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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université des Fréres Mentouri. Constantine

Faculté des Sciences de l’Ingénieur


Département de Génie climatique

Projet de Fin d’Etudes


Pour l’obtention du
Diplôme Master 2 en Génie climatique

OPTION :

Système FRIGORIFIQUE ET ENERGIES


RENOUVELABLE

Thème:

Etude D’une installation De Climatisation pour un


hôpital A Constantine.

Etudié et présenté par : Dirigé par :


-BENMEDDOUR HAOUA
-NASERI MED ABDELOULA
-PROFESSEUR ZID SAID

2016-2017
INTRODUCTION générale

CHAPITRE I INTRODUCTION

I-1-Généralités. 01
I-1-1/Etude climatique 01
I-1-2/La climatisation 02
I-2-Notion de confort. 02
i. Le confort thermique 02
ii. Confort et température 03
iii. Confort et humidité 03
iv. La plage de confort température-humidité 04
v. Confort et vitesse de l'air 04
vi. Le confort acoustique 05
vii. Le confort respiratoire 05
viii. Le confort visuel 05
I-3-But de l’étude. 06
I-4-Description architecturale. 06
I-5/-L’aménagement de certains locaux de l’établissement 07
I-6/Les occupants : personnels et patients 09

CHAPITRE II CLIMATISATION ET Hygiène dans l’hospitalier.


II-1/-Généralité 11
II-2/-Diffusion de l’air par flux directionnel ou non directionnel 11
II-3/-Performance énergétique et quantité de l’air 12
II-4/-Aspects réglementaires. 13
II-5/-Les zones de risque. 14
II-5-1/-Exemples des zones de risques généralement rencontrées. 15
II-5-2/-Exemples de classification. 16
II-6/-définition salle propre, salle blanche, hygiène 16
i. Salle blanche 16
ii. Salle propre. 17
iii. La diffusion de l’air. 17
II-6/-Ventilation dans les locaux de cuisine 20

Chapitre III condition climatiques de base


III-1/Généralité 22
III-2/-Conditions extérieures de base 22
III-2-1/-Température sèche extérieur 22
III-2-2/-Température humide 23
III-2-3/-Rayonnement solaire 23
III-2-4/-la vitesse du vent 23
III-3/-Conditions intérieures de base 24
III-4/-les Conditions de confort 24
III-4-1/-Les paramètres de confort 24
III-5/-les zones climatiques 24
III-6/- Destination et paramètre de confort  25
APPLICATION AU PROJET 27

CHAPITRE IV TRANSFERT DE CHALEUR


IV-1/-Généralité 46
IV-1-1/-La conduction 47
IV-1-2/-La convection 47
IV-1-3/-Le rayonnement. 48
IV-2/-Coefficient global de transfert de chaleur 48
a) Pour les parois planes 48
b) Pour les parois cylindriques 48
IV-3/-Caractéristique des coefficients superficiels 48
Application au projet 49
IV-4/- Choix et calcul thermique des différentes parois 49
IV-4-1/-Calcul de cœf de la transmission globale k  50

CHAPITRE V Protection THERMIQUE


v-1/-Généralité 56
V-2/-Etude de la stabilité thermique 56
V-2-1/-Procédé de calcul 57
Application au projet 57
Vérification de la résistance thermique 57
V-3/-Etude de la condensation 58
V-3-1/-solution pratique de la condensation 59
V-3-1-a/-vérification de la condensation superficielle 59
V-3-1-b/-vérification de la condensation dans la masse 60
Application au projet 60

CHAPITRE VI CALCUL DES Déperdition


VI-1/-Généralité 66
V-2/-La méthode de calcul 66
VI-2/-déperdition par ventilation 68
Application au projet 72

Chapitre VII calcul des apports calorifiques


VII-1/-Généralités 87
VII-2/-Apports thermiques 7
VII-2-1/-Apport internes. 87
i. Apports internes par les occupants 88
ii. Apports internes par les machines électriques 88
iii. Apports internes par éclairage 89
Application au projet 90
VII-2-2/-Apports externes 90
VII-2-2-1/-Apports par les parois vitrées 90
VII-2-2-1-1/-Apports par transmission 91
VII-2-2-1-2/-Apports par ensoleillement 93
VII-2-2-1-3/- Méthode de Calcul de différents flux solaires  97
VII-2-2-2/-Apports par les parois opaques 97
VII-2-2-2-1/-Apports par les parois opaques extérieures 88
VII-2-2-2-1/-Apports par les parois opaques intérieurs 99
VII-2-2-1/-Apports par infiltration 10
0
Application au projet 10
0

Chapitre VIII Calcul des systèmes de climatisation


VIII-1/-Généralités 11
2
VIII-2/-systèmes de climatisation 11
2
VIII-2-1/-Les critères de choix d un système de climatisation 11
2
VIII-3/-Remarque préliminaire pour les chambres d’hospitalisation 11
3
i. Choix d'un système "tout air" 11
3
ii. Choix d’une solution par ventilo-convecteurs 11
4
iii. Choix d’un système à plafond rafraichissant 11
5
iv. Choix d’un système à débit de fluide réfrigérant variable 11
6
VIII-4/-Le confort acoustique (les chambres d’hospitalisation) 11
7

  VIII-4/-choix de la ventilation associée 11


8
VIII-5/-Climatisation par ventilo-convecteur 11
8
VIII-5-1/-Méthode de calcul 11
8
VIII-5-2/-calcul hydraulique 12
8
VIII-5-3/-méthode de calcul 12
8
VIII-6/Traitement de l’air 13
0
VIII-6-1/-Système de traitement d’air de l’établissement 13
1
VIII-6-2/-Calcul de la C.T.A 13
2
APPLICATION AU PROJET 13
3

VIII-7/-Système autonome 13
8

CHAPITRE ix Choix de l’appairage


IX-1/-Généralité 14
0
IX-2/-Choix de la CTA 14
2
IX-2-1/-Choix de composant de cta 14
4
IX-3/-Choix de groupe de production de l’eau 14
6
IX-4/-la chefferie 14
8
IX-5/-Choix de la chaudière 14
8
IX-4/-Traitement d’eau de chaudière 14
9
IX-5/-Vase d’expansion 15
4
IX-6/-Choix des pompes 15
5

CHAPITRE XII REGULATION


XII-1/-Généralité 15
6
XII-2/-boucle de régulation 15
6
XII-2-1/-Organe de détection 15
6
XII-2-2/-Un régulateur 15
7
XII-2-3/-L’organe de réglage. 15
7
XII-3/-Appareille de régulation utilisés dans les I.C. 15
7
XII-4/-Cas d’un hôpital 16
0
Chapitre x calorifugeage

XI-1/-Généralité 15
6
XI-2/-but de calorifugeage et méthode de calcul 15
6
Application 15
7
Conclusion générale

Annexes

Bibliographie
Liste des sigles utilisés

ISO : International Standard Organization

ITER: International Toxicity Estimates for Risk (TERA)

OQAI : Observatoire de la qualité de l’air intérieur

PMSI : Programme de Médicalisation du Système d’Information

PNSE : Plan National Santé Environnement

RESE : Réseau d'Echange en Santé Environnement

UHCD : Unité d’Hospitalisation de Courte Durée

UNICLIMA: union syndical des constructeurs de matériel aéraulique,


thermique, thermodynamique et frigorifique

US-EPA: United States - Environmental Protection Agency

VTR : Valeur Toxicologique de Référence

WHO: World Health Organisation (OMS en français)

NOx : oxydes d’azote

O3 : ozone

PM2.5 et PM10 : particules de diamètre aérodynamique médian inférieur


respectivement à 2.5 et 10µm
INTRODUCTION Générale

Introduction

Le but de toute installation de climatisation est le contrôle simultané de la


température, de l’humidité, le déplacement, la quantité et la qualité de l’air
dans un espace donné.

L’objectif de la climatisation est aussi d’aider le corps humain à contrôler


son régime de refroidissement, cela est vari aussi bien pour l’hiver que pour
l’été.

En été la climatisation s’efforce d’augmenter le régime de refroidissement


du corps pour que la température de celui-ci reste constante (37°c).

En hiver elle s’efforce à de le diminuer .en général, on peut dire que le rôle
essentiel de l’installation de climatisation est :

 D’éliminer du local traité les impuretés diverses, tel que, odeurs,


produits nocifs… etc.
 D’équilibrer les charges sensibles soit par apport d’énergie thermique
en cas de déperdition, soit par évacuation d’énergie thermique en cas
d’apport.
 D’équilibrer les charges latentes soit par humidificateur soit par
déshumidification suivant le cas.

La création de ce micro-climat doit être quel que soit les perturbations


extérieures et intérieures, sachant que le climat extérieur est très important
dans le calcul de toutes installation parce qu’il représente l’ensemble de
facteurs susceptibles d’avoir une influence, directe ou indirecte, sur le milieu
dans lequel nous vivons.
I-1/Généralités:

I-1-1/Etude climatique:

L’étude..climatique..permet..une..caractérisation..des..phénomènes
climatiques, qu’ils soient connus ou non, voire pressentis avant cet exercice, par
leur localisation, leurs amplitudes, leur durée ou leur fréquence. De plus, pour
qu’elle soit représentative des phénomènes à observer, l’étude climatique doit
être conduite sur une année minimum. En effet, outre le fait de rassembler
suffisamment de mesures pour en réaliser un traitement statistique, elle
permettra de suivre le comportement du bâtiment, des salles, des vitrines, voire
des collections dans des environnements climatiques évolutifs, au fil des saisons
ou des périodes avec/sans chauffage par exemple. L’exploitation des données
sur plusieurs années permettra aussi de vérifier la respectabilité de certains
phénomènes d’une année sur l’autre.

C’est un exercice qui va bien au-delà de la simple présentation de courbes,


d’extrema (minima, maxima), ou de statistiques des mesures de température ou
d’humidité relative (moyenne ou écart type par exemple). En effet, pour être
conduite à son terme, une étude climatique doit comporter trois temps forts,
basés sur des analyses successives des données. La première partie est consacrée
à l’exploitation, essentiellement mathématique, des données. Elle sera effectuée
en fonction de différents enjeux. Dans un second temps, lors de l’interprétation,
les origines des phénomènes climatiques mis en évidence seront établies avant
d’en déterminer l’impact sur les collections.

Cependant, pour que ces connaissances climatiques, acquises par le traitement


et l’interprétation des données, soient ensuite exploitables par les responsables
de l’institution, des collections ou encore le régisseur, une étude doit comporter
un troisième volet, à savoir les préconisations et les recommandations dont le
principal objectif reste avant tout l’amélioration des conditions de conservation
des collections ou leur maintien dans la durée lorsqu‘elles sont correctes.

Après avoir défini dans les grandes lignes ce que nous entendons par « étude
climatique », nous en verrons la climatisation puis les notions de confort, puis
enfin le but de l’étude.

I-1-2/La climatisation:

La climatisation est la technique qui consiste à modifier, contrôler et réguler


les conditions climatiques (température, humidité, niveau de poussières, etc.)
d’un local pour des raisons de confort (automobile, bureaux, maisons
individuelles) ou pour des raisons techniques (laboratoires médicaux, locaux de
fabrication de composants électroniques, blocs opératoires, salles
informatiques, etc.).
Les principales caractéristiques modifiées, contrôlées ou régulées sont :

 le degré de pollution de l'air ambiant (local à traiter) : renouvellement, soit


par extraction forcée de l’air hors du local, soit par introduction forcée d'air
neuf (air extérieur) dans le local, soit par renouvellement partiel de l'air
ambiant pollué (ajout d'un caisson de mélange), ou tout simplement un filtre
à poussière.
 la température de l'air : modification en fonction des saisons
(chauffage ou refroidissement),
 le degré d'hygrométrie de l’air traité : humidification ou
déshumidification,
 la teneur en poussières de l’air : traitement par filtration de l'air soufflé ou
repris,
 le maintien permanent des conditions intérieures (la régulation).
I-2/Notion de confort:

La combinaison des différentes dimensions du confort (physiologique,


comportementale, psychologique) implique que le bien-être dans un bâtiment
n’est pas une notion facile à décrire. Ce bien-être non seulement sera différent
pour chacun, mais également variable dans le temps, selon son âge, son sexe,
son état de santé, et même son humeur.

La satisfaction vis-à-vis de l’environnement fait appel à toutes les dimensions


physiques des ambiances, mais également à des aspects comportementaux et
psychologiques.

I-2-1/Le confort thermique:

i. Confort et température

Dans les conditions habituelles, l’homme assure le maintien de sa température


corporelle de 36,7℃ .cette température est en permanence superieure à
latempérature d’ambiance, aussi un équilibre doit il être trouvé afin d’assurer le
bien être de l’individu.

Confort = équilibre entre l'homme et l'ambianc

ii. Confort et humidité


L’humidité relative ambiante influe sur la capacité de notre corps à éliminer
une chaleur excédentaire. l’inconfort n’apparait que dans des situations externes

Soit une humidité relative inférieure à 30% .

Soit une humidité relative supérieure à 70% .

C'est ce qu'indique le diagramme ci-dessous, précisant la plage de taux


d'humidité ambiante optimale d'un point de vue hygiénique.

iii. La plage de confort température-humidité

Pour un confort optimal et pour une température de l'air aux environs de 22°C,
on peut dès lors recommander que l'humidité relative soit gardée entre 40 et
65 %.

iv. Confort et vitesse de l'air

La vitesse de l'air (et plus précisément la vitesse relative de l'air par rapport à
l'individu) est un paramètre à prendre en considération, car elle influence les
échanges de chaleur par convection et augmente l'évaporation à la surface de
la peau.

A l'intérieur des bâtiments, on considère généralement que l'impact sur le


confort des occupants est négligeable tant que la vitesse de l'air ne dépasse pas
0,2 m/s.

v. Le confort acoustique
Le son est une sensation auditive engendrée par la fluctuation périodique de
la pression de l'air au niveau de l'oreille. Cette fluctuation peut être
caractérisée par son intensité (niveau sonore, en décibel : dB), sa fréquence
(comprise entre 20 et 20 000 Hz pour l’être humain) et son timbre (différence
qualitative liée à la forme de la vibration), pour imposer un niveau de confort,
la première idée consiste à imposer un niveau de bruit maximal, un seuil en
décibel à ne pas dépasser.

Fig1 : enjeux de l'acoustique du bâtiment : réduire les bruits extérieurs, du


voisinage (aérien, impact) et contrôler l'acoustique interne de la pièce.

vi. Le confort respiratoire

Si le taux de ventilation d'une salle de réunion est insuffisant, l'air y est


rapidement vicié par de multiples agents. En effet, la fumée de cigarette, le gaz
carbonique (CO2) produit par les occupants, les micro-organismes et matières
odorantes dont ils sont porteurs,... maintiennent chaque personne dans une
ambiance de plus en plus malsaine : la respiration est moins active, une fatigue
prématurée apparaît. Le risque de contamination augmente, ... L'homme au
repos ne consomme qu'environ 0,5 m³ d'air par heure pour respirer. Selon le type
d'activité, ce taux peut atteindre 5 m³/h, alors que pour rencontrer le niveau de
qualité requis, le taux de ventilation d'un local doit être au minimum de 22 m³/h
par personne.

vii. Le confort visuel


Le confort visuel dépend d’une combinaison de paramètres physiques :
l’éclairement, la luminance, le contraste, l’éblouissement et le spectre lumineux,
auxquels s’ajoutent des caractéristiques propres à l’environnement et à la tâche
visuelle à accomplir, comme la taille des éléments à observer et le temps
disponible pour la vision. Le confort visuel relève, en outre, de facteurs
physiologiques et psychologiques liés à l’individu tels que son âge, son acuité
visuelle ou la possibilité de regarder à l’extérieur.
Les paramètres du confort visuel pour lesquels l’architecte joue un rôle
prépondérant sont :

a. le niveau d’éclairement de la tâche visuelle ;

b. un rendu des couleurs correct ;

c. une répartition harmonieuse de la lumière dans l’espace ;

d. les rapports de luminance présents dans le local ;

e. l’absence d’ombres gênantes ;

f. la mise en valeur du relief et du modelé des objets ;

g. une vue vers l’extérieur ;

h. une teinte de lumière agréable ;

i. l’absence d’éblouissement.
I-3/But de l’étude:

les hôpitaux étés et resterons les lieux les plus sensibles ce qui a conduit notre
étude d'installation de climatisation d'être plus adéquate que possible afin de
créer une atmosphère très agréable au sein d'un hôpital et améliorer le confort
des malades sans oublier le rendement du personnel sachant qu'un ambiance
seine entraine le rétablissement rapide des malades.
I-3-4/description architecturale:

L’hôpital est situé à la nouvelle ville (Ali mendjeli)à Constantine,il se compose


de six niveaux:

 un sous sol stockage


 un rez de chaussé qui comporte sept partie
1. partie urgence: réception, salles de consultation, salle de soin ,
salles de plâtre, salles d’observation, salles de déchoquage, un
grand hall , des sanitaires
2. partie amnistration : réception , chef service, gynécologie,
dermato, orthop, orl,….
3. Partie Maternité : réception, génécologie, bibrronerie , nursery,
sage femme ….
4. Partie pharmaceutique: pharmacie central, bureaux
maintenances, atelier de maintenance biomédical …
5. Partie cuisine : office réfectoire personnel, espace de stockage,
cuisine .
6. Partie buand: séchage et raccommodage stockage office.

Quatre étages comportent des antennes des différents secteurs de service,


bureaux, Chambers des malades , salles d’opérations.

I-4/L’aménagement de certains locaux de l’établissement

L’aménagement des différents services de l’hôpital constitue un élément


important de l’environnement hospitalier pouvant influencer la qualité de l’air
intérieur au vu de leur mobilier et de la gestion de l’espace.

 Les services d’hospitalisation

De par son architecture reposant sur le principe du carré, les services


d’hospitalisation répondent au schéma suivant :
 chambres tout autour,
 offices de soins au centre,
 plus long chemin : la diagonale.

La désinfection du matériel médical (thermomètre…) est effectuée au sein


même de chaque service dans une pièce spécifique disposant de bacs de
trempage ou de lavabo.

a) La salle de soins

Au centre du service d’hospitalisation, la salle de soins regroupe le


matériel nécessaire pour dispenser des soins aux différents patients. Elle
comporte une table de soins, des armoires renfermant les produits usuels de
soins, des chaises.

b) La chambre du patient

Les chambres de malade sont dans la majorité des chambres


individuelles ou à deux lits. L’hôpital dispose de 70 % de chambres mère-
enfant individuelles permettant à un accompagnant de rester auprès de son
enfant le temps du séjour (jour et nuit). Ce mode de prise en charge est
largement privilégié dans chaque nouveau service ouvert ou rénové.
Toutes ces chambres disposent d’une télévision gratuite, d’une salle de bains
avec toilette, de lits électriques (sauf nourrissons) et de téléphones. Les lits
d’hospitalisation ont un sommier métallique et la monture est composée des
mêmes panneaux de particules stratifiés vus ci-dessus et d’acier. Les matelas et
les traversins sont munis de housses imperméables et lavables.

A) Les salles d’opérations


Le partie des salles d’opérations a été mis en service en 2002. Il a été
classé zone de risque (2-3) infectieux par le CLIN de l’hôpital, c’est
pourquoi sa conception et son organisation sont spécifiques faisant de lui un
secteur particulier dans le but de prévenir toute possibilité
d’infections.Toutes les salles d’opération et le sas patient sont équipés de
portes munies de dispositifs de commande à pied. Le maintien d’une
surpression dans les salles d’opération les isole à leur tour de
l'environnement extérieur et plus principalement du plateau d’accès. Une
seule spécialité est pratiquée dans chacune des salles d’opération.
Tout le mobilier présent dans chaque salle d’opération est métallique : table
d’opération, table de support du matériel chirurgical, poubelle mobile. Des
équipements opératoires (moniteur, écran, appareil de radiologie…)
spécifiques à la spécialité pratiquée sont disposés dans la salle
correspondante sur des pieds mobiles.
La salle de réveil est une pièce de transition où le patient opéré va se
réveiller puis être transféré dans le service d’hospitalisation. Seuls les lits
occupés par des patients sont présents dans la pièce, ils sont aussi
métalliques mobiles.
A) Les services administratifs et logistiques
Les services administratifs et logistiques de l’établissement sont situés
principalement sur deux étages et disposent d’un mobilier bureautique
classique, à savoir des tables de bureau, des chaises, des armoires et des
étagères.
Tous ces meubles sont en grande majorité fabriqués à partir de
panneaux de particules de bois ou de fibres sur lesquels sont appliqués une
couche de résines ou un stratifié. Ces revêtements de meubles sont en
matières plastiques thermodurcissables telles que les mélamines qui font
partie des résines aminées aussi appelé formaldéhyde de mélamine. Ils sont
choisis pour leur caractéristique, entre autres leur résistance aux chocs, à la
rayure et aux produits chimiques. Des chants en matière synthétique (PVC)
protègent les bordures des meubles. Les montures des tables de bureau sont
principalement des tubes d’acier pouvant être revêtus de poudre époxy cuite
ou des caissons.
Les chaises ont des piétements en PVC ou en acier, le dossier et l’assise
sont soit en panneau de particules stratifié soit en cuir soit en tissu
rembourré.
I-6/Les occupants : personnels et patients
A) Le personnel hospitalier
Le personnel médical de notre hôpital est constitué de pédiatres, de
chirurgiens, de psychiatres, de radiologues, de biologistes et de pharmaciens
présents dans les différents services. Ils travaillent pour certaines pathologies
avec des psychologues, psychomotriciens et diététiciens. Le secrétariat
médical (administratif) est en charge de prendre les entrées et les
encaissements dans les différents services de consultations et
d’hospitalisations.
Le nettoyage des locaux et les repas sont assurés par les Agents de
Services Hospitaliers (ASH).
personn
personnel de jour
el de
médic paramédic entreti administra paramédic
Bloc al al en tif al
6 15.10 5.5 0 /
opératoi
Soins 2 4.3 2 0.30 4.25
intensifs
Réanimation 1.80 9.18 2 0.30 4.25
Consultati
4.24 2.79 / 5 /
on
médecin
Hospitalisati
5.5 27.05 9.44 2.02 9.25
on
Consultatio
6.63 5.47 / 8 /
ns
Hospitalisati
4.80 22.04 6.84 1.5 5.50
on
Hospitalisati
5.81 40.29 7.44 2.74 1
on
Urgence 8 20.51 / 1 5.5
Tableau 1 : Effectifs à temps plein du personnel médical, para médical et d’entretien pour différents
services hospitaliers d’hôpital

taux durée
Acte
occupation moyenne
Consultation (%) séjour
10657
pédiatrie et médecine
Consultation chirurgie 27130
Consultation 35156
psychiatrique
Urgences jour 30194
Urgences nuit 7460
UHCD 1999
Hospitalisation après 471
HTPUHCD
médecine 2160 70,19 4,15
soins intensifs 155 65,39 9,24
néonatalogie 251 78,95 6,89
Bloc opératoire 3286
HTP Chirurgie ORL 402 69,79 2,53
HTP Chirurgie OPH 127 22,37 1,93
HTP Chirurgie ORT 554 51,61 3,74
HTP psychiatrie 03 102 50,08 26,88
total 110253

Tableau 3 : Activité de l’établissement d’un hôpital : actes ou admission, taux


d’occupation et durée moyenne de séjour dans les services d’hospitalisation
CHAPITRE II CLIMATISATION ET Hygiène dans l’hospitalier.

II-1/-Généralité

De plus en plus médiatisées, les infections nosocomiales représentent


aujourd’hui plus que jamais un problème de santé publique préoccupant. Même
si elles ne sont pas majoritaires, les infections dues à une contamination par l’air
(ou aérobiocontamination) représentent un pourcentage non négligeable de ces
infections nosocomiales.

Aussi, en hygiène hospitalière, et plus précisément dans les blocs opératoires,


le traitement de l’air joue-t-il un rôle primordial puisqu’il doit permettre d’une
part de protéger la zone à risque (le champ opératoire par exemple) contre toute
contamination microbiologique, mais aussi d’autre part procurer un certain
confort pour l’équipe chirurgicale.

Le présent dossier propose par conséquent tout un ensemble de systèmes de


filtration et de diffusion d’air pour les zones à risque de biocontamination à
l’hôpital. Ces solutions aérauliques ont pour point commun d’être parfaitement
étudiées et adaptées aux attentes des établissements de Santé. Les solutions
de climatisation d'un hôpital ou d'une maison de retraite doivent intégrer
une qualité d'air irréprochable et une efficacité énergétique aujourd'hui
indispensable à réaliser.

II-2/-Diffusion de l’air par flux directionnel ou non directionnel

La pureté de l’air nécessaire au niveau du soufflage mais aussi au niveau de la


zone de travail à protéger dépend du mode de diffusion de l’air :

 La diffusion par flux non unidirectionnel (flux turbulent) : l’air filtré


est soufflé dans la salle propre. Il se mélange par effet d’induction de
manière idéale à l’air ambiant d’où une dilution des impuretés de l’air
ambiant de la salle propre.
 La diffusion par flux unidirectionnel (flux laminaire) : l’enceinte est
totalement balayée par un écoulement d’air propre à vitesse régulière, les
filets d’air étant à peu près parallèles. Le flux laminaire s’obtient avec une
vitesse d’air autour de 0,45 m/s. Les impuretés libérées par le poste de
travail, sont directement refoulées hors de l’enceinte.

Exemple de flux directionnel : effet piston


CHAPITRE II CLIMATISATION ET Hygiène dans l’hospitalier.

II-3/-Performance énergétique et quantité de l’air

Les polluants sont tant extérieurs qu’intérieurs. Ils sont portés également par
les personnes elle-même. 
Le degré de filtration de l’air avec des filtres à haute efficacité apporte
une qualité d’air certes importante et permet ainsi d’éviter ainsi la
contamination. Conséquence importante également, les pertes de charges et la
consommation en continu des ventilateurs ainsi chargés le plus souvent 24 h/24
et 365 j/an dans un hôpital ! 
Economies d’énergie ou qualité d’air ? Que choisir ? La question ne doit pas se
poser ainsi. Les deux critères doivent être des objectifs. Le premier car nos
obligations réglementaires (RT 2012) nous obligent à concevoir des bâtiments
économes dit BBC, Bâtiment Basse Consommation. Le deuxième qu’est la
qualité d’air dans l’hospitalier car il est également majeur pour l’hygiène et la
santé des individus.

Par conséquent, le concepteur et l’installateur, ainsi que le gérant de


l’établissement, doivent investir dans des équipements :

 Avec des moteurs de ventilation « basse consommation », à débits


variables
 Avec récupération d’énergie (échangeurs à plaques à hautes efficacité)
 Favorisant les free-cooling (frigories gratuites en hiver et en intersaisons)
 Nettoyables, visitables, …
 Avec des filtres à air à haute efficacité de filtration mais également
engageants les plus petites pertes de charges. Soit des filtres à air de CTA
ou en bout de réseaux, sélectionnés avec la plus grande attention
 A énergies renouvelables : pompe à chaleur électrique ou au gaz, eau
chaude solaire, …
 Les plus économes pour les services généraux : double-flux avec
récupération, ventilation de cuisine avec récupération d’énergie, …

II-2/- ASPECTS REGLEMENTAIRES


CHAPITRE II CLIMATISATION ET Hygiène dans l’hospitalier.

Intitulée “établissement de santé - Salles propres et environnements


maîtrisés apparentés - Exigences relatives pour la maîtrise de la
contamination aéroportée”, la norme NFS 90-351 est un outil précieux pour la
conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance des installations de
traitement d’air des “zones propres” en établissements de santé. Sortie en juin
2003, cette norme définit des objectifs à atteindre et des moyens à mettre en
oeuvre en fonction des zones à risques.

PERFORMANCES A ATTEINDRE

Type de zone Classe particulaire Cinétique de Classe


décontamination bactériologique
particulaire

Zone à risque de ISO 5 CP 10 B 10


NIVEAU 4

Zone à risque de ISO 7 CP 20 B 10 0


NIVEAU 3

Zone à risque de ISO 8 CP 20 B 10 0


NIVEAU 2

MOYENS Type de flux d’air Taux de brassage de la salle

Flux  > 50 v/h


unidirectionnel

Flux unidirectionnel ou non unidirectionnel entre 25 et 30 v/h

Flux non unidirectionnel entre 15 et 20 v/h

Exemples de classifications des zones à risque tel que le préconise la NFS 90-
351 (annexe B). v/h = volume/heure.
Les performances à atteindre :

La norme définit des niveaux de performance à atteindre dans la zone à


protéger :

 La classe particulaire est celle définie par la norme NF EN ISO 14644-1.


CHAPITRE II CLIMATISATION ET Hygiène dans l’hospitalier.

 La classe de cinétique de décontamination particulaire est définie par “le


temps nécessaire pour obtenir une décontamination de 90 % par rapport
au pic de pollution initial”. La mesure se fait sur les particules à 0,5 μm.
 La classe bactériologique définit une concentration maximale de
particules viables à ne pas dépasser.
 La norme donne aussi des limites de température, d’humidité et les
niveaux acoustiques à atteindre en activité.

Les moyens :

La norme préconise des moyens à mettre en oeuvre afin d’atteindre les objectifs
fixés.

 Régime d’écoulement de l’air de la zone à protéger : flux unidirectionnel


(vitesse régulière et filets d’air à peu près parallèles) ou flux non
unidirectionnel (turbulent).
 Taux de renouvellement de l’air de la salle (volume total d’air soufflé /
volume total de la salle).
Exemple : CP20 = moins de 20 mn sont nécessaires pour décroître la
décontamination de 90 %.
Exemple : B10 = présence de moins de 10 ufc/m³ d’air (ufc : Unité
Formant Colonnie).

