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Droit administratif

Buts de cette matière : -Se familiariser avec les instruments juridiques.


-Avoir un repère sur les différents pouvoirs.

Oral : Environ 20 minutes pendants les partiels, une question, avec 10 minutes de préparation.
A peu près les mêmes questions que les années précédentes.

Intro :

Les pouvoirs sont répartis depuis la théorie depuis la théorie de Montesquieu dans l'esprit des lois
en 3 de façon à organiser la société, on parle de pouvoir exécutif, législatif et judiciaire.
Ils contribuent à l'orga de la société, régie par le droit (normes, des règles qui organisent la vie en
société et dont le respect est assurév par la puissance publique).

Les autres règles sont des règles morales, religieuses ou éthique MAIS qui ne sont pas assurées par
la puissance publique. Les 3 pouv sont séparés et il est intéressant de se poser rapidement la
question des rapports entre ces différents pouvoirs et le pouvoir judiciaire.
Quels sont les rapports entre les différents pouvoirs ? Quels sont les rapports entre les pouvoirs
judiciaires et le pouvoir médiatique ?

1) Rapport entre le pouv exécutif et le pouv judiciaire

Le pouv exécutif (président, gouvernement) sont là pour faire exécuter les lois, le pouvoir
judiciaire, lui, est là pour trancher les litiges, pour appliquer les règles de droit par un litige.

« jurisdictio » : Pouvoir du juge de trancher les litiges en appliquant les règles de droit. En France,
le juge ne statue pas en équité, selon ce qui lui paraît juste ou pas, mais il statue en droit. Pour
qtatuer en droit il est fondamental qu'il ne puisse pas reçevoir des ordres de l'administration et qu'il
soit indépendant. Cette indépendance a une valeur constitutionnelle, elle est garantie par l'article 64
de la constitution qui précise que le pdt de la rep est garant de l'indépendance de l'ordre judiciaire.
Prévu aussi par l'article 6 de la CEDH (droit de l'Homme), qui protège le droit au procès équitable,
il contient de nombreuses dispositions concernant l'indépendance du juge, les litiges etc.

Les juges doivent être indépendants mais le juge est un fonctionnaire de l'Etat. Et en tant que
fonctionnaire, il dépend forcément de son employeur, car le juge est innamovible, qui le protège
contre les limogeages, contre des dépassement arbitraires de l'Etat, sont avancement est un
avancement de carrière indépdant du pouvoir exécutif, à tel point que le juge peut ne pas accepter
une nomination de poste. L'avancement ne dépend pas du fait qu'il juge bien selon la volonté du
pouvoir exécutif.

Le procureur de la République, ou le Ministère publique, ou le Parquet, ou encore la « Magistrature


Debout », car quand il plaide il est debout. Le Procureur est lié au pouvoir exécutif même si depuis
une vingtaine d'années son statut a été modifié afin de le rendre plus indépendant.

2) Le rapport entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir législatif

Le principe de séparation des pouvoirs garantie l'autonomie du pouvoir exécutif vis à vis du pouvoir
judiciaire. Ce principe est énoncé dans la loi des 16 et 24 août 1790. Depuis 1790, il est clair que le
pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire sont séparés. La séparation des pouvoirs évite deux
risques : Le premier est que le législateur qui pourrait influence le pouvoir judiciaire. Quelques
pricnipes protègent le pouvoir judiciaire. - D'abord la loi n'est jamais rétroactive, ce qui veut dire
que le pouvoir législatif, qui au cours d'une affaire qui lui plairait, ne pourrait changer la loi pour
émettre son influence : Article 2 du code civil.
- Le système du référé législatif, qui a été supprimé en France, il est impossible à un juge qui se
poserait une question sur le contenu d'une loi de s'adresser au Parlement pour que celui lui dise
comment appliquer la loi. Le juge doit appliquer la loi et pour ce faire il doit l'interpréter, c'est ce
que lui impose l'article 4 du code civil : Comment l'interpréter : Cela va être rechercher le sens des
mots du texte avec la méthode exégétive, l'exégèse, chercher le sens des mots du texte, il va pouvoir
consulter des auteurs de doctrines, mais ce n'est pas le législateur qui va lui donner une réponse qui
va influencer la résolution du juge.

La loi a deux sens : Au sens large c'est une règle de droit, et au sens strict, l'acte voté par le
Parlement. Le juge n'est pas là pour créer des lois, ce pouvoir appartient au peuple souverain qui élit
les membres qui le représentent qui votent ensuite les lois.
Sous l'ancien régime, les parlements royaux créaient des règles de droit générales, impersonnelles,
permanentes et obligatoires. Le juge est là pour appliquer des règles de droit à l'occasion d'un litige.

En France, un nouveau pouvoir émerge : Le pouvoir médiatique


Ce pouvoir médiatique, ses rapports avec le pouvoir judiciare sont très difficiles à organiser, parce
que d'abord, les médias ne sont pas identifiés dans la structure contitutionnelle, et que tout ce qui
concerne les médias a un lien avec la liberté d'expression, qui est elle-même un droit fondamental
particulièrement protégé. Que met-on dans le terme média ? Si en 1881, quand a été votée la loi sur
la liberté de la presse, on savait ce qu'on mettait, c'est à dire la presse écrite, et petit à petit se sont
développées des nouvelles formes d'information, de nouveaux médias comme Internet. On ne sait
alors plus vraiment ce qu'il faut mettre dans le terme « média ».
Difficulté importante par rapport à ce 4ème pouvoir, qui est d'autant plus importante que par le biais
des médias, il peut y avoir des conséquences terribles pour les justiciables ; en effet quand une
rumeur est répandue, même si la rumeur s'avère être infondée, a eu des conséquences dramatiques
pour sa vie personnelle, professionnelle et aussi pour l'entourage de la personne. Certes le droit
prévoit la présomption d'innoncence, mais quand il y a des éléments d'enquête qui sont divulgués,
ou des personnes présentées comme coupables, les rectifications n'auront que peu d'effet. Il y a juste
à avoir une conscience morale sur la question des médias.

/ 1881 : Loi sur la liberté de la presse


/ La convention des Droits de l'Homme
/ Les journalistes bénéficient de garanties, comprenant le secret des sources, mais qui comprend
quelques exceptions : Comme un journaliste qui estb au courant d'un attentat terroriste qui est dans
l'obligation de révéler ses sources. Reconnu dans un arrêt de la cour européènne des doits de
l'homme, qui a précisé les conditions de perquisitions dans les locaux des journalistes. D'un autre
côté, le pouvoir judiciaire est protégé contre les investigations journalistiques, c'est-à-dire le secret
de l'instruction avec les rapports d'expertise, rapports d'enquêtes etc.
/ Il y a également des droits de rectification quand la présomption d'innoncence n'est pas respectée.

I : Organisation de la justice
Chapitre 1 : Les grands principes de justices
Chapitre 2 : La repartition des litiges
Chapitre 3 : Le personnel, les acteurs du droit
Chapitre 1 : Les grands principes de justice

La justice est une des services publiques de l'Etat, et comme c'est un des services publiques, la
justice doit répondre à toutes les lois du service publique. Il y a des règles qui concernent le service
et les juridictions plus précises, et il y a d'autres règles qui sont plus spécifiquement liées à la justice
de manière assez larges.

