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EQUIPMENT ELECTRIQUES
ET
REGULATION INDUSTRIELLE
Eléments de cours
Niveau : 2ème Année Mastère
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CHAPITRE 1
ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES
POUR LE FORAGE PÉTROLIER
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1.1 Description d’une typique installation de forage.
L’installation de forage est un système complexe d’appareils commandés par l’énergie électrique. Il
existe différents types d’installations de forage. La principale caractéristique pour les classifier est la
“drilling capacity” (profondeur maximale pouvant être atteinte par un train de forage).
L’installation la plus classique consiste à forer le sous-sol avec des machines perforatrices spécifiques
dotées de trépans tournants montés sur des plates-formes avec des colonnes de tubes.
Indépendamment de la puissance ou capacité de forage, toute plate-forme comprend deux sections
principales qui doivent travailler en coordination pour atteindre l’objectif. Les deux sections sont:
section de la boue (MUD SECTION)
section de forage (DRILLING SECTION).
La “boue” est un fluide spécial stocké dans des cuves, constitué surtout par de l’eau et diverses
substances densifiantes. La “boue” permet de contrôler la pression hydrostatique du puits et d’éviter
l’introduction de courants indésirables dans le puits.
Grâce à des pompes spéciales entraînées par des moteurs électriques, la boue est envoyée à l’intérieur
de la colonne de forage pour lubrifier et refroidir la pointe de la tête rotatoire et reporter à la surface les
détritus de forage provenant de l’espace annulaire du trou.
Le forage s’effectue au moyen d’une tête munie d’éléments coupants et montée sur une tour verticale
combinant deux actions mécaniques simultanées: le poids et la rotation. Le mouvement de rotation est
imprimé par une table de rotation mise en mouvement par des moteurs électriques de grande
puissance à vitesse réglable. Le mouvement vertical de la colonne est réalisé par un treuil dosant le
poids sur la tête tournante.
Rotation
Injection du fluide
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La figure suivante montre les différents appareils dans un chantier de forage.
Réservoir
Combustible
Moteur diesel
Combustible
Salle de contrôle de
Tiges de forage Pompe à boue
forage
Bacs à boue
Bacs à eau
Treuil
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FIG1.3 : Les différents éléments d’une sonde de
forage
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FIG1.4 : Les différents éléments d’une sonde de
forage
1.2 Installations électriques pour installations de forage du pétrole.
Voici quelques notions importantes se référant aux installations de forage du pétrole:
• toutes les opérations sont réalisées avec des moteurs électriques;
• l’énergie pour les machines et les installations de forage est de type énergie électrique;
• l’installation de forage est presque toujours indépendante, l’énergie électrique est produite in site au
moyen de générateurs entraînés par de gros moteurs Diesel;
• pour rendre autonome l’installation pendant plusieurs jours, le carburant, les lubrifiants et l’eau
nécessaire pour le processus de forage sont stockés dans de grands réservoirs situés dans la zone de
l’installation;
1.3 GÉNÉRATION DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
• L’énergie électrique est générée par alternateurs triphasés, en général avec une tension de 3 x 600 Vca
– 60 Hz; la puissance nécessaire pour une installation normale de moyenne capacité est d’environ 2400
kW; l’énergie produite par 3-4 générateurs est de 600-800 kW.
• Le moteur primaire entraînant chaque générateur est un moteur Diesel de haute puissance à 1200
tours/mn
• Le générateur est de type brushless triphasé avec tension de 3 x 600 Vca
• Les groupes moteur-générateur sont logés dans des conteneurs, emmagasinés pendant le transport
ou les arrêts pour être préservés des agents atmosphériques adverses et ouverts pendant le service
pour faciliter le refroidissement si l’on n’a pas prévu des systèmes de ventilation forcée.
• Toutes les protections de la machine, les instruments de mesure et les dispositifs de parallèle sont
concentrés dans un conteneur appelé “Cabine de contrôle”.
• La consommation d’énergie varie selon les opérations de l’installation, par conséquent pour optimiser
le rendement et préserver les moteurs Diesel de l’usure, il est indispensable d’activer et de mettre en
parallèle plusieurs générateurs sur la base à la demande de puissance électrique et de les éteindre
quand elle baisse.
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FIG 1.5 : Le groupe électrogène
1.4 PRINCIPALES UTILISATEURS ÉLECTRIQUES DANS L’INSTALLATION DE FORAGE
• Toute l’énergie générée et consommée est d’origine électrique, les gros consommateurs sont les deux
pompes pour la boue, la table de rotation et le treuil de la colonne de forage.
• L’installation normale de moyenne capacité pour des forages de l’ordre de 6000 m possède deux
moteurs de 600 kW pour chacune des pompes de la boue (MP1, MP2), deux autres moteurs de 600 kW
pour le treuil (DWK) et un moteur -toujours de 600 kW - pour la table de rotation (RT).
• La consommation électrique varie en fonction des opérations de forage; pas tous les moteurs
travaillent simultanément (voir le tableau suivant).
Elévation du train
de forage • •
Descente du train de
forage
•
Forage • • •
1 • •
2 • • •
3 • •
4 • •
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1.6 AUTRES SERVICES ÉLECTRIQUES
• Un transformateur triphasé 600/400 V alimente les services électriques de la plate-forme, comme les
ventilateurs, les pompes d’eau, les dégazeurs, etc., et les logements du personnel.
• Un autre transformateur triphasé 600/120 V alimente les circuits d’éclairage à l’intérieur des locaux de
la plate-forme et à l’extérieur de la zone des travaux.
