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Dispositif des Certificats d’économies

d’énergie
Le Jeudi 12 novembre 2020

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) constitue l'un des


principaux instruments de la politique de maîtrise de la demande énergétique.

Brochure de présentation des certificats d'économies d'énergie (PDF - 378.36 Ko) (


https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/16140-1_certif-economies-energie_4p_A5_DEF_Web.pdf )
Les certificats d’économies d’énergie sont un dispositif au bénéfice des ménages et des
entreprises pour la transition énergétique et la croissance verte. Depuis 2006, ils
permettent d’apporter un soutien aux ménages en situation de précarité énergétique

Principes du dispositif 
Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé par les articles
14 à 17 de la loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les
orientations de la politique énergétique (loi POPE), constitue l’un des principaux
instruments de maîtrise de la politique de maîtrise de la demande énergétique.
En effet, ce dispositif repose sur une obligation triennale de réalisation
d’économies d’énergie en CEE (1 CEE = 1 kWh cumac d’énergie finale) imposée
par les pouvoirs publics aux fournisseurs d’énergie (les "obligés"). Ceux-ci sont
ainsi incités à promouvoir activement l’efficacité énergétique auprès des
consommateurs d’énergie : ménages, collectivités territoriales ou
professionnels.

Les CEE sont attribués, sous certaines conditions, par les services du ministère
chargé de l’énergie, aux acteurs éligibles (obligés mais aussi d’autres
personnes morales non obligées) réalisant des opérations d’économies
d’énergie. Ces actions peuvent être menées dans tous les secteurs d’activité
(résidentiel, tertiaire, industriel, agricole, transport, etc.), sur le patrimoine des
éligibles ou auprès de tiers qu’ils ont incités à réaliser des économies d’énergie.
Les obligés ont également la possibilité d’acheter des CEE à d’autres acteurs

/
ayant mené des actions d’économies d’énergie, en particulier les éligibles non
obligés. Ils peuvent aussi obtenir des certificats en contribuant financièrement
à des programmes d’accompagnement.

Des fiches d’opérations standardisées, définies par arrêtés, sont élaborées pour
faciliter le montage d’actions d’économies d’énergie. Elles sont classées par
secteur (résidentiel, tertiaire, industriel, agricole, transport, réseaux) et
définissent, pour les opérations les plus fréquentes, les montants forfaitaires
d’économies d’énergie en kWh cumac. Les économies d’énergie réalisées en
dehors des opérations standardisées correspondent à des opérations
spécifiques.

Les certificats délivrés sont exclusivement matérialisés par leur inscription sur
un compte individuel ouvert dans le registre national des certificats
d’économies d’énergie, dont la tenue peut être déléguée à une personne
morale. Le registre doit également enregistrer l’ensemble des transactions
(ventes et achats) de certificats et fournir une information publique régulière
sur le prix moyen d’échange des certificats. Ce registre est accessible sur le
site www.emmy.fr.

En fin de période, les vendeurs d’énergie obligés doivent justifier de


l’accomplissement de leurs obligations par la détention d’un montant de
certificats équivalent à ces obligations. En cas de non respect de leurs
obligations, les obligés sont tenus de verser une pénalité libératoire pour
chaque kWhc manquant.

Des contrôles sont effectués par le Pôle National des certificats d’économies
d’énergie (PNCEE) afin de vérifier l’éligibilité des opérations donnant lieu à la
délivrance de CEE. En cas de manquements, des sanctions peuvent être
prononcées. 

Le terme "cumac" correspond à la contraction de "cumulés" et "actualisés". Par


exemple, le montant de kWh cumac économisé suite à l’installation d’un
appareil performant d’un point de vue énergétique correspond au cumul des
économies d’énergie annuelles réalisées durant la durée de vie de ce produit.
Les économies d’énergie réalisées au cours de chaque année suivant la
première sont actualisées en divisant par 1,04 les économies de l’année
précédente (taux d’actualisation de 4 %).

Loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique


énergétique (loi POPE) (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?
categorieLien=cid&cidTexte=JORFTEXT000000813253&fastPos=1&fastReqId=699481698&oldAction=rechTexte)

/
emmy.fr - Registre National des Certificats d'Economie d'Energie
(https://www.emmy.fr/public/accueil)

Historique du dispositif des CEE

Première période et période transitoire (2006-2010)


Durant la première période du dispositif (du 1er juillet 2006 au 30 juin 2009), un
objectif national d’économies d’énergie de 54 milliards de kilowattheures
cumac (54 TWh cumac) a été fixé aux acteurs obligés.

L’objectif national de 54 TWh a été réparti, dans un premier temps, entre les
différentes énergies (électricité, gaz, gaz de pétrole liquéfié (GPL), fioul, réseaux
de chaleur et froid). en fonction de leur poids dans la consommation nationale
et de leur prix TTC, puis, dans un second temps, pour chaque énergie, entre les
vendeurs au prorata de leur ventes respectives aux ménages et aux entreprises
du secteur tertiaire pour les années 2004 à 2006. Les obligations individuelles
d’économies d’énergie ont ensuite été notifiées en début de période à chaque
obligé, par arrêté du ministre chargé de l’énergie.

Pour la période mi 2006-mi 2009, le périmètre des personnes éligibles, c'est-à-


dire susceptibles de demander des certificats, était très large puisqu’il
englobait les obligés, les collectivités publiques et toutes personnes morales, à
condition que leurs opérations d’économies d’énergie n’entrent pas dans le
champ de leur activité principale et ne leur procurent pas de recettes directes.

L’objectif de la première période a été largement dépassé. Ainsi, au 1er juillet


2009, des économies d’énergie avaient été certifiées pour un volume de 65,3
TWhc (63,8 TWhc dans le cadre d’opérations standardisées et 1,5 TWhc dans le
cadre d’opérations spécifiques).

Ces économies d’énergie se répartissaient de la façon suivante : 86,7 % pour le


secteur résidentiel, 4,3 % pour le secteur tertiaire, 7,4 % dans le domaine de
l’industrie, 1,3 % pour les réseaux et 0,4 % pour le secteur des transports.

Deuxième période (début 2011 – fin 2014)


/
Au vu des résultats positifs de la première période, la loi n° 2010-788 du 12
juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement
(http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022470434&dateTexte=&categorieLien=id) a prorogé le

dispositif des CEE à partir du 1er janvier 2011. L’obligation pour cette période de
4 ans a représenté 447 TWh cumac.

Afin de répartir plus équitablement les efforts entre les différents fournisseurs
d’énergie et de mieux capter les gisements d’économies d’énergie du domaine
des transports, la loi du 12 juillet 2010 a étendu les obligations d’économies
d’énergie aux metteurs à la consommation de carburants pour automobiles, si
leurs ventes annuelles dépassaient un certain seuil.

En outre, cette loi a restreint le périmètre des éligibles, aux obligés, aux
collectivités publiques, à l’Agence nationale de l’habitat, aux organismes visés à
l’article L 411-2 du code de la construction et de l’habitation et aux sociétés
d’économie mixte exerçant une activité de construction ou de gestion de
logements sociaux. Les personnes morales qui ne sont plus éligibles (les
industriels, les coopératives agricoles, etc.) peuvent néanmoins continuer à
bénéficier du dispositif. Pour ce faire, elles doivent, préalablement à la
réalisation de leurs actions d’économies d’énergie, conclure une convention de
partenariat avec un éligible.

L’article 78 de la loi Grenelle II (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?


cidTexte=JORFTEXT000022470434&dateTexte=&categorieLien=id#JORFARTI000022471012) a introduit un nouveau
mode d’attribution des CEE, à travers la contribution à des programmes validés
par l’administration.

Bilan des deux premières périodes


Entre le début du dispositif, le 1er juillet 2006, et le 31 décembre 2014, 603,2
TWh cumac ont été délivrés dont 11,6 TWh cumac pour le compte des
collectivités territoriales et 17,6 TWh cumac pour le compte des bailleurs
sociaux.

Les objectifs ont donc été largement dépassés puisqu’à fin 2014, les
obligations cumulées s’élèvaient à 501 TWh cumac.

