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Album de l'ornemaniste,

recueil d'ornements dans


tous les genres et dans tous
les styles, par A. Chenavard...
(avec une [...]

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Chenavard, Aimé (1798-1838). Auteur du texte. Album de
l'ornemaniste, recueil d'ornements dans tous les genres et dans
tous les styles, par A. Chenavard... (avec une notice par L.
Batissier.). 1845.

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ALBUM

DE L'ORNEMANISTE
RECUEILD'ORNEMENTS

DANS TOUS LES GENRES ET DANS TOUS LES STYLES

PAR A. CHENAVARD.
LONDRES, M. A. NATTALI, 25, Bedford street, Covent-Garden
SAINT-PÉTERSBOUKG, J. ISAKOFF.

MOSCOU, DAZIARO.

GENÈVE, CHERBULIEZ.
NOTICE SUR AIME CHENAVARD.

Aimé Chenavard naquit à Lyon en -1798. Dès l'âge de quatorze ans, il quitta le lycée et entra dans l'atelier de
M. Dromard, qui lui enseigna les premiers éléments de l'architecture. Bientôt après, il fut admis à l'École des
Beaux-Arts : là, il apprit avec succès la figure et le paysage sous la direction de plusieurs peintres en renom. 11 dirigeait
en même temps un établissementindustriel important, ce qui lui permettait de s'initier aux secrets de diverses fabrica-
tions et d'en apprécier les procédés et les besoins. Pendant de longues années, il partagea ainsi son temps entre les soins
réclamés par cet établissement et des études sérieuses sur les productions de l'art de tous les âges et de tous les pays.
Ses premiers essais révélèrent son talent de dessinateur et d'ornemaniste; aussi, dès -1829, Chenavard fut-il appelé
par M. le vicomte Turpin de Crissé, inspecteur des beaux-arts de la maison du Roi, à régénérer la manufacture de
tapis de Beauvais, bien déchue de ce qu'elle était au siècle précédent. C'est à partir de cette époque que sa réputation
se fonda, qu'il commença à recueillir le fruit de tous ses sacrifices et de ses investigations dans le vaste domaine du
passé.
Ce qui fait la gloire de Chenavard, ce sont ses efforts constants pour allier l'art à l'industrie. Il comprenait que ce
qui donne aux produits des manufactures leur valeur et ce qui assure leur durée, c'est plutôt l'excellence de la forme
que la richesse de la matière. Il sentait aussi que l'on pouvait tirer un heureux parti de ce goût général pour le luxe,
de ce penchant pour la nouveauté qui caractérisait notre société; il prêta en conséquence, avec dévouement, le con-
cours de son talent aux fabricants et aux ouvriers, et les dirigea dans une voie de progrès incontestable. Il donnait à
notre époque, dont le goût encyclopédiquerecherche avec avidité les formes autrefois en honneur, des bains étrus-
ques, des oratoires du moyen âge, des salons de la Renaissance et des boudoirs de la Régence, des vases grecs et des
poteries chinoises, des tapis arabes et des tissus indous, et chacun de ces objets était une reproduction vraie, intelli-
gente et complète. Le plus bel éloge que l'on puisse faire de son talent, c'est de dire qu'il trouva le secret de donner de
l'originalité à l'imitation. Les succès qu'il obtint dans cette carrière, il les devait à son organisation d'élite autant
qu'à de longues et patientes études. Il joignait, en effet, au sens le plus droit et à une infatigable activité d'esprit l'ima-
gination la plus ardente et la plus féconde. Personne, parmi ses émules, n'avait un goût plus pur et plus exquis, un
dessin plus ferme et plus correct. Il possédait d'ailleurs une grandeexpériencedes travaux industriels, et cette connais-
sance lui permit de fournir des modèles, d'une exécution facile en raison de la nature des matières premières et des
ressources qu'offrait la main-d'oeuvre. C'est surtout dans les divers établissements confiés à ses soins qu'on put juger de
l'habileté avec laquelle il savait imprimer à toutes les productions ce cachet d'art qui en fait la beauté et le prix. M. Le-
brun et M. Alex. Brongniart se l'étaient adjoint comme conseil, le premier à l'Imprimerie Royale, le second à la Ma-
nufacture de porcelaine de Sèvres. Chenavard a laissé de magnifiques compositions, trop peu connues du public,
dans ces deux établissements, ainsi que dans les manufactures de Beauvais et des Gobelins, qui ont exécuté plu-
sieurs de leurs précieusestapisseries d'après ses dessins.
Tous les artistes ont admiré pendant dix ans aux expositions du Louvre les superbes vases de porcelaine, si élégants
de forme et si riches de couleur, dont il a fourni les modèles, et de grands vitraux faits pour la chapelle du château
d'Eu et pour le Louvre, vitraux qui peuvent être comparés sans désavantage aux oeuvres les plus parfaites des maîtres
des XV° et XVIe siècles. D'élégantes publications, l'Artiste, l'Ancien Bourbonnais et la Collection des manuscrits arabes,
auxquelles il prêta plus spécialementl'appui de son nom et de son talent, furent enrichies par lui de vignettes et de
