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Comment ttavalller un morceau

par Evelyne Koch,

professeur
dechant

Ce texte n'a pas été écrit pour la circonstance.C'est un document qu'Evelyne Koch a rédigé
pour ses élèves et qutelle remet à chaque nouvel arrivant, quel que soit son niveau, en lui
suggérant de le méditer. Il s'agissait pour elle, d'une part d'éviter de répéter sans cesse les
mêmes informations en risquant touiours dten oublier, dtautre part dtaidet chacun à
développer le plus vite possible son autonomie de travait. Etle I'a apporté aux autres membres
du groupe dans le cadte des échanges de documents et dtinformations auxquels ils se sont
Iivtés. Ceux-ci ont iugé utile de I'inclure dans la présentebrochure.

chant ou d'un professeur de formation

us partez à Ia découverte d'un air ou
d'une mélodie inconnus... C'est une belle
aventure qui s'ouvre à vous ! Une
aventure qui recorn-rnencera à chaque nou\reau
morceau ! Sutout, ne paniquez pâs : même à
un haut niveau, un morceâu inconnu paraît
toujours plus difficile que ceux que I'on connaît
déjà, voire, parfois, insurmontable. C'est trop
haut, trop acrobatique, mal écrig les phrases
n'en finissentpas...
Les chanteurs professionnels disent, de façon
imagée, qu'il faut <<se
mettre un morceau dans la
voix> ou (en boucho. Il s'agit d'apprivoiser un
air, conune on apprivoise un animal, en le
((caressantdans Ie sens du poib>. Autrement dit,
si on t'y prend de manière brouillonne et
précipitée, on s'épuiseà la tâche; avec du temps
et de la méthode, au contraire, les diffi.cultés
s'aplaniront l'une après I'autre. <<Patienceet
Iongueur de temps...>
Apptendre un morceau de musique pour voix
soliste dépassede loin ce que I'on attend d'un
choriste amateur qui se contenterait, en prélude
à sa répétition de pupitre ou d'ensemble, de
parcourir et de fredonner sâ partie, a,,'ant de
refermer très vite sa partition.
Il s'agiq pour l'apprenti-chanteur, d'un travail
Iong et personnel, qui doit absolument précéder
tout travail sous la direction d'un professeur de
musicale, d'un pianiste, a foniori d'un chef
d'orchestre. Ce travail, il t'y a que vous qul
puissiez le faire. Les personnes que ie viens de
citer n'interviendtont qdaprès, porrt peaufiner,
corriger les decniàes petites fautes, résoudre les
difficultés vériablès dont vous n'awez pu venii
à bout seul eg nntouÇ vous doaner des conseils
pour I'inteqprétation de l'æuwe.
Un morceau de musique vocale rassemble
plusieuts éléments, intimement liés bien sfo,
mais que je vous conseille de bien distinguer au
départ de votre Ûavail :
- le texte
- la mélodie chantée, appelée aussi ligne de
chant
- le rythme de la musique
- l'accompagremeût instnrmeûtâI, orchestral ou
vocal (autresvoix solistesou chæur).
Il vaut mieux aborder ces éléments séparément
ou les combiner pat deux, avant de reconstituer
Ie puzzle entiet.
Ce qu'il ne faut jamais faire - à moins que vous
ne soyez un lecteut hors pair ou un chanteur
accompli : chanter le morce^v a pima wsta (à
première vue), à gorge déployée, tel qrr'il est
écrit. Ne pas chanter non plus sur le nom des
notes : rien de moins excitant, rien qui prépare
moins à travailler le texte. J'excepte bien
entendu de mes interdictions flormelles les