Depuis début 2011, le dispositif des CEE a permis d’impulser l’installation de :

Secteur résidentiel

/
1 million de chaudières individuelles et le remplacement de chaudières
collectives pour 400 000 appartements ;

480 000 appareils de chauffage au bois ;

116 000 pompes à chaleur ;

260 000 m² de capteurs de chauffe-eau solaire dans les DOM (environ


50 000 logements) ;

45 millions de m² d’isolants (environ 300 000 logements dont les combles


ou la toiture ont été isolées, et 125 000 dont les murs ont été isolés) ;

plus de 3 millions de fenêtres à vitrage isolant ;

6 millions de lampes LED de classe A+ ;

Secteur tertiaire

20 millions de m² d’isolants de toiture ;

100 kilomètres d’isolation de réseaux de chauffage ;

Industrie

1,2 GW de puissance moteur équipée de variation électronique de vitesse


sur moteur asynchrone ;

160 000 kW de puissance de compresseurs équipés de récupérateurs de


chaleur ;

Agriculture

3 millions de m² de serres équipées de système de chauffage performant


(ballons de stockage d’eau chaude de type « open buffer ») ;

Près de 7 millions de m² de serres équipées d’ordinateur climatique ;

Éclairage public

250 000 luminaires d’éclairage public rénovés.

Transports

/
Dans le secteur des transports, les principales opérations faisant l’objet de
délivrance de CEE sont le covoiturage, les wagons d’autoroute ferroviaire, les
lubrifiants économiseurs d’énergie pour véhicules légers et les unités de
transport combiné rail-route.

Troisième période (2015-2017)

Modalités de la P3
Comme précisé dans la notification de la France à la Commission
européenne le 5 décembre 2013, le dispositif des certificats d’économies
d’énergie contribuera significativement à l’objectif, fixé par l’article 7 de la
directive 2012/27/UE du 25 octobre 2012 (http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?
uri=OJ:L:2012:315:0001:0056:FR:PDF) relative à l’efficacité énergétique, de réaliser chaque
année jusqu’en 2020 des économies d’énergie équivalentes à 1,5 % des
volumes annuels moyens d’énergie vendus sur la période 2010-2012.

La troisième période d’obligations d’économies d’énergie a commencé le 1er


janvier 2015, pour une durée de trois ans, avec un objectif d’économies
d’énergie de 700 TWh cumac, soit une multiplication par 2 de l’ambition de la
deuxième période. Cet objectif est équitablement réparti entre les vendeurs
d’énergie sur la base du prix TTC des énergies (à hauteur de 75 %) et des
volumes de ventes en kWh (à hauteur de 25 %). Cela représente un effort
substantiel sur la période 2015-2017 puisque ce sont près de 2 milliards
d’euros consacrés aux économies d’énergie par le secteur.

En outre, le dispositif a été amélioré pour tenir compte du retour d’expérience


de la deuxième période, des conclusions de la concertation et des
recommandations de la Cour des Comptes. Ainsi, la troisième période des
certificats d’économies d’énergie a permis :

de simplifier le dispositif, en instituant notamment la standardisation des


documents et un processus déclaratif de demande des certificats
d’économies d’énergie, couplé à un contrôle a posteriori ; 

d’accroître la transparence du dispositif, en particulier grâce à la création


d’un comité de pilotage chargé d’assurer un dialogue permanent avec les
parties prenantes ; 
/
de favoriser les actions complémentaires nécessaires à la montée en
puissance des actions de rénovation énergétique, en nombre et en
qualité.

Les modalités opérationnelles du dispositif sont désormais codifiées dans la


partie réglementaire du code de l’énergie (articles R. 221-1 à R. 221-25 pour le
dispositif des CEE proprement dit, R. 221-26 à R. 221-30 pour le registre
national des CEE et articles R. 222-1 à R. 222-12 pour les sanctions
administratives et pénales) ainsi que par les arrêtés du 4 septembre 2014 fixant
la liste des éléments d’une demande de certificats d’économies d’énergie et les
documents à archiver par le demandeur et du 29 décembre 2014 relatif aux
modalités d’application du dispositif des CEE.

Obligation spécifique « précarité énergétique »


Mi-2015, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte
(LTECV) a créé, dans le cadre du dispositif des certificats d’économies
d’énergie, une nouvelle obligation d’économies d’énergie au bénéfice des
ménages en situation de précarité énergétique.

Cette nouvelle obligation qui résulte de l’article L. 211-1-1 du code de l’énergie,


vient s’ajouter aux objectifs d’économies d’énergie définis pour la troisième
période et prend effet à compter du 1er janvier 2016. Les principales mesures
de ce nouveau dispositif « précarité énergétique » sont résumées ci-après :

une obligation globale de 150 TWhcumac sur les deux dernières années de
la 3ème période sans changement des modalités de calcul de l’assiette,
des coefficients de proportionnalité et des seuils de franchises ;

une réconciliation administrative simultanée avec l’obligation déjà


existante pour limiter la charge administrative pour les acteurs et les
services de l’État ;

la définition de plafonds de ressources permettant d’identifier les


ménages en situation de précarité énergétique ;

des règles de bonification particulières pour les opérations au bénéfice


des ménages aux revenus les plus faibles ;

des modes de preuves adaptés aux cibles concernées ;

la possibilité de valoriser les opérations pour les demandes de CEE


déposées dès le 1er janvier 2016. /
Obligés de la P3
Les personnes obligées sont définies par les articles R. 221-1 à R. 221-13 du
code de l’énergie
(https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=505E2110F4D3305AB97EFE2D1D3AA222.tpdila11v_3?

idSectionTA=LEGISCTA000031747957&cidTexte=LEGITEXT000023983208&dateTexte=20160203) . Ce sont les


fournisseurs d’énergie dont les ventes sont supérieures à un certain seuil, à
savoir :

ventes de fioul domestique sur le territoire national, aux ménages et aux


entreprises du secteur tertiaire, au delà de 500 mètres cubes (NB : le
calcul des ventes de fioul domestique aux ménages et aux entreprises du
secteur tertiaire s’effectue à partir du volume total de fioul domestique
vendu, par application d’un coefficient forfaitaire déterminé par arrêté du
ministre en charge de l’énergie) ;

mises à la consommation de carburants pour automobiles mentionnés


aux indices d’identification 11, 11 bis, 11 ter, 22 et 55 de l’article 265 du
code des douanes, sur le territoire national, au delà de 7 000 mètres
cubes ;

mises à la consommation de gaz de pétrole liquéfié carburant pour


automobiles mentionnés aux indices d’identification 30 ter, 31 ter et 34 de
l’article 265 du code des douanes, sur le territoire national, au delà de 7
000 tonnes ;

ventes de chaleur et de froid sur le territoire national, aux ménages et aux


entreprises du secteur tertiaire, au delà de 400 millions de kilowattheures
d’énergie finale ;

ventes d’électricité sur le territoire national, aux ménages et aux


entreprises du secteur tertiaire, au delà de 400 millions de kilowattheures
d’énergie finale ;

ventes en vrac de gaz de pétrole liquéfié (sauf ceux mentionnés au c.) sur
le territoire national, aux ménages et aux entreprises du secteur tertiaire,
au delà de 100 millions de kilowattheures de pouvoir calorifique supérieur
d’énergie finale ;

ventes de gaz naturel sur le territoire national, aux ménages et aux


entreprises du secteur tertiaire, au-delà de 400 millions de kilowattheures
de pouvoir calorifique supérieur d’énergie finale.

/
L’obligation est calculée par année civile de la période en fonction des volumes
d’énergie vendus pendant les années 2015, 2016 et 2017. Seules les quantités
excédant les seuils sont prises en compte pour le calcul de l’obligation.

À compter de l’année 2016, en plus de l’obligation « classique », s’ajoute une


obligation à réaliser au bénéfice des ménages en situation de précarité
énergétique. Pour chaque année (2016 et 2017), l’obligation « précarité » est
égale à 0,321 fois l’obligation « classique ».

En troisième période, la dénomination de « structures collectives » a disparu au


profit d’un système de délégation. Un obligé a la possibilité :

de déléguer la totalité de son obligation pour chaque type d’énergie à un


tiers ;

ou de déléguer une ou plusieurs parties de son obligation à un ou


plusieurs tiers, auquel cas chaque délégation partielle doit être supérieure
ou égale à 5 TWh cumac pour l’obligation « classique » ou 1 TWh cumac
pour l’obligation « précarité ».

Chaque personne délégataire d’une obligation d’économies d’énergie est à son


tour considérée comme un obligé.

La liste des personnes soumises à des obligations d'économies d'énergie de la


troisième période est disponible ci-dessous, en application de l'article R.221-12
du code de l'énergie. Elle est complétée par la liste des personnes ayant
délégué leurs obligations. Cette liste est provisoire et peut être amenée à être
complétée.