1) les grands principes concernant le fonctionnement de la justice

La justice doit respecter des règles fondamentales qui garantissent au justiciable une neutralité, une
indépendance, confiance que peut avir le justiciable dans la justice afin d'éviter qu'il se retourne
vers une justice privée, justice privée que l'on rencontrait souvent sous l'Ancien Régime.

Premiere des règles : La continuité ou permanence du service publique de justice

Il n'y a pas en France de vacances judiciaires, la justice fonctionne toute l'année à tout moment.
Officellement, les membres de justice prennent des vacances mais il n'y a pas de « fermeture pour
vacances », ils prennent leurs congés par roulement, et durant les jours feriés ou la nuit, il y a
toujours un ou plusieurs magistrats de permanence. Les juridictions ne statuent pas en permanence,
certaines juridictions ne statuent que par sessions.
Exemple : Les cours d'Assise ne statuent que par sessions, de 2 à 6 semaines tous les 2 mois.

Deuxième des règles : La neutralité

Le juge doit être neutre et impartial, ainsi le juge doit demander à être démis d'un dossier s'il a un
lien personnel avec une affaire. Le juge se doit être un juge de réserve, sa profession doit montrer
une certaines neutralité. Le juge ne doit pas avoir de mandat politique, sauf locaux à partir du
moment que ce n'est as dans sa circonscription.

Troisième des règles : la Publicité

La justice est publique, les décisions de justice sont rendues à haute voix. Les audiences sont
publiques, sauf exception : Le huis-clos, comme la pédophilie, mineurs etc. C'est quasiment
automatique. Il est interdit de filmer pendant l'audience sauf pour les archives au nom du ministère
de la justice, ou a vocation pédagogique.
La justice est aussi collégiale, en principe, la justice est rendue par plusieurs magistrats, au moins
trois, c'est-à-dire un qui a le rôle de Président, et les autres qui seront des assesseurs. Dans certains
cas, le juge statue seul, c'est une « juridiction à juge unique », cela se développe énormément en
urgence et cela permet également de régler un certain nombre de contencieux et de désengorger la
justice.
Le juge est saisi par un demandeur d'actions en justice, c'est à dire le justiciable, soit par le
Procureur de la République, ou par un de ses substituts, étant l'un des assistants des procureurs.

2) Les principes liés aux justiciables

La justice se doit d'être accessible à tous, chacun doit pouvoir avoir accès au juge, on évite ainsi la
justice privée ; on évite aussi le « déni de justice », qui est interdit par l'article 4 du code civil. C'est
le juge qui refuse la demande d'un statué. L'accès à la justice est fondamental, et pour qu'elle soit
accessible à tous gratuitement. On ne paye pas son juge, il est payé par l'Etat, mais on paye l'avocat
et certains frais de justice telles que les assignations. Ce n'était pas le cas sous l'Ancien Régime où
l'on on payait le juge.
Il existe une aide juridictionnelle : En fonction du montant des revenus, l'Etat peut otroyer une
somme au justiciable pour payer les frais liés à l'action en justice. Cette aide peut être totale ou
partielle que cette personne peut avoir. Cette aide n'est pas versée directement au justiciable : L'Etat
rémunèrera les acteurs auxquels le justiciable va s'adresser. Le justiciable a le droit d'être représenté
en justice, s'il n'a pas d'avocat, par volonté, il a alors un avocat « commis d'office ». En revanche,
quand on bénéficie de l'aide juridictionnelle, on choisi son avocat, souvent moins élevés que les
tarifs habituellement demandés par les autres avocats.
Décret du 27 décembre 2016 a légèrement modifé l'octroi de l'aide juridictionnelle. Au dessus de
1500 euros par mois, pas d'aide juridictionnelle. Entre 1100 et 1500 euros, on a une aide partielle, et
en deça de 1100, c'est une aide totale.
Cette gratuité va dans le sens de l'égalité entre les justiciables, tous les justiciables ont un traitement
égal devant la justice, ce qui garantie le droit aux procès justifiables.

Chapitre 2 : La repartition des litiges

1) Répartition entre les juridictions

Dès la Révolution, on sépare l'autorité judiciaire de l'autorité administrative, selon les principes de
la loi du 16 et 24 août 1790, c'est à dire que tout ce qui a un lien avec l'administration ne peut être
traité par le judiciaire. A chaque fois qu'il y a un litige entre l'administration et les administrés
(nous) ce n'est pas le juge qui va intervenir mais c'est le Ministre en charge du service qui va
intervenir : « Théorie du ministre juge », ou « Théorie de la justice retenue ».
Loi du 24 mai 1872 : Met fin officiellement à cette « justice retenue », et on passe alors à la
« justice déléguée », déléguée à un véritable juge administratif, qui est le Conseil d'Etat. Cette
passation de pouvoir a été consacrée par un arrêt, l' « arrêt Cadot », rendue par le Conseil d'Etat en
1873.
Puis l'Arrêt Blancot qui va aussi aller dans le même sens.
On a alors dès le fin du 19ème deux ordres de juridiction :
- Le juge judiciaire qui est en charge de toute les juridictions, relations entre les personnes. Il est en
charge du droit pénal. Droit privé. (Licenciements etc.)
- Le Juge administratif qui est charge de toutes les relations avec l'administration. Droit public
(relations avec la mairie, autorisations territoriales etc.)
Les ordres juridictionnels sont organisés de manière hiérarchiques, pyramidales, à la tête de chacun
il y a une juridiction suprême, pour l'ordre judiciaire c'est la cour de cassation et pour l'ordre
administratif, c'est le Conseil d'Etat.

Le droit constitutionnel est un droit à part qui dépend du conseil constitutionnel.

Dans certains cas se pose la question de la compétence d'une des deux juridictions. Ces conflits de
compétences sont réglés par une autre juridiction qu'on appelle le tribunal des conflits. Il est chargé
de répartir les litiges en cas de doute entre la compétence du juge judiciaire et du juge administratif.
Le tribunal des conflits a été créé par la loi du 24 mai 1872, juridiction chargée de toute les
questions d'attribution de compétences entre les deux ordres. Elle dépend de 4 conseillers d'Etat, et
4 conseillers à la cour de cassation.
Loi du 16 février 2015 : Présdée par le ministre de la justice qui avait un rôle de répartiteur (égalité
de voix).
Le tribunal des conflits intervient dans deux cas, on parle de conflits négatifs ou de conflits positifs.
– conflit négatif : Le cas où les deux ordres de juridiction risquent de se déclarer
incompétents. Il s'agir du cas où un premier juge a été saisi - soit le juge administratif soit le
juge judiciaire - et s'est déclaré incompétent. Le deuxième ordre est choisi, et avant de se
déclarer incompétent, il saisi le tribunal des conflits, ou « élever le conflit ».

– conflit positif : Lorsque l'Administration, en la personne du représentanr de l'Etat dans le


département (Préfet), conteste la compétence d'un triubunal de l'ordre judiciaire pour juger
d'une affaire dont ce dernier a été saisi.

2) Répartition des litiges entre une juridiction ou une autre structure : Les modes alternatifs de
règlement des conflits (MARC)

Ces MARC se developpent de plus en plus en France car ils permettent de désengorger la justice, ils
sont aussi moins traumatisants que d'aller dans une véritable palais de justice devant un véritable
juge, on essaie de développer tout ce qui est amiable.

