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SEQUENCE 2 (O.I.) : VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE DE J.

VERNE ENxTRE
SCIENCE ET FICTION (1864).
Objet d’étude : le roman et le récit du Moyen-Âge au XXIe siècle
Parcours : Science et fiction.
Problématique : Comment Jules Verne fait-il fusionner la science et la fiction ? Comment parvient-il
à rédiger un roman didactique, où le lecteur apprend tout en se divertissant ?
Objectifs : * Lire et étudier un roman scientifique du XIXe siècle à l’époque du Réalisme balzacien.*
Connaître l’histoire du roman du Moyen-Age à nos jours.* Reconnaître la formation des mots et les
tonalités littéraires. Connaitre le vocabulaire du roman.
SEANCE 1 (BIOGRAPHIE) : RECHERCHES SUR JULES VERNE.
Objectifs : Découvrir l’auteur et ses œuvres.
1. Où et quand est né et est mort Jules Verne ? Né le 8 février 1828 à Nantes et mort le 24 mars
1905 à Amiens.
2. Qu’a-t-il écrit avant de rencontrer le succès ? Des pièces de théâtre.
3. Qui est Pierre-Jules Hetzel ? Quel rôle a-t-il joué ? Editeur de Jules Verne
4. Quel est son premier succès ? Cinq semaines en ballon (1863)
5. Qui est : Georges Cuvier (1769-1832) a mené l'essentiel de sa carrière scientifique au Muséum
d'histoire naturelle. Après avoir établi les fondements de la paléontologie des vertébrés, en appliquant
les principes de l'anatomie comparée, il démontre l'existence d'extinctions d'espèces au cours du
temps, qu'il explique par de grandes catastrophes à l'échelle du globe. Arne Saknussemm célèbre
savant islandais du XVIe siècle, y révèle que par la cheminée du cratère du Sneffels, volcan
éteint d'Islande, il a pénétré jusqu'au centre de la Terre. Humphry Davy : 1778 – 1829,
physicien et chimiste britannique né à Penzance il commence, en 1798, des expériences sur les
propriétés physiologiques des gaz, au cours desquelles il découvre l'effet anesthésiant du protoxyde
d'azote (gaz hilarant)
6. Voyage au centre de la Terre est le 3e roman tiré des « Voyages extraordinaires » de Jules
Verne : de quoi s’agit-il ? Ensemble de 62 romans + 18 nouvelles + feuilletons des périodiques Le
Temps ou Magasin d’éducation et de récréation
7. Qu’ont ces romans en commun ? Œuvres documentées qui se déroulent surtout dans la seconde
moitié du XIXe siècle et prennent en compte les technologies de l'époque ou des technologies non
encore maîtrisées.
8. Résumez trois de ses romans célèbres dans lesquels Jules Verne explore les pays lointains,
l’espace ou les fonds marins. (A faire part les élèves).

SEANCE 2 : LE REALISME

Objectif : Découvrir les principes, l’évolution et les influences du réalisme.

Si des écrivains comme Balzac et Stendhal ont déjà ouvert la voie au réalisme, en tant que volonté
de représenter la réalité – humaine, sociale ou « naturelle » –, c'est Flaubert qui le fait triompher
avec la publication de Madame Bovary en 1857.
Le réalisme se caractérise d'abord par une double volonté de rupture, avec la société bourgeoise
du Second Empire et avec la littérature en place, c'est-à-dire le romantisme. La conception du
réalisme ne constitue pas, à proprement parler, un corps de doctrine, mais se définit par
quelques valeurs et principes simples.