fleurons où son crayon se joue en mille détails gracieux, en mille fantaisies charmantes. II fut le premier artiste qui alla
puiser aux sources si fécondes du Moyen âge et de la Renaissance, à une époque où les doctrines mesquines et bâtardes
de l'école impériale exerçaient leur despotisme sur nos arts. 11 opérait ainsi une véritable révolution dans la science
de l'ornementation. Plus tard, ayant eu l'occasion d'étudier les arabesques qui rehaussent les manuscrits chinois et
persans, il pensa que les lignes si élégantes et si pittoresques de ces dessins seraient d'un grand secours pour la déco-
ration des ouvrages de l'industrie moderne, et il les appliqua avec tant de bonheur et de succès, qu'une foule d'artistes,
après lui, ont exploité cette mine si riche de la calligraphie orientale.
Pour compléter cette notice nous croyons devoir indiquer succinctement les principaux ouvrages de Chenavard. En
4 85-1, il exposait plusieurs projets de vitraux, et la vue d'un choeur d'église gothique. Il mettait ainsi à l'ordre du jour
cette question de l'ameublement de nos basiliques dont on se préoccupe avec tant de raison depuis quelques années. Il
démontrait avec raison que les candélabres, les boiseries, les bannières et les tapisseries devaient et pouvaient être en
harmonie avec le style de chaque édifice; c'était là encore une idée qui commence à porter ses fruits. L'année suivante
il commença la publication de YAlbum de l'ornemaniste. Cet ouvrage, composé de soixante-douze planches, renferme
des dessins en tout genre, exécutés avec une rare perfection; ce sont des encadrements, des frontispices de livres,
des culs-de-lampes, des panneaux, des armes, des vases allemands, flamands et italiens, des motifs de décorationsarabes,
persans, chinois, gothiques, des tapis et des tentures, et des meubles divers, tels que guéridons, écrans, lits, tables,
fauteuils :véritable encyclopédie d'ornements admirablement conçus et coordonnés : aussi cet album précieux et
justement recherché, a-t-il, dès son apparition obtenu un honorable succès et fait une très-vive sensation parmi les
,
artistes. — En 4 854, Chenavard envoya au Louvre, entre autres dessins, un projet de décoration pour le Théâtre Fran-
çais, dont il avait été chargé sous le ministère de M. Thiers; dans ce projet, il reproduisait de la manière la plus ingé-
nieuse l'histoire complète du théâtre en France, et les tableaux primitifs de l'art dramatique chez tous les peuples. A
la suite de cette exposition, A. Chenavard fut noblement récompensé de ses travaux; Il obtint la médaille d'or et reçut
la croix de la Légion-d'honneur. Quelque temps après parut le célèbre vase de porcelaine exécuté à Sèvres sous sa di-
rection. Ce vase, de six pieds de hauteur, peut être regardé comme le chef-d'oeuvre de l'art céramique en France.
Nous trouvons ensuite son grand vitrail de la Renaissanceplacé maintenant dans l'escalier d'Henri II au Louvre. Che-
navard a représenté dans cette curieuse verrière les principales inventions du XVIe siècle, au moyen d'allégories et
d'emblèmes; il a fixé sur le verre avec un rare talent la chronologie et l'histoire ainsi qu'une foule de portraits
et de costumes. Dans les dernières années de sa vie, Chenavard s'était occupé avec ardeur de deux ouvrages qui de-
vaient mettre le sceau à sa réputation. Le premier fut un surtout de table commandé par le duc d'Orléans ; toutes
les personnes qui ont pu admirer ce grand travail s'accordent pour reconnaître que la composition en est aussi mer-
veilleuse que l'exécution en est parfaite. Les pièces nombreuses de ce surtout sont fabriquées en bronze florentin,
en cuivre argenté et doré, et rehaussé de perles, de lapis-lazuli et de nielles. Tous nos premiers sculpteurs ont, pen-
dant plusieurs années, travaillé sous l'inspiration de Chenavard, pour mener à bonne fin cette curieuse entreprise.
Pradier, Ant. Moine, Baryc, Klagmann, Feuchère, Fratin et la princesse Marie elle-même ont contribué à décorer
ce beau monument. Le dernier ouvrage d'Aimé Chenavard fut un nouvel album d'ornements intitulé la Mosaïque. Cet
album devait renfermer divers dessins de la jolie chapelle d'Eu; plusieurs décorations d'appartementsroyaux avec tout
leur riche ameublement, les restaurations du Théâtre Français et du théâtre de l'Opéra-Comique, les compositions de
plusieurs surtouts et d'une foule de vitraux. Un assez grand nombre de planches gravées par Chenavard pour cet
ou-
vrage sont complètement achevées; nous espérons pouvoir bientôt les publier.—Nous avons pensé que le plus bel hom-
mage que nous pouvions rendre à la mémoire d'Aimé Chenavard était de constater le rôle qu'il a joué dans,l'histoire
des arts de notre pays, et d'énumérer les principaux travaux qui ont rempli sa vie. 11 est mort en 4 8^8 dànî)a force
de l'âge et du talent. < < v
L. RATISSIEH:

