Généralités 1
-Assurent la protection de plus de Humoral Cellulaire
400m² de muqueuses, ils sont en état Microbe extraC Phagocyté IntraC
de stimulation permanent Lym B T .Helper T
Regroupent : plaques de Peyer, Répondeur .ctoxique
appendice, amygdales Mécanism Anticorps Contact Contact
-Assurent une réponse humorale Cellulaire Cellulaire
locale à IgA sécrétoires Fonctions Neutralis Active les Tue les
➔On peut individualiser plusieurs e les Ag macropha cellules
systèmes : extra C ges pour infectées
NASOPHARYNX : NALT phagocyte
Voies aériennes supérieures BALT r
Tube digestif : GALT (ce dernier 0
contient à lui seul plus de cellules
immunitaires que le reste de
l’organisme)
➔Inflammation : cellules impliquées
dont :
- Les phagocytes « comprennent les
PNN, histiocytes résidents
(macrophages des tissus comme : les
cellules alvéolaires du poumon ou les
cellules de Küpffer du foie).
La cellule microgliale est le
macrophage du cerveau ».
Les lymphocytes NK ➔ ROLE :
-Natural killer des cellules tumorales
ou infectées
- sécrètent des cytokines, qui
stimulent et orientent la réponse des
lymphocytes B et T
-Ils sont capables de lyser des cellules
étrangères à l'organisme de manière
indépendante de l'antigène et sans
activation préalable.
3-Cytokines
4-Récepteurs (PRR dont TLR)
5-Complément
Généralités 2
II-Les organes lymphoïdes
Généralités 3
Killer). NB : les lymphocytes possèdent
NB : ➔B pour maturation dans la une grande capacité de
moelle osseuse (Bone marrow) circulation
NB : B identifié initialement dans - les lymphocytes qui ne
la Bourse de reconnaissent pas d'antigène
Fabricius (petit organe présent quittent le ganglion : en quelques
chez les oiseaux heures par le compartiment
- La moelle osseuse : se lymphatique et la lymphe
distingues-en : efférente pour rejoindre la
- la moelle rouge : à activité circulation générale par le canal
hématopoïétique thoracique.
-La moelle jaune : graisseuse, -Répartition lymphocytaire
inactive. ganglionnaire :
Sites : Région Riche en Lym B
1- Vie foetale : périphérique organisé en
a- Tissu conjonctif jusqu’au 2ème sous corticale couronne
mois =Follicule
b- Foie foetal du 2ème au 6ème primaire
mois Région Région mixte
2- Après la naissance : MO à profonde comprend :
partir du 4eme mois proche du Lym B+
exclusivement. hile T+Plasmocyte +
- Le thymus : =Médullaire Macrophage
-Situé dans le médiastin Région -Entre les 2
Antérosupérieur paracorticale thymo-
-Il est le site de maturation dépendante
(processus de sélection) des Riche en Lym T
lymphocytes T et CPA
➔Les précurseurs CD 34+ issus de
la MO pénètrent dans le thymus 3-Les systèmes lymphoïdes
➔ Entament une cutanés et muqueux :
différenciation-maturation du Respectivement situés sous les
cortex vers la médullaire épithéliums de la peau et des
➔ Acquièrent progressivement: tractus gastro-intestinal et
le récepteurs de l’antigène TCR et respiratoire.
les marqueurs de surface -Annexes de ces muqueuses : Les
(CD2, CD3, CD4, CD8) amygdales pharyngiennes et les
-Au niveau cortical : La plaques de Peyer de l’intestin.
maturation des lymphocytes T est
Généralités 4
marquée par trois types -Recirculation des lymphocytes et
d'événements : migration dans les tissus :
1- Modification de marqueurs Les lymphocytes sont les cellules
membranaires de différenciation qui circulent le plus. Ils circulent :
(CD) NB : Les autres cellules sanguines
- disparition du marqueur de circulent également : Les
cellule souche hématopoïétique monocytes, qui se différencient
CD34 ➔ apparition provisoire en macrophages dans les tissus,
de CD1 (il va disparaitre ensuite) et les cellules dendritiques «
➔apparition des marqueurs immatures ».
spécifiques des cellules T : TCR et Cellules Cellules
CD3. dendritiques dendritiques
2- Réarrangement des gènes immatures : matures :
codant pour le TCR Captent -ne circulent pas
NB : le TCR est non traduit chez le l'antigène mais présentent
progéniteur car l’ADN comprend puis l'antigène couplé
aussi des introns circulent, au CMH).
3- Sélections clonales : dans la mais ne Par exp au cours
jonction corticomédullaire présentent de
: pas l’inflammation++
○ Sélection positive -> seulement l'antigène
les lymphocytes T capables de
reconnaître les molécules -Les LBs effecteurs :
étrangères -restent dans les organes
○ Sélection négative -> lymphoïdes
élimination des lymphocytes T -ils secrètent des anticorps qui
qui pourraient reconnaître les pénètrent dans le sang pour
molécules du soi qu’ils rejoignent les microbes et
➔ 2% des lymphocytes passent les toxines.
dans la médullaire et quittent le
thymus vers la circulation
générale
● Passage des thymocytes
matures dans la protection
muqueuse.
-A la naissance : les cellules NK
ont 50% d’activité fonctionnelle
comparativement au jeune
adulte. Ce déficit relatif se corrige
Généralités 5
rapidement dès la première
année de vie.
-Les lymphocytes T CD4
néonataux ont aussi un déficit
intrinsèque de réponses
cytokiniques.
BONUS :
• Les cellules impliquées dans la destruction des cellules tumorales :
− LES NK (les plus importantes)
− Macrophages activés / PNN
• L’hyperpolynucléose neutrophile peut se voir dans :
− Tabagisme
− L’effort physique
− Corticoïdes
• les PNN peuvent secréter l’histamine
L’opsonisation peut être :
− Spécifique : via les R-FC des IgG
− Aspécifique : via les récépteurs du complements
− Augmente l’adhérence et l’ingestion surtout des bactéries
encapsulées sans augmenter la vitesse de dégradation ‘’la
cytocidie’’
Les cellules qui interviennent dans le phénomène de l’ADCC :
− PNN, éosinophiles, macrophages, plaquettes, NK les effecteurs
immunologiques qui éliminent le staph avec la plus grande
spécificité :
− AC et complément : par processus d’opsonisation les AC peuvent
inhiber la pénétration du virus dans la cellule par interaction entre
la cellule et l’AC
• Les cellules hyperbasophiles de la MNI = Lymphocytes T activés
Bonus :
− Maladie des chaines lourdes alphas : LYMPHOME MEDITERRANEEN
➔ maladie MONOCLONALE.
− Géographie : pourtour méditerranéen Terrain : Adulte jeune 20-
30ans
− Clinique : diarrhée + malabsorption
Généralités 6
− Diagnostic repose sur la mise en évidence de la chaine lourde alpha
dans le sérum sans la chaine légère
− Traitement : Antibiothérapie dirigée contre les infections
intercurrentes (parasite, virus, helicobacter pylori, campylobacter
jejuni) en cas d’échec ➔ chimiothérapie
Généralités 7
Les Antigènes
I-Définition et propriétés :
− Substance capable d’induire une réponse immunitaire spécifique,
principalement d’origine exogène.
Les Antigènes 8
-molécules des
groupes sanguins (GR
2-Allergène Réponse néfaste de type allergique
3-Tolérogène Réponse négative avec absence de réactivité :
Exp : Ag soluble désagrégée (non agrégé)
R ! la tolérance n’est pas définitive
En théorie : s’observe mieux chez le jeune animal,
par l’administration préalable de substance
immunosuppressive, transmis à un autre animal
par lym T
Les Antigènes 9
NB : necessite la présence d’une CPA -Ag T -Ag T
‘’exp : macrophage ‘’ + LT + LB indépendants de indépendants de
type I type II
-puissants -déterminants
activateurs de LB antigéniques
-mitogènes= répétitifs
capables d'induire -dépourvus
les divisions d’activité
cellulaires. mitogène.
