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République Algérienne Démocratique et Populaire 25 DA
5eme Année
Université d'Alger‐ Faculté de Médecine
Département de Chirurgie Dentaire
CHU – Beni Messous
Service d'Odontologie Conservatrice
Professeur : Boudghène‐Stambouli
La dentisterie cosmétique
Dr L.Abrous
Plan
I‐Introduction
II‐Définitions
III‐Le sourire
1‐La présence des dents
2‐L’état gingival
3‐L’alignement dentaire
4‐Les caractéristiques dentaires
IV‐Indications de la dentisterie cosmétique
V‐ La dentisterie cosmétique
1‐L’éclaircissement dentaire
2‐Les restaurations au composite par stratification
3‐Les facettes au composite
VI‐Conclusion
VII‐ Bibliographie
2016 ‐ 2017 NasrCopy
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I. Introduction :
La beauté est sans aucun doute subjective et relative.
Cependant une apparence plaisante et harmonieuse est objective et universelle.
Un sourire attrayant est caractérisé par exemple par une symétrie, de bonnes proportions dents/
gencive, une anatomie dentaire cohérente avec l’âge, le sexe, la forme du visage…
La présence d’altérations esthétiques : dent absente, rétraction gingivale, dyschromie…vont avoir un
impact esthétique et dans certains cas psychologiques.
La dentisterie cosmétique est capable aujourd’hui d’y remédier.
II. Définitions :
Un cosmétique est une substance destinée à être mise en contact avec diverses parties du corps
humain : épiderme, cheveux, ongles, dents et muqueuse buccale, dans le but de modifier, corriger,
embellir ces organes afin qu’ils soient plus esthétiques.
Esthétique : Adj. : se rapproche du beau
Nom : désigne l’ensemble des caractéristiques qui déterminent une apparence
harmonieuse.
La dentisterie cosmétique est une dentisterie permettant d’obtenir une apparence harmonieuse par
la restauration de l’esthétique.
III. Le sourire :
La dentisterie cosmétique est destinée à améliorer le sourire afin qu’il soit plus esthétique :
La présence
des dents
L’état gingival
L’alignement
dentaire
Les
caractéristiques
dentaires
1. La présence des dents : En effet l’harmonie du sourire passe par la présence de toute les
dents visibles.
Une seule dent absente est suffisante pour perturber l’harmonie du sourire.
Remarque : Prothèse
2. L’état gingival : La gencive doit être ferme de couleur rose pâle, piquetée en peau d’orange.
L’embrasure gingivale doit être comblée par la gencive papillaire.
Seule la gencive libre doit être découverte lors du sourire (sinon sourire gingival)
Remarque : Parodontologie
3. L’alignement dentaire : L’alignement des dents est l’un des facteurs principaux intervenant
dans l’esthétique du sourire.
En effet les malpositions perturbent l’harmonie du sourire
Remarque : ODF
4. Les caractéristiques dentaires :
1. La forme : Carrée, ovoïde, triangulaire
2. La dimension : hauteur et largeur
3. La couleur : est le résultat de :
a. La teinte : brune, jaune, grise bleutée, orangée
b. La luminosité : qui exprime la clarté ou l’obscurité
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c. La saturation : représente la quantité de matière, ex : collet plus saturé
d. La translucidité : représente l’aptitude d’un corps à laisser traverser la lumière.
e. La fluorescence : C’est l’aptitude à absorber une lumière et la restituer sous
forme de lumière.
f. L’opalescence : C’est la capacité optique d’un matériau transparent à avoir une
teinte opalescente.
g. Le métamérisme: C’est la capacité d’une surface à avoir 2 couleurs sous 2
lumières différentes.
4. L’état de surface :
a. Les stries de Retzius : rayures horizontales qui s’estompent avec le temps
b. Les lobes : séparés par les sillons verticaux
c. Les lignes de transition : émail/dentine
Remarque : Toutes ces caractéristiques dentaires doivent être étudiées avant toute thérapeutique
cosmétique, afin de rétablir la ou les caractéristiques perdue(e).