En résumé :
La force motrice est produite par trois génératrices (engine generator) (diesel électrique) qui fournissent
Trois tensions triphasées. Ces dernières sont ensuite envoyées à la salle de commande électrique
(Control cabinet) pour qu’elles soient redressées et adaptées pour l’alimentation des moteurs électriques
à courant continu entrainant les pompes à boue (mud pump), la table de rotation (rotary table) et
le treuil (draw works).
Les moteurs électriques sont commandés par le chef de poste à travers panel control qui dispose des
afficheurs qui permettent la lecture : du poids, pression, vitesse …
Moteurs diesel
Génératrice triphasées
Transformateur
Redressement
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CHAPITRE 2
GENERALITES SUR LES MACHINES
ELECTRIQUES:
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2.1 Les machines à courant continu
2.1.1 Principe et constitution de la machine à courant continu
Fonctionnement et réversibilité. En déplaçant un conducteur fermé dans un champ magnétique, on
engendre un courant (cas de la génératrice). Inversement, ce même conducteur, parcouru par un
courant et placé dans un champ magnétique, est soumis à une force électromagnétique (cas du
moteur). Ces deux principes sont présents dans une machine à CC, qui est donc réversible.
• Constitution. On considère le cas simple d’une machine bipolaire (Fig 2. 1).
– L’inducteur, au stator, est la partie fixe. Parfois c’est un aimant permanent, pour les petites
puissances, mais en général c’est un électroaimant constitué de deux bobines en série qui, alimentées
en courant continu, créent un pôle nord et un pôle sud (Fig2.1).
Le champ magnétique dans l’entrefer est maximal dans l’axe des
pôles, et nul dans la direction perpendiculaire à cet axe, appelée
ligne neutre.
– L’induit, au rotor, est la partie tournante. C’est un cylindre
ferromagnétique feuilleté constitué d’encoches dans lesquelles
sont répartis des conducteurs.
C’est un enroulement fermé sur lui-même. Calé sur le rotor
se trouve le collecteur, constitué de lamelles conductrices isolées
entre elles. Le courant est acheminé dans le cas du moteur, ou
Fig 2.1 Constitution de la machine à CC
récupéré dans le cas de la génératrice, grâce à deux balais en
carbone frottant sur le collecteur, constitué de lamelles
conductrices isolées entre elles. Le courant est acheminé dans le
cas du moteur, ou récupéré dans le cas de la génératrice, grâce à
deux balais en carbone frottant sur le collecteur.
2.1.2 Schémas équivalents de la machine, fonctionnements en moteur et en génératrice
La machine est composée, vue de l’induit d’un bobinage comportant sa résistance propre et son
inductance propre. Par ailleurs, lors de la rotation du rotor, l’inducteur étant parcouru par un courant
donné, il se produit aux bornes de la machine une force électromotrice dite « interne ». Cette force
électromotrice ne dépend que de la vitesse de rotation et de la valeur du flux inducteur. Ces
caractéristiques sont communes aux fonctionnements moteur et générateur. En définitive, le schéma
équivalent de la machine à CC est commun à tous les régimes de fonctionnement,
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2.1.3 Le moteur à courant continu.
Le symbole des moteurs à courant continu :
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2.1.6 Relations fondamentales
La force contre électromotrice FCEM
Expression de la fém. L’induit étant en rotation, les conducteurs coupent le flux magnétique inducteur
et sont le siège d’une tension induite alternative. Le collecteur redresse cette tension ; le nombre
d’encoches étant important, la fém E entre les balais est quasiment continue.
Si on pose
avec
N: Nombre de conducteurs actifs sous un pôle, : Vitesse de rotation en rad/s, n: Vitesse de rotation en
tr/s, : Flux sous un pôle en (Wb), E: Force contre électromotrice en V, p: Nombre de paire de pôle ;
a: Nombre de paire de voie d'enroulement
Loi d’Ohm
Vitesse de rotation
La loi d’Ohm et l’expression de la fém donnent :
ce qui donne
Lorsque le flux est nul la vitesse tend vers l’infini, le moteur s’emballe.
Il ne faut jamais alimenter l’induit d’un moteur à courant continu sans un courant d’excitation.
Si on néglige la chute de tension RI et si le flux est constant on peut considérer que:
Puissance électromagnétique
Puissance électromagnétique est convertie en puissance mécanique.
Couple moteur
Le couple moteur, calculé à partir de la relation:
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2.1.7 Les différents types des moteurs à courant continu :
Selon les différents montages possibles entre les enroulements rotoriques et statoriques on obtient
les différents types existants, on trouve donc :
Risque d’emballement:
Si l’excitation s’annule alors que l’induit est encore alimenté, le moteur s’emballe et peut détruire
l’induit. En conséquence :
– Il ne faut jamais couper le circuit d’excitation.
– Pour arrêter le moteur, il faut couper l’induit avant l’inducteur.
Conditions de démarrage
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Bilan des puissances
Pjs Pjr Pm
Pa Entrefer Puissance
Pertes
Puissance Puissance électromagnétique mécanique
électrique constantes
– Rendement
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b. Moteur à excitation série :
Pour ce type de moteur, les enroulements statorique et rotorique sont alimentés en série. La tension
d'alimentation est partagée en le rotor et le stator.
Loi d’Ohm :
U=E+ avec RT = R + r
Fém et couple.
Deux cas se présentent :
– La machine est saturée (zone b), le flux est sensiblement
constant et on retrouve le cas d’une machine à excitation constante.
– La machine n’est pas saturée (zone a) et le flux est proportionnel
au courant. La fém et le moment du couple deviennent :
Conditions de démarrage
– Le courant de démarrage doit être. limité comme dans l’excitation séparée
– On ne doit jamais démarrer à vide sous tension nominale car sinon, le moteur s’emballe et l’induit
peut être détruit.
