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edition en fangue frangaise SD0VORIAL i’ INDEPENDENCE OU LA MORT: NOUS VAINCRONS Au Brésil, les classes dominantes racontent n'impor— te quoi pour consolider leur pouvoir. Une des fables qu‘ elles ont erée, c'est la fable de la déclaration de 1'indé- pendence de Brésil. Le 7 sep- tembre 1822, le fils de l’em- pereur portugais a résolu de aste cher le pays de l'empire colonial portugais. "L'Indé- pendance ou la Mort" aurnit! il erié. Quand on parle a'indépen- dance avee de grands mots, il convient de se demander vis- Avis de quoi on de qui. Si © on le fait, dans ce cas, on s'avercoit devient indépen- dant dn Portugal et dépendant de l'Angleterre. Tl y avait A cette époque au Présil une bourgeoisie commerciale, pro- origtaire depuis toujours de la terre, elle était beaucoup plus attachde 4 la bourseoisie anglnise, forte et dynamique, qu'd la bourgeoisie portugaise, trés faible. Dés cette époque, le Bré- sil n'a jamais été vraiment indépendant. Aprés 1'Ancleter- re, c'était le tour des Stats Unis. Aussi ces deux puissan- ces hégémoniques acceptaient plusieurs partages du pouvoir’ avec 1a France, 1'Allemngne, 1a Suisse, le Japon. Ft elles L'acceptent toujours. Le Brésil, est-il indépen- ant? Non. Les classes domi- nantes au Brésil, oui, elles sont indépendantes, Elles ont Ltindépendanee que leur donne leur force, leur pouvoir dice tatorial, Elles ont 1'indépen- dance de stenrichir chaque fois plus. Elles ont 2'inaépendance de faire toutes les allaances quielles veulent avee les clas page 2 se® dominantes internationa- les, au dépens du peuple bré- silien. Dia leur pouvoir dic- tatorial, colonial-faciate, les classes dominantes au Bré- sil sont entiérement indépen- dentes du peuple brésilien. Le peuple brésilien est- il indépendant? Le peuple bré- silien a la liberté de mourir de faim dans toute 1' extension au territoire du Brésil, a'é- tre croniquement malade, de se voir refuser du bowlot, de 1! éducation, des maisons, des hépitaux, & travers tout le territoire brésilien. Le peu- ple vrésilien est oussi indd- pendant pour développer la guerre révolutionnaire. La guerre révolutionnaire est la plus haute expression de 1'in- aépendance du peuple vrésilien. Sons elle, il n'est absolument pas indépendant. Sans elle, il est opprimé, exploité, torturé, emprisonné arbitrairement, com plétement dépendent des clas- ses dominantes brésiliennes et internationales. Avec la guerre revolutionnaire, avant mime d'atteindre toute 1'exten sion de son indépendance, il commence a tre indépendant, ‘ RESISTENCTA 2 & ce literer de sa famine; "de :sa micére, de son exploitatien, de ceux que sont responsables par elles. Le 4 septembre 1969, le MR- 8 et 1'ALN ont donné un exemple de ce qu'était cette indépendan ee. les classes dominantes com memoraient leur fable, commemo- raient leur indépendance 2 eux, avec des parades militeires et @es démonstrations de leur for ce. Les révolutionnaires ont commemoré le commencemente de l'indépendance du peuple, avec 1a démonstration de leur haine contre 1'imperialisme nord-amé- riesin, contre tous les oppres- seurs, contre les exploiteurs du peuple brésilien et leurs va~ lets, en enlevant 1'ambassadeur nord américain. C'est justement parce que le Brésil n'est absolument pas un pays indépendant, qu'aujourd' hud encore on peut crier "L'In- dépendance ou la Mort", avec la seule différence que, maintenant ce n'est plus 1'indépendance fic. tive, mais 1'indépendance contre tous les ennemis au