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Economie Internationale

On va partir de l’entreprise. Depuis les années 80, l’entreprise est mise sur un piédestal car elle est la
seule à pouvoir répondre à un problème de rareté tel que l’emploi. Cela signifie que les pouvoirs
publics définissent des politiques d’attractivité pour les attirer sur leur territoire et ainsi répondre à
ces problématiques en termes d’emplois. Mais finalement, l’entreprise n’est pas un acteur anodin,
puisqu’attirer tout et n’importe quoi sur un endroit peut être dangereux. Pour bien saisir leur rôle de
structurant, nous allons faire un détour par l’histoire pour comprendre ce qui s’est passé. Nous allons
donc voir une période rétrospective. Nous allons revenir à la période des trente glorieuse qui
correspond Système Economique Mondial.

Il y a dynamique systémique qui résulte de la stratégie des entreprises. Nous verrons aussi que les
nouvelles stratégies des entreprises (firme globale régionalisée) appellent de nouvelles politiques
publiques d’attractivité du territoire.

Introduction : le mythe de l’entreprise


Préambule : A quoi servent les économistes  ?

L’économie entant que discipline se justifie entant qu’économie de rareté. Cette économie de rareté
va donner une légitimité à l’économiste. On est dans une rareté de ressources matérielles (bien et
services), de monnaie, financières et de connaissances, des raretés de facteurs de travail, rareté de
demande et d’offre. Mais il y aussi des rareté d’entreprise car les entreprises se restructures et
contrairement à la période précédente des années 50,60,70 , ce sont des restructurations
permanentes y compris dans les entreprises dont les performances économiques sont honorables.
Qui dit restructuration dit exclusion, délocalisation, des fermetures de production, des plan sociaux.
Il y a des raretés d’entreprise qui se renforce au fil du temps. Quelles sont les conséquences de
toutes ces raretés ?

Toutes ces raretés engendrent des frustrations, des conflits d’usages (ce que disent les juristes). Et si
il y a des frustrations de part ces rareté, il va y avoir des conflits, manifeste pouvant mener à des
conflits armés. L’existence de rareté pourrait nous mener à la guerre et dans ce cas-là, il y a du
désordre. Mais les économistes sont l) et leur rôle est de savoir comment passer d’une économie de
rareté synonyme de guerre à une économie d’abondance. Les économistes ont tenté d’y répondre.
Ainsi pour passer à une économie d’abondance, il y a trois axes :

- La croissance économique : le faite de produire de plus en plus de richesse permet d’aller


contre cette économie de rareté.
- La répartition des ressources : on ne part pas de l’idée comme quoi il n’y a pas suffisamment
de ressources on part de l’idée qu’elles sont males répartir et donc qu’il y a des inégalités
sociales et territoriales. Comment répartir allouer ces ressources qui sont rares pour atténuer
les raretés. C’est pourquoi on crée les politiques économiques
- Le progrès technique : les économistes croient aux vertus du progrès technique depuis le
18ème siècle avec les philosophes des lumières. Garce au progrès techniques ont pourra
produire d’avantage et régler le problème de rareté des ressources.

Rareté d’entreprises

On va s’intéresser aux raretés d’entreprise qui s’accentue depuis les années 80. Il a des
restructurations externes et médiatisées, amis il y a des restructurations internes qui sont
silencieuses liées à la mobilité du facteur travail. Cette rareté d’entreprises risque d’engendré des

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inégalités sociales et territoriales. Et de là naissent des politiques d’attractivité du territoire.
Comment retenir une entreprise qui souhaiterai fermer son unité de production ou qui souhaiterait
se restructurer ? Ces politiques d’attractivité a pour mission d’attirer de nouvelle entreprises ou de
retenir celle qui sont présentes sur le territoire.

L’importance des nouvelles politique d’attractivité publique

Il y a eu une croise très structurelle qui va altérer l’image de l’Etat et notamment sa capacité à
répondre aux préoccupations macro-économique. A partir des années 80, les politiques économiques
(monétaire et budgétaire de grand travaux pour relancer la demande) sont des politique inefficaces
et obsolètes. Depuis 80, l’Etat, le politique connait une perte de légitimité et le citoyen finisse par de
plus croire à tout cela et donc m’entreprise serait capable de se substituer à l’Etat comme moyen
régulateur. L’entreprise est devenue extrêment mortelle et qui peut devenir de plus en plus rare et
donc il va falloir la choyer. Ces politiques d’attractivité du territoire se développent dans un contexte
ou l’Etat, le politique est confronté à une perte de légitimité car les thérapies proposées ou peu ou
pas d’impact positif.

Ces politiques d’attractivité ont pour mission d’attirer les entreprises sur les territoires. Attirer les
entreprises peut être dangereux. Une entreprise a une partie visible (production d’automobile) :
j’attire une entreprise sur Brest = création de richesse sur Brest= création d’emploi à un instant t.
sauf que ce raisonnement est dangereux car une entreprise n’est pas seulement cette partie visible.
En effet, il y a une partie invisible qui est négligée par les économistes, par les politiques qui
s’inscrivent dans le cours terme. Ceci peut être très néfaste avec cette partie invisible.

Qu’est-ce que cette partie invisible ?

Il y a des normes. Une entreprise ne produit pas seulement des automobiles ou de stables, elle
produit des normes :

- Des normes de production = façon de produire une marchandise (automobile) et donc


qu’elle possède une organisation du travail qui va affecter les comportements de tous ceux
et celle qui vont s’insérer dans cette norme de travail. l’entreprise va contribuer à normaliser
le territoire et tous ceux et celle qui y travail. la norme de production qui se met en place
depuis les années 80 est le toyotisme. Une entreprise va diffuser une norme de production et
va formater le territoire ne serait-ce que ceux qui souhaitent travailler avec ces entreprises. Il
y a un fort impact profondément structurel.
- des normes de consommation= le produit fabriquer par l’entreprise doit rentrer dans notre
norme de consommation. Cette norme de consommation est homogène car les experts en
marketing on introduit cette norme de consommation dans notre consommation. La norme
de consommation d’hier : l’automobile et des produits manufacturé (part alimentaires et
vestimentaires diminuait déjà), aujourd’hui la part des produits électroménager tend à
diminuer et aujourd’hui ce sont les services qui se développent.

Les entreprises produisent aussi des conventions :

- convention sociales : qui résulte du jeu des acteurs au sein des entreprises qui se constituent
une relation de pouvoir pour atteindre un objectif. Ensuite ces conventions peuvent se
diffuser au reste du territoire.

Les entreprises produisent aussi des croyances et des rites. Exemple : entreprise paternaliste comme
Peugeot a un rythme de vie est rythmé par un certain nombre de croyances et de rites comme
l’anniversaire du fondateur.

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Tous ceux-ci n’est pas neutre sur ceux et celles qui y travaillent. Ce qui est aussi invisible sont aussi
les compétences, les savoir-faire détenus par les salariés de ces entreprises. Si vous attirer sur un
territoire une entreprise n’importe la quelle pour répondre à des préoccupations macroéconomique
et les compétences de cette entreprise ne sont pas en phase avec les entreprises qui sont déjà sur le
territoire en question. Le but il faut que les entreprises qui soient attiré soit en complémentarité avec
les entreprises déjà existantes sans ça, il risque d’y avoir des problèmes.

Conclusion : il y a des raretés d’entreprise qui va justifier l’existence de politique d’attractivité du


territoire. Politique de séduction et la plupart des CT vont mettre en place ces politiques pour
atténuer une rareté majeure qui est celle d’entreprise. Dans cette politique de séduction ceux qui est
négligée est la partir invisible car l’entreprise n’est pas appréhender comme un système complexe. Et
si on ne prend pas en considération cette partie invisible ceci peut être dommageable pour les
territoires actuels. Au niveau local, de plus en plus d’acteur commence à prendre en considération
cette partie invisible.

Conséquence : l’entreprise est un acteur structurant, qui façonne, qui sculpte et contribue à formater
le territoire.

Une entreprise est un marqueur de territoire, une entreprise laisse une empreinte sur le territoire
qui n’ait pas pris en considération

I- De la firme multinationale
1.1-Le système de l4economie Mondial (SEM)

- L’histoire, 1945- 1982:

Le SEM est triadique :

- USA
- CEE
- Japon

C’est une triade. Et pour qu’il y ait système il faut qu’il y ait des interactions entre ces trois groupes
de pays. Il va y avoir 4 grandes dimensions qui s’interfèrent :

- Dimension commerciale : flux d’importation et d’exportation de marchandises entre ces trois


groupes de pays
- Dimension productive : révélée par d’important flux d’investissement directe. Elle révèle la
création ou l’acquisition de filiale de production à l’étranger.
- Dimension Financière : il y a des flux financier entre ces trois groupes de pays au travers de
l’octroi de prêts. Les banques sont aussi des multinationales.
- Dimension technologique

Conséquences : il y a des effets de polarisation de ces flux sur la triade. Dans les années 60, c’est près
65% du commerce mondiale se réalisent sur la triade. Ainsi les pays dits développer commerce
essentiellement entre eux mais c’est aussi là qu’il y a un pouvoir d’achat et une demande croissante.
La dimension productive : les firmes multinationales s’implantent principalement sur les pays dit
développer. En 73, à partir d’une étude réalisé rattaché au CREM, 83% des filiales de production des
firmes multinationales sont implantées sur les pays dits développés. Cela signifie que les terres
d’accueil sont essentiellement les pays développés car il y a la demande et qu’il y a une sécurité
politique, économique. Dimension financière : polarisation des flux financier sur le territoire. Comme

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il y polarisation de la dimension commerciale et productive, les banques suivent leurs clients. Si leurs
clients s’implantent sur la triade les banques le suivent et les banques prêtent principalement au
riche à ceux qui sont capables de rembourser le service leurs dettes. La dimension technologique,
c’est pareil. Il y a donc une très forte polarisation des flux sur la triade.

Tout se passe comme si nous étions dans une situation de développement autocentré, autrement
dit on commerce entre nous. Conséquences : où sont passés les autres pays ?

Michelet propose : le SEM est triadique car il y a des effets de polarisation. Les pays qualifié de sous
développé sont à la marge et donc ils sont à la marge comme les pays de l’Est. Michelet et d’autres
dits : les pays sous-développés sont à la marge. Attention ce n’est pas si simples que ça, ces pays sont
pas homogènes mais sont un bloc hétérogène. Certains pays dit sous développé flirt avec l’économie
mondial ce sont les pays de la première génération qui sont les NPI. Ils correspondent aux fameux
pays émergent : Singapour, Hong-Kong, Taiwan et la Corée du Sud. Ensuite il y a les NPI de 2 nd
génération : Malaisie, Indonésie, Thaïlande et philippine, brésil, argentine et Mexique. L’OCDE les
appelle les pays intermédiaire = pays d’Afrique du nord avec l’Algérie et le Nigéria et ensuite la
Tunisie, le Maroc. Puis ensuite les PMA. On prend en considération le degré d’implication de ces pays
dans les dimensions ci-dessus. C’est un raisonnement purement économique. Exemple : le Maroc, la
dimension commercial et les pays développé = ok, la dimension productive = asymétrique Europe
vers Maroc, pas l’inverse ; flux financier = totalement asymétrique que dans une sens, même chose
pour la technologie.

Pour qu’un pays flirt avec un pays développé, il faut que les normes soient similaires à ces pays. Il y
avait la RDA qui était proches ainsi que la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Pologne, l’URSS, la
Roumanie, La Bulgarie, l’Albanie. En économie de développement, c’est un problème de
marginalisations relatives par rapport à ces pays développé.

Consulter l’auteur Serge Latouche, l’autre Afrique, Alba Michel. Economiste hétérodoxe spécialisé en
économique du développement qui connait très bien l’Afrique. Il est considéré comme un africaniste.
Il dit : effectivement l’Afrique de l’économiste, du chiffre et bien l’Afrique se meure. Mais en
regardant plus loin, il y a une autre Afrique qui n’est pas visible et lisible immédiatement et par les
outils de l’économiste. Il a donc travaillé sur des secteurs informelle et révèlent une production de
richesse. Et grâce à cet outil, il y a une innovation possible mais faut-il prendre le temps de lire ces
territoires. Mais la plupart du temps nous baignons dans des approches ethnocentristes.

Le SEM est très largement structuré par les entreprises et notamment par les firmes multinationales.

Pourquoi y-t-il ces effets de polarisation  ?

