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d’énergie
Le Jeudi 12 novembre 2020
Principes du dispositif
Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé par les articles
14 à 17 de la loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les
orientations de la politique énergétique (loi POPE), constitue l’un des principaux
instruments de maîtrise de la politique de maîtrise de la demande énergétique.
En effet, ce dispositif repose sur une obligation triennale de réalisation
d’économies d’énergie en CEE (1 CEE = 1 kWh cumac d’énergie finale) imposée
par les pouvoirs publics aux fournisseurs d’énergie (les "obligés"). Ceux-ci sont
ainsi incités à promouvoir activement l’efficacité énergétique auprès des
consommateurs d’énergie : ménages, collectivités territoriales ou
professionnels.
Les CEE sont attribués, sous certaines conditions, par les services du ministère
chargé de l’énergie, aux acteurs éligibles (obligés mais aussi d’autres
personnes morales non obligées) réalisant des opérations d’économies
d’énergie. Ces actions peuvent être menées dans tous les secteurs d’activité
(résidentiel, tertiaire, industriel, agricole, transport, etc.), sur le patrimoine des
éligibles ou auprès de tiers qu’ils ont incités à réaliser des économies d’énergie.
Les obligés ont également la possibilité d’acheter des CEE à d’autres acteurs
/
ayant mené des actions d’économies d’énergie, en particulier les éligibles non
obligés. Ils peuvent aussi obtenir des certificats en contribuant financièrement
à des programmes d’accompagnement.
Des fiches d’opérations standardisées, définies par arrêtés, sont élaborées pour
faciliter le montage d’actions d’économies d’énergie. Elles sont classées par
secteur (résidentiel, tertiaire, industriel, agricole, transport, réseaux) et
définissent, pour les opérations les plus fréquentes, les montants forfaitaires
d’économies d’énergie en kWh cumac. Les économies d’énergie réalisées en
dehors des opérations standardisées correspondent à des opérations
spécifiques.
Les certificats délivrés sont exclusivement matérialisés par leur inscription sur
un compte individuel ouvert dans le registre national des certificats
d’économies d’énergie, dont la tenue peut être déléguée à une personne
morale. Le registre doit également enregistrer l’ensemble des transactions
(ventes et achats) de certificats et fournir une information publique régulière
sur le prix moyen d’échange des certificats. Ce registre est accessible sur le
site www.emmy.fr.
Des contrôles sont effectués par le Pôle National des certificats d’économies
d’énergie (PNCEE) afin de vérifier l’éligibilité des opérations donnant lieu à la
délivrance de CEE. En cas de manquements, des sanctions peuvent être
prononcées.
/
emmy.fr - Registre National des Certificats d'Economie d'Energie
(https://www.emmy.fr/public/accueil)
L’objectif national de 54 TWh a été réparti, dans un premier temps, entre les
différentes énergies (électricité, gaz, gaz de pétrole liquéfié (GPL), fioul, réseaux
de chaleur et froid). en fonction de leur poids dans la consommation nationale
et de leur prix TTC, puis, dans un second temps, pour chaque énergie, entre les
vendeurs au prorata de leur ventes respectives aux ménages et aux entreprises
du secteur tertiaire pour les années 2004 à 2006. Les obligations individuelles
d’économies d’énergie ont ensuite été notifiées en début de période à chaque
obligé, par arrêté du ministre chargé de l’énergie.
dispositif des CEE à partir du 1er janvier 2011. L’obligation pour cette période de
4 ans a représenté 447 TWh cumac.
Afin de répartir plus équitablement les efforts entre les différents fournisseurs
d’énergie et de mieux capter les gisements d’économies d’énergie du domaine
des transports, la loi du 12 juillet 2010 a étendu les obligations d’économies
d’énergie aux metteurs à la consommation de carburants pour automobiles, si
leurs ventes annuelles dépassaient un certain seuil.