Réglage de la vitesse.
Il se fait par action sur la tension d’alimentation, comme pour le moteur à excitation séparée.
En conclusion, ce moteur possède un fort couple au démarrage, supérieur au moteur précédent, mais
s’emballe à vide. Il est utilisé pour des couples élevés à basse vitesse : traction ferroviaire (TGV Sud-Est),
démarreur de voitures, etc.
c. Moteur à excitation composée (ou compound):
Dans le moteur compound une partie du stator est raccordé en série avec le rotor et une autre est de
type parallèle ou shunt. Ce moteur réunit les avantages des deux types de moteur : le fort couple à
basse vitesse du moteur série et l'absence d'emballement (survitesse) du moteur shunt.
exs
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2.1.8. Caractéristiques des moteurs à Courant continu
Ce sont des courbes qui traduisent graphiquement les relations entre les variables du courant absorbé,
vitesse et couple moteur. Elles varient selon le type du moteur.
Caractéristique
de vitesse
( )
La vitesse varie peu avec la charge
Le moteur s'emballe à vide
Caractéristique de
couple TU(I)
Caractéristique
mécanique ou
couple-vitesse
( )
Le moment du couple est
maximal au démarrage
Caractéristique
mécanique
à tension d'induit variable
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Excitation Particularités Emplois
Moteur auto-régulateur de Entrainement de
vitesse. La vitesse est machines-outils
Dérivation
relativement constante Remplacé par le moteur
quelque soit la charge asynchrone triphasé
Moteur auto-régulateur de le moteur qui convie
puissance le mieux en traction
Posséde un trés grand électrique
Série couple de démarrage mais
risque l'emballement à vide
La vitesse décroit quand la
charge augmente
Ne s'emballe pas Laminoirs, appareils de
composé Couple de demarrage levage et de manutention
Flux additif meilleur qu'en excitation Utilisé aussi en excitati
dérivation indépendante
Risque d'emballement du Pratiquement ce moteur
composé
fait de l'annulation du flux n'est plus utilisé
Flux soustractif
résultant des enroulements
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2.1.9 Démarrage d’un moteur à courant continu
Le courant absorbé par un MCC est:
A la mise sous tension et au décollage, la vitesse du moteur est nulle donc la FCEM aussi, Le courant
n’est donc plus limité que par la valeur de R, résistance d’induit, d’où
L’intensité de démarrage est beaucoup trop importante. Pour limiter cette pointe d’intensité au
démarrage on place en série avec le moteur une résistance de démarrage.
On considère que l’intensité de démarrage doit être comprise entre 1 et 2 fois l’intensité nominale.
Schéma développé
Q interrupteur de mise sous tension FIG 2.10 rhéostat de démarrage d’un MCC
F Fusibles de protection
Rh Rhéostat de démarrage avec plot mort.
A Armature mobile ou culasse.
B Bobine à minimum de courant dans le circuit d’excitation et armature fixe.
- A la mise sous tension, le circuit d’excitation est alimenté avec le courant maximum (Rhéostat
d’excitation Re au minimum de résistance)
- En déplaçant le curseur du rhéostat de démarrage (Rd), on passe du plot mort à la résistance
maximum, en fin de démarrage Rd = 0. La manette mobile M plaque l’armature A sur le noyau B.
En cas de coupure du circuit d’excitation (risque d’emballement du moteur), la manette M est ramenée
à zéro par un ressort et le moteur s’arrête. On assure ainsi la protection contre les risques
d’emballement du moteur.
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Démarrage semi automatique
a) moteur à excitation séparée deux sens de marche
Conditions de démarrage
– On alimente l’inducteur avant l’induit en réglant Ie à sa valeur nominale.
– Il faut limiter le courant d’induit ID au démarrage (ID < 2IN en général) en démarrant sous tension
réduite, grâce à un hacheur ou un redresseur commandé.
– On peut démarrer en charge si où est le couple résistant opposé par la charge au
démarrage. En conséquence le moteur possède un couple important au démarrage.
Freinage
Le freinage du moteur utilise le principe de la
réversibilité (Fig.2.11).
L’induit est relié à un rhéostat. Entraînée par son inertie,
La machine fonctionne en génératrice et dissipe son
énergie dans le rhéostat. On peut aussi récupérer cette
énergie avec des procédés électroniques et la renvoyer
sur l’alimentation (freinage avec récupération).
Fig2.11 Réversibilité
Schéma de puissance
Le sens de rotation est dépendant des polarités,
pour inverser le sens de rotation il suffit
d’inverser le sens du courant soit dans
l’inducteur soit dans l’induit.
A la fermeture de KM1 le moteur tourne dans un
sens, à la fermeture de KM2 le moteur tourne
dans l’autre sens. Dans les deux cas l’inducteur
est alimenté sous la même polarité par KM1 ou
KM2
Schéma de commande
Au démarrage Le courant
d’excitation doit être
maximum, et les résistances R1
et R2 en série avec l’induit. Une
temporisation court-circuite les
résistances R1 et R2 au fur et a
mesure du démarrage.
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b) Moteur à excitation série
Conditions de démarrage
– Le courant de démarrage doit être limité comme dans l’excitation séparée.
– On ne doit jamais démarrer à vide sous tension nominale car sinon, le moteur s’emballe et l’induit
peut être détruit.
Freinage
Il se fait comme dans le cas précédent en utilisant la réversibilité de la machine.
- Schéma de puissance
Le courant est inversé uniquement dans
l’inducteur série. Le verrouillage entre
KM1 et
KM2 doit être électrique et mécanique.
Si les deux contacteurs se ferment en
même temps l’inducteur
est court-circuité et le moteur
s’emballe.
