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LA GESTION DU STRESS

Réalisé par : Encadré par :

 ADOU YA SEPHORA
Mme. Ilham BOURIQUI

 BELACHQER ZAINEB

 BOUBETANA FATIMA

 BOUTAMENT HAMZA

 ENNASSEF ADAM
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 MERGHADI HAITEM
Année universitaire : 2021-2022
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
1. STRESS : DEFINITION, BON et MAUVAIS STRESS
1.1. Définition du stress
1.2. Le bon stress
1.3. Le mauvais stress
2. LES SOURCES DU STRESS
2.1. La vie scolaire
2.2. Situation financière
2.3. Les relations interpersonnelles
2.4. Enfants
3. REACTIONS ET FORLES DE STRESS
3.1. Les réactions au stress
3.1.1. Les réactions physiologiques
3.1.2. Les réactions cognitives
3.1.3. Les réactions émotionnelles
3.1.4. Les réactions comportementales
3.2. Les différentes formes du stress
3.2.1. Le stress aigu
3.2.2. Traumatisme secondaire ou « usure de compassion »
3.2.3. Le stress chronique
3.2.4. Le burn-out, épuisement professionnel
4. LES PHASES DU STRESS, DE L’ALARME A L’EPUISEMENT
5. CONSEIL POUR COMBATTRE LE STRESS
5.1. La connaissance de soi
5.2. Être conscient de ses pensées
5.3. Pratique de la restructuration cognitive
5.4. Autres stratégies
CONCLUSION

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INTRODUCTION
Vous vous sentez énervé, agacé, excité ou incapable à dormir alors il y a une forte probabilité que vous
êtes stressé. Selon Hans Selye le père de la physiologie du stress ce dernier est : « une réponse non spécifique
de l’organisme devant toute demande qui lui est faite ». Autrement dit, lorsque nous nous sentons cogné,
alors notre organisme réagi de la même façon que l’on soit poursuivi lors d’une situation professionnelle.
En effet, les sources de stress de travail ou dans la vie en général sont nombreuses. Pour faire face certains
psychologues ont traité le sujet du stress afin de dégager certaines méthodes et solutions pour nous aider à
mieux maitriser et gérer le stress. Parmi ces psychologues on trouve Richard S. Lazarus, le fondateur du
concept de coping (to cope with en anglais) qui regroupe l’ensemble des méthodes et stratégies que l’on
utilise pour maitriser et gérer la situation du stress. Aujourd’hui il existe environ 2,6% de salariés ce qui est
équivalent à 3,2 millions d’individus sont dans un état de fatigue intense et de grande détresse à cause du
stress de travail. En effet, c’est impossible pour un être humain de vivre sans stress, d’où la nécessité
d’apprendre à mieux vivre avec et à mieux le maitriser. Pour arriver à ce point, le salarié ou l’employé doit
appliquer un ensemble d’outils et méthodes dans sa vie. La majorité de ces méthodes sont connues, d’autres
méthodes viennent de prendre leur place pour faciliter aussi la vie de l’individu. D’une façon générale, pour
gérer le stress, on doit mettre l’accent sur trois dimensions : nos émotions, nos pensées et nos comportements.
Certains outils font appel à notre réflexion et notre logique en se basant sur nos pensées comme l’exemple
de la matrice Urgent-Important élaboré par DWIGHT D. Eisenhower (34 e président des États-Unis), au
contraire certaines méthodes font appel aux émotions comme l’exemple de l’EFT. Vous avez alors le choix
de choisir les méthodes qui vous conviennent on dépend de votre choix de dimension. Au niveau de ce
rapport nous allons tout d’abord dédramatiser la notion de stress, car le stress est pris dans la majorité des
cas comme un élément négatif est ce qui est totalement faux, afin de montrer qu’il existe à la fois un mauvais
et un bon stress. Ensuite, nous allons présenter les sources du stress. On peut trouver alors la vie scolaire
comme source principale du stress pour les étudiants et le travail, les taches à réaliser, les deadlines …. Pour
un salarié et la situation financière pour les parents. Chacun réagie au stress par sa façon et par sa propre
manière. Principalement on est devant trois phases de réaction de stress qui sont : la réaction d’alarme, la
phase de résistance et la phase d’épuisement. On constate donc que le stress représente un grand problème
pour l’homme d’où on va présenter vers la fin des conseils et des solutions pour combattre le stress. À partir
de ce moment on peut se poser : Si le stress, mal compris et mal géré, était devenu aujourd’hui un
véritable ennemi ?

