Vous êtes sur la page 1sur 29

ication d'un radar pulsé monostatique

'auscultation des chaussées

Ministère de l'Équipement, Laboratoire Central


du Logement, des Transports et du Tourisme des Ponts et Chaussées
Conformément à la note du 04/07/2014 de la direction générale de l'Ifsttar précisant la politique de
diffusion des ouvrages parus dans les collections éditées par l'Institut, la reproduction de cet ouvrage est
autorisée selon les termes de la licence CC BY-NC-ND. Cette licence autorise la redistribution non
commerciale de copies identiques à l’original. Dans ce cadre, cet ouvrage peut être copié, distribué et
communiqué par tous moyens et sous tous formats.
Attribution — Vous devez créditer l'Oeuvre et intégrer un lien vers la licence. Vous devez indiquer ces
informations par tous les moyens possibles mais vous ne pouvez pas suggérer que l'Ifsttar vous
soutient ou soutient la façon dont vous avez utilisé son Oeuvre.

Pas d’Utilisation Commerciale — Vous n'êtes pas autorisé à faire un usage commercial de cette
Oeuvre, tout ou partie du matériel la composant.
(CC BY-NC-ND 4.0)
Pas de modifications — Dans le cas où vous effectuez une adaptation, que vous transformez, ou
créez à partir du matériel composant l'Oeuvre originale (par exemple, une traduction, etc.), vous
n'êtes pas autorisé à distribuer ou mettre à disposition l'Oeuvre modifiée.

Le patrimoine scientifique de l'Ifsttar


Le libre accès à l'information scientifique est aujourd'hui devenu essentiel pour favoriser la circulation du
savoir et pour contribuer à l'innovation et au développement socio-économique. Pour que les résultats des
recherches soient plus largement diffusés, lus et utilisés pour de nouveaux travaux, l’Ifsttar a entrepris la
numérisation et la mise en ligne de son fonds documentaire. Ainsi, en complément des ouvrages
disponibles à la vente, certaines références des collections de l'INRETS et du LCPC sont dès à présent
mises à disposition en téléchargement gratuit selon les termes de la licence Creative Commons CC
BY-NC-ND.

Le service Politique éditoriale scientifique et technique de l'Ifsttar diffuse différentes collections qui sont
le reflet des recherches menées par l'institut :
• Les collections de l'INRETS, Actes
• Les collections de l'INRETS, Outils et Méthodes
• Les collections de l'INRETS, Recherches
• Les collections de l'INRETS, Synthèses
• Les collections du LCPC, Actes
• Les collections du LCPC, Etudes et recherches des laboratoires des ponts et chaussées
• Les collections du LCPC, Rapport de recherche des laboratoires des ponts et chaussées
• Les collections du LCPC, Techniques et méthodes des laboratoires des ponts et chaussées, Guide
technique
• Les collections du LCPC, Techniques et méthodes des laboratoires des ponts et chaussées, Méthode
d'essai

www.ifsttar.fr

Institut Français des Sciences et Techniques des Réseaux,


de l'Aménagement et des Transports
14-20 Boulevard Newton, Cité Descartes, Champs sur Marne
F-77447 Marne la Vallée Cedex 2
Contact : diffusion-publications@ifsttar.fr
AVERTISSEMENT

Les Projets de méthode d'essai sont mis en application et diffusés,


à titre expérimental, par les Chefs de division ou de service du
LCPC, après examen par la Direction des programmes et applica-
tions (Délégation à la qualité des essais, la normalisation et la régle-
mentation technique).
Au bout d'une période dont la durée est normalement d'un
an, les Projets de méthode d'essai sont réexaminés pour tenir
compte des observations émises par leurs utilisateurs et, éven-
tuellement, des résultats d'études complémentaires (essais inter-
laboratoires, qualification des matériaux d'essais...).
Selon l'importance des modifications à apporter, ils sont
alors reconduits à titre de projets pour une nouvelle période
d'essai, soit transformés en Méthodes d'essai LPC ou propo-
sés à l'AFNOR comme projet de norme.
Les Méthodes d'essai LPC sont approuvées par le Directeur du
LCPC après qualification par la Délégation a la qualité des
essais, la normalisation et la réglementation technique, et diffu-
sés par la Section des publications du Service de l'information
scientifique et technique.
icalion d'un radar pu sé monostal!que
tation des chaussées

M6thode d'essai L P m U 42

Laboratoire Central des Ponts et Chaussées


58, bd Lefebvre, F 75732 Paris Cedex 15
4&! Ce document a été rédigé par :
s= Louis Bertrand, Chef du groupe Chaussées, Laboratoire régional des Ponts et Chaussées
de Strasbourg

