NF DTU 20.1 P3
Juillet 2020
P 10-202-3
Travaux de bâtiment
Ouvrages en maçonnerie de petits éléments
Parois et murs - Partie 3 : Dispositions constructives minimales
Building works - Small mansonry unit walls - Partitions and walls - Part 3 :
Design rules and minimum constructive standarts
Bauarbeiten - Kleinelementmauerwerk - Wändend Aussenwände - Teil 3 :
Berechnungsregeln und Mindestfestlegungen für den Bau
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR en juin
2020.
Remplace la norme homologuée NF DTU 20.1 P3, d'octobre 2008 et son
amendement A1, de juillet 2012.
Correspondance
À la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux
internationaux ou européens traitant du même sujet.
Analyse
Le présent document s'applique pour les bâtiments conçus pour être isolés
thermiquement par l'intérieur, par l'extérieur ou à isolation thermique répartie.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : bâtiment, maçonnerie, façade, mur, paroi,
exposition, action des intempéries, classement, choix, résistance aux intempéries,
étanchéité à l'eau, isolation, épaisseur, matériau composé, béton, pierre naturelle,
brique, bloc en béton, joint de dilatation, caractéristique de construction,
soubassement, calcul, protection, condensation, résistance à la compression,
résistance au cisaillement, résistance à la flexion, dimension, limite, vérification.
Modifications
Par rapport aux documents remplacés, révision de la norme pour suppression de la
partie 4 par fusion avec les parties P1-1 et P3.
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Sommaire
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5.2.1 Murs de catégorie 3
5.2.2 Murs de catégorie 2
5.2.3 Murs de catégorie 1
5.2.4 Partie hors sol des maçonneries de soubassement
6 Règles de calcul pour éviter les condensations dans l'épaisseur des murs
6.1 Préambule
6.2 Domaine d'application
6.3 Énoncé des exigences
6.4 Règles permettant de satisfaire ces exigences
6.4.1 Condensation sur la face intérieure de l'isolant
6.4.2 Condensation dans l'épaisseur de l'isolant
6.4.2.1 Classification des locaux en fonction de leur hygrométrie
6.4.2.2 Règles propres aux divers types de locaux
6.4.2.2.1 Locaux à faible ou moyenne hygrométrie
6.4.2.2.2 Locaux à forte hygrométrie
6.4.2.2.3 Locaux à très forte hygrométrie
6.4.3 Condensation sur la face intérieure de la paroi extérieure en maçonnerie
6.4.3.1 Cas des parois extérieures à forte résistance thermique
6.4.3.2 Cas des parois extérieures à faible résistance thermique
6.4.3.2.1 Limitation du flux de vapeur
6.4.3.2.2 Évacuation de l'eau de fusion
6.4.4 Application aux murs courants
6.4.4.1 Valeurs utiles de résistance à la diffusion ou de perméabilité à la vapeur
7 Règles de dimensionnement mécanique des maçonneries
7.1 Base de calcul
7.2 Propriétés et caractéristiques des éléments constitutifs de la maçonnerie
7.2.1 Résistance à la compression de l'élément de maçonnerie
7.2.2 Résistance à la compression du mortier
7.2.3 Résistance à la compression du béton de remplissage
7.2.4 Résistance à la traction des aciers d'armature
7.3 Propriétés et caractéristiques des maçonneries
7.3.1 Résistance caractéristique à la compression de la maçonnerie
7.3.1.1 Cas général
7.3.1.2 Cas des maçonneries de blocs de coffrage
7.3.2 Résistance caractéristique au cisaillement de la maçonnerie
7.3.3 Résistance caractéristique à la flexion de la maçonnerie
7.3.4 Résistance caractéristique et résistance de calcul
7.3.5 Loi de comportement de la maçonnerie
7.4 Analyse structurale
7.4.1 Hauteur effective de la maçonnerie
7.4.2 Conditions d'élancement
7.4.3 Calcul du moment fléchissant
7.5 Dimensionnement à l'État-Limite Ultime
7.5.1 Vérification des murs de maçonnerie soumis principalement à un chargement vertical réparti
7.5.2 Vérification des murs chargés verticalement et soumis à un chargement latéral
7.5.3 Vérification des murs de maçonnerie soumis à un chargement vertical concentré
7.5.4 Vérification des murs soumis à un cisaillement
7.5.5 Vérification des murs faiblement chargés verticalement et soumis à un chargement latéral
7.5.6 Vérification d'un mur double
7.5.6.1 Méthode générale
7.5.6.2 Dispositions forfaitaires
7.5.7 Vérification des murs de contreventement en maçonnerie de blocs de coffrage
7.5.7.1 Vérification en flexion vis-à-vis du basculement du mur (Vérification n°1)
7.5.7.2 Justification selon un plan de cisaillement vertical pour la résistance au contreventement
(Vérification n°2)
7.5.7.3 Justification selon un plan de cisaillement horizontal pour la résistance au contreventement
(Vérification n°3)
Annexe A (informative) Méthode de vérification simplifiée des murs de maçonnerie soumis à un
chargement latéral
Annexe B (informative) Méthode optimisée de vérification des murs de contreventement en
maçonnerie de blocs de coffrage en béton
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B.1 Vérification en flexion vis-à-vis du basculement du mur
B.2 Vérification du monolithisme en section courante selon un plan de cisaillement vertical
B.3 Vérification de la surface de reprise en pieds du mur et en partie courante selon un plan de
cisaillement horizontal
Annexe C (normative) Conception des ouvrages annexes associés aux maçonneries enterrées :
réseaux de collecte des eaux de surface et réseaux de drainage
C.1 Objet
C.2 Termes et définitions
C.3 Étude préalable
C.4 Prescriptions générales
C.4.1 Topographie du terrain
C.4.2 Zone d'infiltration de l'eau de pluie
C.4.3 Repérage des réseaux
C.5 Prescriptions relatives aux réseaux de collecte des eaux pluviales
C.5.1 Réseaux d'eaux pluviales et de drainage
C.5.2 Prescriptions relatives à la collecte des eaux de toitures
C.5.3 Prescriptions relatives à la collecte des eaux de ruissellement
C.6 Conception des réseaux de drainage
C.6.1 Drainage périphérique et tranchées drainantes et avaloires
C.6.1.1 Généralités
C.6.1.2 Drain
C.6.1.3 Élément filtrant, séparatif et drainant
C.6.1.4 Autres solutions
C.6.2 Prescriptions complémentaires relatives aux drainages périphériques de bâtiments
C.6.2.1 Généralités
C.6.2.2 Positionnement du drainage périphérique par rapport aux fondations
C.6.2.3 Changement de direction, raccordements de deux drains, accès pour inspection et curage
C.6.2.4 Drainage en limite de propriété
C.6.2.5 Drainage intérieur et drainage sous dallage
C.6.3 Prescriptions complémentaires relatives au drainage
C.6.3.1 Distances entre drains
C.6.3.2 Profondeur de la tranchée drainante
C.7 Évacuation des eaux collectées
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M PALLIX CTMNC
MME PANI CTMNC
M PAWLONSKI EURL PAWLONSKI
M PILLARD EGF.BTP
M PORTE XELLA THERMOPIERRE
M POSSÉMÉ LE BATIMENT ASSOCIÉ
M POTRON CAPEB
M ROSIER VICAT LIANTS SPÉCIAUX
M SAKJI CSTB
M SARI CTMNC
M SIX SA BEKAERT
M STEFANOU ECOLE DES PONTS PARIS TECH
MME TANCOGNE-DEJEAN ATILH
M TEDESCHI CESA
M TROTON CAMPENON BERNARD REGIONS
M TRUCHE FIMUREX (APA - ASSO PROF ARMATURIERS)
M VOIGNIER UBD STUDIO
M WAGNER BNIB
M YVARS BOUYER LEROUX STRUCTURE
M ZOCCOLI RUBEROID
M ZUMBIEHL WIENERBERGER
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Avant-propos particulier
Les nombreux schémas illustrant ce document sont destinés à faciliter la compréhension du texte. Ils constituent des
exemples non exclusifs et non exhaustifs de réalisation des ouvrages auxquels ils se rapportent.