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1. LE STRESS : DEFINITION, BON et MAUVAIS STRESS

1.1. Définition du stress :

Le stress est un ensemble de réactions de l'organisme lorsque celui-ci est soumis à des contraintes, le
stress peut survenir en réponse à n'importe quel type d'agression, que ce soit une infection, une pathologie
organique, un symptôme isolé, ou un problème d'ordre psychiatrique. En général, le stress est un ensemble
de réponses produites par l’organisme lorsqu’il rencontre une situation qui lui demande un effort
d’adaptation.
Ce terme est plus souvent employé dans le sens d'anxiété, d'angoisse et ainsi se rattache à une part plutôt
psychologique. Il peut se traduire par un rythme cardiaque plus rapide que d’habitude, des troubles du
sommeil, des nausées mais aussi par des maux de ventre. Il s’agit d’un phénomène individuel, c’est à dire
que la manière dont il est ressenti, son impact ou encore ses origines dépendent de la personne touchée.
Le stress correspond aussi aux composantes de l’agression qui va enclencher cette réaction d’adaptation.
Le stress est alors un agent stresseur qui peut survenir de manière aigue ou chronique, évènementielle,
conjoncturelle ou structurelle, et qui peut selon les cas concerner votre vie personnelle ou votre vie
professionnelle. On dit alors : "je suis stressé".

1.2. Le bon stress :

Il faut souligner que le stress est une réaction normale et nécessaire pour l’homme. On parle alors de «
bon » stress. Chez certaines personnes, il stimule la motivation, le désir de réussir ainsi que les réactions
positives qui surviennent lors de la rencontre d’une situation stimulante (surprise, créativité…) et permet de
mieux se préparer à une tâche ou un événement. Chez d’autres au contraire, le stress est tellement présent
qu’il les paralyse et nuit à leur fonctionnement.
Contrairement au mauvais, le bon stress n’est présent que sur de courtes périodes. On parlait d’adrénaline
plus haut, et bien le bon stress, c’est une dose d’adrénaline libérée dans l’organisme pour aider le corps à
accomplir ce qui doit être fait en temps et en heure dans une ambiance euphorisante.

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1.3. Le mauvais stress :

Les symptômes du stress varient en fonction des individus. Parmi ses conséquences, les vaisseaux se
rétrécissant, les tissus de l'estomac ne sont pas suffisamment irrigués et se nécrosent. Il peut en résulter
des perforations de la paroi gastrique ou des hémorragies.
Troubles du sommeil, anxiété, pensées sombres, les troubles liés au stress varient selon les individus. Le
point commun ? Cette sensation de malaise qui gâche le quotidien. Le "mauvais stress" est nuisible à
l’équilibre physique et psychologique.
Est-ce dire que le stress est un mal nécessaire ? En fait, il n’en revient qu’à nous de choisir comment on
réagit aux événements !

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2. LES SOURCES DU STRESS

On ne souffre pas de stress sans raison, les déclencheurs de stress ou stresseurs, peuvent être parfois des
situations externes bien identifiables. Cela peut être par exemple, du stress scolaire, du stress financier, les
relations interpersonnelles, dû également aux enfants.
2.1. La vie scolaire :
Diverses recherches internationales montrent l’importance du stress scolaire dans la vie quotidienne des
enfants et des adolescents. En effet, parmi les tracas quotidiens les plus souvent ressentis au cours de
l’adolescence, on trouve ceux de la sphère scolaire, tels que les mauvaises notes, le fait d’avoir trop de
devoir, les examens, les présentations orales, les remises de travail etc.
2.2. La situation financière :
Les soucis d’argent constituent la plus grande source de stress, plus que le travail, la santé personnelle et
les relations.
Voici quelques-unes des nombreuses sources de stress financier :
 Crédits insolvables,
 Gérer les dépenses du ménage,
 Accumuler les dettes,
 Vivre d’une paie à l’autre,
 Avoir du mal à épargner pour atteindre ses objectifs à court et à long terme,
 Faire face aux dépenses imprévues,
 Difficultés à payer son loyer,
 Dette d’études, etc.