- Schéma de commande
Exemple cycle monté
descente avec deux fins de
courses FCh et FCb
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2.1.10. Réglage de la vitesse
Le moteur à courant continu offre de grandes possibilités pour obtenir des vitesses de rotation
variables.
En sachant que
On peut modifier n en agissant sur la tension U et sur le flux (action sur le courant inducteur).
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Moteur à excitation séparée
– L’action sur l’excitation, avec un rhéostat de champ ou une tension Ue réglable, n’offre qu’une
variation limitée, et n’est pas possible si l’inducteur est à aimants permanents.
– L’action sur la tension d’induit résout le problème du démarrage.
En conclusion, la souplesse de ces deux réglages indépendants confère à ce moteur une grande
précision.
• Risque d’emballement. Si l’excitation s’annule alors que l’induit est encore alimenté, le moteur
s’emballe et peut détruire l’induit. En conséquence :
– Il ne faut jamais couper le circuit d’excitation.
– Pour arrêter le moteur, il faut couper l’induit avant l’inducteur.
Moteur à excitation série
Il se fait par action sur la tension d’alimentation, comme pour le moteur à excitation séparée.
En conclusion, ce moteur possède un fort couple au démarrage, supérieur au moteur précédent, mais
s’emballe à vide. Il est utilisé pour des couples élevés à basse vitesse : traction ferroviaire (TGV),
démarreur de voitures, etc.
Les dispositifs électroniques utilisés pour la variation de vitesse des moteurs à courant continu
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2.2 Machines électriques alimentées à courant alternatif :
Se sont des machines qui se constituent d'un rotor et d'un stator. Le stator est alimenté par un courant
alternatif, qui produit un champ magnétique statorique tournant qui est à la base de leur principe de
fonctionnement. Il existe deux types de machine à courant alternatives : Les machines synchrones et les
machine asynchrones.
2.2.1 Les différents types des machines synchrones :
a. LES MACHINES SYNCHRONES :
Le terme synchrone signifie que la vitesse de rotation du rotor est égale à la vitesse du champ tournant
statorique.
Constitution et principe de fonctionnement :
Deux parties séparées par un entrefer.
Stator : C’est la partie fixe, sous forme d’une carcasse ferromagnétique feuilletée comportant un
bobinage triphasé qui, parcouru par des courants triphasés équilibrés génère un champ tournant à
répartition quasi-sinusoïdale de même nombre de pôles qu’au rotor. Les enroulements peuvent être
couplés en étoile (cas le plus fréquent) ou en triangle.
Le champ tournant du stator accroche le champ inducteur solidaire du rotor. Le rotor ne peut donc
tourner qu’à la vitesse de synchronisme S.
Remarque : Généralement, l’inducteur est au rotor et l’induit au stator.
Principe
. Si on entraîne le rotor à la vitesse constante les enroulements statoriques, soumis au champ
tournant rotorique, créent par induction un système triphasé de pulsation ou f = pn ( et en
rad/s, f la fréquence en Hz et n la vitesse en tr/s), p étant le nombre de paires de pôles du rotor. C’est le
fonctionnement en alternateur, utilisé dans la production d’énergie électrique.
• Réversibilité. Fonctionnement en moteur. Si on alimente le stator en triphasé et si on lance le rotor,
celui-ci poursuit sa rotation à la vitesse de synchronisme du champ tournant (ce champ résulte
des champs tournants rotorique et statorique).
• Excitation de la machine
– Ce peut être une source extérieure qui
alimente le rotor en courant continu via un
système de bagues et de balais.
– Ce peut être la machine elle-même qui
fournit sa propre excitation via une
génératrice excitatrice ou un alternateur
FIG 2.12 Symboles et conventions
auxiliaire relié sur l’arbre. La machine est
alors auto-excitée.
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2.3 ALTERNATEUR TRIPHASÉ
2.3.1 Symbole normalisé
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2.3.3. Caractéristiques de l’alternateur
Fréquence des f.é.m. induites
Les enroulements de l’induit sont soumis à un champ magnétique tournant à la fréquence n dite
fréquence de synchronisme.
Il apparaît donc aux bornes des enroulements de l’induit des f.é.m. induites de fréquence f telles que :
p : nombre de paires de pôles
f = p.n avec
n : fréquence de rotation du champ tournant
f : fréquence des f.é.m. induites
U = E.√ = 400 V
Couplage en triangle
U = E = 230 V
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2.3.4. Excitation des alternateurs
Lorsque l’alternateur est à aimants permanents, il n’a pas besoin d’être excité.
Lorsque l’inducteur est constitué d’électro-aimants, ils doivent être traversés par des courants continus
fourni par :
une source extérieure reliée au rotor par un système de bagues et de balais.
’induit lui-même : une partie des courants triphasés fournis par l’induit sont redressés à l’aide
d’un pont de diodes afin de pouvoir alimenter directement l’inducteur : l’alternateur est alors dit
auto excité
2.3.5 Caractéristique à vide ou interne :
(Fig. 2.13). Le point de fonctionnement P se situe dans le coude de saturation. Du fait de l’hystérésis, la
courbe ne passe pas par l’origine. Il existe une fém rémanente EREff (ainsi qu’un étroit cycle
d’hystérésis, non représenté sur la figure).
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2.3.7 Arbres des puissances
Puissance reçue.
L'alternateur reçoit une puissance mécanique Pm qui lui est fournie par le moteur d'entraînement
= Ω
Si l’alternateur n’est pas auto-excité,
Puissance restituée :
Il restitue une partie de cette puissance sous la forme de puissance électrique P qui est reçue par la
charge :
√
Remarques
Pertes ne dépendant pas de la charge appelées pertes « constantes » :
Les pertes mécaniques dépendent de la fréquence de rotation; les pertes dans le fer
dépendent de la fréquence et du flux dans la machine. À tension et fréquence constantes, Pfs et pm
sont constantes.
