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COURS DE

METHODOLOGIE DE RECHERCHE APPLIQUEE

En effet, le mémoire a un objectif double :


- Prouver notre capacité à penser [U1]en étudiant un problème de façon
original à partir d’une hypothèse argumentée ;
- Prouver notre capacité à canaliser cette [U2]pensée en utilisant une
démarche scientifique et rationnelle faisant appel à plusieurs méthodes de
recherche
Tout travail de recherche part d’un questionnement. L’on ne doit pas s’attendre
à avoir la réponse qu’on attend.

Tout d’abord, il faut savoir comment aller de la pensée à l’écriture.

En effet, avant de commencer à écrire et après avoir précisé le thème à traiter, il


faut effectuer :
- Une clarification des idées ; Celle-ci dépend de la revue de la littérature
(l’ensemble de documents lus). Il est également important de choisir un
encadreur de manière stratégique, de par sa compétence, sa disponibilité.
Ceci permettra d’avoir un objectif clair
- Une clarification des raisons ; Savoir pourquoi est-ce qu’on aborde le
sujet ; Savoir à quel problème vient répondre le problème et leur cadre. Il
est possible dans ce sens de collecter les divers points de vue. La
clarification porte aussi sur les matériaux recueillis (documents, données
statistiques)
- Un rassemblement des outils de travail (ordinateurs, bloc note, un
dictionnaire, un livre de grammaire). « Nous avons obtenu des dividendes
sans aucuns frais » ;
- Faire un petit plan (qui n’est pas le plan du mémoire). C’est l’ensemble
de ces petits plans qui donneront le grand plan : celui du mémoire. Pour
faire ce plan, il faudra s’appuyer sur des outils et des documents
préalablement consultés ;
La rédaction d’un travail de recherche (thèse, mémoire, etc.) suppose
qu’on surmonte deux écueils :
Le premier écueil ou contradiction consiste à partir d’un discours linéaire, à
rendre compte d’une réalité qui est à la fois multiple et complexe qui se situe à
plusieurs niveaux
Le 2e écueil est le temps de rédaction. En effet, il est difficile d’écrire
régulièrement plus de 05 pages par jour. Et bien sûr ceci doit être fait de manière
cohérente. Une technique qui est conseillée pour palier à cela est de prendre un
grand carton que l’on doit placer sur la table du bureau. Sur ce carton sera inscrit
le sujet du mémoire en question, ensuite l’idée directrice (il est important
d’avoir une idée directrice avant de rédiger). Il doit également être inscrit un
minimum de plan.

ASTUCES IMPORTANTES :

Il est important de savoir que chaque partie devrait avoir équilibre au niveau des
pages. Une partie ou un chapitre ne doit pas être trop grand plus qu’un autre.

Il est possible de faire des dossiers de fiche de lecture ; chaque dossier peut
correspondre à un chapitre afin d’évoluer de manière cohérente et organisée.
Des conclusions de chapitre doivent également être faites et ces conclusions
doivent annoncer le chapitre suivant.