Avec la participation de
s= Philippe Lepert (Section Auscultation et gestion des routes, Division Gestion de l'entretien
des routes, LCPC, Centre de Nantes), Jean-Pierre Benaben (LRPC de Toulouse),
Jean-Hugues Colombel (LRPC de Rouen) et Marc Dumesnil-Adelée (LRPC de Rouen)

IDiffusion :
Document disponible au :
Laboratoire central des Ponts et Chaussées
IST-Bureau de vente
58, boulevard Lefebvre, F 75732 Paris Cedex 15
Téléphone : 33 (1) 40 43 52 26
Télécopie : 33 (1) 40 43 54 95
Serveur internet LCPC : http://www.lcpc.inrets.fr/

gS Prix : 120 FF

B2 Ce document est propriété de l'Administration et ne peut être reproduit, même partiellement,


sans l'autorisation du directeur du Laboratoire central des Ponts et Chaussées (ou de ses
représentants autorisés). O 1996 - LCPC
la structure

en
Les laboratoires des Ponts etChaussées se sont intéresses, depuis
plus· de dix ans, à rapport· des techniques radar comme moyen
d'auscultation non destructif des struçtures de chaussée. Çe tra-
vail a permîs de mettre au point un appareil d'essai à grand
rendement, le radar LPC, et à préciser les methodes de traitement
et d'exploitation des signaux hypet~ftéquences comme l'établis-
sement des coupes temps-couleur.
Le radar permet ainsi, moyennant un calage adéquat sur quelques
sondages, d'obtenir 11ne information quasi continue surl'épais""
seur des couches bitumineuses, mais aussi sur l'intégrité de ces
couches et deleurs conditions d'interface.
La méthode, exposée dans les pages qui suivent, identifie les
différentes applications du radarLPÇ et précise, pour chacune
d'ellest des éléments de procédure <l'essai et la nature et la
précisiOn des informations quî peuvent être attendues,. Cela
s'inscrit dans la démarche qualité mise sur pied parle réseau
des laboratoires des Ponts et Chaussées.

Jean-François• CORTÉ
Ingénieur en chef des Ponts et .Chaussée$
Directeur taehniqùe charg.é. du •pôle Chaussées
Laboratofre central des Ponts .et Chausseès
La présente méthode définit la façon d'exécuter et d'interpréter les mesures effec-
tuées avec un radar sur les chaussées en vue d'obtenir les éléments de connais-
sance qualitative et quantitative de leurs structures.

-i Peaa:sap,gt3.Mesure effectivement réalisée sur un même profil en long et sur une


même couche de matériau.

.i acc. Localisation sur le profil en travers du passage où doit être faite la


mesure.

,il Rzsdcâl- plil& ~nons~stuaiqioe.


Appareil qui génère une impulsion électromagné-
tique, à intervalle de temps régulier, de durée et d'amplitude déterminées. L'onde
électromagnétique générée est dirigée vers la chaussée par l'intermédiaire d'une
antenne. Les différents échos renvoyés par les discontinuités présentes dans la
chaussée sont détectés par la même antenne. Dans la suite du document, on l'ap-
pellera radar.

Sigaiai r-rieiaér i ~ r t i t .Représentation, en fonction du temps, de l'ensemble des


ondes électromagnétiques détectées par l'antenne. Le signal contient, entre autres,
les informations concernant la structure.

9 Signal shsnap lii~rr.Signal enregistré en l'absence de toute structure dans le


champ de l'antenne.

-Y hign~ala-rid~srf rai80. Signal résultant de la soustraction du signal champ libre du


signal brut.

J _déhonlirae>lr~",65ccéritjer;t..Différence entre les caractéristiques diélectriques (6,


partie réelle de la permittivité) de deux milieux superposés.

4 Wn~terfac:~r21dar. Surface qui sépare deux milieux ayant un contraste provo-


quant un écho radar détectable depuis le plan de la mesure. 11 peut s'agir d'une
interface collée si les matériaux sont d e natures différentes, d'une interface
décollée (avec de l'air ou de l'eau), ou d'une hétérogénéité.

.A Ra-préhieati~titsnien ëoaape tensps-rouletir. Représentation tridimensionnelle