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1. Les principes du réalisme
Les écrivains réalistes cherchent à décrire le réel, tout le réel en faisant preuve d'objectivité, tout en
laissant place à l'imagination et à la sensibilité : la perception du monde de l'auteur influence ses
descriptions du réel.
Les romanciers s'appuient sur une documentation approfondie et utilisent le modèle
scientifique comme approche et comme démarche.
L'écriture réaliste cherche ainsi à « faire vrai » et se soucie davantage de la forme (point de vue
interne, style indirect libre, description par la précision des détails, vocabulaire technique) que du
style.
2. L'évolution du concept de réalisme
L'évolution du réalisme est étroitement liée à celle de l'Histoire, de la sociologie et des idéologies de la
seconde moitié du XIXe siècle. Cette période voit en effet la montée parallèle de la démocratie et du
libéralisme d'un côté, du positivisme et du scientisme de l'autre.
Ainsi, la description du réel passe par la peinture des classes sociales inférieures, le document devient
la matière même du roman et le romancier un « raconteur du présent », comme l'écrivent les frères
Goncourt. Les sciences expérimentales et la sociologie deviennent les principales sources d'une
documentation mettant en lumière l'interaction constante de l'homme et de son milieu.
Les écrivains naturalistes, comme Emile Zola et les Goncourt, pousseront encore plus loin cette
réflexion.
3. Le réalisme dans les autres expressions artistiques
Alors que l'art photographique se développe sous l'influence de Nadar, la peinture se passionne pour
la vérité. Ainsi les peintres Gustave Courbet, Jean-François Millet et ceux de l'école de Barbizon
fondent le réalisme en peinture et préparent l'avènement de l'impressionnisme.
En littérature, le courant réaliste naît en France avec certaines œuvres d'Alfred de Musset et de Honoré
de Balzac, avec les romans de Gustave Flaubert et d'Emile Zola, ainsi qu'avec les nouvelles de Guy
de Maupassant.
Cependant, il dépasse les frontières de la France et des écrivains comme le Britannique Charles
Dickens, les Russes Nikolas Gogol, et surtout Ivan Tourgueniev, ami de Flaubert, le rejoignent.
De même, le réalisme ne touche plus seulement le roman, mais les autres genres littéraires, notamment
le théâtre avec des dramaturges comme Alexandre Dumas fils (La Dame aux camélias, 1852),
Eugène Labiche (Le Voyage de Monsieur Perrichon, 1860) et Victorien Sardou (Madame Sans-Gêne,
1893).
L'essentiel
Le réalisme est un courant littéraire qui s'affirme dans les années 1850, sur les traces de Balzac et
Stendhal, en rupture avec les idées romantiques.
L'œuvre réaliste est attentive à la vie sociale, aux mœurs, aux mécanismes politiques et sociaux et
aux sciences nouvelles.
Les œuvres de Gustave Flaubert sont les plus représentatives du courant réaliste, auquel succède le
naturalisme.

Séance 3 : L’évolution du Roman

Objectif : Connaitre l’histoire du roman du Moyen-âge à nos jours.

L’évolution du genre romanesque Le roman est un genre narratif apparu au XII°. Au Moyen-âge, le
terme « roman » est utilisé pour parler des textes écrits en langue romane (langue vulgaire par
opposition au latin) afin de les rendre accessibles à un large public. Récit fictif en prose, il se distingue
de la nouvelle par sa longueur. Dans le roman, le narrateur relate l’histoire de personnages qui
subissent des péripéties.

1) Le roman de chevalerie (XIII°) Le roman fait office de transition entre la « chanson de geste »
(récit qui décrit en l’idéalisant la société féodale ; ses héros sont des chevaliers le plus souvent partis à
la guerre ou en croisades) et les fabliaux (courts récits à visée morale décrivant des situations

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comiques ou grossières). Il présente des héros vaillants dont les prouesses ne sont récompensées ni par
l’argent ni par le pouvoir mais par l’amour d’une dame.(Tristan et Iseult, Le chevalier à la charrette).

2) Le roman picaresque (XVI°s) Il s’est développé en Espagne au XVI°s et met en scène un héros,
souvent d’origine populaire, le « picaro »mais débrouillard qui traverse toutes les couches de la société
au cours d’aventures pleines de rebondissements. Le prototype du roman picaresque est La vie de
Lazarillo de Tormès (publié anonymement en Espagne en 1554). « Picaro » signifie ‘futé’,
‘débrouillard’ en espagnol.

- le roman de cape et d’épée : Roman historique dont l’intrigue se situe entre le XVe et le XVIIIe S.
et qui privilégie les péripéties, les duels à l’épée. Ces romans ont été souvent publiés sous forme de
feuilleton dans la presse. Ex : Les Trois mousquetaires de Dumas en 1844, Le Capitaine Fracasse de
Gautier en 1863.

3) Le roman précieux (XVII s) Il présente des personnages idéalisés, des sentiments raffinés, un style
recherché. L’amour est un thème fondamental du mouvement précieux déjà rencontré dans l’Astrée
d’Honoré d’Urfé (publié entre 1607 et1633), roman pastoral (genre littéraire du XVI et XVII, ayant
pour personnages des bergers et des bergères). La Princesse de Clèves est un roman précieux,
considéré comme le premier roman moderne qui narre les étapes du sentiment amoureux.

4) Le roman parodique (XVII s)En France et en Espagne, se développe un type de roman qui se
moque de la littérature noble. Charles Sorel dans La Vraie Histoire comique de Francion (1622),
recourt aux histoires comiques. Il s’inspire des romans picaresques tels que Don Quichotte de
Cervantès. Scarron dans Le Roman comique (1651-1657) s’oppose aux excès idéalistes et
sentimentaux des romans précieux qui exaltent l’aristocratie et ses valeurs.

5) Le roman épistolaire (XVIII s) Dans ce type de roman, l'intrigue évolue par le biais de l'échange
d'une correspondance fictive entre les personnages. Le roman épistolaire apparaît en France en 1721
avec les Lettres persanes de Montesquieu, mais rencontrera surtout le succès à la fin du siècle. Il
explore le thème de l’amour impossible (Les liaisons dangereuses de Laclos en 1782). Ces thèmes
annoncent le Romantisme.

