Les droits et libertés fondamentaux inscrits dans la Constitution sont inhérents à tous.

Il

ne fait aucun doute que tous les individus (noirs, latinos, indiens ou blancs) ont été créés

libres et égaux avec certains droits inaliénables. Il s'agit d'un principe universellement

accepté. La ségrégation et le racisme des personnes de couleur aux États-Unis ont

toujours été un sujet de discussion pendant des décennies, voire des siècles, où différentes

personnalités ont appelé le peuple à se battre et à rechercher l'égalité. C'est la genèse de la

question de savoir si les vies noires comptent. Cependant, différentes personnes ont eu

des opinions différentes sur la question, ce qui a obligé différents groupes à aborder la

question par divers moyens tels que des débats et des protestations.

Lorsque les Noirs ont commencé à réclamer justice et un traitement équitable, ils n'étaient

pas contre la police, mais contre la brutalité et la violence excessive dont elle faisait

preuve à l'égard des Noirs, qu'elle distinguait en fonction de leur race. Outre le traitement

injuste que les Noirs recevaient, ils cherchaient également à établir un équilibre des

pouvoirs. Selon les observateurs, il y a plus de deux fois plus de Noirs non armés tués par

la police que de Blancs. Les Noirs sont plus susceptibles d'être privés de leurs droits par

les forces de l'ordre que les Blancs et, selon les études, ce n'est pas par accident mais à

dessein. Ce qui nous amène à la question suivante : est-ce que la

la vie des Noirs est-elle aussi importante que celle des autres ? Après les meurtres de

Michael Brown, Tamir Rice, Eric Garner, Kimani Gray et de bien d'autres Noirs, les gens

ont commencé à s'interroger sur la vulnérabilité des Noirs dans les espaces publics et à

douter de la légitimité des forces de police utilisées. Les Noirs craignent pour leur vie et

ne se sentent plus en sécurité lorsqu'ils marchent dans la rue.

En novembre 2012, l'incident d'un couple non armé abattu a également attiré l'attention

de nombreuses personnes et a contraint la communauté noire à protester pour défendre

son droit fondamental à la vie. Les meurtres de Michael Brown en 2014 ont fait prendre

conscience aux Afro-Américains qu'ils doivent se réveiller et lutter contre la brutalité

policière et le traitement injuste qu'ils reçoivent. Michael Brown, lui aussi victime de la

brutalité policière et dont la famille n'a pas obtenu justice, était juste un homme innocent

qui marchait dans les rues de Ferguson à l'époque. Le jury a estimé qu'il n'y avait pas

suffisamment de preuves pour incriminer le policier qui a tiré sur Michael Brown.

Cependant, la communauté noire a le sentiment que le jury a favorisé la police et a traité

l'affaire Browns comme si la vie des Noirs ne comptait pas. Le sentiment est également

que les Noirs sont souvent considérés comme une menace pour la société et que,

malheureusement, cet état d'esprit affecte également la nouvelle génération. Bien que des

efforts aient été déployés pour sensibiliser la population, le consensus est que l'on ne fait

pas assez pour mettre fin au racisme. Après la poursuite des meurtres de Noirs, les Noirs

ont décidé de former le mouvement Black Lives Matter pour encourager les gens à se

lever et à s'unir contre la discrimination raciale à l'encontre des Noirs et à lutter contre

l'attente de la normalité définie par la suprématie blanche. Selon Anthony Bradley, les

vies des Noirs sont importantes parce qu'elles sont aussi des personnes.

