î [0 ; 5]) et !¢(t0) = t02, soit !¢(t0) = v(t0).
1
de même longueur . 2 a) Pour tout réel t Î [0 ; 5], !¢(t) = v(t).
n
k k + 1 La fonction ! est la primitive de la fonction v sur
Sur chaque intervalle ; (0 < k < n - 1),
n n l’intervalle [0 ; 5] telle que !(0) = 0.
on construit un rectangle au-dessous de la courbe b) Pour t Î [0 ; 5], !(t) est la distance parcourue
k
de « hauteur » f et un rectangle au-dessus par la particule à l’instant t.
n
k + 1
de la « hauteur » f .
n
Savoir-faire
c) sn représente la somme des aires des rec-
tangles situés au-dessous de la courbe et Sn celle
des rectangles situés au-dessus de la courbe.
2 Aire et primitive 1 J C
342
I1 + I2 = ∫
1 x 1 x3 ∫ f( x)dx < 0.
0 1 + x2
d x + ∫0 1 + x2 dx −1/ 2
b) Pour tout réel x de [0 ; 3], f(x) ˘ 0 donc
1 x + x3 1 3
I1 + I2 = ∫
0 1+ x 2
dx = ∫ x dx
0
∫0 f( x)dx > 0.
1 1 2. Pour tout réel x Î [- 4 ; - 1], - 1 < f(x) < 2.
1
I1 + I2 = x2 = . D’après l’intégration des inégalités :
2 0 2 −1 −1 −1
1
c) Donc I2 = − I1 = − ln(2)
1 1 ∫−4 −1dx < ∫−4 f( x)dx < ∫−4 2 dx, donc
2 2 2 −1
1 −3 < ∫ f( x)dx < 6
I2 = (1 − ln(2)) −4
2
Pour tout réel x Î [0 ; 1], 0 < f(x) < 2.
54 Avec la relation de Chasles : 1 1
Donc 0 < ∫ f( x)dx < ∫ 2 dx , soit
4 0 4 0 0
I = ∫ | x | dx = ∫ −x dx + ∫ x dx 1
−3 −3 0 0 < ∫ f( x)dx < 2.
1 0 1 4 0
I = − x2 + x2
2 −3 2 0 59 a) Pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 1],
346
63 a)
∫−1(t + 2)e dt = 5e − e − [e ]−1
3
1 1 1 7 t 3 −1 3 −1 3
1
µ = ∫ ( x2 + x − 2)dx = x3 + x2 − 2 x = − ∫−1(t + 2)e dt = 5e − e − e + e = 4e
0 3 2 0 6
b) On résout dans [0 ; 1] l’équation : 69 a) Pour tout réel x de I = [0 ; 2], on pose :
7 5 u(x) = 3x + 1 u¢(x) = 3
x2 + x − 2 = − , soit x2 + x − = 0
6 6 v¢(x) = e- x v(x) = - e- x
Pour se tester
J = [ x2e x ]10 − ∫ 2 xe x dx , donc J = e - 2I.
0
b) Pour tout réel x de I = [0 ; 1], on pose :
u(x) = x u¢(x) = 1
x
v¢(x) = e v(x) = ex
u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I.
D’après la méthode d’intégration par parties : 73 1. B 2. C 3. C
1
I = [ xe x ]10 − ∫ e dx = x
e − [e x ]10
0 74 1. B, C 2. A, B 3. A, C, D
I = e − (e − 1) = 1.
c) Alors J = e - 2I = e - 2 75 1. L’affirmation est vraie.
π En effet, cet encadrement découle de la représenta-
71 Pour tout réel x de I = 0 ; , on pose : tion graphique de la fonction h.
2
u(x) = x2 u¢(x) = 2x 2. L’affirmation est fausse.
v¢(x) = cos(x) v(x) = sin(x) En effet,
2 2 2 2
u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I.
∫0 (f ( x) + 3)dx = ∫0 f ( x)dx + ∫0 3dx = ∫0 f ( x)dx + 6
D’après la formule d’intégration par parties :
π π π 3. L’affirmation est vraie.
2 2 2 2
∫0π x cos( x)dx = [ x2 sin( x)]π0 2 − 2∫0 x sin( x)dx En effet, pour tout réel x de I = [0 ; 1], on pose :
2 2 π 2 u(x) = 1 - 2x u¢(x) = - 2
∫0 x cos( x)dx = 4 − 2∫0 x sin( x)dx v¢(x) = e - x
v(x) = - e- x
π u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I.
Pour tout réel x de I = 0 ; , on pose :
2 D’après la méthode d’intégration par parties :
u(x) = x u¢(x) = 1 1 1
−x
v¢(x) = sin(x) v(x) = - cos(x) ∫0 (1− 2 x)e dx = [−(1 − 2 x)e− x ]10 − ∫ 2e− x dx
0
u et v sont dérivables sur I, u¢ et v¢ sont continues sur I. 1
−x
∫0 (1− 2 x)e dx = e −1
+ 1 − 2[−e− x ]10
D’après la formule d’intégration par parties :
π π π 1
−x
∫0
2
x sin( x)dx = [−x cos( x)]0 2 − ∫ 2
−cos( x)dx ∫0 (1− 2 x)e dx = e−1 + 1 − 2(−e−1 + 1) = 3e−1 − 1
0
348
Or, F¢(x) = f(x) et F¢(- x) = f(- x), donc = 2 + ln(5) − ln(e−1 + 4)
j¢(x) = f(x) + f(- x) 81 a) On note G la fonction définie sur ]0 ; + ¥[
2. f est une fonction impaire sur I, donc pour tout réel par :
x de I, f(- x) = - f(x) et donc j¢(x) = 0. 1 1
G( x) = x 4 ln( x) − x 4 + C1.
j est une fonction constante sur I et j(0) = 0 (d’après 4 16
la définition de j) donc pour tout réel x de I, j(x) = 0. G est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel x > 0,
3. f est une fonction paire sur I, donc pour tout réel x 1 1
G′( x) = x3 ln( x) + x3 − x3 = x3 ln( x).
de I, f(- x) = f(x) et donc j¢(x) = 2f(x). 4 4
Alors, il existe un nombre réel C tel que pour tout réel Ainsi, G est une primitive de la fonction x x3ln(x)
x de I, j(x) = 2F(x) + C. sur ]0 ; + ¥[. x
1 1
Or j(0) = F(0) = 0, donc C = 0. b) Pour tout réel x > 0, F( x) = t 4 ln(t ) − t 4 ,
4 16 1
Donc pour tout réel x de I, j(x) = 2F(x), soit donc :
1 1 1
x x F( x) = x 4 ln( x) − x 4 +
∫−x f (t )dt = 2∫0 f (t )dt 4 16 16
350
96 a) Pour tout réel x de I, rème des gendarmes, la suite (In) est convergente et
1 1 lim In = 0.
