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Introduction :……………………………………………………….………………………………5
Introduction :……… ………………………………………………………………….……….…9
I. Définitions : …………………………………………………………………….9
II. Plan et direction du cristal………………………………………………………..10
1) Plan réticulaire : ………………………………………………………………………………10
2) Direction cristalline : …………………………………………………………………………11
3) Le système cubique : (figure II-2-c) ………………………………………………………….12
4) Réseau réciproque : …………………………………………………………………………...12
III. Liaisons entre Atomes …………………………………………………………...12
1) Liaison covalente ………………………………………………………………..12
2) Liaison ionique …………………………………………………………………..13
3) Liaison métallique…………………………………………………………….....13
4) Liaison hydrogène …………………………………………………………… .. 13
5) Liaison de Van der Waals………………………………………………………..13
IV. Les défauts dans les cristaux : ……………………………………………….…. 13
1) Vibration thermique : ………………………………………………13
2) Défauts locaux : …………………………………………………….14
. Défauts propres du cristal : ………………………………………………………………….14
Impuretés du cristal : …………………………………………………………………………14
3) Défauts répartis : ……………………………………………………14
4) Rôles des défauts : ………………………………………………….14
V. Diffraction des rayons X par les cristaux………………………………………...14
1) Loi de Bragg : ………………………………………………………………………………. .14
2) Méthodes expérimentales :… ……………………………………………………………… .15
Introduction :………………………………………………………………………….………………16
I. Inroduction : ……………………………………………………………………………...26
II. Différents types des semi-conducteur s: ………………………………………………...26
1) Les matriaux semi-conducteur s : ………………………………………….………..26
2) Production des porteurs libres : ………………………………..……….…………....27
a) Cas d’un semi-conducteur s intrinsèque : …………………………………….…27
b) Cas d’un semi-conducteur extrinsèque: ………………………………….. …....28
) Semi-conducteur de type n : ………………………………………………. 28
) Semi-conducteur de type p : ……………………………………………..…29
A très basse temperature : …………………………………………………………………….33
Temperature intermédiaires : …………………………………………………………………33
Très haut temperature : ……………………………………………………………………….33
IV. Transport des porteurs de charges libres……………………………………………… ...33
1) Conduction électrique dans un cristal isotherme et homogène : ……………………… …...33
a) Loi d’Ohm (modèle de Drude) : …………………………………………………………34
b) Modèle de sommerfeld : …………………………………………………………………35
2) Mesure des mobilité et des condcutivités : Effet Hall : …………………………………… 36
a) Mesure par effet Hall : …………………………………………………………………...36
b) Loi de diffusion de Fick : …………………………………………………………….…..36
c) Rélation d’Einstein : ……………………………………………………………………...37
I. Introduction : ……………………………………………………………………38
II. Transision radiative et absorption optique : …………………………………..…38
1) Transition radiative : ………………………………………………………………....39
2) Absorpition optique : ………………………………………………………………...39
La matiere est constituée par d’atomes (élements indivisible gardent les mèmes propriétes
physio-chimiques). Latome, à son tour est constitué des particules élémentaires appelées :
l’électron et le noyau. L’électron a une charge q e= -e= -1.6 10-19 C, et une masse
me= 9.1 10-31Kg. Le noyau est composé de protons et de neutrons. Le proton a une chage
qp= +e et une masse mp= 1.679 10-27Kg. Le neutron est électriquement neutre et a une masse
mn= 1.675 10-27Kg. La masse molaire M d’un élement est la masse d’un nombre d’Avogadro
(NA= 6.02 10+23) d’atomes= masse atomique N.
Fig.I.1 : Schéma de la structure de l’atome, l’ordre de grandeur du rayon atomique est de 10-10
m
Cette théorie repose sur l’idée qu’à tout corpuscule peut étre associée une onde. Les
électrons se déplacent autour du noyau dans un espace délimité par une orbitale délocalisée. Il
occupent des niveaux d’énergie discrets.
2) Relation de Broglie (1922) :
Ainsi on peut remarquer que la longueur d’onde est plus grande quand la masse est plus
petite.
On considere le cas ou le potentiel V est nul entre x=0 et x= L et infini partout ailleurs. On
2
( ) E
peut écrire pour V=0 2m et pour V infini =0
2mE
( ) 0, ( k 2 ) 0.