Les fonctions que les parois et murs traditionnels en maçonnerie ont à assurer dans un bâtiment d'usage courant
concernent principalement :
la stabilité mécanique sous les sollicitations normales provenant des charges appliquées ou des déformations
imposées par les phénomènes thermiques, climatiques et de retrait ;
la sécurité en cas d'incendie et, le cas échéant, d'autres sollicitations exceptionnelles ;
l'étanchéité à la pluie ;
une contribution à la satisfaction des exigences hygrothermiques et acoustiques ;
le cas échéant, l'aspect extérieur et/ou intérieur de la construction.
En ce qui concerne la stabilité mécanique et la sécurité sous les sollicitations exceptionnelles, le cahier des clauses
techniques types du NF DTU 20.1 P1-1 relatif aux travaux de maçonnerie s'applique. Des dispositions
complémentaires peuvent être nécessaires.
Se référer en outre :
aux indications du présent document pour le calcul et les dispositions constructives minimales des murs ;
aux Règles de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé ;
aux Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions ;
au NF DTU 20.12 pour la conception des murs destinés à être associés à une toiture-terrasse ou toiture inclinée
avec plancher en béton armé ou béton précontraint, relatif à la conception du gros oeuvre en maçonnerie des
toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité.
La sécurité en cas d'incendie est à apprécier, selon la destination des ouvrages, en fonction des dispositions
réglementaires en vigueur.
La satisfaction de l'exigence relative à l'étanchéité à la pluie, à la neige fondante et à l'air est à examiner tant en partie
courante qu'aux points singuliers des parois et murs.
Le sujet de l'étanchéité à la pluie en partie courante est traité dans le présent document.
L'étanchéité à l'air est à examiner, en particulier pour les murs doubles, y compris les murs avec bardage. Dans le cas
de ces murs, le problème se trouve, en effet, reporté :
d'une part, au niveau de la paroi intérieure lorsque la paroi extérieure est organisée, pour d'autres raisons, de
façon telle qu'elle ne peut assurer cette fonction (par exemple, mise en communication avec l'extérieur en vue du
rejet des eaux d'infiltration dans le cas des murs de type III) ;
d'autre part, aux liaisons de la paroi intérieure avec les autres ouvrages (baies, refends, planchers, coffres de
volets roulants, incorporations électriques, etc.), et ne peut donc être traité de façon complète dans le cadre du
présent document.
Pour l'étanchéité au raccordement des murs avec les menuiseries, se référer au cahier des clauses techniques types
(CCT) des NF DTU des ouvrages correspondant.
NOTE 1
L'incidence du non remplissage des joints verticaux sur l'étanchéité à l'air des maçonneries est traitée dans le
NF DTU 20.1 P1-1 .
Les exigences relatives à l'hygrométrie et à l'acoustique dépendent de la destination du bâtiment ; elles font, par
ailleurs, intervenir d'autres éléments que les seules parois en maçonnerie et ne peuvent être traitées de façon
complète dans le cadre du présent document.
Pour le calcul des caractéristiques thermiques des parois, se reporter aux « Règles Th-U ».
Les règles destinées à prévenir les risques de condensation dans les parois extérieures comportant une isolation
thermique rapportée sur leur face interne font l'objet de l'Article 5 .
En ce qui concerne les parements, se référer :
au NF DTU 20.1 P1-1 pour les maçonneries apparentes ;
aux NF DTU spécifiques au type de finition rapportée pour les maçonneries protégées par un enduit, un
revêtement ou un bardage traditionnel : NF DTU 26.1 « Travaux d'enduits de mortiers » ; NF DTU 25.1 « Enduits
intérieurs en plâtre » ; NF DTU 55.2 « Revêtements muraux attachés en pierre mince ».
NOTE 2
L'attention du Maître d'OEuvre est attirée sur le fait que le parement extérieur n'a pas seulement un rôle
esthétique ; il assume, la plupart du temps, une fonction importante dans la résistance à la pénétration de l'eau
de pluie ; ce parement étant directement exposé au choc thermique, les dispositions qui tendent à accentuer ce
choc thermique sont à proscrire : à cet égard, les revêtements de couleurs foncées sont à éviter pour les
façades ensoleillées.
En règle générale, les murs en maçonneries doivent recevoir, en partie supérieure, une protection contre la pluie.
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Le phénomène de fissuration des maçonneries provient souvent, dans le cas d'association de maçonneries au béton
armé, des dilatations et retraits différentiels. Il peut se produire indépendamment du respect des règles de conception
et d'exécution élaborées dans le présent document. Il ne présente, en général, pas de caractère de gravité dans la
mesure où l'ouvrage n'est pas rendu impropre à sa destination.
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Avant-propos
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits de
propriété industrielle ou de droits analogues. AFNOR ne saurait être tenu pour responsable de ne pas avoir identifié de
tels droits de propriété et averti de leur existence.
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1 Domaine d'application
Ce document s'applique pour les bâtiments conçus pour être isolés thermiquement par l'intérieur, par l'extérieur ou à
isolation thermique répartie.
Il s'applique aux ouvrages courants de parois et murs de façade de bâtiments en maçonnerie de petits éléments dont
l'exécution est traitée par le NF DTU 20.1 P1-1 .
Il définit :
les types et les épaisseurs de maçonnerie de petits éléments pour façades de bâtiments en tenant compte de
l'exposition de ces façades à la pluie et au vent et du choix de la position de l'isolation thermique ;
les dispositions techniques ayant une influence sur l'aspect du projet (positions et espacements des joints de
construction, dispositions sur les ouvrages saillants en béton, etc.) ;
le dimensionnement structurel des ouvrages, avec des méthodes issues de la NF EN 1996-1-1 ou la NF EN
1996-3 et leurs Annexes Nationales et adaptées aux maçonneries traditionnelles en France ;
le calcul des maçonneries et leurs habillages pour éviter les condensations dans l'épaisseur des murs à isolation
thermique rapportée sur leur face intérieure ;
la nécessité de définir un drainage.
