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La reconnaissance de la littérature
1) Les Académies.

2)  Les salons.

3)  Le public.

Les trois publics

de l’Ancien Régime

Public Public
populaire restreint
Public
mondain
urbain

Public populaire

•  Extrêmement nombreux

•  Extrêmement peu important dans la

valorisation des écrivains et de la littérature
(moderne)

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La littérature de colportage

•  Ouvrages pratiques (almanachs, etc.).

•  Livres pieux.
•  « Littérature » populaire du Moyen Âge et de la
Renaissance

Public restreint

•  Extrêmement peu nombreux

•  Extrêmement important dans la valorisation

et la reconnaissance des écrivains et de la
littérature (moderne)

L’opinion publique
(2e moitié du XVIIIe s. en France)

•  Indépendante de l’opinion officielle; hostile à la

Royauté.
•  Ancrée dans les Lumières.
•  Liée à l’apparition des journaux d’opinion.
•  Lieux spécifiques: promenades, tavernes, cafés.
•  Joue un rôle essentiel dans la Révolution
française de 1789.

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François Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778)

François Marie Arouet, dit Voltaire Jean-Jacques Rousseau

(1694-1778) (1712-1778)

La reconnaissance de la littérature
1) Les Académies.

2)  Les salons.

3)  Le public.

4) L’État royal.

Jusqu’à Louis XIV

•  Les écrivains ont une position subalterne dans

le système monarchique.
•  Ils rendent hommage au roi.
•  Ils écrivent l’histoire du règne (poste
d’historiographe royal).

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Vaux-le-Vicomte

Nicolas Fouquet (1615-1680)

De Fouquet à Louis XIV

•  Le Vau (architecte)
•  Le Nôtre (concepteur de jardins)
•  La Fontaine
•  Perrault
•  Racine
•  Molière…

Sous Louis XIV, la littérature…

… devient l’art national (en valorisant, d’abord

et avant tout, la littérature de l’époque de
Louis XIV).

… est chargée de décrire (d’écrire) le règne.

… doit faire l’éloge du Roi.

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La vie des lettres à l’âge classique

4) Le lien avec le protecteur

Situation économique de l’écrivain à

l’âge classique

•  Il vend son manuscrit au libraire (ou au

directeur de troupe)
•  La vente est totale: l’acquéreur possède
l’œuvre absolument.
•  Absence de tout droit pour l’auteur.

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(Exceptions relatives)

Molière Voltaire

Revenus personnels

1)  Les écrivains nobles.

2)  Les membres du clergé.

3) Les écrivains fonctionnaires ou bourgeois.

Le clientélisme
Noble
(patron, maître)


Relation de service


Écrivain
(client, serviteur, créature)

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Le mécénat


Noble Écrivain
(Mécène)

Relation de reconnaissance

Le mécénat
•  Louis XIV devient le plus grand mécène du
royaume (pensions, institutions, chantiers…).
•  Le mécénat, dans les faits, est souvent proche
du clientélisme…
•  … mais il marque un nouvelle étape dans la
valorisation et la reconnaissance des écrivains.

Les nouveaux modes d’indépendance de

l’écrivain

1)  L’indépendance financière (Voltaire).

2)  L’écrivain professionnel (Diderot).

Denis Diderot (1713-1784)

3) La marginalité revendiquée (Rousseau).

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Les nouveaux modes d’indépendance de

l’écrivain

1)  L’indépendance financière (Voltaire,
Beaumarchais).

2)  L’écrivain professionnel (Diderot).

La « littérature » à l’âge classique

1)  « L’âge de l’éloquence »:

La conception rhétorique de la littérature

La rhétorique

= Art et technique du discours, développés dans

l’Antiquité.
= Cadre universel de la production et de la
réception littéraires, du XVIe au XVIIIe siècle.

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Opposition de la modernité à la
rhétorique
•  La modernité valorise le nouveau; la
rhétorique est ancienne et valorise les
modèles.
•  La modernité croit au génie individuel et à la
spontanéité; la rhétorique est une discipline
contraignante.
•  La modernité considère que la littérature est
autosuffisante; la rhétorique veut une
littérature utile.

Différences entre les conceptions rhétorique et

moderne de la littérature


Décloisonnements


Décentrement

Décloisonnements

•  La littérature / Les autres discours

•  L’écrivain / Les autres producteurs de discours
•  L’oral / L’écrit
•  La création / La critique

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Conception moderne

Conception classique

= Éloquence


= Bien dire

Un décentrement

La littérature,
sous-domaine de l’éloquence

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Transformations terminologiques

« Littérature » (classique) = érudition

Littérature (moderne) = « Belles lettres »

Paradoxe du statut de la littérature à

l’âge classique

•  Littérature au sens large (travail sur la langue

et la forme) = omniprésente.
•  Littérature au sens restreint (genres
littéraires, « Belles-Lettres ») = part minime,
statut défavorisé, en fonction de leur
caractère inutile.
•  Fin du paradoxe à partir du XIXe siècle: fusion
du sens large et du sens restreint.

Travail d’écriture Belles-Lettres

(commun à tous) (écrivains)

« Littérature »
au sens moderne
[Travail d’écriture devient
spécifique aux écrivains]

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