2
( x ) A sin kx B cos kx, (0) 0 donne B = 0 et ( L) 0 donne
n
k
L
2k 2 2 n 2 2
En ( ) ( )( 2 )
2m 2m L
2
h
En ( ) ( nx2 n y2 nz2 )
8mL2
L’énergie ainsi est quantifiée, nx=1, ny=1 , nz=1 ; et pout la même énergie on a
l’état dégénéré suivant :
, , P( ). ( ). ( )
d’où le triple de nombres quantiques n, l et m qui
correspont a une fonction d’onde particulière appelée orbitale atomique.
n correspond a la couche
l est un nombre entier positif qui définit la géométrie de l'orbitale atomique et il peut
prendre les valeurs comprises entre 0 et n – 1, alors que pour ml définit l'orientation de
l'orbitale atomique et qui peut prendre les valeurs comprises entre -l et l
n 1 2 3
l 0 0 1 1 1 0 1 1 1 2 2 2 2 2
Le 4ème nombre quantique appelé nombre quantique de spin et noté ms. Sa valeur pour
l'électron est s = 1/2. Le moment cinétique de spin ms peut prendre deux valeurs : ms = 1/2 ;
ms = -1/2.
b) Remplissage de couches :
Les règles de remplissage électronique sont :
a. Règle de stabilité : les électrons occupent les niveaux d’énergie les
plus bas.
b. Règle de Pauli : Principe d'exclusion : Deux électrons d'un même
atome ne peuvent pas avoir leurs quatre nombres quantiques tous
identiques. Autrement dit, dans une case quantique, les électrons
doivent avoir des spins anti parallèles.
c. Règle de Hund : L'état électronique fondamental correspond à un
maximum de spins parallèles. La multiplicité des spins est maximale.
d. Règle de Klechkowski : Le remplissage des sous couches se fait dans
l’ordre de (n + l) croissant.
Si, pour deux sous couches, cette somme est la même, celle qui a la plus petite
valeur de n se remplit la première.
Exemple :
Pour l’orbitale 2p ; (n + l) = 2+1= 3
Pour l’orbitale 3s ; (n + l)=3+0 =3
Dans ce cas, l’orbitale 2p se remplit avant l’orbitale 3s.
Règle de Klechkowski
3) Règle de l’octet :
Les atomes qui n’ont pas la structure stable en octet, captent, cèdent ou mettent en commun
des électrons pour acquérir 8 électrons sur leur couche externe.
4) L'électronégativité :
Les matériaux solides auxquels nous nous intéressons sont mécaniquement rigides
(incompressibles)
I. Définitions :
1. L’état amorphe ou l’arrangement des atomes est aléatoires (ne presente aucune ordre).
L’exemple le plus courant des matériaux amorphes est le verre.
2. L’état cristallin est formé d’atomes présentant un arrongement périodique. On obtient
ainsi des réseaux périodiques.
Nous allons nous limiter à l’étude des monocristaux
Une structure cristalline est caractérisée par :
Une organisation spatiale de points de type périodique appelée réseau
Un motif constitué d’un atome ou d’un groupement d’atomes s’associe à
chaque nœud.
Le réseau peut étre génré par translation à partir d’une maille (fig II.1). Cette maille est décrit
par trois vecteurs fondamentaux : a, b, c construits sur trois arètes.
Une maille est par suite un système cristallin, est caractérisé par la donnée des six paramètres
suivantes :
Les longueurs a, b, c des trois vecteurs ; . Les angles , , qu’ils font entre eux
Les nœuds d’un réseau peuvent être regroupés sur des ensembles de plans parallèles et
équidistants appelés Plans réticulaires
Considérons un plan dont les intersections avec le système d’axes a b c sont A, B, C et des
coordonnées x1, x2, x3 voire figure II-2-a
Il est commode de caractériser la famille des plans réticulaires pi par indices de Miller h, k, l
qui sont les trois plus petits entiers proportionnels respectivement à : a/x1 ; b/x2 ; c/x3 ou a, b, c
sont les normes respectives des valeurs a, b, c.