II-3/- Les zones de risque

Un concept important mis en avant par cette norme NF S 90-351 est celui
des zones à risques. Par définition, une zone à risque de biocontamination est
un lieu défini et délimité dans lequel les sujets et/ou les produits sont
particulièrement vulnérables aux particules viables ou inertes.
CHAPITRE II CLIMATISATION ET Hygiène dans l’hospitalier.

Ainsi, nous trouvons 4 niveaux de zones à risques en fonction du risque


d’infection :

Zone à risque 4 : très haut risque infectieux 

Zone à risque 3 : haut risque infectieux 

Zone à risque 2 : risque infectieux moyen 

Zone à risque 1 : risque nul

Un concept important mis en avant par la norme NFS 90-351 est celui des
zones à risques. Par définition, une zone à risque de biocontamination est un lieu
défini et délimité dans lequel les sujets et/ou les produits sont particulièrement
vulnérables à la contamination.

Pour chaque projet en conception, neuf ou rénovation, il appartient aux


responsables de la Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN) de mener à
bien une analyse de risques afin de définir le niveau d’exigence requis pour
chaque zone ou salle à traiter.

II-3-1/- Exemples de zones de risques généralement rencontrées

La connaissance des actes qui seront pratiqués, les profils des patients, les
protocoles... permettent aux futurs utilisateurs de classer avec pertinence leurs
locaux.

 Exemples de salles généralement classées en risque 4 (très haut risque


infectieux) Orthopédie, ophtalmologie, immunodéprimés, greffe, grands
brûlés, neurologie, cardiologie.
 Exemples de salles généralement classées en risque 3 (haut risque
infectieux)
Obstétrique, réanimation, vasculaire, digestif, endoscopie.
 Exemples de salles généralement classées en risque 2 (risque infectieux
moyen)
Endoscopie, salle de réveil, salle de conditionnement, de stérilisation,
urgences, salles de travail.

II-3-2/- Exemples de classification

Salle d'opération Risque de niveau 3 ou 4  


CHAPITRE II CLIMATISATION ET Hygiène dans l’hospitalier.

Zone de préparation
chirurgien Risque de
niveau 2 ou 3
Salle de
conditionnemen
t Risque de
niveau 2
Couloir propre Risque de
niveau 2

Endoscopie Risque de niveau 2 ou 3 Salle de réveil R

II-4/-définition salle propre, salle blanche , hygiène

iv. Salle blanche

Une salle blanche est l’expression imagée d’une salle où la contamination


(particulaire, microbiologique ou chimique) est maîtrisée dans des proportions
acceptables selon le type d’activité que l’on compte y faire. Ces salles sont aussi
appelées « Salles propres ». On trouve aussi d’autres appellations comme «
Zones à Empoussièrement Contrôlée » (ZEC) ou « Salles à Contamination
Maîtrisée ».

v. salle propre

La norme NF EN ISO 14644 en donne une définition précise : «salle dans


laquelle la concentration des particules en suspension dans l’air est maîtrisée et
qui est construite et utilisée de façon à minimiser l’introduction, la production et
la rétention de particules à l’intérieur de la pièce, et dans laquelle d’autres
paramètres pertinents, tels que la température, l’humidité et la pression sont
maîtrisés comme il convient ».

vi. la diffusion de l'air

Ces termes ont tendance à être remplacés dans les dernières normes sorties. On
parle actuellement plutôt de flux non-unidirectionnel (équivalent à turbulent) ou
de flux unidirectionnel (dont le flux laminaire fait partie).
Avec un flux turbulent, la baisse de la concentration en contaminant de la
zone considérée se fait par simple dilution de l’air ambiant par l’air propre
soufflé. La trajectoire des filets d’air est assez « anarchique », c’est pour cela
que l’on utilise plutôt ce type de flux pour atteindre des classes de propreté au-
CHAPITRE II CLIMATISATION ET Hygiène dans l’hospitalier.

delà de l’ISO6.
Le flux unidirectionnel va au contraire présenter des filets d’air à peu près
parallèles et des vitesses les plus homogènes possibles sur l’ensemble de la zone
à protéger, entraînant ainsi l’évacuation en permanence de la contamination à
l’opposé du plan de soufflage. On parle aussi d’ « Effet piston » et on le retrouve
plutôt dans les classe de propreté ISO5 et mieux.

vii. La vitesse d’air recommandée pour un plafond filtrant n’y ait pas de
gêne de patient et du personnel soignant

En application « Salle d’opération », l’utilisation d’un plafond filtrant (type


flux unidirectionnel) se fera pour les zones à risque 4 voire 3. La notion de
confort y est effectivement très importante (plus que dans bon nombre
d’applications industrielles par exemple) puisque le personnel soignant peut
rester plusieurs heures sous flux en conservant un niveau de concentration
extrême. Cette notion de confort inclura la sensation de courant d’air, le niveau
de température et d’hygrométrie mais aussi le niveau sonore. Pour cela, on sait
que les vitesses de soufflage ne doivent pas être trop élevées. Mais il s’agit aussi
de conserver les propriétés unidirectionnelles et la capacité du flux à évacuer
rapidement la contamination émise. C’est pour cela qu’en application « salle
d’opération » le bon compromis « confort/asepsie » a plutôt été situé à des
vitesses de soufflage en sortie de plafond comprises entre 0,28 et 0,32 m/s. Mais
rien n’empêche un futur utilisateur d’exiger d’autres valeurs pour des raisons
médicales ou d’influence sur sa pratique (assèchement des chairs ou des

viii. L’entretien réalisé sur les bouches et plafonds dans une salle
d’opération

L’encrassement des filtres est l’un des principaux critères à surveiller. En ce qui


concerne uniquement les équipements de diffusion ou de reprise, ceux-ci sont
systématiquement réalisés en matériaux permettant des désinfections régulières
(inox ou revêtement polymériques). La fréquence de ces procédures de
nettoyages relève de chaque utilisateur.

ix. Même question pour la filtration, quel entretien est à effectuer pour une
salle d'opération de risque 3 ou 4 ?

Chaque caisson ou plafond contenant des filtres est équipé de prises de


pressions permettant de mesurer la valeur de la pression en amont du filtre
installé. Ainsi, en déduisant de cette valeur celle de la pression mesurée en aval
du filtre, on obtient sa perte de charge. Si celle-ci atteint ou dépasse la valeur de
perte de charge finale recommandée par le fabricant, c’est que le filtre est
CHAPITRE II CLIMATISATION ET Hygiène dans l’hospitalier.

encrassé et doit être changé.


Ceci est valable quelque soit le niveau de risque pour lequel l’installation est
prévue. En application opératoire (3 ou 4), un des autre risques à surveiller est la
projection sur les filtres terminaux de gouttelettes de sang ou autre fluides
corporels.

x. N'y a t-il pas de problème de re-contamination lorsqu'on nettoie ou


remplace les filtres d'un plafond filtrant à flux unidirectionnel ?

Un filtre de Très Haute Efficacité souillé ou en fin de vie ne se nettoie pas


mais se remplace par un filtre équivalent neuf.
Le remplacement des filtres sur un plafond va occasionner l’arrêt de la
ventilation et la requalification complète de la salle (test d’étanchéité, bio-
nettoyage, classification particulaire et microbiologique de l’ambiance etc….).

xi. Quels sont les températures ambiantes requises dans les différentes
salles d'opération ?

La norme NF S 90-351 évoque une fourchette de températures comprises entre


19 et 26°C. Bien évidemment, il peut y avoir des besoins spécifiques qui feront
que l’on devra atteindre des températures plus basses (cardio…) ou plus hautes
(grands brûlés…).

xii. Les niveaux de filtration et de débit n'impliquent-ils pas des niveaux


sonores élevés pour le matériel aéraulique ?

Bien sur que Les niveaux de filtration et de débit n'impliquent-ils pas des
niveaux sonores élevés pour le matériel aéraulique et c’est pour cela que la
norme NF S 90-351 a souhaité limiter les débordements qu’il pourrait y avoir en
fixant des niveaux de pression acoustiques maximums selon les zones à risque :
Zone 2 : 40 dBA ; zone 3 : 45 dBA et zone 4 : 48 dBA.. Mais nous sommes tout
de même au dessus des notions de confort acoustique telles qu’établies
habituellement en tertiaire.

xiii. Comment mesure-t-on la surpression (en Pascal) d'une salle ?

Par un simple manomètre qui comparera la pression dans la salle avec le local
attenant (couloir, sas …). Il est courant d’installer ce genre de manomètre sur le
mur près de la porte d’entrée dans la salle afin de visualiser facilement la valeur
de cette surpression en permanence. On peut utiliser un manomètre à colonne de
liquide pour son petit prix. D’autres préfèrent le manomètre à affichage digital
(moins de maintenance). Enfin, certains appareils pourront, en plus d’afficher la
CHAPITRE II CLIMATISATION ET Hygiène dans l’hospitalier.

surpression, signaler par alarmes d’éventuelles anomalies, voire, être en liaison


avec une GTC.

xiv. Qu'appelle-t-on une classe bactériologique au sens de la norme NF S


90-351 ?

La classe bactériologique telle qu’elle est définie dans la NF S 90-351


correspond à une concentration maximale de particules viables présentes dans
un mètre cube d’air.
Par exemple, une zone sera classée B5 si l’on dénombre de 1 à 5 UFC/m3 d’air
(UFC : Unité Formant Colonie).

La classe particulaire définie dans la NF S 90-351 est en fait identique à celle


établie par la NF EN ISO 14644-1. Il s’agit d’un classement international
permettant de caractériser la propreté de l’air au niveau particulaire. En fonction
des concentrations mesurées de particules (par catégories de tailles) dans un
volume de prélèvement donné, la zone considérée sera classé du « plus propre »
(ISO 1) au « moins propre » (ISO9). En hospitalier, les classes visées en
fonction de la zone à risque sont les ISO 5, 7 et 8.
Même si ce n’est pas exactement équivalent, on peut rapprocher l’ISO5 de
l’ancienne classification américaine « classe 100 ».

xv. L'utilisation de gaines souples flexibles est-elle proscrite pour des


questions d'hygiène pour des installations de classes 3 ou 4 ?

Concernant les réseaux de distribution, la norme s’attarde sur la qualité non


relargante des matériaux à utiliser et déconseille même en cela « les gaines
spiralées » ( !). En ce sens, puisqu’il s’agit de présenter une réelle aptitude au
nettoyage et à la désinfection, il est clair qu’il sera plus difficile d’assurer une
décontamination idéale avec du flexible plutôt que du rigide.

II-5/-Ventilation dans les locaux de cuisine


Tout d'abord, le traitement de l'air dans une cuisine professionnelle vise à
éliminer les polluants. En effet, les polluants constituent des réelles nuisances :

 Liées aux appareils fonctionnant à vide (Chaleur, produit de combustion,


bruit, …)
 Liées à l'activité de la cuisine (Chaleur, vapeurs, odeurs, poussières,
fumées, …)
 Résultant de l'activité humaine (Poussières, fumées, odeurs, chaleur,
humidité, micro-organismes)
CHAPITRE II CLIMATISATION ET Hygiène dans l’hospitalier.

Ensuite, le traitement d'air doit apporter un minimum de confort dans ces


zones de travail : courants d'air maîtrisés, zones chaudes bien extraites, …

Enfin, une conception experte de la solution de traitement d'air doit être


pensée pour le respect des conditions d'hygiène très souvent appelées " marche
en avant " et qui partent du principe simple que les zones dites chaudes et à
polluants doivent être extraites et que l'air frais doit être introduit dans les zones
de préparations froides.
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE

III-1/-Généralité :

Le but de la climatisation dans un hôpital (ou une clinique) peut être multiple :
dans le cas d’un local stérile, l’aspect infection est essentiel ; dans le cas d’un
vestiaire ou cuisine l’aspect évacuation de la pollution est essentiel ; dans le cas
d’une salle d’opération, il faut injecter de l’air stérile, évacuer la pollution
bactériologique émise par l’équipe chirurgicale, éviter la contamination croisée,
tout en étant confortable pour l’ensemble du personnel se trouvant dans la salle
d’opération.
Dans ce qui suit, nous allons discuter certaines conductions à réaliser dans des
locaux à usage particulier. Nous présenterons également certaines méthodes de
filtration et d’aseptisation de l’air.
III-2/-Conditions extérieures de base :

L’environnement extérieur est l’ensemble des facteurs climatiques, indirects,


immédiats ou à terme, sur le milieu dans lequel nous vivons.

L’étude de ces facteurs a donc une importance primordiale pour le contrôle de


notre environnement intérieur. Cette étude permet en particulier de fixer les
conditions de base extérieures qui seront l’un des points de départ pour
déterminer la puissance des installations de climatisation.

Les facteurs climatiques qui influent directement sur notre environnement


extérieur sont:

 La température sèche de l’air extérieur.


 La température humide.
 Le rayonnement.
 La vitesse du vent.

III-2-1/-Température sèche extérieur :

C’est la température indiqué par un thermomètre ordinaire à l’abri du


rayonnement solaire (quelquefois appelée température du bulbe sec). Elle est
notée Ts.

C’est une donnée fondamentale pour calcul des déperditions en hiver et calcul
des charges de climatisation en été , elle est influencée par:

 La latitude de lieu.
 L’altitude de lieu.
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

 Les paramètres géographiques (vent ;proximité de la mer…)

III-2-2/-Température humide:

C’est la température indiquée par un thermomètre dont le bulbe est entouré


d’une gaze mouillée, balayé par de l’air en mouvement et protégée du
rayonnement. A la surface du thermomètre à bulbe humide, l’eau se vaporise. La
température humide dépend de la température sèche de l’air et de l’humidité
comprise dans cet air . (L’ensemble thermomètre sec plus thermomètre humide
est appelé psychromètre).

Elle prend une importance considérable en climatisation puisqu’elle influence


directement le degré hygrométrique des locaux à conditionner

III-2-3/-Rayonnement solaire:

Il représente une source de chaleur très instable pour le chauffage en hiver.

Son influence est faible est faible, mais il peut être d’une grande importance en
mi-saison. Dés le mois de mars au avril, le rayonnement solaire peut couvrir les
déperditions d’une pièce dont les surfaces vitrées sont importantes.

Le rayonnement solaire joue un rôle beaucoup plus important lorsqu’il s’agit


de rafraichir une pièce en été , car il peut représenter la part la plus importante
des gains calorifiques extérieurs , que l’installation de climatisation doit
combattre , d’où l’intérêt d’une protection solaire efficace.

III-2-4/-la vitesse du vent:

La vitesse de circulation de l’ai intérieur est un facteur de confort thermique,


cette vitesse doit être en fonction de la destination du local ou de l’activité.(pour
des condition optimales la vitesse de circulation de l’air est de 0.3 m/s).

III-3/-Conditions intérieures de base :

Le but principal du conditionnement de l’air est de maintenir dans une


ambiance, des conditions qui contribuent au confort de l’individu, pour choisir
ces conditions de confort, il existe des normes internationales exigées pour les
différents locaux.

III-4/-les Conditions de confort :


CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Le confort thermique peut êtres défini comme la suite :Ne pas avoir trop
chaud, ne pas avoir trop froid ne pas sentir des courants d’air gênant ainsi
pourrait-on essayer de définir le confort thermique il est plus aisé d’essayer de
définir en précisant ce qui crée de l’inconfort qu’en volant définir des critères
de confort .dans une même ambiance quelqu’un pourra se sentir à l’aise
(sensation de confort) alors que quelqu’un pourra êtres gêné (sensation de
l’inconfort). il y a en effet une parte personnelle dans l’appréciation de confort
thermique, liée en particulier au métabolisme de chacun c’est -à-dire à la
production de chaleur de corps .cette production de chaleur dépend de personne,
de leur état de santé, de leur activité.

III-4-1/-Les paramètres de confort :

La température, vitesse de l’air et humidité sont les principaux paramètres


physiques qui régissent la sensation de confort thermique.

III-5/-les zones climatiques:

On définit pour l’Algérie les zones suivantes:

• 4 zones climatiques et une sous zone au Nord.


• 3 zones climatiques au Sud. Pour chaque zone, on distingue les sites
d’altitude inférieure à 500 m, comprise entre 500 et1000 m et supérieure à
1000 m.
1. La zone A:Elle comprend le littoral et une partie du versant
Nord des chaînes côtières (climatméditerranéen maritime).
2.  La zone B:Elle comprend la plaine et les vallées comprises entre
les chaînes côtières etl’Atlas Tellien, autre que celle de Chlef
(climat méditerranéen continental).
3.  La zone B’: C’est une sous-zone de la zone B. Elle comprend la
vallée de Chlef, compriseentre la chaîne de l’Ouarsenis et les
montagnes du Dahra et des Braz.
4.  La zone C: Elle comprend les hauts plateaux entre l’Atlas Tellien
et l’Atlas Saharien, avecdes altitudes supérieures à 500 m (climat
méditerranéen de montagne).
5.  La zone D1:Elle comprend le Sahara au-delà de l’Atlas Saharien
jusqu’à la latitude 3l°.
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

6.  La zone D2 :Elle comprend le Sahara au-delà de la latitude


3l° jusqu’à la latitude 26°.
7.  La zone D3 :Elle comprend le Sahara au-delà de la latitude
26° jusqu’aux frontières Sud.

FigIII-1 carte des zones climatiques en Algérie

Application au projet
III-6/- Destination et paramètre de confort  :

La wilaya de Constantine est à une altitude de 687m, la température extérieure


de base est de (+1℃ l’hiver,+37℃ l’eté) ,l’humidité extérieure est d’environ 80
% . D’après les données de la carte climatique d’Algérie « CDER»:la ville se

situe à la Zone B

Notre construction est destinée à servir d’un hôpital composé SOUS SOL
(01) R .D.C plus (04) étages (Voir le chapitre 1 ).

a. Paramètre extérieur de base:

Cet hôpital se situe dans Constantine avec les donnés géographiques suivantes :

 latitude : 36,17N
 Longitude : 6,37 EST
 Altitude: 687m
 Ecart de diurne:17°
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Les paramètres climatiques extrêmes et internes sont les suivants :

Période hivernale Période estivale


Te (c°) Øe (%) Ecart Te (c°) Øe (%) Ecart
diurne(c°) diurne(c°)
Température Humidité Température Humidité
sèche relative sèche relative

+1 80 17 +37 28 17

Vitesse de vent : Ve=4.2m/s Vitesse de vent : Ve= 2m/s

b. Paramètre intérieur de base :

Les exigences de confort hygrothermique pour un individu au repos, sont, en


situations courantes caractérisées par les valeurs suivantes :

 en confort d’hiver t° air ~20°C pour une humidité de 40 à 60 %.


 Pendant la période d’été, on peut admettre , pour une température sèche
intérieure, les recommandations suivantes :
 Si : teb = (32-35°C ) ……… ti = (25-27°C)
 Si : teb = (35-38°C ) ……… ti = (26-28°)
 Si : teb ≥ 38°C ……… ti =( 27-29°C)

Pour les Hôpitaux - cliniques  :

 chambres de malades ………20 à 22c°


 chambres d’opérés …………22 à 24c
 salles de radio ………………22c°
 salles de consultations ……..22c°
 salles d’élevage de prématurés……….(25 à 30c°)
 Nourrissons …………..22c°
 Atelier divers …………(16 – 18c°.)
Le tableau suivant conclu les paramètres et le dimensionnement hospitalière
selon les normes international
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Paramètre de dimensionnement
(La température et Température ambiante Hiver :
l’humidité dépendent Bloc opératoire (classes Ia, Ib) : 19 à 26c°
des conditions climatiques) (ajustable à partir du bloc opératoire)
Niveau de pression acoustique Salles d’intervention (classe II) : 22 °C à 26
Journée (6 à 22 heures) : Soins intensifs : 22 °C à 26 °C
Zone résidentielle : 55 dB (A) Chambres classiques : 22 °C
Zone mixte : 60 dB (A) Chambres pédiatriques : 24 °C
Zone commerciale : 65 dB (A) Salle d’examen : 22 °C
Zone industrielle : 70 dB (A) Cuisine, couloirs : 20 °C
Nuit (22 à 6 heures) : Stérilisation : 20 °C
Zone résidentielle : 40 dB (A) Réserve : 18 °C
Zone mixte : 45 dB (A) Été :
Zone commerciale : 50 dB (A) Blocs opératoires (classes Ia, Ib) : 19 °C à 26
Zone industrielle : 70 dB (A) °C
Débit d’air neuf minimum. Salles d’intervention (classe II) : 22 °C à 26
Bloc opératoire : 1 200 m3/h °C
Salle d’intervention : 40 m3/(h.pers) Soins intensifs : 22 °C à 26 °C
ou 150 m3/(h.patient) Chambres classiques : 26 °C
lors d’utilisation Chambres pédiatriques : 26 °C
d’anesthésiant Salles d’examen : 26 °C
Soins intensifs : 40 m3/(h.pers) ou Cuisines, couloirs : 28 °C
>100 m3/(h.patient) Stérilisation : 28 °C
Autres zones, couloirs Réserve : en fonction
(Soins intensifs) : 5 m3/(h·m2) des produits
Humidité ambiante
Unités de soins intensifs : 30 % à 60 % HR
(à maintenir toute l’année)
Autres salles :
Hiver : 25 % HR |5
Été : 60 % HR |5 ou
max 12 g/kg |5
Niveau de pression acoustique |4
Blocs opératoires : 48 dB (A)
Services : 25 dB(A) à 35 dB(A)
Dortoirs : 25 dB(A) à 35 dB(A)
Couloirs : 35 dB(A) à 45 dB(A)
Conformément à la norme DIN EN 15 251, Catégorie II.
iii désignation des locaux :

- la désignation des locaux se fera comme suit :


 S: sous sol S
 R : désigne le niveau R « R..D.C »
 E : désigne le niveau E « 1er étage »
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Les tableaux ci-dessous comportent la désignation des locaux 


*Sous sol « S »:
       

Température en

Longueur (m)

Hauteur (m)
Largeur (m)

Surface (m)
  (°C)

    Humidité

Désignation Code Hiver Eté en (%)

Désinfection S01 8.40 4.80 3.75 40,32 18 24 50

Nettoyage S02 8.40 4.80 3.75 40,32 18 24 50

Tri S03 7.60 4.80 3.75 36.48 18 24 50

Stockage stérile S04 5.89 4.80 3.75 28.27 18 24 50

Stérilisation S05 16.41 5.44 3.75 89.27 18 24 50

Wc S05 5.89 5.44 3.75 32.04 NC NC 50

*« R.D.C »:

Longueur (m)

Largeur (m)

Hauteur (m)
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Surface (m)

Température en (°C)

Humidité

en (%)

Désignation

Code

Hiver

Eté

GRANDE SURFACE

R01

7.18

3.90
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

30.00

15

26

50

RECEPTION

R02

3.54

4.65

3.00

19.50

20

26

50

GRANDE SURFACE

R03

12.63

7.18

3.00

79.50

15

26

50

WC

R04

---

---
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

---

---

15

NC

50

SUITE DE COUCHE

R05

7.18

5.49

3.00

44.00

20

28

50

BIBRONERIE

R06

5.49

3.64

3.00

23.50

18

20

50

HALL

R07

---

---
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

---

---

NC

NC

50

LIGE PROPRE

R08

5.49

2.00

3.00

10.98

20

28

50

LIGE SALE

R09

5.49

2.00

3.00

10.98

20

28

50

CONGONYCOLOGIE

R10

8.63

3.64
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

37.00

20

28

50

SAGE FEMME

R11

5.49

3.64

3.00

20.00

20

28

50

Salle d’accouchement

R12

4.28

3.64

3.00

33.50

20

28

50

Salle d’accouchement

R13

4.28

3.64
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

33.50

20

28

50

Nursery

R14

5.49

3.64

3.00

20.00

22

28

50

Salle de pré-travail

R15

5.49

3.64

3.00

24.00

20

28

50

Salle de pré-travail

R16

5.49

5.16
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

30.00

20

28

50

Ch-service

R17

7.18

3.54

3.00

25.00

20

28

50

Ch-service

R18

5.49

3.54

3.00

22.00

20

28

50

Conpeditrique

R19

5.49

3.54
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

23.00

20

28

50

Gynécologie

R20

5.49

3.54

3.00

22.00

20

28

50

Dermato

R21

5.49

3.54

3.00

22.00

20

28

50

LOCAL

R22

5.49

3.54
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

22.00

20

28

50

LOCAL

R23

3.64

3.54

3.00

14.00

20

28

50

Réception

R24

13.30

3.64

3.00

92.00

20

28

50

Pharmacie

R25

5.49

3.64
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

29.00

20

28

50

Salle

R26

5.49

3.54

3.00

23.00

20

28

50

Salle de consultation

R27

5.30

3.54

3.00

20.00

20

28

50

Conorl

R28

5.30

3.54
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

19.00

20

28

50

Conophtal

R29

5.30

3.54

3.00

19.00

20

28

50

Orthop

R30

5.30

3.54

3.00

19.00

20

28

50

Conpnomo

R31

5.30

3.54
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

19.00

20

28

50

Salle

R32

3.64

3.54

3.00

14.00

20

28

50

Wc

R33

3.64

3.54

3.00

11.00

20

28

50

Cage d’escalier

R34

---

---
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

---

---

Nc

Nc

50

Cage d’escalier

R34

---

---

---

---

Nc

Nc

50

Cage d’escalier

R35

---

---

---

---

Nc

Nc

50

Ee

R36

---

---
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

---

---

Nc

Nc

50

Ee

R37

---

---

---

---

Nc

Nc

50

Ee

R38

---

---

---

---

Nc

Nc

50

Pharmacie

R39

5.49

3.55
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

53.00

20

27

50

Salle d’observation

R40

11.20

6.71

3.00

87.00

20

28

50

Salle de plâtre

R41

6.31

3.55

3.00

30.00

20

28

50

Salle de consultation

R42

6.63

3.55
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

35.00

20

27

50

Salle de déchoquage

R43

7.72

6.31

3.00

46.00

19

26

50

Wc

R44

6.31

3.64

3.00

nc

nc

nc

50

Salle de consultation

R45

3.64

2.67
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

11.00

20

27

50

Salle de consultation

R46

7.68

5.84

3.00

35.00

20

27

50

Coin réanimation

R47

3.64

3.64

3.00

17.00

22

25

50

Salle e soin

R48

4.04

6.22
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

42.00

18

26

50

Salle const

R49

6.22

3.64

3.00

24.00

20

27

50

Salle const

R50

6.22

3.64

3.00

24.00

20

27

50

Salle d’intervention

R51

7.72

3.64
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

71.00

18

26

50

Salle d’observation

R52

11.70

3.64

3.00

76.00

20

27

50

Réception

R53

3.64

2.67

3.00

9.71

20

27

50

L’abo d’urgence

R54

14.50

5.04
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

80.00

20

25

50

Placard

R55

---

---

---

---

Nc

Nc

50

Placard

R56

---

---

---

---

Nc

Nc

50

Douche

R57

5.49

3.64
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

19.98

20

27

50

Bureau direction

R58

5.48

3.16

3.00

21.00

20

27

50

Salle d’attente

R59

5.48

3.16

3.00

23.00

20

27

50

Salle de radio

R60

6.32

6.22
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

66.00

20

27

50

Salle de réunion
R61

3.16

2.00

3.00

6.32

20

25

50

Salle de decho

R62

5.50

8.20

3.00

52.00

20

27

50

Salle de soin

R63

3.64

4.67
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

17.00

20

27

50

Salle
R64

3.64

1.78

3.00

6.50

20

27

50

Salle de scanner

R65

3.37

3.49

3.00

43.00

20

27

50

Salle

R66

3.85

6.97
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

27.00

20

27

50

Bureau chef de service

R67

5.49

2.91

3.00

16.00

20

27

50

B.SURV MEDICAL

R68

5.49

6.20

3.00

34.00

20

27

50

Hall

R69

---
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

---

---

---

Nc

Nc

50

Local technique

R70

4.63

4.63

21.43

21.43

20

27

50

Stockage distingue

R71

11.16

9.50

3.00

87.00

20

27

50
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Séchage et raccommodage

R72

7.52

4.29

3.00

23.26

15

22

50

Circulation hôpital jour


R73

7.52

4.29

3.00

23.26

18

27

50

Hall

R74

---

---

---

---
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

15

22

50

Stockage

R75

8.44

6.67

3.00

58

20

27

50

Office

R76

8.44

3.19

3.00

27.00

20

27

50

Office

R77

1.00
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

1.00

3.00

1.00

20

27

50

Hall

R78

---

---

-----

---

18

25

50

Hall

R79

-----

----

----

----

18

25

50
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Wc.h

R80

2.90

2.64

3.00

7.65

15

22

50

Wc.f

R81

3.64

2.64

3.00

7.65

15

22

50

Cuisine

R82

15.00

12.76

3.00

191.4

22
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

28

50

Espace de stockage

R83

12.00

4.50

3.00

54.00

15

22

50

Réfectoire personnel

R84

15.22

4.50

3.00

68.50

20

25

50

Factotum

R85

4.26

2.58
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

3.00

11.50

20

25

50

Médecin nutritionniste

R86

6.58

2.58

3.00

17.00

20

25

50

Médecin logiste

R87

7.32

3.15

3.00

23.00

20

25

50

Salle d’ablution
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

R88

8.59

3.15

3.00

27.00

20

25

50

Salle d’attente

R89

5.63

6.40

3.00

36.00

20

27

50

Réception

R90

6.40

5.84

3.00

37.37

20

27
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

50

Secrétaire

R91

5.84

4.62

3.00

27.00

20

27

50

Salle de reconnaissance

R92

6.88

4.50

3.00

51.00

20

27

50

Réception

R93

5.49

3.00

3.00
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

16.50

20

27

50

Chambre médecin de garde


R94

5.49

3.82

3.00

21.00

20

27

50

Bureau médecin

R95

5.49

3.64

3.00

20.00

20

27

50

Bureau direction
R96

5.49
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

2.55

3.00

14.00

20

27

50

Sdb

R97

---

---

---

---

Nc

nc

50

Salle d’attente

R98

8.71

8.38

3.00

73.00

20

27

50
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Réception

R99

7.32

3.15

3.00

23.00

20

27

50

Salle de prélèvement

R100

5.84

3.76

3.00

22.00

15

22

50

Salle d’attente

R101

6.34

4.14

3.00

28.00

20
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

27

50

Laboratoire de

Biologie

R102

14.5

12.41

3.00

180.00

18

25

50

Hall

R103

-----

----

----

----

Nc

nc

50

Infirmerie
R104

5.37
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

6.51

3.00

35.00

20

27

50

Salle de soins
R105

5.37

5.43

3.00

29.00

20

27

50

Salle de soins

R106

10.74

5.86

3.00

63.00

20

27

50
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Salle de soins

R107

7.64

5.76

3.00

42.00

20

27

50

Sdb

R108

----

-----

-----

-------

Nc

nc

50

Bureau maintenance électronique

R109

3.20

4.06

3.00

13.00

20
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

27

50

Stock médicaments
R110

3.20

4.21

3.00

13.50

50

Cour intérieur
R111

6.40

4.63

3.00

29.00

20

27

50

Laboratoire
R112

6.40

4.97

3.00

29.00
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

20

27

50

Chambre froide
R113

3.05

3.60

3.00

11.00

50

Pharmacie central
R114

8.66

13.74

3.00

119.0

20

27

50

*1er Etage « E »:

