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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple - Un But - Une Foi

MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE ET DE LA


PROMOTION DU VOLONTARIAT (MJCCPV)

PROJET D’APPUI A LA PROMOTION DE L’EMPLOI DES JEUNES ET DES


FEMMES (PAPEJF)

Financement : Banque Africaine de Développement (BAD)

NOTE CONFIDENTIELLE SUR LA MISE EN ŒUVRE DU


PAPEJF
A l’attention de Monsieur le Gouverneur de la Région de Ziguinchor

Décembre 2017
Le Projet d’Appui à la Promotion de l’Emploi des Jeunes et des Femmes (PAPEJF) est financé
par la Banque Africaine de Développement (BAD) à travers le Fonds Africain de
Développement (FAD) et l’Etat du Sénégal. Il est placé sous la tutelle du Ministère de la
Jeunesse, de la Construction Citoyenne et de la Promotion du Volontariat (MJCCPV)
Il vise à contribuer à la création de 15 000 emplois décents et de revenus durables à travers le
renforcement des compétences et l’émergence de micro et petites et moyennes entreprises
(MPME) de jeunes et de femmes. Le choix des chaînes des valeurs agricoles et des services
permettra d’élargir les opportunités d’emploi et de création de revenus, dans les régions ciblées
de Kaolack, Fatick, Thiès, Casamance Naturelle (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) et la banlieue
de Dakar.

Le PAPEJF prévoit la réalisation de 156 fermes agricoles, aquacoles et avicoles intégrées


devant permettre la mise en valeur d’environ 1000 ha de terre, ainsi que la construction de 18
centres d’incubation pour les métiers artisanaux, l’installation de 15 plateformes
multifonctionnelles intégrant des unités de transformation et de conditionnement des produits
agricoles et la réfection de 3 centres de formation professionnelle agricoles.
Outil extrêmement important d’opérationnalisation, en milieu rural, du Plan Sénégal Emergent
(PSE), le PAPEJF financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Etat du
Sénégal, constitue un levier pour l’amélioration des opportunités de création d’emplois et de
revenus durables au profit des Jeunes et des Femmes.
Les principales composantes du projet sont :
i) Promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes en milieu rural et périurbain ;
ii) Infrastructures technologiques de soutien aux MPME ;
iii) Mécanisme de financement accessible aux jeunes et aux femmes, et
iv) Coordination et Gestion du projet.

La mise en œuvre de ces activités aurait un impact certain sur la création d’emplois au niveau
national, si son déroulement ne souffrait d’aucun dysfonctionnement institutionnel ; raison
par laquelle, nous mettons à votre disposition les informations qui ont été la source de tous les
blocages ou d’insuffisance de résultats ;

Depuis 2016, le projet patauge dans des lenteurs et des difficultés inexplicables et
inamissibles pour un projet de cet envergure, dues essentiellement à la boulimie d’un
homme, incompétent notoire, vaniteux et prétentieux,
Une situation qui a installé de fait une atmosphère morose et délétère dans la boite, entrainant
beaucoup de départs et des retards de salaire ; la démotivation est aujourd’hui le maitre mot
au PAPEJF, malgré la qualité et l’engagement de ses ressources humaines ;

La vampirisation dont a fait l’objet le PAPEJF, avec la complicité de l’ancien ministre de la


Jeunesse, a fait tellement de dégâts que l’opinion s’émeut de l’absence de toutes réactions de
la part des autorités, malgré les alertes de la BAD ; ce qui dénote d’un manque notoire de
sérieux et de légèreté dans le pilotage des programmes et projets publics de l’Etat du Sénégal ;

Nous pensons, qu’autant le Gouvernement que la BAD, principal bailleur du projet, n’ont pas
reçus les bonnes informations à ce niveau pour entériner l’ancrage du PAPEJF à l’ANPEJ ;
En outre la confusion (entretenue à dessein) entre le DG de l’ANPEJ et le Coordinateur du
PAPEJF (avec salaire et avantages), par ailleurs Coordinateur de l’Unité de Coordination et
de Suivi des Projets du Ministère de la Jeunesse, a été (et demeure) préjudiciable à la bonne
mise en œuvre du projet, compte tenu, de ses obligations de résultats et de la durée de vie
limitée inhérente à tout projet ;

Un projet, éminemment stratégique de la nature du PAPEJF demande un suivi quotidien


direct et sans délégation, en vue uniquement de l’atteinte des objectifs assignés ; Ce qui
demande un suivi permanent des plus hautes autorités sans parti pris partisan (la patrie
avant le parti), mais en toutes connaissances de causes, et qui obéit aux bonnes pratiques de
gestion de projets, en la matière ; le cas du PUDC, est un exemple à suivre en la matière ;

L’ancrage du PAPEJF s’est confronté à un conflit d’intérêt manifeste avec les procédures
de la BAD (se référer au décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement des
agences au Sénégal) ; par ailleurs la composante FEMME (30% du Projet) a été dissoute à
l’intérieur d’un système où aucun dispositif n’est prévu pour sa prise en charge ;

La superposition et/ou la concurrence déloyale entre la commission des marchés du Ministère


et celle de l’ANPEJ, a alourdit considérablement tous les processus et vicié (soupçons de pots
de vin) de manière malsaine les procédures de passation de marchés ;
Ce qui fait que les fermes agricoles, avicoles, aquacoles, plateformes, tant attendu, et à
juste raison, ne sont jamais sortis de terre, au grand dam des populations bénéficiaires, et
au regret des techniciens du PAPEJF ;
Le Gouvernement du Sénégal qui vient de créer un grand ministère de l’Emploi, de
l’insertion professionnelle, et de l’intensification de la main d’œuvre, devrait prendre ses
responsabilités pour permettre au PAPEJF d’accompagner de manière efficiente la
Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide (un mot qui a tout sens) dans la promotion de
l’auto emploi en milieu rural ;

Le temps est à l’action


L’ancrage du PAPEJF à l’ANPEJ a montré ses limites, il faut en tirer toutes les
conséquences ; Sinon, ce sera la porte ouverte vers toutes les dérives… et tous les échecs ;

Merci

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