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0. INTRODUCTION............................................................................................................4
0.1. OBJECTIF DU COURS..........................................................................................4
0.2. DOCTRINE.............................................................................................................4
0.2.1. La doctrine et la tendance actuelle...................................................................5
0.2.2. La doctrine essentielle (fondamentale) et la doctrine secondaire..................6
0.3. LA THEOLOGIE....................................................................................................6
0.3.1. Différence entre Théologie et Science.............................................................7
0.3.2. La Théologie et la Religion..............................................................................7
0.3.3. Comment devient-on Théologien ?..................................................................8
0.3.4. Les divisions de la Théologie...........................................................................8
0.3.5. Les Evangéliques et les Libéraux.................................................................9
CHAPITRE I: BIBLIOLOGIE........................................................................................10
I.1. NECESSITE D’UNE REVELATION..................................................................10
I.2. LA BIBLE - SES NOMS ET SES DOCTRINES.................................................11
I.2.1 La Bible :........................................................................................................11
I.2.2 L’ancien et le Nouveau Testament :...............................................................11
I.2.3 L’Écriture et les Écritures :............................................................................12
I.2.4 La parole de Dieu...........................................................................................12
I.2.5 La Conservation des Écritures :.....................................................................12
I.2.6 L’Inspiration de la Bible.................................................................................13
Distinctions entre révélation, inspiration, illumination..............................................13
I.2.7 L’Autorité :.....................................................................................................18
I.2.8 L’Inerrance :...................................................................................................18
I.3. LES EFFETS DE LA PAROLE DE DIEU...........................................................18
CHAPITRE II: LE THEISME..........................................................................................20
II.1. LA DEFINITION ET L’EXISTENCE DE DIEU.............................................20
II.1.1 La définition de Dieu :....................................................................................21
II.1.2 L’existence de Dieu........................................................................................23
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IV.2.3 Le Supralapsarianisme................................................................................41
IV.2.4 Le décret de pourvoir au salut des élus seulement.....................................42
IV.2.5 L’Election selon la Grâce...........................................................................44
IV.2.6 L’étendue de l’œuvre du Christ..................................................................46
IV.2.7 La grâce salvatrice (Spéciale).....................................................................46
IV.3. LE DECRET DE RECOMPENSER ET SERVITEURS ET DE PUNIR LES
MECHANTS...................................................................................................................47
IV.4. DANS LE MONDE POLITIQUE ET SOCIALE.............................................47
IV.4.1 Dans la famille............................................................................................47
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0. INTRODUCTION
Aujourd’hui, dans un monde qui se rétrécit, la doctrine chrétienne de Dieu revêt une
importance nouvelle au sein des débats entre les grandes religions : les questions de la nature, de la
connaissance de Dieu et - Que savons-nous de Dieu ?
A la suite des réformateurs du XVIème siècle, il faut répondre à ses questions de façon
biblique et dynamique : nous aurons une connaissance personnelle du Dieu à la fois un et trinitaire.
Dieu en effet, ne peut être totalement compris, mais on peut le connaitre, il s’est révélé dans
ses personnes : Père, Fils et Saint-Esprit, les attributs de l’une des personnes divines permettant de
connaître ceux des autres, car Dieu est « trinité en unité ». D’autre part, on peut acquérir la vraie
connaissance de Dieu par des expériences concrètes et non d’un savoir abstrait. Dans ce sens elle
pousse toujours à l’action.
NB. La connaissance de Dieu fait l’objet des grandes insistances dans les écritures (Osée 6 :3-
6 ; Romains 10 :2 ; Colossiens 1 :10,2 :2-3 ; 2Pierre 1 :2 ; Malachie 2 :7).
1.2. DOCTRINE
Selon le dictionnaire, « la doctrine de Dieu est définie comme un « ensemble des notions
qu’on affirme être vraie et par lesquelles on prétend fournir une interprétation des faits ou diriger
une action ».
Pour un certain nombre de personnes, la doctrine est associée à des études théologiques
desséchantes pourtant, le mot appartient au vocabulaire Biblique et ne devrait donc pas rebuter le
chrétien. Dans le Nouveau Testament, le mot grec « didasko » traduit par « doctrine » ou
« enseignement » revient plus d’une fois.
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Exemple dans : Matthieu 7 :28 ; Marc 1 : 22 ; Luc 4 :32 ; Jean 7 :16 ; 1Timothée 1 :10 ; 1Timothée
2 : 6 ;
La doctrine peut être envisagée dans de manière positive ou négative. Dans la bible, le mot
devient très négatif lorsqu’il est question des contrefaçons de la vraie doctrine, on en récence un
certain nombre :
On revient au sens très positif de la doctrine lorsqu’on prend conscience que les
connaissances en cette matière (puisée à la bonne source !) sont fondamentales.
Elles conditionnent toute notre vie chrétienne, notre façon de penser, notre vision du monde,
nos actions, notre comportement, notre façon de gérer notre vie dépendant étroitement de ce que
nous croyons sur :
La parole de Dieu
La personne de Dieu et son existence
Les attributs de Dieu et sa Trinité
Les noms de Dieu
Les décrets.
Actuellement, les chrétiens n’aiment plus des formulations doctrinales rigides. Ils
s’intéressent seulement aux expériences spirituelles et adorent le pragmatisme (ce qui produit de
résultat sur terrain). C’est pourquoi il y a souvent une tendance aux exagérations qui conduisent à
l’hérésie et aux pratiques émotives et fantaisistes.
Bien que les émotions aient été créés en Dieu, il faut savoir qu’elles peuvent nous tromper,
nous induire en erreur, elles doivent être jugées par la parole. Elles ne sont les critères de la vérité,
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c’est pourquoi, en ces jours, nous devons prendre au sérieux l’exhortation de Paul, exhortation
relative aux derniers jours (2 Timothée 4 :3, 1Timothée 4 :1).
TH. Hammond déclare « Une déviation même légère des faits de la révélation peut
finalement conduire à des graves aberrations ».
La meilleure manière d’éviter l’erreur est de définir aussi clairement que possible les normes
de la vérité.
Il s’agit de points qui conditionnement la vraie unité de l’Eglise (Ephésiens 4 :4 -5) il
est donc impérieux que sur ces points, les enfants de Dieu s’accordent. Les doctrines secondaires
sont des aspects secondaires de la doctrine chrétienne ; ici les enfants de Dieu peuvent marcher
ensemble malgré leurs désaccords mineurs (Phil 3 :15).
1.3. LA THEOLOGIE
Ce terme « théologie » est employé aujourd’hui dans un sens restreint et dans un sens
large. Il est dérivé de deux mots grecs « theos » et « logos », le premier signifiant « Dieu » et le
dernier « parole », « discours », et « doctrine ».
Dans un sens restreint, la théologie peut donc être définie comme la doctrine de Dieu. Mais
dans un sens large et plus habituel, le terme en est venu à designer toutes les doctrines
chrétiennes, non seulement la doctrine précise de Dieu, mais aussi toutes les doctrines qui traitent
de relations que Dieu entretient avec l’univers.
Dans ce sens large, nous pouvons définir la théologie comme la science de Dieu et de ses
relations avec l’univers.
Pour une bonne compréhension du terme théologie maintenant aux sens subjectif , elle
désigne la connaissance de Dieu que possède celui qui exerce le ministère institué par le
christ pour rassembler et édifier son Eglise, la compétence particulière donnée par le Saint-Esprit
au moyen de la parole qui rend un pasteur capable de discerner avec foi la vérité de Dieu
révélée dans la Bible, de l’exposer fidèlement et la défendre contre toutes les erreurs, pour son
propre salut et le salut d’autrui ( 1Timotthée 3 : 2; 2Timotthée 2 :2 ; 2Corinthiens 2 :14-17 ; 2
Timothée 3 :16-17).
Si on définit la science comme une étude et une recherche qui recourent à la simple
observation de l’univers et des règles qui le régissent pour en tirer des enseignements, des
conclusions et parfois des hypothèses, et des théories, la théologie n’est pas une science, car elle
a pour source et norme la révélation de Dieu dans l’écriture. C’est vrai en particulier du
chemin du salut par la foi en jésus- christ (Romains 2 :18-19) Si, par contre, on définit la
science comme une méthode d’investigation et d’analyse rigoureuse ayant pour résultat une
connaissance certaine, par opposition à tout ce qui est hypothèse, axiome (proposition considérée
comme évidente, admise sans démonstration) et théorie, la théologie pourrait être définit
comme une science exacte, la science par excellence, la plus parfaite qui soit, car elle est
l’exposé ordonné et systématique de vérités divinement révélées (1Corinthiens 1 :27-31).
