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AMELIORATION ET PROTECTION DES SOLS

 
OBJECTIF GENERAL NIVEAU : TERMINALE D
Connaître quelques techniques d'amélioration et de protection des sols
DUREE : 2 séances de 3H et 4 séances de 1H chacune
 
OBJECTIFS SPECIFIQUES TERMINAUXMATERIELS :
-Résultats d'expériences relatifs :
OST 1 : Citer les caractéristiques d'un sol fertile et d'un sol infertile *aux engrais
*aux amendements
OST 2 : Montrer l'intérêt de quelques techniques d'amélioration des sols
-Texte relatif aux techniques de protection des sols
OST 3 : Décrire quelques techniques de protection des sols
 
OST 4 : Montrer la relation entre l'exploitation rationnelle des sols et la
préservation de l'environnement.

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DEROULEMENT DE LA LECON
 
MOTIVATION PROBLEME PEDOLOGIQUE
 Un paysan cultive du maïs, chaque année sur la même parcelle de
terrain. La production est de plus en plus faible au fil des années. Il
laisse alors au repos la parcelle pendant deux ans avant de l’exploiter à
nouveau.

CONSTAT : L’homme peut améliorer la fertilité d’un sol COMMENT L’HOMME PEUT-IL AMELIORER LA
FERTILITE D'UN SOL?

OST/OSI ACTIVITES DU ACTIVITES DE CONTENU DU CAHIER DE L’ELEVE


PROFESSEUR L’ELEVE

COMMENT AMELIORE-T-ON LA FERTILITE D'UN SOL?


A partir du texte relatif à la mise au repos d’un sol suite à sa surexploitation, on constate que
l’homme peut améliorer la fertilité d’un sol.

On peut alors supposer que :

 Les sols possèdent des caractéristiques


 Certaines techniques permettent d’améliorer la fertilité des sols.
 Certaines techniques permettent de protéger les sols.

I- LES SOLS POSSEDENT-ILS DES CARACTERISTIQUES ?


1- Enquête

Le but de cette enquête est de déterminer les caractéristiques d’un sol fertile et d’un sol infertile.
Pour cela, nous, élèves de la Tle D1, avons mené une enquête le 20/05/2015 au près des agents des

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eaux et forêts et sur internet.

2- Résultats

Le sol est la partie superficielle de l’écorce terrestre à structure meuble, d’épaisseur variable
résultant de la transformation de la roche mère sous-jacente sous l’influence des facteurs
physiques, chimiques et biologiques. Le sol formé perd progressivement sa fertilité suite à son
exploitation.

Un sol fertile a une texture équilibrée et une structure organisée riche en humus et en sels
minéraux, avec une activité biologique intense. (document P1)

Il regroupe les caractéristiques suivantes :

 de bonnes propriétés physiques (aération, humidité, facilité de travail…),


 de bonnes propriétés chimiques (bon fonctionnement des mécanismes de fixation et
d’échanges de substances),
 de bonnes propriétés biologiques (vie microbienne intense participant activement à la
nutrition des plantes).
Un sol qui ne possède pas les caractéristiques ci-dessus est un sol infertile.

Un sol infertile a une texture non équilibrée et une structure non organisée, pauvre en humus et
en sels minéraux et possédant une faible activité biologique.

3- Analyse des résultats

Le sol fertile est propice à l’agriculture alors qu’un sol infertile est impropre à l’agriculture.

4- Conclusion
Effectivement les sols possèdent des caractéristiques.
 

II- CERTAINES TECHNIQUES PERMETTENT-ELLES D’AMELIORER LA FERTILITE DES SOLS  ?