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2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les références
datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document de référence
s'applique (y compris les éventuels amendements).
NF B 10-601 ,
Produits de carrière - Pierres naturelles - Prescriptions générales d'emploi des pierres naturelles (indice de classement
: B10-601).
NF DTU 14.1 ,
Travaux de bâtiment - Travaux de cuvelage (indice de classement : P11-221).
NF DTU 20.1 P1-1 ,
Travaux de bâtiment - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 1-1 : Cahier des Clauses
Techniques types (indice de classement : P10-202-1-1).
NF DTU 20.1 P1-2 ,
Travaux de bâtiment - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 1-2 : Critères de choix des
matériaux (indice de classement : P10-202-1-2).
NF DTU 20.12 ,
Maçonnerie des toitures et d'étanchéité - Gros oeuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement
d'étanchéité (indice de classement : P10-203).
NF DTU 25.1 ,
Travaux de bâtiment - Enduits intérieurs en plâtre (indice de classement : P71-201).
NF DTU 26.1 ,
Travaux de bâtiment - Travaux d'enduits de mortiers (indice de classement : P15-201).
NF DTU 55.2 ,
Travaux de bâtiment - Revêtements muraux attachés en pierre mince (indice de classement : P65-202).
NF EN 206/CN ,
Béton - Spécification, performance, production et conformité - Complément national à la NF EN 206 (indice de
classement : P18-325/CN).
NF EN 772-1 ,
Méthodes d'essai des éléments de maçonnerie - Partie 1 : Détermination de la résistance à la compression (indice de
classement : P12-101).
NF EN 772-11,
Méthodes d'essai des éléments de maçonnerie - Partie 11 : Détermination de l'absorption de l'eau par capillarité des
éléments de maçonnerie en béton de granulats, béton cellulaire autoclavé en pierre reconstituée et naturelle et du taux
initial d'absorption d'eau des éléments de maçonnerie en terre cuite (indice de classement : P12-111).
NF EN 1015-11,
Méthodes d'essai des mortiers pour maçonnerie - Partie 11 : Détermination de la résistance en flexion et en
compression du mortier durci (indice de classement : P12-311).
NF EN 1052-1 ,
Méthodes d'essai de la maçonnerie - Partie 1 : Détermination de la résistance à la compression (indice de classement
: P12-701).
NF EN 1052-2,
Méthodes d'essai de la maçonnerie - Partie 2 : Détermination de la résistance à la flexion (indice de classement : P12-
702-2).
NF EN 1052-3,
Méthodes d'essai de la maçonnerie - Partie 3 : Détermination de la résistance initiale au cisaillement (indice de
classement : P12-703).
NF EN 1052-4,
Méthodes d'essai de la maçonnerie - Partie 4 : Détermination de la résistance au cisaillement, en tenant compte de la
couche de coupure de capillarité (indice de classement : P12-704).
NF EN 1990
- Eurocode - Bases de calcul des structures et son Annexe Nationale NF EN 1990/NA (indice de classement : P06-
100-1/NA).
NF EN 1991
- Eurocode 1 - Actions sur les structures) et ses Annexes Nationales (indice de classement : P06-001/NA).
NF EN 1992-1-1
- Eurocode 2 - Calcul des structures en béton - Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments et son
Annexe Nationale NF EN 1992-1-1/NA (indice de classement : P18-711-1/NA).
NF EN 1996-1-1
- Eurocode 6 - Calcul des ouvrages en maçonnerie - Partie 1-1 : Règles générales pour ouvrages en maçonnerie
armée et non armée et son Annexe Nationale NF EN 1996-1-1/NA (indice de classement : P10-611-1/NA).
NF EN 1996-3
- Eurocode 6 - Calcul des ouvrages en maçonnerie - Partie 3 : Méthodes de calcul simplifiées pour les ouvrages en
maçonnerie non armée et son Annexe Nationale NF EN 1996-3/NA (indice de classement : P10-630/NA).
NF EN 16323 ,
Glossaire de termes techniques des eaux résiduaires (indice de classement : P16-601).
Règles Th-U (fascicule 4/5) :
Parois opaques - Calculs des caractéristiques thermiques des parois opaques.
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3.2 Éléments pris en compte dans la définition de l'exposition des murs à la pluie et au vent
Il appartient au concepteur d'apprécier l'exposition des murs à la pluie et au vent en fonction de sa connaissance du
climat.
Pour définir l'exposition des murs à la pluie et au vent, trois paramètres sont à considérer :
la situation de la construction (3.2.1 ) ;
la hauteur de la paroi au-dessus du sol (3.2.2 ) ;
la présence ou l'absence d'une protection contre le vent (3.2.3 ).
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NOTE
La Figure 1 en donne un exemple ; sur cette figure, H et H' désignent les hauteurs au-dessus du sol à prendre
en compte pour deux logements situés au même niveau de deux immeubles identiques dont l'un est situé à
proximité d'une dénivellation et l'autre, au contraire, en est éloigné d'une distance supérieure à deux fois la
dénivellation.
3.2.3 Présence ou absence d'une protection contre le vent et la pluie (effet de masque)
Les façades sont classées en trois catégories :
les façades abritées ;
les façades non abritées ;
les façades en front de mer.
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3.3.1 Définition des types de murs isolés par l'intérieur ou à isolation répartie
Quatre types de murs sont distingués, classés de I à IV, selon l'efficacité du mur et/ou du complexe d'isolation intérieur.
L'efficacité des parois ainsi classée est croissante.
3.3.1.1 Mur de type I
Le principe du mur de type I repose sur le fait qu'il n'existe aucun dispositif permettant de s'opposer au cheminement,
jusqu'au parement intérieur du mur, d'une infiltration accidentelle d'eau de pluie atteignant éventuellement la
maçonnerie. L'étanchéité à l'eau est donc liée directement à la susceptibilité de la paroi d'absorber l'eau ; la
conservation de la fonction d'étanchéité dépend directement de la conservation du bon état de la paroi en maçonnerie
elle-même.
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Un mur du type I est un mur sans revêtement étanche sur son parement extérieur et sans coupure de capillarité dans
son épaisseur.
C'est le cas, par exemple, pour les murs dans lesquels la paroi en maçonnerie reste apparente (Figure 5 ) ou est
complétée :
côté extérieur par un enduit ou un revêtement adhérent (Figure 6 ) :
soit non totalement imperméable par lui-même ;
soit dont l'imperméabilité risque d'être affectée par une fissuration accidentelle de la paroi en maçonnerie;
côté intérieur par un enduit, un revêtement ou par un matériau isolant, imputrescible hydrophile directement
appliqué ou projeté, ou encore, par un matériau isolant imputrescible hydrophile remplissant l'intervalle entre la
paroi de maçonnerie et une cloison de doublage.