- 1 < sin(x) < 1 et x > 0 donc − < f ( x) < . n→+∞
x x
352
105 1. a) On conjecture que f est croissante sur ]0 ; 1] • Intersection de * et d :
et décroissante sur [1 ; + ¥[. 1 1 1 a
= a x équivaut à x2 = donc x = =
On conjecture que f est positive sur ]0 ; e] et négative x a a a
a
sur [e ; + ¥[.
d’où A ; a
a b
b) f est dérivable sur ]0 ; + ¥[ et pour tout réel x > 0,
• Intersection de * et d¢ : B ; b
1 b
f ′( x) = 1 − ln( x) + x × − = −ln( x) • Intersection de *¢ et d :
x
2 2 2 2a
x 0 1 + ¥ = a x équivaut à x2 = donc x = =
x a a a
f ¢(x) + 0 - 2a
d’où D ; 2a
1 a 2b
; 2b
f (x)
• Intersection de *¢ et d¢ : C
b
Donc f est croissante sur ]0 ; 1] et décroissante sur
L’aire du domaine coloré est, en u.a. :
[1 ; + ¥[.
Pour tout réel x de ]0 ; + ¥[, xC xA 2 x
b x − 1 dx + − 1 dx + D 2 − a xdx
• si x < e, alors ln(x) < 1 donc f(x) ˘ 0 ∫x B
x
∫ xC
x x
∫ xA
x
• si x ˘ e, alors ln(x) ˘ 1 donc f(x) < 0 2b a
2a
b b x2 a
2. • 0 < a < e = x2 − ln( x) + [ln( x)] a + 2 ln( x) − a
e
f est continue et positive sur [a ; e], donc !(a)=∫ f ( x)dx. 2 b 2b
2 a
b b a
a
• a > e b 2 1 1 b 1 1 1
= × − ln(2) + ln(b) − × − ln(b) − ln(a)
f est continue et négative sur [e ; a], donc 2 b 2 2 2 b 2 2
a e 1 1 1
!(a) = −∫ f ( x)dx = ∫ f ( x)dx. − ln(2) + ln(b) + ln(2) − ln(a) − 1 + ln(a) +
e a 2 2 2
b) Pour tout réel x de ]0 ; + ¥[, on pose : 1 − ln(2) 1 1 a 2 ln(2) − 1 1 b
1 = − ln(2) + ln + = ln .
u(x) = 1 - ln(x) u ′( x) = − 2 2 2 b 2 2 a
x
1 2
v¢(x) = x v( x) = x 107 La parabole a une équation de la forme y = ax2
2
avec a > 0. Le problème consiste à déterminer a.
u et v sont dérivables sur ]0 ; + ¥[, u¢ et v¢ sont conti-
nues sur ]0 ; + ¥[. Notons M le point d’intersection de la parabole avec
D’après la formule d’intégration par parties : (BC) dont l’abscisse k est positive.
1 2 e e 1 1
e
On a donc ak2 = 1 donc k = .
∫a f ( x)dx = 2 x (1− ln( x)) a − ∫a − 2 xdx a
e 1 2 1 2 e 1
L’aire du domaine vert vaut et s’exprime en fonc-
∫a f ( x)dx = −
2
a (1 − ln(a)) − − x
4 a tion de a par :
4
354
Objectif BAC
1 1− x 1 1
I0 − I1 = ∫ 2 dx = [ x ]0 2 =
0 1− x 2
1 1
Donc I1 = I0 − = ln(2) −
2 2
3. a) Pour n entier naturel,
114 Partie A 1 xn 1 x n+1
In − In+1 = ∫ 2 dx − ∫ 2 dx
1. La hauteur d’un arceau est donnée par : 0 1− x 0 1− x
7 1 5 1 x n (1 − x ) 1
f(0) = − × 2 = In − In+1 = ∫ 2 dx = ∫ 2 x ndx
2 2 2 0 1− x 0
2. a) Pour tout réel x,
1 1 n+1
f ′( x) = − (e x − e− x ), donc x n+1
1
2
2 In − In+1 = = 2
1
1 + (f ′( x))2 = 1 + (e2 x + e−2 x − 2) n + 1
0 n +1
4 b) n désigne un entier naturel, n ˘ 1.
1 2x
1 + (f ( x)) = (e + e−2 x + 2)
′ 2
4 I ¬ ln(2)
1
1 + (f ′( x))2 = (e x + e− x )2 Pour k allant de 0 à n-1
4
α1 1 1 k +1
b) I = ∫ (e x + e− x )dx = [e x − e− x ]α0
0 2 2
1 I ← I− 2
I = (eα − e−α ) k +1
2
La longueur d’un arceau, en mètre, est égale à : Fin Pour
2I = ea - e- a. À la sortie de l’algorithme, la variable I contient In.
Partie B 4. a) D’après les propriétés des intégrales :
1 xn 1 1 1
1. La quantité de bâche nécessaire pour recouvrir la 0<∫ 2 dx < ∫ 2 n−1 dx , soit 0 < In < n .
0 1− x 0 2 2
façade nord est égale à :
α α 1
b) lim n 0 , d’après le théorème des gendarmes
∫−α f ( x)dx = 2∫0 f ( x)dx car la courbe # admet l’axe n→+∞ 2
des ordonnées pour axe de symétrie. lim In = 0.
n→+∞
La quantité pour la façade sud est égale à : 5. a) Pour tout entier naturel non nul,
α 1
2 ∫ f( x)dx − 2 car on tient compte de l’ouverture Sn = + (I1 − I2 ) + (I2 − I3 ) + + (In−1 − In )
0 2
ABCD dont l’aire est égale à 2. d’après la formule établie en 3.a.