 
A- LES APPORTS D’ENGRAIS 

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1- Présentation de l'expérience
Le but de cette expérience est de déterminer l’influence de l’engrais sur le rendement agricole.
Pour cela, traitons des échantillons de sol avec différents types d’engrais.
Un même sol est divisé en 4 parcelles A, B, C, D. On traite ces parcelles de la façon suivante :
A : Aucun traitement (parcelle témoin).
B : On apporte régulièrement de l’engrais chimique à la parcelle.
C : On apporte régulièrement de l’engrais organique à la parcelle.
D : On apporte régulièrement du calcium ou du magnésium à la parcelle.

Ensuite, on cultive du maïs sur ces parcelles au cours des années.


 
2- Résultats 
Les rendements (exprimés en quintaux/ha) obtenus sur ces parcelles sont consignés dans le tableau
ci-dessous :
ANNEES 2006 2007 2008 2009

Rendement de la parcelle A 15 10 5 2

Rendement de la parcelle B 30 29.5 31 30.5

Rendement de la parcelle C 31 30.3 30.5 30

Rendement de la parcelle D 29 30 29.5 31


DOCUMENT : TABLEAU DES RENDEMENTS DU MAIS SUR DIFFERENTES PARCELLES EN
FONCTION DES ANNEES
 
3- Analyse des résultats
Les rendements de la parcelle A chute au fil des années d’exploitation (de 15 à 2 qx/ha). Ces
rendements sont différents de ceux des parcelles ayant reçu soit de l’engrais (engrais chimique,
engrais organique…), soit des ions (calcium ou magnésium…).

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Les rendements des parcelles B, C et D traitées varient très peu.

4- Interprétation des résultats


Les plantes utilisent les sels minéraux disponibles dans le sol A au cours de la première année
d’exploitation, d’où le rendement élevé (15 Qx/ha). A partir de la 2ème année d’exploitation, le sol
s’appauvrit progressivement en sels minéraux, ce qui explique la baisse des rendements.
Les rendements sont élevés dans les autres parcelles car l’apport d’engrais chimique ou organiques
a permis d’améliorer la composition en sels minéraux des différentes parcelles.

L’apport d’engrais est une technique qui consiste à mettre à la disposition de la plante, des
éléments minéraux directement assimilables : c’est la fumure d’entretien. L’amélioration de la
composition du sol peut alors se faire grâce à l’apport de différents types d’engrais. Ce sont :
-La fumure minérale (ou engrais minéral ou engrais chimique) : c’est des engrais qui sont le
plus souvent apportés sous forme de sels minéraux exploités dans les gisements naturels ou
produits industriels. Ce sont les éléments chimiques minéraux mis à la disposition de la plante
et directement assimilables. Exemple : Engrais chimique de base NPK

-La fumure organique (ou engrais organique) : elle résulte de la minéralisation des éléments
dans le sol. Le plus important engrais organique est le fumier qui provient de la fermentation
de la litière des animaux, paille souillée, d’urine et d’excréments. Les engrais organiques sont
d’origines animales, végétales ou mixtes.

-Les engrais verts : c’est une culture de végétation à croissance rapide à incorporer au sol qui
la fait pousser, pour améliorer la fertilité. Le rôle de ces plantes vivantes, dépasse de
beaucoup celui d’une masse de matière organique à enfouir :
 Les engrais verts protègent et améliorent la structure des sols.
 Les engrais verts favorisent la nutrition des plantes : les légumineuses cultivées en engrais
vert enrichissent le sol en azote organique synthétisé par les rhizobiums au niveau de leurs
nodosités (DOC P11 : RELATION ENTRE LES PLANTES CULTIVEES ET LES ENGRAIS VERTS)

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 Les engrais verts peuvent améliorer la technique d’enfouissement des pailles en favorisant
leur humification, en fournissant aux microbes les sucres solubles et l’azote que ne peuvent
leur fournir les pailles (DOC P12: RELATION ENTRE LES PAILLES ET LES ENGRAIS VERTS).

Un engrais est une substance qui est destinée à fournir à la plante par l’intermédiaire du sol un ou
plusieurs éléments minéraux jugé (s) insuffisants dans le sol pour assurer sa nutrition.