Les effets du stress financier sur la santé physique et mentale, Si vous êtes aux prises avec un stress
financier, vous êtes : deux fois plus susceptible de déclarer avoir un mauvais état de santé général quatre
fois plus susceptible de souffrir d’insomnie, de maux de tête et d’autres maladies plus à risque d’éprouver
de la tension dans vos relations personnelles.
Le stress financier peut également entraîner des problèmes de santé plus graves, comme :
 Les maladies du cœur,
 L’hypertension artérielle,
 Des problèmes de santé mentale comme la dépression et l’anxiété.

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2.3. Les relations interpersonnelles :
Il s’agirait ici des tensions, chicanes, difficultés à créer des liens, rupture etc.
En ce qui concerne le stress au travail, il se manifeste lorsqu’une personne éprouve un déséquilibre et une
contrainte entre ce qu’on lui a demandé de faire dans le cadre professionnel et les ressources professionnelles
et personnelles dont elle disposerait pour le réaliser. Et cela peut être dû aux :
 Surcharge de travail,
 Tâches mal distribuées,
 Heures supplémentaires abusives,
 Superviseurs (rivalités ou manque de soutien),
 Collègues (conflits ou manque de soutien),
 Menaces de violence, le harcèlement psychologique et sexuel, la violence exercée par des tiers,
 Manque de confiance, les préjugés ou discriminations.

2.4. Enfants :
Bien vrai qu’ils comblent de bonheur, ils sont aussi source de stress…au quotidien ! Entre les devoirs, les
fièvres nocturnes qui persistent, les cris et les disputes dans la fratrie, les jouets qui trainent partout, les refus,
les pleurs. On peut aussi évoquer l’adolescence et ses revers. Sans parler de l’inquiétude de les voir grandir
et devenir enfin adultes pour réussir leur vie professionnelle et familiale. Tout ça demande Beaucoup
d’énergie et une bonne dose de recul souvent difficile à atteindre.

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3. REACTIONS ET FORMES DU STRESS

3.1. Les réactions au stress :


Chacun d’entre nous réagit différemment aux situations stressantes, ainsi on peut classer les signes de
stress en quatre grandes catégories : les réactions physiologiques, cognitives, émotionnelles et
comportementales.
3.1.1 Les réactions physiologiques :
Les réactions du corps sont les plus faciles à reconnaître. Elles nous préparaient autrefois à combattre ou
à fuir : le rythme cardiaque et la respiration s’accélèrent, la pression sanguine augmente et les muscles se
tendent. Aujourd’hui, il est peu commun de rencontrer une situation de survie, c’est pourquoi les symptômes
comme la transpiration abondante, les maux de tête (causés par la pression sanguine) et les maux d’estomac
sont souvent plus dérangeants que nécessaires.
3.1.2 Les réactions cognitives :
Le stress affecte également notre façon de penser. Lorsqu’elles sont confrontées à des obstacles, certaines
personnes ont tendance à en surévaluer la difficulté. Elles se sentent rapidement envahies par les pensées
négatives et prévoient facilement le pire. Ce stress peut causer des trous de mémoire, empêcher la
concentration, rendre la prise de décision plus difficile et causer l’insomnie. Pas vraiment ce dont on a besoin
en session d’examen !
3.1.3 Les réactions émotionnelles :
Le stress peut être la source de nombreuses émotions. Certaines apparaissent subitement : surprise, colère,
peur. Elles peuvent être difficiles à contrôler. D’autres, comme l’irritabilité et l’impatience peuvent
s’installer progressivement. Elles sont parfois le signe d’une longue accumulation de frustrations qui
peuvent sévèrement affecter la qualité de vie. Pour certaines personnes, une exposition prolongée au stress
peut même conduire à la dépression.
3.1.4 Les réactions comportementales :
Le stress peut nous amener à modifier nos habitudes de vie. Par exemple, certaines personnes perdent
l’appétit alors que d’autres ne peuvent s’empêcher de grignoter.
Les réactions comportementales au stress peuvent avoir des conséquences sur notre santé et celle des
autres. C’est le cas par exemple lorsque l’on augmente sa consommation de cigarette ou d’alcool « pour se
relaxer ». Heureusement, il existe de meilleures façons de se détendre et de résoudre ses problèmes à long
terme.
 L’intensité de ces différentes réactions et leur accumulation engendre plusieurs formes de stress.