Imprimerie de Ducessois, SS, Quai-des-Auguslins.


TABLE EXPLICATIVE DES PLANCHES.

PREMIÈRE LIVRAISON.

PLANCHE 4. Frontispice.
2. Bordures de tentures, exécutées en brocart d'or pour le mobilier de la Couronne, en -1824.
5. Fragments d'une vignette d'entourage, faite pour l'ouvrage inédit du sacre de Charles X, exécuté plus
tard pour un devant d'autel.
4. Frontispice chinois exécuté à l'Imprimerie royale pour les traductions de M. Klaproth.
5. Dessin d'une tapisserie en brocart d'or commandée en 4 825, par l'administration du mobilier de la
Couronne, à M. Maisiat, de Lyon,
6. Bordures diverses.

DEUXIEME LIVRAISON.

PLANCHE 7. Tenture commandée à M. Maisiat, de Lyon, pour la décoration d'une des salles des Tuileries.
8. Têtes de pages et bordures exécutées sur bois pour l'illustration de l'ouvrage l'Ancien Bourbonnais.
9. Armes.
-10. Vignettes d'entourage exécutées sur bois pour l'Imprimerie royale.
4 4. Vase, style de la Renaissance.
42. Frontispicepersan pour le Raschid-Eldin.
Tous les dessins persans, indiens, arabes et mongols que renferme ce recueil, ont été composés
pour la grande collection orientale qui s'exécute à l'Imprimerie royale. Le tirage des illustrations
de cet ouvrage est fait en or et en couleurs variées, à l'imitation complète des manuscrits, par des
procédés typographiquesparticuliers à cet établissement.

TROISIEME LIVRAISON.

PLANCHE43. Fragmentsarabes et persans (collection orientale de l'Imprimerie royale).


44. Titre du journal l'Artiste, pour l'année 4828.
45. Fleurons, vignettes typographiquespour l'ouvrage de Brequigny (Imprimerie royale).
4 6. Vases.
47. Dessin d'étoffe pour un meuble en tapisserie, destiné au salon de la Paix, au château des Tuileries
4 8. Titre persan pour le Meïdani delà Collection orientale de l'Imprimerie royale.
QUATRIÈME LIVRAISON.

PLANCHE 4 9. Détails gothiques du XVe siècle; tenture exécutée en tapisserie par M. 11.

20. Fragments, style du XVIe siècle.


21. Panneaux de paravents, composés pour le mobilier de la Couronne.
22. Fonds de vitraux, exécutés en verres de couleurs à la Manufacture royale de Sèvres.
25. Vase composé pour la Manufacture royale de porcelaine de Sèvres.
24. Fragments d'ornements.

CINQUIÈME ilVRAISON.

PLANCHE 25. Bordures diverses.


26. Fond de vitrail, composé pour la Manufacture royale de Sèvres.
27. Titres exécutés pour le Debureau de J. Janin, les deux autres pour un Keepsake français de 1826.
28. Vitrail exécuté en verres de couleur à la Manufacture royale de Sèvres.
(Cette verrière, de quinze pieds de hauteur, a paru à l'Exposition de 4827.)
29. Armesde la ville de Moulins, ornementstypographiques pour l'ouvrage de l'Ancien Bourbonnais.
50. Fonds arabe et gothique, exécutés en tapisserie pour des portières d'appartements.

SIXIÈME LIVRAISON.

PLANCHE 51. Bordures gothiques du XV siècle.


52. Vases.
55. Détails chinois pour la Manufacture royale de Sèvres.
54. Ecran exécuté en bois de palissandre et en bronze doré.
55. Bordures gothiques.
56. Titre persan, destiné à la Collection orientale de l'Imprimerie royale.