(amplitude, profondeur et distance) des échos radar dans laquelle le niveau d'am-
plitude est transformé en couleur grâce à une table de correspondance << amplitudes-
couleurs >>. Chaque signal, correspondant à un point de mesure sur la chaussée,
occupe une colonne verticale ; mises côte à côte, dans l'ordre des mesures succes-
sives, ces colonnes forment une coupe de la chaussée faisant apparaître dans cer-
taines conditions, les interfaces des différentes couches et diverses hétérogénéités
de la structure. (cf: fig. 4 du paragraphe << Exemple de document émis >> du mode
opératoire X 1 ).
Ce document décrit les différents modes opératoires mettant en œuvre le radar. Le
choix d'un mode opératoire dépend de la fonction que doit remplir la mesure radar,
dans le cadre de l'étude routière qui y fait appel (annexe 1).
Les particularités de propagation des ondes radar dans les structures conduisent à
différencier deux types de structure :
0 le premier rassemble les structures bitumineuses construites en une ou plusieurs

couches ;
le second regroupe les autres chaussées.
Le croisement des fonctions avec les divers types de structure permet d'identifier
douze contextes théoriquement différents. Considérant les conditions d'exécution
et d'exploitation de la mesure radar, il a été possible de restreindre à trois le
nombre de modes opératoires, notés X1 à X3 (tableau 1).

I Fonction de iâ mesure
I Type tae structure
Maberintix bituanlneeix Autres cas
sisr inatkriaux bitumineux

Épaisseur d'une couche


à la construction II X2 ou X3

Épaisseur totale de matériaux


bitumineux II X2

Recherche d'hétérogénéité
Recherche d'interface
ll XI
X1

ALONGIA.V., A short pulse high resolution for cadaver detection, Calspan


Corporation.
ALONGI A.V. (1976), Radar survey ofwhealer sack airfield, for drum. New York,
to locate voids beneath runways, Penetradar Corporation, janv.
ALONGI A.V. (1981), Mode1 PS-24, penetradar and technicals notes, PTN-O01 and
002, Penetradar Corporation, Niagara Falls, New York.
BAILLOT G. (1980), Possibilités actuelles d'utilisation des hyperfréquences en
génie civil, Étude bibliographique, Rapport de recherche LPC, 95, juin.
B LANCHARD A. (1 984), Utilisation d ' u n radar impulsionnel pour l'étude des struc-
tures, journées Essais non destructifs, janv., cahier 2, COFREND.
CANTOR T., KNEETERc., Radar and acoustic emission applied to the study qf
bridge decks, suspension cables and masonry tunnel, Port Authority of New York
and New Jersey.
DANIELSD.J. (1980), Short pulse radar for strcltijied lossy dielectric layer measu-
rement, IEEE, PROC, vol. 127, oct.
MASER, SCULLION( 1991 ), Automated Detection of Pavement Layer Thicknesses
and Subsurface Moisture using Ground Penatrating Radar, Transportation
Research Board, janv.

METHODE D'ESSAI LPC No 42


MASER, S CULLION , BRIGGS, Use ($Radar technology ,fi)r pavement layer evalua-
tion, Texas Transportation Institute, févr.
MINISTÈREDE L'ÉQUIPEMENT, Direction des routes, Direction de la sécurité et de
la circulation routières, Service d'études techniques des routes et autoroutes,
Exploitation soz~schantier, les alternats, guide technique.
MINISTÈREDE L 'É QUIPEMENT , Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de
Rouen, Notice dl~ltilisationdu radar pulsé monostatique.
MINISTÈREDE L'ÉQUIPEMENT, Service d'études techniques des routes et autoroutes,
FUMET (1.G.) (1993), Signalisation temporaire - Manuel du chef de chantier, mars,
T . 1-4.
MOREYR.M. (1 974), Corztinous subsurface prr,filiizg by impulse radar, Proceeding
of a Specialty Conference held at New England College, Menniker, New
Hampshire, 1 1 - 16 août.
PAREY C . (1977), Signalisation des véhicules et nzatériels routiers des Ponts et
Chau.ssées, note D/PA CG 90177.
Penetradar Corporation, Penetradur PS 24 Operation and Maintenance Manuel.
ULRIKSEN P. (1983), Cornputer processing ob subsurface Radar Data, Bull. AIGI,
26-27.

Le radar génère, toutes les 20 ns, une impulsion d'une durée voisine de 1,2 ns et
d'amplitude crête de 4 à 6 V. Cette impulsion rayonne par l'antenne dans la chaus-
sée. À chaque discontinuité diélectrique du milieu, l'impulsion est pour partie
réfléchie et pour partie transmise. Le signal capté au retour par l'antenne est la
résultante en phase et en amplitude de toutes les ondes réfléchies. Il est échantil-
lonné pour être visualisé et enregistré (fig. 1).

@ Exemple de signal capté par l'antenne radar.

MÉTHODE D'ESSAI LPC No 42


Les informations contenues dans le signal radar sont exploitées de la façon suivante
(fig. 2 et 3 ) :
0 l'exploitation en amplitude et en phase donne accès à la nature des milieux ren-

contrés ; les informations qualitatives qui en résultent sont données sous la forme
d'une représentation visuelle,
0 l'exploitation des temps de propagation entre les échos permet de calculer

l'épaisseur des couches.