Le Terme Religion peut être employé généralement pour toute adoration ou service de
Dieu, d’un dieu ou plusieurs dieux. Il peut designer certains formes des cultes à Dieu ou à un
dieu (système particulier de foi et de culte).
La relation entre la Théologie et la Religion est celle des effets produits par les mêmes
causes, mais dans des sphères différentes. Dans le domaine de la pensée systématique, l’effet
concernant Dieu et ses relations avec l’univers conduisent à la Théologie ; dans la sphère de la
vie individuelle et collectives ils conduisent à la Religion. Autrement dit ; dans la théologie
l’homme organise ses pensées concernant Dieu et l’univers ; dans la Religion, il exprime par
ses attitudes et ses actions les effets que ses pensées ont produits en lui.
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La théologie historique retrace l’histoire du peuple de Dieu dans la Bible et de l’Eglise depuis
l’époque de Jésus christ. Elle traite de l’origine, du développement et de la propagation de la
véritable religion ainsi que de ses doctrines, de ses organisations et ses pratiques. Elle englobe
l’histoire biblique, celle de l’Eglise, des missions, de la doctrine et des crédos et confessions.
Elle étudie aussi le développement de la doctrine chrétienne depuis les temps anciens et les
problèmes doctrinaux rencontré par l’évangile à travers les siècles. C’est le cas des débats
antitrinitaires avec Arius, Sabellius, Athanase… ou des discussions sotériologiques.
La théologie systématique prend les matériaux fournis par les théologies exégétique et
historique, et les dispose dans un ordre logique selon les grandes divisions de l’étude théologique.
Elle est différente de la dogmatique, car d’après BERKHOF, elle s'occupe des doctrines
tirées de l’écriture difficilement présentées par l’église. Et KARL BARTH, dit, qu’elle s’occupe
essentiellement des doctrines ou propositions doctrinales reconnues et confessées par l’Église.
Il faut une distinction entre les contributions des théologies exégétique et historique, la
première est la seule vraie source infaillible de la science ; mais seconde, par sa présentation de la
perception progressive que l’Eglise a eue des grandes doctrines de la foi, contribue souvent à la
compréhension de la révélation biblique.
Les chrétiens sont aujourd’hui catégorisés sur base de leur attitude vis- à -vis de la parole
de Dieu.
C’est pourquoi on parle de plus en plus des évangéliques et des libéraux
i. Les évangéliques ou conservateurs sont donc des gens qui veulent suivre Jésus-Christ
comme leur maitre et mettre son enseignement en pratique. Ils croient à toute la
Bible comme parole inspirée de Dieu et acceptent aussi les miracles. Ils sont aussi
convaincus que le salut n’est possible que par une confession personnelle de foi en Jésus-
Christ et s’engage dans l’œuvre de l’évangélisation pour le salut de toute l’humanité. De
fois on les appelle aussi fondamentalistes.
ii. Les libéraux ne croient plus à toute la Bible, aux miracles et au principe de la foi
seule pour le salut. Ils ont tendances à mettre l’accent sur l’amour de Dieu que sur la
justice et sa sainteté. Pour eux la Bible n’est pas la parole de Dieu.
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CHAPITRE I: BIBLIOLOGIE
Tout au long des siècles, Satan a concentré ses attaques contre la parole de Dieu, et ce,
dès Gén. 3.1, lorsqu’il demande pernicieusement : « Dieu a-t-il réellement dit ? » la Bible a
subi des attaques de toutes parts. Des attaques extérieures, très souvent de nature physique,
pourrait-on dire, si on pense aux invasions de nations hostiles à la foi chrétienne, aux Bibles
brûlées massivement, ou interdites, aux persécutions des croyants…
« Notre Dieu n’est ni lointain ni silencieux. » (Francis Schaeffer). C’est lui qui,
dans le jardin d’Eden, a repris contact avec l’homme qui venait de se rebeller contre lui. En
l’interrogeant ainsi : « où es-tu ? » (Genèse 3 :9). Dieu a manifesté son amour envers la
créature déchue. Et depuis le drame du jardin d’Eden, Dieu s’est révélé à l’homme de
plusieurs manières.
Si nous sommes destinés à connaître Dieu, il faut que Dieu se révèle à nous. Il
s’agit de réalités 1Corinthiens 2:9. Deux genres de considérations sont de nature à prouver
que nous ne pouvons pas nous élever par nous-même à une droite connaissance de Dieu.
D’abord, selon le vieil adage latin « finitum non capaxinfiniti », ce qui est limité ne peut pas
embrasser l’infini. Naturellement, un récipient ne peut contenir ce qui est plus grand que lui.
Quand les hommes cherchent à connaître Dieu autrement que par sa révélation, ils
aboutissent toujours à l’idolâtrie. Les divinités que les hommes se forgent et dans lesquelles
ils mettent leur confiance sont toujours lamentables et impuissantes (voir Jérémie 10:1-9 ;
Esaïe 44:1-20 ; Actes 17:29 ; Romains 1:18-25. Dans sa bonté Dieu s’est révélé, en sorte que
nous pouvons avoir de lui une connaissance utile et exacte.
Pascal à parler de Dieu comme d’un DEUS ABSCONDITUS (un Dieu caché),
soutenant également que ce Dieu caché s’était révélé lui- même et par conséquent on
pouvait le connaitre. On ne pouvait le connaitre s’il ne s’était pas révélé.
Elle est l’acte de Dieu par lequel il se fait connaitre ou communique la vérité
à l’intelligence, par lequel il rend manifeste à ses créatures ce qui n’aurait pas pu être connu
autrement.
Elle peut se produire dans un acte instantané et unique, ou s’étendre sur une
longue période de temps ; et cette communication de lui-même et de sa vérité peut être
perçus par l’intelligence humaine d’une façon plus ou moins complète.
I.2.1 La Bible :
Le mot vient du grec « biblos, » signifie - livre, parchemin ; Les anciens livres
étaient écrits sur papyrus ou biblus. L'usage a finalement consacré le mot Bibles, Biblia, pour
les livres sacrés (cf. Marc 12:26; Luc 3:4). La Bible n'est pas seulement un livre, elle est le
livre au-dessus de tout autre livre. (Hébreux 4 :12).
Le mot « testament » signifie « alliance ou contrat ». C'est un terme par lequel Dieu
voulait désigner la relation qui existe entre Lui-même et son peuple. A la fin du 20ième siècle
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de notre ère, nous trouvons l’ancienne et la nouvelle alliance, et nous conservons ces 2 termes
d’alliance et de testament, qui sont à peu près équivalents.
L'ancien Testament trait de la nation juive, son appel, son histoire ; comme tel, il est
l'ancienne alliance entre Dieu et son peuple. Le Nouveau Testament trait de l’histoire de
Jésus-Christ et de la rédemption qu'il offre. Elle est donc la nouvelle alliance.
La Bible est aussi appelée l'Écriture (Marc 12 :10 ; Jean 2:22) Le terme « Les Écritures
» signifie « la Bible » est employé par Matthieu. 22:29; Marc 12:24. Les premiers chrétiens
désignaient toujours la Bible par ce dernier terme : Les Écritures.
De tous les noms donnés à la Bible, la « Parole de Dieu » est sans doute le terme le
plus significatif, et le plus complet. Ce terme nous apprend à regarder la Bible comme
l'expression de la sagesse et de l'amour divin, comme Dieu s'adressant à l'homme. Marc 7 :
13 ; Hébreux 4:12.
Il est un autre point qui doit nous interpeller : c’est la transmission des Écritures au
travers des siècles, envers et contre tout. Il y a là un miracle qui constitue une preuve
supplémentaire de leur origine divine.
Jusqu’à Gutenberg, le texte sacré de l’Ancien Testament a été recopié à la main avec
vénération et minutie. Au Ve siècle, des rabbins juifs ont revu tout le texte en comptant le
nombre de lettres et en introduisant les voyelles – il s’agit du texte dit « massorétique ». À
partir de 1947, dans des grottes situées au-dessus de la Mer Morte (Qumram), des bédouins
ont découvert près de 200 manuscrits datant de 250 avant Jésus-Christ. On a retrouvé en
particulier un manuscrit reproduisant le texte d’Ésaïe presque en totalité.
des variantes est important, cependant elles portent souvent sur le choix des mots et sur des
problèmes d’orthographe. Elles ne modifient pas fondamentalement le sens du texte.