Liste des personnes soumises à des obligations d'économies d'énergie 3ème période
(2018-08-23) (PDF - 153.59 Ko)
(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Listes%20des%20personnes%20soumises%20%C3%A0%20des%20obligations%20d%27%C
08-23%29.pdf)

Réconciliation administrative troisième période


La troisième période du dispositif des certificats d’économies d’énergie est
arrivée à son terme le 31 décembre 2017. S’ouvre alors le processus dit de «
réconciliation administrative » afin de vérifier le respect des obligations
/
imposées par la réglementation. Il se déroule en 3 étapes :

1. Déclarations des volumes de ventes d’énergie

Les déclarations servant au calcul des obligations d’économies d’énergie


(volumes d’énergie vendus en 2015, 2016 et 2017 ainsi que les récapitulatifs
des délégations) devront être adressées au ministre chargé de l’énergie au plus
tard le 1er mars 2018, pour tous les types d’énergie.

Il est recommandé d’utiliser les formulaires de déclaration suivants :

Déclaration des volumes de fioul domestique vendus (PDF - 16.8 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/160426%20PNCEE%20Formulaire%20fioul%20domestique.pdf)

Déclaration des volumes de carburants pour automobiles mis à la consommation


(PDF - 15.8 Ko) (https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/160426%20PNCEE%20Formulaire%20carburant.pdf)

Déclaration des volumes de GPL carburant mis à la consommation (PDF - 15.74 Ko)
(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/160426%20PNCEE%20Formulaire%20GPL%20carburant.pdf)

Déclaration des volumes de chaleur et froid vendus (PDF - 15.93 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/160426%20PNCEE%20Formulaire%20chaleur%20et%20froid.pdf)

Déclaration des volumes d’électricité vendus (PDF - 15.33 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/160426%20PNCEE%20Formulaire%20%C3%A9lectricit%C3%A9.pdf)

Déclaration des volumes de gaz naturel vendus (PDF - 15.54 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/160426%20PNCEE%20Formulaire%20gaz%20naturel.pdf)

Déclaration des volumes de GPL vendus (PDF - 15.86 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/160426%20PNCEE%20Formulaire%20GPL.pdf)

Ces déclarations doivent être certifiées par un expert-comptable ou un


commissaire aux comptes (ou pour les régies par leur comptable public).

Pour les sociétés délégataires de nombreuses obligations classiques et


précarité, l’utilisation du formulaire suivant est recommandée, en plus de l’envoi
des déclarations certifiées correspondant aux volumes de ventes de chaque
délégant.

Délégataires - Tableau récapitulatif des délégations (XLS - 10 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/D%C3%A9l%C3%A9gataires%20-
%20Tableau%20r%C3%A9capitulatif%20des%20d%C3%A9l%C3%A9gations_0.xls)

/
 Les déclarations peuvent être envoyées en version papier à l’adresse suivante :

Ministère de la Transition écologique et solidaire


Direction générale de l’énergie et du climat
Pôle national des certificats d’économies d’énergie
92 055 La Défense Cedex

Les déclarations peuvent être transmises au PNCEE par voie électronique, par
pièces jointes adressées à : pncee@developpement-durable.gouv.fr, en
précisant en objet du courriel «[Déclaration des volumes d’énergie]» .

2. Notification des obligations

Les arrêtés fixant obligation d’économies d’énergie seront notifiés par le


ministre en charge de l’énergie avant le 1er juin 2018.

3. Contrôle du respect de l’obligation


Le 1er juillet 2018, le responsable de la tenue du registre national des certificats
d’économies d’énergie (www.emmy.fr (http://www.emmy.fr/)) adressera au ministre en
charge de l’énergie un état du compte de chaque obligé. Après vérification, le
ministre demandera au teneur du registre de procéder à l’annulation d’un
volume de certificats d’économies d’énergie correspondant à l'obligation de
chaque obligé (pour l’obligation « classique » et pour l’obligation « précarité »).
Cette opération sera notifiée au titulaire du compte par le teneur de registre.

Dans le cas où le volume de CEE disponible sur le compte de l’obligé est


insuffisant pour répondre à son obligation, l’obligé sera mis en demeure d’en
acquérir (art L.221-3 du code de l’énergie).

Les articles R.222-1 et R.222-2 du code de l’énergie détaillent les sanctions


prises en cas de manquements aux obligations déclaratives et aux obligations
d’économies d’énergie. En particulier, la pénalité en cas de non-respect de
l’obligation d’économies d’énergie s’élève à 0,015 euro par kWh cumac
manquant.

Cas d’une cessation d’une activité en cours de période

Conformément aux dispositions de l’article R.221-10 du code de l’énergie, en


cas de cessation d’une activité soumise à obligation d’économies d’énergie en
cours de période, la déclaration des volumes de ventes d’énergie (étape 1) a
lieu dans un délai d’un mois après la cessation d’activité. L’obligé transmet en
complément un document justifiant de cette cessation d’activité et, le cas
échéant, l’identité du repreneur de l’activité.

/
La notification de l’arrêté d’obligation, l’établissement de l’état du compte et (le
cas échéant) l’annulation des CEE ont lieu dans un délai de trois mois suivant la
déclaration de cessation d’activité.

Listes des personnes soumises à des obligations d'économies d'énergies au titre de la


troisième période (PDF - 500.55 Ko)
(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/191015%20AJJ%20Oblig%C3%A9s%203%C3%A8me%20p%C3%A9riode%20%28provisoire%

Quatrième période (2018-2021)

Concertation préalable à la mise en place de la quatrième


période
Afin de préparer la quatrième période du dispositif CEE, prévue par la loi entre
2018 et 2020, un travail de concertation avec les acteurs a été mené de
septembre 2016 à mi 2017.

Une réunion de lancement s’est tenue le 9 septembre 2016 et a été suivie par 7
ateliers thématiques :

1. Fiabiliser la conformité des opérations

2. Améliorer le rôle actif et incitatif

3. Gisements d’économies d’énergie, programmes d’accompagnement

4. Obligés et obligation

5. Registre et suivi quantitatif

6. Opérations

7. Précarité énergétique

Présentation DGEC lors de la réunion de lancement du 9 sept 2016 (PDF - 516.35 Ko)
(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/pr%C3%A9sentation%20lancement%20concertation_post%20COPIL%20vf.pdf)

Compte rendu de la réunion de lancement du 9 sept 2016 (PDF - 18.02 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/CR%20R%C3%A9union%20de%20lancement%20vf.pdf)

/
1. Fiabiliser la conformité des opérations 
Le premier atelier dans le cadre de la concertation pour la quatrième période a
porté sur les manquements observés lors des contrôles des opérations
d’économies d’énergie et sur les moyens pour renforcer la conformité globale
des opérations d’économies d’énergie qui font l’objet de délivrances de CEE.

Atelier 1- Fiabiliser la conformité des opérations (zip - 1.01 Mo) (


https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Atelier%201%20Fiabiliser%20la%20conformit%C3%A9%20des%20op%C3%A9rations.zip )

Compte rendu Atelier 1 du 28 sept 2016 (PDF - 85.44 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/161228_CR_Atelier1_conformit%C3%A9_vf.pdf)

2. Améliorer le rôle actif et incitatif


Cet atelier n°2, intitulé « Rôle Actif et Incitatif », a permis la recherche
d'améliorations du rôle actif et incitatif concernant la fiabilité de sa chronologie,
ses caractéristiques, sa justification, et les modalités de versement vers les
bénéficiaires.

Atelier 2 - Améliorer le rôle actif et incitatif (zip - 919.3 Ko) (


https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Atelier%202%20-%20Am%C3%A9liorer%20le%20r%C3%B4le%20actif%20et%20incitatif.zip )

Compte rendu Atelier 2 du 12 oct 2016 (PDF - 64.51 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/161228%20CR_Atelier2_RAI_vf.pdf)

3. Gisements d’économies d’énergie, programmes


d’accompagnement 
L’atelier n°3, intitulé « Gisements d’économies d’énergie, programmes
d’accompagnement » a permis de partager les grandes lignes de ce que serait
un niveau d’obligation global ambitieux et atteignable pour la quatrième
période. Cet atelier a permis à l’ADEME d’exposer les conclusions de son étude
évaluant les gisements CEE pour la période 2018-2020.

Après un rappel du contexte et du périmètre de l’étude, l’ADEME a présenté la


méthodologie générale utilisée et sa déclinaison sectorielle. Le gisement étudié
ne prend en compte que les économies d’énergie directement générées par les
travaux hors programmes, bonifications de certaines opérations et stock de
certificats constitué au-delà de l’obligation actuelle. Deux scenarii ont été
/
proposés, l’un « de référence » à 1275 TWhcumac et l’autre « volontariste » à
1540 TWhcumac. L’obligation pour la période 2018-2020 (1600 TWhc dont 400
TWhc au bénéfice des ménages en situation de précarité énergétique) se base
sur le scénario « de référence » de l’ADEME.