Exemple :
x1=4a, x2=6b ; x3=8c, donne a/x1= ¼ =6/24, b/x2= 1/6 =4/24 ; c/x3=1/8= 3/24 entraine h=6,
k=4 ; l=3 ; on notera le plan (6 4 3) et d’une manière générale (h, k, l). Si l’intersection du
plan est à l’infini (x1 infini) l’indice de Miller h=0. Si un point possède une coordonnée
négative, l’indice de Miller correspondant est négatif et le signe moins est placé au dessus de
l’indice. La distance entre deux plans réticulaires successifs dhkl
2) Direction cristalline :
Toute droite passant par 2 nœuds distincts définit une rangée cristalline. La direction
commune à des rangées parallèles est une direction cristalline. Cette direction peut être
caractérisée par des indices qui sont les plus petits entiers h, k, l ayant le même rapport entre
eux que les composantes d’un vecteur colinéaire à la direction considérée, elle est noté [h k l].
1/ 3 , 1/ 3 ; 1/ 3
Elle correspond donc à une direction cristalline [111], qui est notons la perpendiculaire au
plan réticulaire (111)
Les axes ox1, ox2, ox3 ; sont notés [100], [010], [001].
Le réseau cubique simple : les nœuds sont aux sommets du cube (ne contient
qu’un nœud par maille)
Le réseau cubique centré : les nœuds sont aux sommets et au centre du cube (2
nœuds par maille)
Le réseau cubique à faces centrées : les nœuds sont aux sommets du cube et
aux centres de chaque face (4 nœuds par maille).
4) Réseau réciproque :
Le réseau réciproque construit sur les vecteurs (A, B, C) à partir du réseau direct de vecteurs
(a, b, c) de manière à avoir les produits scalaires suivants :
1. Liaison covalente
Mise en commun d’un doublet d’électrons entre deux atomes d’électronégativités
comparables et éloignés des gaz rares (Si, Ge, C, Fe...). Elle résulte de la formation
d’orbitales communes, la densité électronique ne s’annulant pas entre les deux atomes. Dans
certains cas (carbone, Si...)
On retrouve ces différents cas dans le squelette carboné des matériaux organiques
(polymères, élastomères). Les liaisons covalentes sont donc dirigées, ce qui induit de fortes
contraintes géométriques sur les empilements atomiques.
2. Liaison ionique
Attraction électrostatique entre deux ions d’électronégativités très différentes (par
exemple, entre un halogène et un alcalin : cas classique de NaCl) après transfert d’un électron
de valence. La densité électronique s’annule entre les deux ions qui sont donc nettement
séparés. La liaison ionique est forte et non dirigée. L’empilement des atomes est régi par une
compacité maximale et l’obtention de la neutralité électrique dans un volume le plus faible
possible. Parmi les solides ioniques on trouve les halogénures d’alcalins mais aussi, entre
autres, des oxydes comme l’alumine Al2O3, la magnésie MgO et la zircone ZrO2
3. Liaison métallique
Les éléments métalliques s’ionisant facilement (1 à 3 électrons sur la couche externe,
faiblement liés au noyau), la mise en commun d’un ou de plusieurs électrons dans un nuage «
délocalisé », forme la liaison métallique. Les métaux sont donc un assemblage d’ions positifs
dans un « gaz d’électrons » qui assure leurs conductivités électrique et thermique élevées,
ainsi que l’éclat métallique (interactions entre électrons et photons) et les propriétés
mécaniques (plasticité). La liaison métallique « pure » ne se rencontre que pour les métaux
normaux (alcalins, alcalino-terreux, Al...) où elle est assez faible. Pour les métaux de
transition, les ions sont beaucoup plus rapprochés et l’interaction entre les sous-couches
incomplètes crée une composante covalente, qui renforce la liaison parfois de manière
considérable. La liaison métallique n’est pas dirigée et conduit à des assemblages compacts,
souvent à symétrie élevée.
Les structures cristallines sont en réalité très rarement parfaites. On y trouve une
grande variété de défauts qui jouent un rôle fondamental envers les propriétés des matériaux.
Ils sont décrits ici sans préjuger, pour le moment des avantages et inconvénients liés à leur
existence. Les défauts sont généralement classés selon le nombre de dimensions de l’espace
qui sont concernées. Tous possèdent une énergie propre qui gouverne leur apparition et leur
agencement dans le cristal.
1) Vibration thermique :
Les atomes ou les ions n’occupent pas toujours leurs positions dans le cristal, ils sont en
vibration continuelle (agitation thermique due à la température ambiante). L’état vibratoire du
cristal peut être représenté par une somme d’ondes élastiques de fréquences différentes. Le
quantum d’énergie associées à ces ondes élastiques sont appelés Phonon.