Dans certains cas, il sera question de reprendre les termes des auteurs. En effet,
lorsqu’on cite un auteur, l’on n’ajoute rien de personnel. Mais il est possible,
dans la mesure où la citation d’un auteur est trop longue, l’on pourrait mettre des
parenthèses puis deux points entre celles-ci. L’on fait une citation lorsque ce que
l’on est en train de dire est particulier ou original. Lorsqu’on cite, l’on doit éviter
donc éviter de le faire à tort et à travers. Une citation n’a de sens que par rapport
à la place qu’elle occupe ou à la dynamique qu’elle implique dans le mouvement
de notre pensée. (Ayant développé une idée propre, l’on pourrait supposer que
cela est un peu prétentieux de notre part, alors il est important de citer un auteur
qui est allé dans le même sens que l’idée que l’on veut mettre en exergue).
En effet, il est anormal de citer un grand auteur pour annoncer une idée
banale. Il faut aussi éviter les citations trop longues.
Si le rédacteur pense que l’auteur qu’il cite, a donné des informations très
pertinentes, et qu’une simple synthèse ne peut être faite. Cette note devra être
écrite, mais la prochaine fois qu’elle reviendra sur une autre page, il faudra ici,
utiliser une abréviation approprié (op.cite ; idem ; ibidem).
Lorsque l’on doit citer un auteur, il est important d’avoir lu l’ouvrage en
question. Il est déconseillé de citer un ouvrage dont on ne maitrise pas le
contenu. Il existe par exemple des citations à l’intérieur des ouvrages que nous
lisons, mais ces citations ne doivent pas être utilisées dans le cadre de notre
travail de recherche car il serait impossible de donner de crédit, ni de justifier ce
qui se dit dans cette citation. Il est possible dans ce cas de figure de citer plutôt
l’auteur de l’ouvrage et mentionner la page où apparait la citation en question.
Dans le cadre des travaux de recherche, les citations sont mentionnées entre
guillemets. Les mots ou phrases qui se trouvent dans une autre langue, quant à
elles sont écrite en italique.

- La Note de bas de page


La note de bas de page peut servir à des renvois internes. (Exple : lorsqu’on
développe une idée que l’on veut faire comprendre que cette idée a déjà été
mentionnée dans un chapitre précédent, on peut utiliser « voir supra ». Mais
lorsqu’on veut faire comprendre qu’il n’est pas encore nécessaire de développer
une idée, mais que l’on va le faire plus loin, on utilise « voir infra » qui veut dire
voir plus loin, ou en dessous.
La note de bas de page est aussi un lieu de commentaire. Lorsqu’on rédiger un
par exple un paragraphe sur une guerre, dans la note de bas de page, l’on peut
mentionner des informations qui permettront de comprendre de manière brève
ce qu’était ou à quoi renvoyait cette guerre, bien sûr dans le cadre de notre
travail ; Ce commentaire permet donc d’apporter une précision. Il faut éviter de
faire de trop long commentaire, sinon cela pourrait être interpréter comme étant
un commentaire important qui aurait dû être évoqué plutôt dans le texte et non
dans la note de bas de page. Une autre chose importante est que les notes sont de
type infrapaginale.
LA REDACTION DU MEMOIRE

Au niveau de l’introduction :
Il est important au début de situer le sujet.
Il existe 04 éléments essentiels dans l’introduction :
- L’objectif que l’on veut atteindre (la problématique permet de répondre à
cela ; c’est le fait d’aborder une question sur un problème).
- Les idées principales (celles que l’on veut développer). Celles-ci doivent
être incluses dans l’introduction. Les idées secondaires ne doivent pas être
mentionnées dans cette partie.
- Le guide de lecture (c’est le plan qui sert de guide)
- Les concepts bien définis

L’emplacement de l’introduction
Les abréviations doivent se terminer par un point (Faire attention de mentionner
que dans le document, il y’a des abréviations, acronymes, sigles, alors qu’il n’y
en a pas.

La longueur de l’introduction ; elle n’est pas fixe. Tout est fonction du volume
de l’ouvrage.

La revue de littérature doit également être mentionnée au niveau de


l’introduction :
Ici, il ne s’agit juste de citer l’ouvrage. Il s’agit d’expliquer l’importance de la
question qu’aborde l’auteur dans son ouvrage et de faire le lien avec le mémoire
que l’on rédige.

