Novembre 2020
1
Présentation personnelle :
Rachad GHALI Rida MOUTIK
2
Partie I : Audit :
3
Section I : Généralités :
4
I. Cadre général de l’audit :
La mise en L’avènement du La découverte
L’audit trouve
place des capitalisme et de fraudes
sa légitimité
systèmes de la naissance du importantes
dans la théorie
contrôle par commissariat (l’affaire
d’agence
l’Etat aux comptes ENRON)
Audit
Audit Audit
Opérationnel
interne externe
Porter un jugement sur
le dispositif de contrôle
interne et donner les Certification
recommandations
nécessaires
6
II. Typologie d’audit :
Audit externe
Audit interne
légal
4 natures
Une seule nature
Audit de Audit de
Audit d’efficacité Audit de stratégie
conformité management
Audit comptable et
financier
Comparer la réalité S’assurer de la
L’auditeur se base Vérifier la cohérence
à un référentiel et conformité entre
sur son entre la stratégie de
vérifier la bonne la politique d’une
appréciation l’entreprise, ses
application des fonction et la
personnelle et politiques et son
règles et stratégie de
professionnelle environnement
procédures l’entreprise
7
1. Audit interne :
Atteindre les
Risques objectifs
Maitriser
l’activité
Gérer le
Contrôle risque
interne La mise en place d’un dispositif
de contrôle interne
Définition :
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil
d’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation,
destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des
objectifs.
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1. Audit interne :
Le contrôle interne :
Sincérité, fiabilité et
Efficacité et efficience
intégrité du système
des opérations
d’information
COSO 2
COSO 1
12
1. Audit interne :
Définition :
13
Quelle est la différence entre « audit interne »
et « contrôle de gestion » ?
14
1. Audit interne :
Points à retenir :
Assistant en management :
L’auditeur interne porte un jugement et une opinion sur un ensemble de dispositions et
procédures, appelé « le contrôle interne », et par conséquent sur la maitrise d’activité.
L’auditeur assiste, conseille, aide, mais ne décide pas. Ensuite, il donne les recommandations
pour l’amélioration de cet ensemble, d’où viennent les notions :
« Chien de garde » (audit interne) et ;
« Chien de guide » (contrôle de gestion).
L'auditeur doit relever d'un niveau hiérarchique de l'organisation qui va permettre au service de l'audit d'exercer
ses responsabilités (souvent le niveau hiérarchique le plus élevé).
L'auditeur ne doit subir aucune ingérence lors de la définition de son champ d'intervention, la réalisation de son
travail, et la communication des résultats.
L’auditeur doit être directement lié à la direction générale, pour qu’il ne soit pas surchargé par des tâches qui ne
doivent pas lui incomber.
C’est le cas des auditeurs que l’on chargent de définir et rédiger les dispositions, les règles et les
procédures dans telle fonction.
Comment portera-t-il une appréciation sur un ensemble de dispositions s’il en est lui-même l’auteur ?
16
2. Audit externe :
Audit contractuel
(pour des fins de Audit externe légal
mission) (le commissariat aux
comptes)
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Section II : Le commissariat
aux comptes :
18
1. Le cadre légal :
La loi 9-88 relative aux obligations comptables du commerçant ;
Le Code Général de Normalisation Comptable (CGNC) ;
La loi 15-89 régissant la profession de l’expert-comptable ;
La loi 17-95 sur les sociétés anonymes ;
La loi 5-96 sur la société en nom collectif, la société en
commandite simple, la société en commandite par actions, la
société à responsabilité limitée et la société en participation ;
La loi 34-03 relative aux établissements de crédit et organismes
assimilés ;
Le Code Général des Impôts (CGI).
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2. Qui est concerné par l’obligation légale ?
« Il doit être désigné dans chaque
société anonyme, un ou plusieurs La société anonyme
commissaires aux comptes chargés
d'une mission de contrôle et du suivi des
comptes sociaux … ».
« Toutefois, les sociétés faisant appel Faisant appel public Ne faisant pas appel
public à l'épargne sont tenues de à l’épargne public à l’épargne
désigner au moins deux commissaires
aux comptes ; il en est de même des
sociétés de banque, de crédit ,
d'investissement, d'assurance, de
capitalisation et d' épargne ».
22
3. La nomination :
La nomination lors de la création de la société :
23
3. La nomination :
La nomination pour une société déjà créée :
« Le ou les commissaires aux comptes sont nommés pour trois
exercices par l’assemblée générale ordinaire des actionnaires ».
Source : Article 163 de la loi 17-95
Civile
La
responsabilité
Disciplinaire Pénale
25
4. Les responsabilités :
La responsabilité civile :
27
4. Les responsabilités :
La responsabilité pénale – Droits du CAC :
28
4. Les responsabilités :
29
4. Les responsabilités :
La responsabilité pénale – Devoirs du CAC :
Sera puni d'un emprisonnement de six mois à deux ans et d'une amende de
10.000 à 100.000 dirhams ou de l'une de ces deux peines seulement, tout
commissaire aux comptes qui, soit en son nom personnel, soit au titre d'associé
dans une société de commissaires aux comptes, aura, sciemment donné ou
confirmé des informations mensongères sur la situation de la société ou qui
n'aura pas révélé aux organes d'administration, de direction ou de gestion les
faits lui apparaissant délictueux dont il aura eu connaissance à l'occasion de
l'exercice de ses fonctions.
Source : Article 405 de la loi 17-95
30
4. Les responsabilités :
La responsabilité disciplinaire :
31
5. Les incompatibilités :
Ne peuvent être désignés comme commissaires aux comptes :
Les fondateurs, apporteurs en nature, bénéficiaires d'avantages particuliers ainsi que les
administrateurs, les membres du conseil de surveillance ou du directoire de la société ou
de l'une de ses filiales ;
Les conjoints, parents et alliés jusqu'au 2e degré inclusivement des personnes visées au
paragraphe précédent ;
Ceux qui reçoivent des personnes visées au paragraphe 1 ci-dessus, de la société ou de
ses filiales, une rémunération quelconque à raison de fonctions susceptibles de porter
atteinte à leur indépendance ;
Les sociétés d' experts-comptables dont l' un des associés se trouve dans l' une des
situations prévues aux paragraphes précédents.
Si l'une des causes d'incompatibilité ci-dessus indiquées survient en cours de mandat,
l'intéressé doit cesser immédiatement d'exercer ses fonctions et en informer le conseil
d'administration ou le conseil de surveillance, au plus tard quinze jours après la survenance
de cette incompatibilité . Source : Article 161 de la loi 17-95 32
6. La mission générale du commissariat aux comptes :
Une mission générale du commissaire aux comptes comporte :
Une mission
d’audit
Rapport d’audit conduisant à
la certification
« Dans leur rapport à l' assemblée générale, le ou les commissaires aux comptes :
Soit certifient que les états de synthèse sont réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du résultat de l' exercice écoulé ainsi que de la situation financière et
du patrimoine de la société à la fin de cet exercice ;
34
Quelle est la différence entre « clôture »,
« arrêté », « approbation » et « publication » ?