356
2π
Calcul de ∫π 2 (2π − 2 x)sin( x)dx
π
Pour tout réel x de ; 2π , on pose :
2
u(x) = 2p - 2x u¢(x) = - 2
v¢(x) = sin(x) v(x) = - cos(x)
D’après la formule d’intégration par parties :
124 D’après la relation de Chasles : 2π
I=∫
π
2
(π −2 x − π)sin( x)dx
∫π 2 (2π − 2 x)sin( x)dx
0
2π
2π = [−(2π − 2 x)cos( x)]π2π − ∫π 2 cos( x)dx
+∫π (π −2 x − π)sin( x)dx. 2 2
2 2π
π ∫π 2 (2π − 2 x)sin( x)dx = 2π −[2 sin( x)]π2π = 2π + 2
Si x ∈ 0 ; , alors 2x < p donc 2x - p < 0 et 2
2
|2x - p| = p - 2x. On obtient : I = 2 + 2p + 2 = 2p + 4.
360
2 Schéma de Bernoulli
Questions-Tests et loi binomiale
1
1 1. a) P(S) = = 0 , 2. b) 0,2 S
5 0,2 S
0,8 S
S 0,2 S
0,2 0,8 S
1 (2) {c ; a ; d} 2 (3) 3 3 (2) 120 0,8 S
0,2 S
15 0,8 0,2 S
1 1 S
4 (3)
0,8
5 a) (1) b) (1) S 0,2 S
8 4 3 0,8 S
0,8 S
6 a) (3) 0,9 b) (1) 0,12 c) (2) 0,39
2. k 0 1 2 3
P(X = k) 0,512 0,384 0,096 8 ´ 10- 3
Par exemple, P(X = 3) = 0,2 ´ 0,2 ´ 0,2 = 8 ´ 10- 3.
Découvrir
Savoir-faire
1 Succession d’épreuves
indépendantes 2 a) Dé 1 Pièce
2 1
1 1
1 Gène A Gène B Gène C Issue 1 2 2
0,1 C ABC 2 1
0,04 B 1 2 1
0,9 C ABC 6 2
A 1 1 2
0,02 0,1 C ABC
0,96 B 6 2 1
0,9 C ABC 1 3 1
0,1 C ABC 6 2 2
0,98 0,04 B 1
A 0,9 C ABC 1 2 1
0,1 C ABC 6 4 1
0,96 B 1 1 2 2
0,9 C ABC
6 2 1
5 1
2 a) P(ABC) = 0,02 ´ 0,04 ´ 0,1 = 8 ´ 10- 5 1
2 2
6 1
La probabilité que, chez l’animal choisi, les trois 2 1
6 1
gènes aient muté est 8 ´ 10- 5. 2 2
b) P(ABC) = 0 , 98 × 0 , 96 × 0 , 9 = 0 , 84672. Issue (1 ; 1) (1 ; 2) (2 ; 1) (2 ; 2) (3 ; 1) (3 ; 2)
La probabilité que, chez l’animal choisi, les trois 1 1 1 1 1 1
gènes n’aient pas muté est 0,84 672. Probabilité
12 12 12 12 12 12
−3
c) P(ABC) = 0 , 02 × 0 , 96 × 0 ,1 = 1, 92 × 10 . Issue (4 ; 1) (4 ; 2) (5 ; 1) (5 ; 2) (6 ; 1) (6 ; 2)
La probabilité que, chez l’animal choisi, seul le 1 1 1 1 1 1
Probabilité
gène B n’ait pas muté est 1,92 ´ 10- 3. 12 12 12 12 12 12
0,44
S
0,56
_
S
0,44 S
_
Acquérir des automatismes
0,56 S
0,44 S
0,56 S _
_ 0,44 0,56 S
S 10 Expérience 1 4 issues Expérience 2 36 issues
_ 0,44 S
0,56 S _ Expérience 3 12 issues
0,56 S
11 a) Exemples : (A ; 3) et (B ; 7)
6 a) Chaque naissance est une expérience aléa- b) Exemples : (A ; B) et (C ; A)
toire à deux issues :
• le succès S : « L’enfant est une fille » 12 a) P((H ; a)) = 0,08 b) P((H ; b)) = 0 ,18
• l’échec S : « L’enfant est un garçon ». c) P((H ; c)) = 0 , 3.
362
Donc P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 2) + P(X = 3) =
(p + q)3 = 13 = 1. n n
Pour se tester
3. Hypothèse de récurrence : ∑ p k q n−k = ( p + q)n
k = 0 k
c’est-à-dire
n n k −1 n−k −1
p n + p n−1q + + p q +
1 n − k + 1
n n−1
46 1. C 2. B 3. A + pq + q n
n − 1
47 1. A, C, D 2. B, C 3. A, D 4. A, B, C • On sait de plus que, pour tout i, 0 < i <n,
n n
=
i n − 1
48 1. Faux
Ainsi,
En effet, pour les moins de 18 ans, l’univers est
n n−1 n k −1 n−k +1
E1 = {F ; H} ; pour les 18 à 60 ans, l’univers est E2 = E1 ; p n + p q + +
k − 1 p q +
pour les 60 ans et plus, l’univers est E3 = E1 = E2. n − 1
Donc l’univers de cette expérience aléatoire est n
+ pq n−1 + q n
E = E1 ´ E2 ´ E3 et il comporte 2 ´ 2 ´ 2 soit 8 issues. 1
2. Vrai En multipliant cette ligne par p, on obtient la pre-
En effet, p = P(F ; F ; F) + P(H ; H ; H) mière ligne bleue.
45 30 18 55 45 12 • On repart de l’hypothèse de récurrence et on sait
p= × × + × ×
100 75 30 100 75 30 n
que = 1. Ainsi, en multipliant (p + q)n par q, on
p = 0,24. n
3. Vrai obtient la deuxième ligne bleue.
En effet, p¢ = P(F ; F ; F) + P(F ; F ; H) + P(H ; F ; • On sait que, pour tout k tel que 1 < k <n,
F) + P(F ; H ; F) n + 1 n n
k = n − k + k
45 30 18 45 30 12 55 30 18
p′= × × + × × + × × En additionnant les deux premières lignes bleues, on
100 75 30 100 75 30 100 75 30
45 45 5 18 obtient alors la troisième ligne.