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3.2. Les différentes formes de stress :
3.2.1 Le stress aigu :
Il est le plus souvent provoqué par un événement inhabituel, spécifique et déstabilisant (examen,
déménagement, naissance d’un enfant…) ou par une situation particulièrement menaçante (perte d’un
emploi, divorce, conflits…).
Les symptômes liés au stress aigu (troubles digestifs, manque de concentration, agitation, euphorie,
tristesse…) sont temporaires et disparaissent une fois l’événement passé ou la situation stressante terminée.
En survenant de façon occasionnelle dans notre vie quotidienne, ce type de stress aide l’organisme à
maintenir et à améliorer l’efficacité du système de réponse au stress et ses mécanismes.
3.2.2 Traumatisme secondaire ou « usure de compassion » :

Il constitue une forme particulière du stress aigu à répétition. En effet, il touche principalement les
personnes qui côtoient dans le cadre de leur profession des victimes, des personnes en détresse ou malades,
des meurtriers, des violeurs… Autrement dit, les personnes confrontées régulièrement à la détresse et à la
souffrance humaine sont plus sujettes au traumatisme secondaire. Ce type de stress extrême peut entrainer
des troubles d’ordre psychologique (anxiété, dépression…) et peut modifier la vision que la personne se fait
d’elle-même ou du monde (perte de confiance en soi et en les autres, sentiment d’insécurité, isolement, …)
3.2.1 Le stress chronique :
C’est la conséquence de l’exposition répétée aux sources de stress. Le stress chronique est associé à la
phase de l’épuisement : l’organisme sécrète constamment les hormones du stress et puise beaucoup trop
dans les réserves énergétiques. Par ailleurs, il cause l’affaiblissement des organes ainsi que les systèmes
immunitaire, respiratoire, circulatoire et cardiaque. Le stress chronique est dangereux pour la santé car il
augmente le risque de développer certaines pathologies comme les maladies cardio-vasculaires
(hypertension) et respiratoires (asthme), la dépression…
Un stress chronique non pris en charge et qui dure depuis plusieurs mois peut conduire dans le pire des
cas au suicide.
3.2.1 Le burn-out, épuisement professionnel :

Il résulte de l’épuisement du système de réponse au stress subi au travail. Il est généralement causé par
une surcharge de travail (trop d’heures travaillées, objectifs difficiles à atteindre, exigences trop élevées…),
mais d’autres agents stressants peuvent entrer en compte : le manque de reconnaissance, d’autonomie ou de
communication, le faible soutien social, les conflits entre collègues ou avec un supérieur hiérarchique…

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4. LES PHASES DU STRESS, DE L’ALARME A L’EPANUISEMENT
Le stress correspond à un état paralysant l’équilibre physique et/ou psychologique d’un individu. Il est
provoqué par un stimulus appelé « agent stressant » pouvant être d’ordre physique, mental, social ou
émotionnel comme : un examen, la prise de parole en public, un conflit, une opération chirurgicale, un
mariage, un déménagement, un accident… Les agents stressants sont perçus autrement d’un individu à
l’autre, mais certains facteurs promeuvent l’apparition du stress comme la perte de contrôle face à une
situation, la nouveauté, l’imprévisibilité ou la menace de l’égo. Lorsque nous faisons face à une situation
stressante, un processus physiologique composé de 3 phases (alarme, résistance, épuisement) se déclenche.
C’est le syndrome général d’adaptation découvert en 1935, par Hans Selye :
 L’alarme : l’organisme se prépare au combat ou à la fuite
Dès sa confrontation à une situation évaluée comme stressante, l'organisme réagit immédiatement
en libérant des catécholamines (représentant des hormones produites par la glande médullo-surrénale,
dont l’adrénaline). Celles-ci accroissent la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de
vigilance, la température corporelle… Ces modifications ont pour objectif de préparer l'organisme à
réagir en amenant l’oxygène aux organes qui vont être sollicités.