2) Défauts locaux :
Ce sont des défauts localisés dans le cristal classés en deux catégories :
Défauts propres du cristal :
o les lacunes : absence d’atomes dans les sites qui devraient normalement les
contenir (Schottky)
o les interstitiels : présence d’atomes en des lieux normalement vides.
Lacune et interstitiel sont en général couplés (Frankel). Leur concentration
augmente avec la température.
3) Défauts répartis :
Les dislocations : Ce sont des défauts, qui représentent des distorsions locales du
réseau.
Les joints de grain : ce sont les zones de transition entre deux grains d’un poly cristal.
4) Rôles des défauts :
La notion d’impureté n’a pas toujours une connotation péjorative. L’introduction d’une
impureté contrôlée dans un semi-conducteur améliore les propriétés conductrices.
Le cristal reçoit une onde monochromatique dans la direction n dont la fréquent est 2
et le vecteur d’onde k = 2 /
E E0 exp j (t k .r ) E E0 exp 2 j ( t n.r / )
Pour savoir si on a une onde diffusée dans la direction n, on utilise la loi de Bragg.
La différence de marche entre les rayons (fig. II-6) est AC= 2d sin pour avoir une
interférence constructive, il faut que AC soit un multiple de
n. = 2 d sin . La loi de Bragg d et doivent être de même ordre de grandeur c’est
pourquoi on utilise des rayons X.
b) Méthodes expérimentales :
Il faut varie ou
Méthode de Lawé
On utilise un rayon incident poly chromatique, ( variable) et un cristal fixe ( fixe).
Méthode du cristal tournant :
On considère un monocristal qui tourne autour d’un axe ( variable) et un rayon x
monochromatique ( fixe)
Méthode des poudres : (Debye Sherrer)
Une poudre fine comprimé dans un cylindre ou dans un tube capillaire puis utilisé comme
cible pour le rayon x ( fixe) ; on a dans une distribution aléatoire d’orientation des plans (
variable).
On considère un cristal de dimensions finies celui-ci exerce des forces sur les électrons.
On introduit la notion de masse effective à l’électron pour simplifier le problème.
Considérons une particule de masse m évoluant dans un cristal de dimensions finies. Elle est
soumis à des forces de deux types :
Alors Fint + Fext = m a ; a étant le vecteur d’acceleration de la particule, F int n’est pas connue on
réécrit la relation sous la forme Fext= m*a, ou m* est la masse effective de la particule qui tient
compte de l’action de la structure cristalline sur la particule.
dv d
a ex ; v ; E ; p k
dt dk ce qui donne:
dE 1 d dE 1 d 2 E dk
v ; a car dE dE dk
dk dt dk dk ² dt dt dk dt
dE d 1 dE
Pu et Pu V .Fext Fext Fext
dt dk dk
dE dE dk 1 dE
Fext
dt dk dt = dk
dk m * d ² E dk
Fext m * a
dt dk ² dt
d k
dt ²
m*
1 d dE d ²E
dt dk dk ²
p² ²k ² d ² E ²
E Vo ; avec p k ce qui donne E V0 ;
2m 2m dk ² m
Donc on a m*=m (dans ce cas la masse effective est la masse réelle d’électron)
On suppose que l’electrons est une particule classique. L’interaction de l’électron avec le
milieu peut ètre décrite comme suit :
- L’électron entre en collision avec les atomes du cristal en agitasion thermique et avec
les impuretés.
- Les interactions avec les électrons sont négligeables
- Les ions attirent l’électron qui l’empèchent de quitter le matériau (mais leur action
locale est négligeable)
Conclusions :
b) Modèle de Sommerfeld :
Le modèle précedent est imparfait pour les métaux, car l’électron n’est pas une
particule classique. On abandonne les collisions classiques.
Dans le modèle de Sommerfeld, le puits de potentiel dont les dimentions sont celles du
cristal, est de forme (figure III.2-b)
On a deux situations :
Figure III.2 : Correction périodique du potentiel atomique due au potentiel des atomes
voisins
Cas particulier :
On arrive à simplifier ce modèle en faisant l’approximation de Kronig
Penney représenté à la figure III-2-d
On va étudier dans cette partie, le comportement d’une particule sous l’action d’un potentiel
indépendant du temps
On calcule ensuite les fonctions d’ondes, les probabilités de presence et les valeurs propres
(E) dans ces trois régions.
