1. Introduction
-Les précautions standard (PS) en hygiène hospitalière sont le pilier de la lutte contre les infections associées aux soins
(IAS).
-Les PS sont un ensemble de mesures visant à réduire le risque de transmission croisée des agents infectieux entre
soignant, soigné et l'environnement par exposition à un produit biologique d'origine humaine comme le sang, les
sécrétions biologiques et les excrétas.
- Pourquoi on les appelle PS ? comme une tenue standard qui peut être porté par n'importe quelle personne quelle que
soit sa taille, les PS sont des mesures à respecter : par tous les professionnels de santé, lors de toutes les activités auprès
d'un patient, quel que soit le type de soins prodigué à ce patient et au niveau de tous les lieux de pratique de soin : au
niveau de la consultation, par l'équipe de chirurgie au niveau du bloc opératoire, lors des activités de radiologie et
d'imagerie et même lors des soins préventifs comme la vaccination. On doit aussi les respecter pour tout patient quel
que soit son état d'infection présumé où son statut infectieux.
- On ne peut pas garantir leur efficacité sauf si elles sont pratiquées et respectées par tous les soignants et auprès de
tous les patients.
- Le respect de ces précautions permet d'éviter la transmission croisée des micro-organismes : d'un patient un autre
patient par l'intermédiaire d'un soignant, on va protéger le patient des germes provenant du soignant et on va pas
protéger le soignant des germes provenant du patient.
- Selon les dernières recommandations de la société française d'hygiène hospitalière qui datent de juin 2017 les
précautions standard sont au nombre de 6 : L'hygiène des mains, Le port d'équipements de protection individuelle,
L'hygiène respiratoire, La gestion de l'environnement, La gestion des excrétas, La prévention des accidents avec
exposition au sang et aux liquides biologiques.
2. L’hygiène des mains (HDM)
- La transmission de germes se fait principalement par les mains et elle est responsable de nombreuses IAS de ce fait
l’HDM permet de diminuer le nombre de micro-organismes à la surface des mains voire même de les éliminer selon
la technique choisie donc elle va limiter leurs transmissions elle va diminuer les IAS.
- L’HDM protège les patients mais aussi les soignants des IAS et en limitant le nombre d'infections, on va diminuer
l'utilisation des antibiotiques On va contribuer à la lutte contre l'antibio-résistance.
- L'HDM : est un traitement des mains par un savon liquide non médicamenteux ou bien un produit qui peut être un
savon, une solution qui a ou non une activité anti microbienne ciblée sur les micro-organismes de la flore cutanée afin
de prévenir leur transmission.
- Compte tenu de la présence des micro-organismes sur la peau y compris la peau saine et l'environnement proche du
patient, il faut effectuer une HDM : avant tout contact avec un patient, après tout contact avec le patient, avant un geste
aseptique, après un risque d'exposition à un produit biologique d'origine humaine et après tout contact avec
l'environnement du patient.
- On doit aussi pratiquer une HDM lorsqu'on passe d'un patient un autre lors de tout soins et au préalable l’HDM, le
soignant doit avoir les mains sans bijoux, les ongles doivent être courts sans vernis, pas de faux ongles et doit avoir
les avant-bras découverts.
- Pour l’OMS : selon le niveau de risque, l'activité de soins et les indications en a 5 types d’HDM : le lavage simple,
le lavage hygiénique, la friction hygiénique, le lavage chirurgicale et la friction chirurgicale.
On va détailler les deux techniques : le lavage simple et la friction hygiénique
2.1. Le lavage simple
2.1.1. Les objectifs : éliminer les salissures et réduire la flore microbienne présente sur les mains.
2.1.2. Les indications du lavage simple : il est indiqué dans les situations suivantes :
A la prise à la fin du service
Au cours des gestes de la vie courante
Avant et après les soins de nursing et d'hôtellerie
Lorsque les mains sont visiblement sales ou souillées
Après retrait des gants poudrés
Infections par des spores bactériennes comme le clostridium difficile, et en cas de gale ou de pédiculose.
Tout ça sans oublier les cinq moments d'indications d'hygiène des mains préconisées par l’OMS (sus cités).