Il ne suffit pas de dire que la vie des Noirs est importante sans donner les raisons de cette

importance. Certains Blancs, par exemple, se sont dépersonnalisés par rapport aux Noirs
parce qu'ils estiment qu'ils ressemblent à des criminels et que, comme ils ne montrent pas

d'affection les uns envers les autres, ils ne devraient pas être traités avec dignité. La vie

des Noirs compte parce que les gens ne sont pas des créatures indépendantes, autonomes

et individualistes qui n'ont pas besoin des autres pour s'épanouir (Anthony Bradley). Il est

donc nécessaire que la société et les forces de police traitent les Noirs avec la dignité

qu'ils méritent. Inversement, lorsque les gens parlent de la vie des Noirs, cela ne signifie

pas que la vie des autres ne compte pas. On se préoccupe davantage des Noirs,

simplement parce que ce sont eux qui sont les plus vulnérables. Les plus opprimés par la

police. En outre, les Noirs ne devraient pas profiter de la situation et enfreindre la loi. Si

les lois sont violées, ils doivent faire face à la loi, mais de manière juste. Les mauvaises

pratiques policières ont grandement influencé la façon dont les Noirs sont traités.

En raison de la brutalité et de la violence dont fait preuve la police, les Noirs sont

devenus plus résistants à la loi au cas où ils se trouveraient du mauvais côté de la loi. Le

système de suprématie devrait former la police sur la manière de traiter les gens, qu'ils

soient criminels ou non. Les manifestations en faveur de la vie des Noirs ne devraient pas

être un moyen de promouvoir la violence contre la police, mais plutôt de faire prendre

conscience de ce à quoi les Noirs sont confrontés et des changements que le système de

suprématie doit apporter en abordant divers problèmes lorsqu'il s'agit de traiter les gens et

pas seulement les Noirs. Certaines personnes affirment que l'action de quelques-uns ne

présente pas ou ne devrait pas être utilisée pour juger l'action de la majorité. Cependant,

si un policier commet un crime et qu'il ou elle n'est pas traité(e) en conséquence, alors la
même action peut être répétée par d'autres personnes, car elles peuvent penser qu'elles

s'en sortiront également libres si elles commettent la même erreur.

C'est la raison supplémentaire pour laquelle les gens veulent que la même loi soit

appliquée à la police et à toute autre personne, y compris les Noirs, si elle ne respecte pas

la loi. Comme je l'ai mentionné plus haut, "Black lives matter" rappelle simplement aux

gens que pendant la majeure partie de l'histoire américaine, la vie des Noirs a eu moins de

valeur que celle des Blancs, mais cela ne signifie pas que la vie des Blancs ne compte

pas. Même après le règne de l'esclavage, les Noirs sont restés pauvres, victimes de

discrimination et plus susceptibles d'être tués par la police. C'est une raison

supplémentaire pour laquelle les Noirs souhaiteraient être traités de la même manière que

les Blancs, puisqu'ils vivent dans un autre siècle. Les Noirs estiment que le racisme a été

utilisé pour définir un système de structuration des opportunités et d'attribution de valeurs

sur la base de la race, qui désavantage certains individus et certaines communautés et en

avantage d'autres. Le mouvement Black lives matter a tenté de s'inscrire dans une

tradition de lutte des Noirs aux États-Unis.

Il a tenté de faire la lumière bien au-delà des meurtres brutaux auxquels les Noirs sont

actuellement confrontés et montre comment la lutte pour l'égalité des droits a commencé

il y a longtemps. Par exemple, les Noirs ont été réduits en esclavage par les Blancs au

début des années 1700 et 1800, où ils étaient forcés de travailler dans des conditions

difficiles et sans rémunération. Les familles étaient également

brisées et vendues, et pendant tout ce temps, ils n'avaient pas le droit de poser des

questions aux Blancs. En outre, les Noirs étaient séparés des Blancs par la loi sur la

ségrégation. Malheureusement, à ce jour, certaines de ces lois sont encore appliquées

dans certaines de nos institutions. La loi sur la ségrégation empêchait les Afro-

Américains d'acheter des maisons dans les quartiers blancs, leur interdisait certains

emplois et prévoyait des écoles séparées de qualité inférieure. Cela affectait

l'apprentissage des enfants noirs car certains d'entre eux se sentaient comme des êtres

humains inférieurs et cela affectait également leur développement mental. Bien que

certaines lois aient été modifiées, certains Blancs ont déjà subi un lavage de cerveau et

continuent de penser qu'ils sont supérieurs aux Noirs.

