APPLICATION 4

L’HISTOIRE DE LA PENSEE ECONOMIQUE :

DES ORIGINES A L’ECOLE NEOCLASSIQUE

INTRODUCTION :

 ARISTOTE
La politique est plus importante que l’économie. L’économie est la science d’acquérir des richesses.

 XVIème siècle 
Siècle du mercantilisme. Antoine de MONTCHRETIEN  « économie politique ». L’économie est au même niveau
que la politique.

 Les physiocrates (physiocratie : gouvernement de la nature)  économie de marché (XVIIème et

XVIIIème siècle).

 Classiques / néoclassiques : économie plus importante que la politique  le marché est plus efficace que
l’Etat.
3 économistes classiques et leur découverte :
a. Adam SMITH : la « main invisible » du marché. L’individu a un besoin d’échange qui va permettre
l’enrichissement
b. D. RICARDO : la « loi des rendements décroissants ». Limites au développement d’une activité, d’une
entreprise
c. J.B. SAY : la « loi des débouchés ». L’offre est toujours égale à la demande.
Pour ces trois économistes, l’économie de marché est pleinement efficace. Les néoclassiques reprennent leurs idées
sous forme d’équation mathématiques.

 Karl MARX (XIXème siècle) : mise en question de l’économie capitaliste.

I –L’ETAT CONTRE LE MARCHE, LA DOCTRINE MERCANTILISTE

A. LE CONTROLE ET LE DEVELOPPEMENT DU MARCHE INTERIEUR

1) Le mercantilisme :
 La balance des paiements est supérieure à zéro. Pas de besoin de financer le reste du monde.
 L’intervention de l’Etat sur le marché :
o Commerce extérieur
o Marché intérieur : réglementation importante de l’Etat.
 Politique industrielle : volonté de développer d’offre de produits stimulation de la recherche)

2) Théorie néoclassique :
 Montre les limites du mercantilisme, exemple actuel de la Chine
 L’organisation du marché intérieur par l’Etat :
o Marché < territoire national < Etat
 La taxation du marché intérieur : politique fiscal

B. LE CONTROLE ET LA MAITRISE DU COMMERCE INTERNATIONAL

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  La recherche d’un avantage compétitif.
Marché intérieur  recettes fiscales
Commerce extérieur droits de douane (taxation des importations)
entrées de devises
Essayer de vendre moins cher pour pouvoir exporter plus

 Le dumping commercial (= vendre moins cher que ses concurrents)

o Compétitivité-prix
o Devise sous-évaluée
o Dumping social (= coût du travail plus faible)

II – LA CRITIQUE DU CAPITALISME

A. L’ACCUMULATION FINANCIERE DANS UNE ECONOMIE GLOBALISEE

 Rôle du profit dans l’accumulation capitalistique
 Mondialisation de l’économie qui permet d’augmenter le profit capitaliste

B. LA DYNAMIQUE DU CAPITALISME
 Permet le développement des entreprises grâce à l’accumulation et au profit, ce qui entraine une augmentation
de la taille des unités de production
 Innovation qui est le moteur du capitalisme (SCHUMPETER)

C. LE ROLE DE L’ETAT
 Négatif pour Marx : privatisation des gains (par le droit de propriété) et la socialisation des pertes pour l’impôt
(crise financière)
 Positif : l’Etat-providence
o Santé (sécurité sociale)
o Education
o Redistribution

CONCLUSION :

 L’actualité du mercantilisme, qui reste une tentation économique. Il est notamment pratiqué par la Chine, mais
reste une tentation française. Historiquement, le mercantilisme n’a jamais fonctionné correctement.
 La pertinence du marxisme
o Jusqu’à aujourd’hui, Marx semble s’être trompé car il avait prévu la fin capitalisme ; et le capitalisme
s’est, au contraire, renforcé.
o Il n’avait pas prévu le succès de l’Etat-providence
o Toutefois, la crise financière et la remise en cause de l’Etat-providence pourraient donner raison à
Marx
o
Réponses aux questions

Texte « Les mercantislistes : l’Etat au cœur du développement » page 2 et 3

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 1. Quels sont les liens entre l’intervention de l’Etat et l’amélioration des positions dans la hiérarchie
internationale du pouvoir, selon le schéma ci-dessus ?