l6

exercicesde déchifftage que I'on vous donne en
formation musicale...
Le texte
C'est, après tout, sur lui et pour lui qu'a êté
écrite la musique que vous chantez. Rappelez-
vous toujours que sans le poète ou le librettiste
elle n'aurait iamais vu le jour !
. lisez-le eo silence et traduisez-le très
littéralement ; mêftez-vous des adaptations un
peu trop libres dans I'auue langue des partitions
bilingues !
o si vous ne connaissez pas suffisamment la
langue employée, seffez-vous d'un dictionnaire
comportant Ia transcription phonétique des
mots de la langue en question - il y en a de bon
marché et les bibliothèques sont à votre
disposition,' si vous ne l^ connaissez pas du
tout, vous trouverez touiours dans votre
entourage quelqu'un qui Ia parle et la
comprenne assez bien pour vous ttaduire le
texte et vous aider à Ie prononcer correctement.
. pour une langue éuangère que vous visualisez
mal car les mots sont <<saucissonnés>au-dessous
des notes de Ia partition, il peut être utile de
recopier vous-même les paroles sous forme de
texte suivi, en prose ou en vers, pour
reconsdtuer de façon parfaitement lisible mots,
vers ou phrases.
o assruez-vousde la prononciation exacte et de
la place des accents toniques. En généraf ils
colncident avec les accents de mesure et de
phrasé de la musique, mais ce n'est pas touiours
Ie cas. S'il subsiste des syllabes ou des
<çhonèmes> (éléments sonores isolables,
voyelle ou consonne) dont vous n'êtes pas tout
à fait certain de vous rappeler la prononciation,
notez leur transcription en A.P.I. (Alphabet
Phonétique International) au-dessus de la
portée.
o placez tout de suite les respitations autorisées
par la syntâxe du texte : ne jamais respirer entre
un nom et I'adjectif qui s'y rapporte, ni entre les
t7
I
;
syllabes d'un mot, sauf si ces syllabes sont
prétexte à vocalises ou ornementation. T
o lisez et têpêtez le texte sans chanter âvec
votre voix P"d6. de tous les iouts, puis avec
!
une voix déclamée, une voix de théâtre,
projetée et soutenue comme votre voix chantée,
I
c'est-à-dire:
t_
- que vous parlerez dans le roasqugl : votre
voix auta alors en gênêral une place de
résonanceplus haute que votre voix habiruelle,
- que vous allongerez toutes les voyelles du
texte et les lierez cotnme dans le bgab du chant,
- que vous inspirerez le plus bas et le plus
profondément possible et restetez ((sur Ie
souffle> en pad.ant.
5-
Vous sentirez alors votre voix résonnet et
tr
portet très loin sans aucune fatigue ni aucune
gêne vocale. C'est cette sensation de confort
€t
vocal qu'il vous faudra absolument retrouver en
chantant le morceau que vous travaillez, et ce Ie f
plus vite possible.
. aPPrenez'le pæ ccur cofitrnc un poème ou
e.
un texte eû Ptose. e
€,
Texte, rythme et tempo !
o regardez tout de suite le rythme à la clé et
G
rmprégnez-vous de l^ pulsation. Si elle est
binaiter: vous zrrtez I'impression que (ça
e
rnarche>, si elle est ternaire, ![ue <ça danso.
!
o consultez votre métronome pour avoir une
première idée du temPo. Le tempo doit E
"v^nt
tout être le vôtre t'il pourra être légètement en
dessous ou au-dessus du tempo indiqué.
Souvenez-vous qutavant son invention Par
Maelzel, ami de Beethovet\ au début du 19h
siècle, le métronome n'existait Pas : les I
indications métronomiques que \rous lirez sur
des musiques plus anciennes ont donc été
ajoutéespar des musicologuesqui se sont certes
I
penchés sérieusement sur la partition, mais
n'ont pas pu téléphoner au compositeur !
Si vous...
o ne \royez aucune indication de mouvement ni
aucuneindication mé tronomique,
r hésitezsur I'interprétation d'une indication,
o ne s^vez pas si vous devez suivre I'indication
telle qu'elle est,
o cherchezvotre tempo,
... sachez que Ie bon tempovous sera suggéré
d'une part par la phrase Ia plus longue et la plus
lente au bout de laquelle vous devez parvenir et
d'autre paft par les valeurs des notes les plus
courtes que vous à chanter (selon le cas,
^wrez
ce seront des croches, des doubles, triples,
quadruples, voire quintuples croches) et qui
devront être audibles. L'orchestre ou
I'instrument a\rec lequel vous dialoguez doit
aussi pouvoir jouer ses notes de façon
parfaitement claire : prenez donc I'avis des
insuumentistes avec lesquelsvous tav zilletez.
o lisez Ie texte en rythrne @ battant Ia mesure si
nécessùe, soit avec le bras tout entier, soit, en
miniature, avec Ie doigt ou un crzyon sur une
surface quelconque. Méfiez-vous des
mouvements trop amples des bras, qui
manquent de ptécision; faites plutôt des
mouvements petits mais nets.
o chantez le texte en rythme, sur une seule note,
confortable pour vous, du médium.
La mélodie
r regardeztout de suite l'arrrrure,'déduisez-enlz
tonalité du morceau, imprégnez-\rous en au
piano, tepârez les changements de' tonalité,au
cours du morceau.
o à moins que vous ne soyez un as de la lecture
à r,'ue,déchiffrez votre musique en vous aidant
