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INTRODUCTION
Dans une entreprise, la planification joue un rôle principal
puisqu’elle influence l’organisation, la direction et le système de
contrôle.
En fait elle fournie aux responsables de l’entreprise un guide de
l’action et un moyen de prévoir le futur et de le gérer au mieux.
La planification au sein de l’entreprise consiste à répondre à 4
questions :
• Quelle est la situation actuelle ?
• Quelle est la situation future qu’on veut atteindre ?
• Quels sont les moyens à utiliser et les moyens à suivre pour y
arriver ?
• Est-ce qu’une telle action permet à l’entreprise d’atteindre ces
objectifs ?
2
L’évolution de la planification
Il est possible de visionner 3 grandes périodes :
• 1916 : H. FAYOL définit la planification sous le terme de
« prévoyance » comme l’une des 5 missions de l’administration
des entreprises (prévoir, organiser, commander, coordonner,
contrôler)
• Jusqu’après 1945 : la planification reste à un stade
embryonnaire. Les entreprises sont surtout préoccupées à
parfaire leur organisation interne, elles mettent en place des
systèmes budgétaires de contrôle financier à court terme
• 1960/65 : les entreprises doivent prendre en compte
l’évolution de l’environnement. Des systèmes de planification
sont mis en place. Les prévisions sont faites sur une durée de 3 à
5 ans, elles sont des extrapolations du passé
3
L’évolution de la planification
• À partir de 1965 : la planification à long terme est inadaptée pour les
entreprises. Les choix stratégiques sont de plus en plus durs (développement de
nouvelles technologies, pénétration de nouveaux marchés,
internationalisation…). Les systèmes de planification à long terme traduisaient
surtout l’expansion d’activités existantes, cela ne convient plus.
D’où la mise en place d’un nouveau système : planification stratégique et
planification opérationnelle
• Années 70 : nouvelle crise de la planification. La rupture provoquée par la
crise pétrolière de 1973 a porté un coup sérieux à la crédibilité des prévisions à
long terme. Les entreprises cherchent de nouveaux systèmes notamment une
plus grand implication du personnel grâce à la gestion par projets
• Années 80 : management stratégique. L’entreprise doit développer une
capacité de réaction, le plan devient plus flexible. Il est plus en phase avec les
besoins du personnel qui souhaite prendre part à la définition et la réalisation
de la stratégie.
• Années 90 : bouleversement politiques, économiques, technologiques,
turbulences et crises. L’entreprise doit envisager différents scénarios. On parle
de prospective, de plans d’activité (business plan) et de veille stratégique.
4
Importance de la planification
5
1. La notion de planification
6
1.2. Les avantages et les inconvénients
de la planification
• Les organisations qui utilisent un précédé de planification formelle
obtiennent une rentabilité supérieure comparativement aux autres
organisations.
• Oblige à avoir une vision d’ensemble;
• Intensifie et équilibre l’utilisation des moyens de l’entreprise (humains, techniques et financiers).
• Le contrôle : la planification force les gestionnaires à examiner tous
les programmes, les activités et les projets d’une façon
systématique et veille à ce que les ressources soient utilisées d’une
façon efficace et bien coordonnée (entre les différents fonctions).
• La motivation : elle incite tous les gestionnaires à atteindre leurs
objectifs.
7
• Les coûts : la planification suppose la collecte de l’information et la
conduite de certaines études. Or, cela nécessite généralement des
coûts énormes. Beaucoup d’entreprises ne planifient pas parce
qu’elle est coûteuse.
• Le risque d’erreur : les informations recueillis par l’entreprise
peuvent être fausses ou imprécise. D’autre part certains
événements imprévus peuvent surgir et fausser la planification.
• Les exigences : pour pouvoir planifier on doit assister au sein d’une
entreprise à un grand effort d’imagination et un système
d’information de gestion (SIG) efficace.
• La part du marché n’est pas disponible PM = CA / Σ CA (flair du
manager)
• Étouffe les initiatives;
8
Question de réflexion
9
La réponse
• Si une composante parmi les
composantes de gestion n’existe pas on
dit que l’entreprise opère mâle.
• La valeur ajoutée est très faible, le
Tunisien n’est pas productive.
