La aceite
iH ne LS
od —_
rani 1 Tat
DES MOTEURS 2 TEMPS —
” petal ole Recoil Lehi
carburatic
transfe
injecticRTC
MCU
femps
CHAPITRE 1
Principes de
FONCTION aa
eg (Un moteur
deux tempsn piston, relié au vibrequin par i
termédiaire d'une bielle, se
déplace dans un cylindre. Dans son
mouvement, il accompltalternati
vement deux opérations. Dans sa
course montante, le piston com:
prime le mélange et le prépare & Valu
mage. En méme temps, il crée une
ddépression dans le carter qui permet
@'aspirer un nouveau mélange frais par
le carbureteur. Apres 'allumage et dans
la course descandante, le piston trans:
forme la pression sur sa surtace en tra
vail utile, Simultanément, il découvre la
lumiere a'échappement par laquelle sé
chappe les gaz de combustion et il com:
prime le mélange contenu dans le
carter. Ce mélange ainsi comprimé
passe par les transferts et se retrouve
dans le cylindre ou il effectue un travail
de balayage. Ce travail consiste & chas:
ser les derniers résidus de la combus-
tion précédente et & remplir a chambre
de combustion de mélange fras. Puls le
piston remonte, les lumiéres se ferment,
Je mélange se comprime et le cycle
ensemble de ces opérations s‘ffectue
durant espace d'une montée et d'une
descente de piston, doi la dénomina:
tion de "deux temps' attribuée a ce type
de moteur. Jusqu'ici, es choses sont
‘done relativernent simples. est lorsque
Von cherche améliorer cette appa:
rente simplicité que les problémes com:
mencent. Car plus le nombre de piéces
sollcitées et de phases est faible, plus
les phénoménes qui gérent le fonction:
rnement d'un systéme s'avérent com:
plexes. Et comme sur un moteur deux
temps il existe de nombreuses interdé-
endances entre les différentes phases,
le plus petit détailinfiuence tout le pro-
‘cessus. Cet avertissement est done trés
important et il ne faudra jamais plus
Foublier tout aulong dell lecture de cet
couvrage.
En théorie, un moteur deux temps
ccaractérisé par seulement deux phases
devrait fournir,& régime de rotation et 3
cylindrée égales, une puissance deux
fois supérieure 8 celle dun quatre temps.
Dans la réalité,ceci ne se vérifie quasi
ment jamais, Le deux temps a en effet
un rendement thermique, mécanique et
Yyolumique inférieur & celui d'un quatre
temps. De plus, méme si fon prend en
compte sa puissance spéctique tres le
vée, il faut tenir compte du facteur
consommation qui n'est pas franche:
ment en faveur du deux temps au!
onsomme pratiquement deux fos plus.
En fait, 'intérét d'un deux temps
moderne réside dans le fait u'll se com:
porte, sous certains aspects, comme un
‘moteur suralimenté. Cet effet de sural
‘mentation est di une série de phéno-
‘ménes parm lesquels la résonance qui
se produit dans le collecteur et le carter,
Il est surtout la conséquence d'un sys
tame d'échappement efficace qui, en
plus d'aider a "extraction des gaz bri
I6s, facilite 'aspiration du mélange frais
dans le cylindre tout en empéchant a ce
meme melange d'etre évacué directe
ment a Fextérieur sans avoir été bro
Ces phénomenes ne durant que
quelques milligmes de secondes, on
imagine aisément le degré de dificute
une intervention.
Ayjourd'nui, un monocylindre 125 cm’
de série atteit facilement 30 & 35 ch.
soit une puissance spécifique de
280 ch/|. Par comparaison, un moteur
{de competition similaire revendique
‘420 ch. Sachant qu'un ceux temps auto:
rise une explosion & chaque tour contre
Une explosion tous les deux tours pour
un quatre temps, le rendement « com:
paré » o'un deux temps retombe a
420/2 = 210 chil. Et lorsque on rappro:
cche ce chiffre des puissances spéci-
fiques revendiquées aujourd'hui par les
Fi, on se rend alors compte que la com
paraison nest vraiment pas favorable
‘aux deux temps.
