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6
, Juin 201
ère édition er 2017
1
V 1, Févri
RE
Règles et Outils
Remerciements
De nombreuses personnes m'ont aidé à f inaliser ce projet. Certaines y ont apporté une
contribution technique, d'autres rédactionnelle et d'autres encore ont participé à la gestion ou
au parrainage du projet.
Je tiens avant tout à citer les coordinateurs et autres membres du d épartement MSF
Logistique à Bruxelles: Jean PLETINCKX et Francesc LOPEZ que je remercie pour leur
immense soutien, Anibal ORDENEZ, Jean-François VRAUX, Belkacem AIT YAHIA et Elvina
MOTARD qui ont lu ce document avec attention et ont formulé des commentaires précieux;
Simon VAN LEEUW qui a magnifiquement assuré mon remplacement au sein du
département pendant que j'écrivais ce manuel; Philippe MAILLOT qui m'a fourni des conseils
précieux concernant la présentation; et Eva KONG du département Communications qui m'a
guidé dans la promotion du produit fini.
Vient ensuite l'équipe du CICR. C'est grâce à son soutien et son implication de taille que ce
livre a pu voir le jour en moins d'un an. Je tiens à remercier Philippe DROSS, directeur de
l'unité Eau et habitat, Samuel BONNET et Alexander HUMBERT qui ont coordonné la
collaboration, et Timothy GILES PITT qui a corrigé le premier jet de ce document. Tous sont
ingénieurs Eau et habitat au sein du CICR.
Je tiens aussi à vivement remercier tous les électriciens qui ont travaillé et travaillent encore
sur le terrain, en tant qu'expatriés ou personnel national. C'est naturellement grâce à leur
travail et aux expériences que nous avons partagées au cours des neuf dernières années
que j'ai tant appris des défis auxquels nous sommes confrontés sur le terrain. Je tiens en
particulier à citer Alidor Mambuku,Popol Manzala et l'équipe Push en RDC, Julien Charlier,
Robert Protka, Agustin Mujica, Jim Cuts, Cypriaan Mujuri, Ahmadou Wouna, et tant d’autres!
Qu’ils me pardonnent si je ne les cite pas tous !
Enfin, tous mes remerciements vont aux référents techniques des autres sections MSF qui
ont soutenu le projet et la publication de ce document avant même validation des contenus.
En premier lieu, je remercie Daniel MANGEL de MSF Suisse, pour sa précieuse contribution
lors de la discussion du projet à Genève. Ensuite je remercie bien sûr, Jaap DOMINICUS
Danny WASSINGTON (Amsterdam), Benoît DAL, Alfredo GONZALES, Gregory GAMBOA
(Paris et Bordeaux), ainsi qu'Agusti LOPEZ (Barcelone) – Certains d'entre eux ne se rendent
peut-être pas compte de l'aide qu'ils m'ont apportée, mais les directives, outils et documents
de formation qu'ils ont rédigés au cours des dernières années m'ont aussi largement inspiré
lors de l 'élaboration de ce document. Je les remercie d'avance pour le feedback qu'ils
voudront bien me donner en vue des futures mises à jour !
Harold PRAGER,
MSF-OCB, Unité de support technique – Energie et contrôle des températures
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
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MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Preface
La qualité du s ervice offert aux bénéficiaires a t oujours été la préoccupation centrale des
acteurs humanitaires. Les dernières évolutions de l’humanitaire sur le plan des problèmes et
des réponses, des projets et des acteurs montrent une importance accrue des moyens
techniques déployés sur le terrain. Le besoin croissant de petites et de grandes installations,
le recours à des équipements plus sophistiqués constituent des éléments toujours plus
critiques pour assurer la qualité du service fourni à nos bénéficiaires. Nous avons toujours eu
à cœur de veiller à mettre en place des installations sûres, fiables et efficaces pour nos
bénéficiaires et pour les travailleurs humanitaires.
L’adoption de références pratiques et de normes techniques est devenue essentielle. Nous
devons simplifier les approches techniques et faire en sorte que toutes les installations et les
équipements électriques satisfassent aux exigences reconnues en matière de sécurité et de
fiabilité. Il y a déjà longtemps que l’idée d’offrir à MSF et aux autres acteurs de l’humanitaires
un document de référence pratique reprenant l'ensemble des directives techniques internes
relatives aux installations électriques sur le terrain a été exprimée. De fait, ce projet était en
chantier chez MSF depuis plusieurs années. L’intérêt du CICR pour partager un tel document
de référence a finalement permis de mobiliser plus de r essources et d’en accélérer la
production. C'est donc grâce à une collaboration exceptionnelle entre MSF et le CICR que
cette première version du document "Installations et équipements électriques sur le terrain :
Règles et Outils" a pu voir le jour et sera amplement diffusée.
Précisons qu'au moment de l a finalisation de cette première version, seuls la table des
matières et le principe d'élaboration d'un tel document commun à toutes les sections MSF et
au CICR ont été validés Les contenus et détails techniques n'ont pour leur part pas encore
été validés par tous les partenaires, même si d’un point de vue technique tous les contenus
sont conformes aux pratiques professionnelles reconnues. L'un des principaux objectifs de
cette première version est donc d'obtenir un m aximum de f eedback des terrains. Ce
feedback sera la base d'une prochaine version qui sera soumise à tous les partenaires pour
validation de l’ensemble des contenus.
Tous les éléments présentés dans ce livre reposent sur des normes internationales.
L'ensemble des règles et recommandations formulées se fondent sur notre expérience et sur
nos besoins sur le terrain. Je vous encourage donc à lire cet ouvrage, à l'utiliser et à en
discuter. Vous vous apercevrez ainsi combien il est réellement essentiel et combien il faisait
défaut jusqu’à aujourd’hui. Il est évident que les cours, les formations pratiques, les guide
lines, manuels, tous les outils et documents de référence déjà utilisés sur le terrain restent
indispensables. Mais aucun ne constitue autant que « Installations et équipements
électriques sur le terrain : Règles et Outils » une référence à un tel ensemble de règles
précises. Page après page, vous comprendrez l'intérêt présenté par ce livre non seulement
pour les ingénieurs ou les techniciens, mais aussi pour les fournisseurs, gestionnaires de
projets et autres personnes chargées de l'organisation ou de l a supervision des travaux
électriques nécessaires pour garantir la sécurité des personnes, la protection des
équipement et la continuité du service. Mais pour conclure nous insisterons sur le fait que
vous êtes les acteurs les plus importants de ce projet : Nous avons besoin de votre feedback
pour élaborer la prochaine édition !
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
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MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Sommaire
Cet ouvrage de référence est divisé en quatre parties. Après une introduction définissant le
champ d'application de cette publication, deux chapitres exposent le cadre réglementaire
mondial, les réglementations locales et les situations dans lesquelles des règles internes
doivent être appliquées. Plusieurs sujets sont développés : Après quelques précisions sur
les questions de vocabulaire et de définition, le texte expose la mission de la CEI
(Commission électrotechnique internationale) et passe en revue l'applicabilité de ses
publications. Après cette présentation, la diversité des normes et standards en application
dans le monde est passée en revue avant de se pencher sur l'applicabilité et la pertinence de
l'adoption de règles internes.
Dans la deuxième partie, vous trouverez les informations relatives au phasage et à la gestion
de projets de travaux d’électricité. Cette matière est souvent absente des documents
techniques, mais parce qu’elle a été trouvée essentielle pour garantir la bonne organisation,
la réalisation correcte et le succès des projets nous avons estimé qu'il était indispensable
d'inclure ce chapitre dans notre ouvrage.
Les parties suivantes sont plus techniques : Le 5ème chapitre décrit les exigences en matière
de sécurité des personnes, y compris les divers schémas de liaison à la terre et les
explications concernant les dispositifs de protection. Le chapitre suivant est exclusivement
consacré aux exigences de qualité pour les équipement électriques : câbles, jonctions,
enveloppes, appareillage de commutation, disjoncteurs et terminaux, y compris les appareils
d'éclairage. Le livre propose ensuite un chapitre sur les règles de conception d'installations.
Ce sujet est d’un intérêt majeur pour les installateurs électriques. Chaque pays a établi (ou
pas) ses propres règles en matière de calibre et de dimension des circuits d’éclairages et de
prises, de câblage, de protection des zones humides et de mise à la terre. Ce chapitre sera
particulièrement utile pour les concepteurs et installateurs électriciens.
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
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MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Table des matières
REMERCIEMENTS .................................................................................................................... 5
PREFACE ................................................................................................................................. 7
SOMMAIRE ............................................................................................................................... 9
TABLE DES MATIÈRES ........................................................................................................... 11
1. INTRODUCTION ............................................................................................................. 15
1.1 CHAMP D'APPLICATION .......................................................................................................... 15
1.2 POURQUOI AVONS-NOUS BESOIN DE NORMES TECHNIQUES? ..................................... 15
1.3 LES QUATRE PRIORITÉS FONDAMENTALES ...................................................................... 16
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MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
7. RECOMMANDATIONS POUR LA CONCEPTION DES INSTALLATIONS ................. 181
7.1 ORGANISATION GÉNÉRALE D'UN RÉSEAU DE DISTRIBUTION ...................................... 181
7.1.1 DIMENSION D'UNE ZONE DE DISTRIBUTION .................................................................................181
7.1.2 CALIBRE DES LIGNES DE DISTRIBUTION PRINCIPALES. ...........................................................183
7.1.3 EMPLACEMENT DU TABLEAU PRINCIPAL......................................................................................188
7.1.4 ROUTAGE DES LIGNES PRINCIPALES ..........................................................................................189
7.1.5 LE RÉSEAU DE PROTECTION ÉQUIPOTENTIELLE .......................................................................191
7.2 TABLEAUX DE DISTRIBUTION.............................................................................................. 195
7.2.1 POSITIONNEMENT DES TABLEAUX DE DISTRIBUTION ...............................................................195
7.2.2 CONCEPTION DES TABLEAUX DE DISTRIBUTION ........................................................................196
7.3 PLACEMENT DES CONDUITS ET BOÎTES DE JONCTION ................................................. 201
7.3.1 CÂBLES SOUTERRAINS....................................................................................................................201
7.3.2 CABLES ET CONDUITS DANS UN BÂTIMENT.................................................................................203
7.4 POSE DES TERMINAUX ........................................................................................................ 208
7.5 TAILLES ET ZONES DE DISTRIBUTION DES CIRCUITS TERMINAUX .............................. 209
7.5.1 DIMENSION DES CIRCUITS ..............................................................................................................209
7.5.2 ZONES DE DISTRIBUTION ................................................................................................................209
7.5.3 NOMBRE DE POINTS D'UN CIRCUIT GÉNÉRAL .............................................................................210
7.5.4 CIRCUITS SPÉCIAUX .........................................................................................................................210
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
1. INTRODUCTION
1.1 CHAMP D'APPLICATION
Parallèlement à l'action qu'elles mènent dans le monde, les organisations humanitaires
internationales prennent aussi en charge la gestion technique de nombreux bâtiments, tels
que des bureaux, des entrepôts, des ateliers et des résidences. Les installations électriques
de ces bâtiments sont souvent une source de problèmes, parfois extrêmement sérieux. Nous
avons été confrontés à des cas d'électrocution, ainsi qu’à plusieurs incendies, surtout au
cours des 5 dernières années. Les organisations humanitaires ont particulièrement à cœur la
sécurité de leurs équipes et sont conscientes de leur devoir de protection à l'égard de leur
personnel. MSF a déjà adopté un certain nombre de mesures pour remédier aux
manquements potentiels de ses installations électriques. MSF et le CICR ont confirmé
conjointement leur engagement à assurer tous les bâtiments dont ils ont la responsabilité
soient conformes avec des normes et une règlementation technique minimales reconnues.
Officiellement, presque tous les pays ont adopté des règlementations qui définissent les
pratiques à respecter pour la conception et la réalisation d’installations électriques. Mais de
nombreux pays où les organisations humanitaires sont actives n'ont pas de procédure de
contrôle efficace. Par ailleurs, les techniciens qualifiés et l'équipement électrique de qualité
font défaut. C’est donc très souvent que les installations ne respectent même pas les
règlementations locales. En outre, celles-ci peuvent être dépassées, obsolètes, ou non
adaptées aux opérations humanitaires. Dans ce contexte, les organisations humanitaires
doivent s'imposer elles-mêmes des normes techniques et des règles appropriées. Elles
doivent aussi veiller à disposer des ressources nécessaires pour s’assurer que les
installations électriques sont réalisées, entretenues et utilisées correctement.
Ce document expose une série de règles internes que MSF et le CICR entendent appliquer
pour toutes les installations sur le terrain. Pour MSF, il s’agit des bureaux, résidences,
entrepôts, ateliers, hôpitaux et centres de santé. Pour le CICR, il s’agit des bureaux,
résidences, entrepôts, ateliers et centres orthopédiques.
1.2 POURQUOI AVONS-NOUS BESOIN DE NORMES TECHNIQUES?
Appliquer des normes techniques et des règles, c’est veiller au respect des aspects de
sécurité essentiels. Elles facilitent aussi la mise en place de projets, ainsi que
l'implémentation de solutions similaires dans le monde entier. Par ailleurs, suivre des normes
techniques et des règles est également la façon la plus simple de respecter les exigences de
qualité. De nombreuses normes techniques sont utilisées à divers degrés dans le monde, y
compris des normes internationales. Toutefois, en raison de situations spécifiques, de
nombreux pays n'appliquent que partiellement les normes nationales ou internationales.
En tant qu'organisations internationales travaillant dans ces pays, MSF et le CICR doivent
clairement définir de quelle manière ils entendent respecter ces normes, tout en tenant
compte de leurs limites. MSF et le CIRC doivent aussi développer des normes additionnelles
pour pallier l'absence ou les limitations des règlementations locales et garantir ainsi le niveau
adéquat de sécurité, qualité et continuité requis dans toutes les installations électriques.
De préférence, les projets électriques de MSF et du CICR sont gérés sur le terrain et, par
conséquent, le personnel de terrain doit être correctement équipé pour assumer cette
responsabilité. La tendance étant aux projets électriques toujours plus grands et complexes,
la tâche des équipes de terrain est de plus en plus difficile. L'application correcte des normes
techniques appropriées peut contribuer de manière significative à la gestion efficace des
projets électriques et assurer ainsi la réalisation d'installations électriques sûres, fiables et de
bonne qualité.
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
1.3 LES QUATRE PRIORITÉS FONDAMENTALES
L'objectif des normes et des règles techniques est d'assurer le respect de certaines priorités
fondamentales pour les installations électriques. Toute personne étant amenée à gérer une
installation électrique est tenue de garder à l'esprit les priorités fondamentales suivantes :
La 4e priorité est liée aux questions de coûts financiers et écologiques, qui sont aussi
critiques, et doivent toujours être prise en considération.
Pourtant, en comparaison aux premières priorités,
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MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
La continuité de service : un objectif opérationnel
Même si elle est considérée comme une exigence fonctionnelle, la continuité du service peut
parfois se muer en exigence essentielle, voire critique, par exemple dans le cas de
l'alimentation électrique pour une salle d'opération ou pour toute activité médicale d’urgence.
Chaque priorité fondamentale est liée à des exigences spécifiques. Les normes techniques
et règles ont essentiellement pour but de satisfaire les exigences critiques et essentielles de
protection des personnes et des équipements. Cependant, elles contribuent aussi à
l'exigence fonctionnelle de continuité du service en diminuant le nombre d'interruptions de
service dues au déclenchement de dispositifs de protection.
De toute évidence, établir les priorités est utile lors de la définition des exigences
essentielles. Chaque priorité est liée à des risques, problèmes et solutions spécifiques. Nous
les passerons largement en revue dans ces pages. Vous trouverez à la page suivante un
aperçu complet des priorités liées à ces risques, problèmes et solutions spécifiques.
Toutefois, comme indiqué dans ces lignes, ces priorités ne peuvent être absolues : les
priorités opérationnelles nous contraignent souvent à nous accommoder momentanément de
mauvaises installations électriques. C'est plus spécifiquement le cas lors des opérations
d'urgence, lorsqu'il est nécessaire de déployer au plus vite des installations fonctionnelles.
Cela ne signifie pourtant pas qu’en situation d'urgence nous pouvons nous soustraire aux
exigences de sécurité ! Des équipements électriques prévus pour les déploiements rapides
ont donc été mis au point et autant que possible seront privilégiés dans les cas d’urgence.
Dans tous les cas, et d'autant plus si les installations électriques utilisées durant la première
phase d'une urgence ne sont pas fiables, la situation doit être corrigée et stabilisée au plus
tôt en mettant tout en œuvre pour éviter le “syndrome du cauchemar accepté”. Il est bien trop
fréquent que dans des contextes dangereux, pauvres ou dégradés, des installations
dangereuses sont considérées comme allant de soi et, dans la mesure où elles sont
fonctionnelles, sont acceptées sans aucune considération pour le risque qu'elles présentent.
Il est absolument inadmissible d'ajouter des risques aux risques et il est de notre devoir
d'assurer à notre personnel humanitaire les meilleures conditions pour garantir sa sécurité et
le confort dont il a besoin pour faire son travail. Et ce confort est d'autant plus important
quand le contexte est déjà dangereux et stressant.
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Sécurité des personnes
Priorités Protection des équipements
Continuité du service
Maîtrise des coûts & environnement
Forte
Risque / Équipement Panne consommation
Électrocution Incendie électrique
danger endommagé carburant &
électricité
Court-circuit, Alimentation
Contact direct ou Équipement Pas de Mauvaise étude de
Problème indirect
surcharge, électrique
défectueux backup charge
mauvaise jonction défectueuse
Bon choix,
Dimensionnement
Isolation, mise à la Calibres des Limiteurs de bonne Groupe
des générateurs,
terre, dispositifs disjoncteurs et tension, installation, électrogène
Solution différentiels des câbles, stabilisateurs, bonne utilisation de secours et
Optimisation des
sources d'énergie et
résiduels jonctions, bornes parafoudres et bons UPS
des consommations
entretiens
90 % des frais d'investissement 10% des coûts Aucun coût Faible coût Réduction coûts
Coûts et
bénéfices Bénéfices humains élevés Retour financier élevé
Électrocution
Risque d'incendie
Équipements protégés
2.1 DÉFINITIONS:
NORMES, STANDARDS, RÈGLEMENTATIONS, RÈGLES & RECOMMANDATIONS
Il est assez fréquent qu'un même terme ait une signification différente dans des langues
différentes ou que des termes différents signifient en fait la même chose. Ainsi, les termes
‘Normes’ en français, ‘Standards’ en anglais et ‘Code’ en anglais américain font tous
référence à des notions similaires. Quelques exemples typiques en français et anglais:
Français Anglais
Norme Standard
Règles Rules
Recommandations Recommendations
La plupart des termes ci-dessus sont souvent employés de façon interchangeable, même
dans des documents officiels. Ils sont fréquemment traduits dans d'autres langues, dans
lesquelles leur sens n'est pas identique à celui de la langue originale. D’autre part ces termes
peuvent être partiellement synonymes et leurs significations peuvent se recouper.
Le présent document est destiné à être utilisé dans le monde entier par MSF et par le CICR,
très souvent par des personnes qui d’origine ne sont ni anglophones ni francophones. Par
conséquent, il est essentiel que MSF et le CICR adoptent des conventions internes et
définissent clairement les termes clés utilisés dans ce document. Ces conventions sont
exposées ci-dessous:
Les normes concernent spécifiquement les définitions, unités, valeurs, tailles, tolérances et
protocoles d'essai normalisés. Il s'agit de références normalisées universelles destinées à
être utilisées dans les fiches techniques, déclarations de spécifications et échanges
techniques entre ingénieurs. En anglais, le terme ‘standard’ est presque toujours utilisé dans
le même sens que le terme ‘norme’ en français.
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Exemple:
Les normes définissant les spécifications d'un disjoncteur électrique sont régies par la
Commission électrotechnique internationale/Norme européenne 60947-2.
Tous les produits conformes à une m ême norme ont théoriquement obtenu des
résultats similaires lors des essais normalisés et sont calibrés selon les mêmes
références.
Nous appelons ‘standards’ les choix usuels destinés à faciliter la mise en œuvre pratique. Un
standard fait souvent référence à un ensemble de normes (normes, réglementation ou code)
mais peut aussi inclure des pratiques non couvertes par une telle norme. Nous utiliserons le
terme ‘pratique habituelle’ pour désigner les usages courants appliqués comme s'il s'agissait
de “normes”, qu'ils soient officiels ou pas.
Exemple:
L'intensité standard des disjoncteurs est de 15A aux États-Unis, 13A au Royaume-Uni
et 16A en France & en Allemagne.
Toutefois, les quatre pays se réfèrent à l a norme CEI (CEI 60947-2) définissant les
protocoles d'essai et spécifications pour toutes les intensités de disjoncteurs basse
tension.
Les règlementations (normes officielles, codes) sont des décisions administratives imposant
l'usage d'un standard commun défini pour chaque situation. Généralement, quand une
règlementation est adoptée, les autorités compétentes organisent des contrôles pour vérifier
son respect. Il est peu probable qu'une règlementation soit respectée à défaut d'un système
de contrôle efficace. Dans certains pays dans lesquels MSF et le CICR opèrent, les contrôles
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MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
et vérifications du respect des règlementations sont parfois malheureusement défaillants.
Dans de tels cas, l’adoption d’une règle interne est la solution la plus appropriée.
Exemple:
Un certain nombre de pays ont mis fin à l’usage des ampoules incandescentes et ont
imposé la commercialisation d'ampoules économiques. Il s'agit d'une réglementation
et non d'une norme ou d'un standard.
Selon notre terminologie, les ‘normes nationales’ (telles que les « British standards » –
BS ou les « Norme Française » – NF) applicables à la conception et à la réalisation
des installations électriques sont des règlementations nationale. Elles établissent les
exigences (par exemple la valeur nominale d'un disjoncteur) à r especter en fonction
des situations (installation domestique, publique, industrielle, commerciale, etc.)
Règles
Une règle est un instrument pratique guidant le concepteur dans les calculs et décisions de
conception ou d'implémentation d'une installation électrique. Les règles sont en quelque
sorte une méthode simplifiée pour garantir le respect des normes, standards ou
règlementations appropriés.
Exemple:
La règle interne « des 15 mètres » de MSF constitue une méthode facile et pratique qui
aide à la conception d'une installation électrique. Cette règle simple facilite la
conception d’un système de distribution principal (y compris le positionnement de tous
les piquets de terre et des équipements) et garantit le respect des normes et standards
à appliquer.
Recommandations
Une recommandation est un conseil pratique facilitant la prise de décisions concernant la
sélection des produits, la conception de l'installation ou l'organisation des travaux. Elle ne
concerne pas nécessairement le respect d'une norme, d'un standard ou d'une règlementation
spécifique.
Exemple:
Lors de l 'installation d'un générateur, il est recommandé de v eiller à une bo nne
ventilation du local pour assurer un refroidissement efficace et un bon fonctionnement
du générateur.
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
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MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
2.2 NORMES INTERNATIONALES
Les normes de la CEI se fondent largement sur les pratiques européennes. Par conséquent,
leur adoption dans les pays européens est particulièrement répandue. Les normes CEI et
européennes portent souvent la même référence. C'est le cas par exemple de la norme CEI
60947-2 et de la norme EN 60947-2 qui concernent toutes deux les appareillages à basse
tension. Leur contenu est en tous points similaire.
La CEI a produit de nombreuses normes, définitions et publications portant sur des questions
électriques et électrotechniques. Ainsi, elle a défini les domaines et limites d'utilisation des
équipements électriques, ainsi que des recommandations de bonnes pratiques en matière de
conception et de mise en œuvre des installations électriques, que de nombreux pays ont
adoptées. Cependant, les publications de la CEI sont généralement des documents
25
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
techniques très détaillés, surtout destinés à guider les fabricants et à servir de cadre de
référence aux normes nationales. Dès lors, elles ne forment pas nécessairement des normes
de référence pratiques pour concevoir et réaliser des installations électriques simples.
La liste des pays adhérant à la CEI en tant que membres de plein droit, associés ou affiliés
est reprise dans l’annexeANNEXE 1 : Liste des membres de la CEI effectifs et associés des membres
effectifs et associés de la CEI en page 263.
Lancé en 2001 par la CEI, le « Programme des pays affiliés » est destiné aux pays en
développement et nouvellement industrialisés. Le Programme offre à ces pays une forme de
participation aux travaux de la CEI sans subir les charges financières inhérentes à l'adhésion
plénière ou associée. Le Programme des pays affiliés a pour effet d'augmenter l'usage et
l’adoption des normes internationales CEI dans ces pays. Il permet aussi de développer les
échanges commerciaux avec ces nouveaux marchés, puisque les participants adoptent les
normes internationales de la CEI et utilisent ses systèmes d’évaluation de la conformité.
Nombre de pays dans lesquels MSF et le CICR sont actifs participent au Programme des
pays affiliés. Savoir quelles normes internationales un pays a officiellement adoptées est un
bon point de départ pour toute conception ou implémentation d'une installation électrique. La
figure 3 ci-dessous montre les pays participant à la CEI et leur niveau d'adhésion. Pour de
plus amples détails, la liste des pays participant au Programme des pays affiliés et les
normes qu'ils ont adoptées est reprise à l'ANNEXE 2 : Liste des pays affiliés au programme
de la CEI et nombre de norme CEI adoptées à la page 264.. De plus amples informations sont
disponibles sur le site web de la CEI (http://www.iec.ch/dyn/www/f?p=103:9:0).
Dès lors, notre première règle interne concerne la qualité des équipements électriques.
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
3ème - Règles et recommandations en matière de conception des installations
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MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
2.3 NORMES NATIONALES ET RÈGLES INTERNES
De nombreux pays ont adopté des normes nationales relatives au matériels électroniques et
aux installations électriques. Dans la plupart des cas, ces normes nationales s'inspirent
largement des normes nationales de certains pays développés, par exemple les normes
britanniques, françaises, américaines et allemandes. Dans certains cas, et notamment dans
les pays développés, les normes nationales reproduisent les normes CEI ou y sont fort
similaires. Quelques pays utilisent des normes nationales reposant sur des normes
étrangères obsolètes. Cette situation est particulièrement fréquente dans les anciens pays
coloniaux, dont les normes nationales sont basées sur celles appliquées dans le pays
colonisateur au moment de leur indépendance. Dans chaque cas spécifique, il est important
de savoir si les normes nationales locales s'inspirent d'une norme étrangère (britannique,
française, américaine ou allemande par exemple) et, le cas échéant, laquelle. Les
manquements des normes nationales peuvent dès lors potentiellement être compensés par
référence à la norme source étrangère. Par exemple, un manquement dans la norme
nationale pakistanaise peut être corrigé en se référant à la version la plus récente de la
norme britannique.
Malheureusement, certains pays qui possèdent des normes nationales ne les appliquent pas
activement, et laissent ainsi aux organisations la possibilité d'utiliser les normes qu'elles
souhaitent. Les activités de développement internationales contribuent parfois à cette
situation. Citons l'exemple de l'Afghanistan, où la multitude d'organisations internationales de
développement a entraîné l'application de plusieurs normes différentes (américaines,
britanniques et allemandes). D'autres pays ne possèdent pas de normes nationales officielles
et ne suivent pas non plus une norme étrangère ou internationale spécifique. Dans ce cas, la
qualité de l'équipement électrique disponible localement est essentiellement influencée par le
marché.
Il convient de garder à l'esprit le fait que la normalisation est principalement une approche
encouragée par les pays développés, et qui se diffuse très lentement dans les autres pays.
Dans la plupart des pays où MSF et le CICR opèrent, la situation en matière de normes
nationales et l'application de celles-ci sont souvent confuses et chaotiques.
Même dans les pays ayant adopté des normes nationales concrètes, il peut y avoir des
différences significatives entre pays. La plupart de ces différences concernent la tension et la
fréquence de l'alimentation électrique, le type de prises de courant et la couleur du câblage.
Les différences peuvent également porter sur les calibres des protections, les tailles des
câbles et les dispositions spécifiques relatives à l'usage de certains équipements ou
installations dans des endroits donnés.
Lorsqu'une norme nationale existe, MSF et le CICR doivent en respecter toutes les
dispositions. Néanmoins, il est essentiel que ces normes nationales assurent une protection
au moins équivalente aux normes internes MSF/CICR. MSF et le CICR peuvent réaliser des
installations électriques qui dépassent les exigences des normes nationales locales, mais
jamais d’installations qui ne respectent pas au minimum les règles internes MSF/CICR.
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
2.3.2 Règles internes
Les règles internes MSF/CICR s'appliquent uniquement à leurs propres programmes. Il n'y a
aucune connexion formelle ou légale entre celles-ci et les exigences spécifiques des normes
internationales de la CEI (ou autres). Au sens strictement légal, le respect de ces règles n'est
nullement obligatoire. Toutefois, MSF et le CICR se sont volontairement imposé ces règles.
Les personnels de MSF et du CICR sont donc tenus de les suivre.
On notera sans aucun doute des différences entre ces règles internes et les normes ou
règlementations officielles locales. Certaines solutions techniques sont parfois admises aux
termes des normes nationales, mais pas nécessairement selon nos règles internes. Lorsque
les normes nationales sont plus contraignantes que les règles internes, ce sont les premières
qui devront être appliquées. Le but est que les règles internes assurent un degré adéquat de
sécurité, lorsque les normes nationales ou locales sont inadaptées.
L'objet de notre règle interne suivante est précisément l'interaction potentielle entre les
normes nationales locales et l'approche MSF/CICR:
2.1 Les obligations et interdictions imposées par une règlementation nationale locale
doivent nécessairement être respectées, même si elles vont à l'encontre de nos
règles/recommandations internes.
2.3 Tout ce qui est accepté par les autorités locales, y compris les pratiques
traditionnelles établies, est acceptable, sauf en cas de contradiction par rapport à nos
règles/recommandations internes.
2.5 À moins qu'elles ne soient pas applicables, toutes les normes / règles /
recommandations internes définies et appliquées reposent sur des normes, règles et
recommandations formulées par la CEI.
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3. VARIATION DES MODÈLES STANDARDS DANS LE MONDE
3.1 TENSIONS ET FRÉQUENCES
L'une des principales différences entre les diverses normes concerne la tension et la
fréquence nominale des réseaux de distribution. Alors que la CEI prescrit des systèmes
220V-240V 50 Hz, la NEC américaine privilégie les systèmes 100-127V 60Hz. On trouve
aussi quelques rares pays qui ont choisi un système 220-240V 60 Hz (la Corée et les
Philippines par exemple) ou 100-127V 50Hz (comme Madagascar). La répartition des
différents systèmes de tension/fréquence dans le monde est illustrée à la figure 4 ci-dessous:
La carte illustre clairement qu'à l'exception notable de l'Amérique du Sud, la vaste majorité
des pays dans lesquels MSF et le CICR sont opérationnels ont adopté un système 220-
240V/50 Hz. De même, la plus grande part de l'équipement standard envoyé sur le terrain
par les organisations humanitaires est conforme aux tensions et fréquences standards
adoptées dans les pays d'origine de ces organisations. Et la plupart de ces équipements
n’est compatible qu'avec un seul système de tension et de fréquence.
Comme il ressort de la figure 4, dans la majorité des cas, l'équipement acheté en Europe est
approprié pour utilisation sur le terrain, du moins en termes de tension et de fréquence. Une
attention particulière est donc recommandée dans les pays qui n'ont pas adopté le système
220-240V/50 Hz. Ou lorsque l'équipement acheté a été fabriqué dans des pays utilisant
d'autres systèmes de tension/fréquence, par exemple les États-Unis.
La tension peut être aisément adaptée à l'aide de transformateurs. La fréquence, par contre,
ne peut être adaptée qu'au moyen de convertisseurs coûteux ou d'un UPS à double
conversion et fréquence de sortie programmable. Une fréquence incorrecte est
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particulièrement nuisible pour les dispositifs tels que les compresseurs, les pompes, les
frigos et les moteurs. Les principaux effets d'une fréquence inadéquate sur ces équipements
sont : réduction des performances, surchauffe et durée de vie réduite.
Dès lors, l'utilisation d'équipement dans un pays qui impose un autre système de
tension/fréquence n'est pas simple. D'où la première note «A savoir» de cette publication.
Ces notes portent à chaque fois sur des questions clés dont les gestionnaires de projets
doivent tenir compte lors de la conception ou de la réalisation d'une installation électrique.
Équipement multistandard: En théorie, seuls les équipements électroniques tels que les
chargeurs de téléphone, les adaptateurs AC pour ordinateurs portables et quelques autres
dispositifs (à tension continue générée par l'électronique intégrée) peuvent être utilisés avec
tous les systèmes. Dans ce cas, la plaquette d'identification porte au moins la mention
‘Input: 100–240V 50/60Hz’.
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3.2 TYPES DE PRISES ET FICHES
Une autre différence majeure entre les diverses normes concerne le type de prises et fiches
utilisées dans les installations électriques. Il existe de nombreux types de prises et de fiches
et comme l'illustre la figure 6 il y a de grandes variétés d’usages autour du monde.
Les types les plus courants de prises et fiches sont présentés ci-dessous. Vous trouverez de
plus amples détails concernant les types de prises et de fiches dans le monde à l'ANNEXE 3
: Type de prises et de fiches à travers le monde, à la page 265.
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Type C Communément appelée ‘prise d'hôtel européenne’
• Max 2A
• 220-240V
• Non reliée à la terre
• Broches de diamètre 4mm
• Uniquement pour les équipements de classe II
• Les prises C ne peuvent être utilisées qu'avec les fiches de type C
• Les fiches C peuvent être utilisées avec les prises E & F.
• Ce type de prise est généralement installé dans les salles de bain,
particulièrement dans les hôtels. Elles sont le plus souvent alimentées par un transformateur
d'isolement et sont alors prévues pour les rasoirs électriques.
• Max 16A
• 220-240V
• Reliée à la terre
• Broches de diamètre 5mm
• Les prises E ne peuvent être utilisées qu'avec les fiches C & E
• Les fiches E ne peuvent être utilisées avec les prises de type F
• Max 16A
• 220-240V
• Reliée à la terre
• Broches de diamètre 5mm
• Les prises F ne peuvent être utilisées qu'avec les fiches C & F
• Les fiches F ne peuvent être utilisées avec les prises E
Type E/F Hybride Communément appelée ‘fiche européenne universelle’. Sans terre.
• Max 16A
• 220-240V
• Non reliée à la terre
• Uniquement pour les équipements de classe II
• La fiche E/F hybride peut être utilisée dans les prises E & F
• Principalement utilisée pour les outils électriques portables
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Type E/F Hybride Communément appelée ‘fiche européenne universelle.’ Avec terre
• Max 16A
• 220-240V
• Reliée à la terre
• La fiche E/F hybride peut être utilisée dans des prises E & F
• Max 13A
• 220-240V
• Reliée à la terre
• Les prises de type G ne peuvent être utilisées qu'avec les
fiches de type G
Les normes locales nationales relatives aux types de prises et de fiches doivent être
respectées. Des mesures doivent être prises pour adapter les équipements dotés d'autres
types de fiches, afin qu'ils puissent être branchés aux prises utilisées dans le pays
d’intervention. Notre règle interne suivante exprime cette obligation.
3.1 La norme nationale relative aux prises et fiches électriques doit être
respectée. En particulier, toutes les prises et alimentations électriques
domestiques fixes doivent être conformes aux normes locales.
3.2 Les adaptateurs de voyage ne peuvent être utilisés qu'à titre occasionnel
avec des équipements basse tension de classe II qui ne nécessitent pas de mise à
la terre.
3.3 Toutes les fiches électriques équipant des équipements fixes doivent être
conformes à la norme locale. Les adaptateurs sont à proscrire. Les fiches non
adéquates doivent être remplacées par des fiches conformes aux normes locales.
3.4 La seule exception à la règle 3.3 concerne les équipements fréquemment
déplacés entre des pays qui ont adopté des normes différentes en matière de
prises et fiches. Dans ce cas, il conviendra d'acheter des adaptateurs spécifiques.
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En voyage, ou pour utiliser des équipements non conformes au standard local :
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3.3 CODES DE COULEURS POUR LES CÂBLES
Une troisième différence majeure entre les diverses normes concerne la couleur des câbles
électriques utilisés dans une installation électrique.
Selon les normes CEI (CEI 60446), les couleurs suivantes peuvent être utilisées pour les
câbles électriques:
Noir Brun Rouge Orange Jaune Vert Bleu Violet Gris Blanc Rose Turquoise
Il existe plusieurs systèmes de codage des couleurs très répandus, Ils sont présentés dans
les sections suivantes.
Le code suivant est également fréquemment utilisé dans certains pays d'influence
britannique. Il s'agit d'une simplification de l'ancien système officiel britannique.
Codes de
Neutre Phases Protection équipotentielle
couleurs
Noir Rouge Rouge Rouge Vert ou Vert/Jaune
Également courant
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PROPOSITION INTERNE
Selon le code de couleur usuel adopté pour toutes les tensions continues, des
câbles rouges (+) et noirs (-) sont utilisés pour tous les systèmes mis à la terre
par le pôle négatif et des câbles bleus (-) et blancs (+) pour tous les systèmes
mis à la terre par le pôle positif.
Il est proposé que MSF et le CICR utilisent des couleurs spécifiques pour les
tensions continues les plus courantes. Ces câbles de couleur sont
normalement disponibles, au moins en achat international. Si les couleurs
correctes ne sont pas disponibles, le code de couleurs standard doit quand
même être utilisé. À savoir, les câbles doivent être distingués par un adhésif
de la couleur adéquate et des étiquettes identifiant la tension du système (si
autre que 12V). Ces étiquettes doivent indiquer “0V” pour le câble de terre et
‘+xxVDC’ ou ‘-xxVDC’ pour les câbles non mis à la terre (par exemple +12VDC,
+24VDC, -12VDC, -24VDC).