 Si la situation persiste, l’organisme entre en phase de résistance


Peu de temps après la première phase, de nouvelles hormones, les glucocorticoïdes, sont sécrétées
(par la glande corticosurrénale). Ces hormones augmentent le taux de sucre dans le sang pour
apporter l'énergie nécessaire aux muscles, au cœur et au cerveau et y maintenir un niveau constant
de glucose. L’organisme se prépare aux dépenses énergétiques que nécessite la réponse à la situation
stressante. La sécrétion des glucocorticoïdes est autorégulée : des récepteurs du système nerveux
central détectent les quantités libérées dans le sang et adaptent leur production.

 Si la situation stressante se prolonge ou s'intensifie, l’organisme entre en phase d’épuisement


Dans cette situation, les capacités de l’organisme sont débordées. L’autorégulation des
glucocorticoïdes devient inefficiente. L'organisme est submergé d'hormones activatrices qui, si les
tentatives de modification de la situation se révèlent inopérantes, peuvent devenir délétères pour la
santé.

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5. CONSEIL POUR COMBATTRE LE STRESS
Comme nous l’avons vu dans la première partie, le stress est une réaction d’adaptation dans le but de faire
face à une situation menaçante, inconnue ou imprévisible. Toutefois, par nos pensées, nous créons et
maintenant souvent un état de stress malgré que notre système ait besoin de revenir à l’état normal de
sérénité ou de récupération. Si le stress est trop intense ou se prolonge, il s’installe donc un état d’épuisement.
C’est pour cela qu’il est important d’entrevoir une bonne gestion du stress afin de créer les réactions
physiologiques, émotionnelles et psychologiques appropriées et nécessaires à l’action et de retrouver notre
équilibre le plus tôt possible.
Pour une bonne gestion de stress, il faut coopérer les différents niveaux du cerveau (reptilien, émotionnel
et cognitif) à l’aide de différentes stratégies. Il est possible de modifier nos modes de pensées, nos émotions
et nos comportements par l’apprentissage de nouveaux modes de fonctionnement. Il faut pratiquer ces
nouveaux comportements pendant au moins 6 mois afin que l’apprentissage devienne une procédure, un
réflexe. La réaction au stress comporte trois volets soit cognitif, émotif et physiologique. Il faut donc
travailler sur les trois plans ce qui nous donne une plus grande gamme de stratégies pour y faire face.
Nous pourrions dénombrer trois stratégies qualifiées « gagnantes » et utiles pour combattre le stress :
4.1. La connaissance de soi :
Il s’agit de la première étape et d’une importante clé pour bien gérer son stress. D’abord, il faut identifier
la source du stress ainsi que le niveau de stress. En effet, la compréhension des réactions aux situations
stressantes est un premier pas vers le développement de la capacité à diminuer le niveau de stress. Si nous
décidons qu'une situation est stressante, nous appliquons la réaction de danger soit « de lutte ou de fuite »,
causant une montée d'adrénaline, de noradrénaline et de cortisol qui sont les hormones responsables du
stress.

4.2. Être conscient de ses pensées :

L'intensité de la réaction de stress dépend du message envoyé par le cerveau aux glandes endocrines, et
donc de la perception qu'a l'esprit du stimulus en question, le fait de le voir comme plus ou moins dangereux,
exigeant ou contraignant modifie la réaction au stress-. Une situation n’est stressante que si celle-ci est
interprétée comme étant stressante. Lorsque la réaction de stress est adaptée à l’événement, il en résulte un
rapport rationnel maximal soit des actions, pensées et sentiments justes et appropriés.

4.3. Pratique de la restructuration cognitive :

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Les recherches en neurobiologie ont démontré que le cerveau cognitif contrôle l’attention consciente ainsi
que la capacité de tempérer les réactions émotionnelles. Cette régulation des émotions par le cognitif évite
donc que notre vie soit gérée par nos instincts et nos réflexes. La restructuration cognitive est un moyen
d’apprendre à bien utiliser ce mécanisme de contrôle. Le travail de la restructuration cognitive est facile à
mettre en œuvre : il consiste à repérer l’ensemble des pensées automatiques, qui sont peu nombreuses, en
analysant le comportement dans des situations stressantes, à élaborer des processus de pensées alternatifs
qui pourront être utilisés à l’avenir et récolter ainsi les fruits d’une émotion mieux maîtrisée donc d’un stress
réduit. Modifier un nombre restreint de pensées et d’émotions apportera un grand changement dans la
relation à la vie.