6) Le roman libertin (XVIII s) La liberté de pensée et d’action dérive, avec le roman, à une
dépravation morale. La vie en société est présentée comme un jeu de dupe ; la séduction y est un art
complexe que l’on entreprend par défi, désir ou amour-propre. La femme est identifiée comme une
proie qui finit par céder plus ou moins rapidement au «chasseur » (Les liaisons dangereuses de Laclos
ou Les bijoux indiscrets de Diderot en 1748).

7) Le roman philosophique (XVIII s) Le roman jusque- là considéré comme un genre mineur,


acquiert ses lettres de noblesse en véhiculant les idées des Lumières, même si le conte et le dialogue
restent leurs formes privilégiées. Ainsi Bernardin de Saint-Pierre dans Paul et Virginie (1788), disciple
de Rousseau, y présente l’état de bonheur dans la nature.

8) Le XIX s, l’âge d’or du roman

- le roman romantique : Les auteurs romantiques préfèrent la poésie, le drame ou le conte. Le roman
romantique se caractérise par une rupture avec la séparation des styles en vigueur à la période
classique, une exaltation des sentiments, une forme d‘idéalisme face au cynisme ambiant (« mal du
siècle », introspection) ; ex : Le comte de Montecristo de A. Dumas, Notre Dame de Paris, 1831
(également roman historique) et L’homme qui rit, 1869, de V. Hugo.

- le roman réaliste : Les auteurs réalistes veulent montrer la réalité sans la modifier, sans l’embellir
(refus de faire rêver) ; les descriptions sont riches et la psychologie des personnages est fouillée.
Balzac souhaitait « concurrencer l’état-civil » dans son œuvre La Comédie Humaine, qui rend compte
de la société française dans ses moindres détails. Le réalisme va évoluer vers le naturalisme.

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- le roman naturaliste : Zola est le fondateur de ce genre romanesque. Les naturalistes s’appuient sur
les recherches scientifiques du XIXe s. ils cherchent à montrer l’importance de l’influence du milieu
social, de l’hérédité, d’un environnement sur un individu. Ainsi le vaste projet Les Rougon-Macquart
qui comporte vingt volumes (écrits entre 1868 et 1893) est une « histoire naturelle et sociale d’une
famille sous le Second Empire, c'est à-dire que le lecteur suit l’évolution de plusieurs générations
d’une même famille (roman-fleuve), ce qui permet d’évaluer entre autres l’impact de l’hérédité chez
les personnages. Parmi les auteurs naturalistes, on compte Maupassant (Une Vie, 1883 ; Bel-Ami
1885) et Huysmans (Les Sœurs Vatard, 1879).

- Le XIXe S voit aussi la naissance de deux genres romanesques populaires : le roman policier avec
Edgard Allan Poe et le roman de science-fiction avec J. Verne et H.G.Wells.

9) Le XXe S, l’ère du soupçon : La remise en cause du modernisme et de l’humanisme consécutive


aux deux guerres mondiales entraîne un bouleversement du roman. Le roman devient une œuvre
dominée par l’angoisse et l’interrogation.

- le roman existentialiste : La philosophie existentialiste va influencer le roman. Dans les années


1930, le roman se présente sous la forme d’un récit à la première personne, voire d’un journal. Les
thèmes dominants sont la solitude, l’angoisse, la difficulté à communiquer et à trouver un sens à
l’existence. Parmi les auteurs existentialistes, on compte J-P. Sartre (La Nausée, 1938) ou encore A.
Camus, dont la philosophie est proche de l’existentialisme (L’Etranger, 1942), même si l’auteur se
revendiquait davantage de l’absurde.

- la contre-utopie (ou dystopie): La contre-utopie est un récit de fiction qui met en scène une société
imaginaire qui empêche les individus d’atteindre le bonheur ; l’auteur cherche à mettre en garde le
lecteur contre l’avènement d’une telle société (critique du totalitarisme) : Le Meilleur des mondes de
Huxley en 1932, 1984 de G. Orwell en 1948.

- le nouveau roman : Ces romans publiés dans les années 1950 par les éditions de Minuit, ont
d’emblée marqué une rupture avec le roman traditionnel. La chronologie n’est pas respectée, le texte
ne possède plus forcément une cohérence logique, le personnage est moins caractérisé. C’est de
l’écriture du roman dont ces œuvres parlent ; ils ne possèdent pas une intrigue romanesque
traditionnelle. Ex : Sarraute, Le planétarium (1959) ; Butor, La Modification (1957), M. Duras,
Moderato cantabile (1958).