La conciliation

Conciliation : Comparution de parties à un litige devant un tiers qui propose une solution de
règlement du litige.
Dans la conciliation, les MARC peuvent être judiciaires ou extra-judiciaires. Dans le cadre d'une
conciliation, le rôle peut être tenu par un juge qui n'agit pas en véritable juge car il n'est pas tenu par
les règles de droit habituelles mais selon d'autres règles. Ce rôle de conciliateur va être donc tenu
soit par un juge soit pat d'autres personnes. La solution ne s'impose pas aux parties, elles doivent
accepter ces solutions et le tiers conciliateur écoute les parties, il accueille leurs arguments mais il
ne va pas lui, chercher de nouveaux arguments, il n'a pas de pouvoir d'enquête ou d'investigation.
Cette conciliation peut être judiciaire. Exemple : La première phase de divorce qui est la phase de
conciliation entre les deux personnes, elle peut durer trente secondes, le juge reçoit les deux époux,
ensuite les deux avocats et ensuite la comparution. / La phase de conciliation devant le Conseil des
Prud'homme : licenciement individuels.
La phase de conciliation judiciaire ou extra judiciaire, en dehors du juge, prévus par le législateur,
litiges de peu d'importance soit dans des litiges à matière correspondance.

La médiation

Médiation

Un tiers choisi par des parties d'un litige, qui aura pour rôle de faire une enquête pour trouver les
éléments de règlement du litige, et à la fin, le médiateur propose une recommandation, c'est à dire
une solution au litige, solution que les parties peuvent accepter ou refuser.
Dans la médiation, c'est le tiers qui part à la recherche d'arguments, il a donc un rôle plus actif que
dans la conciliation. La médiation, les parties peuvent y recourir ou décider par un contrat.
Deux médiations :
- la médiation pénale : Evite les poursuites, utilisée pour les mineurs, très peu de récidives. Il y a
une infraction qui est commise, et il faut que l'auteur de l'infraction reconnaisse son infraction, il
faut qu'il soit à même de réparer et il faut que la victime soit d'accord. L'ancien médiateur de la
République était quelqu'un chargé des litiges entre les administrés et l'administration. Il a été
remplacé depuis 2008 par une personnalité par le défenseur des droits, aujourd'hui Jacques Toubon.
Art 71-1 : Défenseur des droits : C'est la personne chargée de veiller au respect des droits
fondamentaux des administrés, il est prévu par la constitution dans le cadre des institutions et de
l'administration.
L'arbitrage

L'arbitre n'est ni un conciliateur ni un médiateur, l'arbitre est là pour trancher un litige et les parties
doivent exécuter la sentence rendue par l'arbitre. Mode très ancien de règlements de litiges, on
l'utilise énormément en droit commercial et en droit international.
Il a plusieurs intérêts : Il est rapide, discret, il n'y a pas de publicité, rendu par des professionnels de
la matière si c'est sur un litige commercial concernant la livraison de moteurs d'avion par exemple.
Arbitrage est très coûteux. Une fois que l'arbitre a rendu sa sentence, les parties peuvent demander
« l'exequatur » : Demander au juge l'exécution forcée de la décision.
Plusieurs recours à l'arbitrage : - Lors de la conclusion d'un contrat pour un litige commercial, on
intègre alors dans le contrat une close compromissoire. « S'il y a conflit, on va choisir telle personne
pour la clause de notre litige ».
- Ou alors, lorsqu'un litige survient, on décide de confier le litige à un arbitre, c'est alors « un
compromis d'arbitrage ».
Ces MARC se développent énormément car ils sont rapides et moins traumatisants.

Chapitre 3 : Le personnel, les acteurs du droit

1) L'avocat

/ Organisation de la profession :
Pour être avocat, il faut être titulaire d'un M1 de droit, de nationalité française, ressortissant de l'UE
ou d'un pays avec lequel la France a un accord. A l'issue de cette formation de 18 mois, qui
comprend des stages , en juridiction, en entreprise, en cabinet, des examens sont exigés. On est
ensuite titulaire du CAPA. Il faut alors s'inscrire dans un barreau, qui regroupent les avocats d'une
même juridiction. On prête ensuite serment et on devient après véritablement avocat. On peut
exercer cette profession en tant qu'indépendant libéral ; on peut aussi être salarié d'avocat ; il peut
exercer seul ou s'associer , ou même faire une association de moyens (appartements, machines etc.).
Les avocats sont tous regroupés au sein d'un barreau, organisation professionnelle à la tête de
laquelle il y a un bâtonnier, avocat élu par ses confrères, chef du barreau, il est en charge aussi bien
de la gestion et de l'organisation disciplinaire du barreau à savoir le conseil de l'ordre. C'est lui qui
gère la formation et les aides juridictionnelles. Le conseil de l'ordre sert d'éclairage et de référence
aux avocats ayant un doute, c'est aussi une protection de la responsabilité des avocats vis-à-vis de
litiges entre deux confrères. Un barreau par cour d'appel et par TGI. L'avocat bénéficie de certaines
immunités. Il a le droit au secret de la correspondance, de la même façon, il y a une inviolabilité des
dossiers, l'avocat se doit être indépendant, il peut avoir des mandats politiques etc.
L'avocat porte une robe de noire, avec une bavette blanche, une épitoge avec de la fourrure qu'on
rabat à l'arrière, ou la « moumoute » ; les avocats parisiens ne portent pas l'épitoge herminée, qui
vient d'un conflit entre la Cour de Versailles et la Cour de Paris.
On a pas le droit de sortir dans la rue avec sa robe, on a pas le droit de manifester avec sa robe.
On prête deux serments : La petite prestation de serments et le grande.

/ Les fonctions de l'avocat :(Tombe souvent à l'examen)

– Le conseil : En dehors de toute procédure. Exemple : L'avocat d'affaires. Il est interdit si l'on
est pas avocat de dispenser des conseils juridiques.

– La représentation, va au-delà de l'assistance. C'est la représentation d'un client dans une


action en justice. Cette représentation est obligatoire devant la plupart des juridictions
(toutes les affaires devant les prud'hommes). L'avocat a deux missions : la mission de
postulation, c'est à dire faire des actes de procédures, elle ne se fait que dans le ressort de la
cour d'appel dans laquelle on est inscrit. On ne peut postuler à l'autre bout de la France. On
peut plaider dans toutes les juridictions de France. Si on a un dossier en dehors de son
ressort, on prend un confrère correspondant dans le lieu de postulation et il fait tous les
actes.

L'avocat perçoit des honoraires libres.

2) Les magistrats

/ Le juge :
C'est celui qui rend la justice, qui tranche les litiges, qui vont dire le droit.

Juges de carrière, ceux dont c'est le métier habituel, ont un master 1 de droit, et qui ont fait l'ENM ;
Juges issus du monde professionnel, qui ont une autre activité qui n'est pas de juger, monde
commercial.

/ Le magistrat
C'est une autorité ayant la capacité de prendre une décision susceptible d'être exécutée de manière
obligatoire.