NÉGATIF A LA MASSE
TENSION POSITIF TERRE INTERDIT
+ 12 V Rouge
Noir (-)
+ 24V Orange
+ 48V Violet
POSITIF A LA MASSE (Rare) NÉGATIF TERRE INTERDIT
- 12 V Bleu
Blanc (+)
- 24V Brun
- 48V Noir
Vous trouverez une liste détaillée des codes de couleurs relatifs aux cordons d'alimentation
flexibles, ainsi que les codes historiques (parfois encore utilisés dans les vieilles installations)
dans l’ ANNEXE 4: Codes des couleurs de fils autour du monde en page 271.
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3.3.3 Utilisation de codes de couleurs
Remarque importante: De nombreuses installations ne respectent aucun code de couleurs.
Parfois, tout simplement parce que la couleur désirée n'était pas disponible sur le marché au
moment des travaux d'installation. Il arrive aussi que les couleurs soient mélangées: un fil a
une certaine couleur à l'entrée d’une conduite et une autre couleur à la sortie. Dans une telle
situation, l'identification correcte des câbles est cruciale.
Un principe de base en matière de câblage électrique est d’éviter tout ce qui peut provoquer
de la confusion. Toutes les identifications doivent être claires et le code de couleurs utilisé
doit rendre cette identification aisée. Il est extrêmement important de respecter le code de
couleurs tout au long du circuit. Le code de couleurs utilisé doit faciliter la configuration et la
réalisation du tableau de distribution, pour qu'il soit aisément et rapidement compréhensible.
Tous les câbles non identifiés ou pouvant prêter à confusion doivent être marqués
immédiatement après avoir été identifiés. Tous câbles dont les couleurs prêtent à confusion
doivent être marqués avec un adhésif de la couleur correcte collé aux extrémités. Si
nécessaire pour leur identification, les câbles peuvent également être marqués en d'autres
endroits ou sur toute leur longueur. Si certains câbles de couleur incorrecte ne peuvent être
remplacés à court terme, il est d'autant plus important de les marquer à l'aide d'un adhésif
d'identification très visible, résistant et permanent.
La règle interne suivante concerne les codes couleurs pour les câbles électriques.
Les codes de couleurs ne sont qu'une méthode d'identification et une règle à appliquer pour
garantir la clarté des installations. Des méthodes et règles d'identification pour les
composants autres que les câbles sont présentées plus loin dans cette publication.
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3.4 SYSTÈMES DE MESURE MONDIAUX
Les deux principaux systèmes de mesure utilisés dans le monde sont le système métrique et
le système impérial. La carte de la figure 7 ci-dessous illustre la date d'adoption du système
métrique dans les pays qui l'utilisent, et les pays qui utilisent encore le système impérial. La
figure 7 fait clairement apparaître que la majorité des pays du monde ont adopté le système
métrique. Certains pays continuent néanmoins à employer le système impérial (en noir) et
d'autres n'ont pas encore officiellement confirmé le système qu'ils suivent (en gris). Ce
dernier cas est particulièrement intéressant parce qu’il concerne certains pays dans lesquels
MSF et le CICR sont actifs.
Sur le plan des équipements électriques, le système impérial est couramment illustré par
l'American Wire Gauge (AWG), à savoir la norme américaine qui définit la taille standard de
la section des câbles. Par conséquent, les systèmes métrique et impérial déterminent
différemment les calibres des disjoncteurs, puisque ceux-ci dépendent de la section minimale
des conducteurs. Les différences sont illustrées dans les tableaux suivants.
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Comparaison entre le système American Wire Gauge et le système métrique – Section
minimale des câbles/Calibre maximum des disjoncteurs/Augmentation de température
Valeurs nominales usuelles des disjoncteurs dans chacun des systèmes (Ampères)
Impérial : 6, 10, 13, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 60, 70, 80, 90, 100, 110, 125, 150, 175, 200, 225 A
Métrique: 6, 10, 16, 20, 25, 32, 40, 50, 63, 80, 100, 125, 160, 200, 250, 320, 400 A
Dans les pays qui n'ont pas adopté une réglementation technique stricte et/ou précise, il est
fréquent de voir les deux systèmes cohabiter. Cette situation se produit notamment dans les
pays suivants: Nigéria, Kenya, Ouganda, Tanzanie, Soudan, Égypte, Afrique du Sud,
Zimbabwe, Malawi, Zambie, Pakistan, Thaïlande et Cambodge.
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3.5 VOCABULAIRE ET SYMBOLES
Chaque langue a naturellement définit un vocabulaire propre utilisé dans les différents
domaines techniques. Les symboles adoptés dans les schémas ou plans électriques peuvent
aussi varier en fonction des régions, pays et langues. Nous n'allons pas passer en revue
dans ces pages l'ensemble des termes et symboles électriques utilisés dans le monde. Vous
trouverez des informations plus complètes concernant les symboles et le vocabulaire utilisés
à travers le monde dans l'annexe 5. Pour des raisons pratiques, il est toujours utile de
connaître les termes et symboles locaux pour pouvoir communiquer efficacement avec les
entrepreneurs locaux. Toutefois, dans les communications et documents internes, MSF et le
CICR entendent utiliser le même vocabulaire et les mêmes symboles partout.
Vous trouverez ci-dessous les principaux symboles électriques et termes relatifs, en anglais
et en français.
Termes et vocabulaire
ANGLAIS FRANÇAIS
Circuit, Line, Feeder Circuit, ligne, alimentation
Main circuit Circuit principal
Main distribution circuit Circuit de distribution principal
Final circuits Circuits terminaux
Auxiliary circuit Circuit auxiliaire
Command circuit Circuit de commande
Diagram Schéma
Transformer Transformateur
Battery Batterie
CÂBLES CÂBLES
Phase wire Fil de phase
Neutral wire Fil de neutre
Earthing wire Fil de terre
2 conductors cable without Câble 2 conducteurs sans terre
earthing (1 N +1P) (1 N +1P)
3 conductors cable with earthing Câble 3 conducteurs avec terre
(1 N +1P+1G) (1 N +1P+1G)
Three phases + Neutre cable (1 Câble triphasé avec neutre (1 N
N +3P) +3P)
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Three phases + Neutre + Câble triphasé avec neutre et
earthing cable (1 N +3P +1G) terre (1 N +3P +1G)
Three phases cable without Câble triphasé sans neutre ni
Neutre nor earthing (3P) terre (3P)
TERMINALS TERMINAUX
POWER OUTLET / SOCKETS PRISES DE COURANT
Single phase socket without
Prise monophasée sans terre
earthing
Single phase socket with earthing Prise monophasée avec terre
Watertight single phase socket Prise monophasée étanche avec
with earthing terre
Watertight three phases socket Prise triphasée étanche avec
with earthing terre
SWITCHES INTERRUPTEURS
One way switch (general symbol) Interrupteur (symbole général)
Two way switch Interrupteur va-et-vient
Single pole switch Interrupteur monopolaire
Bipolar switch Interrupteur bipolaire
Watertight (bipolar) switch Interrupteur étanche (bipolaire)
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PROTECTIONS PROTECTIONS
Heater Chauffage
Dryer Séchoir
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3.6 RÈGLES D'IDENTIFICATION
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Figure 8: Exemple d'identification des zones d'un grand complexe
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Figure 10: Exemple d'identification des zones d'un grand bâtiment
Dans cet exemple, les lettres n'ont pu être attribuées en suivant le sens des aiguilles d'une
montre vu la construction linéaire du bâtiment. Elles ont donc été attribuées selon une
approche linéaire, de droite à gauche, selon le sens d'écriture usuel dans le pays.
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3.6.2 IDENTIFICATION DES COMPOSANTS ÉLECTRIQUES
Une exigence de base pour les installations électriques est que tous les circuits soient
clairement identifiés à l’intérieur des tableaux. Dans le cas des petites installations, des
identifications fonctionnelles, telles des étiquettes portant les mentions ‘cuisine’, ‘chambre 1’,
etc. sont suffisantes pour identifier les circuits protégés par les différents disjoncteurs. Dans
le cas des grandes installations, la clarté requise ne pourra être obtenue qu'en suivant des
règles d'identification rationnelles, comme présentées à la section précédente.
En outre, la référence de chaque terminal doit être indiquée sur le terminal lui-même. Cette
identification spécifique permet de suivre tout le circuit depuis la source jusqu'au terminal.
Elle contient l'identification de la ligne principale, du tableau terminal concerné, du circuit et
de la position du terminal dans le circuit.
Quelle que soit la taille de l'installation, les identifications sont indiquées à la fois sur le
schéma de position et sur le schéma unifilaire. Afin de faciliter le travail d’électriciens chargés
d'une intervention sur l'installation, une copie de ces schémas doit être conservée dans ou à
proximité du tableau électrique concerné.
Tableaux généraux:
Le tableau qui contient les mécanismes de commutation des sources d'énergie est ici appelé
PP. Le panneau de distribution principal est appelé MB en anglais et TG en français.
Lignes principales:
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Figure 14: Schéma électrique d'une armoire de gestion des sources et d’un tableau de
distribution principal – Utilisation des mêmes règles d'identification
Tableaux sur les lignes principales: Utilisez un numéro d'identification qui informe de la
position du tableau sur la ligne principale. L'identification complète d'un tableau terminal est
donnée par la lettre attribuée à son câble d’alimentation suivie du numéro correspondant à
sa position. Le premier tableau sur la ligne A est nommé A1, le troisième tableau sur la ligne
G est dénommé G3, etc.
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Tableaux intermédiaires: La même méthode d'identification doit être appliquée. Les lignes de
sous-distribution doivent être identifiées à l'aide d'une lettre majuscule suivie de
l'identification du tableau en amont. Par exemple, la ligne ‘B’ issue du tableau A2 sera
dénommée ‘A2B’. Les tableaux alimentés par cette ligne secondaire seront identifiés par
l'ajout d'un chiffre à l'identification de la ligne d'alimentation, par exemple A2B1. L'application
de ces règles implique que toutes les références d'identification des lignes d'alimentation se
terminent par une lettre, tandis que tous les codes relatifs aux tableaux se terminent par un
chiffre.
Circuits terminaux: Utilisez des chiffres plutôt que des lettres, étant donné qu'il peut y avoir
plus de 25 circuits dépendant d'un même tableau. Ajouter la lettre minuscule ‘c’ pour spécifier
qu'il s'agit d'un circuit terminal, par exemple c1, c2, c3, etc.
Les terminaux moins courants peuvent être identifiés par d'autres lettres. On devra l'indiquer
clairement dans le schéma ou sur le plan.
Les terminaux doivent être identifiés à l'aide d'un chiffre qui indique leur position dans le
circuit, par exemple P1, P2, S1, S2, L1, L2, etc. De la sorte, le code d'identification complet
d'un terminal décrit tout le parcours depuis le tableau principal. Le terminal B3c1P2
correspond à la 2e prise sur le 1er circuit du 3e tableau de la ligne principale B. Dans le cas
des installations de plus grande dimension, cette référence doit également être marquée
physiquement sur le terminal. (Grands bureaux, hôpitaux)
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Dans le cas des petits tableaux qui n'alimentent que quelques terminaux, la numérotation
peut se poursuivre d'un circuit à l'autre. Les prises électriques sur c1 seront dénommées P1,
P2, P3, P4, P5, et celles reprises sur c2 porteront les codes P6, P7, P8, etc. Le système
d'identification sur le schéma de position s'en trouve simplifié. Pour que les plans et dessins
demeurent simples et lisibles, seule la partie finale du code d'identification y sera indiquée,
comme illustré dans l'exemple ci-dessous.
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3.6.3 CARTOUCHES
Les locaux et composants électriques ne sont pas les seuls éléments qui doivent être
identifiés. Les plans et schémas doivent aussi être clairement identifiés à l'aide d'un
cartouche.
PAYS:
PROJET :
INTITULÉ
Sujet 1 Sujet 2 Sujet 3
Type de doc:
Auteur:
Contact:
57
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58
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4. GESTION DES PROJETS ÉLECTRIQUES
Se fondant sur le PGPC, ce chapitre décrit les différentes étapes d'un cycle de projet, ainsi
que les prérequis et objectifs particuliers de chaque étape d’un projet électrique.
5.1: Indépendamment de l eur taille, les projets électriques doivent être gérés
conformément aux principes du PGPC et aux directives décrites dans ce chapitre.
5.2: Chaque étape de la conception du projet doit être validée par le commanditaire du
projet avant d'entamer la suivante. Cette validation est nécessaire pour s’assurer de
l’accord entre le projet et les besoins exprimés par le commanditaire.
5.3: Sauf cas de force majeure, aucune révision ou mise en c ause d’éléments déjà
validés n’est autorisée.
Vision
Livraison Faisabilité
Construction Conception
Adjudication
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• Vision Identification des besoins et de la portée d'un projet, tels qu'exprimés par
l'utilisateur final, dénommé ‘commanditaire du projet’ dans ce document.
• Faisabilité Examen des conditions dans lesquelles le projet sera mené et des
principales contraintes réglementaires, normatives et technologiques, afin
de définir les options techniques.
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4.2 RÔLES ET RESPONSABILITÉS
Tout au long du cycle de développement d'un projet, deux acteurs principaux interviennent.
Leurs rôles et responsabilités varient en fonction de l'évolution du projet. Nous reprenons ci-
dessous quelques-unes des principales responsabilités de chaque partie.
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
• Identifie et sélectionne les consultants, fournisseurs, techniciens, entrepreneurs et
autres personnels nécessaires pour concevoir le projet et effectuer les travaux,
• Gère le budget et le calendrier d'exécution, commande le matériel et l'équipement
nécessaires et administre les contrats d'exécution le cas échéant,
• Organise et supervise les travaux, en veillant à ce qu'ils soient conformes à la
documentation technique et aux normes techniques et respectent les exigences
spécifiques en matière de continuité du service,
• Organise la mise en service des installations, y compris tous les tests et la
documentation ‘as-built’, et certifie que les travaux ont été réalisés conformément aux
documents de conception technique et aux normes techniques,
• Organise la réception des travaux et le suivi de la correction des défauts constatés à
leur achèvement.
62
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
4.3 TACHES ET RÉALISATIONS
La liste suivante détaille les phases et étapes d'un cycle de développement de projet réalisé
conformément au PGPC (Protocole de gestion des projets de construction). Ce cycle de
développement doit être suivi pour tous les projets électriques indépendamment de leur
complexité technique ou de leurs implications financières.
Les objectifs et réalisations propres à chaque phase sont également énumérés. Ils devront
néanmoins être approuvés par le commanditaire du projet avant le passage à l'étape
suivante, comme mentionné à la règle 5.1.
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
• Schéma unifilaire du réseau de distribution principal (depuis les sources d'énergie
et le(s) tableau(x) principal(aux) jusqu'à la protection de tête des tableaux de distribution
finaux;
• Schéma unifilaire des tableaux finaux et des circuits et terminaux alimentés;
• Numérotation des terminaux sur le schéma de position, conformément aux
numérotations sur le schéma unifilaire;
• Informations additionnelles sur le schéma de position (ex.: regards, canaux techniques,
jonctions, spécifications relatives aux gaines techniques, aux conduits et à leur
placement);
• Spécifications techniques du matériel (voir catalogues, listes d'approvisionnement,
marques, modèles, références);
• Outils et équipements spécifiques nécessaires pour effectuer les travaux s'ils sont
réalisés en interne;
• Liste des travaux de finition additionnels.
• Évaluation finale des travaux (conformité des travaux par rapport au projet et aux
normes techniques);
• Rapport de mise en service (tests), attestation de réception et liste des points à corriger;
• Attestation de réception définitive (après réalisation des corrections et au terme de la
période de garantie);
• Plans as-built;
• Plan d'exploitation et de maintenance.
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4.4 IMPLÉMENTATION DU PROJET ÉLECTRIQUE
Une conception de projet adéquate et cohérente est fondamentale pour garantir une bonne
exécution des travaux. De même, une préparation et une supervision correctes des travaux à
réaliser est la clé du succès d'un chantier.
Avant d'entamer les travaux d'exécution, le gestionnaire du projet doit tenir compte des
points suivants:
• Sur le plan technique, la conception technique doit être approuvée par le gestionnaire
du projet et validée par le commanditaire;
• Si les travaux ou une partie de ceux-ci sont réalisés en interne, les fournitures, les
matériaux et les outils sont livrés et sont stockés dans un lieu de stockage spécifique.
Un inventaire a été dressé.
• L'entrepreneur a été désigné et si les travaux sont sous-traités un contrat de sous-
traitance a aussi été signé.
• Le phasage des travaux a été préparé;
• L'équipe chargée de la supervision du projet a été désignée et la répartition des
tâches et responsabilités est claire;
• Tout a été organisé pour que les personnes qui travaillent/vivent à l'endroit où les
travaux seront effectués ne soient pas gênées.
Au début des travaux, le gestionnaire du projet doit tenir compte des points suivants:
(à propos du site et de la préparation du suivi)
• Tous les équipements et mobiliers devant être déplacés pour libérer l'espace sont
déplacés, entreposés dans un endroit adéquat et protégés autant que nécessaire,
selon les besoins des personnes qui vivent ou travaillent sur le site du chantier.
• Des lieux de stockage sécurisés et spécifiques doivent être identifiés pour stocker les
fournitures et outils sur le site.
• Tous les mouvements de matériels entre le stock central et le stock de chantier
doivent être enregistrés dans un journal.
• Des petites fournitures supplémentaires seront toujours nécessaires lors de
l'exécution des travaux. Pour en assurer le suivi, un journal des achats est tenu à jour.
• Toutes les heures de travail des membres de l'équipe chargée de l'exécution doivent
également être enregistrées.
Lors de l'exécution des travaux, le gestionnaire du projet doit tenir compte des points
suivants:
(à propos de l'ordre des opérations successives)
• Tout ce qui doit être enlevé ou démonté est enlevé ou démonté.
• La position exacte de tous les terminaux et tableaux est clairement marquée sur site.
• Toutes les boites de montage (boîtiers plastique vides où seront montés les
terminaux) sont mis en place avec le bon nombre et la bonne position des entrées de
câbles.
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• Tous les tableaux (armoires pour disjoncteurs, etc.) sont préparés. En fonction de la
taille et du poids des tableaux, différentes solutions sont possibles. Soit les tableaux
vides sont installés en même temps que les boîtes de montage, soit ils sont déjà
montés, avec tous les appareillages modulaires mis en place et tout le câblage interne
réalisé à l'avance. Les tableaux sont ensuite mis en place tout équipés. Il est toutefois
souvent plus aisé de commencer par placer les boîtiers vides et de les équiper par
après.
• Toutes les boîtes de jonction, les canaux, tuyaux, goulottes, sont mis en place entre le
tableau et les boîtiers de montage des terminaux.
• Tous les câbles et fils sont installés dans les conduits, gaines et goulottes.
• L'identification des câbles est toujours effectuée au fur et à mesure de la progression
des travaux.
• Tous les terminaux sont installés dans leur boîtier de montage et raccordés aux
câbles.
• Tous les fils qui entrent dans les tableaux de distribution sont raccordés aux
appareillages modulaires (disjoncteurs des circuits).
• Toutes les identifications sont marquées sur les appareillages modulaires.
• En fonction de la situation, les circuits peuvent être testés un par un suivant la
progression des travaux, ou à la fin des opérations de câblage.
Au terme des travaux, le gestionnaire du projet doit tenir compte des points suivants:
4.5 CONCLUSION
Le PGPC et les directives proposés dans ce chapitre ne sont naturellement pas une baguette
magique qui résout tous les problèmes et défis survenant pendant la durée d'un projet.
Comme pour tout outil de gestion de projet, l'un de ses principaux objectifs est d'encourager
un travail d'équipe multidisciplinaire en vue du succès du projet et de la satisfaction des
utilisateurs.
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5. SÉCURITÉ DES PERSONNES: RÈGLES TECHNIQUES
Selon leur intensité et leur durée, les effets d’un courant électrique sur l'être humain peuvent
être très graves. Un courant d'à peine 10mA engendre un choc sérieux et un courant d'une
intensité de plus de 30mA peut potentiellement avoir des effets irréversibles (par exemple, de
graves brûlures internes) ou même être fatal, puisqu’il peut provoquer un arrêt respiratoire ou
cardiaque. Le tableau suivant donne quelques indications sur les effets potentiels de
différentes intensités de courant et temps de contact.
Qu'ils soient mineurs ou majeurs, tous les accidents d'électrocution ont la même origine.
Tous les courants électriques formant des circuits en boucles qui reviennent à leur source,
l'électrocution se produit quand une personne ou une partie du corps d’une personne ferme
un circuit et se retrouve dans une ces boucle de courant. Un circuit et un courant électrique
sont ainsi établis par contact simultané avec deux objets conducteurs présentant une
différence de tension et insérés dans le même circuit électrique. Dès lors:
69
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Ce danger est évident pour toute personne touchant simultanément deux fils actifs de
polarité différente (pôles) d'un système électrique (double contact). L'autre cas se produit
quand une personne entre simultanément en contact avec un objet électrifié et avec la terre
(contact simple).
Les contacts simples sont tout aussi dangereux que les contacts doubles parce que le plus
souvent, pour donner au réseau électrique une référence de tension stable, proche de
l'environnement et proche de 0 Volt., l'un des pôles de la source électrique est mis à la
terre. Le pôle mis à la terre est appelé neutre ou 0 V tandis que les pôles non mis à la terre
sont appelés phases (P, ou L) neutre et phases sont dits ‘ conducteurs actifs’.
Cette connexion permanente à la terre vise deux objectifs principaux:
Dans le cas des objets isolés de la terre et, particulièrement, les objets conducteurs, le
développement de charges électrostatiques de tension élevée par rapport au sol peut
être dangereux pour les personnes (décharges statiques soudaines traversant le
corps) et pour les équipements (décharges statiques au travers des isolations
électriques). Les objets reliés à la terre ne peuvent plus accumuler de charges
électrostatiques, car celles-ci s'écoulent vers la terre dès leur développement. Ainsi, la
tension de référence de l'objet demeure proche de celle de la terre (référence 0V).
Vu qu'il est relié à la terre, le neutre va collecter tous les courants (pertes) des circuits
qui entrent (accidentellement) en contact avec la terre et les retransmettre à la source
du courant.
Nous sommes en contact quasi permanent avec le sol. Étant donné la relation entre la terre
et le neutre, la terre est également le principal objet conducteur connecté au circuit
électrique. Tout objet non mis à la terre dont une partie conductrice exposée est en contact
avec la phase de la source électrique est dangereux en cas de simple contact.
Lorsque le neutre est mis à la terre, tout contact simultané entre la terre et un élément
conducteur connecté à la phase d'un circuit est extrêmement dangereux.
Figure 21: Flux de courant en cas de contact direct simple avec un conducteur de phase
70
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Les contacts simples avec des objets électrifiés sont de deux types:
1. Contacts simples directs: Contact avec la partie active (et non neutre) d'un système
électrique (fil de phase, jonction, etc.)
2. Contacts simple indirects: Contact avec un élément conducteur exposé (ex.: masse
d'un équipement) accidentellement en contact avec la partie active (et non neutre)
d'un système électrique.
Toutes les parties exposées des équipements électriques ne présentent pas le même niveau
de danger. En fonction de leur conception et des conditions d'utilisation, les niveaux de
sécurité des équipements électriques varient fortement.
Pour satisfaire ces exigences même lorsque l'installation électrique ou les équipements sont
endommagés, inappropriés ou défectueux, trois précautions particulières ont été définies et
doivent obligatoirement être respectées:
Protection contre le contact direct: les objets électrifiés (parties dénudées des fils,
jonctions) doivent être hors d'atteinte.
Protection contre le contact indirect: la tension de toutes les parties conductrices
exposées (PCE) doit être ramenée à la tension environnante (tension de référence)
par la mise à la terre des masses (protection équipotentielle).
Des dispositifs différentiels doivent couper le courant en cas de pertes dangereuses.
Les principales stratégies relatives à ces aspects clés des précautions de sécurité sont
exposées dans les sections suivantes (5.3 à 5.6,en page 76 et suivantes).
71
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72
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5.2 LES CLASSES D'ÉQUIPEMENT
selon le niveau de protection contre les chocs électriques garanti par un équipement la CEI a
défini les classes de protection suivantes (CEI 61140). Ces définitions permettent de
différencier les exigences relatives à la protection équipotentielle des équipements.
Classe 0
Ces équipements n'ont pas de protection équipotentielle et n'ont qu'un seul niveau d'isolation
entre les parties actives et la masse. Par conséquent, un simple défaut peut provoquer un
choc électrique ou d’autre événements dangereux sans même déclencher un fusible ou un
disjoncteur. Même si ces équipements sont interdits par la plupart des règlementations
locales, on en trouve encore dans certains pays.
Classe I
Exemple: la plupart des équipements fixes et certains équipements mobiles tels que:
réfrigérateurs, chauffe-eau, machines à laver, machines à café, microondes, photocopieuses,
imprimantes, ordinateurs, certains adaptateurs pour ordinateurs portables, etc.
73
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Classe 0I
La masse de ces équipements est reliée à la terre par une borne spécifique séparée. La
connexion à la protection équipotentielle est effectuée à l'aide d'un conducteur unique et
distinct non contenu dans le câble d'alimentation. La disjonction automatique se produit dans
les mêmes conditions que pour les équipements de classe I.
Exemple: Générateurs, moteurs industriels, gros équipements fixes
Classe II
74
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Classe III
Un appareil de classe III est conçu pour être alimenté à partir d'une source d'énergie interne
ou externe à très basse tension de sécurité (TBTS) (<48V DC).
Dans tous les cas, le contact avec cette tension d’alimentation n'est pas dangereux.
Une double isolation par rapport à toute partie électrique d'autres installations (exemple: tension
d'entrée primaire de l'adaptateur électrique BT/TBTS),
Une isolation par rapport au câble de protection équipotentielle. En cas de défaut à la terre, il n'y a
aucun risque qu'un conducteur TBTS soit électrifié à la suite d'un contact avec un conducteur de
protection en défaut.
• Alimentés par un adaptateur réseau spécifique équipé d'une sortie de classe III
• Alimentés par des batteries internes
Exemple: La plupart des équipements alimentés par des adaptateurs DC et les équipements
portables tels qu'ordinateurs portables, accessoires IT (commutateurs, modems), téléphones,
tous les outils portables fonctionnant sur batterie, les lampes de poche, les lampes
fonctionnant sur piles, etc.
75
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Remarque concernant la TBT et la TBTS: le tableau suivant donne la classification de la
tension telle que définie par la CEI (CEI 60338 et 61000-3-6):
BT A Basse tension A 50V < U < 500V 120V < U < 750V
BT B Basse tension B 500V < U < 1000V 750V < U < 1500V
MT Moyenne tension 1kV < U < 35kV 1.5kV < U < 50kV
HT Haute tension 35kV < U < 230 kV 50kV < U < 500 kV
76
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5.3 PROTECTION CONTRE LES CONTACTS DIRECTS
Il s’agit des moyens de protection contre les contacts directs avec des
parties électrifiées d'un système électrique, tels que conducteurs non isolés ou bornes non
protégées.
Trop souvent, les barrières physiques qui empêchent le contact direct avec les parties
électriques actives sont endommagées ou manquantes. Avant toute autre opération, il est
donc nécessaire de vérifier et remplacer ces protections physiques. La vérification doit porter
sur les composants des installations électriques, ainsi que sur les appareils / dispositifs /
équipements alimentés par ces derniers. Tous les composants et appareils doivent être de
bonne qualité et en bon état. Aucune détérioration des protections n'est acceptable.
Pour les tableaux protégés par des portes que les utilisateurs peuvent ouvrir librement, des
exigences supplémentaires sont d’application :
L'accès aux tableaux non dotés de ces protections internes de parties accessibles et sous
tension doit être réservé aux électriciens qualifiés. Soit ces tableaux seront installés dans un
local technique fermé, soit les panneaux d'accès ou portes doivent être équipés de
mécanismes de verrouillage qui ne peuvent être ouverts qu'à l'aide d'un outil ou d'une clé
réservés à cet usage.
77
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78
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5.4 PROTECTION CONTRE LES CONTACTS INDIRECTS
Lorsqu'une masse (châssis métallique, par exemple) conductrice est en contact avec un
composant électrique actif suite à un défaut d'un équipement, il est tout aussi dangereux de
toucher cette masse que le composant électrique lui-même. C'est ce qu'on appelle un
contact indirect, étant donné que la personne ne touche pas directement le composant
électrique. Les contacts indirects sont tout aussi dangereux que les contacts directs.
La principale protection contre les contacts indirects est le branchement de toutes les
masses à une protection équipotentielle pour que les parties conductrices accessibles de
tous les objets aient la même tension que l'environnement. Le système de câblage qui
connecte toutes les masses ensemble est appelé protection équipotentielle (PE).
La connexion à la terre de tous les châssis et masses des équipements réduit la différence
de potentiel (la tension) entre les parties des équipements qui peuvent être touchées et le sol
à une valeur proche de zéro volt. Les risques associés au contact indirect sont donc limités.
Toutes les pertes dues à un défaut entre la phase et une masse sont collectées par la
protection équipotentielle et retournent au neutre de la source de courant (générateur ou
autre), également mis à la terre. Le chemin parcouru par les pertes est appelé ‘boucle de
défaut’.
79
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Deux réseaux de protection équipotentielle sont connectés à la terre:
Ceci est le principe général qui établit une liaison équipotentielle des masses et canalise les
pertes au moyen de conducteurs de protection équipotentielle. Différents types de schémas
de liaison à la terre sont autorisés, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. Nous
les décrivons au chapitre suivant (5.5) consacré aux schémas de liaison à la terre.
Si, par comparaison à la résistance totale de la boucle de défaut R (fil de phase) + R (défaut)
+ R (contact-neutre), la résistance R (fil de phase) + R (défaut) est très faible, la tension de
contact peut dépasser les 50V. C'est le cas si R (défaut) est très faible, ou si R (contact-
neutre) est trop élevée. Cette tension de contact augmentera également si la résistance
entre l’environnement (sol) et le neutre est réduite (milieu humide, pieds nus, etc.).
Pour ces raisons, la protection contre les contacts dangereux doit comporter des dispositifs
différentiels. Les exigences relatives à ces dispositifs sont exposées à la Section 5.6,
consacrée aux différentiels.
L'installation pratique d'un système de liaison à la terre doit également suivre certaines
règles. Elles seront détaillées dans le chapitre consacré à la conception et à l'exécution des
installations.
80
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5.5 SCHÉMAS DE LIAISON À LA TERRE
Quelle que soit l’option retenue, les règles de bases d'un schéma de liaison à la terre
demeurent les mêmes:
Le pôle de la source d'énergie qui fait référence à la terre est appelé “neutre”.
Il définit la ‘référence 0 Volt’ de l’installation.
Il collecte toutes les pertes revenant vers la source d'énergie à travers la terre.
Tous les schémas de liaison à la terre comportent une interconnexion de toutes les
masses métalliques à une protection équipotentielle. Tout objet d'un environnement
donné doit se référer au potentiel du sol (0V).
La CEI a défini trois principaux schémas de liaison à la terre (CEI 60364). Il s'agit des
schémas IT, TT, TN
o ‘I’ signifie que le neutre de la source d'énergie n'est pas directement relié à la
terre. Il est soit isolé par rapport à la terre, soit en liaison avec la terre à travers
une impédance (connexion au moyen d'une impédance: résistance ou bobine).
o ‘T’ signifie que le neutre est relié à la terre (‘T’, de ‘Terre’)
La deuxième lettre fait référence aux masses des équipements électriques.
o ‘N’ signifie que les masses des équipements sont reliées au neutre
o ‘T’ signifie que les masses des équipements sont reliées à la terre
81
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5.5.2 EXPLICATION DES TROIS SCHÉMAS DE LIAISON À LA TERRE
Schéma IT
Ce schéma est rarement utilisé dans les grandes installations étant donné qu'il est difficile à
gérer. Il s'applique aux très petites installations de classe II ou à celles requérant un degré
élevé de continuité.
Avantage: Le premier défaut n'est jamais dangereux. En cas de défaut unique, le service
peut être maintenu. C'est pourquoi ce système est, par exemple, obligatoire dans les salles
d'opération occidentales sophistiquées.
Inconvénient: L'isolation doit être contrôlée en permanence. Le premier défaut doit être
détecté et corrigé avant qu'un deuxième se produise et déclenche un dispositif de protection.
Remarque: Le schéma IT est celui utilisé par de nombreux très petits générateurs (< 2 kVA)
qui alimentent un petit nombre d'utilisateurs généralement de classe II dans des installations
provisoires et/ou très petites. Un tel schéma est acceptable étant donné que les générateurs
portables légers n'ont généralement pas de raccordement de mise à la terre (équipement de
classe II). En outre, le nombre d'équipements étant limité, la probabilité d'un double défaut
est très faible.
Schéma TT
Dans le schéma TT, le neutre de la source d'énergie est relié directement à la terre, tandis
que les masses de l'équipement électrique sont reliées à la terre séparément. Ce schéma est
le plus courant et est souvent imposé pour les systèmes de distribution électrique publics.
Le neutre de la source d'énergie est connecté à sa masse, qui est à son tour reliée à un
piquet de terre. Au niveau de la source d'énergie, le neutre et la terre sont identiques. Du
côté des équipements électriques, toutes les masses sont connectées à un piquet de terre
distinct.
La figure suivante illustre un système de distribution basé sur un schéma TT.
Figure 24 : Schéma TT
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Avantages:
Inconvénients:
- L'intensité des pertes est réduite par la résistance du sol : seuls les dispositifs de
protection différentielles (DD), disjoncteurs différentiels ou interrupteurs différentiels
peuvent protéger des défauts d’isolation dans les équipements ou les circuits.
- Si la résistance de terre est très élevée (sable, saison sèche, etc.), en cas de défaut
d'isolation les pertes deviennent trop faibles pour déclencher les DD.
- Sur les réseaux publics de distribution, la qualité et la résistance de la boucle de terre
dépendent également de la mise à la terre du côté de la source (transformateur du
réseau public). Si la liaison à la terre est défaillante du côté de la source, même si la
mise à la terre est parfaite du côté de l'utilisateur, la résistance de la boucle de terre
ou de la boucle de défaut sera incorrecte. Dans ce cas, la qualité de la mise à la terre
ne peut être corrigée que si les défauts du coté distribution sont corrigés.
- En fonction de la résistance de terre, lorsque la foudre frappe, il est possible que des
tensions élevées apparaissent entre la masse des équipements et le système
d’alimentation électrique, et risquent d'endommager ces équipements.
Les principes du schéma de liaison à la terre TT sont illustrés à la figure reprise à la page
suivante.
83
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TT
84
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Schéma TN
Avantages:
Inconvénients:
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Avantages:
- Coût très faible
Inconvénients:
- Pas de disjoncteur autorisé sur le neutre
- Le conducteur neutre transporte le courant et les pertes – il est impossible d'installer
un dispositif différentiel.
- Des courants importants peuvent passer par les masses et l’équipotentiel et entrainer
une mauvaise équipotentialité.
Le conducteur PEN doit être vert-jaune. Toutes les jonctions du PEN sont d'abord réalisées
avec la masse et puis de la masse vers le pôle neutre des jonctions électriques actives.
Inconvénients:
- La sélectivité des dispositifs différentiels trop sensibles doit être accrue.
- Les défauts francs peuvent provoquer des courants de court-circuit capables
d’endommager les équipements en défaut.
Contraintes:
Le schéma TNS ne convient que si vous contrôlez également la mise à la terre du neutre au
niveau de la source d'énergie.
Le schéma TNS est le plus approprié lorsque l'installation électrique n'est alimentée que par
nos générateurs. Si l'installation électrique est alimentée par le réseau public (schéma TT) et
par des générateurs de secours, vous pouvez très bien faire fonctionner le générateur avec
un schéma TNS. Toutefois, vous devez vérifier que le neutre de l'alimentation publique ne
reste pas connecté au neutre du générateur et donc à la terre TNS. Dans ce cas, le sélecteur
de source doit déconnecter le conducteur neutre de la source non utilisée en même temps
que les phases. (Coupure omnipolaire)
Le schéma de liaison à la terre TNC-S combine un système TNC entre la source d'énergie et
le tableau principal avec un système TNS après le tableau principal.
Le système TNC-S procure tous les avantages du système TNS à un coût inférieur étant
donné qu'il n'est pas nécessaire d'installer un PE distinct entre la source d'énergie et le
tableau principal.
87
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Le schéma TNC-S est un système TN qui commence avec une configuration TNC et se
poursuit avec une configuration TNS :
88
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5.5.3 CONCLUSION & COMMENTAIRES CONCERNANT LES SCHÉMAS DE LIAISON À
LA TERRE
Chacun des 3 schémas de liaison à la terre reconnu a ses avantages et ses inconvénients.
On trouve parfois des schémas de liaison à la terre incomplets ou non reconnus. Ceux-ci
doivent être remplacés ou améliorés pour qu'ils soient conformes aux systèmes reconnus et
satisfassent les exigences en matière de sécurité.
Seuls les schémas de mise à la terre entièrement fonctionnels sont fiables.
Quel que soit le schéma retenu, les protections contre les courts-circuits doivent toujours être
très rapides et fiables. Leur sensibilité doit être définie en fonction de la valeur maximale des
courants de court-circuit possibles. Cette règle est d'autant plus importante dans les
schémas TN étant donné que les défauts francs sont des courts-circuits.
• Dans un schéma TT, le différentiel disjoncte pour les courants de défaut qui sont
toujours faibles même en cas de défaut franc.
• Dans un schéma TN, les défauts francs entre la phase et la PE sont des courts-
circuits. C'est une raison supplémentaire pour laquelle il est important d'avoir des
disjoncteurs bien calibrés, rapides et fiables. Les disjoncteurs doivent disjoncter
immédiatement pour éviter ou réduire les dommages susceptibles d'être causés par
les courants de court-circuit au niveau du contact de défaut avec la masse.
• Dans un schéma TT, la sélectivité est inférieure à celle d'un schéma TN pour les
pertes franches, qui entraînent généralement une disjonction de la protection
générale. La plupart des protections différentielles sont installées en protection
générale des tableaux et seuls quelques-unes sont installées en protection des circuits
terminaux, en raison de leur coût élevé.