peuple, tous eux qui sont responsables pour leur souffrance, pour leur misé— re. L' INDEPENDANCE OU LA MORT! NOUS VAINCRONS ! page 3 COMMENT SOUTENIR LA REVOLUTION BRESILIENNE ~he processus _révolutio~ nngire brésilion n'est quia Gon dgbut. Les forces révolutionnai- les, sont encore le peu ple brésilien commence peu 4 peu & comprendre que ia lutte arnée est la seule voie mor ibération & s'organicer, 4 sa engager directement dans les rangs de 1s révolution et 4 s! armer. rNous faisons face 4 un ennemi_extrémement puissant: L'imperialisme nord-cmé- ricain et d'autres qui avee ses associés sur place, a di- re, les capitalistes brésiliens leurs généraux, ne veut am! ctest augmenter L'exploitation du muvenerder ses int. peuple et s réts. ~Nais le combat est déji commenced. Les forces révolhtionnai- RESISTENCIA 2 res, encore divisées, ménent une lutte sans relache, et dans la pratique révolutionnazire n- + elles commecent 4 pre~ nitaire, parer leur unification. Le fr des organisations révolutionnai res (ALN, MR-8, WRT, PCBR et VPR) est aéja un grand pas dm ce sens. Notre lutte ntest nas isolée, elle n'est qu'un millon de la chaina @ toutes les Int tes réyolutionnairer du monde contre 1' exploitation. Tous les peuples l'Asie du mon- do A l'arrique, aux ques comme en Zurope, com aoi- tittent le mine enncmi vent, pour mioux le vainere, encercler et conbattre sur tou les fronts, ctest tenir ot sider conerétoment lu révolution partout of elle trouve, Stablir des liens réels darité. de so. Comment L conerste ienne? Les dures conditions du combat, itextréme et fdroce re pression exercéc ‘eis Je peupl et jes combattants, tout ga fnit que certaines chores dont us avons un vrai becoin page 4 nous soient difficilemont ac- cessibles. Par exemple, de rygent, des médicaments, et des ta: d'autres choses qui ne sersient pas aussi difficile- debors: mont trouvebles e chez nous. Divulmuer le: tions sur la lutte sur les actions révolutionnai- res, et la dénonciation de la informa- au Brésil, représsion de Ja dictature mi- litaire (tortures, arrestations, ssassinats) c'est aussi &tre solidaire, d'un coté, et d'un autre appréhender 1'expérience historique d'un peuple en lut- te et ses apports aux autres luttes dans les pays du monde. Resistencia, l'organe a! information du MR-8, veut jou- _er un role important parmi les individus, groupes, organica~ tions, ete, qui nous soutiennent -il veut agglutiner autour de qui, discussion sur l'expérience bvrésilenne. informer et soulever la -Organisez des cercles d'amis pour recevoir et discu~ ter Resistencia. Fi ites un abo nnement symbolioue A Resisten- cia, dont vous fixerez le prix. Votre contribution, soit en argent, soit toutes les autres RESISTENCIA 2 formes de contritutions au? vous vous disposez 1 apporter, et petite qu'elle paraisse, ~ elle sern d'une.valeur inesti- mable pour nous. Distribuez Resistencia 4 vos amis. Appellez-le 4 connat- tre et A soutenir les combat- tants révolutionnaires au Bré- sil. Yous que lisez notre jour nal, vous saurez comment nous trouver et soutenir et aider conerétement 12 Revolution Brésilienne. L’ INDEPENDENCE ou LA MORT: NOUS VANIER Aw page 5 GUERRE REVOLUTIONNAIRE INFORWATIONS — Oogamet om ARE L'UNIVERSITE isto Pathe 17.6.71 (Source-dorrial do Brasil) Le commando révolutionnaire "Olavo Fansen” de 1'ALN (Action Ge Libération Wacionale, organisation du front national apifié) & eccupé pendant cina minutes l'Université Catholique de Sao Constitus de cing hommes et une femue, le commando a