35
Article 327 de la loi 17-95
L’intervention du
commissaire aux
comptes
36
Article 327 de la loi 17-95
37
Article 327 de la loi 17-95
Approbation de
l’assemblée
générale
ordinaire (dans
les 6 mois après
la clôture de
l’exercice)
38
Article 115 de la loi 17-95
39
Article 327 de la loi 17-95
Approbation de
Emission du rapport l’assemblée
Après l’arrêté d’audit par le générale
des comptes, et commissaire aux ordinaire (dans
comptes les 6 mois après
avant la tenue la clôture de
(à la fin de la mission)
de l’AGO. l’exercice
40
Article 141 de la loi 17-95
41
Article 327 de la loi 17-95
Approbation de
Emission du rapport l’assemblée
Après l’arrêté d’audit par le générale Publication des
des comptes, et commissaire aux ordinaire (dans états de synthèse
comptes les 6 mois après
avant la tenue la clôture de
(à la fin de la mission)
de l’AGO. l’exercice
42
7. La démarche générale d’audit légal :
43
7. La démarche générale d’audit légal :
Audit légal conduisant à
Comptables)
H3C
En France (Haut Conseil du
Commissariat aux
Normes d’Exercice
Professionnel
Comptes)
Au Maroc OEC
(Ordre des Experts Manuel des normes
d’audit
Comptables)
44
7. La démarche générale d’audit légal :
Le manuel des normes d’audit au Maroc :
Normes relatives au
Normes relatives aux
comportement Normes de travail Normes de rapport
interventions connexes
professionnel
Compétence
Certification des états de
(inscription au tableau synthèse
de l’OEC, …)
Indépendance
(la non-immixtion dans Vérifications spécifiques
la gestion)
Secret professionnel
45
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :
46
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :
Obligation de moyen et non de Approche
par les
résultat : risques
Assurance
raisonnable
Obligation de et non
moyen et non absolue
de résultat
Collecte des
éléments
Article 169 de la loi 17-95 probants
via des
sondages
47
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :
Obligation de moyen et non de résultat :
Article 169 de la loi 17-95
48
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :
#1 : Prise de connaissance générale de l’entité
#1 : Prise de connaissance
générale de l’entité
50
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
51
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
52
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
Découverte de l’entreprise et de son environnement :
Les informations à collecter lors de cette phase sont :
54
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
Détermination du seuil de signification :
Le seuil de signification (Materiality) est la mesure que peut faire le commissaire aux
comptes du montant à partir duquel une erreur, une inexactitude ou une omission peut
affecter la régularité et la sincérité des états synthèse ainsi que l’image fidèle du
résultat de l’exercice, de la situation financière et du patrimoine de la société.
Condition Agrégat Fourchette
Sociétés basées sur le profit et les Résultat Courant Avant 3% – 10%
revenus Impôts 0,5% – 1%
Chiffre d’affaires
Entités basées sur les fonds Total actif 1% – 2%
d’investissements ou les actifs 2% – 5%
Entités à but non lucratif Revenus bruts 0,5% – 2%
Dépenses 0,5% – 2%
55
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
Détermination du seuil de signification :
Points à retenir :
56
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
Détermination du seuil de signification :
Le seuil de planification « Performance Materiality » : Clearly Trivial
Threshold
C’est le montant estimé des anomalies qui ne
seront pas comptabilisées par la direction ; Performance
Il correspond au niveau d’erreur maximum Materiality
acceptable pour une assertion ;
Il ne peut excéder 90% de seuil de signification.
Materiality
58
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
Identification des comptes significatifs :
Ces comptes sont identifiés en fonction :
60
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au
niveau des assertions :
61
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au
niveau des assertions :
I. Le risque d’anomalie
significative : Risque d’anomalie
significative
62
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au
niveau des assertions :
Le risque inhérent est la possibilité qu’une Le risque lié au contrôle est le risque qu’une
assertion portant sur un flux d’opérations, un anomalie significative susceptible de se produire au
solde de compte ou une information fournie niveau d’une assertion portant sur un flux
dans les états financiers, comporte une d’opérations, un solde de compte ou une
anomalie qui pourrait être significative, information fournie dans les états financiers et qui
individuellement ou cumulée avec d’autres, pourrait être significative individuellement ou
avant la prise en compte des contrôles y cumulée avec d’autres, ne soit ni prévenue, ni
afférents ; l’auditeur le mesure à l’aide de deux détectée et corrigée en temps voulu par le contrôle
paramètres : interne de l’entité ; autrement dit, après la mise en
place des contrôle y afférents.
La probabilité de surveillance ;
L’intensité au sein de l’entité, plus ceux-ci
seront importants, plus l’étendue de travaux 63
sera élevée.
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
On arrive ainsi à faire apparaître les liens suivants entre les appréciations du risque faites par
l’auditeur :
Risque lié au contrôle
Niveau des diligences Elevé Moyen Faible
Elevé Maximum Elevé Moyen
Risque Moyen Elevé Moyen Faible
inhérent 65
Faible Moyen Faible Minimum
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
Les assertions d’audit sont définies comme les critères dont la réalisation
conditionne la régularité et la sincérité, soit l’image fidèle des états de
synthèse. Autrement dit, elles sont les critères auxquels doivent répondre les
comptes.
L’exactitude : l’auditeur s’assure que toutes les opérations réalisées par l’entreprise sont enregistrées dans
les comptes pour leurs montants exacts (arithmétiquement et conformément aux principes comptables) ;
L’évaluation : l’auditeur vérifie que toutes les opérations comptabilisées sont évaluées conformément aux
principes et méthodes d’évaluation généralement admis ;
L’existence (ou la réalité) : Cet objectif signifie pour les éléments matériels une réalité ou existence
physique, et pour les autres éléments (actifs, passifs, charges et produits) la traduction d’opérations
réelles effectuées ; 67
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
La séparation des exercices (le Cut-off) : l’auditeur doit s’assurer que les produits et les charges sont
rattachés à l’exercice qui les concerne, et à celui-ci seulement ;
Les droits et obligations : l’auditeur vérifie que les actifs et les dettes se rapportent à l’entité à une date
donnée ;
La présentation des informations : l’auditeur doit vérifier que toutes les opérations enregistrées sont
conformes aux règles comptables admises.
68
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
Identification et évaluation du risque d’anomalie significative au
niveau des assertions :
Points à retenir :
L’évaluation de risque au niveau des assertions est une étape très importante, car elle va
conditionner la suite de la mission, voire la planification de cette dernière, la nature et
l’étendue des contrôles eu égard aux seuils de signification. 69
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
71
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#1 – Prise de connaissance générale de l’entité :
Rédaction du plan de mission (le programme général de travail) :
Points à retenir :
Les programmes de travail rédigés pour la conduite de la mission visent à valider des assertions
d’audit. Dès lors, pour toutes les étapes qui viendront, l’objectif ultime derrière chaque test d’audit
est de valider des assertions.