Le texte du Nouveau Testament est donc beaucoup plus fiable que ceux, par exemple,
de la Guerre des Gaules ou de l’Histoire de Tacite, dont il ne reste que quelques manuscrits
datant du IXe siècle. Les Écritures dans leur ensemble ont donc bénéficié, de manière
surprenante, de techniques et d’efforts de conservation qui les distinguent de tous les autres
écrits antiques, et ne peuvent pas être attribués à l’homme seul.
Le mot : inspiré signifie « Dieu soufflé, 2Timothée 3 :16 » il est composé de 2 mots
grecs - théos (Dieu) pnein (respiré). Cela signifie que ce que les écrivains bibliques ont écrit
est une influence exercée par Dieu sur les auteurs et lui permettant d’exprimer d’une manière
exacte ce que Dieu a révélé. Le sens de respirer, tel qu'il est employé ici, apparaît plus
clairement si on le compare à deux autres mots traduits eux aussi de la même manière.
L'un de ces mots est : psuchein, respirer doucement, en grec, tandis que l’autre mot :
ahayrh, respirer inconsciemment, en hébreu ; or le terme utilisé en 2Timothée 3 :16 évoque
une respiration forte et consciente. Le mot : poussé, implique l'idée de temps : quand, poussés,
ceci signifie qu'ils n'ont pas toujours été poussés. Le Saint-Esprit leur a révélé des vérités
qu'ils n'ont jamais connues, afin que tout ce que Dieu leur a dit soit noté.
On peut résumer ces deux versets : 2 Timothée 3 :16 et 2 Pierre 1 :21 en disant que ces
hommes de Dieu, qualifiés par le souffle de Dieu ont écrit en obéissant à un commandement
divin et ont été gardés de toute erreur, qu'ils révèlent des vérités connues ou inconnues.
L’écriture se présente à nous comme un texte qui tout en étant une parole humaine est en
même temps et sans aucune réserve, une parole divine. Paul confirme cette vérité dans
1Corinthiens 2 :13 Les paroles mêmes de la Bibles sont inspirées.
La révélation est l’acte par lequel Dieu communique à l'homme une vérité qui n'a pas
été conçue par la pensée humaine, l'inspiration dirige la communication de cette vérité.
De ce fait, toute la Bible est inspirée, mais toute la Bible n'est pas une révélation car,
même si elle contient de la révélation, elle retrace des faits bien connus des hommes. Actes et
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paroles d'hommes relatés tels quels n'ont pas forcément été, dirigés par Dieu. Les paroles de
Satan, de Job, ont été citées, sans qu’ils reflètent la pensée de Dieu. La Bible montre
l’homme tel qu’il est réellement, pécheur.
a) La Révélation de Dieu
(1) La révélation générale de Dieu :
Nous la trouvons dans la nature et dans la conscience. Elle est communiquée par le
moyen, les phénomènes naturels survenant dans la nature ou dans le cours de l’histoire, elles
s’adressent de façon générale à toutes les créatures intelligentes et elle est à la portée de tous ;
elle a pour objet de combler les besoins naturels de l’homme et de persuader l’âme de
rechercher le vrai Dieu. Psaume 19 :2, Romains 1 :20, Romains 2 :15, Actes 17 :23,28.
La révélation spéciale est, en fait, un trésor qui doit être partagé avec le monde entier
(Matthieu 28 :19, Luc 2 :10, Actes 1 :8). Elle est communiquée aux hommes de différences
façons : miracles, prophéties, dans la personne et l’œuvre de Christ, Ecritures et dans
l’expérience personnelle.
En admettant donc que Dieu s’est révélé lui – même, nous nous demandons ensuite
comment l’homme vient en possession de cette révélation. A cela, nous répondons que ni le
monde extérieur ni le monde intérieur ne pourraient rien dévoiler de Dieu si ce n’était de
capacités exceptionnelles de l’homme. Et ces capacités sont de deux sortes : Mentales et
Spirituelles.
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Toutes les formes du rationalisme attribuent une autorité indue à la raison dans les
questions de religion, le vrai croyant a pour sa part, tendance à lui accorder une trop
petite place.
Par raison, nous entendons ici non seulement les facultés logiques de l’homme ou
son aptitude à raisonner, mais aussi ses facultés cognitives ; son aptitude à percevoir, à
comparer, à juger et à organiser.
Dieu a doté l’homme de raison, et ce qu’il y a de mal, ce n’est pas qu’il s’en
serve, mais qu’il en abuse. Il faut mentionner quatre emplois convenables de la raison.
Tout comme une pile de briques ne fait pas une maison, de même les simples faits
de la révélation ne constituent pas un système utilisable. C’est là l’aptitude de
systématique de la raison, qui est d’ailleurs son désir instinctif.
La raison doit découvrir les facteurs d’unification et assembler tous les faits
pertinents autour de celui-ci e, assignant à chaque partie la place qui lui revient
dans un système cordonné et subordonné. C’est là l’aptitude de systématisation de
la raison, qui est d’ailleurs son désir instinctif. Il est par conséquent évident que
la raison occupe une place de plus importante dans la théologie.
Quelle que soit l’expérience religieuse qu’un tel mystique puisse avoir, il ne
s’agit pas d’une expérience chrétienne de communion avec le vrai Dieu par la médiation de
Jésus-Christ et du Saint–Esprit.
Il faut insister sur le fait que l’ homme à une connaissance intuitive de Dieu
(Romains 1 :19) plus particulièrement , il y a chez le croyant une capacité spirituelle
qui lui permet d’ entrer dans une communion très réelle et très précieuse avec Dieu
( Romains 8 :15, ; 1 Corinthiens 1 :9 ; Galates 4 :6 ;1Jean 1 : 3 ) il y a un mysticisme
chrétien, une communion directe de l’âme avec Dieu ; que toute personne qui a connu
une expérience chrétienne fondamentalement ne pourra vraie semblablement nier.
Mais en plus de cela, il y a aussi l’illumination du Saint- Esprit qui est accordée à
tous croyant Jean 16 :12s, 1Corinthiens 2 :12 cela veut dire que l’esprit nous rendra capable
de comprendre la révélation que Dieu a déjà donnée de lui-même, particulièrement celle qui
se trouvent dans les écritures.
Celui qui cherche la vérité a donc à sa disposition non seulement sa propre raison
mais aussi l’aide du Saint- Esprit. Ce dernier n’est cependant qu’à la disposition du véritable
enfant de Dieu 1Jean 2 :27 ; 2 :20).
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I.2.6.2 L’Illumination
Celui qui a inspiré les hommes lors de la rédaction des écritures illumine
l’intelligence de ceux qui les lisent. A cause du péché et de la compréhension voilée dû au
péché, personne ne peut comprendre parfaitement les écritures (Romains 1 :21 ; Ephésiens
4 :18). Mais l’Esprit Saint peut éclairer l’esprit du croyant pour qu’il le comprenne
(1Corinthiens 2 :6-16 ; Ephésiens 1 :18 ; 1Jean 2 :10,17).
Selon cette interprétation, l’inspiration des écrivains bibliques serait la même que celle
des écrivains chrétiens de chaque siècle. Le chrétien d’aujourd’hui serait tout aussi inspiré
que l'apôtre Paul. Si cela était vrai, il n'y aurait pas de raison de ne pas écrire une autre Bible.
Si quelqu'un dit croire à l'inspiration de la Bible, il faut toujours lui faire préciser ce
qu’il entend par le terme : « inspiration » car il y a différentes interprétations erronées de ce
mot.
c. Inspiration de la pensée, mais non les mots, sont inspirés : selon cette théorie
Dieu a suggéré les pensées de la révélation mais a laissé à l’homme le soin de la
mettre par écrit. Mais les écritures indiquent que les mots eux-mêmes sont
inspirés 1Corinthioens 2 :13 ; 2 Timothée 3 :16. Il est difficile de séparer les
pensées des mots. Comme le dit PACHE, « les idées ne peuvent être conçues et
transmises que par les mots ».