Il faut s’interroger sur la nature du mode de production et du mode de régulation existant au sien de
la triade.

1- Un mode de production

Il est bien singulier car il est qualifié d’intensif ou une croissance intensive. Qu’est qu’un mode de
production intensif ? La croissance intensive est différente d’une croissance extensive.

La croissance extensive : nous sommes un producteur de stylo et qu’on constate à u instant t un


doublement de la demande. Et bien dans le cas de cette croissance si on décide de répondre à cette
demande, on va multiplier par 2 nos facteurs de production pour produire deux fois plus. Il y a donc
une augmentation proportionnelle des facteurs de production. Il y a donc une absence de
productivité du travail. Cette croissance extensive, à l’époque, de l’économie mondial existait dans

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les pays sous développé amis pas dans la triade. Il y avait un groupe de pays qui s’inscrivait dans cette
croissance, c’étaient les pays de l’Est et en particulier l’unité soviétique. Les gains de productivité
étaient très chers. Mais la limite de cette croissance est la rareté car la main d’œuvre devient rare et
on ne peut pas durablement continuer à croître si cela nécessite de doublé la main d’œuvre à chaque
fois.

La croissance intensive : c’est celle qui se traduit par des gains de productivités de travail. Exemple : e
dois produire deux fois plus de feutres sans multiplier les facteurs de travail =

Durant la période de l’économie mondiale, il va y avoir une croissance intensive qui sera très forte et
on va produire toujours plus de richesse. C’est le taylorisme qui va contribuer à cette croissance.

Le taylorisme

Il s’est développé aux USA et il s’est diffusé à la triade au lendemain de la 2 nd guerre mondiale. C’est
la division horizontale (parcellisation des tâches) et verticale du travail. HENRY Ford a introduit le
taylorisme dans ces usines pour assembler la Ford T. L’objectif initial de Taylor et de Ford n’est pas
celui-ci. L’objectif de Taylor comme celui de Ford au début du 20 ème siècle est un problème de rareté.
La problématique : pour assembler la Ford T, il a besoin de salarié. Or au début du 20 ème les salariés
sont organisés encore en corporations et par métier. C’est les corporations qui négocient avec
l’entreprise. L’idée de Taylor que Ford va mettre en application est d’essayer de trouver une solution
pour s’affranchir de ces travailleurs qualifiés organisés en corporations. Ils font donc une main
d’œuvre sans qualification. Ford va mettre en place le principe de fluence avec l’introduction de la
chaine de production qui permet d’intensifier le travail et d’arriver à une croissance intensive. Et ceci
contribue à construire toujours plus de richesses matérielles et de biens. On produit toujours plus de
richesse en valeur et les richesses effectivement créé correspondent à la valeur ajoutée. On crée des
richesses qui doivent être répartie car pour produire des richesses, il faut des salaires car il faut
rémunérer notre facteurs travail et ceux qui possèdent les moyens de production (entreprises). La
valeur ajoutée = salaire + profit (valable hier comme aujourd’hui).

Comment se répartissent les richesses effectivement crée ?

Ce rapport salarial varie dans le temps et dans l’espace et sur cette période de l’économie mondiale il
va y avoir une répartition de l’économie créé qui va se faire très largement en faveur des salariés.
Pourquoi ?

- 1ère raison : la mémoire : car la crise de 29 est une crise de rareté de demande. Les
entreprises à la sortie de la 2nd guerre mondiale savent qu’il faut lâcher du lest pour éviter
d’arriver dans une crise d’insuffisance de déboucher. C’est une période qui a marqué les
acteurs. Il y a un environnement qui est favorable à une augmentation de salaire. Il doit y
avoir une réaction chimique car ce n’est pas un comportement naturelle de la part d’n chef
d’entreprise d’augmenter très fort les salaires.
- L’origine de ce rapport salariale est le rôle de l’Etat. L’Etat va être un Etat interventionniste
avec un outil qui est le secteur nationalisé. Plus particulièrement une entreprise = entreprise
Renault (c’est une régi, c’est une entreprise nationalisé à 100%). Chez Renault il y a une
anomalie = il y a chez Renault et plus particulièrement dans une filiale de chez Renault (qui
n’existe pas aujourd’hui) un taux de syndicalisation de 60%. Au sein de cette entité, on a un
syndicat qui est plus que majoritaire qui est la CGT (syndicats virulent). Ainsi, à la sortie de la
2nd guerre mondiale, il y a des grèves et ils font pression sur leur employeur. Ces
revendications sont des revendications salariales sur les conditions de travail. En 1952, il y a
des revendications salariale qui sont très importante et suite à ces revendications salariales

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naît une convention d’entreprise spécifique à la régis Renault. Suite à cela, l’Etat accepte les
revendications salariales. Il y a donc une convention collective spécifique de la régis Renault
annonçant l’augmentation des salaires pour toute la régie Renault depuis 1952. Cette
convention d’entreprise stipule une indexation des salaires sur les gains de productivité.
Autrement dit, les salaires vont suivre un rythme proche que ceux des gains de productivité
du travail. Tant qu’il y a des gains de productivité, il y aura une augmentation des salaires.
Les salaires vont accaparer chez Renault près de 70% des nouvelles richesses créées. Mais à
quoi pense l’Etat ? l’Etat pense que le secteur nationalisé est un outil. Suite à cette
convention d’entreprise, il y a le 2 ème secteur de l’automobile = Citroën qui se met en grève
pour obtenir la même convention collective que chez Renault. on a allumé le feu chez
Renault pour qu’il y a ait des effets de contagions sur l’ensemble de la société française. cette
convention est devenue une véritable institution. Un secteur nationalisé sert à influer sur le
comportement du secteur privé.

Il y a une absence de crise de débouché et de crise de valorisation du capital. Il y a une augmentation


régulière de la demande et les gains de productivité augmentaient à un rythme et tous les ans on
avait une augmentation de salaire. Cette augmentation de la demande entraine une augmentation
de la production qui se traduit par une augmentation de la demande. Les entreprises créé toujours
plus d’emplois. Cette demande de travail croit car nous avions une norme de travail taylorienne.
Résultat, il y a des tensions sur le marché du travail (la main d’œuvre est rare), le taux de chômage
tournait autour de 3% qui étaient un chômage frictionnel. Le but du taylorisme est d’embaucher des
mains d’œuvre sans qualification.

Les entreprises vont devoir trouver des solutions pour atténuer ces tensions sur le marché du travail :

- Il y a l’immigration : Citroën a créé des bureaux d’embauche au Maroc car ils avaient besoin
de main d’œuvre supplémentaire.
- Il va y avoir une délocalisation interne : uniquement les tâches d’exécution vers les provinces
pour avoir de la main d’œuvre supplémentaire

Il va y avoir une sorte de compromis social, un nouveau rapport salarial où les salariés devaient
accepter les « règles du jeux » en contrepartie de leur rémunération fixée sur les gains de
productivité… Nous sommes sur une période basée sur un compromis social et il va être propice à la
production richesse. On rentre dans un couple de production/consommation de masse. Pour que ce
couple s’installe il faut qu’il y ait simultanément la mise en place des congés payés pour permettre
aux ménages d’obtenir du temps pour pouvoir dépenser l’argent qu’il gagne et ainsi contribuer au
gains de productivités des entreprises pour continuer d’augmenter leur salaire. De plus, avec le gain
de temps que les ménages vont avoir, ils sauront d’autant plus efficace au travail ce qui contribuera
aussi à augmenter ces gains de productivité.

Il y a un couple production /consommation de masse qui se met en place sur la triade. )

Si on souhaite exporter une partie des biens que l’on fabrique, quels sont les pays visés ? La triade.
On exporte où il y a une demande solvable là où il y a ce couple de consommation/production de
masse

Si on envisage de créé une filiale à l’étranger et donc une multinationale, on va ma crée sur la triade
car on veut une stabilité politique et social. On regarde toujours des territoires stables et ensuite s’il
y a une demande intérieure qui croit. Ces caractéristiques se retrouvent au sein de la triade.
Conséquence : on a à faire à un développement autocentré sur la triade. Il y a une polarisation des
flux financier car les banques vont prêter seulement à leurs principaux clients qui ont les capacités du

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remboursement des services de leurs dettes. Le modèle de croissance que nous venons de préciser a
produit un développement autocentré. Puisqu’il a produit un développement autocentré, ce modèle
de croissance a contribué à l’exclusion des pays sous-développé car nous avions plus besoins des
autres pays et des colonies ou même de nos protectorats. Ainsi le processus de décolonisation s’est
accéléré et s’est fait assez facilement car nous avions plus besoins de ces pays.

En 1967, il y a ralentissement des gains de productivité. On passe de 5% à 3%. Cela signifie que les
gains de productivité augmentent toujours mais à un rythme moins soutenue. Selon la convention
des gains de productivité, il n’y a pas de soucis. Le compromis social est donc remis en cause car ce
qu’il y a partagé à diminuer. Et ceci n’est plus suffisant pour respecter les conditions de travail «  les
règles du jeux ». Conséquence = mai 68 où on revendique ce ralentissement des gains de
productivité. Pourquoi les gains de productivité ralentissent ? On a atteint les limites du modèle
tayloriste. Il y a des arrêts dû à l’absentéisme et aux accidents du travail. Que va-t-il se passer après
68 ? Les pouvoirs publics vont capituler et les salariés vont obtenir gain de cause et il va y avoir une
augmentation de salaire qui va engendrer une diminution des profits. Et de ce fait nous rentrons non
pas dans une crise d’insuffisance de déboucher mais les profits diminue et donc on entre dans une
crise de valorisation du capital. Les entreprises vont faire de moins en moins de profits et elles vont
vouloir se restructurer.

Chapitre 1.2 : La Firme Multinationale, un acteur structurant (FMN)

Période 1945- 1982

Il faut comprendre ce qui anime les firmes multinationales. Il y a un économiste qui a beaucoup
travaillé sur cette question : Charles. A. Michelet, Le capitalisme Mondial 1985, PUF. Il dit :
« pourquoi existe-t-il une firme multinationale ? Qu’est-ce qu’il l’anime ? Qu’est-ce qu’il la stimule ?

Pour lui, c’est l’existence d’hétérogène ou encore de disparités nationales, régionales et territoriales.
Ces différences qui attirent et séduisent ces entreprises se sont les différences en termes de facteur
travail qualifié, en terme de fiscalité (Luxembourg on a un taux d’imposition qui est bien inférieur à
celui que l’on connait), différences d’infrastructure, en terme de protectionnisme, en terme de taux
de change, en terme de couts de transports. Ce sont les différences qui selon lui va stimuler les
entreprises et va les mener à devenir des multinationales. Mais pour lui, ces firmes multinationales
vont tenter d’exploiter ces disparités en créant ou en acquérant des filiales de production sur ces
territoires.

Selon Michelet, des lors que l’entreprise crée une filiale de production sur un territoire différent, la
firme multinational va créer de l’homogène. Ainsi, nous allons connaitre un couple
hétérogène/homogène. Pourquoi vais-je là-bas pour créer une filiale de production car c’est différent
qu’ici, mais dès lors que je crée cela je vais donc homogénéiser le territoire d’accueil. L’entreprise à
un mode d’organisation de travail de gouvernance et une norme de consommation. Ainsi je me
condamne car à partir du moment où il n’y a plus d’hétérogénéité, cela n’a plus d’intérêt. Une
entreprise n’est pas un acteur anodin car elle marque le territoire et c’est un acteur structurant. Et il
se peut que l’entreprise contribue à l’appauvrissement du territoire et à long terme à elle-même.

Une dialectique est un mouvement qui résulte de la confrontation des contraires. On a des acteurs
structurant qui contribue à notre système de l’économie mondiale qui sont les firmes
multinationales.

Vladimir André : une firme multinationale est une entreprise nationale, le plus souvent de grande
taille qui possède ou contrôle plusieurs filiales de production à l’étranger.

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La firme multinationale aujourd’hui n’existe plus. La firme multinationale existe depuis 1940. Mais à
partir des années 1980, la firme multinationale se métamorphose pour devenir une firme nationale
régionalisée.

1- La base nationale de la firme multinationale

C’est le fait que la société mère se situe sur le pays d’origine de l’entreprise. Le pays d’origine est
essentiel dans le sens ou la société mère y est installée.

La filiale crée en Espagne est-elle une entreprise française ou espagnol  ?