L’expression de l’opinion finale (certifier ou ne pas certifier) dépend de la validation des assertions
citées ci-dessus .
Les éléments probants désignent les informations obtenues par l'auditeur pour aboutir aux
conclusions qui fondent son opinion. 72
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :
#2 : Evaluation du
contrôle interne
73
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :
74
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :
Tests de conformité
75
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :
76
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :
Prise de connaissance des procédures :
Prise de connaissance
des procédures
77
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :
Tests de conformité
78
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :
Tests de conformité :
Tests de conformité
80
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :
Tests de contrôle et des procédures :
Tests de contrôle et des
procédures (en vue Les techniques utilisées : la
d’obtenir les éléments
probants) réexécution de certains contrôles
préalablement réalisés par
l’entité, l’observation physique,
Les procédures l’inspection, …
Efficacité des contrôles apportent bien les
résultats escomptés
81
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#2 – Evaluation du contrôle interne :
Points à retenir :
82
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :
83
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Rappel :
Lors de cette phase, l’auditeur procède par des tests substantifs, portant sur le détail
du solde des comptes ou d’opérations, en vue de réduire le risque d’audit.
84
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
L’inspection et
Quelques éléments l’observation physique
probants
85
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
La circularisation :
L’auditeur circularise les tiers, dont généralement les avocats, les banques, les clients et
les fournisseurs.
86
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Le test de réalité :
L’inspection concerne l’examen des livres comptables, et de documents (créés par les
tiers ou par l’entreprise).
Les pièces justificatives sont de différentes natures, tels les factures fournisseurs,
les relevés bancaires, les contrats, …
88
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Le rapprochement :
Exemple :
Ainsi, l’auditeur met en évidence ces efforts pour comprendre les mouvements, et les
obtenir en valeur à partir d’autre documents (par exemple : le fichier des
immobilisations, l’analyse du compte, ….).
Analyse du Lettrage du
compte compte
92
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
le test de détail :
93
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Le test de détail :
Exemple d’analyse de compte :
94
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Le test de détail :
Ainsi, et comme indiqué, l’analyse du compte nous donne une idée sur l’antériorité.
Selon l’exemple précédent, on constate que le solde se compose des montants qui
remontent vers 2016.
95
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Le test d’exhaustivité :
Le test d’exhaustivité vise à s’assurer que toutes les charges ont été
comptabilisées.
Généralement les comptes concernés par ce test sont les comptes du poste
613, à savoir les redevances mensuelles. Donc, l’auditeur doit s’assurer de la
comptabilité des 12 redevances .
96
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Le test d’exhaustivité :
La séquentialité :
Prenant le même exemple, chaque redevance est matérialisée par une quittance de
paiement. Logiquement la première quittance est numéroté par 1 et ainsi de suite.
98
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Le test d’exhaustivité :
Le grand livre fait apparaître les mouvements du solde des comptes au cours d’une
période (solde au début de période, les mouvements, solde à la fin de période).
Les vérifications
spécifiques
100
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Les vérifications spécifiques :
101
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Les vérifications spécifiques - Caractéristiques :
Les vérifications
spécifiques
Les
conventions Les actions détenues Les L’acquisition d’une
réglementées par les administrateurs Le rapport de documents L’égalité entre les filiale, la prise de
ou les membres du gestion adressés aux actionnaires participation ou de
conseil de surveillance actionnaires contrôle
103
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Les vérifications spécifiques – les conventions réglementées :
Les vérifications
spécifiques
Les conventions
réglementées
« Toute convention intervenant entre une société anonyme et l'un de ses administrateurs ou
son directeur général ou son directeur général délégué ou ses directeurs généraux délégués,
selon le cas, ou l'un de ses actionnaires détenant, directement ou indirectement, plus de
cinq pour cent du capital ou des droits de vote doit être soumise à l'autorisation préalable
du conseil d'administration.
Il en est de même des conventions auxquelles une des personnes visées au 1er alinéa ci-
dessus est indirectement intéressée ou dans lesquelles il traite avec la société par personne
interposée.
La convention
réglementée
Un contrat
103
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Les vérifications spécifiques – les conventions réglementées :
La convention La soumission à L’administrateur concerné L’administrateur concerné
réglementée l’autorisation informe le conseil ne prend pas part au
préalable du d’administration dès qu’il vote, et ses actions ne
conseil en a eu connaissance sont pas prises en
d’administration (pour approbation) compte dans le quorum.
Article 58 de la loi 17-95
Article 56 de la loi 17-95
104
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Les vérifications spécifiques – les conventions réglementées :
La convention La soumission à L’administrateur intéressé
réglementée l’autorisation informe le conseil
préalable du d’administration dès qu’il
conseil en a eu connaissance
d’administration (pour approbation)
Article 58 de la loi 17-95
Le président du conseil
d’administration L’approbation de l’assemblée
informe le CAC dans un générale ordinaire
délai de 30 jours
Les vérifications
spécifiques
« Le ou les commissaires aux comptes veillent, sous leur responsabilité, à l'observation des
dispositions prévues aux articles 44 et 45 et en dénoncent toute violation dans leur rapport
à l'assemblée générale ordinaire ».
111
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Les vérifications spécifiques – Typologie :
Les vérifications
spécifiques
Les
Le rapport de documents
gestion adressés aux
actionnaires
113
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Les vérifications spécifiques – le rapport de gestion :
Le rapport
de gestion
Il doit contenir
les informations
prescrites par la
loi
114
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Les vérifications spécifiques – le rapport de gestion :
Le rapport de gestion doit contenir les informations (en vertu des articles 142 et 328 de la loi
17-95) :
Sur les événements passés : les opérations réalisées, les difficultés rencontrées ainsi que
les résultats obtenus ;
Sur la formation du résultat distribuable et la proposition d’affectation dudit résultat ;
Sur la perception du futur : évolution et perspectives d’avenir ;
Sur les états de synthèse : les modifications intervenant aussi bien dans la présentation
des états de synthèse, que dans les méthodes d’évaluations retenues ;
Sur les filiales, participations ou sociétés contrôlées ;
Sur l’état des filiales ou participations détenues ;
Sur l’état des autres valeurs mobilières détenues en portefeuille ;
Et les mentions des acquisitions de filiales, prises de participations ou de contrôle des
sociétés faites au cours de l’exercice.