+ × × Par exemple :
100 75 30
n k n+1−k n k n+1−k
p ′ = 0 , 474. + p q
k − 1 p q k
=
n n k n+1−k
k − 1 + k p q =
S’entraîner
n n k n+1−k n + 1 k n+1−k
= p q
n + 1 − k + k p q k
.
50 P(X ˘ 1) = 1 - P(X = 0)
n
49 1. P(X > 1) = 1 − p 0 (1 − p)n
k 0 1 2 0
n
P(X = k) q2 2pq p2 Or = 1 et p0 = 1, donc P(X ˘ 1) = 1 - (1 - p)n.
0
366
54 a) G
0,08
V _
0,4 0,92 G
_ 0,28 G
0,6
V
0,72
_
G
d)
b)
Partie C
a) F(0,85) = P(X < 0,85) = P(X = 0)
n 2 0 2 n 3 n
Or P(X = 0) = 1 − = .
0 5 5 5
3 n
On cherche donc n tel que = 0 ,1296.
5
ln(0 ,1296)
n= = 4.
Partie B 3
ln
1. a) X suit la loi binomiale B(40 ; 0,02). 5
b) F(1,2) = P(X < 1,2) = P(X < 1)
b) P(X < 2) » 0,954.
F(1,2) = P(X = 0) + P(X = 1)
La probabilité que deux pièces au plus soient 4 2 1 3 3
défectueuses est environ égale à 0,954. F(1, 2) = 0 ,1296 +
1 5 5
2. P(Y < 2) = P(Y = 0) + P(Y = 1) + P(Y = 2) F(1,2) = 0,475 2.
0, 80 0 , 81 0 , 82 20
P(Y < 2) = e−0 ,8 × + e−0 ,8 × + e−0 ,8 × 82 1. a) X1 suit la loi binomiale B80 ; soit
0! 1! 2! 600
1
P(Y < 2) » 0,953. B80 ; .
30 45
On constate à nouveau que ces deux probabilités X2 suit la loi binomiale B100 ;
1500
sont très proches. soit B(100 ; 0,03).
374
b) Loi de probabilité de X + Y :
Questions-T
S’entraîner
ests c 2
1
3
1
4
1
5
1
6
1
P(X + Y = c )
8 4 4 4 8
Espérance de X + Y :
1 1 1 1 1
E(X + Y) = × 2 + × 3 + × 4 + × 5 + × 6
1 (2) 2 a) (3) b) (1) 8 4 4 4 8
=4
3 a) (3) b) (1) 4 a) (2) b) (3)
3 On observe que E(X + Y) = E(X) + E(Y).
2 Propriétés de la variance
Savoir-faire
V(X + Y) = V(X) + V(Y) = 108 , 25.
378
Pour se tester 2 2
∑ai pi q j + b j pi q j = ai pi ∑q j + pi ∑b j q j
2
j =1 j =1 j =1
2 2
Or ∑q j = 1 et ∑b j q j = E(Y)
j =1 j =1
51 1. B 2. C 3. B 4. D 5. B 2
Donc ∑ai pi q j + b j pi q j = ai pi + piE(Y)
j =1
52 1. A, B, C 2. B, C 3. C 4. A, D
On obtient ainsi les deux premières expressions.
3 3
53 1. Faux. En effet, si on note X le résultat du pre- Puis, ∑ai pi = E(X) et ∑pi = 1, ce qui donne la
i =1 i =1
mier dé et Y le résultat du second, alors dernière expression.
P(Z = 10) = P(X = 4) × P(Y = 6)
+P(X = 5) × P(Y = 5) 56 a) Les variables aléatoires 2X et X + X ne sont
+P(X = 6) × P(Y = 4) pas égales. En effet, elles ne prennent pas les mêmes
1 1 1 1 valeurs. 2X prend comme valeurs les doubles des
Donc P(Z = 10) = + + =
36 36 36 12 valeurs de X, alors que X + X prend comme valeurs
2. Vrai. En effet, les variables X et Y sont indépen- toutes les sommes possibles de deux valeurs prises
dantes donc P({X = 4} ∩ {X = 6}) par X.
1 1 1 b) V (2X) = 22 V (X) = 4 × 20 , 25 = 81
= P(X = 4) × P(Y = 6) = × = .
6 6 36
3. Vrai. En effet, les paramètres de cette loi binomiale 57 Parcours 1
sont n = 12 et p = 0 , 3 donc E(X) = 12 × 0 , 3 = 3, 6. X est la variable aléatoire qui donne le résultat obtenu
4. Faux. En effet, l’écart-type de la somme S50 est égal avec la première roue.
à 50σ(X) et 50 ¹ 7. Voici la loi de probabilité de X :
a 2 5 10 20
3 2 2 1
P(X = a)
8 8 8 8
Ainsi E(X) = 7 et V(X) = 33,75.
S’entraîner Z est la variable aléatoire qui donne le résultat obtenu
avec la seconde roue.
Voici la loi de probabilité de Y :
b 0 15 30
1 4 1
54 (1) E(Z) = 1× b = b P(Y = b )
6 6 6
V(Z) = (b − b)2 × 1 = 0 Ainsi E(Y) = 15 et V(Y) = 75.
(2) E(aX) = aE(X) et V(aX) = a2 V(X) Z est la variable aléatoire qui donne la somme des
(3) E(Y) = E(aX + Z) = E(aX) + E(Z) nombres obtenus. Z = X + Y, et X et Y sont indépen-
donc E(X) = aE(X) + b dantes, donc :
Les variables aX et Z sont indépendantes E(Z) = E(X) + E(Y) = 22
donc V(Y) = V(aX + Z) = V(aX) + V(Z), V(Z) = V(X) + V(Y) = 108,75
donc V(Y) = aV(X). Parcours 2
(4) Si a et b sont deux nombres réels et X est une variable a) X est la variable aléatoire qui donne le résultat
aléatoire, alors la variable aléatoire Y = aX + b vérifie obtenu sur la bande du haut, Y celle qui donne le
E(Y) = aE(X) + b et V(Y) = a2 V(X). résultat obtenu sur la bande du bas.
