FICHE MARCHÉ

SOLUTIONS POUR L’ÉLEVAGE EN CÔTE D’IVOIRE

CHIFFRES-CLÉS
CHIFFRES DU SECTEUR
Pop. en M PIB/hab. (USD) Croissance PIB (%) 2018 Croissance PIB (%) 2019 Note envt des affaires

25,6 1 681 7,4 7,3 B

Sources : Coface (mars 2020)
Cheptel bovin 1,8 M de têtes

CARACTÉRISTIQUES DU MARCHÉ (1/2)

Taille du marché Cheptel avicole 400 000 têtes

Fondamentaux
• Au regard de la filière végétale, l’élevage reste une activité économique secondaire, avec une contribution d’environ 4,5 % au PIB Cheptel porcin 1,7 M de têtes
agricole et 2 % au PIB national. Pêche et aquaculture contribuent pour près de 3 % au PIB agricole et 0,75 % au PIB global.
• Une trentaine de couvoirs sont implantés, ayant une capacité de production annuelle allant jusqu’à 70 millions de poussins d’un jour. Part de l’élevage
2%
dans le PIB
• Dans les secteurs ovin et porcin, diverses races françaises sont présentes (montbéliarde, limousine, landrace) en complément des
races locales (zébu, n’dama, baoulé etc.)
Taille moyenne
100 têtes
• La filière bovine couvre environ 25 % de la consommation locale. des exploitations
• La filière porcine enregistre un abattage de 24 000 porcs par an et couvre 16 % de la consommation locale.
Production
• Le pays compte près 150 000 ha de lagunes et 350 000 ha de lacs et bas-fonds propices à l’exploitation aquacole. moins de 10 %
laitière
• Abidjan est le 1er port thonier d’Afrique. La production s’élève à environ 270 000 tonnes/an.
Tendances et évolutions
• On note l’arrivée de jeunes acteurs avec des exploitations modernes (mise en place de systèmes automatisés de gestion de la ferme).
• Le bétail est de plus en plus identifié à l'aide de puces électroniques intégrées.
• Accroître le cheptel de vaches laitières pour une production locale plus importante est une tendance actuelle.

©2020 Business France. Tous droits réservés. Sources : ministère des Ressources animales, presse locale, IHS Market - Global Trade Atlas
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CARACTÉRISTIQUES DU MARCHÉ (2/2)

ATOUTS DE L’OFFRE
La concurrence et le positionnement de la France
FRANÇAISE
La concurrence locale / internationale

• La production couvre l’ensemble des besoins de consommation pour les œufs et, dans une très grande proportion (96 %), ceux en • L’offre bovine française est de qualité
viande de volaille. avec des prix compétitifs.

• La Confédération des fédérations nationales de la filière bétail viande de l’Afrique de l’Ouest (COFENABVI – AO), dont le siège est en
Côte d'Ivoire, accompagne les éleveurs dans la formation, l'hygiène et la découpe. • Les solutions vétérinaires
correspondent à la demande de soins
• Plusieurs entreprises locales produisent de l'alimentation animale à base de tourteaux de soja, de farine de poissons et de maïs. Par et d’entretien des cheptels.
exemple, l'usine du leader de l'aviculture produit environ 120 000 tonnes.
• Le savoir-faire et la formation des
• Les équipements tels les machines à traire, les couveuses, les machines pour la préparation d'aliments viennent principalement du éleveurs sont reconnus (bonnes
Vietnam, de France, d’Inde et de Chine pour un total de près de 800 M EUR. pratiques d’hygiène et d’entretien du
cheptel, offres de nouvelles
• En 2019, 542 000 tonnes de poissons congelés ont été importées de Mauritanie, du Sénégal et de Chine notamment. technologies pour la traçabilité et la
sécurité animale).
Le positionnement de l’offre française

• La France reste le fournisseur par excellence des races de vaches laitières (montbéliarde, charolaise) pour les croisements avec les • L’IRD et le CIRAD sont activement
races locales. présents.

• L’offre en matière de machines et appareils pour l’aviculture (couveuses, machines) et intrants pour alimentation animale est bien
présente. Des entreprises françaises comme Vitalac ou Cooperl sont implantées en Côte d'Ivoire pour apporter leur expertise et leur
savoir-faire afin de dynamiser les filières avicole et porcine.