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Il est inconcevable de dissocier les unes des autres. SAUCY conclu : « Il ne peut
donc pas y avoir une inspiration des pensées qui, en même temps, n’englobe pas
aussi les mots dans lesquels les pensées sont exprimées.
I.2.7 L’Autorité :
La Bible porte avec elle l’autorité divine de Dieu. Elle oblige l’homme : Son
intelligence, sa conscience et son cœur. Les hommes, les confessions de foi et les églises sont
tous sujet à l’autorité des écritures. Dieu a parlé ; nous devons se soumettre « Ainsi Parle
l’Eternel » est notre Norme.2Corinthiens 1 :18-20.
I.2.8 L’Inerrance :
Non seulement les écritures sont inspirées et font autorité, mais elles sont aussi
inhérentes et infaillibles. Par ceci, nous voulons dire qu’elles sont sans erreur dans leurs
manuscrits originaux. Elles sont inhérrantes dans tous ce qu’elles affirment aussi bien dans les
questions historiques et scientifiques que morales et doctrinales. L’inerrance s’étend à toutes
les écritures et ne se limite pas seulement à certains enseignements de celles-ci.
Outre les preuves « internes » (c’est-à-dire relatives au texte même) que la Bible est
Parole de Dieu, l’impact qu’elle exerce sur l’humanité est encore un témoignage de sa nature
divine. La Bible, en effet, a transformé l’existence des hommes et des sociétés de multiples
manières. Elle a influencé nos institutions (les Droits de l’Homme, le Code pénal), en y
instillant les valeurs prônées par Dieu ; ainsi est possible une vie sociale plus ou moins juste.
De nombreuses réalisations sont nées en application des principes de justice de la Bible (on
peut penser à l’abolition de l’esclavage, la création de la Croix Rouge, la construction
d’hôpitaux, d’écoles, etc., en de multiples endroits du monde…).
Il faut enfin redire que plusieurs centaines de prophéties de l’Ancien Testament se sont
accomplies à la lettre. On peut citer en particulier celles concernant la venue de Christ (Ésaïe
53 ; Psaumes 22.69), mais aussi celles annonçant certains événements politiques tels que la
prise de Tyr, les quatre empires évoqués dans Daniel, le règne d’Antiochus Épiphane, et tant
d’autres.
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Autant d’éléments qui attestent que la Bible est la Parole de Dieu. Pourtant, ils peuvent
être mis en doute car Dieu laisse une place à la foi, il respecte la liberté intellectuelle de
l’homme.
Car « sans la foi, il est impossible de lui être agréable, car il faut que celui qui
s’approche de Dieu croie que Dieu existe » (Hébreux 11.6).
A la lumière de ces passages et des centaines d’autre que nous pourrions citer
nous arrivons à cette conclusion : la Bible se présente comme étant sans restriction la Parole
de Dieu. Alors nous devons nous y soumettre sans réserve.
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CHAPITRE II: LE
THEISME
Le terme théisme est employé dans 4 sens différents. Bien que le dernier de ceux-ci
soit le seul qui soit satisfaisant :
Ces deux sujets sont dignes d’une considération exhaustive parce qu’ils sont fondamentaux à
toute autre étude théologique.
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Le terme « Dieu » a, dans ce dernier temps était si improprement employé qu’il est
nécessaire de lui redonner son sens original dans le système chrétien. Regardons quelques-uns
des emplois erronés, énumérons les noms de Dieu dans la Bible et exposons la formulation
théologique de la conception chrétienne de Dieu.
Les noms de Dieu sont l’expression de son être tout entier et peuvent nous
permettre de le connaitre.
L’un des termes le plus largement employé pour la divinité, c’est « EL » (utilisé plus ou
moins 250 fois) ses dérivées ELIM, ELOHIM et ELOAH du grec : « Theos » et du latin
« Deus » et le français Dieu. C’est un mot général de Dieu, peut designer d’autres dieux,
des idoles, et renferme l’idée de force et de puissance. Le pluriel ELOHIM (EL) utilisé
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plus de 2000 fois. En Israël il est presque devenu le nom propre de Dieu. Il désigne le
Dieu de la création et de la providence dans son omnipotence, le Dieu suprême. C’est un
pluriel d’excellence et de majesté qui est le symbole de la Trinité.
Le mot composé :
EL-ELION désigne Dieu comme le plus élevé, le Très-Haut Psaumes 78 :35,7 :18.
EL-SHADAÏ Comme le Dieu Tout-Puissant Genèse 17 :1, le nom connu des patriarches,
il montre qu’en tant que telle personne ne peut perturber ses plans. Peut être traduit aussi
par le Dieu qui maitrise Tout Exode 6 :3.
EL-GANA C’est le Dieu jaloux Exode 20 :5, c’est le Dieu exclusif, il n’admet pas
l’inclusion d’autres dieux.
EL-OLAM c’est le Dieu d’éternité Genèse 21 :3. On trouve exprimé la notion de la
fidélité et de l’immutabilité de Dieu et de sa promesse.
EL-HAÏ C’est le Dieu vivant Josué 3 :10, c’est un Dieu qui ne se borne pas seulement à
parler mais il agit Psaumes 115 :3.
YEHOVAH ou YAHWEH Est le nom personnel par excellence du Dieu d’Israël
(YHWH) Plus ou moins 6500 fois, considéré comme saint et les juifs n’osaient même pas
le citer sous peine de mort. Ce nom vient probablement d’une racine ancienne HAYAH
qui signifie ETRE ou celui qui a une existence indépendante Ou celui qui produit
l’existence Exode 3 :13-16 et Exode 6 :2s. ce nom est traduit par le nom « Eternel ou
Seigneur (Adonaï) » en Français, il comporte aussi des combinaisons importantes :
YAHWEH-JIRE : L’Eternel pourvoira Genèse 22 :14
YAHWEH-RAPHA : L’Eternel qui guéri Exode 15 :26
YAHWEH-NISSI : L’Eternel notre bannière Exode 17 :15
YAHWEH-SHALOM : L’Eternel notre paix juge 6 :24
YAHWEH-RAAH : L’Eternel mon Berger Psaumes 23.
YAHWEH-TSIDKENU : L’Eternel notre justice Jérémie 23 :6
YAHWEH-SHAMA : l’Eternel est Présent Ezéchiel 48 :35
YAHWEH-SABAHOT : L’Eternel des Armées 1samuel 1 :3.
YAHWEH-HOSENU : L’Eternel notre créateur Psaumes 95 :6
YAHWEH-MEKADISHEKEN : l’Eternel qui nous sanctifie Exode 31 :13.
Le mot ADONAÏ traduit par monseigneur est un titre qui revient souvent chez les
prophètes et qui exprime la dépendance et la soumission comme celle d’un serviteur à l’égard
de son maitre ou d’une femme à l’égard de son mari, c’est le mot vocalisé des israélites. Dans
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le nouveau testament le terme « Teos » remplace EL, ELOHIM et ELION. Les noms
SHADAÏ et EL-SAHDAÏ Sont rendus par pantokrator : le Tout-Puissant et Teospantokrator
le Dieu Tout-Puissant.
Buswell écrit : « le meilleur résumé de la doctrine de Dieu telle qu’enseigné dans la
Bible se trouve dans la réponse à la question 4 du Westminister Shorter Catechism
Qu’est-ce-que Dieu ?
Dieu est Esprit, infini, Eternel, et immuable, dans son être, sa sagesse, sa puissance, sa
sainteté, sa justice, sa bonté et sa vérité.
Elle est une vérité première, précédant même logiquement la croyance en la Bible. Il
existe pourtant une grande confusion quant à l’existence de Dieu et sa nature. Des confusions
sont nées des fausses conceptions de Dieu que l’on rencontre dans le monde. Elles révèlent
l’incapacité humaine à connaitre Dieu si celui-ci ne se révèle. Nous allons donner des
arguments en faveur de l’existence de Dieu puis les conceptions non chrétiennes du monde.
Des textes comme Ps 94 :9s ; Es. 40 : 12-31 ne sont pas des preuves de l’existence de
Dieu, mais plutôt des explications analytiques de tout ce qu’implique l’idée de Dieu et des
avertissements à reconnaitre son caractère de divinité. La conscience de l’homme se rend
compte de l’existante de Dieu et les auteurs des Ecritures avaient l’esprit rempli et embrasé
des pensées et de la connaissance de Dieu. Ils ont écrit avec certitude à propos de l’existence
de Dieu à l’intention de lecteurs également assurés de son existence.