Enenduro et en motocross, ob les quatre
temps gagnent de plus en plus souvent
contre les deux temps, les puissances
Sont équivalentes avec vantage d'une
courbe de puissance beaucoup plus util
sable, méme si les quatre temps doivent
prendre plus de tours. Enfin, sile quatre
temps est plus codteux et complexe, s2
longévité est supérieure et l nécessite
‘moins dentretien, ce qui permet de faire
lune saison quasi complete sans inter
vention majeure.
GOLA CONCEPTION
D'UN MOTEUR DEUX TEMPS:
‘Ace stade, on comprend déja que la
conception et la mise au point d'un deux
temps ne sont pas exactement la tache
simple 8 laquelle on s‘attendatt. Si des
années de pratique et beaucoup dintui
tion peuvent parfois suppiéer les
connaissances physiques et mécaniaues
les plus élémentaires, elles ne sont mat
heureusement pas suffisantes lorsque
Fon sattaque & des moteurs poussés.
Méme a ceux qui ont une bonne pra:
tigue, quelques connaissances en plus
ne feront pas de mal. Comme d'habi
tude, nous tenterons de les traduire
dns le langage le plus simple possible.
La conception d'un moteur se résume &
deux paramétres fondamentaux : la
recherche de puissance et la recherche
de fablité, le but étant de parvenir 3 un
|uste compromis
La fiablté peut étre notamment obtenue
par un assemblage particuligrement soi-
ané, aprés ajustage, rectification et
contrOle des pléces dans le respect des
tolérances et des jeux. Evidemment,
ceci rrest valable que dans le cas d'un
dimensionnement correct des compo-
sants, lui-méme dépendant des
Contraintes de fonctionnement et de la
qualité des pidces que le budget permet
d'acquérir. On peut donc dire que la
limite supérieure de la puissance est
directement lige aux matériaux utilises,
donc au budget.
La aitférence entre les écuries privées
at les usines résulte en grande partie
de ce dernier point. Les grandes équi
pes ont les moyens de pousser tres
Toin ranalyse et le développement de
‘chaque composant ~ du plus essentiel
‘au plus insignifiant (en apparence)
afin d'éliminer pratiquement toute
probabilité de rupture. En analysant
‘aussi bien la forme que la composition
des éléments, les grandes écuries peu-
vent ainsi détinir la durée de vie opti-
male de chaque piéce et les changer
avant que n’apparaissent les premiers
Signes de fatigue ou d'usure. La
majeure partie des travaux effectués
pour améliorer la fiabilité a aussi une
influence positive sur la puissance
puisqu'elle aboutit a la réduction de
certains frottements.
a]GUN GAIN EN PUISSANCE
PURE SUPPOSE
iLintroduction d'une plus grande quan
tits de mélange air-essence dans le
Cylindre & chaque phase a'aspiration.
[Bune homagénéité optimale de ce
méme mélange a l'intérieur de la
chambre de combustion.
[Bune combustion optimale du mélange
de facon a produre la pression la plus
levéeet la plus utile possible
Une autre méthode d'augmentation
dela puissance consiste 3 accrottre le
régime moteur Le but est le méme
puisqufen augmentant le nombre de
phases d'aspiration pour une méme
durée, on augmente la quantité air
introdulte. Cette solution peut sem:
bler plus facile, mais elle n'est pas
sans risques: la courbe de puissance
‘est généralement plus difficile a gérer
at elle ne favorise pas la flabilité
‘Quelle que soit la méthode choisie, un
contr6le rigoureux de chaque compo-
sant du moteur simpose car aucun cons-
tructeurria le temps de le faire. En effet,
Ine faut pas oublier que les usines font
souvent appel a des sous-traitants et
limitent souvent leur rte a fassemblage
des éléments qu'eles ont dessiné. Ains
si une tolérance de quelaues centiémes
peut slavérer suffisante dans la plupart
des cas, elle rest pas admissible lorsque
"fon touche la mise au point poussée.