       
CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Température

Longueur (m)

Hauteur (m)
Largeur (m)

Surface (m)
  en (°C)

    Humidité

Désignation Code Hiver Eté en (%)

Réception E01 5.49 4.60 3.75 25.25 20 27 50

Cage d’escalier E02 --- --- 3.75 --- --- --- ---

Archive E03 3.54 2.98 3.75 12.00 20 27 50

Bureau E04 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E05 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E06 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E07 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E08 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E09 3.95 3.54 3.75 14.00 20 27 50

Bureau E10 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E11 7.06 3.64 3.75 25.00 20 27 50

Bureau E12 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E13 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E14 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E15 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E16 3.84 3.64 3.75 14.00 20 27 50

Wc E17 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Hall E18 21.24 11.76 3.75 249.78 20 27 50

Grande espace E20 --- --- --- --- 20 27 50

Chambre E21 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50


CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Chambre E22 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E23 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E24 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E25 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E26 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E27 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E28 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E29 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E30 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E31 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E32 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E33 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E34 3.64 3.84 3.75 14.00 20 27 50

Unité obstétrique E35 --- --- 3.75 --- 20 27 50

Cage d’escalier E36 --- --- 3.75 --- 20 27 50

Chambre E37 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E38 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E39 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E40 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E41 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E42 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E43 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E44 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E45 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50


CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Chambre E46 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E47 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E48 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E49 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E50 3.64 3.84 3.75 14.00 20 27 50

Chambre E51 8.20 4.26 3.75 35.00 20 27 50

Chambre E52 8.01 4.74 3.75 38.00 20 27 50

Chambre E53 9.11 3.64 3.75 31.00 20 27 50

Chambre E54 7.00 4.14 3.75 29.00 20 27 50

Couloire de
transfert E55 ----- --- 3.75 --- 20 27 50

Stérilisation de
l’air E56 16.35 4.74 3.75 77.50 20 27 50

Salle d’opération E57 6.22 6.10 3.75 38.00 20 27 50

Salle d’opération E58 7.23 6.22 3.75 45.00 20 27 50

Salle d’opération E59 7.23 6.22 3.75 45.00 20 27 50

Salle d’opération E60 6.22 6.10 3.75 38.00 20 27 50

Salle des infections E61 6.22 4.34 3.75 27.00 20 27 50

Préparation
chirureg E62 9.49 5.90 3.75 56.00 20 27 50

Préparation malade E63 7.59 3.16 3.75 24.00 20 27 50

Vestiaire personnel E64 12.65 3.16 3.75 40.00 20 27 50

Préparation malade E65 4.74 3.16 3.75 15.00 20 27 50

Préparation malade E66 4.74 3.16 3.75 15.00 20 27 50


CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Préparation
chirureg E67 5.37 3.16 3.75 17.00 20 27 50

Circulation salle E68 36.4 2.80 3.75 101.92 20 27 50

Circulation propre E67 22.89 2.32 3.75 53.10 20 27 50

Grande surface E68 --- --- --- --- 20 27 50

Escalier E69 --- --- --- --- 20 27 50

*2eme Etage « E »:

       

Température
Longueur (m)

Hauteur (m)
Largeur (m)

Surface (m)
  en (°C)

    Humidité

Désignation Code Hiver Eté en (%)

Archive E70 3.54 2.98 3.75 12.00 20 27 50

Cage d’escalier E71 --- --- 3.75 --- 20 27 50

Espace d’attente E72 3.54 3.10 3.75 11.00 20 27 50

Bureau E73 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E74 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E75 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E76 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E77 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E78 3.95 3.54 3.75 14.00 20 27 50

Bureau E79 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E80 7.06 3.64 3.75 25.00 20 27 50

Bureau E81 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50


CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Bureau E82 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E83 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E84 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E85 3.84 3.64 3.75 14.00 20 27 50

Wc E86 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Hall E87 21.24 11.76 3.75 249.78 20 27 50

Chambre E88 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E89 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E90 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E91 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E92 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E93 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E94 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E95 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E96 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E97 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E98 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E99 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E100 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E101 3.64 3.84 3.75 14.00 20 27 50

Chambre E102 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E103 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E104 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E105 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50


CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Chambre E106 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E107 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E108 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E109 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E110 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E111 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E112 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E113 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E114 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E115 3.64 3.84 3.75 14.00 20 27 50

Stérilisation de l’air E116 8.20 4.26 3.75 35.00 20 27 50

Stocke propre E117 8.01 4.74 3.75 38.00 20 27 50

Stock salle E118 9.11 3.64 3.75 31.00 20 27 50

Salle de réveille E119 7.00 4.14 3.75 29.00 20 27 50

Chambre de garde E120 16.35 4.74 3.75 77.50 20 27 50

Détente personnel
du bloc oper E121 11.70 3.34 3.75 39.07 20 27 50

Stock salle E122 21.84 2.80 3.75 61.15 20 27 50

Salle de réveille E123 10.92 10.53 3.75 115.0 20 27 50

Chambre de garde E124 5.49 3.27 3.75 18.00 20 27 50

Détente personnel
du bloc oper E125 10.92 10.53 3.75 115.0 20 27 50

Salle E126 7.28 6.59 3.75 48.00 20 27 50

Bureau ane E127 6.22 3.05 3.75 19.00 20 27 50


CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Salle de réunion E128 17.71 6.66 3.75 118.0 20 27 50

Bureau E129 12.54 5.90 3.75 74.00 20 27 50

*3eme Etage « E »:

       

Température en
Longueur (m)

Hauteur (m)

Surface (m)
Largeur (m)

  (°C)

    Humidité

Désignation Code Hiver Eté en (%)

Archive E130 3.54 2.98 3.75 12.00 20 27 50

Cage d’escalier E131 --- --- 3.75 --- 20 27 50

Espace d’attente E132 3.54 3.10 3.75 11.00 20 27 50

Bureau E133 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E134 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E135 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E136 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E137 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Bureau E138 3.95 3.54 3.75 14.00 20 27 50

Bureau E139 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E140 7.06 3.64 3.75 25.00 20 27 50

Bureau E141 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E142 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50


CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Bureau E143 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E144 6.31 3.64 3.75 23.00 20 27 50

Bureau E145 3.84 3.64 3.75 14.00 20 27 50

Wc E146 5.49 3.54 3.75 19.00 20 27 50

Hall E147 21.24 11.76 3.75 249.78 20 27 50

Chambre E148 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E149 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E150 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E151 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E152 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27


50
Chambre E153 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E154 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E155 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E156 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E157 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E158 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E159 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E160 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E161 3.64 3.84 3.75 14.00 20 27 50

Chambre E162 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E163 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E164 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E165 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E166 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50


CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Chambre E167 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E168 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E169 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E170 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E171 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E172 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E173 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E174 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E175 3.64 3.84 3.75 14.00 20 27 50

Chambre E176 8.20 4.26 3.75 35.00 20 27 50

Chambre E177 8.01 4.74 3.75 38.00 20 27 50

Chambre E178 9.11 3.64 3.75 31.00 20 27 50

Chambre E179 7.00 4.14 3.75 29.00 20 27 50

*4eme Etage « E »:

       

Température en
Longueur (m)

Hauteur (m)

Surface (m)
Largeur (m)

  (°C)

    Humidité

Désignation Code Hiver Eté en (%)

Chambre E180 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E181 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E182 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E183 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E184 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50


CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Chambre E185 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E186 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E187 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E188 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E189 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E190 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E191 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E192 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E193 3.64 3.84 3.75 14.00 20 27 50

Chambre E194 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E195 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E196 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E197 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E198 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E199 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E200 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E201 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E202 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E203 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E204 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E205 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E206 5.49 3.64 3.75 20.00 20 27 50

Chambre E207 3.64 3.84 3.75 14.00 20 27 50


CHAPITRE iii CONDITIONS CLIMATIQUE DE
BASE.

Chambre E208 8.20 4.26 3.75 35.00 20 27 50

Chambre E209 8.01 4.74 3.75 38.00 20 27 50

Chambre E210 9.11 3.64 3.75 31.00 20 27 50

Chambre E211 7.00 4.14 3.75 29.00 20 27 50

Remarque : pour les locaux qui n’ont pas des longueurs et largeurs ce sont des
locaux à des surfaces compliqué.
CHAPITRE IV TRANSFERT DE
CHALEUR

IV-1/-Introduction:

On appelle «transfert de chaleur» le déplacement de la chaleur d'une région à


une autre suite à une différence de température.En effet, on sait qu'à chaque fois
qu'il existe une différence de température, entre deux corps en contact (solide -
solide, solide - fluide ou fluide - fluide) ou entre deux parties d'un même corps,
elle tend à disparaître spontanément par échange de chaleur jusqu'à égalisation
des températures.
Le déplacement de la chaleur est un processus au cours duquel l'énergie
interne du système change et, dans une étude de transfert de chaleur, ce sont les
effets produits par les échanges d'énergie qui nous intéressent, à savoir :

 le flux thermique transmis.


 la répartition de température à l'intérieur du milieu considéré.

Les phénomènes ou modes de transmission de chaleur sont classés en trois


catégories, qui sont : La conduction, la convection et le rayonnement
thermique

Transfert thermique = Énergie en transit dû à une différence de températureT .

IV-1-1/-La conduction:

La conduction transport d’énergie dans la matière sans de déplacement de


matière Transport par les électrons (conducteur) ou les phonons (isolant)
nécessite un milieu solide de transmission transmission faible dans les gaz .

Φ=(λ/e). s (t1─t2)
Avec :

Q cond : flux de chaleur transmis par conduction en (W).

λ : Coefficient de conductivité thermique en (W/m.°C).

e : épaisseur du matériau considère en (m).

S : surface d’échange thermique en (m²).

t1-t2 : température de la surface chaude et froide en (°C).

IV-1-2/-La convection:
CHAPITRE IV TRANSFERT DE
CHALEUR

La convection transport d’énergie dans la matière avec déplacement de


matière Transport par écoulement de fluide (liquides, gaz) / différence de masse
volumique nécessite un milieu fluide de transmission.

φ=hc.s.(t1-t2)

Avec :

 Qc : flux de chaleur transmis par convection en (W).


 hc : Coefficient de transfert de chaleur par convection en (W/m2.°C).
 S : surface d’échange thermique en (m²).
 t1 : température du corps solide en (°C).
 t2: température de fluide en (°C).

On distingue deux formes de convection:

1. Convection libre: est due à la différence de densité entre les parties


chaudes et froides du fluide (le fluide chaud montre et le fluide froid
descend).
2. Convection forcée: est due par le mouvement du fluide qui produit par un
agent extérieur (pompe, ventilateur, …etc.).
IV-1-3/-Le rayonnement.

Le rayonnement transport d’énergie sous forme d’ondes


électromagnétiques pas de déplacement de matière pas de contact entre les
objets ou milieux qui échangent l’énergie pas de milieu de transmission
nécessaire (dans le vide, ça marche aussi !).
φ=σ s.s.((T1)4-(T2)4)

Avec :

 φ  : la quantité de chaleur transmise par rayonnement en (W).


 σs : Coefficient d’échange de chaleur par rayonnement en (W/m2.°C).
 S : surface d’échange thermique en (m²).
 t1 et t2 : température absolue respectivement du corps émettent et récepteur de
rayonnement en (°C)

IV-2/-Coefficient global de transfert de chaleur:


CHAPITRE IV TRANSFERT DE
CHALEUR

La quantité de chaleur transférée de l’ambiance chaude à l’ambiance


froide, à travers une paroi plane sera :

Q=K.S.∆ T[W]

OU :

 K : c’est le coefficient global d’échange de chaleur [W/m2 ℃ ].


 S : c’est la surface d’échange de chaleur [m2].
 ∆ T: c’est la différance de température entre les deux ambiances[℃ ]

a) Pour les parois planes

Le coefficient globale de transmission de la chaleur est donné par :

1 W
k=
1 e 1 . m .° C
+∑ i +
[ 2 ]
hi λ i he

Avec
 hi et he : ces les Coefficients de transferts de chaleur interne et externe
respectivement en (W/m2°C).
 e : épaisseur de la 1eme couche de la paroi en (m).
 λ : Coefficient de conductivité thermique en (W/m.°C).
b) pour les parois cylindriques
1 W
k=
Rext
+∑
4 Ri
ln
Ri
+
1 [ 2
. m ×° C ]
Rint hi i=1 λi Ri−1 he

IV-3/-Caractéristique des coefficients superficiels «hi» et «he»:[W/ m20C].

Les résistances thermiques d’échanges superficiels intérieur, ri = 1/hi et extérieur


re = 1/he sont données dans le tableau suivant :
CHAPITRE IV TRANSFERT DE
CHALEUR

Application au projet
IV-4/- Choix et calcul thermique des différentes parois :

Le choix des différentes parois s’effectué selon certain nombre de critères


qui sont principalement:

 Limiter au maximum l’échange de chaleur entre l’intérieur et


l’extérieur.
 Assurer un certain confort à l’intérieur des locaux en limite l’échange
par rayonnement entre les occupants et les différentes parois extérieurs.
 Eviter la condensation dans la masse et superficielle pour les parois
extérieur, on se basant sur ces critères, on a opté pour une lame d’air
comme isolation pour les murs extérieur, vu sa bonne résistance
thermique sa facilité de réalisation et son aspect économique.
CHAPITRE IV TRANSFERT DE
CHALEUR

Les parois sont caractérisées par quatre paramètres importants :

 Le coefficient globale d’échange de chaleur « K » en (W/m2.°C).


 La résistance à la diffusion de vapeur « Rd » en (m²h mmHg/g).
 Le retard du flux du rayonnement solaire (ε) en (h).
 Le coefficient d’amortissement de la paroi « m ».
IV-4-1/-Calcul de cœfficient de la transmission globale k :

1 W
k=
1 [
e i 1 . m .° C
+∑ +
2 ]
hi λ i he

Les conductivités thermiques sont tirées à partir des tableaux A22, A24, A25
(RIETSCHEL TOM 2 pages 625, 626, 627,628).

a) Mur extérieur de 33 cm :

Structure e (m) λ (W/m.°C) Rth (m².°C/W)

Air intérieur - - 0.123

1-Enduit de plâtre 0.015 0,696 0.0215

2-Brique creuse 0.10 0,522 0.191

3-Lame d'air 0.05 - 0.1806

4-Brique creuse 0.15 0,522 0.287

5-Enduit de ciment 0.015 1,392 0.010

Air extérieur - - 0.043

ΣRth (m².°C/W) 0.867

K(W/m².°C) 0,978

hi = 8,12 W/ m2.°C
1 2 3 4 5
he = 23,2 W/ m2.°C
INT EXT
2hi he
K = 0,978 W/m .°C

b) Mur intérieur de 33 cm :
CHAPITRE IV TRANSFERT DE
CHALEUR

hi = 8,12 W/ m2.°C

Structure e (m) λ (W/m.°C) Rth (m².°C/W)

Air intérieur - - 0.123

1-Enduit de plâtre 0.015 0,696 0.0215

2-Brique creuse 0.10 0,522 0.191

3-Lame d'air 0.05 - 0.1806

4-Brique creuse 0.15 0,522 0.287

5-Enduit de plâtre 0.015 0,696 0.0215

Air intérieur - - 0.123

ΣRth (m².°C/W) 0.947

K(W/m².°C) 1.055

K =1.055 W/m2.°C

c) Mur intérieur de 13 cm

Structure e (m) λ (W/m.°C) Rth (m².°C/W)

Air intérieur - - 0,123

1-Enduit de plâtre 0,015 0,696 0,0215

2-Brique creuse 0,10 0,522 0,287

3-Enduit de plâtre 0,015 0,696 0,0215

Air intérieur - - 0,0123

ΣRth (m².°C/W) 0,369

K(W/m².°C) 1,626

hi=8,12 W/m2.°C 1 2 3

INT INT
hi hi
CHAPITRE IV TRANSFERT DE
CHALEUR

K=1,626 W/m2.°C

d-Murs intérieur (salle de radiologie) :

(1)  : Plaque de plomb


(2)  : Enduit de plâtre hi he
(3)  : Brique creus 
(4) Enduit de plâtre

Structure e (m) λ (W/m.°C) Rth (m².°C/W)

Air intérieur - - 0,123

1- Plaque de plomb 0,002 5,75.10-5


d) 2-Enduit de plâtre 0,015 0,696 0,0215 plancher
de hi INT sol :
2-Brique creuse 0,10 0,522 0,287
1
3-Enduit de plâtre 0,015 0,696 20,0215
hi = 3
Air intérieur - - 40,0123 2
8,12 W/m 5 .°C
ΣRth (m².°C/W) 0,369
Structure e (m) λ (W/m.°C) Rth (m².°C/W)
K(W/m².°C) 1,626
Air intérieur 0,123

1-Carrelage 0,02 1,044 0,019

2-Mortier de
0,02 1,392 0,014
ciment

3-Sable 0,02 0,580 0,034

4- Béton Armè 0,10 1,508 0,065

5-Piere dure 0,40 2,320 0,172

6-Sol 10 1,161 8,613

ΣRth (m².°C/W) 9,04

K(W/m².°C) 0,107
CHAPITRE IV TRANSFERT DE
CHALEUR

K=0,107 W/m2.°C

e) Dalle entre étage 31 cm :

-Flux ascendant:

hi = 8,12 W/m2.°C

K = 1,045 W/m2.°C

Structure e (m) λ (W/m.°C) Rth (m².°C/W)

Air intérieur - - 0,123

1- Enduit de plâtre 0,015 0,696 0,0215

2-Hourdis 0,16 0,487 0,328

3-Dalle de compression 0,08 1,508 0,053

4- Sable 0,02 0,58 0,034

5-Mortie en ciment 0,015 1,392 0,010

6-Carrelage 0,02 1,044 0,019

Air intérieur - - 0,123

ΣRth (m².°C/W) 0,711

K (W/m².°C) 1,045

-Flux descendant:

hi= 5,8 W/m2.°C

∑R= 0,711 m2. °C/W


CHAPITRE IV TRANSFERT DE
CHALEUR

K= 1/ (1/5,8+1/5,8+0,711) =0,947 W/m2.°C

K = 0,947 W/m2.°C

f) Toiture de terrasse  35 cm :

-Flux ascendant:

hi = 8,12 W/m2.°C

he = 23,2 W/m2.°C

K Structure e (m) λ (W/m.°C) Rth (m².°C/W) =

Air intérieur - - 0,123

1- Enduit de plâtre 0,015 0,696 0,021

2- Hourdis 0,16 0,487 0,328

3- Béton Armè 0,04 1,508 0,026

4-Ciment 0,045 1,392 0,032

5-Lièget 0,03 0,0522 0,574

6-Carton bitumé 0,03 0,185 0,162

7-Gravillon 0,03 0,812 0,036

Air extérieur - - 0,043

ΣRth (m².°C/W) 1,345

K (W/m².°C) 0,661

0,661W/m2.°C

-Flux descendant:

hi = 5,8 W/m2.°C

he = 23,2  W/m2.°C

∑R= 1,345 m2.°C/W


CHAPITRE IV TRANSFERT DE
CHALEUR

K= 1/ (1/5,8+1/23,2+1,345) = 0,641 W/m2.°C


CHAPITRE V protection thermique

V-1/-introduction

La température intérieur des locaux est obtenue pour l’installation de


chauffage, elle doit être indépendante de la variation de température de l’air
extérieur par conséquence, la puissance thermique de ces installations dépond
fortement de la structure des propriétés thermiques des murs. La capacité de
protection des parois d’un local doit être orientée sur les axes suivants :

 Contre froid
 Contre l’infiltration de l’air
 Contre l’humidité

Pour atteindre ce but on doit toujours vérifier la résistance thermique des


parois ,en utilisant la condition de « GOROMOSSOV » qui a proposé un écart
de température entre les parois intérieure tpi est la température ti.
∆ θ max=ti-tpi

V-2/-Etude de la stabilité thermique :


Une construction doit d'abord avoir une parfaite isolation thermique, c’est un
point essentiel qu'il faut vérifier avant d'entamer le dimensionnement de notre
installation.
a) Vérification de la résistance thermique minimale :
La résistance minimale de la construction doit être comparée à une certaine
valeur minimale donnée en fonction de certain facteur qui dépend de la
destination du local et la position de l'élément de construction.
Déterminer une résistance thermique minimale pour:
- Assurer une température convenable à la surface intérieure de la paroi
extérieure.
- Evité le risque de condensation superficielle.
Pour avoir ces deux conditions, il faut vérifier que :

Rmin<Rcal

D’où

Rcal =1/k [m2 0C/ W]

Rmin= n (ti-te) / (hi. Δθmax)


CHAPITRE V protection thermique

TableauV: valeurs de n selon la nature de la paroi « RIETSCHEL »

Δθmax: différence de température maximale entre l’air ambiante intérieure et la


température de la surface interne de la paroi [0C].

TableauV: valeurs de «Δθmax» selon le type de paroi et terrasse « RIETSCHEL »

V-2-1/-Procédé de calcul:

1. Calculer Rth qui est la résistance réelle de l’élément de construction ;


2. calculer Rmin pour l’élément considéré ;
3. comparer Rth et Rmin:
 si Rth ≥Rmin:la structure est bonne.
 si Rth ≤Rmin:il faut revoir la structure.
En ajoutant un isolant pour augmenter R.

Application au projet
Vérification de la résistance thermique :

Mur extérieur 33 cm.

ti=20°C

te=+1°C
θ max=3,5°C ⇒.

hi= 8,12 W/ m2.°C

N=01
CHAPITRE V protection thermique

(ti−te) (20−1)
Rmin= N (hi. Δθ max) =1 (8,12. 3,5) =0.668

Rth=0,867

Rth ≥Rmin:la structure est bonne

hi Rmin Rth Rth


Type ti te ∆Өmax
de e (cm) N (W/m2.°C (m2.°C/ (m2.°C/ ≥
paroi (°C) (°C) (°C)
) W) W) Rmin

Mur 33 20 +1 3,5 1 8,12 0.668 0,867 √

Exte 33 22 +1 0,738 0,867 √


3,5 1 8,12
33cm

Toiture 35 22 +1 0,574 1,345 √


4,5 1 8,12

V-3/-Etude de la condensation :

L’air est un mélange gazeux ayant la capacité d’emmagasiner de l’eau sous


forme de vapeur, la capacité d'emmagasiner de l'eau sous forme de vapeur, la
présence de vapeur d'eau dans l'air est causée par l'évaporation se produisant sur
les éléments de construction. A l'intérieur des habitations, elle est due à de
nombreuses causes telles que : la respiration des occupants, chauffage de l'eau
de cuisine ou de toilette. A une température donné, la proportion de vapeur d'eau
contenue dans un certain volume d'air ne peut dépasser un maximum appelle
<<limite de saturation>>.

Au-delà de cette quantité maximale, l'eccés des vapeurs d'eau se condensent,


des gouttelettes apparaissent sur les parois les plus froides du local. Donc, il y a
deux types de condensation à résumer :
o la condensation superficielle qui se produit lorsque l'air humide est en
contact avec une surface dont la température est inférieur à sa température
de rosée.
o la condensation dans la masse qui se produit à l'intérieur des parois,
suivant le taux d'humidité de l'air, de grandes, quantités d'eau peuvent
CHAPITRE V protection thermique

migrer à intérieur des parois, suivant le taux d'humidité de l'air, de


grandes, quantités d'eau peuvent migrer à intérieur des parois et peuvent
même mener à une condensation à l'intérieur des parois qui a des
inconvénient comme la détérioration dans la masse, on utilise le
diagramme de<<GLASER>>.

V-3-1/-solution pratique de la condensation :

Pour remédier au problème de la condensation, on utilise comme œuvre une


étanchéité à la vapeur d'eau appelée <<pare–vapeur>> qui est recommandé
chaque fois que la vapeur d'eau est susceptible créer du désordre dans la
structure des matériaux le <<pare–vapeur>>doit être placé du coté de
l'ambiance chaude, il a une résistance thermique négligeable (Rth=0) et une
résistance à la diffusion de vapeur (Ra) trés grande.

V-3-1-a/-vérification de la condensation superficielle :

Cette condensation se manifeste sur les surfaces des parois sous forme liquide
en filme continue ou bien en gouttelettes.
La condensation superficielle est à éviter pour plusieurs raisons, parmi
lesquelles :
Risque de la détérioration du plâtre, de la peinture et du papier peint.
Pénétration de l’eau dans la paroi par capillarite.
Insalubrité et prolifération des moisissures.
La température de rosée de l’air est la température à laquelle se manifeste,
pour une ambiance donnée, le début de la condensation.
Pour éviter ce type de condensation, la température superficielle interne « tpi»
de la paroi doit rester supérieure à la température de rosé de l’air intérieur « tr ».
La température de la surface intérieure de la paroi extérieure est donnée par
la relation :

tpi = ti – [ k ( ti-te ) . 1/hi ]

Pour ce qui de la température de rosée, elle peut être obtenue à partir du


diagramme (h-x).

V-3-1-b/-vérification de la condensation dans la masse

Les isolants présentent une résistance thermique forte par rapport à celles des
autres matériaux de construction. En revanche, leur résistance à la vapeur est
souvent trop faible.
CHAPITRE V protection thermique

En hiver, une paroi se refroidie de l’intérieur vers l’extérieur (de la paroi


chaude vers la paroi froide), ce qui veut dire qu’elle se refroidit intérieurement et
par conséquent son point de condensation peut être atteint à l’intérieur de la
masse.
Cette condensation peut provoquer des effets néfastes comme le dégagement
fort désagréable d’odeurs. Pour vérifier l’existence de la condensation dans la
masse il faut passer par les étapes suivantes :
1. Calcul des températures des interfaces de paroi.
2. Détermination des pressions de saturation de chaque couche.
3. Détermination des pressions partielles de chaque couche.
4. Diagramme de GLASER.
Application au projet
a- Vérification de la condensation superficielle :

On compare tpi et tr.

 Si tpi¿ tr ⇒pas de condensation superficielle


 Si tpi¿ tr ⇒ Risque de condensation superficielle
o Mur extérieur.

FigV-1 température de rosé

{Φti=20 c°
i=50 %
D’après le diagramme psychrométrique tr=9c°
CHAPITRE V protection thermique

k .(ti−te) 0,978.(20−1)
tpi=ti- =20- =17,71c°
hi 8,12

(tpi=17,71c°) ¿ (tr=9c°) ⇒pas de condensation superficielle


Type ti te k tr tpi Remarqu
de e (cm) ϕi N° e
paroi (°C) (°C) (m2.°C/w) (°C) (°C)

Mur 33 20 +1 50 1 0,978 9 17,71 √

Exte 33 22 +1 11,2 17,47 √


50 1 0,987
33cm

Toiture 35 22 +1 11,2 20,29 √


50 1 0,661

b- Vérification de la condensation dans la masse


o Mur extérieur.

ti=+20c°

te=+1c°

k= 0,978(m2.°C/w)

1. On détermine la température qui règne entre deux couches


successives:

ti=+20c°
k
tpi= ti-( hi (ti- te))=17,71c°

h.e1
t1= tpi-( λ 1 (ti- tpi))=17,24c°

t2=10 ,34c°

t3=6,47c°

t4=1,86c°

t5=1,40c°
CHAPITRE V protection thermique

2. On déterminera la valeur de la pression de saturation qui correspond


à la température déterminée précédemment (d’après le tableau
numérique ci-dessous).