IV. Indications de la dentisterie cosmétique :
(Facettes, coronoplastie)
Les dyschromies ou insatisfaction de la teinte (éclaircissement dentaire)
Les pertes de substance d’origine carieuse ou traumatique (restauration ésthétique)
Les anomalies de structure (amélogenèse, hypoplasie, fluorose)
Les anomalies de forme (dent en grain de riz, fusion dentaire…)
V. La dentisterie cosmétique :
1. L’éclaircissement dentaire :
a. Indications :
Dyschromie
Avec ou sans restauration
Réalisé avant toute restauration afin de choisir la couleur
Dent pulpée
Dent dépulpée
Technique ambulatoire ou médiate
Technique immédiate
b. Contre‐indications :
Patient de moins de 16 ans (la chambre pulpaire est volumineuse, par conséquent les dents
seraient plus sensibles lors du blanchiment).
Les femmes enceintes ou les femmes qui allaitent.
Patient ayant des problèmes bucco‐dentaires (parodontopathie, caries...) jusqu’à
rétablissement de la santé bucco‐dentaire.
c. L’éclaircissement des dents vitales :
Au cabinet dentaire : La technique utilisée au fauteuil consiste en
l’application de peroxyde d’hydrogène à 35% ou de peroxyde de carbamide
à 35%, directement sur les dents vitales après protection des tissus
gingivaux.
La pénétration de ces peroxydes à forte concentration entraîne un
éclaircissement immédiat.
Précautions : Il existe des précautions d’emploi liées au produit utilisé.
Détermination de la teinte initiale et prise de photographie
préopératoire.
Port des lunettes pour le personnel soignant et le patient.
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Port des gants pour l’opérateur.
Utilisation d’écarteur.
Protection gingivale par une digue ou un silicone photopolymérisable,
appelé digue liquide : Son application se fait sur une gencive séchée,
directement par l’embout fin de la seringue.
Protection gingivale par une digue Protection gingivale par une digue en silicone
photopolymérisable
Protocole opératoire :
Détartrage et/ou polissage des surfaces dentaires.
Séchage.
Application du peroxyde d’hydrogène à 35% sur les surfaces amélaires à
l’aide d’un pinceau. Il se présente sous forme de pâte (mélange d’H202 et
d’un support à base de dioxyde de silice) ou de gel prêt à l’emploi.
Activation pendant 15 à 20 mn à l’aide d’une lampe à photopolymériser.
Renouvellement de l’opération si nécessaire.
En fin de séance, les dents sont rincées et le champ opératoire déposé. Il
faut se méfier du résultat obtenu car l’action du produit se voit
accentuée par la déshydratation des dents isolées par le champ
opératoire. Il ne faut pas hésiter à réévaluer 24 heures après et
programmer d’autres séances jusqu’à l’obtention de la teinte désirée.
Préopératoire Postopératoire Pose du gel sur les surfaces
dentaires et activation à la
lampe
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La technique ambulatoire (home bleaching): Cette méthode consiste à
maintenir l’agent d’éclaircissement (du peroxyde de carbamide sous forme
de gel de 10 à 22%) au contact des dents au moyen de gouttières en
polyvinyle souple thermoformées.
Le patient place lui‐même la gouttière qu’il porte soit la nuit uniquement
pendant environ 8 heures, soit 2 fois par jour en respectant une période de
repos de 4 à 5 heures.
Le port se fait jusqu’à ce que l’éclaircissement souhaité soit obtenu, sous le
contrôle du praticien bien entendu.
Protocole opératoire : La technique repose sur la réalisation d’une
gouttière thermoformée, présentant des réservoirs vestibulaires et
adaptée à la denture, et sur l’éducation du patient.
Etapes :
Détartrage et polissage minutieux des dents.
Prise d’empreinte de qualité, à l’alginate, des maxillaires à
traiter.
Préparation des modèles : le moulage est coulé sans socle et
taillé de façon à permettre une aspiration maximale lors du
thermoformage (c’est‐à‐dire qu’au maxillaire, la voûte
palatine est éliminée).
Confection de la gouttière : l’originalité de cette technique
réside dans la réalisation de réservoirs destinés à augmenter
la quantité de peroxyde de carbamide mise en contact avec
les dents.
Ils sont réalisés avec des résines teintées
photopolymérisables au niveau des faces vestibulaires des
dents à éclaircir.
Thermoformage : réalisation de la gouttière en polyvinyle
souple (de 0.7 à 1mm d’épaisseur).