Sie controle devait re total, il gener
rat des coOts incompatibles avec une
production en grande série. L:
teurs préférent donc intégrer
sins certaines tolerances gor
dimensionnelles de facon
conjonction d'erreurs. Ce qui
pas quiune piéce hors tolér:
faire partie d'un moteur aga,
fen partie pour cette raison
‘moteur fonctionnera sans pre
donnera jamais le meilleur de
La préparation ne se limite
timer par-ci par-ta, elle ir
contrOle maniaque des cote:
‘ees de chaque composant, q
d'un moteur de grande séi
moteur « competition client >
{que soit forigine du moteur ¢
lest toujours possible dobt:
{de puissance en insistant sur
et Vappariement des pigces.tFate
CoVITESSE DE ROTA
us avons vu dans le chapitre pré:
cédent que la puissance plus éle
vée d'un moteur deux temps peut
surtout résuter dela capacité quil
possbde & prendre des tours pour
Btteindre une vitesse de rotation
‘res importante.
(POUR RAPPEL :
Ti Point Mort Haut (PMH) : piston au
‘maximum de sa course vers le haut.
[Point Mort Bas (PMB): piston au
‘maximum de sa course vers le bas.
Au PMB, Veffort exercé sur la téte de
bielle et causé par Inert due au poids
{iu piston est partellement limité parla
‘compression qui existe dans le carter. A
Finverse, au PMH la compression et Nex
plosion de la charge de mélange empé
Chent Fallongement de aiellesuivitun,
raccourcissement.
(On comprend ainsi que la bielle d'un
deux temps est moins sollicitée que
celle d'un quatre temps. Elle peut donc
Batre plus simple de conception et plus
legere, ce qui autorise des régimes de
rotation élevés sans avoir nécessaire-
ment recourt a des matériaux plus
robles et donc plus chers.
Quel que soit le moteur, la puissance
résulte de la force issue de la pression
‘exercée sur la face supérieure du piston
transmise par [a bielle au maneton et au
vilebrequin aprésI'explosion.
Sion ne peut ou ne veut modifier le
bras de levies, cest-a-dire la course et
donc la cyindrée, les seuls facteurs que
Tron peut faire varier pour augmenter fa
puissance sont donc la pression sur le
piston et le régime moteur. La pression
u-dessus du piston passe d'un mini:
‘mum lorsque le piston se trouve en fond
de course et que les lumieres d'échappe~
ment et d’admission sont ouvertes en.
meme temps, & un maximum que ton
‘observe 10 8 20 degrés aprés le PMH et
‘apres Fexplosion,
Cest en effet cat instant que tout le
mélange brOle et que la détente des gaz
{ui appuient sur la face supérieure du
piston est maximale.
{Ca pression diminue ensuite puisque le
piston descend et que le volume conte
rnant les gaz en expansion augmente.
‘Au moment du calcul, on prendra soin
de ne pas tenir compte uniquement de
la pression maximale, mais aussi de le
pression- ou plutot de la somme des
pressions- qui existent tant que le pis-
ton ne découvre pas les lumieres o'é
chappement. II suffira de calculer la
moyenne de toutes les pressions qui
Stexercent sur la surface du piston,
instant par instant.
Simultanément, faut déduire le travail
{ue fournit le piston pour déplacer la
charge fraiche du carter au cylindre, et
‘elui qui sert & comprimer ce mélange
‘eat les deux constituent une résultante
de travail négative.
‘Apres avoir fait la somme des pressions
TION,PME ET RENDEMENT (eishNaiuait=4
Instant par instant, de laquelle on déduit
Je négatif, on obtient la pression
moyenne effective, la fameuse PME
En la moltipliant par la surtace du
piston, parla course et par le nombre
{de tours par seconde, on obtient la
puissance.
(PME:
IME=F/S = la pression moyenne effec
tive en Pascal (Pa) est égale & une force
fen Newton (N) divisée par une surface
fen metres carrés (m’.
Icion utilise P
s=fxv: la puissance en Watt (W) est
gale & une force (N) multiple par une
vitesse en métre par seconde (m/s). Ici
est exactement cette formule qui est
utlisée,
‘comme nous favons déja dit si on rin
tervient pas sur la cylindrée par aug
‘mentation de alésage ou dela course i
‘fest possible d'obtenir une hausse dela
puissance qu'en augmentant la PME ou
le nombre de tours/minute.