Pertes par effet Joule :
Dans l'inducteur : la puissance perdue par effet Joule est égale à
Dans l'induit : la puissance pjs perdue par effet Joule est égale à :
Avec R la résistante entre deux phases, est indépendante du couplage des enroulements du stator.
– À vide, avec Ie nominal, on mesure PA0 ≈ Pm +Pfs
– À vide, avec Ie = 0, on mesure P A0≈ Pm. On en déduit Pfs = PA0 − PA
– Les résistances peuvent être déterminées par un essai en continu.
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Expression du rendement :
Si l'alternateur est auto-excité, c'est-à-dire s'il ne reçoit de puissance que du moteur qui l'entraîne, le
rendement est alors égal à :
Si l'alternateur n'est pas auto-excité, il faut ajouter à la puissance mécanique reçue, la puissance pje
qui a été fournie au circuit d'excitation.
Dans le cas général, nous pouvons aussi exprimer le rendement en fonction des différentes pertes de
puissance :
√
√
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b. LE MOTEUR ASYNCHRONE :
Fonction
Le moteur électrique asynchrone a pour rôle de transformer l’énergie électrique apportée par le courant
alternatif en énergie mécanique de rotation.
Constitution:
Le moteur asynchrone triphasé, qui est le récepteur de puissance des installations industrielles, est
formé d’un :
Stator : le stator constitue la partie fixe du moteur. Il comporte trois enroulements qui
peuvent être couplés en étoile Y ou en triangle. les trois enroulements alimentés par des tensions
triphasées de fréquence, f, qui produisent ainsi un champ magnétique tournant B à la fréquence de
rotation, ns, appelée fréquence de synchronisme :
ns La fréquence de rotation du champ B en tours par seconde [tr.s-
f La fréquence des tensions d’alimentation en Hertz [Hz]
p Le nombre de paires de pôles du rotor
Une autre relation se déduit de la précédente :
f
p
=2 ns=2 La vitesse angulaire du champ B , en radians par seconde [rad.s-
Rotor : la partie tournante du moteur. Cylindrique, il porte soit un bobinage
(d’ordinaire triphasé comme le stator) soit accessible par trois bagues et trois balais, soit une cage
d’écureuil non accessible, à base de barres conductrices en aluminium. Dans les deux cas, le circuit
rotorique est mis en court-circuit en étoile ou en triangle (par des anneaux ou un rhéostat).
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Principe de fonctionnement
Le stator crée un champ tournant au synchronisme (en rad/s) qui induit au rotor un système
triphasé de courants, créant à leur tour un champ tournant à . Le champ tournant résultant (du
stator et du rotor) et les courants triphasés génèrent un couple électromagnétique qui entraîne le rotor
à une vitesse (loi de Lenz). On change le sens de rotation en permutant deux phases.
Symboles et conventions
Symboles et conventions
Le glissement
Le rotor tourne à la fréquence de rotation n, il tourne moins vite que le champ tournant qui lui tourne à
la fréquence de rotation ns. La différence entre ces deux fréquences de rotation est donnée par la
relation :
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La plaque signalétique
La plaque signalétique d’un moteur asynchrone est la carte d’identité du moteur délivrée et certifiée par
le constructeur. Elle contient donc les caractéristiques nominales électriques du moteur.
– Le couplage
Les enroulements statoriques sont libres de couplage (Figure 14). Chacune est accessible par ses deux
bornes de connexion.
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Schéma équivalent simplifié
La machine asynchrone est finalement constituée de deux ensembles de bobinages triphasés enroulés
sur le même circuit magnétique. Par analogie, on peut alors considérer qu’elle est équivalente, à l’arrêt,
à un transformateur triphasé. On représente sur la figure 6.1 le schéma de principe correspondant ainsi
que le schéma monophasé équivalent obtenu à partir de l’analogie avec un transformateur.
On note sur ce schéma les éléments d’imperfection classiques : résistances séries des bobinages
primaires et secondaires, idem pour les inductances de fuites. Par contre, on représente le
transformateur équivalent comme une simple inductance mutuelle entre le primaire et le secondaire.
Il faut bien noter que, lorsque la machine tourne, les fréquences des courants et des tensions au
primaire (c’est-à-dire au stator) et au secondaire du transformateur équivalent ne sont pas les mêmes.
En pratique, pour construire un schéma équivalent final simplifié, on divise l’équation de maille
secondaire par la grandeur g, ce qui fait apparaître une inductance de fuite équivalente à la fréquence f.
Les fréquences du primaire et du secondaire étant alors identiques grâce à cette manipulation, on
ramène les éléments d’imperfection au primaire du transformateur. On retiendra donc le schéma
monophasé équivalent simplifié représenté sur la figure 6.2 (les étapes intermédiaires n’ayant pas été
développées ici).
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Cela permet de dissocier les pertes joules (dissipées dans R2) de la puissance mécanique (dissipée dans
(1 − g)R2/g).
BILAN DES PUISSANCES – RENDEMENT
Le bilan, peut être résumé à l’aide schéma suivant :
Avec :
Pu, Cu : puissance utile, couple utile
Pem, Cem : puissance électromagnétique, couple électromagnétique
Pjr : pertes joules rotoriques
Ce résultat indique que le moteur asynchrone transmet intégralement le couple électromagnétique sur
son arbre
Cem est maximal lorsque sa dérivée par rapport à g s'annule, c'est à dire (après
calcul) pour :
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L’allure de TEm en fonction de g ou de n, à tension et fréquence constantes, est représentée Fig. 41.7.
