AGITEL-FORMATION
Année académique 2020 / 2021
LA GESTION DE PORTEFEUILLE :
- APPLICATION AUX VALEURS MOBILIERES COTEES A LA BRVM -
Avertissement : Document à portée pédagogique dont le contenu n’engage que son auteur.
AVANT-PROPOS :
Ce Module de formation est destiné aux Etudiants en fin de cycle (BTS, Licence ou
Master). C’est pourquoi, il est expressément orienté vers les objectifs
pédagogiques ci-après :
INTRODUTION :
Nous sommes tous, autant que nous sommes, continuellement perturber dans notre
existence par les problèmes financiers. Pourtant, pour la plupart d’entre nous qui
avons eu la chance de travailler, quel que soit le secteur d’activité et le niveau de
rémunération de notre travail, nous avions eu l’opportunité d’épargner. Mais, nous
n’avions pas cette culture. C’est pourtant le préalable pour la suite de notre vie
professionnelle et sociale que je tente de décrypter ci-après.
I- DE LA CULTURE DE L’EPARGNE :
« Il ne faut jamais attendre d’être riche pour épargner », a dit le sage. Il
nous faut donc tous, autant que nous sommes, bien gérer nos revenus de façon à
dégager une épargne utile à même de nous permettre d’anticiper la résolution des
problèmes latents de la vie et d’assurer notre bien-être et celui de nos familles.
Mais attention ! Il n’est pas question de thésauriser cette épargne, au risque de la
voir se déprécier du fait de l’inflation qui commande l’érosion naturelle de la
monnaie. Le placement bancaire classique permet généralement d’annihiler l’effet
de cette érosion, pour autant que le taux net du placement soit au moins égal à
celui de l’inflation. Cela est bien pour les tous petits épargnants et pour les
personnes qui ont une grande aversion pour le risque. Mais, lorsqu’on atteint un
certain niveau d’épargne, il faut accepter de prendre des risques en investissant.
2- Prendre des participations dans des affaires déjà existantes (ce que j’appelle
devenir « Investisseur » ou « Homme d’affaires »). Ici aussi, ce n’est toujours
évident. Mais sous cet angle, une éminence grise m’a toujours inspiré :
l’Américain Warren BUFFET considéré aujourd’hui comme la 3 ème fortune privée
mondiale qui a fait le choix depuis sa tendre enfance d’investir
presqu’exclusivement dans les Marchés Financiers (cf. sa biographie). Toutes
proportions gardées, j’ai fais moi aussi le choix d’investir une bonne partie de
mon épargne dans le Marché Financier Régional de l’UEMOA. Mais attention ! Il
faut une bonne dose de culture financière et boursière pour cerner l’activité,
au risque de perdre naïvement de l’argent. En effet, l’objectif majeur pour tout
placement financier, c’est de « créer de la valeur ». Pour y arriver, il faut
d’abord au moins « battre l’inflation ». Ensuite, il faut chercher à « battre le
marché » sur lequel on évolue, c'est-à-dire avoir un taux de return supérieur à
celui du marché lui-même. La BRVM (Bourse Régional des Valeurs Mobilières) de
l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) offre cette
opportunité que je tente de promouvoir à partir de ma propre expérience de 11
années de Direction d’une Société de Gestion et d’Intermédiation opérant sur la
BRVM. Bien entendu, il ne s’agira pas de mettre toute sa fortune sur ce seul
type d’investissement qui est la Bourse. Je conseille d’y mettre la moitié de son
épargne au démarrage, pour un modeste épargnant.
Dans la phase de pleine activité, avec une épargne suffisante, le schéma
général que je suggère est le suivant :
- Un tiers de la fortune dans le Marché financier
- Le deuxième tiers dans l’immobilier d’habitation: investissement « lourd »
dont la rentabilité doit être appréciée sur la durée, dans l’optique du
« transfert de richesse » à sa descendance.