115
Article 142 de la loi 17-95
116
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Les vérifications spécifiques – le rapport de gestion :
117
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Les vérifications spécifiques – Typologie :
Les vérifications
spécifiques
119
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#3 – Obtention des éléments probants (contrôle des comptes) :
Les vérifications spécifiques – Typologie :
Les vérifications
spécifiques
L’acquisition d’une
filiale, la prise de
participation ou de
contrôle
121
8. La démarche d’audit légal conduisant à la
certification :
#4 : Travaux de fin de
mission
122
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#4 – Travaux de fin de mission :
Les travaux de
fin de mission
Les
Les états de
L’ETIC évènements
synthèse
post-clôture
123
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#4 – Travaux de fin de mission :
124
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#4 – Travaux de fin de mission :
La balance générale :
Avant tout test d’audit, l’auditeur s’assure en premier lieu que le solde de la
balance générale (communiquée par le client) est égal à 0.
Pourquoi ?
125
Article 2 de la loi 9-88
« …, Toute écriture affecte au moins deux comptes dont l'un est débité et
l'autre est crédité d'une somme identique.
126
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#4 – Travaux de fin de mission :
Le comparatif :
127
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#4 – Travaux de fin de mission :
Les proofs (Bilan & CPC) :
La balance
générale
Les leads
(cycles ou
sections)
Les proofs
(Bilan & CPC
128
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#4 – Travaux de fin de mission :
Points à retenir :
S’assurer que la balance générale (BG) est équilibrée. C’est ainsi que l’auditeur s’assure
que son travail est issu d’une base fiable ;
Etablir un comparatif pour identifier les mouvements des comptes entre les deux
périodes, et en conséquence dénicher les comptes significatifs ;
Répartir les comptes de la balance générale sous forme de leads (des feuilles-maîtresse) ;
130
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#4 – Travaux de fin de mission :
Les travaux du cycle « capitaux propres » :
Le PV d’AGO, le PV d’AGE (éventuellement, le PV du conseil
Un auditeur est censé savoir
d’administration, …), …
#1 – les documents à
récupérer auprès du client
Dresser un tableau de mouvements ;
Calculer la situation nette pour évaluer le risque de
#2 – les tests à effecteur dissolution anticipée ;
via les documents S’assurer du respect des prescriptions légales (articles
récupérés 328 à 333 de la loi 17-95 dans le cas de distribution du
bénéfice), …
#3 – les assertions à
valider derrière chaque
test d’audit
L’exactitude, l’exhaustivité, l’existence.
131
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#4 – Travaux de fin de mission :
Les travaux du cycle « immobilisations » :
Le fichier détaillé des immobilisations, le fichier détaillé du
calcul des dotations aux amortissements, l’état B4 de la liasse
Un auditeur est censé savoir
#1 – les documents à
récupérer auprès du client
Rapprocher la balance auxiliaire ;
Circulariser les fournisseurs significatifs ;
#2 – les tests à effecteur Tester l’antériorité des dettes fournisseurs ;
via les documents Tester la réalité des dettes ;
récupérés Rapprocher les avances fournisseurs, …
#3 – les assertions à
valider derrière chaque
test d’audit
L’existence, l’exactitude, l’exhaustivité, le cut-off,
les droits et obligations, …
134
8. La démarche d’audit légal conduisant à la certification :
#4 – Travaux de fin de mission :
Les travaux du cycle « Etat » :
Les déclarations de TVA, les quittances et déclarations IR, les
acomptes IS, l’Etat B11 de la liasse fiscale, les déclarations des
Un auditeur est censé savoir
#1 – les documents à
récupérer auprès du client
Centraliser et cadrer les journaux de paie ;
Centraliser et cadrer les déclarations CNSS ;
#2 – les tests à effecteur Centraliser et cadrer les déclarations de mutuelles ;
via les documents Centraliser et cadrer les factures AT ;
récupérés Centraliser et cadrer les déclarations CIMR ;
Tester la cohérence des charges sociales, …
#3 – les assertions à
valider derrière chaque
test d’audit
#1 – les documents à
récupérer auprès du client
Rapprocher les PV de caisse ;
Centraliser les ERB ;
#2 – les tests à effecteur Effectuer l’ancienneté des suspens comptables et
via les documents bancaires ;
récupérés Vérifier le dénouement des suspens bancaires via les
tests subséquents, …
#3 – les assertions à
valider derrière chaque
test d’audit
#1 – les documents à
récupérer auprès du client
#3 – les assertions à
valider derrière chaque
test d’audit
#5 : Rédaction et émission
du rapport
139
Partie II : Comptabilité :
140
Section I : Généralités :
141
I. Principes comptables fondamentaux :
Les principes comptables fondamentaux constituent les pratiques d’enregistrement
comptable tels que codifiés et inscrits dans le PCGE, et sont au nombre de sept :
Principe de permanence des méthodes : l’entreprise est censée établir ses états de
synthèse en appliquant les mêmes méthodes d’évaluation et de présentation d’un exercice
à l’autre ;
Principe du coût historique : les éléments figurant au bilan de l’entreprise sont inscrits au
coût évalué au moment de leur entrée dans son patrimoine, et qui reste intangible quelle
que soit l’évolution ultérieure de la valeur actuelle de l’élément considéré ;
Principe de spécialisation des exercices : les charges et les produits doivent être rattachés à
l’exercice qui les concerne effectivement et à celui-ci seulement, sans tenir compte de leur
date de paiement ou de facturation ;
142
I. Principes comptables fondamentaux :
Principe de prudence : les charges sont comptabilisées dès qu’elles sont probables (sans
attendre leur réalisation effective), et les produits lorsqu’ils sont définitivement acquis ;
Principe de clarté : les opérations et informations doivent être inscrites dans les comptes
correspondants, avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles ;
143
I. Principes comptables fondamentaux :
Ces principes reposent sur la réalisation (à la fin de chaque exercice comptable)
des états de synthèse aptes à donner une image fidèle du patrimoine de
l’entreprise, sa situation financière, et ses résultats :
Dans le cas où l’application de ces principes ne suffit pas à avoir une image
fidèle, l’entreprise est obligée de fournir dans l’Etat des Informations
Complémentaires (ETIC) toute information et indication permettant
d’atteindre cet objectif ;
Les comptes avec le chiffre 7 en 4ème position représentent les comptes de régularisation ;
Les comptes avec le chiffre 8 en 2ème position représentent les comptes des
amortissements ;
Les comptes avec le chiffre 8 en 4ème position représentent les comptes divers du poste
concerné ;
Les comptes avec le chiffre 9 en 2ème position représentent les comptes des provisions ;
Les comptes des capitaux propres avec le chiffre 9 en 4ème position représentent des soldes
débiteurs, fonctionnant à l’encontre de leurs comptes de rattachement. 145
2. Le compte de produits et de charges :
Les comptes avec le chiffre 1 en deuxième position représentent les comptes
d’exploitation de l’entreprise ;
Les comptes avec le chiffre 3 en deuxième position représentent les comptes financiers de
l’entreprise ;
Les comptes avec le chiffre 5 en deuxième position représentent les comptes non courants
de l’entreprise ;
Les comptes avec le chiffre 8 en 4ème position représentent les comptes des exercices
antérieurs ;
Les comptes avec le chiffre 9 en 3ème position représentent souvent les comptes des
dotations et reprises ;
Les comptes avec le chiffre 9 en 4ème position représentent les comptes qui fonctionnent à
l’encontre de leurs comptes de rattachement (les Remises, Rabais, Ristournes) ;
146
Les postes 711 et 712 représentent le chiffre d’affaires de l’entreprise.