– Le moment du couple électromagnétique n’étant pas nul au démarrage, le moteur peut démarrer seul.
– A glissement fixé, TEm = KV²Eff
– Dans la zone de fonctionnement, TEm ≈ kg soit TEm ≈ −an + b. La variation est sensiblement linéaire.
– Le maximum est indépendant de R2 et a lieu pour gM = R2/ ( ).
Ce résultat montre qu'il est possible d'obtenir le couple maximal, pour différentes vitesses de rotation,
à condition que le rapport tension d'alimentation / fréquence de la tension soit constant ( U / f
constant).
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C'est le mode de démarrage le plus simple. Le moteur démarre sur ses caractéristiques "naturelles". Au
démarrage, le moteur se compose comme un transformateur dont le secondaire (rotor) est presque en
court-circuit, d'où la pointe de courant au démarrage.
Ce type de démarrage est réservé aux moteurs de faible puissance devant celle du réseau, ne
nécessitant pas une mise en vitesse progressive. Le couple est énergique, l'appel de courant est
important ( 5 à 8 fois le courant nominal ).
Malgré les avantages qu'il présente (simplicité de l'appareillage, démarrage rapide, coût faible), le
démarrage direct convient dans les cas ou :
La puissance du moteur est faible par rapport à la puissance du réseau (dimension du câble)
La machine à entraîner ne nécessité pas de mise en rotation progressive et peut accepter une
mise en rotation rapide
Le couple de démarrage doit être élevé
Ce démarrage ne convient pas si
Page 34
0
0 Ordre de marche
1 KM2 KM1
0 Temporisation
2 KM1
0 Ouverture de KM2
3 KM1 KM3
0
Ordre d’arrêt
Lors du couplage étoile, chaque enroulement est alimenté sous une tension 3 fois plus faible, de ce fait,
le courant et le couple sont divisés par 3.
Lorsque les caractéristiques courant ou couple sont admissibles, on passe au couplage triangle. Le
passage du couplage étoile au couplage triangle n'étant pas instantané, le courant est coupé pendant 30
à 50 ms environ. Cette coupure du courant provoque une démagnétisation du circuit magnétique. Lors
de la fermeture du contacteur triangle, une pointe de courant réapparaît brève mais importante
(magnétisation du moteur).
Démarrage statorique
Ce type de démarrage a des caractéristiques comparables au démarrage étoile - triangle.
Il n'y a pas de coupure de l'alimentation du moteur entre les deux temps de démarrage.
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0
0 Ordre de marche
1 KM1
0 Temporisation
2 KM1 KM2
0 Ouverture d’arrêt
0
0 Ordre de marche
1 KM1 KM3
0 Temporisation 1
Id = 1,7 à 4 In
Cd = 0,5 à 0,85 Cn 2 KM1
0 Temporisation 2
3 KM1 KM2
0
Ordre d’arrêt
Ce mode de démarrage est surtout utilisé pour les fortes puissances (> 100 kW) et conduit à coût de
l’installation relativement élevé, surtout pour la conception de l'autotransformateur.
Démarrage rotorique
Dans tous les démarreurs précédents, nous n'avons utilisé que des moteurs à cage d'écureuil. Pour ce
démarreur, nous avons besoin d'avoir accès au conducteur rotorique. Le fait de rajouter des résistances
Page 36
au rotor provoque une limitation de la pointe de courant au démarrage. En plus, il a l'avantage, si les
résistances sont bien choisit, de démarrer avec le couple maximal du moteur.
avec :
Cmax et Cmin sont fixés par le cahier des charges, g2 et g3 sont déterminés sur la caractéristique
" naturelle " du moteur. Connaissant la valeur de la résistance du bobinage rotorique r, on détermine les
valeurs des résistances de démarrage R et R'.
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Principe de fonctionnement : U rampe
- La tension du réseau d’alimentation est appliquée
progressivement au stator du moteur. U rampe
- La variation de la tension statorique est obtenue par
la variation continue de l’angle de retard à max
l’amorçage des thyristors du gradateur. t
0
- La consigne de démarrage permet de régler la pente td
d’un signal en forme de « rampe ». Cette consigne est
étalonnée en secondes.
- A la fin du démarrage, le stator du moteur est sous 180°
tension nominale, les thyristors sont alors en pleine
conduction.
- Le phénomène inverse se produit lors d’un arrêt t
progressif contrôlé. La consigne de décélération 0
permet de faire évoluer l’angle des thyristors de 0° à
180° donc Umoteur de Un à 0 U stator
- Pour une charge donnée, le réglage de la pente
permet de faire varier la durée de démarrage, donc le Un
temps de mise en vitesse progressive de l’association
moteur+charge
t
0
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Tableau récapitulatif
Démarrage direct Démarrage étoile Démarrage Démarrage par auto Démarrage Démarreur
triangle statorique transformateur rotorique électronique
Courant de
démarrage 100% 33% 50% 40/65/80% 70% 150 à 750%
Surcharge en
ligne 4 à 8 In 1.3 à 1.6 In 4.5 In 1.7 à 4 In <2.5 In
Couple en %
10 à50%
de Cd 100% 33% 50% 40/65/80%
(50 à 100% en 100ms)
Couple initiale
au démarrage 0.6à 1.5 Cn 0.2 à 0.5 Cn 0.6 à 0.85 Cn 0.4 à 0.85 Cn 0.4 à 0.85 Cn <2.5 Cn
Page 39
RÉGLAGE DE LA VITESSE
La pulsation du rotor d'un moteur asynchrone est :
avec
g : glissement,p : nombre de paires de pôles, : pulsation du rotor (en rd/s), s : pulsation de
synchronisme(en rd/s),f : fréquence de la tension (Hz) ; : pulsation de la tension (rd/s)
Le réglage de la vitesse de rotation du moteur peut donc être obtenu par :
Action sur le nombre de paires de pôles
machines à bobinage primaire unique (couplage d'enroulements du type Dahlander)
machines à plusieurs bobinages primaires (machines à enroulements séparés)
La vitesse de synchronisme varie donc dans le rapport 2 et la grande vitesse correspond au couplage
parallèle
On admet que :
avec
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Convertisseur à onde de courant
Le convertisseur R fait varier la valeur moyenne de la tension Ur. Le convertisseur O change la fréquence
de la tension statorique. Les condensateurs assurent le blocage forcé des thyristors. Les diodes évitent la
décharge des condensateurs dans les phases du moteur. Une petite inductance (non représentée) en
série avec chaque thyristor limite les di/dt. Le courant circulant dans l'inductance L est fortement lissé.
