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ECOLE MAROCAINE DES

SCIENCES DE L’INGENIEUR
Membre de
HONORIS UNITED UNIVERSITIES

ie Civil
3èm G e n
e

1
2 0 2 0/ 2 0 2

Réalisé par:

COMPTE RENDU TP ◆ TAOUSSI BADREDDINE


◆ QAILOUNA YOUSSEF

DE TOPOGRAPHIE
Encadré par:
◆ BAHAMMOU YOUNES
SOMMAIRE
Introduction .................................................................................................................................................... 2
TP1 : LEVE PLANIMETRIQUE ............................................................................................................................. 3
1. Objectif : .................................................................................................................................................... 3
2. Définitions : ............................................................................................................................................... 3
3. Matériels à utiliser : ................................................................................................................................... 4
4. Mode opératoire : ..................................................................................................................................... 5
Partie expérimentale : .................................................................................................................................... 7
TP2 : NIVELLEMENT GEOMETRIQUE ................................................................................................................. 8
1. Objectif : .................................................................................................................................................... 8
2. Définitions ................................................................................................................................................. 8
3. Matériels à utiliser ..................................................................................................................................... 9
4. Mode opératoire ..................................................................................................................................... 10
Partie théorique : ......................................................................................................................................... 12
Partie expérimentale : .................................................................................................................................. 14
Conclusion : .................................................................................................................................................. 15
Introduction
La Topographie, dans son sens le plus général, est une science très vaste qui a pour objet
tout ce qui concerne l’établissement des plans et cartes ainsi que leur utilisation.

Les travaux pratiques sont une mise en application des connaissances théoriques acquises
en séances des cours magistraux et une mesure de la maîtrise par les ingénieurs de la
méthode scientifique, basée sur la pose d'hypothèse, la conception d'un protocole
expérimental, l'expérimentation, l'interprétation des résultats et le raffinement des
hypothèses initiales.

Les méthodes de détermination des altitudes et des coordonnées géographiques ont connu un
grand essor pendant les grandes périodes d'urbanisation et de viabilisation des espaces
habités. L'objectif de ces mesures est de connaître précisément l'altitude de points,
généralement pour assurer les écoulements, les pentes, les implantations, les levés
topographiques, le control des travaux durant leurs exécutions... Par conséquent, la surface
de référence la plus souvent considérée est le géoïde, par la connaissance de la verticale du
lieu.
Les techniques de détermination des altitudes et des coordonnées géographiques qui sont
utilisées diffèrent entre elles d'une part par le type d'instrument utilisé et la méthodologie,
mais aussi la précision que l’on par peut en attendre. Bien évidemment, plus la précision
recherchée est grande, plus les protocoles sont lourds à mettre en œuvre et les instruments
coûteux à acquérir.
TP1 : LEVE PLANIMETRIQUE

1. Objectif :
L'objectif de ce TP est de déterminer les coordonnées planériques des points d'une parcelle
à l'aide d’un cheminement fermé.

Considérant le point A comme un point de référence. Tous les points étant accessibles,
on privilégie les procédés topographiques en planimétrie et on utilise l'appareil « Station
totale »
Le travail demandé est de déterminer :
▪ Les glissements entre les bornes de parcelle
▪ Les glissements compensés entre les bornes de parcelle
▪ Les coordonnées planimétriques componées des bornes de parcelle La surface de la
parcelle

2. Définitions :
Le levé planimétrique : Il consiste à déterminer la position (x,y) de tout détail d'une
portion de la

Surface terrestre, supposée plane, au moyen des mesures d'angles horizontaux et des
distances.

Cheminement fermé : Lorsqu'un cheminement constitue une BOUCLE retournant à son


point de départ A, on l'appelle cheminement fermé. Il est très employé pour les raisons
suivantes :

• Il permet la détermination des altitudes même quand on ne connaît qu’un seul


repère :
• Il est possible de calculer un tel cheminement en affectant une altitude
arbitraire à un point de départ fixe et durable ; une simple translation
permettra de passer des altitudes de ce système local aux al6tudes vraies ; Il
permet un contrôle de fermeture qui est indépendant de la précision de
connaissance de l'altitude du point de référence.
Gisement : est l'angle formé par la direction orientée AB avec l'axe
parallèle à l'axe des ordonnées (axe Y) de la représentation. Les
gisements sont comptés positivement de 0 à 400 grades dans le
sens des aiguilles d'une montre.
3. Matériels à utiliser :

Station totale : est un appareil servant à mesurer les angles


horizontaux et verticaux entre deux cibles, ainsi que la distance
entre ces cibles.
Les mesures prises permettent de caractériser un triangle géodésique, et
donc soit d'établir une carte ou un plan, soit de vérifier la cohérence entre un
plan et la réalité du terrain.