Séance 4 : LES TYPES DE TEXTE / DISCOURS

Objectifs : Distinguer les différents types de textes, de discours

 Un texte (ou discours) narratif raconte une histoire. On l’appelle aussi récit, narration. On le
trouve surtout dans : - les romans - les nouvelles - les contes On peut aussi le trouver dans : - le
théâtre, quand un personnage raconte une histoire - la poésie, si le poème raconte une histoire, comme
c’est le cas dans une fable.
 Un texte (ou discours) descriptif décrit une chose, un lieu ou une personne . Il dit comment est
cette personne ou cette chose : sa taille, sa couleur, sa texture…Un texte qui décrit une personne
s’appelle un portrait. On le trouve dans : - les romans - les nouvelles - les contes On peut aussi le
trouver dans : - le théâtre quand l’auteur de la pièce écrit des indications pour le décor (didascalies), ou
quand un personnage décrit quelque chose ou quelqu’un. - la poésie, quand le poète décrit quelque

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chose dans son poème. Il est très important dans les documentaires, c’est-à-dire les textes qui
apportent des connaissances précises et scientifiques.
Un texte (ou discours) explicatif explique quelque chose. Il dit comment marche quelque chose,
comment fonctionne quelque chose. On le trouve surtout dans : - les notices d’appareils (téléphone,
machines…) - les articles de dictionnaire et d’encyclopédie - les manuels scolaires (livres d’école) On
peut aussi le trouver dans les romans, les nouvelles, les contes, le théâtre et la poésie, dès qu’on
explique quelque chose.
Un texte (ou discours) injonctif donne des ordres. Il dit comment il faut faire quelque chose. On le
trouve dans : - les modes d’emploi d’appareils - les recettes - les publicités - la propagande (discours
politiques qui influencent les gens).
Un texte (ou discours) argumentatif sert à convaincre et à persuader le lecteur. On le trouve
dans : - les essais (textes de réflexion sur une idée) - les articles de presse (journaux) - les discours
(politiques) - les pamphlets (textes très critique) - les publicités On le trouve aussi dans les romans et
les nouvelles, quand un personnage veut convaincre un autre ou quand le narrateur veut convaincre
son lecteur. On peut aussi le trouver dans la poésie, quand elle reste engagée et fait passer un message
politique.
LE TEXTE NARRATIF
LE NARRATEUR ET LES POINTS DE VUE
Auteur ≠ Narrateur. Il ne faut pas confondre l’auteur et le narrateur ! L’auteur est l’écrivain, celui
qui a écrit le livre (Victor Hugo). Le narrateur est la voix qui raconte l’histoire.
Le narrateur peut être : - externe : il n’est pas un personnage de l’histoire et dit « il » ou « elle ». -
interne : il est un personnage de l’histoire, il participe aux événements et dit « je ».
Le point de vue du narrateur c’est la place de son regard sur l’histoire. Il peut être : - omniscient : le
narrateur est externe et il sait tout sur les personnages et l’histoire, il rentre dans les pensées des
personnages. - interne : le narrateur est externe ou interne et raconte à travers le regard d’un
personnage - externe : le narrateur est externe et raconte juste ce qu’il voit, il n’entre pas dans les
pensées des personnages.
LE SCHÉMA NARRATIF
Le schéma narratif est le modèle que suivent toutes les histoires, en 5 étapes : - La situation initiale :
C’est le début de l’histoire, on présente les personnages, le lieu, l’époque. L’histoire n’a pas encore
vraiment commencé. - L’élément perturbateur ou déclencheur : Un problème, un changement
arrive et fait démarrer l’histoire. - Les péripéties : Ce sont les aventures des personnages. - Le
dénouement : C’est un événement qui mène les aventures à leur fin. - La situation finale : C’est la fin
de l’histoire. Les personnages et leur vie ont changé.
L’ORDRE DE L’HISTOIRE
Le schéma peut être pris dans le désordre : - dans certaines histoires, on commence par la fin puis on
raconte le début de l’histoire et les aventures - parfois, la situation initiale n’est pas racontée.
L’analepse est un retour en arrière dans l’histoire : on raconte un événement qui s’est passé bien
avant La prolepse est un bond en avant dans l’histoire : on raconte un événement qui se passe bien
plus tard dans l’histoire.
LE RYHTME DU RÉCIT
Dans le récit, le rythme change. On peut trouver : - une pause : les actions s’arrêtent et le narrateur
décrit un personnage, un lieu. Le rythme est ralenti. - une scène : une action est racontée avec

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précision, les personnages parlent et la longueur de la scène ressemble à la réalité. Le rythme est
ralenti. - un sommaire : c’est le contraire de la scène, il raconte très rapidement une action. Le rythme
est accéléré. - une ellipse : une action n’est pas racontée et le récit avance plus vite dans le temps. Le
rythme est accéléré.
LE SCHÉMA ACTANTIEL/LES PERSONNAGES
Le schéma actantiel définit les relations entre personnages et forces : - le héros / l’héroïne : c’est le
personnage le plus important de l’histoire - le destinataire : c’est le personnage qui reçoit la quête,
l’objet - le destinateur : c’est celui qui demande au héros ce qu’il doit chercher. - la quête : c’est ce
que le héros recherche dans l’histoire (l’amour, un métier, un lieu, un objet…) - les adjuvants : ce
sont les personnages, les choses, les événements qui vont aider le héros. - les opposants : ce sont les
personnages, les choses, les événements qui vont poser problème au héros. Les personnages
importants d’une histoire s’appellent des protagonistes.