Côté extérieur, les revêtements adhérents répondant notamment à cette définition sont :
les revêtements muraux collés ;
les enduits, avec ou sans couche de finition par revêtement organique épais.
NOTE
À titre indicatif, sont considérés comme hydrophiles les enduits au plâtre, tous les isolants en vrac, certaines
mousses injectées in situ, etc. ; à l'inverse, sont considérés comme non hydrophiles la plupart des isolants en
panneaux (laines minérales, plastiques alvéolaires, etc.).
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Suivant le mode de réalisation de cette coupure de capillarité, le type II se divise en deux catégories, les murs de type
IIa et les murs de type IIb.
3.3.1.2.1 Mur de type IIa
Dans ce type de mur, la coupure de capillarité est constituée par des panneaux isolants non hydrophiles.
NOTE
À titre indicatif, appartiennent à cette catégorie la plupart des panneaux isolants en polystyrène expansé,
mousse de polyuréthanne rigide, en laines minérales.
Les murs du type IIa sont donc des murs qui, du côté extérieur, ont une conception identique à celle du type I, mais
dans lesquels la paroi de maçonnerie est complétée, du côté intérieur :
soit par un complexe de doublage comportant un isolant non hydrophile, fixé (en général par points) sur la face
interne de la paroi en maçonnerie (Figure 7 ) ;
soit par un isolant non hydrophile, placé en sandwich entre la paroi en maçonnerie et une cloison de doublage,
maçonnée ou sèche, dans le cas où aucune précaution particulière n'est prise pour empêcher le contact entre
l'isolant et la face interne de la paroi en maçonnerie.
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3.3.1.3 Mur de type III
Le principe du mur du type III est basé sur le fait que, compte tenu de conditions d'exposition particulièrement sévères,
il est possible que l'eau qui s'infiltre à travers la paroi extérieure puisse ne pas être absorbée en totalité par les zones
non saturées de la paroi, et qu'une certaine quantité d'eau puisse parvenir à la base de la lame d'air. Toutefois, ne pas
oublier que les dispositifs de collecte et d'évacuation des eaux sont conçus pour ne rejeter vers l'extérieur qu'une
quantité limitée d'eau.
Les murs du type III sont des murs dans lesquels la paroi extérieure en maçonnerie, non protégée par un revêtement
étanche, est doublée par une seconde paroi séparée de la première par une lame d'air continue, à la base de laquelle
sont prévus des dispositifs de collecte et d'évacuation vers l'extérieur des eaux d'infiltration éventuelles.
Un mur de type III diffère d'un mur de type IIb par l'ajout du dispositif de collecte et d'évacuation. Ce dispositif peut être
réalisé avec un système étanche formant une gouttière, et rejetant vers l'extérieur des eaux collectées au moyen
d'exutoires (Figure 9 ) ou d'espaces ménagés entre deux éléments pour des maçonneries apparentes.
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maçonneries isolées par l'intérieur ou à isolation répartie visées par les Tableaux 1 et 2 ;
maçonneries isolées par l'extérieur visées par le Tableau 3 .
Pour certains ouvrages, comme par exemple des bâtiments à usage industriel ou agricole, des garages, les
prescriptions précédentes peuvent être adaptées et réduites afin de tenir compte d'une exigence moindre concernant
l'étanchéité à l'eau de pluie. Le Maître d'Ouvrage peut préciser dans les Documents Particuliers du Marché, qu'il est
possible de choisir un type de mur de type I, à condition d'accepter notamment des taches d'humidité sur la face
intérieure de la paroi maçonnée. Cette possibilité n'est cependant possible que dans les cas suivants :
les situations de la construction admises sont les situations a), b), c) et d) (cf. 3.2.1 ), hors front de mer ;
les parois ont une partie supérieure qui se situe au maximum à 12 m au-dessus du sol ;
les maçonneries doivent être réalisées avec des éléments destinés à rester apparents.
Les épaisseurs des parois sont indiquées au 3.5.1 et les dispositions spécifiques de récupération des eaux en pied de
mur sont illustrées en Figure 15 .
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3.6.3 Murs composites en briques pleines (ou perforées) et briques creuses (ou briques de terre cuite à
perforations verticales), blocs pleins en béton destinés à rester apparents et blocs creux en béton
Ces parois ne peuvent pas être utilisées pour la réalisation de murs de construction de plus de 6 m de haut (hors
pointe de pignon).
Les conditions d'utilisation sont les mêmes que pour les murs de maçonneries isolés par l'intérieur ou à isolation
répartie destinées à être enduites (Figures 17 et 18 ).
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30 m à 35 m dans les régions de l'Est, les Alpes et le Massif Central ;
40 m dans la région parisienne et les régions du Nord ;
50 m dans les régions de l'Ouest.
Lorsque le support des planchers en béton armé est constitué par des panneaux de maçonnerie, ces panneaux n'ont
en général pas une déformabilité suffisante, et il en résulte dans les maçonneries des sollicitations de traction et de
cisaillement (le problème est d'ailleurs sensiblement le même lorsque des panneaux en maçonnerie viennent en
remplissage d'une ossature porteuse en béton armé). C'est la raison pour laquelle les distances entre joints de
fractionnement doivent être réduites dans le cas où les murs sont en maçonnerie.
Lorsque les ouvrages surmontant le plancher en béton armé de la toiture ont une résistance thermique inférieure à
celle qui figure dans le NF DTU 20.12 , il est nécessaire de recouper le gros oeuvre de la toiture et les maçonneries
porteuses dans la hauteur du dernier étage par des joints supplémentaires, appelés « joints diapason », et prévus de
telle sorte que la distance entre ces joints successifs ne dépasse pas 20 m (Figures 23 et 24 ).
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4.2.2 Maçonneries de remplissage
Dans les constructions à façades en maçonnerie de remplissage, les joints de dilatation et de retrait intéressent toute
la structure ; l'espacement maximal entre joints est de :
20 m dans les départements voisins de la Méditerranée (régions sèches à forte opposition de température) ;
25 m dans les régions de l'Est, les Alpes, les Pyrénées et le Massif Central ;
30 m dans la région parisienne et les régions du Nord ;
35 m dans les régions de l'Ouest (régions humides et tempérées).
NOTE 1
Pour les bâtiments ayant une ossature complète en béton armé reposant sur des supports normalement
flexibles (ce qui est le cas des poteaux courants en béton armé non bloqués par des remplissages), les
distances maximales entre joints de la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale sont applicables, à savoir :
25 m dans les départements voisins de la Méditerranée (régions sèches à forte opposition de température)
;
30 m à 35 m dans les régions de l'Est, les Alpes et le Massif Central ;
40 m dans la région parisienne et les régions du Nord ;
50 m dans les régions de l'Ouest.