Toutetols, il faut garder présent &
esprit que la PME augmente de ordre
de lunité, alors que, dans le meme
temps, le régime peut grimper de
‘quelques millers de tours/minute. On
peut consdérer qu'un moteur ayant une fa
bie PME mais un régime de 20000 tr/min
fest plus puissant qu'un moteur ayant une
forte PME mais un régime de 10 000 trimin.
Une fois encore, cela pourrait passer
our la solution de faciité. C'est sans
‘compter que pour accrotte le régime, il
faut étendre les phases du cycle moteur,
ce qui réduit dautant sa plage d'utilisar
tion, Et comme il ne se passe donc plus
rien sous un certain régime, on dott mul
tipler les rapports de botte pour rester
dans la bonne plage de régime... Autre
‘élall& prendre en compte, la hausse du
régime qui staccompagne d'une hausse
des solicitations des matériaux, d'une
‘Sugmentation des accéiérations de "=
‘quipage mobile et des frottements sur
Te eylindre et les coussinets. Le tout au
détriment deta fiabilté.
Sans oublier qu'une augmentation du
régime pose aussi des problémes pour
faire passer la charge fraiche dans le
carter et dans le cylindre, compte tenu
du trés faible temps dlouverture des
lumieres et des transferts. idem pour
Félimination des gaz br
Enfin, la moto permettant la pratique
de disciplines tres variées et exigeant
des caractéristiques spécifiques en
matiére de plage d'utilisation ot de
Courbe de puissance, chaque cas devra
btre etuaié en tenant compte de I'uti-
sation et du type de sport pratique. Par
exemple, le cas d'une moto de trial est
tres différent de celui d'une moto de
cross, dlenduro ou de vitesse.
Chacun choisira donc la mettode la plus
‘opportune en fonction des exigences
‘auxqualles il sera confronté.
(I RENDEMENT
Pusieurs paramétres influencent la puis-
ssance d'un moteur. Les rapports entre
Teur valeur théorique et leur mesure
réalle sont appelés"rendements'
Rendement thermique
Le premier rendement est celui qui
‘concerne la partie thermique du moteur,
‘Cest le rapport entre la quantité de cha:
leur que devrait produire la combustion
dune charge de carburent et celle effec
‘vement transformée en travail utile
IM faut savoir que le rendement thermique
‘est peu modifiable. Toutefois, les zones
de squish de la chambre de combustion
et le rapport de compression sont les
facteurs sur lesquels i est possible oin-
tervenir pour améliorer ce rendement
thermique. En considérant les marges
‘de manoeuvre toujours plus rédultes qui
reste aujourd'hui au préparateur, 1a
modification du rendement thermique,
rhous le verrons plus loin, slavere étre un
{des points
‘ment du piston vers le haut ne fait
qu'accentuer cet effet de succion
Logiquement, Fair extérieur & la pres-
sion atmosphérique, se déplace vers la
zone de dépression.
Sice systéme ale mérite diétre tres sin
ple, il présente malgré tout des limites.
Tout d'abord, Wintervalle de temps
durant lequel la lumiére dtadmission
demeure ouverte ne doit pas étre trop
ong, sous peine d'engendrer un phéno-
mene de refoulement a certains régi-
‘mes. Ensuite, cette lumigre dladmission
est limitée dans ses dimensions car
directement dépendante dea course du.
piston et du diamétre du cylindre. Une
lumiére trop grande fait chuter 1a
vitesse du flux et donc le rendement
volumétrique. Uefficacité du moteur
sen ressent et sa plage dutlisation se
limite aux hauts régimes.
Dans sa descente le piston doit compri-
mer et déplacer le mélange se trouvant
‘danse carter tout en fermant la lumire
rent conditionne les hausses de pression.
fen chambre de combustion, donc erende-
‘ment thermique, donc Ia puissance.
‘Si une explosion induit une notion de
Violence et de rapidité, la combustion
est plutét lente en comparaison des
standards « explosifs »: quelques milié
mes de secondes.
La réaction de combustion a lieu entre
'hydrogene et le carbone qui compo:
sent le carburant, et Foxygene apporté
ppar la charge dai frais (le comburant.