10
1.3. La hiérarchie des plans : Planifier c’est
atteindre des objectifs
On distingue généralement trois types de
planification, à savoir : la planification
stratégique, la planification fonctionnelle
et la planification organisationnelle.
Cette distinction se fait à partir de la
distinction des objectifs
11
1.3. La hiérarchie des plans (2)
12
1.3.1. La planification stratégique
13
1.3.2. La planification fonctionnelle
C’est la responsabilité des cadres
fonctionnels (responsables des
fonctions). Ces derniers doivent se
concentrer sur les plans à moyen
terme c'est-à-dire les plans
concernant la production et la
commercialisation.
14
1.3.3. La planification opérationnelle
17
Caractéristiques DE La démarche
prospective
• La prospective est un regard sur l'avenir destiné à éclairer l'action
présente.
• La prospective est un panorama des futurs possibles d'un système
destiné à éclairer les conséquences des stratégies d'action
envisageables.
• La prospective consiste à rassembler des éléments d'appréciation,
chiffrée ou non, concernant l'avenir, dont le but est de permettre de
prendre des décisions grâce auxquelles le dit avenir sera mieux
conforme à nos préférences que s'il n'y avait pas eu cet éclairage
prospectif.
=> La prospective n’a pas pour objet de prédire l’avenir – de nous
le dévoiler comme s’il s’agissait d’une chose déjà faite – mais de
nous aider à le construire. Elle nous invite donc à le considérer
comme à faire, à bâtir… Cette fonction de veille est sans nul doute à
la base de toute démarche prospective.
18
Principes DE La démarche prospective
• « Voir loin » veut dire qu’il n’est plus possible de ne considérer que
les résultats immédiats de nos actions en cours,
• « Voir large », il s’agit d’éviter la spécialisation des approches pour
favoriser au contraire la diversité des expertises.
• « Analyser en profondeur » suppose de s’interroger sur les facteurs
et les tendances qui poussent les hommes dans certaines
directions.
• « Prendre des risques » insiste sur l’importance de ne pas inscrire
les raisonnements dans une logique de l’urgence mais plutôt dans
une logique de projet qui se donne la liberté d’envisager des futurs
possibles.
• « Penser à l’homme », c’est considérer enfin la prospective comme
une connaissance au service de l’humain, c’est-à-dire envisager les
évènements et leurs conséquences du point de vue de celui qui
regarde.
19
2. Le processus de la planification
20
2. Le processus de la planification(2)
21
2.1. Diagnostic stratégique
22
2.1.1. Le diagnostic interne
23
24
25
• Logistique interne : activités d’approvisionnement
et de stockage des matières et fournitures.
• Production : transformation en produits finis.
• Logistique externe : stockage et distribution
physique des produits finis.
• Commercialisation et vente : activités
commerciales destinées à connaître le client et à
l’inciter à acheter.
• Services : ils accompagnent le produit pour en
accroître la valeur.
26
• Infrastructure de la firme : activités de direction générale et
de direction administrative.
• Gestion des ressources humaines : gestion de personnel.
• Développement technologique : maîtrise dans tous les
domaines de la technologie la plus avancée et la plus
adéquate.
• Approvisionnement : ensemble des activités relatives aux
achats.
27
C’est un outil d’analyse qui permet de détailler les différentes
fonctions d’une entreprise (conception, achats, production,
etc.) dans une industrie donnée.
Cette décomposition facilite l’identification des compétences
nécessaires pour chaque fonction.
La comparaison de ces compétences avec celles de
l’entreprise met en évidence ses forces et ses faiblesses et
l’analyse permet d’identifier les sources d’avantages
concurrentiels accessibles à l’entreprise.
28
Un tel outil sert à comparer la chaîne de valeur de
l’entreprise à celle de « l’industrie » ou, parfois, à celle du
principal concurrent. On détecte ainsi les points faibles et
les points forts qui appartiennent en propre à la firme
concernée.
L’idée est simple : l’entreprise a pour mission d’ajouter de la
valeur à un produit. Ceci se réalise au travers de deux types
d’activités :
• Des activités principales : acheter, produire, commercialiser
• Des activités logistiques (de soutien) qui ont pour objet
l’acquisition des ressources productives ou facteurs de
production et la coordination des activités.