SEANCE 5 : QUESTIONNAIRE DE LECTURE : VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE,


JULES VERNE (1864)

1/ Le professeur trouve un feuillet manuscrit tombé d’un livre ancien : qui arrive à le traduire et
comment ? Otto Lidenbrock a acheté un livre de Snorre Turleson, auteur islandais du XIIe siècle,
intitulé Heims-Kringla, une chronique des princes norvégiens qui ont régné en Islande. Un parchemin
en tombe, il s'agit d'un cryptogramme. Le professeur essaie de le déchiffrer. Il pense que c'est du latin,
mais il ne parvient pas à trouver le sens de lecture. C'est son neveu Axel qui le découvre par hasard,
alors qu’il s’évente avec la feuille car ses réflexions lui ont donné chaud : Arne Saknussemm a tout
simplement écrit la phrase latine à l'envers. (Fin du chapitre IV).
2/ Quels personnages participent à la descente vers le centre de la Terre ? Que sait-on sur
chacun ? Les personnages de l’expédition sont au nombre de trois : Axel, le narrateur, neveu du
professeur, son aide-préparateur, le professeur lui-même et un guide, Hans Bjelke, un homme
tranquille et fort (chap. XI), chasseur d’eider, une espèce d’oiseau.
3/ Dans leurs préparatifs, qu'emportent-ils ? Ils emportent des instruments de mesure, des armes,
des outils, des provisions et une pharmacie portative.
4/Résumez trois étapes du voyage jusqu’au volcan.1) Ils partent du Sneffels, un volcan d’Islande,
près de la bourgade de Stapi où ils sont accueillis par un paysan très hospitalier, père de dix-neuf
enfants (chapitre XIII). 2) Leur voyage jusqu’au volcan leur a fait prendre le train le 27 mai 1863
depuis Altona, puis le bateau, l’Ellénora, pour Copenhague (chap. VIII), la capitale du Danemark. 3)
Ensuite, ils repartent le 2 juin à bord de la Valkyrie pour dix jours de traversée avant d’arriver à
Reykjawik, dans la baie de Faxa (chap. IX). Huit jours de marche pour Stapi (chap. XI), seul le guide
marche. Axel et son oncle sont à cheval. Ils arrivent le 20 juin et doivent attendre le 28 juin (chap.
XVI) pour commencer leur descente grâce à une corde.
5/ Comment, dans le cratère, le professeur trouve-t-il l'entrée du passage menant au centre de la
Terre ? Il y a trois entrées, trois cheminées béantes. Le professeur suit les indications de Saknussemm
et c'est l'ombre du mont Scartaris qui dira qu'ils doivent emprunter la cheminée centrale (fin du chap.
XVI).
7/ Quelles épreuves ou obstacles rencontrent-ils ? Citez-en trois. Les personnages subissent
plusieurs épreuves au cours de leur expédition. Tout d’abord, Axel perd la trace de ses compagnons
(chap. XXVI), il s’est perdu dans ce labyrinthe et il n’a plus de lumière. Il finit par entendre des voix

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et réussit à communiquer avec son oncle contre la paroi. Il perd connaissance en tombant (chap.
XXVIII). Il se réveille auprès de son oncle le dimanche 9 août. Ensuite, les personnages fabriquent un
radeau pour traverser la mer Lidenbrock, ils sont attaqués par des marsouins et des lézards, ce sont en
fait deux animaux préhistoriques qui se battent entre eux, le plésiosaure est blessé à mort. (Chap.
XXXIII) Enfin, la galerie qui doit leur permettre d’avancer, est obstruée par un bloc (chap. XL). Ils la
font exploser mais cela entraîne une sorte de tsunami et ils sont emportés.
8/Quelle difficulté qui risque de leur coûter la vie rencontrent-ils sous terre ? Comment la
résolvent-ils ? L'eau vient à manquer le lundi 1er juillet, Otto n’est pas inquiet car il compte trouver
des sources souterraines (chap. XVIII). La dernière gorgée d’eau est utilisée pour ranimer Axel (ch
XXI). Axel se meurt. Hans descend alors qu’Otto dort. Il a trouvé de l’eau (ch XXIII). Ils entendent un
torrent, Hans perce la roche avec un pic. C’est de l’eau bouillante ! Le ruisseau est baptisé Hans-bach,
ils font refroidir l’eau.
9/Que découvrent-ils de stupéfiant une fois dans les entrailles de la Terre ? Trois réponses sont
attendues. Les personnages découvrent une vaste nappe d’eau qu’ils baptisent la mer Lidenbrock mais
aussi une forêt de champignons géants (chap. XXX). Ils rencontrent également un géant de douze
pieds qui est suivi d’un troupeau de mastodontes, ils s’enfuient (chap. XXXIX).
10/Finalement, dans quel pays, par la cheminée de quel volcan sortent-ils ? Ils sortent par la
cheminée du Stromboli, volcan italien, situé au nord de la Sicile. C’est l’éruption du volcan qui les a
sauvés. Ils prennent conscience de leur localisation grâce à un enfant italien qu’ils attrapent. Ils
quittent le bois d’oliviers pour le port de San-Vincenzo. Considérés comme des naufragés, ils prennent
un peu de repos à Messine. Et partent pour Marseille le 4 septembre à bord du Voltura. Le 9 septembre
ils sont de retour à Hambourg en Allemagne (chap. XLV).
11/Qu'avait promis Graùben au jeune héros s’il revenait ? Grauben, la filleule d’Otto, Virlandaise
de 17 ans, avait promis à Axel de l’épouser, ce qu’elle fait.