d'un instrument quel qrr'il soit, de préférence un
piano ou un clavier synthétique, plus
commodes à utjliser pour chanter qu'un violon
ou une clarinette.
o r'ériftez que vos respirations sur le texte
collent a\reccellesqu'autorisele phrasé musical.
l8
o répétez-vousIa mélodie intérieurement,sans
chanter.
. ftedonnez-la bouche fecrnée, ou sur <dalalai>
ou sur toute autte voyelle ou syllabe sur laquelle
vous vous sentezà I'aisePour chanter.
o chantez systématiquement les Passagesalgus
ou difficiles à foctave en dessotrs-
o si tout le morceau vous paraîtaigu, octaviez-le
tout entier, le temps q.t'il faudra, puis màntez-le
progressivement iusqu'à la tonalité écrite.
r chantez les voyelles du texte hgatisdno sans les
consonnes.
o alors, et alors seulement, chantez le
morceâu tel qu'il est écrit, avec mélodie, rythme
et paroles.
e des passagesplus délicats subsisteront : ne les
chantez pas cent fois de suite, mais essâyez
plutôt de comprendre ce qui vous cause des
difficultés et de quelle vocalise' familiète vous
pouvez vous servir pour les résoudre.
o quelques trucs de (groD Pour analyser et
tourner les difûcultés techniques : travaillet à
reculons une vocalise compliquée ou une
longue phtase dont vous n'artivez iamais à
chanter proprement la fin si vous P^rtez du
début (commencer par la dernière mesure, puis
raiouter les ptécédentes), invetset les intervalles
à problèmes, ajouter une descente à une phrase
qui se termine sur url aigu tenu, changer
provisoirement les voyelles ou les consonnes
qui vous gênent...
o si vous vous sentez vraiment mal à I'aise sur
un passage, regardez-vous attentivement dans
un miroir: vous comPren drez peut-être tout
d'un coup ce qui cloche.
. surtout, n'hésitez pas à expérimenter et à
innover.
Si','ous...
o ne \royez aucune indication de mouvement ni
aucuneindication métronomique,
r hésitezsur I'interprétation d'une indication,
o ne sa.vezpas si vous devez suivre I'indication
telle qu'elle est,
o cherchezvotre tempo,
... sachez que Ie bon tempovous sera suggéré
d'une part par la phrase la plus longue et la plus
lente au bout de laquelle vous devez parvenir et
d'autre paft par les valeuts des notes les plus
courtes que vous à chanter (selon le cas,
^utez
ce seront des croches, des doubles, triples,
quadruples, voire quintuples croches) et qui
devront être audibles. L'orchestre ou
I'instrument avec lequel vous dialoguez doit
aussi pouvoir jouer ses notes de façon
parfaitement claire : preîez donc I'avis des
instmmentistesavec lesquelsvous traveill g1s2.
o lisez Ie texte en rythrne çn battant Ia mesure si
nécessùe, soit avec le bms tout entier, soit, en
miniature, avec le doigt ou un crayon sur une
surface quelconque. Méfiez-vous des
mouvements trop amples des btas, qul
manquent de précision; faites plutôt des
mouvementspetits mais nets.
o chantezIe texte en rythme, sur une seule note,
confortable pour vous, du médium.
La mélodie
o regardeztout de suite l'arrrnue,'déduisez-enlz
tonalité du morceau, imprégnez-\rous en au
piano, tepârez les cbangements de tonalité'au
cours du morceau.
o à moins que vous ne soyez un as de la lecture
à r,'ue,déchifftez votre musique en vous aidant
d'un instrument quel q.t'il soit, de préférence un
piano ou un clavier synthétique, plus
commodes à utiliser pour chanter qu'un violon
ou une clarinette.
o r'érifiez que \''os respirations sur le texte
collent a\reccellesqu'autorise le phtasé musical.
l8
o répétez-vous la mélodie intérieuement, sans
chanter.
o ftedonnez-la bouche fermée, ou sur <dalalat>
ou sur toute autte voyelle ou syllabe sur laquelle
vous vous sentezà I'aisePour chanter.
o chantez systématiquement les Passagesalgus
ou difficiles à l'octave en dessotrs-
o si tout Ie morceau vous pzrûtaigu, octaviez-le
tout entier, Ie temps qrr'il faudra, puis môntez-le
progressivement iusqu'à la tonalité écrite.
r chantez les voyelles du texte hgatissinosans les
consonnes.
. alors, et alors seulement, chantez Ie
morceau tel qu'il est écrit, avec mélodie, rythme
et patoles.
e des passagesplus délicats subsisteront : ne les
chantez pas cent fois de suite, mais essayez
plutôt de comprendre ce qui vous cause des
difficultés et de quelle vocalise' familière vous
pouvez vous serwit Pour les tésoudre.
. quelques trucs de (gro)) Pour analyser et
toufirer les difficultés techniques ; û2vqills1 à
reculons une vocalise compliquée ou une
longue phtase dont vous n'artivez iamais à
chanter proptement la fin si vous P^ftez du
début (commencer pat la dernière mesure, puis
tajoutet les précédentes),inverset les intervalles
à problèmes, ajouter une descente à une phrase
qui se termine sur un aigu tenu, changer
provisoirement les voyelles ou les consonnes
qui vous gênent...
o si vous vous sentez vrairnent mal à I'aise sur
un passage, rcgardez-vous attentivement dans
un miroir: vous comPren drez peut-être tout
d'un coup ce qui cloche.
o surtout, n'hésitez pas à expérimenter et à
innover.
 fl