La filiale de production prend la nationalité du pays d’accueil. Lorsque Renault décide de créer une
filiale de production au brésil, c’est une entreprise brésilienne et elle est donc soumise au code de
travail brésilien et aux lois brésiliennes. La filiale Renault au brésil prend la nationalité du pays
d’accueil et c’est une entreprise brésilienne. Cette filiale est soumise à la réglementation du code du
travail. Mais cette filiale appartient au groupe Renault dont la société mère est implantée dans le
pays d’origine. Donc cette filiale est en relation avec la maison mère. Il y a donc une problématique
territoriale très intéressante à laquelle on est confronté hier comme aujourd’hui. La filiale a donc une
double appartenance, c’est une entité qui est inséré dans le territoire du pays d’accueil mais sa
stratégie est située ailleurs. Le problème : pour les pouvoirs public brésilien, il y a une entité
implantée dans leur système difficilement contrôlable car la stratégie est créer dans un pays ailleurs.
Ainsi, les politiques publiques ont du mal à influer sur le comportement de la filiale.

La structure du capital social. Sur la période de l’économie mondial, généralement, l’actionnaire


majoritaire à la nationalité du pays d’origine / Ou encore la majorité du capital social est détenue par
des actionnaires du pays d’origine.

Le marché national est le principal centre de profit. Le principal centre de profit d’une entreprise est
son pays d’origine. De plus les centres de recherche se trouvent aussi près de la maison mère.

Un paradigme est un mécanisme, une approche que la plupart des économistes. L’idée est que sur la
période il serait possible d’établir plusieurs étapes sur le dynamisme des entreprises :

- La base nationale

Ici l’entreprise serait mono nationale qui est une entreprise qui écoule son marché sur son marché
d’origine. Elle n’a pas de filiale à l’étranger.

Mais au fil du temps l’entreprise devient une entreprise exportatrice.

- Entreprise exportatrice

Elle continue de produire sur sa base nationale mais elle commence à exporter sur les marchés en
croissance

Puis il y a une troisième étape.

- L’entreprise décide de créer ou d’acquérir une filiale de commercialisation à l’étranger.


- La phase ultime : créer ou acquérir une filiale de production à l’étranger.

Comment on passe de la phase 3 à la phase 4 ? En phase trois on a une filiale de commercialisation et
on augmente nos part de marché de 10 à 15% comme on augmente sensiblement nos parts de
marché on peut imaginer que les producteurs allemands de feutre se trouve de plus en plus
concurrencer par mon entreprise, les pouvoirs publics allemand décide de mettre en place une
politique protectionniste pour protéger leur producteur locaux. Et donc que le pouvoir public décide

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de mettre en place un tarif douanier concernant le secteur du feutre pour protéger les entreprises de
feutres allemandes. Du coup nos prix sont majorés par les tarifs douaniers. Ainsi, je vais mettre en
place une stratégie de contournement de cet obstacle que représentent ces tarifs douanier et je vais
créer une filiale de production en Allemagne et ainsi je deviens une entreprise allemande et je ne suis
plus victime du tarif douanier. Et c’est ainsi que les entreprises vont devenir des firmes
multinationales.

Une entreprise multinationale est de plus souvent de grande taille

On peut considérer qu’il s’agit d’entreprise de très grandes taille sua regard des effectifs au sein des
entreprises (+ de 500 salariés).

Deuxième indicateurs : le niveau de production. Ce sont des entreprises ayant un niveau de


production (pris * quantité + production pas encore vendus) très élevé.

Troisième indicateurs : Le nombre de filiale de production à l’étranger

Pourquoi une entreprise qui est au départ mono nationale se métamorphose en phase 4 une firme
multinationale ? Ses effectifs ont beaucoup augmenté ainsi que son niveau de production. Pour
augmenter le niveau de production les entreprises embauches et donc que les effectifs augmente. Le
mode d’organisation du travail dominant : le taylorisme = segmentation d’une activité en multiples
tâches = multiplication du nombre des travailleurs.

Pendant la période de l’économie mondiale, l’entreprise croît. C’est une période sécurisée sur au
moins une vingtaine d’année et les chefs d’entreprises savent qu’il n’y a aucune raison que le modèle
soit remis en cause et donc que le marché est entièrement lisibles car l’an d’après on sera toujours
plus conséquent pour répondre à cette demande supplémentaire. On sait donc où on va, et cela nous
permet de faire des investissements. Aujourd’hui, depuis les années 80 jusqu’à aujourd’hui, le climat
des affaires est différent car il y a une rareté de demande, une crise économique, marché
imprévisible. Il est donc difficile de faire des anticipations. Ainsi, aujourd’hui les entreprises sont
amenées à développer des stratégies qui reposent sur l’immédiateté. En effet, elles ne peuvent plus
adopter le même parcours en passant d’une étape à une autre. Aujourd’hui il y a des entreprises qui
naisse et qui aussitôt crée des filiales de production ailleurs et donc on ne passe plus par les
différentes étapes de la vie d’une entreprise qu’il pouvait y avoir dans le temps.

Le contrôle

Il peut prendre deux formes, deux visages qui peuvent se croiser :

1- Contrôle financier

Dans quelle mesure je peux contrôler autrui, une entité via un contrôle financier ? il y a deux types
d’opérations donnant naissance à deux types d’investissements.

- Investissement direct : une entreprise décident de contrôler une autre entreprise située à
l’étranger en prenant une participation au capital social de son entreprise = en devenant
actionnaire (je suis propriétaire au prorata à ma participation au capital social et je peux
influer sur la stratégie de l’entreprise en question). Mais pour qu’il y ait investissement
direct, il est nécessaire qu’il y ait une participation au capital social supérieur ou égal à 10%.
(avant 93 en France c’était 20%). Depuis pour des questions d’homogénéité sur l’UE, la
France a adopté ce seuil de 10%. Exemple : je suis une entreprise qui veut prendre une partie
du capital social de 10% = investissement direct,
- si – de 10% = investissement de portefeuille.

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Pourquoi dissocier ces types d’investissement ? on considère qu’en gros, qu’un investissement direct
renvoi à une stratégie productive qui s’inscrit dans le long terme : on constate que dès lors qu’une
entreprise prend une participation de capital social sous la forme d’un investissement direct, cela
signifie que ce qui m’intéresse chez vous ce ne sont pas immédiatement les perspective de
dividendes mais les compétences des salariés qui sont complémentaires aux miennes et donc
coproduire des compétences. En revanche pour les investissements de portefeuille : dès lors que
l’entreprise prend une participation sous la forme d’investissement de portefeuille cela renvoie à une
stratégie financière qui s’inscrit dans le cours terme.je décide d’acquérir 3 % du capital social car ce
qui m’intéresse ici sont les perspectives de dividendes. Sur la période de l’économie mondiale, quelle
était la stratégie dominante ? Investissement direct ou de portefeuille ? Ils étaient dans une stratégie
d’investissement direct. Mais aujourd’hui c’est l’inverse car la dimension financière a pris un essor
important à un tel point que l’on pense aujourd’hui que l’entreprise est financiarisé tout au moins
pour les firmes multinationales.

Ces contrôles financiers renvoient à deux types de croissances :

- interne

Idée sur laquelle l’entreprise décide de créer une nouvelle unité, filiale de production à l’étranger.

- Externe

Le recours à la croissance externe : je décide d’acquérir une unité de production déjà existante soit
entièrement soit partiellement par l’investissement direct. Ici, on part du principe que si on est
l’actionnaire majoritaire avec 10%, c’est nous qui tenons le droit de vote et qui décidons de la
stratégie. Avec un investissement de portefeuille on peut s’inscrire dans une stratégie productive car
on peut avec 3% être l’actionnaire majoritaire. Ce qu’il faut savoir c’est qu’au sein les firmes
multinationales anglo-saxonnes et surtout américaines, le capital social est éclaté entre plusieurs
multi actionnaires et ainsi le capital social devient plus vulnérable. Sur la période de l’économie
mondial, la croissance la plus prisé est la croissance interne : je décide de m’implanter en Italie, = on
va créer une filiale de production en Italie. Cependant, la croissance externe est d’actualité car on
préfère acquérir une unité de production. Bien que la croissance interne continue d’exister
aujourd’hui mais de façon plus marginale.

2- Le contrôle technologique

Ce type de contrôle est souvent caché et qui peut être complémentaire à un contrôle financier. Ce
contrôle renvoi au nouvelle forme d’investissement (NFI) = concept développer à la fin des années
1970 par un économiste de l’OCDE Charles Oman, les NFI dans les PVD OCDE et en 1985 il y a eu les
NFI dans les pays développés.

Définition au sens stricte : Une NFI est un investissement sans engagement financier dont l’objectif
de l’entreprise est de valoriser un actif immatériel et en contrepartie de cette cession d’actif à autrui,
l’entreprise demande une redevance correspondant à un pourcentage des profits réalisé ou du
chiffre d’affaires.

Exemple : si je suis un producteur de feutre et mes performance économique sont très bien, et on est
satisfait, mais en tant que dirigeant et très largement conseiller par mes actionnaires = on va dire :
c’est bien mais vous pouvez toujours faire mieux. Comment faire mieux ? mes performances sont
très honorables mais en même temps je pourrai peut être améliorer mes performances en mettant
en places une nouvelle formes d’investissement en cédant une nouvelle technologie à une autre
entreprise qui pourrait en avoir besoin dans le but d’améliorer ses performances et la qualité de ses

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feutres en échanges d’une redevance. Il n’y avait pas de risque de concurrence car on faisait ce genre
de NFI sur des marchés où on ne s’y trouvait pas.

Trois raisons pour être plus performant :

- La licence de fabrication = nouvelle technologie = exemple plus haut


- Les contrats de gestion. Ces NFI perdurent aujourd’hui plus que jamais.
- les accords de franchise = je suis un producteur de feutre, pourquoi je suis performant  ? Car
il y a une marque qui me permet de capturer une demande singulière qui accorde une
grande importance à la marque. Une marque véhicule un message correspondant à la
notoriété de l‘entreprise. une marque est un actif immatériel intangible que l’entreprise va
tenter de valoriser et une marque est un contrat de confiance qui a pour mission de relier le
producteur et le consommateur et si c’est le cas l’entreprise pourra bénéficier d’un marché
captif (qui regroupe tous les consommateurs qui accorde une importance majeure à cette
marque). Ce marché captif peut se maintenir dans le temps si la stratégie marketing est
cohérente.
- Les accords de portage : essors dans les années 70, 80,90. Cet accord suppose deux acteurs :
porteur = firmes multinationales aujourd’hui et le porté. Exemple : dans les années 80,
Renault : le porteur = Renault et le porté = deux collectivités locales avec pour objectif de se
faire connaitre du plus grand nombre.

95% des restaurants MacDonald sont franchisé et ils doivent une redevance à Macdonald pour leur
avoir prêté leur marque. Il y a aussi Ibis, Printemps. Leclerc fonctionne beaucoup sur des franchisés.
Que se passet-il entre filiales du groupe Macdonald ? Les filiales peuvent être contrôlés fiscalement
ou avoir des NFI. A l’intérieur de groupes, il y a de nombreux flux commerciaux entre les filiales, flux
de service. Au sien d’un groupe il y a des flux intra groupe très important et notamment des flux
commerciaux, de biens et de services. Sauf que lorsqu’on prend le cas d’un accord de franchise
concernant Mac Donald, on leur cède une marque en contrepartie d’une redevance et ces
redevances sont reversées sur le siège social situé au Luxembourg qui est un paradis fiscal. Ce qui est
critiqué est que les redevances étaient bien au-delà des 3% habituels. Mais la contribution des filiales
au niveau local (une fois qu’on les attirés chez nous) sous forme d’impôts est très faible car il y a des
prix de transfert ou encore appelée des prix de cession interne.

L’optimisation fiscale est un terme très récent, il n’existe pas sur la période de l’économie mondiale.
Cette expression est apparue au début des années 90’. L’optimisation fiscal c’est exploité les
disparités en termes de taux d’imposition. Toutes les entreprises ne le font pas, amis lorsqu’on parle
entreprises multinationales, on a aujourd’hui toujours cette stratégie d’optimisations fiscale.