• Dans un schéma TN, les pertes franches entraînent la disjonction de la protection du
circuit terminal, mais pas celle de la protection générale.
• La sélectivité est plus élevée dans un schéma TN:
Une protection différentielle doit aussi être installée dans les schémas TN:
• Les disjoncteurs ne détectent que les défauts francs. Un différentiel est nécessaire
pour détecter les défauts résistifs.
• Les défauts francs se produisent généralement après les défauts résistifs. Vu leur
grande sensibilité aux défauts résistifs survenant dans les schémas TN, les DDR
permettront de prévenir la plupart d’entre eux
• Les défauts sont détectés très tôt.
• Pour maintenir la sélectivité en cas de défaut franc, les différentiels installés en tant
que protection générale doivent être du type ‘S’ – retardés.
Vous trouverez quelques problèmes courants rencontrés dans les systèmes de liaison à la
terre et des suggestions de résolution dans la section ‘Outils et Modèles’.
89
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Résumé des schémas de liaison à la terre
Domaine
Pertes/ Court-
Sécurité Foudre de Installation Coût
Protection circuit
puissance
1er défaut
oui < 2000W,
IT Pas de Faible
2e défaut Câblage, Classe II
pertes au Petite <
non disjonc- Flottant
1er défaut. 15m
IT teurs
> 2000W,
Avec contrôleur Très élevé
Classe II
d'isolation
Risque plus
élevé pour les
Bonne si
équipements.
RE+ Ru <
Faibles Dispositif de Réseau
30Ω Câblage
pertes. protection public.
TT Dist (terre- Disjonc- Tous Moyen
Dans PE contre les Longues
utilisateur) < teurs
DDR requis surtensions distances
15m
(SPD)
nécessaire
90
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
5.5.4 SYSTÈMES DE LIAISON À LA TERRE – PIQUETS DE TERRE
Dans la section précédente, nous avons mentionné les piquets de terre utilisés dans les
différents schémas de liaison à la terre. Un schéma TT comporte deux piquets de terre (1 au
niveau de la source d'énergie et 1 pour la mise à la terre de la masse de l'équipement). Un
schéma TN n'en comprend qu'un (au niveau de la source d'énergie). Avec ces différences
dans les schémas de liaison à la terre, les effets de la foudre sur la tension du neutre varient
en fonction du nombre de piquets de terre et de la distance qui les sépare. Les installations
réalisées dans les pays où les orages sont fréquents doivent être protégées des surtensions
dues aux courants de sol causés par la foudre.
Les systèmes et configurations de mise à la terre n’assurent une protection en cas de foudre
que si la taille la distance entre piquet de terre et tous points de l'installation est inférieure à
15 mètres. Si la distance est supérieure à 15m, des mesures doivent être prises pour
améliorer le système de mise à la terre.
- Dans un schéma TT, si la distance entre la mise à la terre du neutre et la mise à la terre
de l'équipement est supérieure à 15m, une protection contre les surtensions est
nécessaire pour protéger les équipements sensibles. Dans la plupart des installations
TT, la distance entre ces piquets de terre est supérieure à 15m. Dès lors, la majorité des
systèmes TT doivent être équipés de dispositifs de protection contre les surtensions
(SPD).
- Dans un schéma TN, si la distance entre le piquet de terre et l'équipement est supérieure
à 15m, un piquet de terre supplémentaire doit être installé (plus proche de l'équipement).
Les surtensions sont inférieures à celles des schémas TT, mais si un piquet de terre
supplémentaire a été installé, des dispositifs de protection contre les surtensions doivent
nécessairement être installés.
Seule la réduction de la distance entre les équipements et leur piquet de terre permet
d'atténuer le risque d'électrocution de personnes par une masse lorsque la foudre tombe à
proximité.
Les installations présentant plus d'une référence de tension doivent être protégées des
variations de la tension de neutre causées par la foudre, et susceptibles de provoquer des
surtensions entre les masse et le système électrique. La différence de tension entre plusieurs
points de mise à la terre peut être réduite en les reliant les uns aux autres. Dans tous les
cas, en présence de plus d'un piquet de terre, des parafoudres doivent être installés
au niveau de toutes les extrémités mises à la terre (générateurs et tableaux).
91
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Enfin, la réalisation d'une interconnexion souterraine entre les piquets de terre, y compris
celui de la source d'énergie, même dans une configuration TT, aura le même effet qu'une
configuration TT avec une très faible résistance de terre, même si la résistance du sol est
très élevée. Une configuration TT améliorée de ce type corrige et stabilise les résistances de
terre trop élevées qu'on peut observer dans certaines régions durant la saison sèche. C'est
naturellement encore plus le cas dans les sols sablonneux et secs. Une telle amélioration du
schéma TT l'apparentera à un schéma TN, étant donné que la boucle de défaut aura la
même très faible résistance. En d'autres termes, l'interconnexion souterraine de tous les
piquets de terre permet de réaliser un excellent système TT en tous points similaire à un
schéma TN. Dans ce cas, toutes les exigences spécifiques aux systèmes TN doivent être
respectées. La figure ci-dessous illustre le principe d'une telle amélioration.
92
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
5.6 DIFFÉRENTIELS
Ces dispositifs détectent les pertes et coupent les circuits en défaut. Ce sont des
composants extrêmement importants de la plupart des installations électriques, même avec
une protection équipotentielle correctement installée.
Comment fonctionnent les différentiels? Dans la pratique, dans un circuit électrique, la
somme du flux électrique (aller + retour) doit être égale à zéro. Si ce n'est pas le cas, cela
signifie qu'il y a une perte dans le système. Le dispositif différentiel mesure la valeur de ce
courant qui ‘s'échappe’ du circuit normal et retourne au générateur en empruntant une autre
voie, qu’il s’agisse du câble de mise à la terre ou du sol.
Les exigences relatives aux protections différentielles sont définies par la norme CEI 60755
(règles générales), CEI 61008 (ID – Interrupteurs différentiels) et CEI 61009 (DD -
disjoncteurs différentiel avec protection contre les surintensités).
Un dispositif différentiel permet de détecter des courants de fuite faibles susceptibles de
traverser le corps d'un individu. Il offre donc une protection additionnelle si les autres moyens
de protection sont défaillants, par exemple dans le cas d’isolations vieilles ou endommagées,
erreur humaine, etc. Il peut être apparenté à une protection ultime qui coupera le passage du
courant même si les autres dispositifs de protection sont défaillants.
93
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L'utilisation d'un différentiel de 30 mA sur tous les circuits qui alimentent des prises de
courant jusqu'à 20 A est désormais obligatoire, conformément à la norme CEI 60364-4-41
(Installations électriques des bâtiments: Protection pour assurer la sécurité – Protection
contre les chocs électriques). Il convient de souligner qu'un différentiel ne limite pas le
courant instantané qui traverse le corps, mais la durée de son passage. C’est ainsi qu'en cas
de contact direct avec un conducteur de phase de 230 V, le courant qui circule sera
approximativement de 150 mA. Les DDR de 10 ou 30 mA laisseront passer le même courant
instantané. Les deux fournissent une protection équivalente. Toutefois, le seuil de 30 mA
offre un compromis rentable entre sécurité et continuité du service.
En aval du Différentiel, il est possible d'alimenter un certain nombre de charges ou de circuits
tant que le courant de fuite ne déclenche pas la protection. Pour un courant de fuite donné,
une réduction du seuil rend nécessaire un accroissement du nombre de dispositifs.
94
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Dispositifs différentiels résiduels: symbole, valeurs et types.
1. SYMBOLE :
2. VALEURS:
CALIBRE D'UN DISPOSITIF DIFFÉRENTIEL = valeur de la perte permanente admissible
sans risque de déclenchement. Toute perte plus importante déclenchera la protection.
3. TYPES:
Exemple:
95
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DISJONCTEURS DIFFÉRENTIELS
Les DD permettent de gagner de l'espace, mais leur robustesse est limitée. Par ailleurs, le
choix du type de protection contre les courts-circuits est limité (choix de la courbe du
déclencheur magnétique).
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IL EXISTE DIFFÉRENTS TYPES DE DIFFERENTIELS EN FONCTION DE LEUR
SÉLECTIVITÉ ET IMMUNITÉ,
Classe AC
Le déclenchement est assuré pour tout courant de fuite alternatif sinusoïdal, qu’il soit subit ou
augmente lentement.
Classe A
Le déclenchement est assuré pour tout courant de fuite alternatif sinusoïdal, et pour tout
courant de fuite continu pulsé, qu’il soit subit ou augmente lentement. Application:
appareillages et instruments électroniques, redresseurs.
Classe ‘SI’
Continuité accrue de l'alimentation sur les réseaux de distribution perturbés :
Risques élevé de déclenchement intempestif dû à des coups de foudre rapprochés, à la
présence de ballasts électroniques, à la présence d'appareillage incorporant des filtres
antiparasites du type éclairage, micro-informatique, etc.
Sources d'aveuglement: présence d'harmoniques ou de réjection de fréquence élevée,
présence de composants DC: diodes, thyristors, triacs.
Classe ‘SiE’
Les différentiels de classe ‘SiE’ sont particulièrement adaptés pour fonctionner dans des
environnements présentant une atmosphère humide et/ou polluée par des agents agressifs,
telles que les piscines, ports de plaisance, industrie agro-alimentaire, stations de traitement
de l'eau, sites industriels.
Ils intègrent en plus toutes les fonctions des différentiels de type ‘SI’.
Instantané
Sélectif
(Retardés) Une discrimination totale par rapport à des protections non sélectives placées en
aval peut être obtenue au moyen d'un différentiel amont retardé. Il convient pour assurer une
protection générale contre les courants de fuite dans une configuration de schéma TN ou TT
améliorée, avec résistance très faible des boucles de défaut. Si des défauts francs se
produisent dans une telle configuration, la discrimination assurera le déclenchement du
disjoncteur aval le plus proche du défaut.
97
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TESTER LES DDR
Protection de tête d'un tableau principal pour une intensité de courant > 63A
• Protection générale d'un tableau terminal ou d'une installation d'une intensité < 63A
À moins que les autorités locales n'imposent l’utilisation de différentiels de 30mA, le calibre
maximum autorisé pour la protection de tête générale des tableaux ou de circuits terminaux
est de 300mA.
98
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Si nécessaire, la sélectivité peut être accrue en installant plusieurs différentiels, chacun
protégeant jusqu'à 15 circuits terminaux, ou une surface de distribution de 150m².
À moins que les autorités locales n'imposent l’usage de différentiels de 5 ou 10 mA, le calibre
maximum autorisé pour la protection individuelle de certains circuits, équipements ou zones
sensibles spécifiques est de 30 mA.
Salles de bain
Chauffe-eau
Machines à laver
Circuits extérieurs
Tous les appareils de classe I utilisant de l'eau ou installés dans un environnement
humide ou potentiellement humide
L'utilisation de différentiels garantit un degré très élevé de sécurité aux individus, ainsi qu'une
excellente protection contre l'incendie. C'est pourquoi ils sont indispensables dans toute
installation électrique. Toutefois, quelle que soit la sensibilité et la quantité de différentiels
installés, les premiers moyens pour assurer la sécurité des individus restent la protection
totale contre le contact direct, et l'installation d'un système de liaison à la terre complet.
99
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5.7 TRAVAUX SUR LES INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES: RÈGLES DE PROTECTION
Électriciens qualifiés
Les interventions techniques sur les systèmes électriques ne peuvent être réalisées que par
des électriciens qualifiés ou par des apprentis sous la supervision d'un électricien qualifié. La
qualification de l'électricien doit être adaptée à la classe de tension des circuits sur lesquels
l'intervention doit être réalisée. En pratique, nous ne sommes jamais amenés à travailler
avec des tensions supérieures à 600 V. Cependant, si cette situation devait se produire, il
faut faire appel à un électricien qualifié pour les installations moyenne ou haute tension,
même si les circuits concernés ne sont pas sous tension.
Couper l'alimentation
Lorsque des travaux doivent être effectués dans les tableaux de distribution, le disjoncteur
principal du tableau doit être placé en position OFF.
Si le disjoncteur, la porte ou le local ne peuvent être verrouillés, il faut prendre toute autre
mesure pour éviter la reconnexion accidentelle des circuits concernés. Le disjoncteur peut
être bloqué à l'aide d'adhésif ou les fils sortants peuvent être déconnectés du disjoncteur et
entourés d'adhésif (pour éviter tout contact avec les autres circuits).
Signalisation
101
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Dans tous les cas et a fortiori lorsqu'il existe ne serait-ce qu'une faible probabilité que
les circuits sur lesquels une intervention doit être effectuée puissent être reconnectés
pendant les travaux, la mesure de sécurité ultime est de connecter à la terre tous les
conducteurs actifs qui alimentent le site d’intervention au moyen de câbles de grosse
section équipés de pinces crocodiles.
En effet, toute tentative de reconnexion entraînera le déclenchement du dispositif de
protection amont et la tension transitoire sera réduite à une valeur proche de la
tension de terre.
Figure 37:
Outillage à main isolé pour
travaux d'électricité
102
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5.8 SÉCURITÉ INCENDIE
Les incendies endommagent non seulement les biens matériels : ils sont aussi associés à
des risques majeurs de blessures ou de décès. Outre les risques directs liés aux installations
électriques, les incendies provoqués par des défaillances électriques sont un risque indirect
majeur lié aux installations électriques. Les incendies peuvent être provoqués par divers
problèmes d'origine électrique, tels que surcharge des circuits, courts-circuits, mauvaise
qualité ou l'inadaptation des équipements (câbles, disjoncteurs, etc.) ou encore le manque de
qualification des techniciens qui ont installé le système.
Le nombre de personnes touchées par des incendies d’origine électrique est plus élevé que
celui des personnes directement affectées par un défaut électrique (électrocution). De plus,
les incendies peuvent affecter simultanément un plus grand nombre de personnes, alors que
l'électrocution ne frappe généralement qu'une seule personne à la fois.
Même si elle est directement liée à la sécurité des individus, d'un point de vue technique, la
protection contre les incendies est considérée, comme relevant de la protection des biens
matériels. Le chapitre suivant sera consacré à l'équipement électrique et aux exigences
spécifiques applicables à leur protection. Nous y évoquerons notamment toutes les normes
et règles à respecter pour éviter les incendies provoqués par des défauts des installations
électriques.
103
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Bon nombre d'incendies d’origine électrique sont provoqués par une augmentation de
température significative et de courte durée ou par un arc électrique dû à une mauvaise
isolation. Les jonctions de mauvaise qualité ou corrodées peuvent aussi provoquer des
étincelles, des surchauffes et des incendies. Le risque augmente proportionnellement au
carré de la valeur du courant de défaut.
Le danger dépend par ailleurs du niveau de risque d'incendie ou d'explosion lié à l’usage du
local (stockage de substances inflammables, présence d'hydrocarbures volatils, etc.). De
nombreux incendies électriques sont causés par une combinaison de facteurs: installation
ancienne, usure de l'isolation, mauvaises jonctions, pertes, accumulation de poussière et
d'humidité, etc.
Il y a ainsi de nombreuses raisons pour analyser les points faibles des installations
électriques et des équipements et de corriger les problèmes identifiés. Des différentiels bien
installés et calibrés constituent aussi une protection importante et obligatoire contre les
risques d'incendie.
Bien qu'ils permettent d'atténuer les conséquences d'un risque existant, aucun
système d'alarme ou extincteur n'a jamais évité le départ d'un incendie d'origine
électrique. La seule manière d'éviter un incendie d'origine électrique consiste à
concevoir un système électrique bien pensé et bien réalisé, avec de l'équipement
approprié et de bonne qualité.
104
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5.9 PROTECTION CONTRE LA FOUDRE
Les paratonnerres sont conçus pour produire le même effet que les zones rouges
représentées sur le dessin. Ils attirent la foudre, et donc réduisent le risque de
foudre dans les zones avoisinantes. Un paratonnerre de 15 mètres de hauteur
limitera les impacts de foudre dans un rayon de 35 mètres.
Les paratonnerres ne protègent pas
les installations électriques. Leur
effet est même inverse : En attirant
la foudre, ils augmentent le nombre
R= 50m
d'impacts enregistrés sur un site.
Paratonnerre, h=15m par Leur seul effet protecteur est lié au
rapport au sol avoisinant risque d'incendie, étant donné qu'ils
Zone protégée diminuent les impacts directs sur
les toits et autres objets avoisinants
qui pourraient prendre feu.
d=35m
Figure 42: Zone de protection d'un paratonnerre
En présence de paratonnerres, il est indispensable d’augmenter la protection de l'installation
électrique contre les effets de la foudre, au moins dans les zones les plus proches. C'est
pour cette raison qu’il est rarement conseillé d'installer des paratonnerres. Certains
équipements tels que les antennes sont des paratonnerres ‘naturels’ et doivent aussi faire
l’objet d’attentions particulières pour réduire les risques liés à la foudre. Ces ‘objets qui
attirent la foudre’ doivent être placés le plus loin possible des installations électriques. Pour
ce qui est des autres structures, telles que les toitures en tôle ondulée, le risque d'incendie
est fortement réduit lorsqu'elles sont reliées à un système de mise à la terre.
106
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Électrocution
Lorsque la foudre frappe, des courants soudains et de très forte intensité irradient
dans le sol à partir du point d'impact. En conséquence, la tension de sol peut
varier de plusieurs milliers de volts par mètre. Dans ce cas, une différence de
potentiel peut apparaître subitement entre une prise de terre à proximité de l'impact de
foudre et des parties éloignées du site. Si la distance au piquet de terre le plus proche est
importante, la tension de toutes les masses environnantes connectées à ce piquet de terre
peut diverger fortement de la tension du sol au lieu où la masse est installée. Dès lors, au
moment d’un impact de foudre, une personne en contact avec le sol à proximité d'une masse
connectée à une terre éloignée peut être victime d’arcs électriques jaillissant de cette masse.
Par conséquent, comme déjà expliqué dans le chapitre précédent, la distance entre tout
point de la zone de distribution d'un système électrique et le piquet de terre le plus proche
doit toujours être inférieure à 15 mètres.
Destruction d'équipement
Nous avons vu au point précédent que les individus sont protégés d'une
électrocution provoquée par les effets indirects de la foudre grâce à la proximité
des piquets de terre. Sur les grands sites, plusieurs piquets de terre seront donc
nécessaires. S'il y a une différence de tension entre la mise à la terre du neutre (du côté de
l'alimentation) et la mise à la terre locale du système électrique, nous retrouvons cette
tension entre les masses des équipement mis à la terre et le système électrique. Ces
tensions élevées entre masses et alimentation électrique sont une source majeure de
destruction des équipements en cas de foudre.
Les dispositifs de protection contre les surtensions sont connectés à tous les
conducteurs actifs ainsi qu’à l’équipotentiel du site sur lesquels ils sont installés.
Ils surveillent la tension entre ces conducteurs actifs et entre ces conducteurs et
la mise à la terre. En cas de surtension, ils établissent instantanément un court-circuit entre
les conducteurs concernés. Ce court-circuit réduit la surtension à une valeur acceptable.
En fonction des caractéristiques et exigences d’un site les parafoudres utilisés dans des
installations fixes sont classés en dispositifs de type 1, 2 et 3 (ou classe I, II, III) et sont testés
conformément à la norme CEI 61643-1.
Les trois niveaux de protection dépendent des zones de protection:
- Type1 (classe I) pour les tableaux généraux dans les zones à hauts risques.
- Type 2 (classe II) Risques moyens – protection des tableaux de distribution finaux.
- Et type 3 (classe III) pour la protection au niveau de l’appareil consommateur.
Le concept de Zones de Protection [des systèmes électriques] contre la Foudre (ZPF) selon
la norme CEI 62305-4 est développé dans CEI 60364-5-53/A2 (CEI 64/1168/CDV: 2001)
En pratique:
a. Dans les tableaux situés à proximité d'un paratonnerre ou d’une antenne, ou dans les
tableaux principaux installés dans des zones à fort risque d'orage
Le dispositif doit résister à des impulsions de courants jusqu'à 100kA (valeur maxi du courant
direct lors d’un impact de foudre) et un parafoudre de type 1 doit être installé. Toutefois, leur
coût est très élevé (plus de $500 par pole protégé). C'est une des raisons pour éviter
l’installation de dispositifs attracteurs de foudre à une distance trop proche des installations
électriques. Pourtant, si des équipements critiques ou onéreux sont installés, un parafoudre
de type 1 sera un bon investissement statistique. Un parafoudre de type 1 protège aussi les
dispositifs de type 2 installés dans les autres tableaux de l'installation.
b. Dans les autres tableaux de distribution
Dans la plupart des pays, des parafoudres de type 2 doivent être installés dans tous les
tableaux de distribution reliés directement à un piquet de terre. Ils peuvent supporter des
chocs de courant entre 10 et 45kA (en fonction de la durée du choc). Il faut noter que la
distance de protection est limitée à 15 mètres. Au-delà de cette distance une protection
supplémentaire doit être installée. D'autres règles associées à ce facteur de distance seront
examinées au chapitre 7. Le coût d'un parafoudre de type 2 est d'environ $50 par pôle.
c. Dans les prises alimentant des équipements sensibles
Ces dispositifs de type 3 ne peuvent pas résister à des surtensions importantes et doivent
être protégés par des équipements de type 1 ou 2 installés au plus à 15 mètres en amont. Ils
peuvent aussi être installés à l’intérieur des équipements sensibles.
L'une des principales caractéristiques des parafoudres est leur capacité d'‘extinction du
courant de suite. Quand ils se déclenchent, ils se mettent en court-circuit pour la durée de la
surtension. La source (générateur) alimente aussi ce court-circuit. Ce courant, qui ne
s'interrompt pas au terme de la surtension, est appelé ‘courant de suite’. Si ce courant est
trop élevé, le parafoudre ne peut plus revenir à sa position initiale et brûle. La capacité
d'extinction d’un courant de suite est d'environ 300A en type 1 et de 150A en type 2. Si le
108
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calibre du disjoncteur amont est supérieur, le parafoudre doit être protégé individuellement
par un fusible ou un disjoncteur 250A (type 1) ou 125A (type 2). Dans tous les cas, c’est en
aval du disjoncteur principal du tableau qu’un parasurtenseur doit être installé.
(fuse,
300A) (fuse,
125A)
Figure 43: Schéma d'installation des parafoudres selon les zones de protection
La figure ci-dessus illustre les 3 zones et classes de protection. MEBB signifie ‘main earthing
bonding bar’ (barre principale de mise à la terre et de liaison équipotentielle), tandis qu'EBB
signifie ‘Earthing bonding bar’ (barre de mise à la terre et de liaison équipotentielle). La figure
ne montre pas les disjoncteurs.
F1 : Disjoncteur principal du tableau de branchement.
F2 : Fusibles de 300A en protection du parafoudre de classe 1 si F1 a plus de 300A.
F3 : Fusibles de 125A en protection du parafoudre de classe 2 si F1 a plus de 125A.
Si un parasurtenseur ne peut pas éteindre son ‘courant de suite’, un fusible ou disjoncteur
amont doit l’interrompre au plus vite.
Parce que des chocs importants et répétés
finissent par détruire les parasurtenseurs, ils sont
équipés d'indicateurs d’état. Ils doivent donc être
régulièrement inspectés. Certains sont équipés de
contacts auxiliaires qui peuvent activer un
indicateur lumineux ou autre système d'alarme
quand le dispositif doit être remplacé. Les
dispositifs endommagés doivent être remplacés. Il
est conseillé de toujours disposer de cartouches de
rechange pour assurer le remplacement rapide des
cartouches endommagées.
109
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
110
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
6. ÉQUIPEMENT:
EXIGENCES EN MATIÈRE DE QUALITÉ ET UTILISATION.
6.1 CABLES
Toute l'énergie électrique alimentant les prises, éclairages et autres terminaux est acheminée
via un réseau de câbles et de fils. Pour cette raison ils sont donc le composant le plus
important d'une installation électrique.
Soyez vraiment vigilants: certains câbles sont contrefaits et fabriqués en acier cuivré!
Les fils d'acier sont faciles à reconnaître. L'acier est dur, contrairement au cuivre, plus
mou. L'acier est plus rigide que le cuivre et, si vous pliez légèrement un fil d'acier, il
reprendra sa forme initiale comme un ressort. Si vous faites la même chose avec du
cuivre, vous devrez exercer une force nettement moins grande pour atteindre le même
résultat et le fil conservera sa courbure.
La distinction sera plus difficile dans le cas d'un fil multibrins. Au plus fins sont les brins,
au plus flexible le fil ! Vous n'aurez plus cet effet de ressort même si le fil est en acier.
Mais les fils d’acier très fins sont susceptibles de brûler et de la corrosion (rouille) peut
apparaître à leurs extrémités.
111
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
L'aluminium est aussi souvent utilisé pour dans la fabrication des câbles. Il est moins coûteux
que le cuivre et donc de plus en plus utilisé, plus particulièrement pour les câbles de grosse
section. L'usage de l'aluminium doit être réservé pour les diamètres de plus de 35 mm². Par
comparaison au cuivre, l'aluminium est plus léger, mais moins conducteur. Pour obtenir une
résistance de câble équivalente à celle du cuivre, son diamètre doit être doublé (35mm² Al =
16mm² Cu).
L'aluminium est parfois utilisé pour le câblage souterrain, mais c'est pour les lignes aériennes
que son usage est le plus fréquent, en raison de son faible poids.
Pose des lignes aériennes : précautions à respecter
Sauf pour de courtes distances, les câbles aériens ne peuvent supporter leur propre
poids. L'utilisation de câbles porteurs, généralement en acier galvanisé, est
indispensable. C’est ce porteur qui prend en charge le poids du câble d’un pylône à
l’autre.
Les lignes aériennes doivent aussi être protégées contre les effets de la foudre,
particulièrement sur les longues distances. Lorsque les sections sont importantes, il est
préférable d'utiliser plusieurs monoconducteurs plutôt qu'un câble multiconducteur. La
réduction des surtensions transitoires est alors obtenue en torsadant le câble sur lui-
même en effectuant trois tours par mètre. S’il s’agit d'un câble multiconducteur, il faut
vérifier que les conducteurs sont bien torsadés à l'intérieur du câble. Les fils
monoconducteurs peuvent être torsadés manuellement autour du câble porteur.
Câbles,
Jonctions des
Câbles tresses,
lignes Câble, tresse, Câble,
(lignes matériel de
aériennes mise à la tresse, mise Mise à la terre
aériennes mise à la
aux fils de terre à la terre
principalement) terre
cuivre
contrefaits
Recommandé Obligatoire Uniquement
Câbles avec Protection
si brins > si brins JAMAIS pour mise à la
âme > 35² nécessaire
0.20mm² < 0.20mm² terre
Les jonctions
Les sections
La surface de aluminium- Le zinc
larges sont
l'aluminium nu cuivre doivent protège l'acier
très
est toujours être réalisées L'étain Le cuivre de la corrosion
onéreuses.
oxydée. Elle à l'aide protège le accélère la (piquets de
Les brins très
doit être d'éléments cuivre de la corrosion terre, boucles
fins peuvent
nettoyée avant de jonction corrosion de l'acier de terre
être
la réalisation spécifiques et (rubans d'acier
vulnérables à
d'une jonction être galvanisé)
la corrosion.
protégées
Effets
Bon marché Bon marché Cher Cher Bon marché
coûteux
Quand différents types de métaux sont en contact l’un avec l’autre, les effets de la
corrosion peuvent être très destructeurs, surtout dans un environnement humide. Des
précautions particulières doivent être prises et certaines associations devront être
évitées à tout prix.
Acier cuivré: On le trouve dans les câbles électriques contrefaits, mais son usage est
aussi assez courant pour les piquets de terre et les boucles de terre tressées. Le cuivre
ne protège pas l'acier de la corrosion. Au contraire. Dès que le revêtement en cuivre est
endommagé, la corrosion de l'acier débute très rapidement. L'oxyde de fer, plus
volumineux, va alors repousser le cuivre, et augmenter l’exposition de l'acier. L'acier
cuivré n’est pas conseillé, même pour les piquets de terre.
Jonctions cuivre – aluminium: L'aluminium n'est autorisé que pour les câbles électriques
d'une section d’au moins 35mm² et Il est essentiellement utilisé pour les lignes
aériennes. Lorsqu'il est exposé à l'air, l'aluminium s'oxyde rapidement en surface et cette
couche d'oxydation le protège du contact avec l'air et d'une corrosion plus profonde. Des
conducteurs en cuivre relient souvent les lignes aériennes en aluminium aux installations
des utilisateurs. Le cuivre accélère et aggrave la corrosion de l’aluminium avec lequel il
est en contact. Cette corrosion diminue fortement la conductivité des jonctions,
produisant pertes et surchauffes.
Les jonctions entre le cuivre et l'aluminium sont autorisées, mais doivent être réalisées
avec du matériel spécifique et être protégées de l'air et de l'humidité. L'utilisation de
souliers de câbles étamés, ou l’étamage (soudure à l'étain) du cuivre avant de le joindre
à l'aluminium - débarrassé de son oxyde - diminue la réaction. La pression entre les
surfaces doit être maintenue par des bornes à cages en laiton vissées. Plusieurs
couches de peinture pour carrosserie aideront aussi à protéger la jonction.
Acier zingué: Il s'agit d'une très bonne association étant donné que le zinc protège l'acier
même si a couche de zinc est endommagée. Tout comme l'acier, le zinc est moins
conducteur que le cuivre, mais la protection qu'il assure contre la corrosion en fait une
meilleure option que le cuivre. Le cuivre pur est naturellement un matériau plus
conducteur, mais son prix constitue souvent un obstacle dans la réalisation d'installations
de mise à la terre. L'acier zingué est un bon compromis entre le prix, la durabilité et la
conductivité. Si pour une installation de mise à la terre l’utilisation du cuivre n’est pas une
option économiquement possible, Il est recommandé d'utiliser de l'acier zingué.
Isolation:
Les fabricants de câbles proposent une grande variété de matériaux isolants aux
caractéristiques très diverses. Les isolants électriques les plus utilisés sont le PVC (de
différents types), le PE (polyéthylène) et le caoutchouc. La plupart du temps, l'isolation du
conducteur et, si elle existe, la gaine externe du câble sont en PVC ou en PE. Le caoutchouc
et les autres élastomères (silicone, PVC flexible) sont utilisés pour les câbles flexibles. Le
PVC possède la plupart des qualités requises pour les applications standards.
113
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
L'épaisseur et la disposition des couches d'isolation varient en fonction de la tension
nominale et des contraintes environnementales. Par exemple, les installations provisoires
doivent être réalisées avec des câbles présentant une résistance mécanique supérieure et,
par conséquent, seuls des câbles flexibles avec un revêtement en caoutchouc d’au moins 3
mm peuvent être utilisés. Les câbles armés sont utilisés dans les installations fixes,
lorsqu'une résistance mécanique aux agressions extérieures encore plus élevée est
nécessaire. Ce sera le cas pour les câbles souterrains, ou pour installation sur les sites
soumis à des contraintes mécaniques très importantes.
En cas de corrosion à l'extrémité dénudée d’un conducteur, il faut vérifier s’il n'est pas
corrodé plus loin à l'intérieur du câble.
L'isolation ne doit pas adhérer au conducteur. Une forte adhérence entre le matériau
isolant et le conducteur montre que la qualité du câble n'est probablement pas
acceptable. La qualité du matériau isolant ou le processus de fabrication peuvent être
en cause, mais cette situation se produit également quand les câbles ont atteint une
température trop élevée (câbles de seconde main ayant subi des surcharges,
température de stockage trop élevée).
Degré d'isolation requis: Pouvoir isolant prévu pour une tension nominale de 600-700V et
une tension d'essai de 2000V. Même si la tension nominale n'est que de 400/230V, l'isolation
doit pouvoir résister à des tensions supérieures. Les surtensions dues à des événements
survenant sur le réseau pouvant atteindre plus de 1000V sont très courantes (orages,
déconnexion de charges inductives) et il n'est pas admissible que le matériau isolant puisse
être détérioré par l’incidence de tels pics de tensions transitoires.
114
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
6.1.2 CABLES: EXIGENCES EN FONCTION DE L’USAGE
I. RIGIDE OU FLEXIBLE
Les normes CEI (CEI 60228) classent les câbles en 4 classes de rigidité:
Classe 1: âmes massives. Conducteur solide, l'âme est formée par un seul fil avec une
section jusqu'à 6 ou 10 mm² (également identifié par la lettre U).
Classe 2: âmes câblées destinées aux installations fixes. Utilisé pour les âmes avec une
section supérieure à 6 ou 10 mm², l'âme est constituée de plusieurs fils de plus faible section
torsadés ensemble (également identifié par la lettre R).
Classe 5: âmes souples. L'âme est constituée d'un grand nombre de brins fins.
MEILLEURE SOLUTION
115
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
a. CABLES RIGIDES
Câbles monoconducteurs à Câble multiconducteur Âme rigide câblée – les brins ont la
âme massive à âme massive bonne section pour que le câble
soit 'rigide' tout en pouvant être
Figure 45 : Divers types de câbles rigides facilement plié
6.2 Ils ne peuvent pas être utilisés avec des équipements portables ou en mouvement.
- Ne peuvent pas être utilisés pour des équipements soumis à des vibrations.
- Ne peuvent pas être utilisés comme rallonges ou cordons d'alimentation
d'équipements électriques.
Chaque câble a un rayon de courbure minimum. Si le rayon de courbure est trop petit, le
câble risque d'être endommagé. Au plus un câble est épais ou rigide, au plus le rayon de
courbure minimum est important. Par exemple, les câbles rigides monoconducteurs ont un
rayon de courbure minimum de 5 x le diamètre du câble, alors qu'il est de 15 x le diamètre du
câble pour les câbles armés.
116
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Limites d'utilisation des câbles rigides. Il est très difficile de câbler un tableau avec des
câbles rigides d'une section supérieure à 6 mm². Dans ce cas, les fils flexibles facilitent le
travail, mais leurs extrémités doivent être équipées de terminaisons rigides serties. Vous
trouverez de plus amples informations dans les sections consacrées aux câbles flexibles,
aux jonctions et aux tableaux.
b. CABLES FLEXIBLES
Les cables flexibles sont plus faciles à utiliser, mais brins fins sont plus vulnérables à la
corrosion. Une bonne isolation permet de prévenir l'exposition des brins aux agents
extérieurs. Certains matériaux isolants deviennent poreux avec le temps et parfois, lorsque
les câbles sont de mauvaise qualité, il reste un léger espace entre le conducteur et l'isolation.
Ces deux défauts peuvent causer de la corrosion. Il est aussi fréquent qu’aux extrémités du
câble les conducteurs sont particulièrement exposés à l'air et avec des brins fins les
problèmes de corrosion peuvent arriver plus rapidement. Le cuivre étamé offre aux brins fins
une meilleure protection contre la corrosion. Les extrémités des fils de cuivre non étamés
peuvent être protégées par une soudure à l'étain et les jonctions à l’air par une graisse
isolante spécifique. Vous trouverez plus d’informations et des détails d'exécution concernant
les extrémités des câbles dans la section consacrée aux jonctions.
Cables flexibles – les brins Cable multiconducteurs Câble multiconducteur flexible pour
sont si fins que le câble est flexible pour usage léger. usage intensif.
très flexible. Les brins sont Isolation de 0.6mm Isolation de 1mm
étamés pour les protéger et gaine en PVC de 1 mm Revêtement en caoutchouc de 3 mm
de la corrosion.
Figure 47 : Divers types de câbles flexibles
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Toutes les extrémités des câbles flexibles doivent être renforcées par des
terminaisons de câbles. Sauf avec des jonctions ou borniers expressément prévus
pour cet usage, ne connectez jamais de câbles flexibles à des jonctions ou borniers
(vis, cages, etc) de quelque type que ce soit sans renforcement des extrémités par
des terminaisons, souliers ou cosses rigides, même à l'intérieur de fiches et de
prises (voir la section consacrée aux jonctions).
a. CABLES MONOCONDUCTEURS
Isolation pour 230V: min 1mm PVC Figure 48: câble monoconducteur
8.2 Les câbles appartenant à des circuits distincts ne peuvent être placés à l’intérieur du
même conduit, sauf si des séparations mécaniques sont prévues.
(Un circuit peut être défini comme étant le câblage situé en aval d’un dispositif de
protection. Les fils protégés par des disjoncteurs différents appartiennent à des circuits
différents.)
Il est très courant de placer les monoconducteurs dans des tubes en PVC. Les tubes en PVC
peuvent être flexible (annelées) ou rigides (lisses). Les câbles multiconducteurs peuvent
aussi être placés dans des tubes/gaines de protection.
9.1 Les tube rond utilisés comme conduits électrique ont un diamètre minimum de 2 cm
(3/4”)
9.2 Le diamètre minimum d’un tube rond utilisé comme conduit électrique doit être d’au
moins deux fois le diamètre des fils ou câbles qu’il protège.
b. CABLES MULTICONDUCTEURS
Exigences en matière d’isolation: minimum 0.6mm + revêtement externe (gaine)
10.1 Pour les utilisations fixes (de préférence, câbles rigides), sans conduit extérieur, le
revêtement doit avoir au minimum 2 couches.
10.2 Si leurs extrémités sont renforcées par des terminaisons de câbles, les câbles
flexibles avec double gaine de protection en PVC sont également admis dans les
installations fixes.
10.3 Les câbles flexibles avec une gaine simple en PVC de 1mm ou moins ne peuvent
pas être utilisés dans les installations fixes. Ils sont réservés aux cordons d’alimentation
ou rallonges et ne peuvent donc pas être utilisés dans les installations fixes. À défaut
d’autre solution, ils peuvent éventuellement être utilisés dans des situations très
limitées, mais doivent être protégés par un tube (même précaution que pour les fils
monoconducteurs sans gaine externe ).
Le but des compositions de câble avec double gaine externe est de renforcer la résistance
mécanique du câble et d’éviter d’endommager l’isolation des fils lors du dégainage. Lors du
dégainage, seul le revêtement externe lisse et dur doit être coupé à l’aide d’un couteau ou
d’un outil à dégainer. Le revêtement intermédiaire (bourrage) sera aisément déchiré et
éliminé par la suite sans utilisation d’un outil tranchant, pour que l’isolation ne soit pas
abimée pendant l’opération de dégainage.