- entrainant Ex:
l’activation polysaccharides
polyclonale de solubles (PSS III du
ceux-ci à forte pneumocoque).
dose.
Ex: LPS bactériens
-Mémoire : (-)
-Commutation isotypique (-)
-Maturation d’affinité (-)
-Expansion Poly clonale (Seulement type
1 ➔Mitogéne )
Les Antigènes 10
Epitope = DETERMINANT ANTIGENIQUE :
-les cellules immunitaires ne reconnaissent et n’interagissent pas avec
toute la molécule antigénique
-elles reconnaissent des epitopes ou déterminants antigéniques
-c’est la région active immunologiquement qui se lie spécifiquement aux
récepteurs membranaires des lymphocytes ou aux anticorps.
-Les lymphocytes T et B reconnaissent des epitopes différents dans un
même antigène.
➔2 Types d’épitopes :
a- Séquentiel: structure primaire
b- Conformationnel : tridimensionnel ➔ exp : myoglobine.
2-Selon l’origine :
On distingue 4 types d’Ag :
-Les antigènes hétérologues (xéno-antigènes) : provenant d’espèces
différentes.
-Les antigènes syngéniques (iso-antigènes) : portés par tous les
individus d’une même espèce.
-Les allo-Ag : portés par un groupe d’individus au sein d’une même
espèce.
-Les auto-Ag : qui sont des constituants du soi.
Les Antigènes 11
5- L’utilisation d’adjuvants :
-Les adjuvants sont des substances non spécifiques capables
d’augmenter l’immunogénicité d’un antigène sans intervenir sur sa
spécificité. Ils agissent en :
a- Prolongeant la présence de l’antigène.
b- Augmentant les signaux de co-stimulation
c- Induisant la formation de granulomes.
Trois catégories d’adjuvants : Minéraux+++, huileux, bactérien
6- Génotype de l’individu :
7- La complexité de l’antigène : les molécules larges insolubles sont
généralement plus immunogeniques que celles petites et solubles,
puisqu’elles tendront plus à être phagocytées et présentées.
Les Antigènes 12
L’Ag et les différentes voies de pénétration :
Injection intraveineuse − Antigènes éliminés d’autant plus vite
du sang que leur taille est grande, et
leur pouvoir immunogénique élevé.
− ntigènes particulaires : éliminés par
phagocytose en quelques heures.
− Antigènes solubles : persistent pendant
plusieurs heures dans le sang.
Administration sous L’antigène reste localisé dans un premier
cutanée+++++ temps près du site de l’injection, notamment
dans les ganglions régionaux où il apparaît en
quelques minutes.
Ces ganglions sont le siège d’importantes
modifications morphologiques.
Administration par voie L’antigène, en grande partie est dégradé ou
Orale éliminé par le tube digestif.
Une petite partie de la dose ingérée atteint
les plaques de payer puis les ganglions
lymphatiques mésentériques.
Les Antigènes 13
Les composants de l’immunité innée
Les cellules médiatrices de l’immunité innée sont :
A- Les phagocytes : Ce sont les éboueurs de l’organisme = Scavenger,
parmi ces cellules, on compte : les macrophages, les cellules dendritiques
et les polynucléaires.
1-Les macrophages :
-Représente 8% des leucocytes sanguins / 1/2 vie : 12- 100H
- font partie de l’immunité naturelle non spécifique.
-Ces cellules envahissent le foyer inflammatoire En deuxième position
après les polynucléaires neutrophiles.
-Leur fonction est la phagocytose d’agents infectieux et les déchets
autologues.
-Comme les autres cellules de l’immunité innée, certains de ses
fonctions établissent un pont avec l’immunité adaptative.
Origine : monocytes sanguins (la forme tissulaire des monocytes) :
acquièrent une forte capacité de phagocytose et survivent dans ces
sites pendant des périodes prolongées (jusqu'à des années)
Morphologie :
Un noyau caractéristique en forme de haricot.
Ne possèdent pas de granules
Disposent de nombreux lysosomes (contenus similaires à ceux des
granules des neutrophiles)
Localisation : Les macrophages sont diffus dans l’organisme :
• Les histiocytes (cellules fixes) et les macrophages (cellules libres)
dans le tissu conjonctif.
• Les cellules de Kupffer du foie
• Les cellules synoviales dans la capsule synoviale.
• Les cellules micro gliales dans les tissus nerveux
BONUS :
• La phagocytose des bactéries nécessite l’adhésion a la surface des
cellules phagocytaires, concerne essentiellement les germes extra
cellulaires, augmenté par l’opsonisation et la réponse immunitaire,
effectué par les PNN et les macrophages.
• Les perforines et les granzymes font partis de l’immunité spécifiques
et non innée car ils font partie des LT cytotoxique (#défensine et
lyzozome qui font partie de l’immunité innée).
IL-1 :
➔sur l’hypothalamus : induisant la synthèse de prostaglandine à
l’origine de la fièvre.
➔Sur moelle osseuse : induisant la synthèse de facteurs de
croissance.
➔Synthèse de fibrinogène et des facteurs du complément (induite
par les IL-12 et IL-18) et qui permet la modulation de l’activation des
lymphocytes T.
I-Définition :
Plus d’une quarantaine protéines qui circulent à l’état inactif (il faut un
activateur) a l’exception du facteur D qui est une sérine protéase circulant
à l’état activé.
− Intervient Dans la défense innée contre les agents infectieux.
− L’activation en cascade d’une partie de ses composants a un triple
résultat :
Le système du complément 28
Classique C1, C4, C2, C3 C1inh, C4Bp
Alterne C3, B, D, P H, I
Voie des Lectines MBL, MASP1, MASP2 C1 inh, C4Bp
Complexes lytiques C5 ; C6, C7, C8 ; C9 • Vitronectine
(Complexe d’attaque (prévient la
membranaire =MAC) formation du
complexe
d’attaque)
• Clusterine
• HRF (CD59)
- Le chauffage à 56°c pendant 30 min détruit le C1, C2 et B.
- Le Taux de renouvellement de ces composants est élevé : demi-vie
= 24 à 48 heures. Leur synthèse est assurée par 4 types cellulaires :
Le système du complément 29
NB : c’est le C3 et le C4 qui baisse précocement en cas d’activation du
complément par voie classique.
A-Voie classique :
1- Initiateur :
➢ Dans 80% des cas : Complexe immun (Ag-AC) ➔ nécessité de
l’immunité adaptative
• Seulement les IgM et IgG (1, 2, 3) sont capables de stimuler le
complément par voie classique
• Il faut 2IgG au lieu de 1 IgM
➢ Autres activateurs : BGN, CRP, protéine amyloïde B, corps
apopototique…
2- Mécanisme d’activation de la voie classique :
• C1 circule S/F pentamérique (C1r –C1s)*2 + C1q
• Le C1q est reconnu par tous les activateurs de la voie classique.
• C1s activé vient cliver le C4 en 2 fragments :
a- C4a ➔ anaphylatoxine
b- C4b ➔ se lie a C2 ➔ C4b-C2 ➔C1s clive C2 ➔ C2b +C2a
➔ complexe C4bC2a
• Le complexe C4bC2a constitue la C3 convertase de la voie classique
(activité enzymatique portée par le C2a) qui va cliver le C3 en C3a
(anaphylatoxine) + C3b
• C4bC2aC3b ➔ constitue la C5 convertase donne C5a
(anaphylatoxine) + C5b
• C4bC2aC3bC5bC6C7 ➔ Constitution d’un état lipophile
➔ fixation sur les lipides membranaires
• En étant fixé sur les lipides membranaires captent C8 et C9 Qui
forme le complexe d’attaque membranaire ➔ qui se fixe dans la
bicouche lipidique ➔ forme un canal trans membranaire
➔ responsable de la lyse cellulaire par OSMOSE
• Déficit en C1 : observé dans le LUPUS ➔ c’est le lupus qui induit le
déficit et non l’inverse.