29
Le point essentiel est que certaines activités apportent plus
de valeurs que d’autres et que, surtout, l’entreprise
possède un avantage compétitif sur certaines d’entre elles,
pour lesquelles elle dispose d’une compétence distinctive.
En conséquence, l’entreprise aura intérêt à externaliser les
activités pour lesquelles elle ne dispose pas de cet avantage
compétitif et à se spécialiser dans les activités clés.
• Par exemple : Benetton se concentre sur les activités de
conception et de promotion et externalise la fabrication
(sous-traitance) et la distribution (franchise).
30
La chaîne de valeur est un outil d'analyse
riche, mais sa mise en œuvre est plus
difficile que celle d'autres méthodes
fondées sur l'évaluation de quelques
critères stratégiques pour, déterminer la
position concurrentielle de l'entreprise
par rapport à ses concurrents.
31
Le diagnostic financier nous permet d’étudier, d’une
part la rentabilité, et d’autre part, le risque afin de
déterminer la valeur de l’entreprise.
Il faut procéder à un diagnostic financier qui consiste
à:
• L’élaboration du bilan financier en valeur et en
pourcentage et le solde intermédiaire de gestion ;
• Le calcul du fonds de roulement, le besoin en fonds de
roulement et la trésorerie ;
• Le calcul des ratios et la vérification des
problématiques déjà avancées. Ces ratios manquent
d’objectivité ;
32
Plusieurs questions doivent être posées afin de mener une
analyse financière, ils concernent :
• La rentabilité
• L’endettement
• La solvabilité
• La trésorerie
• Les créances clients
• Les sources de financement
• L’entreprise est-elle rachetable
• La cotation boursière
• Les dettes fournisseurs
33
Il s’agit dans ce diagnostic de mesurer les performances commerciales et la
compétitivité du produit à travers l’analyse de :
• Portefeuille produit
• Volume des ventes
• Parts de marché
• Répartition géographique du chiffre d’affaire.
• Répartition par canaux de distribution du chiffre d’affaire.
• Politique de marge
• Image de marque
• Qualité des produits
• Qualité du service
• Fidélité de la clientèle
• Localisation des réseaux de distribution
34
• Efficacité de la force de vente
• Efficacité de la publicité
• Efficacité des promotions
• L’évolution du chiffre d’affaires, la part du marché ;
• L’adéquation des produits aux besoins du marché ;
• L’efficacité du système d’information marketing ;
• L’efficacité des différentes politiques : 4P
35
L’objectif de ce diagnostic est de mesurer les performances et les
résultats réalisés par cette fonction. Il s’agit donc d’analyser :
36
Il s’agit d’évoluer le potentiel humain et mesurer
la performance sociale. A cet égard, on doit
analyser :
• La politique de rémunération ;
• Les conditions de travail, la pénibilité des tâches
ainsi que les conditions d’hygiène et de sécurité ;
• L’évolution des moyens humains : cette analyse
consiste à détecter les sur- effectifs.
• La politique de recrutement ;
• La politique de formation ;
37
• La qualité de la communication ;
• Les facteurs qui ont une incidence sur le comportement des
individus
• Les causes de dysfonctionnement telles que l’absentéisme et
le Turn-over.
• Les conflits, des mal entendus, des grèves, des litiges et les
Sit-in.
• Tenir compte de la variable culturelle pour pouvoir réduire les
effets négatifs éventuels de la diversité culturelle.
38
L’analyse de la fonction organisationnelle
nous mettra à l’impératif d’étudier
plusieurs facteurs tels que : l’analyse du
pouvoir et de la politique générale,
l’évaluation de l’organisation, l’analyse du
style de management, l’analyse des
méthodes de planification et de contrôle.
39
On serait amené à étudier et à analyser :
• La position du groupe des dirigeants ;
• La localisation du pouvoir ;
• Le style d’exercice du pouvoir.
• La vérification de l’existence des principes de base
organisationnels;
• La capacité des individus, d’inspirer, de motiver et de
dynamiser leur entourage
• L’existence d’un plan au sein de l’entreprise ;
• L’existence d’objectifs précis et globaux ;
• L’existence d’un service de contrôle ;
• L’existence des procédures de contrôle ;
40
2.1.2. Le diagnostic externe (1)
41
2.1.2. Le diagnostic externe (2)
42
2.1.2. Le diagnostic externe (3)
43
2.1.2. Le diagnostic externe (4)
L’environnement immédiat, proche de
chaque domaine d’activités stratégique
actuel de l’entreprise est bien
évidemment concerné prioritairement.