Pose dès la résine sur les faces V Thermofomage
(réservoirs)
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Découpage et ajustage de la gouttière ; il s’effectue après
refroidissement complet de celle‐ci sur le moulage de façon
à éviter les déformations ; la gouttière est découpée à l’aide
de ciseaux fins et courbes. Les embrasures doivent être
respectées.
Essayage de la gouttière en bouche : Elle doit être
parfaitement adaptée autant au niveau occlusal qu’au
niveau cervical, ceci pour éviter les fuites de peroxyde de
carbamide.
Education du patient au brossage des dents avant le port de
la gouttière et a la technique de remplissage de la gouttière :
quantité de gel à appliquer, durée d’application (6 à 8 heures
par nuit ou 2 fois 4 heures).
Le premier contrôle intervient au bout de 24 heures : il est
destiné à déceler d’éventuelles lésions des tissus mous ou
des sensibilités dentaires ou des problèmes liés au port de la
gouttière. Les contrôles suivants s’effectuent chaque
semaine.
Le traitement d’une seule arcade à la fois permet d’apprécier
objectivement le résultat.
Pose du gel Insertion de la gouttière en bouche
La durée du traitement : Le traitement dure en règle générale 3 semaines
par arcade mais peut être prolongé en cas de coloration fortement marquée.
La technique ambulatoire présente de nombreux avantages pour le
chirurgien‐dentiste et pour son patient : elle est efficace, facile à mettre en
œuvre, peu coûteuse et ne nécessite que peu de temps au fauteuil.
Tout chirurgien‐dentiste peut immédiatement l’adopter et la proposer à ses
patients ; il peut ainsi répondre à la demande de ces derniers qui,
aujourd’hui, sont très informés par les médias.
R/ les 2 techniques peuvent être combinées afin d’optimiser le résultat.
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d. L’éclaircissement des dents non vitales :
Au cabinet dentaire : La méthode immédiate ou thermocatalytique, réalisée
au fauteuil, fait appel aux activateurs thermiques ou lumineux.
Elle consiste à placer dans la chambre pulpaire des boulettes de coton
saturées en eau oxygénée à 100 ou 130 volumes ou du peroxyde de
carbamide à 35 % et à activer la réaction par la chaleur ou lumière.
L’insert chauffé, positionné sur le coton, permet un dégagement gazeux
immédiat.
Il ne doit en aucun cas toucher les parois dentaires, sous peine de provoquer
des fêlures et des fractures secondaires.
L’opération est renouvelée 5 à 6 fois toutes les cinq minutes, si la teinte
obtenue n’est pas satisfaisante, un pansement temporaire est mis en place
puis la même procédure est renouvelée lors d’une séance ultérieure.
L’apport d’une source de chaleur augmente considérablement la vitesse et
l’efficacité de la réaction ainsi que les risques de complications.
Une fois l’éclaircissement terminé la cavité d’accès est obturée.
La méthode ambulatoire : Consiste à réaliser un mélange pâteux avec du
perborate de sodium et de l’eau distillée, ou de l’eau oxygénée en solution
dosée de 100 à 130 volumes.
Cette préparation est déposée dans la chambre pulpaire recouverte de
quelques fibres de coton et d’un pansement occlusif étanche.
Le produit est laissé en place 3 à 6 jours si l’on utilise le perborate de sodium
avec l’eau oxygénée, une vingtaine de jours si l’on emploie le perborate de
sodium avec l’eau distillée; l’opération est renouvelée deux à trois jusqu’à
l’obtention d’une teinte satisfaisante.
Ouverture au niveau cingulaire Désobturation de l’entrée Mise en place du produit
canalaire éclaircissant
Les complications de l’éclaircissement :
o Les résorptions cervicales externes
o Les fractures
o Les récidives
o L’hypersensibilité dentinaire (dents vitales)
2. Restauration au composite par stratification :
Analyse préopératoire : Pour pouvoir appréhender la restauration d’une dent
antérieure, l’étape d’analyse préopératoire est un préalable fondamental.
Elle nous permet d’observer l’anatomie de la dent restante ainsi que la morphologie
des dents adjacentes qui vont servir de références autant pour la forme de la dent,
que pour l’analyse des différents aspects de teinte.
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Analyse de la forme : S’il s’agit du changement d’un composite déjà existant et qui a
une forme convenable esthétiquement et fonctionnellement, un simple
enregistrement de la situation à l’aide d’une clé en silicone peut suffire.