Il existe différents radars de type pulsé monostatique.


Ces différents appareils sont utilisables dans la mesure où ils satisfont aux condi-
tions d'utilisation et de précision décrites dans le paragraphe « Caractéristiques des
appareils de mesure » des divers modes opératoires.

MÉTHODE D'ESSAI LPC No 42


Le présent mode opératoire permet d'identifier les différentes interfaces d'une
chaussée et, dans un certain nombre de cas, de les qualifier ; il permet de détecter
certaines hétérogénéités d'une structure normalement homogène ; d'une façon
générale, il participe à l'expertise de la chaussée.
I l est utilisé dans les études de diagnostic et les modes opératoires X2 et X3, pour
localiser les échos correspondants à l'interface choisie comme référence par I'opé-
rateur et pour ajuster les paramètres d'exploitation dans une zone déterminée.

Chaque relevé fait l'objet d'un dossier préparatoire, bâti conformément à la notice
d'utilisation de l'appareil (Ministère de l'Équipement, Laboratoire régional des
Ponts et Chaussées de Rouen). Ce dossier rassemble les informations connues sur
la nature et les épaisseurs théoriques de la structure, sur la nature des interfaces, et
tous les éléments complémentaires issus d'essais disponibles tels que carottages,
sondages, etc.
Le relevé consiste à recueillir en chaque point de mesure :
le signal radar brut,
la distance parcourue par le véhicule de mesure depuis le point « origine » défini
dans la commande,
* les informations, saisies par l'opérateur, utiles à l'exploitation des mesures (PR
ou profils, et tout événement visible à la surface de la chaussée).
En cas de besoin, pour lever les ambiguïtés résultant de l'analyse de la mesure, des
carottes pourront être réalisées, en des points précisés après la mesure par l'équipe
chargée de son exploitation.

M h a de mesure et r-perage des mesures


Le relevé est effectué en une succession de points régulièrement espacés le long de
la trace de mesure. Compte tenu de la dimension de la tache de mesure (surface
vue), le relevé se fait avec un pas de 50 centimètres.

"i"aract6ristiques des appareils de mesure


L'appareil doit pouvoir détecter l'interface en tout point d'un corps d'épreuves
constitué de deux matériaux, le premier traité aux liants hydrocarbonés et le
second aux liants hydrauliques. Le corps d'épreuves est défini en annexe 2. I l doit

METHODE D'ESSAI LPC No 42


être capable de positionner cette interface avec une précision de 10 % et au
minimum de 10 millimètres.
Le véhicule de mesure est équipé d'un capteur de distance juste au 111 000 avec un
affichage de la distance, dans la cabine de conduite, au mètre près.

Les mesures doivent être réalisées en dehors des zones orniérées, sur route sèche et
hors période de gel.
Le véhicule ne doit pas s'éloigner latéralement de la trace de mesure précisée au
paragraphe « Technique de saisie » de plus de 20 centimètres.

B Technique de saisie
La trace de la mesure est, sauf dispositions contraires précisées dans la commande,
l'axe de la voie de circulation.
La saisie est effectuée en un seul passage et selon la notice d'utilisation de l'appa-
reil (Ministère de l'Équipement, Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de
Rouen).

beêhnique de transcription
Le signal, la mesure de distance et les informations fournies par l'opérateur doi-
vent être enregistrés sous forme magnétique, soit sur un support commun, soit sur
plusieurs supports « calés >> en distance ou contenant l'information « distance P.

Expiioitafrion des mesures


La validation de la mesure est réalisée suivant la notice d'utilisation de l'appareil
(Ministère de l'Équipement, Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de
Rouen).
L'exploitation est ensuite effectuée en laboratoire, conformément à la notice d'uti-
lisation de l'appareil (Ministère de l'Équipement, Laboratoire régional des Ponts et
Chaussées de Rouen).

Les résultats sont présentés soit dans un procès-verbal d'essais, soit dans un rap-
port contenant pour chaque section de mesure :
l'identification de la section mesurée,
la position de la trace de mesure dans le profil en travers,
la localisation en PR (ou profils) début et fin des zones où apparaissent les hété-
rogénéités constatées,
les informations jugées utiles par la personne exploitant les mesures.
Ce document pourra contenir, en annexe, l'ensemble des planches présentant la
coupe de la chaussée sur tout ou partie de l'itinéraire ausculté.

METHODE D'ESSAI LPC N o 42 ---------l-------I^------.------------


Le véhicule spécialisé (et le véhicule de protection éventuel) et le personnel doi-
vent être équipés des dispositifs réglementaires en vigueur (Parey, 1977 ;
Ministère de l'Équipement, Service d'études techniques des routes et autoroutes,
Fumet, 1993 ; Ministère de l'Équipement, Direction des routes, Direction de la
sécurité et de la circulation routières, Service d'études techniques des routes et
autoroutes).