SEANCE 6 : ETUDE LINEAIRE : DUEL ENTRE DES MONSTRES PRIMITIFS, chapitre


XXXIII, Voyage au centre de la Terre, Jules Verne (1864)

– Oui ! Le premier de ces monstres a le museau d’un marsouin, la tête d’un lézard, les dents d’un
crocodile, et voilà ce qui nous a trompés. C’est le plus redoutable des reptiles antédiluviens,
l’ichthyosaurus !
– Et l’autre ?
– L’autre, c’est un serpent caché dans la carapace d’une tortue, le terrible ennemi du premier, le
plesiosaurus ! »
Hans a dit vrai. Deux monstres seulement troublent ainsi la surface de la mer, et j’ai devant les yeux
deux reptiles des océans primitifs. J’aperçois l’œil sanglant de l’ichthyosaurus, gros comme la tête
d’un homme. La nature l’a doué d’un appareil d’optique d’une extrême puissance et capable de
résister à la pression des couches d’eau dans les profondeurs qu’il habite. On l’a justement nommé la
baleine des Sauriens, car il en a la rapidité et la taille. Celui-ci ne mesure pas moins de cent pieds, et je
peux juger de sa grandeur quand il dresse au-dessus des flots les nageoires verticales de sa queue. Sa
mâchoire est énorme, et d’après les naturalistes, elle ne compte pas moins de cent quatre-vingt-deux
dents.
Le plesiosaurus, serpent à tronc cylindrique, à queue courte, a les pattes disposées en forme de rame.
Son corps est entièrement revêtu d’une carapace, et son cou, flexible comme celui du cygne, se dresse
à trente pieds au-dessus des flots.

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Ces animaux s’attaquent avec une indescriptible furie. Ils soulèvent des montagnes liquides qui
s’étendent jusqu’au radeau. Vingt fois nous sommes sur le point de chavirer. Des sifflements d’une
prodigieuse intensité se font entendre. Les deux bêtes sont enlacées. Je ne puis les distinguer l’une de
l’autre ! Il faut tout craindre de la rage du vainqueur.
Une heure, deux heures se passent. La lutte continue avec le même acharnement. Les
combattants se rapprochent du radeau et s’en éloignent tour à tour. Nous restons immobiles, prêts à
faire feu.
Soudain l’ichthyosaurus et le plesiosaurus disparaissent en creusant un véritable maëlstrom. Le
combat va-t-il se terminer dans les profondeurs de la mer ?
Tout à coup une tête énorme s’élance au dehors, la tête du plesiosaurus. Le monstre est blessé à mort.
Je n’aperçois plus son immense carapace. Seulement, son long cou se dresse, s’abat, se relève, se
recourbe, cingle les flots comme un fouet gigantesque et se tord comme un ver coupé. L’eau rejaillit à
une distance considérable. Elle nous aveugle. Mais bientôt l’agonie du reptile touche à sa fin, ses
mouvements diminuent, ses contorsions s’apaisent, et ce long tronçon de serpent s’étend comme une
masse inerte sur les flots calmés. Quant à l’ichthyosaurus, a-t-il donc regagné sa caverne sous-marine,
ou va-t-il reparaître à la surface de la mer ?