Atelier 3 - Gisements d’économies d’énergie, programmes d’accompagnement (zip -


5.18 Mo) ( https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Atelier%203%20-
%20Gisements%20d%E2%80%99%C3%A9conomies%20d%E2%80%99%C3%A9nergie%2C%20programmes%20d%E2%80%99accompagneme
)

Compte rendu Atelier 3 du 17 oct 2016 (PDF - 267.52 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20161017%20-%20CR%20Atelier%203%20-%20vf.pdf)

4. Obligés et obligation
L’atelier 4 intitulé "Obligés et obligations" a permis d’évaluer s’il était utile
d’adapter les règles de délégation, d’étudier le cas particulier du fioul
domestique et de mener la réflexion sur les modalités de fixation des
obligations afin d’apporter plus de visibilité aux acteurs.

Les modalités de répartition de l’obligation pour la 4ème période ont fait l’objet
d’une présentation au cours de cet atelier. Une note de synthèse a été diffusée
par la DGEC afin de présenter les hypothèses retenues pour la détermination
des coefficients devant figurer dans le décret "Obligation" pour chaque type
d’énergie.

La DGEC a présenté le calendrier des consultations et de la saisine du Conseil


d’Etat en vue d’une publication du décret "Obligation" au premier trimestre
2017.

Atelier 4 - Obligés et Obligations (zip - 2.36 Mo) (


https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Atelier%204%20-%20Oblig%C3%A9s%20et%20Obligations.zip )

Compte rendu Atelier 4 du 09 nov 2016 (PDF - 389.07 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/CR%20Atelier%204%20vf.pdf)

Note de calcul des coefficients d'obligation P4 (PDF - 25.88 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Note%20%20calcul%20coefficients%20obligation%20vf.pdf)

5. Registre et suivi quantitatif


/
L'atelier n°5 a permis aux acteurs du dispositif d’échanger sur le retour
d’expérience de l’utilisation du registre Emmy afin de préparer la prochaine
délégation de service public, ainsi que sur les modalités de suivi quantitatif du
dispositif par les différents acteurs.

Atelier 5 - Registre et suivi quantitatif (zip - 1.33 Mo) (


https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Atelier%205%20-%20Registre%20et%20suivi%20quantitatif.zip )

Compte rendu Atelier 5 du 22 nov 2016 (PDF - 28.88 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20161122%20-%20CR%20Atelier%205%20vf.pdf)

6. Opérations
L'atelier 6 intitulé "Opérations et programmes" a permis aux acteurs du
dispositif d’échanger sur les modalités de mise en œuvre des opérations
standardisées, des opérations spécifiques et des programmes.

Atelier 6 - Opérations et programmes (zip - 2.06 Mo) (


https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Atelier%206%20-%20Op%C3%A9rations%20et%20programmes.zip )

Compte rendu Atelier 6 du 07 déc 2016 (PDF - 53.59 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20161207%20-%20CR%20Atelier%206%20vf.pdf)

7. Précarité énergétique
Cet atelier, organisé en deux sessions, a permis aux acteurs du dispositif
d’échanger sur le retour d’expérience suite à la mise en place de l’obligation «
précarité énergétique » au 1er janvier 2016, afin de préparer la quatrième
période 2018-2020, et d’identifier s’il y a lieu l'adaptation de certaines
modalités.

Atelier 7 - Précarité énergétique (zip - 2.01 Mo) (


https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Atelier%207%20-%20Pr%C3%A9carit%C3%A9%20%C3%A9nerg%C3%A9tique_0.zip )

Compte rendu Atelier 7 du 16 nov 2016 (PDF - 53.65 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/161116%20Compte%20rendu%20Atelier7_Pr%C3%A9carit%C3%A9%20du%2016-11-
16%20vf.pdf)

Compte rendu Atelier 7 du 14 déc 2016 (PDF - 238.19 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/161214%20Compte%20rendu%20Atelier8_Pr%C3%A9carit%C3%A9%20du%2014-12-
16.pdf) /
Les principales évolutions issues de cette concertation couvrent trois champs :

Renforcer le contrôle du dispositif et protéger les très petites entreprises


distributrices de fioul domestique qui délèguent souvent leur obligation à
des délégataires dont il est important de s’assurer du sérieux et de la
probité par un meilleur encadrement de leur activité ;
Améliorer la transparence et la lisibilité du dispositif pour permettre un
meilleur accompagnement des ménages et qu’il leur soit plus facile de
comparer les offres des différents fournisseurs d’énergie ;
Renforcer l’efficacité du dispositif et le simplifier.

Ces échanges ont permis d’une part de faire aboutir les propositions d’objectifs
d’obligations pour la quatrième période et d’autre part de faire émerger des
propositions d’évolutions du dispositif. Après une présentation aux parties
prenantes lors d’un comité de pilotage le 19 mai 2017 et le recueil de leurs
propositions complémentaires jusqu’en juillet 2017, la DGEC a dégagé 20
propositions d’évolutions présentées dans la fiche ci-après qui ont servi de
base à la préparation des modalités de mise en œuvre de la 4ème période :

2017-08-17 - Synthèse concertation P4 CEE (PDF - 420.2 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/2017-08-17%20-%20Synth%C3%A8se%20concertation%20P4%20CEE.pdf)

Consultation du public
Le projet de décret fixant les niveaux d’obligations a fait l’objet d’une
consultation publique ouverte sur le site du ministère du 14 février au 06 mars
2017. Cette consultation a recueilli plus de 400 commentaires et a fait l’objet
d’une synthèse mise en ligne par la DGEC.

Décret obligation CEE - Synthèse des observations de la consultation publique (PDF -


84.11 Ko) (https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Synth%C3%A8se%20des%20observations%20du%20Public%20vf.pdf)

Objectif pour la quatrième période


Conformément au cadre défini par la loi relative à la transition énergétique pour
la croissance verte (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?
cidTexte=JORFTEXT000031044385&categorieLien=id#JORFARTI000031044590) (article 30), la quatrième période
du dispositif a commencé le 1er janvier 2018 pour une durée de trois ans. /
Le décret n° 2017-690 du 2 mai 2017, (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000034539594)
publié au JO du 3 mai 2017, a modifié les dispositions de la partie
réglementaire du code de l’énergie. (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000034539594) Il
fixe l’objectif d’économies d’énergie pour la quatrième période du dispositif des
CEE (2018-2020) à hauteur de 1600 TWh cumac, dont 400 TWh cumac au
bénéfice des ménages en situation de précarité énergétique.

Le décret définit les modalités de calcul de l’obligation de réalisation


d’économies d’énergie imposée aux fournisseurs d’énergie pour cette période.
Le volume d’obligation dépend du volume des ventes annuelles des opérateurs
au secteur résidentiel-tertiaire et au transport (seuils identiques à la 3ème
période) ; l'obligation d’économies d’énergie sur la période étant la somme des
obligations d'économies d'énergie de chaque année civile de la période.

Le décret précise les modalités de calcul de l’assiette ainsi que les coefficients
de proportionnalité entre les ventes et les obligations d'économies d'énergie
(franchises exclues), selon une méthode similaire à celle mise en place pour la
troisième période :

Pour l’obligation CEE « classique » (1200 TWhc) :

1° Pour le fioul domestique : 3380 kWh cumac par mètre cube ;

2° Pour les carburants autres que le gaz de pétrole liquéfié : 4032 kWh cumac
par mètre cube ;

3° Pour le gaz de pétrole liquéfié carburant : 7125 kWh cumac par tonne ;

4° Pour la chaleur et le froid : 0,250 kWh cumac par kilowattheure d'énergie


finale ;

5° Pour l'électricité : 0,463 kWh cumac par kilowattheure d'énergie finale ;

6° Pour le gaz de pétrole liquéfié autre que celui mentionné au 3° : 0,443 kWh
cumac par kilowattheure de pouvoir calorifique supérieur d'énergie finale ;

7° Pour le gaz naturel : 0,278 kWh cumac par kilowattheure de pouvoir


calorifique supérieur d'énergie finale.

Pour l’obligation CEE « précarité énergétique » (400 TWhc) :

L’article R.221-4-1 fixe, en 4ème période, à 0,333 le coefficient de


proportionnalité permettant de calculer l’obligation CEE à réaliser au bénéfice
des ménages en situation de précarité énergétique supplémentaire à
/
l’obligation CEE « classique ».

Évolution des modalités du dispositif en quatrième période


Le décret n° 2017-1848 du 29 décembre 2017 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?
est venu compléter les dispositions relatives à la définition
id=JORFTEXT000036340596)

des obligations introduites par le décret du 2 mai 2017 susvisé entrées en


vigueur le 1er janvier 2018. Ce décret organise les modalités d’instruction, de
contrôle et de délivrance des certificats d’économies d’énergie pour la
quatrième période.