Magistrats du siège, ceux qui tranchent les litiges, qui prononcent la décision de la justice,
bénéficient l'inamovibilité qui garantissent leur indépendance, ne peuvent pas être sanctionnées s'il
commettent une action contraire à la volonté de l'Etat ;
Magistrats du parquet, qui représentent l'Etat dans les procédures, au contraire, restent soumis au
pouvoir hiérarchique du gouvernement, ils sont nommés et peuvent être déplacés. Ils dépendent du
garde des sceaux, c'est lui qui les nomme. Il y a des magistrats du parquet devant toutes les
juridictions.
Conseil de la magistrature : Organe disciplinaire qui regroupe tous les magistrats, nomme les
magistrats du siège à leur poste. Au CNM, deux formations proposées, deux instances
disciplinaires.

/ Le procureur
Il peut recevoir des instructions du garde des sceaux quant à la position à adopter pour un dossier.
Le procureur est obligé dans ses conclusions écrites de suivre les instructions du Ministre de la
Justice. En revanche, à l'oral, dans la salle d'audience, le procureur reprend sa liberté et peut tout à
fait être moins sévère ou plus sévère.
C'est l'expression que l'on retient « si la plume est serve, la parole est libre » .
C'est aussi celui qui est toujours présent dans les procédures pénales, sa présence est obligatoire,
parce que quand on ne respecte pas une règle du droit pénal, c'est le pacte avec la société que l'on
rompt, où la première victime est l'Etat. C'est pourquoi le procureur est toujours présent dans une
action pénale, c'est le principe de l'opportunité du déclenchement des poursuites pénales.
Quand une infraction est commise (un vol) , il y a une main-courante, soit une trace, à la police, le
procureur décide du déclenchement des poursuites pénales, ou dans le cas échéant, que l'on ne
poursuit pas. On appelle ça le classement sans-suite.
De plus en plus, le droit pénal se tourne non pas du côté de la victime mais du côté des auteurs des
infractions car sur le plan financier, ils sont assurés avec une indemnisation.

3) Les autres professions

/ La police et la gendarmerie :

Sécurité à l'intérieur des palais de justice, aide à tout ce qui est transport des détenus provisoirs ou
des prisonniers, et participent à la justice pénale pour tle suivi des enquêtes ou le suivi des peines.

/Les greffiers :
Partie administrative des services, gestion et organisation des audiences, pouvoir administratif de la
justice.

/ Les huissiers : Rôle important dans la remise des décisions et des exécutions de justice

/Autres officiers ministériels : Offices, charges ayant reçu l'agrément du gouvernement pour
exécuter, pour rédiger des actes publics. Ex : Notaire, qui a un rôle de conseil et a un rôle dans la
procédure de rédaction d'actes. Le divorce par consentement mutuel ne se fera plus devant le juge
mais devant l'avocat voir devant le notaire, qui renforce ainsi le rôle des auxiliaires du droit.

II : Organisation des juridictions

Chapitre 1 : Présentation de l'action en justice

1) les critères de rattachement

Il s'agit de savoir : Je veux inventer une action en justice, « quel juge vais-je choisir, et où déposer
les conclusions ? ». Il faut d'abord identifier l'ordre de juridiction : Vais-je choisir le juge
administratif ou le juge judiciaire ?
Au-delà de ce choix, il faut trouver parmi tous les juges qui statuent, quel est le bon juge ou la
bonne juridiction. Ces critères de choix se font en fonction de trois éléments :

– Un critère géographique : Je veux intenter une action en justice contre une


escroquerie : Où me trouve-je et quel juge vais-je choisir en fonction du lieu du
délit ? Je peux choisir le lieu du domicile du demandeur à l'action en justice ; Ou
alors, je vais choisir le lieu de domicile du défendeur ; le critère géographique est en
principe le lieu de domicile du défendeur.

– Un critère matériel : Il ya plusieurs types de juridictions, le TGI, Tribunal de


Commerce, le Tribunal d'Instance et de Grande Instance ; quand le critère est
matériel cela veut dire qu'on va choisir le juge en fonction de la matière du litige.
Exemple : Un salarié qui habite à Nantes et qui travaille pour un groupe qui à son
siège à Paris, il se fait licencier, il sera obligé de choisir Paris pour le juge et la
juridiction des Prud'hommes.

– Un critère personnel : En fonction de la personne impliquée dans l'affaire que le juge


sera saisi. Critère moins utilisé et que l'on rencontre pour tout ce qui est juridiction
politique, du président de la République, du Ministre, les juridictions spéciales
concernant les militaires, et aussi tout ce qui concerne les mineurs en particulier au
niveau pénal autant les victimes que les coupable de délit.

2) Etapes de l'action

– Tribunal de Grande Instance


Quand on intente une action en justice, il y a plusieurs parties : Le demandeur de l'action en justice
et de l'autre côté le défendeur. Le TGI, comme toute juridiction, va rendre une décision de justice,
cette décision porte des noms différents selon la juridiction qui la rend. Si c'est un tribunal, elle rend
un jugement. Ce gugement est possible d'être contesté par la partie perdante par le mécanisme de
« l'appel » qui aboutit à se rendre devant la cour d'appel. Le demandeur en appel est appelé
l' « appelant » et le défendeur en appel c'est « l'intimé ».

– La cour d'appel

La France compte une trentaine de cours d'appel et de chaque cour d'appel dépend un TGI, et
résident dans les villes où résidaient d'anciens parlement royaux.
La cour d'appel va examiner l'appel et va rendre une décision appelé arrêt, soit qui confirme,
« affirmatif », ou qui infirme « infirmatif ». La cour d'appel reprend toute l'affaire : « C'est l'effet
dévolutif de l'appel. »
En revanche, Les cours rendent des arrêts.
Nous avons vu que le juge statue seul, c'est alors un « juge unique ». Le juge rend une
« ordonnance ».
Ces juridictions sont les juridictions du premier degré pour les TGI, ou de première instance.
Et les juridictions de second dégré pour les Cours, ou de seconde instance.
Le juge de fond reste le même pour les deux instances.

– Cour de cassation

On peut ensuite saisir après la cour d'appel la cour de cassation, par un mécanisme de pourvoi. L'un
est demandeur au pourvoi, l'autre est défendeur au pourvoi. La cour de cassation estime que les
juges de fond ont correctement statué, et dans ces cas-là, elle rend un arrêt de rejet du pourvoi. Soit
elle estime que les juges de fonds 'ont pas correctement statué, alors elle rend un arrêt de cassation.
Si elle rend un arrêt de cassation, elle renvoie l'affaire devant les juridictions équivalentes mais
différentes. Il y a une cour de cassation en France, et c'est « un juge du droit », elle n'apprécie que le
droit, c'est à dire qu'elle vérifie si les juges de fond ont bien appliqué les règles du droit. Elle permet
donc que toutes les règles de droit soient appliquées de manière uniformes en France. Le pourvoi en
cassation n'a pas d'effet suspensif, sauf en matière pénale.

Juridictions du premier de degré, du second degré et enfin la cour de cassation. Dans les juridictions
judiciaires, il y a les juridictions civiles et les juridictions pénales.

Chapitre 2 : Les juridictions judiciaires du premier degré

Intro : Généralités : En ce qui concerne les juridictions, elles ne statuent pas toutes de la même
façon :
- Ainsi, on peut distinguer tout d'abord les juridictions composées de magistrats issus du monde
professionnel, qui ne sont pas des magistrats de carrière.
Ces juridictions s'appellent des juridictions « consulaires ».