63 a) X est la variable aléatoire qui donne le Il s’agit d’une relation quadratique, les points sont sur
nombre de parties gagnées au premier jeu et Y celle une courbe qui rappelle celle de la fonction racine
qui donne le nombre de parties gagnées au second carrée.
jeu.
b) X suit la loi binomiale de paramètres n = 10 et 66 a) X suit la loi binomiale de paramètres n = 40
p = 0 , 8. et p = 0 , 2.
Y suit la loi binomiale de paramètres n = 8 et b) P(X = 10) ≈ 0 ,107
p = 0 , 2. c) P(X > 10) ≈ 0 , 268
c) E(X) = 8 et V(X) = 1, 6. d) E(X) = 8 et σ(X) ≈ 2, 53.
E(Y) = 1, 6 et V(Y) = 1, 28. e) Les 52 numéros constituent un échantillon de taille
c) Z = X + Y, et X et Y sont indépendantes, ainsi 52 de la loi de probabilité de X. Le nombre total de
E(Z) = E(X) + E(Y) = 9 , 6 pages publicitaires est donc donné par la variable
et V(Z) = V(X) + V(Y) = 2, 88. aléatoire somme S52.
76 a) X est la variable aléatoire qui, pour un votant 80 L’écart-type pour un ticket est σ ≈ 3, 74. On
tiré au hasard, vaut 1 s’il compte voter pour ce candi- peut considérer un ensemble de n tickets comme un
dat et 0 sinon. X suit la loi de Bernoulli de paramètre échantillon de taille n. L’écart-type du gain moyen
3, 74
p = 0 , 52. Ainsi, σ(X) ≈ 0 , 5. dans de ces échantillons est .
On cherche donc n tel que : n
Donc pour les échantillons de taille 1 000, l’écart-type
0, 5 3, 74
du pourcentage est σ = , ce qui donne < 0 ,1
σ ≈ 0 , 016. 1000 n
3, 74
Pour diviser cet écart-type par 2, il faut multiplier la n>
0 ,1
taille de l’échantillon par 4.
0, 5 σ n > 37, 4
En effet, on obtient alors σ′ = = .
4 000 2
n > 1398 , 76
77 Voici la fonction Python. Il faut donc au moins 1 399 tickets.
Objectif BAC
78 On note p et q les probabilités respectives d’ob-
tenir 1 et 6.
81 Partie A
La somme des probabilités est égale à 1, donc
4 1 1. Arbre de probabilités :
V
p + + q = 1, ce qui donne q = − p. 0,9
6 3
Puisque l’espérance pour des échantillons de 100 lan- E _
p
1100
0,1 V
cers est proche de , on peut considérer que
3 V
1-p _ 0,6
11 E
l’espérance est égale à .
3 _
Par conséquent : 0,4
V
2+3+4+5 11 2. D’après la formule des probabilités totales,
p+ + 6q =
6 3 P(V) = p × 0 , 9 + (1 − p) × 0 , 6
7 6 11 P(V) = 0 , 9 p + 0 , 6 − 0 , 6 p
p + + − 6p =
3 3 3 P(V) = 0 , 3 p + 0 , 6
2
−5 p = − 3.a) P(V) = 0 , 675 donc 0 , 3 p + 0 , 6 = 0 , 675, ce qui
3 donne 0 , 3 p = 0 , 075, donc p = 0 , 25.
2
p= b) On doit calculer la probabilité :
15
P(V ∩ E) 0 , 25 × 0 , 9 1
1 2 1 PV (E) = = = .
et on en déduit q = − = . P(V) 0 , 675 3
3 15 5 Partie B
1. a) La somme des probabilités est égale à 1, donc
79 a) Chaque variable aléatoire Xi suit la loi de Ber- 0 , 23 + p1 + 0 , 21 + 0 ,14 + p2 = 1, ce qui donne
1 1
noulli de paramètre . Donc E(X i ) = . p1 + p2 = 0 , 42.
n n
386
1 Vers l’inégalité
de Bienaymé-Tchebychev
Savoir-faire
1
1 L’espérance de X est µ = 100 × = 50 , la
2
1 1
variance de X est V = 100 × × = 25.
2 2
2 a) d 5 8 10 12
2 1. a) La variable aléatoire X suit la loi binomiale
P(X − µ > d) 0,37 0,13 0,06 0,02
de paramètres 100 et 0,65.
V
1 0,39 0,25 0,17 b) µ = 100 × 0 , 65 = 65
d2
et σ = 100 × 0 , 65 × 0 , 35 = 22, 75 ≈ 4 , 77
b) On conjecture que pour tout nombre réel σ2
c) Pour tout nombre réel d > 0, P(X − µ> d) < 2 ;
V
d > 0, P(X − µ> d) < 2 . avec d = 2s, on obtient : P(X − µ> 2σ) < 0 , 25. d
d
Chapitre 17 ) Concentration. Loi des grands nombres 391
S’entraîner
0 , 24
P(Mn − 0 , 4> 0 ,1) <
n × 0 , 01
24
soit P(Mn − 0 , 4> 0 ,1) < .
n
b) Pour tout entier naturel n > 1,
24 n
0 < P(Mn − 0 , 4> 0 ,1) <
n 23 (1) V = ∑ P(X = xi ) × ( xi − µ)2
24 i =1
lim = 0 , d’après le théorème des gendarmes (2) On peut décomposer la somme précédente :
n→+∞ n
lim P(Mn − 0 , 4> 0 ,1) = 0.
n→+∞
V= ∑ P(X = xk ) × ( xk − µ)2
xk ∈ H
La probabilité que la variable moyenne Mn prenne
+ ∑ P(X = xk ) × ( xk − µ)2 ,
une valeur en dehors de l’intervalle ]0,39 ; 0,41[ est de xk ∉ H
plus en plus proche de 0 lorsque n devient grand.
24
donc V > ∑ P(X = xk ) × ( xk − µ)2 .
c) On cherche n tel que < 10-5 , c’est-à-dire xk ∈ H
5 n (3) Or pour tout xk Î H, xk − µ> δ ,
n > 24.10
donc ( xk − µ)2 > δ 2
On prend N = 24.105.
et P(X = xk ) × ( xk − µ)2 > P(X = xk ) × δ2 .
d) Pour n > 24.105, Mn donne une valeur de 0,4 à une
Finalement,
précision de 0,1 avec un risque de 10- 5.