Tableau V-1 Données du diagramme de Mollier


P de P de P de
Température Température Température
saturation saturation saturation
(°C) (°C) (°C)
(kN/m²) (kN/m²) (kN/m²)
       
-10.0° 0.28 3.5 0.8 17.0° 1.95
-9.5° 0.29 4.0° 0.83 17.5° 2.015
-9.0° 0.3 4.5° 0.855 18.0° 2.08
-8.5° 0.315 5.0° 0.88 18.5° 2.14
-8.0° 0.33 5.5° 0.91 19.0° 2.2
-7.5° 0.34 6.0° 0.94 19.5° 2.275
-7.0° 0.35 6.5° 0.97 20.0° 2.35
-6.5° 0.36 7.0° 1 20.5° 2.425
-6.0° 0.37 7.5° 1.04 21.0° 2.5
-5.5° 0.385 8.0° 1.075 21.5° 2.585
-5.0° 0.4 8.5° 1.11 22.0° 2.67
-4.5° 0.42 9.0° 1.14 22.5° 2.75
-4.0° 0.44 9.5° 1.185 23.0° 2.83
-3.5 0.46 10.0° 1.23 23.5° 2.91
-3.0° 0.48 10.5° 1.265 24.0° 2.99
-2.5° 0.5 11.0° 1.3 24.5° 3.09
-2.0° 0.52 11.5° 1.35 25.0° 3.19
-1.5° 0.545 12.0° 1.4  
-1.0° 0.57 12.5° 1.45  
-0.5° 0.595 13.0° 1.5  
0.0° 0.62 13.5° 1.55  
0.5° 0.64 14.0° 1.6  
1.0° 0.66 14.5° 1.66  
1.5° 0.69 15.0° 1.72  
2.0° 0.72 15.5° 1.775  
2.5° 0.725 16.0° 1.83  
3.0° 0.77 16.5° 1.89  
           

t(c°) 20 17,71 17,24 10,34 6,47 1,86 1,4 1


Ps(mmhg) 17,53 14,97 14,75 9,42 7,24 5,24 5,07 4,93
3. On détermine pour chaque couche sa résistance à la diffusion de
vapeur d’eau Rd:
e
Rd= π (mmhgm2/g)
CHAPITRE V protection thermique

π (g /m.hmmHg)Rdi=e/π
Couche e (m)
(m².hmmHg /g)

Enduit en plâtre 0,015 0,013 1,153

Brique creuse 0,10 0,014 7,14

Lame d'aire 0,05 0,090 0,55

Brique creuse 0,15 0,014 10,71

Enduit en ciment 0,015 0,005 3,00

Σ(ei /πi) 22,55(m².hmmHg /g)

4. On determine Ppi et Ppe:

Фi= Pvi / Psi Фe = Pve / Pse

Pvi = Фi *Psi =0,5× 17,53= 8,765mmHg.

Pve = Фe *Pse = 0,8× 4.93 = 3,94 mm Hg

Pv1 = Pvi-[( Pvi - Pve )/Σ(e/π) ] * Rd1 =8,76 –(0,213*1,153)= 8,51 mmHg.

Pv2 = Pv1-[( Pvi - Pve )/Σ(e/π)] *Rd2 =80,51 –(0,213*7, 14)= 6,99 mmHg.

Pv3 = Pv2-[( Pvi - Pve )/Σ(e/π)] *Rd3=6,99 -(0,213*0 ,55)= 6,87 mmHg.

Pv4= Pve-[ ( Pvi - Pve )/Σ(e/π)] * Rd4 =6,87 –(0,213 *10,7)= 4,59 mmHg.

Après avoir tracé les courbes (voir les courbes) , on déduit qu’il n’ya pas de
condensation dans la masse (absence de point d’intersection entre les deux
courbes).

Pour Mur extérieur.


CHAPITRE V protection thermique

Courbe de température
25.0

20.0
Température (°c)

15.0

10.0

5.0

0.0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Epaisseur (cm)

o Pour la toiture .

2.500 Courbes de pression

2.000
Pression (kN/m²)

1.500

1.000

0.500

0.000
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Epaisseur (cm)
CHAPITRE V protection thermique

25.0
Courbe de température

20.0
Température (°c)

15.0

10.0

5.0

0.0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Epaisseur (cm)

Les Remarques
1. La vérification de la condensation superficielle et la condensation dans
la masse conserve uniquement la paroi la plus défavorisé, en d’autre
terme c’est la paroi qui possède un grand écart de température et un
grand coefficient de transfert de chaleur.

Conclusion
Après avoir fait l’étude de la protection thermique (vérification de la
résistance minimale nécessaire, la condensation superficielle et la
condensation dans la masse) on peut dire que les parois extérieures sont
bonnes du point de vue thermique en hiver.
CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

VI-1/-Introduction :

Le choix l'équipement de chauffage est basé sur le calcul des déperditions. Les
déperditions sont calculées pour la température de base hivernale. Comme
l'installation est dimensionnée pour le cas critique, on ne tient pas compte des
apports calorifiques interne (occupants, éclairage). L'estimation doit comprendre
les déperditions par transmission à travers les parois et la chaleur nécessaire
pour réchauffer l'air d'infiltration et ou de ventilation. Pour le calcul des
déperditions calorifique, on va utiliser la méthode Allemande "DIN 4701" dite
la méthode de RIETSCHEL. La norme "DIN 4701" distingue deux type de
déperdition:

 déperdition par transmission.


 déperdition par ventilation.
Les déperditions totales sont données par la relation suivante:
Qtot = Qtr + Qv + Qs [W]…(1)
Avec:
Qtr: Déperdition par transmission ... [W]
Qv: Déperdition par ventilation … [W]
Qs: Déperdition à travers le sol … [W]

VI-2/-déperdition par transmission :

Ces déperditions sont dues à la différence qui est élevée entre l’extérieur et
l’intérieur (période hivernale),donc la chaleurs est en permanence perdue vers
l’extérieur à travers l’enveloppe externe du bâtiment .

 La méthode de calcul:
On calcul les déperditions calorifiques par transmission en appliquant la formule
suivante:
q0 = k * S * ( ti – te )……………(2)
Avec:
q0: signifie les déperditions calorifiques horaires de l'élément de construction. . [W]
S: La surface de l'élément de construction [m2]
k: Le coefficient de transfert globale de la chaleur [W/m2c°]
ti: La température intérieur [c°]
te: La température extérieur ou dans le local voisin [c°]
- La somme de ces déperditions élémentaire q0 donne les déperditions par
transmission Q0.
Avec:
CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

Q0 = Σ q0………………(3)

Puisque il y a des autres facteurs influent sur cette quantité de chaleur


échangée cette méthode introduite des facteurs de majorations que l'on
multiplier par la somme des déperditions élémentaires Q0. Donc les besoins en
chaleur par transmission sont données par:
Qtr = Q0 * (1 + Zu + Za + ZH ) = Q0 ……(4)
Qtr: Besoins calorifiques par transmission en [W].
Zu: Majoration pour interruption d'exploitation de chauffage en [%].
Za: Majoration pour compensation des surfaces froides en [%].
ZH: Majoration pour orientation en [%].

Les majorations Za et Zu sont regroupées dans un seul coefficient de majoration


ZD qui est en fonction du coefficient D .qui est calculé d'après la formule
suivante:
Q0
D= Stot∗(ti – te) ……..(5)
D : perméabilité moyenne de l'ensemble des éléments de l'enveloppe du local.
Stot: surface totale de toute l'enveloppe du local en (m2).
Donc:
Z = 1 + ZD + ZH…….………….(6)
- Les majorations sont regroupées dans les tableaux ci-dessous:
(les valeurs des majorations sont donné dans les tableaux du traité de chauffage
[TOME II].)
Mode d’exploitation Coefficient D 0,1 ÷ 0,29 0,3 ÷ 0,69 0,7 ÷ 1,49 1,5

Exploitation
réduit
I e 7 7 7 7

II Interruption 20 15 15 15

9h à 12h

III Interruption 30 25 20 15

12h à 16h

Tableau donnant les valeurs du coeff. « ZD ».

Orientation S SO O NO N NE E SE

Majoration -5 -5 0 +5 +5 +5 0 -5
CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

Tableau: donnant les valeurs de «ZH».

VI-2/-déperdition par ventilation :

L'air s'infiltrant de l'extérieure, se chauffe à la température intérieure et


entraîne donc de la en sortant une partie de la chaleur fournie par le chauffage,
ils sont en fonction de l'étanchéité et donc de la qualité d'exécution de la
construction.Elles sont données par la formule suivante :

QV = a l RH (Ti-Te). Ze (W)

a l : perméabilités des joints.

L : Longueur des joints.

R : caractéristique du local on prend R = 0,9.

H : Caractéristique de l’immeuble on prend H= 0,58.


(Ti-Te) : différence de température entre l’intérieur et l’extérieur.

Ze : Facteur de majoration pour fenêtre d’angle pour notre cas Ze. les valeurs de
facteurs sont dans : « RIETCHEL TOMEII ».

*la caractéristique R elle est caractérisé par le rapport SE / SP

SE : Surfaces des portes et des fenêtres extérieurs exposé aux vent.

Sp : Surface des portes et fenêtres par laquelle l’air peut s’écouler de local

Fenêtre simple 3,0

Fenêtres en bois Fenêtre composée 2,5

Et matière synthétique Fenêtre double et simple avec 2,0


étanchéité

Fenêtres en acier Fenêtrer simple 1,5

et Fenêtre composée 1,5


CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

fenêtres métalliques Fenêtre double et simple avec 2,0


étanchéité

Portes intérieures Non étanche (avec seuil) 4,0

Etanche (avec seuil) 1,5

Portes extérieures Comme les fenêtre

Tableau: tableau donnant les valeurs de «a».

Rapport Portes intérieures Portes intérieures


Caractéristique
de Fenêtres en bois ou en Fenêtres en acier ou en
du
surface Matière synthétique Matière métallique
local
Etanche Non étanche Etanche Non étanche

Se / Sp < 1,5 < 3 < 2,5 <6 0,9

Se / Sp 1,5 ÷ 3 3 ÷ 9 2,5 ÷ 6 6 ÷ 20 0,7

Tableau: les différences valeurs du facteur «R».

Maison Maison
d'alignement. individuelle.

Région Site protégé. 0,24 0,34

normale. Site découvert. 0,41 0,58

Site particulièrement 0,61 0,84


découvert.

Région Site protégé. 0,42 0,58

avent. Site découvert. 0,60 0,84

Site particulièrement 0,82 1,13


découvert.

Tableau: les différentes valeurs de facteur «H».

VI-2−α /-Déperditions calorifiques des surfaces touchant le sol :

Les déperditions calorifiques pour ce cas peuvent être calculées par la formule suivante :
CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

λe
Qs = S.m(Ti-ta) + S. Ze (Ti-Te) [W]

S : Toute les Surfaces Touchant le sol.

S = l.b + u.h

L : Longueur des locaux [m].


b :largeur des locaux [m].

U :Périmètre de la surface du sol :

U= 2(l+b) [m].

H : profondeur du local au dessous de niveau de la terre.

TE : Température du sol au niveau de la nappe phréatique TE= 10c°.

λ : conductivité thermique du sol : λe= 1,886(W/m°C).

m : Coefficient de transmission équivalent donnée par la figure 9-03 du


(RITSCHEL) page 88 ( tome 2).

Ti : température intérieure des locaux [C°].

Ta : température extérieure qui tient compte du décalage dans le temps avec
lequel la température du sol sur les températures extérieurs.

Z : profondeur de la nappe phréatique [m] dans notre cas Ze= 10 m.

On peut conclure que les déperditions totales sont données par :


Qtot= Qtr+Qinf.

Qtot = Q0(1+ZA+Zu) + Qinf [W].

l
t m[Kcal/m2 h c°] RITSCHELL (diagramme 9-03 page 88).

H = 1,5 m.
CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

Ta = te – Δt , Δt = 0,……,-5c°.

Ta = te + 3 Δt = -3

Ta = 10+3 = 13 c°.
CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

APPLICATION AU PROJET
On prend le local(R27) comme exemple de calcul.

1. Déperdition par transmission :


Calcul des
  Calcul des Surfaces   déperditions  
R27   calorifiques     Majoration  

Long/Hauteur(

K(W/ m2.°C)
Surface(m2)
Désignation

Calorifique
Réel(m2)
Larg(m)

Qop(w)
Surface

Besoin
Orient

Q0(w)
Δ Tc°

Zu%

Zh%

Z+1
m)

ME S 3,50 3,75 13,13 10,88 0,97 20,00 210,98        

FE E 0,75 1,50 1,13 1,13 5,22 20,00 117,45        

FE E 0,75 1,50 1,13 1,13 5,22 20,00 117,45        

ME E 3,75 5,00 18,75 18,75 0,97 20,00 363,75        

MI / 3,50 3,75 13,13 11,26 1,62 5,00 91,17        

PI / 0,85 2,20 1,87 1,87 2,32 5,00 21,69        

MI / 3,75 5,00 18,75 16,88 1,62 0,00 0,00        

PI / 0,85 2,20 1,87 1,87 2,32 0,00 0,00        

978,13 7,00 -5,00 1,02 997,70


CHAPITRE VI CALCUL DES
Déperditions

1. Déperdition par ventilation

  Σa. R H ∆t Ze
L (°C) N° Qv(W)
(m)
FE 18 0,9 0,58 20 1 2 376
Déperdition Totale :

Qtr(W) Qv(W) Qtot(W)


997,70 376 1373,70

REZ de chausse

N Qopaque Qfil Qsol QT

R1 1272,49 140,00 644,13 2056,62

R2 39,00 0,00 370,00 409,00

R3 545,38 0,00 426,62 972,00

R4 739,46 140,00 707,15 1586,61

R5 654,54 140,00 596,02 1390,56

R6 892,93 140,00 648,04 1680,97

R10 114,59 0,00 379,53 494,12

R11 291,56 0,00 442,50 734,06

R12 68,23 0,00 369,11 437,34

R13 278,63 0,00 390,70 669,33

R14 420,36 0,00 535,86 956,22

R16 689,42 0,00 421,03 689,42

R17 725,49 140,00 704,17 865,49

R18 584,19 140,00 485,81 724,19


CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

R19 695,71 140,00 386,75 835,71

R22 246,48 0,00 382,74 246,48

R23 583,31 0,00 352,00 583,31

R24 2389,62 280,00 1422,06 2669,62

R26 1053,62 0,00 572,91 1053,62

R27 75,74 0,00 490,96 75,74

R28 1817,36 0,00 481,12 1817,36

R29 540,00 0,00 1019,20 540,00

R30 436,80 0,00 609,71 436,80

R31 708,48 140,00 652,80 848,48

R32 1217,51 0,00 1026,84 1217,51

R33 389,12 0,00 419,80 389,12

R34 557,56 0,00 675,24 557,56

R35 1303,56 140,00 688,08 1443,56

R36 1717,44 140,00 829,78 1857,44

R40 837,44 140,00 451,60 977,44

R41 463,58 140,00 353,87 603,58

R42 671,76 140,00 418,77 811,76

R43 694,79 0,00 1119,10 1813,89

R44 86,91 0,00 645,99 732,90

R49 474,44 0,00 384,00 474,44

R51 364,85 0,00 427,42 364,85

R57 204,20 0,00 476,80 204,20

R58 916,55 0,00 812,82 916,55

R59 2916,06 140,00 860,25 3056,06

R61 1173,81 140,00 474,71 1313,81

R62 1480,90 140,00 653,23 1620,90

R63 2745,59 140,00 4465,91 2885,59


CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

R65 1512,44 140,00 707,51 1652,44

R66 1223,90 140,00 586,50 1363,90

R68 1452,68 140,00 606,56 1592,68

R71 1044,27 140,00 514,75 1184,27

R72 1412,70 140,00 627,64 1552,70

R73 1272,49 140,00 644,13 2056,62

R74 39,00 0,00 370,00 409,00

R75 545,38 0,00 426,62 972,00

R76 739,46 140,00 707,15 1586,61

R77 654,54 140,00 596,02 1390,56

R78 892,93 140,00 648,04 1680,97

R79 114,59 0,00 379,53 494,12

R80 291,56 0,00 442,50 734,06

R81 68,23 0,00 369,11 437,34

R82 278,63 0,00 390,70 669,33

R83 420,36 0,00 535,86 956,22

R84 689,42 0,00 421,03 689,42

R85 725,49 140,00 704,17 865,49

R86 584,19 140,00 485,81 724,19

R87 695,71 140,00 386,75 835,71

R88 246,48 0,00 382,74 246,48

R89 583,31 0,00 352,00 583,31

R90 2389,62 280,00 1422,06 2669,62

R91 1053,62 0,00 572,91 1053,62

R92 75,74 0,00 490,96 75,74

R93 1817,36 0,00 481,12 1817,36

R94 540,00 0,00 1019,20 540,00


CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

R95 436,80 0,00 609,71 436,80

R96 708,48 140,00 652,80 848,48

R97 1217,51 0,00 1026,84 1217,51

R98 389,12 0,00 419,80 389,12

R99 557,56 0,00 675,24 557,56

R100 1303,56 140,00 688,08 1443,56

R101 1717,44 140,00 829,78 1857,44

R102 837,44 140,00 451,60 977,44

R103 463,58 140,00 353,87 603,58

R105 671,76 140,00 418,77 811,76

R106 694,79 0,00 1119,10 1813,89

R107 86,91 0,00 645,99 732,90

R108 474,44 0,00 384,00 474,44

R109 364,85 0,00 427,42 364,85

R110 204,20 0,00 476,80 204,20

R111 916,55 0,00 812,82 916,55

R112 2916,06 140,00 860,25 3056,06

R113 1173,81 140,00 474,71 1313,81

R114 1480,90 140,00 653,23 1620,90

1er etage

N Qopaque Qfil QT
E1 1766,24 140,00 1906,24

E2 1463,77 140,00 1603,77

E3 1058,38 140,00 1198,38


CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

E4 1447,45 140,00 1587,45

E5 1463,77 140,00 1603,77

E6 1106,07 140,00 1246,07

E7 897,21 140,00 1037,21

E8 1041,38 140,00 1181,38

E9 686,48 140,00 826,48

E10 1463,77 140,00 1603,77

E11 1463,77 140,00 1603,77

E12 1061,08 140,00 1201,08

E13 1463,77 140,00 1603,77

E14 1463,77 140,00 1603,77

E15 1412,94 140,00 1552,94

E16 2028,33 140,00 2168,33

E17 1603,92 140,00 1743,92

E18 1054,34 140,00 1194,34

E19 1054,34 140,00 1194,34

E20 1054,34 140,00 1194,34

E21 639,96 140,00 779,96

E22 1481,55 280,00 1761,55

E23 1006,86 140,00 1146,86

E24 491,59 0,00 491,59

E25 578,12 0,00 578,12

E26 249,59 0,00 249,59

E27 2059,84 0,00 2059,84

E29 467,50 0,00 467,50

E30 1063,72 140,00 1203,72

E32 612,06 0,00 612,06

E33 1282,86 168,00 1450,86

E34 1438,07 140,00 1578,07


CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

E35 171,18 140,00 311,18

E36 534,05 0,00 534,05

E37 1732,90 280,00 2012,90

E38 786,00 0,00 786,00

E39 1271,11 140,00 1411,11

E40 1579,86 140,00 1719,86

E41 1418,99 140,00 1558,99

E44 887,81 0,00 887,81

E45 473,50 0,00 473,50

E50 1318,35 0,00 1318,35

E51 2945,70 0,00 2945,70

E52 1335,25 168,00 1503,25

E53 2064,85 168,00 2232,85

E55 1140,44 140,00 1280,44

E57 1016,53 140,00 1156,53

E58 1071,09 140,00 1211,09

E59 773,96 140,00 913,96

E60 779,77 140,00 919,77

E61 794,29 140,00 934,29

E62 1007,22 140,00 1147,22

E63 959,48 140,00 1099,48

E65 1182,85 140,00 1322,85

E66 1021,97 140,00 1161,97

E67 772,52 140,00 912,52

E68 787,55 140,00 927,55

E69 993,53 140,00 1133,53

2eme etage
CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

N Qopaque Qfil QT

E70 1766,24 140,00 1906,24

E71 1463,77 140,00 1603,77

E72 1058,38 140,00 1198,38

E73 1447,45 140,00 1587,45

E74 1463,77 140,00 1603,77

E75 1106,07 140,00 1246,07

E76 897,21 140,00 1037,21

E77 1041,38 140,00 1181,38

E78 686,48 140,00 826,48

E79 1463,77 140,00 1603,77

E80 1463,77 140,00 1603,77

E81 1061,08 140,00 1201,08

E82 1463,77 140,00 1603,77

E83 1463,77 140,00 1603,77

E84 1412,94 140,00 1552,94

E85 2028,33 140,00 2168,33

E86 1603,92 140,00 1743,92

E87 1054,34 140,00 1194,34

E88 1054,34 140,00 1194,34

E89 1054,34 140,00 1194,34

E90
639,96 140,00 779,96

E91 1481,55 280,00 1761,55

E92 1006,86 140,00 1146,86

E93 491,59 0,00 491,59

E94 578,12 0,00 578,12

E95 249,59 0,00 249,59


CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

E96 2059,84 0,00 2059,84

E97 467,50 0,00 467,50

E98 1063,72 140,00 1203,72

E99 612,06 0,00 612,06

E100 1282,86 168,00 1450,86

E101 1438,07 140,00 1578,07

E102 171,18 140,00 311,18

E103 534,05 0,00 534,05

E104 1732,90 280,00 2012,90

E105 786,00 0,00 786,00

E106 1271,11 140,00 1411,11

E107 1579,86 140,00 1719,86

E108 1418,99 140,00 1558,99

E109 887,81 0,00 887,81

E110 473,50 0,00 473,50

E111 1318,35 0,00 1318,35

E112 2945,70 0,00 2945,70

E113 1335,25 168,00 1503,25

E114 2064,85 168,00 2232,85

1280,44
140,00
1140,44

E115

E116 1016,53 140,00 1156,53

E117 1071,09 140,00 1211,09

E118 773,96 140,00 913,96

E119 779,77 140,00 919,77

E120 794,29 140,00 934,29


CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

E121 1007,22 140,00 1147,22

E122 959,48 140,00 1099,48

E123 1182,85 140,00 1322,85

E124 1021,97 140,00 1161,97

E125 772,52 140,00 912,52

E126 787,55 140,00 927,55

E127 993,53 140,00 1133,53

E128 1513,78 140,00 1653,78

E129 934,29 280,00 1214,29

3eme etage

N Qopaque Qfil QT

E130 1766,24 140,00 1906,24

E131 1463,77 140,00 1603,77

E132 1058,38 140,00 1198,38

E133 1447,45 140,00 1587,45

E134 1463,77 140,00 1603,77

1246,07
140,00
1106,07

E135

E136 897,21 140,00 1037,21

E137 1041,38 140,00 1181,38

E138 686,48 140,00 826,48

E139 1463,77 140,00 1603,77

E140 1463,77 140,00 1603,77

E141 1061,08 140,00 1201,08


CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

E142 1463,77 140,00 1603,77

E143 1463,77 140,00 1603,77

E144 1412,94 140,00 1552,94

E145 2028,33 140,00 2168,33

E146 1603,92 140,00 1743,92

E147 1054,34 140,00 1194,34

E148 1054,34 140,00 1194,34

E149 1054,34 140,00 1194,34

E150 639,96 140,00 779,96

E151 1481,55 280,00 1761,55

E152 1006,86 140,00 1146,86

E153 491,59 0,00 491,59

E154 578,12 0,00 578,12

E155 249,59 0,00 249,59

E156 2059,84 0,00 2059,84

E157 467,50 0,00 467,50

E158 1063,72 140,00 1203,72

E159 612,06 0,00 612,06

E160 1282,86 168,00 1450,86

E161 1438,07 140,00 1578,07

E162 171,18 140,00 311,18

E163 534,05 0,00 534,05

E164 1732,90 280,00 2012,90

E165 786,00 0,00 786,00

E166 1271,11 140,00 1411,11

E167 1579,86 140,00 1719,86

E168 1418,99 140,00 1558,99


CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

E169 887,81 0,00 887,81

E170 473,50 0,00 473,50

E171 1318,35 0,00 1318,35

E172 2945,70 0,00 2945,70

E173 1335,25 168,00 1503,25

E174 2064,85 168,00 2232,85

E175 1140,44 140,00 1280,44

E176 1016,53 140,00 1156,53

E177 1071,09 140,00 1211,09

E178 773,96 140,00 913,96

E179 779,77 140,00 919,77

4eme etage

N Qopaque Qfil QT

E180 1766,24 140,00 1906,24

E181 1463,77 140,00 1603,77

E182 1058,38 140,00 1198,38

E183 1447,45 140,00 1587,45

E184 1463,77 140,00 1603,77

E185 1106,07 140,00 1246,07

E186 897,21 140,00 1037,21

E187 1041,38 140,00 1181,38

E188 686,48 140,00 826,48

E189 1463,77 140,00 1603,77

E190 1463,77 140,00 1603,77

E191 1061,08 140,00 1201,08

E192 1463,77 140,00 1603,77


CHAPITRE VI CALCUL DES
DEPERDITIONS

E193 1463,77 140,00 1603,77

E194 1412,94 140,00 1552,94

E195 2028,33 140,00 2168,33

E196 1603,92 140,00 1743,92

E197 1054,34 140,00 1194,34

E198 1054,34 140,00 1194,34

E199 1054,34 140,00 1194,34

E200 639,96 140,00 779,96

E201 1481,55 280,00 1761,55

E202 1006,86 140,00 1146,86

E203 491,59 0,00 491,59

E204 578,12 0,00 578,12

E205 249,59 0,00 249,59

E206 2059,84 0,00 2059,84

E207 467,50 0,00 467,50

E208 1063,72 140,00 1203,72

E209 612,06 0,00 612,06

E210 1282,86 168,00 1450,86

E211 1438,07 140,00 1578,07


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

II-1/-Généralités

Le but principal du conditionnement d'air est de maintenir dans une ambiance


des conditions qui :

 contribuent au confort de l'individu.


 Sont nécessaires à certains procédés de fabrications.

Le calcul dans une installation de ventilation et de conditionnement d'air


exige la détermination des bilans thermiques et massiques du local climatisé,
dans le cas général on peut avoir des apports ayant leurs sources à l'intérieur de
l'enceinte conditionnée, des apports ou des déperditions calorifiques à cause de
différence de température entre l'air intérieur et les apports calorifiques par
ensoleillement et aussi apports et respectivement cause de la ventilation.

Le calcul permet de connaître au départ l'influence et l'importance des


contraintes de l'environnement sur le confort et sur l'économie d'un local
climatisé. La charge réelle est définie comme étant la quantité de chaleur fournie
ou absorbée par l'installation pendant l'unité de temps.

VII-2/-Apports thermiques:

Les apports thermiques comprennent:

 Les apports externes ;


 Les apports internes ;
VII-2-1/-Apports internes

On entend par gains internes, les dégagements de chaleur ayant leur source à
intérieur du local .l’importance des apports internes dépond de l’usage auquel le
local est destiné.il sont déterminés en chaleur sensible et latente.

Les gains internes on essentiellement pour origine:

 Les occupants ;
 L’éclairage ;
 Les machines…..etc.
i. Apports internes par les occupants:
CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

C’est la quantité de chaleur dégagée par les occupants sous forme sensible et
latente ; cette dernière dépend essentiellement de la température du local et de
l’activité de l’occupant, ces apports sont calculés par la relation :
Qocc = (qs + ql). N

 N : nombre d’occupants.
 qs : chaleur sensible e dégagée par les occupants (W).
 ql : chaleur latente dégagée par les occupants (W).

Température Q sensible Q latente Vapeur


(°C) (w) (w) d'eau (g/h)

18 98 23 33

20 92 27 38

22 85 33 47

24 77 41 58

26 69 49 70

28 58 59 85

TAB –désigne ql, qs et W en fonction de la température

ii. Apports internes par les machines électriques

Les machines électriques que l'on peut rencontrer dans les locaux climatisés
sont très diverses. En raison de leur fonctionnement à l'intérieur même du local
climatisé, elles émettent toutes une certaine quantité de chaleur dans l'ambiance
intérieure, certaines en plus dégagent de l'humidité.Ils sont calculés par la
formule suivante :

Qmé = N . ψ [W]
 N: puissance des machines (W)
 Ψ: coefficient d'utilisation [0,3 – 0,95]
iii. Apports internes par éclairage
CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

En raison du fonctionnement de l'éclairage à l'intérieur même des locaux


climatisés, on considère que toute l'énergie électrique consommée se transforme
intégralement en chaleur (aucun apport d'humidité).

Les apports seront calculés à partir de la relation suivante:

q elec = N ξ . S

N : Puissance des lampes par unité de surface, elle est en fonction de la
destination du local [ W/m2].

ξ : Coefficient de Simultanéité [0 ¿ 1]

Dans notre projet on prend pour tous les locaux des lampes ou des tubes
fluorescents

Puissance dégagée des lampes ou


Intensité lumineuse des tubes (W/m2)
Désignation du local ou genre d’activité
recommandée (lux) Lampes à Lampes
incandescence fluorescentes

Entrepôt, pièce d’habitation, théâtre 120 25 8

Bureaux, salle de cours 250 55 16

Salles de lecture, laboratoires, magasins 500 110 32

Montage fins, ateliers, supermarchés 750 170 50

Dessin industriel, grands bureaux, salles


1000 / 65
d’opération

Locaux industriels montage très fins 1500 / 100

Tableau : Gains dus à l’éclairage.