L'inversion de la séquence de commande des thyristors permet l'inversion du sens de rotation du
moteur. Le freinage par récupération a lieu lorsque la fréquence de rotation du moteur est supérieure à
la fréquence de synchronisme : O fonctionne alors en redresseur et R en onduleur assisté.
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Le filtre L-C, associé au pont redresseur à diodes constitue une source de tension. L'onduleur à
transistors génère une succession d'impulsions de tension, de largeurs variables (M.L.I). Le moteur,
inductif par nature, lisse le courant. Ce dernier est pratiquement sinusoïdal.
Cycloconvertisseur
C'est un convertisseur de fréquence, dont la fréquence de sortie est faible devant celle du réseau
d'alimentation (1/3 maximum). Le montage complet nécessite 36 thyristor pour une machine triphasée.
Etude simplifiée pour une phase du moteur :
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Du fait de sa faible plage de variation de vitesse sur moteur à cage standard, le gradateur statorique est
surtout utilisé comme procédé de démarrage sur des machines dont le couple résistant est de type
parabolique.
Rhéostat de glissement rotorique
Cette technique est utilisée sur moteur à rotor bobiné.
Le couple peut être maximal dans toute la plage de variation de vitesse, mais les pertes dans le rhéostat
rotorique sont d'autant plus importantes que la vitesse du moteur est faible.
Cascade hyposynchrone
Cette technique est utilisée sur moteur à rotor bobiné.
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Le transformateur est choisi avec un rapport de transformation permettant le glissement maximal
souhaité.
La récupération de l'énergie rotorique assure un excellent rendement, voisin de celui du moteur seul.
Le facteur de puissance de la cascade est plus faible que celui du moteur seul et il y a nécessité de le
relever avec une batterie de condensateurs.
La cascade ne peut démarrer seule : il est nécessaire de prévoir un dispositif annexe de démarrage par
résistances rotoriques.
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41.6.2 Freinage
Il existe plusieurs possibilités suivant le type de charge entraînée. Citons :
• Freinage hypersynchrone. En vertu de la loi de Lenz, si on entraîne la machine au-delà du
synchronisme, le champ tournant résultant s’oppose à cette survitesse et la machine est freinée. Si la
fréquence d’alimentation est fixe, la vitesse du champ tournant est fixe, donc ce type de freinage ne
permet pas l’arrêt de la machine.En revanche, alimenté par un convertisseur de fréquence fournissant
au moteur une fréquence progressivement décroissante, le champ tournant ralentit et le rotor
également.
• Freinage à contre-courant. Il consiste à inverser deux phases
d’alimentation.Dans ce cas, le sens de rotation du champ tournant
s’inverse, et le moteur freine.
Lors du freinage, il y a ouverture de KM1 puis fermeture de KM2 :
le moteur est alimenté par un champ statorique inverse.
les pointes de courant sont très importantes et il est conseillé
d'insérer un jeu de résistances pour limiter ce courant.
KM2 doit s'ouvrir dès l'arrêt du moteur, pour éviter un redémarrage
en sens inverse : il est donc nécessaire de prévoir
un capteur détectant l'absence de rotation (capteur centrifuge).
Moteur frein
Le moteur est muni d'un frein électromagnétique
à disque monté du côté opposé à l'arbre de sortie.
En l'absence de courant (ouverture de KM1 ou coupure du réseau),
un ressort de rappel permet d'assurer le freinage.
C'est un élément important de sécurité, en particulier dans
les applications de levage.
Page 46
2.3 Comparaison entres les différents types de moteurs :
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Le Transformateur
Rôle
Le transformateur est un convertisseur statique (pas de pièce en mouvement). Il transforme une
tension sinusoïdale en une autre tension sinusoïdale de valeur efficace différente.
Symbole
√ √
D’où :
√ ̂ √
Soit posons :
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B (champ magnétique ) en Tesla , S (section de fer ) en m2 et f (fréquence ) en Hz
1.2.3 Relation entre les tensions
Pour un transformateur parfait tout le flux crée par l’enroulement primaire traverse l’enroulement
secondaire. Parfait : il n’y a aucune perte ; le rendement est de 100%
Transformateur réel
La magnétisation du circuit magnétique crée des pertes par hystérésis et par courant de Foucault
appelées pertes magnétiques ou pertes dans le fer.
Un essai à vide(pas de charge, I2=0) permet de mesurer les pertes fer (les pertes joules à vide étant
négligeables (Pjv<<) P10=Pfer
Cet essai permet de déterminer Le rapport de transformation
Les enroulements du transformateur présentent des résistances r1 et r2 qui créent des pertes joules :
Pj=r²1 I²1 + r2 I²2 = RsI²2
En court circuit sous tension réduite, les pertes fer sont négligeables (pfer = kB2~ kU²1cc
<<<Pfer U1n car U1cc<<<U1n ) P1cc = Pj (pour les mêmes courants).