Le véhicule est doté d'une signalisation par bandes biaises, par rampe lumineuse à
cinq feux à éclats et deux gyrophares, ainsi que par un panneau AK5 à trois feux à
éclats. Cette signalisation répond aux prescriptions du document << Signalisation
temporaire - Manuel du chef de chantier » de mars 1993.

Lors de leur séjour à l'extérieur du véhicule de mesure, les agents portent un gilet
ou vêtement conforme au moins à la classe 2 de la norme EN 471.

Une signalisation d'approche par le véhicule d'accompagnement ou par une signa-


lisation posée sur l'accotement est particulièrement recommandée (Ministère de
l'Équipement, Service d'études techniques des routes et autoroutes, Fumet, 1993).
Le plan de signalisation sera défini, implanté et géré par le demandeur qui doit, en
outre, faire prendre les arrêtés éventuels de restriction de circulation par les ges-
tionnaires du réseau ausculté. La signalisation sera conforme aux fiches du manuel
désigné précédemment.
Dans le cas présent, il est souhaitable de retenir, au minimum, la configuration des
fiches suivantes :
chaussées à 2 x 2 voies ou plus : fiches CM 143 ou CM 144,
chaussées bidirectionnelles : fiches CM 42 ou CM 44 ou CM 45 ou CM 46.
Ces équipements ne retirant en rien la responsabilité des gestionnaires de la route,
ceux-ci doivent être informés des dates et itinéraires du relevé.

Coss2pe temps-couieur d'une zhadssse


(sur une section de 500 m) (fig. 4).

I Visualisation taldimensionneiie des signaux radss


(sur une section de 500 m) (fig. 5).

MÉTHODE D'ESSAI LPC No 42


ws 0 a 3 5 6 7 B 9 2

METHODE D'ESSAI LPC No 42


a~ooa.O P É R A T Q ~ R E ~2
$Jesure d'rrne bpeisçcur de matériaux
en un passage

Ce mode opératoire permet de mesurer la profondeur d'une interface donnant un


écho exploitable.

IGénéralement, on obtient un écho exploitable dans les cas d'interfaces séparant :


deux couches de matériaux bitumineux dont les granulats sont de nature diffé-
rente (constantes diélectriques différentes) ou qui présentent un décollement, si
l'épaisseur h de la couche supérieure est comprise entre 4 et 50 centimètres,
une couche de matériaux bitumineux et une couche de matériaux traités aux
liants hydrauliques ou de matériaux non traités, si l'épaisseur h de la couche supé-
rieure est comprise entre 4 et 50 centimètres,
une couche de matériaux traités aux liants hydrauliques ou non traités et une
couche de matériaux bitumineux, si l'épaisseur h de la couche supérieure est infé-
rieure à 25 centimètres,
ou dans le cas d'une chape d'étanchéité composée d'un film métallique.

B3 A contrario, on n'obtient pas, a priori, d'écho exploitable dans tous les autres
cas, et en particulier pour les interfaces séparant :
deux couches de matériaux bitumineux de même nature et collées,
deux couches de matériaux traités aux liants hydrauliques ou de matériaux non
traités (le traitement en place d'un matériau au ciment ne lui confère pas toujours
un écho exploitable),
une couche de matériaux de béton de ciment avec des armatures métalliques (par
exemple, du béton armé continu « BAC »), ou de matériaux constitués de granulats
de laitier, reposant sur un autre matériau, quel qu'il soit.
À noter que ce mode opératoire est également applicable dans le cadre de la prépa-
ration d'un fraisage sur chaussée ou sur ouvrage d'art.

Chaque relevé fait l'objet d'un dossier préparatoire, bâti conformément à la notice
d'utilisation de l'appareil (Ministère de l'Équipement, Laboratoire régional des
Ponts et Chaussées de Rouen). Ce dossier rassemble les informations connues sur
la nature et les épaisseurs théoriques de la structure, sur la nature des interfaces, et
tous les éléments complémentaires issus d'essais disponibles tels que carottages,
sondages, etc.
Le relevé consiste à recueillir en chaque point de mesure :
le signal radar brut,
0 la distance parcourue par le véhicule de mesure depuis le point « origine » défini

dans la commande,
0 les informations, fournies par l'opérateur, utiles à l'exploitation des mesures (PR

ou profils, et tout événement visible à la surface de la chaussée, et notamment les


changements de revêtement et les tranchées transversales).
En cas de nécessité, pour lever les ambiguïtés résultant de l'analyse de la mesure,
des carottes pourront être réalisées, en des points précisés après la mesure par
l'équipe chargée de son exploitation.

