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Impacts de la crise sanitaire sur le secteur de la

restauration

Introduction

La propagation de nouvelles maladies contagieuses constituait l’un des 10 risques majeurs


auxquels le monde se trouvait exposée selon une évaluation coordonnée par le Centre de
Crise National  . La crise sanitaire que nous traversons donne cruellement raison aux experts.
Ceux-ci avaient attribué une haute probabilité à un événement de cette nature associée à un
impact humain, sociétal, économique et environnemental considérable.

En plus des dispositifs de recherche d’urgence visant à limiter les impacts directs de
l’épidémie, des efforts de recherche à long terme sont plus que jamais nécessaires pour,
d'une part, mieux comprendre les processus liés à l’augmentation de tels risques et, d'autre
part, évaluer de manière transversale le degré d'exposition et de vulnérabilité des
écosystèmes et des sociétés. Le renforcement des connaissances dans ces domaines devra
permettre l’élaboration de politiques et mesures aux niveau mondial, ainsi que
l’implémentation des accords et engagements internationaux existants

La pandémie de COVID-19 affecte l'industrie alimentaire mondiale alors que les


gouvernements ferment des restaurants et des bars pour ralentir la propagation du virus.
Partout dans le monde, le trafic quotidien des restaurants a chuté brusquement par rapport à la
même période en 2019. Les fermetures de restaurants ont provoqué un effet d'entraînement
dans des secteurs connexes tels que la production alimentaire, la production d'alcool, de vin et
de bière, le transport de denrées alimentaires et de boissons, la pêche et l'agriculture. [Les
problèmes ont été particulièrement perturbateurs dans les zones industrialisées où de grandes
proportions de catégories entières d'aliments sont généralement importées en utilisant une
logistique juste à temps.
Le plan
I

1 /appariton du covid 19
Une épidémie de pneumonies d'allure virale d'étiologie inconnue a émergé dans la
ville de Wuhan (province de Hubei, Chine) en décembre 2019. Le 9 janvier 2020, la
découverte d’un nouveau coronavirus (d’abord appelé 2019-nCoV puis officiellement
SARS-CoV-2, différent des virus SARS-CoV, responsable de l'épidémie de SRAS en
2003 et MERS-CoV, responsable d’une épidémie évoluant depuis 2012 au Moyen-
Orient) a été annoncée officiellement par les autorités sanitaires chinoises et
l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce nouveau virus est l'agent responsable
de cette nouvelle maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19 (pour
CoronaVIrus Disease).
9 JANVIER 2020 : DÉCOUVERTE D’UN NOUVEAU CORONAVIRUS (SARS-COV-2). CE
NOUVEAU VIRUS EST RESPONSABLE D'UNE MALADIE INFECTIEUSE RESPIRATOIRE
APPELÉE COVID-19.

 5 JUILLET 2020 (10H00), DANS LE MONDE, 11 125 245 CAS CONFIRMÉS, ET 528


204 !14H), EN FRANCE, 7 990 PERSONNES ACTUELLEMENT HOSPITALISÉES
DONT 560 EN RÉANIMATION, ET 29 893 DÉCÈS (SANTÉ PUBLIQUE FRANCE**)
 ENTRE 3 ET 7% DE LA POPULATION FRANÇAISE AURAIT ÉTÉ TOUCHÉE PAR LE
SARS-COV-2 AU 11 MAI 2020 (ÉTUDE DE MODÉLISATION). 

2/ propagation rapide du virus corona dans le monde

En quelques semaines le virus se propage dans plusieurs régions de Chine continentale et