Selon BUSWELL : « si quelque chose existe maintenant, ce quelque chose doit être
éternel à moins qu’il provienne de rien ». L’existence du monde est contingente ou
dépendante. Chaque partie de celui-ci est dépendante des autres et se trouve dans une relation
précise par rapport à elles.
Cet argument prouve qu’il y a un être essentiel, personnel ou impersonnel, mais que
cet être est distinct de l’univers, car tout ce qui est contingent doit avoir la cause de son
existence à l’extérieur de lui - même, et que cet être doit être intelligent parce que le monde
des esprits bornés fait partie de l’univers.
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En conclusion cet argument prouve qu’une cause suffisante est à l’origine de l’univers
sa faiblesse et « si tout ce qui existe doit avoir une cause suffisante, cela s’applique
également à Dieu ! » Cela nous conduit donc à une chaine sans fin (BERCHOF,
systématique théologie P 26).
Il est énoncé comme suit : « l’ordre et l’arrangement utile d’un système implique une
intelligence et une finalité dans la cause qui l’a organisé. L’univers est caractérisé par un
ordre et un arrangement utile ; il a donc une cause intelligente et libre. » La prémisse
majeure est annoncée dans plusieurs versets Ps 8 :4 ,19 : 2s ; 94 : 9 ; Paul se sert de cet
argument et de ce concept pour établir la culpabilité des infidèles Rom. 1 :18-23.
Nous pouvons voir une relation entre le monde animé et inanimé. La lumière,
l’air ; la chaleur, l’eau et le sol servent au maintien de la vie végétale et animale. Nous
pouvons également voir l’uniformité générale des lois de la nature, qui permet à
l’homme de planter et de cultiver, d’employer ses découvertes scientifiques pour
l’avancement du bien-être de l’homme Actes 14 :17. Cet argument a ses limites ; il
prouve qu’un grand architecte intelligent a façonné le monde, mais il ne prouve pas que
cet architecte est Dieu.
Avec les autres arguments en faveur de l’existence de Dieu, il a de la valeur, mais pris
isolément, sa valeur en est réduite.
Cet argument trouve dans l’idée même de Dieu la preuve de son existence. Il soutient
que tous les hommes ont intuitivement l’idée de Dieu et il essaie en suite de trouver la
preuve de son existence dans l’idée même.
Hoeksema écrit : « cet argument affirme que nous avons une idée de Dieu. Cette
idée de Dieu est infiniment plus grande que l’homme lui-même. Elle ne peut donc pas
avoir l’homme pour origine : elle ne peut avoir son origine qu’en Dieu même (Hoeksema,
reforme dogmatiques page45 ». L’argument ontologique ne prouve pas l’existence de Dieu, il
montre ce que Dieu doit être s’il existe. Il a été soutenu par Anselme, Descartes, Spinoza,
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Leibniz, Hegel… mais Thomas D’Aquin et Kant ont Suivi John Lock l’ont rejeté. Ils
pensaient que le fait d’avoir une idée ne valide pas du tout.
Cela présuppose qu’il y a quelqu’un qui parle, et de plus, quelqu’un qui est maitre et
souverain. La connaissance qu’à l’homme du bien et du mal vient de Dieu Ps 32 :3 ; 32 :2-
5, Mi 6 :8, Ec 12 :16.
La marche des évènements dans l’histoire du monde prouve qu’il existe une puissance
et une providence souveraine ; un observateur attentif ne peut que s’intéresser à l’histoire des
grands royaumes et empires pour s’en convaincre.
Tout chrétien est mystique dans ce sens qu’il adore et prie un Dieu invisible, dans sa
prière, il entre en communication rassurante avec Dieu, une communication qui élimine
tout doute. Dans ce sens, l’existence de Dieu devient, pour lui, une réalité tangible et non
un fait hypothétique. Mais cette réalité risque d’être mise en doute par le fait qu’un
polythéiste peut sembler faire autant avec plusieurs dieux sans que son expérience soit
bibliquement valide.
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Donc pour celui qui prie, Dieu existe réellement bien que cette réalité ait tendance à
devenir subjective ; l’existence de Dieu, elle ne l’est pas du tout car Dieu est la vérité et la
vérité absolue et objective par elle–même.
Les attributs de Dieu sont les qualités qui sont inhérentes à la substance et qui
constituent une description analytique et plus précise de celles-ci. Nous les considérons
comme objectivement réels non simplement comme le mode subjectif de concevoir Dieu, et
comme des descriptions de façon particulière par lesquelles l’essence divine existe et opère,
non comme indiquant les parties distinctes de Dieu et nous permettent aussi d’affirmer son
existence. Les attributs sont classés de différentes manières. Dans ce cours on peut parler des
attributs Naturels et Moraux. En voici quelques exemples : "Dieu est Esprit, et il faut que ceux
qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité." (Jn4:24).
Ce que Dieu connaît : Prov 15:3 ; Ps 147:4 ; Prov 5:21 ; Ps 139:2-4 ; Ex 3:7 ; Mt 10:29-30 ;
Es 46:9, 10;
Dieu est immuable dans son essence, ses attributs, sa conscience et sa volonté. Tout
changement est pour le meilleur ou pour le pire, mais Dieu ne peut changer pour le meilleur
puisqu’il est parfait, pour la même raison il ne peut changer pour le pire. Il est au-dessus de
toute cause et même au-dessus de toute possibilité de changement. Il ne pourra jamais être
plus sage ni plus saint ni plus juste ni plus miséricordieux, ni plus véridique, ni moins
d’ailleurs. Ses plans et ses desseins ne changes pas non plus. (Jac1:17, Ps 102 :27s ; Ps
33 :11 ; Ps 103 :17).
La justice et l’équité de Dieu, c’est l’aspect de la sainteté de Dieu que l’on voit dans sa
façon de traiter ses créatures. (Es 45 :21 ; Ps 89 :15,11:7). La justice de Dieu constitue un bon
encouragement pour le croyant en ce qu’il sait que Dieu juge avec justice Actes 17 :31, Qu’il
est en sécurité dans la justice de Jésus-Christ Jean 17 :24, et ses œuvres justes ne passeront
pas inaperçues. Héb 6 :10.
La bonté de Dieu est son amour, sa bienveillance, sa grâce et sa miséricorde envers ses
créatures.
Dans son amour il désir vivre en communion avec les hommes (1Jn 4 :16, Jn
3 :16 ; Jé 31 :33).
Dans sa bienveillance il aspire à bénir ceux qu’il l’aime (Ps 145 :9,37 :4,104 :27-
28)
Dans sa grâce il offre ses bénédictions et en particulier son salut à tous, sans tenir
compte de leur mérite ou de leur indignité. (Rom 3 : 23-24, 11 :6,4 :5)
Dans sa miséricorde il a pitié du malheureux et lui vient en aide (Ps 18 :28 ,68 :5-
6 ; Job 34 :28 ; Luc 1 :54-55, Ps 107:8).
a. L’athéisme pratique : beaucoup ont décidé sans réfléchir que toute religion est fausse.
Les personnes semblables ne sont habituellement pas des athées convaincus ; ils sont tout
simplement indifférents à Dieu. Tout en reconnaissant peut être qu’il y a un Dieu quelque
part, ils vivent et se conduisent comme s’il n’avaient de compte à rendre à Dieu. Dans la
pratique, ce sont des athées, du moins en ce qui concerne leurs intérêts religieux.
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b. L’athéisme dogmatique : est le genre qui professe ouvertement l’athéisme sans honte
ni crainte des hommes. Au cours des dernières années, cette sorte d’athéisme a repris
force. Le communisme professe qu’il est athée et que la religion est l’opium du peuple.
c. L’athéisme virtuel : est la sorte d’athéisme qui avance des principes qui sont
inconséquent avec la foi en Dieu. La plupart des naturalistes définissent Dieu en termes
abstraits comme un « principe actif dans la nature » et pour certains Dieux est la
« conscience sociale », « l’inconnaissable », « la réalité personnifiée » ou l’énergie. « Un
athée virtuel confirme qu’il doit faire appel à une abstraction pour expliquer le monde et
sa propre vie ».