Antoine de MONTCHRETIEN parle d’ »économie politique ». L’économie est au même niveau que la politique.
Interne : problème du développement du marché intérieur et de la société
Double risque
Politique protectionniste (Chine = protectionnisme monétaire)
Externe 
Expansionnisme quasi-guerrier : commerce extérieur =
Moyen de domination économique
L’Etat veut que la nation s’enrichisse. Il utilise l’économie et le commerce non pas pour développer le libre-échange,
mais pour développer la puissance hiérarchique par rapport au reste du monde.

2. Quelle voie ont suivi les USA pour affirmer leur position internationale ?

Pour les USA, la balance des paiements est déficitaire. Ils distinguent l’économie (libérale) de la politique
(impérialiste).
Economie dominante  ressources  diplomatie / guerre

3. Dans quelle mesure les autres pays développés s’inspirent-ils du mercantilisme ?

Tendance protectionniste

4. Quelles sont les caractéristiques de la politique chinoise ?

La Chine pratique une politique mercantiliste. La monnaie chinoise est sous-évaluée. L’Etat chinois correspond à une
dictature communiste. Le marché chinois doit surtout permettre à l’Etat de s’enrichir plutôt que de développer la
liberté des échanges qui pourraient aboutir à une liberté économique.

Texte « Quelques leçons de Marx » page 3, 4 et 5

1. Quels sont les moteurs de l’accumulation du capital ?

A – M – A’ ou A’ > A
A = capital sou forme d’argent
M = capital sous forme de marchandise
A’ = A + profit capitaliste (plus value).
Le profit est lié à l’exploitation du travail des salariés et la mondialisation de l’économie.
2. Qu’est-ce que le dumping discal et le dumping social ?
Le dumping fiscal = taux d’imposition moins important que les autres pays (moins de recettes fiscales)
Le dumping social = coût du travail plus faible notamment en raison de charges sociales moins élevées.

3. Comment ont évolué les rapports de force ?

Jusqu’à la fin des années 70, les rapports de force apparaissaient plus favorables aux salariés avec une baisse du taux
de profit (taux de plus value), mais après, il y a une rupture grâce à la mondialisation des économies qui va permettre
de mettre en concurrence les salariés (surtout les salariés non-qualifiés au départ).
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 4. Quelles sont les tendances du capitalisme ?
La concentration et la centralisation sont les deux tendances du capitalisme

5. Quels sont les problèmes du capitalisme aujourd’hui ?

D’un côté, développement des moyens de productions avec une concentration des richesses et de l’autre, il y a un
problème de solvabilisation de la demande en raison d’un problème de répartition des revenus.

6. En résumé, quels sont les faits observés par Marx qui se vérifient aujourd’hui ?
Aujourd’hui, avec la mondialisation, on constate les contradictions du capitalisme. Il y a bien une concentration et une
centralisation du capital qui permettent des profits importants.
Et de l’autre côté, une tendance à la paupérisation (pauvreté) d’une grande partie de la main d’œuvre.
Certains faits peuvent infirmer l’analyse de Marx :
- Le rôle de l’Etat n’a pas été constamment négatif pour les salariés avec le développement de l’Etat-providence
et le développement social. Contrairement à ce que prévoyait Marx, les Etats ont pu obliger les capitalistes à
contribuer à la solidarité sociale.
Cependant, avec la crise financière, les Etats …aussi le capitalisme comme avait prévu Marx
- Le progrès technique n’a pas seulement profité au capitalisme, car l’innovation a aussi permis des baisses de
prix qui ont aussi profiter aux pays en voie de développement.

7. De façon générale, que n’avait pas prévu Marx ?

Marx n’avait pas prévu que l’intervention de l’Etat puisse améliorer le bien-être social (Etat-providence)
Marx n’avait pas prévu que le progrès technique puisse améliorer le niveau de vie de l’ensemble de la population
Les problèmes écologiques qui ne sont pas réductibles au problème du développement du capitaliste.

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