Le diagnostic peut en effet conduire à
investir ou à désinvestir à partir des
activités actuelles.
44
2.1.2. Le diagnostic externe (5)
45
2.1.2. Le diagnostic externe (6)
Enfin, le diagnostic externe peut porter
sur des secteurs sans lien avec les
activités actuelles de l’entreprise, ceci
dans une perspective de développement
et, dans ce cas, les environnements les
plus éloignés doivent être pris en compte
46
2.1.2. Le diagnostic externe (7)
Exp : Une entreprise qui fabrique des barres
chocolatées procédera au diagnostic externe
de son propre secteur. Elle pourra avec intérêt
s’intéresser aux secteurs des desserts lactés
ou des biscuits qui lui sont proches en termes
de clients ou de technologies elle peut aussi
procéder au diagnostic stratégique de la
presse pour jeunes.
47
2.1.2. Le diagnostic externe (8)
Une fois que l’on a défini les secteurs sur
lesquels porte le diagnostic, il convient de
préciser le contenu du diagnostic externe.
L’environnement de l’entreprise possède de
multiples facettes et peut être abordé selon
différents filtres. on discerne les
environnements économiques, politique,
démographique, sociologique, culturel,
juridique, technologique, etc.
48
2.1.2. Le diagnostic externe (9)
49
2.1.2. Le diagnostic externe (10)
Sur un plan pratique, il est d’usage d’organiser
le diagnostic externe autour des quatre
rubriques suivantes : la demande, l’offre,
l’intensité concurrentielle, la concurrence.
50
2.1.2.1. L’intensité concurrentielle : Le
modèle des cinq forces
concurrentielles
L’intensité de PORTER
concurrentielle (1980)
qui prévaut dans un
secteur influence les stratégies possibles suivies par
les entreprises et dépend, selon porter, de cinq
forces qui commandent la concurrence au sein de ce
secteur. Ces cinq forces sont : Le pouvoir de
négociation des fournisseurs, Le pouvoir de
négociation des clients, La menace de produits
substituables, la menace des nouveaux entrants et la
rivalité entre les firmes existantes.
51
2.1.2.1. L’intensité concurrentielle (2)
• Le pouvoir de négociation des fournisseurs : dans le secteur
les fournisseurs des entreprises ont-ils la capacité d’exercer
une pression sur leurs clients pour leur « dicter » leurs
conditions ? sans doute est-ce le cas dans la « presse » ou
les fabricants de papier sont tout puissants.
52
2.1.2.1. L’intensité concurrentielle (3)
• La menace des nouveaux entrants : Des entreprises n’appartenant pas
à un secteur sont-elles susceptibles, avec leur acquis, du capitaliser
ailleurs, d’envahir le secteur ? voilà l’exemple de la reprographie,
secteur dans lequel des firmes comme kodak et canon, venant de la
photographie, ont fait un jour irruption.