Dieu, qui est le créateur de la famille humaine et qui considère chaque homme, chaque

femme et chaque enfant comme égaux en dignité et en valeur (McLeroy). Ainsi, le

meurtre inutile des Noirs devrait incomber à ceux qui détiennent l'autorité pour qu'ils

s'attaquent au problème et s'associent à un autre activiste pour empêcher le meurtre des

Noirs. En outre, ils doivent reconnaître et remodeler les problèmes d'inconduite raciale

qui peuvent survenir pour réaliser un travail de justice raciale. Le racisme est un

problème de santé publique car il s'agit d'une condition sociale qui affecte la santé des

personnes et provoque des maladies sociales. Que ce soit sur le plan psychologique ou

physique. Les décès d'Eric Garner et de Michael Brown rappellent aux professions de

santé qu'elles doivent évaluer de manière critique leur travail, leurs valeurs et leur impact

sur les personnes.

Cependant, les efforts de lutte contre le racisme ne doivent pas être laissés entre les mains

des seuls professionnels de la santé. Il nous appartient à tous d'affronter, d'analyser et de

démanteler le racisme. Les militants qui soutiennent l'initiative "Black lives matter" font

écho aux principes d'une société ouverte, fondée sur la justice sociale et reconnaissant la

valeur égale de toutes les vies. Ils soutiennent que les chercheurs et les praticiens

devraient interagir activement avec les Noirs pour comprendre comment les injustices

auxquelles ils sont confrontés affectent leur vie. Les praticiens et les chercheurs ne

doivent pas nécessairement être noirs. À long terme, cela montrerait que les gens, en

particulier les Blancs, sont prêts à se battre pour l'égalité sociale, comme ce fut le cas

pendant le mouvement des droits civiques. La vie des Noirs est importante car elle porte

atteinte à la dignité des personnes.

Pour que nous puissions résoudre la brutalité et l'injustice auxquelles les Noirs sont

confrontés, nous devons reconnaître que la violence policière et le racisme existent.

Comprendre et admettre qu'il y a un problème est la première étape pour y remédier.

Nous devons comprendre ceux qui luttent pour la justice, mais qui n'y sont toujours pas

parvenus.

accompli. Notre objectif, nous les personnes qui recherchent la justice, est de faire en

sorte que les personnes éprises de justice agissent dans le sens de la justice. De plus, avec

toutes les preuves, nous devrions nous tenir et agir ensemble à partir d'un lieu d'amour et

d'autorité plutôt que de détresse et de rage. (Qu'ils soient noirs ou blancs, la vie des gens

dépend du fait qu'ils bénéficient d'une justice égale en vertu de la loi. Le racisme

systémique va au-delà de l'intention individuelle de discriminer les Noirs. La question de

la vie des Noirs ne concerne pas seulement les droits des Noirs, mais ceux de toute la

nation.

Plutôt que de pointer du doigt quelques individus, ils plaident pour un changement de la

société et des institutions dans leur façon de percevoir les Noirs. Les gens pensent

également que c'est le système policier, plutôt que les individus, qui les met en danger.

Lorsque les gens et la suprématie abordent la question de la vie des Noirs, ils devraient

tous avoir l'esprit ouvert. Cependant, le mouvement "Black lives matter" a fait l'objet de

nombreuses critiques, car certains pensent qu'il s'agit d'un groupe haineux qui encourage

le racisme et la violence, tandis que d'autres estiment qu'il n'a pas été très clair sur ses

objectifs. Par conséquent, pour qu'ils parviennent à un consensus positif et commun avec

le gouvernement, ils ont suggéré d'avoir une représentation de la communauté au sein du

département de la police qui soit consciente des défis et des problèmes auxquels elle est

confrontée dans la communauté et qui soit également en mesure d'accepter leurs

commentaires sur la façon d'améliorer le département de la police. Étant donné que le

tribunal s'appuie sur les preuves fournies par la police pour rendre son jugement, le

mouvement Black lives matter souhaitait que d'autres services puissent enquêter de

manière indépendante et poursuivre les affaires qui leur sont présentées.