La combustion débute généralement
tentre 10 et 30 degrés avant le PMH, en
fonction du type de moteur et de la
vitesse de rotation. A bas régimes, fe
vance requise est faible puisque lefica
Cité est suffisante. Mais au fur et 3
mesure que le régime augmente, le
{temps alloué la combustion diminue. A
hauts régimes, favance doit donc étre
plus importante puisque la combustion
Se déroule toujours autour du PMH et
dans un volume constant mais avec un
temps réduit:
Les turbulences dans les conduits, le
Ramet, la résonance, sans oublie les
variations de charges générées par les
mouvements du boisseau du carbura-
teur obligent a un ajustement continuel
de Vavance & Vallumage. Grace & leur
puissance de calcul et a analyse de
hombreux parametres, les boitiers
lectroniques modernes sont capables
de gérer I'allumage en temps réel
Lavance varie donc continueliement
afin d'optimiser la consommation ou la
puissance, suivant le type utilisation.
lus la chamire de combustion est com
pacte, plus avance & Fallumage est fable,
inverse, plus la chambre de combus-
tion est vaste et plus lavance doit tre
importante. Le risque de détonation
secondaire est également un facteur
important.
Dans le cas de moteurs tr8s 6volués sur
lesquels la chambre de combustion est
fortement optimisée, Mavance peut etre
tres réduite, Parfois méme, et cist le
‘cas pour les karting, ces moteurs peu
vent fonctionner avec une avance fie
puisque la chambre de combustion a été
congue dans ce but,
(LA DETONATION
Ciest la conséquence directe d'une
mauvaise combustion et c'est le pire
{des phénoménes qui puisse survenir &
Finterieur du groupe thermique.AlN) hank
CHAMBRE DE COMBUSTION. RAPPORT DE COMPRESSION ET ZONE DE SQUISH [ogay Nai nRit=d 4
pression dans la zone
la chambre devient trop éle
2, le mélange qui sy trouve se com:
portera comme un explosit (tig. 6/4)
Généralement, une détonation cause
pas mal de dégats :surchaufte, serrage,
détérioration de la bougie et, plus
impressionnant, piston fondu.
déplacant
détoner d'autres poches de m
en un temps tras bref, avant méme le
PMH, avec des effets destructeurs pour
lecielde st pas congu pour
sses localisées de
ssion, La détona
nt ensemble de
G@QU'EST-CE QUE LE RAPPORT
VOLUMETRIQUE ?
Crest un indice qui quantife la compres:
sion théorique au PMH d'un volume de
mélange ait/essence contenu dans le
cylindre au PMB (fig.7/4). A cylindrée
gale, plus le volume de la chambre de
combustion ible, plus le rapport
volumétrique est grand. On parle de
apport volumétrique, de rapport de
compression et de taux de compression
pour dire la méme chose.
(OCOMPARAISON AVEC LE TAUX DE
COMPRESSION EFFECTIF
Le rapport de compression peut aisé
ment se déduire de mesures directes
sur le moteur :i suffit 'une burette gra
duée ou d'une seringue qui s
introduire une certaine quantit
|
|
|
dns le cylindre par le puits d
Utiiser dailleurs une huile tres fuide de
type hycraulique qui trouvera facile:
‘ment son chemin vers le bas moteur
tne fois la mesure effectuée. Sion uti=
lise une huile moteur, plus visqueuse,
celle-cl nécessitera le démontage du
moteur pour ne pas risquer de colle la
segmentation une fois bole
Dans le tall le processus est simple
‘on améne le piston au PMH & aide d'un
‘comparateur placé dans le trou de bou:
le. On évitera tout autre méthode, en
particulier dese fier aux éventuelsrepe- Voune
Fes du volant moteur. Puis on inctine le tu deseus dn
moteur afin dtéviter de piéger d'éven- stn apes
ir Ensuite, avec la seri elute de
nplit 1a chambre de echappement
combustion jusqu’a & la base du trou
fileté de bougie. Une fois la chambre de
combustion rempli, n connaitrez
le volume. Ajouter le volume du cylindre
(la cylindrée unitaire), puis diviser te
tout par le volume de la chambre de
combustion : vous avez votre rapport de
IItaut souvent déposer
our positioner les
cylindres verticalement.