B-Voie alterne :
1- Initiateurs : particules pathogènes d’origine microbienne :
• Lipopolysaccharides des BGN
Le système du complément 30
• Acide téchoique, champignon, parasite, virus, certaines cellules
tumorales, GR hétérogènes …
• EN CAS DE DEFICIT : épisode infectieux récurrent
2- Elle est moins efficace que la voie classique
3- Ne requiert pas la présence d’AC ➔ par opposition à la voie
classique.
4- Mécanisme d’activation :
• La voie alterne commence par La C3 ➔ hydrolysé lentement dans
la circulation pour donner iC3 ou C3(H2O)
• iC3 se lie au facteur B ➔ iC3-B (dans la circulation ➔ substrat
pour le facteur D (sérine protéase ➔protéolyse du B ➔ iC3Bb
➔ C3 CONVERTASE D’initiation de la voie alterne
• Pour la suite ➔ la même chose
V-Rôles du complément :
Quatre rôles majeurs :
Le système du complément 31
1-Défense contre 2-Elimination des 3-Rôle dans la réaction 4-Rôle d’interface
l’infection : complexes immuns et inflammatoire : entre immunité innée
des corps apoptotiques et adaptative :
:
Le système du complément 32
par deux mécanismes : 1- Elimination des -La fonction pro- -Le complément
complexes immuns : inflammatoire du contribue dans le
a- la formation du Fixation du complément, est développement
complexe d’attaque complément sur les essentiellement due d’anticorps spécifiques
membranaire complexes aux anaphylatoxines à divers antigènes T-
entraîne la C5a, C3a et C4a dépendants et T
b- Opsonisation : le solubilisation des libérées lors indépendants.
dépôt des fractions complexes immuns en de l’activation du
C3b, C4b, iC3b, et empêchant les complément.
C3dg (appelées interactions entre les - Effets :
opsonines) à la fragments Fc, les -chimiotactisme
surface des micro- fragments Fc ne se -La contraction des
organismes, fixeront pas les uns sur muscles lisses et
entraîne les autres et il n y aura l’augmentation de la
l’intensification de pas de formation gros perméabilité
leur phagocytose complexes insolubles vasculaire.
par les cellules qui peuvent -La dégranulation des
phagocytaires (PN, se déposer dans les mastocytes et des
Mo et tissus. basophiles entraînant
Macrophages) Les complexes immuns la libération de
exprimant les deviennent alors l’histamine et d’autres
récepteurs du circulants (CIC) et sont médiateurs
complément CR1, captés par les -Le C5a est
CR3 et CR4. érythrocytes ➔ils sont l’anaphylatoxine la
acheminés vers le plus puissante. !!!
système réticulo- -L’activité des
endothélial pour y être anaphylatoxines est
éliminés. régulée par une
protéase sérique
2- Elimination des corps appelée
apoptotiques : carboxypeptidase N.
Activation de la voie
classique
Le système du complément 33
- Ils sont souvent associés à des infections ou à des maladies auto-
immunes.
- -Des déficits en chacun des composants de la cascade d’activation
du complément ont été rapportés, à l’exception du facteur B de la
voie alterne.
Le système du complément 34
C4Pb (voie Symptômes de la maladie de Behçet
classique et
de lectine)
Fac H Sd Hemolytique et urémique atypique,
(voie alterne) Glomérulonéphrite
CD59 Hémoglobinurie paroxystique nocturne
(protectine)
Properdine Mode lié au sexe Porté par X (ne touche que les
garçons)
VII-Déficits acquis :
• Plus fréquents que les déficits primitifs
• Majoritairement associés à des pathologies caractérisées par une
consommation exagérée des protéines du complément via son
activation :
Le système du complément 35
Dosage antigénique des différentes protéines du complément : ELISA ;
immunodiffusion.
1-Démarche diagnostique :
➔ Première intention : on dose le CH50, C3 (commun aux trois voies),
C4 (spécifique aux voies classique et lectine).
Exemples :
-CH50 normal, C3 CH50 élevé, C3 élevé et -CH50 baissé, C3
normal et C4 normal C4 Elevé baissé et C4
: baissé :
Aucun résultat L’hypercomplémentémie Insuffisance
objectif, mais il peut est observée au cours de hépatocellulaire ou ;
quand même y avoir l’inflammation et des Deux déficits
un déficit soit dans la infections héréditaires « trop
voie alterne soit la rare,
voie des lectines invraisemblable »
(composants non Alors on dose C1q s’il
dosés par la est bas
CH50) ➔hyper-activation
de la voie classique
ou de la voie des
lectines et déficit par
hypercatabolisme de
ces composants du
complément.
Le système du complément 36
Bonus :
• Le déficit en complément favorise les infections, mais pas les
infections opportunistes.
• Le déficit en complément ne peut pas lier à un déficit en Haplotype
du HLA ➔ prouvé.
• Un prélèvement du sang pour étude du complément :
− Se fait sur sang sur T° ambiante, ne doit pas être fait sur un
anticoagulant et il peut se faire sur un sang qui dépasse les 24H.
Le système du complément 37
Les Lymphocytes T
Les Lymphocytes T 39
Ces molécules sont capables d'activer les LT sans tenir compte de leur
spécificité antigénique.
IV. L'ACTIVATION DES LYMPHOCYTES T : deux signaux sont
indispensables :
-L’interaction T-CPA implique :
le 1er SIGNAL D'ACTIVATION : Une liaison entre le TCR / CD3 et le CMH-
pp d'une part et entre le CD4/CD8 et le CMH II / CMH I
2ième SIGNAL D'ACTIVATION : L’intervention des molécules de co-
stimulation :
- CD28-CD80
- CD28- CD86
- CD2 - CD58
- LFA1- lCAM1
- L'ensemble de ces interactions dont le chef de fil est la liaison du
CD28 –CD80 et du CD28 - CD 86
2) L'ACTIVATION DES LT:
-Le contact T-CPA ➔l'activation des enzymes : les Protéines Tyrosine
Kinases (PTK) « grâce au ITAM » ➔cascade de phosphorylation
➔ l'activation des facteurs de transcriptions nucléaires et a
l’activation de gènes.
V. LE PHENOTYPE D’ACTIVATION DES LYMPHOCYTES T :
- Le CD25 la chaîne α du récepteur de l’IL2
- Les molécules du CMH Il
- Le CD40L
- Le CTLA4 / CD152
- Le CD71 récepteur de la transferrine
- Le CD49a: chaîne de VLA1 qui est un récepteur pour la laminine.
VI. LA FONCTION HELPER DES LYMPHOCYTES T ACTIVES :
- -Le LT CD4 est alors appelé LT helper (THO) Il se différenciera (en
fonction du micro environnement de présentation) en : TH1 ou
TH2
Les Lymphocytes T 40
LA FONCTION DES LT HELPER 1 LA FONCTION DES LT HELPER DE
(TH1) TYPE 2 (TH2)
=La voie de l’immunité cellulaire = la voie de l’immunité humorale
Sécrètent : l’IL2 qui : Secrètent : IL4, 5, 6, 10
➔induit la prolifération -Entre en interaction avec les LB
lymphocytaire des clones -Le signal le plus important est
sélectionnés par l'Ag. délivré par le CD40-
➔permet leur différenciation du CD40L (permet d’obtenir le «
LT CD8+ pré cytotoxique en LT switch »)
CD8+ cytotoxiques (CTL). Cette voie aboutit a la production :
Secrètent aussi : IFN gamma, TNF Ig
alpha
IV-LES SOUS POPULATIONS LYMPHOCYTAIRES T:
-Il existe plusieurs sous populations lymphocytaires T. Selon les molécules
de surfaces exprimées l’on distingue :
Les LT à TCR (α,β): Les LT â TCR (y, delta) :
-Parmi les LT a TCR (α, β)/CD3 on - sont CD4 - et CD8 –
compte : - ils expriment les récepteur Killer
-les LT CD4+ et les LT CD8+. inhibiteurs et activateurs à
-Les LT CD4 se subdivisent en : l'image des cellules NK (NKR.)
LT CD4 LT CD4 -Ce sont des LT effecteurs,
conventionnels régulateurs cytotoxiques qui constituent les
(Treg) lymphocytes intra épithéliaux
-expriment le -expriment le (IEL)
CD25 CD25 et le - jouent un rôle important dans
seulement CTLA4 de l'immunité des muqueuses.