III. Informations à savoir :
La valeur nette comptable est :
La valeur actuelle dans le cas où cette dernière est notablement inférieure à la valeur
d’entrée (les immobilisations non amortissables) ou la valeur nette d’amortissement (les
immobilisations amortissables) :
Une moins-value latente faisant l’objet d’une provision pour dépréciation (si elle n’a
pas un caractère définitif) ou d’un amortissement exceptionnel (si elle a un caractère
définitif).
147
III. Informations à savoir :
L’amortissement est la différence entre la valeur d’entrée et la valeur résiduelle sur la durée
d’utilisation de l’immobilisation.
La valeur résiduelle est la valeur du bien après l’achèvement de l’utilisation du bien (le prix
de cession probable) :
Quand le bien est totalement amorti, il figure au niveau de l’actif pour sa valeur nette
d’amortissement, et y reste inscrit aussi longtemps qu’il n’est pas cédé ou retiré du
patrimoine.
148
Section II : Le traitement
comptable des opérations :
149
I. Les immobilisations :
L’usage La propriété
Immobilisation
durable du bien
150
I. Les immobilisations :
Les immobilisations représentent l’ensemble des biens corporels et incorporels, acquis par
l’entreprise, qu’elle a l’intention de conserver ou d’utiliser pendant un temps relativement
long (supérieur à un an), et qui ne se consomment pas dès le premier usage.
Ce terme recouvre également les charges immobilisées (les immobilisations en non valeurs)
et les immobilisations financières.
Or, un bien loué même s’il est utilisé durablement ne doit pas figurer parmi les
immobilisations de l’entreprise (selon une optique juridique).
NB : le fonds de commerce ne fait pas partie du bilan (non identifiable). Il est obligatoirement
constitué de la clientèle et l’achalandage, et comprend tout autre bien nécessaire à
l’exploitation du fond tel que le nom commercial (l’enseigne, le droit au bail, le mobilier
commercial, la marchandise et l’outillage).
Ainsi, lorsque ces biens durables sont de faible valeur (500 € HT), ils peuvent être considérés
comme consommés dans l’exercice de leur mise en service, et donc comptabilisés en charges
et non en immobilisations. 151
I. Les immobilisations :
Autres distinctions :
Immobilisation et charge :
L’acquisition d’un stock pour servir à des immobilisations constitue en principe une
immobilisation ;
L’utilisation de l’entreprise d’un bien pour ses propres besoins, prélevé du stock de
l’entreprise, constitue une immobilisation ;
L’emploi d’un matériel de démonstration et d’essaie constitue une immobilisation si la
durée est supérieure à 1 an, sinon le matériel est à affecter au stock de l’entreprise.
152
1. Les immobilisations acquises à titre onéreux :
Les immobilisations acquises à titre onéreux sont comptabilisées à leur coût d’acquisition :
Les frais accessoires d’acquisition = les droits de douane et autres impôts + les taxes non
récupérables + le transport + les frais de transit + les frais de réception + les frais
d’assurance + les frais d’installation et de mise en service.
Sont à exclure :
Les droits de mutation et d’enregistrement, les honoraires, les commissions, et les frais
d’acte.
Ces frais sont à inscrire en « charges à répartir sur plusieurs exercices », à amortir
sur 5 ans sans prorata temporis, et faire l’objet d’une sortie de l’actif immobilisé de
l’entreprise à la fin de leur amortissement.
Leur valeur actuelle est par prudence présumée nulle (aucune provision). 153
1. Les immobilisations acquises à titre onéreux :
Application :
L’entreprise « RR – SARL » a acquis le 09/10/2020 un matériel industriel aux conditions
suivantes :
Prix HT : 50 000 DH
TVA 20% : 50 000 * 20% = 10 000 DH
Total à payer : 50 000 + 10 000 = 60 000 DH
Les frais de livraison sont réglés au comptant le 11/12/2020, assurés par le fournisseur.
L’entreprise a payé des honoraires à un ingénieur conseiller, qui a été consulté pour cet
investissement :
Honoraires HT : 20 000 DH
TVA 20% : 20 000 * 20% = 4 000 DH
Honoraires TTC : 20 000 + 4 000 = 24 000 DH
09/10/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
2332 Matériel et outillage 335 000
34551 Etat TVA récupérable sur immobilisations 65 860
4411 Fournisseurs 395 160
7386 Escompte obtenu 5 700
156
1. Les immobilisations acquises à titre onéreux :
NB :
Si les frais de livraison ont été comptabilisées en charge, il y’a lieu de les transférer en
immobilisations.
09/10/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
6142 Transports 50 000
34552 Etat TVA récupérable sur charges 10 000
4411 Fournisseurs 60 000
23/10/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
2332 Matériel et outillage 50 000
7197 Transferts de charges d’exploitation 50 000
157
1. Les immobilisations acquises à titre onéreux :
158
1. Les immobilisations acquises à titre onéreux :
NB :
Si les honoraires du conseiller ont été comptabilisées en charge, il y’a lieu de les transférer
en immobilisations en non valeurs.
09/10/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
6136 Rémunérations d’intermédiaires et honoraires 20 000
34552 Etat TVA récupérable sur charges 4 000
4411 Fournisseurs 24 000
26/10/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
2121 Frais d’acquisition d’immobilisations 20 000
7197 Transferts de charges d’exploitation 20 000
159
1. Les immobilisations acquises à titre onéreux :
11/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
4411 Fournisseurs 395 160
5141 Banque 395 160
160
1. Les immobilisations acquises à titre onéreux :
iv). La constatation des dotations aux amortissements :
31/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
6193 D.E.A des immobilisations corporelles 8 375
28332 Amortissements du matériel et outillage 8 375
31/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
6191 D.E.A des immobilisations en non valeurs 4 000
28121 Amortissements des frais d’acqui. Des immo. 4 000
161
2. La sortie des immobilisations :
Application :
Courant 2020, l’entreprise « RR – SARL » a cédé un matériel industriel le 11/09/2020 au prix
de 80 000 DH par chèque bancaire. Il a été acquis le 05/04/2017 à 100 000 DH HT, et amorti
linéairement au taux de 10%.
163
2. La sortie des immobilisations :
ii). La constatation de la régularisation de TVA :
La TVA récupérable sur les immobilisations n’est définitivement acquise que si le bien a été
conservé pendant 5 années fiscales. Toute cession avant ce délai oblige l’entreprise à
reverser une fraction de la TVA initialement déduite par proportion aux années non
courues.