Pour l’essentiel, le décret du 29 décembre 2017 :

adapte le droit en précisant les conditions permettant à une structure de


devenir délégataire. Les mesures prévues sécurisent les relations entre
les entreprises obligées (notamment les petites entreprises distributrices
de fioul domestique) et les délégataires. Le décret impose aux
délégataires une obligation de régularité en matière fiscale et sociale, des
obligations de notification des modifications des statuts ou en cas
d’ouverture de procédure collective, et une obligation d’un certain niveau
d’obligation (150 millions de kWh cumac) ou d’une certification qualité
pour l’activité liée aux CEE, ainsi que la justification des capacités
techniques et financières nécessaires à la mise en œuvre du dispositif :
simplifie les seuils de délégation partielle des obligations en ne
conservant qu’un seuil unique et en abaissant ce seuil à 1 milliard de kWh
cumac ;
porte le plafond des programmes d’accompagnement à 200 TWh cumac ;
simplifie la durée de validité des certificats d’économies d’énergie en la
fixant à 10 ans à compter de la date de leur date de délivrance.

La publication du décret n° 2017-1848 du 29 décembre 2017 s’est


accompagnée de la publication de deux arrêtés :

le premier modifiant l’arrêté du 29 décembre 2014 relatif aux modalités


d’application du dispositif des certificats d’économies d’énergie. Cet
arrêté a été modifié à plusieurs reprises en particulier pour mettre en
place les bonifications des volumes de CEE attribués à certaines
opérations standardisées entrant dans le cadre du dispositif Coup de
pouce Chauffage et Isolation, permettant aux ménages de sortir des
/
énergies fossiles, d’isoler leur logement et de diminuer leurs factures de
chauffage ;
le second modifiant l’arrêté du 4 septembre 2014 fixant la liste des
éléments d’une demande de certificats d’économies d’énergie et les
documents à archiver par le demandeur. Depuis le 1er janvier 2018 et
lorsque le bénéficiaire de l'opération est une personne physique ou un
syndicat de copropriétaires, un document complémentaire dénommé
"Cadre Contribution"  (https://www.ecologique-
solidaire.gouv.fr.vpn.e2.rie.gouv.fr/sites/default/files/Cadre%20CONTRIBUTION%20CEE%20-%20mod%C3%A8le.pdf) doit
être transmis au bénéficiaire à l'appui du rôle actif et incitatif du
demandeur des CEE. Ce document permet d'harmoniser la forme des
offres faites aux ménages et aux copropriétés, renforce la visibilité du
dispositif des CEE et permet une comparaison facile des offres des
différents fournisseurs d’énergie. Il mentionne clairement le montant de la
contribution qui sera versée au bénéficiaire sous réserve de la conformité
de ses travaux aux fiches standardisées. Ce montant ne peut être révisé
que sous des conditions strictes au regard d'une réévaluation du volume
réel de CEE correspondant à l'opération (ex : métré des travaux,
performances) ou de la situation de précarité énergétique du bénéficiaire. 
 

Le décret n° 2018-401 du 29 mai 2018 a défini les modalités de la remontée de


l’obligation portant sur le fioul domestique aux metteurs à la consommation de
cette énergie, entrées en vigueur le 1er janvier 2019.

Le décret n° 2019-975 du 20 septembre 2019 a précisé les modalités


d’application de l’article L. 221-7 du code de l’énergie suite aux modifications
introduites par la loi «PACTE» ayant donné le cadre législatif nécessaire à
l'élargissement du dispositif CEE aux installations soumises à quotas ETS
(https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/dispositif-des-certificats-deconomies-denergie#e7). Il définit les catégories

d’installations éligibles et les modalités de délivrance des CEE associées à


cette expérimentation ouvrant le dispositif aux installations classées visées à
l’article L. 229-5 du code de l’environnement.

Le décret n° 2019-1320 du 9 décembre 2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?


cidTexte=JORFTEXT000039472418&dateTexte=&categorieLien=id) relatif aux certificats d'économies
d'énergie et à la prolongation de la quatrième période d'obligation du dispositif
a prolongé d’une année la durée de la quatrième période du dispositif en
modifiant l’article R.221-1 du code de l’énergie sans modifier le rythme annuel
d’obligation (soit au total 2133 TWh cumac sur la période 2018-2021).
/
Il permet de fixer, par arrêté du ministre chargé de l’énergie, le délai maximum
entre l’achèvement d’une opération d’économies d’énergie et le dépôt de la
demande de certificats correspondante, qui ne peut être inférieur à six mois
(voir ci-dessous).

Suite à la décision du Conseil d’État rendue le 7 juin 2019 concernant


l’abaissement du seuil d’assujettissement aux obligations d’économies
d’énergie, à compter de l’année 2019, des entreprises qui mettent à la
consommation des carburants autres que le GPL, le décret rétablit, aux articles
R.221-3 et R.221-4, les dispositions en vigueur avant cette modification.

Le décret permet en outre l’attribution de certificats d’économies d’énergie pour


les opérations d’économies d’énergie liées à l’installation d’équipements
permettant le remplacement d'une source d'énergie non renouvelable par une
source d'énergie renouvelable ou de récupération pour la production de chaleur
ayant bénéficié d’une aide à l’investissement de l’Agence de l’environnement et
de la maîtrise de l’énergie (ADEME) dès lors que le calcul et la décision
d’attribution de cette aide ont pris en compte la délivrance de certificats
d’économies d’énergie.

Pour compléter ce nouveau processus, l’arrêté du 9 décembre 2019 modifie


l’arrêté du 4 septembre 2014 fixant la liste des éléments d’une demande de
certificats d’économies d’énergie et les documents à archiver par le demandeur
en ce qui concerne la composition du dossier de demande de CEE. Il précise
les conditions de demande à retenir dans le cas du remplacement d'une source
d'énergie non renouvelable par une source d'énergie renouvelable ou de
récupération pour la production de chaleur et fixe, en application de l'article R.
221-15 du code de l'énergie, qu’une demande de certificats d'économies
d'énergie est déposée moins de 12 mois après la date d'achèvement d'une
opération (situation inchangée par rapport à celle actuellement en vigueur).

Enfin, le décret n° 2020-655 du 29 mai 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?


id=JORFTEXT000041938743) relatif aux certificats d'économies d'énergie et aux modalités
de contrôle de la délivrance de ces certificats prévoit de définir par arrêté les
indices d'identification des carburants pour automobiles, dont le gaz de pétrole
liquéfié entrant dans la fixation des obligations d'économies d'énergie pour ces
produits (article R. 221-2),  d'ajouter à l’article R. 221-18, les émissions de gaz à
effet de serre évitées comme facteur de pondération du volume de certificats
délivrés, d'augmenter à 266 TWhc le plafond du volume de CEE délivrés aux
programmes suite à l’allongement d’un an de la quatrième période et au
maintien du rythme annuel d’obligation (article R. 221-18), de préciser la durée
de validité des CEE (article R. 221-25), de modifier les dispositions /
réglementaires relatives au contrôle de la régularité de la délivrance des
certificats d'économies d'énergie (articles R. 222-4, R. 222-4-1, R. 222-7 à R.
222-10), suite à la modification, par la loi Energie-Climat, des articles L. 222-2 et
L. 222-5.

Textes modificatifs du dispositif CEE pour la 4ème période :

Loi n° 2019-486 du 22 mai 2019


(https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=BADE72D72E8B42606B8E1C6259490E2A.tplgfr29s_1?

idArticle=JORFARTI000038496338&cidTexte=JORFTEXT000038496102&dateTexte=29990101&categorieLien=id) relative
à la croissance et la transformation des entreprises (article 143) rendant
éligible, sous conditions définies par décret, les actions d’économies
d’énergie réalisées dans les ICPE soumises à quotas d’émissions de gaz à
effet de serre ;
Loi n° 2019-1147 du 8 novembre 2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?
id=JORFTEXT000039355955) relative à l’énergie et au climat ;

Décret n°2017-690 du 2 mai 2017 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?