gagne d’autres pays asiatiques. La Corée du Sud et le Japon déclarent leurs premiers cas
le 20 janvier 2020, l’Asie est en état « d’alerte maximale
En février 2020, la propagation du virus s’accélère. Le Covid-19 gagne, en un peu moins d’un
mois, la plupart des continents du monde, de l’Afrique subsaharienne à l’Océanie en passant
par le croissant fertile et les Amériques.
Au mois de mars, des mesures de confinement sont prises dans de nombreux pays,
notamment en Europe, qui comptait début avril plus de 30 000 décès. L’Italie est le pays qui
déplore le plus grand nombre de décès, suivi par l’Espagne puis la France.
Aux États-Unis, le nombre de cas et de décès a dépassé le bilan établi en Chine et la Maison-
Blanche estimait alors que le virus pourrait tuer entre 100 000 et 240 000 personnes.
En avril, alors que la majeure partie de l’Europe est confinée, le virus se déplace de l’autre
côté de l’Atlantique et touche l’Amérique du Nord et du Sud. En un mois, le nombre de cas
aux États-Unis a explosé, passant de 430 000 à près plus d’un million.
À la fin du mois, 3 500 000 cas sont déclarés dans le monde. C’est trois fois plus qu’au
1er avril.
Le mois de mai signe l’heure du déconfinement dans les pays européens, où l’évolution de
l’épidémie semble contrôlée. En revanche, le nombre de cas continue fortement
d’augmenter aux États-Unis et en Amérique Latine. Presque tous les pays du monde sont
touchés par le coronavirus.
En juin, le coronavirus continue de se propager et les cas d’augmenter aux États-Unis, au
Brésil, en Russie et en Inde. Si, en Europe, la pandémie est contrôlée, quelques états ont été
obligés de reconfiner certaines zones, comme à Lisbonne, au Portugal, afin d’éviter une
seconde vague.
Depuis le début de la pandémie, au moins 10 694 000 cas ont été officiellement déclarés,
dont environ 2 millions aux États-Unis. Dans le monde, plus de 500 000 personnes sont
décédées de la maladie.

3/ mesure prise par le Maroc pour faire face à l’épidémie du Covid 19

le plan royal pour faire face à la crise“, l’agence précise que les mesures prises par le Maroc
s’appuyaient, dès le début, sur une approche préventive et proactive pour endiguer l’épidémie,
sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Conformément aux Hautes directives royales, poursuit l’agence, la capacité clinique de
réanimation a été renforcée, précisant que la médecine militaire a été mobilisée aux côtés de
son homologue civile dans la lutte contre l’épidémie durant l’état d’urgence sanitaire qui a
débuté le 20 mars dernier.
“Dès le début, le Maroc a procédé à la fermeture des frontières, puis adopté la quarantaine
sanitaire et la distanciation sociale et imposé le port de masques de protection“,
Le plan du Maroc pour lutter contre l’épidémie de coronavirus est “multidimensionnel” et
comprend des mesures “diverses et de grande portée” pour freiner la propagation du virus et
contrer l’impact économique et social de l’épidémie, autant de mesures qui constituent un
“plan Marshall” marocain, fait constater l’agence de presse italienne.
La même source rappelle que les autorités publiques “se sont fortement mobilisées” afin
d’apporter le soutien aux populations les plus touchées par le ralentissement de l’activité
économique, notamment à travers le Fonds spécial lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed
VI, et qui a collecté jusqu’à présent plus de 32 milliards de dirhams de dons.
en outre, la création d’un Comité de veille économique afin “d’évaluer et d’anticiper les
répercussions économiques directes et indirectes de Covid-19“, ajoutant que la commission a
adopté une série de mesures financières proactives ciblant l’ensemble de la population la plus
touchée par l’épidémie.
Un endettement plus important
En tout cas, le système LPL du FMI sert de garantie aux pays fragilisés économiquement pour
rassurer les marchés internationaux, et les pays bénéficiaires n'ont souvent pas besoin
d'activer ces sommes. Le royaume a décidé d'y recourir au moment où « la pandémie du
Covid-19, d'une ampleur sans précédent, laisse présager une récession économique mondiale
bien plus profonde que celle de 2009 », qui impactera en conséquence l'économie locale, a
fait valoir Bank Al-Maghrib. Ce recours « contribuera à atténuer l'impact de cette crise sur
notre économie et à maintenir nos réserves de change à un niveau adéquat ». Cette somme
sera « affectée essentiellement au financement de la balance des paiements et n'impactera pas
la dette publique, ce qui constitue une première dans nos transactions financières avec le
FMI », souligne encore l'institution marocaine.
4/ impact de ce virus sur l economie marocaine

Dans l’attente d’évaluer les conséquences du Coronavirus sur le tissu productif national, la
CGEM sensibilise à la fois bien ses adhérents que ses collaborateurs sur les réflexes à
adopter. En effet, le patronat travaille aujourd’hui avec les pouvoirs publics afin d’anticiper
les mesures sectorielles à prendre pour limiter l’impact de l’épidémie.

Et c’est le tourisme marocain qui serait le plus touché avec des prévisions d’une baisse
d’un million d’arrivées en 2020. Des conséquences qui devraient également gripper la
machine exportatrice marocaine et freiner la cadence de son industrie.

D’autres secteurs sont en ligne de mire comme le textile pénalisé à la fois par une
pénurie de sourcing de la matière première et un tarissement de la demande étrangère.
L’automobile, l'un des principaux moteurs de croissance de nos exportations, devrait
aussi voir ses expéditions chuter sous l’effet d’une baisse du marché mondial de
l’automobile.

