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21 juin 2004 pour la Confiance dans l’Economie Numérique (LCEN) a franchi un pas

supplémentaire en consacrant la validité des contrats électroniques en insérant dans le

Code civil un chapitre 7 dans le Titre 3 du Livre 3 relatifs aux « contrats sous forme

électronique ».

En droit français, au terme de l’article 1108 du Code civil quatre conditions sont

nécessaires pour la formation du contrat : l’objet, la cause, la capacité de celui qui

contracte et son consentement. Le droit français des contrats est marqué par le

consensualisme, l’échange des consentements, seul, suffit en principe à la conclusion du

contrat.

L’utilisation de la voie électronique pose certaines questions relatives à la protection du

consentement des contractants. Le support électronique est souvent regardé avec

méfiance dans la mesure où la perte de matérialité qu’offre le support papier du fait de

son caractère physique ne peut être niée.

Acheter en ligne est très facile, une simple pression du doigt sur la souris suffit pour que

le consommateur en ligne exprime son consentement à la vente. Il existe donc un risque

qu’il se retrouve lié par un contrat alors même que les termes de celui-ci ne lui ont pas

été communiqués. La facilité de contracter en ligne nécessite ainsi un encadrement

spécifique qui a pour objectif de garantir la protection du consommateur en ligne en

développant sa confiance et son information.

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