ETUDE LINEAIRE

Jules Verne est un auteur réaliste de la 2nde moitié du XIXe siècle qui utilise les connaissances sur les
progrès de la science dans ses fictions : il emmène ses héros sous les mers (Vingt Mille Lieues sous les
mers), autour du monde (Le Tour du monde en 80 jours), dans l’espace (De la Terre à la Lune) tout en
multipliant de manière didactique, comme son éditeur Pierre-Jules Hetzel le lui a demandé, des
allusions à la science novatrice de son époque. Pour Voyage au centre de la Terre publié en 1864, le
jeune Axel, son oncle minéralogiste et un guide passeront par le cratère d’un volcan islandais pour
tenter, chose improbable, d'atteindre le noyau terrestre. L’action se déroule en 1863, à l’époque
contemporaine de l’auteur, ce qui en fait un récit de science-fiction. ici, c’est la concrétisation du rêve
devant les trois explorateurs avec la même volonté pour Jules Verne de transmettre son savoir, ici par
le biais d’une narration riche en péripéties, alternant les rythmes avec un dialogue (1-4), une
description technique (5-13), puis un récit haletant où s’affrontent deux monstres primitifs avec un
style hyperbolique et épique (14-26). On retrouve le genre du carnet de bord, le passage débutant par «
Mardi 18 août », utilisant la 1e personne (Axel comme narrateur interne) et le présent. En quoi cette
scène d’action, propre à la fiction, revêt-elle une dimension scientifique ?

1er MOUVEMENT : LA FIN D’UN DIALOGUE DIDACTIQUE (Oui ! le premier …


plesiosaurus !)
C’est la fin d’un dialogue entre les trois explorateurs, ici Hans et Axel, avec un échange savant et
didactique, car l’oncle agit comme le maître et le neveu comme le disciple :
• Hans : celui qui sait s’exprime longuement, avec des phrases amples et de nombreuses expansions, il
comprend vite avec l’interjection « Oui ! », utilise des exclamatives expressives.
• Axel : celui qui apprend, l’apprenant parle très peu et écoute, avec la phrase interrogative non
verbale « Et l’autre ? ». Il réagit au discours de son oncle après le dialogue avec la phrase simple «
Hans a dit vrai. » (ligne7) Entre ses 2 répliques, l’oncle décrit les adversaires avec l’alternative « le 1er
/ l’autre », puis à l’aide :
• de comparaisons à des créatures actuelles connues par le lecteur (marsouin, lézard, serpent, tortue…)
• de superlatifs « le plus redoutable » / « le terrible ennemi du premier » qui révèlent leur caractère
exceptionnel, extraordinaire.

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• du nom scientifique en fin de phrase (grec sauros lézard): «ichthyosaurus» (poisson-lézard),
«plesiosaurus» (proche du lézard).

2e MOUVEMENT : UNE DESCRIPTION SCIENTIFIQUE (Hans a dit vrai… en forme de


rame).
Ils pensaient voir s’affronter des dizaines d’animaux monstrueux, mais les deux créatures sont en fait
la concentration de tous ceux-là, preuve que tous les êtres d’aujourd’hui sont issus de l’évolution de
quelques êtres primitifs. D’où l’étonnement (adverbe« seulement ») d’Axel qui répète deux fois
l’article numéral cardinal « deux ».
Ce passage est basé sur le sens de la vue d’Axel (« j’ai devant les yeux » l.5), « j’aperçois », « je peux
juger de sa grandeur »
l.9) et utilise les procédés de la description pour décrire avec des noms propres «l’Ichthyosaurus» (6)
et «le Plesiosaurus» (11) :
• comparaisons à la réalité du lecteur du XIXe siècle : « gros comme la tête d’un homme », « en forme
de rame », « flexiblecomme celui du cygne » + métaphore de « la baleine des sauriens ».
• lexique scientifique pour expliquer le rôle de l’œil de l’Ichthyosaurus : « un appareil optique »
puissant et résistant.
• mesures mathématiques, chiffrées : « pas moins de 100 pieds », mâchoire « pas moins de 182 dents
», « 30 pieds au-dessus des flots » ou géométriques « tronc cylindrique ».
• allusions à des scientifiques, des autorités floues : « on l’a justement nommé » (l.8) et « d’après les
naturalistes » (l. 10). (Duel impossible entre les 100 pieds de l’1 et les 30 pieds de l’autre. Le
Plésiosaure, - décrit (2 lignes), semble vaincu d’avance).
3e MOUVEMENT : DE LA THEORIE A LA PRATIQUE / UN RECIT EPIQUE (Son corps…
de la mer ?)
Le texte passe du dialogue à la description et cette fois à la narration des péripéties pour mieux faire
vibrer le lecteur qui apprend sur ces êtres du passé. En 5 paragraphes, se déroule une action épique,
voyant s’affronter deux monstres extraordinaires :
• Champ lexical du duel : « s’attaquent », « vainqueur », « lutte », « acharnement », « combattants », «
combat ».
• Violence extrême des monstres : « indescriptible furie », « montagnes liquides », « prodigieuse
intensité », « rage »
• Connecteurs temporels en début de paragraphes : « deux heures se passent », « soudain », « tout à
coup ». Accélération dramatique : la tension monte, les humains restent spectateurs et subissent les
mouvements des monstres.
Axel fait un récit au présent d’énonciation qui montre son impuissance et sa petitesse face au
spectacle:
-Il fait appel à ses sensations (sifflements), mais ne peut les « distinguer », « je n’aperçois plus » (22),
« immobile » (18) et vite « aveugle » (24). Il se révèle même ridicule : que produirait le fait de « faire
feu»? Petitesse de la condition humaine.
- Il multiplie les verbes d’action et de mouvement : antithèse « se rapprochent et s’en éloignent », «
disparaissent », « s’élance », jusqu’à l’énumération proche de la parataxe « se dresse, s’abat, se relève,
se recourbe, cingle et se tord ». Il perd parfois le fil du combat, se contredit même avec la conjonction
d’opposition «mais» (mais tout à coup, mais bientôt).
-Il se raccroche à la science avec des calculs de plus en plus flous (« 20 fois », « 1 heure, 2 heures », «
plusieurs minutes »)
- Il utilise les comparaisons pour décrire le vaincu: « comme un fouet gigantesque », « comme un ver
coupé » « comme une masse inerte » (l.25).
-Il fait part de ses peurs (exclamative l.16 « je ne puis les distinguer l’une de l’autre ! ») et de ses
doutes (2 interrogations totales au futur proche avec le verbe « va-t-il » « le combat va-t-il se terminer
» l.20 et « va-t-il reparaître » 26).