L’impact de cette pandémie à l’échelle mondiale, régionale et nationale demeure très difficile
à cerner, mais apparaitra probablement à tous les niveaux et notamment sur les plans
économique, financier et social. Quant à la reprise économique, elle nécessitera partout
beaucoup de temps et ne pourra être que progressive.
Elle ne sera vraisemblablement pas possible sans des programmes d’assistance et de soutien
étatiques. Bien plus, cette reprise exigera aussi et surtout la conjugaison des efforts de
l’ensemble des acteurs du système (pouvoirs publics, opérateurs économiques, banques,
compagnies d’assurance et société civile). Le maître mot étant la solidarité, la synergie de
groupes au sein de chaque communauté et entre les nations. Aux grands maux les grands
remèdes ! La guerre au Covid-19 requerra donc, et pendant une longue période, une
« économie de guerre ».
Tous les agrégats macro-économiques affichent, au Maroc, des niveaux prévisionnels en nette
régression qui, probablement, demeurent sujets à une détérioration encore plus prononcée à
l’avenir :
– Le PIB accuserait une baisse prévisionnelle estimée à -3,8 points, correspondant ad valorem
à 10,9 milliards de DH au second trimestre 2020.
– Le taux de croissance économique ne devrait pas dépasser, dans les meilleurs cas 0,8%,
sous l’effet combiné de la sécheresse, du Covid-19 et des mesures de confinement, et ce, au
lieu d’une croissance initiale moyenne estimée à  +2,5%. Le Centre Marocain de Conjoncture
(CMC) n’exclue pas que ce chiffre soit même négatif.
– Les exportations se solderaient, au terme du premier trimestre, par une baisse de 22,8%, au
lieu d’une performance attendue de 1,1% pour la même période.
– Les prix à la consommation auraient accusé une augmentation estimée à  + 1,4% au premier
trimestre 2020, au lieu d’une prévision initiale de + 0,7%.
– La demande étrangère au Maroc présenterait un fléchissement significatif. Elle passerait de
+1,3 % à – 3,5 %, conséquence directe de la régression vertigineuse des commandes en
provenance de l’Europe occidentale.
– Le déficit de la balance commerciale aurait grimpé de 23,8% à la fin du premier trimestre
2020, impliquant une baisse du taux de couverture de 11,6 points pour atteindre 49,7%.
Selon une approche sectorielle, la situation n’est pas moins inquiétante.
Tertiaire : Globalement, le rythme de croissance de ce secteur est voué à s’établir
uniquement à 2,7 % au terme du premier trimestre, au lieu de 3,1 % prévu initialement.
Transport : Le chiffre d’affaires du secteur des transports tant terrestre, maritime, ferroviaire
et aérien laisse présager, dans sa globalité, une baisse conséquente, tant pour le transport des
voyageurs que pour le fret.
Tourisme : Toutes les branches d’activité affiliées à ce secteur vital (hôtellerie, restauration,
agences de voyage et location de voitures) sont en détresse. En termes de chiffre d’affaires, la
perte du secteur est estimée à 34 milliards de dirhams en 2020, toutes branches confondues.
Le nombre des touristes régresserait de 90%, soit 6 millions de touristes, correspondant à 11,
6 millions de nuitées.
Textile et Habillement : Les turbulences que traversent les grands groupes internationaux
impacteraient les entreprises marocaines du secteur. Selon les opérateurs, le secteur connaît
une série de perturbations dans les commandes et même des annulations. Cela aurait une
incidence inévitable sur les chiffres d’affaires et par conséquent sur les commandes. Les
exportations en valeur des produits textiles, qui représentent 11% des exportations totales,
auraient reculé de 4,3% en valeur annuelle, au terme du 1èr trimestre de l’année 2020.
Phosphates et dérivés : Considéré comme l’un des fleurons de l’économie marocaine et l’un
des principaux pourvoyeurs de fonds, le groupe OCP n’a pas été épargné par le Covid-19,
dans la mesure où les exportations des phosphates et de ses dérivés vont se replier de 40,1 %
en valeur d’après les prévisions.
Automobile : Le secteur représente 27% des exportations totales. 97 % des voitures
nationales, exportées vers le monde, sont destinées aux marchés français, espagnol et
allemand. Les répercussions de la crise ont touché 18 000 employés et 250 équipementiers.
L’objectif de production annuelle tant scandé de 1 million de véhicules d’ici l’an 2022 et d’un
chiffre d’affaire à l’exportation de 100 milliards de DHS sont fortement compromis.
Hydrocarbures : Sous l’effet de l’arrêt de l’activité économique, des mesures de
confinement et de la forte contraction de la demande qui s’en est suivie, les cours du brut sur
le marché international ont essuyé des baisses spectaculaires. Le prix du baril s’est effondré à
11 dollars vers la 3ème  semaine d’avril 2020, se retrouvant ainsi à son niveau du milieu des
années 80. Au Maroc, les prix à la pompe se sont ainsi repliés à 20-25 %. Ils devraient baisser
davantage vers la fin du mois d’avril, avec l’effondrement du prix du baril à – 37 dollars.
Immobilier : La combinaison de plusieurs facteurs a fait que ce secteur connaissait déjà un
marasme depuis 2010. Le Covid-19 n’a fait qu’enfoncer le clou, à telle enseigne qu’il est
permis de dire que le secteur ne verra plus le bout du tunnel avant longtemps !!
Offshoring : Considéré comme l’un des métiers phares du Royaume, l’offshoring semble ne
pas échapper aux lourdes conséquences de la pandémie. Si ce secteur a réussi en 20 ans à
briller de mille feux, avec un développement exponentiel, illustré par une croissance à deux
chiffres (28% en 2019), la crise sanitaire risque de le tirer brutalement vers le bas. Le chiffre
d’affaire du secteur a régressé de 10 à 15 % au mois de mars 2020. Les professionnels pensent
que cette régression passerait à une fourchette de 35 à 45%, d’ici le mois de juin prochain.
Finances publiques : Les répercussions internationales de la pandémie et le gel de l’activité
économique, se traduiraient inéluctablement par un manque à recouvrer pour le Trésor Public,
au titre des recettes fiscales et douanières.
Ce manque à gagner concernerait aussi bien les impôts directs qu’indirects (IS,IR,TVA et
droits de douane). D’où les mesures d’austérité prises par l’Etat en ce qui concerne les
dépenses publiques. Ces mesures ont été aussi étendues aux établissements et entreprises
publics, ainsi qu’aux collectivités territoriales.
Activité  boursière : Le marché des actions aurait connu, au premier trimestre 2020, l’une
des plus grandes baisses enregistrées au cours des 20 dernières années. L’indice boursier et la
capitalisation boursière aurait accusé des baisses respectives de 11% et 10,5%.
 II 