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Double revêtement rigide:
Revêtement recommandé pour toutes les
externe en PVC ou Âme unique installations fixes
PER dur (gaine)
Revêtement Isolation
rigide en cuivre
interne en PVC ou
(câble rigide)
déchirable PER 0.6mm
(bourrage)
Le blindage est une protection contre les interférences magnétiques et est généralement
utilisé pour les câbles de transport de données. Il est souvent constitué d’une tresse de
cuivre. Un blindage simple n’est pas une armure, étant donné qu'il n’offre aucune protection
mécanique.
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Une armure offre une protection mécanique contre les chocs, la pression, la traction, les
déchirures et diverses autres contraintes mécaniques. L’armure est généralement réalisée
en fils d’acier galvanisé ou en rubans d’acier entourant le câble. La combinaison du fil d’acier
et du ruban est courante. L’armure fait également office de blindage contre les interférences
magnétiques. Les blindages et armures doivent être mis à la terre.
Notez bien que les câbles armés sont très lourds et très rigides. Ils ne sont pas
faciles à installer. Ne les utilisez donc qu’en cas d’absolue nécessité. Soyez aussi très
prudents en dégainant un câble armé. Des outils spécifiques doivent être utilisés
pour couper les fils et rubans d’acier. Les outils que vous utilisez pour couper le
cuivre ne conviennent pas. Notez aussi qu’une fois coupés, les bords de l’armure
sont très tranchants et peuvent être dangereux pour la personne qui manipule le
câble.
Il existe différents types de câbles plats et leur utilisation dépend de leurs caractéristiques.
121
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Les câbles plats flexibles avec gaine extérieure sont plus
solides. Toutefois, s’ils ne possèdent pas de conducteur de
terre, ils ne peuvent être utilisés que dans les mêmes
conditions qu’un câble plat à deux conducteurs sans gaine
extérieure.
Figure 56:
Câbles plats avec gaine extérieure et conducteurs isolés
Même s’ils peuvent être placés dans un tube, il est interdit d’utiliser des câbles plats dans
des installations encastrées. Le placement d’un câble plat dans un tube ou un conduit serait
dans tous les cas une opération difficile !
Qu’ils soient ronds ou plats, toutes les précautions relatives à l’utilisation de câbles flexibles
et rigides doivent être respectées. Tout comme les câbles rigides ronds, les câbles rigides
plats sont absolument interdits pour un usage en cordons d’alimentation ou rallonge et pour
les applications mobiles.
122
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Utilisation des câbles plats:
11.1 Les câbles flexibles plats à deux conducteurs sans gaine extérieure sont uniquement
autorisés pour utilisation en tant que cordons d’alimentation pour les applications de faible
puissance n’exigeant pas de mise à la terre (équipement de classe 2). Ils sont interdits
dans toutes les installations fixes.
11.2 Les câbles flexibles plats à deux conducteurs avec gaine extérieure sont uniquement
autorisés pour utilisation dans les mêmes applications que les câbles flexibles plats à deux
conducteurs sans gaine extérieure.
11.3 Les câbles plats avec conducteur de protection équipotentielle plus fin que les
conducteurs actifs sont interdits.
11.4 Les câbles plats avec conducteur de protection équipotentielle nu sont interdits.
11.5 En l’absence de contraintes mécaniques, les câbles plats rigides avec gaine
extérieure et conducteurs actifs et de protection isolés et de même section sont autorisés
dans les usages apparents à l’intérieur et à l’extérieur.
11.6 Les câbles plats ne peuvent être utilisés dans des installations encastrées.
11.7 Conformément aux règles qui précèdent, l’utilisation de câbles plats dans les
installations fixes est autorisée, mais n’est pas recommandée.
123
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6.1.3 CABLES: EXIGENCES CONCERNANT LES CONDUITS
Conduits, tubes, goulottes représentent une matière complexe. Nous avons déjà vu que
certains câbles nécessitent une protection mécanique, contrairement à d'autres.
En fonction de la situation et du type de câbles, certains types de conduits pourront ou ne
pourront pas être utilisés. Le choix du type adéquat et leur installation seront abordés dans le
chapitre consacré à la conception de l'installation. Il est néanmoins important de définir la
compatibilité entre câbles et conduits.
Revêtement Non
NON NON NON NON NON NON
simple recommandé
Double Non
OUI OUI OUI OUI NON OUI
revêtement recommandé
Remarques:
Les lignes aériennes ne sont pas recommandées, sauf pour les longues lignes de distribution
lorsqu'aucune autre solution n'est possible. Par exemple, sur les sites rocheux, où il est
impossible de creuser. Dans tous les cas, des précautions particulières doivent être prises
lorsqu'une ligne aérienne doit être installée.
Protection contre les rongeurs: les rongeurs attaquent les isolants et le cuivre. Ils peuvent
être à l’origine de courts-circuits et de départs de feu. Leur présence est très fréquente dans
les faux plafonds et dans les cavités souterraines. Ils prennent souvent possession des
gaines souterraines et regards. Un câble armé offre une certaine protection contre les
rongeurs. Les tubes en PVC rigides n'apportent aucune protection, contrairement aux tubes
plus tendres en PVC flexible annelé (les rongeurs n'attaquent pas les matériaux tendres).
125
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6.2 JONCTIONS
Les jonctions sont des parties très critiques des installations électriques. Elles doivent donc
être correctement réalisées et bien fixées. Les mauvaises connexions sont souvent à l'origine
d'incendies : elles peuvent chauffer ou provoquer des étincelles. Les jonctions doivent être
propres et dépourvues de corrosion. La corrosion est aussi une source d’échauffement et
donc de problèmes. Selon la fonction et la situation, chaque type de fil n’est compatible
qu’avec certains types de jonction, et pas avec d’autres. Il existe un grand nombre de types
de jonctions, et toutes ne sont pas acceptables.
12.1 Aucune jonction ne peut être réalisée à l'extérieur d'une enveloppe de protection.
12.2 Aucune jonction ne peut être utilisée pour servir de point de traction mécanique (ex.
suspension d'éclairage).
12.3 À moins d’être mécaniquement scellés en place, les blocs de jonction non isolés ne sont
jamais autorisés.
12.4 Les jonctions réalisées en torsadant les fils ensemble (avec ou sans adhésif isolant)
sont interdites.
12.5 Si plusieurs fils sont connectés à des bornes proches l’une de l’autre, une distance
minimum et un séparateur isolant doit être prévus entre les jonctions. Le séparateur
empêchera qu'un outil ou objet métallique touche simultanément plusieurs jonctions.
12.6 À moins d'être équipé de terminaux rigides sertis, aucun fil électrique flexible n'est
autorisé dans les bornes et blocs de jonction destinés aux fils rigides.
Les capuchons à ressort isolés peuvent être utilisés pour joindre des
conducteurs rigides torsadés ensemble.
Les borniers à ressort et levier sont adaptés pour les fils rigides et
flexibles.
127
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Les capuchons à ressort isolés, les borniers rapides et les
borniers à ressort avec levier sont les plus adaptés pour les
fils de section max 4 mm² placés à l'intérieur de boîtes de
jonction. Les borniers avec levier conviennent également pour
les fils flexibles. Les embouts à ressort et borniers rapides ne
peuvent jamais être utilisés avec des fils flexibles, même s'ils
sont équipés d’embouts rigides
Les boîtes de jonction doivent de préférence être fabriquées
Figure 58: Jonction de fils dans un matériau isolant (PVC, PE). Les boîtes métalliques
flexibles dans une boîte de ne sont admises que dans des milieux hostiles, où des chocs
dérivation
mécaniques importants sont possibles.
Les borniers à levier Les jonctions de fils de section plus importante doivent être
conviennent pour les fils réalisées avec des bornes à cage offrant aussi une bonne
flexibles. résistance mécanique.
Pour les fils de plus de 4-6 mm² les bornes anti-cisaillantes non
isolées scellées dans les boîtes de jonction sont souvent
privilégiées
Les bornes à cage ne conviennent que pour les fils rigides ou les fils flexibles équipés
d’embouts rigides. Tous les types de borniers à vis ne sont pas à recommander !
Le bornier à vis le plus courant est le « sucre » ou « domino » avec isolant PVC.
128
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Jonctions avec des câbles flexibles:
• Pour pouvoir être utilisés dans des bornes à cage vissées, les fils flexibles doivent être
équipés d’embouts de câbles rigides.
• Seuls les borniers à levier sont adaptés pour accueillir des fils flexibles sans embouts
de câbles
• Les borniers rapides ne conviennent que pour les fils rigides monobrins et ne peuvent
être utilisés avec des câbles flexibles, même équipés d’embouts de câbles
Sauf si la jonction ou le bornier sont prévus pour des câbles flexibles, ceux-ci doivent être
renforcés à l'aide d’embouts ou de souliers de câbles.
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Jonctions dans un tableau de modulaire:
La plupart des appareils de protection modulaires sont équipés de bornes à cage de 35 mm².
Ils peuvent accueillir n'importe quel fil rigide d'une section de 1.5mm² à 35 mm². Une fois les
fils insérés et fixés, la résistance mécanique de la jonction doit être testée en tirant sur le fil.
Si nécessaire, plusieurs fils peuvent être fixés dans la même borne mais dans certains types
de cages il arrive alors qu’un fil ou l’autre soit mal fixé. Dans ce cas, les parties dénudées
des différents fils peuvent être torsadées ensemble avant d'être fixées dans la borne. Une
autre solution est de connecter plusieurs câbles ensemble à l'aide d'un bornier rapide ou à
levier, puis de relier ce bornier au disjoncteur avec un autre fil de jonction.
Le câblage des
tableaux doit être
réalisé de manière
très soignée et
précise. Aucune
partie dénudée des
conducteurs ne peut
être visible. Le
câblage doit être
« carré » et clair.
Les jonctions
doivent être fermes.
Les barrettes de mise à la terre illustrées ci-dessus rassemblent tous les fils de mise à la
terre dans le tableau.
130
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Divers types de jonctions sont aussi spécialement destinées aux protections équipotentielles
131
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6.3 ENVELOPPES
Le code IP donne une valeur universelle au degré de protection des enveloppes contre les
intrusions.
Il est indispensable de toujours utiliser une enveloppe avec un indice IP adapté à la situation.
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Protection contre les intrusions: un problème spécifique
Il n’y a pas que les intrusions de poussières ou d'eau dans les enveloppes qui sont sources
de problèmes. Toutes sortes d’insectes ou même de petits lézards aiment nicher dans les
endroits les plus divers. On en trouve donc souvent dans les conduits et les boîtiers, où ils
risquent de causer des dégâts, être à la source de problèmes, jusqu’à provoquer des
incendies. Même très petites, toutes les ouvertures qui peuvent leur offrir un accès aux
conduits, boîtiers et autres enveloppes doivent être repérées et soigneusement scellées.
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À l'extérieur, dans les zones humides ou dans les locaux techniques (présence de
mouvements, dépôts de graisse, poussières ou autres matières volatiles), comme dans les
buanderies, ateliers mécaniques ou entrepôts, des systèmes d’étanchéité plus résistants
doivent être utilisés. Les presse-étoupe sont nettement plus étanches et résistants que les
joints en caoutchouc standard. Dans ces endroits, l'indice IP doit être au moins égal à IP 66.
135
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6.3.3 AUTRES ENCEINTES
Toutes les autres enceintes électriques doivent aussi répondre à des exigences spécifiques.
Par exemple:
• Les tableaux électriques installés dans des milieux secs doivent au moins avoir un
indice IP44.
• Les tableaux électriques installés à l'extérieur ou dans des locaux techniques ou
humides doivent au moins avoir un indice IP66.
Les couvercles et portes doivent garantir le maintien de l'indice IP. Les systèmes de
fermeture, charnières et joints doivent être efficaces et en bon état. Il est préférable d'utiliser
des tableaux électriques fabriqués dans des matériaux non conducteurs (polycarbonate,
polyester, PVC ou ABS). Toutefois, les tableaux plus grands, pour lesquels une résistance
structurelle plus importante est nécessaire peuvent être en métal. Les photos ci-dessous
illustrent différents types de tableaux électriques et leurs qualités :
Ce tableau ne convient pas Ces boîtiers sont adéquats – ils sont fabriqués en
– il n'a pas de porte et est PVC rigide et épais et équipés de portes résistantes
fabriqué en matériaux peu transparentes.
résistants
De nombreux boîtiers et tableaux à bas prix fabriqués en plastique sont trop flexibles et
fragiles. Déjà, si le tableau se déforme en raison de contraintes mécaniques au moment où il
est équipé et installé, dans la plupart des cas la porte ne fermera pas correctement. Pire, ces
tableaux se fissurent ou même se cassent facilement du moment où il faut y percer des
trous, y fixer des presse-étoupe et y passer des câbles un peu forts. Toutes les enceintes
doivent être suffisamment rigides et épaisses pour résister à ces contraintes mécaniques
sans se déformer ou se fissurer.
136
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Les enceintes de très grande taille (porte
d'accès >1m²) doivent de préférence être
construites en acier. Néanmoins, les armoires
métalliques sont sujettes à la corrosion, qui
réduit leur robustesse et leur étanchéité. Les
enceintes métalliques doivent être
correctement protégées par l’application d'un
traitement anticorrosion (revêtement au zinc
ou autre peinture antirouille). Une couche
épaisse de peinture époxy ou polyuréthane
est une mesure supplémentaire qui protègera
aussi l’armoire de la plupart des agressions
mécaniques qui pourraient atteindre la couche
anticorrosion.
Les rails DIN offrent une solution très pratique pour monter et organiser les tableaux
électriques. Il faut privilégier les tableaux équipés de rails DIN horizontaux.
L’utilisation de rails DIN est la solution la plus pratique pour monter et câbler facilement
les tableaux de protection
Figure 72: Tableaux équipés de rails DIN
137
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138
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6.4 APPAREILLAGES DE COMMUTATION
Autrement désignés par la CEI sous le terme très général « Appareillages basse tension »,
‘Appareillages de commutation’ est le terme générique que nous appliquerons à tous les
organes d’ouverture et de fermeture des circuits. Il concerne tous les appareillages destinés
à connecter ou déconnecter les circuits d’un réseau électrique, y compris:
Les appareillages de commutation sont destinés en principe à être utilisés en relation avec la
génération, la transmission, la distribution et la conversion de l'énergie électrique.
Les appareillages de commutation sont aussi destinés en principe au contrôle des appareils
consommateurs d'énergie électrique.
Les disjoncteurs tels que repris dans la norme CEI 60698 et les interrupteurs couverts par la
norme CEI 60669 sont destinés à d'autres usages (installations domestiques ou installations
électriques fixes et similaires) et ne sont pas considérés comme des appareillages de
commutation. Ils seront décrits à la section 6.5 ‘Disjoncteurs’ et à la section 6.6 ‘Terminaux’.
Interrupteur.
CEI 60947-1
Contacteur
CEI 60947-4-1
‘Interrupteurs ayant une seule position de repos, commandé autrement qu'à la main’.
139
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La norme CEI définit les catégories d'emploi d'après la charge et les fonctions de contrôle du
contacteur. La classe dépend du courant, de la tension et du facteur de puissance, ainsi que
de la capacité du contacteur en termes de fréquence d'utilisation et de nombre maximum de
manœuvres.
Sectionneur.
CEI 60947-3
Interrupteur-sectionneur.
CEI 60947-3
Fusible interrupteur-
sectionneur combiné
Interrupteur-sectionneur à
fusible
140
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En plus de ne pas avoir de protection contre les contacts
directs, cet appareillage de commutation est un ‘sectionneur’ et
pas un ‘interrupteur-sectionneur’. S'il est ouvert en charge les
contacts subissent un arc et sont rapidement détériorés.
Un tel dispositif n'est ni sûr ni fiable et doit être remplacé par
un ‘interrupteur-sectionneur’ correctement isolé.
Les appareillages de connexion sont une composante critique des installations électriques.
Les courants du réseau de distribution principal sont plus élevés que dans les circuits finaux.
Il est impératif que l'appareillage de commutation puisse à la fois connecter et déconnecter
les circuits en charge. En présence de charges inductives, des tensions transitoires élevées
peuvent provoquer des arcs significatifs entre les pièces de contact. La déconnexion des
courants constitue une source bien plus importante d'arcs que la connexion. Par conséquent,
l'appareillage de commutation doit être conçu pour que les arcs électriques ne détruisent pas
141
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
les contacts, ne provoquent pas de surchauffe, et n'endommagent pas le boîtier. Les
contacts endommagés par des arcs répétitifs peuvent être à l'origine de nombreux
problèmes, tels que: faux contacts, instabilité, surchauffe, arcs intermittents ou permanents,
départs d'incendie. Les appareils de commutation endommagés ou inappropriés sont
malheureusement une source fréquente d'incendie.
CEI 60898-1
• Concerne les disjoncteurs AC basse tension (disjoncteurs modulaires) installés dans
les maisons, écoles, magasins et bureaux. Pour usage dans les tableaux terminaux
de bâtiments dans lesquels le courant nominal n'excède pas 125A.
• Pour usage en intérieur, dans des conditions sans pollution ni humidité
• Utilisation par des personnes non formées. Ne nécessitent aucune maintenance.
• Degré de pollution 2, températures jusqu'à 30°C.
• Tension de choc de 4kV, tension d'isolation identique à la tension nominale de 400V.
• ILS NE PEUVENT ÊTRE UTILISÉS EN TANT QU'APPAREILLAGES DE
CONNEXION pour connecter, déconnecter ou protéger les réseaux de distribution
principaux ou les parties d'un réseau de distribution principale.
CEI 60947-2
• Définit des exigences supplémentaires par rapport à la norme CEI 60898-1 et
concerne les applications industrielles, les conditions difficiles ou usages en extérieur
qui exigent un degré de pollution 3, des tensions ou des puissances plus importantes.
• 30° C ne suffisent pas dans les applications industrielles, où la température d'un
tableau peut dépasser 50°C. Les fabricants fournissent généralement les valeurs
limites des courants nominaux aux différentes températures. Par exemple, pour un
disjoncteur de 63 amp, l'intensité peut être de 70 amps à 30° et 56 amps à 70°C.
• La tension nominale exigée actuellement pour les disjoncteurs industriels est de 440,
690 volts ou plus.
• Tension de choc: 6 ou 8kV.
• ILS PEUVENT ÊTRE UTILISÉS EN TANT QU'APPAREILLAGE DE COMMUTATION
MAIS PAS SPÉCIFIQUEMENT EN TANT QU'INTERRUPTEURS-SECTIONNEURS
SI NON MENTIONNÉ DANS LES SPECIFICATIONS (Des opérations manuelle
fréquentes doivent être autorisées conformément à la norme 60947-3).
• Alors que la norme CEI 60898-1 décrit clairement les courbes B, C et D et les ratios
par rapport au courant nominal, dans la norme CEI 60947-2 le déclenchement
142
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
instantané peut être ajusté en fonction des besoins de l'utilisateur ou être prédéfini par
le fabricant avec une tolérance de ±20%.
• C'est pourquoi les fabricants fournissent également une série de courbes de
déclenchement pour les disjoncteurs relevant de la norme CEI 60947-2: K, Z et MA.
Spécifications
Disjoncteurs IEC 60898-1 IEC 60947-2
Courant Nominal, In 6-125A 0,5-160A
Pouvoir de coupure, Icu <25kA <50kV
Tension Nominale, Ue 400V 440V, 500V, 690V
Tension de choc, Uimp 4kV 6kC ou 8kV
Degré de pollution 2 3
Courbes B,C,D B, C, D, K, Z, MA
Type de courant AC AC ou DC
Auxiliaires électriques Non surveillance, contrôle
La meilleure solution est d’utiliser des disjoncteurs modulaires certifiés par les deux normes :
leurs performances satisfont les exigences applicables aux installations résidentielles autant
qu’aux applications industrielles et d'infrastructure. Dans la pratique, seuls les disjoncteurs
CEI 60947-2 conviennent à la plupart de nos contextes opérationnels. Sauf indication
contraire, ils ne peuvent être utilisés pour des opérations manuelles fréquentes, comme s'il
s'agissait d'‘interrupteurs-sectionneurs’.
143
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Catégories d'emploi des disjoncteurs selon la norme CEI 60947-2
Conformément à la norme CEI 60947-2, la catégorie d'emploi d'un disjoncteur sera définie
selon qu'il puisse ou pas, en conditions de court-circuit, opérer une sélectivité au moyen d'un
déclencheur à retardement par rapport à d'autres disjoncteurs en série du côté charge,
Catégorie d'emploi A
Avec déclenchement instantané dans les conditions de court-circuit et donc sans admission
d’un courant de court-circuit même pour une courte durée.
Catégorie d'emploi B
Avec déclenchement à retardement court intentionnel (qui peut être réglable) garantissant la
sélectivité par rapport aux disjoncteurs d'aval dans des conditions de court-circuit. Ces
disjoncteurs peuvent admettre un courant de court-circuit pendant une courte durée. On les
appelle également 'disjoncteurs limiteurs'. La durée du retard est suffisamment courte pour
éviter que les courants de court-circuit atteignent des valeurs de crête trop importantes.
Si une discrimination et une sélectivité plus importantes sont requises, des disjoncteurs de
catégorie B seront installés en amont de ceux de catégorie A. Les disjoncteurs de catégorie
A sont autorisés dans toutes les circonstances (sauf en cas de besoin d’ une sélectivité plus
importante) et il n'y a aucun risque en matière de sécurité en cas d'utilisation exclusive de
disjoncteurs de catégorie A étant donné que le déclenchement est instantané.
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Catégories d'emploi et type d'application (essentiellement utilisé pour les contacteurs)
AC-1 Charges non inductives ou faiblement inductives, telles que fours à résistance, chauffages
La catégorie AC-1 est une catégorie d'emploi très courante. Si le courant nominal est divisé par 2,
possibilité d'utilisation pour les circuits généraux comportant davantage de charges inductives.
AC-2 Moteurs à bague, démarrage et inversion de marche
AC-3 Moteurs à cage : démarrage et coupure du moteur lancé
La catégorie AC-3 est la plus adéquate pour connecter et déconnecter des charges inductives et
résistives mixtes sans problème, si une capacité élevée à connecter des charges inductives est
requise.
AC-4 Moteurs à cage: démarrage, inversion de marche, marche par à-coups
AC-5a Allumage de lampes à décharge
AC-5b Allumage de lampes incandescentes
AC-6a Allumage de transformateurs
AC-6b Allumage de batteries de condensateurs
AC-7a Charges domestiques légèrement inductives. Exemples: mixeurs, blenders
AC-7b moteurs pour appareils électroménagers: ventilateurs, aspirateurs centraux
Commande de compresseur pour groupe de froid hermétique avec réinitialisation
AC-8a
manuelle en cas de surcharge
Commande de compresseur pour groupe de froid hermétique avec réinitialisation
AC-8b
automatique en cas de surcharge
Les catégories suivantes définissent la catégorie d'emploi pour les usages domestiques
AC-20 Connexion et déconnexion hors charge
AC-21 Commande de charges résistives, y compris surcharges modérées
Commande de charges résistives et inductives mixtes, y compris surcharges modérées
AC-22
-> Meilleurs interrupteurs pour les utilisations domestiques
AC-23 Commande de moteurs ou autres charges fortement inductives
(CEI 60947 disjoncteurs) Protection de circuits, sans courant sans admission d’un
Cat A
courant de court-circuit même pour une courte durée.
(CEI 60947 disjoncteurs) Protection de circuits, avec admission d’un courant de court-
Cat B
circuit pour une courte durée.
C'est surtout pour les contacteurs électromagnétiques que la bonne catégorie d'emploi doit
être sélectionnée. Pour un usage général, il est recommandé qu'ils puissent accepter des
charges légèrement inductives (0.6).
145
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Ceci est particulièrement important pour les appareillages tétrapolaires. Si le pôle neutre
n'est pas coordonné avec les pôles de phase, la tension d'alimentation deviendra
momentanément incorrecte, au risque d'endommager les dispositifs en aval. La résistance
mécanique des jonctions est une autre exigence essentielle. En effet, les équipements bon
marché ont souvent des borniers qui n’assurent pas la qualité des jonctions.
SÉLECTEURS DE SOURCE
La photo à droite illustre un modèle de
sélecteur manuel (pression ou cames)
très fiable et adapté aux usages les plus
exigeants.
D'autres types de sélecteurs sont
également disponibles et peuvent être
plus appropriés pour certains usages.
Figure 78: Sélecteur de source manuel
146
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Rappelons ici les points les plus importants à propos des appareillages commutation:
Sauf s’il s’agit de disjoncteurs, ou qu'ils possèdent une protection intégrée, ils
doivent toujours être protégés en amont par des disjoncteurs conformes à la
norme CEI 60947-2.
147
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148
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6.5 DISJONCTEURS
6.5.1 DÉFINITION
Un disjoncteur est un ‘appareillage de commutation mécanique capable d'établir, de
supporter et d'interrompre des courants dans les conditions normales du circuit, ainsi que
d'établir, de supporter pendant une durée spécifiée et d'interrompre des courants dans des
conditions anormales spécifiées telles que celles de la surcharge et du court-circuit’.
Les disjoncteurs sont les dispositifs les plus adéquats pour assurer la protection contre les
dangers des surcharges et des courts-circuits.
MCB est l'acronyme anglais de disjoncteur miniature ou de disjoncteur modulaire. Leur taille
est normalisée à une largeur de 17,5 mm, et ils sont prévus pour être fixés sur des profils
métalliques standards de 35 mm de large couramment appelés « rails DIN » et souvent
installés d’origine dans les tableaux vides proposés dans le commerce.
149
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
MCCB est l'acronyme anglais de disjoncteur à boîtier moulé. Les MCCB sont généralement
des disjoncteurs de plus grande taille, utilisés pour les protection générale et parfois aussi
utilisés comme interrupteurs-sectionneurs. Leur taille varie en fonction de leur calibre. La
plupart sont trop gros pour être placés sur un rail DIN de 35 mm et doivent être installés dans
des armoires plus grandes que ce qui est généralement utilisé pour les tableaux de
distribution terminaux.
Nous avons déjà examiné les principales caractéristiques des appareillages de commutation,
Dans cette section nous verrons plus en détail les caractéristiques des disjoncteurs
miniatures, et les exigences que doivent respecter ces appareillages utilisés en grandes
quantités dans les tableaux de distribution des installations domestiques.
150
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
6.5.3 EXIGENCES DE QUALITÉ
Nous avons vu à la section précédente que la CEI a défini deux normes applicables aux
disjoncteurs basse tension. Beaucoup de fabricants ne proposent que des MCB qui satisfont
à la norme CEI 60898-1, ce qui signifie qu'ils ne conviennent qu'à un usage en intérieur,
dans des environnements dépourvus d'humidité et de poussière, à une température
maximale de 30°C. Ces conditions sont rarement celles que l'on retrouve dans la plupart des
contextes dans lesquels MSF & le CICR opèrent. Par conséquent, ce sont les MCB qui
satisfont aux exigences de la norme CEI 60947-2 qu'il faut utiliser.
Par rapport à la norme CEI 60968-1, la norme CEI 60947-2 exige aussi la mention de
nombreuses indications sur le dispositif. Ces mentions sont, entre autres, les normes
respectées et une série d'indications utiles concernant les caractéristiques techniques.
• Nom du fabricant
• Conformité à la norme CEI/EN 60947-2
• Catégorie de sélectivité (Cat A)
• Tension nominale (500V)
• Tension de tenue aux chocs, (Ici, U imp = 6kV)
• Pouvoir de coupure nominal court-circuit (Icu = 15kA @ 440V)
• Courbe de déclenchement (courbe C)
151
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• Température de référence (si autre que 30°C) - 50°C
• Degré de pollution (3)
• Tension assignée d'isolement (Ui = 500V)
• Habilité au sectionnement (doit être visible même quand le disjoncteur est installé)
• Positions ‘ON’ (rouge) et ‘OFF’ (vert) clairement marquées (doit être visible même
quand le disjoncteur est installé)
Certaines valeurs sont communes à tous les MCB conformes à la norme CEI 60947-2, mais,
en fonction du modèle, d'autres peuvent varier. Il est important de faire le bon choix, en
tenant compte des valeurs les plus importantes selon l'usage envisagé:
La tension nominale (Ue): doit être définie en fonction de la tension de service. 450V ou
500V sont des valeurs correctes pour des systèmes 230 / 400 volts.
Le pouvoir de coupure (Icu): peut varier de 6kA à 15kA, voire plus. 6kA suffisent pour la
plupart des situations que nous rencontrons sur le terrain.
Le courant assigné (In): valeur du courant permanent pouvant passer sans déclencher le
dispositif. Les valeurs courantes sont 2A, 6A, 10A, 13A, 16A, 20A, 25A, 32A, 40A, 50A, 63A.
Le temps de déclenchement variera en fonction de la situation.
En cas de surcharge, le temps de déclenchement dépend de l’importance de la surcharge et
de la température ambiante. Tous les MCB sont conçus pour supporter une certaine
surcharge pendant un temps d'attente déterminé. C'est l’échauffement du dispositif
thermique (bimétal) qui finalement provoque l’ouverture des contacts.
Avec un courant de surcharge I = 2 x In, le délai de réaction est habituellement proche de 1
minute. Toutefois, la tolérance aux surcharges varie aussi en fonction de la valeur assignée
du MCB. Au plus cette valeur est élevée, au plus le temps d'attente est court.
152
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
En cas de court-circuit, le temps de
Valeur de crête du déclenchement doit être le plus court
courant de défaut possible. Pour un disjoncteur de cat. A, ce
présumé temps ne sera jamais supérieur à 0.005 sec.
Valeur RMS du courant
Les crêtes sont néanmoins souvent limitées
de défaut présumé
Valeur de crête limitée
après moins de 0.003 sec, afin de limiter
par le disjoncteur l'énergie que le dispositif doit dissiper
pendant un court-circuit.
L'arc qui se produit après l'ouverture des
contacts peut également durer quelques
millisecondes avant d'être soufflé par le
dispositif, qui à cet effet dispose d'une
chambre d’extinction d’arc. Les disjoncteurs
de mauvaise qualité ont généralement un
temps de réaction plus long et ne sont pas
équipés d'une chambre d’extinction efficace:
Tf: Délai avant ouverture ils n'offre aucune assurance de sécurité..
Ta: Durée d'arc
Ttc: Durée totale d'élimination d'un
défaut Figure 87: Courbe de déclenchement en cas
de court-circuit
153
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Disjoncteurs modulaires contrefaits
En fonction du pays, tout comme pour les câbles et autres équipements techniques, les
disjoncteurs achetés localement ne satisfont pas toujours aux exigences de qualité. Certains
sont bien conformes à la norme CEI 60898-1, mais celle-ci ne répond pas à nos exigences.
Par contre on trouvera facilement des produits contrefaits qui prétendent être conformes à
toutes les normes imposées, mais n'en respectent en réalité aucune.
Malheureusement, même après ces tests et observations, il n'est pas toujours évident
d'avoir la certitude que l'équipement est de bonne qualité. Les produits contrefaits
peuvent être très similaires aux originaux. Le seul moyen d'avoir l'absolue certitude
est de faire des tests complémentaires, ou d’opter pour un achats internationaux.
154
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Comment tester les caractéristiques électriques d'un MCB
Influence de la température
Les spécifications pour des températures jusqu'à 50°C (suivant la CEI 60947-2), ne
diminuent en rien les exigences de qualité, mais elles doivent être corrigées. En pratique, à
plus haute température, la protection contre les surcharges sera plus sensible, car le capteur
thermique aura une température plus élevée. Ce n’est pas vraiment un problème, puisque
dans ces conditions les fils protégés auront aussi une température plus élevée. Il est
important que les protections s’adaptent ainsi à la température ambiante et ne surveillent pas
seulement la hausse température produite par le courant. Cette adaptation est importante car
les disjoncteurs protègent les circuits contre tous danger lié aux températures trop élevées
des câbles. Le choix du calibre est donc strictement lié aux caractéristiques du câble à
protéger.
155
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
En pratique, le tableau suivant indique des valeurs adaptées à la plupart des conditions
rencontrées dans les pays chauds. Des ajustements et calculs plus précis permettent parfois
de réduire la dimension des câbles. Ces calculs seront utiles pour les installation de très
grande taille, car l'impact financier d'une telle réduction pourrait alors être appréciable. Dans
tous les autres cas il sera plus aisé et sûr de respecter les valeurs données, qui incluent un
facteur de sécurité adapté à la plupart des conditions terrain rencontrées par MSF & le CICR.
Ce tableau a déjà été présenté dans un chapitre précédent, en illustration des différences
entre les système AWG et métrique pour la section normalisée des câbles. Nous le
reprenons dans ce chapitre pour rappeler les valeurs à appliquer pour les disjoncteurs.
Table de conversion des section minimale selon l’ American Wire Gauge et le système
métrique, calibre maxi des disjoncteurs et augmentation de température.
Augmentation
Pour les applications conformes aux normes Pour les applications conformes à la indicative de la
UL 489 et CSA C22.2 (NEC) norme CEI 60947-2 température du
câble (fil de
Puissance cuivre rond
Section max Section Puissance max unique non isolé,
AWG n° minimale en disjoncteur minimale en disjoncteur (courant à l'air)
mm² (courant mm² assigné)
assigné)
16 1.3 mm² 10 A 36 °C
(15 1.6 mm²) 1.5 mm² 10 A 30 °C
14 2.1 mm² 15 A 41 °C
(13 2.6 mm²) 2.5 mm² 16 A 35 °C
12 3.3 mm² 20 A 36 °C
(11 4.2 mm²) 4 mm² 20 A 27 °C
10 5.3 mm² 30 A 41 °C
(9 6.6 mm²) 6 mm² 25 A 23 °C
8 8.4 mm² 40 A 36 °C
(7 10.6 mm²) 10 mm² 40 A 27 °C
6 13.3 mm² 50 A 28 °C
(5 16.8 mm²) 16 mm² 63 A 34 °C
4 21.1 mm² 80 A 36 °C
(3 26.6 mm²) 25 mm² 80 A 28 °C
2 33.6 mm² 110 A 34 °C
(1 42.2 mm²) 35 mm² 100 A 26 °C
50 mm² 125 A 24 °C
0 - 1/0 53.5 mm² 150 A 31 °C
00 - 2/0 67.4 mm² 175 A 30 °C
70 mm² 160 A 24 °C
000 - 3/0 85 mm² 225 A 35 °C
95 mm² 200 A 23 °C
0000 - 4/0 107 mm² 250 A 31 °C
120 mm² 250 A 26 °C
250 127 mm² 300 A 34 °C
150 mm² 320 A 30 °C
350 177 mm² 350 A 28 °C
185 mm² 400 A 35 °C
400 203 mm² 400 A 30 °C
240 mm² 500 A 37 °C
500 253 mm² 500 A 34 °C
156
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Si la longueur des câbles est importante, la section du câble doit être corrigée. Le
calcul doit faire en sorte que la chute de tension à pleine charge ne dépasse pas 3%
de la tension nominale. Pour rappel, avec un courant permanent de 1 Amp/mm², la
chute de tension est d'environ 1 Volt tous les 50 mètres pour un conducteur unique et
donc de 1 volt tous les 25m pour un circuit bifilaire. Avec 5 Amp/mm², dans un circuit
bifilaire, la chute de tension sera de 1 volt tous les 5 m.
• Les valeurs données dans le tableau ci-dessus sont établies par application d'un
facteur de correction d'environ 0,5 – qui suffit pour couvrir la plupart des pires
scénarios.
• Ce facteur est basé sur la situation typique dans les pays chauds. Sans connaître la
qualité des câbles qui seront utilisés, nous devons aussi supposer qu'aucun câble
n'est prévu pour résister à une température supérieure à 70°C.
• Lorsque la section d’un câble a été augmentée pour réduire les chutes de tension Il
n'est pas nécessaire d’augmenter le calibre du disjoncteur,. Au plus le calibre est
faible, au plus le dispositif sera sûr. Dans ce cas, le calibre sera calculé en fonction de
la charge maximum prévue pour le circuit.
• Courbe de protection contre les courts-circuits: La courbe ‘C’ est la plus usuelle. Icc =
7 – 10 x In. Les installations de MSF & du CICR sont souvent alimentées par des
générateurs, qui ont de faibles courants de court-circuit (à peine deux fois le courant
nominal du générateur). Par conséquent, la courbe C ne peut satisfaire les exigences.
Lorsque les courants de court-circuit sont trop faibles, il faut des disjoncteurs de
courbe B, réactifs avec des courants ayant entre 3x et 5x la valeur de leur calibre.
• Pour la même raison, afin de garantir leur déclenchement instantané en cas de court-
circuit, le calibre des protections de tête des circuits de distribution principaux (câbles
de distribution partant du tableau général vers les tableaux terminaux) sera, de
préférence, limité à 1/3 du calibre du générateur.
Si tous les calculs sont correctement effectués, les disjoncteurs modulaires selon la norme
CEI/EN 60947-2 de CAT A répondront à ces exigences, avec la garantie d'une qualité qui
apportera durablement la sécurité requise pour toutes nos installations.
157
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
158
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
6.6 TERMINAUX
6.6.1 DÉFINITION
Les terminaux sont les équipements fixes situés à l'extrémité des circuits électriques de
distribution. Ainsi, Ils sont la partie finale d'une installation électrique, côté utilisateur, et la
raison d’être de la réalisation d'une installation électriques. Les terminaux sont les prises de
courant, les interrupteurs, et les appareils d'éclairage fixes.
À l'intérieur, l'encastrement des prises et interrupteurs doit toujours être privilégié et ce, pas
seulement pour des raisons esthétiques. Le montage apparent est en effet plus fragile, étant
donné que tout objet saillant d'un mur peut être facilement endommagé par les personnes ou
des équipements qui passent à proximité, surtout dans les zones de fort passage, telles que
les couloirs. Les photos ci-dessous illustrent divers terminaux encastrées et apparents.