2.1.3. Le poste de lavage : doit être composé des éléments suivants : un lavabo sans trou de trop-plein, un robinet de
préférence à commande non manuelle, du savon liquide doux, un distributeur de papier essuie-mains et du papier
essuie-mains jetables, une poubelle sans couvercle ou bien à commande non manuelle et un protocole d'affiché
détaillants de la technique du lavage simple.
2.1.4. La technique : il faut d'abord mouiller les mains et les poignets sous l'eau courante prendre une dose de savon
liquide doux, savonner les deux mains soigneusement pendant 20 à 30 secondes et n'oubliez pas d'insister sur les
espaces interdigitaux, le pourtour des ongles et les poignets et à la fin rincer abondamment les mains et les poignets
sous l'eau courante, séchez soigneusement par tamponnement les deux mains en utilisant le papier et avec le même
essuie-mains arrêter l'écoulement d'eau afin d'éviter la contamination des mains puis jeté l’essuie-mains que vous avez
utilisé dans la poubelle à commande non manuelle.
2.2. La friction hydro-alcoolique : La désinfection des mains par friction avec un produits hydro alcooliques et la
technique de référence d'hygiène des mains en l'absence de contre-indication car elle est efficace et rapide pour
inactiver des micro-organisme. Elle est simple sans avoir recours à un point d'eau et elle est mieux tolérée par la peau
que le lavage simple à l'eau et au savon car les produits hydro-alcooliques contiennent des émollients entraînant moins
de sécheresse et d’irritation que le lavage simple.
2.2.1. Objectif : diminuer la flore résidente et éliminer la flore transitoire par une action antimicrobienne et par
conséquence de limiter la transmission croisée les micro-organismes.
2.2.2. Les moyens : un produit hydro alcoolique dans un flacon ou bien dans un distributeur et d'un protocole affiché
détaillant les étapes de la technique de la friction hydro-alcoolique.
2.2.3. Les indications : sont celles du lavage simple sauf les situations suivantes : avant la prise du service au cours
des gestes de la vie courante et dans les contre-indications suivantes : mains visiblement souillées, mouillées ou bien
poudrées ou talquées. Il ne faut pas utiliser aussi la solution hydroalcoolique lorsqu'il y a une infection par une bactérie
sporulée comme le clostridium difficile ou bien en cas de gale parce que dans ces situations-là la solution hydro
alcoolique n'a aucune efficacité et il faut d'abord réaliser un lavage simple des mains.
2.2.4. La technique : il faut mettre une dose du produit hydro alcooliques dans la paume de la main (3 ml) puis on va
frictionner les mains paume contre paume, puis on va frictionner la paume d’une main contre le dos de l'autre main et
on fait ça pour les deux côtés. Puis paume contre paume doigts entrelacés, puis insister sur les espaces interdigitaux
puis le dos des doigts contre la paume de la main opposée avec les doigts emboîtés, puis pouce droit dans la paume de
la main gauche et vice versa, les extrémités des doigts dans la paume de la main opposée on fait ça aussi pour les deux
côtés et on termine par la fiction des deux poignets
3. Les équipements de Protection individuelle (EPI)
Lors des situations de soins des professionnels de santé sont exposés aux différents risques : un risque de contact, un
risque de projection ou bien un risque d'aérosolisation du sang ou de liquides biologiques sur la tenue professionnelle,
sur la peau saine ou la peau lésée ou bien sur les muqueuses. Cette exposition peut aussi survenir par inoculation : soit
par piqûre ou bien par coupure donc ce professionnel de santé est exposé à des risques infectieux avérés ou potentiels
qu'il l’oblige à adapter ses moyens de protection.
La tenue vestimentaire de travail en milieu hospitalier a pour but de replacer la tenue de ville dans un objectif de limiter
le risque infectieux liés à la transmission de germes afin de protéger le patient et/ou le professionnel. sa tenue doit être
adaptée et dédiée à l'activité pratiquée.
Cette tenue doit être composé d'un mélange de polyester et de coton, ce mélange permet un lavage à 60 degrés ce qui
permet d'inactiver et de tuer les micro-organismes et elle doit aussi être changer quotidiennement et à chaque fois
qu'elle est souillée.