La position athée est très peu satisfaisante, instable et même arrogante. Aucun athée n’a
l’assurance du pardon de ses péchés ; ils ont tous une vie vide et sans intérêt, et ils ne
connaissent nullement la paix et la communion avec Dieu.
Einstein (la théorie de la relativité) démontre de son côté que l’on doit tenir compte
des impondérables, exemple : le temps et l’espace, même l’étude du monde matériel. Ceci est
un coup mortel au positivisme.
principe impersonnel c’est la philosophie centrale de la philosophie orientale dont les idées
maitresses sont en vogues aujourd’hui et s’infiltrent même dans les milieux chrétiens
(visualisation, pensées positives, potentiel…).
Au début, ils étaient tout simplement personnifiés ; puis les hommes en vinrent à croire
que des êtres personnels présidaient sur eux. Le polythéisme exerce une forte attraction sur la
nature humaine déchue (Osée 4 :17). Non seulement l’idolâtrie laisse le cœur vide, mais elle
avilit aussi l’intelligence Romains 1:22s ;1Thes 1 :9 ;1Jn5 :21 ; Es 41 :24 ;44 :20 ;1Cor10 :20.
III.1. INTRODUCTION
III.1.1 DEFINITION
Dans la Théologie Chrétienne, le terme trinité signifie qu’il y a dans l’unique essence
divine trois distinctions éternelles connues respectivement comme le Père, le Fils et le Saint-
Esprit.
Selon R.T. France : la doctrine de la trinité est un moyen qu’a trouvé l’Eglise pour
expliquer certains faits fondamentaux de l’expérience chrétienne.
Père, Fils et Saint-Esprit sont trois personnes et nous pouvons parler de la tri-
personnalité de Dieu. Nous adorons le Dieu trinitaire, le symbole dit d’Athanase exprime ainsi
la croyance en la trinité : nous adorons un Dieu dans la trinité, et la trinité dans l’unité, sans
confusion des personnes et sans division de la substance. Il poursuit en disant : les trois
personnes sont coéternelles et égales. De telle sorte qu’il faut adorer l’unité dans la trinité et la
trinité dans l’unité.
Symbole d’Athanase
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Le Sabellianisme s’en tient à une trinité de révélation, mais non de nature. Il enseignait
que Dieu entant que Père, est le Créateur et le législateur ; en tant que Fils, c’est le même
Dieu qui, incarné, rempli la fonction de rédempteur ; et en tant que Saint-Esprit, c’est le même
Dieu dans l’œuvre de la régénération et de la sanctification. C’est donc une trinité modale
plutôt qu’une trinité Ontologique. Le modalisme parle d’une triple nature de Dieu, dans le
même sens qu’un homme peut être à la fois artiste, professeur et ami, ou père, fils et frère.
C’est le rejet de la doctrine de la trinité, car ce ne sont pas trois distinctions dans
l’essence, mais trois qualités ou relations dans une seule et même personne.
La doctrine chrétienne de la trinité aussi mystérieuse qu’elle semble être n’est pas un
fruit de la spéculation mais de la révélation.
Bien que l’accent dans l’ancien testament soit surtout mis sur l’unité de Dieu, il ne
manque certainement pas d’indices de la pluralité dans la divinité, ni des suggestions à l’effet
que cette pluralité est une trinité. Il est intéressant de remarquer que Dieu utilise des pronoms
pluriels (Genèse 1 :26 ; 3 :22 ; 11 :7 ; Esaïe 6 :8) par rapport à lui-même.
Le nom YAHWEH est porté par plus d’une personne dans un même contexte,
plusieurs passages Bibliques nous présentent plus ou moins deux personnes agissant dans un
même contexte (Genèse 18 :1-33 ; 19 :1-24 ; Osée 1 :6-7).
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À la lumière des indices de la trinité dans l’ancien testament, nous concluions avec
Birkhoff : « l’ancien testament nous fait déjà entrevoir clairement la pleine révélation de la
trinité dans le nouveau testament.
La doctrine de la trinité nous est présentée plus clairement dans le nouveau testament
que dans l’ancien, on peut la prouver de deux manières par les déclarations et allusions
générales et en démontrant qu’il y a trois personnes qui sont reconnues comme Dieu.
À plusieurs reprises les trois personnes de la trinité sont présentées ensembles et sont
apparemment au pied d’égalité l’une par rapport à l’autre (Matthieu 3 :16s ; Jean 14 :16 ;
Matthieu 28 :19).
Ils sont associés dans leurs œuvres (1Corinthiens 12 :4-6 ; Ephésiens 1 :3-14 ; 1Pierre 1 :3 ;
Apocalypse 1 :4s). Il faut noter aussi la formule des bénédictions apostoliques (2Corinthiens
13 :13).
- Il est éternel Jean 1 :15 ; 8 :58 ; 17 :5,24 ; Colossiens 1 :15 ; Michée 5 :1.
- Il est omniprésent Jean 3 :13 ; Matthieu 18 :20 ; Ephésiens 1 :23.
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- Il est omniscient Jean 16 :30 ; Colossiens 2 :3 ; Jean 4 :29 ;6 :70s. il est vrai que
certains passages semblent indiquer qu’il n’était pas tout à fait omniscient (Marc
13 :32 ; 11 :13 ;6 :6) il faut cependant reconnaitre que pendant le jour de son
humiliation Jésus délaissa l’exercice indépendant de ses attributs
- Il est omnipotent (Esaïe 9 :5, Hébreux 1 :3 ; Marc 5 :11-15 ; Luc 4 :38-41 ;
Matthieu 9 :11-25)
- Il est immuable (Hébreux 1 :12 ; 13 :8).
Des pronoms personnels sont employés à son sujet. Bien que le terme grec pour
Esprit soit neutre, Jésus dans Jean 14 ; 26 et 16 :31s a employé le pronom
démonstratif « IL » (celui-là) en parlant du Saint-Esprit.
Il est appelé le consolateur Jean 14 :16-26 ; 1Jean 2 :1, et puisqu’il exprime la
personnalité lorsqu’il est appliqué à Jésus-Christ, il doit en être de même lorsqu’il
est appliqué à l’Esprit.
Des caractéristiques personnelles lui sont attribuées :
o L’intelligence (1 Corinthiens 2 :11)
o Le sentiment (Romains 8 :27 ; 15 :30)
o La volonté (1 Corinthiens 2 :11)
Il accompli des actes personnels
o Il régénère (Jean 3 :5)
o Il enseigne (Jean 14 :26)
o Il rend témoignage (Jean 15 :26)
o Il convainc (Jean 16 :8-11)
o Il conduit dans la vérité (Jean 16 :13)
o Il parle (Acte 13 :2 ; Apocalypse 2 :7)
o Il glorifie Jésus (Jean 16 :14)
o Il appelle l’homme à servir (Actes 13 :2)
o Il dirige les hommes dans leur service
o Il intercède (Romains 8 :26)
o Il sonde tout (1 Corinthiens 2 :10)
o Il opère toute chose (1 Corinthiens 12 :11).
Ses liens avec le Père et le Fils sont ceux d’une personne. C’est le cas dans :
o Formule Baptismale (Matthieu 28 :19)
o Bénédiction apostolique (Colossiens 13 :13)
o L’administration de l’église (1 Corinthiens 12 :4-6 ; Jude 20s)
Les paroles et les œuvres du Saint-Esprit sont considéré comme les paroles et les
œuvres de Dieu (Esaïe 6 :5, Jean 12 :39-41 ; Actes 28 ; 25-27) ;
Toutes ces références prouvent que le Saint-Esprit est Dieu tout comme le Père et le
Fils. Dans l’histoire de l’Eglise, il y a eu certaines oppositions à la doctrine de la divinité du
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Saint-Esprit. Arius et ses disciples soutenaient que le Saint-Esprit avait été créé par le Fils ;
Macédonius, évêque de Constantinople de 341 à 360 Ap. J.C, et ses disciples soutenaient que
le Saint-Esprit était une créature subordonnée au Fils ; et plus tard, Socin proposa qu’il fût la
manifestation éternelle de la puissance de Dieu.
Comme Jésus-Christ est le Fils de Dieu, de même l’Esprit est l’Esprit de Dieu. Une
controverse (la controverse du Filioque) qui survint très top dans l’Eglise, concernait la
procession du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit procédait-il du Père ? ou du Père et du Fils ? Le
Concile de Tolède 589 reconnut que l’Esprit procédait du Père et du Fils.
