Le subjonctif s'utilise dans la proposition subordonnée ou rarement dans la proposition
indépendante, souvent dans les phrases exclamatives exprimant un souhait, un ordre, un désir: → Que le meilleur gagne!; Qu'il vienne! En proposition subordonée, il se trouve: → dans la subordonée complétive: a) après les verbes personneles ou impersonnels qui insistent sur l'idée du doute (verbes d'opinion, de croyance, de déclaration): Je ne pense pas qu'on puisse répondre à toutes les questions; b) après les verbes personnels et impersonnels qui expriment la volontè, le dèsir, l'ordre, le sougait ou le sentiment: Il est préféerable que tu prennes tes propres clés. → dans la proposition subordonée relative: a) quand l'antécédent est indéterminé ou précédé d'un indéfini: Je cherche quelqu'un, un employe qui veuille bien me renseigner; b) quand la proposition principale est à la forme négative, interrogative ou hypothétique: Je ne connais personne qui puisse réciter ce poème par coeur. c) quand la proposition principale introduit l'idée d'une retriction avec des expressions comme: le seul, l'unique, le premier, le dernier ou des superlatifs relatifs: C'est le seul ami qui me comprenne. → dans les propositions subordonnées circonstancielles de temps (après les conjonctions avant que, jusqu'à que, en attendant que, d'ici à ce que), de cause (après les conjonctions non pas que, ce n'est pas que, soit que...soit que), de but (après le conjonctions de sorte que, de manière que, de façon que, pour que, afin que, de peur que, de crainte que), d'opposition (après les conjonctions bien que, sans que, encore que, si...que, que, pour, quelque...que), de concession (après les conjonctions quoi que, où que, d'où que), de condition et d'hypothèse (pourvu que, à moins que, pour peu que, à condition que, en supposant que, en admettant que, à supposer que): Je travaille jusqu'àa ce qu'il revienne; Le bébé pleure, ce n'est pas qu'il ait faim, mais il veut qu'on lui parle; Cette personne qui se croit très intéressante parle toujours à voix haute pour que tout le monde l'entende; En admettant qu'il ait raison, il ne doit pas imposer son point de vue avec tant de violence; Qui que tu sois, quoi que tu fasses, où que tu ailles, je te suivrai.
Formation au présent. On part du radical de la troisième personne du pluriel de
l'indicatif prèsent. Par exemple: doiv- ent. On ajoute à ce radical doiv- les terminaisons: -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent. Devoir: que je doive, que tu doives, qu'il doive, que nous devions, que vous deviez, qu'ils doivent. Cependant, neuf verbes ont un subjonctif présent irrégulier: → aller: que j'aille, que tu ailles, qu'il aille, que nous allions, que vous alliez, qu'ils aillent → être: que je sois, que tu sois, qu'il soit, que nous soyons, que vous soyez, qu'ils soient → avoir: que j'aie, que tu aies, qu'il ait, que nous ayons, que vous ayez, qu'ils aient → faire: que je fasse, que tu fasses, qu'il fasse, que nous fassions, que vous fassiez, qu'ils fassent → savoir: que je sache, que tu saches, qu'il sache, que nous sachions, que vous sachiez, qu'ils sachent → pouvoir: que je puisse, que tu puisses, qu'il puisse, que nous puissions, que vous puissiez, qu'ils puissient → vouloir: que je veuille, que tu veuilles, qu'il veuille, que nous voulions, que vous vouliez, qu'ils veuillent → valoir: que je vaille, que tu vailles, qu'il vaille, que nous valions, que vous valiez, qu'ils vaillent → falloir: qu'il faille (verb impersonnel)
Formation au passé → l'auxiliaire être ou avior au subjonctif présent + le participe
passé du verbe. Ex.: que j'aie dû (devoir), que je sois parti (partir).