Exemple : je suis engagée je cède ma technologie, et je fais tout mon possible pour que vous puissiez
utiliser les connaissances que je vous cède, mais si je me rend compte que finalement qu’une fois
que je vous ai céder ma technologie et que vous avez su fabriqué des feutres semblables à la qualité
de mes feutres et que vous n’avez pas de comportement opportuniste à mon égards et que je me
rend compte que j’ai à faires à un acteurs de qualités et de confiance, je vais tenter de prendre le
contrôle mais sous un engagement financier. En fait le NFI est un moyen de faire connaissance et si je
me rends compte que tout se passe pour le mieux tout en sachant qu’il y a des risques de
concurrences, on se « marie » et donc je vais prendre une part d capital social de l’entreprise.

Dernière caractéristique de cette définition  : filiale de production

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Ici on prend en compte que les filiales de production car il y a délocalisation du lieu de création de la
valeur. Dès lors que l’on crée une filiale de production, il y a exportation de norme de production et
de consommation. Il va donc y avoir un mouvement de normalisation des territoires d’accueil.

Chapitre 3 : Stratégies de marché et de rationalisation de production


1- La stratégie de marché

Il s’agit de très loin de la stratégie dominante sur la période de l’économie mondiale. Aujourd’hui, il y
a un bon reste de cette stratégie de marché. Elle était dominante car c’était une stratégie en vue de
se positionner sur les marchés en croissance autrement dit sur les économies dit développer (pays de
la triade). Ces stratégies de marché vont se justifier à partir de plusieurs raisons :

a- Les entraves au commerce international

Ces entraves justifient une stratégie de marché. Qu’est-ce qui anime une entreprise, qu’elle se
multinationalise ? C’est l’existence d’hétérogène et donc les disparités nationales et locales et qui
font que ces entreprises vont se positionner sur ces territoires différents au travers de différentiel de
protectionnisme, de couts salariales, de protection, de connaissance, de compétences etc… c’est
donc la différence qui attire. Qu’est-ce qui est à l’origine de la stratégie de marché ? Ce sont les
différences qui sont au départ des entraves au commerce international. Les premières entraves sont
des imperfections sur les marchés et c’est pour cela que les entreprises vont s’y installer. On a par
exemple tout ce qui attrait

- au protectionnisme : il y a des barrières tarifaires et des barrières non tarifaires

Exemple : on est un fabricant de table et on exporte nos tables en RFA et on détient un avantage
compétitif hors court et on augmente nos parts de marché en Allemagne. On peut imaginer que les
pouvoir publique allemand décide de protéger les entreprise allemande et vont diriger une barrière
tarifaire = augmenter les droits de douanes. Ces droits de douanes constituent pour nous un
handicap et protège les entreprises allemandes. Ainsi soit on continu d’exporter et on joue sur notre
image de marge et donc d’échapper à cette barrière ou alors on arrête d’exporter en Allemagne et
réoriente nos flux d’exportation ou enfin compte tenue de cette entrave au commerce international
on va mettre en place une stratégie de contournement de cette barrière ne créant une filiale de
production de table en RFA. Cette filiale prendra la nationalité du produit d’accueil. Et cette disparité
que représente la barrière tarifaire qui justifie ici l’acquisition d’une filiale de production en
Allemagne pour échapper à cette entrave. Non seulement on échappe à ce droit de douane car cette
filiale permet de produire de stable en Allemagne qui seront écouler sur le marché allemand mais
aussi on pourra bénéficier d’un marché relativement captif car en créant cette filiale on sera protéger
à la concurrence étrangère qui sera confronté à u droit de douane. On va pouvoir alors exploiter
cette différence en bénéficiant d’un marché captif et on pourra alors augmenter le prix unitaire des
produits pour augmenter notre rentabilité. Il y a deux types de droit de douane : il y a des droits de
douane forfaitaire + montant décider par les pouvoirs publiques qui s4joutent au prix de vente des
biens et des droit de douane AD valauren = pourcentage du prix unitaire du bien que l’on exporte.
Ces droits de douane se réduisent au fil du temps. Sur la période de économie mondiale (45-82),
dans les années 50-60 on avait des droits de douane qui étaient relativement important même si au
lendemain de la 2nd guerre mondiale et bien on va réduire sensiblement els droit de douane surtout
au moment de la création de l’UE car ces droit de douane allait à l’encontre de la maximisation des
profits. Mais cette réduction s’est faite de manière très progressive au fil du temps et donc que cette
entraves à jouer un rôle non négligeable. Une prise de décision visant la création d’une filiale de
production pour contourner cette entrave n’est pas la seule raison de la création d’une filiale de

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production dans un autre pays. Remarque : il y a de contradictions qui ont été manifestes au sein de
certains pays qualifié de sous-développés qui sont à la marge de l’Economie mondiale mais qui
possède néanmoins un certains marché (une demande relativement solvable par rapport aux autres
pays dits sous-développé, ils ont donc une certaine attractivité. Durant cette période, il y avait aussi
des discours critiques qui ont aussi alimentés un grand nombre de politiques au sein des pays dits
sous-développés. Au sein de ces pays, il y avait des stratégies de substitution aux importations =
stratégie dominante : ils se sont développés au lendemain du processus de décolonisation et à la
sortie de leur situation et dans un objectif d’indépendance économique ils mettent en place cette
stratégie. Le b ut étant de produire localement les biens et services qui étaient autre fois importé de
la métropole. L’objectif est de mettre en place une stratégie de développement local des biens qu’ils
importaient autrefois de la métropole. L’Etat de ces pays à mis en place des mesures protectionnistes
très importantes pour protéger les « industries dans l’enfance » pour que ces entreprise brésilienne
acquiert au fil du temps une certaine taille pour gommer les droits de douanes car elles pourront
affronter la concurrence. Sauf que, au brésilien, Mexique, argentine : des économies où il y avait déjà
un potentiel industriel, le fait de mettre en place une politique protectionniste forte a attiré le loup
dans la bergerie et les entreprise nord-américaines ne pouvait plus faire face à la concurrence et elles
ont adoptés des stratégies de contournement et elles se sont implantées « pour de bon » sur le
territoire brésilien et les autres pays. Conclusion : le protectionnisme est un moyen d’attiré car
derrière cela il y a des perspectives de marché captif.

Les barrières tarifaire ont tendance à se réduire et simultanément aux barrières tarifaires se renforce
les barrières non tarifaire. Seulement certaine BNT car nous sommes dans des économies protéger.
Aujourd’hui on est en présence d’un protectionnisme furtif qui ne se voit pas mais que ressentent les
entreprises. On distingue plusieurs BNT :

 quotas : visibles : idée selon laquelle les pouvoirs publics disaient que l’on voulait bien
importer des véhicules japonais mais il faut néanmoins limiter le volume. Il est possible
d’importer du japon « x » véhicule Toyota qui était ensuite répartis sur l’ensemble des
concessionnaire Toyota auquel ont octroyait des licences d’importations. Soit ce sont des
quotas en volume ou en valeur. Les OI qui luttent contre le protectionnisme n’en veulent
pas de ces quotas qui se sont beaucoup réduit au fil du temps car ils étaient visibles. Ils
continuent toujours à exister au sein de certains pays situés en dehors de la triade.
 Restriction Volontaire d’Exportation : barrière non tarifaire visible. Exemple : nous
sommes en 1981, les trois grands constructeurs d’automobiles nord-américain
connaissent de grandes difficulté (générale Motors, Ford et) pour une raison lié à la
diminution de leur part de marché sur leur pays d’origine. Celui-ci s’effondre suite à
l’augmentation sensible des part de marché des constructeurs japonais qui eux
proposent des produit de qualité et qui correspond d’avantages aux besoins. Les
pouvoirs publiques nord-américain, on décidé de mette en place des droits de douane
mais les USA font partie de l’OCDE, de la banque mondiale et c’est audacieux de mettre
des droits de douane alors qu’on a un discours libérale. Pour protéger ces trois
constructeurs, ils sont passé par une RVE = puisqu’on ne peut pas freiner l’importation
de véhicule japonais, on va voir dans quelle mesure on peut freiner leur exportation vers
les USA ? si on est capable de convaincre les constructeurs japonais, c’est tout à fait
légale et ce n’est plus du protectionnisme mais on essaye de jouer sur le protectionnisme
tout en restant dans la légalité. Les pouvoirs publique nord-américain et le ministre de
l’industrie prend rendez-vous avec le ministère de l’industrie de la technologie du Japon
(MITJ) et ils se mettent d’accord pour faire en sorte que les entreprises japonaise limite
frein et leur flux d’exportation d’automobile vers les USA. Toyota, Honda et Nissan sont

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des entreprises nationalisé et le ministère du japon va réunir les directeurs des
entreprises et en quoi cette solution va être avantageuse pour le Japon ? s’il diminue
d’un tiers leurs exportations vers les USA, il crée ainsi une rareté de véhicule japonais. Ils
en vendront moins, mais bien plus cher. De plus, ils vont pouvoir réorienter leur flux
d’exportation sur de hautes gammes où la marge bénéficiaire est plus élevée. Et enfin, le
ministère japonais va bien vouloir leur donner une subvention pour qu’ils puissent crée
une filiale de production sur le territoire américain. Ils vont les aider dans leur stratégie
de contournement pour s’installer sur le territoire américain dans les années 1985. Les
BNT ont disparu dans les années 80 et c’est ce que l’on appelle les contraintes de
performance : idée selon laquelle une firme multinationale qui décide de créer une filiale
de production en Espagne (cas de Renault dans les années 60). La filiale Renault prend la
nationalité espagnol, mais les pouvoirs publiques espagnols impose des contraintes de
performances à Renault : idée selon laquelle oui on accepte la création d’une filiale de
production mais à condition que vous intégriez une valeur ajoutée locale dans la
production de la filiale Renault. cela signifie que la filiale Renault doit recourir à des
fournisseurs sous-traitant espagnols. Deuxième contrainte : la nécessité / obligation de
réinvestir la totalité des profits de la filiale au niveau local. Troisième contrainte  : faire en
sorte que le directeur de la filiale est la nationalité du pays d’accueil dans le but de mieux
contrôler la firme. Dernière contrainte : une partie de la production de la filiale doit être
exportée (pas toujours). Le but étant d’agir sur la balance des paiements et notamment
la balance commerciale. Les contraintes de performances étaient imposées par
quasiment tous les pays dit développés, les entreprises devaient alors s’investir
davantage dans le système productif français. Ce qui peut souvent dissuader certaines
entreprises. Le fait d’ajouter une valeur ajoutée locale impose de prendre des
fournisseurs locaux qui n’ont pas forcément les compétences voulues. La création d’une
filiale en Espagne se traduit par une mise à niveau des sous-traitants et des fournisseurs
qui est donc un réel investissement. Une fois que l’on obtient cela, on a alors un marché
très captif.
 Les BNT invisibles : on va faire référence aux accords de compensation. Ils se sont
développé à partir des années 70 jusqu’à aujourd’hui. c’est une forme de
protectionnisme silencieux mais que ressentent les entreprises. Les accords de
compensation sont des accords de trocs qui ont lieu entre pays ou entre entreprises et
pouvoir publics voir entre deux entreprises de statuts privés. Mais à l’origine c’est une
entreprise à l’égard des pouvoirs publics du pays accueillant. Les échanges compensés
représenteraient 1/3 du commerce mondial aujourd’hui et à l’époque ¼, ce qui est
considérable. Un accord type qui est condamné car ils sont considérés comme illégaux
mais ils qui continuent dans une certaine mesure a existé : l’accord de contre-achat qui
était très présent dans les années 60. L’accord de contre-achat : on est dans un contrat
de vente : on a deux pays A et B, A exporte des marchandises vers B pour un montant de
100, ce contrat de vente est assortie à un contrat de contrepartie où il est dit que B doit
exporter vers A pour un montant de 100. Exemple : j’exporte des feutre pour un montant
de 100, on le pays pour un montant de 100, amis en contrepartie je dois lui acheter des
chemise pour un montant de 100. Et si je n’avais pas accepté ce contrat de contrepartie
je n’aurai pas vendu mes feutres. Les entreprises aujourd’hui possèdent des filiales de
compensation qui a pour mission de traiter toutes les compensations auquel elles sont
confrontées. Le contrat de vente est assujetti à un contrat de contrepartie. Pour savoir
exporter, il faut savoir acheter. En quoi est-ce du protectionnisme ? les pouvoir publics
du client imposent à Renault des produits fabriqués localement, c’est donc un moyen

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d’offrir au producteur locaux des débouchés par-delà leur avantage compétitif.
Concernant les PME, celle-ci sot aisée par une association appelée la CECO qui va leur
permettre de résoudre leur opérations de compensation et de leur trouver des
acquéreurs. Comme ils sont condamnés, ces accords se font oralement et ils font des
promesses d’achat. Il n’y a donc pas de contrat formel, on est dans l’informel. Or, on est
dans un environnement concurrentiel, et si je n’honore pas ma promesse, les entreprises
trouveront d’autres fournisseurs. Ainsi, les accords de compensation perdurent mais de
façon informelle. Parmi les BNT non visibles, il y a toutes les normes (techniques,
d’hygiène, sanitaires) qui sont imposées aux acteurs (entreprises) et ils doivent remplir
un cahier des charges. On rentre ainsi, dans le cadre de la réglementation et de la
normalisation. Un économiste parle de protectionnisme furtif du fait de la multiplication
des normes. Il y a aussi la production de signe distinctif en vue de se différencier (label
bio, produit en Bretagne) qui est un moyen de capter une clientèle qi va accorder une
place important aux messages véhiculés par le label.