SEPTIÈME LIVRAISON.

PLANCHE 57. Vase. Style du XVI' siècle.


58. Détails gothiques.
59. Détails chinois, composés pour les stores transparents de M. A***.
40. Bordures.
44. Vases de différentesformes; imitation des poteries allemandes du XVI" siècle.
42. Bordure de fleurs.

HUITIÈME LIVRAISON.

PLANCHE 45. Bordures de fleurs.


44. Ornements typographiques arabes et persans destinés à la Collection
orientale de l'Imprimerie royale.
45. Initiales ornées de l'ouvrage l'Ancien Bourbonnais.
46. Vases dans le goût des poteries allemandes du XVIe siècle.
Ces pièces, exécutées à la Manufacture royale de
porcelaine de Sèvres, ont paru à l'exposition des
produits de cet établissement en 4 853.
47. Initiales ornées pour l'ouvrage l'Ancien Bourbonnais
48. Bordures gothiques.
NEUVIÈME LIVRAISON.

PLANCHE 49. Frontispice arabe (Collection orientale de l'Imprimerie royale).


50. Bordures.
54. Aiguière en argent doré, exécutée par M. Durand, orfèvre, pour S. A. 11. le duc d'Orléans.
(Ce vase a paru à l'Exposition des^produits de l'industrie de 4 854).
52. Initiales ornées.
55. Meubles.
54. Bordure de fleurs exécutée sur étoffes de soie pour la Maison du roi
55. Fonds de tentures et de portières exécutées en tapisserie dans la manufacture de M. Henry Chenavard.

DIXIÈME LIVRAISON.

PLANCHE 56. Titre pour l'ouvrage des Grands hommes français.


57. Détails.
58. Ornements typographiques.Titre pour les Artistes contemporains, ouvrage de M. Lenormand.
Ce frontispice résume les trois genres en honneur au commencement du XIXe siècle, l'antique, le
gothique et la renaissance.
59. Bordures et fonds persans et arabes, exécutés sur bois et aciers pour l'Imprimerie royale.
60. Vases et flambeau.

ONZIÈME LIVRAISON.

PLANCHE 64. Bordures.


62. Vases et détails chinois.
65. Lit dans le goût du siècle, exécuté dans la fabrique de meubles de M. Henry Chenavard.
XVIe
64. Frontispice persan. (Collection orientale de l'Imprimerie royale).
65. Coupe dans le style du XVP siècle, exécutée en vermeil par M. Durand, orfèvre, à Paris.
66. Bordures. Fonds gothiques.

DOUZIÈME LIVRAISON.

PLANCHE 67. Vases.


68. Guéridon exécuté dans la fabrique de meubles de M. Henry Chenavard.
69. Bordures.
70. Poignée d'épée.
7A. Fauteuil gothique exécuté en bois de noyer, la table en bois d'ébène avec des incrustations en cuivre.
72. Frontispice arabe pour la Collection orientale de l'Imprimerie royale.
€>n tvouvt à la même aînesse :

Le grand ouvrage de SEROUX D'AGINCOURT, HISTOIRE DE L'ART PAR LES MONUMENTS.


depuis sa décadence au IVe siècle, jusqu'à son renouvellement au XVIe. 6 vol. grand in-folio, de l'imprimerie
de Didot l'aîné, enrichis de 525 planches.

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et chrétiennes, et un Tableau des principauxBaptistèresélevés près des anciennes basiliques : des recherches très-étendues sur l'Origine et le Caractère
de l'architecture appelée Gothique, etc., etc. ; dans la SCULPTURE, des documents multipliés sur les Diptyques grecs et latins, sur la Fonte en bronze, la
Ciselure, la Damasquinerie, VArt de graver le cristal, etc. ; dans la PEINTURE enfin, des recherches sur les Mosaïques ancienneset modernes, sur la Pein-
ture en émail, sur l'invention de la Gravure, et sur celle de YImprimerie, et principalement un Essai historique sur la Peinture en Miniature, accom-
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par les soins de M. le duc LUYNES, membre DE
de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Texte A. Huillard-Bréholles,
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ancien élève de l'École Polytech-
nique. 4 vol. demi-colombier, imprimé par Firmin Didot, orné de 45 planches ombrées etjhi
trait. Prix, 50 fr.
Cet ouvrage, dans lequel la simplicité des détails permet même intéresserasNaturalistes
aux particuliers de trouver des modèles, doit les Archi-
tectes, les Constructeurs et les Propriétaires. '
Ti.éa.

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