Donc la charge interne totale est la somme de ces apports internes :


qinterne= qocc + qecl + qmac

Application au projet
CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

1-Calcules Les apports dus aux occupants


Exemple ; R27
Qocc= (Qs + Ql). N
Qs=58 w
Ql=59 w
N=7 pers
Qocc=819 w
2-Calcules Les apports dus aux machines électriques
Exemple ; R27
Qmach = N . ψ [W]
N=1250w

ψ =0.35

Qmach=437 w

3-Les apports dus à l’éclairage


Exemple ; R27
Qecl=Cs .S .ωe
S=19.49 m²
Cs=0.5 ,ωe =32 w

Qecl=312 w

VII-2-2/-Apports externes

Les apports externes comprennent:

 Les apports calorifiques par les parois vitrées ;


 Les apports calorifiques par les parois opaques ;

VII-2-2-1/-Apports par les parois vitrées 

Il représente 50 à 80% des charges totales des locaux à climatiser.

qv = qens+qtr.[w]

qens : apports par ensoleillement en [W].

qtr : apports par transmission [W].


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

VII-2-2-1-1/-Apports par transmission:


Ils sont dues à la différence de température entre l’air extérieur et l’intérieur, ils sont calculés à partir
de la relation suivante :
qtr= KS.(te-ti)[w]

S :surface globale du vitrage (portes , fenêtres )[m2].

K : Coefficient de transfert global de vitres [W/m²°C].

ti : température intérieur de l’air [c°].

te : température de l’air extérieur pour l’heure de calcul, elle est calculée par la
relation suivante :

te=tb-E Δh.

tb: température de base extérieur [c°].

E : écart diurne représente la différence entre la température maximale à 15h et


la température minimale à 3 h en [c°].

Δh : coefficient de correction qui dépend de l’heure de calcul solaire.

VII-2-2-1-2/-Apports par ensoleillement:

Lorsque le flux solaire global atteint une surface vitré non protégé un certain
nombre de phénomènes se produise ( Réflexion, Absorption, transmission).

Pour le Calcul pratique on utilise une méthode simplifier en négligeant tous les
flux secondaire et on admettant que le flux pénétrant est entièrement dissipé
dans le local.

L’intensité de ce flux solaire dépend des facteurs suivants :

 la situation géographique caractérisée par l’altitude.


 l’orientation de la surface vitré par rapport aux flux solaire incident.
 l’heure du calcul.
CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

Ces apports sont calculés à partir de la formule suivante :

q ens = (SS IG + S0 Id ) .K1.F.C[W].

Ss : surface ensoleillé [m2].

S0 : Surface ombré [m2].

Id : flux solaire diffus[W/m2] .

IG : flux solaire global [W/m2].

K1 : coefficient pour tenir compte de l’épaisseur de la vitre

C : Coefficient de correction pour tenir compte de la diminution du flux solaire


due aux dispositifs de protection solaire.

F : Coefficient de correction pour tenir compte de type de menuiserie utilisés.

F= 0,85 menuiserie en bois.

F=1 Menuiserie métallique.

 SS = (H-H0).(L-L0).
 S0= ST-SS
 ST= H0.l.
 L0= R.tgb (R : retrait).
 H0= R.tgh/cos b.

pour le calcul on tient compte de :


L0>0
ST=S0, SS=0
H0<0

L0<0
ST=S0, SS=0
H0<0
CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

Les surfaces ombrées et les surfaces ensoleillées seront calculées à partir de


l'algorithme suivant:

Si -90 < b < 90 alors la façade est ensoleillée

Si R = 0 alors SS = L. H et S0 = 0

Sinon SS = (L – L0). H – H0

S0 = L. H - SS

Sinon la façade et ombré SS = 0 et S0 = R tg b.

Avec:

tg(h)
H0 = R cos( b) et L0 = R. tg (b)

VII-2-2-1-3/- Méthode de Calcul de différents flux solaires :

IG = Id + ID

IG : flux de rayonnement solaire global[W/m2].

Id : flux unitaire solaire diffus [W/m2].

ID : flux unitaire solaire direct[W/m2].

*flux solaire direct reçu sur une surface horizontale :


IDh=IDNSINH

*Flux solaire direct reçu sur une surface verticale :

ID=IDNCos.hCos.B

B= a-am
am : l’azimut du plan considéré par rapport à la direction sud .

a : l’azimut du soleil, elle est calculée par :


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

Sin ∂ = cos δ .cos w/cos h

W : l’angle horaire .

δ : la déclinaison du soleil calculé par :

360
( N +284 )]
δ  =23,45 sin [ 365

N : numéro du jour de l’année compté à partir du 1er Janvier .

δ  : est corrigé par l’algorithme suivant :

si sin h> sin δ /sin Ø

si a>0 alors :

a=-a+180

sinon

a=-a-180

fin si.

Sinon

a=a.
CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

fin si.

Sin h = sin δ sin Ø+ Cos δ Cos Ø Cos W

Ø : latitude du lieu considéré.

IDN : Rayonnement direct solaire reçu sur un plan normal situé à la surface de la
terre, calculé par :

IDN= I0C0Aexp(-Bmp/1000)].

I0 : constant solaIre I0= 1367W/m2.

C0 : facteur de correction qui tient compte de la variation de la distance terre -


soleil il peut être calculer par :

C0=1+0,034 cos[30(Nm-1)+Nj].

Nm : le Numéro du mois dans l’année.

Nj : Le numéro du jour dans le mois.

A.B : sont des coefficient qui tiennent compte des conditions météologiques

P : pression atmosphérique donné en fonction de l’altitude [mmbar].

P= 985-(Z-150)/10
Z : l’altitude en [m].

m : masse atmosphérique relative calculée par :

m= 1/Sinh

Id : sera calculé à partir de :

1)- pour le cas d’une paroi verticale

Idv= ½(d+pG).
CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

2)- pour le cas d’une paroi horizontale

Idh = d

avec : d=a1(sin h)b1.

G= a2(sin h)b2

a1,b1,a2,b2, Coefficients données par

p : Albédo du sol.

VII-2-2-2/-Apports par les parois opaques 

VII-2-2-2-1/-Apports par les parois opaques  extérieures

le régime variable des échanges thermiques par les parois extérieurs des
locaux climatisés est du :

 variation de la température de l’air extérieur cour d’une même journée.

 la durée d’insolation des parois qui varient avec leur orientation.

 les conséquences du régime variable est existence du décalage horaire ζ.

Donc les apports par transmission à travers les parois opaques constituant une
charge en plus pour le local à climatiser.

Ils sont calculés par la relation suivante :

QOPP= K.S.[(teqm-ti)+m(teq-teqm)].

K : coefficient de transfert de chaleur global [W/m²°C].

S : surface de la paroi [m2].

m : Coefficient d’amortissement.


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

Teq : Température extérieur équivalente (c°) elle se calcule par :

AIGm
Teq= te+ he .

Teqm : température extérieur moyenne [c°] elle est donnée par :

Tem = tb-0,52E.

n
∑ (IG /24 )
IGm = i=1

IGm : intensité globale du rayonnement solaire moyenne journalière.

IG : Intensité Solaire globale pour l’heure considéré tenant compte le retard

ζ [W/m²°C].

A : Coefficient d’absorption de face extérieure de la paroi, il est donné en


fonction de la couleur et la nature de la paroi

- la diminution du flux thermique est exprimée par le coefficient


d’amortissement noté « m »ce qui permet d’entier la relation suivante :

hi
m= K *(1/)

Dans laquelle :

hi : coefficient superficiel de transmission de chaleur [W/m²°C].

: Rapport entre les amplitudes de la variation des températures superficielles


du coté intérieur et extérieur.

Ce qui nous permettra d’écrire la formule suivante :

N
∑ Ri /D
 = 2D[0,83 + 3 I +1
CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

n
∑ p i √ pi . Q i . λ i
D = 0,51 1=1

D : indice de l’inertie thermique.

Pi : la masse volumique de la ième couche de la paroi [Kg/m3].

λ i : la conductivité thermique de la ième couche de la paroi [W/m²°C].

Cpi : chaleur spécifique de la ième couche de la paroi [W/kghc°].

Ri : la résistance thermique de la ième couche de la paroi [m2c°/W].

*si la paroi considérée comporte une lame d’air, la valeur de  doit être corriger
par un coefficient de correction « B1 » on aura donc :

D
N
∑ RI
B1=1+0,5R ∂ I +1

Avec :

∑ Ri : résistance de la paroi sans lame d’air.

R ∂  : résistance de lame d’air –Tab 5 –.

Dans les cas des murs à couches multiples la valeur de doit être Multiplier par
« B2 ».

B2= 0,85 + 0,15 √( λi . p i .Cpi )maç /( λp−Q)isolant


VII-2-2-2-1/-Apports par les parois opaques intérieures

VII-2-2-1/-Apports par infiltration:

Les apports de chaleur dus à l’entrée par infiltration non contrôlée de l’air
extérieur, constitue généralement une part non négligeable du bilan thermique,
ils sont calculés par la relation :
CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

Qinf = ρa.Cpa.V. r (te – ti) [W]


V : volume du local (m3).
te:température extérieure (oC).
ti : température intérieure (oC).
ρa : masse volumique de l’air (Kg/m3).

CPa : chaleur spécifique de l’air (J/Kg/oC).


r : coefficient d’infiltration, dépendant du volume du local.

Application au projet
…..

R.D.C:

LOCAL Qecl Q mach QECC Qv Qinf Qopaq Qtot

R01 163 485 163 208,41 297 321,68 1638,09

R02 163 485 163 0 111,99 78,54 1001,53

R03 163 485 163 208,41 157,31 116,09 1292,8

R04 163 485 163 208,41 336,09 319,73 1675,23

R07 163 485 163 208,41 87,8 184,7 1291,91

R06 163 485 163 104,2 294,46 530,31 1739,98

R10 163 485 163 0 143,72 92,69 1047,41

R11 163 485 163 0 143,72 91,55 1046,27

R12 163 485 163 0 136,07 91,05 1038,12

R13 163 485 163 0 180,08 104,62 1095,7

R14 163 485 163 0 283,89 143,69 1238,58

R16 163 485 163 208,41 154,1 319,64 1493,15

R17 163 485 163 208,41 336,09 314,14 1669,63

R18 163 485 163 208,41 175,6 130,95 1325,95

R19 163 485 163 208,41 150,07 145,91 1315,39

R20 163 485 163 208,41 142,67 205,88 1367,96

R04 90 485 163 0 336,09 0 1074,12


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

R22 163 485 163 0 147,74 131,7 1090,44

R23 163 485 163 0 101,54 37,03 949,57

R24 2445 485 2445 552,67 1286,42 611,84 7825,93

R26 163 485 163 208,41 219,32 447,97 1686,69

R27 163 485 163 0 166,76 59,85 1037,61

R28 163 485 163 416,82 761,93 485,76 2475,51

R29 163 485 163 208,41 680,9 448,74 2149,05

R30 163 485 163 208,41 277,21 115,64 1412,26

R31 163 485 163 208,41 295,65 283,18 1598,24

R32 2445 485 2445 0 1072,47 646,81 7094,28

R33 163 485 163 0 134,24 156,03 1101,27

R34 163 485 163 0 328,5 260,91 1400,42

R35 163 485 163 416,82 359,62 437,75 2025,19

R36 163 485 163 208,41 462,2 443,95 1925,56

R37 163 485 163 208,41 161,41 353,55 1534,37

R40 163 485 163 208,41 145,14 303,07 1467,62

R41 163 485 163 208,41 130,45 219,52 1369,37

R42 163 485 163 208,41 193 291,16 1503,57

R43 163 485 163 0 640,28 -510,5 940,78

R44 163 485 163 0 415,88 303,53 1530,41

R49 163 485 163 0 118,26 145,57 1074,83

R51 163 485 163 0 162,46 173,7 1147,16

R57 163 485 163 0 158,88 97,66 1067,54

R58 2445 485 2445 208,41 361,23 319,81 6264,45

R59 2445 485 2445 208,41 388,23 336,42 6308,06

R61 163 485 163 208,41 184,92 198,68 1403

R62 163 485 163 208,41 314,62 386,31 1720,33

R63 6520 485 6520 208,41 1741,3 958,99 16433,7


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

R65 163 485 163 208,41 339,7 235,28 1594,39

R66 163 485 163 208,41 261,31 190,02 1470,74

R68 163 485 163 208,41 275,94 369,95 1665,3

R70 163 485 163 208,41 205,46 290,11 1514,98

R71 163 485 163 208,41 209,05 298,8 1527,25

R72 163 485 163 208,41 297 321,68 1638,09

R73 163 485 163 0 111,99 78,54 1001,53

R74 163 485 163 208,41 157,31 116,09 1292,8

R75 163 485 163 208,41 336,09 319,73 1675,23

R76 163 485 163 208,41 87,8 184,7 1291,91

R77 163 485 163 104,2 294,46 530,31 1739,98

R78 163 485 163 0 143,72 92,69 1047,41

R79 163 485 163 0 143,72 91,55 1046,27

R80 163 485 163 0 136,07 91,05 1038,12

R81 163 485 163 0 180,08 104,62 1095,7

R82 163 485 163 0 283,89 143,69 1238,58

R83 163 485 163 208,41 154,1 319,64 1493,15

R84 163 485 163 208,41 336,09 314,14 1669,63

R85 163 485 163 208,41 175,6 130,95 1325,95

R86 163 485 163 208,41 150,07 145,91 1315,39

R87 163 485 163 208,41 142,67 205,88 1367,96

R88 90 485 163 0 336,09 0 1074,12

R89 163 485 163 0 147,74 131,7 1090,44

R90 163 485 163 0 101,54 37,03 949,57

R91 2445 485 2445 552,67 1286,42 611,84 7825,93

R92 163 485 163 208,41 219,32 447,97 1686,69

R93 163 485 163 0 166,76 59,85 1037,61


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

R94 163 485 163 416,82 761,93 485,76 2475,51

R95 163 485 163 208,41 680,9 448,74 2149,05

R96 163 485 163 208,41 277,21 115,64 1412,26

R97 163 485 163 208,41 295,65 283,18 1598,24

R98 2445 485 2445 0 1072,47 646,81 7094,28

R99 163 485 163 0 134,24 156,03 1101,27

R100 163 485 163 0 328,5 260,91 1400,42

R101 163 485 163 416,82 359,62 437,75 2025,19

R102 163 485 163 208,41 462,2 443,95 1925,56

R103 163 485 163 208,41 161,41 353,55 1534,37

R104 163 485 163 208,41 145,14 303,07 1467,62

R105 163 485 163 208,41 130,45 219,52 1369,37

R106 163 485 163 208,41 193 291,16 1503,57

R107 163 485 163 0 640,28 -510,5 940,78

R108 163 485 163 0 415,88 303,53 1530,41

R109 163 485 163 0 118,26 145,57 1074,83

R110 163 485 163 0 162,46 173,7 1147,16

R111 163 485 163 0 158,88 97,66 1067,54

R112 2445 485 2445 208,41 361,23 319,81 6264,45

R113 2445 485 2445 208,41 388,23 336,42 6308,06

R114 163 485 163 208,41 184,92 198,68 1403

1er Etage:

LOCAL Qecl Q mach QECC Qv Qinf Qopaq Qtot

E01 326,00 15,00 326,00 208,41 304,61 3296,11 4476,13

E02 326,00 15,00 326,00 208,41 319,84 3325,49 4520,74

E03 326,00 15,00 326,00 208,41 316,80 3294,65 4486,86

E04 326,00 15,00 326,00 208,41 312,23 3248,40 4436,04


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

E05 326,00 15,00 326,00 208,41 319,84 3325,49 4520,74

E07 326,00 0,00 326,00 208,41 147,83 1606,06 2614,30

E08 326,00 0,00 326,00 208,41 179,18 1914,98 2954,58

E09 326,00 0,00 326,00 208,41 85,41 959,39 1905,21

E11 326,00 15,00 326,00 208,41 319,84 3325,49 4520,74

E12 326,00 15,00 326,00 208,41 319,84 3325,49 4520,74

E13 326,00 15,00 326,00 208,41 319,84 3325,49 4520,74

E14 326,00 15,00 326,00 208,41 319,84 3387,26 4582,51

E15 326,00 15,00 326,00 208,41 319,84 3278,93 4474,18

E16 326,00 15,00 326,00 208,41 402,09 5018,29 6295,79

E17 326,00 15,00 326,00 208,41 312,23 3168,83 4356,47

E18 326,00 15,00 326,00 208,41 312,23 3125,34 4312,97

E19 326,00 15,00 326,00 208,41 312,23 3168,83 4356,47

E20 326,00 15,00 326,00 208,41 312,23 3230,61 4418,24

E20 326,00 15,00 326,00 208,41 312,23 3230,61 4418,24

E22 326,00 485,00 326,00 0,00 355,77 3653,97 5146,74

E23 326,00 485,00 326,00 208,41 262,80 2742,29 4350,50

E24 326,00 485,00 326,00 552,67 191,13 2268,64 4149,44

E26 326,00 485,00 326,00 208,41 186,80 2077,59 3609,80

E27 3260,00 485,00 3260,00 0,00 1271,01 15327,78 23603,79

E30 326,00 485,00 326,00 208,41 267,58 1337,52 2950,51

E32 326,00 15,00 326,00 208,41 189,34 1989,21 3053,95

E33 326,00 15,00 326,00 208,41 234,13 2435,57 3545,11

E34 326,00 15,00 326,00 208,41 258,02 2673,63 3807,07

E35 326,00 485,00 326,00 552,67 86,55 1016,06 2792,27

E36 326,00 485,00 326,00 552,67 136,66 1618,90 3445,22

E37 326,00 485,00 326,00 208,41 504,70 6310,61 8160,71


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

E38 1141,00 775,00 1141,00 255,39 163,95 1797,09 5273,43

E39 326,00 15,00 326,00 208,41 188,14 1999,57 3063,12

E40 326,00 485,00 326,00 208,41 198,59 2162,24 3706,24

E41 326,00 485,00 326,00 208,41 175,60 1874,20 3395,21

E44 326,00 485,00 326,00 0,00 358,37 4436,06 5931,42

E52 1141,00 483,00 1141,00 255,39 581,00 5829,80 9431,19

E53 1141,00 483,00 1141,00 255,39 585,61 6107,03 9713,03

E55 652,00 15,00 652,00 208,41 308,55 3343,18 5179,14

E57 326,00 485,00 326,00 0,00 284,30 2813,53 4234,84

E58 326,00 380,00 326,00 208,41 294,46 3160,75 4695,62

E59 326,00 380,00 326,00 208,41 213,53 2352,34 3806,28

E60 326,00 380,00 326,00 552,67 220,10 2087,75 3892,52

E61 326,00 0,00 326,00 552,67 236,52 2244,04 3685,23

E62 326,00 485,00 326,00 552,67 341,64 3244,26 5275,57

E63 326,00 485,00 326,00 208,41 0,00 -15,26 1330,15

E67 489,00 380,00 489,00 416,82 188,14 1950,14 3913,10

E68 489,00 380,00 489,00 416,82 200,69 2071,88 4047,38

E69 489,00 380,00 489,00 416,82 272,36 2796,58 4843,75

2EME ETAGE

LOCAL Qecl Q mach QECC Qv Qinf Qopaq Qtot


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

E70 163 485 163 416,82 761,93 485,76 2475,51

E71 163 485 163 208,41 680,9 448,74 2149,05

E72 163 485 163 208,41 297 321,68 1638,09

E73 163 485 163 0 111,99 78,54 1001,53

E74 163 485 163 208,41 157,31 116,09 1292,8

E75 163 485 163 208,41 336,09 319,73 1675,23

E76 163 485 163 208,41 87,8 184,7 1291,91

E77 163 485 163 104,2 294,46 530,31 1739,98

E78 163 485 163 0 143,72 92,69 1047,41

E79 163 485 163 0 143,72 91,55 1046,27

E80 163 485 163 0 136,07 91,05 1038,12

E81 163 485 163 0 180,08 104,62 1095,7

E82 163 485 163 0 283,89 143,69 1238,58

E83 163 485 163 208,41 154,1 319,64 1493,15

E84 163 485 163 208,41 336,09 314,14 1669,63

E85 163 485 163 208,41 175,6 130,95 1325,95

E86 163 485 163 208,41 150,07 145,91 1315,39

E87 163 485 163 208,41 142,67 205,88 1367,96

E88 90 485 163 0 336,09 0 1074,12

E89 163 485 163 0 147,74 131,7 1090,44

E90 163 485 163 0 101,54 37,03 949,57

E91 2445 485 2445 552,67 1286,42 611,84 7825,93

E92 163 485 163 208,41 219,32 447,97 1686,69

E93 163 485 163 0 166,76 59,85 1037,61

E94 163 485 163 416,82 761,93 485,76 2475,51

E95 163 485 163 208,41 680,9 448,74 2149,05

E96 163 485 163 208,41 277,21 115,64 1412,26


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

E97 163 485 163 208,41 295,65 283,18 1598,24

E98 2445 485 2445 0 1072,47 646,81 7094,28

E99 163 485 163 0 134,24 156,03 1101,27

E100 163 485 163 0 328,5 260,91 1400,42

E101 163 485 163 416,82 359,62 437,75 2025,19

E102 163 485 163 208,41 462,2 443,95 1925,56

E103 163 485 163 208,41 161,41 353,55 1534,37

E104 163 485 163 208,41 145,14 303,07 1467,62

E105 163 485 163 208,41 130,45 219,52 1369,37

E106 163 485 163 208,41 193 291,16 1503,57

E107 163 485 163 0 640,28 -510,5 940,78

E108 163 485 163 0 415,88 303,53 1530,41

E109 163 485 163 0 118,26 145,57 1074,83

E110 163 485 163 0 162,46 173,7 1147,16

E111 163 485 163 0 158,88 97,66 1067,54

E112 2445 485 2445 208,41 361,23 319,81 6264,45

E113 2445 485 2445 208,41 388,23 336,42 6308,06

E114 163 485 163 208,41 184,92 198,68 1403

E115 163 485 163 208,41 314,62 386,31 1720,33

E116 6520 485 6520 208,41 1741,3 958,99 16433,7

E117 163 485 163 208,41 339,7 235,28 1594,39

E118 163 485 163 208,41 261,31 190,02 1470,74

E119 163 485 163 208,41 275,94 369,95 1665,3

E120 163 485 163 208,41 205,46 290,11 1514,98

E121 163 485 163 208,41 209,05 298,8 1527,25

E122 163 485 163 208,41 314,62 386,31 1720,33

E123 6520 485 6520 208,41 1741,3 958,99 16433,7

E124 163 485 163 208,41 339,7 235,28 1594,39


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

E125 163 485 163 208,41 261,31 190,02 1470,74

E126 163 485 163 208,41 275,94 369,95 1665,3

E127 163 485 163 208,41 205,46 290,11 1514,98

E128 163 485 163 208,41 209,05 298,8 1527,25

E129 163 485 163 208,41 157,31 116,09 1292,8

3EMEETAGE
LOCAL Qecl Q mach QECC Qv Qinf Qopaq Qtot

E130 163 485 163 208,41 297 321,68 1638,09

E131 163 485 163 0 111,99 78,54 1001,53

E132 163 485 163 208,41 157,31 116,09 1292,8

E133 163 485 163 208,41 336,09 319,73 1675,23

E134 163 485 163 208,41 87,8 184,7 1291,91

E135 163 485 163 104,2 294,46 530,31 1739,98

E136 163 485 163 0 143,72 92,69 1047,41

E137 163 485 163 0 143,72 91,55 1046,27

E138 163 485 163 0 136,07 91,05 1038,12

E139 163 485 163 0 180,08 104,62 1095,7

E140 163 485 163 0 283,89 143,69 1238,58

E141 163 485 163 208,41 154,1 319,64 1493,15

E142 163 485 163 208,41 336,09 314,14 1669,63

E143 163 485 163 208,41 175,6 130,95 1325,95

E144 163 485 163 208,41 150,07 145,91 1315,39

E145 163 485 163 208,41 142,67 205,88 1367,96

E146 90 485 163 0 336,09 0 1074,12

E147 163 485 163 0 147,74 131,7 1090,44

E148 163 485 163 0 101,54 37,03 949,57


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

E149 163 485 163 416,82 761,93 485,76 2475,51

E150 163 485 163 208,41 680,9 448,74 2149,05

E151 163 485 163 208,41 277,21 115,64 1412,26

E152 163 485 163 208,41 295,65 283,18 1598,24

E153 2445 485 2445 0 1072,47 646,81 7094,28

E154 163 485 163 0 134,24 156,03 1101,27

E155 163 485 163 0 328,5 260,91 1400,42

E156 163 485 163 416,82 359,62 437,75 2025,19

E157 163 485 163 208,41 462,2 443,95 1925,56

E158 163 485 163 208,41 161,41 353,55 1534,37

E159 163 485 163 208,41 145,14 303,07 1467,62

E160 163 485 163 208,41 130,45 219,52 1369,37

E161 163 485 163 208,41 193 291,16 1503,57

E162 163 485 163 0 640,28 -510,5 940,78

E163 163 485 163 0 415,88 303,53 1530,41

E164 163 485 163 0 118,26 145,57 1074,83

E165 163 485 163 0 162,46 173,7 1147,16

E166 163 485 163 0 158,88 97,66 1067,54

E167 2445 485 2445 208,41 361,23 319,81 6264,45

E168 2445 485 2445 208,41 388,23 336,42 6308,06

E169 163 485 163 208,41 184,92 198,68 1403

E170 163 485 163 208,41 314,62 386,31 1720,33

E171 6520 485 6520 208,41 1741,3 958,99 16433,7

E172 163 485 163 208,41 339,7 235,28 1594,39

E173 163 485 163 208,41 261,31 190,02 1470,74

E174 163 485 163 208,41 275,94 369,95 1665,3

E175 163 485 163 208,41 205,46 290,11 1514,98

E176 163 485 163 208,41 209,05 298,8 1527,25


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

E177 163 485 163 208,41 314,62 386,31 1720,33

E178 6520 485 6520 208,41 1741,3 958,99 16433,7

E179 163 485 163 208,41 339,7 235,28 1594,39

4EMEETAGE

LOCAL Qecl Q mach QECC Qv Qinf Qopaq Qtot

E180 163 485 163 208,41 297 321,68 1638,09

E181 163 485 163 0 111,99 78,54 1001,53

E182 163 485 163 208,41 157,31 116,09 1292,8

E183 163 485 163 208,41 336,09 319,73 1675,23

E184 163 485 163 208,41 87,8 184,7 1291,91

E185 163 485 163 104,2 294,46 530,31 1739,98

E186 163 485 163 0 143,72 92,69 1047,41

E187 163 485 163 0 143,72 91,55 1046,27

E188 163 485 163 0 136,07 91,05 1038,12

E189 163 485 163 0 180,08 104,62 1095,7

E190 163 485 163 0 283,89 143,69 1238,58

E191 163 485 163 208,41 154,1 319,64 1493,15

E192 163 485 163 208,41 336,09 314,14 1669,63

E193 163 485 163 208,41 175,6 130,95 1325,95

E194 163 485 163 208,41 150,07 145,91 1315,39

E195 163 485 163 208,41 142,67 205,88 1367,96

E196 90 485 163 0 336,09 0 1074,12

E197 163 485 163 0 147,74 131,7 1090,44

E198 163 485 163 0 101,54 37,03 949,57

E199 2445 485 2445 552,67 1286,42 611,84 7825,93

E200 163 485 163 208,41 219,32 447,97 1686,69

E201 163 485 163 0 166,76 59,85 1037,61


CHAPITRE VIi CALCUL DES apports calorifiques

E202 163 485 163 416,82 761,93 485,76 2475,51

E203 163 485 163 208,41 680,9 448,74 2149,05

E204 163 485 163 208,41 277,21 115,64 1412,26

E205 163 485 163 208,41 295,65 283,18 1598,24

E206 2445 485 2445 0 1072,47 646,81 7094,28

E207 163 485 163 0 134,24 156,03 1101,27

E208 163 485 163 0 328,5 260,91 1400,42

E209 163 485 163 416,82 359,62 437,75 2025,19

E210 163 485 163 208,41 462,2 443,95 1925,56

E211 163 485 163 208,41 161,41 353,55 1534,37


CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

VIII-1/-Généralités

Un système de climatisation est défini comme étant un dispositif


d’équipement qui:

 Préparera l’air à distribuer dans les locaux à des caractéristiques


aérauliques et acoustiques bien déterminées.
 Distribuera l’air traité dans les locaux à climatiser par l’intermédiaire
de conduites et appareils terminaux.

Un système complet de climatisation comprend un moyen de


refroidissement et de chauffage, des filtres à air, un moyen de distribution
de l’air, un réseau de tuyauterie pour distribuer le fluide caloporteur, ainsi
que des commandes pour régler la puissance de ces éléments en fonction
des conditions à maintenir.

VIII-2/-Système de climatisation.

Les systèmes de climatisation se différent d'une part par la nature du fluide


caloporteur qui engendre le confort et d'autre part par le système de
distribution du même fluide.
Le choix d'un système de climatisation se fait en fonction des conditions
imposées à l'intérieur des locaux ainsi que la destination de ces mêmes locaux.
Les systèmes de climatisation peuvent être divisés en trois catégories:
 Système centralisé:
L'air est traité au niveau d'une centrale de climatisation, la distribution de l'air
se fait par un réseau de gain liant la centrale à des bouches de soufflage situées
à l'intérieur des locaux à climatiser.
 Système décentralisé:
C'est le cas où chaque local est équipé par un appareil monobloc composé de
deux parties, une partie de traitement et une autre de production d'énergie, il
peut être un climatiseur individuel de type Split système ou bien une armoire de
climatiseur.
 Système semi centralisé:
Le but de ce système est de permettre une régulation, tout en conservant les
Avantages de la centralisation.

VIII-3/-Les critères de choix d un système de climatisation :


Ce choix dépend des critères suivants :
 Les caractéristiques dimensionnelles et architecturels.
 Les charges totales.
 Son utilisation.
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

 Des possibilités d investissement.