Pas de Resure et repkrage aes ~?esgres


Le relevé est effectué en une succession de points régulièrement espacés de 0,5 à
10 m le long de la trace de mesure.

Qracf6risliques des appaueifs de mssure


L'appareil doit être capable de détecter l'interface en tout point d'un corps
d'épreuves constitué de deux matériaux, le premier traité aux liants hydrocarbonés
et le second aux liants hydrauliques. Le corps d'épreuves est défini en annexe 2.
La mesure de la profondeur de l'interface doit être faite avec une précision de 4 %
et au minimum de 5 millimètres.
Le véhicule de mesure est équipé d'un capteur de distance juste au 111 000 avec un
affichage de la distance, dans la cabine de conduite, au mètre près.

Les mesures doivent être réalisées en dehors des zones orniérées, sur route sèche et
hors période de gel.
Le véhicule ne doit pas s'éloigner latéralement de la trace de mesure précisée au
paragraphe « Technique de saisie » de plus de 20 centimètres.

La trace de la mesure est, sauf dispositions contraires précisées dans la commande,


l'axe de la voie de circulation.
La saisie est effectuée en un seul passage et selon la notice d'utilisation de l'appareil
(Ministère de l'Équipement, Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de Rouen).

Le signal, la mesure de distance et les informations fournies par l'opérateur doi-


vent être enregistrés sous forme magnétique, soit sur un support commun, soit sur
plusieurs supports « calés » en distance ou contenant l'information « distance » .

B Exploitation des mesures


La validation de la mesure est réalisée suivant la notice d'utilisation de l'appareil
(Ministère de l'Équipement, Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de
Rouen).
L'exploitation est ensuite effectuée en laboratoire en application des principes
exposés dans la notice d'utilisation de l'appareil (Ministère de l'Équipement,
Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de Rouen). Elle peut être précédée
d'une exploitation des mesures selon le mode opératoire X1 pour identifier avec
certitude l'écho renvoyé par l'interface dont la profondeur est recherchée.
Les résultats sont présentés soit dans un procès-verbal d'essais, soit dans un rap-
port contenant pour chaque section de mesure :
l'identification de la section mesurée,
la position de la trace de mesure dans le profil en travers,
la localisation en PR, PK ou profils des points de mesure,
la mesure de l'épaisseur en chaque point de mesure,
les informations jugées utiles par la personne chargée du dépouillement.
Le document émis pourra contenir, en annexe, des exploitations statistiques particu-
lières des résultats, et notamment un histogramme des valeurs de l'épaisseur mesurée.

Le véhicule spécialisé (et le véhicule de protection éventuel) et le personnel doivent


être équipés des dispositifs réglementaires en vigueur (Parey, 1977 ; Ministère de
l'Équipement, Service d'études techniques des routes et autoroutes, Fumet, 1993 ;
Ministère de l'Équipement, Direction des routes, Direction de la sécurité et de la
circulation routières, Service d'études techniques des routes et autoroutes).

Le véhicule est doté d'une signalisation par bandes biaises, par rampe lumineuse à
cinq feux à éclats et deux gyrophares, ainsi que par un panneau AK5 à trois feux à
éclats. Cette signalisation répond aux prescriptions du document « Signalisation
temporaire - Manuel du chef de chantier >> de mars 1993.

Lors de leur séjour à l'extérieur du véhicule de mesure, les agents portent un gilet
ou vêtement conforme au moins à la classe 2 de la norme EN 471.

Pmtectisn de I'wnsrmbie de mesure


Une signalisation d'approche par le véhicule d'accompagnement ou par une signa-
lisation posée sur l'accotement est particulièrement recommandée (Ministère de
l'Équipement, Service d'études techniques des routes et autoroutes, Fumet, 1993).
Le plan de signalisation sera défini, implanté et géré par le demandeur qui doit, en
outre, faire prendre les arrêtés éventuels de restriction de circulation par les ges-
tionnaires du réseau ausculté. La signalisation sera conforme aux fiches du manuel
désigné précédemment.
Ainsi, il est souhaitable de retenir, au minimum, la configuration des fiches sui-
vantes :
chaussées à 2 x 2 voies ou plus : fiches CM 143 ou CM 144,
chaussées bidirectionnelles : fiches CM 42 ou CM 44 ou CM 45 ou CM 46.
Ces équipements ne retirant en rien la responsabilité des gestionnaires de la route,
ceux-ci doivent être informés des dates et itinéraires du relevé.

MÉTHODE D'ESSAI LPC No 42


Mesures de !'épaisseur
d'une ck*~u&ebbstumineuse
(sur une section de 90 m) (fig. 6).

Histagram~~ede %'épaisseur
d'une couche de ~haussee
(sur une section de 500 m) (fig. 7).