En outre, cette loi a restreint le périmètre des éligibles, aux obligés, aux
collectivités publiques, à l’Agence nationale de l’habitat, aux organismes visés à
l’article L 411-2 du code de la construction et de l’habitation et aux sociétés
d’économie mixte exerçant une activité de construction ou de gestion de
logements sociaux. Les personnes morales qui ne sont plus éligibles (les
industriels, les coopératives agricoles, etc.) peuvent néanmoins continuer à
bénéficier du dispositif. Pour ce faire, elles doivent, préalablement à la
réalisation de leurs actions d’économies d’énergie, conclure une convention de
partenariat avec un éligible.
Les objectifs ont donc été largement dépassés puisqu’à fin 2014, les
obligations cumulées s’élèvaient à 501 TWh cumac.
Secteur résidentiel
/
1 million de chaudières individuelles et le remplacement de chaudières
collectives pour 400 000 appartements ;
Secteur tertiaire
Industrie
Agriculture
Éclairage public
Transports
/
Dans le secteur des transports, les principales opérations faisant l’objet de
délivrance de CEE sont le covoiturage, les wagons d’autoroute ferroviaire, les
lubrifiants économiseurs d’énergie pour véhicules légers et les unités de
transport combiné rail-route.
Modalités de la P3
Comme précisé dans la notification de la France à la Commission
européenne le 5 décembre 2013, le dispositif des certificats d’économies
d’énergie contribuera significativement à l’objectif, fixé par l’article 7 de la
directive 2012/27/UE du 25 octobre 2012 (http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?
uri=OJ:L:2012:315:0001:0056:FR:PDF) relative à l’efficacité énergétique, de réaliser chaque
année jusqu’en 2020 des économies d’énergie équivalentes à 1,5 % des
volumes annuels moyens d’énergie vendus sur la période 2010-2012.
une obligation globale de 150 TWhcumac sur les deux dernières années de
la 3ème période sans changement des modalités de calcul de l’assiette,
des coefficients de proportionnalité et des seuils de franchises ;
ventes en vrac de gaz de pétrole liquéfié (sauf ceux mentionnés au c.) sur
le territoire national, aux ménages et aux entreprises du secteur tertiaire,
au delà de 100 millions de kilowattheures de pouvoir calorifique supérieur
d’énergie finale ;
/
L’obligation est calculée par année civile de la période en fonction des volumes
d’énergie vendus pendant les années 2015, 2016 et 2017. Seules les quantités
excédant les seuils sont prises en compte pour le calcul de l’obligation.
Liste des personnes soumises à des obligations d'économies d'énergie 3ème période
(2018-08-23) (PDF - 153.59 Ko)
(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Listes%20des%20personnes%20soumises%20%C3%A0%20des%20obligations%20d%27%C
08-23%29.pdf)
Déclaration des volumes de GPL carburant mis à la consommation (PDF - 15.74 Ko)
(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/160426%20PNCEE%20Formulaire%20GPL%20carburant.pdf)
/
Les déclarations peuvent être envoyées en version papier à l’adresse suivante :
Les déclarations peuvent être transmises au PNCEE par voie électronique, par
pièces jointes adressées à : pncee@developpement-durable.gouv.fr, en
précisant en objet du courriel «[Déclaration des volumes d’énergie]» .
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La notification de l’arrêté d’obligation, l’établissement de l’état du compte et (le
cas échéant) l’annulation des CEE ont lieu dans un délai de trois mois suivant la
déclaration de cessation d’activité.
Une réunion de lancement s’est tenue le 9 septembre 2016 et a été suivie par 7
ateliers thématiques :
4. Obligés et obligation
6. Opérations
7. Précarité énergétique
Présentation DGEC lors de la réunion de lancement du 9 sept 2016 (PDF - 516.35 Ko)
(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/pr%C3%A9sentation%20lancement%20concertation_post%20COPIL%20vf.pdf)
/
1. Fiabiliser la conformité des opérations
Le premier atelier dans le cadre de la concertation pour la quatrième période a
porté sur les manquements observés lors des contrôles des opérations
d’économies d’énergie et sur les moyens pour renforcer la conformité globale
des opérations d’économies d’énergie qui font l’objet de délivrances de CEE.