 Les contraintes écologiques.
VIII-4/-Remarque préliminaire pour les chambres d’hospitalisation
Il serait prétentieux de prétendre énoncer en quelques lignes tous les critères
constituant la démarche conceptuelle qui conduit au choix d'un système de
climatisation dans les zones à risque de contamination faible.
La solution résulte en effet de la concertation étroite entre le Maître de
l'Ouvrage (décideur, techniciens, hygiéniste, ...), l'Architecte, l'Ingénieur de
bureau d'études et tous les partenaires qui forment l'équipe de projet. Cette
concertation se situe à la fin de la phase d'avant-projet de l'étude du bâtiment et
résulte du meilleur compromis entre critères parfois contradictoires :

 hygiène hospitalière,
 coût d'investissement et d'exploitation,
 optimalisation de l'usage des surfaces,
 mobilité aux variations de programme,
 esthétique externe et interne (le bâtiment doit être beau à voir et à vivre !),
 confort au sens large (climatique, acoustique, visuel,...),

À noter qu'au plus tôt se constitue cette équipe de projet, plus l'ensemble des
contraintes sera pris en considération à temps.
Tout au plus pouvons-nous ici évoquer avec prudence les quelques critères
principaux habituels et l'ébauche de solutions classiques mais nullement "passe-
partout".

 Choix d'un système "tout air"


Un système "tout air" paraît exclu :

 peu de souplesse d'exploitation s'il est à débit constant,


 consommation élevée du transport de l'air,
 impossibilité de recycler l'air venant des chambres, et donc consommation
élevée du fonctionnement en tout air neuf,En fait, le besoin en air neuf
des chambres est faible si on le rapporte aux m² utilisés. Un système où
l'air serait le vecteur des apports de chaleur et de froid ne semble donc
pas se justifier ici.

Si ce système est malgré tout retenu (avec une batterie terminale de


réchauffage pour chaque chambre), il est essentiel de prévoir une batterie de
récupération de chaleur entre l'air extrait et l'air pulsé, au risque d'alourdir
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

encore le coût d'investissement puisque les conduits d'extraction devront au


minimum être raccordés entre eux pour placer le récupérateur dans le tronçon
commun.

 choix d'une solution par ventilo-convecteurs

Les avis sont très partagés quant à l'utilisation de ventilo-convecteur.


En effet, les hygiénistes demeurent très prudents par rapport à la
formation de lésionnelles au niveau de la batterie froide et d'algues au
niveau du bac de récupération des condensats.
La solution classiquement adoptée est d'installer deux boucles d'eau
(eau chaude et eau glacée) entre tous les locaux, avec comme unité
terminale un ventilo-convecteur dans chaque chambre.
On rencontre le ventilo soit monté en allège de fenêtre, soit placé en
soffite (généralement au-dessus du petit couloir qui longe la salle de
bain : l'air est repris dans le ventilo qui le souffle dans la chambre).

Les avantages du ventilo-convecteur sont nombreux :

 Une autonomie de fonctionnement local par local, tant en ce qui concerne


la mise en service que le réglage individuel de la température.

 Une rapidité de remise en température du local grâce au transfert


thermique par convection.

 Un fonctionnement thermique en recyclage local, qui permet d’éviter la


pollution (la contamination dans le cas d’un hôpital) d’une chambre à
l’autre.
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

 La liberté pour chaque occupant de démarrer ou d’arrêter l’unité de sa


chambre à sa guise et de choisir la vitesse du ventilateur qui lui convient.

 Un prix d'investissement limité grâce à un équipement fabriqué en grande


série.

 A taux d’occupation réduit, la gérance de l'hôpital a la possibilité d’arrêter


les unités correspondant aux chambres non occupées, moyennant le
report des commandes à la réception (GTC). Elle peut décider de
préchauffer ou de pré refroidir la chambre avant l'arrivée de l'occupant
sur base d'un lien automatique avec le fichier de réservation (mais c'est
futuriste).

Comme inconvénient au système, on peut noter la nécessité de maintenir une


bonne partie de l'année les deux boucles de distribution d'eau chaude et froide en
circulation dans le bâtiment. Il ne faut absolument pas négliger l'importance des
pertes permanentes liées à ces deux réseaux et soigner tout spécialement à
l'isolation efficace des tuyauteries.
Egalement, la solution par ventilo-convecteur ne permet pas de traiter l'humidité
de l'air qui peut devenir fort sec en hiver. Il est possible d'insérer des petits
atomiseurs d'eau à ultrasons dans les ventilos, mais cette solution est
relativement coûteuse. On peut également apporter l'humidité nécessaire par un
humidificateur inséré dans le réseau d'air de ventilation, pour autant que celui-ci
soit préchauffé.

 Choix d'un système à plafond rafraîchissant

La climatisation par panneaux rayonnants froids ne paraît pas


opportune dans le conditionnement d'air des chambres. En effet, la
présence d'humidité suite à la salle de bain attenante risque d'entraîner
de la condensation sur le plafond, même si le système est régulé pour
stopper la circulation d'eau froide à ce moment.

De plus, ce système n'apporte qu'une solution pour le refroidissement et devrait


être complété par un réseau de radiateur pour apporter la chaleur en hiver. Le
placement d'un faux plafond n'est pas justifié pour un autre usage (éclairage,
câblage,...).
Même en rénovation, il semble coûteux de placer un tel réseau alors que seuls
les apports solaires sont à vaincre de façon épisodique.
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

Les poutres froides ne sont pas non plus adéquates car elles entraîneraient un
grand inconfort dans des locaux de faible hauteur. De plus, elles suscitent une
interrogation par rapport à l'hygiène des ailettes.

 Choix d'un système à débit de fluide réfrigérant variable


Une installation à fluide réfrigérant variable (VRV, VRF, ... selon les
marques) peut également être d'application pour une structure hospitalière. Elle
dispose des mêmes avantages que la solution par ventilo-convecteur : souplesse
nécessaire, possibilité de gestion centralisée tout en fournissant à chaque
occupant une télécommande pour actionner la cassette, ...
Deux avantages spécifiques apparaissent par rapport à la solution classique des
ventilos :

 L'absence de boucles d'eau chaude et froide parcourant tout le bâtiment.

 La possibilité en mi-saison de récupérer la chaleur excédentaire d'une


façade (par exemple à l'Est) pour réchauffer la façade encore en demande
(par exemple à l'Ouest) ou de récupérer la chaleur extraite de locaux
techniques intérieurs pour réchauffer les chambres périphériques en
demande.

Si le bâtiment présente simultanément des besoins de chaleur et des besoins de


refroidissement durant une bonne partie de l'année, ce système paraît le plus
avantageux. Mais encore faut-il s'assurer qu'au sein d'une même zone gérée par
le même réseau, de l'énergie soit transférable. Ainsi, il semble difficile
d'alimenter les chambres du 4ème étage par la chaleur dégagée par les locaux de
réunion du rez-de-chaussée. Il faudrait que les réseaux soient dans ce cas
verticaux, ce qui doit poser de nombreux problèmes pratiques.
Un point faible réside probablement dans le chauffage "par pompe à chaleur" en
plein hiver. Quel est à ce moment le COP de l'installation ? Le compresseur
fonctionnant de jour, le prix de revient du kWh électrique est environ 3 x plus
élevé que le kWh issu d'une chaudière au gaz traditionnelle, par exemple. Il faut
donc que le COP global dépasse 3 pour y trouver avantage.
Le taux d'humidité en hiver n'est pas non plus contrôlé avec ce système.
Nous n'avons pas pu, jusqu'ici, obtenir de données permettant d'évaluer la
performance effective de l'échange entre locaux et le COP moyen annuel d'un tel
système, ni le lire dans un rapport d'un organisme indépendant.
VIII-4/-Le confort acoustique (les chambres d’hospitalisation)
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

Quel que soit le système de climatisation choisi, le critère de performance


acoustique sera déterminant, et cela tant à l'intérieur qu'à l'extérieur :

 Les ventilos ou cassettes seront choisis en fonction de leur qualité


acoustique et de manière à pouvoir dissiper la puissance requise à
moyenne vitesse. Idéalement, pour réduire encore le niveau sonore, on
installera le module de traitement d'air en dehors du local (dans un faux
plafond, dans un placard technique, ...) et l'air traité sera conduit vers le
local par une gaine, ce qui permet un affaiblissement acoustique optimal.

 Le placement des unités extérieures sera bien étudié pour éviter la


propagation du bruit vers les chambres (placement en toiture ? placement
à l'écart du bâtiment ? ...).

Remarque : on rencontre parfois le placement du groupe frigorifique en sous-


sol, dans un local technique insonorisé. L'objectif de réduction du niveau
acoustique est atteint. Mais la consommation du compresseur risque
d'augmenter si le condenseur n'est pas correctement refroidi...! De toute façon,
c'est l'air extérieur qui est le refroidisseur final. Aussi, le traitement en sous-sol
va entraîner un refroidissement par de l'eau (sélection d'une machine
frigorifique équipée d'un condenseur à eau), cette eau étant elle-même refroidie
ultérieurement dans une tour de refroidissement en toiture.
Installations  "détente directe"
 VIII-4/-choix de la ventilation associée
Que l'on choisisse une solution décentralisée ou que l'on choisisse des ventilo-
convecteurs, un apport d'air neuf doit être envisagé.
Ce dernier, imposé par la réglementation wallonne pour garantir une qualité de
l'air suffisante, est dès lors fourni par une installation en simple  ou double flux.
Puisque de toute façon une extraction doit être prévue dans les sanitaires, la
question devient : apport d'air par des grilles de ventilation dans les châssis, ou
apport par une gaine de distribution d'air (qui permet le préchauffage de l'air)?
La ventilation double flux est le seul moyen de contrôler au plus juste les
apports d'air et donc de contrôler cette consommation.
La ventilation simple flux, quant à elle, reste en partie influencée par les
conditions atmosphériques.
En quelque sorte, c'est le standing souhaité qui tranchera
VIII-4/-Climatisation par ventilo-convecteur
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

VIII-4-1/-Méthode de calcul
La sélection d'un ventilo-convecteur est basée sur les paramètres suivants:
 La température de l'eau à l'entrée de la batterie d'échange.
 La température de l'eau à la sortie de la batterie d'échange.
Données de base :
a partir des données de base on détermine les paramètres suivants (à partir
catalogue) :
 Le nombre et les types de ventilo-convecteurs à placer dans le local.
 L’allure des vitesses.
 Les puissances réelles installées (total ″Qt″ et sensible ″Qs″).
 Le débit volumique noté (Vs) soufflé par le ventilo-convecteur.
 La perte de charge de l’eau dans le ventilo-convecteur.
Pour présenter l’évolution de l’air pour les deux périodes d’autres
paramètres sont nécessaires comme :
a) Le débit d’air frais noté (Vaf)
b) Le débit d’air recyclé noté (Vr)
c) La température de mélange tm
d) La température de soufflage (ts)
e) Le débit d’eau.
Les paramètres de mélange sont calculés d’après :
hm = (hiVr + heVaf) / Vs
hm: enthalpie de mélange en (wh/kg).
hi: enthalpie de l’air intérieur en (wh/kg).
he: enthalpie de l’air extérieur en (wh/kg).
Vr: le débit de l’air recyclé en (m3/h).
Vrf: le débit de l’air frais en (m3/h).
Vs: le débit d’air soufflé en (m3/h).
tm = (tiVr + teVaf) / Vs
tm : température de mélange en (oc).
te : température extérieure en (oc).
ti : La température intérieure en (oc).
Xm = (XiVr + Xe Vaf) / Vs
Xi et Xe : teneur en eau à l’intérieur et à l’extérieur (g/kg d’air sec).
Les paramètres de soufflage sont calculés d’après :
ts = ti – (Qs / ρ Cp Vs)
tm: température de l’air intérieur en (oc).
Qs : quantité de chaleur sensible (w).
ρ: masse volumique de l’eau (kg/m3).
Cp : chaleur massique de l’air (w/oc kg).
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

Vs: débit d’air soufflé (m3/h).


hs= hi - (Qt / pVs)
hi: enthalpie de l’air intérieur en (wh/kg).
Qt: quantité de chaleur totale (w).
 On calcul l’émission frigorifique d’après la formule :
Période estivale :
Qfri = 1,2 Vs (hm – hs)
Période hivernale: Qfri = 1,2 Vs (hs – hm)
 On calcul le débit d’eau d’après la formule :
G = Qfri / Cp Δt
Cp : chaleur massique de l’eau (wh/kgoc).
 Δt : différence de température (entrée-sortie d’eau) en (oc).
 Qfri : l’émission frigorifique en (w).
Application au projet
Pour la période estivale les donnés de base sont :
 La puissance frigorifique=3690 w
 Le régime de l’eau glacée. est (7C°/12C°) pour l’eau glacée d'âpres le
catalogue ciat .
 La température du local=27c°
Pour la période hivernale les données de base sont :
 La puissance calorifique =3907 W
 Le régime de l’eau chaude est (50C°/45C°)
 La température du local =20c°
 Période estival :
 on prend comme exemple de calcul la salle de consultation
 calcul des paramètres de mélange
d’aprés le diagramme (h-x)
ti=27 oc Xi=11.14 g/kg
θ i=50 % h i=13.33 Kcal /k
te = 37oc Xe = 11g/kg
Θe = 27 % he = 15.50Kcal/kg
On a :
tm = (tiVr+ teVaf) / Vs
Vs= 740m3/h
Vr= 666 m3/h
Vaf=74 m3/h
Donc :tm = 28oc
On a : hm = (hiVr + heVaf) / Vs
Donc: hm = 13.77 Kcal/kg
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

 Calcul des paramètres de soufflage :


ts= tm– (Qs / ρCpVs)
ts = 17.36
On a:hs= hm- (Qt/ ρVs.)
hs = 10.59Kcal/kg
 calcul de la puissance frigorifique
Qfri = 1,2 Vs (hm – hs)
Qfri= 1,2.740(13.77-10.59)
Qfri = 3690 w
G = Qfri / Cp Δt=858.14 kg/h
En HIVER :
 Les paramètres intérieurs :
ti = 20°C hi = 9.5 kcal/kg
Φi= 50% xi =7.5 g/kg
d’air sec
 Les paramètres extérieurs s :
te = 1°C
he = 2.2 kcal/kg
Φe= 80%
xe =3.2 g/kg
 -Enthalpie de soufflage [kcal /kg]
HS= HI + (QTOT / ρair.VS)
Vs=290 m3/h
Hs=13.17 Kcal/kg
 -Température de soufflage [°C]
TS= TI+(Qt/ ρair.Cρ.VS)
Ts=30.70 oc
Hm= [(HIVR + HEVaf) / VS]
Hm=8.77 Kcal/kg
TM=[(TI VR + TEVaf)] / VS]=18c°
 calcul de la puissance calorifique :
Qcalo = 1,2Vs (hs – hm)
Qfri=3907 W
G = Qfri / Cp Δt=908.60kg/h
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

trançon G L Φ W R F Rc RcxL Σξ Z β  Zc (RcL+Zc) ΔPv Δptot

N° kg/h m mm m/s mmce/m   mmce/m mmce   mmce   mmce mmce mmce mmce

A01 15627,23 9 80 0,84 7,93 1,1 8,72 78,48 0,5 17,75 0,97 17,22 95,7 0 95,7

A02 4986,62 2,8 50 0,69 9,77 1,17 11,44 32,02 1,5 35,57 0,97 34,5 66,52 0 66,52

A03 4747,32 1 50 0,65 8,92 1,17 10,44 10,44 1,5 31,32 0,97 30,38 40,82 0 40,82

A04 4366,82 2,3 50 0,6 12,31 1,17 14,41 33,13 1,5 27 0,97 26,19 59,32 0 59,32

A05 4090,37 19,56 50 0,55 4,81 1,17 5,63 110,16 3,5 52,94 0,97 51,35 161,51 0 161,51

A06 1584,42 6,67 32 0,44 7,04 1,22 8,59 57,32 1,5 14,64 0,97 14,2 71,52 0 71,52

A07 1345,12 6 32 0,39 5,25 1,22 6,41 38,44 2 15,21 0,97 14,76 53,19 0 53,19

A08 829,37 4,4 25 0,41 8,6 1,17 10,07 44,29 1,5 12,73 0,97 12,35 56,64 0 56,64

A09 590,07 7 25 0,3 4,61 1,24 5,72 40,02 1,5 6,75 0,97 6,55 46,57 0 46,57

A10 2505,95 2,25 40 0,55 8,1 1,21 9,8 22,05 1,5 22,69 0,97 22,01 44,06 0 44,06

A11 1670,63 2,25 32 0,47 7,84 1,22 9,56 21,52 1,5 16,82 0,97 16,31 37,83 0 37,83

A12 380,5 8 20 0,31 6,72 1,29 8,67 69,35 1,5 7,02 0,97 6,81 76,16 0 76,16

B01 10640,61 6,7 65 0,75 8,8 1,16 10,21 68,4 0,5 14,06 0,97 13,64 82,04 0 82,04

B02 10450,36 5 65 0,75 8,56 1,16 9,93 49,67 1,5 42,19 0,97 40,92 90,59 0 90,59

B03 9430,74 7,25 65 0,65 6,99 1,12 7,83 56,74 2 42,25 0,97 40,98 97,72 0 97,72

B04 4129,02 11,65 50 0,55 6,93 1,18 8,18 95,33 1,5 22,69 0,97 22,01 117,33 0 117,33

B05 3553,81 6,7 50 0,49 5,2 1,17 6,08 40,76 1,5 17,86 0,97 17,32 58,08 0 58,08

B06 2978,6 3,35 50 0,38 3,37 1,17 3,94 13,2 1,5 11,09 0,97 10,76 23,96 0 23,96
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

B07 2040,73 13,61 40 0,46 6 1,21 7,26 98,75 2,5 26,43 0,97 25,64 124,39 0 124,39

B08 621,28 9,55 25 0,3 5,1 1,24 6,33 60,45 0,5 2,31 0,97 2,24 62,69 0 62,69

B09 431,03 6,51 20 0,35 8,43 1,26 10,62 69,14 1,5 9,11 0,97 8,84 77,99 0 77,99

B10 1419,44 8,3 32 0,41 5,78 1,22 7,05 58,55 1,5 12,69 0,97 12,31 70,85 0 70,85

B11 1068,67 15,9 32 0,31 3,41 1,22 4,16 66,19 2,5 11,82 0,97 11,46 77,65 0 77,65

B12 829,37 3,8 25 0,41 8,6 1,22 10,5 39,88 1,5 12,73 0,97 12,35 52,24 0 52,24

B13 937,87 5,3 25 0,47 10,82 1,22 13,2 69,98 1,5 16,77 0,97 16,27 86,25 0 86,25

B14 570,75 4,15 25 0,29 4,34 1,24 5,38 22,33 0,5 2,15 0,97 2,09 24,42 0 24,42

B15 331,45 3,3 20 0,27 5,17 1,28 6,62 21,84 1,5 5,34 0,97 5,18 27,02 0 27,02

C01 5301,72 6,7 50 0,75 10,97 1,17 12,83 85,98 1,5 42,01 0,97 40,75 126,73 0 126,73

C02 1652,79 3 32 0,47 7,69 1,21 9,3 27,91 1,5 16,4 0,97 15,91 43,82 0 43,82

C03 1462,54 24,75 32 0,42 6,1 1,21 7,39 182,81 2 17,99 0,97 17,45 200,27 0 200,27

C04 1186,09 5,8 32 0,35 4,16 1,21 5,04 29,22 1,5 9,01 0,97 8,74 37,95 0 37,95

C05 3648,09 7 50 0,5 5,49 1,2 6,59 46,15 1,5 18,73 0,97 18,17 64,32 0 64,32

C06 3409,36 10,15 50 0,47 4,79 1,2 5,75 58,32 1,5 16,67 0,97 16,17 74,49 0 74,49

C07 3058,85 3,6 50 0,41 3,88 1,2 4,66 16,76 1,5 12,85 0,97 12,47 29,23 0 29,23

C08 367,12 8 20 0,3 6,22 1,26 7,84 62,72 1,5 6,75 0,97 6,55 69,27 0 69,27

C09 2691,73 17,71 40 0,56 9,28 1,21 11,23 198,82 1,5 23,85 0,97 23,13 221,96 0 221,96

C10 1498,21 2,9 32 0,42 6,4 1,21 7,75 22,46 1,5 12,98 0,97 12,59 35,06 0 35,06
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

C11 1221,76 1,9 32 0,36 4,39 1,21 5,31 10,08 1,5 9,48 0,97 9,19 19,27 0 19,27

C12 982,46 3,4 25 0,5 11,79 1,21 14,27 48,51 1,5 18,44 0,97 17,89 66,4 0 66,4

C13 706 3,9 25 0,36 6,48 1,25 8,1 31,6 1,5 9,68 0,97 9,39 40,99 0 40,99

C14 1193,52 12,5 32 0,35 4,21 1,21 5,09 63,67 1,5 9,1 0,97 8,83 72,5 0 72,5

C15 954,22 3,4 25 0,48 11,18 1,25 13,97 47,51 1,5 17,54 0,97 17,01 64,52 0 64,52

C16 677,76 2,15 25 0,34 5,98 1,25 7,48 16,08 1,5 8,63 0,97 8,37 24,45 0 24,45

a01 239,3 3,25 15 0,35 12,48 1,28 15,98 51,94 2,5 15,29 0,97 14,83 66,76 600 666,76

a02 190,25 8 15 0,29 8,33 1,29 10,74 85,93 2,5 10,26 0,97 9,96 95,89 400 495,89

a03 190,25 8 15 0,29 8,33 1,29 10,74 85,93 2,5 10,26 0,97 9,96 95,89 400 495,89

a04 276,46 3,25 15 0,4 16,61 1,28 21,26 69,08 2,5 20 0,97 19,4 88,48 700 788,48

a05 835,32 2,25 25 0,41 8,72 1,25 10,9 24,52 2,5 21,46 0,97 20,82 45,34 2700 2745,34

a06 835,32 2,25 25 0,41 8,72 1,25 10,9 24,52 2,5 21,46 0,97 20,82 45,34 2700 2745,34

a07 835,32 2,25 25 0,41 8,72 1,25 10,9 24,52 3 25,75 0,97 24,98 49,5 2700 2749,5

a08 239,3 3,75 15 0,35 12,48 1,28 15,98 59,93 3 18,34 0,97 17,79 77,72 600 677,72

a09 239,3 2,25 15 0,35 12,48 1,28 15,98 35,96 2,5 15,29 0,97 14,83 50,78 600 650,78

a10 276,46 3,1 15 0,4 16,61 1,28 21,26 65,9 2,5 20 0,97 19,4 85,3 700 785,3

a11 239,3 1,65 15 0,35 12,48 1,28 15,98 26,37 2,5 15,29 0,97 14,83 41,19 600 641,19

a12 350,77 3,4 20 0,27 5,21 1,26 6,57 22,33 2,5 9,01 0,97 8,74 31,07 1100 1131,07

a13 239,3 1,75 15 0,35 12,48 1,28 15,98 27,97 2,5 15,29 0,97 14,83 42,79 600 642,79
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

b1 190,25 1 15 0,29 8,33 1,29 10,74 10,74 2,5 10,26 0,97 9,96 20,7 400 420,7

b2 509,81 1,33 20 0,41 11,41 1,24 14,15 18,82 2,5 20,83 0,97 20,2 39,02 2500 2539,02

b3 509,81 1,33 20 0,41 11,41 1,24 14,15 18,82 2,5 20,83 0,97 20,2 39,02 2500 2539,02

b4 575,21 4,35 20 0,46 15,25 1,24 18,91 82,25 2,5 27,02 0,97 26,21 108,46 3300 3408,46

b5 575,21 4,35 20 0,46 15,25 1,24 18,91 82,25 2,5 27,02 0,97 26,21 108,46 3300 3408,46

b6 190,25 3,2 15 0,29 8,33 1,29 10,74 34,37 2,5 10,26 0,97 9,96 44,33 400 444,33

b7 240,78 4,2 15 0,35 12,6 1,28 16,13 67,73 2,5 15,49 0,97 15,02 82,75 600 682,75

b8 190,25 7,86 15 0,29 8,33 1,29 10,74 84,43 3 12,32 0,97 11,95 96,38 400 496,38

b9 350,77 1 20 0,27 5,21 1,26 6,57 6,57 2,5 9,01 0,97 8,74 15,31 1100 1115,31

b10 239,3 2,2 15 0,35 12,48 1,28 15,98 35,16 2,5 15,29 0,97 14,83 49,98 600 649,98

b11 350,77 3,25 15 0,27 5,21 1,26 6,57 21,34 2,5 9,01 0,97 8,74 30,08 1100 1130,08

b12 239,3 2,2 15 0,35 12,48 1,26 15,73 34,61 2,5 15,29 0,97 14,83 49,43 600 649,43

b13 239,3 3,2 15 0,35 12,48 1,28 15,98 51,14 2,5 15,29 0,97 14,83 65,96 600 665,96

b14 190,25 1,75 15 0,29 8,33 1,28 10,66 18,65 2,5 10,26 0,97 9,96 28,61 400 428,61

b15 176,87 4,55 15 0,26 7,28 1,28 9,31 42,38 2,5 8,45 0,97 8,2 50,57 700 750,57

b16 190,25 3,52 15 0,29 8,33 1,28 10,66 37,52 2,5 10,26 0,97 9,96 47,47 400 447,47

b17 190,25 3,52 15 0,29 8,33 1,28 10,66 37,52 2,5 10,26 0,97 9,96 47,47 400 447,47

b18 190,25 1,12 15 0,29 8,33 1,28 10,66 11,94 2,5 10,26 0,97 9,96 21,89 400 421,89

c01 190,25 1,65 15 0,29 8,33 1,28 10,66 17,59 2,5 10,26 0,97 9,96 27,54 400 427,54
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

c02 276,46 2,7 15 0,4 16,61 1,28 21,26 57,39 2,5 20 0,97 19,4 76,79 700 776,79

c03 593,04 4 25 0,48 15,1 1,24 18,73 74,91 2,5 29,05 0,97 28,17 103,08 3700 3803,08

c04 593,04 4 25 0,48 15,1 1,24 1,18 4,72 2,5 29,05 0,97 28,17 32,89 3700 3732,89

c05 239,3 4,5 15 0,35 12,48 1,28 15,98 71,91 2,5 15,29 0,97 14,83 86,74 600 686,74

c06 350,77 7,8 15 0,27 5,21 1,26 6,57 51,22 3 10,81 0,97 10,49 61,71 1100 1161,71

c07 190,25 1,5 15 0,29 8,33 1,28 10,66 15,99 2,5 10,26 0,97 9,96 25,94 400 425,94

c08 176,87 1,5 15 0,26 7,28 1,28 9,31 13,97 3 10,14 0,97 9,84 23,81 700 723,81

c09 276,46 2,7 15 0,4 16,61 1,28 21,26 57,39 2,5 20 0,97 19,4 76,79 700 776,79

c10 239,3 3,15 15 0,35 12,48 1,28 15,98 50,34 2,5 15,29 0,97 14,83 65,16 600 665,16

c11 276,46 2,7 15 0,4 16,61 1,28 21,26 57,39 2,5 20 0,97 19,4 76,79 700 776,79

c12 239,3 2,7 15 0,35 12,48 1,28 15,98 43,15 2,5 15,29 0,97 14,83 57,97 600 657,97

c13 190,25 1 15 0,29 8,33 1,29 10,74 10,74 2,5 10,26 0,97 9,96 20,7 400 420,7

c14 276,46 3 20 0,4 16,61 1,28 21,26 63,77 2,5 20 0,97 19,4 83,17 700 783,17

c15 239,3 3,15 15 0,35 12,48 1,28 15,98 50,34 3 18,34 0,97 17,79 68,13 600 668,13

c16 276,46 2,7 15 0,4 16,61 1,28 21,26 57,39 2,5 20 0,97 19,4 76,79 700 776,79

c17 239,3 3 15 0,35 12,48 1,28 15,98 47,94 2,5 15,29 0,97 14,83 62,77 600 662,77

c18 199,17 1 15 0,3 9,01 1,29 11,63 11,63 2,5 11,27 0,97 10,93 22,56 400 422,56

c19 239,3 5,7 15 0,35 12,48 1,28 15,98 91,09 3 18,34 0,97 17,79 108,88 600 708,88
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

VIII-5/-Calcul hydraulique des ventilo-convecteurs


La charge motrice « H » d’une pompe utilisée dans une installation d’eau
chaude ou l’eau glacée doit vaincre les pertes de charges dues aux résistance
linéaires et localisées dues aux coudes, changement de section, batterie, cette
charge est donnée par la relation suivante.

H = Δp = Σ ( RL + Z )

R : résistance linéaire par frottement ( mmce/m ).

L : longueur de la tuyauterie ( m ).

Z : perte de pression due au résistance localisé ( mmce/m ).

Z = Σ ζ W2 / 2g
ζ : coefficient des résistance localisées.

W : vitesse d’écoulement de la pesanteur en ( m/s ).

g : accélération de la pesanteur en ( m/s2 ).

VIII-6/-méthode de Calcul
La méthode de calcul sera comme suite :

 en premier lieu on doit tracer l’axonométrie de l’installation suivant le


plan architectural et l’emplacement de ventilo-convecteur dans chaque
local, ensuite on détermine le ventilateur le plus défavorable, ainsi que le
circuit le plus défavorable qui est le plus loin horizontalement et le plus et
le plus haut verticalement.
 on divise le circuit en tronçons partiels, et on affecte un numéro a chaque
tronçon la numérotations des tronçons s’effectue de la manière suivante.