Trépied :
C'est un support d'appareil topographique constitué de
trois pieds en bois ou métal à jambes coulissantes.

Canne à prisme :
Monté généralement sur une canne porte prisme,
il s'utilise généralement avec les niveaux de chantier, station totale ou
théodolite. Equivalent d'une cellule de réception laser pour
l'utilisation d'un niveau laser.

Un mètre ruban à mesurer :


C'est un instrument de mesure formé d'une
Règle graduée flexible et pouvant s'enrouler, ce qui rend son transport
très aisé. Il permet également de mesurer des surfaces courbes.

Piquet d’implantation :
Le piquetage consiste à reporter sur le terrain l'axe ou les limites des
ouvrages ou des propriétés suivant un plan d'implantation. Cela se fait
au moyen piquets, d'où le terme, matérialisant les futurs bâtiments,
clôture, K de canalisation projeté ou existan
4. Mode opératoire :

Phase terrain

Configurer la station totale :

• Placez le trépied près de l'endroit que vous souhaitez mesurer. Posez-le sur un
sol dégagé et plat situé entre le point de repère et l'endroit que vous souhaitez
mesurer.
• Connectez votre appareil au trépied et placez-le sur 2 vis de réglage. Vissez le
niveau optique sur la plaque de base du trépied, puis connectez celle-ci au corps
principal du trépied.
• Mettez l'appareil à niveau en ajustant les 2 vis de réglage. Recherchez un
niveau à bulle classique situé quelque part sur l'appareil. Lorsque vous le
trouvez, attrapez les deux vis de réglage qui sont parallèles à la lunette et
tournez-les dans des directions opposées. Faites cela jusqu'à ce que la bulle
se retrouve exactement au milieu de nivelle sphérique.

Faire la mise au point avec la station totale :


• Tourner le bouton de mise au point de l’appareil. Faites cela jusqu’à ce que
l’image soit nette.
Prendre des mesures :
• Mettre en station de l’appareil
• Placer la canne à une distance connue
• Implanter des bornes de la parcelle
• Effectuer le levé topographique en planimétrie par cheminement ferme
• Lire les valeurs des angles horizontaux et les distances horizontales.
Phase bureau
On vaut déterminer les coordonnes planimétriques d’une parcelle dont la
présentation est :

Vérification des angles :

La polygonale possède 5 côtés, donc la somme des angles intérieurs doit

Être : ∑α = 200 x (n -2) = 200x (5-2) = 600 gr. La somme des angles mesurés sur le
Terrain est de 600.021 gr. Donc l'erreur de fermeture est : 600.021-600 = 21 Mgr

La polygonale étant fermée on peut appliquer la formule suivante : Ta = 10√𝑛


pour le calcul de la tolérance angulaire.

N=5
Ta =10√5= 22.36 Mgr

Notre fermeture étant = 21 < 22.36

Donc on peut alors compenser.

Ca=21
Cai= 21/5=4.5 Mgr = 0.0042 gr
Partie expérimentale :
Angle Gisement
Gisement
horizont Dhi Dhmoy
station point al Compense X(m) Y(m)
(m) (m) (gr)
(gr) (gr)
S1 7.108 7.108 6.674 2.442
A 70.045 374,2189 374,2147
B 10.107 3.97 8.75
10.122
A 10.137 4.35 9.15
B 109.003 29,7378 29,7336
C 13.12 5.51 11.45
13.088
B 13.056 6.85 4.15
C 144.006 12,0206 12,0164
D 12.495 9.179 16.39
12.482
C 12.469 3.6 11.96
D 99.003 128,5349 128,5307
E 14.078 11.44 8.19
13.993
D 13.908 6.733 12.17
E 85.001 117,8979 117,8937
A 18.49 15.84 9.54
18.485
E 18.48 9.17 18.83
A 93.02 240,9778 240,9736
B 10.06 10.06 2.38 9.78

Calcul de superficie par coordonnées rectangulaires :

Point ΔX ΔY
A 2.704 6.308
B 1.16 2.3
C 2.329 12.24
D 7.84 3.77
E 9.11 9.29

S=1/2ΣXn*((Yn-1)- (Yn+1))

Surface = 4.3015 m²
TP2 : NIVELLEMENT GEOMETRIQUE

1. Objectif :

L’objectif de ce TP est de déterminer les altitudes des points situés entre un point de départ et
unpoint d’arrivé connus en altitude à l’aide d’un cheminement encadré.
Considérant le point A comme un point de référence. Tous les points étant
accessibles, onprivilégie la technique du Nivellement direct en utilisant l’appareil Niveau.
Le travail demandé est de déterminer :

• Les dénivelés élémentaires


• La dénivelée totale
• Les distances compensées horizontales
• La tolérance règlementaire TΔH
• L’écart de la fermeture f
• Les altitudes compensées

2. Définitions

Le nivellement direct, appelé aussi nivellement géométrique, consiste à déterminer la


dénivelée ΔHAB (différence d’altitudes) entre deux points A et B à l’aide d’un appareil
niveau et d’une échelle verticale appelée la mire.