V > ∑ P(X = xk ) × ( xk − µ)2 > δ 2 ∑ P(X = xk )
xk ∈ H xk ∈ H
(4) Or ∑ P(X = xk ) = P(H), donc V > δ2P(H)
x ∈H
k
V
(5) On en déduit que P(H) < 2 , c’est-à-dire
Pour se tester V δ
P(X − µ> δ) < 2 et on obtient l’inégalité de
δ
Bienaymé-Tchebychev.
X1 + X2 + + X 4 040
24 On note F = où chaque
20 1. D 2. D 3. A 4 040
variable Xk suit la loi de Bernoulli de paramètre p.
21 1. A, C 2. C, D 3. C L’espérance de Xk est égale à p et sa variance à
p(1 - p), donc l’espérance de F est égale à p et sa
22 1. Vrai. En effet, d’après l’inégalité de Bienaymé- p(1 − p)
variance à .
Tchebychev : 4 040
1 1 D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev :
P(X − µ> 3σ) < et < 0 ,15.
9 9 Pour tout nombre réel d > 0,
2. Vrai. En effet, d’après l’inégalité de Bienaymé- p(1 − p)
P(F − p> δ) <
Tchebychev : 4 040δ 2
V Et avec l’événement contraire :
P(X − µ> δ) < 2 , p(1 − p)
δ P(F − p< δ) > 1 −
or P(X − µ< δ) = 1− P(X − µ> δ), 4 040δ 2
V Voici le tableau de variations de la fonction f définie
donc P(X − µ< δ) > 1 − 2 . sur [0 ; 1] par f( x) = −x2 + x.
δ
3. Faux. En effet, s’il existe un nombre réel t > 0 tel 1
x 0 1
que pour tout n Î N*, 2
P(Mn − µ> t ) > 10−10 , alors on ne peut pas avoir 1
f (x) 4
lim P(Mn − µ> t ) = 0 et on obtient une contra- 0 0
n→+∞
diction avec la loi des grands nombres.
Le maximum de la fonction f : x x(1− x) sur l’in-
100 × p × (1 − p) 1 1
4. Vrai. En effet, P(S − 100 p> 10) < tervalle [0 ; 1] est donc p(1 − p) < .
100 4 4
soit P(S − 100 p> 10) < p(1 − p)
Donc P(S − 100 p< 10) > 1 − p(1 − p), On en déduit alors que :
1
soit P(S − 100 p< 10) > p2 − p + 1. P(F − p< δ) > 1 −
16160δ 2
394
396
2σ
La proportion des échantillons tels que m j − µ<
est environ 95 %. n
Pour n = 100 sauts et une simulation de taille N = 100
k=3 de Xn, on obtient une moyenne m telle que ½m½> 2
avec une fréquence d’environ 5 %.
3σ X + X n ,2 + + X n ,N
La proportion des échantillons tels que m j − µ< c) MN = n ,1
n N
est environ 99 %.
Les variables aléatoires Xn,k sont identiques de même
d) Avec l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, on obtient :
loi d’espérance 0 et d’écart-type σ = n.
kσ 1
PMn − µ> < 2 , donc : D’après l’inégalité de concentration, pour tout
n k
nombre réel d > 0,
σ n
PMn − µ> <1 P(MN> δ) < 2 .
n Nδ
2σ d) Pour n = 100, N = 100 et d = 2, on obtient :
PMn − µ> < 0 , 25
n P(M100 > δ) < 0 , 25.
3σ 1 1 Comparé aux fréquences obtenues par simulation, ce
PMn − µ>
< ≈ 0 ,11 résultat est loin d’être optimal.
n 9 9
Ces résultats montrent le caractère non optimal de
l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev. 34 Pour tout réel d > 0,
σ2
P(X − µ> δ) < 2 ,
δ
33 1. a) À chaque saut, la puce se déplace aléatoi- On pose d = ls avec l réel, l > 1
rement, soit d’un saut vers la droite, soit d’un saut 1
P(X − µ> λσ) < 2 .
vers la gauche. λ
La variable aléatoire Dn suit la loi binomiale de para- 1
Donc P(X − µ< λσ) > 1 − 2 , c’est-à-dire :
mètres n et p = 0,5. λ λ2 − 1
P(µ − λσ < X < µ + λσ) > .
b) L’espérance de Dn est égale à n ´ 0,5 et sa variance λ2
est égale à n ´ 0,5 ´ 0,5 = n ´ 0,25
c) Après n sauts : 35 X donne 1 lorsqu’on obtient Pile et 0 lorsqu’on
Xn = 1 ´ Dn + (- 1)(n - Dn) obtient Face
Xn = 2Dn - n. x 0 1
d) On en déduit que l’espérance de Xn est 1 3
P(X = x)
m = 2 ´ n ´ 0,5 - n = 0 et sa variance est : 4 4
1 3
σ2 = 4 × n × 0 , 25 = n, σ = n. L’espérance de X est µ = × 0 + × 1 = 0 , 75.
4 4
2. a) La variable x a pour valeur l’abscisse de la puce. La variance de X est :
À chaque saut, un nombre aléatoire a est choisi dans 1 3
V = (0 − 0 , 75)2 + (1 − 0 , 75)2 = 0 ,1875
l’intervalle [0 ; 1[. 4 4
Si a < 0,5, on admet qu’il s’agit d’un saut vers la On lance n fois la pièce, la fréquence d’apparition de
gauche, alors x ← x −1. Pile est donnée par :
Si a > 0,5, il s’agit d’un saut vers la droite, alors X + X2 + + X n
M= 1 où chaque variable aléatoire
x ← x + 1. n
Xk est identique à X.
La fonction X renvoie x pour résultat.