Les conduites d’aller et de retour sont toujours parallèles, de même longueur,


on note alors les circuits aller et retour pas le même natation.
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

 on détermine le débit massique G de chaque tronçon à partir de la


relation suivante.

Q
G=
Cp . Δt

G : Le débit d’eau ( Kg / h ).

Q : Quantité de chaleur transportée.

Cp : chaleur spécifique de l’eau ( Kj / Kg c° ).

Δt : déférence de température entre l’entrée et la sortie d’eau chaude ou glacée


selon période.

 on porte sur chaque tronçon la longueur relevée sur plan.


 on choisir a la chute de pression R qui sera constante R = 10 mm ce / m
 à l’aide de planche N°2 et en fonction du débit massique G et la chute de
pression R on tire : la diamètre Φ, la vitesse d’écoulement V, la résistance
linéaire réelle R.
 on calcule les pertes de charge RL.
 on calcul pour chaque tronçon la somme des coefficients des résistances
locales Σξ , puis calcul Z.
 on détermine les pertes de charges totales ( linéaire, locale ) pour chaque
tronçon.

NB : on introduit des coefficients de correction pour le calcul des pertes de


charges linéaires et ceci pour tenir compte de la variation de la masse
volumique de l’eau.

VIII-6/-Traitement de l’air

Le traitement d’air mis en place dans les établissements de santé


CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

a.des.objectifs.de.confort,de.sécurité.sanitaire.en.protégeant.de
l’aérobiocontamination.dans.les environnements maîtrisés et dans certain
cas de sécurité en protégeant l’environnement hospitalier.
le traitement de l’air a pour ambition de protéger l’environnement
hospitalier de la contamination d’un local occupé par un patient infecté, une
mise en dépression du local est nécessaire pour créer un isolement septique.
Pour répondre à ces différents objectifs, le système de traitement d’air doit
être optimisé dès sa conception mais aussi dans la gestion des paramètres de
fonctionnement (débit de soufflage, de reprise, température,
hygrométrie…).

Le règlement de sécurité spécifique aux risque d’explosion dus à


l’utilisation de gaz anesthésiques inflammables impose pour les salles
d’opération et de soins intensifs, un taux de renouvellement en air neuf d’au
moins 15 volumes par heure.
Au niveau de la maintenance, l’entretien et le contrôle des
installations de traitement d’air, l’établissement de santé a une obligation de
traçabilité à travers une documentation technique composée de la notice
d’instruction et des consignes d‘utilisation, toutes deux transmises par le
maître d’ouvrage lors de la prise de possession des locaux et du dossier
d’entretien mis à jour par les services techniques de l’hôpital.
Le chef d’établissement est tenu d’assurer régulièrement le contrôle
périodique des installations.
Débit minimal
Désignation des locaux d’air neuf par
occupant
Bureaux, locaux sans travail physique 25
Locaux de réunion 30
Ateliers et locaux avec travail physique 45
léger et locaux
Autres ateliers 60
Tableau 1 : Débits d’air neuf minimum par occupant dans les locaux à pollution non
spécifique

VIII-6-1/-Système de traitement d’air de l’établissement


Situé en centre ville, l’établissement de notre hôpital a fait le choix
d’être intégralement alimenté en air filtré et climatisé dans les différents
locaux par plusieurs installations indépendantes. Aussi le local technique
regroupant les installations de traitement d’air occupe la quasi-totalité du
deuxième étage de l’hôpital. Les prises d’air neuf sont faites à cet étage à
une hauteur d’environ 8 m du sol et donc du trafic automobile avoisinant.
Le choix de cet emplacement au 2ème étage s’explique par la localisation
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

de zone de risque 3 infectieux (bloc opératoire et réanimation) au 1 er étage


afin d’obtenir des conduits de distribution d’air les plus courts possible.
Les installations de traitement d’air présentes dans l’établissement peuvent
être distinguées suivant deux schémas de conceptions :
- traitement d’air « hygiénique » fonctionnant avec ventilo convecteur
dans les locaux
- traitement d’air pour les zones à environnement maîtrisé à plusieurs
étages de filtration avec des efficacités croissantes, flux de diffusion
et reprise d’air.
Le bloc opératoire est une zone à environnement contrôlé, c’est-à-dire
disposant d’un système de traitement d’air propre dont la conception, la
performance et l’entretien permettent d’obtenir et de maintenir une
certaine classe particulaire.

Air neuf Air extrait

Air rejeté - Air soufflé


+

Figu 1 schéma d’une centrale de traitement d’air dit hygiénique

VIII-6-2/- classe d’asepsie et systèmes de diffusion d’air

Garantir le périmètre de Maintien d’une L’entrée d’air peut


CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

sécurité de la table pression constante par s’effectuer selon le


d’opération, rapport aux principe de
de l’équipe chirurgicale salles juxtaposées. la surpression ou du
et du plateau à Diffusion de l’air par mélange d’air avec un
instruments écoulement équilibre
par une diffusion turbulent, forcé ou des pressions. Pour ces
laminaire du haut vers encore par mélange. zones, le principe de
le bas. Surpression diffusion
 Bilan d’air positif réglée sur le débit doit être conçu de façon
 Vitesses plus élevées minimum d’air neuf. à pouvoir rapidement
au centre du plafond La contamination évacuer les polluants de
diffuseur pour par particules du fait la source d’émission.
renforcer l’effet de l’ouverture de  Pour les zones dans
protecteur portes lesquelles l’hygiène est
 Température ou par des personnes importante il est
soufflée inférieure à la ne peut pas être évitée. nécessaire de respecter
température  Bilan d’air positif les
ambiante  Pas de périmètre de recommandations de la
 3 étages de filtration sécurité séparé VDI 6022 |1
(min. F5/F9/H13)  3 étages de filtration  2 étages de filtration
(min. F5/F9/H13) (min. F5/F9)
VIII-6-2/-Calcul de la C.T.A

Période estivales :

On calcul de l’air de soufflage par les trois relations:


Bilan enthalpique:
Qtot=ρ.Vs1.(hi-hs) Vs1=Qt/(hi-hs) ρ
Bilan massique :
W=ρ.Vs2.(Xi-Xs) Vs2=w/ ρ (xi-xs)

Bilan thermique :
Qs=ρ.Vs3.(ti-ts) Vs3= QS / ρ (ti-ts)

Qtot : Quantité de chaleur totale du local considéré[w]


QS=Quantité de chaleur sensible du local considéré[w]
W :Quantité de vapeur d’eau dégagé à l’interieur du local[g/h]
Hi,hs :enthalpie de l’air intérieur et soufflé[kj/Kg]
Xi,XS : teneur en eau de l’air intérieur et soufflé[g/Kg]
Ti,Ts : température de l’air intérieur et soufflé[°C]

Application au projet
Exemple de calcul :E27
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

 Qtot = 7833 w
 QTs = 7833 w
 QTl = 0 w
 W = 0 Kg/h
Ø[%] T[°c] h[kj/Kg] X [g/Kga.s]
Int 50 25 51 10
Ext 28 37 66 11
Souff 74 18 44 10
Condition intérieur :
Ti=25 °C, hi=51 kj/kgas, φ =50%, Xi= 10 g/Kgas
Condition extérieur :
Te=37 °C, he=66 kj/Kgas,φ =28% ,Xe= 11 g/Kgas
Caractéristique de l’air souffle :
On a : ti – ts = 6 -8 °C on va prendre: Δts = 7°C , Donc ts = 18 °C
Bilan enthalpique:
Qtot=ρ.Vs1.(hi-hs)
Vs1= 7833 /7*103 1.2
Vs1= 3357 m3/h
Bilan thermique :
Vs3= QS /cp ρ (ti-ts)
Vs3= 6753 /0.3*7
Vs3=3215.5
Remarque
Pour choisir le débit de soufflage d’après les trois relations, il faut vérifier que
l’erreur entre la plus grande valeur de Vs et la plus petite sois inférieur à10% , si
cette erreur est vérifier en prend la valeur la plus grande.
Er = (( 3357 -3215.5 )/ 3357 ) ×100= 4.2 %
Donc on prend :Vs= 3357 m3 /h

Période hivernale :

Le débit de soufflage pour la période estivale est généralement le plus grand


par rapport à la période hivernale, ce qui revient a prendre les débits de
soufflage, d’air neuf et recyclé en hiver le même que celui de l’été.

On calcul

 les paramètres de soufflage


ts=ti-(Qs/ρ.cp.Vs) hs=hi-(Qt/ρ.Vs) Xs=Xi-(W/ρ.Vs)
 processes de traitement d’air
Qfrig=ρ.Vs.(hm-hs) Qfrig=ρVaf(he-hs) [frig/h]
 la puissane calorifique de deux baterie chaudes
Qcal=ρ.Vs.(hs-hm) Qcal=ρVaf(hs-he) [frig/h]
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

Application au projet
Exemple de calcul :E27
 Qtot = -16733,54 w
 Qs = -1840,16 w
 W = 2,4 Kg/h
Ø[%] T[°c] h[kj/Kg] X [g/Kga.s]
Int 50 18 38.93 7.40
Ext 80 1 38.93 3.20
Souff
Avec Vs(été)=Vs(hiver) ; Vaf(été)=Vaf(hiver) 
hs=hi-(Qt/ρ.Vs) hs=hi-(-16733,54 /1,2 .3215,5) hs=
Xs=xi-(W/ρ.Vs) Xs=xi-(2,4/1,2. 3215,5) Xs=
ts=ti-(Qs/ρ.Vs) ts=ti-(-1840,16 /1,2. 3215,5) ts=
Remarque
Programme AeroDuct
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

Application au projet (réseau de soufflage circuit principal)

Tra B R
VS L VEST SES H SEF VEF Σξ Z DEQ (RcL+Z) Σ (RcL+Z)
mm Mmce/
n M3/h m M3/h M2 mm M2 M3/S   mmce mm  mmce mmce
  m

T1 5970 1,63 7.95 1.91 1500 1400 2 6.24 0.05 0.98 1400 0.06 1.03 1.03
0
T2 4700 7.42 7.95 1 900 1800 1.52 6.20 0.45 1.43 1200 0.15 2.408 2.939
0
T3 2320 7,6 7.55 0.80 500 1800 0.8 5.48 1.75 4.49 800 0.16 5.53 7.9
0
T4 2040 5.1 7.2 0.72 500 1600 0.7 6.31 0.05 0.12 750 0.21 0.96 8.89
0
T5 1760 5.1 6.7 0.61 500 1400 0.6 6.11 0.045 0.1 750 0.14 0.66 9.55
0
T6 1480 5.1 5.95 0.60 500 1200 0.5 4.83 0.04 0.083 700 0.11 0.523 10.081
0
T7 1060 7.1 5.7 0.50 500 1000 0.4 4.44 0.038 1.41 650 0.13 2.19 12.27
0
T8 6400 6,8 5.2 0.3 400 900 0.26 3.32 0.039 0.11 550 0.085 0.594 12.86
T9 2600 9.3 4.7 0.11 300 400 0.10 3.24 0.31 0.19 350 0.060 2.082 14.94
0
T10 2320 8.8 3.7 0.8 500 1800 0.8 6.48 2.25 5.77 800 0.16 7.002 9.41
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

0
T11 1900 5.1 7.2 0.72 500 1600 0.7 6.31 0.05 0.12 750 0.21 0.96 10.37
0
T12 1610 5.1 6.7 0.61 500 1200 0.6 5.83 0.095 0.083 700 0.14 0.643 11.01
0
T13 6100 5.1 6.2 0.5 500 1000 0.5 5.44 0.038 1.43 650 0.135 1.95 12.96

T14 1760 5.1 5.87 0.4 500 900 0.35 5.18 0.03 1.41 650 0.05 0.529 13.492
0
T15 1052 6.8 5.7 0.3 400 900 0.26 4.32 0.05 0.049 550 0.085 0.541 14.033
0
T16 1780 1.5 5.2 0.6 800 900 0.62 4.93 0.58 0.057 850 0.03 0.87 0.901
0
T17 6020 6.3 4.7 0.3 400 900 0.36 4.32 0.55 0.086 550 0.84 1.78 1.778

T18 1760 5.1 6.7 0.61 500 1400 0.6 6.11 0.045 0.1 750 0.14 0.66 9.55
0
T19 1480 5.1 5.95 0.60 500 1200 0.5 4.83 0.04 0.083 700 0.11 0.523 10.081
0
T20 1060 7.1 5.7 0.50 500 1000 0.4 4.44 0.038 1.41 650 0.13 2.19 12.27
0
T21 1780 1.5 5.2 0.6 800 900 0.62 4.93 0.58 0.057 850 0.03 0.87 0.901
0
T22 1900 5.1 7.2 0.72 500 1600 0.7 6.31 0.05 0.12 750 0.21 0.96 10.37
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

0
T23 1610 5.1 6.7 0.61 500 1200 0.6 5.83 0.095 0.083 700 0.14 0.643 11.01
0
T24 1760 5.1 5.87 0.4 500 900 0.35 5.18 0.03 1.41 650 0.05 0.529 13.492
0
T25 1052 6.8 5.7 0.3 400 900 0.26 4.32 0.05 0.049 550 0.085 0.541 14.033
0
T26 1780 1.5 5.2 0.6 800 900 0.62 4.93 0.58 0.057 850 0.03 0.87 0.901
0
T27 6020 6.3 4.7 0.3 400 900 0.36 4.32 0.55 0.086 550 0.84 1.78 1.778

T28 1610 5.1 6.7 0.61 500 1200 0.6 5.83 0.095 0.083 700 0.14 0.643 11.01
0
T29 6100 5.1 6.2 0.5 500 1000 0.5 5.44 0.038 1.43 650 0.135 1.95 12.96

T30 1780 1.5 5.2 0.6 800 900 0.62 4.93 0.58 0.057 850 0.03 0.87 0.901
0
T31 1900 5.1 7.2 0.72 500 1600 0.7 6.31 0.05 0.12 750 0.21 0.96 10.37
0
T32 1610 5.1 6.7 0.61 500 1200 0.6 5.83 0.095 0.083 700 0.14 0.643 11.01
0
T33 1760 5.1 5.87 0.4 500 900 0.35 5.18 0.03 1.41 650 0.05 0.529 13.492
0
T34 1052 6.8 5.7 0.3 400 900 0.26 4.32 0.05 0.049 550 0.085 0.541 14.033
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

0
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

1VIII-6/-Système autonome
En ce qui concerne les logements de fonctions on opté pour des
climatiseurs de type split.
Climatiseur split
Le split est composé de 2 unités, une unité intérieure dans la pièce à
climatiser, et une unité extérieure. Le climatiseur évacue les calories en les
transportant vers l'extérieur par l'intermédiaire du fluide frigorigène. 
Cette technique permet d'éviter le retour des calories par dépression de la
pièce, les 2 unités étant totalement indépendantes.

Position de l’unité intérieure

 Elle doit être placée de façon à ce que la diffusion et la reprise d'air ne


puissent être entravées.
 L'endroit doit pouvoir supporter le poids de l'unité intérieure. 
 Certaines distances précisées sur la notice de l'appareil doivent être
respectées d'avec l'emplacement de l'unité extérieure. 
 L'endroit doit être accessible pour la maintenance (nettoyage des filtres
par exemple). 
 Dans le cas d'un split fixe mural, l'unité intérieure doit être placée à
une hauteur minimum de 2 m
CHAPITRE VIii CALCUL DES systèmes de climatisation

A partir des calculs des bilans thermiques et pour quatre locaux on choisi
d’après le catalogue condor CSHR24-GCM1T3

Local Qtot Pui Pui Long Prof Hau Poids


[w] Frig[w] Abs[w] [mm] [mm] [mm]
Séjour 1605. 2650 2160 997 334 612 69
+ 5 ×
Bureau1 2
Séjour 1350. 2650 2160 997 334 612 69
+ 8 ×
Bureau2 2

Référence : CSHR24-GCM1T3
Famille : SERIE GCM TROPICAL

 Spéciale zone tropicale (fonctionne


dans des températures extrêmes)
 Filtre anti bactérien
 Anti air frais (pour le chauffage)
 Système de déshumidification
 Ajustement automatique de la
température
 Ventilation turbo
 Design silencieux
 Refroidissement rapide
 Anticorrosion
 Redémarrage automatique
 Afficheur LCD
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

XII-1/-Introduction :

Le choix du matériel s’effectue essentiellement grâce aux catalogues des


fabricants et des constructeurs, qui donnent les différentes caractéristiques
techniques des appareils.
En tant qu’ingénieurs nous devons choisir le matériel de façon à réaliser un
compromis entre le cout d’investissement et un fonctionnement optimal de
l’installation.
XII-2/- Equipements spécialement conçus pour l'hygiène hospitalière

XII-2-1/-Salles d’opération de faible hauteur, risques 3 ou 2 :

WINDHOP Pour un balayage efficace autour de la table d’opération dans les


salles de faible hauteur. Débit d’air : 500 à 3 750 m³/h.

Le WHINDOP® est un caisson porte-filtre tout inox à flux dirigé. Tel un


bandeau soufflant, l’air balaie latéralement la salle afin d’évacuer la
contamination émise autour de la table d’opération.

 Peu encombrant et très performant, il est idéal pour les salles de risque 3,
où il est impossible d’installer un plafond unidirectionnel.
 La salle est balayée par un flux d’air à basse vitesse très faiblement
turbulent.
 Entretien et désinfection aisés.
 Caisson lisse et étanche en Inox 304.
 S’adapte facilement aux anciennes installations.
 Compact et modulaire, le WHINDOP® s’installe directement dans le
volume de la salle d’opération.
 Filtres standards dimensions 305 x 610 x 262 mm.

XII-2-1/-LES CHAMBRES STERILES ET SALLE DE REVEIL


CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

DIFFUSE BOX : caisson diffuseur porte-filtre THE

4 types de plénum en fonction des contraintes d'implantation du caisson sur


chantier :
-Piquage sur le Dessus Circulaire (Type PDC) : implantation plafonnière
classique.
- Piquage Latéral Circulaire (Type PLC) ou Rectangulaire (type PLR) : spécial
faible hauteur de plafond. 
A noter que les piquages se situent systématiquement sur les petits cotés des
caissons sauf pour les PLR 3.6.0 et 3.6.2.
- Piquage sur le Dessus Rectangulaire (Type PDR) : spécial implantation
murale. Est équipé de glissières de guidage pour faciliter la mise en place du
filtre.
Débit : 150 à 1400 m³/h

XII-2-3/-GRILLES DE SECURITE
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

Grille de reprise murale avec filtre intégré 


Produit développé en partenariat avec des hospitaliers.

 Façade plane sans aspérité, idéale pour le nettoyage quotidien.


 Filtre visible depuis la salle, pour contrôle visuel aisé de l’encrassement
du filtre depuis la salle.
 Filtre affleurant à la grille, évitant les “zones mortes”.
 Registre d’équilibrage, réglable depuis la salle.

XII-3/- Choix de la CTA :


Pour notre projet, il sera équipé d’une centrales de traitement d’air. A partir du
catalogue France Air nous effectuerons le choix suivant :

Figure : CTA Modylus TA 3000.


CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

Principe de fonctionnement

1. 1 Registre 9. Section échangeur


2. 2 Caisson trois voies 10. 10 Batterie :
3. 3 Section filtrent -- Batterie eau chaude.
4. 4 Section ventilateur • Limite vitesse air 3,5 m/s.
Poulie courroie avec moteur 2 vitesses. • Pas entre 1,8 et 6 mm.
Double ventilateur par flux d’air pour • Différents revêtements disponibles.
débit supérieur a 30 000 m3/h. -- Batterie eau froide.
5. 5 Section filtre terminal • Limite vitesse d’air 2,5 m/s.
6. 6 Section adiabatique • Bac a condensat inox ou acier.
A eau perdue / a pompe. • Pas entre 1,8 et 6 mm.
7. Section humidificateur :
8. 8 Section vide :

XII-3-1/- Choix des composants de la centrale de traitement d’air :

Notre choix s’est porté sur la centrale type « Modylus TA 3000» (catalogue
France air), qui assure nos besoins, selon le débit d’air à traiter.
a. Filtre : On prévoit de placer un filtre absolu 99.99% et un pré filtre a
cellules 95% devant les batteries.
- Choix du pré filtre : pré filtre a cellules de dimension standards, a surface
augmenté de médias régénérables, efficacité 95% de rendement gravimétrique
Configurate Caractéristiques des équipements Caractéristiques
ur d’optimisation
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

Schéma de
principe

Plan de la
CTA

Equipement Exécution : Installation intérieure Registres : Aluminium


de la CTA Finition intérieure : avec entraînements
Peinture époxy / fond en inox externes, classe
1.4301 d’étanchéité 2,
Filtre : Air soufflé : F7 (biostat) /F9 classe d’étanchéité 4 en
Air extrait : F7 direction
Récupérateur de chaleur : de la pièce desservie.
Récupération de chaleur par Humidificateur :
échangeur à plaques Humidificateur avec
avec registre de bypass intégré rampes
Batterie chaude : vapeur intégrées
tE ≈ 7°C, tS = 26°C, tE min = 22° C;
Médium : eau chaude 70/50°C Δxmax = 6 g/kg
Batterie froide : Régulation : Régulation
tE = 32 °C, ϕ = 40 % HR, intégrée dans
hE = 62,5 kJ/kg, l’armoire électrique. La
tS = 17 °C, ϕ ≈ 88 % HR, longueur
Médium : eau glacée 7/13°C de câble nécessaire est
+ 30 % glycol prévue.
Accessoires : Affichage
de la perte de charge
des filtres (sans
utilisation de
fluide pour le filtre
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

principal)
Convertisseur de
fréquence avec
interrupteur d’arrêt
intégré.
Éclairage dans
l’ensemble des
principaux caissons.
Coûts d’investissement réduits et La réduction des pertes
facilité de de charge permet
maintenance. une utilisation efficace du
Descriptif Construction compacte grâce à un froid disponible
assemblage (par exemple la nuit).
superposé sur plusieurs étages. Humidificateur électrique
Livraison en 4 blocs du fait de la intégré intégralement
construction raccordé à la centrale
optimisée (hors armoire électrique) Régulation intégrée dans
Convient uniquement lorsque la l’armoire électrique.
recirculation La longueur de câble
de l’air de la zone est autorisée ou nécessaire est prévue.
lorsque l’air Les ventilateurs à
repris est remis en circulation dans entraînement direct (roue
les zones fonctionnelles libre)
annexes (classe d’asepsie identique garantissent un
fonctionnement fiable.
Les convertisseurs de
fréquence sont montés,
câblés et paramétrés.

XII-4/- groupe de production de l’eau :


Pour alimenter les ventilo-convecteurs il nous faudra :
Pour notre projet nous avions songé à placer un groupe d e produc t ion d’ eau
glac:
série LDC-LDH: grâce à leur coefficient de performance élevé (COP) les
AQUACIAT réversibles offrent un coût de chauffage faible et maîtrisé. Conçues
pour affronter les conditions extrêmes, les séries AQUACIAT peuvent ainsi
fonctionner jusqu’à –15 °C extérieur. La réversibilité peut représenter une
économie substantielle jusqu’à 50 % par rapport à un chauffage traditionnel.
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

 Puissance frigorifique : 20 à 250 Kw


 Efficacité énergétique élevée 2.3
 Le frigorigène fluide R410A
 Compacts et silencieux (puissance sonore:65dB et puissance acoustique lw :71dB)
 Compresseurs Scroll
 Le choix de ce groupe s'effectue suivant les paramètres suivants:
 Les puissances fournies en prévoyant une majoration pour tenir compte
 des pertes éventuelles dans le réseau.
 Les régimes d'eau glacée.
 Longueur : (L x l x h) : 370 x 220 x 208 cm.
 Poids: 1311 kg

Le cycle frigorifique compression, condensation, détente, évaporation est un


principe thermodynamique utilisant les propriétés physiques d’un fluide pour
assurer un transfert de chaleur ou d'énergie.

Le fluide frigorigène :

Le R410a est un réfrigérants dans l'environnement conscients de


hydrochlorofluorocarbon il est un mélange réfrigérant de rendement élevé de
R32(difluorométhane: CH2F2 (50  %))  et de
R125(pentafluoroéthane:  CF3CHF2 (50  %)) qui a été
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

développé comme remplacement pour R22, bien qu'il n'y ait pas une solution de


modification disponible pour les systèmes R22.

Le  R410a a un point d'ébullition de 61,9 degrés Fahrenheit. À la température


ambiante R410a a une pression de presque 200 livres par pouce carré Il est
employé principalement dans la climatisation  résidentielle  et commerciale
L'ASHRAE a donné à R410a une estimation d'A1 pour la sécurité. Il a une
estimation d'appauvrissement de la couche d'ozone de zéro, et son potentiel de
réchauffement global est 2100, il emploie l'huile de POE.

Le compresseur Scroll: à haut rendement

 Puissance absorbée compresseur : 290 [KW].


 Nombre : 4.
 Fluide frigorigène R410A
Evaporateur :
Echangeur a plaque brasée
Condenseur a air :

Avec:

Qgroupe: La puissance fournie par le groupe de production d'eau glacée. [KW].


Qt: La puissance totale consommée par les ventilo-convecteurs frigorifique.
C: Coefficient de correction qui tient compte des pertes dans la tuyauterie.
Application:
La puissance totale consommée par les V-C est : Q T = 160KW.
On tenant compte de la majoration C = 0,15 pour les conduites non protégés, on
aura :
Qgroupe = 160× 1,10 = 176KW

Qgroupe = Qt × (1+C)
XII-5/- la chefferie :
La chaufferie est le local technique pour toute l’installation du chauffage
central il doit donc contenir tous les éléments nécessaires pour qu’une
installation puisse fonctionner à la perfection tels que : chaudière, vase
d’expansion, pompe,………etc
La chaufferie est en fait un local particulier qui exige certaines conditions ;
 Le volume du local doit être supérieur à 8m3.
 La hauteur de plafond doit être supérieure à 2.8 m
 Avoir un accès de secours extérieur facile.
 Le mur de la chaufferie doit être en brique plein et le degré de résistance
au feu égale à
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

 02 (c'est-à-dire que le mur doit résister au feu au moins deux heures).


 Les portes doivent s’ouvrir vers l’extérieur.
 La chaufferie comporte une cheminée.
 Il faut prévoir des ouvertures pour la ventilation « ouvertures haute et
basse »
 La chaufferie doit être pour des équipements de sécurité comme :
 (Bac de sable jaune , extracteur, détecteur de gaz )
XII-5-1/- chaudière :
 Rôle d’une chaudière
Production et stockage de l’énergie thermique dans un fluide caloporteur.
Qch : Puissance de la chaudière en [kcal/h].
Qtot : Besoins calorifiques totaux [ Kcal/h].
Zr : Coefficient de majoration pour compenser les pertes calorifiques dans le
réseau.5à 15%
Application
Qch = Qtot × (1+Zr)=106*1.01= 107 kw
Notre choix à partir du catalogue de « CHAPEE NXR4 est une chaudière en
fonte pouvant être équipée d’un brûleur fioul ou gaz. Cette gamme possède deux
atouts majeurs : économie d’énergie et protection de l’environnement. Ses
avantages rendements très élevés, isolation renforcée réduction des rejets
polluants, diminution du niveau sonore
Qch = Qtot × (1+Zr)

XII-5-2/- Traitement d'eau de chaudière

Le traitement et le conditionnement de l'eau d'alimentation de chaudière doit


satisfaire trois objectifs principaux:

 L'échange continu de chaleur


 La protection à la corrosion
 La production de haute qualité de vapeur

Le traitement externe est la réduction ou l'élimination des impuretés de l'eau


hors de la chaudière. En général, le traitement externe est utilisé quand la
quantité de telles ou telles impuretés de l'eau d'alimentation est trop élevée
pour être tolérée par le système de chaudière en question. Il y a différents types
de traitement externe (adoucissement, évaporation, désaération, etc...) qui
peuvent être utilisés pour l'eau d'approvisionnement. Le traitement interne est
le traitement des impuretés à l'intérieur du système de chaudière. Les réactions
se produisent dans les lignes d'alimentation ou dans la chaudière. Le traitement
interne peut être utilisé seul ou avec un traitement externe. Son but est de
réagir correctement avec la dureté de l'eau d'alimentation, d'éliminer les boues,
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

de réduire l'oxygène et d'empêcher le moussage de l'eau des chaudières.


 Traitement externe

Les équipements de traitement de l'eau purifient


et désaèrent l'eau d'appoint ou l'eau
d'alimentation. L'eau est parfois prétraitée par
évaporation pour produire une vapeur
relativement pure, qui est alors condensée et
utilisée pour l'alimentation des chaudières. Les
évaporateurs sont de différents types, le plus
simple étant un réservoir par lequel les serpentins
à vapeur sont passés pour chauffer l'eau jusqu'au
point d'ébullition. Parfois pour augmenter le
rendement la vapeur du premier réservoir passe
par des bobines dans un second réservoir d'eau
pour produire un chauffage additionnel et une
évaporation. Les évaporateurs conviennent où la
vapeur en tant que source de chaleur, est aisément
disponible. Ils ont des avantages particuliers pour
la déminéralisation, par exemple, lorsque les
solides dissous de l'eau brute sont très élevés.