5- Conclusion partielle

Les apports d’engrais participent à l’enrichissement du sol en éléments minéraux utiles à la plante.

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B- LES AMENDEMENTS

1- Présentation de l'expérience
Le but de cette expérience est de déterminer l’influence de l’amendement sur le rendement
agricole.
Pour cela, étudions l’effet d’une substance minérale sur deux sols (avec humus et sans humus)
Ainsi, prenons deux séries de bacs de végétation contenant des cultures nourries de solutions
nutritives :
 Le premier lot ne contient pas d’humus.
 Le deuxième lot est additionné d’humus par traitement de terreau, et débarrassé par de
nombreux lavages de toute substance minérale.
Les deux lots reçoivent des doses croissantes d’azote, et on mesure le rendement
correspondant à chaque dose.
 
2- Résultats (Document : COURBE DE RENDEMENT EN FONCTION DES DOSES
D’AZOTE)

COURBE I : RENDEMENT DU SOL SANS HUMUS.


COURBE II : RENDEMENT DU SOL AVEC HUMUS.

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3- Analyse des résultats
La COURBE I présente le rendement d’un sol sans humus en fonction des doses d’azote .Pour des
doses d’azote inférieures à 30 Kg/ha, le rendement augmente. A partir de 30 Kg/ha, le rendement
cesse de croître. Il diminue très vite avec l’augmentation des doses d’azote.

La COURBE II présente le rendement d’un sol avec humus en fonction des doses d’azote. Le
rendement augmente avec les doses croissantes d’azote jusqu’à 75Kg/ha. A partir de cette valeur
(75Kg/ha), le rendement se stabilise à environ 6.5 t/ha.

4- Interprétation des résultats


 RENDEMENT DU SOL SANS HUMUS : Sans humus une dose importante d’azote devient
toxique pour la plante, d’où la baisse du rendement. La dose d'azote correspondant à 30
Kg/ha représente le seuil de toxicité.

 RENDEMENT DU SOL AVEC HUMUS : Avec humus les doses d’azote sont mieux utilisées
par les plantes. L’humus contribue à éliminer la toxicité de l’azote utilisé à forte dose.
Les rendements augmentent progressivement car l’humus contient des activateurs de
croissance qui stimulent la nutrition minérale des plantes et la synthèse de leur
protéine. A partir de 75Kg/ha, les plantes tolèrent les doses élevées d’azote : c’est la
zone de tolérance.

Les doses de 30Kg/ha et de 75 Kg/ha d’azote constituent les doses optimales d’azote car
elles permettent d’obtenir les meilleurs rendements.
L’humus favorise l’activité des micro-organismes car il constitue le support puis l’aliment de
la faune et la flore du sol. L’humus ou plus généralement les matières organiques constituent
la base de la fertilité et de la conservation des sols. L’humus favorise la croissance des plantes
par :
- l’incorporation des éléments minéraux libérés par sa minéralisation
- l’action directe des activateurs de croissance sur la physiologie des plantes.

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L’amélioration du rendement des sols permet une bonne productivité des cultures. La
fertilisation ou amélioration de la fertilité d’un sol consiste non seulement à fournir au sol des
éléments nutritifs mais aussi à veiller sur le bon fonctionnement des cycles biologiques. Cette
fertilisation du sol va se faire grâce aux amendements.

Les amendements consistent à incorporer des substances au sol pour améliorer à la fois ses
propriétés physiques, chimiques et biologiques

Les amendements sont des corrections du sol par amélioration de ses propriétés physiques
(porosité, perméabilité, rétention en eau…), de ses propriétés chimiques (pH, enrichissement
du complexe adsorbant argilo-humique) et de ses propriétés biologiques (activités des micro-
organismes, des vers de terre etc…).