id=JORFTEXT000034539594) modifiant le code de l’énergie, paru au JO du 3 mai 2017
;
Décret n°2017-1848 du 29 décembre 2017 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?
id=JORFTEXT000036340596) modifiant le code de l’énergie, paru au JO du 31
décembre 2017 ;
Décret n° 2018-401 du 29 mai 2018 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?
id=JORFTEXT000036958029) modifiant le code de l’énergie, paru au JO du 30 mai
2018 ;
Décret n° 2019-975 du 20 septembre 2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?
id=JORFTEXT000039121069) relatif aux modalités d'application du dispositif des
certificats d'économies d'énergie pour les installations soumises à quotas
d'émission de gaz à effet de serre paru au JO le 22 septembre 2019 ;
Décret n° 2019-1320 du 9 décembre 2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?
cidTexte=JORFTEXT000039472418&dateTexte=&categorieLien=id) relatif aux certificats d'économies
d'énergie et à la prolongation de la quatrième période d'obligation du
dispositif paru au JO du 11 décembre 2019 ;
Décret n° 2020-655 du 29 mai 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?
id=JORFTEXT000041938743) relatif aux certificats d'économies d'énergie et aux
modalités de contrôle de la délivrance de ces certificats paru au JO du 31
mai 2020 ;
/
Arrêté du 29 décembre 2017 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000036340845)
modifiant l’arrêté du 29 décembre 2014 "modalités d’applications" paru au
JO du 31 décembre 2017. L'arrêté "Modalités" a successivement été
modifié par les arrêtés du 31 décembre 2018 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?
id=JORFTEXT000037967940) (JO du 10 janvier 2019 et rectificatif du 19 janvier 2019
), 14 mars 2019
(https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000038028334)

(https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000038251998) (JO du 21 mars 2019), 12 juillet


2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000038772486) (JO du 17 juillet 2019) et
20 septembre 2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000039121080) (JO du 22
septembre 2019), 11 février 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?
id=JORFTEXT000041644740) (JO du 27 février 2020), 6 mars 2020
(https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041755685) (JO du 26 mars 2020), 2 arrêtés
du 25 mars 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041773882) 25 mars 2020
(https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=0LduWOm6C36WhoOrckwBTzebC1i87nJfaqdPaNKsonw=) (JO du 1er
avril 2020), 14 mai 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041889295) (JO du
19 mai 2020), 29 mai 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041938948) (JO
du 31 mai 2020), 10 juin 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000042028738)
(JO du 24 juin 2020), arrêté du 5 octobre 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?
id=624wFiFmvAh6257w6N9CHKzJjClAdyVclT8YLRvUK-g=) (JO du 11 octobre 2020), arrêté du 5
octobre (https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=nfZ64HzkbxlfUl1goP_YFOZ-PkK9A6thiDb3sgQcNsM=) (JO
du 13 octobre 2020), 2 arrêtés du 8 octobre 2020
(https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=624wFiFmvAh6257w6N9CHFJUONywd9tpy5435ryuOKA=) 8 octobre
2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=624wFiFmvAh6257w6N9CHDL4_SR2qRLCYpr0VmVNiNA=) (JO
du 11 octobre 2020), arrêté du 16 octobre 2020
(https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=Bs-uDOcyNn6TiaQPLhwzH0vjG5MsDkfRtWfMxQ-Cnuk=) (JO du 22
octobre 2020) ; ;
Arrêté du 29 décembre 2017 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000036340884)
modifiant l’arrêté du 4 septembre 2014 "Dossier de demande et pièces à
archiver" paru au JO du 31 décembre 2017. L'arrêté "Dossier de demande"
a successivement été modifié par l’arrêté du 14 mars 2019
(https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000038251998) (JO du 21 mars 2019), l'arrêté

du 20 septembre 2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000039121080) (JO du


22 septembre 2019), arrêté du 9 décembre 2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?
id=JORFTEXT000039472630) (JO du 11 décembre 2019), arrêté du 11 février 2020
(https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041644740) (JO du 27 février 2020), arrêté
du 25 mars 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041773882) (JO du 1er
avril 2020), arrêté du 14 mai 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do? /
id=JORFTEXT000041889295) (JO du 19 mai 2020), arrêté du 10 juin 2020
(https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000042028738) (JO du 24 juin 2020), arrêté du 5
octobre 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=624wFiFmvAh6257w6N9CHKzJjClAdyVclT8YLRvUK-g=)
(JO du 11 octobre 2020), arrêté du 8 octobre 2020
(https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=624wFiFmvAh6257w6N9CHDL4_SR2qRLCYpr0VmVNiNA=) (JO du 11
octobre 2020), arrêté du 16 octobre 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=Bs-
uDOcyNn6TiaQPLhwzH0vjG5MsDkfRtWfMxQ-Cnuk=) (JO du 22 octobre 2020) ;

Arrêté du 20 décembre 2018 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?


id=JORFTEXT000037879276) fixant le montant des frais de tenue de compte du
registre national des CEE, paru au JO du 29 décembre 2018 ;  

Rappel des textes régissant la 4ème période du dispositif CEE (versions


consolidées en vigueur) :

Code de l'énergie - Partie législative CEE en vigueur au 10/11/2019 (PDF - 210.72 Ko)
(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20191109%20-%20Code%20de%20l%27%C3%A9nergie%20-
%20Partie%20l%C3%A9gislative%20CEE%20clean.pdf)

Code de l'énergie - Partie réglementaire CEE en vigueur au 1er juin 2020 (PDF - 164.26
Ko) (https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20200531%20-%20Code%20de%20l%27%C3%A9nergie%20-
%20Partie%20r%C3%A9glementaire%20CEE%20P4%20vconsolidee.pdf)

P4 - Arrêté dossier demande en vigueur au 23 octobre 2020 (PDF - 1.2 Mo)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20200625%20-
%20P4_Arr%C3%AAt%C3%A9%20dossier%20demande%20du%2004_sep_2014%20clean.pdf)

P4 - Arrêté modalités en vigueur au 23 octobre 2020 (PDF - 1.24 Mo)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20200701%20-%20P4%20Arrete%20modalites%2029_dec_2014%20clean.pdf)

20190101 Arrêté frais du registre CEE du 20 décembre 2018 (PDF - 139.9 Ko)
(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20190101%20Arr%C3%AAt%C3%A9%20frais%20du%20registre%20CEE%20du%2020%20d%

Délégations des obligations en 4ème période


Un acteur qui vend plusieurs énergies a :

• une obligation classique qui est la somme pour toutes les années civiles et
toutes les énergies, de la quantité mentionnée à l'article R. 221-2, excédant le
seuil mentionné à l'article R. 221-3, multipliée par le coefficient défini à l'article
R.221-4 ;
/
• une obligation précarité (déterminée selon l'article R.221-4-1 du code de
l'énergie) qui est égale à son obligation classique multipliée par un coefficient
forfaitaire (0,333 en 4ème période).

Il peut déléguer chacune de ses deux obligations (classique/précarité) à un


tiers sous réserve de la déléguer totalement ou d'en déléguer au minimum 1
milliard de kWhc. Lorsque le volume de l'obligation concernée est inférieur à 1
milliard de kWhc, il ne peut donc que déléguer la totalité de l'obligation. Lorsque
le volume de l'obligation concernée est supérieur à 1 milliard de kWhc, il peut la
déléguer en totalité ou en déléguer une partie d'au moins 1 milliard de kWhc et
conserver le reste.

La délégation d’une obligation ne vaut que pour une seule période et est le cas
échéant renouvelée, à chaque période du dispositif.

Détenteur d’une délégation "classique" et/ou "précarité", un délégataire peut


indifféremment déposer des demandes de certificats d’économies d’énergie de
type "classique" ou "précarité".

De nouvelles règles concernant les délégataires d’obligations d’économies


d’énergie en 4ème période viennent, en application des articles R.221-5, R.221-6
et R.221-6-1 du code de l’énergie :

- porter le volume minimal de délégation partielle à 1 TWhc (R.221-5) ;

- renforcer les exigences sur les délégataires (volume minimal d’obligation –


certification qualité : R.221-6) ;

- identifier les éléments devant apparaître dans le contrat de délégation (R.221-


6) ;

- compléter le contenu d’une demande de délégation (R. 221-6) ;

- préciser les obligations d’information des délégants et du ministre chargé de


l’énergie de toute modification des statuts juridiques et de toute procédure
collective pouvant concerner le délégataire (R.221-6-1).

Ces modifications sont entrées en application le 1er janvier 2018 pour les
nouvelles demandes de délégation d’obligation. Pour les délégataires dont le
statut a déjà été accepté par le ministre chargé de l’énergie, les dossiers de
délégation d’obligation de 4ème période devaient être complétés au plus tard le
30 juin 2018 avec les pièces décrites à l’article R.221-6 du code de l’énergie. Au-
/
delà, en l’absence de validation du statut de délégataire par le PNCEE suite à la
transmission de ces pièces complémentaires, le statut de délégataire-obligé
est abrogé de fait. Cela emporte l’interdiction de déposer des dossiers de
demande de la période concernée.

Concernant le dépôt par les délégataires de dossiers de demandes de CEE


contenant des opérations de 4ème période :

- délégataires de troisième période : les CEE ne seront délivrés, sous condition


de conformité, qu’après validation du statut de délégataire de l’obligation de
4ème période, sur la base des pièces transmises ;

- nouveaux délégataires : l’engagement d’opérations éligibles au dispositif ne


pourra intervenir qu’après la validation du statut de délégataire par le PNCEE.