- Le troisième tiers pourra être placé sur différents autres véhicules, avec
bien entendu une bonne part réservée à « l’investissement-épargne » ; c'est-
à-dire à l’épargne correctement rémunérée à même de « battre » l’inflation. Si
c’est un placement à la Banque, il faut savoir bien négocier le taux de
rémunération de son DAT à limiter à 3 mois, renouvelable à souhait ; question
5
PREMIERE PARTIE :
DE LA BRVM ET DU DCBR
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Le M.F.R de l’U.E.M.O.A qui a été conçu selon les standards internationaux, est un
marché financier sur lequel s’échangent les principaux actifs financiers : actions,
obligations et titres dérivés. Il représente l’ensemble des offres et des demandes
de capitaux de souscriptions en capital social des entreprises et des placements à
long terme. L’objectif est d’allouer les liquidités aux projets d’investissements qui
apparaissent les plus rentables et qui sont porteurs de la plus grande utilité
collective.
Comme tout Marché Financier, le M.F.R a pour vocation d’assumer six fonctions
essentielles que l’on peut regrouper en 2:
1.1- Fonction d’épargne, d’investissement & de financement : En face des
Emetteurs, il y a bien entendu les Investisseurs - Institutionnels (Cie
d’Assurance, Assurance-vie notamment, Fonds de Pension, Fonds
d’Investissement), les Groupes d’Intérêt (Fondations & autres
Congrégations, Clubs d’Investissement, etc.) ; mais aussi et bien entendu,
les Particuliers - qui interviennent soit pour prêter de l’argent à un
Emetteur (épargne pour battre prioritairement l’inflation), soit pour prendre
une participation dans une Entreprise (investissement pour créer de la valeur
en battant le marché). C’est donc aussi un moyen de diversification de
leurs investissements. Quant aux Emetteurs, ils viennent pour lever des
fonds destinés au financement de leurs projets d’envergure.
La mise en place d’un marché financier organisé, a été prévue par le traité du 14
novembre 1973 constituant l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), regroupant
au départ (7) pays (Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo).
L’Union s’est par la suite enrichie avec l’adhésion d’un huitième pays (Guinée-
Bissau). En 1991, les autorités monétaires ont entamé des réflexions en vue de la
mise en place d’un marché financier unique et efficace pour l’ensemble des pays
de l’Union. En effet, la libéralisation de plus en plus poussée des économies de la
zone monétaire ouest Africaine exigeait une adaptation des mécanismes de
régulation de l’économie, notamment le recours aux instruments indirects de
gestion de la monnaie et de mobilisation de l’épargne. En outre, la création d’un
espace financier commun à l’ensemble des pays de la sous région de l’UMOA
apparaissait comme un moyen de renforcer l’intégration régionale pour le
développement des échanges commerciaux entre les pays membres. Dès lors au-
delà des divers chantiers d’intégration dans la zone : assurances, prévoyance
sociale, droit des affaires, l’existence d’une Banque Centrale commune (BCEAO),
d’une Commission Bancaire commune et désormais d’un marché financier y compris
une Bourse commune, paraissait l’option appropriée sans minimiser la dimension
symbolique qu’elle confère au projet et les économies d’échelle qu’elle permet de
réaliser. A partir de cette date, plusieurs expertises ont été utilisées, notamment
celle de la France, du Canada, des Etats-Unis d’Amérique, de la Banque Mondiale
pour réaliser la phase conceptuelle du projet.
2. Techniquement réalisable
3. Financièrement rentable
2.2- Agrément des Acteurs du Marchés : Structures centrales (BRVM et DCBR), des
Intermédiaires (SGI, SGP, Apporteurs d’Affaires, etc.)
2.4- Visa pour autoriser les appels publics à l’épargne et pour les autres
émissions primaires de « papiers » : emprunts obligataires privés ou publics,
OPV d’actions, OPA d’actions, OPR, etc.
2.6- Sanctions (éventuellement) pour tout manquement: pour les SGI, par
exemple, le CREPMF peut retirer l’agrément. De même, le CREPMF peut
s’autosaisir en cas de délit d’initié avéré, délit pouvant entrainer des
sanctions disciplinaires, pécuniaires, voire des poursuites pénales ; etc.