Synthèse : Toutes les BT et BNT, les entreprises peuvent mettre en place des stratégies de
contournement en créant des filiales de production sur les marchés et c’est un moyen de s’affranchir
de toutes ces contraintes. Cela signifie que l’investissement direct (capital social) se substitue aux flux
commerciaux et notamment aux flux d’exportation compte tenue des entraves qui représentent le
protectionnisme. Amis il y a bien d’autres entraves qui peuvent justifient une stratégie de marché.

- Le nationalisme économique

C’est l’idée selon laquelle il y aurait des consommateurs qui accorderaient une préférence à des
produits locaux. C’est une disparité parmi les consommateurs. Traditionnellement, certains pays,
accordent une place plus importante que d’autre à des produits fabriqués localement (Allemagne,
suède) pour des raisons culturelles ou historiques. Exemple : entreprise française qui fabrique de
feutres et exporte en Allemagne et mes parts de marché en Allemagne atteigne 10% mais on lutte
contre les consommateurs allemands. On met alors une stratégie de contournement pour lutter
contre cette entrave. On va alors crée une filiale de production. La filiale prend la nationalité du pays
d’accueil. Ma filiale est une entreprise allemande et ce qui permet de mentionner made in Germany
et qui me permettra alors d’acquérir la clientèle allemande qui accorde de l’importance au made in
Germany. Mais si on prend le cas de la rance, à la sortie de la second guerre mondiale = nationalisme
fort, amis depuis quelque temps ce nationalisme disparaît. Il y a même l’effet inverse, puisqu’il y a
des consommateurs français qui accordent de l’importance au made in Germany. Il existe des
croyances qui influe sur le comportement des consommateurs français, on va alors créer une filiale
de production en Allemagne et on va faire en sorte qu’une partie de cette production viennent en
France comme ca = made in Germany. Il y a donc une grande plasticité des firmes multinationales et
qui jouent des disparités nationales et en termes de consommateurs. Cette clientèle bien singulière
est une clientèle qui est prête à dépenser plus de ressources pour acquérir un feutre produit
localement.

- Les coûts de transport

Ils peuvent justifier l’acquisition d’une filiale de production à l’étranger. Il y a deux secteurs
d’activités qui sont concernés par ces coûts de transport :

 Les secteurs primaires : produit lourd à forte valeur ajoutée


 Les secteurs agro-alimentaires : produits périssables avec la mise en place de chaîne de
froid qui sont très couteuse et via l’aérien. Ainsi la part des couts de transport dans les
couts globaux amène la création de filiale de production.

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Les coûts de transport et la diminution des coûts de transport (il faut que depuis la seconde guerre
mondiale voir avant, il y a une réduction régulière des coûts de transport et quel que soit le mode de
transport. Il y a différentes raisons contemporaines : la déréglementation( Dans le domaine du
transport il y a un grand nombre de petites entreprise et suite à cette déréglementation il y a une
pression très forte contribuant à la baisse des prix), l’allègement régulier et associé à un processus de
miniaturisation et d’ergonomie des produits manufacturés (ainsi dans un même contenaire, on peut
transporter un grand nombre de produit manufacturé et ce qui réduit considérablement les couts de
transports par unité productive), près de 70% du commerce mondiale se réalise par le transport
maritime et la taille de ces porte contenaire à beaucoup augmenter permettant de réaliser des
économie d’échelle et son de plus en plus important que les produits s’allègent et soient de plus en
plus petit). Les économistes ont dit : si les coûts de transport baissent, cela devrait modifier les choix
de localisation des entreprises. Désormais, mon site d’implantation peut varier car comme les couts
de transport se réduisent que je sois ici ou là, ce n’a pas d’importance et donc cela pourrait y avoir
une meilleur répartition des entreprises sur le territoire. Ceci serait un moyen pour réduire les
inégalités territoriales pour les territoires confrontés à des raretés d’entreprises et d’emplois. Il y a
donc un processus de marginalisation. Il pourrait y avoir une autre répartition des entreprises pour
avoir un territoire plus homogène.

La réduction des coûts de transport n’a fait que renforcer les inégalités territoriales. Il y a un
économiste qui a travaillé sur ces inégalités : Paul Krugman. Il dit : on a une baisse des couts de
transport. Cette baisse entraine un décloisonnement des marchés. Cela signifie : entre rennes et
Brest, il faut 24h car entre ces deux villes se sont des sentiers avec des brigands entrainant des
insécurités. Et si tous se passe bien = 24h pour faire Brest et rennes. Le marché rennais et l’entreprise
brestoise seront très décloisonnés et les couts de transport sont trop élevé et donc les entreprises
seront obliger de créer des filiales de production sur ces marchés cloisonné. Mais si les couts de
transports disparaissent et donc à quoi bon être à rennes et à Brest puisque une seule et unique
filiale de production implantée à paris suffirait à irriguer tous les marchés nationaux. Pourquoi ? : Les
coûts de transport sont faibles et donc profitables pour les bénéficies de l’entreprise été la
diminution de scouts de celle-ci. La baisse des couts de transport se traduit par un décloisonnement
des marchés et donc une augmentation de la concurrence. Du coup si on est en concurrence avec
tous les pays de la triade, certaines entreprises fermeront et d’autre adopteront la restructuration. Si
on se restructure, c’est pour obtenir un avantage compétitif hors coûts = fondé sur la qualité. Un
avantage compétitif hors couts est fondé sur l’innovation mais pour innover il faut être dans un
écosystème propice à l’innovation qui sont les grandes villes. Quels sont les pôles d’attraction  ? Les
grandes métropoles. La baisse des couts des transports entraine un processus de métropolisation et
donc un renforcement de la grande ville puisqu’elle devient de plus en plus attractive au détriment
de l’arrière-pays. Ainsi, la baisse des coûts de transport ne fait que renforcer les inégalités
territoriales.

La baisse des coûts de transport affecte le comportement des entreprises et pas forcément dans le
sens souhaiter puisque le but est de se positionner d’avantages dans les métropoles où se situent les
fonctions métropolitaines.

- Le différentiel du taux de change

C’est le prix d’une monnaie en une autre monnaie. Il se trouve aujourd’hui, que l’euro est plutôt
faible à l’égard du dollar. Et donc comme le taux de change diminue, cela est favorable à la reprise
économique pour les entreprises implantées dans la zone euro. Ainsi, on gagnerait en compétitivité
prix par rapport à des pays dont la monnaie serait plus élevée à l’égard des USA puisque le dollar
augmente par rapport à l’euro. L’idée est de dire que comme l’euro perd en valeur par rapporta

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dollar c’est un moyen pour nous de développer nos exportations. Mais si l’euro baisse, notre pouvoir
d’achat diminue des lors que l’on veut acheter des produit facturé en dollar. Si l’euro diminue c’est
bénéfique pour les entreprises exportatrice, mais pas pour nos importations qui elles couteront plus
cher. Si l’euro diminue, nos entreprises vont devenir des cibles. Et les entreprises américaines vont se
dire que c’est intéressant car ils pourront prendre plus facilement des parts de capital social à des
entreprises situés dans la zone euro. Suite à l’augmentation du dollar par rapport à l’euro, tous ceux
qui possèdent des dollars connaissent une augmentation du pouvoir d’achat par rapport à ceux qui
possèdent l’euro. Et donc ceux qui possèdent du dollar voudront acheter des entreprises
européennes. Exemple : on est une entreprise nord-américaine. On subit une augmentation sensible
du dollar, cela doit les handicaper à l’exportation. Le taux de change constitue une entrave qu’ils vont
essayer de contourner en acquérant des entreprises ou en créant des filiales de production d’autant
pus qu’ils ont un pouvoir d’achat plus élevés. Mais le taux de change n’est pas vraiment une réalité,
puisque pour la majorité des exportations française, elles sont faites dans la zone euros et ne sont
pas concernées par ce taux de change. Quand on a une monnaie forte, on a un pouvoir d’achat fort
sur les pouvoir d’achat faible.

b- Le jeu de la concurrence oligopolistique

Ça explique les raisons de pourquoi les entreprises se multinationalise. Cet ensemble de raison est
important dans le cadre de l’économie mondial mais aussi aujourd’hui. Durant la période de
l’économie mondiale, il y a des marchés de type oligopolistique. Un oligopole n’enferme que quelque
offreur. Imaginons que l’on est que 3 entreprises dans le secteur automobile : Renault, Citroën et
Peugeot. Ces trois entreprises qui étaient en concurrence mais selon R.Boyer, cette concurrence était
douce. En effet, l’entreprise Renault n’était très offensive envers les autres entreprises car la taille du
marché d’origine de ces constructeurs augmentait. Compte tenu de l’augmentation régulière de la
taille du marché et lien les parts de marché détenu par Renault Citroën et Peugeot étaient stables. A
partir des années 60, il y a un ralentissement des gains de productivité et la crise se déclenche en 73
lié à l’épuisement du modèle de croissance des trente Glorieuse. La taille du marché n’augmente plus
autant que par le passé et la concurrence va être de plus en plus violente et ces membres de
l’oligopole vont mettre en place de stratégie de plus en plus offensive en mettant en place des
stratégies de multinationalisation. Il va y avoir une accélération du processus de multinationalisation
en créant des filiales de production sur les pays de triade. Il y a souvent des acteurs qui jouent en
premier, ça va être els entreprises américaine et c’est donc en 1963 que l’on voit une vague de
multinationalisation de ces entreprises en France. Stephen Hymer dit : qu’est-ce qui anime une
entreprise ? Existence d’hétérogène et de disparités nationales et lui il constate une disparité
importante entre l’économie nord-américaine et l’économie de la CEE. Il constate un différentiel en
termes de taux de croissance. A l’époque, il est vrai que le taux de croissance des marchés de la CEE
est bien supérieur au taux de marché nord-américain. Et ainsi, ces entreprises sont venues créer des
filiales de production vers la CEE. Il y a un différentiel en termes de taux de croissance qui révèle un
rattrapage technologique, et les entreprises américaines se sont dit que s’ils ne créaient pas de
filiales de production en Europe, les entreprises européennes renforceraient sensiblement leur
compétitivité via des économies d’échelle (car elles produisent toujours plus de produit) plus tard et
il sera trop tard car les entreprises européennes viendront sur le territoire américain. Ainsi, on peut
dire que les entreprises nord-américaines ont anticipé. Si elles ne l’avaient pas fait ces entreprises
seraient venues s’installer sur le marché américain. L’économiste a donc révélé cette angoisse des
entreprises nord-américaine. Ainsi, les entreprises américaines en venant en Europe vont renforcer
leurs avantages compétitifs qui sont un moyen de se défendre face aux entreprises européennes à
venir.

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Flowers et Gruham : deux économistes. Ils disent la même chose que Hymer mais il considère en plus
que suite à, l’implantation des multinationales en Europe, il va y avoir un impact économique
industriel. Il va y avoir un impact dans les années 70 et il va y avoir suite à l’implantation des
entreprise américaine sur la CEE, un processus de décomposition / recomposition des oligopoles. En
effet, il va y avoir une augmentation de la concurrence suite à l’arrivée des firmes multinationales
nord-américaine sur différents marchés. Ainsi, il va y avoir des restructurations pour affronter la
concurrence. Ces restructuration vont engendrer une concentration industriel = rapprochement de
deux entreprises (qui peuvent être en difficultés suite à l’augmentation du degré de concurrence,
rapprochement d’une entreprise saine et une qu’il l’est moins dans le but de construire un avantage
compétitif). Cette concentration industrielle va se traduire par une augmentation de la taille de
l’entreprise. Et donc les entreprises européennes qui se sont recomposées vont aller s’implanter dès
la fin des années 70 aux USA. Ces économistes complètent et l’analyse de Hymer en distinguant 3
temps (ci-dessus).