Liste des délégataires P4 au 2020-10-29.pdf (PDF - 109.73 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Liste%20des%20d%C3%A9l%C3%A9gataires%20P4%20au%202020-10-29_0.pdf)

Remontée de l’obligation fioul aux metteurs à la


consommation en 2019
L'article 28 de la loi n° 2017-1839 du 30 décembre 2017 mettant fin à la
recherche ainsi qu’à l’exploitation des hydrocarbures et portant diverses
dispositions relatives à l’énergie et à l’environnement a modifié l’article L.221-1
du code de l'énergie pour transférer l'obligation d'économies d'énergie portant
sur l'énergie fioul domestique des entreprises qui vendent directement cette
énergie aux utilisateurs (environ 1700, majoritairement des PME) vers les
entreprises responsables de la mise à la consommation de cette énergie, à
l’instar de l’obligation CEE des carburants automobiles.

Début 2018, la DGEC a mené une concertation avec les acteurs du dispositif
pour aboutir à un projet de décret qui a reçu un avis favorable du Conseil
supérieur de l’énergie le 13 mars 2018. Le texte a ensuite été soumis au Conseil
d’Etat qui a émis un avis favorable le 15 mai 2018.

Le décret n° 2018-401 du 29 mai 2018 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000036958029)


relatif aux certificats d’économies d’énergie et aux obligations d’économies
d’énergie auxquelles sont soumises les personnes mettant à la consommation
/
du fioul domestique est paru au Journal officiel le 30 mai 2018.

Il définit ainsi les modalités de remontée de l’obligation portant sur le fioul


domestique aux metteurs à la consommation de cette énergie, qui entrera en
vigueur au 1er janvier 2019. Il détermine en particulier les modalités de la
réconciliation administrative des entreprises ayant vendu du fioul domestique
en 2018 (opération destinée à vérifier l’atteinte des objectifs assignés), l’impact
sur le statut des délégataires et l’évolution du seuil de franchise et du
coefficient d’obligation.

Ce décret prévoit également, pour les volumes de carburants mis à la


consommation, d’aligner le seuil de franchise servant au calcul de l’obligation
pour cette énergie sur celui du fioul domestique. Enfin, il prévoit l’introduction, à
partir du 1er juillet 2018, du gazole B10 - indice d’identification 22 bis - dans la
liste des carburants pour automobiles pris en compte pour la fixation des
obligations d’économies d’énergie.

Réconciliation administrative
Pour les distributeurs de fioul qui ne seront plus obligés au 1er janvier 2019 et
pour leurs délégataires, les choses se passeront comme si la 4ème période ne
durait qu’une seule année :

Une réconciliation mi-2019 ;


La possibilité pour les distributeurs de fioul ou leurs délégataires de
déposer des dossiers de demande de CEE jusqu’au 31 décembre 2018.

Le calendrier de la réconciliation administrative pour les entreprises de


distribution de fioul qui ne seront plus obligées pour cette énergie à compter du
1er janvier 2019, est fixé par le décret avec :

L’obligation de transmettre au PNCEE avant le 1er mars 2019, les volumes


de fioul domestique vendus en 2018 - (article 6 du décret)
L’obligation pour les délégataires de transmettre avant le 1er mars 2019, la
liste des obligations déléguées au titre du fioul en 2018 - (article 7 du
décret)
La notification par le PNCEE, au plus tard le 1er juin 2019, aux personnes
soumises à obligation d’économies d’énergie du volume de leur obligation
- (article 8 du décret)

/
L’état des comptes relevé par le teneur de registre au 1er juillet 2019, suivi
de l’annulation des CEE par le registre sur instruction du PNCEE (article 9
du décret).

Les entreprises de distribution de fioul domestique également obligées au titre


d’une autre énergie (notamment carburants) effectueront également une
réconciliation intermédiaire en 2019 au titre de leur obligation fioul pour l’année
2018. Les entreprises concernées devront transmettre au PNCEE avant le 1er
mars 2019 les volumes de fioul domestique vendus en 2018 (article 6 du
décret). La déclaration partielle de ces entreprises ne couvrira que l’énergie
fioul, les autres énergies faisant l’objet d’une réconciliation à la fin de la période.

Dans le cas où le compte d’un distributeur de fioul, non metteur à la


consommation, serait excédentaire en CEE par rapport à son obligation de
l’année 2018 après la réconciliation administrative soldée en juillet 2019, il
conservera le solde sur son compte et en disposera librement pour toute
opération de transfert tant que son compte ne sera pas clôturé. Toutefois en
application des dispositions de l’article R221-25 du code de l’énergie, les
certificats d’économies d’énergie ne seront valables que dix années à compter
de leur date de délivrance.

CEE - 190118 PNCEE - Formulaire fioul domestique P4 (PDF - 35.7 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/CEE%20-%20190118%20PNCEE%20-%20Formulaire%20fioul%20domestique%20P4.pdf)

Délégataires - Tableau récapitulatif des délégations_P4 (XLS - 8 Ko)


(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/D%C3%A9l%C3%A9gataires%20-
%20Tableau%20r%C3%A9capitulatif%20des%20d%C3%A9l%C3%A9gations_P4.xls)

Listes des personnes soumises à des obligations d'économies d'énergie quatrième


période "fioulistes".pdf (PDF - 203.34 Ko)
(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Listes%20des%20personnes%20soumises%20%C3%A0%20des%20obligations%20d%27%C

Elargissement du dispositif CEE aux installations


soumises à quotas ETS
L'ouverture au secteur ETS a été rendue possible par une disposition ajoutée
[1]
dans la loi « PACTE  » publiée le 22 mai 2019 qui a donné le cadre législatif
nécessaire à cette expérimentation via son article 143 modifiant comme suit
/
l'article L. 221-7 du code de l'énergie (version consolidée) :

« Les actions d'économies d'énergie réalisées dans les installations classées


pour la protection de l'environnement mentionnées à l'article L. 229-5 du code
de l'environnement peuvent donner lieu à la délivrance de certificats
d'économies d'énergie pour les catégories d'installations et selon des
conditions et modalités définies par décret. »

Le décret n° 2019-975 du 20 septembre 2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?


id=JORFTEXT000039121069) relatif aux modalités d'application du dispositif des certificats
d'économies d'énergie pour les installations soumises à quotas d'émission de
gaz à effet de serre, publié au JORF le 22 septembre 2019, précise ainsi les
modalités d’application de l’article L. 221-7 du code de l’énergie. Il définit les
catégories d’installations éligibles et les modalités de délivrance des CEE
associées à cette expérimentation pour l’ouverture du dispositif aux
installations classées visées à l’article L. 229-5 du code de l’environnement :

Installations soumises à quotas de gaz à effet de serre (système  ETS)


éligibles à la délivrance de quotas gratuits ou pour la production de
chaleur livrées pour de telles activités, et couvertes par un système de
management de l’énergie (ISO 50001 : 2018) certifié à la date
d’engagement des opérations (à partir de 2021) ou certifié à la date de
début du mesurage pour celles engagées auparavant.
Dans le cas de cogénération (électricité et chaleur produites
simultanément), l’installation doit satisfaire aux critères de cogénération à
haut rendement (annexe II de la directive 2012/27/UE relative à l’efficacité
énergétique).
Recours au dépôt des CEE via la procédure des opérations spécifiques.

Le décret institue également les principes suivants :

La nécessité de confirmer, après réalisation de l’opération, le volume de


certificats d'économies d'énergie demandé par un mesurage effectué sur
une durée représentative ;
La possibilité pour le ministre de préciser les modalités de mesurage et
de calcul du volume des certificats d’économies d’énergie attachées à
certaines opérations (situation de référence, durée de vie, durée
représentative de mesurage, conditions de sa réalisation) par décision
publiée au Bulletin officiel du MTES;

/
L’inclusion de la valorisation des quotas de gaz à effet de serre associés à
l’opération dans le calcul du temps de retour sur investissement.