Les Lymphocytes T 41
après façon
activation constitutive
-répriment
toute réponse
immune
dirigée contre
les antigènes
du soi
-intervient
dans la
prévention de
l'apparition
des maladies
auto immune
Exercent leur
action par : la
sécrétion de
IL10 et le
TGFβ
Bonus :
• LT activé va libérer : B Cell Growth factor (BCGF), un inhibiteur de
la migration des macrophages (Fac MIF), IL2, INF gamma
• Piège classique :
- LT ne produit pas l’IL1 : libéré par les macrophages
- Les LT ont un récepteur pour La Fraction FC d’IgG
- Les R- d’Ag de LT : Ont une ST en domaine
- -Les LT mémoires migrent dans la Moelle osseuse
- -LES CELLULES CD4 : PEUVENT JOUER LE ROLE DE CELLULES T CD8
‘’cytotoxique ‘’ à travers le système FAS-FAS ligand !!!!
• Les LT jouent un rôle majeur dans la défense contre les infections
intracellulaire ➔ Car elles activent les macrophages ➔ qui
sont avec les PNN ceux qui luttent le plus contre ce genre
d’infection.
• LE TCR :
- Formé par 2 chaines différentes qui appartient a la super famille des
Ig, reliés par un pont disulfure
- Contient des idiotypes
- Se Lie au CD3
Les Lymphocytes T 42
- Contient des zones variables et zones inchangées
- Joue un rôle dans l’activation des LT.
• Cytotoxicité cellulaire dépendante d’AC ➔ ADCC :
- Cellules impliquées : NK, éosinophiles, Macrophages
- A travers : IgG, IgE seulement
- Pas de restriction par le CMH.
Au cours de la réaction immunitaire :
• Les LT deviennent des IMMUNOBLASTES, les LB des PLASMOCYTES
• L’IL3 stimule les cellules des lignées myéloïdes pour donner :
Basophiles, éosinophiles, monocytes, PNN
➔Particularité du sujet âgé :
• Diminution globale des fonctions CD4, CD8 (réponse in vitro aux
mitogènes, la cytotoxicité T, la réponse anticorps envers les
antigènes dépendants)
• Augmentation de la fréquence des pics monoclonaux
➔LES CD4 :
• Sont des glycoprotéines globulaires monomériques qui
apparaissent très tôt durant la maturation intra thymique.
Les Lymphocytes T 43
CMH et implication en clinique
I-Transplantation d’organes :
Selon la relation génétique liant le donneur (D) et le receveur (R), on
distingue :
- L'autogreffe ou greffe autologue : le D et le R sont le même
individu (ex : greffe de peau)
- L'isogreffe ou greffe syngénique : le D et le R sont génétiquement
identiques.
- L'allogreffe ou greffe allogénique : le D et le R sont de la même
espèce mais génétiquement différents.
- - La xénogreffe ou greffe xénogénique : Le D et le R sont d’espèces
différentes.
• Les antigènes HLA : sont des allo antigènes propre a chaque individu
II-STRUCTURE GENERALE DU COMPLEXE HLA :
• Le complexe HLA est un ensemble de gènes localisés sur un segment
du bras court du chromosome 6 « bande p21.3 »
- Les gènes HLA sont regroupés en deux régions principales (régions
HLA classe I et II) dont les produits diffèrent.
- Entre ces deux régions existe une troisième région (région HLA
classe III) dont les gènes ne codent pas pour des molécules HLA.
Le système HLA 51
HLA A, B et C HLA II (chaine a et B) choc thermique (Hsp
➔Non classiques : 70)
HLA E, F, G et H ➔Ces gènes n’ont
-Des gènes aucun rôle dans la
apparentés à la classe présentation des
I : comme les gènes peptides antigéniques
MIC (MHC class et seuls les gènes de
related gènes) classe I et II codent
pour les antigènes
d’histocompatibilité
III-CARACTERISTIQUES DES GENES HLA :
1. Polymorphisme extrême du HLA : du au fait que chaque gène est
multi-allélique
2. Transmission autosomale codominante : implique que chaque allèle
porté par chaque haplotype est exprimé et son produit protéique est
détecté
• Chaque individu se caractérise par 2 Haplotypes HLA : l’un d’origine
maternel, l’autre d’origine paternel ➔ la somme des 2 haplotypes
définit le génotype.
• Ségrégation extrêmement dépendante au cours de la méiose
• Au total le phénotype HLA comprend :
- 6 Antigènes classe 1
- 2 antigènes DR
- 2 antigènes DP
- 2 antigènes DQ
3. Liaison étroite :
• Les Loci HLA A, B, C, DP, DQ, DR sont différents, mais étroitement
liés sur le même chromosome➔ la transmission se fait en bloc
ainsi la probabilité pour 2 enfants d’une même fratrie d’être :
- HLA identique : 25%
- Semi identique : 50%
- Différent : 25%
4. Déséquilibre de liaison :
• Tout allèle d’un locus HLA peut être associé a n’importe quel locus
➔ diversité très grande (10 puissance 14,
Le système HLA 52
- Appartenant à la superfamille Glycoprotéines
des Igs transmembranaires
-elles sont formées par -formées de 2 chaines
l’association non covalente : polypeptidiques : α et β codés par
D’une chaine lourde α les gènes du CMH comportant
polymorphique (formée de 3 chacune 2 domaines
domaines extracellulaires α1, α2, extracellulaires, une région
α3) + domaine intracellulaire. transmembranaire et un domaine
➔ Codé par les gènes du CMH intracellulaire. associées de façon
(HLA A, B, C) non covalente à la membrane
NB : l’allogénie est portée par les cellulaire.
chaines lourdes alpha (car Le peptide immunogène est
polymorphiques) présenté aux lymphocytes TCD4+.
-et d’une chaine légère b. Les gènes :
β2microglobuline -Des gènes A (DRA, DQA, DPA)
EXTRACELLULAIRE non qui codent pour la chaine α.
polymorphique, QUI -Des gènes B (DRB, DQB, DPB) qui
N’EST PAS CODE PAR LE GENE DU codent pour la chaine β
CMH !!!!!
-Le récepteur T reconnaît le
peptide niché dans la cavité α1 et
α2 et une partie de la molécule
HLA et le corécepteur de la classe
I CD8 se lie au domaine α3.
NB : la structure du gène est
organisée en 8 exons séparés par
7 introns
V-DISTRIBUTION TISSULAIRE DES MOLECULES HLA
Le système HLA 53
-Elles sont exprimées à la surface -Elles sont exprimées de :
de la plupart des cellules
nucléées. Façon Après
-Les lymphocytes et les constitutive activation :
plaquettes en représentent une sur :
source importante. -CPA : CD, LB, -Sur
-Leur expression est augmentée Macrophage l’endothélium
par : L’INFα, β, γ et le TNFα. -Cellules : vasculaire
myéloïdes, de -Sur les LT
l’épithélium
thymique
-Elles ne sont pas exprimées : Sur
les plaquettes ; fibroblastes,
cellules de kupffer
-Leur expression est augmentée
par L’INFγ, le TNFα et β, IL-4,
IL-13 et le GM-CSF
-Diminuée par le PGE-2.
VI-ASSOCIATION HLA ET MALADIES :
Choriorétinopathie A29
Spondyloarthropathie B27
Maladie de Behçet B51
Narcolepsie DR2
DID DR3, DR4
Le système HLA 54
Cytokines et chimiokines
I-Les Cytokines :
• C’est un groupe de médiateurs glycoprotéiques de faible PM (15-
60KD)
• Solubles, synthétisées par les cellules du système immunitaire et
d’autres cellules.
• La sécrétion est brève de courte durée
• Agissant à distance (endocrine), paracrine ou autocrine, par
l’intermédiaire de Récepteur membranaires spécifiques, mais ce
sont des médiateurs non spécifiques d’Ag
• Pléiotropisme : une cytokine peut agir sur plusieurs tissus et
plusieurs cellules au même temps
• Redondance : des cytokines différentes peuvent avoir des actions
identiques
• Notion de cascade : une cytokine entraine la sécrétion d’autres
cytokines.