11/09/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
6583 Pénalités et amendes fiscales ou pénales 4 000
4458 Etat TVA – autres comptes créditeurs 4 000
165
II. Les opérations libellées en devises :
A savoir :
A leur enregistrement, les créances et les dettes libellées en devises
étrangères doivent être converties et comptabilisées en monnaie
nationale sur la base du cours de change du jour de l’opération.
166
1. Les créances libellées en devises :
Application :
L’entreprise « RR – SARL » a procédé le 03/08/2020 à l’exportation de marchandises auprès
de son client espagnol au prix de 560 000 €.
Les frais accessoires s’élèvent à 5 000 €.
167
1. Les créances libellées en devises :
Application – Solution :
i). La constatation de l’exportation des marchandises :
03/08/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
3421 Clients 6 271 500
7113 Ventes de marchandises à l’étranger 6 216 000
7127 Ventes de produits accessoires 55 500
06/09/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
5141 Banque 6 006 250
6147 Services bancaires 10 000
34552 Etat TVA récupérable sur charges 1 000
6331 Perte de change 254 250
3421 Clients 6 271 500
06/09/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
5141 Banque 6 458 250
6147 Services bancaires 10 000
34552 Etat TVA récupérable sur charges 1 000
3421 Clients 6 271 500
7331 Gain de change 197 750
Les droits de douane s’élèvent à 1 360 537,5 DH, et sont réglés par virement bancaire.
(355 000 * 10,95) * 35% = 1 360 537,5 DH
171
2. Les dettes libellées en devises :
Application – Solution :
i). La constatation de l’importation du matériel :
16/10/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
2332 Matériel et outillage 5 247 787,5
34551 Etat TVA récupérable sur immobilisations 1 049 557,5
4481 Dettes sur acquisition d’immobilisations 3 887 250
4458 Etat – autres comptes créditeurs 2 410 095
A cet effet, l’entreprise peut constater des différences appelées « les écarts de conversion »,
par respect au principe de prudence.
Les écritures de
régularisation
175
III. Les opérations libellées en devises – les écarts
de conversion :
Ecart de Ecart de
conversion actif conversion
passif
Perte latente
Gain latent
Provision
176
1. Les créances libellées en devises – l’écart de
conversion actif :
Application :
L’entreprise « RR – SARL » a procédé le 04/11/2020 à l’exportation de marchandises auprès
de son client portugais au prix de 1 000 000 €.
177
1. Les créances libellées en devises – l’écart de
conversion actif :
Application – Solution :
i). La constatation de l’exportation des marchandises :
04/11/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
3421 (ou 2487) Clients 11 000 000
7113 Ventes de marchandises à l’étranger 11 000 000
178
1. Les créances libellées en devises – l’écart de
conversion actif :
ii). La constatation de l’écart de conversion actif et de la provision :
31/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
3701 (ou 2710) Diminution des créances 350 000
3421 (ou 2487) Clients 350 000
6393 Dot. Aux prov. Pour risques et charg. Fin. 350 000
4506 (ou 1516) Provisions pour pertes de change 350 000
180
1. Les créances libellées en devises – l’écart de
conversion actif :
iv). Le règlement de l’exportation des marchandises :
1ère hypothèse : le cours de change au 06/02/2021 : 1€ = 10,95 DH
06/02/2021
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
5141 Banque 10 917 000
6147 Services bancaires 30 000
34552 Etat TVA récupérable sur charges 3 000
6331 Perte de change 50 000
3421 (ou 2487) Clients 11 000 000
4506 (ou 1516) Provisions pour perte de change 350 000
7393 Reprises sur prov. Pour risques et char. Fin. 350 000
Montant des marchandises : 1 000 000 €
Montant des marchandises – Facturation : 1 000 000 * 11,00 a 11 000 000 MAD
Montant des marchandises – Règlement : 1 000 000 * 10,95 = 10 950 000 MAD
Perte de change : 10 950 000 – 11 000 000 = 50 000 MAD
Banque : 10 950 000 – 30 000 – 3 000 = 10 917 000 MAD
181
1. Les créances libellées en devises – l’écart de
conversion actif :
iv). Le règlement de l’exportation des marchandises :
2ème hypothèse : le cours de change au 06/02/2021 : 1€ = 11,25 DH
06/02/2021
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
5141 Banque 11 217 000
6147 Services bancaires 30 000
34552 Etat TVA récupérable sur charges 3 000
3421 (ou 2487) Clients 11 000 000
7331 Gain de change 250 000
4506 (ou 1516) Provisions pour perte de change 350 000
7393 Reprises sur prov. Pour risques et char. Fin. 350 000
184
2. Les créances libellées en devises – l’écart de
conversion passif :
185
2. Les créances libellées en devises – l’écart de
conversion passif :
186
2. Les créances libellées en devises – l’écart de
conversion passif :
iv). Le règlement de l’exportation des marchandises :
1ère hypothèse : le cours de change au 06/01/2021 : 1€ = 10,85 DH
06/01/2021
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
5141 Banque 5 408 500
6147 Services bancaires 15 000
34552 Etat TVA récupérable sur charges 1 500
6331 Perte de change 125 000
3421 (ou 2487) Clients 5 550 000
Les droits de douane s’élèvent à 383 250 DH, et sont réglés par virement bancaire.
(100 000 * 10,95) * 35% = 383 250 MAD
Etat – autres comptes créditeurs : (383 250 * 1,2) + (1 095 000 * 20%) = 678 900 MAD
190
3. Les dettes libellées en devises – l’écart de
conversion actif :
192
3. Les dettes libellées en devises – l’écart de
conversion actif :
iv). Le règlement de l’exportation des marchandises :
1ère hypothèse : le cours de change au 15/01/2021 : 1€ = 11,15 DH
15/01/2021
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
4481 Dettes sur acquisition d’immobilisations 1 095 000
6147 Services bancaires 5 000
34552 Etat TVA récupérable sur charges 500
6331 Perte de change 20 000
5141 Banque 1 120 500
4506 (ou 1516) Provisions pour perte de change 35 000
7393 Reprises sur prov. Pour risques et char. Fin. 35 000
Les droits de douane s’élèvent à 752 500 DH, et sont réglés par virement bancaire.