4.4. Autres stratégies :


En addition à ces stratégies trouvant leurs fondements dans la psychanalyse, d’autres astuces utiles,
extraits du bestseller de DALE CARNEGIE « Comment dominer le stress et les soucis » ; peuvent être
déployés afin de combattre le stress. Selon Dale CARNEGIE, 6 activités pourraient être pratiquées afin de
combattre le stress :
 Le sport : Les études l’ont bien démontré ; le sport pratiqué en modération et de façon régulière est
un redoutable anti-stress. Il faut pratiquer une activité qui soit un sport d’équipe comme le foot, ou
un sport qui se joue à deux, comme le tennis, car la camaraderie et les liens amicaux aident aussi à
combattre le stress.
 La méditation : La méditation est reconnue pour être un fabuleux vecteur d’anti-stress. Des études
scientifiques effectuées au sein de plusieurs centres de recherches ont toutes mené à des résultats
probants.
 Les bonnes amitiés : Il est important de bien s’entourer afin de combattre le stress. Et pour ce, il
faut choisir des gens qui supportent nos projets et avec lesquels nous pourrions partager des moments
de joie. En outre, il faut s’éloigner de ceux qui sont hostiles aux décisions car ils sont une source de
stress.
 La pleine conscience : C’est une pratique qui est l’acte de vie dans le moment présent et d’observer
nos pensées. Notre pensée est très souvent le premier responsable de notre niveau de stress. Il est
facile de se laisser emporter pour un rien et de perdre le nord pour quelque chose qui n’en vaut pas
la peine. La pratique de la pleine conscience nous aide donc à observer notre pensée et à la ramener
dans une direction plus productive.

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 Le Yoga : Aujourd’hui très populaire à travers le monde, le yoga est depuis longtemps reconnu
comme étant une activité physique qui aide à combattre le stress et qui apporte des résultats très
probants. Grâce à nature méditative, le yoga requiert que la personne qui la pratique soit détendue
et mène tout naturellement à l’introspection ainsi qu’au développement du lien entre le cerveau et le
corps. Le yoga est également une forme physique de la pleine conscience car elle demande la
concentration sur le moment présent. De surcroit, le yoga se pratique habituellement en groupe, ce
qui permet de retrouver un entourage de gens détendues et aux habitudes de vie saines. Grâce au
cumul des nombreuses activités qui aident à combattre le stress, le yoga devient l’anti-stress par
excellence.
 La nature : Passer du temps dans la nature, regarder un coucher de soleil, observer la mer ou les
montagnes, s’asseoir dans un parc, faire une balade en forêt ou même simplement passer quelques
minutes à regarder par la fenêtre nous offre l’occasion de nous reposer et de recharger nos batteries.
C’est cette idée qui est au cœur même de la théorie de restauration de l’attention de Kaplan.

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CONCLUSION

Le stress fait partie de notre vie. Peu importe notre âge, notre activité ou notre position : travail, étude …
le sujet se prend majoritairement par négativité. Cela nous force à ne pas se calmer et par conséquent de ne
pas chercher des solutions pour dépasser cette crise mentale. Par contre, il faut avoir un esprit ouvert et
d’accepter toutes situations dures comme il faut savoir que le stress représente aussi des bons côtés il nous
force à nous surpasser et de faire nos mieux. Par conséquent, on peut découvrir à quel point nous sommes
fort et intelligent pour dépasser des difficiles moments.

Pour différentes raisons, il arrive parfois que le stress continue avec l’homme pour toute la journée. Par
conséquent, notre organisme nerveux ne trouve pas du temps pour se reposer petit à petit au niveau physique
comme au niveau psychique. Cela peut causer des troubles de la digestion, des maux de tête, des pertes de
l’appétit et plusieurs autres maladies. Parfois, on peut arriver jusqu’aux les douleurs thoraciques, qui sont
des troubles cardiaques qui peuvent être d’origine vasculaire ou névralgique, à cause du stress. Ce type de
maladie a tendance de nous stresser encore plus que le cas normal.

Pour dépasser tous ces maladies et ces problèmes. On doit commencer à pratiquer certaines méthodes qui
demeurent efficace pour ces situations. De même, il est conseillé par les médecins d’utiliser des méthodes
douces qui restent aussi efficace pour ces cas, genre : le sport, la relaxation, le yoga …. Si non on peut
utiliser certaines outils et méthodes de certains psychologues pour lutter contre le stress.

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