4. Obligés et obligation
L’atelier 4 intitulé "Obligés et obligations" a permis d’évaluer s’il était utile
d’adapter les règles de délégation, d’étudier le cas particulier du fioul
domestique et de mener la réflexion sur les modalités de fixation des
obligations afin d’apporter plus de visibilité aux acteurs.
Les modalités de répartition de l’obligation pour la 4ème période ont fait l’objet
d’une présentation au cours de cet atelier. Une note de synthèse a été diffusée
par la DGEC afin de présenter les hypothèses retenues pour la détermination
des coefficients devant figurer dans le décret "Obligation" pour chaque type
d’énergie.
6. Opérations
L'atelier 6 intitulé "Opérations et programmes" a permis aux acteurs du
dispositif d’échanger sur les modalités de mise en œuvre des opérations
standardisées, des opérations spécifiques et des programmes.
7. Précarité énergétique
Cet atelier, organisé en deux sessions, a permis aux acteurs du dispositif
d’échanger sur le retour d’expérience suite à la mise en place de l’obligation «
précarité énergétique » au 1er janvier 2016, afin de préparer la quatrième
période 2018-2020, et d’identifier s’il y a lieu l'adaptation de certaines
modalités.
Ces échanges ont permis d’une part de faire aboutir les propositions d’objectifs
d’obligations pour la quatrième période et d’autre part de faire émerger des
propositions d’évolutions du dispositif. Après une présentation aux parties
prenantes lors d’un comité de pilotage le 19 mai 2017 et le recueil de leurs
propositions complémentaires jusqu’en juillet 2017, la DGEC a dégagé 20
propositions d’évolutions présentées dans la fiche ci-après qui ont servi de
base à la préparation des modalités de mise en œuvre de la 4ème période :
Consultation du public
Le projet de décret fixant les niveaux d’obligations a fait l’objet d’une
consultation publique ouverte sur le site du ministère du 14 février au 06 mars
2017. Cette consultation a recueilli plus de 400 commentaires et a fait l’objet
d’une synthèse mise en ligne par la DGEC.
Le décret précise les modalités de calcul de l’assiette ainsi que les coefficients
de proportionnalité entre les ventes et les obligations d'économies d'énergie
(franchises exclues), selon une méthode similaire à celle mise en place pour la
troisième période :
2° Pour les carburants autres que le gaz de pétrole liquéfié : 4032 kWh cumac
par mètre cube ;
3° Pour le gaz de pétrole liquéfié carburant : 7125 kWh cumac par tonne ;
6° Pour le gaz de pétrole liquéfié autre que celui mentionné au 3° : 0,443 kWh
cumac par kilowattheure de pouvoir calorifique supérieur d'énergie finale ;
idArticle=JORFARTI000038496338&cidTexte=JORFTEXT000038496102&dateTexte=29990101&categorieLien=id) relative
à la croissance et la transformation des entreprises (article 143) rendant
éligible, sous conditions définies par décret, les actions d’économies
d’énergie réalisées dans les ICPE soumises à quotas d’émissions de gaz à
effet de serre ;
Loi n° 2019-1147 du 8 novembre 2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?