L’inégalité de concentration donne :
b) La fonction Moyenne renvoie la moyenne des N
Pour tout réel d > 0,
abscisses obtenues lors des N simulations de Xn. 0 ,1875
P(Mn − 0 , 75> δ) < .
c) On simule Q échantillons de taille N de Xn, on nδ 2
obtient Q moyennes : m1, m2, …, mQ. Avec d = 0,05, on obtient :
75
La fonction Proportion renvoie la proportion des P(Mn − 0 , 75> 0 , 05) < .
n
moyennes mk telles que mk > δ où d est un nombre On en déduit que :
réel, d . 0, donné en paramètre. 75
P(Mn − 0 , 75< 0 , 05) > 1 −
La variable l représente le nombre de moyennes mk n
75
telles que mk > δ. P(0 , 7 < Mn < 0 , 8) > 1 − .
n
Chapitre 17 ) Concentration. Loi des grands nombres 397
Objectif BAC
75 75
1- > 0 , 95, soit < 0 , 05, c’est-à-dire n > 1 500.
n n
Pour n > 1 500, P(0 , 7 < Mn < 0 , 8) > 0 , 95.
x = 5 − 2t
Sujet n° 1 Or
y = −5 + 3t
z = 2 + t
−2 x + 3 y + z − 5 = 0
équivaut à
1 1. • BC2 = (0 − (− 1))2 + (1 − 1)2 + (2 − 0)2 = 5 x = 5 − 2t
• CD2 = (6 − 0)2 + (6 − 1)2 + (− 1 − 2)2 = 70
y = −5 + 3t
• BD2 = (6 − (−1))2 + (6 − 1)2 + (− 1 − 0)2 = 75
z = 2 + t
Ainsi BD2 = BC2 + CD2 donc le triangle BCD est rec-
−2(5 − 2t ) + 3(−5 + 3t ) + (2 + t ) − 5 = 0
tangle en C d’après la réciproque du théorème de
x = 5 − 2 × 2 = 1
Pythagore.
y = −5 + 3 × 2 = 1
Son aire est est égale à
BC ´ CD soit
2 z = 2 + 2 = 4
5 × 70 5 t = 2
soit = 14 .
2 2 Ainsi, les coordonnées de H sont (1 ; 1 ; 4).
2. a) BC(1 ; 0 ; 2) 5. a) AB(−6 ; 6 ; − 2)
donc BC ⋅ n = 1× (−2) + 0 × 3 + 2 × 1 = 0. donc AB = (−6)2 + 62 + (−2)2 = 76
CD(6 ; 5 ; − 3)
AC(−5 ; 6 ; 0)
donc CD ⋅ n = 6 × (−2) + 5 × 3 + (−3) × 1 = 0.
donc AC = (−5)2 + 62 + 02 = 61.
BCD est un triangle rectangle non aplati donc les vec-
).
teurs BC et CD ne sont pas colinéaires. b) On a : AB ⋅ AC = AB × AC × cos(BAC
Ainsi le vecteur n est orthogonal à deux vecteurs Or AB ⋅ AC = (−6) × (−5) + 6 × 6 + (−2) × 0 = 66.
non colinéaires du plan (BCD), il en est un vecteur
) = 66 66
normal. Donc cos(BAC = .
76 × 61 4 636
b) L’équation du plan (BCD) est donc de la forme :
≈ 14 , 2°.
À l’aide de la calculatrice, on trouve BAC
- 2x + 3y + z + d = 0.
Or B appartient au plan (BCD),
2 Partie A
donc - 2(-1) + 3 ´ 1 + 0 + d = 0 soit d = - 5.
a) (2). En effet la pente de la tangente à la courbe au
On en déduit qu’une équation cartésienne du plan
point d’abscisse 1 est égale à - 2.
(BCD) est : - 2x + 3y + z - 5 = 0.
b) (3). En effet, la fonction f est convexe sur l’inter-
3. Une représentation paramétrique de la droite d de
valle [1 ; 3]. Ainsi, la fonction f ¢ est croissante sur l’in-
vecteur directeur n et passant par le point A est :
x = 5 − 2t tervalle [1; 3].
y = −5 + 3t t ∈ R Partie B
z = 2 + t a) La fonction u est dérivable et pour tout x > 0,
4. H est le projeté orthogonal du point A sur le plan 1
u ′( x) = + 1.
(BCD), il s’agit donc du point d’intersection de la x 1+ x
Donc pour tout x > 0, u ′( x) = > 0.
droite d et du plan (BCD). x
x 0 a +¥
Pour tout réel x,
- 0 + (ex − 1)(2ex + 1) = 2e2x + ex - 2ex - 1
u (x)
soit (ex - 1)(2ex + 1) = 2e2x - ex - 1.
Partie C On en déduit que pour tout réel x,
1
1. On a lim = +∞ et lim ln( x) = −∞. g¢(x) = (ex - 1)(2ex + 1).
x→ 0 x x→ 0
x>0 x>0 b) Pour tout réel x, 2ex + 1 > 0, ainsi g¢(x) est du
Par opérations sur les limites, on en déduit que : signe de ex - 1.
lim f( x) = +∞. Or ex - 1 > 0 équivaut à ex > 1 soit x > 0.
x→ 0
x>0
On en déduit que g est décroissante sur ]-∞ ; 0] et
2. a) f est dérivable sur ]0 ; + ∞[. croissante sur [0 ; + ∞[. Le minimum de g sur R est
Pour tout réel x > 0, donc g(0) = 0.
1 1 1
f ′( x) = 2 (ln( x) − 2) + 1 − . c) Pour tout entier naturel n,
x x x
un + 1 - un = e2un - eun - un = g(un).
Ainsi pour tout réel x > 0,
1 Or d’après la question précédente, pour tout réel x,
f ′( x) = 2 (ln( x) − 2 + x − 1). g(x) > 0.
x
On en déduit que pour tout réel x > 0, Ainsi pour tout entier naturel n, un + 1 - un > 0.
1 1 On en déduit que la suite (un) est croissante.
f ′( x) = 2 (ln( x) + x − 3) soit f ′( x) = 2 u( x).
x x 2. a) Pour tout entier naturel n,
b) Pour tout réel x > 0, x2 > 0 donc f ¢(x) est du signe eun(eun - 1) = e2un - eun = g(un)
de u(x). On en déduit que f est décroissante
soit un + 1 = eun(eun - 1).
sur ]0 ; a] et croissante [a ; + ∞[.
b) Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété :
3 1. a) 0,25
J « un < 0 ».
R _ • Initialisation : Pour n = 0, u0 = a < 0.
0,4
0,75 J La propriété P(0) est donc vraie.
Sujet n° 2
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
un < 0.
c) (un) est donc une suite croissante majorée par 0.