Au niveau du développement :
Cette partie suppose que l’on a déjà eu à réaliser un certain nombre de tâches.
Cela suppose que l’on s’est déjà fixé un objectif précis. L’on ne peut rédiger si
l’on ne dispose pas préalablement d’un plan de rédaction (celui-ci permet de
nous guider tout au long de la rédaction). Tous les dossiers doivent déjà avoir
été regroupés à ce niveau.
Au niveau de la conclusion :
Pour être compris, il faut répéter les idées plusieurs fois ; Les idées mentionnées
préalablement dans les autres parties doivent donc être répétées dans cette partie.
Lorsque l’introduction annonce (ce que l’on veut dire et faire), la conclusion
quant à elle permet de rappeler le message et déboucher sur des propositions.
L’hypothèse émise au départ est donc vérifiée dans cette partie. A la fin, il est
important de faire le bilan ou le point. Pour bien faire le bilan, il faut tenir
compte de la rigueur d’analyse (celle-ci permet d’illustrer que les aspects du
problème ont été bien abordés dans le travail) et l’esprit de synthèse (qui
permet de discerner et accéder à l’essentiel en distinguant les idées principales,
des idées secondaires). Une fois que cela a été fait, l’on suggère qu’il y’ait à la
fin une ouverture du débat ou perspective.

LE ROLE DE L’ECRITURE
Après avoir étudié, réfléchi, collecté les données, il convient de partager avec les
autres. En écrivant, nous apprenons à maîtriser notre expérience, notre réflexion,
et à rendre notre pensée apte à affronter celle des autres. Il est donc
impératif/important de nous soucier du degré de communicabilité de notre texte.
Ce qui compte dans la rédaction à autrui, c’est moins ce que nous disons, que ce
qui est considéré comme important par le lecteur. Pour cela, il convient de
veiller à :
- La facilité de lecture (l’aisance avec laquelle un lecteur parcourt un texte)
- L’intérêt humain (il est centré sur la chaleur qui se dégage de la
communication, sur la richesse de la pensée de l’auteur, sur la profondeur
de son raisonnement, et surtout sur la possibilité de toucher la sensibilité
du lecteur). Pour cela, il convient de se mettre face à la personne à qui on
écrit ; parler dans son langage ; parler avec des images ; parler seulement
de ce que vous connaissez ; éviter les fautes d’orthographe et
d’étourderie ; éviter les fautes d’usage et du genre (il s’agit des fautes
communes dont on a suivi chez d’autres, mais qui ne sont pas
acceptables) ; éviter les fautes d’accord et d’incompréhension (il s’agit
des fautes que l’on fait lors de notre rédaction en pensant qu’il s’agit des
locutions acceptables, mais que les autres ne comprennent pourtant pas) ;
faire des nuances de mots ; faire attention aux paronymes (ils offrent une
même prononciation mais n’ont pas le même sens : exple… évènement et
avènement) ; utiliser des mots-liens ou connecteur logique ; faire des
euphémismes (c’est une figure de rhétorique qui sert à l’adoucissement
d’un mot jugé dur) ; mettre des ponctuations (elle mettent plus de clarté
dans un document en destinant par des signes : des rapports existants entre
les parties constitutives d’un texte en général, et de chaque phrase en
particulier.
Le Paragraphe : Dans un paragraphe, l’on développe une seule idée en essayant
de suive la démarche suivante. Primo, il faut présenter l’idée générale du
paragraphe en une formule claire et brève. Secundo, il faut expliquer les raisons
de ce choix en présentant sa propre opinion, mais surtout des faits car affirmer
sans prouver, c’est perdre sa crédibilité. Tercio, il faut nuancer pour ne pas faire
d’affirmations péremptoires. Il faut aussi illustrer à l’aide d’exemples prises
dans une expérience propre. Et enfin, il faut faire une synthèse en faisant le point
en fin de paragraphe.

Le Chapitre : Un chapitre est un élément important de la structure du mémoire.


Un chapitre se décompose en différents éléments pour constituer une unité
cohérente et complète.
En effet, chaque chapitre doit avoir une démarche cohérente. Il faut donc qu’il
y’ait des présentations pour faciliter la lecture du texte. Ceci se fait par la
modification de la forme du mémoire.

La Partie : Elle a pour fonction d’attirer l’attention du lecteur sur les idées fortes
et les grandes structures de la démarche (Il peut s’agir d’un travail en 2 partie,
où la 1ère peut être consacrée à l’idée générale et la 2e, à une synthèse). Chaque
partie est constituée de chapitre. Le passage d’un chapitre à un autre se fait à
l’aide d’une transition. La transition sert de liaison tout au long d’un écrit pour
que le passage d’une partie à l’autre, d’un chapitre à l’autre, se fasse avec
cohérence. Les transitions doivent être courtes.