id=JORFTEXT000039355955) relative à l’énergie et au climat ;
Code de l'énergie - Partie législative CEE en vigueur au 10/11/2019 (PDF - 210.72 Ko)
(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20191109%20-%20Code%20de%20l%27%C3%A9nergie%20-
%20Partie%20l%C3%A9gislative%20CEE%20clean.pdf)
Code de l'énergie - Partie réglementaire CEE en vigueur au 1er juin 2020 (PDF - 164.26
Ko) (https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20200531%20-%20Code%20de%20l%27%C3%A9nergie%20-
%20Partie%20r%C3%A9glementaire%20CEE%20P4%20vconsolidee.pdf)
20190101 Arrêté frais du registre CEE du 20 décembre 2018 (PDF - 139.9 Ko)
(https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/20190101%20Arr%C3%AAt%C3%A9%20frais%20du%20registre%20CEE%20du%2020%20d%
• une obligation classique qui est la somme pour toutes les années civiles et
toutes les énergies, de la quantité mentionnée à l'article R. 221-2, excédant le
seuil mentionné à l'article R. 221-3, multipliée par le coefficient défini à l'article
R.221-4 ;
/
• une obligation précarité (déterminée selon l'article R.221-4-1 du code de
l'énergie) qui est égale à son obligation classique multipliée par un coefficient
forfaitaire (0,333 en 4ème période).
La délégation d’une obligation ne vaut que pour une seule période et est le cas
échéant renouvelée, à chaque période du dispositif.
Ces modifications sont entrées en application le 1er janvier 2018 pour les
nouvelles demandes de délégation d’obligation. Pour les délégataires dont le
statut a déjà été accepté par le ministre chargé de l’énergie, les dossiers de
délégation d’obligation de 4ème période devaient être complétés au plus tard le
30 juin 2018 avec les pièces décrites à l’article R.221-6 du code de l’énergie. Au-
/
delà, en l’absence de validation du statut de délégataire par le PNCEE suite à la
transmission de ces pièces complémentaires, le statut de délégataire-obligé
est abrogé de fait. Cela emporte l’interdiction de déposer des dossiers de
demande de la période concernée.
Début 2018, la DGEC a mené une concertation avec les acteurs du dispositif
pour aboutir à un projet de décret qui a reçu un avis favorable du Conseil
supérieur de l’énergie le 13 mars 2018. Le texte a ensuite été soumis au Conseil
d’Etat qui a émis un avis favorable le 15 mai 2018.
Réconciliation administrative
Pour les distributeurs de fioul qui ne seront plus obligés au 1er janvier 2019 et
pour leurs délégataires, les choses se passeront comme si la 4ème période ne
durait qu’une seule année :
/
L’état des comptes relevé par le teneur de registre au 1er juillet 2019, suivi
de l’annulation des CEE par le registre sur instruction du PNCEE (article 9
du décret).
/
L’inclusion de la valorisation des quotas de gaz à effet de serre associés à
l’opération dans le calcul du temps de retour sur investissement.
pour préciser (article 3-2) que le mesurage est effectué sur une durée
minimale de six mois représentative de l’activité dans le cas général ;
pour prévoir (au même article), pour les plus petites opérations (moins de
20 GWh cumac), une durée réduite à deux mois représentatifs ;
pour remplacer les dispositions actuelles de l’article 5 (bonification ISO
50 001) par celles permettant une bonification des CEE délivrés tenant
compte du contenu carbone des combustibles lors d’une substitution (en
lien avec la nouvelle annexe III définissant les facteurs d’émission en
gCO2eq/kWh PCI de certains combustibles) ;
pour harmoniser (article 8-2) les références aux dispositifs
d’accréditation ;
pour préciser le mode de valorisation des quotas de gaz à effet de serre
(moyenne des valeurs observées sur la plateforme européenne des
instruments à terme), et notamment le prix à prendre en compte pour les
[2]
opérations engagées en 2019 et 2020 . Afin de faciliter les dépôts de
demande de CEE et leur contrôle, la valeur à prendre en compte est fixée
annuellement.
/
Ces nouvelles dispositions sont entrées en vigueur le lendemain de leur
publication au Journal officiel. L’arrêté modificatif précise, en particulier à
l’article 12, qu’il y a rétroactivité pour les actions ayant conduit à engager des
opérations à compter du 1er janvier 2019.