SI lopération se déroule moteur en
=Moat SY at Bt ot
fo) tak rN vate
TAUK DE COMPRESSION
lace, il faut tout d'abord déposer 1'é-
happement et incliner la moto pour
pele les cylindres & la vertical. Ainsi,
| vidange de hulle ne salra pas le cot
scteur d'échappement du cylindre
esuré.
p rapport volumétrique est donc égal
volume chambre de combustion +
findrée unitaire)/volume chambre de
embustion
ar exemple, si vous remplissez 12
hambre de combustion d'un monocy-
ndre 125 em’ avec 10,5 cm’ dthuile, le
spport sera de
125.4105
105
290
2 méthode décrite ici donne le rapport
plumétrique classique. Toutefois, i
iste une autre méthode venue tout
Tat du Japon et que nous allons voir ici
a St
VOLUMETRIQUE JAPONAIS:
u lieu de tenir compte du volume au
essus du piston au PMB, ce principe se
sfere au volume au dessus du piston
prés fermeture compidte de la lumiére
"échappement (ig.8/4).
our obtenir un rapport de compression
‘made in Japan >, i faut donc au pré-
lable déculasser ef mesurer avec préc:
ion a hauteur entre le plan de joint du
/lindre (en tenant compte de I'épais
Bur du joint serré au couple et le haut
¢ la lumiere d'échappement. Cette
jesure peut se faire de facon suffisam-
ren précis l'aide d'une jauge de pro-
ander. Si la course du comparateur
ous le permet, mesurez la hauteur
nire la fermeture de 'échappement et
MH. Cette fagon de procéder est plus
ise et la mesure plus fiable. On calcule
nsuite le volume que cette hauteur
eprésente. Si l'on applique cette
néthode & notre moteur, sachant que la
umibre d'échappement ferme 2.73 cm
avant le PMH pour un alésage de
54 mm, le volume sera de :
(07854 x 5.42 273 = 62.52 cm?
On utilise iia formule classique du calcul
d'un volume d'un cylindre, connaissant
le diametre et la hauteur:
px 02/4 x,
Tout le monde connait cette formule
‘mais on veillra tout de méme a verifier
les unités utilisées. Dans notre exemple,
le rapport japonais sera donc de:
62524105
105
254
‘Comme vous le remarquez, la valeur
‘obtenue est sensiblement plus basse.
Ce rapport est assez bizarre, parce que
si on rehausse la lumiére o'échappe-
ment de 1mm, le volume initial sera plus
petit et égal a
(07854 x 5.42 x 2.63 = 60.23 cm?
Etle rapport sera:
60234105 ..
Sisto
Done fe rapport diminue alors qu'il
devrait croftre avec un volume initial
plus faible,
Cette formule japonaise s'appuie sur
Vhypothese quill n'y a pas de compres:
sion du mélange avant la fermeture
complete de la lumiére d'échappement.
IV sortialt un volume de mélange fonc-
tion de la talle de cette lumiére, c'est
pourquoi le rapport de compression
diminue quand on augmente la hauteur
de celle
Ce raisonnement serait bon si les
moteurs tournaient un tour par
‘minute et si fon ne tenait pas compte
des effets liés au fonctionnement des
‘échappement modernes.
Dans fa réalité, seule une infime portion
de mélange s'échappe par l'échappe
‘ment et a compression commence bien
ds que le piston quitte le PMB.
Dun autre cOté, natre rapport de com=
pression ne caractérise pas non plus la
‘éalité et n'est pas constant. I! ne sert
{ue de valeur comparative
Durant le fonctionnement, la quantité de
‘mélange varie continuellement & 'inté=
rieur du cylindre, en fonction de louver:
ture du boisseau du carburateur, de la
résistance a favancement du flux, des pRE-
rhoménes de ramet et des résonances.