53
2.1.2.1. L’intensité concurrentielle (4)
54
Intensité de la rivalité entre les concurrents existants
55
Intensité de la menace de nouveaux arrivants
56
Intensité de la menace de nouveaux arrivants
57
Intensité de la menace de nouveaux arrivants
58
Intensité de la menace des produits de substitution
59
Intensité du pouvoir de négociation des fournisseurs
Ce pouvoir est fort et révèle une grande intensité concurrentielle si :
• Les fournisseurs sont plus concentrés que les clients atomisés
auxquels ils vendent :
• Il n’existe pas de produit de remplacement
• Le produit du fournisseur est un moyen de production essentiel
dans le secteur d’activité du client et particulièrement lorsqu’il
n’est pas stockable
• Les fournisseurs ont su créer des coûts de transfert, c’est à dire des
coûts qui seront supportés par le client s’il change de fournisseurs
• Les fournisseurs ont différencié leurs produits
• Les fournisseurs constituent une menace crédible d’intégration en
aval
• Les pouvoirs publics les protègent
• Des technologies nouvelles apparaissent
60
Intensité du pouvoir de négociation des clients
61
2.1.2.2. Analyse de l’offre
62
2.1.2.2. Analyse de l’offre (2)
• Capacité du secteur :
• Secteur sous-capacitaire
• Secteur sur-capacitaire
• Structure des coûts :
• Importance des charges fixes / charges variables
• Poids relatif des coûts de matières, de main-d’œuvre, de
capital
• Existence d’économies d’échelle
• Existence d’effets d’expérience
• Economie du secteur :
• Existence de barrières à l’entrée
• Existence de barrières à la sortie
• Degré de concentration des entreprises du secteur
• Rôle des pouvoirs public dans l’économie du secteur
63
2.1.2.2. Analyse de l’offre (3)
• Circuit de distribution :
• Concentration de la distribution
• Concurrence entre circuits de distribution
• Accès aux circuits de distribution
• Nombres de niveaux dans les circuits de distribution
• Financement du secteur :
• Besoins de financement
• Sources de financement habituelles publiques
• Technologie :
• Evolutions technologiques
• Risques de ruptures technologiques
• Impact sur la compétitivité
64
2.1.2.3. Analyse de la demande
A fin d’analyser la demande d’un cas, plusieurs grandes
questions pertinentes doivent être posées.
Les caractéristiques de la demande :
65
2.1.2.3. Analyse de la demande (2)
L’évolution de la demande :
• Quel taux de croissance globale
• Quelle phase de cycle de vie
• Quelle évolution économique
• Quelle évolution technologique
• Quelle évolution démographique
• Quelles évolutions des attentes et des goûts
• Quelle évolution des styles de vie
• Quelle évolution des circuits de distribution
• Quelles nouvelles clientèles
• Quels substituts
• Quelle position des pouvoirs publics
66
2.1.2.4. Analyse de la concurrence
67
2.1.2.4. Analyse de la concurrence (2)
• Capacité de résistance
68
2.1.2.4. Analyse de la concurrence (3)
69
2.1.2.5. Externalisation ou
internalisation du diagnostic
La question qui est ainsi posée est aussi celle
de l’internalisation ou de l’externalisation du
diagnostic. le diagnostic doit-il être effectué
par des personnes membres de l’entreprise ou
par des intervenants externes. La figure
suivante présente les éléments susceptibles
de faciliter le choix.
70
2.1.2.5. Externalisation ou
internalisation du diagnostic (2)
71
2.1.2.5. Externalisation ou
internalisation du diagnostic (3)
Une solution mixte (un consultant qui anime un groupe
interne de diagnostic stratégique) est également pratiquée
par les entreprises. Certaines entreprises utilisent
également des solutions externes moins coûteuses en
confiant à un stagiaire de haut niveau une mission de
diagnostic sur longue durée (6 mois)
En pratique, le degré d’urgence et la situation de
l’entreprise déterminent le choix, plus l’entreprise est en
crise et plus le diagnostic est susceptible de remettre en
cause de façon drastique les stratégies et l’organisation
actuelles plus l’on fera appel à un consultant externe à
l’entreprise.
72
2.2. La fixation de l’objectif global
La fixation de l’objectif global est la
deuxième étape du processus de
planification. Ce dernier ce fixe au niveau
de la direction générale, il reflète souvent
un ensemble de valeurs et des aspirations
du corps dirigeant de l’entreprise.
L’objectif global doit répondre à certaines
caractéristiques, il doit être réaliste et
réalisable, évolutif, compréhensible et
chiffré.
73
2.2. La fixation de l’objectif global (2)
L’objectif global de l’entreprise reflète
souvent les trois variables suivantes :
• La finalité de l’entreprise : c’est sa raison
d’être
• La vocation de l’entreprise : c’est le savoir
faire ou encore le métier de l’entreprise
• Le but de l’entreprise : c’est la traduction
chiffré de la finalité et de la vocation.
74
2.2. La fixation de l’objectif global (3)
Exemple
Le PDG d’une entreprise spécialisée dans la
fabrication et la commercialisation des meubles en
bois s’est fixé comme objectif d’être leader sur son
segment avec une part de marché de 30%.
75
2.2. La fixation de l’objectif global
(4)
• La vocation de l’entreprise : la
fabrication et la commercialisation des
meubles en bois.