"racé de 176paisseur
d'une couche de chaussee
(sur une section de 500 m) (fig. 8).

r Répartition de l'épaisseur de la couche n o 1

9 9,5 10 10,5 11 11,5 12 12,5 13(cm)


Couche n o 1 : moyenne = 10,6 * 0,7 cm

le 26 NOVEWRE 1994
au PR 0t0 au PR 0 * 5 ~ ) oistance totale 499 7 n

MÉTHODE D'ESSAI LPC N o 42


Le présent mode opératoire permet de mesurer l'épaisseur de répandage d'une ou
plusieurs couches de matériaux traités aux liants hydrocarbonés sur une autre
couche de matériaux traités aux liants hydrocarbonés, pourvu que l'épaisseur totale
de matériaux bitumineux, dernière couche comprise, ne dépasse pas 50 centimètres.
Lorqu'il existe une interface radar entre la couche répandue et son support, la
mesure se fait par l'application du mode opératoire X I .

Chaque relevé fait l'objet d'un dossier préparatoire, bâti conformément à la notice
d'utilisation de l'appareil (Ministère de l'Équipement, Laboratoire régional des
Ponts et Chaussées de Rouen). Ce dossier rassemble les informations connues sur
la nature et les épaisseurs théoriques de la structure, sur la nature des interfaces, et
tous les éléments complémentaires issus d'essais disponibles tels que carottages,
sondages, etc.
Le relevé consiste à recueillir en chaque point de mesure :
le signal radar brut,
la distance parcourue par le véhicule de mesure depuis le point << origine » défini
dans la commande,
les informations, fournies par l'opérateur, utiles à l'exploitation des mesures (PR
ou profils, et tout événement visible à la surface de la chaussée, et notamment les
changements de revêtement et les tranchées transversales).
En cas de besoin, pour lever les ambiguïtés résultant de l'analyse de la mesure, des
carottes pourront être réalisées, en des points précisés après la mesure par l'équipe
chargée de son exploitation.

a Pas de mesure et repérage des mesures


La mesure est effectuée en une succession de points régulièrement espacés de 0,5 à
10 m le long de la trace de mesure.
La mesure est réalisée en deux passages :
œ le premier est entrepris avant la mise en œuvre de la couche dont l'épaisseur est
à mesurer,
le second est effectué après cette mise en œuvre.

METHODE D'ESSAI LPC N o 42


Pour chaque passage, les opérations suivantes sont exécutkes.

fBnie2rici- ispsiagrl. les informations de repérage (les extrémités et la trace)


seront soigneusement identifiées et repérées par rapport à une référence indépen-
dante et non modifiée par les travaux. Dans le cas où il existerait des doutes sur la
pérennité de ces informations de repérage, elles seront matérialisées, au moins sur
les profils de départ et d'arrivée, par deux feuilles métalliques de 50 x 50 cm. La
trace ainsi définie sera la trace de référence.

14 Set-ooid paskagc. Les extrémités et la trace seront soigneusement implantées à


partir des références précédentes, de manière continue à la surface de la couche.
Les deux traces doivent être superposées à 20 cm près.
Au cas où des plaques auraient été implantées aux extrémités, une mesure point
fixe sera réalisée sur ces plaques.
Dans le cas de mesures successives sur plusieurs couches, les opérations de repé-
rage sont à refaire pour chaque couche.

L'appareil doit être capable de détecter l'interface en tout point d'un corps
d'épreuves constitué de deux matériaux, le premier traité aux liants hydrocarbonés
et le second aux liants hydrauliques. Le corps d'épreuves est défini en annexe 2. La
mesure de la profondeur de cet interface doit être faite avec une précision de 4 % et
au minimum de 5 millimètres.
Le véhicule porteur doit être doté d'un dispositif lui permettant de suivre la trace de
mesure avec la précision indiquée au paragraphe K Pas de mesure et repérage des
mesures ».
Le véhicule de mesure est équipé d'un capteur de distance juste au 111 000 avec un
affichage de la distance, dans la cabine de conduite, au mètre près.

Les mesures doivent être réalisées en dehors des zones orniérées, sur route sèche et
hors période de gel.
Le véhicule doit partir de la même origine et ne doit pas s'éloigner latéralement de
la trace de mesure de plus de 20 centimètres.

La trace de la mesure est, sauf dispositions contraires précisées dans la commande,


l'axe de la voie de circulation.
La saisie s'effectue en deux passages et selon la notice d'utilisation de l'appareil
(Ministère de l'Équipement, Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de
Rouen).
Après le premier passage, il sera réalisé une mesure << point fixe >> de calage, soit au
niveau d'un carottage (éventuellement exécuté a posteriori), soit, si elles existent,
au niveau des plaques métalliques implantées.