Cette clé est réalisée à partir d’un boudin de silicone haute viscosité qui sera placé
en palatin pour enregistrer la forme de la face palatine ainsi que la situation du bord
libre et des embrasures.
Elle est indispensable pour copier l’anatomie et les références spatiales que l’on a
choisies.
Elle est la base sur laquelle on s’appuie du début du montage du composite jusqu’à
la finition de la restauration.
Si l’anatomie dentaire à besoin d’être légèrement modifiée, il est possible de faire :
‐ Un mock up (reconstitution en composite directement sur la dent, sans traitement
de surface il s’agit d’un projet esthétique).
Cette nouvelle forme est alors enregistrée à l’aide d’une clé en silicone.
‐ Un wax up peut aussi être réalisé, il s’agit d’un projet esthétique en cire réalisé sur
un modèle en plâtre obtenu après prise d’empreinte, puis enregistré à l’aide d’une
clé en silicone.
Mock up
Vérification de Application du composite
l’adaptation de la clé en de masse dentine
silicone
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Polissage à l’aide de Intégration de la
cupules en silicone restauration.
Wax up
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Prise de la teinte générale : à deux niveaux :
‐ À la jonction du tiers médian et du tiers cervical de la dent (zone la plus
saturée de la dent) pour la teinte dentine ;
‐ Au niveau du bord libre (zone la plus translucide de la dent) pour la teinte
émail.
Analyse de la caractérisation : En observant l’anatomie de la dent, on se rend
compte de l’importance de la stratification du composite.
Il existe différentes zones qu’il faut réussir à faire ressortir.
Pour cette étape, la prise de photographies numériques est intéressante.
On observe alors les zones de translucidité et d’opalescence au niveau du bord libre
et des zones proximales, ainsi que la forme et le nombre de mamelons dentinaires à
reproduire dans la reconstitution de la dent.
La présence de taches de fluorose ou autres colorations particulières de la dent est
aussi visualisée plus facilement sur la photographie.
Lors de la stratification, ces zones devront être respectées et simulées à l’aide de
différentes couches de composite
Préparation de la dent : Pour un résultat le plus esthétique possible, il faut préparer
les dents de manière à ne pas distinguer la limite entre le composite et la dent.
Pour cela, on choisit une préparation dont la ligne de finition est un chanfrein long
(variable) au niveau vestibulaire et de type quart de rond en palatin.
Une épaisseur suffisante sera ainsi ménagée pour la couche « dentine » qui sera
recouverte par une fine couche « émail » afin d’obtenir une continuité optique entre
la restauration et la dent naturelle.
Une fois la préparation de la dent terminée, la clé en silicone est mise en place pour
pouvoir y marquer la limite palatine.
Une simple « griffure » est alors tracée avec une sonde par exemple, pour permettre
de savoir jusqu’où appliquer la première couche de composite sur la clé.
Mise en place du système mordançage/adhésif :
Application du composite : La stratification se fait de la face palatine vers la face
vestibulaire.
On reconstitue d’abord la paroi palatine avec un composite de masse « émail ».
La clé chargée de composite est ensuite placée en bouche.
Le composite peut alors être ajusté puis polymérisé.
Les parois proximales sont aussi réalisées avec un composite de teinte émail.
Après polymérisation, un composite de masse « dentine » de la teinte choisie est mis
en place en respectant les épaisseurs et l’anatomie puis polymérisé.
Il faut une réelle homothétie entre la forme de la dent et la masse dentine.
Le composite vient recouvrir le biseau amélaire pour masquer le joint qu’il forme
avec la dent.
Puis on applique la dernière couche en masse émail.
Finitions de la restauration : Le but des finitions est d’avoir un rendu esthétique
optimal.
Il faut pouvoir faire ressortir les macro reliefs (lignes de transition, bombés,
anatomie du bord libre, etc.) et les micro reliefs (rugosité, état de surface) de la
dent.
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Les finitions sont réalisées à l’aide de fraises à faible granulométrie et/ou à l’aide de
disque de granulométrie décroissante.
Une fois que la dent a retrouvé ses reliefs vient l’étape de brillantage qui se fait à
l’aide de cupules en silicone (de la plus abrasive à la moins abrasive), de disques
associés à des pâtes et de brossettes de carbure de silicium.