L’arrêté du 20 septembre 2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000039121080) paru


au JORF le 22 septembre 2019 vient :

Modifier l’arrêté du 29 décembre 2014 relatif aux modalités d'application du


dispositif des certificats d'économies d'énergie : 

pour préciser (article 3-2) que le mesurage est effectué sur une durée
minimale de six mois représentative de l’activité dans le cas général ;
pour prévoir (au même article), pour les plus petites opérations (moins de
20 GWh cumac), une durée réduite à deux mois représentatifs ;
pour remplacer les dispositions actuelles de l’article 5 (bonification ISO
50 001) par celles permettant une bonification des CEE délivrés tenant
compte du contenu carbone des combustibles lors d’une substitution (en
lien avec la nouvelle annexe III définissant les facteurs d’émission en
gCO2eq/kWh PCI de certains combustibles)  ;
pour harmoniser (article 8-2) les références aux dispositifs
d’accréditation ;
pour préciser le mode de valorisation des quotas de gaz à effet de serre
(moyenne des valeurs observées sur la plateforme européenne des
instruments à terme), et notamment le prix à prendre en compte pour les
[2]
opérations engagées en 2019 et 2020 . Afin de faciliter les dépôts de
demande de CEE et leur contrôle, la valeur à prendre en compte est fixée
annuellement.

Modifier l’arrêté du 4 septembre 2014 fixant la liste des éléments d’une


demande de certificats d’économies d’énergie et les documents à archiver par
le demandeur :

pour adapter les annexes, notamment l’annexe 4 (pièces relatives aux


opérations spécifiques) et indiquer la description des pièces justificatives
à produire pour les opérations d’économies d’énergie réalisées dans les
installations ETS (certification ISO 50 001 par le bénéficiaire pour le site,
résultats des mesures, et, le cas échéant, cogénération à haut rendement
et ratios d’émission des combustibles) et l’annexe 5 afin de préciser que
le non cumul du dispositif CEE avec le système ETS est limité aux
opérations standardisées.

/
Ces nouvelles dispositions sont entrées en vigueur le lendemain de leur
publication au Journal officiel. L’arrêté modificatif précise, en particulier à
l’article 12, qu’il y a rétroactivité pour les actions ayant conduit à engager des
opérations à compter du 1er janvier 2019.

[1] Loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation


des entreprises.

[2] Le prix retenu pour la valorisation des quotas d'émission de gaz à effet de
serre est fixé à :

9,54 euros/ tonne équivalent dioxyde de carbone pour les opérations


engagées au cours de l'année 2019,
22,41 euros/ tonne équivalent dioxyde de carbone pour les opérations
engagées au cours de l'année 2020.

Prolongation P4 et nouvelles dispositions sur les


contrôles introduites par la loi relative à l’énergie et
au climat (LEC)
(maj : 20/12/2019)

La loi n° 2019-1147 du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat (LEC)


prolonge d’un an la quatrième période du dispositif des certificats d’économies
d’énergie qui s’achèvera le 31 décembre 2021. Sur un rythme quinquennal, elle
prévoit l’établissement de trajectoires au sein desquelles devront se placer les
obligations annuelles CEE fixées par décret et elle confie à l’ADEME la mission
d’évaluation des gisements d’économies d’énergie pouvant être réalisés dans le
cadre du dispositif. La prochaine évaluation est attendue avant le 31 juillet
2022 (article L. 221-1).

L’autre objectif de cette loi est la mise en place de nouveaux outils pour lutter
contre la fraude aux certificats d’économies d’énergie, en accélérant les
procédures et en facilitant le cadre juridique de l’échange d’informations entre
les différents services de l’Etat.

/
Le retour d’expérience sur les fraudes montre que celles-ci peuvent recouvrir de
multiples champs d’infraction : fraudes aux CEE bien sûr, mais aussi fraude
fiscale et sociale, pratiques commerciales trompeuses vis-à-vis des
consommateurs, travail dissimulé, blanchiment, etc. L’efficacité de la lutte
contre la fraude nécessite donc la collaboration de différents services de l’État.
La loi permet de clarifier le cadre juridique applicable aux échanges
d’informations entre services. L’Etat se donne aussi les moyens de rendre
encore plus efficace le dispositif en renforçant les contrôles sur les travaux
et/ou dispositifs d’économies d’énergie subventionnés par les aides versées
dans le cadre des CEE permettant de renforcer la confiance des citoyens dans
les travaux de rénovation des logements, confiance indispensable pour
respecter nos engagements.

La loi introduit ainsi plusieurs mesures permettant de renforcer les contrôles :

Les demandeurs des CEE devront justifier de contrôles effectués sur


certaines opérations d’économies d’énergie et réalisés à leurs frais.
Chaque opération contrôlée fera l’objet d’un rapport signalant tout
élément susceptible de remettre en cause les économies d’énergie
attendues. Un arrêté définira les modalités de ces contrôles (article
L. 221-9);
Les obligés et éligibles de CEE sont tenus de signaler toutes non-
conformités manifestes aux règles de certification, de qualification ou de
labellisation de la part d’une entreprise réalisant des prestations liées à la
rénovation ou à l’efficacité énergétique, à l’organisme chargé de leur
délivrance. L’examen de ces éléments doit être fait sans délai, et peut
conduire l’organisme à suspendre ou retirer la certification, la qualification
ou le label à l’entreprise faisant l’objet du signalement (article L. 221-13) ;
Les demandeurs de CEE pourront être contraints à procéder à des
vérifications supplémentaires, à leurs frais, par un organisme d’inspection
accrédité et indépendant, en cas de contrôle mettant en évidence un taux
de manquement supérieur à 10 % du volume de CEE contrôlé par les
services de l’Etat. L’organisme d’inspection se verra remettre par le
demandeur les informations et les documents nécessaires au contrôle. Il
établira un rapport sur les vérifications effectuées (article : L. 222-2-1) ;
Le niveau des sanctions pécuniaires est augmenté passant de 2 % à 4%
du chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice clos et de 4 % à 6 % en
cas de nouveau manquement à la même obligation (article : L. 222-2) ;
Le délai de prescription de faits pour lesquels le ministre ne peut être
saisi, s'il n'a été fait aucun acte tendant à leur recherche, leur constatation
/
ou leur sanction, passe de trois à six ans (article : L. 222-5) ;
Les différents services de l’État pourront échanger spontanément ou sur
demande tous documents et renseignements détenus ou recueillis dans
le cadre de leurs missions respectives (article : L. 222-10).

Parmi les autres mesures, la loi rend éligibles à la liste des programmes ceux,
au bénéfice des collectivités territoriales, portant sur la rénovation des
bâtiments (article : L. 221-7). Par ailleurs, les opérations d’économies d’énergie
qui conduisent à une hausse des émissions de gaz à effet de serre ne peuvent
pas donner lieu à la délivrance de CEE (article : L. 221-7-1). La LEC vient
également préciser dans la loi la périodicité des publications de statistiques :
les prix moyens d’acquisition et de vente des CEE sont rendus publics
mensuellement et le nombre de certificats délivrés est publié tous les six mois
(article : L. 221-11). Enfin, la durée de validité des certificats ne pourra excéder
la fin de la période suivant celle au cours de laquelle ils ont été délivrés (article :
L. 221-12).

Questions / Réponses - 4ème période

Une opération engagée avant le 1er janvier 2018 et achevée après le 1er janvier 2018 doit elle
respecter les textes régissant le fonctionnement de la 4e période ?

Il convient de se reporter aux conditions d'entrée en vigueur pour déterminer le texte applicable. En particulier,
les modifications de l'arrêté du 4 septembre 2014 introduites par l'arrêté du 29 décembre 2017 sont
applicables aux opérations d'économies d'énergie engagées à compter du 1er janvier 2018. Une opération
engagée avant le 1er janvier 2018 reste soumise aux dispositions de cet arrêté en vigueur avant cette date.
 

Dans le cas d'un devis émis par un professionnel avant le 31 décembre 2017 et signé par le
bénéficiaire après le 1er janvier 2018, le cadre "Contribution" doit il être inséré ou mis en annexe ?

Une telle opération étant engagée après le 1er janvier 2018, le cadre "Contribution", prévu lorsque le
bénéficiaire est une personne physique ou un syndicat de copropriétaires et défini à l'annexe 8 de l'arrêté du 29
décembre 2017 modifiant l'arrêté du 4 septembre 2014, doit être inséré dans le contrat ou l’engagement valant
preuve du rôle actif, incitatif et antérieur du demandeur ou annexé ou joint à celui-ci. Le bénéficiaire doit donc
recevoir ce cadre "Contribution" au plus tard à la signature de son devis lorsque ce devis tient lieu de preuve du
rôle actif, incitatif et antérieur du demandeur.
Le cadre contribution peut être complété le cas échéant de manière manuscrite par le professionnel avant sa
remise au bénéficiaire.
/
Quelles mentions doivent apparaître sur les attestations sur l'honneur en quatrième période ?

Les nouvelles mentions des attestations sur l'honneur figurent dans la modification de l'arrêté du 4 septembre
2014 visé supra qui s'applique aux opérations d'économies d'énergie engagées à compter du 1er janvier 2018.
Pour les opérations engagées avant le 1er janvier 2018, les anciennes attestations sur l'honneur resteront en
vigueur.

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