Il y’aura 2 exercices :
- Remettre une fiche de lecture d’un ouvrage de votre choix
- Répondre à des questions
Date : 23/06/2021
LA PROBLEMATIQUE (Dr. Tasse)
Elle doit poser un vrai problème. Comment l’UA s’engage dans la résolution des
conflits de pouvoir en Afrique ?

Au sujet du CADRE THEORIQUE


On demande de sortir du cadre des théories classiques (réalisme et libéralisme).
Il faut proposer d’autres théories. Pour présenter une théorie, il est nécessaire de
commencer par les précurseurs (il faut éviter de commencer à donner des
citations d’une théorie ou plusieurs) pour arriver aux auteurs contemporains en
essayant à chaque fois de ressortir des postulats théoriques. Il savoir quelle est
l’idée générale des théories que l’on veut utiliser ; savoir quel est le lien avec
notre sujet. (Le néo fonctionnalisme s’intéresse aux institutions ; le
constructivisme s’intéresse aux perceptions).
Après la page de garde, l’on doit mettre le sommaire (constitué de chapitre et
des sections uniquement)
Pour ce qui est de la présentation des chapitres, il faut savoir qu’il doit avoir 2
sections par chapitre. (la présentation est sous la forme : Chapitre – Section 1 –
Paragraphe 1 –– A – B – paragraphe 2 – A – B – Section 2 – Paragraphe 1 – A
– B – paragraphe 2 – A – B).

Date : 24/06/2021

PRESENTATION DE LA BIBLIOGRAPHIE (Dr. Tasse)


Lorsqu’on a affaire à un rapport d’une organisation, le référencement du rapport
dans la note de bas de page ou dans la bibliographie se fait différemment. Ce
référencement doit suivre l’ordre suivant : nom de l’organisation_titre de
l’ouvrage_edition_maison d’édition_année_page.
Au niveau de la présentation de la note de bas de page, si le document a été
reédité ou traduit, c’est le document que nous avons entre les mains (celui qu’on
voit) que l’on doit utiliser pour citer ou référencer dans la bibliographie. Nous
n’avons pas à savoir si une autre version existe pour qu’elle soit référencée.

Le contenu de la bibliographie
La bibliographie est le socle sur lequel repose le travail scientifique. C’est à
partir d’elle que le chercheur développe sa démarche. Elle comprend :
- Les ouvrages généraux
- Les ouvrages spécifiques ou spécialisés
- Les articles
- Les documents officiels
- Les documents sonores
- Les mémoires et thèses
- Les rapports
N.B : les ouvrages sont classés par ordre alphabétique des noms d’auteurs,
lesquels sont écrits en lettre majuscule.
Au niveau des articles, l’ordre de référencement est le suivant :
nom_prénom_ « titre »_nom de la revue (si l’on veut)_année_page (préciser la
page de début et de fin exploité)

PREPARATION DE LA SOUTENANCE (Prof Ngwanza)

La préparation optimale d’une soutenance prend trois aspects :


- Le support,
- Les membres du jury et le public,
- Les accessoires et la mise en place

1- Le support
Dans cette partie, on a les éléments suivants : les orateurs (une soutenance
orale interdit toute forme de lecture) et les auditeurs.
L’on peut utiliser des supports efficaces (physiques à l’exemple des fiches,
mais l’on ne doit pas avoir les yeux rivés tout le temps sur ces fiches)
Pour le cas des auditeurs, il est important de remettre aux membres du jury,
un document qui contient plusieurs fautes (des erata). Chacun des membres du
jury doit trouver le document à sa place. Il est possible de faire des présentations
à l’aide des powerpoints et d’un vidéo projecteur. Pour susciter l’empathie du
public, il faut :
- Se renseigner sur les membres du jury (savoir quels sont leurs centres
d’intérêt)
- S’assurer que l’écoute soit conforme pour le jury
- S’assurer que le protocole soit effectif pour les membres du jury (Il s’agit
de la disposition des chaises des différents membres dont le souteneur lui-
même. Si parmi le jury il y’a une femme, l’on doit la mettre à la droite du
souteneur. Le rapporteur sera celui qui est le directeur de mémoire).
L’examinateur pourrait avoir l’air un peu agressif vis-à-vis de l’étudiant qui
soutient, mais il faudrait être posée et tranquille. Il est nécessaire des répétitions
de soutenance afin d’être préparé à toute éventualité.