dis— "Venceremos" tritms des exempleires du journal révolutionna: (mens vainerons) et a pris la parcle devant les étudiants. Une foie l'action terminée le commando s'est retire dans deux voitu- ses, Cleat la deuxiéme fois que l'Université Catholique de Sao Psnlovest occupée cette année, par le méme commando de 1'ALN + le nom est un hommage 4 l'ouvrier Olavo Hansen torturé jus- la mort en mai 1970 4 Sao Paulo. QXPROPRIATION DE WATERIEL D! IMPRIMERIE Rie de Janeire 27.7,71 (Source: 0 Globo) Un comaando de 7 révolutionnaires a exproprié un magesin ge Lemtzeprice "RUF" 79, rue Debret, A Kio de Janeiro. Biaction a eu liew & 6h. du matin ¢ z'n duré que lom-~ Lee révolutiennsires ont maitrisé le garirt de l'entreprise et ont prie deux rondo, trois off: set, une photocopieuse et cing machines 4 écrire. Le commando s'est retiré avec le materiel dens deux voitu- ca= Dix minstes aprés, les agents du 3% Cowiseariat et au ODI (Centre 2!peration de la Defense Intérieure} arrivérent page 6 eur lee liewx. Ils n'ont rien trouvé sinon le magasin vide. C'est teujours ga de gagné pour is preSee revolutionnaire au Brésilt POSTE DE POLICE Sa» Penlo 17.8.71 (Source: Jornal do Brasil) be poate de Police de la re Erasmo, dans la commmne de Santo André, a été attagud par un commando révolutiomaire. Tes gaertlleres ont mitrisé les agents de police et ont pris 539 car tes d'Identité vierges, les tampons et les fichiers, Ils se sont retirés sane problemes. Quelques heures aprés, le Prefet de Po- lice de Sao Paulo, M. Valter Suppo a déclaré qu'a partir de ce jour, toute carte d'identité devre porter sa propre signature pour @tre valable. Selon lui, cette mesure est indispensable 4 la "“securité nationale". _ATTAQUE D'UNE VOITURE DE POLICE Sac Paulo 18.8.71 (Source: Jornal do Brasil) Un commando révolutionnaire a ettaqué une voiture de Poli- ce & 4h. de l'aprés-midi 4 S2o Paulo. Le commando était composé de cing guerilleros, qui ont expreprié une mitraillete et deux révolvers. Ils ont aussi pris les uniformes des deux agents de police qui étaient dens la voiture. Ces deyniers ont sié lnissée dane la rue pendant que les révolutionnaires se retiraient dans la voiture de police. La voiture fut retrouvée brulée quelques heures plus tari au contre de Sao Paulo. ATTAQUE D'UNE VOLTURE DE POLICE CHARGES DE LA PROTEOTTON DU SECRETAIRE DE LA SURETE PUBLIQUE Bio de Janeiro 2.8.71 Le commando"Joaqaim Camara Ferreira" de 1'ALN (Action de Lipération Natjonale- Pront national unifié) a attaqué 1s voitu- page T RESISTENCIA 2 re de police chargée de la protection du général Antonio Fausti- no, secrétaire & la sureté ublique de 1'état de Guenabara. La voiture de patrouille n?8229 était & quelques métres de ta maison du général au moment de l'attaque. L'action 2 eu liew @ans la rue Prado Junior 4 six heures du matin. Le commando constitué de dix révolutionnaires dont deux fem mes, & exproprié les armes des trois policiere qui sy trouvaient. Puis aprés avoir expulsé de 1'intérieur de 1a voiture les agentes de la repression ils ont incendié le vébicule. Un des policiers qui # tenté de s'opposer 4 l'action a été vlessé. Avant de se retirer dans deux voitures, les guerflleros ont distrité des tracts révolutionnsires. EXPROPRIATION DE 100 MILLE CRUZEROS Rio de Janeiro 18.6.71 (Source: Jornal do Brasil). Un commando de huit guerilleros du front national unifié a exproprié l'Agence Botafogo de 1'IPEG (Institut Public de 1’ Etat de Guanabara). En resistant 4 l'occupation au b&timent de 1'IPEG, un gol- dat, Aframo