On distingue différentes formes d’amendement des sols sont :

 les amendements humiques qui sont caractérisés par l’enfouissement de débris végétaux
donc par apport en éléments fertilisants au sol (humus). Les amendements humiques ou
humifères servent de support et d’aliments aux microorganismes et sont la source de
l’humus et des colloïdes organiques du sol.
L’humus favorise la croissance des plantes non seulement par les éléments libérés par sa
minéralisation mais encore par l’action directe sur la physiologie de la plante et enfin par les
activateurs de croissance agissant à très faibles doses.
L’humus est une source organique variée, de couleur brune et noirâtre, de composition
chimique mal définie, qui résulte de la décomposition de matière organique d’origine
exclusivement végétale (fumiers, paille, déchets de récolte) sous l’action des
microorganismes du sol et des vers de terre.

 
Les matières organiques sont des amendements c'est-à-dire des substances qui, dans le sol,
améliorent à la fois les propriétés physiques, chimiques et biologiques :

 Amélioration des propriétés physiques : les matières organiques rendent la structure du sol
plus perméable à l’eau et à l’air et plus stable. Elles favorisent la granulation de la structure
des sols lourds (compact, argileux) comme celles des sols légers (sols sableux). (DOC P4 : BON
ETAT PHYSIQUE)

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 Amélioration des propriétés chimiques : les matières organiques favorisent l’alimentation
minérale des plantes. Une légère acidité due à la décomposition des matières organiques et à
la présence des acides humiques, favorise la dissolution de minéraux peu assimilables, tels
que les phosphates et le fer :
- la minéralisation des matières organiques jeunes et de l’humus stable est une source continue
d’éléments minéraux assimilables par la plante.
- L’humus étant un colloïde, il augmente le pouvoir adsorbant du sol : la fixation des ions
échangeables apportés par les fertilisants est améliorée.
- Le CO2 issu des décompositions organiques et les acides humiques attaquent les sels
minéraux, notamment les phosphates, les rendant assimilables : l’alimentation des plantes est
améliorée (DOC P7: BON ETAT CHIMIQUE).

 
 Amélioration des propriétés biologiques : les matières organiques servent de support et
d’aliments aux microorganismes :

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 Les matières jeunes apportent les sucres et les matières azotées nécessaires aux microbes.
 Les matières organiques sont l’aliment des vers de terre dont le rôle sur la structure et
l’aération du sol est capital.
 Les matières organiques favorisent l’activité des bactéries aérobies, utiles à la
minéralisation.
(DOC P10 : BON ETAT BIOLOGIQUE)

 Les amendements calcaires qui assurent l’enrichissement en Ca++ des sols déficients en ces
éléments (Exemple : les sols acides).
Les amendements calcaires ont pour rôle de régulariser l’état ionique du sol et du complexe
argilo-humique, créant ainsi un milieu favorable à l’activité biologique et à la nutrition des
plantes. Les amendements calcaires sont associés aux amendements magnésiens car ils ont
tous deux des actions voisines.

Le calcium et le magnésium sont des aliments pour les plantes. L’absence ou la rareté de ces
substances a des effets négatifs sur les états physiques (P5), chimiques (P5) et biologiques (P8)
des sols. Présents en quantité suffisante sur le complexe argilo-humique et dans le sol, le
calcium et le magnésium améliorent à la fois les propriétés physiques, chimiques et
biologiques du sol :

 Action sur les propriétés physiques : les ions Ca++ et Mg++ prennent sur le complexe
adsorbant, la place des ions H+. Ils floculent l’argile et l’humus d’une manière plus énergique ;
la structure devient grumeleuse, perméable à l’eau et à l’air et plus stable c’est-à-dire
résistante à la dispersion par l’eau. Le travail de la terre est facilité, les racines se ramifient
davantage et descendent plus profondément dans le sol. L’humus formé en présence de
calcium est abondant et composé de grosses molécules colloïdales capables de cimenter les

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agrégats (DOC P3 : BON ETAT PHYSIQUE DU SOL).