A mirégime, cette quantité reste faible
tt le rapport de compression effectif
tourne autour de 5-6 : 1 Mais plus le
régime sleve, plus le rendement volu-
metrique augmente. Résutat, le rapport
effectif peut depasser les valeurs théorique:
ment admissibles pour atteindre 16-7 1
Ensuite, lors que les temps raccourcis
sent et que la résistance augmente, la
quantité de mélange admis baisse en
méme temps que le rapport volumé-
trique, Ainsi le rapport de compression
‘6el décroit également.
Pius sa valeur est élevée, plus le rende-
‘ment thermique augmente. Autrement
dit, le mélange brole mieux apras 1a
Compression initiale et surtout, "effet
{ui résulte de cette combustion est plus
sianificatit.
Sura figure 9/4, on remarquera que jus-
‘qu'a un rapport de 6 : 1, accroissement
du rendement par rapport a la hausse
rapport de de compression est éleveé.
prime 125 cm? de melange en 12.5 cm”
dans la chambre de combustion (environ).
470%, ce sont seulement 87.5 cm’ qui
‘sont comprimés en 12.5 cn.
Le taux de compression théorique don-
nerait le méme résultat. En revanche, le
tau réel n'est que de 8:1.
Pour avoir le méme rendement, i fau-
‘ait avoir un rapport de 15.3: 1.Cela ne
résoudrait pas le probleme pour autant,
compte tenu des risques de combustion
anormale et le fait que la quantité o'es-
sence est toujours inférieure de 30 %.
Tout cela en dit long sur la prépondé-
rance du rapport volumique lors de la
préparation d'un moteur deux temps.
Bs le début de la préparation, il faut
étinir la valeur théorique du taux de
‘compression que l'on souhaite obtenir
Pour ce faire, il faut déterminer le
volume final de a chambre de combus:
tion et relever les zones éventuellement28
‘modifiables.La formule servant & déter
‘miner le volume de la chambre de com
bustion en fonction d'un rapport donné,
est la suivante
Cylindrée unitaire
taux de compression -1
Volume de la chambre de combustion
Ce rapport de compression peut attein
dre des valeurs de 15:1 ou plus si le
‘moteur et surtout le carburant le per
mettent. En effet, Hutlsation dlalcoot
rméthylique (méthanob permet attein
dre, voire de dépasser cette valeur sans
courir de risque. Avec lessence clas
sique, les risques liés a un taux de com:
pression trés élevé annulent les
vantages que Fon peut en attendre. De
plus, ilest devenu trés difficile daug
‘menter le rapport de compression sans
recourir a des formes complexes de
chambre de combustion,
Diailleurs, la majorité des culasses
actuelles ne peuvent pas étre rabotées,
Fétanchéité étant assurée par un joint
torique résistant a la chaleur (type
VITON). Il faut donc se rabatire sur les
tolerances de fabrication et les réduire
au minimum. O'origine, sur la plupart
{des motorisations deux temps, la tate de
piston alteint & peine fe pian supérieur
{u cylindre au PMH, s'arrétant quelques
dixiémes de milimétres en dessous. Cet
‘espace est volontarement aménagé par
les constructeurs afin d'éviter que la
somme des tolérances de fabrication
(biele, piston et cylinare) rvaboutissent
au contact entre piston et culasse
On peut également travaler Tépaisseur
{du joint de culasse I faut se souvenir que
Sur es petits deux temps, le volume
‘occupé parce joint est loin etre néglige
‘able par rapport & celui de la chambre de
‘combustion. Pour un piston de $4 mm de
diamétre et une épaisseur de joint de
OS mm, on obtient L14 crn. Cela peut
paraitre faible, mais dans le cas d'un,
‘monocylindre de 125 cm’ avec un taux de
compression de 135 :|, ce chiffre repré
sente 10% du volume total de la chamre,
Passer I'épaisseur du joint de 0.5 a
(025mm se traduit par un taux de com
pression qui grimpe a 1425-1. Mais sion
se lance dans cette opération, ja mesure
de la distance disponible aurdessus du
piston au PMH doit te trés precise
Aujourd'hui, le taux de compression est
le résultat secondaire d'un travail cher-
chant tout dabord & créer des zones de
squish capables d'engendrer une turbu-
lence optimale iors de Fexplosion.