- Il y a aussi des juridictions composées à la fois de magistrats de carrière et de magistrats issus du


monde professionnel. C'est une composition mixte, ce sont des juridictions « échevinales ».

- Il y a aussi les juridictions « paritaires » quand elle est composée à égalité par deux collèges de
membres. Exemple : Le conseil des Prud'hommes, qui est composé à égalité de représentants
employeurs et de représentants salariés.

- Il y a enfin les juridictions « itinérantes », qui vont de tribunaux d'instance en tribunaux


d'instances. Il se déplacent en fonction du contentieux qui doit être traité.

La preuve est ce qui établit la réalité de l'existence d'un fait en droit, il y a deux systèmes quant à la
preuve. Soit la procédure « accusatoire » : Chacune des parties apporte les éléments au jugé.
Soit la procédure « inquisitoire » : Le juge va à la recherche des éléments de preuves. Que la
matière pénale qui est inquisitoire.

1) les juridictions civiles

Les juridictions de droit commun

Elles ont des compétences générales.

/ TGI : Juridiction qui est collégiale, il y a un peu moins de 200 TGI en France. Les TGI ont
toujours un président et deux assesseurs. Les TGI statuent toutes les affaires civiles supérieures à
10 000 euros. Il est aussi compétent dans toutes les affaires attribuées à un autre juge. Il est
compétent en matière privée.

/ TI : Tribunaux d'instance, 300 en France. Compétents pour les litiges entre 4 000 et 10 000 euros.
C'est une juridiction avec un juge unique et ses décisions, ses ordonnances ne sont pas susceptibles
d'appel. Compétent pour tout ce qui est bail d'habitation, crédit à la consommation, délimitation
entre deux propriétés, et en matière de tutelle.

Les juridictions de proximité

/ Tribunal de proximité : Juridiction à juge unique créée en 2002, qui traite de tous les contentieux
les plus simples comme les litiges de voisinage, tous les litiges inférieurs à 4 000 euros. Elles ne
sont pas susceptibles d'appel. Ce ne sont pas des personnes de carrière. Juridiction qui est là pour
désengorger tous les petits contentieux. Cette juridiction a du plusieurs fois disparaître. Elle devrait
disparaître en juillet 2017, et tous les contentieux seront transférés au TI. Cette juridiction sera très
certainement encore prolongée.

Les juridictions spéciales

Juridictions qui ne sont compétentes que pour certaines matières, que quand la loi le prévoit. Ce
sont des juridictions d'exception.

/ Le conseil des Prud'hommes 


Composition : Vieille juridiction instituée en 1806. Juridiction dite « consulaire », composée de
conseillers employeurs et de conseillers salariés. Composition paritaire. il y a deux collèges, où
chacun est élu soit par le collège salarié soit par le collège employeur. Pour pouvoir être élu en tant
que salarié, il faut être inscrit sur les listes électorales, il faut avoir plus de 21 ans, et il faut soit être
en activité, soit au chômage, ou même si l'on est à la retraite. Le conseiller employeur est élu par les
conseillers employeurs. Rémunérés par des jetons de présence que leur donne l'Etat.
Pour les salariés, ils sont payés par les employeurs pendant les heures où ils statuent, et s'ils statuent
en plus de leurs heures de travail, ils seront indemnisés par l'Etat. Dans les entreprises, les
conseillers prud'hommaux ont une place privilégiée.
La procédure se déroule en deux phases. 1ère phase : C'est devant le bureau de conciliation, qui est
une première phase où on va essayer de trouver une solution pour régler les litiges ; Bureau de
jugement : En cas d'égalité devant ce bureau de jugement, c'est le juge d'instance qui va intervenir.

Compétences : Il est important pour les contrats de travail, il est compétent pour tout ce qui relève
des stages, pour tout ce qui est contrats d'apprentissage. C'est une juridiction qui est
particulièrement sollicitée en ce moment. Il traite essentiellement de licenciements.
/ Tribunal de commerce 
Juridiction qui a survécu depuis l'Ancien Régime, avec la Révolution c'est la fin des corporations, et
la fin des corporations aurait du entraîner la fin des juridictions consulaires commerciales de
l'Ancien Régime. Les tribunaux de commerce sont des triubunaux qui ont vu le jour au Moyen-Age,
et se sont développés en même temps que les foires et les marchés en Europe. Tous les lieux de
commerce étaient foyers de litiges, ces tribunaux son nés pour résoudre ces litiges.
Premier tribunal de commerce reconnu à Paris au 16ème siècle puis tribunaux émancipés en
Europe. Juridiction qui fait l'objet de nombreuses critiques, où l'on envisage des réformes.

Organisation : Les tribunaux de commerce ne sont pas implantés partout en France, il y en a 130,
mais seulement là où il y a une activité commerciale. Quand il n'y a pas de tribunal de commerce,
c'est le TGI qui est compétent. C'est une juridiction consulaire, ce ne sont pas des juges de carrière
qui y siègent mais des professionnels du commerce. Ce sont des commerçants élus par leurs pères,
élus par d'autres commerçants. Pour être conseiller au Tribunal de commerce, il faut avoir 30 ans,
être commercant depuis 5 ans et être inscrit sur les listes électorales. Cette fonction est quasiment
bénévole, et il n'y a pas de pré-requis de connaissances juridiques. Le problème, c'est que ce ne sont
pas des gens rompus à la matière juridique. Il faudrait prévoir l'intervention d'un juge de carrière
(TGI ou TI) qui viendrait rejoindre la formation collégiale des juges. Il a été envisagé une
intervention ponctuelle comme le conseil des Prud'hommes, la réforme n'a cependant pas abouti.
Constitution collégiale composée de 3 juges, précédée de 3 assesseurs donc 2 président le tribunal.
Il y a une greffe chargée de l'intendance et de l'organisation administrative du tribunal. Tribunal
divisé en plusierus chambres différant selon les types d'activités. Les procédures du tribunal sont
souples, la représentation par un avocat n'est pas obligatoire ; la preuve est libre et toutes les
conclusions sont des conclusions orales, il n'y a pas d'obligations pour les parties de remettre leurs
conclusions par écrit.

Compétences : Compétent pour tous les litiges qui mettent en jeu des actes de commerce, des
litiges qui impliquent des commerçants, pour tous les litiges qui relèvent du droit des affaires, du
droit des sociétés, difficultés des entreprises dans une affaire de liquidation ou de redressement
judiciaire. Le tribunal de commerce n'est pas compétent en tout ce qui concerne les brevets, les
marques et les baux commerciaux, qui relèvent quant à eux du ressort du TGI.

Concernant la saisine du tribunal de commerce : Il y a une option de compétences qui concerne tous
les litiges opposant un particulier à un commerçant. Si c'est le commerçant qui intente l'action en
justice, il est obligé de saisir le TGI ou le TI, il ne peut saisir le tribunal de commerce. En revanche,
si c'est le non-commerçant qui intente une action en justice contre le commerçant, il a alors l'option
de compétences, il pourra saisir soit le tribunal de commerce, soit le TGI ou le TI.
Le tribunal de commerce est une institution particulièrement engorgée.