2/ cas pratique)

Ils étaient des centaines la semaine dernière à faire la queue en voiture,


parfois pendant des heures devant des "McDos" tout juste ré ouverts au
Maroc et ailleurs.

C'est sur ce goût "pour des marques connues et des routines familières" que
compte le géant de la restauration rapide pour repartir de plus belle après la
pandémie de Covid-19, qui a fait chuter le chiffre d'affaires mondial en mars
de plus de 22%.

Evoquant les queues au Maroc et en France, Driss EL ALAMI, le directeur


général s'est voulu optimiste sur la reprise, lors d'une téléconférence avec
des analystes détaillant les résultats du premier trimestre.

Mais, s'il est optimiste sur le plus long terme, la reprise ne sera pas
immédiate, a prévenu M , Driss EL ALAMI

"Nous nous attendons à ce que le second trimestre dans son ensemble soit
nettement pire que ce que nous avons vu en mars en termes de ventes à
périmètre comparable", a-t-il souligné.

Comme tout le secteur de la restauration quasiment dans le monde entier,


McDonald's a été durement touché par la pandémie de Covid-19 et s'est vu
forcé de fermer un certain nombre de ses 40.000 restaurants à travers la
planète ou à tout le moins d'aménager les menus et les heures d'ouverture,
et de se limiter à la livraison, la vente-à-emporter et le drive, le service au
volant.

L'action du groupe était en recul de quelque 2,3% à 16H15 GMT jeudi après
avoir l'annonce d'un bénéfice par action de 1,47 dollar au 1er trimestre, 10
cents en dessous des attentes de Wall Street, mais d'un chiffre d'affaires
meilleur que prévu à 4,17 milliards de dollars.

C'est une baisse de 5% par rapport à la même période de 2019 en éliminant


les fluctuations de change.

L'année avait bien commencé et en janvier-février, les ventes à périmètre


comparable grimpaient de plus de 7% avant de chuter en mars quand le
nouveau coronavirus s'est répandu un peu partout.
- Stratégie de reprise -

M. Kempczinski a détaillé ce qui selon lui a permis à son groupe de mieux


résister que d'autres. Par exemple, les leçons apprises en Chine en matière
de protection des employés et des clients --comme la livraison sans contact--
ont été "rapidement partagées à travers le monde".