Pour la présentation des travaux :


L’on donne généralement 15min pour une soutenance.
Un détail important lors d’une soutenance est le schéma de déroulement ;
- La présentation ; toute présentation doit ressembler à une histoire qu’on
raconte (avec un début et une fin). Elle doit avoir un style fort et un
rythme déterminée. La manière de s’exprimer doit donc être dynamique.
Il faut donc savoir :
o comment se présenter ? capter l’attention ? Et développer son sujet ?
o Comment
o Comment utiliser efficacement ses supports et accessoires ?
o Comment orienter sa présentation vers la discussion, et provoquer les
questions et réactions que l’on espère ?
o Comment conclure ?
En revenant sur la 3e question, il faut savoir qu’un bon orateur est celui qui
oriente son auditoire (il faut que les informations présentées soient si importants
qu’elles amènent l’auditoire à se concentrer dessus et orienter leur question). En
effet, toute prise de parole, est une mise en scène ; celle-ci commence par la
présentation de la scène (manière de se présenter, manière de s’exprimer). Pour
réussir une communication, il y’a plusieurs techniques :
- Le volet AIDA (qui présente quatre volets de communication). Ce sigle
renvoie à Attention – Intérêt (Après avoir retenu l’attention, il faut
pouvoir susciter de l’intérêt pour les auditeurs à travers sa présentation) –
Désir (il faut qu’il cherche à savoir beaucoup plus) – Action (comment
amener son auditoire dans le sens souhaite). Les propos que l’on tient,
doivent être des corolaires de notre scénario. Il faut donc oser par le culot
en essayant de susciter de l’humour aux auditeurs.
Il faut prévenir au jury avant d’utiliser le vidéoprojecteur (en
l’annonçant). Il faudrait aussi anticiper sur tout ce qui pourrait constituer
un piège pour nous (annoncer si besoin est)
- Dans le développement, l’on doit expliquer la stratégie adoptée (dire si on
a été sur le terrain, dire les matériaux que l’on a utilisé ; les principaux
faits enregistrés ; les éléments de discussion et de critique ; les difficultés
rencontrés sur le terrain ; les résultats et les contributions). Il ne faut pas
oublier de parler à chaque fois à la 3e personne du singulier ou utiliser la
1ère personne du pluriel (nous).
- La conclusion des propos ; elle ne se fait pas au hasard. Il faut présenter
les principaux bénéfices tirés (toujours se mettre dans une position d’auto-
critique à la fin, cela démontre que l’on a soi-même le sentiment que le
travail n’est pas totalement parfait. Nous devons donc implorer les
membres du jury de consacrer un regard critique sur le document). Il
serait prétentieux de dire pendant une soutenance que l’on voudrait à la
fin de la soutenance, faire une thèse pourtant le document n’a pas encore
été accepté. La conclusion peut aboutir à une ouverture de débat pour dire
que le travail pourrait encore être plus approfondi.