-Jésus déclara qu’il enverrait l’Esprit Jean 15 :26, et l’Esprit est appelé l’Esprit de
Christ Romains 8 :9, de Jésus Actes 16 :7 et de Son Fils Galates 4 :6.
Bien que les écritures anciennes clairement que la divinité existe en tant attaque un
seul être en trois personnes, plusieurs personnes ont enseigné plutôt le contraire les erreurs qui
ont fait leur chemin jusqu'à nos jours. Sans prétendre étudier toutes les erreurs anti Trinitaires,
voyant le principal qui suivent :
III.3.1 Le Trithéisme
Les enseignent qu’il existe 3 dieux distincts parmi les plus anciens. Des tris théistes
on peut citer : Jean Ascunages de Constantinople et, Philiponius (6 ème Siècle après JC). La
secte de mormon en seine cette même croyance et va plus loin jusqu’à profiter le
polythéisme.
III.3.3 Le Modélisme
III.3.4 L'adoptianisme
Cette erreur remonte au temps d’Arius (4ème Siècle), un ancien d’Alexandrie qui
enseignait que Christ n’était pas Dieu comme le Père, il fut créé avant toute chose et le père
lui donne à le pouvoir de crier. Ses adeptes sont appelés Dyrianistes car, pour eux, le Saint-
Esprit n’est qu’une puissance impersonnelle. Ils sont des précurseurs des Témoins de
Jéhovah. Il faut noter que l'erreur d'Arius provenait d’Origène qui enseignait la génération
éternelle du Christ.
III.3.5 Le Binitarianisme
Cette doctrine enseigne que Dieu existe en deux personnes et non en trois (le Saint-
Esprit n'étant qu'une puissance impersonnelle).
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Sinon Ephésiens 1 :11, Dieu opère toute chose selon le conseil de sa volonté ; on peut dire
qu'il y a un plan qu'il est 3n train de suivre.
IV.1. GENERALITES
On appelle décret de Dieu ses desseins (plans) éternels par lesquels il prescrit, ordonne ou
permet d'avance tout ce qui doit arriver dans toutes les sphères et de tous les temps.
a) Les décrets de Dieu sont éternels : Dieu connaît tout ce qui arrive depuis l’éternité. Il
ne fait pas ses plans pour les modifier au fur et en mesure que se développe l'histoire
des hommes (Psaumes 33 :11 ; Jacques 1 :17). Il ne connait pas de surprise.
b) Ils sont basés sur des sages conseils. (Son omniscience et sa prescience). Rien ne
surprend Dieu et rien n’échappe à son contrôle. Dans son omniscience, il sait ce qui
3st mieux et dans sa sagesse il sait comment faire aboutir ses plans de sorte que rien ne
puisse le déjouer ou les perturber.
c) Ils sont basés sur son saint conseil : Dieu ne fait rien pour des mauvais motifs, il ne
peut rien faire qui soit mauvais. Lors que nous mettons en question l'une de ses
décisions, nous devons savoir que notre intelligence est très limitée et notre
compréhension également ; c'est ce qui arriva à Job.
d) Ils procèdent de sa liberté : Dieu agit sans contrainte extérieure ; il n’est obligé ni créé
ni non plus de pourvoir à nos besoins (Psaumes 135 :6 ; Ephésiens 1 :11). Aucune
pression extérieure ne peut contribuer à la modification de ses projets ni a ses prises de
position (Daniel 4 :32,35).
e) Ils 9nvpour but de sa Propre Gloire. Il est tout à fait vrai que Dieu cherche le bonheur
et la sanctification de ses élus. Mais cela n'est que secondaire :sa propre gloire est le
but premier de tout ce qu’il fait (Nombres 14 :21 ; Exode 6 :3 ; Paumes 145 :1).
Décrets efficaces
Ils concernent les actes que Dieu a décidé efficacement d’accomplir de sorte qu’après
d3cisdécision rien ne peut empêcher leur accomplissement.
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Esaïe 14 :24 « l’éternel des armées (l') à José, en disant : oui, il en sera comme
j'en ai l'intention, il arrivera ce que j'ai résolu »
Esaïe 46 :10,11 « j'annonce dès le commencement (ce qui vient par) la suite de
longtemps d'avance ce qui n'est pas encore accomplie. Je dis : mon projet tiendra
bon, et que je disais que tu écoutes tout ce que je désire. J’appelle de l’Orient un
oiseau de proie, d’une terre lointaine l’homme qui accomplira mes projets, ce que
je dis, je le fais arriver. Ce que j’ai conçu, je l’exécute. »
Ephésiens 1 :11 « en lui, nous avons aussi été mise à part, prédestiné selon le
plan de celui qui opère tout selon la décision de sa volonté.
Ephésiens 1 :9 « il nous a fait connaître les mystères de sa volonté, le dessein
bienveillant qu’il s’était proposé en lui. »
Ephésiens 3 :11 « selon le dessein éternel qu’il a réalisé par le Christ Jésus notre
Seigneur. »
Romains 3 :25 : « c’est lui que Dieu a destiné comme moyen d’expression pour
ceux qui auraient la foi en son temps, afin de montrer la justice. Parce qu’il avait
laissé un puni le péché commis auparavant au temps de sa patience.
Il faut noter que le décret sont bien spécifiques qu’il concerne la préservation de
l’univers (Psaumes 119 :81-91), les nations (Actes 17 :26 ; Esaïe 45 :1,2), les
individus (Job 14 :5 ; Esaïe 44 :28 ; Ephésiens 2 :10). Et même les actes mauvais
sont connus d’avance (Genèse 50 :20 ; Actes 2 :23). C’est dans la même logique
qu’il choisit de sauver les croyants, d’établir le royaume de Christ et de son
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peuple. Il faut noter que malgré leur nombre, tous les décrets ne concernent que
le dessein unique de Dieu.
Il fait que Dieu est permis le péché suscite autant de questions et de débats
théologiques. Certaines personnes sont allées très loin jusqu’à dire que Dieu est l’auteur de
tout ce qui arrive. Elles ont oublié que permettre le péché ne signifie pas être auteur du péché.
Parmi les auteurs, J. Calvin tu es le premier à écrire sur les décrets de Dieu ; mais il
n’est pas le premier à parler de la prédestination car bien avant lui Augustin, Luther vu et les
autres en avaient déjà parlé.
Le contenu et l’Ordre de décret bien que beaucoup discuter sans important, il nous
renseigne sur l’intérêt premier de Dieu et son accomplissement. Mais dans ce domaine-là, il
est impossible de mettre le plan de Dieu dans toutes ces précisions. C’est pourquoi, l’ordre et
le contenu de décret ont donné naissance à plusieurs écoles dont les principales sont :
1. Le décret de Créer ;
2. LE décret de permettre la chute ;
3. LE décret de pourvoir l'acceptation au salut suffisant pour tous ;
4. L3 décret de permettre l'acceptation du salut par quelques-uns et son rejet par
d'autres ;
5. L'expiation en Christ n'est donc pas limitée et la grâce peut être rejetée par un
individu.
1. Le décret de Créer ;
2. Le décret de permettre la chute
3. Le décret de pour voir au salut des élus seulement ;
4. Le décret d'achever le plan de salut des élus ; L’expiation est donc limitée aux
seuls élus et la grâce de Dieu est irrésistible.
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IV.2.3 Le Supralapsarianisme
Cette position et dit hyper calviniste parce que ceux qui la défendre semble avoir
poussé plus loin l’enseignement de Calvin en enseignant une double prédestination.
Dieu décida de créer le monde (Esaïe 14 :26,27), il créa l'univers et les hommes
(Psaumes 33 :6-11 ; Esaïe 43 :15). Merci de manière de procéder n’est pas accepté par les
Supralapsarianisme. Pour eux, c'est d'abord l'élection et la réprobation qui procède la
création.
Dieu a permis le péché mais il n’est pas son auteur car lui est Juste et Saint.
Cette vérité est clairement enseignée dans la Bible (Genèse 50 :20 ; Romains 8 :28 ;
Psaumes 76 :11 ; Philippiens 1 :19 ; Daniel 3 :19-30).