La tenue de base est composée de tuniques et de pantalon et d’une blouse de préférence à manches courtes et de
chaussures, les chaussures doivent être confortable silencieuse est propre et elles doivent être entretenues au moins
une fois par semaine. On doit pratiquer un lavage simple des mains avant de mettre la tenue et après avoir retiré la
tenue.
Les EPI sont un ensemble de dispositifs ou de moyens qui sont portées ou tenu par un professionnel en vu de le
protéger contre un ou plusieurs risques à savoir le risque infectieux qui est susceptible de menacer sa santé ou sa
sécurité. Ces EPI constituent une barrière physique entre le soignant et l'agent infectieux ou son réservoir.
Pour protéger les mains du soignant on utilise des gants de soin, lorsqu'ils y à un risque de projections de liquide
biologique on utilise un tablier en plastique sans manches et à usage unique et lorsqu'il y a un risque important de
projections de liquide biologique on utilise une sur blouse à manches longues imperméable et à usage unique, pour
protéger le visage on utilise un masque médical et pour les yeux soit des lunettes soit une visière.
Utilisé seul ou en association ces EPI protègent les professionnels de santé du risque d'exposition aux micro-
organismes soit lors des contacts avec les muqueuses ou la peau lésée ou bien on cas de contact ou risque de contact,
de projection ou d’aérosolisation de produits biologiques d'origine humaine y compris le sang.
3.1. Les gants : on a 2 types de gants : les gants stériles utilisées lorsque le geste exige des conditions d'asepsie
rigoureuse et les gants non stériles utilisé pour protéger le soignant du sang et des liquides biologiques du patient. Mais
quel que soit le type de gant il faut les mettre juste avant le geste et les retirer et les jeter immédiatement après le geste.
3.1.1. Indication : avant toute procédure de soins stériles comme une intervention chirurgicale ou bien la pose d'un
cathéter en les utilise aussi en cas de risque d'exposition au sang ou tout autre liquide biologique d'origine humaine on
les utilise lors de la manipulation du matériel visiblement souillé par les liquides biologiques et lorsque les mains du
soignant sont lésées. Mais il faut les changer entre deux patients et pour un même patient lorsqu'on passe d'un site
contaminé a un site propre. Une paire de gants = un geste= un patient
3.1.2. Les règles à respecter lors du port des gants : avant de porter les gants il faut pratiquer une hygiène des mains,
porter des gants adaptés à la morphologie de vos mains. Limiter la durée du port de gant qui est de 10 à 15 minutes
pour les gants stériles et d'environ 45 minutes pour les gants stériles. Ne pas faire de réserve de gants dans vos poches.
Protéger toute lésion cutanée sur vos mains par un pansement avant de porter des gants.
3.1.3. Technique d'enfilage des gants stériles : Vérifier l'intégrité de l'emballage externe, ouvrir cet emballage non
stérile de façon à présenter le deuxième emballage stérile sans le toucher réaliser une hygiène des mains selon les
indications, déposer l’emballage externe sur une surface propre et sèche sans la toucher et ouvrir l'emballage au niveau
du pli du poignet prendre un gant entre le pouce et l'index d’une main puis introduire la main puis enfiler le premier
gant en gardant le pli au niveau du poignet éviter tout contact avec une surface autre que la main gantée et à la fin
ajuster les gants sur les doigts et les espaces interdigitaux une fois les deux gants portés.
3.1.4. Technique correcte pour retirer les gants stériles : pincer un gant au niveau du poignet afin de le retirer sans
toucher la peau de l'avant-bras en le retournant sur la main de façon à ce que la surface interne se retrouve à l'extérieur
mais sans le retirer complètement puis procédez de la même façon avec le second gant en le retournant sur les doigts
partiellement dégantés de la main opposée, dérouler entièrement le second gants sur la main en englobant le premier
gant et à la fin jeter les gants dans la filière adéquate attention les mains du soignant doivent exclusivement rester en
contact avec la surface interne du gant et elles ne doivent jamais toucher la surface externe de celui-ci, à la fin il faut
pratiquer une hygiène des mains. Attention le port de gants ne dispense pas de l'hygiène des mains.
3.1.5. Protection de la tenue : Pour protéger sa tenue porter un tablier en plastique sans manches et à usage unique
lors des soins exposants à un risque de projection ou d'aérosolisation des produits biologiques d'origine humaine et
porter une sur blouse imperméable à manches longues et à usage unique lors de l'exposition majeure aux produits
biologiques d'origine humaine.