Non
RADIAL admis!
Figure 91: Fusible 13A
"Circuit en boucle", norme britannique
Pour des raisons de sécurité et pour une plus grande conformité avec les recommandations
de la CEI (même si admis selon les normes britanniques), les circuits en boucle et les
prises ou fiches avec fusible et/ou interrupteurs ne sont pas autorisés par les règles
internes MSF/CIRC.
160
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Circuit radial: les circuits radiaux sont la deuxième option admise par les normes
britanniques. Les règles internes MSF/CICR les autorisent, mais avec quelques réserves par
rapport aux normes britanniques. La principale concerne le calibre des protections. Les
règles internes MSF/CICR limitent le calibre de protection des circuits de prises domestiques
standard à 16A.
Les prises de type G (système britannique) comportent souvent des interrupteurs. Ils s’agit
d’un point faible: les problèmes mécaniques (actionnements rares), la corrosion et les faux
contacts risquent de produire des arcs et une surchauffe. C’est la raison pour recommander
d’utiliser des prises sans interrupteur.
Certaines prises de type G intègrent un disjoncteur de 13A. Ce qui est mieux qu'un fusible,
mais ces prises sont bien plus chères que les prises non protégées. Si le circuit est
correctement protégé par un disjoncteur de 13 ou 16A, il n'est pas nécessaire d'installer des
prises avec disjoncteur intégré.
L’alternative aux circuits en boucle sera détaillée dans le prochain chapitre, consacré à la
conception de l'installation.
En fonction du type de prises utilisé, les normes à appliquer divergent:
Les prises allemandes et françaises doivent être installées sur des circuits standards de 16A.
Électriques:
• Les bornes rapides ou à cage doivent pouvoir être équipées de deux fils rigides
identiques de 2.5mm² (pour montage en parallèle de plusieurs prises) ou de fils
flexibles avec embouts ou souliers adaptés (uniquement bornes à cage).
• Les contacts électriques doivent être réalisés avec du cuivre ou tout autre matériau
conducteur présentant une surface de contact et une pression telles qu'une chaleur
excessive ne peut se développer avec un courant permanent de 25A ou un courant de
40A appliqué pendant 30 sec. La résistance aux courts-circuits est prouvée si un
courant de 160A (10 x In) appliqué pendant 200ms ne cause pas de dommages, que
ce soit aux contacts ou au boîtier (ils ne peuvent fondre, brûler, etc.).
Toutes ces exigences sont adaptées pour tous les consommateurs électriques
correspondant à la fourchette d'utilisation des prises et de leurs disjoncteurs (courant
permanent < 80% x In et < 45 minutes).
Tous les consommateurs électriques
présentant une consommation potentielle
permanente (> 45 minutes) de plus de 60%
de la puissance nominale de la prise doivent
être connectés au moyen de lignes
d'alimentation dédiée. Le circuit n'alimente
alors qu'une seule prise, ou appareil. Ce
sera souvent le cas pour les chauffe-eau,
fours, machines à laver, séchoirs,
climatiseurs et autres dispositifs fixes de forte
Figure 92: puissance.
Interrupteur-sectionneur individuel
pour appareils de forte puissance.
Pour les puissances au-delà du calibre des circuits standards (16A), le dispositif de
branchement doit être une prise spéciale adaptée à la puissance requise (prises
industrielles) ou une boîte de jonction dédiée. La boîte de jonction doit inclure un
interrupteur-sectionneur, un contacteur ou un disjoncteur, avec système de commande
manuel. Lorsqu'ils sont installés dans des pays où les sous tension sont fréquentes, un
système de coupure automatique avec bobine à minima de tension doit aussi être installé
dans la boîte de jonction. Si la distance entre le disjoncteur qui protège le circuit et le point de
branchement de l'équipement alimenté est inférieure à 5 mètres, il n’est pas obligatoire
d’inclure la protection contre les surcharges au dispositif interrupteur-sectionneur.
162
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
6.6.4 PRISES INDUSTRIELLES
Certains équipements électriques consomment plus de 13 ou 16A. S’il faut les brancher au
moyen de prises, des modèles spéciaux sont spécialement destinés à cet usage.
Les normes CEI (CEI 60309) définissent une vaste gamme de prises et de fiches
monophasées et triphasés allant de 16A à 125A, reconnues presque dans le monde entier.
Cette gamme prévoit pour chaque tension et fréquence standard (américaine, européenne)
une forme et une couleur spécifique de prise ou fiche. Elles sont disponibles pour les
intensités de 16A, 32A, 63A et 125A, à 3, 4 ou 5 broches (monophasé, triphasé avec ou sans
neutre). Elles sont disponibles pour des indices IP allant de IP44 à IP68.
Les différents types sont différenciés par la position de la broche de terre. Cette position est
exprimée par référence à la position de l’heure sur une horloge (les indications de l'heure
dans le tableau qui suit). Les principales configurations disponibles conformes aux normes
internationales et nord-américaines sont illustrées ci-dessous.
Figure 93: Prises et fiches à usage industriel CEI les plus courantes
163
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
164
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
6.6.5 INTERRUPTEURS
Les interrupteurs pour installations électriques fixes domestiques et analogues doivent être
conformes aux exigences dictées par les normes CEI (CEI 60669-1). La plupart de ces
exigences sont similaires à celles applicables aux prises électriques.
L'intensité maximum et la tension admissible les plus fréquentes pour les interrupteurs sont
10A/250V, et donc les circuits d'éclairage sont protégés avec des disjoncteurs de 10A et
réalisés avec des câbles de 1.5mm². Si les circuits d'éclairage sont protégés en 16A
(2.5mm²), tous les interrupteurs installés sur ces circuits doivent aussi être spécifiés 16A,
même si les appareils d’éclairage en aval de l'interrupteur demandent moins de 16A. En
effet, tous les composants d’un circuit doivent pouvoir résister en intensité et en durée aux
mêmes courants maximum, surcharges et courants de courts-circuits que ceux admis par la
protection du circuit.
Circuits mixtes prises et éclairage: si des interrupteurs de 10A sont installés sur des circuits
de prises ou des dérivations comportant des prises, ils doivent être protégés par un
disjoncteur de 10A.
Dans le cas des interrupteurs (comme pour les prises), les références aux normes de qualité
ne sont pas toujours authentiques et, en cas de doute sur la qualité, il est conseillé
d'effectuer quelques tests. Nous reprenons ci-dessous quelques critères qui peuvent être
utiles pour évaluer la qualité des interrupteurs électriques domestiques usuels:
Apparence: apparence générale, épaisseur et qualité du boîtier électrique, des faces avants,
des pièces mécaniques et des fixations. Le poids du dispositif est également un indicateur.
Mécaniques:
Électriques:
• Les bornes rapides ou à cage doivent pouvoir être équipées de deux fils rigides
identiques de 1.5mm² (ou 2.5m² s’il s’agit d’interrupteurs 16A) ou de fils flexibles avec
embouts ou souliers adaptés (uniquement bornes à cage).
• Quand le contact est établi, ils doivent supporter en permanence le courant assigné
en conditions normales et en conditions de surcharge. En d'autres termes, ils doivent
être capables de supporter ces conditions sans dégager une chaleur excessive.
• Tous les interrupteurs doivent être capables de connecter, supporter et déconnecter
1.25 x leur courant assigné à une tension de 1.1 x leur tension assignée (ex.: 250V +
10%).
165
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
• La surcharge acceptable est de 1 minute à 2 x la valeur assignée et 15 secondes à 4
x la valeur assignée.
• La résistance aux courts-circuits est prouvée si un courant de 10 x In) 100A/160A
(appliqué pendant 200ms ne cause pas de dommages, que ce soit aux contacts ou au
boîtier (ils ne peuvent fondre, brûler, etc.).
En pratique, pour calculer la puissance maximum des circuits d'éclairage en aval d’un
interrupteur, il faut multiplier la racine carrée du cos Φ par le courant assigné de
l'interrupteur.
C'est une des raisons pour lesquelles il est recommandé d'éviter d'utiliser des charges avec
un facteur de puissance trop bas. Fréquemment, les tubes fluorescents doivent être
équilibrés au moyen de condensateurs, ou, mieux, seuls les équipements fluorescents à
ballast électronique (Cos Φ = 1 et plus grande tolérance pour les tensions d'alimentation)
doivent être achetés.
166
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
6.6.6 ÉCLAIRAGE ET LUMINAIRES
Différentes normes CEI s'appliquent aux éclairages et aux luminaires. Citons notamment:
• Tubes fluorescents (CEI 60081 & 60901)
• Ballasts pour lampes fluorescentes (CEI 60920)
• Ampoules en verre (CEI 60887)
• Douilles à baïonnette (CEI 61184)
• Sécurité des douilles (CEI 60061)
• Éclairage LED (CEI 62471 & 62717)
• Performance des luminaires (CEI 62722) …et de nombreuses autres !
Ces normes ont des équivalents dans les règlementations nationales et, notamment, dans
les normes britanniques et américaines.
Ces normes édictent un certain nombre d'exigences fondamentales qui doivent être
respectées dans toutes les installations électriques de MSF & du CICR.
Éclairage mobile: il est recommandé de n'utiliser que des éclairages mobiles de classe II. Les
fiches, cordons et interrupteurs ‘sur cordon’ doivent être vérifiés.
167
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
III. PROTECTION CONTRE LA CHALEUR
Selon leur type et leur puissance, les éclairages peuvent produire une chaleur significative.
Tous les luminaires ou parties exposées de ces luminaires pouvant atteindre des
températures supérieures à 45°C doivent être protégés de manière à ne pouvoir être
touchés. Cette protection peut être un treillis métallique fixe ou tout autre moyen permettant
d'obtenir la même protection. Les températures supérieures ne sont admises que pour les
parties de l'équipement hors de portée. Il faut aussi éviter que la chaleur projetée par des
éclairages puissants puisse endommager les objets environnants. La distance entre un
éclairage et tout objet avoisinant doit être telle que la chaleur projetée ne puisse présenter un
danger ou provoquer des dommages.
IV. PERFORMANCE
Les exigences de niveau d’éclairement doivent être définies avant d'examiner toute
considération relative aux performances des différents systèmes. Les exigences standard
applicables aux équipements d'éclairage sont définies par la norme ISO 8995-1:2002.
Cette norme passe en revue 3 facteurs:
Le niveau d'éclairement (Lux, lx)
Le ‘Lux’ représente le niveau d'éclairement fourni par 1 Lumen sur 1 m² (1lx=1lm/m²).
Le tableau ci-dessous illustre les niveaux de lumière naturelle et les besoins en fonction des
zones et des activités.
Lumière naturelle LUX
Ciel étoilé sans lune 0.002
Quartier de lune 0.01
Pleine lune par une nuit claire 0.27
Pleine lune aux latitudes tropicales 1
Limite sombre du crépuscule par temps clair 3,4
Ciel très nuageux 100
Lever ou coucher du soleil par temps clair 400
Plein jour (soleil indirect) 10000-25000
Soleil direct 32000-130000
Besoins en éclairage - généraux Min Bon Optimal
Extérieur 5 15 25
Caves 25 50 75
Couloir / débarras 50 100 150
Salle de repos, chambre 100 200 300
Cuisine, bureau, atelier - travail léger 250 325 400
Bureau, atelier - travail intensif de précision 400 700 1000
Travail de très grande précision 1000 2500 4000
Besoins en éclairage – installations médicales Min Bon Optimal
Éclairage de nuit 10 20 40
Couloirs 50 100 150
Chambres 100 200 400
Salle d'attente 200 350 500
Salle d'examen 200 400 600
Laboratoire 300 500 1000
Salle d'opération 300 500 1000
Table d'opération 3000 5000 8000
Tableau 14: Niveaux d'éclairement – faits et besoins
168
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Le niveau d'éclairement n'est pas le seul facteur qui influence le confort et la clarté de la
vision. La luminance et la température de couleur d’une source influencent aussi la sensation
de confort. Pour certaines activités, l'indice de rendu des couleurs est aussi très important. Il
détermine quelles couleurs seront claires, lumineuses et discernables par l'observateur.
On considère que le ‘blanc naturel’ est à environ 6500K. En pratique, estimons que:
• Le ‘blanc chaud’ est produit par un éclairage dont la température de couleur est
comprise entre 2400K et 3000K (2400K – très chaud, 2700K – chaud moyen, 3000K –
légèrement chaud).
• Le ‘blanc froid’ est produit par un éclairage dont la température de couleur est
comprise entre 3400K et 6500K (3400K – légèrement froid, 4500K – moyennement
froid, 6500K – très froid)
Il en va de même pour les éclairages de sécurité extérieurs: une lumière plus chaude crée
une ambiance apaisante, tandis que les lumières plus froides produisent plus de stress.
Mieux vaut donc opter pour des lumières plus chaudes pour diminuer la sensation de stress.
Dans le cas des éclairages de sécurité, il est aussi recommandé de réduire la luminance des
sources et d'installer plusieurs sources moins puissantes plutôt qu'une seule source
puissante. Bien entendu, en cas d'intrusion, des projecteurs très lumineux émettant une
lumière froide seront les plus utiles.
Le dernier point relatif aux couleurs concerne les insectes. Il semble qu'ils sont plus attirés
par les lumières bleues (plus froides) que par les lumières jaunes (plus chaudes).
Les photos suivantes donnent quelques exemples de sources lumineuses à différents IRC:
Figure 96: L'indice de rendu des couleurs des sources lumineuses usuelles
Selon le type d'activité, la nécessité de distinguer clairement les couleurs varie. Les examens
médicaux et les activités chirurgicales requièrent non seulement un bon niveau d'illumination,
mais aussi un IRC > 90. Pour les éclairages intérieurs, seules les sources lumineuses d'un
IRC de classe 1 (>80) doivent être utilisées.
170
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Le graphique ci-contre illustre les
Application typique
plages de rendu des couleurs selon
Excellent la fonction de la pièce éclairée. Il
Examens médicaux, calibration
impressions couleurs, galeries repose sur la valeur Ra, qui
d'art correspond à la valeur de rendu
Bon moyenne pour les 8 premiers
Vitrines, expositions, restaurants,
bureaux etc. échantillons (sur les 11 utilisés
Modéré comme référence pour définir l'IRC).
supermarchés, Bureaux, écoles,
éclairages sécu, ateliers etc.
Quelle que soit la source lumineuse
Pauvre
utilisée
Eclairage public, parkings etc (tubes fluorescents,
Sans importance ampoules, halogènes, LED),
Eclairage public diverses données doivent donc être
examinées, à savoir non seulement
Figure 97: Usages typiques liés aux exigences IRC les données électriques (puissance,
tension), mais aussi la température
de couleur (en Kelvin) et l'indice de rendu des couleurs (en %). Cette dernière information
contribue non seulement à faciliter le choix de la source lumineuse appropriée, mais peut
également constituer un indicateur utile de la qualité du produit (une contrefaçon
mentionnera peu probablement les données relatives à la température de couleur et au
rendu). La figure 95 illustre le système de codage utilisé sur les sources lumineuses.
Puissance IRC : TC
(WATTS) 9: > 90 Kelvin
8: > 80 27= 2700
7: > 70 30 = 3000
40=4000K
171
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Douilles: elles doivent être en matériau isolant. Ne pas mélanger les douilles à baïonnette (B)
et à vis (E). Le choix doit tenir compte des règlementations et pratiques locales.
Armatures pour tubes fluorescents: ils doivent être fabriqués en un matériau isolant et solide.
Ils sont plus efficaces avec des réflecteurs et des diffuseurs transparents (polycarbonate).
Ballasts électroniques: ils sont plus onéreux que les ballasts ferromagnétiques mais assurent
une meilleure isolation, une bonne adaptation en cas de variation de tension, (moins de faux
allumages), pas de clignotement, plus grande durée de vie des tubes. De plus en plus de
modèles fonctionnent sans starter. Ils sont plus légers, mais pas aussi solides que les
ballasts enroulés. Ils doivent être préférés aux ballasts ferromagnétiques.
Starters (pour les tubes): associés aux ballasts bobinés, ils ne supportent pas les variations
de tension. Ils sont extrêmement dangereux dans les locaux contenant des produits
inflammables (hautes tensions & étincelles à l'allumage).
Ampoules incandescentes: elles consomment énormément d'énergie et ont une brève durée
de vie. Leur température peut être très élevée et le risque d'incendie est bien présent.
Sensibles aux chocs et aux surtensions.
Halogène: elles consomment moins d'énergie, mais leur surface est très chaude.
Principalement utilisées comme spots. Très sensibles aux variations de tension. Le simple
fait de les toucher peut les endommager.
Tous types de lampes au gaz haute et basse pression pour l'extérieur: pour les grands
espaces. Le choix de l'emplacement, l'installation des lampes et le type de ballast sont plus
contraignants qu’avec les autres lampes. Le temps de chauffe est plus long, et elles peuvent
finir par devenir très chaudes. Fragiles. Après extinction il faut attendre leur refroidissement
avant de les déplacer et de les manipuler. Vulnérables en cas d'allumages fréquents.
172
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
moyen
Halogène
T8 ballast
T8 ballast
T5 à haut
rendement
magnétique
électronique
Incandescent
T5 rendement
Systèmes
Tube fluorescent
Tube fluorescent
Tube fluorescent
Tube fluorescent
d'éclairage
80
55
50
16
Eff. Lm/W
Durée de vie
5000
2000
1000
(heures)
104 35000
20000
10000
96
85
95
95
IRC 1-100
100
100
T° Kelvin
6500
6500
6500
6500
6000
2700
78 - 2700 -
82 - 2700 -
71 - 2700 -
70 - 2700 -
2950 -
1
1
1
Cos φ
0.35
0.95
0.95
Coût initial
2
1
4
1
1,6
1,4
(1000 lumen)
Cons Watt
10
13
18
20
63
143
/1000 lumen
Coût/lumen
2
1
X durée de
0.2
0.06
0.08
0.14
vie
luminaire luminaire luminaire luminaire peu Support/
peu onéreux
spécifique spécifique spécifique spécifique onéreux luminaire
Ambianc
Général Général Général Général Général Usage
e spot
Ne supporte Sensibilité
Bonne Bonne Bonne
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Très sensible Faible pas les pics variation
tolérance tolérance tolérance
de tension tension
N
N
N
N
O
O
Dimmable
Temp
Bref Bref Bref Bref Direct Direct
Chauffage
Très
Tempéré Tempéré Tempéré Tempéré Chaud Chaleur
chaud
On/Off
Oui
Oui
Non
Non
Non
Non
fréquents
Faible cons / Faible cons / Faible cons / Faible cons /
Faible Consommatio
Eco
Mercure Mercure Mercure Mercure
cons n
Belle Coût initial /
Faible cons Faible cons Faible cons Faible cons lumière lumière Avantages
chaude agréable
ECO:
Très Chaleur/
ECO: ECO: Mercure, Inconvénient
ECO: Mercure chaude conso/ courte
Mercure Mercure mauvais cos s
fragile durée de vie
F
Peut être Peut être Peut être Starter Starter
dangereux dangereux dangereux dangereux dangereux
avec avec avec avec Fragile avec Remarque
substances substances substances substances substances
inflammables inflammables inflammables inflammables inflammables
173
174
intégré
Diodes
à iodure
tes (LED)
métallique
Lampe fluo-
Sodium haute
pression (SHP)
LFC ballast non
Systèmes
compacte (LFC)
d'éclairage
Lampe céramique
électroluminescen
85
53
69
55
Eff. Lm/W
Durée de vie
(heures)
100 50000
16000
12000
12000
10000
95
22
96
90
90
IRC 1-100
81-
T° Kelvin
6500
1900
4100
6500
4100
50 - 2700 -
2900 -
82 - 2700 -
82 - 2700 -
1
Cos φ
0.9
0.9
0.9
0.9
Coût initial
8
8
6
4
3
(1000 lumen)
Cons Watt
10
12
19
14
18
/1000 lumen
Coût/lumen X
0.5
0.5
0.3
0.3
0.16
durée de vie
Spécifique, Spécifique, Spécifique, Support/
Peu onéreux Peu onéreux
coûteux coûteux coûteux luminaire
Extérieur, Extérieur,
Général Général Général Usage
puissant puissant
Sensibilité
Bonne Tolérance Tolérance Bonne
Mauvaise variation
tolérance moyenne moyenne tolérance
tension
N
N
N
N
Dimmable
(O)
Temps
Direct Long Long Moyen Moyen
Chauffage
Tempéré Chaud Chaud Tempéré Tempéré Chaleur
On/Off
Oui
Non
Non
Non
Non
fréquents
Faible cons / Faible cons /
Faible cons Faible cons Faible cons Eco
Mercure Mercure
Longue durée
Faible cons Faible cons Faible cons Faible cons Avantages
de vie
Tableau 15: Performances et spécifications typiques de divers systèmes d'éclairage
Coût initial
Coût initial Coût initial Coût initial ECO: Mercure Inconvénients
ECO: Mercure
Peut être Peut être Peut être
Nécessité de dangereux dangereux dangereux
Très fiable
faire le bon avec avec avec Remarque
IRC
choix substances substances substances
inflammables inflammables inflammables
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
6.7 DISPOSITIFS DE PROTECTION CONTRE LES SURTENSIONS
Les disjoncteurs et DDR protègent les individus et les équipements des risques
d'électrocution, surcharges, courts-circuits et incendies. Des exigences de qualité ont
également été définies pour ces équipements et constituent un facteur essentiel pour assurer
leur durabilité. Toutefois, dans les contextes où MSF et le CICR sont actifs les problèmes de
variations de tension de l'alimentation électrique sont fréquents, avec tous les effets d'une
telle situation. Le plus souvent, la tension est trop faible. Par conséquent, certains
équipements ne fonctionnent pas correctement, tandis que d'autres (moteurs, compresseurs
de frigo, etc.) forcent et surchauffent. Il arrive aussi, bien que plus rarement, que la tension
est trop élevée, par exemple durant les périodes où la charge est peu élevée sur le réseau
de la ville (la nuit). Il arrive aussi que la tension soit défectueuse en raison du mauvais
fonctionnement du système (inversion accidentelle du neutre et de la phase) ou parce que le
neutre a été déconnecté. Des pics de tension soudains peuvent se produire lorsque
d'importantes charges sont déconnectées brutalement du réseau, ou à la suite d'orages.
Le présent document de référence ne serait pas complet si nous n'abordions pas le problème
de la protection contre les variations de tension.
3. Stabilisateurs
L’utilisation de stabilisateurs est très fréquente sur le terrain. Ils peuvent corriger les
tensions dans une fourchette de +15% à -15%, ce qui convient bien pour les tensions
d’entrée entre 190 et 250 Volts. Les problèmes sont pourtant nombreux quand ces
stabilisateurs sont de mauvaise qualité/bon marché. La plupart des stabilisateurs bon
marché sont déjà dangereux car ils ne disposent généralement pas d'une mise à la terre.
Les critères généraux à appliquer pour choisir des stabilisateurs de bonne qualité sont les
mêmes que pour les autres équipements, mais il faut aussi tenir compte d’autres critères,
spécifiques au cas particulier des stabilisateurs :
• Le poids, le prix, la présence d'une jonction de mise à la terre et la fourchette des
tensions d’entrée sont des points importants. Seul un nombre limité d’équipements
pourra être connecté à chaque stabilisateur, particulièrement pour les petits modèles.
• Mieux vaut en général installer un stabilisateur central pour l’entièreté du site.
• Il est important de prendre soigneusement en considération la fourchette de tension
d’entrée du stabilisateur.
• La puissance nominale de sortie d'un stabilisateur (la puissance indiquée par le
fabricant) ne reflète pas la puissance maximale que le stabilisateur sera capable de
fournir en toutes circonstances. La puissance maximale effective est liée au courant
d'entrée maximal. Quand la tension reçue diminue, le stabilisateur doit augmenter son
courant d'entrée pour maintenir la même puissance de sortie. Si la tension diminue de
25%, le courant d'entrée doit augmenter de 25%. Vu que la limite effective d'un
stabilisateur dépend du courant d'entrée, la puissance max délivrée devra diminuer en
conséquence. Si la tension d'entrée d'un stabilisateur de 10 kVA pour une tension
176
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
nominale de 230V est de 25% inférieure à 230V, la puissance de sortie max effective
du stabilisateur doit être réduite à 7.5kVA. Les stabilisateurs doivent être
surdimensionnés en fonction de la tension d'entrée minimum.
• Comme pour de nombreux types d'équipements électriques, surtout dans les climats
chauds, il est conseillé d'utiliser les stabilisateurs à la moitié de leurs caractéristiques
nominales officielles. Par exemple, si une alimentation de 50kVA est nécessaire,
installez un stabilisateur de 100kVA. Sa durée de vie sera plus longue, il ne
surchauffera pas et vous disposerez d'une capacité
de réserve lorsque la demande augmente
momentanément au-delà de la puissance prévue.
• Les stabilisateurs utilisent en général des bobines
en cuivre, qui sont très sensibles aux interruptions
brutales du courant. Les appareils de mauvaise
qualité ne protègent pas des surtensions produites
par les bobines en cas de coupure et agissent quasi
comme des bobines d'allumage ! La présence de
parasurtenseurs à l'entrée et à la sortie du
Figure 101:
stabilisateur est donc indispensable.
Stabilisateur bon marché
• Les stabilisateurs électroniques sont plus légers et – Sans mise à la terre.
plus fiables.
Les ASI modernes sont tous du type ‘double conversion’. Lorsque les batteries sont
installées, ils fonctionnent en tant qu'ASI et en cas de coupure assurent une alimentation
autonome pendant quelques minutes. Mais ils servent aussi de stabilisateurs, même sans
batteries. La fourchette est beaucoup plus large que dans le cas des stabilisateurs à
bobine de cuivre. Un ASI typique double
conversion peut fonctionner pour des tensions
d’entrée variant de -35% à +30% et même de -55%
à +30% si la charge ne dépasse pas 50% de la
puissance nominale. Le conseil donné pour les
stabilisateurs normaux vaut dans ce cas aussi:
utilisez-les à la moitié de leurs caractéristiques
assignées et leur durée de vie sera plus longue.
Les équipes de MSF et du CICR doivent obligatoirement respecter les exigences en matière
de qualité et d'utilisation pour leurs installations électriques. Elles doivent également choisir
l'équipement adéquat. Toutefois, ce choix est souvent limité par les fournisseurs et fabricants
disponibles localement. Même s'il convient de privilégier les achats locaux pour de
nombreuses bonnes raisons, il est souvent difficile de trouver du matériel qui respecte nos
exigences de qualité.
• Recherchez des consommateurs ayant les mêmes besoins et exigences que vous et
demandez-leur où ils ont trouvé les bons produits et services.
179
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
180
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
7. RECOMMANDATIONS POUR LA CONCEPTION DES INSTALLATIONS
Par conception d’une installation nous entendons à la fois l'organisation, ou la structure d'un
système de distribution électrique, et les détails pratiques de l'exécution. Ellel définit la
position et la hiérarchie des composants et précise leurs caractéristiques nominales, tailles,
distances et emplacement dans les différents types de zones.
Ces recommandations portent sur l'installation "utilisateur", depuis le tableau terminal jusqu'à
l'ensemble des terminaux dans toutes les zones. L'installation "utilisateur" est l'installation
que le ‘client’ va voir et utiliser au quotidien. Derrière cette installation "utilisateur", nous
trouvons aussi le système de distribution principal, entre la source et le, ou les tableaux
terminaux. qu’il s’agisse d'un simple câble entre le compteur de la compagnie d'électricité et
un tableau unique ou d'un réseau plus complexe de câbles alimentant à partir de plusieurs
sources électriques les nombreux tableaux d’un site de grande taille. Les recommandations
relatives à la conception du système de distribution principal sont exposées à la première
section de ce chapitre.
Comme décrit au chapitre 4, la première étape d'un ‘projet électrique’ consiste à définir
l'emplacement du(des) tableau(x) de distribution et, si plusieurs tableaux doivent être
installés, à établir un schéma reprenant les zones de distribution respectives. La structure et
l'emplacement du système de distribution principal doivent être définis en fonction de la
position de ces zones. Le dimensionnement et la position des zones de distribution sont les
premiers éléments qui doivent être définis.
Motifs :
Le niveau de surtension entre les masses de l’installation et l'environnement doit être limité
en cas d'orage, afin de garantir l'équipotentialité de toutes les masses connectées à la
jonction de terre principale avec tous les objets ou personnes présentes sur le site et en
contact avec la terre. Le potentiel électrique des protections équipotentielles doit être proche
de celui de la zone environnante et des occupants, même en cas de foudre.
181
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
14.2. La longueur maximum d'un circuit terminal est idéalement de 15 mètres.
Motifs :
1. Réduire les distances entre les terminaux et le tableau des disjoncteurs.
2. Utiliser des tableaux plus petits.
3. Simplifier le câblage de l'installation.
4. Réduire la longueur et les coûts des câbles terminaux.
5. Réduire le nombre de câbles, la taille et le coût du câblage.
7. Garantir que les parafoudres protègent bien tous les terminaux.
En pratique, les circuits sont plus longs que la distance directe entre le tableau et les
terminaux. Afin de limiter la longueur des circuits terminaux à 15 mètres, la zone de
distribution doit être incluse dans un cercle d'un rayon de 10 mètres à partir du tableau de
distribution. Le tableau de distribution doit être proche à la fois de la jonction de mise à la
terre principale et du point d'arrivée de l'alimentation (qui se trouve rarement au centre d'une
zone de distribution). Dans les résidences ou bureaux ordinaires, en fonction de la taille et de
la disposition des pièces et des étages, la zone de distribution moyenne couvre entre 100 et
200 m². Selon leur usage, les espaces plus grands doivent de préférence être équipés de
plus d'un tableau de distribution. Selon les besoins, certains locaux tels que ateliers,
laboratoires ou locaux techniques auront aussi leur propre tableau. Les circuits terminaux
pour lesquels il est impossible d’avoir une longueur inférieure à 15 mètres par exemple des
circuits d’éclairages extérieurs distants ou de pompes immergées, ne doivent de préférence
être utilisés qu'avec des équipements de classe II ou des équipements de classe I ou 0I hors
de portée. Autre critère, dans le cas de maisons ou bureaux, à titre indicatif, la puissance
totale installée d'une zone de distribution moyenne devrait ne pas excéder 10 – 15 kVA.
182
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
7.1.2 CALIBRE DES LIGNES DE DISTRIBUTION PRINCIPALES.
14.2 Pour garantir une réaction instantanée des protections en cas de court-
circuit, le calibre maximum des disjoncteurs des lignes de distribution
principales est de 1/3 du calibre du disjoncteur du générateur. Un disjoncteur de
courbe B est obligatoire.
Motifs :
1. En cas de court-circuit, les alternateurs ne sont pas capables de fournir plus de 2x leur
courant maximum.
2. En cas de court-circuit, les disjoncteurs les plus sensibles (courbe B) réagissent pour des
valeurs entre 3.5 et 5x leur calibre. Pour garantir un déclenchement immédiat, nous devons
avoir un courant de court-circuit d’au moins 5x la valeur du calibre. Le disjoncteur du
générateur est correctement dimensionné en cas de surcharge (pleine charge), mais est
naturellement surdimensionné en cas de courts-circuits, étant donné que le courant de court-
circuit n'atteint jamais une valeur de 5x le courant nominal du générateur. Il peut néanmoins
atteindre 5x la valeur d'un disjoncteur de courbe B calibré à 1/3 de la valeur du calibre du
disjoncteur du générateur.
Motifs :
1. Rester dans la gamme des disjoncteurs domestiques (moins chers, plus faciles à trouver).
2. Comparés aux câbles de plus forte section, plus lourds et plus rigides, les câbles de 16
mm² sont encore faciles à manipuler et à installer.
3. Il faut réduire autant que possible la valeur assignée du disjoncteur en fonction du courant
de court-circuit limité produit par un générateur. Un disjoncteur de 63A de courbe B convient
pour des courants de court-circuit de générateurs à partir de 125kVA (180A). Ce disjoncteur
ne pourra pas réagir instantanément en cas de court-circuit avec de plus petits générateurs.
Avec de plus petits générateurs, la valeur assignée des disjoncteurs doit encore être réduite
en fonction du courant de court-circuit, en respectant la règle précédente.
Motifs :
1. Plus de lignes principales suppose aussi des disjoncteurs de plus petits calibres.
183
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
2. Un plus grand nombre de lignes accroit la sélectivité en cas de déclenchement du
disjoncteur.
3. La quantité totale de câbles diminue étant donné que le fait de doubler la section d'un
câble ne double pas le courant qu'il peut transporter (en raison de la dissipation de chaleur).
4. Plus de sélectivité si un câble est endommagé – des zones plus petites sont affectées en
cas de déclenchement ou si un câble doit être réparé ou remplacé.
Motifs:
Pour diminuer les calibres et le nombre de niveaux de protection et pour garantir leur
réactivité et leur sélectivité. Multiplier les étapes implique que les calibres des disjoncteurs,
qui doivent augmenter d'aval en amont à chaque étape, risquent d'atteindre des valeurs trop
élevées en tête, ou de rester trop proches d’un niveau de protection à un autre.
14.6. N'installez pas plus de 3 à 5 tableaux terminaux sur une ligne principale
– en fonction de la puissance de ces tableaux.
Motifs:
1. Le fait d'avoir un trop grand nombre de tableaux sur la même ligne diminue la sélectivité
en cas de déclenchement.
2. Le calibre des protections de tête de ligne et de tête de tableau restent proportionnées
l’une à l’autre, tout en respectant les conditions qui garantissent une sélectivité suffisante.
Motifs:
1. Le fait de diviser un tableau en plusieurs parties permet de diminuer le calibre des
disjoncteurs de tête.
2. la réactivité et la sélectivité des protections est améliorée, surtout pour les protections
différentielles de tête.
184
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Dans la pratique: Capacité de distribution et puissance installée
Tableau
Conviendra pour une puissance installée max de
Phases Amps
Étude de charge
C'est l'étude de charge qui constituera, en fin de compte, la meilleure base pour
dimensionner correctement les tableaux et zones, en évitant les tableaux trop grands et des
calibres trop élevés pour les disjoncteurs généraux. Les tableaux et installations locales sont
plus faciles à placer et gérer lorsque le nombre de circuits est compris entre 10 et 20. Il est
néanmoins parfois nécessaire de distribuer plus de circuits à partir d'un même tableau. Par
exemple, dans les locaux techniques comportant un grand nombre d'équipements puissants
ou dans les autres zones spécifiques où il est préférable d'avoir un moins grand nombre de
tableaux plus grands plutôt que de multiples petits tableaux. Dans ces situations, la
protection principale du tableau peut être divisée en plusieurs dispositifs de protection
(disjoncteur principal et Différentiel de tête), chacun contrôlant une partie des circuits. Ainsi
on diminue Les calibre de tête, tandis que la sélectivité et la discrimination des protections
principales augmentent. Le dimensionnement d'un tableau et de ses protections est une
partie importante du dimensionnement et de l'organisation de toute l'installation.
185
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Capacité de distribution des circuits en amont et en aval
L'exemple ci-dessous figure la structure et le dimensionnement d'une installation. Il donne
une base de comparaison entre la puissance de l'alimentation électrique (100%), la charge
moyenne (50%) et la puissance installée totale (160%). Il montre que la somme des
puissances des tableaux de distribution et des circuits est finalement de 200%, 400% et
1400% de la puissance totale des équipements installés.
Figure 103: Calibre des circuits par rapport à leurs charges effectives
186
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
• Dans cet exemple les surcharges du générateur sont évitées, mais dans d'autres
situations nous pourrions avoir besoin de fournir des pointes à 100% ou plus et, donc il
faudrait installer un générateur plus grand. Notons que c’est quand le nombre de
consommateurs est peu élevé que le taux de simultanéité peut atteindre 100%. Dans
une installation de grande taille, il n'est pas nécessaire qu'un générateur soit capable
d'alimenter tous les consommateurs simultanément. Dans les cas généralement observé
de grandes installations, il est courant que la puissance du générateur soit comprise
entre 30% et 50% de la puissance des consommateurs installés. Un réseau de
distribution doit dans tous les cas pouvoir transporter une puissance bien plus élevée.
187
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Discrimination sur court-circuit
Discrimination sur court-circuit, mais section de câble plus importantes vers la charge
Figure 104: Disjoncteurs: choix des courbes de déclenchement et discrimination
Les câbles de grosse section sont chers. Par conséquent, le tableau principal doit être
positionné de manière stratégique. Le câble principal d'un générateur de 100 kVA (notre
exemple) doit pouvoir transporter 3 x 150A. Ce câble sera donc au moins un câble de 4 x 50
mm², ou mieux 4 x 70 mm². Pour les distances au-delà de 100 m., cette section doit être
augmentée.
Outre leur coût élevé, au-delà d’un certain poids au mètre la pose de câbles n'est pas aisée.
On ne peut pas toujours éviter l’utilisation de câbles de grosse section. Cependant, leur
longueur doit être réduite autant que possible en définissant au mieux la structure du
système de distribution électrique depuis la source jusqu'aux terminaux. Il doit être conçu de
telle sorte que le tableau de distribution principal ne soit pas trop éloigné de la source et soit
bien placé pour alimenter les tableaux de distribution terminaux au moyen de lignes de
distribution de dimension raisonnable.
188
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
7.1.4 ROUTAGE DES LIGNES PRINCIPALES
Vous trouverez de plus amples détails concernant la pose des tableaux à la section 7.2 et
des explications relatives aux gaines techniques souterraines et à la pose des câbles à la
section 7.3.
Les figures à la page suivante présentent des exemples de tracés adéquats et inadéquats
pour les lignes de distribution principales sur un site de grande dimension.
189
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
UN GRAND NOMBRE DE
TRANCHÉES ONT ÉTÉ
CREUSÉES POUR
RÉDUIRE LA LONGUEUR
DES CÂBLES. Mais le coût
des tranchées est plus
élevé que le coût des
câbles.
Le fait de réduire le nombre et la longueur totale des tranchées diminue également les
risques de dommages accidentels aux lignes souterraines.