2.7- Médiation et conciliation en cas de litiges entre des Acteurs du Marché ; cela
dans le cadre de règlements amiables. En cas d’échec, le CREPMF peut
initier ou ordonner la saisine des Tribunaux.
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La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (B.R.V.M) est une société anonyme dont
le capital social est réparti entre les Etats de l’UEMOA, les SGI (Sociétés de Gestion
et d’Intermédiation), les Chambres de Commerce et d’Industrie, les Institutions
sous-régionales, des entreprises privées de l’UEMOA et même des Particuliers.
La BRVM est un marché au comptant, centralisé et dirigé par les ordres. Elle est un
marché centralisé et dirigé par les ordres parce que le cours coté d’une valeur
résulte de la confrontation pendant la séance de bourse, sous le contrôle de la
Bourse Régionale, des ordres d’achat et de vente recueillis pendant la séance. Et
sous réserve des exceptions prévues dans le Règlement général, dans les
instructions ou d’une dispense accordée par la Bourse Régionale par voie d’avis,
toutes les transactions portant sur les valeurs admises à la cote ainsi que les droits
s’y rapportant doivent se faire en bourse, durant la séance de bourse, et à la suite
de négociations.
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est une bourse entièrement
électronique. Le site central, situé à Abidjan, assure les services de cotation, de
négociation ainsi que les services de règlements/livraisons de titres. A partir des
postes de travail installés dans leurs locaux ou de ceux situés dans les Antennes
Nationales de Bourse (ANB) des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest
Africaine (UEMOA), les agents des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI)
peuvent :
saisir les ordres de bourse et les transmettre au site central via réseau
satellite ;
consulter et éditer les résultats de cotation ;
consulter les informations statistiques du marché et du Dépositaire Central ;
obtenir la diffusion des informations.
Ordre de bourse : Un ordre de bourse est une directive donnée par un client
à une SGI, ou établie par celle-ci pour son compte propre, dans le cadre
d’un mandat de gestion ou d’une activité de contrepartie.
Le cours coté : désigne le niveau de prix auquel se négocie une valeur sur
une base unitaire. Le cours coté résulte du processus de cotation.
IV. LE DCBR :
Comme la BRVM, le DCBR est également une société anonyme dont le capital social
est réparti entre les Etats de l’UEMOA, les SGI (Sociétés de Gestion et
d’Intermédiation), les Chambres de Commerce et d’Industrie, les Institutions sous-
régionales, des entreprises privées de l’UEMOA et même des Particuliers.
4.1- Missions
DEUXIEME PARTIE :
I- LA BOURSE : Présentation
1- Définition : « Une Bourse, au sens économique et financier, est une
Institution (privée ou publique) qui permet de réaliser des échanges de
Biens ou d’Actifs standardisés et ainsi d’en fixer le prix. On distingue :
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(i) garder son sang-froid : pas de panique quand les cours commencent à chuter;
pas d’emballement non plus, quand souffle le vent de la hausse ;
(iii) ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier : diversifier les achats de
titres et penser au long terme : plus vous investissez sur le long terme, plus vous
diminuez le risque que vous encourez ;
2.8- Etc.
N.B : Un questionnaire dédié est proposé par les SGI lors de l’entrée en relation.
BIBLIOGRAPHIE
Annexe 1 :
L’ANALYSE FINANCIERE :
APPROCHE PEDAGOGIQUE SIMPLIFIEE
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Avertissement : Document à portée pédagogique dont le contenu n’engage que son auteur.
J’ai volontairement axé mon choix sur les Actions, parce qu’elles offrent un
meilleur retour sur investissement. Bien entendu, les risques sur le capital en
découlant sont importants. Il faut en être conscient et agir en conséquence.
I- INTRODUCTION :
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2- L’Analyse Financière est un Art parce qu’elle est conduite suivant des
approches méthodologiques non standardisées pouvant être relativement
différentes en fonction de la sensibilité et de la personnalité de l’Analyste :
indépendance de jugement, sens critique et intégrité intellectuelle devant
être ses qualités pour mener à bien ce travail.