2
( ) E
2m et pour V infini =0
(
2mE
) 0, ( k 2 ) 0. donne B = 0 et ( L) 0 donne
2
( x ) A sin kx B cos kx, (0) 0
n
k
L
n étant un nombre naturel (n=1, 2, 3…) Les valeur propres ont été calculées
au début du cours, l’énergie est quantifiée
2k 2 2 n 2 2
En ( ) ( )( 2 )
2m 2m L
2 Pour n=1 on a l’état fondamental ; l’états d’énergie supèrieurs
h
En ( ) ( nx )
2
sont appelés états excités. La fonction d’onde associée à En est :
8mL2
n.
( x) A sin x
L
dP 2 dv, avec P dv 1
2 ² x dx ² x dx 1 A 2 / a
0
Conclusion :
La probabilité de présence n’est pas la même dans tout le puits, ce qui est contraire en
mécanique classique.
La fonction d’onde est paire pour n=1, impaire pour n= 2 (avec comme origine x=a/2)
Plus le niveau d’énergie est élevée plus on a des zéro (plus grand est le nombre
d’oscillations à l’interieure du puits)
Dans l’éude des répartition des électrons, il est d’usage d’appeler E f : niveau d’énergie de
Fermi. La fonction de fermi (figure IV-1) n’est autre que la probabilité f(E)
1
f (E )
E Ef
1 exp
kT
Pour T=0K on a
E Ef
exp
f(E)=0 si E-Ef >0 car kT est infini
E Ef
exp
f (E) =1 si E-Ef <0 car kT est nul
f (E ) =1/2 si E=Ef
Pour T > 0K on a
1
T=0K
T = 500 K
T = 5000 K
0
m E
Potentiel chimique T
lim T E f
T 0
1 Ef
K BT eV 100
40 K BT
E f qqe eV
Ordre de grandeur
La température ne fait qu’effleurer les électrons au niveau de Fermi.
Conclusion :
L’énergie que peut acquérir un électron du fait de l’agitation thermique est très faibles
(25meV pour T= 300K) . Seules les électrons ayant une énergie situé dans l’intervalle de 4KT
autour de Ef ont la possibilité d’occuper un niveau d’énergie vide.
dN (E )= g(E ) f(E ) dE
E2 E2 Ev E2
N dN E
E1 E1
f ( E ) g ( E )dE f ( E ) g ( E )dE
E1
f ( E ) g ( E )dE
Ec
On se place dans le cas ou les électrons sont soumis à un potentiel périodique et ou le cristal a
des bandes d’énergie permises.
Les figures IV-3a et figures IV-3b suivates répresentent la loi de distribution des électrons à
0K dans un cristal conducteur et dans un cristal isolant :
Figure III-8 :
Figure III-9
Ef dans une bande interdite : les bandes au dessous sont pleins (électrons liés) ; la
bande situé au dessus de Ef est vide ; sous l’action d’un champ électrique externe aucun
électron ne peut changer de bande (pas de conduction) : ce matériau est dit isolant.
Conclusion :
Pour Ec-Ev > 5eV : E(f ) est nul pour les énergies de la bande de conduction. Le matériaux
reste isolant.
Pour Ec-Ev 1eV : il y a quelques places occupées dans la bande de conduction et quelques
places vides dans la bande de valence (sous l’effet de l’agitation thermique ). En appliquant
un champ électrique, la conduction se produit dans les deux bandes. Le matériau est dit semi-
conducteur.
Pour Ec-Ev <1eV : très souvent, il se produit un recouvrement des bandes de valence et de
conduction (Bi, As, Sb, ) le matériau se comporte comme un métal c’est un semi métal.
On considère le cas usuel d’une bande de valence presque plein. Les états vacants sont
proches du maximum de bande en k=0. Il est equivalent et plus pratique d’étudier des
particules fictives qui occuperaient les états vacants. Ces particules sont appelées « trous » ,
de charge électrique +e, de masse effective m* :
De vitesse identique à celle des électrons. La probabilité d’occupation des trous correspond à
la probabilité d’absence des électrons, soit 1- f(E ).
Inroduction :
Les semi-conducteurs (largement utilisés en électronique dans les composants tels que les
diodes, les DELs, les transistors, les photorésistances…) sont des matériaux qui ont une
conductivité électrique intermédiaire entre celle des isolants et celle des conducteurs.
(concentration en électrons et en trous constantes dans tout le volume) et pures (un atome
d’impureté par 1010 atomes du semi-conducteurs) ce sont des matériaux semi-conducteurs
intrinsèques.