fl

Ltaccompag-nement Le contexte et I atmosphère

tl

o si vous le pouvez, jouez-vous la partie de Vous devez touiours être capable de présenter
tt
piano intégralement ; si cela vous est votre morceau, de tacontet ce que vous allez
impossible,contentez-vousde la main droite ou chanter avec vos propres mots et dans votte il

de la basse et des quelques accords essentiels propre langage.

précédant vos entrées ou ponctuant les ùl

changements de tonalité. S'il s'agit d'un ak d'opéra, d'opérette ou

<à histoire>, ptocurez-vous qr
d'oratorio
. ne considérez jamais I'accompagnement I'intégralité de l'æuvre - partition,
gl
corffne accessoire,mais comrne un partenaire ; enregistrement ou, au moins'srynopsis - *tour
intégrez-le tout de suite à votte partie. C'est savoir à quel moment de I'action se situe votre
EI
avec lui et avec les autres voix d'un ensemble dans quelle situetion psychologique se
vocal que \rous dialoguez. Ne vous bouchez pas ^b,
trouve le personnage que vous interprétez, à qui g_l
les oreilles ; au contraire, ouvrez-les pour il stadresse...
repérer avant et pendant votre travail avec f_l

pianiste les entrées, les réponses, les

bifurcations ... et découvrir Ie bonheur de fa:re
de la musique avec les autres et non contre les
En résumé f,
âutres.