II- DEMARCHE:
La démarche méthodologique se décline en quatre « Etapes »:
N.B : Une attention particulière doit être accordée aux lignes « exceptionnelles »
qui ne découlent pas du cœur de métier, et qui peuvent biaiser la situation
intrinsèque de l’entreprise: le Résultat Financier et le Résultat des opérations
HAO. Les 4 « Ratios d’or » pour analyser le compte de résultat sont les suivants :
1- Trésorerie : 1 Ratio.
Le ratio « actif circulant/dettes à court terme » reflète la solvabilité à
court terme : il mesure la capacité de votre société à honorer ses
engagements à brève échéance. Plus le ratio est au-dessus de 1, plus
l'entreprise est à l'abri d'une crise de trésorerie.
2- Rentabilité : 3 Ratios.
Le TFT enregistre les flux de ressources financières dégagées par l’entreprise elle-
même (part des fonds propres affectée à l’autofinancement) et les levées de fonds
d’une part, et d’autre part les investissements réalisés durant un exercice.
N.B. : L’interprétation du PER est souvent l’objet de controverse, parce qu’il doit
parfois prendre en compte la spécificité de chaque marché financier. C’est
pourquoi, le PER n’a d’importance véritable que dans un cadre de comparaison :
Soit avec le PER moyen des principales valeurs du même secteur : la société
ayant le PER le plus bas est considérée comme la moins chère ;
Soit avec le PER moyen du marché (le niveau du PER est variable selon les
différentes places mondiales).
Le niveau du PER est donc tributaire de plusieurs facteurs : croissance du
bénéficiaire par action, politique des dividendes, croissance des réserves
Plus le PER est élevé, mieux on peut raisonnablement anticiper une forte
croissance de la société ; mais moins l’action est rentable.
Remarque :
Ces Ratios Boursiers peuvent être complétés par une Analyse Technique : Cette
étude, un peu empirique parce basée sur des données historiques, est sensée
permettre de déterminer le meilleur moment et, par conséquent le meilleur prix
pour acheter. Plusieurs Modèles ont été développés dans la littérature spécialisée.
La formule simplifiée la plus usuelle est celle des « Moyennes Mobiles avec la
courbe des cours ». Je la réserve aux Spécialistes, compte tenu de la complexité
de sa mise en application.
CONCLUSION:
L’Analyse Financière devra donc permettre d’identifier les Sociétés sur lesquelles
on est prêt à parier, à prendre des risques. A ce titre, la « norme » généralement
admise est d’environ ¼ des Sociétés cotées. Ainsi, sur la quarantaine de Sociétés
inscrites à la cote de la BRVM (46 précisément actuellement), on peut se contenter
de sélectionner une douzaine. Bien entendu, il ne s’agit pas d’une « règle
établie » !
D’autres éléments plus objectifs peuvent influencer les choix. Exemples :
- La « politique de dividendes » de la Société ; c'est-à-dire son Pay Out (taux de
distribution). là aussi, il s’agit de décisions de gestion variables dans le temps.
Cet argument est en général défendu par les « Investisseurs non financiers »
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Annexe 2 :
PRATIQUE BOURSIERE:
SECTEURS ECONOMIQUES SUR LA BRVM
(Compartiment « Actions »)
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- Ivoiriennes = 35
- Maliennes = 1 (BOA-Mali)
- Béninoises = 1 (BOA-Bénin)
- Nigériennes = 1 (BOA-Niger)
- Bissau-Guinéennes = 0
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I- AGRICULTURE :
1- Agro-alimentaire : secteur concurrentiel, avec plusieurs autres sociétés
non cotées
- NESTLE : potentiellement défensif. Appui institutionnel Groupe NESTLE
- SOLIBRA : leader de son secteur spécifique et potentiellement défensif
Annexe 3 :
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LA GESTION DE PORTEFEUILLE :
TECHNIQUES & METHODES
Avertissement : Document à portée pédagogique dont le contenu n’engage que son auteur
INTRODUCTION :
Le choix des Sociétés est donc réalisé en amont à partir de l’Analyse Financière. Il
faut rappeler qu’il ne s’agit pas de choix figés, l’opinion étant volatile à cause des
« Hot Informations » et des retournements de conjoncture imprévisibles.
