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transformation sociale, afin de construire une socié- té juste.
Le plaidoyer constitue un pilier important de lutte contre les causes profondes de la pauvreté, et ce
plus précisément depuis le milieu des années 1990. Il s’agit de montrer au marginalisés comment
s’or- ganiser pour défendre leurs droits et comment per- mettre aux autres de parler en leur nom
quand ils ne peuvent s’exprimer par eux-mêmes.
La multiplication des conflits ethniques, guerres et émeutes collectives a créé un nouveau pôle
d’atten- tion pour Caritas : œuvrer pour la paix et la réconci- liation. Pour l’Eglise catholique, la paix
est une condi- tion préalable au développement. Elle est le résultat de la justice et s’appuie sur une
solidarité vécue.
La subsidiarité a joué un grand rôle depuis les an- nées 70. Les capacités des organisations Caritas
diocésaines ont été développées par les membres des Caritas nationales. Dans plusieurs pays, des
Caritas paroissiales ont également été développées.
Dans le passé, des organisations Caritas d’Afrique, d’Asie, d’Océanie, du Moyen-Orient / de l’Afrique
du Nord et de l’Amérique latine / des Caraïbes ont été fortement dépendantes de ressources
externes. L’argent était principalement transféré de membres de l’Europe et de l’Amérique du Nord.
En consé- quence, dans les années 1970 et 1980, ces Caritas sont devenues des réalisateurs de
projets impor- tants, avec des financements de gouvernements agissant en donateurs principaux.
Cela a marqué un tournant par rapport aux années 1950 et 1960, du- rant lesquelles les fonds
transférés étaient principa- lement collectés par des organisations d’Eglise et des actions de
solidarité.
Dans les années 1990, les organisations Caritas en Europe ont fait face à différents défis. Le finance-
ment provenant de sources d’Eglise a baissé du fait de la sécularisation qui commençait à gagner les
sociétés de l’Europe occidentale. Cela a limité le fi- nancement des autres régions. De plus, en
Europe, il fut demandé publiquement aux organisations Ca- ritas de rendre compte et d’être plus
transparentes. Enfin, la pénurie de fonds les a obligées à recher- cher des fonds auprès de leurs
propres gouverne- ments, ce qui en échange demandait des mesures comptables plus strictes pour
que leurs projets soient financés.
Au sein de Caritas Internationalis, des « desk officer meetings » (réunions des responsables
régionaux) avaient lieu pour chaque région, et des groupes de travail étaient créés pour des pays
nécessitant une attention et une aide particulières. La plupart des participants venaient d’Europe et
d’Amérique du Nord, avec des invités du Sud. Après l’Assemblée générale de 1999, la confédération
a transformé les desk officer meetings en forums régionaux, avec un ordre du jour établi par la
région concernée, faisant dorénavant basculer l’équilibre des pouvoirs du Nord vers le Sud.
Cet aperçu nous aide à comprendre comment les relations entre les organisations Caritas ont évolué
sur la durée jusqu’à la mentalité et aux structures actuelles, et comment le concept de partenariat
est sorti enrichi de ces expériences.
Principales caractéristiques du partenariat Caritas :
• Collaboration fondée sur une vision et un systè-
me de valeurs communs ;
• Coopération visant à accomplir des objectifs
convenus, responsabilité commune des prises de
décision et partage des risques.
• Coopération favorisant la solidarité parmi les
membres de Caritas, envers d’autres organisa- tions partageant notre vision, et envers les
communautés et les gens avec lesquels nous travaillons.
• Engagement à long terme de la part de chaque partenaire.
• Accompagnement, soutien mutuel, compétence et renforcement des capacités, partage des com-
pétences et professionnalisme.
• Rôles et responsabilités définis, clarifiant com- ment les parties engagées se complètent mutuel-
lement.
• Confiance, respect, sensibilité culturelle, respon- sabilité financière mutuelle et égalité.
• Respect envers les contraintes auxquelles chaque partenaire doit faire face.
• Agenda de travail finalisé et établi par chaque organisation, en dialogue avec le partenaire.
Le Partenariat Caritas
Le Contexte
• Renforcement de l’autonomie et de l’identité, dé- veloppement des ressources locales et respon-
sabilité des organes locaux.
• Apprentissage à travers une réflexion et des ef- forts communs, permettant aux partenaires de
devenir plus compétents et plus à même de rem- plir leur mission et d’atteindre leurs objectifs.
• Relation de travail fondée sur un Mémorandum de Compréhension
Sur le terrain partout dans le monde
S'inspirant de la foi Catholique, Caritas est la main tendue de l'Église, qui soutient
les personnes pauvres, vulnérables et marginalisées, indépendamment de leur race
ou de leur religion, pour construire un monde basé sur la justice et l'amour
fraternel.