Les constructeurs comptent beaucoup
sur ce phiénomene, puisqu'ls ne peu
vent repousser sans risque les limites,
‘éométriques de leurs moteurs, sans
parler des dépéts et de f'éventuelle
déformation du piston. La mauvaise
qualité des carburants cu commerce et
le recourt aux carburants verts ont
‘Conduit & diminuer le taux de compres
sion. Seuls les moteurs de compétition
autorisés 8 utliser de Vessence diindice
‘octane 100 sont capables de dépasser
certaines limites.
GILES EFFETS DU TAUX
DE COMPRESSION
Directement lié au rendement ther
mique, plus le taux de compression est
levé et plus fa combustion est opti
male, sans toutefois dépasser les
valeurs limites. Plusieurs facteurs inter-
viennent ici. Le premier est que plus le
mélange est comprimé, plus il s'é-
chauffe fates le test avec une pompe 3
vélo). En considérant que la tempérar
ture accélére la réaction, un mélange
plus chau brilera mieux. De plus, le
mélange sera plus homogéne et la com
bustion de melieure qualité
On pourrait alors penser que ce rapport
doit tre le plus élevé possible quel que
soit le cas de figure. Or, ce n'est pas tou:
jours le cas, du moins sur les deux
temps. Cette considération est vraie
seulement si fon recherche un rende-
ment éievé aux régimes intermediates
2 ces régimes, le taux de remplissage
Ivest pas optimal et un taux de compres:
sion élevé participe & fobtention dun
bon rendement thermique.
En revanche, 3 haut régime, il convient
de limiter ce méme rapport volumé:
trique si 'on veut obtenir un bon rende-
‘ment thermique.
Sur un deux temps de competition, le
taux de remplissage est maximal a haut
régime. Comprimer le mélange dans ces
conditions consomme de la puissance
car le rendement thermique n’aug
mente plus de facon significative avec le
taux de compression.
Donec, pour avoir plus dallonge ou un
‘meilleur rendement & haut régime, le
taux de compression doit étre un peu
plus faible
Dans certaines catégories, une limita
tion de puissance est imposée via un
diamétre de carburateur maxi ou par
tun restricteur placé dans le conduit
admission. Ainsi, une fois un certain
régime atteint, ces passages étran
Glent le flux dair nécessaire a obtenir
plus de puissance. Il faut alors tenter
dobtenir le meilleur rendement ther
‘mique possibe.
Si le reglement t'autorise, l'astuce
Consiste a augmenter le rapport de
compression jusqu'a un niveau pro
che de celui des moteurs Diesels. Ceci
amenant toutefois & cbtoyer des phé
oménes potentiellement dangereux
comme la détonation, le pré-allu
mage, la surchauffe..A titre d'exem
ple, les moteurs de karts 100 cm?
revendiquent des rapports de com
pression de 1516 :1 voire plus. Pour
limiter ces risques, la seule solution
est d’augmenter la quantité de
mélange admis afin de refroidir la
chambre de combustion. Par ailleurs,
lun mélange riche est naturellement
antidétonant car la quantité d's
sence imbralée, en plus de refroidir Ia
chambre, ralentit la combustion,
exces d'essence sur les parois ne fait
pas de déaat, au contraire. Mélangée &
Thuile, elle améliore la lubritication et
fempéche un transfert excessif de char
leur vers la culasse, le piston et le cylin
dre, Mais cette essence se retrouve dans
Féchappement, source de pollution, et
sur les concurrents qui vous suivent.
Comme elle refroiait aussi les gaz a'é
chappement,il faut tenir compte de son
effet sur la détente lors de a conception,
de 'échappement.
La plage du moteur est réduite en
‘conséquence car sion descend sous le
régime optimal, a bougie (8 remplacer
par une autre dindice thermique supérieur)
‘arrive pas accomplir pleinement sa
tache et encrasse rapidement
ans les coupes de marques dont les
reglements limitent les interventions,
on se retrouve face a des choix délcats
car l'unique intervention permise
Consiste souvent & modifier 'épaisseur
du joint d'embase (carter/eylinare),
Cela aboutit& des conséquences parfois