En effet, le vecteur de la communication verbale c’est la parole. Il faut donc


travailler sa capacité à bien s’exprimer. Cela veut dire qu’il faut maîtriser
comment s’adresser à des personnes en public. Il y’a des principes à maitriser :
o Rester naturel (ne pas essayer d’imiter une personne)
o Ne pas chercher d’expression pompeuse (les expressions triviales
ou le registre courant) vu que l’on s’adresse aux membres du jury.
o Respirer toujours entre les phrases ; il ne faut pas laisser penser que
le discours est monotone (cela démontre que l’on n’est pas en train
de répéter). Il faut donc parler distinctement.
o Se dispenser de la lecture (ne pas avoir l’aire de lire)
o Formuler des phrases courtes (si la phrase est trop longue, l’on perd
le fil, et on n’entend plus ce que vous dites)
o Terminer toujours les phrases (ne pas terminer des phrases, laisse
paraître qu’il n’y a pas de sens dans la lecture).
o Eviter les expressions parasites (Exple : je veux dire que… ; si vous
voulez…)
o Apprendre à s’arrêter. (l’on ne peut pas tout dire dans le cadre
d’une soutenance. Pour ça qu’il est nécessaire d’avoir des axes de
communication)
o Se délester de certains bijoux (tout ce qui est d’une extravagance)
- A la communication orale, il faut ajouter une communication gestuelle
(l’utilisation des mains) ; les mouvements qu’on fait doivent être
expressifs.
o Ne jamais avoir un regard fuyant lorsqu’on s’exprime
o Ne pas agresser ou adresser du doigt le jury.
o Regarder dans les yeux ; il faut donner l’impression aux jurys que
vous êtes en train de regarder tout le monde.
o Ne pas donner le sentiment de soupirer en finissant de soutenir (ne
pas donner l’impression d’être soulagé de la fin de la soutenance)
o Savoir trouver l’équilibre entre l’émotion et une certaine légèreté
- La maîtrise de la discussion ; L’on sera amené à avoir un échange avec le
jury. Pour mieux influencer son auditoire, il faut avoir une bonne capacité
d’écoute. On distingue l’écoute active et passive. L’écoute active résulte
d’une relation de concentration et de la communication avec les auditeurs
(ne pas interrompre un interlocuteur ; laisser l’interlocuteur aller jusqu’au
bout ; il faut prendre les notes ; avant de répondre, il est bien de
reformuler la question en d’autres termes jusqu’à ce que le jury valide
bien s’il s’agit bien de cela. La reformulation d’une question a l’avantage
de faire comprendre au jury que l’on a compris le sens de la question ; ne
pas se laisser aller aux sentiments, il faut donc rester impassible ; faire
parfois des signes qui feront comprendre au jury que vous êtes en train de
suivre. Un bon communicateur est aussi un bon comédien ; ne pas mettre
long pour chercher les endroits où se trouve une question posée par un
membre du jury ; A priori, toute question impose une réponse, mais il
peut arriver que vous n’ayez pas la réponse, il faut savoir que le jury ne
s’attarde pas sur une soutenance qui n’est pas intéressante, ils essayent
donc de piéger celui qui défend sa soutenance, il faut donc être honnête
dans ses réponses). En ce qui concerne l’écoute passive, il faut prendre
des notes, accepter les différentes critiques, rester courtois et poli, et c ’est
sur cette base que vous aurez fini votre soutenance.
N.B : Il faut s’arranger à ce que l’invitation des membres du jury à un possible
cocktail, se fasse par un membre du protocole ou une personne tierce.

 Bien cerner les objectifs


 Identifier les savoirs
 Concevoir la soutenance en étape progressive
 Maitriser les contraintes de temps
 Gérer les facteurs humains et ses propres dispositions
 Gérer les facteurs publics
 Préparer méticuleusement la soutenance
 Répéter plusieurs fois la soutenance
 Proscrire toute forme de lecture
 Accorder un soin particulier au choix et à l’utilisation des supports
 Se mettre à la place de son auditoire
 Bâtir et respecter son schéma de déroulement et s’appuyant sur un
scénario
 Déterminer et suivre un plan logique et cohérent
 Soigner sa communication non verbale autant que celle verbale
 Mêler rigueur et créativité
 Maitriser son sujet et les éléments de son dossier
 Accepter et rechercher les critiques du jury
 Savoir prendre le recul et apprendre de son expérience
 Accepter et dépasser le verdict

FIN

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