Synthèse : les investissements des firmes multinationales de la CEE à l’instant t est fonction des
investissements des firmes multinationales américaines réalisées en t-n.

Suite aux travaux réalisés par ces économistes, on va aborder un point fondamental : c’est une
approche qui renvoi à la théorie des jeux : Knickerbocker (étude réalisé en 1979 pertinente
aujourd’hui). Il va distinguer au sein de l’oligopole deux types de comportement :

- Comportement mimétique

Il va distinguer au sein d’un oligopole (autant d’oligopole que de secteurs d’activités), il y a un leader
et des suiveurs. Il y a des disparités au sein de chaque oligopole. Il va démontrer que dès lors que le
leader (celui qui joue en premier) décide de créer une filiale de production sur un marché tiers de
l’oligopole et bine très rapidement les formes suiveuses vont s’installer sur ce marché tiers.
Exemple : oligopole automobile de la CEE et bien le marché tiers est la chine car elle n’appartient pas
à la CEE. Dans son étude empirique renouveler par d’autres économistes, il constate que suite à
l’implantation du leader sur ce marché tiers, il va y avoir des comportements mimétique de la part
des autres membres de l’oligopole. Suite à l’implantation du leader, les suiveurs vont aussi créer une
filiale de production sur ce marché tiers. Il constate l’existence d’une convention : je m’implante, tu
t’implantes il s’implante. Knickbocker est l’un des premiers à introduire l’incertitude dans son
analyse. C’est l’idée selon laquelle les membres de l’oligopole s’implantent en chine et que ces firmes
détiennent de l’information sur le marché chinois et comme il s’agit d’un acteur ayant un
comportement rationnel, les autres firmes ont également intérêts à s’y implanter. Quel est l’intérêt e
jouer en premier ? Dans l’analyse de knickbocker, celui qui joue en premier, il a ses raisons et donc
préalablement il a réalisé une étude de marché justifiant un tel investissement et on peut considérer
que cette prise de décision est très mur et donc que la prise de risque est limitée. Le fait de jouer en
premier (revenir dans le préambule du cours), on est dans une économie de rareté où les facteurs de
production de qualité son rare et ainsi on bénéficiera avant les autres de ces facteurs de production
rare (comme les facteurs travail qualifié). De plus, on va pouvoir bénéficier avant les autres
d’infrastructures de qualité qui sont aussi rare, de subvention proposée par l’Etat central. On
bénéficiera aussi de taux d’intérêt débiteur = taux d’intérêt bonifier. En jouant en premier, je vais
pouvoir capturer une demande qui est rare. Via une politique marketing e vais pouvoir construire un
marché captif qui permettra de faire exister une marche bénéficiaire. On joue en premier car on est
dans une économie de rareté. Dernière ces stratégie, il y a une connotation militaire dans le sens où
on essaye de contenir l’hégémonie des concurrents. Ce n’est pas dans notre intérêt de lui offrir un
marché captif.

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Les entreprises, autres membres de l’oligopole, vont également s’installer en chine : comment se
fait-il que ces entreprises puissent réagir suite à l’offensive du leader ? Qu’est-ce qui autorise une
telle implantation ? Exemple : Renault qui décide une deuxième unité de production au brésil (pays
émergent) et suite au renforcement de Renault sur le pays brésilien, les autres concessionnaire
Citroën et Peugeot qui suivent. Qui un mois plus tard décide de créer une filiale de production  ? Les
banques et créancier de ces grandes entreprises proposent un ensemble de service et notamment de
l’information car les banques ont des clients implantés au brésil avec de succursale et ces banques
collecte des informations sur ces marchés pour créer ou acquérir une filiale de production. Les
banques proposent un ensemble de prestation de service qui va au-delà du simple octroi de prêt.
Réponse : on a au sien des grands groupes un département entreprise qui s’occupe des accords de
compensation et des choix de localisations éventuelles des filiales à créer. Il y a 3 4 personnes
(universitaire) qui ont pour mission d’ouvrir des dossiers d’implantation de filiale de production sur la
triade, quelques pays qui gravitent autour de la triade et les NPI. Ces entreprises ont ouvert des
dossiers d’implantation sur l’Inde sur la Chine et donc en fonction des territoires qui sont ciblés. Tous
les dossiers sont en veilles et donc il est très rapide de créer rapidement des filiales de production. Il
y a dont une importance des dépenses de ressources pour maintenir en veille tous ces dossiers car
elles doivent être réactives suite à l’offensive du leader. L’objectif est d’être capable de réagir le plus
rapidement possible pour empêcher le leader de s’accaparer de cette demande rare.

L’école des conventions peut traiter de différents sujets et elle nous donne quelques informations sur
les comportements mimétiques et de menace. Pour ces auteurs, (olivier Favreau, François Duvernay
et R. Salais) ces conventions se distinctes des contrats car pour ces auteurs le contrat est écrits qui
relis deux acteurs pouvant être juridiquement indépendant. La convention fait partie de l’oral ou
encore elle n’est ni dite ni écrite. C’est un système d’attentes réciproques. Le leader créer une filiale
de production sur un marché tiers mais celui-ci sait dans le cadre d’une convention sait que ses
concurrents vont s’y implanter. Cette convention organise les comportements des acteurs. Toutes les
entreprise d’hier comme aujourd’hui, savent que si une entreprise créer une filiale de production en
Allemagne, les concurrents vont s’y implanter. Autre convention évoquée : « premier arrivé, premier
servi ». Par convention on considère que tout acteur a un comportement rationnel. Il y a dans nos
systèmes socioéconomiques des contrats pour renforcer les liens mais préalablement il y a un
ensemble de convention qui évolue au fil du temps qui affecte le comportement des acteurs.

Quels sont les dangers de ces comportements mimétiques ?

Interaction positive : le plus engendre le plus = effet cumulatif = effet boule de neige, il n’y a jamais
de retour à l’équilibre et on est en permanence dans une situation qui ne nous ramène pas à
l’équilibre. Et donc il y a toujours plus d’implantation sur ce marché tiers. Ces comportements
mimétique peuvent être à l’origine de cette interaction positive cumulatives peut être très
dangereuse. En effet, celle-ci peut être à l’origine de contreperformance économique. Exemple  :
période intermédiaire entre l’économie mondiale et globale avec l’automobile et le comportement
mimétique : en Chine, en 79, la chine décide de s’ouvrir vers l’extérieur avec la mort de Mao et donc
il y a une nouvelle réorientation du système Chinois avec la libéralisation de leur système en attirant
des investisseurs étrangers. Suite à ce processus de libéralisation de l’économie chinois et sacat que
les pouvoir public vont mettre en place une politique d’attractivité du territoire cible sur le secteur de
l’automobile. En effet, ces secteurs est susceptible d’entrainer des effets d’entrainement sur
l’ensemble du système. Suite au processus de libéralisation, il y a un leader = Volkswagen qui décide
de créer une filiale de production en 1981 suivi de Mitsubishi puis Mercedes et Peugeot et Citroën,
Nissan. Ici il y a un exemple typique de comportement mimétique. Le danger est que ces filiale ont

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été confronté à une crise de rareté de demande et donc à une offre bien trop supérieur à la
demande. Petit à petit, l’ensemble de ces filiales ont dû fermer.

Autre danger : on image être le leader et on jour en premier en créant un filiale de production en
Chine, on a une autre objectif qui est inavoué. On sait que les concurrents vont nous suivre et
s’implanter en Chine et c’est ce que l’on recherche car dès lors que ces entreprises s’implantent en
Chine car ça va mettre à mal la santé financière et économique car elles seront aussi confronté à une
rareté de ressources. On va alors orienter une grande partie de nos ressources sur cette implantation
chinoise car en tant qu’entreprise leader on va pousser à la faute pour fragiliser financièrement sur le
moyen terme. En effet, si on arrive à fragiliser financièrement et économiquement, il va y avoir un
impact sur les performances économique et donc sur les perspectives de profit. Cet impact va très
certainement se traduire par une chute du cours des actions de ces entreprises car les actionnaires
de ces entreprises qui sont au courant de nos actions financières. Les actionnaires vont alors vendre
leur titre qui entrainera une baisse du cours et on lancera un offre public d’achat (c’est le leader qu’il
le fait) et le leader deviendra donc propriétaire de ces entreprises. Cette stratégie est tirée de la
« course aux armements ».

Autre danger : quand les collectivités territoriales mettent en place des politiques publiques de
d=séduction pour attirer les entreprises. Si on attire une entreprise du secteur automobile, il faut
savoir que les autres concurrents viendront aussi. L’objectif est donc d’implanter la première
entreprise pour avoir cet effet cumulatif. Cette politique d’attractivité peut être recherché mais aussi
dommageable pour un territoire. Dans le cas d’une économie de rareté, chaque territoire à une
capacité de charges. Exemple : le pays de Brest = propre capacité de charge, il peut accueillir un
constructeur automobile, mais peut-il accueillir 3 ou 4 tout en sachant que les facteurs de production
ne pourront pas être suffisant et la qualité ne pourra pas convenir pourtant de constructeur
automobile, il y aura un impact sur ces réservoir de ces facteurs de production en terme de
rémunération du facteur travail avec une augmentation du prix du travail ce qui affectera en
différents sens possible la dynamique du territoire. Quel est la véritable capacité de charge ?

- Comportement de menace

Exemple : oligopole européen avec un leader : filiale Mercedes. Selon l’analyse de knickerbocker : il
va y avoir une riposte de la part des constructeurs menacés. Si Mercedes décide de créer une filiale
de production sur le marché d’origine de Renault, Renault va riposter en disant : si tu t’implantes
chez moi je m’implante chez toi « œil pour œil, dent pour dent » = loi du Talion = on inflige la même
sanction à l’agresseur. Pourquoi il y a cette riposte ?

Ces cas sont assez rares. Il y en a un : dans le pneumatique : dans les années 80, il y a Fire Stone qui
crée une filiale de production en France et Michelin à riposter en créant une filiale en Amérique du
Nord. Néanmoins, dans la réalité c’est beaucoup plus complexe. On a une entreprise d’un oligopole
donné qui va jouer le rôle de leader et qui va se dire qu’elle s’implanterait bien en rance = lancer une
rumeur validée ou non. Cette rumeur a une fonction essentielle car on va pouvoir observer si il y a
« du bruit » = réaction de la part des autres membres de l’oligopole. S’il y a aucune réaction = cela
peut me conforter dans mon choix initial et donc créer une filiale de production car les autres
concurrents n’ont pas les finance nécessaire pour en créer une. On peut aussi en lancer une, et il y a
une réaction, mais en tant qu’entreprise leader, il faut voir s’il ne s’agit pas de « bluff » en disant si tu
t’implante chez moi, je m’implante chez toi. L’entreprise va alors faire une étude historique car il y a
au sine de l’entreprise des acteurs qui sont pour mission d’identifier les partenaires et voir s’il y a eu
des précédents.

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Lorsque l’on lance une rumeur, l’objectif est de déstabiliser les actionnaires. Exemple  : on lance une
rumeur qu’on va s’implanter en France, quel vont être la réaction des actionnaires ?

c- La perte de l’avantage technologique

Kindkleberger dit (1979) : une entreprise pour qu’elle se multinationalise doit posséder un avantage
monopolistique sur les entreprises étrangères. Les entreprises étrangères déjà installées sur le
marché convoité. Quand on décide de créer une filiale de production sur un marché, il y a des
entreprise déjà installée sur ce marché et ces entreprises déjà installées sont des entreprises qui
détiennent un avantage sur les entreprises qui sont sur le marché car elles connaissent la
réglementation et la politique du pays. L’entreprise qui souhaite s’implanter sur le marché part avec
un handicap. Pour dépasser cette handicap il faut qu’elle est quelque chose qui l’a différencie des
autres = avantages compétitifs hors couts = avantages monopolistiques. Cette avantage
monopolistique qui l’autorise à créer ou acquérir une filiale de production qui peut être que
temporaire car il y a une dynamique technologique et il faut sans cesse innover et revitaliser cette
avantage technologique, capturer d’autres segments de marché. Parfois, les entreprises vont adopter
des stratégies bien connue mais très dangereuse. Cette stratégie est susceptible de renforcer son
degré de multinationalisation. Que faire pour freiner l’effritement de l’avantage compétitif hors cout
qui va être un moyen de renforcer le degré de multinationalisation ? On a deux entreprises
confronter à la même contrainte = construire un avantage compétitif : on peut fusionner et de par les
compétences complémentaires on peut coproduire de nouvelles connaissances en vue d’innover. Les
entreprises ne vont pas être toutes fusionnées. Mais cette fusion est très attirante pour les
entreprises.