NOTE 2
Pour la valeur limite indiquée pour une région donnée, la limite supérieure peut, à titre indicatif, être retenue
lorsque les maçonneries de remplissage sont homogènes sur toute la longueur du bâtiment et lorsque le point
d'ancrage du plancher (cage d'escalier, cage d'ascenseur) se trouve sensiblement au centre du corps du
bâtiment compris entre deux joints successifs. Par contre, la limite inférieure est à retenir lorsqu'il existe un point
d'ancrage (cage d'escalier, murs en maçonnerie lourde ou en béton) très excentré par rapport au corps de
bâtiment considéré (Figure 25 ), de telle sorte que les effets du retrait et de la dilatation ne s'exercent
pratiquement que dans une seule direction. De même, les solutions dans lesquelles il existe, aux deux
extrémités du bâtiment, des maçonneries lourdes ou des murs en béton banché (Figure 26 ) impliquent presque
toujours la création d'un joint intermédiaire, même lorsque la longueur du bâtiment est inférieure aux valeurs ci-
avant.
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5.2.1 Murs de catégorie 3
Les murs de catégorie 3 sont ceux qui délimitent des espaces qui ne sont pas à usage de locaux (par exemple : murs
de vides sanitaires ou murs périphériques de terre-plein). Ils n'ont à assurer qu'une fonction de résistance mécanique.
La conception et l'épaisseur de ces murs résultent de cette seule exigence.
L'enduction des maçonneries en blocs de béton de granulats courants (y compris les blocs de coffrage), en blocs de
béton cellulaire ou en briques de terre cuite doit suivre les prescriptions de l'Annexe E du NF DTU 20.1 P1-2.
Dans le cas où un drainage général du projet est prévu en pied de mur enterré en complément des dispositions ci-
avant, il doit être prévu un dispositif de drainage vertical relié à ce drainage en pied (nappes à excroissances, murs en
éléments creux, géotextiles).
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6 Règles de calcul pour éviter les condensations dans l'épaisseur des murs
6.1 Préambule
Certaines des règles formulées ci-après peuvent se révéler insuffisantes dans le cas de locaux surpeuplés ou occupés
par intermittence.
Les exigences relatives à la fonction hygrothermique des murs de façade sont fonction de la destination du bâtiment.
Du fait que ces exigences fassent intervenir d'autres paramètres, elles ne peuvent pas être traitées de façon complète
ci-après.
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où :
W e est l'humidité absolue de l'air extérieur ;
W i est celle résultante dans l'air intérieur ;
W est la quantité de vapeur produite à l'intérieur du local par heure ;
n est le taux horaire de renouvellement d'air.
NOTE
Le risque de condensation dans l'épaisseur de l'isolant est principalement conditionné par l'humidité contenue
dans l'air à l'intérieur du local. Il augmente lorsque la température extérieure baisse et lorsque la résistance
thermique R TM du mur diminue.
NOTE
En règle générale, les locaux peuvent être classés comme suit :
locaux à faible hygrométrie : immeubles de bureaux non conditionnés ou les externats scolaires, ainsi que
certains logements équipés de ventilations mécaniques contrôlées et de systèmes propres à évacuer les
pointes de production de vapeur d'eau, dès qu'elles se produisent (hottes, etc.) ;
locaux à hygrométrie moyenne : bâtiments d'habitation, y compris les cuisines et salles d'eau,
correctement chauffés et ventilés, sans sur-occupation ;
locaux à forte hygrométrie : bâtiments d'habitation médiocrement ventilés et sur-occupés, ainsi que
certains locaux industriels, etc. ;
locaux à très forte hygrométrie : locaux spéciaux tels que locaux industriels nécessitant le maintien d'une
humidité relative élevée, locaux sanitaires de collectivités, piscines couvertes.
Ce classement est donné à titre indicatif pour les valeurs du taux horaire de renouvellement d'air prescrit par la
réglementation.
Il n'est pas admis, sauf justification particulière, de prendre en compte, pour ce calcul, les barrières de vapeur placées
directement sur la face intérieure de la paroi intérieure.
NOTE
Cette exclusion est justifiée par le fait qu'une telle barrière de vapeur peut être enlevée ultérieurement (par
exemple, film de peinture étanche) ou détériorée.
Le problème se pose différemment dans le cas où la température intérieure de cette paroi peut rester assez longtemps
négative ; la condensation forme alors une couche de glace non absorbée pouvant occasionner des dommages lors
de sa fusion.
Il est distingué :
les murs avec lame d'air entre l'isolant et la paroi extérieure, des murs sans lame d'air pour lesquels l'eau de
fusion peut progresser dans l'isolant s'il est hydrophile ;
les murs avec doublage autoportant, des murs où la paroi intérieure se trouve tenue par le simple collage de
l'isolant sur le mur, collage qui peut être altéré par des phénomènes de gel et dégel répétés.
Les paramètres intervenant principalement dans ce phénomène sont :
la température de la surface intérieure de la paroi extérieure ou plus exactement, le temps pendant lequel cette
température peut rester négative. Ce temps est fonction du climat extérieur (séquence froide), des
caractéristiques thermiques (masse et résistance) de la paroi extérieure et de l'épaisseur d'isolant. Une forte
épaisseur d'isolant abaissant la température de la paroi extérieure augmente, toute chose égale par ailleurs, le
risque ;
la résistance à la diffusion des couches intérieures (R DP + R DI ) propre à limiter la quantité d'humidité qui diffuse
et à la tenir en dessous d'une valeur acceptable.
6.4.3.1 Cas des parois extérieures à forte résistance thermique
Aucune prescription n'est imposée lorsque la résistance thermique R TM de la paroi extérieure en maçonnerie satisfait
à la condition ci-après :
3 R TM > R TI + R TP
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Il est rappelé qu'en toutes zones, il n'est pas admis de prendre en compte, dans le calcul de R DP , les barrières de
vapeur placées directement sur la face interne de la paroi intérieure.
6.4.3.2.2 Évacuation de l'eau de fusion
Pour éviter l'humidification du doublage intérieur lors de la fusion de l'eau condensée, des dispositifs de récupération
et d'évacuation vers l'extérieur doivent être prévus à la partie basse du mur.
Cette règle n'est utilisable que dans le cas des murs de type III, puisque ceux-ci comportent une lame d'air, une
récupération et une évacuation.
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Les Tableaux 9 et 10 donnent respectivement les valeurs utiles de la résistance à la diffusion des parois intérieures
courantes et celles de la perméabilité à la vapeur des principaux isolants.
NOTE
À titre d'exemple d'application, en envisageant le cas des deux isolants : laine minérale (verre ou roche) et
polystyrène expansé, et étant donné que la résistance thermique des maçonneries extérieures, compte tenu
des épaisseurs minimales fixées, est toujours supérieure à 0,086 m2 C/W, on s'aperçoit qu'une barrière de
vapeur est nécessaire uniquement dans les zones très froides et dans les locaux à forte hygrométrie avec l'un
ou l'autre des deux isolants.