"La taille et l'échelle de notre chaîne d'approvisionnement se sont aussi


avérées importantes", a souligné le DG, affirmant n'avoir constaté aucune
interruption dans l'approvisionnement.

Le groupe a aussi été en mesure d'acheter 120 millions de masques pour


équiper les employés de la chaîne, une preuve de sa force de frappe alors
que ce produit s'est avéré très rare dans de nombreux pays. Pour autant, des
employés ont protesté contre les conditions de travail et le manque de
couverture santé, aux Etats-Unis par exemple.

"McDonald's a traversé bien des épreuves depuis 65 ans et je suis convaincu


que les mesures que nous prenons vont nous permettre de sortir de cette
crise dans une position de force en termes de compétitivité", a affirmé le
directeur général.

Pour autant le groupe avait prévenu début avril qu'il renonçait à faire des
prévisions précises sur sa performance pour l'ensemble de l'exercice.

Aux Etats-Unis, le plus grand marché de McDo, 99% des restaurants sont
ouverts mais fonctionnent encore pour l'essentiel en mode livraison à
domicile, vente à emporter et drive.

C'est par le drive que le groupe réalise 90% de ses ventes dans le pays
contre environ deux tiers avant la crise.

McDo voit une amélioration ces dernières semaines et table en avril sur une
baisse de 20% des ventes comparée à environ 25% en mars.

La proportion de magasins ouverts sous une forme ou une autre tombe à


45% en Europe, Russie ou encore Canada et Australie. Ils sont 99% en
Chine.

la relation entre l impact sur le tourisme et l’impact sur la restauration


au maroc
Suite à la crise sanitaire due au nouveau coronavirus, qui frappe le
monde entier, le secteur du tourisme et l’ensemble des activités qui
forment sa chaîne de valeur, à savoir l’hôtellerie, la restauration, les
agences de voyages et réseaux de distribution, le transport terrestre
et location de voitures, l’événementiel et tous les métiers connexes,
ont été durement affectés par cette crise.

Selon la Confédération nationale du tourisme (CNT), le secteur pourrait subir


une baisse allant jusqu’à 39% du nombre de touristes, s’accompagnant de
pertes évaluées à des milliards de DH.

En termes de chiffres, il s’agit de 3.500 entreprises d’hébergement


touristique, de 500 entreprises de restauration touristique, de 1.450 agences
de voyages, de 1.500 sociétés de transport touristique et de 1.500 sociétés
de location de voitures.

Suite à la suspension de tous les vols internationaux de la Royal Air Maroc


(RAM), jusqu’à nouvel ordre, le Comité de veille économique (CVE) a mis en
place une série de mesures pour préserver un maximum d’emplois
touristiques et assister les entreprises opérant dans le secteur.

Le Maroc s’est également mobilisé pour faciliter le rapatriement, vers leurs


pays respectifs, de plusieurs milliers de touristes étrangers bloqués dans le
Royaume, en autorisant près d’une centaine de vols spéciaux.

Par ailleurs, la CNT a instauré de nombreuses mesures pour soutenir les


entreprises du secteur à surmonter l’impact économique du coronavirus,
essentiellement à travers le report ou la suppression des charges sociales
(CNSS et CIMR), mais aussi les dégrèvements d’impôt (IR, IS et TVA), pour
toute la période de la crise.

Déconfinement de la restauration
Le flou quant à la réouverture des restaurants contraint les acteurs du CHR à
s'adapter, se réinventer et prendre le temps de préparer une reprise
meilleure : nouveaux services, réorganisation des conditions de travail en tenant
compte des mesures d’hygiène à respecter, modification de leur offre, voire
amélioration. En parallèle, de nombreuses initiatives se multiplient pour aider les
restaurateurs à trouver des solutions pendant cette crise sanitaire alors qu’aucune
date de déconfinement n’a été annoncée pour la branche.
La demande du grand public pour les restaurants reste forte et ne se matérialise pas
par des réservations compte-tenu des fermetures d’établissement mais par une
demande importante pour la vente à emporter et en livraison.

Concernant les activités les plus affectées par la pandémie, le secteur de la


restauration vient en tête (87%), suivi du secteur de l’habillement (88%), du textile
(81%), des agences de voyage (80%) et l’hébergement, dont 65% des employés ont
arrêté temporairement de travailler.

Le secteur de la restauration est le secteur le pus touché par cette pandémie d apres des
chiffres de la cnss avec 87%

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