Toute acquisition en vue de renforcer son avantage monopolistique peut se traduire par un échec. En
effet, souvent, deux entreprises ne peuvent pas s’entendre et développer des synergies car il y a
deux entreprises d’histoire, de culture et d’organisation différentes. Il ne faut pas négliger le poids du
passés de par l’histoire du fondateur et de l’organisation du passé qui marquent.

2- Stratégie de rationalisation

Elle peut justifier une délocalisation ou acquisition à l’étranger. S’il s’agit d’économiser ou rationalisé
la production, il s‘agit d’agir sur le cout du facteur travail et le cout du facteur capital (capital
technique = cout des biens de production et les bien d’équipement. Traditionnellement, les
économistes qui se focalisent sur cette stratégie, ne prennent en considération que les couts du
facteur travail pour deux raisons : le cout du facteur capital est très difficile a estimé car il y a
différent génération de biens d’équipement et la valeur unitaire de ces biens varient dans le temps.
Et c’est aussi le fait que tout entreprise appartenant au même secteur d’activité, doit acheter les
même bien d’équipement et donc que les différences qu’il peut y avoir entre différentes firmes sont
issues que du couts du facteur travail. C’est la raison pour laquelle on va se focaliser exclusivement
sur le cout du facteur travail.

Qu’est-ce que le cout salarial ?

C’est le salaire brut plus les cotisations patronales (cotisations de l’employeur). Il correspond à
l’ensemble des charges auxquelles sont confrontés les employeurs lors d’une embauche. Mais en
France, il y a des prélèvements obligatoires qui correspondent aux cotisations sociales qui
permettent de financer notre système de protection social. Dans les cotisations sociales il y a : les
cotisations salariales et celles de l’employeur. De notre salaire brut ont soustrait les cotisations
salariales et donc notre participation à notre système de protection sociale par répartition. Mais
notre vrai salaire, et donc la contrepartie monétaire est le salaire brut et non pas le salaire net. Le

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salaire brut correspond : salaire net + cotisations salariales + cotisations employeurs + ensemble de
charges professionnelles.

Une entreprise peut décider de transférer son outil de production et donc délocaliser son entreprise
dans un autre pays pour profiter d’un différentiel du cout salariale avantageux. Que va-t-il se passer  ?
L’Etat va décider dans un pacte de responsabilité, de diminuer les charges patronales et en
contrepartie, il augmentera le taux de la TVA. Mais qu’est-ce qui pose problème avec ce différentiel  ?
Malgré l’existence d’un différentiel colossale, pourquoi les entreprises ne se délocalisent pas tant
que ça ? La sécurité juridique, la rareté en facteur travail, la qualité de la main d’œuvre, la demande
(absence de marché dans les pays sub-saharienne). Quels sont les pays les plus intéressants ? La
Chine = pays émergents car il y a une différentiel de cout salarial important entre Pékin et Brest et ce
différentiel fait plus que compensé le différentiel de productivité entre Pékin et Brest. Une
délocalisation peut se justifier suite à un différentiel de cout salarial si ce dernier fait plus que
compensé le différentiel de productivité entre le pays d’origine et le pays d’accueil. La variable à
prendre en considération n’est pas le cout salarial est le cout salariale par unité produite. Les pays
qui peuvent être ciblés au travers de cette stratégie de rationalisation sont les NPI et donc les pays
émergents car il y a un différentiel de couts salarié qui fait bien plus que compensé le différentiel de
productivité. Si on en revient à la période de l’économie mondiale, ce n’était pas la stratégie
dominante avant.

Les zones franches industrielles de types sud-coréen bénéficient d’un statut d’extra territorialité = la
réglementation interne (concernant le code de travail), elle va être fondamentalement différente de
la réglementation du reste du pays. Au sein de cette zone franche industriel, il va y avoir un certains
nombres d’avantages : la filiale qui s’y implante peut importer des composants sans droits de
douane, les filiales des firmes multinationales qui s’y implante peuvent rapatrier la totalité de leurs
profit, un code du travail très laxiste. La seule contrainte est que l’on demande à ce que toute la
production soit réexportée vers d’autres marchés. Ces pays espèrent bénéficier d’un certains
apprentissages du marché, ceux et celles qui vont travailler au sein de ces filiales vont recevoir une
formation leur permettant de s’intégrer dans une économie de marché et en espérant que ce
processus de libéralisation s’étendent au reste du pays. Mais il est vrai d’en dehors de la création
d’emploi et d’un impact immédiat sur la balance des paiements et donc la balance commerciale
l’impact socio-économique est très faible. Ces zones franches industrielles ont évolué pour se
transformer en zones économiques spéciales (ZES) = ce sont des zones franches plus douces et plus
acceptables. Elles ont été initiées par la Chine à partir de 79 (suite la mort de Mao où la chine s’ouvre
vers l’extérieur et met en place une politique de libéralisation). L’objectif est d’introduire une
économie de marché et donc il fallait que les entreprises de pays développé pour y installer d’autres
normes de fonctionnement. Ces ZES sont pour 95% d’entre elles sont installées sur le littorale de la
Chine et autour des grandes villes. Ces ZES vont bénéficier d’un certain nombre d’avantage :
possibilité d’importer des composants sans droit de douane etc… sauf qu’aujourd’hui il n’y a plus de
frontière matérielle et les entreprises qui s’y installent peuvent écouler leur production sur le marché
Chinois. L’objectif était de normaliser les consommateurs chinois et d’introduire une organisation du
travail personne qui se trouvaient au sein de ces filiales de production. Souvent, ces entreprises
étaient exonérées d’impôt sur les bénéfices. Au début des années 80, beaucoup d’entreprises s’y
sont installées. Les pouvoirs publics ont attiré le leader (Volkswagen) qui a attiré les suiveurs. Ces ZES
ont une autre mission importante : diffuser ces nouvelles règles du jeu au reste du territoire et donc
s’étaler au reste du territoire pour libéraliser toujours plus l’économie et d’attirer toujours plus les
investisseurs étrangers.

Le processus de délocalisation n’est pas irréversible (Rossignol et Atol). Qu’est ce qui l’autorise ?

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 le différentiel du cout salarial peut s’effriter avec le temps avec des collectifs de travail  :
relation de pouvoir avec salariés qui revendiquent de meilleures conditions de travail.
 Une aide à la relocalisation (en France) : tout entreprise qui envisage de se relocaliser
peut bénéficier d’une aide ou subvention ou avance remboursable.
 Atoll s’est relocalisé, malgré ses avantages liés au système productif local le différentiel
du cout salarial entre celui dans le Jura et celui qui prévalait en Chine. Atoll s’est
demandé quoi faire ? il a construit un avantage compétitif hors couts : par l’innovation,
par la différenciation et donc ça permet de confronter la concurrence avec une politique
marketing. Cela a bien marché et ce qui a permis à Atoll de réussir sa relocalisation. La
relocalisation suppose à un avantage compétitif non pas cout mais hors couts avec la
production de compétence pour imaginer de nouvelles choses.
 La rareté de main d’œuvre : les entreprises sont confrontées à des raretés et des
problèmes de contrefaçon et on bascule alors dans des problèmes de sécurité.

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II- A la firme globale (Economie Globale)
Décennie des années 70 : on passe de l’économie mondiale à l’économie globale

Dès la fin des années 60, nait une crise structurelle dans les pays développés qui résulte de
l’épuisement du modèle de croissance (modèle fordiste). Fin des années 60, il y a un ralentissement
des gains de productivité avec mai 68 revendications salariales. A partir des années 80, on rentre
dans une crise de rareté de profit dîtes « crise de valorisation du capital ». L’objectif de l’entreprise
est de valoriser un capital argent de 100 en trouvant une solution pour trouver 150. Mais avec cette
crise, on engage 100 et on a plus que 110. Effectivement, on fait toujours un peu de profit,
seulement moins qu’avant. Suite à cette crise de valorisation du capital, les entreprises vont se
restructurer avec d’importante restructuration industrielle pour améliorer les conditions de
valorisation du capital et réduire les coûts de production et notamment réduire le coût du facteur
travail qui est jugé trop onéreux. Cela va se traduire par des licenciements et on va voir une
augmentation du chômage involontaire qui est une nouveauté qui s’accroit au fil du temps. Certaines
entreprises se restructures, d’autre fermes, d’autres se délocalisent, d’autres adoptent une stratégie
de concentration industrielle. Tout ceci contribue à créer de l’exclusion sociale. L’augmentation du
taux de chômage et les licenciements qui en découlent va créer de l’incertitude : une insécurité
salariale dans le sens où on a toujours un emploi mais on est atteint du « syndrome du survivant ».
On va tenter de se protéger en créant une épargne ce que l’on appelle « une encaisse de
précaution » : la monnaie devient réserve de valeur, elle devient désirer pour elle-même, création
d’une épargne. Ici, on épargne pour se protéger et la monnaie devient un bien, une marchandise au
même titre qu’une « table ». Cette encaisse de précaution sont autant de ressources qui ne sont plus
consacrer ni à la consommation ni à l’investissement ce qui va entrainer une crise d’insuffisance de
déboucher. On est donc confronter à une crise de valorisation du capital et une rose d’insuffisance de
déboucher = rareté de demande. Cette crise va transformer le champ d’investigation des entreprises
et leurs stratégies.

A partir du début des années 80, va naître un discours : discours de la globalisation

2-1 : Discours de la globalisation


Problématique : durant la période 45 – 80, il y a un développement autocentré sur la triade. Sauf
que : à partir du début des années 80, ce n’est plus le cas : crise de valorisation du capital + crise de
rareté de demande et pour la première fois, les entreprises et notamment les multinationales des
pays développés de la triade comment à vouloir s’ouvrir vers l’extérieur car il y a une rareté de
demande. Sauf qu’à l’extérieur de la triade est en piteuse état car ils sont confrontés à la
marginalisation et caractérisée par de l’incertitude avec de l’insécurité politique et juridique où les
marchés sont faibles voire inexistant. Que faire ?

C’est là que va naître ce discours de la globalisation par un économiste de l’OCDE et qui va être
reprise par l’OMC, le FMI. Cet économiste de l’OCDE, Baumann a écrit un article dans l’observateur
de l’OCDE a dit la chose suivant : on a besoin des marchés extérieurs à la triade mais ces marchés
sont rares, peu solvables, et incertains, il va donc falloir reconstruire cet extérieur afin que cet
extérieur devienne compatible à nos normes de production et de consommation. Il va falloir rendre
compatible et homogénéiser l’extérieur de la triade dans le cadre d’une approche sélective. Cela
passe par le régionalisme : exemple : le Mexique avec les USA = le Mexique est le premier pays
commercialisés et ils vont créer l’ALENA. Au fil du temps on va élargir la CEE qui va devenir l’UE. Il va
y avoir différents élargissement notamment avec les ex pays de l’Est (avec la Croatie = Europe des
28). On va aussi renforcer les pays d’Asie du Sud-Est avec l’ASEAN. Et à partir de 95, il va y avoir le

24
Mercosur qui comporte les pays d’Amérique latine. L’objectif ici est d’offrir des débouchés, des
perspectives d’investissement directes pour nos entreprises. Dans le cadre de l’économie globale
c’est une économie mondiale, régionalisé.

A partir des années 80, les économistes relayés par les grandes organisations internationales ont
pour objectif d’homogénéiser les marchés pour qu’ils soient compatibles à nos normes. La
globalisation est la fascination de l’homogène, faire en sorte que certains marchés deviennent
compatibles au notre. Ils vont donc gommer toutes les imperfections qui nuisent au développement
des échanges, des entreprises et des investissements directs. Alain Léon renvoi le discours de
globalisation à une dialectique : confrontation des contraires. C’est un processus qui renvoie à une
approche dialectique, il y a certes une recherches d’homogène via ce lissage et à ce processus de
privatisation qui va être imposé au pays en voie de développement. Mais en même temps ce
processus d’homogénéisation va engendrer son contraire. Autrement dit, une montée de
l’hétérogène. Celui-ci a été vécu comme étant une contrainte et une agression car il fallait remettre
en cause un certains nombres de règles, de comportements, de valeurs, de normes pour que ces
économies soient compatibles. Il y a eu par ailleurs, une très forte montée des identités territoriales,
nationalisme, du secteur informel.