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Les États-Limites de Service sont vérifiés en respectant les limites d'élancement des murs en maçonnerie indiquées
au 7.4.2 .
Les États-Limites Ultimes sont vérifiés en divisant les résistances caractéristiques par un coefficient partiel de sécurité
pour les matériaux noté γ M . La valeur du coefficient γ M dépend du niveau de qualité des matériaux mis en oeuvre et
du niveau de contrôle de l'exécution. Les contrôles d'exécution sont définis en deux niveaux IL1 et IL2 de la manière
suivante :
Le niveau de contrôle IL1 ou IL2 doit être précisé dans les Documents Particuliers du Marché (DPM). À défaut de toute
indication, le niveau de base est IL1.
NOTE 3
Le niveau de contrôle IL1 est adapté pour les chantiers de maisons individuelles ou lorsque les sollicitations
mécaniques sont faibles.
Lorsque les DPM précisent un niveau IL2, l'entreprise doit tenir à disposition du Maître d'Ouvrage ou son mandataire,
les justifications concernant :
l'identification du référent du chantier qui justifie d'une expérience du même type de réalisation sur des chantiers
antérieurs ;
le choix des produits utilisés en correspondance avec les prescriptions ;
la réalisation des ouvrages conformément aux plans d'exécution.
Les valeurs à assigner au coefficient γ M aux États-Limites Ultimes (situations durables ou transitoires) sont définies
dans le Tableau 11 .
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Pour les maçonneries montées à joints épais, les valeurs de résistance en compression du mortier peuvent être prises
par défaut égales à celles données dans le NF DTU 20.1 P1-2 . Elles sont rappelées dans le Tableau 13 .
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Pour la détermination de la résistance ƒ k , il est nécessaire de vérifier les dispositions complémentaires suivantes :
ƒ b ne peut être supérieure à 75 N/mm2 lorsque les éléments sont montés à l'aide d'un mortier d'usage courant ;
ƒ b ne peut être supérieure à 50 N/mm2 lorsque les éléments sont montés à l'aide d'un mortier de joints minces ;
ƒ m ne peut être supérieure à 20 N/mm2 ni supérieure à 2 x ƒ b lorsque les éléments sont montés à l'aide d'un
mortier d'usage courant ;
ƒ m ne peut être supérieure à 10 N/mm2 lorsque les éléments sont montés à l'aide d'un mortier allégé.
Dans le cas des maçonneries montées à joints interrompus tels que définis dans le NF DTU 20.1 P1-1 , il faut
multiplier la valeur du coefficient K par un coefficient minorateur
dépendant du rapport g/t, où g est la largeur totale des bandes de mortier et t est l'épaisseur du
mur (Figure 31 ).
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où :
ƒ vk0 est la résistance initiale au cisaillement de la maçonnerie ;
σ d est la contrainte de compression de calcul perpendiculaire au cisaillement dans la partie d'ouvrage au niveau
considéré, lorsque la combinaison de charge appropriée, fondée sur la contrainte verticale moyenne exercée sur
la partie comprimée du mur offrant la résistance au cisaillement, est utilisée ;
ƒ b est la résistance moyenne normalisée de l'élément de maçonnerie telle que définie au 7.2.1 ;
g est la largeur totale des bandes de mortier ;
t est l'épaisseur du mur.
Les valeurs de la résistance initiale au cisaillement ƒ vk0 sont données par le Tableau 15 .
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7.4.3 Calcul du moment fléchissant
Pour calculer la résistance d'un mur, il peut être nécessaire de calculer le moment fléchissant d'axe horizontal parallèle
au plan du mur. Ce moment permet ensuite de déterminer l'excentricité des charges sur le mur.
NOTE
Les autres méthodes de la NF EN 1996 et ses Annexes Nationales sont également applicables pour le calcul de
Mt . Dans ce cas, l'expression pour le calcul du coefficient de réduction Φ du 7.5.1 ne sont pas applicables.
Un mur peut être assimilé à une poutre avec un moment fléchissant non nul en tête, noté Mt , et un moment nul en
pied. Le moment Mt est dû aux charges verticales excentrées agissant au sommet du mur (Figures 35 et 36 ).
où :
NEdp est la charge de calcul issue du plancher supérieur ;
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avec NEdp1 et NEdp2 les charges verticales issues des deux planchers de part et d'autre du mur.
Sans l'action de charges horizontales perpendiculaires au plan du mur, le moment décroit linéairement jusqu'au pied
du mur.
Dans le cas de charges horizontales perpendiculaires au plan du mur (effort de vent par exemple), il est nécessaire de
déterminer le moment maximal sollicitant du mur, noté Mm . Le diagramme des moments doit être déterminé en
supposant que le moment en pied reste nul et que le moment en tête de mur n'est pas influencé par la charge
horizontale.
7.5.1 Vérification des murs de maçonnerie soumis principalement à un chargement vertical réparti
La résistance à l'État-Limite Ultime d'un mur de maçonnerie, soumis principalement à un chargement vertical réparti,
est vérifiée lorsque la charge appliquée NEd est inférieure ou égale à la résistance de calcul de la maçonnerie aux
charges verticales NRd , de sorte que :
NEd ≤ NRd
La charge NEd est la charge verticale de calcul s'exerçant au sommet du mur.
NOTE 1
Il convient de s'assurer que NEd = NEdp + NEdm , avec NEdp et NEdm , les charges verticales de calcul issue:
respectivement du plancher et du mur supérieur (7.4.3 ).
La résistance de calcul de la maçonnerie aux charges verticales NRd est donnée par :
NRd = Φ x l x t x ƒ d
où :
Φ est le coefficient de réduction permettant de prendre en compte les effets de l'élancement du mui et de
l'excentricité des charges ;
l et t sont respectivement la longueur et l'épaisseur du mur ;
ƒ d est la résistance de calcul à la compression de la maçonnerie.
Lorsque la section d'un mur est inférieure à 0,1 m2 , il est nécessaire de multiplier la résistance de calcu à la
compression dans la maçonnerie ƒ d par le facteur (0,7 + 3 x S ), où S est la section horizontale brute chargée du mur,
exprimée en mètres carrés.
NOTE 2
Les autres méthodes des NF EN 1996-1-1 et NF EN 1996-3 et leurs Annexes Nationales sont égalemen
applicables pour la détermination du coefficient de réduction Φ .
où :
e est l'excentricité en tête de mur ;
A est un coefficient permettant de prendre en compte le flambement du mur ;
t est l'épaisseur du mur.
Le coefficient de réduction A est égal à :
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où :
Mt est le moment fléchissant en tête de mur, dû à l'excentrement des charges verticales ;
h ef est la hauteur effective de la maçonnerie (7.4.1 ) ;
NEd est la charge verticale de calcul s'exerçant au sommet du mur.