(200 000 * 10,75) * 35% = 752 500 DH
Etat – autres comptes créditeurs : (752 500 * 1,2) + (2 150 000 * 20%) = 1 333 000 MAD
Banque : 125 000 * 1,14 = 142 500 MAD
196
4. Les dettes libellées en devises – l’écart de
conversion passif :
197
4. Les dettes libellées en devises – l’écart de
conversion passif :
198
4. Les dettes libellées en devises – l’écart de
conversion passif :
iv). Le règlement de l’exportation des marchandises :
1ère hypothèse : le cours de change au 10/03/2021 : 1€ = 11,15 DH
10/03/2021
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
4481 Dettes sur acquisition d’immobilisations 2 150 000
6147 Services bancaires 6 000
34552 Etat TVA récupérable sur charges 600
6331 Perte de change 80 000
5141 Banque 2 236 600
C’est le principe de spécialisation des exercices qui implique que des charges et des produits
qui concernent l’exercice et qui n’ont pas encore été comptabilisés, doivent l’être avant celle-
ci, et que des charges et produits comptabilisés durant l’exercice mais qui ne correspondent
pas à celui-ci, doivent être exclus de l’exercice comptable.
201
IV. Les régularisations de charges et de produits :
Les charges
constatées
d’avance
Les charges
à payer
202
1. Les charges constatées d’avance :
Il s’agit des charges ayant été comptabilisées dans l’exercice comptable, mais dont une partie
l’a été par anticipation car elle concerne l’exercice comptable suivant.
L’exemple classique est la prime d’assurance, et en est de même pour les factures reçues des
fournisseurs pour des achats non livrées ou des prestations non exécutées, les loyers payés
pour l’exercice suivant, les intérêts payés correspondant à l’exercice suivant, les fournitures
non stockées et non consommées à la clôture de l’exercice, …
Aucune régularisation de la TVA n’est à effectuer, car son exigibilité est intervenue lors de
l’enregistrement de la facture.
Exemple 1 : l’abonnement annuel à une prime d’assurance de 20 000 DH HT.
i). La constatation de la prime d’assurance :
02/06/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
6134 Primes d’assurances 20 000
34552 Etat TVA récupérable sur charges 4 000
5141 Banque 24 000 203
1. Les charges constatées d’avance :
204
1. Les charges constatées d’avance :
Exemple 2 : l’achat de matières premières – non livrées au 31/12.
Achat de matières premières : 50 000
Remise 10% : 50 000 * 10% = 5 000
Net commercial : 50 000 – 5 000 = 45 000
TVA 20% : 45 000 * 20% = 9 000
Net à payer : 45 000 + 9 000 = 54 000
i). La constatation de l’achat de matières premières :
10/11/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
6121 Achat de matières premières 45 000
34552 Etat TVA récupérable sur charges 9 000
5141 Banque 54 000
205
1. Les charges constatées d’avance :
206
2. Les produits constatés d’avance :
Il s’agit des produits qui ont été comptabilisés durant l’exercice comptable, mais dont une
partie concerne l’exercice suivant.
Il s’agit principalement des factures envoyées au client pour des biens non encore livrés ou
des prestations non exécutées, les loyers perçus qui concernent l’exercice suivant, les intérêts
perçus mais correspondants à l’exercice suivant, …
Aucune régularisation de la TVA n’est à effectuer, car son exigibilité est intervenue lors de
l’enregistrement de la facture.
Exemple 1 : la vente de marchandises au Maroc – non livrées au 31/12.
Vente de marchandises au Maroc : 80 000
Remise 5% : 80 000 * 5% = 4 000
Net commercial : 80 000 – 4 000 = 76 000
Escompte 2% : 76 000 * 2% = 1 520
Net financier : 76 000 – 1 520 = 74 480
TVA 20% : 74 480 * 20% = 14 896
Net à recevoir : 74 480 + 14 896 = 89 376 207
2. Les produits constatés d’avance :
208
2. Les produits constatés d’avance :
209
2. Les produits constatés d’avance :
Exemple 2 : les loyers annuels perçus pour 120 000 DH HT.
i). La constatation des loyers :
11/09/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
5141 Banque 144 000
71271 Locations diverses reçues 120 000
4455 Etat TVA facturée 24 000
210
2. Les produits constatés d’avance :
211
3. Les charges à payer (provisions) :
Il s’agit des charges qui auraient dû être comptabilisées, mais qui ne l’ont pas été faute de
documents justificatifs (facture non encore parvenue).
Il s’agit généralement des droits aux congés payés du personnel, la facture d’eau et
d’électricité, …
La charge se rapportant à l’exercice doit être enregistrée même si la pièce justificative n’est
pas encore reçue. Ainsi, les dettes à venir correspondantes sont rattachées aux comptes de
tiers concernés (le numéro de compte avec le chiffre 7 en quatrième position).
212
3. Les charges à payer ( provisions) :
Exemple 1 : les droits aux congés payés du personnel s’élèvent à 120 000 DH.
i). La constatation des charges à payer :
31/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
6176 Rémunérations du personnel 120 000
4437 Charges de personnel à payer 120 000
213
3. Les charges à payer (provisions) :
Exemple 2 : la consommation d’électricité du mois de décembre est estimée à 7 500 DH HT.
i). La constatation des charges à payer :
31/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
61251 Achats de fournitures non stockables 7 500
3458 Etat – autres comptes débiteurs 1 500
4417 Fournisseurs, factures non parvenues 9 000
01/01/2021
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
4417 Fournisseurs, factures non parvenues 9 000
61251 Achats de fournitures non stockables 7 500
3458 Etat – autres comptes débiteurs 1 500
214
3. Les charges à payer (provisions) :
Exemple 3 : un emprunt bancaire de 100 000 DH a été contracté le 02/05/2020, au taux
annuel de 7%. La première échéance sera prélevée le 02/05/2021.
i). La constatation des charges à payer :
31/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
6311 Intérêts des emprunts et dettes 4 666,66
3458 Etat – autres comptes débiteurs 466,66
4493 Intérêts courus et non échus à payer 5 133,32
Il s’agit des produits acquis (créances certaines) qui auraient dû être comptabilisées, mais qui
ne l’ont pas été faute de documents justificatifs (facture non encore parvenue).
Le produit se rapportant à l’exercice doit être enregistré même si la pièce justificative n’est
pas encore reçue. Ainsi, les créances à venir correspondantes sont rattachées aux comptes de
tiers concernés (le numéro de compte avec le chiffre 7 en quatrième position).
216
4. Les produits à recevoir :
Exemple 1 : ventes de marchandises pour 150 000 DH HT– facture non établie au 31/12.
i). La constatation des produits à recevoir :
31/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
34271 Clients, factures à établir 180 000
7111 Ventes de marchandises 150 000
4458 Etat – autres comptes créditeurs 30 000
01/01/2021
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
7111 Ventes de marchandises 150 000
4458 Etat – autres comptes créditeurs 30 000
34271 Clients, factures à établir 180 000
217
4. Les produits à recevoir :
Exemple 2 : un prêt de 75 000 DH a été accordé le 01/11/2020 au directeur RH pour un
taux trimestriel de 3%. La première traite sera prélevée le 28/02/2021.