Il faut mettre la protection juste avant le geste et l’enlever immédiatement à la fin du geste et entre deux patients mais
attention lors du retrait il ne faut jamais toucher la surface externe avec les mains.
3.1.6. Protection du visage : porter un masque médical, des lunettes ou une visière mais attention lorsque vous retirez
la protection du visage ne pas toucher la partie antérieure du masque, des lunettes ou bien de la visière. Utiliser les
élastiques du masque ou bien les bras des lunettes ou de la visière lors du retrait.
4. L’hygiène respiratoire
- Une personne qui parle tousse, crache ou éternue émet des sécrétions respiratoires. En cas d'infection respiratoire ces
sécrétions peuvent contenir des micro-organismes. Ces micro-organismes et selon leur nature et leur résistance dans
le milieu extérieur peuvent se transmettre d'une personne à une autre soit directement ou indirectement.
L’hygiène respiratoires permet la prévention de la transmission croisée interhumaine à partir d'une personne qui
présente des symptômes respiratoires toux au expectorations.
Lorsqu'une personne présente des signes respiratoires elle doit utiliser un mouchoir à usage unique pour couvrir son
nez et sa bouche lors d'un effort de toux ou d'éternuement et elle doit le jeter immédiatement après son usage, en
l'absence de mouchoir il faut tousser ou éternuer au niveau du coude mais pas dans la main, il faut réaliser une HDM
après tout contact avec les sécrétions respiratoires ou bien les objets contaminés par ces sécrétions et il ne faut jamais
toucher les muqueuses oculaires buccale ou nasale par les mains contaminés par ces sécrétions.
Pour les professionnels : Il faut porter un masque chirurgical dès l'apparition des signes pour protéger les patients, il
ne doit pas prendre en charge des patients immunodéprimés et il doit prendre un avis médical pour évaluer le risque
infectieux, le prendre en charge et de décider d'une éventuelle éviction.
4.1. Technique de port d’un masque chirurgical : d'abord il faut réaliser une HDM par une friction hydro-alcoolique
puis prendre le masque par les élastiques ou bien des liens ça dépend du type de masque, l’appliquer sur le visage en
respectant le sens de pose, la barrette nasale en haut. Si le masque est avec liens, les liens supérieurs doivent être noués
sur le haut de la tête et les liens inférieurs au niveau du cou. Si le masque est un masque avec élastiques, ils doivent
être positionnés autour des oreilles et à la fin il faut pincer la barre en haut niveau du nez pour augmenter l'étanchéité
du masque, mais attention il faut respecter certaines règles ; le masque doit couvrir nez bouche et menton, il ne doit
jamais être gardées en collier autour du cou, il ne doit jamais être repositionné n'est manipuler pendant la période de
port.
4.2. Technique de retrait du masque : d'abord il faut savoir qu'on doit retirer et éliminer le masque immédiatement
après son utilisation, si on veut le faire on doit d'abord pratiquer une HDM, on doit l’enlever en tirant par les élastiques
ou les liens. On ne doit jamais toucher la partie antérieure du masque avec les mains parce qu'on risque de les
contaminer, ensuite on doit le jeter immédiatement et après on doit pratiquer une autre fois une HDM.
5. La gestion des excrétas
Excrétas : vient du latin exonère qui signifié excréments. Les excrétas désigne l'ensemble des substances éliminées
par l'organisme qui sont les urines, les matières fécales et les vomissements.
Le micro biote intestinal désigne l'ensemble des micro-organismes qui colonisent les muqueuses et l'épithélium du
tube digestif, la forte concentration en microorganismes expose à un risque important de transmission croisée de germe
ces bactéries peuvent être porteuses d'un mécanisme de résistance aux antibiotiques comme elle peuvent aussi poser
un problème de survie dans l’environnement comme le clostridium difficile d'où la nécessité de stratégies spécifiques
de prévention.