/ Le tribunal paritaire des baux ruraux


Tribunal qui est essentiellement connu par les étudiants, qui réunit tous les critères de juridiction, il
est original. Il concerne tous les baux de fermage, de métayage etc. La survie pose des problèmes
car il est difficiles de trouver des juges qui y statuent.

Organisation : C'est une juridiction paritaire qui comprend des juges formant le collège de
propriétaires (de terrains agricoles), et des juges provenant du collège des locataires (qui louent les
exploitations agricoles). Cette jurisprudence est échevinale. Le tribunal des baux ruraux se compose
à égalité de membres provenant d'un collège, de plus, intervient le juge d'instance qui préside les 4
autres juges non-professionnels. 2 représentants des propriétaires et 2 représentants des locataires et
le juge d'instance qui intervient. Une réforme en 2018 prévoit de modifier la désignation des
conseillers. Ce tribunal est un tribunal itinérant, qui se déplace de tribunaux d'instance en tribunaux
d'instance dans les villes où il y a du contentieux. Cette juridiction siège aussi par sessions.

Compétences : ce tribunal est compétent concernant tous les litiges naissant à propos d'un bail
agricole, comme par exemple le montant du loyer (= fermage).
Pour le tribunal des baux ruraux il y a appel ou non. Si le montant est de moins de 10 000 euros, il
n'y aura pas d'appel, si c'est supérieur à 10 000 euros, il y aura appel.

Apparté : Juge aux affaires familiales : juge unique dans les petits TGI, ancêtre du juge aux affaires
matrimoniales. Il est en charge de tout le contentieux concernant la famille. Aujourd'hui, il est en
charge de tout le contentieux : Les couples mariés, ou non-mariés (PACS, union libre), le divorce, et
les enfants. Divorce : Toujours une phase de conciliation.
Le consentement mutuel est déjudiciarisé (il n'est plus judiciaire). Les époux en général ne
prenaient qu'un avocat, faisaient une sorte de contrat et réglaient le problème chez le juge. Le juge
étant débordé, il est prévu désormais que chaque couple ait au moins un avocat, rédige la
convention et celle-ci est signée par un avocat, sans passer devant le juge. Nouveauté
puisqu'aujourd'hui il n'y a plus d'intervention du juge pour les procédures de divorce en
consentement mutuel.

Contentieux de la sécurité sociale : Un tribunal chargé des litiges entre la sécu et les usagers : C'est
le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS). Un tribunal s'occupe aussi des contentieux
médicaux, techniques. Composé de magistrats de carrières et de professionnels tels que les
médecins.

2) les juridictions pénales

Généralités sur le procès pénal : En matière pénale, le procureur est la partie principale au procès, il
est toujours présent. La victime directe, celle qui a subit directement le préjudice, victime indirecte,
comme les proches qui seront des victimes « ricochets ».
Procédure inquisitoire et non pas accusatoire, c'est le juge qui va à la recherche des preuves.
Tout ce qui relève de la matière pénale doit être prévu par la loi : C'est le principe de la « légalité
des délits et des peines », c'est à dire que tout ce qui concerne le procès pénal, tout doit être prévu
par la loi.
Il faut savoir qu'à l'issue du procès pénal, le juge va statuer sur l'indemnisation civile des victimes.
On peut remarquer une identité du personnel de justice en matière civile et en matière pénale, c'est à
dire que ce sont les même juges qui statuent les même matières. Un juge a une casquette civile un
jour, et une casquette pénale un autre jour. Cette identité de personnel, on la retrouve aussi dans une
identité des juridictions, car certaines juridictions pénales sont le visage de juridictions civiles.
En matière pénale, plusieurs juridictions peuvent intervenir : La phase d'instruction ; la phase de
jugement ; la phase d'application des peines. En matière pénale : trois types d'infraction :
les contraventions, les délits et les crimes.

Phase d'instruction
C'est la première phase du procès pénal, elle est obligatoire en matière de crimes, elle est
facultative en matière de délits, et elle est occasionnelle en matière de contraventions.
Dans cette phase intervient :
/ le juge d'instruction : Juge unique qui collabore au niveau d'un Pôle d'instruction, qui dépend du
TGI, et c'est lui qui est chargé d'instruire un dossier pénal, c'est à dire partir à la recherche de la
vérité en allant à la rcherche d'éléments à charge et à décharge contre des personnes impliquées. Sa
mission est délicate car il va, si des personnes sont impliquées ou soupçonnées, peuvent être
couples ou non. C'est une mission d'investigation puisqu'il doit essayer de chercher à la fois la
culpabilité et l'innocence des personnes impliquées. Le poids des médias est aussi un poids à son
investigation. Il va à la fin qualifier l'infraction. Il très critiqué, on réforme régulièrement les règles
concernant les juges d'instruction et on arrive jamais à des solutions satisfaisantes.
Exemple : L'affaire Outreau, dans les années 2000, soupçons d'abus sexuels sur des mineurs et le
juge en passe de l'affaire est passé devant une commission, mais il n'a jamais commis d'erreurs.
Cette affaire a mis en lumières certaines difficultés liées à cette phase d'instruction. Depuis 2007 ont
été créés despôles d'instruction qui permettent à plusieurs tribunaux de se réunir afin de collaborer
ensemble sur des dossiers d'instruction. Procédures de 3 mois à 10 ans. Le juge a deux missions : La
l'information et la clôture de l'instruction.
L'information : il part à la recherche des preuves. Il dispose de plusieurs actes, il est assisté de
plusieurs services comme la gendarmerie ou la police qui interviennent pour l'aider, sous
commission rogatoire. Peut faire des perquisitions, auditionner des témoins, en les convoquant, il
doit délivrer des mandats soit de comparution où les personnes se déplacent seules, damnés où il
faut aller chercher et emmener la personne, de recherche quand la personne est introuvable.
Le juge d'instruction a une fonction de décision : Il peut décider de le mettre en examen, de le
mettre sous contrôle judiciaire, mais jamais en détention provisoire, qui appartient au juge de la
détention et de la liberté. La fin de procédures s'appelle « ordonnance de règlements ».

Plusieurs possibilités : Soit le juge d'instruction estime qu'il n'y a pas lieu de continuer la procédure
parce que les personnes impliquées lié au manque de charge, que l'auteur n'est pas connu non ou
trouvé (procédure de non lieu), ou encore que l'auteur des faits est en situation de légitime défense.
Procédure de renvoi, renvoie devant une juridiction de jugement, s'il estime que le crime a été
commis, il renverra devant une cour d'assise. Si au contraire il estime que c'est un délit, il renverra
devant un tribunal correctionnel.

/ Juge des libertés et de la détention (JDL)


aussi souvent critiqué car beaucoup de pouvoir : Il peut renvoyer quelqu'un devant une cour d'assise
avec un enfermement pendant une très longue période. Si la personne qui est condamnée à détention
à perpétuité, on en déduira sa détention provisoire. C’est un juge saisi par juge d’instruction et qui
décider de la détention provisoire (quelqu'un privé de sa liberté) et doivent être séparés de ceux qui
purgent leur peines. Au vu de la personnalité de la personne mise en exam va prononcer un mandat
de dépôt. La personne ne sera pas forcément mise en détention: il y a bracelet électronique etc.. à la
fin de la procédure deux possibilités: soit la personne n’est pas condamnée car innocente donc l’Etat
va l’indemniser car prison pour rien ou soit elle est condamnée à une peine de prison, on va lui
retirer du temps de prison, le temps de la détention provisoire. À la fin de l’instruction soit il y a une
mordance de non lieu soit une ordonnance de renvoi devant une juridiction pénale de jugement. La
phase d’instruction n’intervient qu’en cas de crimes et éventuellement de délits. 