Le signal, la mesure de distance et les informations fournies par l'opérateur doi-


vent être enregistrés sous forme magnétique, soit sur un support commun, soit sur
plusieurs supports « calés » en distance ou contenant l'information « distance ».

MÉTHODE D'ESSAI LPC No 42 ..............................


_..
_..
.
.._
.
...
_...
_
..
.-
._
..-
...
.-
&4 Expioitâtion ces mesures
Les mesures du second passage sont recalées en distance sur le premier passage
pour obtenir une même longueur de mesure. Pour chaque passage, on détermine la
cote de l'interface choisie comme référence par l'opérateur, avec une périodicité
+
prédéfinie (pas de 50 cm à 1 m, 4 cm), en appliquant le mode d'exploitation du
mode opératoire X2.
L'épaisseur recherchée est la différence entre les cotes relevées aux mêmes points
lors du premier et du second passages.
La précision des résultats est liée à lajustesse de l'appareil et à la fidélité de la mesure.
Elle doit être meilleure que 10 % de l'épaisseur avec un minimum de 0,5 centimètre.

Les résultats sont présentés soit dans un procès-verbal d'essais, soit dans un rap-
port contenant pour chaque section de mesure :
l'identification de la section mesurée ;
trace par trace :
- la position de la trace de mesure,
- la localisation en PR, PK ou profils de la mesure le long de la trace,
- la profondeur de l'interface de référence ;

la valeur de l'épaisseur de la couche répandue déduite des profondeurs de l'inter-


face de référence.

Le véhicule spécialisé (et le véhicule de protection éventuel) et le personnel doivent


être équipés des dispositifs réglementaires en vigueur (Parey, 1977 ; Ministère de
l'Équipement, Service d'études techniques des routes et autoroutes, Fumet, 1993 ;
Ministère de l'Équipement, Direction des routes, Direction de la sécurité et de la
circulation routières, Service d'études techniques des routes et autoroutes).

!! Signalisation du véhicu8e
&
Le véhicule est doté d'une signalisation par bandes biaises, par rampe lumineuse à
cinq feux à éclats et deux gyrophares, ainsi que par un panneau AK5 à trois feux à
éclats. Cette signalisation répond aux prescriptions du document << Signalisation
temporaire - Manuel du chef de chantier >> de mars 1993.

!#iSignaIisa"$ion
l du personnel
Lors de leur séjour à l'extérieur du véhicule de mesure, les agents portent un gilet
ou vêtement conforme au moins à la classe 2 de la norme EN 471.

MÉTHODE D'ESSAI LPC N o 42


Une signalisation d'approche par le véhicule d'accompagnement ou par une signa-
lisation posée sur l'accotement est particulièrement recommandée (Ministère de
l'Équipement, Service d'études techniques des routes et autoroutes, Fumet, 1993).
Le plan de signalisation sera défini, implanté et géré par le demandeur qui doit, en
outre, faire prendre les arrêtés éventuels de restriction d e circulation par les ges-
tionnaires du réseau ausculté. La signalisation sera conforme aux fiches du manuel
désigné précédemment.
@
Ainsi, il est souhaitable d e retenir, au Passage n i
c m ( & l
minimum, la configuration des fiches 1 r.! T
" -
S.;
suivantes : 2.: l l

0 chaussées à 2 x 2 voies ou plus :

fiches CM 143 ou C M 144,


chaussées bidirectionnelles : fiches
C M 42 ou CM 44 ou CM 45 ou CM 46.

Ces équipements ne retirant en rien la


responsabilité des gestionnaires de la
route, ceux-ci doivent être informés des
dates et itinéraires du relevé.

Mesuses de f7cpaIsseur
d'une ca~ichebitumiweuse
aux deux p-svages
(sur une section de 9 0 m) (fig. 9).

VBsua!isa$i~c
h 01'Bpisseur
de Ba couche mesurée
par suj;-erpositts~ades deux
passages successifs :-:
" "
1 I-1 I

(sur une section de 500 m) (fig. 10).

MESURES d'EPAISSEUR de CHAUSSEES avec l e RADAR L . P . C .


l e 26 WVEMüRE 1994
au PR 040 eu PR 01500 Distance t o t a l e . 499.7 m

METHODE D ESSAI CPC N 42 _. - .--. . - .--.--


..-.--..--..-----..-...
ANNEXE 1
Contextes justifiant d'un mode
opératoire spécifique

Les mesures radar interviennent dans les différentes études routières à travers quatres
grandes fonctions, selon le schéma présenté dans le tableau suivant.

Épaisseur Épaisseur totale Recherche


ANNEXH
Corps d'épreuves

SOL

METHODE D'ESSAI LPC No 42


lCPC

ISBN

LCPC

Vous aimerez peut-être aussi