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• Le récit est une fiction qui fait aussi appel à des termes scientifiques, comme le nom « maëlstrom »
d’origine néerlandaise, trou noir de l’océan, néologisme comme nom commun (1840 Flaubert, 1851
Moby Dick d’Herman Melville, 1869 20000Lieues sous les mers de Jules Verne), qui rappelle le
tourbillon Charybde dans L’Odyssée d’Homère.

Jules Verne nous fait vivre cette péripétie en donnant l’impression du direct, en nous mettant dans la
peau d’un jeune héros observateur impuissant, spectateur comme nous lecteurs de la scène, tout en
multipliant les connaissances scientifiques, en passant de la théorie (description anatomique des 2
monstres) à la pratique (combat extraordinaire entre eux). La science est au service du récit, comme le
récit est un moyen d’aller vers la science. Après cette rencontre extraordinaire qui amène les héros
devant des êtres préhistoriques, le lecteur, tel un jeune paléontologue, rencontrera au chapitre 39 le
premier homme, un géant et « berger antédiluvien ». Événement impensable, impossible, qui éblouit le
lecteur et lui fait comprendre l’évolution humaine.

GRAMMAIRE. Étudiez les temps verbaux dans la dernière phrase de l’extrait.


On relève : – a regagné : passé composé, auxiliaire avoir au présent suivi d’un participe passé ; – va
reparaître : futur proche, semi-auxiliaire aller au présent suivi d’un infinitif.

ANALYSE D’IMAGE.

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Voyage au centre de la Terre (2008)

Dans cette adaptation de Voyage au centre de la Terre, le professeur Trevor Anderson et son neveu
Sean partent sur les traces d’Otto Lidenbrock, le personnage de Jules Verne, sous la conduite
d’Hannah, guide de montagne islandaise. Ils refont donc en 2008 l’expédition que les héros de notre
roman ont faite en 1863. On reconnaît ici la découverte de la mer Lidenbrock (chapitre 30), avec son
ciel lumineux créé par un mystérieux processus électrique.
1 Quelles sont les composantes de ce plan ?
• On distingue l’avant-plan constitué des trois personnages et l’arrière-plan qui représente le décor de
la grotte. On relève également la composition très géométrique : les lignes horizontales en haut et en
bas (plafond et sol) et les lignes verticales à gauche et à droite (parois de la grotte) encadrent nettement
la zone lumineuse, comme pour un tableau ou une scène de théâtre, avec ainsi un effet possible de
mise en abyme.
• Les personnages, mis en valeur par leur position verticale à gauche, par ailleurs légèrement décalés
en hauteur, ce qui crée une ligne de fuite, symbolisent les spectateurs devant un spectacle merveilleux,
au même titre que les spectateurs du cinéma devant l’écran.

2 Comment la lumière est-elle disposée ?


Deux sources lumineuses sont présentes :
– la plus importante, de couleur chaude, dans les jaunes-orangés, vient du haut du plan et irradie dans
l’ensemble de la scène, rappelant la lumière naturelle, autrement dit celle du soleil ;

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– plus verticale et dans des tons plus blancs et bleutés donc plus froids, la cascade à droite mise en
valeur par le jeu des lignes droites (cadre) et obliques (personnages, lumière supérieure), paraît la plus
importante : le blanc contraste nettement avec l’obscurité ou la lumière chaude. L’arc-en-ciel ajoute
une
dimension plus onirique.
3 Quelles impressions se dégagent de ce paysage ?
L’ensemble symbolise la présence de la vie (le soleil, la lumière, l’eau) au cœur d’un paysage de roche
associé à l’absence de vie. Cette dimension naturelle s’associe à une dimension irréelle, presque
féerique.

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