L'exposition d'un professionnel aux excrétas peut se faire de différentes façons :
-soit lors d'un renversement d'un conteneur des excréta
-par éclaboussures au niveau de l'environnement
-par aérosolisation dans l'environnement
-par contamination directe des mains et de la tenue du professionnel par projection des excréta
A cause de ses multiples circonstances d'exposition aux excrétas il faut penser à la manipulation sans risque des
excrétas lors de tous les soins en rapport avec leur manipulation.
5.1. Elimination des excrétas dans le cas des patients continents et indépendants : les chambres individuelles avec
sanitaires individuels devraient être privilégiés bien sûr avec un entretien approprié.
5.2. Elimination des excrétas dans le cas des patients continents et dépendants
-Utiliser un bassin, urinal ou bien une chaise percée, ou utiliser des sachets protecteurs à usage unique avec une poudre
gélifiante qui transforme les liquides en gel
- Lors du transport des conteneurs des excrétas pour les vider : ils peuvent être muni d'un couvercle pour éviter la
contamination de l'environnement.
- Pour leur entretien, il faut privilégier le lave bassin qui assurent les 3 fonctions : vidange, lavage et désinfection
-évitez de nettoyer le bassin dans les sanitaires de la chambre il faut le faire plutôt dans un local dédié et il faut proscrire
l'utilisation des douchettes pour l'entretien des bassins.
5.3. Elimination des excrétas dans le cas des patients incontinents :Les déchets souillés par les urines et les selles,
comme les protections doivent être éliminés dans la filière des déchets solides correspondante et en cas de sondage
urinaire les poches à uriner doivent être vidés régulièrement mais il ne faut jamais déconnecter la poste de la sonde.
La poche doit être fixée au bord du lit au moyen d'un porte poche mais elle ne doit jamais être laissé traîner par terre
ni mise sur le lit du patient.
6. La gestion de l’environnement : La survie des micro-organismes dans un environnement de soins dépend de
plusieurs facteurs comme : la température, le type de surface, la présence d'humidité et de nutriments.
Les preuves que les surfaces, l'équipement médical et l'environnement joue un rôle dans la transmission des IAS sont
de plus en plus nombreuses, cette exposition permanente des patients et des professionnels de santé à des micro-
organismes notamment pathogènes qui sont présents dans l'environnement peut être responsable de colonisation et ou
d'infections et le transfert de ces micro-organismes au patient par l'intermédiaire des professionnels de santé ou des
objets nécessite une prise en compte de l'environnement au sein des PS avec une stratégie bien établie ce qui rend la
gestion de l'environnement en milieu de soins un élément important de la prévention des IAS.
Objectif principal : Réduction des réservoirs environnementaux des germes par la mise en œuvre des mesures
adaptées comme : la gestion des déchets, du linge, l’entretien de l'environnement et des dispositifs médicaux.
6.1. La gestion des déchets d'activités de soins (DAS)
6.1.1. Définition : les DAS sont les déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, de
traitement curatif ou palliatif et sont également intégrés les déchets issus des activités d'enseignement et de recherche
et tout ça c'est dans le domaine la médecine humaine et vétérinaire.
6.1.2. Les étapes de la gestion des DAS
6.1.2.1. Le tri des déchets : une opération qui s'effectue au niveau du site de production des DAS et à travers laquelle
chaque catégorie des déchets est mise dans un sac ou un conteneur qui lui convient, il sera orienté vers une filière
précise en fonction de leur typologie chaque filière d'élimination des DAS obéit à un code couleur réglementaire en
pratique et selon la réglementation algérienne on a cinq filières d'élimination des déchets :
- L'élimination des déchets est une partie intégrante du soin, on ne peut pas la séparer du soin
- Les déchets doivent être triés au fur et à mesure du soin
- C’est la responsabilité du producteur du soin quel que soit sa fonction : médecin, pharmacien, infirmer…
6.1.2.2. Le conditionnement
Chaque catégorie de déchets doit être conditionnée d'une manière distincte dans un emballage appropriée en respectant
les codes couleurs.
6.1.2.3. La collecte : collecter les déchets DAS depuis le site de production des déchets jusqu'à la zone de stockage
6.1.2.4. Le stockage : tout établissement de soins doit disposer d'un lieu pour stocker les DAS.
6.1.2.5. Le transport : couvre le transport des déchets du site de stockage au site de traitement.
6.1.2.6. Le traitement