NOTE 4
Le rapport h ef /450 permet de tenir compte des imperfections géométriques.
NOTE 2
Les méthodes de la NF EN 1996-3 et son Annexe Nationale sont également applicables.
La résistance de calcul de la maçonnerie aux charges verticales à mi-hauteur du mur NRd,m est donnée par :
NRd,m = Φ m x l x t x ƒ d
où :
Φ m est le coefficient de réduction permettant de prendre en compte les effets de l'élancement du mur et de
l'excentricité des charges à mi-hauteur du mur ;
l et t sont respectivement la longueur et l'épaisseur du mur ;
ƒ d est la résistance de calcul à la compression de la maçonnerie.
Le coefficient de réduction Φ m est donné par :
où :
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où :
Mm est le moment fléchissant du premier ordre à mi-hauteur du mur. Ce moment est égal à la somme du moment
fléchissant à mi-hauteur du mur dû à l'effort horizontal et de la moitié du moment fléchissant en tête de mur ;
h ef est la hauteur effective de la maçonnerie (7.4.1 ) ;
NEd,max est la valeur de calcul de la charge verticale appliquée sur le mur ayant l'effet le plus défavorable dû à une
charge permanente à mi-hauteur du mur.
Pour la seconde vérification, la charge verticale minimale limite à mi-hauteur du mur NRdl,m est déterminée par :
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Dans le cas d'éléments de maçonnerie du groupe 1 non montés à joints interrompus, il est possible de majorer NRdc
par un facteur β , tel que défini au 6.1.3 de la NF EN 1996-1-1.
À mi-hauteur du mur, il faut vérifier que les charges concentrées de compression calculées en supposant un
épanouissement des charges concentrées selon un angle à 60° par rapport l'horizontal et en superposant les effets de
toute autre charge verticale, ne dépassent pas la résistance de calcul déterminée selon 7.5.1 (Figure 37 ). La distance
située à mi-hauteur du mur, à l'intérieur du cône d'épanouissement des charges concentrées, est notée l efm .
où :
ƒ vk est la résistance caractéristique au cisaillement de la maçonnerie telle que définie au 7.3.2 ;
γ M est le coefficient de sécurité de la maçonnerie tel que défini au 7.1 ;
l c est la longueur comprimée du mur ;
t est l'épaisseur du mur.
La longueur comprimée du mur l c est déterminée sous l'effet du moment MEd en prenant en compte la relation
contrainte-déformation de la maçonnerie définie au 7.3.5 . La participation des aciers des chaînages verticaux ne peut
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être prise en compte que pour les murs en maçonnerie chaînée, tels que définis au dans le NF DTU 20.1 P1-1 .
Dans le cas d'un mur en maçonnerie chaînée tel que défini dans le NF DTU 20.1 P1-1 , la longueur comprimée l c peut
être prise égale à la longueur du mur l .
La valeur de calcul du moment résistant de la maçonnerie d'axe perpendiculaire au plan du mur MRd est déterminée en
:
supposant la relation contrainte-déformation de la maçonnerie définie au 7.3.5 ;
limitant, dans le cas où le mur est soumis à un chargement vertical, la contrainte maximale de calcul à Φ x ƒ d ,
où Φ est le coefficient de réduction permettant de prendre en compte les effets de l'élancement du mur et de
l'excentricité des charges, tel que défini au 7.4.2 ;
prenant en compte la participation des aciers des chaînages verticaux uniquement dans le cas de murs en
maçonnerie chaînée, tels que définis dans le NF DTU 20.1 P1-1 .
7.5.5 Vérification des murs faiblement chargés verticalement et soumis à un chargement latéral
La méthode de vérification développée ci-après n'est utilisable que si la charge de compression exercée sur le mur
n'est pas supérieure à 0,15 x NRd au milieu du mur, où NRd est la résistance de calcul de la maçonnerie aux charges
verticales (7.5.1 ). Au-delà de cette limite, il faut appliquer la méthode de vérification des murs soumis à un
chargement latéral et vertical (7.5.2 ).
Il est rappelé que les conditions d'élancement exprimées au 7.4.2 doivent être respectées, en plus de la résistance à
l'État-Limite Ultime développée ci-après.
La résistance à l'État-Limite Ultime d'un mur de maçonnerie soumis principalement à un chargement latéral réparti est
vérifiée si :
MEd ≤ MRd
où :
MEd est la valeur de calcul du moment d'axe dans le plan du mur appliqué ;
MRd est la valeur de calcul du moment résistant d'axe dans le plan du mur.
NOTE 1
L'Annexe A propose des abaques de dimensionnement simplifiés.
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NOTE 2
Des valeurs tabulées du coefficient α sont données par la NF EN 1996-1-1, Annexe E . La configuration avec 4
bords raidis correspond au Tableau E , celle avec le bord supérieur libre au Tableau A et celle avec un bord
vertical libre au Tableau J . Il n'existe pas de valeurs tabulées pour la configuration avec 2 bords verticaux libres.
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où :
t est l'épaisseur de la maçonnerie (en mm) ;
ƒ xk2 est la résistance caractéristique à la flexion (en MPa) dont le plan de rupture est perpendiculaire aux lits de
pose (7.3.3 ) ;
γ M est le coefficient de sécurité de la maçonnerie (7.1 ).
où :
WEd est la valeur de calcul de la sollicitation de vent, en pression ou en dépression, par unité de surface ;
γ M est le coefficient de sécurité de l'attache de liaison (catégorie F) ;
F t est la résistance admissible (valeur moyenne) de l'attache, en compression et en traction.
NOTE
La résistance caractéristique est soit déclarée par le fabricant de l'attache soit prise égale à 0,7 x F t suivant la
NF EN 845-1 , où F t est la résistance moyenne en compression et en traction. Le coefficient 0,7 dans la formule
précédente permet de passer forfaitairement de la résistance admissible à la résistance caractéristique de
l'attache.
Les résistances moyennes ou caractéristiques en compression et en traction des attaches sont déclarées par leur
fabricant dans la cadre d'une Déclaration de Performance (DoP). Ces résistances, qui tiennent compte de la résistance
de l'attache et de ses ancrages, dépendent de plusieurs facteurs dont :
la largeur du vide (lame d'air + isolant) ;
la nature et la longueur des ancrages ;
l'épaisseur du joint de maçonnerie et sa classe de résistance.
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Dans le cas de repos de catégorie A1 à A5 au sens du NF DTU 20.1 P1-1 , lorsque la largeur de vide (lame d'air +
isolant) est supérieure à 6 cm ou la hauteur maximale de la façade inférieure ou égale aux valeurs indiquées ci-après,
le nombre d'attaches peut être déterminé de manière forfaitaire, suivant les pressions ou dépressions de vent (Tableau
23 ).