• La notion de synergie
• Les lymphokines peuvent être préformés ou néoformés par les LT
activés.
1-Nomenclature :
Lymphokines Produites par les lymphocytes T
Monokines Production exclusive par monocytes /macrophages
Interleukines Support de communication entre les cellules
immunocompétentes
Cytokine Désignation plus générale concernant Les molécules de
signalisation impliquées dans la réponse immunitaire.
Récepteurs des cytokines : Complexes transmembranaires multi
protéiques classés en 5 familles :
1- Les récepteurs de type I= récepteurs des hématopoietines
2- Les récepteurs de type II= récepteurs aux interférons
3- récepteurs de type III= récepteurs aux TNF
4- Les récepteurs de type IV = récepteurs de la superfamille des
immunoglobulines
Ils sont organisés en domaines immunoglobulines-like
5- Les récepteurs des chimiokines
Cytokines et chimiokines 55
➢ Voies de transduction des signaux :
- La grande majorité des récepteurs des cytokines sont dépourvus
d’activité tyrosine kinase intrinsèque++
- Pour transduire les signaux émis par la cytokine, ils ont recours au
recrutement de tyrosines intracellulaires : Src, JAK, JAK STAT
(principale voie de transduction empruntée par la plupart des
cytokines) ➔Elle implique les protéines tyrosine kinase JAK ainsi
que les facteurs de transcription nucléaires STAT (Signal Transducer
and Activator of Transcripton).
Cytokines et chimiokines 56
1-Classification fonctionnelle des cytokines
A-Les cytokines pro-inflammatoires
Source Fonctions biologiques
Cellulaire
IL1 Monocytes Agit sur les hépatocytes ➔ synthèse de
Macrophage protéines aigues de l’inflammation
Cellules •Agent pyrogène et anorexigène.
Dendritiques •Augmente l’activité pro-coagulante et
l’adhérence des leucocytes dans les cellules
endothéliales
•Active les LT, LB et macrophages >> synthèse
de cytokines.
• Résorption du tissu osseux par activation
des ostéoclastes et active l’hématopoïèse
dans la MO.
• diminue l’activité de la LPL dans le tissu
adipeux
•Augmente la production des corticostéroïdes
par les glandes surrénales.
IL6 -Monocytes, • exerce en plus de son activité pro-
CD inflammatoire (le mm que IL1)
macrophage, - une action sur les LB >> différenciation en
LTH2 plasmocytes et maturation de ces derniers >>
-Cellules synthèse d’Ig (voie humorale)
Endothéliales
TNF Monocyte ➢ Première cytokine libérée au cours des
Alpha Macrophage processus inflammatoires.
Cellules • augmente l’activité cytotoxique des NK et
Dendritiques des LTC
• faible activité antivirale, anti parasitaire et
anti-tumorale.
Cytokines et chimiokines 57
➢ Les cytokines de la réponse immunitaire spécifique :
Cytokines et chimiokines 58
• prolifération des LTH1 et des
cellules NK et augmente leur
synthèse d’IFNγ.
• Elle augmente la cytotoxicité
des cellules NK.
IL12 LTH2 Agit sur le LTH1 et le
macrophage >> diminution de la
synthèse des cytokines pro
inflammatoires et de l’IFNγ
cytokine anti-inflammatoire et
immunomodulatrice.
• maturation des LBs en
plasmocytes.
NB : Les cytokines de la défense antivirale : IFN alpha /IFN beta (#IFN
gamma ➔ augmente l’expression de l’Ag).
• Les cytokines de l’hématopoïèse : IL3 ; IL5 (d’origine essentiellement
mastocytaire) ➔ différenciation des progéniteurs médullaires.
Cytokine de l’immunité innée Immunité adaptative
Produits par les NK et les CPA se colle à la LT helper :
macrophages : - Produit IL 2
• IL1 -LTCD4 : produit :
• TNF alpha IL2
• Chimiokine IL4
• Ensuite libération du IL12 et IFN IFN gamma
gamma : Pour activer les
macrophages
IFN gamma et IL12 sont Retrouvés dans l’immunité innée et
adaptative !!!
NB : IL12 active les NK et les Cellules cytotoxiques !!!
2-LES CYTOKINE INFLAMMATOIRES ET ANTI-
INFLAMMATOIRES :
Cytokines et chimiokines 59
-IL1 -IL4
-IL6 -IL10 (bloque les macrophages et
-IL12 (Active TH1 et NK) les CD, produites par les LT reg)
-TNF ALPHA /BETA -IL13
-MIF NB : IL 1 RA (antagoniste de IL1 =
médicament)
Cytokines et chimiokines 60
Les molécules d’adhésion
Cinque principales familles : sélectines/ intégrines/ mucines/ cadhérines /
superfamille des immunoglobulines.
Les selectines Les CAMs de la Les integrines
mucines superfamille
like des IG
Constitutive induite -Sur -Les ICAM.. -Constitutives sur les
Sur les Induite par leucocytes - leucocytes +++
leucocytes histamine, -Sur Glycoprotéine -Glycoproteines
L-selectine thrombine Plaquettes riche en transmb liée au
Sur C Cysteine cytosquelette de la
Endothéliales ➔1 ou cellule
E-selectine plusieurs -interagit de façon non
P- selectine domaines Ig covalente
-Glycoprotéine trans-mb like -les integrines
-Domaine lectine Like interagissant interviennent au cours
-domaine d’homologie avec avec Les de l’adhérence ferme
EGF integrines =au cours de la réaction
-P-selectine stockée dans les inflammatoire
grains de weib palade Exp : LFA, VLA
-E-selectine est exprimé suite a la
synthèse de IL1 /TNF alpha
- Techniques d’Immunofluorescence :
- Utilise Un fluorochrome (une substance capable d’absorber
l’énergie d’une source lumineuse et d’émettre un rayonnement
d’une longueur d’onde supérieure.)
- Il y a deux longueurs d’onde différentes pour chaque fluorochrome
: une d’excitation et l’autre d’émission.
- NB : Techniques d’Immunofluorescence (Tri cellulaire, Ex
Cytométrie en flux) :
- Résultats sous forme d’histogrammes ou de diagrammes 2D, où
chaque cellule est représentée par un pont dont les coordonnées
sont les intensités de fluorescence mesurées.
- L’application :
L’analyse des marqueurs de surface
- Analyse des protéines intra cytoplasmiques après avoir
perméabilisé les cellules.
I-Généralités :
- Les réactions d’hypersensibilité sont des réactions de l’immunité
spécifique
- Classification de GELL ET COOMBS : basée sur les mécanismes
immunologiques effecteurs :
Caractéristiqu Type 1 Type 2 Type 3 Type
es : (anaphylactique) (cytotoxique) (à complexes 4
immuns) (retard
ée)
-Anémie -SLE
- Allergie hémolytique du -Maladie du Test a
Exp : -Rhume des foins nv né poumon la
-Maladie de D’éleveur Tuberculi
Goodpasture D’oiseaux ne
NB : la pénicilline est capable d’induire une réaction d’HS type : 1, 2, 3, 4
• Phénomène d’anaphylaxie cutanée passive : inj d’IgE intra
dermique + inj de l’Ag propre à l’IgE injecté en iv.
Hypersensibilité type I 76
II-La réaction d’hypersensibilité de type I
(Immédiate ou anaphylaxie) :
- ELEMENT DECLANCHEUR : un antigène exogène appelé allergènes
(NON PARASITAIRE)
- Réponse : Humorale a composante IgE
III-Notion d’atopie :
- -La prédisposition génétique (familiale) à produire des IgE en
réponse à des antigènes de l’environnement (réponse anormale)
➔ Taux élevé d’IgE circulants + nombre élevé d’éosinophiles.
- Ils ont tendance à développer une réponse TH2 (IL4, IL5).