Les actions sont:
. Aider les familles pauvre en leurs renouvelant leur maison ( chantier )
. Leurs donner des plat de manger déjà cuisiner
. Leurs aider financièrement
. Leurs aider à payer les médicaments ou les promulguer sans pays
. Caritas et la pour tout le monde
. Caritas aide la famille pas pour une seul fois mais pour plusieurs fois elle les laisse pas tomber
Il on un suivie
. Il aide les vieux personne dans leur journe quotidienne
Se sont en générale les action sur terrain de caritas
Le financement international des ONG nationales n’est plus adapté. Imprévisible, volatile, difficile
d’accès, et insuffisant, il ne soutient pas suffisamment le développement de capacités et le
renforcement des ONG nationales, qui sont pourtant des éléments clés pour améliorer leur
préparation, leur capacité de réaction et leur résilience face aux catastrophes.
La segmentation institutionnelle fréquente au sein des acteurs internationaux ne laisse que peu de
place au soutien d’organisations et de leurs activités (notamment le soutien et le renforcement de
capacités institutionnelles) situés dans la zone grise entre réaction aux crises et développement.
Alors que les organisations internationales ont une approche plus large et sur le long terme du
travail à mener en partenariat avec les ONG nationales, elles ont souvent des difficultés à financer
ces travaux, et se replient généralement sur des ressources privées limitées pour soutenir ces
travaux essentiels.
Les engagements rhétoriques internationaux pris pour soutenir les capacités locales entrent en
conflit avec les demandes croissantes de qualité, d’échelle
et d’obligations contractuelles et de gestion des risques stipulées par les donateurs. Cette étude
démontre que les donateurs gouvernementaux sont peu enclins à augmenter significativement leurs
financements bilatéraux et leur capacité à dialoguer avec la société civile nationale au niveau des
pays bénéficiaires. Néanmoins, il y a beaucoup à faire pour améliorer les infrastructures existantes et
permettre une augmentation des financements accordés aux ONG nationales.
La solution résiderait en partie dans le développement d’approches innovantes des acteurs
nationaux et internationaux, destinées à instaurer la confiance et gérer les risques, et incluant et
promouvant activement les ONG nationales. Heureusement, des initiatives et des exemples de
bonne pratique émergent et montrent la voie à suivre. Le partenariat est au cœur de la vision et de
la mission de la Confédération Caritas, et est une valeur clé du travail fourni par les 164 membres
présents dans 200 pays et territoires.1
Les donateurs internationaux et les organisations non-gouvernementales travaillant en « partenariat
» avec des acteurs
nationaux doivent changer leur façon de penser et de financer en considérant qu’investir dans les
acteurs de la société civile nationale est une fin en soi, et non un moyen d’y parvenir. Les donateurs
devront également s’orienter vers des fonds plus flexibles et à usage multiple afin de renverser les
obstacles administratifs et dans certains cas, afin de permettre une approche plus flexible et
tolérante de la gestion des risques.
En parallèle à ces ajustements procéduraux, les acteurs internationaux doivent revoir de manière
urgente leurs engagements afin de renforcer les capacités locales de réaction à une catastrophe et
de travailler en partenariat de manière méthodique, faisant de l’égalité des acteurs locaux face au
dialogue et à la réponse une réalité, et non pas seulement un engagement sur le papier. Cela ne
peut cependant relever de la seule responsabilité des acteurs humanitaires. En effet, des
investissements et des engagements sur le long terme seront nécessaires de la part des acteurs du
développement, dans le cadre de leur engagement à investir dans le développement de la résilience
face aux catastrophes
Caritas Liban travaille en coopération avec les Ministères et instances
gouvernementales et diverses Organisations non-gouvernementales. Au niveau
International et au-delà du réseau de la Confédération Caritas, de nombreux
partenariats sont en place avec l’Union Européenne, les agences onusiennes,
l’USAID et d’autres organisations.
Pour conclure :
Caritas travaille avec les pauvres, les personnes vulnérables et marginalisées,
indépendamment de leur race ou de leur religion. Ce travail requiert des
compétences professionnelles, mais aussi une « formation du cœur » qui témoigne
d’une foi exprimée au travers de la charité.
S’inspirant de la foi Catholique, Caritas est la main tendue de l’Église, qui soutient les
personnes pauvres, vulnérables et marginalisées, indépendamment de leur race ou de
leur religion, pour construire un monde basé sur la justice et l’amour fraternel.
Caritas Internationalis a son siège à Rome ; elle y coordonne les opérations
d’urgence,formule des politiques de développement, et plaide pour un monde meilleur
pour tous. Toutes les Caritas nationales sont membres à la fois de réseaux régionaux et
de la confédération internationale.