. ne brûlez surtout pas les étapes : les {

Les nuances mauvaises habitudes musicales ou de langue
(fausses notes, erteurs de Prononciation, de {
Regardez à l^ loupe toutes les indications rythme ... ) s'effacent plus difficilement qu'elles j"_

portées par le compositeur, ç'il s'agisse de ne se pteonent. Acceptez de perdre un peu de

dynamique,de hgatof staccato, de vadations de temps au départ Pour en gagter Pfi la suite. t.
tempo... Efforcez-vous de les respecter, mais
avecvotre personnalitéet vos moyensvocaux : o les mauvais plis vocaux (sons en arrière, sons L:
votre pianone serapas celui de Monsieut X ou serrés,respiration haute, sons poussés,raideurs
f,_
MadameY. et tensions ... ) s'incmstent plus vite que vous
ne le pensez. t.

. le temps seul permet un morceau de L

La mémoire
^ dans votre corps
s'installerdans votte mémoire,
et donc dans votre voix. l_
Selon que votre mémoire est plutôt visuelle ou
auditive, vous pourrez soit relire et recopier
o il vaut mieux travailler peu de temps
I'air, soit le dire, Ie fredonner, le chantonner
d'affilée mais souvent, en étant concentré et
jusqu'à I'automatisme absolu. Repérez bien {
disponible, que longtemps. Mais ratement
enchaînerne,Rts et bifurcations : c'est là que vous
et en pensant à autte chose ; n'hésitez p^s, {,'
alJez vous tromper le plus.
lorsque lz saturation vous guette, à vous
interrompre et à vous détendre. !:
Vous pourtez demander à votre pianiste de
vous enregistrer I'accompâgnement, sur lequel 6
o ûe vous préocctrpez vtaiment de réaliser les
vous pourrez ensuite travailler seul. Sachez que
nuances que lotsque les divers éléments de l'air
la présence du public ou, pire, d'un jury r'ous ?
n'auront plus de secretpour \rous.
fera perdre 30o/oau moins de vos moyens : ayez
donc de la marge dans la maîtrise de \ros {
. apprenezle moins possible d'oreille. Ne vous
morceaux.
précipitez pas sur le premier enregistrement ?

i
?
l9 :
û

'.

l-
venu. bt \rous en trouvez ufl, tant ûueux,
E
écoutez-le une fois, pois oubliez-le. Ne le
réécoutez que lorsque votre travail personnel
'ia sera achevé, et ne Ie prenez pas pour la r'érité
révélée en matière d'interprétation.
T
o soyez quand vous chantez le plus imaginatif
:r possible : imaginez Ia situation, Ie lieu, le
paysage,les couleurs, les odeurs, les bruits...
lft

C'est seulementcomme cela, en nour:rissantce

:t que vous chantez de votre expérience,de votre
sensibilité et de votre imagination, que vous
rd vivrez Ie texte et La musique et que vous
captiverez votre auditoire.
TE

o construisez-vous progressivement votre

sq
propre méthode de travail qoi sera un dosage
;-ft
personnel et unique des recoffrmandations et
des recettesque j'ai essayéde rassembler ici ...
:il et à Ia suite desquellesje vous conseille de noter
Ies vôtres.
{û
C'est maintenant que coûrrnence votre travail
I avec les autres musiciens : professeur, pianiste,
a autres instrumentistes, autres chanteurs, choeur,
orchestre... et le pl"itir de I'exécution.
I
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