Pj1 Pj2
Puissance Puissance
Circuit Secondaire
Absorbé primaire électrique utile
primaire magnétique
secondaire
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LE TRANSFORMATEUR TRIPHASE
ORGANISATION
Un transformateur triphasé peut être constitué :
soit par l'association de trois transformateurs monophasés identiques,
soit en bobinant les enroulements sur trois colonnes d'un circuit magnétique commun.
C'est le plus souvent, la deuxième solution qui est retenue car offrant, sur le plan de la construction,
un prix de revient plus faible. Culasse supérieure
2. Constitution
2.1. Circuit magnétique
Le circuit magnétique canalise le flux magnétique.
Il est constitué d’un empilage de tôles. Ces tôles sont :
· Isolées entre elles par oxydation (diminutions des pertes
par courant de Foucault) ;
· à cristaux orientés (diminution des pertes par hystérésis) ; Culasse inférieure
· assemblées en alterné pour limiter l’entrefer (réductions des fuites magnétiques).
2.2. Circuit électrique
Il comprend les enroulements primaires et secondaires ainsi que les éléments permettant les
connexions avec les circuits extérieurs. Pour les transformateurs triphasés, il y a 3 enroulements
primaires et 3 enroulements secondaires.
REPÉRAGE DE LA PLAQUE À BORNES
Les bornes HT sont repérées par les lettres capitales A, B et C
et les bornes BT par les minuscules a, b et c.
Dans le cas où le neutre est disponible et distribué, on trouve une borne supplémentaire.
COUPLAGE DES ENROULEMENTS
Sur chacune des colonnes sont disposés un enroulement primaire et un enroulement secondaire.
Comme tous les récepteurs triphasés, le primaire d’un transformateur peut avoir ses enroulements
couplés en étoile ou en triangle.
De la même façon, les bobines secondaires pourront être connectées en étoile, en triangle ou en zig-
zag.
Remarque :
Le couplage zig-zag est obtenu en divisant les trois bobines d’un enroulement en six bobines. Pour
avoir une phase, on met en série deux demi-bobines prises sur des colonnes différentes en sens
inverse Couplages
Chaque mode de couplage est symbolisé par une lettre :
étoile : Y ou y; triangle: D ou d; Zigzag : z Etoile Y Triangle D Zig-zag Z
Il en résulte six combinaisons possibles de
couplage :
Coté HT
Y D
Y-y ou Y-d ou Y-z ou D-y ou D-d ou D-z Coté BT y d z
Choix du couplage
Il s’effectuera à partir de nombreux critères ; citons quelques règles générales :
- Dimensionnement des enroulements :
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Aux très hautes tensions, on aura intérêt à choisir un couplage étoile pour que chaque bobine n'ait à
supporter que : V= U / √3
Pour les très forts courants, on préférera le montage triangle où chaque enroulement n'est parcouru
que par un courant d'intensité : J = I / √3
- Fonctionnement déséquilibré :
Aux faibles déséquilibres (I neutre ≤ 10%.I ligne), primaire et secondaire seront couplés en étoile avec
conducteurs neutres;
Si le déséquilibre est plus important, le primaire restera en étoile mais le secondaire sera connecté en
zigzag ;
Si le déséquilibre et la puissance sont importants, on utilisera un montage triangle-étoile pour
économiser du cuivre au secondaire.
RENDEMENT
Quel que soit le couplage retenu, le rendement du transformateur triphasé est :
avec : √
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Haute tension : Valeur des tensions nominales primaires possible
Basse tension : Valeur de la tension nominale et du courant nominal secondaire
Niveau d'isolement : tension maximale entre enroulement et masse et entre enrouleme
INDICE HORAIRE DE COUPLAGE
Définition
Les conditions de couplage des enroulements primaires et secondaires ont aussi pour effet d’introduire
un déphasage entre des
tensions primaires et secondaires et homologues, c’est à dire apparaissant entre les bornes désignées
par des mêmes lettres (VA ,
Va) ou (UAB , Uab). Cette valeur correspond aux intervalles horaires d'une horloge.
En pratique, le déphasage θ obtenu est toujours un multiple entier de 30°.
θ = retard d’une tension BT sur son homologue HT.
L’indice horaire I est : I = θ / 30° 0 ≤ I ≤ 11 (entier)
Le vecteur haute tension VAN, positionné à douze heures, étant pris comme origine, l'indice horaire
correspondra à l'angle formé par ce vecteur et le vecteur basse tension Van.
(Van,VAN)
k
avec 6 VAN
Van
a b c n
A B C
Van
VAN
5h
I 0 , 4 , 8 Yy Dd Dz
II 2 , 6 , 10 Yy Dd Dz
III 1 , 5 Dy Yz Yd
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IV 7 , 11 Dy Yz Yd
Recherche de l'indice.
Nous nous proposons de tracer le graphique des tensions pour vérifier l'indice horaire de ce
transformateur en considérant que le sens d'enroulement des bobines primaire et secondaire est
identique.
Le vecteur tension VAN est pris comme origine et positionné à 12 heures ; on construit alors les vecteurs
UAB, UBC, UCA.
Il suffit ensuite de construire les tensions secondaires en remarquant que les tensions, aux bornes
d'enroulements appartenant au même noyau, sont en concordance de phase ou en opposition de
phase.
Dans notre exemple, la tension Van, est en concordance de phase avec la tension UAB.
Le graphique montre que le vecteur tension Van, est bien positionné à 11 heures
( = 1130 = 330°).
11h
UAB
a VAN
UCA Van
b
c
UBC
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