 Action sur les propriétés chimiques : les ions Ca++ servent de « monnaie d’échange »contre
les ions K+ apportés par les fertilisants. Ces ions peuvent ainsi se fixer facilement sur le
complexe adsorbant. Les ions (H2PO4-, NO3-, Cl-, SO4--) peuvent se fixer sur le complexe
adsorbant par l’intermédiaire des ions Ca++ (formant le pont calcique). Le calcium régularise le
pH et corrige l’acidité du sol, ce qui améliore l’absorption des éléments minéraux par les
racines des plantes (DOC P6 : BON ETAT CHIMIQUE DU SOL).

 Action sur les propriétés biologiques : la bonne aération et l’humidité modérée, la présence
de calcium et de magnésium, l’acidité peu élevée accélèrent la décomposition des matières
organiques, augmentent leur humification et activent leur minéralisation. Les rhizobium
vivant en symbiose avec les légumineuses se multiplient et deviennent plus actifs. Ces
bactéries favorisent la nitrification c'est-à-dire transforment l’azote organique en azote
minéral. (DOC P9 : BON ETAT BIOLOGIQUE DU SOL).

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5- Conclusion partielle
Les amendements calcaires et humifères améliorent les propriétés physiques, chimiques et
biologiques des sols.

C- Conclusion

Effectivement, certaines techniques permettent d’améliorer la fertilité des sols.

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II. CERTAINES TECHNIQUES PERMETTENT-ELLES DE PROTEGER LES SOLS  ?
1- Présentation du Texte

Le paillage des surfaces à protéger ainsi que les pratiques de jachère et d’assolement présentent de
nombreux avantages pour tous les sols agricoles.

Extrait de SVT 3e, Collection Savanes et Forêts, p.127

Le texte parle de quelques techniques permettant de protéger les sols.

2 – Résultats

Les techniques de protection des sols sont :

 Le paillage
 L’assolement
 La jachère

3 – Analyse des résultats


Ces techniques de protection des sols permettent aussi d’améliorer leur fertilité.

4- Interprétation des résultats


La lutte contre la dégradation des sols s’effectue grâce à plusieurs techniques. Ce sont :

-Le paillage : on recouvre la terre à cultiver ou portant déjà des cultures de pailles pour
l’enrichir et la protéger contre l’insolation et les intempéries.

-La jachère : elle consiste à laisser le sol au repos après une récolte pendant un certain temps
afin qu’il reconstitue naturellement sa réserve minérale. Elle permet de reconstituer la flore et
la faune et de rétablir aussi l’équilibre de l’écosystème.

-L’assolement ou rotation des cultures : c’est l’alternance des cultures sur un sol dans le but
d’assurer la conservation et la fertilité du sol.

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En plus nous avons :

-Les plantes de couverture : ce sont des végétaux convenablement choisis qu’on met dans les
interlignes d’une culture arbustive en vue d’assurer la couverture du sol de façon à ne pas
laisser celui-ci se dénuder ou se dégrader. Elle permet aussi de reconstituer la flore et la faune
et de rétablir l’équilibre de l’écosystème.

-Le terrassement : il consiste à creuser un terrain lorsque celui-ci est en pente permettant
d’obtenir des terrains plats adaptés aux cultures. On réalise ainsi des cultures en terrasse.

La pratique de la culture intensive permet une gestion rationnelle des terres cultivables.
Toutes ces pratiques permettent de préserver l’environnement.

La préservation de l’environnement ‘st la protection de l’environnement contre sa


dégradation grâce à des techniques de protection.

5- Conclusion

Effectivement, certaines techniques permettent de protéger les sols contre leur dégradation.

CONCLUSION GENERALE

Certaines techniques permettent d’améliorer la fertilité des sols et de les protéger contre les agents
de la dégradation (DOC P13 : TABLEAU DE QUELQUES TECHNIQUES D’AMELIORATION ET DE
PROTECTION DES SOLS ET LEURS INTERETS).

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