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OPPORTUNITÉS POUR L’OFFRE FRANÇAISE

SECTEURS PORTEURS
Les plans et programmes nationaux
• Filière porcine, bovine et avicole
• Le PSDEPA-CI (plan stratégique de développement, de l’élevage et de la pêche en Côte d’Ivoire 2014-2020) doté de
645 M EUR affiche 3 missions principales : la réhabilitation et le développement des infrastructures, l’intensification et l’accroissement - Renforcement du cheptel,
de la production de viande, ainsi que le développement de la filière pêche.
- Construction d’abattoirs modernes,
• Le PSRA (plan stratégique de relance de l’aviculture) qui s’articule autour de 5 axes stratégiques (2012-2021, 68M EUR) :
amélioration du cadre législatif et réglementaire, renforcement de la biosécurité, appui au financement de la filière, amélioration de la - Réhabilitation des équipements de
compétitivité et renforcement des capacités. commercialisation et de
transformation,

Les besoins locaux - Demande d’abreuvoirs,

d’accouveurs, d’abris pour les
• Dans le domaine de l’aquaculture, il convient de noter la forte demande nationale et régionale en produits de pêche et systèmes de bêtes, de matériels de traite etc.,
renforcement de la sécurité des côtes. Un laboratoire doté d’un plateau technique approprié et d’un réseau de centres de recherche et
d’universités a été créé. Ce secteur affiche des besoins en transfert de technologies (incubateurs, distributeurs d’aliments, toiles fines, - Bêtes de races françaises,
équipements de tri-éviscération, conditionnement-froid).
- Connaissance génétique pour
• Dans le secteur laitier, les besoins concernent les croisements de vaches laitières et races locales pour une production qui balbutie la production de races métisses.
faute de fermes modernes.
• Equipements et matériels de pointe
• Le secteur bovin et porcin est en demande de cages de mise bas, de nourrisseurs, de balances et d’abattoirs modernes. pour la transformation et la production
de produits dérivés.
• La santé animale a besoin de vaccins et de produits vétérinaires (traitements de la fièvre aphteuse ou contre le stress de l'animal).
• Expertise et formation des éleveurs
• L’ovoculture est en demande de machines et d’équipements de triage et nettoyage des œufs, de couveuses. Dans ce secteur, le aux bonnes pratiques d’hygiène et
Vietnam est leader devant la France. d’assainissement.

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CLÉS D’ACCÈS
NIVEAU DE TAXATION
Le profil des partenaires commerciaux / Approche commerciale à privilégier
• Plusieurs acteurs interviennent dans ce secteur : des éleveurs aux industriels en passant par les distributeurs-revendeurs.
• Pour la filière avicole, qui est la plus dynamique du secteur de l’élevage avec une interprofession et des associations organisées, les
acteurs à cibler sont : les accouveurs, les importateurs de poussins d’un jour, les fabricants d’aliments de volaille, les abattoirs et les • Droits de douane : 5 %
centres de conditionnement d’œufs, les charcuteries.
• Les industriels dans la production et l’alimentation sont des voies d’entrée pour proposer soit des produits dérivés, des équipements • Redevance statistique (RSTA) : 1 %
de pointe, des intrants et des additifs.
• Il est important de maintenir un lien constant avec ses interlocuteurs, et si possible de disposer d’un ancrage permanent dans le pays, • Prélèvement communautaire
ou bien de faire des déplacements réguliers. de solidarité (PCS) : 0,8 %
• Une implantation à Abidjan, grâce à son hub aérien, permet aisément de couvrir l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest. Pensez à
la formule VIE !​ • Prélèvement communautaire
CEDEAO (PCC) : 0,5 %
La réglementation spécifique
• Prélèvement de l’Union africaine
• Un programme de vérification de la conformité des marchandises (VOC, Verification of Conformity) à destination de la Côte d’Ivoire a (PUA) : 0,2 %
été mis en œuvre en février 2019, suite au décret n°2017-567 du 6 septembre 2017. Le programme s’applique aux marchandises
destinées à l’importation en Côte d’Ivoire dont la valeur FOB est supérieure ou égale à 1 M XOF (soit 1 524 EUR). La procédure porte
sur la vérification, avant embarquement, de la conformité des marchandises aux normes applicables en Côte d’Ivoire par l’un des 4 • Exonération de TVA
prestataires désignés (Bureau Veritas, Cotecna Inspection, Intertek International Limited, SGS). Le coût de la vérification est supporté
par le fournisseur et varie entre 0,3 % et 0,45 % de la valeur FOB.
• Il n'y a pas de restriction sanitaire particulière tant que le pays exportateur n'est pas considéré comme porteur de pathologie
contagieuse pour les animaux.

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