(Humorale)
Hypersensibilité type I 77
d. Fixation directe médicamenteuse
Hypersensibilité type I 78
➔Contraction des muscles lisses IL3, IL4, IL5, IL13, TNF alpha, GM-
des parois intestinale et CFS
bronchique
➢ Augmentation de la
perméabilité des veinules
➢ Une hypersécrétion de
mucus par les cellules
caliciformes.
-EFFET de La fixation sur H2 :
-Augmente la perméabilité
vasculaire
- la vasodilation et la sécrétion
des glandes exocrines
NB : La fixation de l’histamine sur
les R- H2 sur les mastocytes et les
basophiles provoquera l’arrêt de
la dégranulation ➔ FEED BACK
NEGATIF DE L’HISTAMINE SUR SA
SECRETION.
2-Enzymes protéolytiques :
comme la tryptase, et la
carboxypeptidase.
3- Facteurs chimiotactiques : ECP-
A pour les éosinophiles et les
neutrophiles
4- Héparine
NB : molécules qui sont impliquées dans l’augmentation de la
perméabilité vasculaire :
- Histamine, sérotonine, fragments anaphyalatoxine du complément
- Le système des kinines et leucotriéne ne semble pas influencer la
perméabilité
V-Mécanismes de l’hypersensibilité de type I :
Se déroule en deux étapes :
a- Phase de sensibilisation b- Phase effectrice
- Premier contact avec - deuxième contact avec le même
l’allergène. allergène.
- capté par les CPA ➔ OLII - qui va ponter les IgE préformées
➔ et présenté aux fixées se trouvant
Hypersensibilité type I 79
lymphocytes T CD4+ à la surface des mastocytes et
➔ différenciation en TH2 polynucléaires basophiles.
➔ Sécrétion de : IL4, IL10, IL13 Ce pontage provoque :
➔ synthèse d’IgE spécifique de - une dégranulation : Libération
l’allergène par les LB des molécules préformées
-Ces IgE se fixent par leur (Histamines, proteolytiques,
fragment constant chimiotactiques)
: - la synthèse de médiateurs
R- haute R- faible dérivés de l’acide arachidonique
affinité affinité et du PAF
Mastocytes Macrophage - la production de cytokines : IL-4,
Basophiles Eosinophiles IL-6, TNF-α.
Lym B -Les monocytes/macrophages,
Plaquettes les polynucléaires éosinophiles et
les plaquettes interviennent dans
un
2ème temps essentiellement par
l’intermédiaire des mêmes
médiateurs.
-Ils participent majoritairement à
la phase semiretardée
(≈ 6ème heure) de
l’hypersensibilité immédiate.
VI-Conséquences des réactions d’hypersensibilité de type I :
a- Anaphylaxie systémique (Exp du choc anaphylactique)
b- Anaphylaxie localisée : La réaction est limitée à un tissu ou à un
organe spécifique cible :
- Rhinite allergique (RHUME DES FOINS)
- Asthme
- Allergie alimentaire
- Dermatite atopique (#ECZEMA de contact : HS type IV)
- Urticaire4
Hypersensibilité type I 80
VII-Exploration de l’état d’hypersensibilité de type I
A- Eosinophilie sanguine > 300 cellules/ml
B- Dosage des IgE totales : les indications de ce dosage sont
limitées.
C- Identification de l’allergène :
1- Tests cutanés à lecture immédiate :
➔Prick test : Lecture à la 15-20ème minute : mesure de la papule et
de l’érythème.
2- Tests in vitro :
1- Recherche des IgE spécifiques circulantes :
-Approche qualitative : utilise des tests multi allergéniques = tests de
dépistage utilisant des mélanges d’allergènes
-Approche quantitative : (RAST : de moins en moins utilisé), immuno-
enzymatique, fluorométrique ou par chimiluminiscence.
2 - Recherche des IgE spécifiques fixées sur les basophiles :
Test pratiqué en cas de persistance des signes cliniques avec recherche
d’IgE spécifiques non concluante ou discordance entre les tests cutanés
et le dosage des IgE spécifiques.
-Test de dégranulation des basophiles /Test de libération d’histamine /
test d’activation des basophiles
Nb : Désensibilisation :
➔Condition : réalisée uniquement avec des dérivés mono-allergéniques
(les résultats obtenus en utilisant des mélanges d’allergènes sont
médiocres).
- -La désensibilisation consiste à administrer d’abord une faible dose
puis des doses croissantes de l’allergène jusqu’à une dose
d’entretien.
- ➔Le but de provoquer :
- Une modification de l’isotype d’Ig dirigé contre l’allergène : IgG4
remplaçant IgE
- Une diminution du nombre de polynucléaires neutrophiles et de
leur activité.
Une diminution de l’activation des LT et LB
Une normalisation de l’équilibre Th1/Th2 de la réponse immunitaire.
➔Médicaments innovants : Ac anti IgE.
• Les extraits allergéniques adsorbés sont utilisés en immuno allergie
pour la désensibilisation spécifique.
• Au cours du phénomène d’anaphylaxie cutanée passive :
Hypersensibilité type I 81
- Les IgE sont injectées par voie intra dermique
- L’Ag est injectée par voie IV.
Hypersensibilité type I 82
CYTOTOXIQUE
CYTOTOXIQUE 83
A-Allo-immunisation
Fait suite à l’introduction dans l’organisme de l’un des allo-antigènes
érythrocytaires ou leucocytaires. Survient dans 3 circonstances :
1. Grossesses → allo-immunisation foeto-maternelle (maladie
hémolytique du nouveau-né).
2. Transfusions sanguines
3. Transplantations d’organes ou de tissus.
1- Allo-immunisation foeto-maternelle= MHNN par incompatibilité
rhésus :
Due à une incompatibilité foeto-maternelle secondaire à une allo-
immunisation de la mère contre un des antigènes érythrocytaires du
fœtus (Ag provenant du père et absent chez la mère).
-Cette immunisation se produit lors d’une grossesse antérieure (des
hématies foetales passent à
- interruptions volontaires de grossesse
- de fausses couches spontanées
- transfusions sanguines incompatibles.
-Les incompatibilités foeto-maternelles les plus fréquentes et les plus
graves sont liées à l’allo immunisation anti-D (80 %).
-On les observe lorsque la mère est Rh- et le père Rh+ mais on peut
avoir d’autres incompatibilités plus rares avec une mère Rh + (anti-c,
anti-E).
CYTOTOXIQUE 84
Elle peut s’immuniser suite a une anémie du fœtus associée
FC ou a une transfusion quelques fois à une anasarque
ultérieure foeto-placentaire.
Traitement :
Préventif Administration chez la mère après la naissance d’IgG
anti Rh
➔Immunosuppression spécifique
Curatif Exsanguino-transfusion
-Diagnostic de la MHNN : tests de Coombs direct et indirect.
Test de Coombs direct Test de Coombs indirect
-Recherche des AC maternels sur -Recherche des Ac anti GR du
la mb des GR fœtaux. foetus dans le sérum Maternel
➔On prélève le sang du cordon -On prélève le sérum maternel
ombilical -On l’ajoute a des GR humains
➔ on ajoute des AC anti IgG non sensibilisés (pas du foetus
➔Si agglutination ➔ COOMBS ou du nouveau-né)
direct positif -On mélange ces GR avec le
➔si négatif : absence d’AC anti sérum de la maman ➔ Si
D a la surface des GR fœtaux présence d’IgG anti D
➔ agglutination
➔ COOMBS indirect positif
2- Réaction transfusionnelle par incompatibilité ABO :
-Liée à des Ac naturels (préexistant dans l’organisme)
-Réaction immédiate due aux IgM >> Activation du complément >>
Hémolyse intra vasculaire >>
Toxicité liée à l’hémoglobine libérée.
3- Rejet de greffe hyper aigu : (Voir cours implication du HLA dans le
rejet de greffe)
B-Manifestations auto-immunes :
1- Anémies hémolytiques auto-immunes
2- Le syndrome de Good Pasture : (Voir les syndromes néphrotiques
➔ NEPHRO)
3- Anémie hémolytique induite par des médicaments :
Les molécules du médicament sont adsorbées de façon non spécifique
sur la membrane du GR formant un complexe haptène-porteur. Ce
complexe induit la formation d’Ac qui se lient au médicament adsorbé
sur le GR.