Neves du 2éme bataillon de 1a Police Militaire fut sérieusement blessd. Un des révolutionnaires Ini a donné les premiers secours aprés l'avoir averti de la stupidité de risquer sa vie pour protéger l'argent de la bourgeoisie. D'autres cueril- leros ont maitrisé lee cept loyés de l'Agence, ct ont p lie cruzeros (100 mille Francs Nouvenux). % é spfés le aépart des vin- + Cing minutes rint sont arrivées merilleros, ies voiturss du 108me Commiss: tor Syuip gvti-yuerilla du CODI et du DOPS( Département de l'Orire Politique et Social). N'ayant rien trouvé los agents de la répressian se sont retourné contre les journalistes, qui té menacés par les militaires et obligés de se retirer. a page 8 RESISTENCTA 2 EXOROPRIATION DE 60 MILLE CRUZEROS Sao Paulo 22.6.71 (Source: Jornal ‘do Brasil) Le commando guerillero "Olavo Hansen" de 1' ALN a exproprié ltAgence "AclimacZe" de la banque "Itau-América". Le commando cons- titué de huit hommes et une femme a occupé toute la rue, sliant gusqu'a détourner 1a circulation. Un des guerilieros habillé en gendarme a détourné le trafic pendant toute l'action. Seulemente trois gterilleros sont entrés dems la bencue, et se sont emparés de 60 mille cruzeros(60 mille N.¥.). Les autres guerilleros se sont postés dens la rue, A des points stratégiques, armés de mitraillettes et de revolvers. L'action a duré dix minutes au terme desquelles le commando s'est retiré dans trois voitures aprés avoir lancé dans 1a me des centaines de tracts du front national unifié. EXPROPRIATION DE 60 MILLE CRUZEROS A RIO DE JANEIRO Rio de Janeiro 25.7.71 (Source: Jornal do Brasil) Un commando révolutionnaire de douze guerilleros dont trois femmes a exproprié l'Agence "Rio Comprido" du super-marché “Mar e Terra". Le super-marché "Mar e Terra" est bien connu pour ses prix exorbitants et pour son habitude de payer ses employdés en retard. Tandie que trois partisane se postaient 4 des points stra- tégiques proches du super-marché, les autres y pénétraient et pre- nsient possession des 60 mille cruzeros du coffre et des daisses 4u super-marché, Le commando, aprés avoir distribué des tracts du MR-B (Mouvement Révolutionnaire du § Octobre- front national unifié) s'est retiré dans trois voitures. Pour exproprier le super-marché le commando a méme éloigné une voiture Ge la police- militaire chargée de la surveillance du quartier. Ils ont téléphoné au Central de 1s Police pour envoyer ia voiture de patrouille faire cesser un foux incident dans une ree de l'autre cété du quartier. page 9 RESISTENCIA 2 350 MILLE CRUZEROS EXPROPRIES! Niteroi 27.7.71 (Source: Jornal do Brasil) L'agence Mesquite de la Bangue de 1'Etat de Minas Gerais 4 . Nova Iguagu a été exproprié par un commando guerillero du front national unifié. L'action stest déroulée le 26 juillet 2 18 heures précises. Te commando était composé de hit partisans, armés de mitreillettes de revolvers. Ils ont oceupé l' Agence. Un d's agents de eéouri- té de la banque qui tentait de resister a été blessé a bras. Au bout de 10 minutes le commando révolutionnaire s'est re- tiré grace a trois voitures emportant avec lui 350 mille eruzeros (350 mille NF), Ils avaient dispar depuis londtemps loraqu'une Squipe anti-guerille du CODI (Centre d'Operations pour 1a Défense intériewre) ainsi que le préfet de police local sont arrivés. ¢ x ei se sont bornés 4 interroger les employés de 1a banoue. Cette action, trés important pour le développement de 1'in- fra structure des organizations qui composent le front national ‘unifig, constitue le record absolu d'expropriation au Brésil, a- prés l'action du ceffre de l'ex-gouverneur( et "mefioso") Adenar de Barros: 10 millions de ¢ruzeros (10 millions de NF) exécuté par la VPR et le COLINA. 