3. Les facettes au composite :
C’est une technique de restauration direct ou indirecte des dents antérieures réalisée au
composite, pour donner une belle apparence uniforme aux dents colorées ou malformées.
Cette facette couvre la partie vestibulaire de la dent et y adhérer de façon micromécanique
après détermination de la teinte.
Les facettes vestibulaires en composite direct peuvent offrir un excellent résultat esthétique.
La technique :
a. Préparation de la dent :
‐ Pose de fil rétracteur
‐ Il faut prévoir dans un premier temps, le calibrage de la profondeur de
préparation grâce à des tranchées vestibulaires allant de 0.4mm de
profondeur au collet jusqu’à 0.8mm à 1mm dans les zones où l’émail est
le plus épais.
‐ Au bord libre, la réduction est de 1 à 2mm.
‐ Le deuxième temps de la préparation est réalisé en éliminant les zones
d’émail entre chaque tranchée. Puis le polissage est assuré à l’aide d’une
fraise à finir.
‐ La limite de la préparation cervicale sera placée de 0,5 à 1mm supra‐
gingival pour se retrouver juxta ou légèrement infra‐gingival après la
dépose des deux fils rétracteurs.
‐ Les limites proximales forment deux cannelures qui s’enfoncent dans
l’espace interdentaire, sous le point de contact, pour éviter que le joint
facette‐dent ne soit visible à ce niveau.
‐ Les points de contact proximaux sont conservés intègres.
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A ce stade une technique de stratification peut être réalisée, ou une technique indirecte (labo)
peut être entamée :
b. L’empreinte : Après polissage des préparations :
‐ Prise d’empreinte avec un silicone de haute viscosité
‐ Envoi de l’empreinte au laboratoire
c. Les facettes provisoires :
‐ L’utilisation de facettes du commerce se fait dans la plupart des cas.
‐ Choix de la forme et la teinte qui paraissent les plus adaptées.
‐ Scellement provisoire (ciment de scellement)
d. Essayage des facettes :
‐ Les facettes sont essayées sous forme de biscuit en présence du
technicien de laboratoire.
‐ C’est l’occasion de parfaire la communication patient‐prothésiste‐
praticien et de noter les retouches à apporter avant le collage.
‐ Les éventuelles modifications de forme et de teinte sont réalisées avant
glaçage.
e. Le collage :
‐ Dépose des facettes provisoires.
‐ Nettoyage des préparations (cupule caoutchouc + pâte abrasive).
‐ Mise en place d’un fil de rétraction gingival
‐ Essayage des facettes et dernier contrôle avant la pose.
‐ Mise en place de deux strips en celluloïd en mésial et distal
‐ Mordançage et pose d’adhésif sur la préparation
‐ Lorsque tout est prêt en bouche, l’intrados de la facette est enduit
d’adhésif polymérisé et de colle composite, puis l’ensemble est mis en
place sur la dent préparée sans pression
‐ Photopolymérisation
‐ Afin de faciliter la dépose des excès de colle, enduire légèrement et
délicatement la gencive marginale de vaseline sans empiéter sur les
préparations.
VI. Conclusion :
‐ De nos jours la dentisterie ne se limite plus à la thérapeutique et la conservation de la dent.
‐ En effet, le motif esthétique est de plus en plus fréquent en pratique quotidienne.
‐ De ce fait la dentisterie cosmétique est un volet que tout praticien doit maitriser.
VII. Bibliographie :
B. PELISSIER, C. BERTRAND, J‐C. CHAZEL, F.DURET. Utilisation ambulatoire d’une gouttière
préchargée pour l’éclaircissement des dents vitales. Clinic 2012 ;
C. Gaillard. Intérêt du “mock up” en dentisterie esthétique. L’information dentaire n° 10 ‐ 7
mars 2012
M . J O U H A D I. Esthetique dentaire.
R. IAFRATE, L. DALLOCA. Esthétique : art ou technique ?La perception, un outil essentiel
pour la connaissance. Réalités Cliniques 2010. Vol. 21, n°4 : pp. 263 – 271
T.Roux, S. Cazier, R.Chéron. La stratification des composites esthétiques.Quelle méthode
pour quel résultat ? L’information dentaire n° 27 ‐ 4 juillet 2012
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