Cette reconstruction de ces marchés passe la régionalisation mais aussi la mise en place d’un
triptyque. Ce triptyque est le triptyque LDP (Libéralisation, Dérèglementation, Privatisation).
L’objectif des économistes et des politiques est de libéralisé, dérèglementée et privatisée les
marchés. Si on fait cela, il va y avoir une augmentation de l’incertitude et donc de l’insécurité. En 82,
en France sous Mitterrand il y a un vaste programme de nationalisation car certains économistes
pensent qu’ils pourront influer sur des entreprises pour qu’elles puissent adoptées d’autre critères
de gestion. Amis c’est surtout en 86 que naît un processus de privatisation en France.

Si on libéralise et dérèglemente les marchés on déprotèges les marchés et il y a une augmentation de


la concurrence (ce qui est l’objectif recherché). L’environnement devient de plus en plus
concurrentiel et les entreprises vont devoir se protéger pour des impératifs de compétitivité en
mettant en place des stratégies de compétitivité coûts et hors coûts. Cet impératif de compétitivité
appelle de nouvelles stratégies d’entreprise et notamment de nouveaux choix de localisation. Ces
nouvelles stratégie d’entreprises qui amènent de nouveaux chois de localisation mènent à
l’entreprise « nomade » = entreprise qui va être allégée. Elle va s’alléger en facteur de production,
travail et capital. Elle va donc s’allégée en usine, en filiale dans le but d’affronter la concurrence de
plus en plus vive, incertaine et imprévisible. Cet allègement créera de l’exclusion social avec des
pertes d’emplois pour certains. L’entreprise allégée a un impact territorial puisque cela nous mène
directement au développement local. En effet, certains territoires seront confrontés à une rareté
d’entreprise.

2-2. les stratégies globales régionalisées


Elles sont au nombre de deux :

2.2.1 : le recentrage sur le métier = métier de base

Cette stratégie concerne toutes les entreprises de l’économie mondiale depuis les années 80 =
économie globale car un peu élargie. Ces entreprises appartenant au système de l’économie globale
ont s’engager dans une stratégie de recentrage.

Les contraintes de la globalisation qui naisse durant cette période de crise économique.

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Cette période de crise est une crise de rareté de capital et donc que les entreprises font de moins en
moins de profit et vont être confrontée à une rareté de ressources. Elles vont donc rencontrées des
difficultés pour financer leur stratégie et leur investissement ce qui se traduit aussi par une rareté
pour les concurrents. Les entreprises vont alors devoir revoir leurs stratégies et donc leur
comportement et donc voir comment avec peu de ressources affronter cette concurrence qui se
renforce et donc pérenniser mon système entreprise. Elles vont alors se recentrer sur le métier.

Le métier n’est pas l’activité de base, c’est un ensemble de compétence détenu par les entreprises
qui sont détenu par les salariés qui y travaillent. L’entreprise va alors tenter de valoriser ces métiers.

Economies des connaissances : il y a les connaissances :

- codifiables : elles ne sont pas fondamentales dans la pérennité de l’entreprise. Ce sont des
connaissances qui sont inscrites sur des supports (écrits, informatiques). Ce sont des connaissances
que l’on peut acquérir sur le marché (acheter un logiciel dans le domaine de la comptabilité). Ce sont
des connaissances que tous les acteurs peuvent acquérir sur le marché et elles n’ont rien de
stratégique puisque les concurrents peuvent les acquérir sur le marché. Ces connaissances
codifiables sont parfaitement imitables.

- tacites : il existe dans une entreprise des connaissances tacites qui ne sont pas codifiables et qui
sont des savoir-faire = compétences. Si elles ne sont pas codifiables, elles ne sont pas inscrites et ne
sont pas imitables ou difficilement et pas transférables et donc unique et spécifiques à l’entreprise. Si
ces confiances sont uniques et spécifiques, elles sont forcément stratégiques. L’entreprise va vouloir
alors créer son avantage compétitif sur ces connaissances tacites car elles n’existent nulle part
ailleurs. L’entreprise va devoir identifier ces connaissances tacites mais qui ne sont pas visibles, ni
matérialisé = difficultés. Pour innover, il faut des connaissances tacites

L’entreprise va sélectionner ces compétences = abandon d’activités qui ne sont pas en phases avec
les compétences de l’entreprise. Premier cas de figure : on ferme l’usine qui n’est pas en phase.
Deuxième possibilité : on abandonne l’activité mais on va la vendre à une entreprise qui juge que
cette activité est en phase avec son métier = redistribution des cartes des entreprises en fonction de
leur métier (compétences sélectionnées par les entreprises). Troisième possibilité : externalisation de
certaines activités = conséquence de cette stratégie de recentrage : idée selon laquelle je fabriquais
des feutres et je juge que cette activité n’est plus en phase mais néanmoins j’ai besoin des feutres car
je dois équiper mes salariés de feutres = externalisation de feutres = je vais recourir à un sous-
traitant juridiquement indépendant pour satisfaire mes besoins en feutre.

Ensuite on va valoriser le métier sélectionné et donc les compétences sélectionnées. Exemple :


Groupe Benetto, quel serait le métier de groupe Benetto ? C’est la définition de nouveaux
composants, de nouveaux matériaux (fibre de verre, le Carbonne…). Benetto détient des
compétences dans la définition de nouveaux métriaux = 70 % de ses investissements sont
immatériels et donc pour la recherche de développement. L’idée est de valoriser ces nouveaux
matériaux dans différentes branche d’activités. Benetto continue à fabriquer des coques de bateaux,
mais le point de départ de sa stratégie est les nouveaux matériaux. Ici il va y avoir une diversification
de ses activités mais toutes ces activités ont un dénominateur commun. Il est donc présent dans la
production de coques de bateaux mais aussi présent dans les voiturettes (voiture sans permis).
Benetto est aussi présent dans le domaine ferroviaire car il a conçu le « nez » des TGV et aussi dans
l’habitat. Benetto détient des compétences dans l’habitat confiné = tout ce qui est petit (mobile-
home, voiturette, bateau etc…). Renault a des compétences en ingénierie et il a des compétences
pour construire un véhicule et donc sait mettre en relation les partenaires pour concevoir un véhicule
= c’est un organisateur.

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Les conséquences ne sont pas négligeables. Puisque les entreprises se situe en amont (conception)
ou en aval (distribution, commercialisation), cela signifie que les entreprises vont tenter de délaisser
le stade de production et va être externalisé. Pourquoi font-elles cela ? On est dans un
environnement de plus en plus concurrentiel, incertain et imprévisible. Ainsi, d’un moment ou à un
autre une des entreprises peut se positionner sur notre marcher ce qui nous amène à innover sans
cesse. On a besoin de flexibilité et de souplesse et répondre à ces contraintes nécessite d’être le plus
réactif possible. Ainsi, il ne faut surtout pas se positionner sur le stade de production qui nous
emmèneront à être confronter sur des inerties car nous devrons créer des usines. Ces firmes sont
donc mobiles et tentent de réduire toutes ces inerties du stade de production pour affronter la
mondialisation.

2.2.2 : fragmentation du processus de production

Certaines multinationales vont adoptées simultanément une stratégie de fragmentation du


processus de production sur une base supranationale. On va comprendre pourquoi, il y a des
entreprises supranationales fermes ? Les contraintes de la globalisation leur imposent une stratégie
de fragmentation du processus de production. A partir du début des années 80 jusqu’à nos jours :

- la concurrence se renforce,
- un processus de libéralisation des marchés sous l’action des grandes organisations
internationales (OMC).
- les coûts de transport diminuent au fil du temps : quelques soit le mode de transport, les
transports ont diminués du fait de la mondialisation. La taille des portes containers a
également augmenté ce qui permet de toujours plus transporter réduisant les coûts unitaire
de transport.
- La baisse des coûts de transaction
- Processus de régionalisation

Exemple : on est un chef d’entreprise et on veut mieux saisir notre terrain de jeu car on envisage de
renforcer notre position en tant que forme globale sur l’économie globale. Hier : on voit la triade
avec quelques NPI car sur le reste il n’y a pas de marché, ni de demande et beaucoup d’insécurité. On
crée alors de nombreuses filiales de production et sur la triade. La crise des années 70 passe par là
avec la remise en cause du système fordiste. Les entreprise sont une insuffisance de profit et ils vont
à la recherche d’une nouvelle demande en homogénéisant = création d’espace supranationaux
(ALENA, UE) pour élargir le terrain de jeu dont ont besoin les entreprises. Face à ce processus
d’élargissement, il y a un processus de libéralisation etc… conséquences : il y a toujours une triade
qui devient de plus en plus régionalisé = marqué par des espaces supranationaux. Ce terrain de jeu
de l’économie mondiale est de moins en moins partitionné en économie nationale suite au processus
de libéralisation et de dérèglementation car les droits de douane ont disparu et ce n’est plus aussi
rigide qu’autrefois.

Qu’allons-nous faire face à ce terrain de jeu régionalisé et relativement lisse ?

Avez-vous besoin d’avoir autant de filiales relais qu’autrefois ?

Une seule et unique filiale de production implantée à Brest suffirait à irriguée toute l’UE car les coûts
de transaction et de transport ont diminué et les droit de douane ont aussi diminué voire n’existe
plus (espace Schengen). Cela peut se traduire par une fermeture des filiales relais et un impact social
et économique important. Ce fut le cas de Renault qui ferma sa filiale de production au Portugal, en
1994, Renault ferme une de ses filiales en Espagne. En 1996, Renault ferme une de ses filiales de
production à Paris. Cela signifie que Renault s’est engagé dans une stratégie globale régionalisée dès

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1992 car le groupe Renault n’avait plus besoin de ces filiales car, les autres suffisait pour irriguée le
marché de l’UE. Renault a transféré la production de Clio qui était assuré en Belgique a une de ses
filiales en Espagne car les filiales va produire seulement sur un type de véhicule (Clio) et constate une
augmentation de sa production puisqu’elle doit assurer celle qui était en Belgique = réduction des
coûts unitaires de production = renforce sa compétitivité hors couts.

Conséquences : tout cela nous amène à une entreprise allégée : s’allège en activité, en coût fixe, en
facteur travail et en filiale de production pendant la période de l’économie globale. Ce en découle un
impact social, territorial (territoires qui gagnent (ceux qui sont attractifs) et ceux qui perdent
(subissent la fermeture), environnementale.

Environnemental pourquoi ? Une entreprise à Brest est suffisante pour irriguée l’ensemble des pays
de l’UE = augmentation des flux de transport = impact écologique très important. Cette stratégie de
fragmentation du processus de production et d’externalisation aura un impact écologique car de plus
en plus les biens devront circuler alors qu’autrefois les biens étaient produits localement.

Impact territorial ? Si ces entreprises ferment et se délocalisent, que deviennent les territoires
confrontés à ces fermetures ? Tout cela se traduit par une destruction de compétences car elles
n’ont plus d’emplois et les compétences de ces acteurs s’effritent et se diluent au fil du temps. Suite
à ces stratégies, que faire pour accroître l’activité de ces territoires. Ainsi les politiques d’attractivité
naissent au début des années 80. Avant elles n’existaient pas. Cette politique d’attractivité du
territoire est dû à une rareté d’entreprise. C’est pourquoi, il y a de plus en plus d’appels d’offre afin
d’attirer les entreprises et les marchés sur nos territoire = logique de séduction avec une forte
tonalité lié à l’exonération fiscale. Il faut donc séduire l’entreprise pour qu’elle veuille s’implanter sur
notre territoire.

Examen : deux sujets de dissertation au choix 

Conseil : il va falloir l’illustrer par rapport à l’actualité

Faire des recherches bibliographiques sur les auteurs en mettant des remarques = ++++

Dissertation en deux parties et pas trois

Commencer par une introduction, annoncer une problématique (identifier un problème exclusion
d’un territoire suite à une fermeture par exemple. Le but étant de résoudre ce problème).

On termine la conclusion en mentionnant les principaux résultats de l’étude et annoncer une


ouverture sur une nouvelle problématique.

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