Phase pénale de jugement :

/ Juridictions pénales de jugements: elles sont 3. En fonctions des types d’infraction (contravention,
délits, crime) pour contravention: tribunal de police/ délit: tribunal correctionnel /crimes: cour
d’assises 
– tribunal de police: c’est le visage pénal, le tribunal d’instance, juridiction à juge unique, il
statut sur les contraventions les moins importantes. C’est parfois un rôle qui est tenu par un
commissaire de police. 
– tribunal correctionnel: C’est le visage pénal du TGI, ce sont des magistrats de carrière, il y a
3 magistrats, un président et deux assesseurs et qui statuent en matière de délits. EX: Il y a
l’abus de confiance/ escroquerie/ coups et blessures (légers). Devant cette juridiction, il y a
le procureur et le greffier. Les complices sont jugés en même temps, juste après le principal.
  

/ Cour d’assise : C’est une innovation qui date de la révolution, instituée en FR en 1791, expression
de la souveraineté populaire. Elle est compétente pour juger les crimes, les infractions les plus
lourdes, elle peut aller jusqu’à 20 ans d’incarcération. C’est une juridiction départementale (pas la
même carte que l’administration) et porte le non de son département. C’est une juridiction itinérante
puiqu’elle siège dans les différents chef-lieu du département. Elle siège de 15jours à 2 mois ( code
de procédure pénale) et tient une session par trimestre. Cependant pour répondre à l’augmentation
de la  criminalité, le P de cour d’appel peut permettre de la faire siéger en continu (bouches du
rhone, paris). Composition mixte: grefier procureur et en plus un jury et d’une cour de 3 magistrats
de carrière dont l’un assure la fonction de président et les deux autres assesseurs. Le jury populaire
est constitué de jurés et sont des citoyens tirés au sort à partir des listes électorales. Pour siéger il
faut avoir: 23ans/ pas frappé par une incapacité civique quelconque/ savoir lire écrire le français.
Chaque personne désignées doit répondre à ses fonctions sous risque de peines (à compléter). Il y a
9 jurés et 3 magistrats en plus et délibèrent tous ensembles et ils votent sur la matérialité des faits,
sur la culpabilité et sur la peine. Toutes décisions défavorables doivent être prise à 8 voix contre 4.
Il y a dans certains cas des jury pro pour tout ce qui touche le terrorisme, le vandalisme etc.. qui est
composé de magistrats. Le juré ne doit pas motiver sa décision, n’a pas à l’expliquer en droit. Il
prend sa décision en intime conviction, c’est le seul juge à pouvoir statuer de la sorte. 

/ Juridictions pénales spécialisées : Celles-ci sont de plusieurs natures: des juridictions pénales
spécialisées politiques (concerne membres du gouvernement et P de R), il y a aussi les juridictions
pénales militaires et les juridictions pénales pour mineurs.
-juridictions pénales militaires: traitent des litiges concernant les militaires en temps de paix
comme en temps de guerres. 2 juridictions en temps de guerres: une pour les OP sur territoire
français et une autres pour les OPEX. En tes de paix il y a un tribunal pour tout ce qui se passe à
l’étranger et pour tout autres infractions (mise en danger de l’Etat, infractions pdt le service). Traite
que ce qui se passe dans la caserne, il faut qu’il y ai un lien.
-Juridictions pénales concernant les mineurs: juridiction dont le contentieux augmente de
manière exponentielle, qui a pour but d’éduquer et qui a lieu à toute sa famille. La question du
mineur est délicate car il est en phase d’apprentissage et donc il faut plus que la répression pour
l’aider dans l’éducation qui doit lui être donnée. Les mineurs sont impliqués dans des procédures de
plus en plus jeune avec des infractions de plus en plus graves. Il y a plusieurs types de sanctions:
mesures éducatives qui ont pour but de protéger, surveiller le mineur (activité de jour/ placement
dans un centre éducatif ou de soins)/ Sanctions éducatives: on peut être interdit de certains lieux, de
fréquenter certaines personnes, confiscation d’objet, des mesures d’aide psychologique ou
médicale, obligation de suivre des stages de formation civique./ Mesures répressives pour les
infractions les plus graves: placement dans un centre fermé, amende, privation de liberté, TIG. On
doit faire la différence entre le mineur de moins de 10 ans (mesures éducative), de 10 à 13ans
(sanctions éducatives) et à partir de 13 ans (vraies sanctions pénales). 
Il y a le juge des enfants qui intervient, c’est l’équivalent de la phase d’instruction, il va
statuer sur l’enfant et sur la famille. Il va suivre le dossier en matière pénale et civile en ce qui
concerne la protection de l’enfant. C’est lui qui va continuer à être présent dans la suite de la
procédure en particulier c’est lui qui va siéger pour le tribunal pour enfant. C’est une des seules
juridictions où le juge peut statuer deux fois sur la même affaires. 

Phase d'application des peines : Peine définitive prononcée et il existe deux juridictions: le tribunal
d’application des peines et le juge d’application des peines qui vont décider de l’aménagement
possible de la peine, qui vont assurer le suivi de l’application de la peine. Elle a un rôle répressif
mais aussi un rôle de réinsertion. Les condamnés vont être suivi par un juge qui travaille en relation
avec des travailleurs sociaux et les établissement pénitencier. On trouve cette juridiction dans tous
les TGI, dans le ressort géographique de cette juridiction. 
Les juges d’application vont pouvoir décider de: remise de certaines peines/ liberté conditionnelle/
placer quelqu’un en hôpital pour traitement.

Chapitre 3 : Les juridictions judiciaires de la cour d'appel

/ Cour d’appel : après une décision rendue par une juridiction rendue par une même instance, les
partis peuvent demander à ce que l’affaire soit jugée une seconde fois par un juge qui va examiner
le fait et le droit. Elle reprend l’ensemble de l’affaire, c’est l’effet d’évolutif de l’appel et il y en a
environ 30 en métropole et 5 en outre-mer. C’est une juridiction collégiale composée de magistrats
de carrière et il y a des divisions dans des chambres spécialisées. Les cours d’appel sont accessible
pour un litige supérieur à 2000€. L’appel est hiérarchique (juridiction supérieure) en particulier en
matière civile. 
En matière pénale depuis la loi du 15 mars 2000 il y a possibilité de faire appel des décisions
de Cour d’assise. Ca veut dire que jusqu’en 2000 on ne pouvais pas faire appel d’une décisions de
cour d’assise car le peuple qui est souverain ne peut pas être contesté. Pour répondre à des
exigences européennes, la loi en 2000 a prévu la création d’une cour d’assise d’appel. Cette cour
d’assise d’appel est un peu différente: l’appel tjrs devant juridiction supérieure mais en ce qui
concerne les Cours d’assise, il s’agit d’un appel qui va aller devant une juridiction de même niveau
mais composée différemment. On va augmenter le nombre de jurés: ils vont passer à 12. 