190
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
7.1.5 LE RÉSEAU DE PROTECTION ÉQUIPOTENTIELLE
L'équipotentialité d'un site ne peut être garantie par les seuls piquets de terre, même si
toutes les parties conductrices des bâtiments (charpente métallique, plomberie, poutres en
acier, etc.) ont été correctement connectées aux jonctions de terre principales, à proximité du
piquet de terre. Dans les pays où les orages sont fréquents, assurer l'équipotentialité du site
réduit fortement les risques liés à la foudre. Dans les nouveaux bâtiments, les armatures des
ouvrages en béton devront aussi être connectées à la protection équipotentielle, et une
boucle de terre devra être établie autour du bâtiment. Tous les bâtiments existants mesurant
plus de 10 mètres de long doivent être pourvus de ce type de système de mise à la terre.
Une telle boucle peut être réalisée à l'aide de rubans de cuivre tressé plats de 35 mm² (très
bon conducteur, mais onéreux) ou avec des rubans d’acier galvanisé de 100 mm². Cette
règle doit être respectée dans tout nouveau bâtiment construit par MSF et par le CICR.
Une boucle de terre installée autour d'un bâtiment doit être reliée aux armatures de la dalle
tous les 5 mètres. Les boucles de terre proches les unes des autres (moins de 15 mètres)
doivent être interconnectées.
Des piquets de terre doivent renforcer le système à chaque angle du bâtiment. Dans la
plupart des cas, les piquets devront avoir une longueur de 3 mètres. Les sols humides offrent
toujours une meilleure conductivité. Cependant, l'humidité n'est pas une constante. Par
conséquent, lors de la conception d'un réseau de mise à la terre, il convient de tenir compte
du fait que le sol sera parfois extrêmement sec et, en fonction de la conductivité du sol, des
191
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
piquets additionnels ou plus longs seront nécessaires pour garantir une bonne mise à la terre
du site. Les sols sont parfois plus humides en profondeur, mais ce n'est pas toujours le cas.
Lorsque le bâtiment fait plus de 15-20 mètres de long, il est conseillé d'ajouter des piquets
tous les 5 mètres, de préférence à l'endroit où la boucle est reliée aux armatures.
Enceinte du tableau
Dispositif de
protection
contre les
Barre de jonction de terre
surtensions
Mise à la
(SPD)
terre ‘parafoudre’
principale
des circuits Fil de terre principal des circuits
électriques. électriques (< 3m)
Même Sans SPD: même section que
section que précédent. (Min 10 mm²)
le câblage Avec SPD: min 25 mm² recommandé
interne du
tableau de
Mise à la
distribution.
terre non
Min 10 mm²
électrique
(protection
du bâtiment)
– plomberie,
masses
Jonction de terre métalliques
principale 6 mm²
Conducteur
de terre
principal
Min 16 mm²
Avec SPD:
min 25 mm²
35 mm²
recommand
é
Piquet de terre ou
boucle de terre
Figure 107: Fils et jonctions de mise à la terre
Jonctions de terre dans les bâtiments
Les jonctions de terre principales des tableaux électriques sont connectées au piquet de
terre, ainsi qu'à la boucle de terre si elle existe. Elles sont souvent installée à l'extérieur, au
niveau du mur extérieur, et connectent les terres du tableau à toutes les autres protections
équipotentielles de la zone (à l'intérieur ou à l'extérieur du bâtiment). La distance maximale
192
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
recommandée entre le tableau et la jonction principale de terre est de 3 mètres. Les jonctions
et sections des différents câbles de terre sont illustrées dans la figure ci-dessous.
Luminaires
(2.5 mm²)
Tableau de Mise à la (6mm²)
distribution terre
électrique électrique
(2.5 mm²) locale
Fil principal de
(10 -25 mise à la terre Prise, masse Baignoire/vidange (6mm²)
mm²) métallique métallique
193
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Jonction de terre principale:
Les branches ‘2’ et ‘3’ sont connectées à la jonction de terre principale:
- Les fils de terre du bâtiment rejoignent la jonction de terre principale (6-16mm²).
- La mise à la terre électrique principale rejoint la jonction de terre principale (10-25mm²).
- Les fils de protection de la salle de bain rejoignent la jonction de terre principale (6
mm²).
Borne test/sectionneur:
Ces dispositifs sont optionnels mais souvent installés à des fins de test ou de mesure.
Piquet de terre
10 cm
Protection
contre la Profilé en X en
corrosion acier galvanisé
Profondeur
2-3 m
• Les solutions les moins chères et les plus durables sont obtenues avec de l'acier
galvanisé.
• La surface de contact piquet / terre est aussi augmentée en utilisant un profil en ‘X’.
• Les résultats sont meilleurs sur les sites humides.
• La résistance de dispersion peut être améliorée en ajoutant un composé conducteur
sur un espace de 30 cm autour du piquet (ex.: la poudre de charbon de bois
fonctionne bien et n'est pas chère).
• N'utilisez pas de sel ou d'autres produits corrosifs pour améliorer la conductivité !
194
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
7.2 TABLEAUX DE DISTRIBUTION
7.2.1 POSITIONNEMENT DES TABLEAUX DE DISTRIBUTION
• Les tableaux terminaux sont positionnés de manière stratégique à l'intérieur de leur zone
de distribution.
• La zone de distribution se situe dans un rayon de 10 m maximum du tableau alimentant
la zone.
• À l'exception de quelques excursions exceptionnelles hors de la zone (longs circuits
extérieurs), la zone de distribution peut être plus petite, mais en aucun cas plus grande.
• La jonction de terre principale (piquet, boucle souterraine) se trouve de préférence à une
distance max. de 3 mètres du tableau (longueur du fil de terre principal).
• Dans les nouveaux bâtiments, l'architecte doit concevoir un emplacement intégré et les
conduits techniques ad hoc pour le placement du tableau de distribution.
• En fonction de la situation, les tableaux doivent être installés dans un local spécifique ou
être accessibles aux utilisateurs.
• Lorsque les tableaux sont placés dans une pièce fermée, l'accès à la pièce (clés) doit
être possible 24h sur 24 pour le personnel technique de service.
• Tous les accès et passages vers les tableaux doivent être dépourvus d'obstacles.
• En particulier, les tableaux ne peuvent être cachés derrière des étagères ou autres
meubles.
• Les tableaux ne peuvent créer un obstacle à la circulation dans les couloirs ou autres
passages, portes ou escaliers.
• Une distance minimum de 1 mètre doit être prévue entre un tableau et une fenêtre.
• Les tableaux ne peuvent être installés en face d'une porte ou d'une fenêtre.
• Les tableaux doivent être installés dans des endroits secs. Lorsqu'ils sont installés à
l'extérieur, leur indice de protection doit être IP66, le sol doit être une dalle sèche ou tout
autre type de sol sec placé sur la surface du sol. Ils doivent être protégés de la pluie par un
toit approprié et des murs sur au moins 2 mètres. Si nécessaire, la zone entourant la cabine
doit être drainée. L'accès à la cabine électrique doit être dépourvu d'obstacles.
• Le tiers supérieur d'un tableau électrique doit de préférence être placé à une hauteur
comprise entre 150 et 200 cm.
Les grands tableaux (hauteur supérieure à 1.5m) doivent être placés sur le sol
• Ils doivent de préférence être placés sur un support (maçonnerie ou pied en acier) pour
que le bas du tableau soit situé à une hauteur de 20 cm au-dessus de la surface du sol.
• Ils doivent être fixés au mur.
• Toutes les précautions doivent être prises pour que de l'eau ne puisse s'y infiltrer même
quand le sol est inondé.
• Aucun équipement ne peut être installé dans un tableau à une hauteur inférieure à 40 cm
du sol.
• Un éclairage d'urgence autonome sur batterie doit être installé pour fournir de l'éclairage
au niveau du tableau et de la zone environnante en cas de coupure d'électricité.
195
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
7.2.2 CONCEPTION DES TABLEAUX DE DISTRIBUTION
196
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par le bas. l’alimentation électrique d’une rangée de disjoncteurs doit également de
préférence se faire par le haut et de gauche à droite.
Il n'est pas inhabituel que l'alimentation du tableau entre par le bas et que les circuits
sortants sortent par le haut du tableau. Ce n'est pas nécessairement un problème et il
reste possible d'organiser le tableau de gauche à droite et de haut en bas. Il suffit de
disposer de suffisamment d'espace pour que les câbles d'alimentation entrants
traversent le tableau de bas en haut, par derrière, pour alimenter le disjoncteur général
en haut à gauche. De la même manière, les circuits sortants peuvent aussi traverser le
tableau pour sortir vers le haut.
Dans certains cas, il est plus aisé d'organiser le tableau de bas en haut (ou de toute
autre manière). Ce n'est pas la solution que nous privilégions mais c’est parfois peut-être
plus adapté aux circonstances. Le plus important est que le tableau soit clair, organisé
de façon rationnelle, facile à comprendre, avec suffisamment d’espaces laissés libres, et
soit organisé de manière similaire aux autres tableaux de l'installation.
Une attention spécifique doit être accordée à la section des fils de distribution.
Il n'est malheureusement pas rare que les fils allant de la protection principale
vers les disjoncteurs terminaux n'aient pas une section
adaptée au calibre du disjoncteur général.
DANGER!
Des câbles de 2.5
mm² vers les Alimentation
disjoncteurs ne 10 mm² 40A
conviennent pas!
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Avec une valeur assignée maximum (si possible) de 32A pour la protection de tête des
tableaux, des fils de 6mm² peuvent être utilisés pour distribuer l'énergie aux disjoncteurs
terminaux. Les fils de 6mm² sont gérables et ne sont pas trop difficiles à manipuler. Si
calibre du disjoncteur de tête est plus élevée, des fils de 10mm² ou plus seront
nécessaires, mais ne sont pas si faciles à manipuler.
La meilleure méthode pour alimenter une rangée de disjoncteurs est d’utiliser des bus ou
barres de distribution à dent (couramment appelées ‘peignes’) plutôt que des ponts en
fils. Ils sont plus faciles à installer et prennent moins de place dans le tableau.
Sans ‘peigne’ de
distribution
Avec ‘peigne’ de
distribution
Plusieurs modèles de barres de distribution sont disponibles dans une large gamme de
puissances et de configurations : monophasés 1 ou 2 poles, triphasées 3 ou 4 pôles,
Figure 113:
Utilisation de ‘peignes’ de jonction pour alimenter les disjoncteurs
Il est recommandé de laisser 1/3 du tableau vide, pour éviter les surchauffes, pouvoir
rajouter des circuits et obtenir une plus grande clarté.
Dans tous les cas, mais plus spécifiquement pour les grands tableaux, il est important de
définir le chemin des fils entre l'entrée du tableau et leur point de jonction aux
appareillages. Ils peuvent passer derrière les rails DIN, ou une zone peut être réservée à
cet usage sur les côtés du tableau. Rassembler et lier les fils en faisceau pour gagner de
la place offre aussi au résultat visuel une plus grande clarté et simplicité. Les faisceaux
de fils peuvent passer sur les côtés du boîtier et entre les rangées d’appareillages.
198
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Il est important que tous les fils qui pénètrent dans un tableau soient suffisamment longs
pour faciliter leur cheminement et permettre une connexion aisée aux dispositifs. Lorsque
vous réalisez le câblage d'une installation, laissez toujours un excédent de fil, que ce soit
pour les boites d’encastrement des terminaux, pour les boîtes de jonction et pour
tableaux. En pratique on laissera une longueur excédentaire correspondant à la somme
de la hauteur et de la largeur de l'enceinte, plus 10 cm. La longueur sera adaptée
ensuite, au moment de réaliser les jonctions et branchements des fils, mais dans tous les
cas les fils suivront un tracé orthogonal, et seront suffisamment longs pour permettre une
adaptation ultérieure du câblage. Un fil trop long peut toujours être raccourci. Un fil trop
court ne peut jamais être rallongé !
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200
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7.3 PLACEMENT DES CONDUITS ET BOÎTES DE JONCTION
201
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La grille de protection n'est pas toujours utilisée. Elle fournit pourtant une bonne protection
contre les pelles et autres outils d'excavation.
Le remblai est généralement fait avec la terre excavée de la tranchée.
Le ruban de signalisation est placé à une profondeur de 15-20 cm sous la surface du sol.
Un ruban spécial est parfois disponible. À défaut, un ruban rouge/blanc ou jaune/noir fera
l'affaire.
Quel que soit le type de gaine placé dans une tranchée, un certain nombre de règles
s'appliquent à son tracé:
Max 25 m.
202
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Lorsqu'ils sortent du sol, les câbles électriques doivent être
protégés mécaniquement. Si les câbles sortent du sol à la
verticale, ils doivent être placés contre un mur ou une structure
fixe. Tous les câbles verticaux placés contre un mur doivent être
protégés des chocs, (mouvements accidentels de véhicules, ou
autres objets) spécifiquement quand ils sont en extérieur. Dans
ces situations, les câbles doivent être protégés par un tuyau en
acier épais jusqu'à une hauteur de 150cm. La partie supérieure
du tuyau doit être équipée d'un coude pour prévenir la
pénétration d'eau.
Figure 117 :
disposition de protections pour une sortie de câble hors du sol
203
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Câbles apparents dans un tube rond:
• La distance entre les colliers de fixation pour tubes en PCV rigides est de max 60cm.
• En cas d'utilisation d'un câble multiconducteur seules les parties droites du cable
doivent être sous tube. Les coudes peuvent être réalisés sans utiliser de conduit entre
les longueurs de tubes droits.
• Si des fils mono conducteurs sont utilisés, les coudes doivent être réalisés avec des
sections de tubes flexibles.
Figure 118:
Utilisation de goulottes carrées en plastique
204
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• Des jonctions peuvent être réalisées dans les goulottes en plastique. Cela pertmet de
réduire le nombre de boîtes de jonctions.
• Certaines marques vendent des terminaux pouvant être intégrés à des goulottes.
205
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Selon qu’ils soient placés horizontalement ou verticalement, les conduits sur les murs ne
sont pas soumis aux mêmes contraintes. Les conduits horizontaux s'affaisseront plus vite
que les verticaux. Pour les conduits horizontaux, il suffit d'une seule fixation défaillante pour
que les deux fixations voisines doivent supporter plus de poids, et défaillent à leur tour. C'est
pourquoi, avec le temps, les conduits horizontaux finissent souvent par se détacher du mur,
ou s'affaissent entre les quelques points de fixation restés vaillants.
Par ailleurs, les conduits horizontaux accumulent la poussière et la graisse. Pour des raisons
d’hygiène Il faut éviter ce type de pose les locaux à usage médical, surtout s’ils doivent être
stériles. Les conduits verticaux posent moins de problèmes. Ils ne s'affaissent pas, et
n'accumulent pas autant de poussières.
Les goulottes carrées en plastique présentent des avantages en termes de fixation.
L'emplacement des vis de fixation peut être choisi de manière à profiter des endroits les plus
résistants des murs. S'il n'est pas possible d'utiliser des vis de fixation, un adhésif peut être
utilisé. Par ailleurs, sceller les espaces entre le mur (ou le plafond) et la goulotte à l'aide d'un
mastic permet de condamner les espaces où la poussière peut s’accumuler. Mais dans les
installations médicales on préfèrera toujours privilégier l'encastrement.
Câbles encastrés
206
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Les conduits encastrés ne peuvent courir que verticalement ou horizontalement. Certaines
zones sont réservées à l'encastrement des câbles, comme illustré dans la figure ci-dessous:
Figure 122: Espaces réservés aux conduits encastrés dans une pièce
Les boîtes de jonction doivent de préférence être encastrées, mais leur couvercle doit
demeurer visible. Le passage de conduits et câbles encastrés à travers les murs est autorisé.
Ce travail se fera avec prudence, en tenant compte de la solidité du mur et de la disposition
du conduit et du câble.
Câbles encastrés dans les parois creuses:
Les câbles multiconducteurs et les mono conducteurs sous tube peuvent être installés dans
les parois creuses. Aucune règle ou convention ne commande le tracé des câbles dans les
parois creuses. En cas de présence de rongeurs, il est conseillé d’utiliser des tubes flexibles
largement dimensionnés.
Câbles installés dans les faux plafonds:
Installer les câbles dans un faux plafond est souvent une bonne solution : cela permet
d'éviter les poses horizontales sur ou dans les murs. Aucune convention ne s'applique au
tracé des câbles dans un faux plafond. Si possible, on préfèrera quand même regrouper les
câbles le long de chemins réservés. Pour garantir la protection contre les rongeurs, tous les
câbles passant dans un faux plafond doivent être placés dans des tubes plastiques flexibles.
Les boîtes de jonction peuvent être installées dans les faux plafonds. Elles doivent être IP 66
et être équipées de presse-étoupes, afin de garantir leur étanchéité et leur protection contre
les insectes et la poussière.
Câbles passant sous le sol:
Si le sol est creux ou en présence d'une cave, les câbles peuvent être installés sous le sol.
Les mêmes principes que pour l'installation dans un faux plafond s'appliquent.
207
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7.4 POSE DES TERMINAUX
Aux chapitres précédents, nous nous sommes penchés sur les aspects techniques des
terminaux. Certaines règles s’appliquent aussi à leur positionnement.
Prises de sol:
• Distance minimum par rapport à un coin: 50 cm
• Distance minimum par rapport à un cadre de porte: 20 cm
• Hauteur par rapport au sol: entre 20 et 30 cm. Toutes les prises doivent être placées à
la même hauteur!
• Évitez l'installation de prises sous une fenêtre.
• Pensez à l'utilité de la prise: une double prise est parfois nécessaire.
• Distance entre des prises adjacentes: 150 cm.
Interrupteurs:
• Tous les interrupteurs doivent être à la même hauteur. La hauteur standard est
comprise entre 90 et 120 cm. Voyez l'usage courant dans le pays.
• Les interrupteurs sont souvent placés à côté des portes. Cependant, dans certaines
situations (éclairage extérieur, salle de bain, etc) ils peuvent être placés ailleurs.
• L'interrupteur doit être placé du côté de la porte où se trouve la poignée.
• Distance minimum par rapport au cadre de porte: 20 cm.
208
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7.5 TAILLES ET ZONES DE DISTRIBUTION DES CIRCUITS TERMINAUX
La taille des différents circuits terminaux est définie en fonction du nombre de points
d'alimentation (les prises par exemple). Le nombre maximum de points par circuit doit être
compris entre 5 et 8. Le choix de la zone de distribution d'un circuit est également important:
certaines zones sont soumises à des exigences spéciales.
C’est d’abord le bon sens qui doit nous guider pour déterminer la dimension appropriée d'un
circuit. À titre indicatif, il faut considérer que 5 et 8 points d'alimentation sont un maximum et
que le nombre effectif de points (les prises par exemple) doit être établi selon les besoins
spécifiques.
Un local de bureau avec 'un grand nombre d'équipements (imprimante, écrans, ordinateurs,
etc.) peut être alimenté par 8 prises, plus un certain nombre de multiprises mobiles. Mais il
est important d’estimer de quelle manière les prises seront utilisées. À titre de rappel, la
charge effective moyenne sur les circuits terminaux est généralement inférieure à 10% du
calibre du circuit, et une charge continue ou durable ne doit jamais dépasser 60-70% de ce
calibre. Lorsque les prises sont constamment utilisées, elles ne doivent pas être considérées
de la même manière que celles qui ne le sont qu'occasionnellement. Un grand nombre
d'appareils sont constamment branchés, mais ne sont utilisés que quelques minutes ou
heures par jour (comme les photocopieuses).
Les circuits comprenant des prises utilisées de manière plus intensive, comme c'est le cas
dans les ateliers ou dans les cuisines, doivent être divisés en plusieurs circuits équipés de
moins de prises. La charge sur le circuit s'en trouve ainsi réduite et la continuité du service
dans la zone est accrue. Certains usages fixes spécifiques nécessitent également leur
propre circuit. Par exemple, pour le cas d’équipements puissants et d’usage régulier
(climatiseurs, pompes, fours, machines à laver) ou pour certains usages critiques (système
d'alarme ou service de communication critique).
La zone de distribution des circuits doit être définie de manière à minimiser les problèmes
d'indisponibilité en cas de panne. Par exemple, si un circuit d'éclairage est hors service, la
situation est plus facile à gérer si certains éclairages de la zone fonctionnent encore.
Idéalement, les circuits d'éclairage doivent être distribués de manière à ce que tout circuit
alimentant une zone donnée ne doive pas aussi alimenter les zones environnantes.
Dans certaines situations, même dans une même pièce, l'éclairage peut être assuré par plus
d'un circuit. Idem pour les prises. Une attention particulière doit être accordée à l'alimentation
des équipements critiques (chaîne du froid et équipement médical, par exemple). Le fait
d'avoir plus d'un circuit alimentant la zone permet de disposer sur place de ressources de
secours en cas de panne.
209
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7.5.3 NOMBRE DE POINTS D'UN CIRCUIT GÉNÉRAL
Outre les précautions applicables aux pièces d'eau, une salle de bain est divisée en zones
spécifiques en fonction de la distance par rapport à la baignoire ou à la douche. Des
exigences spécifiques ont été définies pour chacune de ces zones.
La ‘zone 0’ se situe à l'intérieur de la baignoire ou de la douche.
211
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La ‘zone 1’ est la zone située immédiatement au-dessus de la baignoire ou de la douche
jusqu'à une hauteur de 2,25m
La ‘zone 2’ est l'extension de la zone 1, sur 60 cm de chaque côté et sur 75 cm au-dessus
(jusqu'à une hauteur de 3,00 mètres). Même si elle n'est pas définie en tant que telle dans
toutes les règlementations officielles, toute la zone de 60 cm sur et autour de l'évier est
considérée comme relevant de la zone 2.
Figure 123: Division en zones et niveaux de sécurité dans une salle de bain
La ‘Zone 3’ correspond aux zones restantes de la salle de bain, jusqu'à une hauteur de 2,25
m ou 3,00 m pour la partie supérieure à la zone 1. Techniquement, le reste de la salle de
bain ne relève pas d'une zone spécifique, mais il est préférable de considérer que toute la
salle de bain est au moins en zone 3 (rendant un différentiel de 30mA obligatoire).
Cette recommandation concerne aussi bien les prises, que les interrupteurs et les luminaires.
Même les luminaires ne sont autorisés qu'en zone 3.
Le ou les interrupteurs généraux pour l'éclairage doivent être bipolaires et être installés hors
de la salle de bain. Tous les éclairages ou prises de service additionnels à l'intérieur de la
salle de bain (ex.: prise pour rasoir ou éclairage sur l'évier) doivent aussi être commandés
par l'interrupteur d'éclairage général de la salle de bain, placé à l’extérieur.
212
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S'il y a une prise de service autour de l'évier et que la distance par rapport à la zone 2 est
inférieure à 40 cm, elle doit être isolée de l'alimentation générale par un transformateur
d'isolement de max 100W. Cette prise ne peut recevoir que des équipements de classe II et
ne peut pas avoir de jonction de terre. Les autres prises de service destinées à alimenter les
appareils plus puissants (sèche-cheveux, etc.) doivent être placés à une distance de plus de
40 cm de la zone 2. Certaines règlementations officielles exigent que ces prises soient
équipées d'un différentiel de 5mA (ex.: règlementation américaine).
Si le plafond de la salle de bain fait moins de 2,25 m de haut, seuls des luminaires de classe
II ou III sont autorisés. Dans le cas des dispositifs d'éclairage de classe III alimentés par un
transformateur TBTS externe, le transformateur doit être de classe II et situé dans la zone 3
ou à l'extérieur de la salle de bain.
Tout faux plafond qui ne peut être ouvert est considéré comme étant hors du volume de la
salle de bain, même s'il est placé à moins de 2,25 ou 3 mètres du sol.
Le cas des chauffe-eau et machines à laver situés à l'intérieur des salles de bain.
Certains estiment qu'il est préférable de ne pas autoriser l'installation de ces équipements
dans les salles de bain. S’ils sont autorisés il est important de veiller à bien réaliser la
jonction de ces équipements à la protection équipotentielle. Un différentiel de 30mA est
obligatoire dans tous les cas. Les machines à laver et chauffe-eau modernes sont recouverts
d'un matériau isolant, ce qui accroît leur sécurité de manière significative. En présence de
signes de corrosion du corps du chauffe-eau, l'appareil ne doit plus être utilisé. Si des signes
mineurs de corrosion apparaissent sur une machine à laver ou un frigo, ils doivent être
enlevés et peint. Si par contre, la corrosion est importante ou que des pertes sont observées
lorsque l'isolation électrique est mesurée, mieux vaut les mettre hors service que de les
réparer et maintenir en fonctionnement des appareils dégradés.
213
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
IV. Circuits extérieurs
Tous les équipements installés à l'extérieur doivent répondre aux mêmes exigences que
ceux des pièces d'eau, ainsi qu'à d'autres obligations additionnelles.
Tous les équipements, y compris les boîtes de jonction et les terminaux, doivent être au
moins IP 65. Les presse-étoupe et toutes les entrées des équipements doivent faire l'objet
d'une attention particulière en tant qu'éléments assurant une protection contre les intrusions
et renforçant mécaniquement les entrées de câbles. Un presse-étoupe doit permettre au
câble de résister à une tension d'au moins 10 Newton. Une attention particulière doit être
accordée au couvercle des boîtes de jonction. Plus généralement, les jointures entre les
parties mécaniques des dispositifs électriques extérieurs (même dans les climats secs)
doivent être correctement ajustées pour éviter les dommages causés par le sable et la
poussière. Tous les circuits extérieurs, y compris les circuits d'éclairage, doivent être
protégés par un différentiel de type A d'une sensibilité de 30mA. Tous les circuits extérieurs,
y compris les prises, doivent être commandés par des interrupteurs bipolaires, et
l'interrupteur doit de préférence être installé à l'intérieur. Le calibre de la protection contre les
surcharges et les courts-circuits des prises commandées dépend de la valeur assignée de
l'interrupteur, qui est généralement de 10A. Si des circuits de prises externes de 16A sont
nécessaires, il faut vérifier que l'interrupteur a bien un courant assigné de 16A.
Vu la sensibilité du différentiel requis, ne connectez pas trop d'éclairages externes à un
même circuit. Si un grand nombre de points d'éclairage sont nécessaires, il est préférable
d'avoir plusieurs circuits séparés, pour que même en cas de déclenchement, vous ayez
encore suffisamment de lumière dans les zones où c’est nécessaire.
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MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
V. Déploiement rapide d’installations provisoires en interventions d'urgence
Toutes les installations provisoires doivent répondre aux mêmes exigences que les
installations extérieures. Elles sont destinées à être installées aussi bien à l'extérieur qu'à
l'intérieur mais doivent dans tous les cas être au moins IP66. Le type d'équipement à utiliser
est très similaire à celui employé pour les chantiers en extérieur ou les festivals de musique
organisés en plein air. Tous les câbles doivent être des câbles flexibles recouverts de
caoutchouc ou d'un matériau flexible, étanche et de résistance mécanique comparable.
L'installation doit être « plug and play ». En cas d'urgence, il n'y a pas de temps à perdre
pour monter et câbler des tableaux de distribution sur place. Tous les tableaux de distribution
et câbles doivent être complets et équipés de leurs fiches et de leurs prises.
PIC 177
Figure 124:
Tableaux pour déploiement rapide d’installations provisoires
Ces tableaux et câbles sont spécifiquement prévus pour cet usage. Des appareils d'éclairage
avec pied ou suspension font aussi partie du matériel d’installation. Comme pour les
tableaux, Ils peuvent être installés aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur.
Tant que la puissance demandée reste raisonnable et que la zone d'installation n'est pas trop
étendue, les petites installations provisoires sont faciles à monter. Si la puissance électrique
est plus importante ou la zone à couvrir plus vaste, une approche similaire à celle applicable
aux projets d’installations fixes est indispensable.
Un plan du site est nécessaire, avec indication de la position
des terminaux et puissances associées, des tableaux de
distribution principaux et locaux, et des câbles de distribution.
Au plus une installations est importantes, au plus les
identifications deviennent indispensables : les tableaux
doivent être numérotés et les câbles identifiés à l’aide de
‘drapeaux’ à chaque extrémité. Ces ‘drapeaux’ reprennent
l’identification du tableau source et le numéro du circuit. Une
installation provisoire peut rapidement devenir difficile à gérer
et à utiliser si les câbles n'ont pas été correctement marqués.
Tenir compte des distances est aussi important pour les
installations provisoires que pour les installations fixes. En
particulier, il faut éviter l’utilisation d’enchainements de
Figure 125: Rallonge de rallonges et de multiprises pour composer des circuits
32A sur tambour. terminaux sur de trop longues distances. Il ne doit pas y avoir
trop de jonctions sur un même circuit et un système complexe
215
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
de rallonges multiples peut aussi compliquer la recherche du lieu de déconnexion
accidentelle d'un circuit.
Dans la pratique, il est conseillé d'avoir un tableau de distribution final tous les 20 mètres.
Les tableaux finaux doivent être de petits tableaux avec quelques circuits (4 suffisent
généralement) avec les prises inclues. Plusieurs configurations sont possibles. L’exemple le
plus simple est celui de tableaux équipés d’une prise châssis mâle 32A et d’une prise
châssis femelle 32A de manière à pouvoir chainer plusieurs tableaux sur une seule ligne
d’alimentation 32A. Ils peuvent être alimentés par des tableaux triphasés de 32A ou par des
tableaux triphasés de 32A connectés à 3 répartiteurs monophasés de 32A. Ou encore par
des tableaux de disjonction plus puissants de 50A ou 63A capables d'alimenter plusieurs
lignes en 1 x ou 3 x 32A. Les valeurs assignées et le nombre de tableaux dépendent
naturellement de la taille et des besoins en électricité de l'installation provisoire.
DISTRIB
DISTRIB DISTRIB
FINALE
FINALE FINALE
Distribution
principale
DISTRIB DISTRIB DISTRIB
FINALE FINALE FINALE
DISTRIB DISTRIB
DISTRIB
FINALE FINALE
FINALE
Distribution
principale
217
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VI. Stockage de matières inflammables
Il s’agit des exigences pour les installations électriques dans les lieux de
stockage de combustibles, mais aussi d'autres produits chimiques tels que les
huiles, les solvants pour peinture et certains produits à base de chlore.
Les lieux de stockage doivent naturellement répondre à d'autres exigences spécifiques,
notamment en matière de ventilation, ségrégation, distance minimum à partir des sources de
chaleur, limitation de volume et contrôle du degré d'humidité (ex.: chlore).
L'équipement pour les installations électriques de lieux de stockage de substances
inflammables volatiles doit normalement être de type ‘ATEX’. Cependant, cet équipement est
en réalité destiné aux locaux mal aérés renfermant potentiellement des gaz explosifs. Ce
type d’équipement est très coûteux, et d’autres mesures suffisent généralement à éliminer
les risques d’accident.
• Protection équipotentielle dans les locaux de stockage des substances inflammables:
Une attention particulière doit être accordée à la jonction des masses conductrices à
la protection équipotentielle.
Les masses des étagères conductrices (étagères en métal) doivent également être
connectées à la protection équipotentielle.
Il est fortement recommandé de connecter correctement les réservoirs de stockage
des combustibles fabriqués en matériaux conducteurs à la protection équipotentielle.
Les piquets de terre installés localement améliorent l'équipotentialité du site.
• Autres dispositifs électriques dans les locaux de stockage des substances inflammables:
Les boîtes de jonction de tous circuits locaux ou autres sont interdites.
Aucune prise de service n'est admise. Si une alimentation électrique est nécessaire,
par exemple pour exécuter certains travaux, elle doit être fournie par une rallonge
branchée dans une prise éloignée.
Si des outils électriques doivent être utilisés dans le local, il est recommandé de
privilégier les équipements scellés de classe III (ex.: perceuse sur batterie, etc.).
Si une alimentation électrique permanente est requise dans le local (ex.: petit bureau,
réception), une pièce ou un abri séparé(e) doit être prévu(e) à proximité ou dans le
local de stockage et avoir sa propre ventilation.
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8. OUTILS ET EXEMPLES
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8.1 OUTIL: ESTIMATION BUDGETAIRE PRELIMINAIRE
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1a EXEMPLE: ESTIMATION BUDGETAIRE POUR PLUSIEURS BATIMENTS
DONNEES Estimation Supply et RH Ration coûts locaux % coût import 100%
%
Surface type RH Index
rehab Budget
Site Indice global
type 1, Supplies Total
m2 0-100 Jour national expat Cout $/m²
2, 3 (100% rehab)
hommes
20 $/J 500 $/J $ $ 90 $/m²
Bureaux 600 2 60 $25.200 90,0 72,0 18,0 $10.440 $35.640 59 $/m² $ 59.400
Résidence 200 2 30 $4.200 15,0 12,0 3,0 $1.740 $5.940 30 $/m² $ 19.800
Résidence 250 2 40 $7.000 25,0 20,0 5,0 $2.900 $9.900 40 $/m² $ 24.750
Résidence 250 2 80 $14.000 50,0 40,0 10,0 $5.800 $19.800 79 $/m² $ 24.750
Résidence 300 2 25 $5.250 18,8 15,0 3,8 $2.175 $7.425 25 $/m² $ 29.700
Résidence 150 2 25 $2.625 9,4 7,5 1,9 $1.088 $3.713 25 $/m² $ 14.850
Clinique 400 2 60 $16.800 60,0 48,0 12,0 $6.960 $23.760 59 $/m² $ 39.600
Labo 50 3 100 $5.250 18,8 15,0 3,8 $2.175 $7.425 149 $/m² $ 7.425
Entrepôt 600 1 60 $12.600 45,0 36,0 9,0 $5.220 $17.820 30 $/m² $ 29.700
Atelier 300 2 50 $10.500 37,5 30,0 7,5 $4.350 $14.850 50 $/m² $ 29.700
3100 Ratio
m² global 52% $103.425 369,4 295,5 73,9 $42.848 $146.273 47 $/m² $ 279.675
224
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1b EXEMPLE: ESTIMATION BUDGETAIRE REHABILITATION D’UN BATIMENT
DATAS Supply and RH Gross assessment rate local cost % brut import 100%
%
Surface type RH Index
rehab Total
Site Indice global
type 1, Supplies Budget
m2 0-100 Man national expat Total RH $/m²
2, 3 100% =
Days
20 $/J 500 $/J $ $ $
Corridor 10 0,5 50 $88 0,3 0,3 0,1 $36 $124 12 $/m² $ 248
Terrasse 30 1 50 $525 1,9 1,5 0,4 $218 $743 25 $/m² $ 1.485
Salle à manger 20 2 60 $840 3,0 2,4 0,6 $348 $1.188 59 $/m² $ 1.980
Cuisine 15 2,5 100 $1.313 4,7 3,8 0,9 $544 $1.856 124 $/m² $ 1.856
Chambre 16 2 50 $560 2,0 1,6 0,4 $232 $792 50 $/m² $ 1.584
Chambre 20 2 50 $700 2,5 2,0 0,5 $290 $990 50 $/m² $ 1.980
Chambre 13 2 50 $455 1,6 1,3 0,3 $189 $644 50 $/m² $ 1.287
Salle à manger 20 1,5 100 $1.050 3,8 3,0 0,8 $435 $1.485 74 $/m² $ 1.485
Salon 35 2 60 $1.470 5,3 4,2 1,1 $609 $2.079 59 $/m² $ 3.465
Abri 60 0,5 100 $1.050 3,8 3,0 0,8 $435 $1.485 25 $/m² $ 1.485
Total intérieur 239 m² 100 % = 71 $/m² $8.050 28,8 23,0 5,8 $3.335 $11.385 48 $/m² $16.855
Outdoor 600 0,1 100 $2.100 7,5 6,0 1,5 $870 $2.970 5 $/m² $ 2.970
TOTAL $10.150 36,3 29,0 7,3 $4.205 $14.355 72% $19.825
225
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
226
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
8.2 EXEMPLE: PLAN DE MASSE D’UN SITE
A B C D E F G H I J K L M N O P Q
0 5 10 15 20 30 meters
1 MAIN ENTRANCE
RADIO ROOM
GUARD ROOM
2 TRIAGE
New Building
MOSQUE
3
MORGUE
MASS
CASUALTY
PHYSIOTHERAPY
TEMPORARY
STORAGE
SHELTER
4 X-RAY
PANEL 3a
No line
No line
100A
100A
100A
100A
No line
6² To X Ray generator
250A
PHYSIOTHERAPY
LABORATORY
M H11
PANEL 3
6
16² To LAB 16² To IPD 1
OT 1 100A 100A
OT 2 16² To Latrines 1 16² To IPD 2
100A 100A
SCRUB
Panel M. II 16² Latrines 2
100A
16² To ?