3346.71 (source: 0 Bstado ce Sao Paulo) La visite du maréchal Garrastaai Medici dans la ville in- austrielle de Volta Redonda a été accompagnée athisteriques me. sures de sécurité, Voici la transcription intégrale d'un article du journal "0 Estado de Sao Paulo": "aprés le départ, deux hélicoptéres de la FAB( Force Aérien- ne Bréeilienne) suivaient le train du président. Una wagonnette 2 © roulait devant.Des soldats lourdement armés gardnient les ponts et via- ducts du chemin de fer. Toutes lee gares entre Volta Redonda et Cuaratinmoeté avaient été évacuées. Au village de Cachoeira mame page 10 RESISTENCIA 2 Ie zone centrale de le ville de Guaratin mets avait $+é 1 voyait des centaines de soldats eut@éslanporte peitéipaledéde la ville et l'autoroute BR-2. Sur la locomotive du train du maréchal il y avait deux agen— ts de la sécurité armés de mitraillettee. Quand Medici est descen- du du train, des centaines de soldats et d'agents de Za Sécurité ont formé une masse compacte qui isolait le maréchal et sa suite de le presse et de quelques epectateurs". La presse officielle brésilienne censurée ou vendue 4 ia le préfet n'avait pas été autorizé 4 rester 4 la gare. dictature proclame tous les jours que le peuple aime beaucoup le Schal et qu'il est le président le mieux aimé de l'histoire du Brésil. Bien sfir... mma N_MINISTRE DE L'AGRICULTURE SE PREOCUPE DES PAYSANS 8.7.71 (Source: Jorna” do Brasil) Le ministre de l'agriculture (Cirne 1: était trés ocoupé par le probléme des paysuns de Ouest du département du Parand. Il a annoneé que le gouvermen 4oit concilier les partisans sans-terre avec les propristaires latifondistes et que le probléme est trés difficile a résoudre parece qu'il y a trop de paysans sans-terre. Il a dit aussi que le gouvernement pense déplacer les pay— sans "en Trop" vers le département d'amazonas. Le aépartement d'Amazonas est @ 7000km du adr rand, de l'autre eété du pays. On sait que la région Sud-Quest du Parend est wes Solon dans laquelle se déroulent les plus forts conflits sociaux di ement de Fe Brésil. Les paysans y vivent dans une mishre incroyeble, leur moyenne mensuelle des salaires est de 50 cruseros (SONF). Cette région est proche de la région de Ribeira" of l'année dernigre un groupe de muerilleres de la VPR (Avant-garde révolutionnaire~ front national unifié) divig¢é par page 12 legistro- Vale da RESISTENCIA 2 le commandant Carlos Lamarca a réusei 4 rompre un encerclement de l'armée, Un des facteurs les Tes plus importents, rendant pos- sible cette victoire, a été l'apmui intensif des paysans de la ré— gion. Maintenant 1a dietature pense donner une solution "Vietna— mienne"; déplacer des villages entiers de payeans d'un cdté 4 1'au- tre du pays pour empécher la radicalization révolutionnaire. Mais les paysans du Barand, treuveront bien sir, eux aussi, une solution "Vietnamienne" MORT DU COMMANDANT" MOISES" 5.8.71- Resistencia Le commandant "¥SE8és", José Reimndo da Costa de la VPR est mort au combat dans le banlieue de Pilares a Rio de Janeiro. Tl est mort pendant un combat avec une équipe du CODI. Né le 28 decembre 1939 et militant révolutionnaire dés 1960 il aveit consacré toute sa vie A la Révolution. Exemple de téna— cité, de courage et de combativité il était un des iniciantes de da lutte armé su Brésil. Sa