[2] Le prix retenu pour la valorisation des quotas d'émission de gaz à effet de
serre est fixé à :
L’autre objectif de cette loi est la mise en place de nouveaux outils pour lutter
contre la fraude aux certificats d’économies d’énergie, en accélérant les
procédures et en facilitant le cadre juridique de l’échange d’informations entre
les différents services de l’Etat.
/
Le retour d’expérience sur les fraudes montre que celles-ci peuvent recouvrir de
multiples champs d’infraction : fraudes aux CEE bien sûr, mais aussi fraude
fiscale et sociale, pratiques commerciales trompeuses vis-à-vis des
consommateurs, travail dissimulé, blanchiment, etc. L’efficacité de la lutte
contre la fraude nécessite donc la collaboration de différents services de l’État.
La loi permet de clarifier le cadre juridique applicable aux échanges
d’informations entre services. L’Etat se donne aussi les moyens de rendre
encore plus efficace le dispositif en renforçant les contrôles sur les travaux
et/ou dispositifs d’économies d’énergie subventionnés par les aides versées
dans le cadre des CEE permettant de renforcer la confiance des citoyens dans
les travaux de rénovation des logements, confiance indispensable pour
respecter nos engagements.
Parmi les autres mesures, la loi rend éligibles à la liste des programmes ceux,
au bénéfice des collectivités territoriales, portant sur la rénovation des
bâtiments (article : L. 221-7). Par ailleurs, les opérations d’économies d’énergie
qui conduisent à une hausse des émissions de gaz à effet de serre ne peuvent
pas donner lieu à la délivrance de CEE (article : L. 221-7-1). La LEC vient
également préciser dans la loi la périodicité des publications de statistiques :
les prix moyens d’acquisition et de vente des CEE sont rendus publics
mensuellement et le nombre de certificats délivrés est publié tous les six mois
(article : L. 221-11). Enfin, la durée de validité des certificats ne pourra excéder
la fin de la période suivant celle au cours de laquelle ils ont été délivrés (article :
L. 221-12).
Une opération engagée avant le 1er janvier 2018 et achevée après le 1er janvier 2018 doit elle
respecter les textes régissant le fonctionnement de la 4e période ?
Il convient de se reporter aux conditions d'entrée en vigueur pour déterminer le texte applicable. En particulier,
les modifications de l'arrêté du 4 septembre 2014 introduites par l'arrêté du 29 décembre 2017 sont
applicables aux opérations d'économies d'énergie engagées à compter du 1er janvier 2018. Une opération
engagée avant le 1er janvier 2018 reste soumise aux dispositions de cet arrêté en vigueur avant cette date.
Dans le cas d'un devis émis par un professionnel avant le 31 décembre 2017 et signé par le
bénéficiaire après le 1er janvier 2018, le cadre "Contribution" doit il être inséré ou mis en annexe ?
Une telle opération étant engagée après le 1er janvier 2018, le cadre "Contribution", prévu lorsque le
bénéficiaire est une personne physique ou un syndicat de copropriétaires et défini à l'annexe 8 de l'arrêté du 29
décembre 2017 modifiant l'arrêté du 4 septembre 2014, doit être inséré dans le contrat ou l’engagement valant
preuve du rôle actif, incitatif et antérieur du demandeur ou annexé ou joint à celui-ci. Le bénéficiaire doit donc
recevoir ce cadre "Contribution" au plus tard à la signature de son devis lorsque ce devis tient lieu de preuve du
rôle actif, incitatif et antérieur du demandeur.
Le cadre contribution peut être complété le cas échéant de manière manuscrite par le professionnel avant sa
remise au bénéficiaire.
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Quelles mentions doivent apparaître sur les attestations sur l'honneur en quatrième période ?
Les nouvelles mentions des attestations sur l'honneur figurent dans la modification de l'arrêté du 4 septembre
2014 visé supra qui s'applique aux opérations d'économies d'énergie engagées à compter du 1er janvier 2018.
Pour les opérations engagées avant le 1er janvier 2018, les anciennes attestations sur l'honneur resteront en
vigueur.