La portée : C’est la distance du niveau à la mire ; elle varie suivant le matériel et la précision
recherchée et doit être au maximum de 60m en nivellement ordinaire et de 35 m en
nivellement de précision.

La nivelée : C’est la somme des deux portées relatives à une même station.

Cheminement encadré :

On parle de cheminement encadré si l’altitude du dernier point du cheminement est connue.


La différence entre l’altitude mesurée et l’altitude dans le système de référence donne
l’erreur.
Procédés de contrôle des lectures :

A chaque point visé, il faut vérifier la cohérence des lectures avant de déplacer la mire. Pour
cela, les lectures effectuées pour les fils stadimétriques haut, bas et pour le fil niveleur,
doivent vérifier cette formule :
(FSH + FSB) / 2 = FN + ou - 2 mm

3. Matériels à utiliser

Appareil niveau : Appelé aussi lunette/niveau, le niveau optique est


utilisé pour faire des nivellements. Il est composé d'une lunette optique
fixée sur un trépied. Il est utilisé par l'opérateur pour lire les mesures sur
une règle graduée (mire), qui est tenue par un opérateur.

Trépied C'est un support d'appareil topographique constitué de


trois pieds en bois ou métal à jambes coulissantes.

Un mètre ruban à mesurer :


C'est un instrument de mesure formé d'une règle graduée flexible et pouvant
s'enrouler, ce qui rend son transport très aisé. Il permet également de mesurer
des surfaces courbes.

Une mire
en topographie, est une règle graduée qui permet avec un niveau, de
mesurer des niveaux, c'est-à-dire des différences d'altitude.
Figure 1 : Méthode de calcul de la distance

4. Mode opératoire

Phase terrain :
Configurer le niveau :

• Placez le trépied près de l'endroit que vous souhaitez mesurer. Posez-le sur un sol
dégagé etplat situé entre le point de repère et l'endroit que vous souhaitez mesurer.

• Connectez votre appareil au trépied et placez-le sur 2 vis de réglage. Vissez le niveau
optiquesur la plaque de base du trépied, puis connectez celle-ci au corps principal du
trépied.

Mettez l'appareil à niveau en ajustant les 2 vis de réglage. Recherchez un niveau à bulle
classique situé quelque part sur l'appareil. Lorsque vous le trouvez, attrapez les deux vis
de réglage qui sont parallèles à la lunette et tournez-les dans des directions opposées. Faites
celajusqu'à ce que la bulle se retrouve exactement au milieu du niveau.
Faire la mise au point avec le niveau :

• Tournez le bouton de mise au point de l'appareil. Faites cela jusqu'à ce que l'image soit nette.

Méthode d'observation :

• Procéder par un cheminement encadré de n dénivelées effectuées entre un repère d'altitude


connue A et un point d’altitude inconnue. Sachant que la dénivelée est obtenue par la
différence de lectures effectuées sur deux mires "arrière" et "avant" ;

Figure 2 : Méthode d’observation

Prendre des mesures :

• Placez la mire au-dessus du point de référence A d’altitude connue

• Commencer à déterminer les lectures des fils stadimétriques supérieure, inférieure et


le filniveleur,

• Commencer par la lecture arrière de A depuis la station S1 puis la lecture avant de


pointsuivant.

Phase terrain :
• Les mesures et les calculs peuvent être consignés dans le carnet de nivellement
ordinairesuivant :
Carnet de nivellement ordinaire :

1) Altitude de départ : 485.2 m


2) Altitude d’arrivé : 478.5 m

Figure 3 : Un croquis de nivellement ordinaire


Partie théorique :

Tolérances règlementaires :

L est la longueur totale du parcours en kilomètre. N est le nombre de dénivelées. n est le


nombre de dénivelées au kilomètre (n = N / Lkm).

Fermeture du cheminement :

Connaissant l’altitude de A, on peut calculer à nouveau à partir des mesures


de terrain, l’altitude de B : on appelle Ce<e valeur de HB la valeur observée,
notée HB.
Elle est définie par : HB obs = HA +∑Δ Hi
Si les mesures étaient exemptes d’erreurs, on retrouverait exactement
l’altitude connue HB.
En réalité, il existe un écart appelé erreur de fermeture du cheminement (ou
plus simplement fermeture) qui est soumis à tolérance.
Ce<e fermeture notée fH vaut : fH = HB obs – HB

Le signe de l’erreur de fermeture fH doit être positif si l’altitude observée est


supérieure à l’altitude réelle c’est-à-dire : fH > 0 implique que HB obs > HB.
Si l’on appelle TΔH la tolérance règlementaire de fermeture du cheminement.
On doit donc vérifier : | fH |< TΔH .