A chacun de méditer…
I- LA GESTION ACTIVE :
La Théorie Moderne de la Finance propose plusieurs méthodes complexes tirées de
la modélisation de théories financières révélées depuis les années 50 par
l’Américain et Prix Nobel d’économie Harry MARKOWITZ, instigateur de la
modélisation statistique et mathématique des données économiques, et précurseur
des travaux sur la diversification et la théorie moderne du portefeuille.
Plusieurs travaux ont suivi, avec d’autres grands noms dont celui d’un autre
américain et Prix Nobel d’économie, William SHARPE qui a contribué à promouvoir
dans les années 1964/1965 le MEDAF (Modèle d’Evaluation des Actifs Financiers) ou
CAPM (Capital Asset Pricing Model) qui reste une des approches les plus connues.
espéré qui tient compte du risque encouru. Les instigateurs estiment donc que le
cours d’une Action est influencé par la valeur actuelle des dividendes versés par
l’Entreprise. La formule mathématique en découlant est :
P = D / (K – G)
o P = cours
o D = dividende
o G = taux de croissance des dividendes
o K = taux de rendement requis pour une Action de même degré de risque
Exemple : Une Entreprise verse un dividende de FCFA 1000 par Action. Le taux
de croissance attendu des dividendes est de 10 %. Le taux de rendement requis
sur le Marché pour des actions de même degré de risque est de 15 %.
P = 1000 / 0,15 – 0,10 = 20.000 FCFA (Cours estimé de l’Action).
Néanmoins, il est tout aussi complexe dans son application : un des reproches fait
à ce Modèle concerne son incapacité à prendre en compte les variations des
bénéfices dans le temps, donc des dividendes qui seront distribués dans le futur.
Pire, si une Entreprise décide de ne pas distribuer de dividendes, la formule n’a
pas de sens puisque le numérateur sera nul.
Nous conseillons donc un « mixage» des 2 approches de la gestion passive, dans une
approche de gestion « sur mesure » dont les instruments de décisions sont les
« Notes trimestrielles » et les « Notes de conjoncture »; mais aussi la surveillance
quotidienne du Marché pour capter les « hot informations » : ce sont les
informations diverses et même les rumeurs qui hantent toujours le Marché.
Certaines sont pertinentes et peuvent impacter fortement le Marché. D’autres
comme la publication des résultats d’activités à mi-parcours sont déterminantes. Il
s’agit donc de les exploiter le plus rapidement possible avant que le Marché ne les
« digère »; l’objectif étant bien entendu d’acheter ou de vendre aux meilleurs
prix. Les sources sont diverses : dépêches, journaux, simples rumeurs, etc.
Cette approche cadre avec une Technique défendue par Marc RENAUD, éminent
Gérant du Fonds « FCP Centrale Valeur » en France, qui se réclame de la « Gestion
Value », estimant qu’un Gérant doit « d’abord trouver une sous-évaluation, la
comprendre, attendre et prévoir un changement, investir vite et fort dès que le
catalyseur arrive… » En terme plus simple, il s’agit d’acheter les Titres
momentanément décotés, puis de les revendre dès que le cours franchit le seuil de
leur « vraie » valeur. Marc RENAUD s’approprie ainsi le principe selon lequel les
Marchés finissent toujours par reconnaître la véritable valeur d’une Entreprise.
Nous partageons cette opinion, même s’il paraît plus facile de l’affirmer que de
l’appliquer…
Il existe également d’autres techniques. Nous retenons les 2 dont les objectifs se
rapprochent et qui nous paraissent les assez usuelles et pragmatiques :
CONCLUSION :
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Annexe 4 :
PRATIQUE BOURSIERE :
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Avertissement : Document à portée pédagogique dont le contenu n’engage que son auteur
I- ACTIF PATRIMONIAL :
1- Actif immobilisé (plus d’un an) =
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