Chapitre 4 : La cour de cassation

/ Cour de cassation : c’est la plus haute instance judiciaire. Cour suprême unique en France, elle
siège dans les locaux du palais de justice à Paris. Elle a pour but d’unifier l’interprétation et
l’application des règles de droit par les juges français. Elle réunit: un grenier, un procureur général,
un avocat général et des conseillers qui sont des juges. 

Chambres——> 3 chambres civiles(droit de la famille)——> 1 chambre sociale——> 1 chambre


commerciale——> 1 chambre criminelle (droit pénal)——> 1 chambres mixtes (selon des litiges.
C’est une assemblée plénière qui regroupe tous les conseiller et statue quand il y a une question
nouvelle de droit)

La cour de cassation est saisie par des pourvois: soit elle va rejeter les pourvois et donc donner
raison à l’ancienne juridiction ou soit casser toutes les décisions qui ont été prises (c’est son activité
contentieuse). Son activité non-contentieuse et de recueillir des avis (juge qui demander à la cour de
cassation l’interprétation des règles de droit) 
Elle examine aussi saisi de question prioritaire de constitutionnalité.

DOCUMENTS 3: se référer à tous les docs. Il s’agit d’un attendu de principe ou un chapeau. On ne
le trouve pas dans tous les arrêts de cassation mais uniquement dans les arrêts importants où la Cour
de cassation souhaite refaire la règle de droit.
L’attendu suivant reprend les faits.
La Cour de cassation commence par reprendre les faits, évoquer les faits qu’elle ne retient pas, puis
elle va évoquer sa propre décision. Elle va expliquer ce en quoi elle n’est pas ‘accord avec la CA et
pour sanctionné la CA. A la fin le dispositif (la solution de la CC) qui casse et annulé l’arrêt rendu
par les juges de fond.
Pour étudier une décision de justice, on commence commence par faire le rappel des faits (résumé),
on ne retient que ce qui est utile et on va qualifier les parties. La deuxième étape est la procédure.
La troisième étape est les arguments des parties (ce que chacun veut obtenir). Ensuite le pb de droit.
Puis enfin la solution retenu par la Cour ou le jugement.

Fiche décision de justice:


-Résumé des faits
-Rappel de la procédure
-Arguments des parties
-Problèmes de droit
-Solution

III : Les sources du droit

Chapitre 1 : Les sources extra-juridiques

1) Les différentes règles

Le droit est une règle qui organise la vie en société, et dont le respect est assuré par la puissance
publique.
« Là où il y a une société, il y a du droit ». En effet le droit est à la base de l'organisation de tout,
non seulement de l'Etat, des relations économiques, du commerce, des rapports de famille, tous les
domaines sont touchés par le droit. Le droit n'est cependant pas le seul corps de règles, il existe
d'autres types de règles, qui ont aussi pour finalité d'organiser une vie en société.
Il s'agit d'identifier les règles, il n'y a pas que le droit en corps de règles, il y en a d'autres :

– La religion est une croyance en une divinité et cela organise la vie de l'au-delà. De
nombreuses règles religieuses sont des règles juridiques : Le décalogue : « Tu ne tueras
point », règles religieuse et juridique. La religion dans certaines sociétés, sont des religions
d'Etat, qui se confondent avec le droit. Dans d'autres sociétés au contraire, il y a une
séparation entre la religion et l'Etat, c'est le cas du droit français. Loi de 1905 : Séparation de
l'Eglise et de l'Etat.

– La morale : Individuelle, le propre de chacun. / Commune : Moeurs, morale qui évolue avec
l'évolution de la société. Règles morales sont aussi des règles juridiques puisque la morale
inspire le droit. Comme ne pas tuer : Règle morale et juridique.

– L'éthique et la bienséance : On peut constater la même chose.

Règles qui ne sont pas des règles de droit et qui ont un type d'organisation particulière. Elles ont en
revanche une inspiration envers les règles de droit. Dans certains cas, les règles de droit s'en
éloignent, soit parcequ'elles n'ont pas de liens avec ces domaines.
Comme certaines règles de fonctionnement de société : Le droit peut prendre le contre-pied de
règles religieuses : L'IVG.

2) Enjeux respectifs des différentes règles

Enjeux différents par rapport aux buts et par rapport à la sanction.


– Le but : Le but de la règle de droit est l'organisation de la vie en société. En ce qui concerne
la morale, les deux ordres sont différents, puisque la morale individuelle a pour but de nous
amener à la perfection, alors que le droit nous mène à un comportement normal, acceptable.
On utilise souvent le terme de « standard de référence », celui du bon père de famille.
Le but de la religion : C'est la vie éternelle. Le but du droit est de simplement réguler les
comportements sociaux pour permettre une vie sociale pacifiée.

– La règle de droit est sanctionnée par la puissance publique : C'est l'Etat qui assure les
sanctions en cas de violation. Le droit est un phénomène social qui régit les relations entre
les individus. La morale, au contraire est sanctionnée différemment pour tout ce qui
concerne la morale individuelle. La sanction du non-respect d'une règle morale individuelle
est la culpabilité, le remord, le regret. Pour tout ce qui est morale commune, mœurs, c'est la
réprobation sociale c'est-à-dire le fait d'être mis au banc par la société dont on fait partie.
En ce qui concerne les religions, les sanctions sont différentes : Le fait d'être maudit par
l'éternel et de ne pas arriver à l'étape de plénitude.

Pour conclure dans notre système juridique français, le juge n'assure le respect que des règles de
droit. Cependant, il peut être confronté à des règles extra-juridiques à l'occasion d'affaires mais il est
alors parfois obligé de prendre position à propos de règles extra-juridiques. Deux exemples :
L'affaire « exposition » : Our body, en 2014, représentation de corps humains momifiés, question
s'est posée de l'interdiction de cette exposition. Les juges l'ont interdit, et sont passés par le concept
de dignité humaine du code civile.
Autre affaire : Une affaire traitant d'une publicité, il s'agissait d'une publicité d'une parodie du
tableau du dernier repas de Vinci, où une association catholique s'est imposée et les juges se sont
posés la question de l'atteinte à la religion.

Chapitre 2 : Les sources principales du droit

1) La loi

Loi : Source-reine du droit. Elle a deux définitions : Une au sens large, c'est la règle de droit.
Une au sens stricte : C'est l'acte voté par le parlement, le peuple est souverain et donc le parlement
est la représentation de la volonté populaire. Quand on parle de loi, on vise la constitution mais
aussi les autres lois dans les codes et autres.

2) La jurisprudence

Jurisprudence : L'ensemble des décisions rendues par une cour suprême sur un point de droit donné.
Elle peut changer, car la cour suprême peut modifier sa position, parlera alors de « revirement de la
jurisprudence ». C'est une source du droit même si le juge ne peut pas créer de règles de droit
puisque l'article 5 du code civil prohibe les arrêts de règlements.

3) La coutume

Coutume : C'est une règle de droit non écrite, qui constitue une conduite spontanément observée.
Tout le monde pense que c'est une règle de droit et qu'il faut l'observer sinon il y aura une sanction.
Exemple : Le fait que la femme mariée porte le nom de son mari. Le droit français n'est pas très
coutumier,pour qu'il y ait coutume, il faut qu'il y ait la réunion de deux éléments : un élément
matériel, ce qu'on appelle la répétition
Chapitre 3 : La hiérarchie des normes

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