Pour améliorer la conduction, il est utile de « doper » ces matériaux en leur introduisant des
impuretés convenablement choisis en quantité controlable et très faible. On obtient des
matériaux semi-conducteurs extrinsèques.
Au zéro absolu, tous les électrons participent aux liaisons (cas du Si). Le matériau est isolant.
Lorsque la temperature n’est pas nulle on a deux phénomène (figures IV-2)
A l’inverse, lorsqu’un électron presque libre passe à proximité d’un trou, il est attiré et se
recombine d’une paire électron trou : recombinaison d’une paire électron trou.
Examinons les modifications dues à l’introduction d’une impureté d’un seul type. Il y
a deux modes de dopâge qui permettent de favoriser la création :
Tableau IV-1 : Energie d’ionisation (en eV) des impuretés dans le silicium et le germanium.
Impureté Si Ge
Donneur P 0.044 0.012
As 0.049 0.013
Accepteur B 0.045 0.010
Ga 0.065 0.011
Dans le cas ou le nombre nd est grand, le niveau donneur s’élargit et peut chevaucher
la bande de conduction. Le cristal a un comportement métallique : c’est la dégénerescence
(semi-condcuteur dégénéné)
Cette fois-ci on dope le semi-conducteur par un atome trivalent tel que le bore B, le
gallium Ga ou l’aliminium Al (figure IV-4). chaque atome d’impureté ne peut se lier qu’avec
trois des 4 atomes de Si voisins. Une valence est donc incomplète, un électon d’un atome
Ec E f
n N c exp 2 3
K T N c 3 2 me K BT 2
B avec h : densité effective des électrons dans
la bande de conduction :
E Ev
p N v exp f
K BT
La concentration des trous dans la bande de valence vaut : avec
2 3
N v 3 2 mh K BT 2
h : densité effective des trous dans la bande de valence .
E Ev
n. p N c N v exp c
K BT Indépendant de Ef .
A une températures quelconque faible, seule une fraction de ces atomes est ionisée ; soient
nd et na- les concentrations des ions ainsi formés. Le bilan des charges électriques présentes
+
n n d n a p 0 ; n p n d n a .
Pour connaitre n et p il faut connaitre nd+ et na- qui sont fonction de Ef :
n a n d 0 n d n a 0
E Ev 1 Ec Ev
n ² i N c N v exp c ni N c N v 2 exp
K BT 2 K BT
On a alors n=p =ni, et n.p = ;
300 300
3 3
N c 2.7310 25 T N v 1.14 1025 T
2 2
Pour le silicium et
Ainsi le meilleur producteur de charge libre sur le trio Ge, Si, GaAs est le Ge.
n p n d n a et n.p n i ²
x² n d n a x n i ² 0
n et -p sont des solutions de l’équation
n
1
2
n d n a n d n a ² 4n i ²
1/2
Les solutions sont des solutions sont
La densité des porteurs majoritaires est indépendante de la temperature mais celles des
porteures minoritaires croit fortement avec T car proportionnelle à ni².
Exemple : Si (Type n)
On considère le silicium à T =300K dopé à 0.1 partie par million (un atome donneur
pour 107 atomes de Si). La concentration du silicium (5.10 28 atomes/m3) et celle de ni
=10 /m3 ; on trouve n=nd = 5.1021/m3 soit un gain de 5.105 ; ni devient négligeable devant n.
16
Il y a 1011 fois d’électrons que de trous. Les porteures minoritaires sont ultra minoritaire
N N
E f E c – K BT. Ln c et E f E v K BT.Ln v
n p
E E fi
n i N c exp c
K BT
E E fi
p n i exp – f
K BT
Et de manière analogue
E Ed
1/2
n N
N d c exp – c
2 2k BT
Temperature intermédiaires :
Les atomes donneures sont iosnisés. On a toujours n=n d+, mais , la production intrinsèque
ne peut plus ètre négligée.
n p n d et n n d
En pratique, on utilise le S.C dans cette région (production d’électrons est stable
thermiquement) n =nd>>ni (T)
n=nd
La production d’électron à aprtir d’atomes donneurs reste inchangée, mais celle qui résulte
de l’ionisation des atomes du cristal (ni) croit fortement. C’est le processus intrinsèque qui
l’eùporte « région intrinsèque »
Nc Nv exp – E c E v / 2K BT.