Compensation du cheminement :

La compensation est l’opération qui consiste à RÉPARTIR la fermeture sur


toutes les mesures.
La compensation, notée CH , est donc l’opposée de la fermeture, c’est-à-dire :
CH = - fH
Cet ajustement consiste à modifier les dénivelées partielles en répartissant la
compensation totale CH sur chacune d’elle. Cette répartition peut être
effectuée de plusieurs manières :
1- Proportionnellement au nombre N de dénivelées : on choisira ce type de
compensa3on dans le cas où la fermeture est très faible c’est-à-dire
inferieure à l’écart type σH= TH /2,7.
La compensation sur chaque dénivelée est : CHi = CH/N

Dans le cas où la fermeture est comprise entre écart type et tolérance, on


peut choisir entre les deux méthodes de répartition suivantes :

2- proportionnellement à la portée : on considère que plus la portée est


importante et plus la dénivelée peut être entachée d’erreur. Ceci oblige à
connaître un ordre de grandeur de la portée, qui est obtenu par stadimétrie.
La compensation sur chaque dénivelée est alors :

𝐋𝐢
CHI=CH∗
∑ 𝐋𝐢

3- proportionnellement à la valeur absolue de la dénivelée : la


compensa<on à appliquer à chaque dénivelée partielle du cheminement vaut
donc :
|𝑯𝒊|
CHI=CH∗
∑ |𝚫𝑯𝒊|

Les dénivelées obéissent à la règle générale suivante :


Dénivelée = lecture arrière – lecture avant ;
• les calculs de dénivelée sont faits en diagonale puisque, les stations
n’apparaissant pas sur le carnet de mesures, on note en face de chaque
point la lecture arrière et la lecture avant qui sont faites sur deux stations
différentes ;
• la compensation peut être effectuée directement sur les dénivelées.
Lors d’un calcul manuel, on peut rayer la dénivelée mesurée et écrire au-dessus la
dénivelée compensée qui servira au calcul des altitudes ;
• l’altitude de chaque point se calcule de proche en proche par la formule
ci-dessous :

Hi= Hi-1 + 𝚫Hi-1 + Ci


Partie expérimentale :

Lectures arrière Lectures avant Portée Dénivelées ∆h Compe-


Point (mm) (mm) Dh (mm) nsation Altitude
N° visé (m)
Sup Niv Inf Sup Niv Inf (m) + - (m)

A 1476 1473 1470 80 -0.70 485.2


S1 10
B 1220 1195 1170 1403 1393 1383 0 -0.70 484,579
S2 10
C 1360 1335 1310 1220 1195 1170 -5 -0.70 483,878
S3 10
1403
D 1430 1375 1370 1340 1310 58 -0.70 483,171
10
S4 E 1390 1365 1340 1370 1345 1320 43 -0.70 482,528
10
F 1390 1365 1340 1350 1322 1295 -88 -0.65 481,870
S5 9.4

G 1360 1335 1310 1475 1453 1430 -3 -0.77 481,123

S6 11
H 1350 1313 1275 1365 1338 1310 -2 -1.02 480,348
S7 14.60
I 1340 1334 1328 1350 1315 1280 -51 -0.77 479,322
11
S8 J 1410 1385 1360 478.5

TOTAL 96 32

Dénivelée effective (m) = 0,032 = total dénivelée*0.001


Dénivelée théorique (m) = -6.7 = Altitude d’arrivé - Altitude de départ
Écart de fermeture (m) = 6.732 = Deff - Dthe
Tolérance (m) = 7.44 = 𝟒√𝟑𝟔𝑳 + 𝑳² ; L=96.
Compensation (CH) = - Écart de fermeture
𝑳𝒊
CHI=CH∗ ∑
𝑳𝒊
La tolérance règlementaire de fermeture du cheminement est vérifiée f < TΔH.
Conclusion :
Cette sortie nous a permis de prendre connaissance avec, les réalités du
terrain, les difficultés que l'on peut rencontrer au cours d'une opération
topographique. Les tolérances des mesures topographiques étant
relativement faibles, les mesures ont été prises avec une grande rigueur
malgré des conditions défavorables (vent, chaleur, obstacles qui
empêchaient de faire correctement certaines mesures). Ce qui nous
finalement permis d'établir le plan de masse.

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