Ces Ac entraînent soit la destruction du GR par le complément, soit sa
capture par des phagocytes de la rate ou du foie.
CYTOTOXIQUE 85
Bonus :
• les Ac responsable de l’hémolyse suite a un accident transfusionnel
dans le groupe ABO sont des IgM, dans le cas d’un accident
transfusionnel dans les autres sous-groupes, les AC responsables sont
des IgG !!!!!
CYTOTOXIQUE 86
Hypersensibilité type III
➔A L’ETAT NORMAL :
a. Captation grâce aux récepteurs CR1 sur les GR (par le fragment C3b)
b. Epuration : dégradation par les macrophages hépatiques et
spléniques.
NB : Cellules circulantes portant des CR1 à leur surface :
• Erythrocytes / cellules épithéliales glomérulaires
• Granulocytes / Monocytes
• Lymphocytes B / lymphocytes TCD4+ / CD
• Les cellules de Langerhans cutanées
Intéressant :
Eczéma de contact Dermatite atopique
Hypersensibilité type 4 Hypersensibilité type 1
- L’Ag est un HAPTENE (PM< 1 Kd), qui pénètre dans l’épiderme et se
conjuguer aux protéines de la peau (de manière covalente). Ce qui
conduit à la formation d'un Néo-Ag.
cours de la phase de Au cours de la phase de
sensibilisation: (10 -14) déclenchement
-LE NEO-Ag est pris en charge par -Déclanchement dans les 10H (#HS
les CPA (cellules de langerhans) type1 : immédiat ➔ médiation
➔ GG lymphatique humorale : IgE)
(OLII) ➔pour le présenter au -Lors d'un 2ième contact avec le
LTCD4+ associé à une molécule même Ag
HLA2 ➔Activation de LTH1 - le complexe haptène-protéine de
➔MEDIATION CELLULAIRE la peau est internalisé par la CL qui
s'active et sécrète des cytokines
Hypersensibilité type IV 93
pro-infammatoires activent
l'endothélium des vaisseaux
(expression des VCAM, ICAM 1), Le
lit vasculaire est ainsi préparé à la
migration trans-endothéliale des
leucocytes.
- On assiste à l'infiltration du
derme et de l'épiderme par les
cellules mononuclées et les
LT.
1-Evolution : (24 - 72 h) :
• Disparition de la réaction après élimination de I' Ag.
• phase de résolution de la réaction Inflammatoire : Les cellules
mononuclées, les kératinocytes ainsi que les mastocytes du derme
interviennent dans cette Phase.
II-HYPERSENSIBILITE TUBERCULINIQUE
-Induite par des Ag solubles appartenant à divers micro organismes.
-Elle a été décrite par KOCH : L'injection sous cutanée (IDR) d’Ag
solubles dérivés du bacille tuberculeux (Tuberculine) provoque un état
fébrile, un malaise général avec l'apparition d'une tuméfaction et une
Induration au site d'injection.
-Une IDR à la tuberculine positive est habituellement le témoin d’une
tuberculose infection latente ou d’une tuberculose maladie, mais
d’autres mycobactéries atypiques ou la vaccination par le BCG peuvent
entraîner une réaction positive par réaction croisée.
-Le diamètre de l’induration provoquée par des mycobactéries
atypiques est généralement inférieur à celui observé en cas d’infection
par le BK.
-Cette réaction a été également décrite avec d'autres Ag microbiens
dérivés du Mycobactérium leprae, de Leishmania tropica et d’Ag non
microbiens : Beryllium, Zirconium.
1) Mécanisme :
- la sensibilisation : Le Mycobacterium tuberculosis infectant un Individu
sera pris en charge par les cellules dendritiques (CD) qui se chargent de
l'apprêter et de le présenter aux LT CD4+ et LT
CD8+.
Hypersensibilité type IV 94
-L’IDR à la Tuberculine chez un tel sujet (déjà Infecté) entrant dans un
2ième contact avec l’Ag sensibilisant, induit l'activation des CL qui
présentent I' Ag aux LT effecteurs mémoires.
➔Il y a production de cytokines pro inflammation
➔L’infiltrat cellulaire au niveau du derme est constitué de :
- 80 - 90 % de Monocytes/macrophages.
- PN.
- LT CD4+ et LT CD8+ (les premiers en plus grande quantité).
Les Macrophages sont les CPA dans cette réaction
• les CD participent également.
2) Evolution :
• Résolution en 5 - 7 j
• Si I' Ag persiste dans les tissus : on obtient une hypersensibilité
granulomateuse
III-HYPERSENSIBILITE GRANULOMATEUSE
Elle résulte de la persistance dans les macrophages de :
• Microorganismes intracellulaires résistants
• Particules que la cellule est incapable de détruire
-Résultat :
➔Une stimulation chronique des LT + la production de cytokines +
formation d'un « granulome » à cellules épithélioïdes caractérisé par :
➔Région centrale : contenant : des cellules épithélioïdes (dérivent des
macrophages : sécrétent en permanence du TNF alpha qui entretient
l’inflammation) + macrophages + cellules géantes
(multinuclées : cellule de Langhans)
➔ la présence de la nécrose caséeuse dans le cas de la tuberculose.
➔Région périphérique : contenant : des lymphocytes + du collagène
(fibrose) ➔prolifération fibroblastique.
NB : La réaction de JONES MOTE :
➔ Injection intradermique (et non intraveineuse) d’Ag protéique
➔Résultat après 24 h, Suite à un afflux de Mastocytes
- Intervention de LT spécifique
Hypersensibilité type IV 95
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Hypersensibilité type IV 96
Déficits immunitaires congénitaux
V-Granulomatose aseptique :
- Déficit en bactéricide des cellules phagocytaires (PNN,
macrophage, CD) ➔ déficit en composants du complexe NADPH
qui permet la production de radicaux oxygénés
- Se manifeste très tôt au cours de la vie, et se caractérise par :
BONUS :
• Les tests d’exploration de l’immunité cellulaire :
- Intradermoréaction a la tuberculine
- Test au DNCB
- Test de prolifération a la phytohémagglutinine
• La granulomatose chronique :
- Maladie congénitale a transmission autosomique récessive ou
récessive liée à l’X
- Défaut de phagocytose par les PNN et les macrophages
Bonus :
- Chez l’Enfant la découverte d’une immunoglobuline monoclonale
doit évoquer un déficit immunitaire primitif : résulte de la
compensation d’une sous population d’un déficit d’une autre sous
population
- Les gammapathies monoclonales Bénignes :
- Ne s’accompagne d’aucun signe clinique ou biologiques (Hormis
une augmentation de la Vitesse de sédimentation)
- La plasmocytose médullaire ne dépasse pas les 10%
- Taux d’Ig monoclonale est inf a 10g/l pour les IgA et inf a 20g/L pour
les IgG.
I-Immunologie du VIH :
✓ Cellules infectées par le virus :
- Cellules exprimant le CD4 + corécepteurs nécessaires à la fixation
du virus.
- Les corécepteurs sont des récepteurs de chimiokines (CCR5 ou
CXCR4).
- Les souches de VIH qui utilisent CCR5 sont dites à tropisme « R5 »,
Celles qui utilisent CXCR4 sont dites à tropisme « X4 ».
II- Cycle de réplication :
1. Fixation sur CD4 (par gp120) / fusion (par gp41) / décapsidation
2. Réplication : reverse transcriptase (RT): ARN → ADN mono puis
bicaténaire
3. Intégration de l’ADN viral (intégrase) / transcription puis protéines
(protéase) → Nouveaux virions: bourgeonnent puis infectent d’autres
LT CD4 +++.
NB : Celles qui utilisent soit l’un soit l’autre de ces corécepteurs sont dites
à double tropisme.
Donnent au virus un accès au cerveau : ce qui favorise le développement
d’une encéphalite chronique.
- Lors de la primo-infection :
- Tous les virus sont majoritairement R5
- L’apparition de souches X4 au cours de l’évolution traduit une
accélération de la maladie.