1/2
N Ni
μn : mobilité des électrons exprimée en m²/V.s : c’est l’aptitude des électrons de se déplacer
sous l’actions d’un champ électrique.
ne² E ne ²
n n *
mn *
E mn n
Jn =-n e Vn = = n avec C’est la loi d’Ohm ; est la
1
conductivité des électrons exprimée en (m)
J 1
e E.Vn eE. n . J n .E
ne n
2) Modèle de sommerfeld :
n e² f
n
m n*
ne² f
n
Et comme les électrons sont libres, on a m0
V p E, p 0
Par analogie avec le cas des électrons, on a pour les trous p est la mobilité
J p E
des trous. La densité du courant des trous p la conductivité des trous p liée à p
p.e.p
par la relation p
Les valeurs des conductivités à la temperature amiante sont consignées dans le tableaux IV-3
et IV-3
Tableau VI-2 : conductivité et mobilité des électrons dans quelques métaux à la temperature
ambiante
métal Li Na Cu Au
1.1 107 2.1 107 5.9 107 4.6 107
1.5 10-3 5.310-3 4.410-3 4.8 10-3
On remarque que la mobilité des trous (électrons liés) est toujours inférieur à celle des
électrons (électron quasi libre).
Les semi-conducteur s Ge, Si, GaAs présentent une grande mobilité électronique ce qui
les prédestine à une utilisation dans les dipositifs rapides.
Les mobilité électroniques des SC sont très supérieures à celles des métaux. A
l’inverse, étant donné la concentration élevée des électrons dans les métaux, la
conductivité dans les métaux est nettement supérieure à celle des semi-conducteurs
La mobilité a tendance à décroitre lorsque la temperature croit.
VH V V E H .l R H J B l Tension de Hall
R H .l.B I.B
VH
l’ l’ne
Cette tension de Hall est beaucoup plus élevée pour les semi-
conducteurs que pour le métaux :
n 1
n ne n , n R H n
n RH
J= -D. gradc
J : Nombre de particules traversant une unité de surface par unité de temps ; D : est la constant
de diffusion en [m²s-1] ; C : concentration des particules
Le signe moins exprime le fait que le déplacement des particules se fait de la zone de
fortes concentrations à celle de faibles concentrations.
J p e .J ; c p et D Dp
(constante de diffusion des trous)
Champ interne :
On considère un matriau dopé avec des atomes donneurs. On suppose que la concentration
des ces atomes soit plus élevée dans une région A du matériau. Les atomes d’impuretés
s’ionisent, les électrons de cette région vont la quitter (région chargée positivement) ; le reste
du matériau gagne des électrons et se charge négativement : champ interne orienté de A vers
le reste du matériau : il a donc tendance à s’opposer à la diffusion.
c) Rélation d’Einstein :
Dans le cas général, hors de l’équilibre, les processus de conduction et de diffusion des
électrons et des trous coexistent. Pour des semi-conducteurs non dégénérés on a :
J n n.e. n .E e D n grad n
J p n.e. p .E e D p grad p
Et à l’quilibre électrique ; les courants des électrons et des trous sont nuls.
D n / n D p / p K BT / e
: relation d’Einstein
Chapitre 5
Les composants photoniques
Introduction :
Le spectre visible de la région optique (détectable par l’œil humain) est compris entre 0.4
et 0.7 ym (figure V-1). Pour convertir la longueur d’onde en énergie du photon, on utilise la
relation :
c hc h 1.24 h eV en m.
Exemple : considérons une lumière verte de (0.5 μm) elle correspond à un photon d’énergie
2.48 eV.
1) Transition radiative :
L’atome à l’état fondamental E1, bombardé par un photon d’énergie exactement égale à
h12 ; absorbe ce photon et passe à l’état excité E ; ce changement dans l’état d’énergie est
2
appelé processus d’absorption (a). Ce nouveau état excité de l’atome est instable, après un
court moment ; l’électron fait une transition à l’état fondamental en émettant un photon
d’énergie h12 , ce processus est appelé émission spontanée (b). Quand un photon tombe sur
un atome déjà à l’état excité, l’atome est stimulé pour donner une transision à l’état
fondamental en donnant un photon d’énergie h12 qui est en phase avec le photon incident.
Ce processus est appelé émission stimulée (c). La radiation obtenue est monochromatique car
chaque photon a une énergie précisément égale à h12 et cohérent car tous ces photons sont
en phase.