• La finalité de l’entreprise : être leader
sur son segment.
• Le but de l’entreprise : avoir 30% de
part de marché .
76
2.2. La fixation de l’objectif global (5)
77
2.2. La fixation de l’objectif global (6)
Dans le monde des affaires on distingue deux modes de
gestion par objectif à savoir la GPO et la GPPO.
• La GPO : la gestion par objectif : c’est le fait de fixer un
objectif global au niveau de la direction générale et
d’influencer tout le corps social (le personnel) afin
d’atteindre l’objectif.
Dans ce mode de gestion on assiste souvent à un
leadership (style de direction de type autocratique)
c’est un mode de gestion américain, il instaure l’objectif
aux autres dirigeants.
78
2.2. La fixation de l’objectif global (7)
• La GPPO : la gestion participative par objectif, intitulée
également DPPO : c’est un mode de gestion à la japonaise qui
consiste tout simplement à impliquer les employés de
l’entreprise quelque soit leur position hiérarchique à
l’élaboration de "la politique générale de l’entreprise" (les
grandes orientations et les objectifs généraux de
l’entreprise).Dans ce mode de direction on assiste à la
dominance d’un leadership du type démocratique.
79
2.3. La décomposition de l’objectif
global en sous objectif
Pour pouvoir atteindre l’objectif global il faut
mettre plusieurs objectifs fonctionnels :
objectif financier, commercial, production, etc.
Des différents cadres fonctionnels auront
comme responsabilité l’atteinte des objectifs
fonctionnels. La fixation de ces objectifs
permettra la responsabilisation des
fonctionnels.
80
2.4. Elaboration des sous stratégies
(stratégies fonctionnelles)
Pour pouvoir atteindre les objectifs fonctionnels, des
stratégies fonctionnelles doivent être mise en place
(une stratégie : commerciale, financière, ressource
humaine, etc.)
Chaque cadre fonctionnel sera responsable de la
performance de sa stratégie (efficacité et efficience).
Chaque stratégie mise en place doit être en
harmonie avec les autres stratégies fonctionnelles
afin d’éviter les goulots d’étranglement.
81
2.5. La mise en place de la stratégie
globale
82
2.5. La mise en place de la stratégie globale (2)
84
2.5. La mise en place de la stratégie globale (4)
85
2.5. La mise en place de la stratégie globale (5)
La diversification internationale
✓ Le premier stade est celui de l’exportation. l’entreprise
exportera ses produits vers l’étranger lorsqu’elle s’apercevra
de l’existence d’une demande étrangère.
✓ Le deuxième stade est celui de l’implantation. celle-ci peut
commencer par l’ouverture d’un bureau commercial
poursuivie par l’acquisition d’une unité de production.
✓ Le troisième stade est celui de l’internationalisation, les
filiales acquièrent une certaine autonomie et développent
des fonctions clés nécessaires pour s’adapter aux spécificités
des pays tout en bénéficiant du soutien de la maison mère.
87
2.5. La mise en place de la stratégie globale (7)
88
3. La typologie des plans
89
3.1. Les plans continus
91
Les méthodes sont les moyens à utiliser pour
suivre la procédure requise, elles représentent
la façon la plus économique d’effectuer un
travail tout en s’assurant que l’objectif est
réalisé adéquatement. Les méthodes sont
donc reliées au temps et aux ressources
nécessaires pour réaliser l’objectif visé.
92
3.1.3. Les règlements
93
3.2. Les plans discontinus
Ils sont reliés aux activités non répétitives
d’une organisation. Les outils de gestion qui
servent à planifier de telles activités sont les
budgets, les standards, les programmes, les
projets, les calendriers etc… Ces plans sont
appelés plans discontinus puisqu’ils sont
utilisés seulement une fois.
94
C’est un instrument qui transforme les
efforts et les résultats de la planification
en dinars. Il peut être également définit
comme étant un plan à court terme
exprimé en unité monétaire.
95
Il comprend un ensemble de projets
détaillé qui fixent les objectifs, les
politiques, les procédures ainsi que
les méthodes et déterminent les
budgets.
96
Ce sont des indicateurs qui
permettent d’évaluer l’efficience
d’une unité organisationnelle ou
d’une unité de production.
97