Les vaccins :
Vaccins utilisant des Vaccins utilisant des Vaccins sous-
microorganismes micro-organismes unitaires (antigènes
entiers vivants entiers inactivés : purifiés) :
atténués :
-Atténuation : - Inactivation : A. POLYSACCHARIDES
• Obtenue en faisant Obtenue par méthode CAPSULAIRES
croitre l’agent physique (chaleur) ou BACTERIENS
pathogène (bactérie chimique - germes à
ou virus) pendant des (formaldéhyde) → multiplication
périodes prolongées perte de capacité de extracellulaire (
dans des conditions multiplication chez S.pneumoniae, N.
de culture non l’hôte meningitidis,
favorables - Conservation de Haemophilus
• Perte de l’immunogénicité influenzae, Salmonella
pathogénicité AVANTAGE : typhi ) :
• Conservation de la -Bon pouvoir • réponse humorale
capacité de croissance immunogène (IgM seulement car
Immunothérapie 109
du pathogène après INCONVENIENTS : thymo-indépendant
inoculation à l’hôte. - Nécessité de sans génération de
-Vaccins utilisés multiples rappels pour mémoire), sans
contre les germes obtenir une réponse cellulaire.
nécessitant une protection optimale. -L’adjonction d’un
réponse de type ➔ Risque de Carrier favorise la
cellulaire (bactéries et virulence, si le micro- production des IgG
parasites à organisme n’est pas antipolysaccharides,
multiplication totalement inactivé. ainsi que la génération
intracellulaire et virus) Exp : Coqueluche !!! de mémoire.
AVANTAGE : B. ANATOXINES :
-Très bonne - détoxification par
immunogénicité, du action conjuguée de
fait de la persistance la chaleur et le formol
plus ou moins → anatoxines :
prolongée du germe substances non
atténué dans toxiques mais
l’organisme immunogéniques.
- Ne nécessitent donc Exemples : anatoxines
pas d’adjuvants tétanique,
- Induisent de fortes diphtérique et
réponses aussi bien botulique.
humorales que - Caractéristiques :
cellulaires ainsi • Ils induisent une
qu’une mémoire réponse humorale
immunologique sans réponse
-Ne nécessitent cellulaire.
généralement qu’une • La réponse est faible
seule immunisation d’où la nécessité
INCONVENIENTS : d’adjonction
-Risque de réversion d’adjuvants :
de la souche vaccinale • minéraux,
atténuée vers son • corps bactériens (
état de virulence DTCoq)
-risque de C. ANTIGENES DE
neutralisation (dans le SURFACE :
cas des virus) si taux RECOMBINANTS :
élevés d’Ac préformés -Un des problèmes
posés par les vaccins
Immunothérapie 110
-Risque de virulence à base d’Ag purifiés
chez les femmes est la difficulté
enceintes et les sujets d’obtenir des
iD quantités importantes
de matériel
antigénique, d’où →
vaccins recombinants.
Exp : vaccin contre
l’hépatite B, utilisant
l’antigène de surface
du virus (HBs Ag).
- Caractéristiques :
-induisent une
réponse humorale.
-La réponse n’est pas
importante, d’où
nécessité d’adjuvants.
-Sans Réponse
cellulaire
Avantage :
-Antigénicité bien
définie.
-Bonne
immunogénicité.
-Très grande
innocuité (pas de
risque de toxicité).
Inconvénient :
-Coût de production
élevé.
NB : La vaccination contre la polio par virus vivant atténué (par voie orale)
: est contre indiqué en cas de déficit de l’immunité humorale ou cellulaire
(dans les 2 cas)
NB : il est contre indiqué d’utiliser le vaccin anti polio atténué dans
l’entourage d’un enfant immunodéprimé car son élimination se fait par
les selles.
Immunothérapie 111
➢ La complication majeure d’une vaccination antivariolique :
L’encéphalite
➢ L’utilisation d’un vaccin antivariolique chez un enfant eczémateux
peut favoriser le sd de KAPOSI !!!
➢ Les VACCINS fabriqué sur oeuf embryonnés sont : GOFR :
GRIPPE/OREILLON/FIEVRE Jaune / ROUGEOLE
- Le vaccin antigrippal : EST un vaccin inactivé, associe 2 souche
paramyxovirus A et B, et c’est un vaccin injectable !!
- La vaccination antipolio oral : Recrute les IgA de la muqueuse
digestive !!!
IV-LES ANTICORPS :
Immunité passive immédiate.
Les anticorps peuvent être utilisés dans un double but :
- Thérapeutique : pour traiter un état pathologique (sérothérapie);
- Prophylactique : pour prévenir un état pathologique
(séroprophylaxie).
- Deux sources d’anticorps peuvent être utilisées :
- Les anticorps polyclonaux (homologues ou hétérologues).
- Les anticorps monoclonaux.
Immunothérapie 112
V-Indications thérapeutiques :
1-Séroprophylaxie :
- Infections à période d’incubation trop courte : tétanos, diphtérie,
rubéole,
- Absence de vaccin.
- Prématurés (réduire la mortalité par septicémie, le transfert
placentaire est pratiquement
- Négligeable jusqu’à la 32ème semaine de grossesse).
Immunothérapie 113
- Malades atteints de SIDA (diminuer la fréquence de certaines
infections opportunistes).
- Rage en cas de morsures faciales.
- Sujets contacts à haut risque (varicelle, hépatite B, CMV).
- Prévention du rejet de greffes (SAL)
- Eviter les chocs septiques (infections bactériennes).
2-Sérothérapie :
- Neutralisation de venins
- Allo immunisation anti D (anti-Rhésus).
- Déficits immunitaires (humoraux et cellulaires)
- Maladies auto-immunes
A-Anticorps monoclonaux
- Sont des molécules sécrétées par une cellule Immortalisée :
Hybridome.
- Sont Identiques aux anticorps naturels sur le plan structural.
- Se caractérisent par leur grande homogénéité.
- Un Hybridome est une cellule hybride :
- -Née de la fusion : d’une cellule issue d’une lignée continue
myélomateuse non sécrétante déficiente en TK (thymidine kinase
et HGPRT) + un lymphocyte B différencié sécrétant des anticorps
d’une seule spécificité.
- Héritant de ce fait des caractères parentaux (production
d’anticorps spécifiques et immortalité)
Immunothérapie 114
Indication thérapeutique :
VI-THERAPIE CELLULAIRE
La thérapie cellulaire est basée sur la réinjection de cellules humaines
manipulées ex-vivo (ingénierie cellulaire).
Immunothérapie 115
Les premières thérapies cellulaires sont représentées par la greffe de
cellules souches hématopoïétiques (CSH).
VII-IMMUNOTHERAPIE ANTI-ALLERGIQUE
La désensibilisation allergique qui consiste à administrer un allergène
sous forme d’extrait permettant d’inhiber la réponse Th2 et la production
d’IgE contre cet antigène.
- Utilisation : Tests cutanés /traitement antiallergique
L’administration de l’allergène se fait en augmentant progressivement la
dose de l’allergène.
Immunothérapie 116
purines et Exp : Méthotréxate (MTX) / Thiopurine
pyrimidines : (Azathioporine)
Les Site d’action : R-intra cytoplasmique, lesquels au
Glucocorticoïdes(GC) repos sont complexés aux protéines du choc
thermique (HSP90)
1- Effet anti inflammatoire : Se lie a l’HSP90
➔ libération ➔ activation de l’anéxine
➔ inhibe la phospholipase A2 ➔ blocage de
la formation de l’acide arachidonique
2- Effet immunosuppresseur : inhibe la
transcription des gènes de l’IL2 et du TNF
3- inhibition de la perméabilité vasculaire :
inhibe l’expression du
CMH II et des molécules d’adhésion (ICAM1,
ELAM1) au niveau des cellules endothéliales.
Ac polyclonaux Il s’agit de globulines anti-lymphocytaires (SAL)
obtenues après immunisation du cheval avec
des lymphocytes, utilisé dans le traitement
prophylactique du rejet de greffe
Ac monoclonaux : Ac anti CD3 (OKT3): effet immunosuppresseur
Immunothérapie 117