Vas-y il faut n’ai pas pensé que Dieu aime le péché l’injustice le mal (Jérémie 44 :4 ;
Romains 3 :8 ; Amos5 :21-24 ; Romains 6 :1). Dieu n’a pas permis le péché parce qu’il en
serait le bien il a plutôt dernier pour d’autres raisons et a décrété de le faire servir au bien. Il
s’est le contrôler, le restreindre jusqu’à ce qu’il soit soumis à son plan et il concourt.
Il faut comprendre que Dieu respecte sa nature et exige la justice et la vérité pour
pardonner. C’est pourquoi il nous est important de comprendre le rôle de la liberté humaine,
la grâce commune, la prescience divine est le vrai sens de l’élection selon la grâce.
Dieu respecte beaucoup la liberté humaine est en rapport avec ces dernières nous
devons noter que :
Les hommes et les anges sont des créatures libres. Ils avaient été créés avec la
Liberté, la capacité de choisir, d’obéir à Dieu (ne pas pêcher) où lui désobéir
(pécher). Il était libre avec une tendance positive à obéir à Dieu et à faire du
bien, être esclave du bien. Il avait une seulement une compréhension parfaite de
la volonté de Dieu et du bien.
Une fois le péché consommé, l’homme a perdu sa liberté et il est devenu
esclave du péché qui, dès lors, fait partie intégrante de sa nature (Romains
3 :10,18 ; 8 :5-8).
vers Dieu, il bénéficie alors de la grâce spéciale, efficace (Actes 5 :31 ; 11 :18 ;
2Timothée 2 :25 ; Romains 12 :3 ; 2Pierre 1 :1) Qui régénère.
Dieu sait Tout d’avance, il savait que l’homme allait tomber dans le péché, que
les juifs rejetteraient Jésus-Christ. Mais il n’est pas l’auteur de toutes ces infortunes. Dans la
même logique, il connait ceux qui allaient répondre à la prédication de l’évangile et qui
accepteraient la grâce commune (Romains 8 :29,30 ; 1Pierre 1 :1,2).
Nous abordons ici une doctrine qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive et pour
bien la comprendre, il nous faut d’abord laisser parler les spécialistes.
Pour Jean Calvin (institutions de la religion chrétienne I, II, III ; dans : Talmud de
l’hérésie) pour Calvin le salut est le résultat de la grâce de Dieu et ne peut dépendre de
l’homme. Pour ce il ne faut pas avoir la curiosité de sonder ce que Dieu n’a pas révélé. Les
écritures, dit-il, sont l’école du Saint-Esprit. Rien d’important n’a été omis et rien de trop n’a
été inclus. Pour Calvin tout ce qu’ils ne comprennent pas ces enseignements sont des
profanes. Il insiste pour le fait que la prédestination n’est pas basée sur la prescience (III :
21,5). Parce qu’une telle idée conduit inévitablement au synergisme.
Pour lui, il faut accepter la double prédestination soutenue par beaucoup des passages
(Ephésiens 1 :4 ; Jean 15 :16) qui sont des preuves probantes. Les rétrograde c’est qu’ils sont
parce que Dieu les y a prédestiné et l’élu lui reste élu pour la même raison.
B. JACOBUS ARMINIUS
Arminius était professeur à l'Université de Leyden où il exercer une grande influence.
Ses remontrances (prise de position) contre la position de Calvin le rendire encore plus
célèbre. On peut résumer la pensée comme suit : « dans sa bonté Dieu veut le salut de tous, il
ne veut que personne ne périsse. Christ est mort pour tous et non seulement pour les élus mais
dans leur liberté certains rejettent l’offre du salut ».
C. ROBERT SHANK
SHANK et pasteur baptiste aux États-Unis. Après plusieurs études et réflexions il mit
en question la doctrine de Calvin. Sa pensée se trouve dans ces deux livres. « life in the son et
Elect in the son » où il examine minutieusement la prédestination à la lumière des écritures.
Le premier pas pour comprendre l'élection, dit-il, et de savoir qu’elle est christocentrique
c'est-à-dire en Christ, en communion avec lui. Cette élection de Jésus-Christ a eu lieu depuis
l'éternité passée (1Pierre 1 :20 ; 2 :4).
Comme l’admet Godet et Calvin lui-même, Christ et l’élu et nous sommes et élus en
lui (Ephésiens 1 :4). Sur ce point ils s’accordent avec Berkouwer en disant que l'élection n'est
pas un décret abstrait en dehors de l'amour et de la grâce de Dieu en Christ. Pour nous sauver
dit-il, Christ devait mourir car le péché de l’homme exigé une propitiation, à cause de la
justice de Dieu (Romains 3 :26).
Il est donc logique de dire que la propitiation en Christ n’était pas seulement un acte
symbolique, c’était un acte salvateur authentique. C’est pourquoi Christ est l’instrument dans
l’élection des hommes au royaume de Dieu, et ici en accord avec Karl Barth, Shank dit que
Christ n’est pas seulement un homme élu mais il est aussi le dieu de l’élection. C’est pourquoi
il est à la fois le sujet est l’agent de l’élection. L’élection n’est pas seulement une affaire
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d’éternité qui ne dépend de la décision du père ; elle exigeait plutôt l’œuvre de Christ dans le
temps et l’adhésion des hommes dans l’histoire. C’est pourquoi dans l’élection Christ ne joue
pas seulement un rôle passif.
Il est donc impossible d’imaginer le plan du salut de Dieu sans penser à Christ.
L’Œuvre de Christ sur la croix, qui confirme le décret éternel de Dieu, et l'unique acte
d'élection faite par Dieu (Ephésiens 1 :4,5).
C’est pourquoi le calvaire se tourne vers l’éternité et l’éternité vers le calvaire. Une
décision prise dans l’éternité n’est pas à elle seule suffisante pour être le décret sur lequel est
basé l’élection. Sans la mort de Christ l’élection serait invalide car l’élection n’a pas
d’existence indépendante de l’élu.
Il faut donc dire avec SHANK Dieu a pourvu à une expiation objectivement suffisante
pour tout mais efficace seulement pour les élus. Autrement dit l’œuvre de Christ à la croix et
amplement suffisante pour chaque membre de l’humanité et que le dessin de Dieu et pour tout
le monde soit sauvé mais malheureusement certaines personnes n’accepteront pas Christ à
cause de leur liberté dans ce sens l’œuvre du Christ ne sera bénéfique qu'aux élus, ceux qui se
confient ; elle est donc efficace pour eux seulement.
La grâce commune prépare le cœur du pécheur à dire oui au Seigneur (Ephésiens 2 :1),
elle l’aide à prendre une telle décision car lui seul incapable de la prendre ; elle lui donne la
capacité de reconnaître ses péchés et de se repentir ; elle crée la foi dans son cœur (Romains
12 :3). Ce n’est pourquoi personne ne peut se vanter de son salut donc tu viens de Dieu, mais
après la décision prise, je travaille dans la personne :
décret est aussi basé sur la grâce de Dieu et non sur nos mérites. Dans sa sainteté et sa justice
Dieu punira ceux qui rejettent la grâce. Cette punition s’appliquera notamment à :
a) Il trouva bon que l'homme ne soit pas seul (Genèse 2 :18) tu vois le mariage
b) Elle est si tu vois la monogamie comme seul mode de mariage est la mort
comme l’unique cause de séparation (Matthieu 19 :3-9 ; Romains 7 :2,3).
c) Décida que le mariage devrait être sanctifié loin de tout autre forme de relation
intime. Tout ce qui menace le mariage devait être immédiatement éradiqué (2
Samuel 12 :1,12 ; Matthieu 4 :3,4 ; Jean 2 :1,2 ; Ephésiens 5 :22-23 ; Hébreux
13 :14).
d) Dans le cadre du mariage, et Il institua la reproduction (Genèse 1 :27-28 ;9 :7).
e) Quand tous les ennemis seront vaincus alors Dieu triomphera (Psaumes 2 :6-9 ;
Daniel 7 :13,14 ; Corinthiens 15 :54-57 ; Apocalypse 11 :15-17).
f) La et la justice régneront (Psaume 2 :8,9).
g) Christophe sur la terre avec ses seins pendant 1000 ans (Apocalypse 20 :1-6).
h) Après le Millenium, la nouvelle terre et les nouveaux cieux interviendront sans
faille (Apocalypse 21 :1-5). Le Christ remettra le royaume mon père puis Dieu
(Trinité) règnera à jamais, ce sera tout en tous (1 Corinthiens 15 :24-28).