mort est um coup trés dur porté a 1s révolution brésilienne. Mais la mort ph¥sique d'un révolutionnaire n'arréte pas la marche victorieuse d'une révolution. Les armes tombées sont levées par d'autres bras et la guer re continue. Les martyres de la révolution contimuent a vivre dans la lutte. Leurs idées vivent et se developpent dans la aé- termination du peuple de mener le combat jusqu'a son terme. Le eri de guerre de la YPR: "Oser Lutter, Over Vaincre" d@evient tou- jours plus puiseant dans le cerrdu peuple. Dans ce cri de guerre dans 1a détermination de lutter jus- qu'a la victoire, par son exemple de rSvolutionnaire et a'étre humain, le Comandant Moisés contime 4 vivre. Oser Inter, Oser Vainere page 12 RESISTENCIA .2 VIOLENT COMBAT A SAO PAULO 11.8.71 (Source: Jornal do Brasil) Un violent combat a eu lieu 4 Sao Paulo 4 20 hetires entre une équipe du CODI et quatre guerilleros. Le GODI avait localisé une voiture Willis d'un groupe ré- volutionnaire. Une équipe de 30 agents commandé par le commissai- re Fleury 4 tendv un piege aux révolutionnaires chargés de depla— cer cette voiture qui était atationnée au coin des rues Aristides Machado et Santa Rosa. Un groupe de ouatre guerilleros est tombé dans la piége. Se declencha un violent combat de rue. Un révolutionnaire a été mort et l'autre a été gravement blessé et arréte. Les deux autres ont reussi 4 s'echapper dans une cumionete. Deux agents du CODI, l'agent Bellini et Ttagens Drone ont té écrasés par la camionette avec laquelle les deux révolution— naires ont reussi a rompre l'encerclement. LIARFAIRE RUBENS PAIVA: HONTHUSB PARC? e ministre de la Justice de 1a dictsture, M. Alfredo Bizaid, = jonné le résultn’; d'wie enquéte faite par le Conseil Brésilienne des Droits de 1'Homme (dont lui, le président, est un des plus grands responsables des tortures député Rubens Beytodt Paiva. Mr. Rubens Paiva a été arrété chez lui, 4 Rio par une équipe du CODI le 20.1.71 avec sa femme Mme Eunice Paiva et ces enfants. Il a été conduit au Commandement Général de CODI (A la caserna ) sur la disparition de l'ex- da ler, Bataillon de Police de 1'armée-rue Barao de Mesquita). Sfaré de sa femme et de ses enfants, le adpyutdé a été vio- lentement torturé 4 1'électricité. Plusieurs prisoniers ont té- moigné de sa mort aux premiéres heures de la matinée du 21 jan~ vier.. Comme M. Rubens Paiva était trés conm a l'étranger, la dic- tature a décidé de cacher le malhewreux "accident" pour éviter page 13 RESTSTaNCTE 2 \i scandale international. Four cacher est odieux crime, le CODI a préparé une farce semblable é qelles qui ont caché 1a mort de Giuardo Leite et de Devanir de Carvalho. Le CODI a annoncé la “aéquestreation" de M. Rubens Paiva av cours dune action révolutiomaire, le 21 janvier, et qui se se- rait déroulge pendant ou'il était transyorté dans une dans une voiture du CODI pour indiquer le lieu of se cechait un "subversif™. Tl aurait été libéré par une action révolutionnaire. les organisations révolutionnaires qui opérent 4 Rio de Ja+ neiro: MR-8, VPR, ALN, et PCBR nient officiellement 1' existence "une quelconque action de libération de prisommiers le 23 jan- vier 197. Les organisations révolutionnaires ignoraient méme 2 cette Spoque l'arrestation de 1'ex-député. Comme preuve de cette farce le CUDI a présenté une auto eri- bige de balles et brulde ainsi que 1a aéclaration de quatre de ses acents dont l'un, le capitaine Raimundo Ronaldo Campos est un bour- au, trés connu. Selon eux, ils ont été attaqués par des "terroris- qui ont livéré M. Paiva. Ltautomobile a été complétement détruite par des rafales de mitraillette et par le feu. I] est surprenant qu'aucun ds agents mai ont été si violemment attaqués n'aient souffert d'aucune dlessu- Le 24 jenvier, des habitants de la me of se serait aéroulée ltaction, interrogés par la presse, ont déclaré qu'ils n'avaient rien vu ce jour ld. Suffira-t-il de présenter une automobile criblée de dalles et brulde ainsi que le témoingnage trés suspect de quatre agents au CODE pour cacher ce nouvel assassinat commis par la dictature? La honteuse farce est évidante. C'est la répétition d'une far co cimilaire mise en place pour rendre "sans problémes" 1’ asgacsi- eu révolutionnaire Eduardo Leite -"Bacuri", Selon le CODT il s'était évadé de ln prison, avait été aécou- sisté A "l'or@re a'arres- vert un moe aprés, et tué pour avoir réi tion", ™ vérité Je camarade ne e'était jamaic évadé, avait été age 14 éré du CODI A une ferme du bourgeois feciste Henning Boilsen, par le commissaire Sérgio Fleury et avait été le 7 décembre 1972 immédiatement ap: le séquestration de l'ambassadeur ae Suisse... on corps a été difficilement reconnu par sa famille: il a été com plétement défigurs par les tortures. Ceux qhi sont intéressés par les détails de cette effaire, peuvent s'adresser & Mme Encarnatin Crispin, belle-mére de Bluario to, actuellement au Chili et & dee militants détenus avec Ini a GODI et qui sont au Chili. Ils ont été tous échangés contre l' Ambassadeur Suisse, Ces crimes honteux de 1a dictature comme l'aasassinat de Rubens Paive et d'Zduarde Leite auront une réponse. Le peuvle bré- silien répondra par la JUSTICE REVOLUTIONNAIRE. Renning Boilsen, abatiu en avril 1971 par le commando "Arie— vel Coqueiro" du MRT (Mouvement Révolutionnaire Tiradentes -front national unifié), a été le premier. La justice révelttiomnaire ne s'arrétera pas 14, REVOLUTIONNA: Leur vie peut dépendre de la dénontiation internationale et massive de Jour arrestation. nes Etienne de Castro -prefesseur d'histoire- militante de la VPR (Avant-garde Populaire Révolutionnaire - fant netionil unifié) , enprisonnée 4 Rio de Janeiro en mai 1971. Disparve. ‘tewart Eigard Angel Jones - étudiant - militant du MR-8 (Mouvement tionnaire de 8 Octobre ~ front national unifié) emprisonné A Rio de Janeiro en mai 1971. Disparu. aqueu José Bento - ouvrier ~ militent du MR-§ emprisinné en avril 14 Rio de Janeiro, est maintenm au socret depuis 5 mois au CODI. Jose Bezerra Filho - étudiant - militant du VAR-PALMARES, emprisonné page 15 RESISTENCIA 2 & Recife le 19 juillet 1972. Aurea Bezerra dos Santos, femme de José Bezerra, arrétée avec lui. Arlindo Felipe da Silva, militant du VAR-PALMARES, emprisonné 4 cife, le 19 juillet 1971. AntOnio Ravéle, analyste de laboretoire, militant de 1'AP (Action Populaire) arrfté le 20 mai 1971 4 Santo Amaro da Turificacao, Ba- hia. Disparu. Anette Scot Rab&le - professeur d'histoire - épouse d'anténio Ra- Slo, ainsi que ses trois enfents: André, cing ans, Marco quatre et Igor Rab@lo sept ans. Arrétes le 22 mai 1971 d Salvador Ba- a. Actuellement détenus d Rio de Janeiro au CENIMAR (Centre d'In- formation de la Marine). Carles Rolember da Silva - ingénieur ~ militant de 1'AP, arrété le 13 février 1971 & Capelinha-Bahia. Disparu depuis sept mois. Josefina da Silva, épouse de Carlos Rolemberg da Silva, arrétée avec con mari. Diaparue elle aussi. .” INDEPENDENCE OU LA MORT: NOUS VAINCRONS page 16

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