100A
IPD 1
2 Panel M. I
ICU OT PREP
5
STORE STORE CLEAN
250A
PANEL 3 5 G 35² From Gen Room
5 G 25² to Panel 3a
M H4b M H4a M H3 1
RECOVERY
PREP
DIRTY
7
ICU
Latrines 2
2
2
TOILET
CHANGING
CHANGING
FEMALE
MALE
2
IPD 2
LATRINE 5 G 16²
8 M H9
STERILIZATION DRESSING
Latrines 1
PANEL 4
M H7b
16² To IPD Fem 1 16² To Old Sterilisation
100A 100A
16² To Old Dressing
16² To OT
100A 100A
16² To IPD Fem 2 16² To Storet
100A 100A
9
16² To IPD Fem 3
100A
250A
5 G 35² From Gen Room
M H2 M H6 M H7
M H8 M H10
PANEL 4
IPD
FEMALE 1
POSSIBLE
EXTENTION
IPD 3
ICU 4
Admin
FIELCO
10 MALE
CHANGING
M H0 2
FEMALE
CHANGING
M H0
PANEL 2 2
Med. Med. WATER PUMP
ADMIN FIN
Office Office
11
MAIN PANEL ( in generator room)
3 2 1 IPD
PANEL 2
FEMALE 2
4² To Pump 6² To Old Building
100A 100A
16² To ICU 16² To West
6
Log Office LAUNDRY 100A 100A
Basement
4 5 6
250A
STORE office
3 4 x 95² To panel M.II
5 4 x 95² To panel M.I
5 G 35² To female IPD (DEAD END)
12
4 5 x 35² To panel 4
Generators room
1 5 G 35² To panel 3
2 5 G 35² To panel 2
KITCHEN KITCHEN G3- 65 5 G 35²
To Laudry and offices 5 G 25² to previous guest house (DEAD END)
MEETING
G1-165
PANEL 1
ELECTRICAL DISTRIBUTION
13 Distribution lines
Doc Type : general principle proposal
Harold.prager@brussels.msf.org
TEMPORARY
TEMPORARY
STORAGE
CARPENTRY STORAGE
14
WORKSHOP
WATSAN
STOCK
15
16
WASTE ZONE
TRANSFORMER
17 227
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
228
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
8.3 EXEMPLE: PLAN GENERAL D’UN BATIMENT
E D C B A
ZC1
XC3
E9 ZD1 ZB1
XA2
E10 C1 C2
XE3
E11 XC2 A1 A2
D8 D9 D10 XD2 D11 D12 B1 B2 B3 B4 B5
E8 E7 XB1
E0
XC1
A3
XB3
E4 D7 D6 D5 D4 D3 D2 D1 B11 B10 B9 B8 B7 B6
XE2 E2 E1 XA4
A7
XA3
ZD2 ZB2 A4
E3 A6 A5
C8 C3
XC4
M H4b M H4a M H3
C7
C4
C6
COUNTRY : AFGHANISTAN
PROJECT : KUNDUZ
C5
ELECTRICAL DISTRIBUTION
Distribution lines Boards Groundings
Doc Type : general principle proposal
POSSIBLE
EXTENTION Author : Harold PRAGER - Tech ref - Brussels
Harold.prager@brussels.msf.org
229
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
230
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
8.4 EXEMPLE/ OUTIL: DOCUMENT D’EVALUATION D’UNE INSTALLATION
This safety checklist is a tool that helps to provide safe electrical systems to MSF OCA facilities.
Every facility should be checked once a year. Everything connected to one main electrical
distribution box is regarded as one facility.
This checklist is designed as a form with questions. It guides the one who is executing the checklist
towards the right checks to carry out and it can be used as an historical log for the specific facility.
The checklist therefore should be stored in the appropriate binder from the LogAdmin kit.
On the OOPS KEY you can find several ‘How To’ that will help you to perform the checks mentioned
in this checklist.
1. Header information.
Project name:
Name of facility and location:
Date:
Name of person executing the
checklist:
231
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Check 0: Do you have the appropriate tools to execute the checks?
A: Do you have insulated screwdrivers and cutting pliers, voltage tester and multi-
Yes No
meter (RMS) and non-conductive gloves?
B: Are you wearing shoes with rubber soles? Yes No
C: Do you have appropriate warning material (see below for an example)? Yes No
If any of the answers on A, B or C is “No”, report to your supervisor and await the arrival of
above equipment/ tools before continuing the checklist.
√ 1.1 Check with the end-users working in the facility if they experience specific problems? List
their answers below.
If problems are reported by the end-users that cannot be fixed on the spot, decide with your
supervisor on a planning for improvement. The last part of this checklist [Plan for change] can be
used for a planning.
232
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
√ 1.2 Check if any of the electrical appliances give a shock. Switch on the appliance, hold a voltage
tester to the metal casing –if present- of the machine - if the voltage tester is positive, you have an
appliance that gives a shock. Please record you results below.
If you encounter any appliance with a problem: please use “How to check earthing” to further
investigate the problem. If the problem cannot be fixed on the spot, decide with your supervisor on
a planning for improvement. The last part of this checklist [Plan for change] can be used for a
planning.
If you have answered “No” for any of the above the situations should be improved, please use the
last part of this checklist to make a planning with your supervisor to improve the situation.
Please locate the main board and the distribution boxes (if there are any) and answer the following
questions.
√ 2.1 Check if the main switch –on the main board- is accessible (is it known by the users where it
is located and can it be switched off immediately in an emergency)?
A: Is the main switch accessible? Yes No
B: Are end-users able to locate the main switch? Yes No
C: Do end-users know how to switch off the main switch? Yes No
If the main switch is not accessible, change the layout. If this is not possible on the spot, discuss
with your supervisor, and plan for improvement.
If the users do not know the location of the main switch, decide with your supervisor on best
approach: improved signing, training, etc.
√ 2.2 Check if there is an up to date overview present in the main box and the distribution boxes
indicating what fuse is used for what? (Switch appliances –if possible- and lights off and on and see
whether the overview is still up to date.) Please record your findings below.
233
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Number of distribution boxes with up to date
overview:
If there are no overviews present, please make them. Please plan with your supervisor when
these will be completed.
√ 2.3 A Read the amperage (A) indicated on the fuses /breakers (exclude the ground fault
protection switches), and record below in ascending order, starting with the lowest amperage.
√ 2.3 B Determine the wire size for each distribution box (with a wire size comparison board), of
the wire “leaving” the fuse/ is protected by the fuse. Indicate in the table below. If you encounter
different wire sizes leaving one size (A) fuse, indicate the different wire sizes.
Use Annex 1 - fuse/breaker and wire size comparison matrix- to judge whether the fuses/breakers
match the wire sizes. Only when the wires are too thin for the fuse used, it is a problem.
√ 2.4 Please locate the ground fault protection breaker (differential switch or earth fault switch
also referred to as RCD, RCCB or GFCI) and perform the following checks:
234
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Please press the “test button” of every ground fault protection breaker
√ A: Check if all the ground fault protection breakers switch off. If not replace the ground fault
protection breaker before continuing with B
√ B: Check if there is no more power in the system: none of the appliances or lights works.
A: Are ground fault protection breakers installed for all circuits2? Yes No
If you answered ”No” for question A, plan for installation using the last part of this check list and
continue with check 2.5. If you have answered “Yes” continue with B and C.
B: Do all ground fault protection breakers switch off when the “test” button is
Yes No
pressed?
C: Is there no more power on the system after all ground fault protection
Yes No
breakers are switched off?
If one of the answers on B or C is “No”, and you have taken the abovementioned warning into
account, please plan for improvements.
√ 2.5 Check if the distribution box/ boxes are properly protected and placed in a safe place. Please
answer the questions below:
A: Are the distribution boxes all in a dry place/under a roof? Yes No
B: Are the distribution boxes all in a box/cupboard that can be closed? Yes No
C: If the abovementioned is a metal box, is the box connected to an earth wire? Yes No
D: Are all distribution boxes at a safe distance (>6m) from flammable or explosive
Yes No
materials?
If you have answered “No” for any of the questions above, the distribution box should be
changed and or moved. Please use the last part of this checklist to make a planning with your
supervisor.
2
The only exception allowed is a fixed appliance or wall socket that is grounded with a visible separate earth wire.
235
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
√ 2.6 Check if the cables or wiring between buildings, distribution box and generator(s) are
properly protected and have the correct wire size. Please answer the questions below:
A: Are all cables in-between buildings and generator(s) well protected and
Yes No
insulated?
B: Do all cables in-between buildings and generator(s) have an appropriate wire
Yes No
size 3?
If you have answered “No” for any of the above, the situation should be improved. Please use the
last part of this checklist to make a planning with your supervisor to improve the situation.
Please have a look at “How to check earthing” if you need more explanation.
3.1 Please perform the checks below for the following locations: workshops, kitchens, bathrooms,
operation theatres, sterilisation rooms and any other wet or humid places. Record your findings in
the table below.
√ Check 1: Is there an earth plug –with earth wire- between the plug and the appliance- on every
non-portable appliance?
√ Check 2: Are all portable appliances double insulated? Check for the following sign.
√ Check 4: Is an earth wire connected to the earth pin in the socket? (Open all the sockets)
√ Check 5: Is the earth wire connected to an earth pin in the ground? (Follow the earth line where
possible)
Operating Y Y Y Y Y Y Y
Theatres N N N N N N N
3
See table in Annex 1
4
If more locations of the same kind are present [e.g. bathroom] please add an entry for each location in the table and
check the locations separately.
236
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Sterilisation Y Y Y Y Y Y Y
room N N N N N N N If you
answered
Y Y Y Y Y Y Y
“No” for
N N N N N N N any of the
checks,
Y Y Y Y Y Y Y
the
N N N N N N N earthing
in the
locations should be installed or improved. We have had deadly accidents in the past for locations
that were not properly earthed. Please use the last part of this checklist to make a planning with
your supervisor to improve the situation.
3.2 Please locate the earth pin(s) in the ground by following the earth line(s) and answer the
questions below.
A: Is the connection of the earth conductor to the clamp on the earth pin visible? Yes No
B: Is the connection of the earth conductor to the clamp on the earth pin free of
Yes No
corrosion?
Copy this table if needed to allow all earth pins to be documented
If you have answered “No” for any of the above, the earth connection should be installed or
improved. Please use the last part of this checklist to make a planning with your supervisor.
√ 4.1 Walk through every room of the facility, and check light switches, sockets, connections to the
wiring and visible wires from appliances. Open around 10 switches, sockets, and connections (in
total) to have a closer look, and answer the questions below.
237
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Please record your findings:
If you have answered “No” for any of the above the situation should be improved. Please use the
last part of this checklist to make a planning with your supervisor to improve the situation. NOTE:
The plan should include a check and where needed improvement of ALL connections, sockets,
switches and wires in every room of the facility!
√ 5.1 Check all different make/brand of extension cables and multi sockets by opening them
A: Can you confirm that you did not find any signs of overheating? Yes No
B: Are all wires inside the cable of the right size for the maximum used wattage
Yes No
mentioned on the cable?5
C: Are all wires in the sockets well connected? Yes No
D: Do all models with an earth connection indeed have an earth wire that is both
Yes No
connected to the plug and socket(s)?
E: Can you confirm that you did not find any damage to the insulation of the
Yes No
cables?
F: Can you confirm that you found no other reason to doubt the quality of the
Yes No
cables and multi sockets?
G: Are the plugs in the extension cable of the same type as those of the appliances
Yes No
connected to them (no adaptors or “workarounds”)?
H: Do plugs always make good contact immediately when plugged in the
Yes No
extension cable?
If you have answered “No” for any of the above, please use the last part of this checklist to make
a planning with your supervisor to improve the situation.
5
See table in Annex 1
238
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
√ Locate your UPS battery system(s) and answer the following:
A: Are all ‘open’ (non-GEL or AGM or VLRA type) type batteries placed in well
Yes No
ventilated rooms?
If you have answered “No” on the question above, please use the last part of this checklist to
make a planning with your supervisor to improve the situation.
√ 7.1 Locate the shower (if there is one in the premises) and check if the electrical set up is safe:
If you have answered “No” for question A, immediately inform your supervisor and remove the
equipment from the room or disconnect the equipment from the electricity until the situation is
improved.
If you have answered “No” for question B, please use the last part of this checklist to make a
planning with your supervisor to improve the situation.
239
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Plan for change.
This part of the check list is to be completed together with your supervisor.
Please plan improvements for all problems encountered executing this check list.
Signature: _________________________________________
For the supervisor: make sure to update the deadlines in your standard Outlook 2007 agenda
240
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
241
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
OUTIL: LISTE DES CONSOMMATEURS ELECTRIQUES. DOC
Feuille Excel. (En anglais) Est la partie ‘utilisateur’ de la feuille d’étude de charges. Aide à calculer les
calibers de la distribution. Inventorie tous les équipements fixes et mobiles, et le nombre de prise
par local. Dans cet exemple une valeur de puissance a déjà été attribuée à chaque utilization ( pour
calculer la charge) et aux prises ( pour calculer le calibre de la distribution.
La feuille contient une liste d’exemples associés aux valeurs de puissance les plus communes pour
ces équipements. Ils peuvent facilement être copies et collés dans la feuille de calcul.
La liste peut être établie à partir d’une liste préétablie ou peut être créée manuellement. Certaines
valeurs sont automatiquement associées avec les équipements de la liste préétablie, mais toutes
sont modifiables. La liste sera plus Claire si elle est organisée local par local. A cette étape, toutes
les valeurs nécessaire au calcul de charge ne sont pas encore introduites. Elles doivent être
introduites à l’étape suivante.
242
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Gross unit
Energy consumer Location / remarks Nbr. Power
(W)
M AI N TABLEAU Local Générateur ( Bâtim ent 12)
Lampes Bâtiment 12 (generator room) 6 7W
TABLEAU A1 Bâtim ent 14 (Bâtim ent en
construction)
futur stock
Prise 4 400 W
Lampes (int et ext) 15 7W
TABLEAU A2 Bâtim ent 15 (Local Chauffeur)
Prise Bâtiment 15 1 400 W
Lampes (int et ext) Bâtiment 15 15 7W
Chauffe-eau Bâtiment 15 0 1.500 W
AIRCO Bâtiment 15 2 2.600 W
TABLEAU A3 Bâtim ent 16 (Gardien)
Lampes (intérieur) Bâtiment 16 (Gardien) 2 7W
Lampes (ext) securité Bâtiment 16 (Gardien) 30 7W
Lampes (ext) securité Bâtiment 16 (Gardien) 1 2.000 W
Prise Bâtiment 16 (Gardien) 1 400 W
To Bâtim ent 7 Bâtim ent 7 Rez-de-Chaussée
Prise Bâtiment 7 Rez-de-Chaussée 1 200 W
Ordinateur Bâtiment 7 Rez-de-Chaussée 1 65 W
Lampes (intérieur) Bâtiment 7 Rez-de-Chaussée 22 7W
Chauffe-eau Bâtiment 7 Rez-de-Chaussée 1 1.500 W
AIRCO Bâtiment 7 Rez-de-Chaussée 1 940 W
AIRCO Bâtiment 7 Rez-de-Chaussée 1 1.410 W
Frigo Bâtiment 7 Rez-de-Chaussée 0
Lampes (ext) Bâtiment 7 Commun 8 40 W
TABLEAU B2 Bâtim ent 7 Etage 1
Prise Bâtiment 7 Etage 1 1 200 W
Ordinateur Bâtiment 7 Etage 1 1 65 W
Lampes (intérieur) Bâtiment 7 Etage 1 16 7W
Chauffe-eau Bâtiment 7 Etage 1 1 1.500 W
AIRCO Bâtiment 7 Etage 1 2 1.410 W
Frigo Bâtiment 7 Etage 1 1 400 W
TABLEAU C1 Bâtim ent 8 Rez-de-Chaussée
Prise Bâtiment 8 Rez-de-Chaussée 2 200 W
Ordinateur Bâtiment 8 Rez-de-Chaussée 1 65 W
Lampes (intérieur) Bâtiment 8 Rez-de-Chaussée 26 7W
Chauffe-eau Bâtiment 8 Rez-de-Chaussée 1 1.500 W
AIRCO Bâtiment 8 Rez-de-Chaussée 1 1.250 W
Lampes (ext) Bâtiment 8 Commun 8 40 W
Frigo Bâtiment 8 Rez-de-Chaussée 0
TABLEAU D1 Bâtim ent 8 Etage 1
Prise Bâtiment 8 Etage 1 2 200 W
Ordinateur Bâtiment 8 Etage 1 1 65 W
Lampes (intérieur) Bâtiment 8 Etage 1 22 7W
Chauffe-eau Bâtiment 8 Etage 1 0
AIRCO Bâtiment 8 Etage 1 1 1.250 W
Frigo Bâtiment 8 Etage 1 1 400 W
243
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
244
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
8.5 EXEMPLE: SCHEMA DE POSITION
Feuille Excel : “Outil de dessin pour schémas d’installation.xls”
Cette feuille contient tous les symboles usuels, des feuilles pré formatées et des exemples de plans
et schémas.
Dans l’exemple ci-dessous on peut remarquer des cercles rouges de 10m de rayon centrés sur les
tableaux de distribution qui montrent bien que l’entièreté de la surface est couverte par des
tableaux correctement positionnés. Les traits pointillés bleus indiquent les aires de distribution.
Comme c’est l’exemple d’une ’installation très simple, le plan combine les schémas de position des
terminaux avec celui de la distribution principale.
B
A
245
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
246
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
8.6 OUTIL: FEUILLE DE CALCUL DE CHARGE
Feuille Excel identique à celle utilisée pour établir la liste des consommateurs. (En Anglais) Cette
liste est complétée par le technicien responsable de l’étude de charge. Cette étude est nécessaire
pour dimensionner les générateurs en fonction des variations de charge au long de la journée, ou
des saisons. Deux outils différents peuvent être utilisés :
1. Estimer le profil de charge pour les périodes de plus haute et de plus basse consommation.
Dans les régions avec d’importantes variations saisonnières, il faut évaluer les charges
minimum et maximums pour les périodes : jours & nuits / été, hivers, et mi- saison. Dans
d’autres régions il sera seulement nécessaire d’estimer les variations entre jour et nuit, WE
et jours de travail. L’objectif est de visualiser un profil de charge le plus réaliste possible, et
de prévoir sa marge d’évolution. ( feuille en anglais)
P (W) total
Gross unit
Energy consumer Location / remarks Nbr. ( installed Lower Higher
Power (W)
power) % period % Period
M A IN P A NEL Gen erat o r ro o m ( b u ild in g 1 2 ) 42 W
Bulbs Building 12 (generator room 6 7W 42 W 0% 0W 10% 4W
P A NEL A 1 Bu ild in g 1 4 (b u ild in g in co n st ru ct io n ) 105 W
Will be use for stock 0W 0% 0W 10% 0W
Socket 4 400 W 0W 0% 0W 10% 0W
Bulbs (in and out) 15 7W 105 W 10% 11 W 60% 63 W
P A NEL A 2 Bu ild in g 1 5 (d river's ro o m) 5 .3 0 5 W
Socket Building 15 1 400 W 0 W 10% 0 W 10% 0 W
Bulbs (in and out) Building 15 15 7W 105 W 10% 11 W 60% 63 W
Water heater Building 15 0 1.500 W 0 W 10% 0 W 40% 0 W
AC Building 15 2 2.600 W 5.200 W 30% 1.560 W 40% 2.080 W
P A NEL A 3 Bu ild in g 1 6 (g u ard h o u se) 2 .2 2 4 W
Bulbs (indoor lighting) Building 16 (guard house) 2 7W 14 W 100% 14 W 60% 8 W
Bulbs (out) security Building 16 (guard house) 30 7W 210 W 0% 0 W 100% 210 W
Bulbs (out) security Building 16 (guard house) 1 2.000 W 2.000 W 0% 0 W 100% 2.000 W
Socket Building 16 (guard house) 1 400 W 0 W 10% 0 W 10% 0 W
To b u ild in g 7 Bu ild in g 7 g ro u n d flo o r 4 .3 8 9 W
Socket Building 7 groundfloor 1 200 W 0 W 0% 0 W 10% 0 W
Computer Building 7 groundfloor 1 65 W 65 W 5% 3 W 40% 26 W
Bulbs (indoor lighting) Building 7 groundfloor 22 7W 154 W 10% 15 W 60% 92 W
Water heater Building 7 groundfloor 1 1.500 W 1.500 W 30% 450 W 40% 600 W
AC Building 7 groundfloor 1 940 W 940 W 5% 47 W 40% 376 W
AC Building 7 groundfloor 1 1.410 W 1.410 W 5% 71 W 40% 564 W
Fridge Building 7 groundfloor 0 0 W 40% 0 W 40% 0 W
Bulbs (out) Building 7 common 8 40 W 320 W 5% 16 W 100% 320 W
P A NEL B2 Bu ild in g 7 flo o r 1 4 .8 9 7 W
Socket Building 7 floor 1 1 200 W 0 W 10% 0 W 10% 0 W
Computer Building 7 groundfloor 1 65 W 65 W 5% 3 W 40% 26 W
Bulbs (indoor lighting) Building 7 floor 1 16 7W 112 W 5% 6 W 60% 67 W
Water heater Building 7 floor 1 1 1.500 W 1.500 W 30% 450 W 40% 600 W
AC Building 7 floor 1 2 1.410 W 2.820 W 5% 141 W 40% 1.128 W
Fridge Building 7 floor 1 1 400 W 400 W 40% 160 W 40% 160 W
P A NEL C1 Bu ild in g 8 g ro u n d flo o r 3 .3 1 7 W
Socket Building 8 groundfloor 2 200 W 0 W 10% 0 W 10% 0 W
Computer Building 7 groundfloor 1 65 W 65 W 5% 3 W 40% 26 W
Bulbs (indoor lighting) Building 8 groundfloor 26 7W 182 W 5% 9 W 60% 109 W
Water heater Building 8 groundfloor 1 1.500 W 1.500 W 15% 225 W 40% 600 W
AC Building 8 groundfloor 1 1.250 W 1.250 W 5% 63 W 40% 500 W
Bulbs (out) Building 8 common 8 40 W 320 W 10% 32 W 100% 320 W
Fridge Building 8 groundfloor 0 0 W 40% 0 W 40% 0 W
2 0 .2 7 9 W 3 .2 8 9 W 9 .9 4 3 W
247
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Add
Running power Running power Running power
HOT Season COLD Season MID Season
SDP Energy consumer Location Nbr. P (VA) total Im DAY NIGHT DAY NIGHT DAY NIGHT
399 Lights Mosque 30 720 VA 0% 0 VA 30% 216 VA 0% 0 VA 30% 216 VA 0% 0 VA 30% 216 VA
400 AC Mosque 2 4.500 VA 50% 2.250 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA
401 Submersible pump Mosque 1 2.500 VA 20% 500 VA 10% 250 VA 20% 500 VA 0% 0 VA 20% 500 VA 0% 0 VA
402 Fan Mosque 16 2.200 VA 100% 2.200 VA 0% 0 VA 30% 660 VA 0% 0 VA 30% 660 VA 0% 0 VA
403 AC Nursing school 3 5.625 VA 50% 2.813 VA 20% 1.125 VA 50% 2.813 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA
404 Lights Nursing school 31 744 VA 30% 223 VA 0% 0 VA 30% 223 VA 0% 0 VA 30% 223 VA 0% 0 VA
405 Air cooler Nursing school 1 688 VA 100% 688 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA
406 Fan Nursing school 18 2.475 VA 100% 2.475 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA
407 Boiler Nursing school 2 3.000 VA 50% 1.500 VA 50% 1.500 VA 50% 1.500 VA 50% 1.500 VA 50% 1.500 VA 50% 1.500 VA
408 Water dispenser Nursing school 1 688 VA 70% 481 VA 50% 344 VA 50% 344 VA 50% 344 VA 50% 344 VA 50% 344 VA
409 Water pump Nursing school 1 625 VA 20% 125 VA 10% 63 VA 20% 125 VA 10% 63 VA 20% 125 VA 10% 63 VA
410 Computer Nursing school 3 900 VA 100% 900 VA 0% 0 VA 100% 900 VA 0% 0 VA 100% 900 VA 0% 0 VA
411 Laptop Nursing school 2 130 VA 100% 130 VA 0% 0 VA 100% 130 VA 0% 0 VA 100% 130 VA 0% 0 VA
412 Frige Nursing school 1 150 VA 50% 75 VA 50% 75 VA 50% 75 VA 50% 75 VA 50% 75 VA 50% 75 VA
413 Copy machine Nursing school 1 620 VA 15% 93 VA 0% 0 VA 15% 93 VA 0% 0 VA 15% 93 VA 0% 0 VA
414 Printer Nursing school 2 1.500 VA 15% 225 VA 0% 0 VA 15% 225 VA 0% 0 VA 15% 225 VA 0% 0 VA
415 Security lights Nursing school 10 1.000 VA 0% 0 VA 100% 1.000 VA 0% 0 VA ### 1.000 VA 0% 0 VA ### 1.000 VA
416 Incinerator Waist zone 1 1.500 VA 30% 450 VA 0% 0 VA 30% 450 VA 0% 0 VA 30% 450 VA 0% 0 VA
417 Boiler Waist zone 1 1.500 VA 50% 750 VA 50% 750 VA 50% 750 VA 50% 750 VA 50% 750 VA 50% 750 VA
418 Lights Waist zone 4 96 VA 10% 10 VA 30% 29 VA 10% 10 VA 30% 29 VA 10% 10 VA 30% 29 VA
419 Water cooker Waist zone 1 1.500 VA 30% 450 VA 0% 0 VA 30% 450 VA 0% 0 VA 30% 450 VA 0% 0 VA
420 Lights Main gate/Guard hut 38 1.368 VA 0% 0 VA 50% 684 VA 0% 0 VA 50% 684 VA 0% 0 VA 50% 684 VA
421 Air cooler Main gate/Guard hut 1 375 VA 100% 375 VA 50% 188 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA
422 Projector Main gate/Guard hut 2 1.000 VA 0% 0 VA 100% 1.000 VA 0% 0 VA ### 1.000 VA 0% 0 VA ### 1.000 VA
423 Water cooker Main gate/Guard hut 1 1.500 VA 30% 450 VA 15% 225 VA 30% 450 VA 15% 225 VA 30% 450 VA 15% 225 VA
424 Fan Main gate/Guard hut 1 1.138 VA 100% 1.138 VA 50% 569 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 0% 0 VA
425 Heater Main gate/Guard hut 5 344 VA 0% 0 VA 0% 0 VA 70% 241 VA 50% 172 VA 0% 0 VA 0% 0 VA
FUTURE INSTALL
( fill t he row 12, a nd clik t o " a dd" ) 686 kVA 326 kVA 220 kVA 213 kVA 166 kVA 179 kVA 150 kVA
6,0 % DAY NIGHT DAY NIGHT DAY NIGHT
8,0 % % of loos 6,0 % 6,0 %
% of loos 6,0 % 6,0 %
% of loos 6,0 %
% of loo 6,0 %
784,88 % of loos 8,0 % 8,0 %
% of loos 8,0 % 8,0 %
% of loos 8,0 %
% of loo 8,0 %
248
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
2. Avec cette deuxième méthode, on ne cherche plus seulement les maxima et minima, mais une estimation des variations de charge sur 24h:
24 hour simulation 06 -> 18 (day), 19 -> 05 5 (night) FILL IN the %The yellow cells can be changed directly, coloured ones are linked to specific figures
% for these specific figures. They will be automatically updated into the genera ltime tab BACK
Bulbs (indoor) 5% 5% 5% 5% 5% 5% 5% 5% 5% 5% 5% 30% 60% 60% 60% 60% 60% 60% 30% 20% 10% 5% 5% 5%
Security lights 100% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
Computer 5% 5% 5% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 30% 40% 40% 40% 40% 40% 40% 30% 15% 5% 5%
Water heater 40% 70% 40% 30% 20% 20% 30% 30% 20% 20% 20% 30% 40% 70% 60% 40% 30% 20% 10% 10% 10% 10% 10% 10%
AC 20% 20% 20% 30% 60% 70% 70% 70% 70% 70% 70% 70% 70% 70% 70% 70% 60% 50% 40% 40% 40% 30% 30% 20%
ON/OFF
Dans ce tableau, le pourcentage est rentré heure par heure. Les lignes en jaune sont complétées manuellement, mais toutes les autres
lignes sont liées aux valeurs définies par défaut pour 5 types d’items et sont modifiables dans la liste aux 5 premières lignes du tableau. Qui
propose un horaire commun pour des items similaires.
Le résultat peut être visualisé sur un graphique, ainsi que la taille idéale pour les générateurs à installer. Si l’écart des moyennes entre jour
et nuit est important, la feuille propose deux tailles idéales de générateur, un adapté à chaque période.
249
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
La courbe verte montre la consummation moyenne en kW. Dans cet exemple, elle varie entre 8 kW et 25 kW.
La ligne bleue représente les periods de fonctionnement et les charges idéales des générateurs sélectionnés. (ici 25kVA et 53kVA).
GRAPH OF AVERAGE LOAD RURING 24 HOURS with generators capability
### peak
60
### min
kW 24 h
vices ### av
53 kVA peak
### ideal
50
53 kVA max
### max
### peak
53 kVA ideal
40
53 kVA av
53 kVA min
30 25 kVA peak
25 kVA max
20 25 kVA ideal
From
25 kVA av
from2
10 25 kVA min 2
Chosen Gen High 2
Chosen Gen low
0
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24-0 1 2 3 4 5
Les lignes en pointillé montrent les différents seuils de régime du générateur de 53kVA en rouge, de celui de 25 kVA en bleu.
Ces seuils de regime sont expliqués dans la feuille, et les calculs de dimensionnement sont aussi résumés dans un tableau.
250
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Ce tableau montre les valeurs moyenne pour la basse et la haute période estimées sur 24h, soit 10.9 kW et 23,1 kW
Lower on 24 H higher on 24 H
Average use 10,9 kW 23,1 kW
Active devices 140 140 user devices that are not turned to 0
Rated power of active devices 35,5 kW 35,5 kW Sum of the power of active devices
% Average use / active power 39% 73% Average bulking applied
Most powerful active device 1,5 kW 1,5 kW we must consider the power of the most powerfull devices that could be started
Average is 60% of 18,1 kW Rated 60% 38,5 kW The average use must be around 60% of the rated power of the generator
Corr. most powerfull device 18,1 kW max>50% rated 38,5 kW Accorded to the most powerful device, the rated power has to be corrected
Corr. average / nbr devices 18,0 kW Rated/ average 27,9 kW Accorded to the number of devices, the rated power has to be corrected.
Correct range in kW of generator 18,1 kW Rated 38,5 kW The final value is accorded to the correction giving the highest rate.
temperature 25 °c 18,1 kW + 0,0 % 38,5 kW
altitude 468 m 18,1 kW + 0,0 % 38,5 kW
kVA Nominal 25kVA 110% 53kVA Nominal rate / backup power
kVA Prime 23kVA 100% 48kVA Prime power rate
7kW 40% 15kW Minimal constant load required
11kW 60% 23kW Ideal average load
14kW 80% 31kW Optimal load
18kW 100% 39kW Maximal constant load admitted
20kW 110% 42kW Peak load admitted 1h/24h
Beaucoup d’informations sont données dans ce tableau. On y voit par exemple que durant la période basse la taille de générateur proposée serait
idéale pour fournir une charge entre 7 et 18kW, avec une moyenne autour de 11kW, un idéal de 14kW et une capacité de fournir des pointes
jusqu’à 20kW. On peut aussi voir les valeurs correspondantes pour le plus gros générateur. Ce sont les kW qui ont été pris en compte parce que la
puissance max d’un générateur dépend avant tout de la puissance réelle (en kW) que son moteur peut fournir. Si le cos f est plus haut que 0.8 ( ce
qui est le plus généralement le cas) l’alternateur – qui fournit une puissance apparente en kVA - ne sera jamais poussé à ses limites.
251
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252
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8.7 EXEMPLE: SCHEMA DE POSITION DE LA DISTRIBUTION PRINCIPALE (Visio)
du fichier Visio: 260614 Cantahay Electricity.vsd.
253
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
8.8 EXEMPLE: SCHEMA UNIFILAIRE D’UN TABLEAU GENERAL (Visio)
du fichier Visio: 260614 Cantahay Electricity.vsd.
254
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
8.9 EXEMPLE : SCHEMA DE POSITION CIRCUITS TERMINAUX (Visio)
du fichier Visio: 260614 Cantahay Electricity.vsd.
255
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
8.10 EXEMPLE : SCHEMA UNIFILAIRE CIRCUITS TERMINAUX (Visio)
du fichier Visio: 260614 Cantahay Electricity.vsd.
256
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
8.11 EXEMPLE : SCHEMA DE POSITION CIRCUITS TERMINAUX (Excel)
De la feuille Excel: sample electric diagram.xls
257
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8.12 EXEMPLE : SCHEMAS UNIFILAIRES ET DE POSITION CIRCUITS TERMINAUX
(Excel)
258
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8.13 OUTIL: RAPPORT (simple) DE SUIVI DE TRAVAUX
From the file « template debriefing report electrician.doc »
(en anglais)
MISSION / PROJECT
What:
When:
Who
Current situation
Current step
Assessment / Level
Project Mission
Preparation Project
Implementation Object
Evaluation Info
End of mission
Short description
% projected situation
259
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Version 0
Budget
Amount Ref docs
Original Budget
Used Budget
Supply
Total Supply foreseen
Supply received
Used
In stock
Team
Number of people
Man * Days foreseen
Man * Days used
Man * Days still required
Problems Solved
-
-
-
-
-
-
-
-
-
260
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Version 0
Ongoing situation
Short description
Jobs to be completed
-
-
-
-
-
Corrections to implement
-
-
-
-
-
Follow-up & recommendation
Lesson learnt
Advantage Disadvantage
- -
- -
- -
Opportunities Dangers
- -
- -
- -
261
MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils.
Version 0
9. ANNEXES
ANNEXE 1 : Liste des membres de la CEI effectifs et associés
Afrique
Effectifs: Algérie, Egypte, Libye, Afrique du Sud,
Associés: Kenya, Maroc, Nigeria, Tunisie,
Asia
Effectifs: Chine, Inde, Indonésie, Japon, Corée (République de ), Pakistan, Philippines (Rep. of
the,) Singapour, Thaïlande, Corée du Nord
Associés: Kazakhstan, Sri Lanka, Vietnam.
Europe
Effectifs: Autriche, Belarus, Belgique, Bulgarie, Croatie, République Tchèque, Danemark,
Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège,
Pologne, Portugal, Roumanie, Fédération de Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Espagne,
Suède, Suisse, Turquie, Ukraine, Grande-Bretagne,
Associés: Albanie, Bosnie & Herzégovine, Chypre, Estonie, Géorgie, Islande, Lettonie,
Lituanie, Malte, Moldavie, Monténégro, Macédoine,
Moyen Orient
Effectifs: Iran, Irak, Israël, Qatar, Arabie Saoudite, Singapour, Emirats Arabes Unis,
Associés: Bahreïn, Jordanie,
Amérique du Nord
Effectifs: Canada, Mexique, Etats-Unis d’Amérique
Associés: Cuba
Amérique du Sud
Effectifs: Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Malaisie,
Associés:
Pacifique / Océanie
Effectifs: Australie, Nouvelle Zélande,
Associés:
263
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ANNEXE 2 : Liste des pays affiliés au programme de la CEI et nombre de
norme CEI adoptées
Ci-dessous la liste des 83 membres du programme des pays affiliés à l’IEC, avec mention du
nombre de normes internationales adoptées par chacun d’eux. Cette information peut être
d’un grand intérêt pour estimer la situation de conformité aux standards internationaux
pour chaque pays affilié. Cette liste est aussi publiée sur le site de la CEI. Le site permet aussi
de consulter quelles sont les normes adoptées, et la date de cette adoption.
264
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ANNEXE 3 : Type de prises et de fiches à travers le monde.
“Prises Americaines”
Principalement USA, Canada, Mexque & Japon
• 15 A
• Presque toujours 100 – 127 V
Type A : Type B :
• Sans terre • Avec terre
• Prises B utilisables avec les
((Uniquement classe II )
fiches A & B.
• Prise A uniquement avec
fiches A.
Bahamas, Bangladesh, Bermuda, Bolivia, British Virgin Islands, Cambodia, Canada, China, People’s Republic of,
Colombia, Dominican Republic, Ecuador, El Salvador, Guatemala, Guyana, Haiti, Honduras, Jamaica, Japan,
Laos, Liberia, Mexico, Myanmar, Nicaragua, Panama, Peru, Philippines, Puerto Rico, Suriname, Taiwan,
Thailand, United States of America (USA), Venezuela, Vietnam, Virgin Islands (British), Virgin Islands (USA),
Yemen
“Prises Européennes”
265
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Type E : Principalement en France, Belgique, Pologne, Slovaquie & république Tchèque
COMMUNÉMENT APPELEE “PRISE FRANÇAISE”
• Avec terre
• 16 A (électrodes diamètre 5 mm)
• 220 – 240 V
• Prise E utilisable avec les fiches de type C & E
• La fiche E n’est pas utilisable dans la prise F
Belgique, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, RCA, Tchad, Comores, République Démocratique
du Congo, République Tchèque, Danemark, Djibouti, Timor Est (Timor-Leste), Guinée Equatoriale ,
France, Guyane Française, Groenland, Guadeloupe, Laos, Madagascar, Mali, Martinique, Maroc,
Niger, Pologne, Sénégal, Slovaquie, Syrie, Tunisie.
Type F : Presque dans tous les autres pays européens sauf Grande-Bretagne et Irlande
COMMUNÉMENT APPELÉ “LA PRISE ALLEMANDE” OU “SHUKO”
• Avec terre
• 16 A (électrodes diamètre 5 mm)
• 220 – 240 V
• La prise F est utilisable avec les fiches C & F
• La fiche n’est pas utilisable dans la prise E
Afghanistan, Albanie, Algérie, Allemagne, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belarus, Bosnie &
Herzégovine, Bulgarie, Cap Vert, Danemark, Timor Est (Timor-Leste), Egypte, Espagne, Estonie,
Ethiopie, Finlande, Géorgie, , Grèce, Groenland, Guinée, Hongrie, Islande, Indonésie, Iran, Italie,
Jordanie, Kazakhstan, Corée du Sud, Kosovo, Kirghizstan, Laos, Lettonie, Lituanie, Luxembourg,
Macédoine, Madère, Moldavie, Monaco, Monténégro, Mozambique, Pays-Bas, Nouvelle Calédonie,
Niger, Norvège, Portugal, Roumanie, Fédération de Russie, Serbie, Slovénie, Corée du Sud, Suriname,
Suède, Tadjikistan, Tchad, Turquie, Turkménistan, Ukraine, Uruguay, Ouzbékistan.
266
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FICHES Type E/F HYBRIDES POUR EQUIPEMENTS DE CLASSE II
LA “FICHE UNIVERSELLE EUROPEENNE POUR EQUIPEMENTS 16A SANS TERRE (Classe II)
• Avec terre
• 13 A
• 220 – 240 V
• La prise G n’est utilisable qu’avec la fiche G.