Elle est donc convergente.
d) Lorsque a = 0, la suite est croissante et majorée 1 1. a) À l’aide d’une calculatrice, on obtient les
par 0, donc tous les termes de la suite valent 0. valeurs suivantes :
La limite de la suite (un) est donc égale à 0. n 0 1 2 3 4 5 6 7 8
3. a) La suite (un) est croissante et u0 = a, ainsi pour un 2 3,4 2,18 1,19 0,61 0,31 0,16 0,08 0,04
tout entier naturel n, un > a. b) On peut conjecturer que la suite (un) est décrois-
b) Pour tout entier naturel n, un > a > 0. sante à partir du rang 1.
Donc, comme g est croissante sur [0 ; + ∞[, on a 2. a) Pour tout entier naturel n > 1, P(n) est la pro-
15
g(un) > g(a). priété : « un > ´ 0,5n ».
4
Or pour tout entier naturel n, un + 1 - un = g(un). • Initialisation :
Ainsi pour tout entier naturel n, un + 1 - un > g(a). 15
Pour n = 1, u1 = 3,4 et ´ 0,51 = 1,875
c) Pour tout entier naturel n, P(n) est la propriété: 15 4
donc u1 > ´ 0 , 51.
« un > a + n ´ g(a) ». 4
• Initialisation : La propriété P(1) est donc vraie.
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel
Pour n = 0, u0 = a et a + 0 ´ g(a) = a.
k > 1, la propriété P(k) est vraie c’est-à-dire que
D’où u0 > a + 0 ´ g(a). 15
uk > ´ 0,5k (hypothèse de récurrence).
La propriété P(0) est donc vraie. 4
1
• Hérédité : on suppose que, pour un entier naturel k, uk + 1 = uk + 3 ´ 0,5k.
5
la propriété P(k) est vraie c’est-à-dire que 1 15
Donc uk +1 > × × 0 , 5k + 3 × 0 , 5k .
uk > a + k ´ g(a) (hypothèse de récurrence). 5 4
Or uk + 1 - uk > g(a) donc uk + 1 > g(a) + uk. 15
Ainsi uk +1 > × 0 , 5k .
4
Ainsi uk + 1 > g(a) + a + k ´ g(a).
Or 0,5k > 0,5k + 1.
Soit uk + 1 > a + (k + 1) ´ g(a). 15
On en déduit que uk +1 > × 0 , 5k +1.
La propriété P(k + 1) est donc vraie. 4
La propriété P(k + 1) est donc vraie.
• Conclusion : pour tout entier naturel n, la propriété
• Conclusion : pour tout entier naturel n > 1, la pro-
P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier naturel n,
priété P(n) est vraie, c’est-à-dire, pour tout entier
un > a + n ´ g(a). 15
naturel n > 1, un > ´ 0 , 5n.
d) Le minimum de g est atteint en x = 0 et vaut 0. 4
Comme a > 0, on a donc g(a) > 0. b) Pour tout entier naturel n > 1,
1
Ainsi lim a + n × g(a) = +∞. un+1 − un = un + 3 × 0 , 5n − un .
n→+∞ 5
Ainsi pour tout entier naturel n > 1,
On en déduit que la limite de la suite (un) est égale
4
à + ∞. un+1 − un = − un + 3 × 0 , 5n.
5
4. a) Voici l’algorithme complété : On en déduit grâce à la question précédente que
pour tout entier naturel n > 1,
4 15
un+1 − un < − × × 0 , 5n + 3 × 0 , 5n
5 4
soit un + 1 - un < 0.
c) On en déduit que la suite (un) est décroissante à
partir de n > 1. De plus, d’après la question 2. a),
15
pour tout entier naturel n > 1, un > × 0 , 5n > 0.
b) La valeur affichée est 36. 4
f ( x) > f (e) et f( x) > e. pour tout réel t > 0, f ′′(t ) = 50e 2 > 0.
2. a) Démontrons par récurrence que pour tout entier La fonction f est donc convexe sur [0 ; + ∞[.
naturel n, un > e. Partie B
• Initialisation : u0 = 5 > e. La propriété est vraie 1. a) Pour tout réel t > 0, u ′(t ) = 0,
pour n = 0. 1 1
donc u ′(t ) + u(t ) = 0 + × 20 = 10.
• Hérédité : on suppose que pour un entier naturel k, 2 2
uk > e, alors d’après la question 1. c), f (uk ) > e et u est bien une solution de l’équation (E).
uk+1 > e. b) v est solution de (E) si, et seulement si,
La propriété est donc vraie à l’ordre k + 1. 1
v ′ + v = 10.
• Conclusion : pour tout entier naturel n, un > e. 2
410
200e
−
(1− e ) < 5 ou encore 40(1− e ) < e .
n
2
−
1
2
−
1
2
n
2
2 1
Donc P(X = 1) = 5 × × 4 = 5 =
3 3
10
3
10
243
.
(g − h)′ + 2(g − h) = 0. Autrement dit, g est solution 0,25 est compris entre 0 et 1, donc d’après la consé-
de (E) si, et seulement si, g - h est solution de (E0). quence du théorème des valeurs intermédiaires,
4. Les solutions de l’équation (E) sur [0 ; + ∞[ sont l’équation f (t ) = 0,25 admet une unique solution a
donc les fonctions t ke−2t + 2te−2t définies sur sur [0 ; + ∞[.
[0 ; + ∞[ où k est un nombre réel. b) À l’aide de la calculatrice, on trouve :
1,34 < a < 1,35.
5. f est une solution de l’équation (E) donc il existe un
nombre réel k tel que pour tout réel t > 0, Partie C
f (t ) = (k + 2t )e−2t . 1. g(1) = 1 − f (1) = 1 − 3e−2 ≈ 0,59.
Or f(0) = 1 donc ke0 = 1 et k = 1. On obtient pour Le taux de défaillance du réfractomètre est d’environ
tout réel t > 0, f (t ) = (1 + 2t )e−2t . 59 % au bout d’une heure.
2. g(t ) < 0,75 équivaut à 1 − f (t ) < 0,75
Partie B
2t soit f (t ) > 0,25.
1. a) f (t ) = (1 + 2t )e−2t = e−2t +
.
e2t D’après la question 2. de la Partie B, on en déduit
lim − 2t = −∞, donc lim e−2t = 0. que la durée d’utilisation du réfractomètre est d’envi-
t →+∞ t →+∞ ron 1,34 h.