Le salaire
Les charges de
personnel
Les
charges
sociales
219
1. Le salaire brut :
Les heures supplémentaires : les heures de travail effectuées au-delà de la durée légale
hebdomadaire soit 44H ;
Les primes et indemnités : les primes d’ancienneté, les primes d’assiduité, les primes de
rendement, …
Les avantages en nature : le logement, le téléphone, la nourriture, …
220
2. Les charges de sécurité sociale :
La base de calcul des charges de sécurité sociale correspond au salaire brut minoré des frais
engagés par le salarié dans le cadre de l’exercice de ses fonctions.
221
3. L’impôt sur le revenu :
#1 : Le salaire net :
Le salaire net correspond au salaire brut minoré de toutes les retenues, à savoir les
cotisations sociales, l’impôt sur le revenu, et les autres retenues.
#2 : Le salaire net à payer :
Le salaire net à payer correspond au salaire net minoré des avances et acomptes (versés au
personnel avant l’établissement du bulletin de paie) et des oppositions (prononcées par le
tribunal).
224
5. Le bulletin de paie :
Application :
Salaire de base : 12 000
Prime d’ancienneté : 1 200
Frais de déplacement : 700
Prime de rendement : 1 500
225
5. Le bulletin de paie :
Application – Solution :
Salaire de base : 12 000
Prime d’ancienneté : 1 200
Frais de déplacement : 700
Prime de rendement : 1 500
CNSS :
Base de calcul : (12 000 + 1 200 + 1 500) = 14 700
CNSS = (6 000 * 4,48%) + (14 700 * 2%) = 562,8
226
5. Le bulletin de paie :
IR :
Salaire brut : 15 400
Salaire brut imposable : 15 400 – 700 = 14 700
Salaire net imposable : 14 700 – 562,8 = 14 137,2
IR brut : (14 137,2 * 34%) – 1 433,33 = 3 373, 32
IR net : 3 373,32 – ( 30 * 3) = 3 283, 32
227
6. Le livre de paie :
Nom Salaire brut Salaire plafonné CNSS IR Avances et acomptes Oppositions Net à payer
RR 15 400 6 000 562,8 3 283,32 2 000 1 500 8 053,88
Le traitement comptable :
#1 : La constatation des avances au personnel :
10/11/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
3431 Avances et acomptes au personnel 2 000
5161 Caisse 2 000
228
6. Le livre de paie :
Le traitement comptable :
#2 : La constatation du livre de paie :
30/11/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
6171 Rémunérations du personnel 15 400
6174 Charges sociales 2 280,75
3431 Avances et acomptes au personnel 2 000
4432 Rémunérations dues au personnel 8 053,88
4434 Oppositions sur salaires 1 500
4441 CNSS 2 843,55
4443 Caisse de retraite (CIMR) 0
44525 Etat – Impôt sur le revenu 3 283,32
CNSS – Part patronale : (14 700 (6,4% + 1,85% + 2% + 1,6%)) + (6000 * 8,98%)
= 2 280,75 DH
CNSS – Part salariale : 562,8 DH
La dette CNSS : 562,8 + 2 280,75 = 2 843,55 DH 229
6. Le livre de paie :
Le traitement comptable :
#3 : La constatation des différents règlements :
30/11/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
4432 Rémunérations dues au personnel 8 053,88
4434 Oppositions sur salaires 1 500
4441 CNSS 2 843,55
4443 Caisse de retraite (CIMR) 0
44525 Etat – Impôt sur le revenu 3 283,32
5141 Banque 15 680,75
230
VI. Les subventions :
Les subventions sont des aides financières à partir de fonds publics ou fonds privés versés
par une société à sa filiale par exemple.
Les subventions d’équilibre sont destinées à compenser (en totalité ou en partie) la perte
constatée par une entreprise, afin d’équilibrer les produits et les charges dans le cadre
d’un budget. Elles ont un caractère exceptionnel et sont inscrites dans les produits non
courants.
231
1. Les subventions d’exploitation :
#1 : L’enregistrement de la promesse d’attribution :
01/11/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
34512 Subventions d’exploitation à recevoir 120 000
7161 Subventions d’exploitation reçues 100 000
4456 Etat TVA due 20 000
#2 : L’encaissement de la subvention :
10/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
5141 Banque 120 000
34512 Subventions d’exploitation à recevoir 120 000
232
2. Les subventions d’équilibre :
#1 : L’enregistrement de la promesse d’attribution :
08/10/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
34513 Subventions d’équilibre à recevoir 360 000
7561 Subventions d’équilibre reçues 300 000
4456 Etat TVA due 60 000
#2 : L’encaissement de la subvention :
15/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
5141 Banque 360 000
34513 Subventions d’équilibre à recevoir 360 000
233
3. Les subventions d’investissement :
#1 : L’enregistrement de la promesse d’attribution :
06/09/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
34511 Subventions d’investissement à recevoir 1 000 000
1311 Subventions d’investissement reçues 1 000 000
#2 : L’encaissement de la subvention :
04/10/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
5141 Banque 1 000 000
34511 Subventions d’investissement à recevoir 1 000 000
236
3. Les subventions d’investissement :
A savoir :
Pour les reprises sur subventions d’investissement, on distingue les cas suivants :
L’existence d’une clause d’inaliénabilité : les reprises seront échelonnées sur la durée
d’inaliénabilité ;
L’inexistence d’une clause d’inaliénabilité : les reprises seront échelonnées sur 10 ans.
237
VII. Les stocks :
1. Les marchandises et matières premières :
#1 : L’annulation du stock initial :
01/01/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
6114 Variation de stocks de marchandises 500 000
3111 Marchandises – Groupe A 500 000
#2 : La constatation du stock final :
31/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
3111 Marchandises – Groupe A 600 000
6114 Variation de stocks de marchandises 600 000
#3 : La constatation d’une provision pour dépréciation des stocks :
31/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
3911 Provisions pour dépréciation des marchandises 200 000
61961 D.E.P pour dépréciation des stocks 200 000
238
VII. Les stocks :
1. Les marchandises et matières premières :
#4 : L’annulation de la provision pour dépréciation des stocks :
01/01/2021
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
61961 D.E.P pour dépréciation des stocks 200 000
3911 Provisions pour dépréciation des marchandises 200 000
239
VII. Les stocks :
2. Les produits en cours et finis :
#1 : L’annulation du stock initial :
01/01/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
7132 Variation de stocks de biens produits 400 000
3151 Produits finis 400 000
#2 : La constatation du stock final :
31/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
3151 Produits finis 700 000
7132 Variation de stocks de biens produits 700 000
#3 : La constatation d’une provision pour dépréciation des stocks :
31/12/2020
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
3915 Provisions pour dépréciation des produits finis 150 000
61961 D.E.P pour dépréciation des stocks 150 000
240
VII. Les stocks :
2. Les produits en cours et finis :
#4 : L’annulation de la provision pour dépréciation des stocks :
01/01/2021
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
61961 D.E.P pour dépréciation des stocks 150 000
3915 Provisions pour dépréciation des produits finis 150 000
241
Partie III : Fiscalité :
242