Certains matériaux naturels ou synthétiques ont la capacité d'éliminer les ions


minéraux de l'eau en les échangeant par d'autres. Par exemple, en passant l'eau
à travers un simple adoucisseur échangeur de cations tous les
ions calcium et magnésium sont éliminés et remplacés par des ions sodium.
Puisqu'un simple échange de cation ne réduit pas le total de solides de l'eau
d'alimentation, il est parfois utilisé conjointement avec d'autres traitements de
type décarbonatation. Un des traitements les plus courants et plus efficaces est
le procédé par zéolite à chaux. Ceci comporte un prétraitement de l'eau avec de
la chaux pour réduire la dureté, l'alcalinité et dans certains cas la silice, et le
traitement subséquent avec un adoucisseur à échange de cation. Ce système de
traitement accomplit plusieurs fonctions: adoucissement, réduction de
l'alcalinité et de la silice, réduction d'oxygène, et l'élimination de matière
suspendue et de la turbidité.
Le traitement chimique à l'intérieur de la chaudière est généralement essentiel
et complète le traitement externe en faisant attention à ce qu'aucune impureté
n'entre dans la chaudière avec l'eau d'alimentation(dureté, oxygène, silice, etc.).
Dans de nombreux cas, le traitement externe de l'eau d'approvisionnement n'est
pas nécessaire et l'eau peut être traitée seulement par des méthodes internes.
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

Traitement interne
Le traitement interne peut constitué l'unique traitement lorsque les chaudières
opèrent à pression faible ou modérée, lorsqu'une large quantité de vapeur
condensée est utilisée pour l'eau d'alimentation, ou lorsque la qualité de l'eau
brute est bonne. Le but d'un traitement interne est de
1) réagir avec la dureté de l'eau d'alimentation et l'empêcher de précipiter avec
le métal de la chaudière (tartre);
2) conditionner n'importe quelles matières en suspension telles les boues de
dureté ou l'oxyde de fer dans les chaudières et de les rendre non-adhérentes au
métal de chaudière;
3) assurer une protection anti-moussage pour permettre une concentration
raisonnable en solides dissous et en suspension dans la chaudière sans risque
de primage;
4) éliminer l'oxygène de l'eau et d'assurer une alcalinité suffisante pour
empêcher la corrosion dans le chaudière.
De plus, en tant que mesure supplémentaire, un traitement interne devrait
empêcher la corrosion et l'entartrage dans les systèmes d'alimentation d'eau et
protéger les systèmes de condensat de vapeur contre la corrosion.
Pendant le procédé de traitement, qui est un complément essentiel au
programme de traitement à l'eau, des doses spécifiques de produits de
traitement sont ajoutés à l'eau. Les produits couramment utilisés incluent:

 Dispersants phosphates, dispersants polyphosphates (produits


chimiques d'adoucissement): réagissant avec l'alcalinité de l'eau de
chaudière, ces produits neutralisent la dureté de l'eau des chaudières en
formant le phosphate tricalcique, et les composants insolubles qui
peuvent être disposés et purgés de façon continue ou périodique par le
bas de la chaudière.
 Dispersants naturels et synthétiques (Agents antitartre): augmentent
les propriétés dispersives des produits de traitements. Ils peuvent être:
o Des polymères naturels: lignosulfonates de calcium, tanins
o Des polymères synthétiques: polyacrylates, copolymère acrylique
maléique, copolymère styrène maléique, polystyrène sulfonates
etc.
 Séquestrant: tels que les phosphates inorganiques qui agissent comme
des inhibiteurs.
 Réducteur d'oxygène: sulfite de sodium, tanins, tannis, hydrazine,
dérivés d'hydroquinone, dérivés d'hydroxylamine, dérivés d'acide
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

ascorbique, etc. Ces réducteurs, catalysés ou non, réduit les oxydes et


l'oxygène dissous. Passive aussi les surfaces des métaux. Le choix du
produit et la dose requise dépendra de la manière dont le dégazeur
thermique est utilisé.
 Agents anti-moussage et anti-primage: mélange d'agents tensio-actifs
qui modifient la tension de surface d'un liquide, élimine le moussage et
empêche le primage des particules fines de l'eau dans la vapeur.

Les produits chimiques d'adoucissement utilisés incluent les cendres de soude,


les caustiques et divers types de phosphates de sodium. Ces produits chimiques
réagissent avec les composés de calcium et de magnésium dans l'eau
d'alimentation. Le silicate de sodium est utilisé pour réagir sélectivement avec
la dureté en magnésium. Le bicarbonate de calcium entrant avec l'eau
d'alimentation est décomposé avec la température de la chaudière ou réagit
avec les cendres caustiques pour former le carbonate de calcium. Puisque le
carbonate de calcium est relativement insoluble, il tend à sortir de la solution.
Le carbonate de sodium est partiellement décomposé à température élevée en
hydroxyde de sodium (caustique) et en dioxyde de carbone. Les températures
élevées de l'eau de chaudière réduisent la solubilité du sulfate de calcium et
tend à le faire précipiter directement sur le métal de la chaudière en tant que
tartre. En conséquence, le sulfate de calcium doit être traité chimiquement pour
former un précipité dans l'eau où il sera conditionné et éliminé par vidange. Le
sulfate de calcium réagit avec le carbonate de sodium, le phosphate de sodium
ou le silicate de sodium pour former du carbonate, phosphate ou silicate de
calcium insoluble. Le sulfate de magnésium réagit avec la soude caustique
pour former un précipiter d'hydroxyde de magnésium. Certains magnésiums
peuvent réagir avec la silice pour former le silicate de magnésium. Le sulfate
de sodium est très soluble et reste en solution à moins que l'eau soit évaporée
presque à sec.

Il y a deux approches générales pour le traitement des boues à l'intérieur d'une


chaudière: par coagulation ou par dispersion. Lorsque la quantité totale de
boue est élevée (comme résultat de dureté élevée d'eau d'alimentation), il est
préférable de coaguler les boues pour former des particules floculeuses. Celles-
ci peuvent être éliminées par vidange. La coagulation peut être obtenue par
l'ajustement soigneux des quantités d'alcalis, de phosphates et de composés
organiques utilisés pour le traitement. Quand la quantité de boue n'est pas trop
élevée (faible dureté de l'eu d'alimentation) il est préférable d'utiliser un haut
pourcentage de phosphates dans le traitement. Les phosphates forment des
particules séparés de boue. Un haut pourcentage en dispersants de boue
organique est utilisé dans le traitement pour garder les particules de boue
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

dispersées dans toute l'eau de chaudière.


Les matières employées pour conditionner les boues incluent divers matériaux
organiques de tanins, de lignine ou d'alginate. Il est important que ces produits
organiques soient décelés et traités, ainsi, ils sont à la fois efficace et stable à la
pression de travail des chaudières. Certains matériaux organiques synthétiques
sont utilisés en tant qu'agents anti-moussage. Les produits chimiques utilisés
pour réduire l'oxygène incluent le sulfite de sodium et l'hydrazine. Diverses
combinaisons de polyphosphates et de produits organiques sont utilisés pour
empêcher le dépôt de tartre et la corrosion dans les systèmes d'alimentation
d'eau.
Les méthodes courantes internes d'alimentation en produit chimiques incluent
l'utilisation proportionnée de réservoirs de solutions chimiques et de pompes.
En général, les produits chimiques de décarbonatation (phosphates, les cendres
de soude, les caustiques, etc.) sont ajoutés directement à l'eau d'alimentation à
un point près de l'entrée de la chaudière. Ils peuvent être aussi ajoutés par une
voie dérivée les déchargeant dans la chaudière. Les produits chimiques
devraient être déchargés dans la section d'eau d'alimentation de la chaudière
afin que les réactions se produisent dans l'eau avant d'arriver dans le secteur de
génération de vapeur. Les produits chimiques de décarbonatation peuvent être
ajoutés continuellement ou par intermittence suivant, entre autre, la dureté de
l'eau d'alimentation. Les produits chimiques ajoutés pour réagir avec l'oxygène
dissous (sulfate, hydrazine, etc.) et les produits chimiques utilisés pour
empêcher l'entartrage et la corrosion devrait alimenter le système
d'alimentation le plus continuellement possible. Les produits chimiques utilisés
pour empêcher la corrosion des systèmes de condensat peuvent être ajoutés
directement à la vapeur ou dans le système d'alimentation d'eau, en fonction
des produits utilisés. Une alimentation continue est préférable mais, dans
certains cas, des applications par intermittence suffiront.

XII-6/-vase d’expansion
Destinée à absorber les augmentations de volume dus aux dilatations d’eau,
volume dus aux il comporte une membrane en matière synthétique qui sépare les
chambres d’eau et de gaz (air ou azote).
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

 Diamètre : = 325 mm.


 Hauteur : = 420 mm.
 Volume : = 0,024m3.
 Méthode de calcul :
 Calcul de la contenance en eau de l’installation :
 La contenance représente le volume d’eau nécessaire pour le remplissage
de
 L’installation:
Vtot = Vtuy + Vv.c + Vch
Vtuy : Volume de la tuyauterie.
Vv.c : Volume d’eau dans les ventilo- convecteurs.
Vch : Volume d’eau dans la chaudière.
Calcul de volume d’expansion :
Pour le volume d’expansion on utilise la formule suivante :
Vexp = Vtot (Cm – Cr)
Cm: coefficient de dilatation à la température moyenne de fonctionnement, soit :
Tmoy= (t départ chaudière + t retours)/2

Cr : coefficient dilatation à la température de remplissage.


 Calcul de volume total du réservoir (vase) :
Vvase = Vexp /(1 – (P1/P2))
Avec :
P1 ; Pression effective de soufflage correspondant à la hauteur statique + 1 bar.
P2 ; Pression d’ouverture de la soupape de sécurité + 1 bar. Cette pression
dépend de la hauteur statique.
Choix des pompes:
Les pompes sont des appareilles assurant la circulation de l’eau nécessaire,
Le choix s’effectuera en fonction :
CHAPITRE ix choix et sélection de l’appareillage

 Du débit d’eau.
  De la hauteur manométrique.
A partir le catalogue (IIT Lowara) on choisira la pompe :
Model : lowara.
-Type : FC 40-10T 230V/400V 50Hz
- Puissance absorbé Max = 440w / Min = 270 w.
- Vitesse : 2 - 2390 tr/min.
CHAPITRE x I Calorifugeage

XI-1/-Généralité

Le calorifugeage consiste, par définition, à isoler des installations de


circulation d’eau chaude ou de chauffage (tuyauteries, réservoirs,
citernes...) afin d’éviter les pertes de chaleur. Cela permet, entre autre, de
protéger les installations contre les perturbations extérieures telles que le
gel, la condensation ou le givre, mais aussi de conserver l'énergie
thermique et de limiter les rejets des gaz à effet de serre. Après la
description des principes thermiques et des phénomènes physiques, cet
article détaille les méthodes pour réaliser efficacement le calorifugeage
d'équipements. Sont également présentés les différents matériaux isolants
(laine de verre, liège, polystyrènes, mousses phénoliques, verre
cellulaire...).

XI-2/-but de calorifugeage

Le calorifugeage a pour but de diminuer les pertes calorifiques ou frigorifiques


pour les gaines et les tuyauteries.

C’est un matériau poreux composé de bulles d’air noyées dans un produit


compact.

Le coefficient de conduction de l’air étant plus faible que celui du matériau plus
la proportion d’air dans le matériau sera grand, plus le calorifugeage est
efficace.

En chauffage, le calorifuge le plus couvant étant la laine de verre ou de roche.

En froid, il est nécessaire de protéger la calorifuge contre l’humidité (utilisation


du carton bitumé).il n’est pas nécessaire d’isoler les faibles diamètres.

Pour déterminer l’épaisseur optimale de l’isolant, on utilise l’abaque de la figure


293-17 page 777 RECKNAGEL.

L’épaisseur optimale est déterminée en fonction de diamètre de tuyauterie et


d’un facteur d’exploitation E tel que:

E=P.∆ t.h. λ .10-5

 Ou :
 P: c’est le cout de chaleur. P=3,98 DN/kwh
CHAPITRE x I Calorifugeage

 ∆ t: c’est la différance de température du fluide et celle de l’ambiance


[c°]
 H: c’est la durée de fonctionnement en [h/anne]
 λ : c’est la conductivité thermique de l’isolant[w/mc°]

On choisira comme isolant faible minérale λ : 0.052[w/mc°]

(En utilise l’abaque de la figure 239-19 page 777 RECKNAGEL,on obtient


les épaisseurs correspondantes.)

Application
XI-3/-calcul de l’épaisseur

 P=3,98 DN/kwh
 h: 365×24=¿ 8760[h/anne]
 λ : 0,052[w/mc°]

-pour l’eau chaude (tuyauterie intérieure):

 Aller:
∆ t=70c°⟹E=3,98

On détermine l’épaisseur de l’isolant


ϕ=¿ 50mm →E=45mm

ϕ=¿ 40mm →E=40mm

ϕ=¿ 32mm →E=38mm

ϕ ≤ 25mm →E=25mm

 retour:
∆ t=50c°⟹E=2,27

On détermine l’épaisseur de l’isolant


ϕ=¿ 50mm →E=45mm

ϕ=¿ 40mm →E=40mm

ϕ=¿ 32mm →E=38mm


CHAPITRE x I Calorifugeage

ϕ ≤ 25mm →E=25mm

-pour l’eau chaude (tuyauterie extérieur ):

 Aller:
∆ t=89c°⟹E=4,46

On détermine l’épaisseur de l’isolant


ϕ=¿ 32mm →E=38mm

 retour
∆ t=69c°⟹E=3,28

On détermine l’épaisseur de l’isolant


ϕ ≤ 25mm →E=25mm

-pour l’eau glacée (tuyauterie intérieure):

 Aller:
∆ t=20c°⟹E=0,98

On détermine l’épaisseur de l’isolant


ϕ ≤ 80mm →E=25mm

 retour:
∆ t=15c°⟹E=0,68

On détermine l’épaisseur de l’isolant


ϕ ≤ 80mm →E=25mm

-pour l’eau glacée (tuyauterie extérieur):

 Aller:
∆ t=6c°⟹E=0,27

On détermine l’épaisseur de l’isolant


ϕ ≤ 300mm →E=25mm
CHAPITRE x I Calorifugeage

 retour
∆ t=11c°⟹E=0,28

On détermine l’épaisseur de l’isolant


ϕ ≤ 200mm
XII-1/-Généralité

Un appareil de régulation est un appareil qui assure le contrôle du


fonctionnement et la sécurité d’autre appareil ou groupement d’appareils.

La régulation appliquée aux installations tend à remplir une ou plusieurs des


conditions suivantes:

 Assurer une certaines conditions de température, de pression ou


d’humidité.
 Assurer une marche de l’installation suivant un programme établi à
l’avance.
 Assurer la sécurité de l’installation et contrôler son fonctionnement en
diminuant les interventions manuelles, et en permettant une marche
adaptée à tout instant aux conditions à remplir.

La régulation à pour principale conséquence de jouer un rôle économique en


diminuant les interventions humaines.

XII-2/-boucle de régulation

Une boucle de régulation comprend:

XII-2-1/-Organe de détection:

Il a pour rôle de mesurer la valeur réelle de la grandeur à régler (température,


pression, humidité,.... etc.) Il peut être un thermostat, un hygrostat ou même une
sonde pour mesurer la température ou l'humidité.

XI-3-2: Un Régulateur :
C'est un dispositif qui a pour rôle :
 De comparer la valeur mesurée par le détecteur à la valeur désirée,
 Amplifier l'écart entre les deux valeurs.
 Transformer cet écart en signal ou ordre de commande à l'organe de
réglage.
 L'organe de commande qui est un servomoteur électrique, reçoit l'ordre du
régulateur et transforme en exécution mécanique en actionnant l'organe de
réglage.
XI-3-3: L'organe De Réglage :
Il pour rôle d'ajuster la grandeur de réglage à la valeur nécessaire.
XII-4:Appareils De Régulation Utilisés Dans les I. C:
XI-4-1: Organe de détection:
 thermostat:
C'est un organe de détection de température on parle de thermostat d'ambiance
lorsque l'organe est place dans le local ou il doit contrôler la température. Le
thermostat de gaine est introduit dans une conduite de transport d'air. Le
thermostat de sécurité joue le rôle de limitation pour assurer la sécurité de
l'installation.
 sonde:
C'est un organe de détection de température utilise dans les régulations
électronique.
 hygrostat :
C'est un organe de détection d'humidité relative. Les organes de détection
doivent être simple et robustes avec un fonctionnement précis et sur, et seront
choisis en fonction du rôle a jouer, des performances a assurer, et leur degré de
fiabilité de conditions locaux et de la place disponible.
Application au projet
(système à ventilo-convecteur) : Pour le choix du type de régulation la logique
nous a guidé a appliqué la régulation individuelle parce que, on voit dans ce
mode de régulation qu'il est performant et plus efficace.
 Période hivernale : Si la température extérieure est supérieure à celle de
consigne, le régulateur envoi un signal au servomoteur qui agit sur la
vanne à trois voies afin de permettre le mélange entre l'aller et le retour de
l'eau chaude jusqu'à l'obtention de la température de référence. Par contre,
si la température extérieure est inférieure à celle de consigne, la vanne à
trois voies ne laissera passer que l'eau à 90°c.
 * Période estivale : Si la température extérieure est supérieure de celle de
consigne, la vanne à trois voies ne laissera passer que l'eau à 7°c. Par
contre si elle est inférieure à la température de consigne, il y aura un
mélange entre l'aller et le retour de l'eau glacée. Application au projet
( système semi centralisé) :
 * Période estivale: Lorsque la température extérieure sera trop élevée
l'introduction directe de l'air frais sera une solution économiquement
coûteuse car il y aura une très grande consommation d'énergie au niveau
de la batterie froide donc il est préférable de placer a l'extérieur une sonde
T1 pour détecté la température de l'air neuf, en toute instants et transmis
la valeur au régulateur RT1 qui la compare avec celle de consigne, en
amplifiant l'écart s'il y a lieu et envoi un signal ou ordre de commande au
moteur M1,M2 qui agissent en réduisant les ouvertures des registres R1 et
R2 et ouvrant R3 . D'après le processus représenté sur le diagramme HX,
on a opté pour la disposition suivante: Une batterie froide pour abaisser la
température et réaliser la déshumidification de l'air pour avoir la
température est satisfaire aux conditions de soufflage, Un laveur pour
assurer l'humidification adiabatique.
 Régulation de la température: Une sonde T2 est placer a l'intérieur du
local et une deuxième T3 dans la gaine de soufflage, afin d'avoir une
intervention rapide au niveau du régulateur RT2,qui transmis le signal aux
moteurs M3 et M4 qui agissent sur les vannes à trois voies de la BF. A
noter que le sélecteur de priorité SP lasser le signal le plus important.
 Régulation de l'humidité Les sondes H1 et H2 prélèvent la valeur de
l'humidité, le régulateur RH compare cette valeur avec celle de consigne
et transmis un signal agissant sur la pompe, d'où pulvérisation plus ou
moins d'eau. Pour les locaux qui nécessitent un traitement secondaire, une
batterie électrique est placée sur la gaine de soufflage. Une sonde est
placée dans le local qui détecte la température ambiante, si cette valeur est
différente de celle de consigne le régulateur agit sur le potentiomètre
agissant lui-même sur la batterie électrique.
 Régulation de la chaudière:
Pour la régulation de la chaudière on à placer deux sondes une à l’extérieur et
l’autre au départ de l’eau chaude , si la température extérieure est déférente
de celle de consigne un signal électrique est transmis au régulateur qui agit
sur le bruleur lorsque la température de l’eau de départ voulue est attient la
deuxième sonde transmis le signal au régulateur, ce dernier envoi une
commande tout ou rien au bruleur.
schéma de principe d'une régulation du ventilo-convecteur quatre tubes.

Donc Une sonde de température est insérée à la prise d'air. En fonction de


l'écart à la consigne, on module l'ouverture d'une vanne à trois voies, et donc le
débit d'eau chaude (hiver) ou d'eau glacée (été).  Il s'agit généralement d'un
régulateur à action progressive. Ce régulateur peut commander plusieurs
ventilos d'un même local.

. Une régulation  de l'alimentation eau chaude/eau glacée des ventilo-


convecteurs

 production de chaud et froid distinctes,


 production combinée de chaud et froid, via une machine frigorifique avec
récupération de chaleur au condenseur.
On remarque la présence d'une zone neutre (minimum 2 degrés) pour laquelle
l'installation n'est plus alimentée, évitant ainsi le pompage entre chaud et froid.
Un agrandissement de cette zone neutre permet des économies d'énergie.
Ceci étant dit, l'occupant peut également agir sur la vitesse du ventilateur pour
donner ou non de la pêche à l'émetteur. En pratique, il n'acceptera le bruit de la
grande vitesse que pour la relance du matin en hiver ou pendant les canicules en
été.
Application au projet
Pour notre hôpital il faut bien que :
A- Le système de climatisation de la salle d’opération comprend :
1. Une Centrale traitement d’air (CTA), 100% air frais.
2. Un filtre à haute efficacité (HEPA) sur la gaine de distribution d’amenée
d’air.
3. Un extracteur d’air.Le système est contrôlé par un contrôleur DDC.
B. Air frais: L'air frais est introduit par le conduit d'air frais équipée d'un
volet motorisé motorisé ON/OFF.
C. La CTA est composé de:
1. Un filtre à air combiné (pré filtre et filtre à sac). Le filtre est équipé d’un
pressostat différentiel digital.
2. Une batterie à eau glacée munie d'une vanne 3 voies de régulation
3. Une batterie eau chaude munie d'une vanne 3 voies de régulation.
4. Un ventilateur muni d’un variateur de vitesse. Le ventilateur est équipé d’un
pressostat différentiel digital.
D. La gaine d’amenée d’air est équipée de :
1. Un capteur de vitesse d'air installé au conduit d’air.
2. Un capteur de température et d’humidité.
E. Filtre à haute efficacité (HEPA)
1. L’amenée d’air est filtrée avant sa diffusion dans la salle d’opération. La
station de filtration est composé de filtre HEPA.
2. Le filtre HEPA est équipé d'un pressostat différentiel analogique pour
contrôler la l’absorption de poussière dans le filtre.
F. La salle d'opération est équipée de :
1. Un capteur de température et d’humidité.
2. Un pressostat différentiel digital.
3. Une unité de commande.
G. L’extracteur d’air est muni d’un variateur de vitesse, d'un volet motorisé
motorisé ON/OFF
et d’un pressostat différentiel digital afin de maintenir la pression différentielle
d'air (entre la salle et le couloir) à son point de consigne.
LISTE DE POINTS DE CONTROLE A CONNECTER AU CONTROLLEUR
DDC
Les points à surveiller et à contrôler par le contrôleur DDC sont décrits ci-
dessous. Le contrôleur
DDC doit pouvoir être connectée au système BMS pour une intégration future.
A. Points reliés à l'unité de traitement d'air frais:
1. Conduit d’amenée d’air frais extérieur :
a. Signal pour le volet motorisé motorisé ON / OFF
2. Unité intérieure:
a. Un signal de démarrage/arrêt (ventilateur de soufflage).
b. Un pressostat différentiel digital à travers le filtre.
c. Un pressostat différentiel digital à travers le ventilateur de soufflage.
d. Signal de commande et report de position (feedback) de la vanne 3 voies de la
batterie à eau glacée.
e. Signal de commande et report de position (feedback) de la vanne 3 voies de la
batterie à eau chaude.
f. Etat d’opération (status) et erreur (fault) pour le variateur de vitesse.
g. Signal analogique pour la commande du variateur de vitesse.
3. Conduit d’air de soufflage
a. Un pressostat différentiel digital à travers le filtre HEPA
b. Un capteur de vitesse d'air installé dans le conduit.
c. Un capteur de température et d’humidité.
B. Points reliés au local :
1. Dans le local :
a. Un capteur de température et d’humidité (2 points)
b. Un pressostat différentiel analogique.
Points reliés à l’extracteur d’air :
1. Démarrage/ Arrêt
2. Un pressostat différentiel digital à travers l’extracteur.
3. Etat d’opération (status) et erreur (fault) pour le variateur de vitesse.
4. Signal analogique pour la commande du variateur de vitesse.
D. Points relies au conduit d’extraction :
1. Signal pour le volet motorisé motorisé ON / OFF

Le mode attente:
1. Ce mode permet un réglage de température et de contrôle d’humidité
moins précis. La salle d'opération doit être maintenue à une pression positive par
rapport au couloir et ne pas dépasser la température de consigne désignée.
2. La procédure suivante doit être appliquée pour éviter le gaspillage
d'énergie:
a. Le ventilateur d'extraction doit être a l’arrêt;
b. Le registre d'air neuf doit être ouvert;

Le ventilateur de soufflage doit moduler sa vitesse, par le variateur de vitesse,


afin de maintenir la pression différentielle positive entre la salle d'opération et le
couloir à sa valeur de consigne.
D. Le mode de préparation :
1. Similaire au mode de fonctionnement normal (paragraphe suivant) avec débit
d'air réduit (60% du débit d'air du mode de fonctionnement normal).
E. Le mode de fonctionnement normal
1. Le ventilateur de soufflage doit moduler sa vitesse de fonctionnement, par
l'intermédiaire de son variateur de vitesse, afin de maintenir la vitesse de l’air
constante dans le conduit de soufflage.
2. Selon la température du local, le contrôleur DDC doit définir la valeur de
consigne de la température de l'air de soufflage selon la courbe A
3. La température de l'air de soufflage déterminée par la courbe B définit
les réglages suivants:
a. Le pourcentage d’ouverture de la vanne 3 voies de la batterie à eau glacée;
b. Le pourcentage d’ouverture de la vanne 3 voies de la batterie à eau chaude;
4. Selon l’humidité du local, le contrôleur DDC devrait définir le point de
consigne de l'humidité absolue de l'air de soufflage selon la courbe C
5. L'humidité absolue de l'air de soufflage, calculé à partir de la température de
l'air de soufflage détectée et de l'humidité relative, définit : un pourcentage
d'ouverture de la vanne 3 voies de la batterie à eau glacée pour la
déshumidification selon la courbe D
6. Le pourcentage d’ouverture de la vanne 3 voies sera celui de la plus grande
valeur entre le pourcentage de demande de refroidissement et le pourcentage de
demande de déshumidification.
7. La vanne 3 voies de la batterie à eau chaude devrait ouvrir de manière à
maintenir la température de l'air de soufflage à sa consigne calculée, selon la
courbe B
8. Les vannes de régulation (chauffage et refroidissement) et le registre d'air
frais doivent être synchronisés avec le fonctionnement du ventilateur de
soufflage tel que si le ventilateur est à l’arrêt, les vannes et le registres doivent
être fermés.
9. Le ventilateur d'extraction doit moduler sa vitesse pour maintenir la pression
différentielle positive entre le local et le couloir à son point de consigne.
F. Le mode Arrêt : La CTA, l’extracteur d’air et les volets d'air frais et
d’extraction doivent être à l’arrêt/fermés uniquement en cas de maintenance.
Surveillance des filtres: En cas d’encrassement des filtres (filtre à sac, filtre
HEPA), le pressostat différentiel associé enverra l’alarme au contrôleur DDC.
1.6 TENDANCES
A. Le contrôleur DDC établira les tendances au moyen de graphiques de toutes
les données recueillies par les capteurs de température, d’humidité, de pression
différentiel, de vitesse, et les signaux d’arrêt et de démarrage.
1.7 COURBES DE TEMPERATURE ET D’HUMIDITE
 
……
Conclusion générale

CONCLUSION

Le secteur de la santé en Algérie compte 185 hôpitaux dont 13 centres


hospitaliers universitaires (CHU) en plus des polycliniques et des sales de soins
Malgré que le nombre de lit d'hôpital attient 15500 lits en 2016 au niveau des
normes internationales les installations actuelles restent classiques dans la
plupart des hôpitaux, pour ce la nous avons essayes a travers le présent projet
d’introduire les modifications nécessaires pour les atmosphères hospitalières
en nous appuyant sur des références au standard internationale relatif aux
domaines hospitalier. En Algérie, malgré le nombre important (d’hôpitaux et de
centres) la climatisation spécifique a ce type de bâtiment reste négligée et cela
cause la prolifération de bactéries dont les conséquences peuvent aller jusqu’au
décès de certain malades traites ou opérés.
Nous espérons, a travers notre étude, apportée un plus relatif à la climatisation
dans le domaine hospitalier car il y va de la santé de toute une population et
même d’un pays entier.
En plus ce projet relatif à la climatisation du domaine hospitalier, nous a éclairé
sur l’importance de génie climatique dans le domaine de la santé.
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BIBLIOGRAPHIE

Référence:
 REVUE GENERALE DU FROID ET CONDITIONNEMENT D’AIR
 RIETSCHEL TOM II (traite de chauffage et de climatisation.
 Technique ingénieur
 Aide mémoire génie climatique
 Installation de bâtiments
 Architecture des hôpitaux.
 Traitement d’air
 Le traitement d’air en milieu médical
 Gestion technique
 Froid industriel
 Atlas solaire de l’Algérie

Les cites internet

http://www.generalfrance.com/applications-professionnelles/clinique-
hopital

https://www.cder.dz/

Mémoires

http://www.memoireonline.com/07/08/1324/etude

Etude d’installation de climatisation d’un centre de santé située à khenchla


Encadreur : Pr. Gomri rabah Promotion 2015 /2016
Les cours

 Cour système frigorifique PR ZAID


 Cours installation chauffage Dr.berrahal
 Cour transfert de chaleur Mem SAFI
 Cour transfert de chaleur PR.BELHAMERI
 Cour système de climatisation DR.GOMRI
 Cour air humide MR SOLTANI
 Cour installation frigorifique Mem MILARI
 Cour régulation PR.bechetarzi
 Cour thermodynamique MR ROUABAH

LES CATALOGES

 CIAT
 CONDOR
 AIR France
 SALMSON
Les logiciels utilisés.

Calcul aéraulique: programme Excel (AeroDuct)


 Calcul du bilan thermique : BILCLIM
 Calcul hydraulique : BILCLIM

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