Le processus dominant dans les diodes LED, est l’émission spontanée pour le laser c’est
l’émission stimulée et pour les photo détecteurs et les cellules solaires, c’est l’absorption.
2) Absorpition optique :
Les transitions standard dans un semi-conducteur sont réprésentées dans la figure V-3b.
Quand le semi-conducteur est éclairé, des photons sont absorbés pour créer des paires
électrons trous (a). Dans ce schéma l’énergie du photon est égale à l’énergie du gap Eg=h .
h Eg
Si l’énergie est plus élevée que Eg une paire électron est crée et l’excès ( ) est dissipé
en chauffage dans le réseau (b). Ces deux processus (a,b) sont appelés transitions intrinsèques.
Quand l’énergie du photon h est plus faible que Eg, ce photon n’est abosrbé que s’il existe
un état d’énergie dans la bande interdite due aux impuretés chimiques (c) (transision
extrinsèque). Cette discussion reste valable pour la situation inverse. Par exemple ; un
électron de la bande de conduction peut se recombine avec un trou de la bande de valence en
émettant un photon d’énergie égale au gap.
b) Photon E=hf=
Bande de Egap Figure
conduction
V-3 :
Egap =1.1 2 eV a) Photon E=hf< Egap
Bande de valence
Semi conducteur
La Diode électroluminesce (Light-emitting diode LED) est une jonction p-n qui peut
émettre une radiation spontannée quand elle est alimenté électriquement. Elle produit un
rayonnement monochromatique incohérent à partir d’une transformation d’énergie. Ce
composant est à spectre d’émission continue et rélève de l’optoélectronique
électroluminescent.
4) Lasers à semi-conducteurs :
5) Diode Laser :
6) Inversion de population :
Pour obtenir l’emission stimulée nécessaire pour obtenir l’effet laser on doit avoire
une inversion de population dans la jonction p-n formée par deux semi-conducteurs dégénérés
( à dopage tellement élevé que le niveau de fermi est dans la bande de valence du coté p et
dans la bande de conduction du coté n) la figure (IV-4) montre le diagramme de bande de la
jonction p-n à l’équilibre. En appliquant une tension Vf à la diode (Figure IV-5) les électrons
sont injectés du coté n et les trous sont injectés du coté p à la région de transition. Quand la
tension Vf est suffisament élévée, on obtient une haute injection d’électrons et de trous dans
la zone de transition d. Ainsi on a, dans la région d une concentration élevée d’électrons dans
la bande de conduction et une concentration élevée de trous dans la bande de valence. Pour
obtenir une transition bande à bande, l’énergie nécessaire minimales est Eg. Nous pouvons
E Fc E fv E g
écrire la condition nécessaire pour l’inversion de population :
.
Sachant que les niveaux de fermi E Fn et EFp respectivement associées aux cotés Pet N
sont alignées. La bande de conduction du silicium P se situe à une énergie plus élevée que
celle du silicium N, ΔE est la différence entre ces bandes ; VΦ est la hauteur de barrière de
potentiel ; ωo est la largeur de la zone de charge d’espace, N d et Na sont respectivement la
concentration de atomes donneur et accepteurs, n i est la concentration intrinsèque en électrons
libres et trous libres.
Figure V-5: Diagramme de bande d’énergie d’une jonction p-n dégénérée (a) : à l’équilibre
thermique ; (b) sous tension Vf
7) Photo détecteur :
Les matériaux photo détecteurs sont des semi-conducteurs qui peuvent convertir le
signal optique en un signal électrique. Le fonctionnement d’un photo détecteur nécessite trois
étapes (1) génération de porteurs par la lumière incidente, (2) transport des porteurs et (3)
interaction du courant avec le circuit externe pour délivrer un signal de sortie.
a) Photodiode :
Une répresentation schématique d’une cellule solaire est montée dans la figure V-7. Il
s’agit d’une jonction p-n formée en surface avec contact ohmique en forme de dents de peigne
et un contact ohmique arrière qui couvre la surface arrière. Quand la cellule est exposée au
spectre solaire, un photon ayant énergie inférieure à celle du Eg ne contribue pas au signal de
sortie de la cellule. La différence d’énergie est perdue sous forme de chaleur. L’énergie
absorbée est transforme par la cellule en énergie électrique. Cette cellule sert à la conversion
de l’énergie solaire en énergie électrique.
Contact avant
Energie
Contact arrière
Bande de valence
Semi conducteur