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La longueur comprimée du mur x et le moment résistant du mur MRd sont calculés en considérant les équations
d'équilibre en efforts et en moments du mur en béton armé :
Σ Fx = 0 ↔ As . ƒyd - 0,8. x. b. ƒcd = 0
Σ MCdG aciers tendus = 0 ↔ 0,8. x. b. ƒcd . (d - 0,4. x ) = MRd
où :
A s : section d'armatures de chaînage ;
ƒyd = ƒyk /γs : limite élastique de calcul des armatures de béton armé ;
b : l'épaisseur du noyau de béton ;
ƒ yk : limite élastique caractéristique des armatures de béton armé ;
γ s : coefficient partiel de sécurité relatif à l'acier ;
ƒ ck : résistance caractéristique à la compression du béton ;
ƒcd = ƒck /γM : résistance de calcul à la compression du béton ;
γ M : coefficient partiel de sécurité de la maçonnerie.
L'effort résistant du mur au basculement est :
V Rd 1 = MRd /Hmur
où H mur est la hauteur du mur.
Il faut vérifier que VEd < VRd1 .
7.5.7.2 Justification selon un plan de cisaillement vertical pour la résistance au contreventement (Vérification n°2)
L'effort sollicitant VEd , en pied de mur correspond à la descente de charges horizontales de tous les niveaux (Figure
39 ).
Trois cas de figures peuvent être envisagés (Figure 40 ), selon le positionnement des entretoises et ainsi la valeur d'A
Σ:
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où :
Atotale : section verticale totale du noyau (entretoise + béton) ;
ƒ vk0 = 0,2 MPa : résistance initiale au cisaillement du béton de blocs de granulats courants donnée au 3.6.2 de la
NF EN 1996-1-1
γ M : coefficient partiel de sécurité de la maçonnerie ;
ƒyd = ƒyk /γs : limite élastique de calcul des armatures de béton armé ;
ƒ yk : limite élastique caractéristique des armatures de béton armé ;
γ s : coefficient partiel de sécurité relatif à l'acier ;
μ = 0,60 ;
A sh : section d'armatures horizontales totale distribuée sur toute la hauteur du mur.
La section des armatures A sh est déterminée pour avoir : V'Ed ≤ VRd2 .
Elle est limitée par la contrainte limite de 0,5υƒcd :
où :
A Σ : section verticale de moindre résistance ;
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7.5.7.3 Justification selon un plan de cisaillement horizontal pour la résistance au contreventement (Vérification n°3)
L'effort sollicitant VEd en tête du mur correspond à la descente de charges horizontales s'exerçant sur le bâtiment.
Le calcul se base sur la surface transversale horizontale en pied de mur (Figure 41 ).
où :
A totale : section horizontale totale du noyau (béton + entretoise) ;
ƒ vk0 = 0,2MPa : résistance initiale au cisaillement du béton de blocs de granulats courants donnée au 3.6.2 de la
NF EN 1996-1-1 ;
γ M : coefficient partiel de sécurité de la maçonnerie.
Des armatures verticales de liaison peuvent être nécessaires si : VEd > VRd3,béton . Il faut dans ce cas se référer à la
méthode décrite en B.3 de l'Annexe B.
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où :
ƒctd,pl = αct × ƒctk,0,05 / γM (NF EN 1992-1-1 ) ;
ƒctk,0,05 : résistance caractéristique à la traction du béton ;
αct : coefficient tenant compte des effets à long terme sur la résistance en compression du béton, égal à 0,8
(comme pour les bétons faiblement armés) ;
γ M : coefficient partiel de sécurité de la maçonnerie ;
σ cp : contrainte normale à l'interface, due aux chargements verticaux.
NOTE
Par sécurité, σ cp est prise égale à zéro.
où :
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B.3 Vérification de la surface de reprise en pieds du mur et en partie courante selon un plan
de cisaillement horizontal
Lorsque les caractéristiques des blocs de coffrage en béton et de leur calepinage sont connues et maîtrisées sur
chantier, le calcul peut se baser sur la surface transversale horizontale totale du béton des noyaux de remplissage
notée A pieds,BCP . La section de vérification A pieds,BCP à retenir est explicitée par la Figure B.1 .
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où :
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Le drainage périphérique n'a pas pour fonction d'évacuer une nappe phréatique.
NOTE 2
Les drains verticaux ne sont pas visés dans la présente Annexe.
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NOTE 2
Il est préférable que le raccordement des boîtes d'inspection ou des regards et la canalisation se fassent de
manière étanche à l'aide de joints souples adaptés à la nature de la boîte ou du regard.
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C.6.1.1 Généralités
Le drainage périphérique est, soit situé le long des fondations de la construction, soit situé à une distance d'environ 2
m des murs extérieurs.
C.6.1.2 Drain
Le diamètre du drain est déterminé en fonction de la quantité d'eau à évacuer.
Sauf justifications résultant de l'étude préalable, le diamètre minimal intérieur doit être de 72 mm.
La pente d'installation du drain doit être supérieure ou égale à 5 mm par mètre (≥ 0,5 %).
Les contre-pentes sont proscrites.
Les caractéristiques du granulat doivent être adaptées à la nature du drain.
Le choix de produits doit tenir compte :
du respect des conditions de mise en oeuvre, notamment la qualité du lit de pose et du fond de forme ;
de la bonne réalisation des assemblages des drains entre eux, ainsi qu'avec les collecteurs, les regards ou boîtes
d'inspection ;
de l'existence de raccords spécifiques pour assembler des composants de sections différentes.
Il faut utiliser des drains avec cunette ou avec un fil d'eau sans perforations, permettant de conserver et d'évacuer les
flux vers l'exutoire prévu.
Par ailleurs, il faut adapter la résistance mécanique des drains en fonction des charges appliquées sur l'ouvrage, de la
profondeur d'enfouissement du réseau et des conditions de mise en oeuvre. La résistance minimale pour les drains en
matières thermoplastiques est de 4 kN/m2 (classe de rigidité SN4).
NOTE
La méthode de dimensionnement proposée par le Fascicule 70 pour les ouvrages d'assainissement permet de
déterminer la classe de résistance du drain adaptée au contexte de l'ouvrage.
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Le drain doit être posé sur une cunette (forme en béton maigre) donnant les pentes mises en oeuvre le long de la
fondation (Figure C.8 ).
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Si la profondeur d'encastrement des fondations ne permet pas une mise en oeuvre à proximité immédiate, il faut
décaler le drainage périphérique d'environ deux mètres, afin de répondre à cette exigence (Figure C.10 ).
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NOTE 1
Dans le cas où le réseau de drainage se trouve à une profondeur importante (par exemple en cas de sous-
sols), il faut adapter les moyens d'accès au réseau.
Dans les terrains à grains fins peu perméables (par exemple, sable de Fontainebleau), où les risques de colmatage
sont plus importants, il faut utiliser des regards ou des boîtes d'inspection avec zone de décantation.
NOTE 2
Les réseaux de collecte des eaux de ruissellement et d'infiltration doivent être inspectés et nettoyés au moins
une fois tous les trois ans.
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