Abu Dhabi, Bahreïn, Bangladesh, , Bhutan, Botswana, Brunei, Cambodge, Chypre, Chypre Nord,
Dominique, Dubaï, Gambie, Ghana, Gibraltar, Grande Bretagne (GB), Guyane, Hong Kong, Irak,
Irlande (Eire), Irlande du Nord (Ulster), Ile de Man, Jordanie, Kenya, Koweït, Liban, Macao, Malawi,
Malaisie, Maldives, Malte, Maurice, Myanmar, Nigeria, Oman, Qatar, Arabie Saoudite, Seychelles,
Sierra Leone, Singapour, Sri Lanka, Tanzanie, Ouganda, Emirats Arabes unis (UAE), Yémen, Zambie,
Zimbabwe
267
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LES “EXOTIQUES”
• Avec terre
• 15 A
• 220 – 240 V
• Prise compatible avec les fiches types C & D
• compatibilité dangereuse avec les fiches E & F: Pas de junction de
terre!
Bangladesh, Bhutan, Botswana, Tchad, Dominique, Guyane Française, Ghana, Guyane, Inde, Irak,
Jordanie, Liban, Maldives, Martinique, Myanmar, Namibie, Népal, Niger, Nigeria, Pakistan, Saint Kitts
and Nevis, Sénégal, Sierra Leone, Afrique du Sud, Sud Soudan, Sri Lanka, Soudan, Tanzanie, Vietnam,
Yémen, Zambie, Zimbabwe
• 2 ou 3 électrodes
• 2: Sans terre / 3: Avec terre
• 10 A
• 220 – 240 V
• Uniquement compatible avec les fiches type I
268
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Type J : Presque exclusivement en Suisse, Liechtenstein & Rwanda
• 3 électrodes
• Avec terre
• 10 A
• 220 – 240 V
• Prise compatible avec Fiche types C (modèle plat) & J
269
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Type N Presque exclusivement au Brésil
• 3 électrodes
• Avec terre
• 10 & 20 A
• 220 – 240 V
• Compatible avec fiches types N & C
Thaïlande
270
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ANNEXE 4: Codes des couleurs de fils autour du monde.
Conducteur de protection
Région ou Pays Phases Neutre
/ terre
Union Européenne (EU),
Argentine, Australie, Afrique
du Sud (IEC 60446)
Australie, Nouvelle Zélande ,
(AS/NZS 3000:2007 3.8.3) ,
Brésil ,
(vert) ou
Etats Unis, Canada (Vis de junction
(Vis de junction laiton)
argentée)
(vert/jaune)
Couleurs standard pour câbles fixes rigides ou flexibles)
(exemple : . dans, sur ou derrière les murs ou parois (cables d’installation)
Conducteur de protection
Région ou Pays Phases Neutre
/ terre
La plupart des pays aux
norme IEC, Union
Européenne (EU) (IEC 60446) , ,
Royaume Uni depuis 31
Mars 2004 (BS 7671)
Royaume Uni avant 2004
,
Toujours d’actualité en Inde, (Ancien)
Pakistan, Kenya , ,
et d’autres ex-colonies conducteur nu, gaine aux
britanniques extrémités (Ancien)
France avant 1970
Peut être d’actualité dans les
ex colonies françaises et d’
anciennes installations
Toute couleur AUTRE que
(depuis 1980)
Australie, Nouvelle Zélande
monophasé :
(AS/NZS 3000:2007 clause Ou (jusqu’à 1980)
3.8.1, table 3.4)
multiphasé:
conducteur nu, gaine aux
extrémités (Ancien)
, ,
Brésil
,
, ou
Afrique du Sud
, conducteur nu, gaine aux
extrémités
271
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(Vis de junction laiton) (Vis de junction
(120/208/240 V) (vert)
argentée)
Etats Unis et pays , , (120/208/240 V)
(conducteur nu,)
d’influence
(277/480 V) (277/480 V)
(ground or isolated
, ground)
Monophasé
(Système isolé)
(120/208/240 V)
, (vert)
(120/208/240 V)
Canada ,‘ ,
(conducteur nu,)
(600/347 V)
(600/347 V)
, , (Terre isolée)
(Système isolé triphasé)
, ,
272
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ANNEX 5: Symboles électriques et vocabulaire autour du monde
ANGLAIS (US) ARABE CHINOIS ANGLAIS (GB) FRANCAIS
Wire gauge Cross-section mm2 Section mm2
Power kW Power output kW Puissance kW
Current A Current rating A Courant A
Voltage V Voltage V Tension V
Frequency Hz Frequency Hz Fréquence Hz
Service entrance panel (or fuse Consumer unit Tableau d’abonné
Enclosure Cabinet or enclosure Armoire
Fuse Fuse Fusible
Circuit Breaker Circuit breaker Disjoncteur
Ground fault circuit interrupter Residual current device Interrupteur
Equipment circuit breaker Isolator switch Interrupteur
Hot wire Phase conductor Conducteur de
Neutral wire Neutral conductor Conducteur de
Ground wire Protective conductor (earth) Conducteur de
Single phase & neutral & ground Single phase + N + E cable Câble PH + N + T
Triple phase & neutral & ground 3 phase + N + E cable Câble 3 PH + N + T
Single pole 2 way switch One way switch Interrupteur
3 way switch Two way switch, single pole Va-et-vient
Push button Push button Bouton poussoir
Single receptacle Socket outlet Prise de courant (PC)
Single Avec terre receptacle G Earthed socket outlet Prise de courant
Switched Avec terre receptacle s Switched socket outlet, single Prise de courant avec terre
l commandée
Duplex receptacle Double socket outlet Prise de courant
Junction box Junction box Boîte de jonction / Boîte de
dérivation
Emergency lighting unit E.L.U. (Emergency Lighting Blocs autonome d’éclairage de
sécurité (BAES)
Building permit Planning permission Permis de construire
Developer Developer Maître d’ouvrage
- Supervisor Maître d’oeuvre
Architect Architect Architecte
Electrical consulting engineer Electrical consulting engineer Bureau d’études
Specifications Specifications Descriptif cahier des
BID Invitation to tender Appel d’offre
General contractor Main contractor Entreprise générale
Electrical sub-contractor Electrical work Lot électricité
Electrical contractor Electrical contractor Installateur
Wiring devices Wiring accessories Appareillage
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
ALLEMAND ITALIEN COREEN PORTUGAIS / BRESILIEN
Querschnitt A (mm²) Sezione mm2 mm2 Secção mm2
Leistung P [kW] Potenza kW kW Potencia kW
Strom I [A] Corrente A A Corrente A
Spannung U [V] Tensione V V Tensão V
Frequenz F [Hz] Frequenza Hz Hz Frequencia Hz
Verteilung Centralino Quadro
Verteiler Schrank Quadra generale Quadro geral de baixa tensão
Sicherung Fusibile Fusivel
Schutzschalter Interrutore automatico Disjunctor
FI-Schutzschalter Interrutore differenziale Interruptor diferencial
Trennschalter Trenner Interrutore sezionatore Interruptor seccionador
Aussenleiter Phase Conduttore di fase Condutor de fase
Neutralleiter Null Conduttore di neutro Condutor de neutro
Schutzleiter PE Conduttore di protezione (terra) Condutor de terra
Leitung 1/N/PE Cavo di fase + neutro + terra Condutor de fase + neutra + terra
Leitung 3/N/PE Cavo di fase + neutro + terra Condutor trifasico+ neutra + terra
Schalter Ausschalter Interrutore Interruptor
Wechselschalter Deviatore Commutador de escada
Taster Pulsante Botão de pressão
Steckdose Presa di corrente Tomada de corrente
Schutzkontakt-Steckdose Presa di corrente con terra Tomada de corrente con terra
Schutzkontakt Steckdose abschaltabar Presa di corrente con terra comandata Tomada de corrente com interruptor
2-fach Steckdose Presa di corrente doppia Tomada de corrente dupla
Abzweigdose Scatola di derivazione Caixa de derivação
Sicherheits-leuchte Lampada d’emergenza Bloco autonomo de illuminacão de
i
Baugehnehmigung Licenza di costruzione (Edile) Licença de construção
Bauherr Committente Promotor
Bauleiter - Director de obra
Architekt Architetto Arquitecto
Elektroplaner Studio tecnico (Engineering) Gabinete de projectos de electrotecnia
Pflichtenheft Capitolato Caderno de encargos
Ausschreibung anfrage Richiesta d’offerta Consulta
Generalunternehmer Impresa generale Empreiteiro geral
Elektrisches Gewerk Parte elettrica Empreiteiro de electricidade
Elektroinstallateur Installatore (Elettrico) Instalador eléctrico
Installationsmaterial Apparecchiature elettriche Aparelhagem electrica
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MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
RUSSE ESPAGNOL Français TURC
mm2 Secciõn mm2 Section mm2 Çap mm2
kW Potencia kW Puissance kW Guç kW
A Intensidad A Courant A Akim A
V Tensiõn V Tension V Gerilim V
Hz Frecuencia Hz Fréquence Hz Frekans Hz
Cuadro de abonado Tableau d’abonné Otomat kutusu
Cuadro general Armoire Pano
Fusible Fusible Kartus Sigortalar
Magnetotérmico Disjoncteur Otomat
Interruptor diferencial Interrupteur différentiel Kaçak akim koruma rölesi
Interruptor seccionador Interrupteur sectionneur Salter
Conductor de fase Conducteur de phase (PH) Faz
Conductor de neutro Conducteur de neutre (N) Nötr
Conductor de puesta a tierra Conducteur de protection (T) Toprak
Conductor de fase + neutro + tierra Câble PH + N + T Faz + nötr + toprak kablo
Conductor trifasico + neutro + tierra Câble 3 PH + N + T Üç faz + nötr + toprak kablo
Interruptor Interrupteur Anahtar
Commutador Va-et-vient Vavien
Pulsador Bouton poussoir Zil butanu
- Prise de courant (PC) Priz
-Toma de corriente con tierra - Prise de courant avec terre (PC + T) Toprakli priz
- Prise de courant avec terre commandée Anahtarli priz
Doble toma de corriente Prise de courant double Ikizler priz
Caja de derivaciõn Boîte de jonction / Boîte de dérivation Buat
Aparato autonõnomo de alumbrado de emergencia Blocs autonome d’éclairage de sécurité (BAES)
Acil çikis ünitesi
Licencia de construcciõn Permis de construire Iskan
Propriedad promotor Maître d’ouvrage promoteur Müteahhitlik firmalari
- Maître d’oeuvre -
Arquitecto Architecte Mimar
Estudio arquitectura ingeniera Bureau d’études électricité Projeve mühendislik bürosu
Pliego de condiciones Descriptif cahier des charges Kesif
Peticiõn de oferta Appel d’offre Sartnäme
Constructora Entreprise générale Insaat firmasi
Gremio elétrico Lot électricité Elektrik kesfi
Instalador electricista Installateur électricien Elektrik tesicatçisi
Material elétrico Appareillage électricité Elektrik malzemesi
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MSF– ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
ANNEXE 6: Taux d’électrification autour du monde
1.6 milliards de personnes n’ont pas accès à l’électricité.
(De ‘Global electrical network’ - http://www.geni.org/index.html)
Afghanistan 6% Djibouti 15% Corée du Sud 100% Roumanie 100%
Albanie 100% Dominicaine rep. 91% Koweït 100% Russie 100%
Algérie 73% Timor Est 11% Kirghistan 100% Rwanda 6%
Angola 15% Equateur 80% Laos 39% Arabie Saoudite 85%
Argentine 95% Egypte 98% Lettonie 100% Sénégal 32%
Arménie 100% Salvador 65% Liban 98% Serbie-Monten. 55%
Australie 100% Guinée Equt. 15% Lesotho 5% Sierra Leone 5%
Autriche 100% Erythrée 20% Liberia 5% Slovaquie 100%
Azerbaïdjan 100% Estonie 100% Lybie 100% Slovénie 100%
Bahamas 100% Ethiopie 13% Lituanie 100% Somalie 10%
Bangladesh 38% Finlande 100% Luxembourg 100% Afrique du sud 66%
Belarus 100% France 100% Macédoine 100% Espagne 100%
Belgique 100% Guyane Franç. 88% Madagascar 11% Sri Lanka 68%
Belize 90% Gabon 74% Malawi 3% Soudan 19%
Benin 22% Gambie 15% Malaisie 97% Surinam 95%
Bhutan 11% Géorgie 33% Mali 11% Swaziland 6%
Bolivie 64% Allemagne 100% Mauritanie 22% Suède 100%
Bosnie/Herzeg. 100% Ghana 43% Mexique 95% Suisse 100%
Botswana 22% Grèce 100% Moldavie 99% Syrie 99%
Brésil 93% Groenland 90% Mongolie 100% Taiwan 100%
Brunei 100% Guatemala 85% Maroc 65% Tadjikistan 95%
Bulgarie 100% Guinée 16% Mozambique 7% Tanzanie 9%
Burkina Faso 9% Guinée-Bissau 12% Myanmar 15% Thaïlande 98%
Burundi 2% Guyane 60% Namibie 26% Togo 15%
Cambodge 33% Haïti 31% Népal 25% Tunisie 98%
Cameroun 46% Honduras 45% Pays-Bas 100% Turquie 100%
Canada 100% Hongrie 100% Nouv. Zélande 100% Turkménistan 100%
Cent. Afric. Rep. 3% Islande 100% Nicaragua 70% Ouganda 9%
Tchad 2% Inde 82% Niger 7% Ukraine 100%
Chili 95% Indonésie 63% Nigeria 45% Em. Arabes Unis. 100%
Chine 96% Iran 94% Norvège 100% Royaume Uni 100%
Colombie 92% Iraq 87% Oman 98% Etats Unis 100%
Congo, Dem Rep 6% Irlande 100% Pakistan 60% Uruguay 95%
Congo, Pop. Rep 9% Israël 100% Panama 73% Ouzbékistan 100%
Costa Rica 95% Italie 100% Papua N. Guine 45% Venezuela 95%
Cote d'Ivoire 20% Jamaïque 70% Paraguay 54% Vietnam 80%
Croatie 100% Japon 100% Perou 75% Yémen 43%
Cuba 82% Jordanie 100% Philippines 75% Zambie 20%
Chypre 100% Kazakhstan 100% Pologne 100% Zimbabwe 42%
Republique Tchèque 100% Kenya 15% Portugal 100%
Danemark 100% Corée du Nord 92% Porto Rico 100%
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MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
ANNEXE 7: Caractéristiques principales des standards locaux/nationaux dans le monde
Statut
Standard de
Tension Fréquence Type de prise / IEC
Pays / état / territoire Effect. reference le
monophasée (hertz) fiche Assoc. plus proche
Affil.
Açores, 230 V 50 Hz B/C/F PortugaIEC / D
Abu Dhabi, 230 V 50 Hz G N/A IEC / UK
Afghanistan, 220 V 50 Hz C/F Affil IEC / D
Afrique du Sud, 230 V 50 Hz C/D/M/N Effect. IEC
Albanie, 230 V 50 Hz C/F Assoc IEC / D
Algérie, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Allemagne, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Andorre, 230 V 50 Hz C/F N/A IEC / D
Angleterre, 230 V 50 Hz G Effect. IEC / UK
Angola, 220 V 50 Hz C Affil IEC / D
Anguilla, 110 V 60 Hz A/B N/A NEC
Antigua and Barbuda, 230 V 60 Hz A/B Affil NEC
Arabie Saoudite 230 V 60 Hz G Effect. IEC / UK
Argentine, 220 V 50 Hz C/I Effect. IEC
Armenia, 230 V 50 Hz C/F Affil IEC / D
Aruba, 120 V 60 Hz A/B/F N/A NEC
Australie, 230 V 50 Hz I Effect. IEC
Autriche, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Azerbaijan, 220 V 50 Hz C/F Affil IEC / D
Bahamas, 120 V 60 Hz A/B Affil NEC
Bahrain, 230 V 50 Hz G Assoc IEC / UK
Baleares Iles, 230 V 50 Hz C/F Spain IEC / D
Bangladesh, 220 V 50 Hz A/C/D/G/K Affil IEC
Barbade, 115 V 50 Hz A/B Affil NEC
Belarus, 220 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Belgique, 230 V 50 Hz C/E Effect. IEC
Belize, 110 V / 220 V 60 Hz A/B/G Affil NEC
Bénin, 220 V 50 Hz C/E Affil IEC
Bermudes, 120 V 60 Hz A/B N/A NEC
Boutan, 230 V 50 Hz C/D/G Affil IEC / UK
Bolivie, 230 V 50 Hz A/C Affil IEC
Bonaire, 127 V 50 Hz A/C N/A IEC/NEC
Bosnie & Herzegovine, 230 V 50 Hz C/F Assoc IEC / D
Botswana, 230 V 50 Hz D/G Affil IEC / UK
Brésil, 127 V / 220 V 60 Hz C/N Effect. IEC/NEC
Brunei, 240 V 50 Hz G Affil IEC
Bulgaria, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Burkina Faso, 220 V 50 Hz C/E Affil IEC
Burundi, 220 V 50 Hz C/E Affil IEC
Cambodge, 230 V 50 Hz A/C/G Affil IEC / UK
Cameroun, 220 V 50 Hz C/E Affil IEC
Canada, 120 V 60 Hz A/B Effect. NEC
Canaries (Iles), 230 V 50 Hz C/E/F Spain IEC
277
MSF– ICRC Electrical Installations and Equipment in the Field: Rules and Tools. Version 0
Cap Vert, 230 V 50 Hz C/F N/A IEC / D
Cayman Iles, 120 V 60 Hz A/B N/A NEC
Centre Africaine, République 220 V 50 Hz C/E Affil IEC
Channel Islands (Guernsey & 230 V 50 Hz C/G UK IEC / UK
Chili, 220 V 50 Hz C/L Effect. IEC
Chine, République populaire, 220 V 50 Hz A/C/I Effect. IEC
Christmas (Iles), 230 V 50 Hz I N/A IEC
Chypre, 230 V 50 Hz G Assoc IEC
Chypre, Nord, 230 V 50 Hz G N/A IEC
Cocos (Keeling) Iles, 230 V 50 Hz I N/A IEC
Colombie, 110 V 60 Hz A/B Effect. NEC
Comores, 220 V 50 Hz C/E Affil IEC / F
Congo, République Democratique 220 V 50 Hz C/D/E Affil IEC / F
Congo, République Populaire 230 V 50 Hz C/E Affil IEC / F
Cook Iles, 240 V 50 Hz I N/A IEC
Costa Rica, 120 V 60 Hz A/B Affil NEC
Corée du Nord, 220 V 50 Hz C Assoc IEC
Corée du Sud, 220 V 60 Hz C/F Effect. IEC / D
Côte d’Ivoire (Ivory Coast), 220 V 50 Hz C/E Affil IEC / F
Croatie, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Cuba, 110 V / 220 V 60 Hz A/B/C/L Assoc IEC/NEC
Curaçao, 127 V 50 Hz A/B N/A NEC
Danemark, 230 V 50 Hz C/E/F/K Effect. IEC
Djibouti, 220 V 50 Hz C/E N/A IEC / F
Dominique, 230 V 50 Hz D/G Affil IEC / UK
Dominicaine Republique, 120 V 60 Hz A/B Affil NEC
Dubai, 230 V 50 Hz G N/A IEC
Ecosse, 230 V 50 Hz G UK IEC / UK
Egypte, 220 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
El Salvador, 120 V 60 Hz A/B Affil NEC
Emirats Arabes Unis (UAE), 230 V 50 Hz G Effect. IEC / UK
Equateur, 120 V 60 Hz A/B Affil NEC
Erythrée, 230 V 50 Hz C/L Affil IEC
Espagne, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Estonie, 230 V 50 Hz C/F Assoc IEC / D
Etats-Unis d’Amerique (USA), 120 V 60 Hz A/B Effect. NEC
Ethiopie, 220 V 50 Hz C/F Affil IEC / D
Féroé, Iles, 230 V 50 Hz C/E/F/K N/A IEC
Falkland, Iles, 240 V 50 Hz G UK IEC / UK
Fidji, 240 V 50 Hz I Affil IEC
Finlande, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
France, 230 V 50 Hz C/E Effect. IEC / F
Guyane Française 220 V 50 Hz C/D/E France IEC
Gabon 220 V 50 Hz C Affil IEC
Gambie, 230 V 50 Hz G Affil IEC / UK
Gaza (Bande de Gaza) 230 V 50 Hz C/H Palest IEC
Géorgie, 220 V 50 Hz C/F Assoc IEC / D
Ghana, 230 V 50 Hz D/G Affil IEC / UK
Gibraltar, 230 V 50 Hz G UK IEC / UK
Grande Bretagne (GB), 230 V 50 Hz G Effect. IEC / UK
Grèce, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
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MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Grenada, 230 V 50 Hz G Affil IEC / UK
Groenland, 230 V 50 Hz C/E/F/K Danm IEC
Guadeloupe, 230 V 50 Hz C/E Franc IEC / F
Guam, 110 V 60 Hz A/B N/A NEC
Guatemala, 120 V 60 Hz A/B Affil NEC
Guinée, 220 V 50 Hz C/F/K Affil IEC
Guinée-Bissau, 220 V 50 Hz C Affil IEC
Guinée, Equatoriale 220 V 50 Hz C/E N/A IEC
Guyane, 120 / 240 V 60 Hz A/B/D/G Affil NEC
Haïti, 110 / 220V 60 Hz A/B Affil IEC/NEC
Honduras, 120 V 60 Hz A/B Affil NEC
Hong Kong, 220 V 50 Hz G CN IEC / UK
Hongrie, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
India, 230 V 50 Hz C/D/M Effect. IEC / UK
Indonesia, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Iran, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Iraq, 230 V 50 Hz C/D/G Effect. IEC
Irlande (Eire), 230 V 50 Hz G Effect. IEC / UK
Irlande du Nord, (Ulster), 230 V 50 Hz G UK IEC / UK
Islande, 230 V 50 Hz C/F Assoc IEC / D
Israël, 230 V 50 Hz C/H Effect. IEC
Italie, 230 V 50 Hz C/F/L Effect. IEC
Jamaïque, 110 V 50 Hz A/B Affil NEC
Japon, 100 V 50 / 60 Hz A/B Effect. NEC
Jordanie, 230 V 50 Hz C/D/F/G/J Assoc IEC / UK
Kazakhstan, 220 V 50 Hz C/F Assoc IEC / D
Kenya, 240 V 50 Hz G Assoc IEC / UK
Kirghizstan, 220 V 50 Hz C/F Affil IEC / D
Kiribati, 240 V 50 Hz I N/A IEC
Kosovo, 230 V 50 Hz C/F N/A IEC / D
Koweït, 240 V 50 Hz G N/A IEC / UK
Laos, 230 V 50 Hz A/B/C/E/F Affil IEC
Lesotho, 220 V 50 Hz M Affil IEC
Lettonie, 230 V 50 Hz C/F Assoc IEC / D
Liban, 230 V 50 Hz C/D/G Affil IEC / UK
Liberia, 120 V > 240V 50 > 60 Hz A/B>C/F N/A IEC/NEC
Liechtenstein, 230 V 50 Hz C/J N/A IEC
Lituanie, 230 V 50 Hz C/F Assoc IEC / D
Luxembourg, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Lybie, 230 V 50 Hz C/L Effect. IEC
Macao, 220 V 50 Hz G CN IEC / UK
Macédoine, 230 V 50 Hz C/F Assoc IEC / D
Madagascar, 110 / 220 V 50 Hz C/E Affil IEC / F
Madère, 230 V 50 Hz C/F Port IEC / D
Malawi, 230 V 50 Hz G Affil IEC / UK
Malaisie, 240 V 50 Hz G Effect. IEC / UK
Maldives, 230 V 50 Hz C/D/G/J/K/L N/A IEC
Mali, 220 V 50 Hz C/E Affil IEC / F
Malte, 230 V 50 Hz G Assoc IEC / UK
Man Ile de, 230 V 50 Hz C/G UK IEC / UK
Maroc, 220 V 50 Hz C/E Assoc IEC / F
279
MSF– ICRC Electrical Installations and Equipment in the Field: Rules and Tools. Version 0
Marshall, Iles, 120 V 60 Hz A/B N/A NEC
Martinique, 220 V 50 Hz C/D/E Franc IEC
Mauritanie, 220 V 50 Hz C Affil IEC
Maurice, Ile 230 V 50 Hz C/G Affil IEC / UK
Mayotte, 230 V 50 Hz C/E Franc IEC / F
Mexique, 127 V 60 Hz A/B Effect. NEC
Micronésie, Etats fédérés de, 120 V 60 Hz A/B N/A NEC
Moldavie, 230 V 50 Hz C/F Assoc IEC / D
Monaco, 230 V 50 Hz C/E/F N/A IEC
Mongolie, 230 V 50 Hz C/E Affil IEC
Monténégro, 230 V 50 Hz C/F Assoc IEC / D
Montserrat, 230 V 60 Hz A/B N/A IEC
Mozambique, 220 V 50 Hz C/F/M Affil IEC
Myanmar (Anc. Birmanie), 230 V 50 Hz A/C/D/G/I Affil IEC
Namibie, 220 V 50 Hz D/M Affil IEC
Nauru, 240 V 50 Hz I N/A IEC
Népal, 230 V 50 Hz C/D/M Affil IEC
New Zealand, 230 V 50 Hz I Effect. IEC
Nicaragua, 120 V 60 Hz A/B N/A NEC
Niger, 220 V 50 Hz C/D/E/F Affil IEC / F
Nigeria, 230 V 50 Hz D/G Assoc IEC / UK
Niue, 230 V 50 Hz I N/A IEC
Norfolk, ile, 230 V 50 Hz I N/A IEC
Norvège, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Nouvelle Calédonie, 220 V 50 Hz C/F Franc IEC / D
Oman, 240 V 50 Hz G Effect. IEC / UK
Ouganda, 240 V 50 Hz G Affil IEC / UK
Pakistan, 230 V 50 Hz C/D Effect. IEC
Palau, 120 V 60 Hz A/B N/A NEC
Palestine, 230 V 50 Hz C/H Affil IEC
Panama, 120 V 60 Hz A/B Affil NEC
Papouasie Nouvelle Guinée, 240 V 50 Hz I Affil IEC
Paraguay, 220 V 50 Hz C Affil IEC
Pays-Bas 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Pays de Galles, 230 V 50 Hz G UK IEC / UK
Pérou, 220 V 60 Hz A/C Affil IEC/NEC
Philippines, 240 V 60 Hz A/B/C Effect. IEC/NEC
Pitcairn, Iles, 230 V 50 Hz I N/A IEC
Pologne, 230 V 50 Hz C/E Effect. IEC / F
Porto Rico, 120 V 60 Hz A/B US NEC
Portugal, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Qatar, 240 V 50 Hz G Effect. IEC / UK
Réunion, 230 V 50 Hz C/E Franc IEC / F
Roumanie, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Royaume Uni (UK), 230 V 50 Hz G Effect. IEC / UK
Russie (Fédération de) 220 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Rwanda, 230 V 50 Hz C/J Affil IEC
Saba, 110 V 60 Hz A/B N/A NEC
Samoa, Iles 120 V 60 Hz A/B/F/I US NEC
Saint Barthélemy (Saint Barts), 230 V 60 Hz C/E Franc IEC / F
Saint Kitts and Nevis, 230 V 60 Hz D/G Affil IEC / UK
280
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Saint Martin, 220 V 60 Hz C/E Franc IEC / F
Saint Eustatius, 110 V / 220 V 60 Hz A/B/C/F N/A IEC/NEC
Saint Maarten, 110 V 60 Hz A/B N/A NEC
Saint Vincent et les Grenadines, 110 V / 230 V 50 Hz A/B/G N/A IEC/NEC
Sainte Helène, 230 V 50 Hz G UK IEC / UK
Sainte Lucie, 230 V 50 Hz G Affil IEC / UK
Salomon Iles, 230 V 50 Hz G/I N/A IEC
Samoa, 230 V 50 Hz I N/A IEC
San Marino, 230 V 50 Hz C/F/L N/A IEC
São Tomé et Príncipe, 230 V 50 Hz C/F N/A IEC / D
Sénégal, 230 V 50 Hz C/D/E/K Affil IEC / F
Serbie, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Seychelles, 240 V 50 Hz G Affil IEC
Sierra Leone, 230 V 50 Hz D/G Affil IEC
Singapour, 230 V 50 Hz G Effect. IEC
Slovaquie, 230 V 50 Hz C/E Effect. IEC / F
Slovénie, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Somalie, 220 V 50 Hz C N/A IEC
Somaliland, 220 V 50 Hz C N/A IEC
Sud Soudan, 230 V 50 Hz C/D Affil IEC
Sri Lanka, 230 V 50 Hz D/G Assoc IEC
Soudan, 230 V 50 Hz C/D Affil IEC
Suède, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Suisse, 230 V 50 Hz C/J Effect. IEC
Surinam, 127 V / 230 V 60 Hz A/B/C/F Affil IEC/NEC
Swaziland, 230 V 50 Hz M Affil IEC
Syrie, 220 V 50 Hz C/E/L N/A IEC / F
Tadjikistan, 220 V 50 Hz C/F N/A IEC / D
Tahiti, 220 V 50 / 60 Hz C/E Franc IEC / F
Taiwan, 110 V 60 Hz A/B N/A NEC
Tanzanie, 230 V 50 Hz D/G Affil IEC
Tchad, 220 V 50 Hz C/D/E/F Affil IEC
Tchèque, République, 230 V 50 Hz C/E Effect. IEC / F
Thaïlande, 230 V 50 Hz A/B/C/O Effect. IEC
Timor Est (Timor-Leste), 220 V 50 Hz C/E/F/I N/A IEC
Togo, 220 V 50 Hz C Affil IEC
Tokelau, 230 V 50 Hz I N/A IEC
Tonga, 240 V 50 Hz I N/A IEC
Trinidad & Tobago, 115 V 60 Hz A/B Affil NEC
Tunisie, 230 V 50 Hz C/E Assoc IEC / F
Turquie, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Turkménistan, 220 V 50 Hz C/F Affil IEC / D
Turks & Caicos, Iles, 120 V 60 Hz A/B N/A NEC
Tuvalu, 230 V 50 Hz I N/A IEC
Ukraine, 230 V 50 Hz C/F Effect. IEC / D
Uruguay, 220 V 50 Hz C/F/L Affil IEC / D
Uzbekistan, 220 V 50 Hz C/F N/A IEC / D
Vanuatu, 230 V 50 Hz I N/A IEC
Vatican, 230 V 50 Hz C/F/L N/A IEC / D
Venezuela, 120 V 60 Hz A/B N/A NEC
Vietnam, 220 V 50 Hz A/C/D Assoc IEC
281
MSF– ICRC Electrical Installations and Equipment in the Field: Rules and Tools. Version 0
Vierges, Iles (Brit), 110 V 60 Hz A/B US/UKNEC / IEC
Vierges, Iles (USA) 110 V 60 Hz A/B US NEC
Yémen, 230 V 50 Hz A/D/G Affil IEC / UK
Zambie, 230 V 50 Hz C/D/G Affil IEC / UK
Zimbabwe, 240 V 50 Hz D/G Affil IEC /UK
282
MSF- ICRC Installations et équipements électriques sur le terrain : règles et outils. Version 0
Tables
Tableau 1 : Diamètres des câbles selon le système métrique et le système AWG .............................44
Tableau 2 : Principaux symboles électriques .....................................................................................47
Tableau 3 : Risques associés au courant électrique ..........................................................................69
Tableau 4 : Classification de la tension ..............................................................................................76
Tableau 5 : Principales caractéristiques des divers schémas de mise à la terre ................................90
Tableau 1 : Utilisation des différents métaux dans les travaux d'électricité.......................................112
Tableau 7 : Classes de câbles .........................................................................................................115
Tableau 8 : Correspondance entre câbles et conduits .....................................................................125
Tableau 9 : Indices de protection (codes IP) ....................................................................................133
Tableau 10 : Comparaison entre les normes CEI 60898-1 et 60947-2 .............................................143
Tableau 11 : Catégories d'emploi des appareillages de commutation ..............................................145
Tableau 12 : Section des câbles – conversion AWG-système métrique ...........................................156
Tableau 13 : Prises industrielles CEI................................................................................................163
Tableau 14 : Niveaux d'éclairement – faits et besoins ......................................................................168
Tableau 15 : Performances et spécifications typiques de divers systèmes d'éclairage.....................174
Tableau 16 : Capacité de distribution et puissance des dispositifs de consommation ......................185
Figures
1. INTRODUCTION
Figure 1 : Aperçu des priorités, menaces et solutions ........................................................................18
2. CADRE RÉGLEMENTAIRE
Figure 2 : Indication des références normatives sur un dispositif électrique .......................................22
Figure 3 : Adhésion à la CEI dans le monde ......................................................................................26
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4. GESTION DES PROJETS ÉLECTRIQUES
Figure 20 : Cycle de développement d'un projet ................................................................................ 59
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Figure 58 : Jonction de fils flexibles dans une boîte de dérivation ...................................................128
Figure 59 : Bornes à cage et bornes anti-cisaillantes ......................................................................128
Figure 60 : Utilisation de dominos à vis ...........................................................................................128
Figure 61 : Divers types d’embouts et souliers de câbles ................................................................129
Figure 62 : Embouts droits pour usage avec ...................................................................................129
Figure 63 : Jonctions dans un générateur. ......................................................................................129
Figure 64 : Pince à sertir .................................................................................................................129
Figure 65 : Câblage de disjoncteurs dans un tableau ......................................................................130
Figure 66 : Barrettes de mise à la terre ...........................................................................................130
Figure 67 : Divers types de jonctions utilisées pour les liaisons équipotentielles .............................131
Figure 68 : Boîtes de jonction..........................................................................................................134
Figure 69 : Divers types de presse-étoupe ......................................................................................135
Figure 70 : Divers types de tableaux en plastique ...........................................................................136
Figure 71 : Enceinte en acier pour tableau de grande dimension ....................................................137
Figure 72 : Tableaux équipés de rails DIN ......................................................................................137
Figure 73 : Interrupteur-sectionneur à fusible ..................................................................................140
Figure 74 : Ancien modèle de sectionneur ......................................................................................141
Figure 75 : Commutateur ‘’à cames" ...............................................................................................141
Figure 76 : Sectionneurs détruits par le feu .....................................................................................141
Figure 77 : Disjoncteur à boîtier moulé............................................................................................143
Figure 78 : Sélecteur de source manuel ..........................................................................................146
Figure 79 : Sélecteur automatique de source ..................................................................................146
Figure 80 : Sélecteur électromagnétique .........................................................................................146
Figure 81 : Taille standard des MCB et rails DIN.............................................................................149
Figure 82 : Disjoncteurs modulaires ou miniatures (MCB) ...............................................................149
Figure 83 : Différents modèles de MCCB ........................................................................................150
Figure 84 : Panneau de réglage sur un MCCB ................................................................................150
Figure 85 : Disjoncteur modulaire selon la norme CEI 60947-2......................................................151
Figure 86 : Courbes de déclenchement des disjoncteurs ................................................................152
Figure 87 : Courbe de déclenchement en cas de court-circuit .........................................................153
Figure 88 : Intérieur d'un disjoncteur ...............................................................................................153
Figure 89 : Divers types de terminaux, et boîtes d'encastrement ....................................................159
Figure 90 : Bornes apparentes pour l'extérieur (IP66) .....................................................................159
Figure 91 : « Circuit en boucle", norme britannique .........................................................................160
Figure 92 : Interrupteur-sectionneur individuel pour appareils de forte puissance. ..........................162
Figure 93 : Prises et fiches à usage industriel CEI les plus courantes .............................................163
Figure 94 : L'échelle de la température de couleur ..........................................................................169
Figure 95 : Température de couleur des sources lumineuses courantes .........................................169
Figure 96 : L'indice de rendu des couleurs des sources lumineuses usuelles .................................170
Figure 97 : Usages typiques liés aux exigences IRC .......................................................................171
Figure 98 : Informations fournies sur les tube fluorescent ...............................................................171
Figure 99 : Commutateur automatique de tension...........................................................................175
Figure 100 : Relais industriels de contrôle de la tension..................................................................176
Figure 101 : Stabilisateur bon marché.............................................................................................177
Figure 102 : Exemple d'ASI double conversion de 6kVA .................................................................177
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7. RECOMMANDATIONS POUR LA CONCEPTION DES INSTALLATIONS
Figure 103 : Calibre des circuits par rapport à leurs charges effectives .......................................... 186
Figure 104 : Disjoncteurs : choix des courbes de déclenchement et discrimination ........................ 188
Figure 105 : Exemples de tracé des câbles principaux ................................................................... 190
Figure 106 : Boucle de terre autour d'un grand bâtiment. ............................................................... 191
Figure 107 : Fils et jonctions de mise à la terre............................................................................... 192
Figure 108 : Jonctions de mise à la terre dans les bâtiments.......................................................... 193
Figure 109 : Installation d'un piquet de terre ................................................................................... 194
Figure 110 : Disposition générale d'un tableau de distribution ........................................................ 196
Figure 111 : Section erronée de l’alimentation d’une rangée de disjoncteur ................................. 197
Figure 112 : Division de la protection principale des tableaux......................................................... 197
Figure 113 : Utilisation de ‘peignes’ de jonction pour alimenter les disjoncteurs ............................. 198
Figure 114 : Disposition d'une tranchée pour câble souterrain........................................................ 201
Figure 115 : Rubans de signalisation de câbles souterrains ........................................................... 202
Figure 116 : Regards le long d'une tranchée .................................................................................. 202
Figure 117 : Disposition de protections pour une sortie de câble hors du sol .................................. 203
Figure 118 : Utilisation de goulottes carrées en plastique ............................................................... 204
Figure 120 : Terminaux intégrées à des goulottes plastique ........................................................... 205
Figure 119 : Différents types de fixations murales .......................................................................... 205
Figure 121 : Chemin de câbles métalliques .................................................................................... 206
Figure 122 : Espaces réservés aux conduits encastrés dans une pièce ......................................... 207
Figure 123 : Division en zones et niveaux de sécurité dans une salle de bain ................................ 212
Figure 124 : Tableaux pour déploiement rapide d’installations provisoires ..................................... 215
Figure 125 : Rallonge de 32A sur tambour. .................................................................................... 215
Figure 126 : Structure d’un réseau de distribution provisoire .......................................................... 216
Figure 127 : Tableaux et éclairages utilisés dans des installations provisoires ............................... 217
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Sources
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