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1)-Sang veineux
a-Modes de prélèvement
Le prélèvement est effectue au niveau des veines superficielles
du pli du coude a l’aide d’une aiguille bien coupante en acier
inoxydable et ce après avoir placer un garrot afin que la
circulation artérielle ne soit pas arrêtée.
L’aiguille est montée sur une seringue mais elle doit se remplir
d’elle même sans tirer le piston.
Enfin, le sang prélève est reparti sur des tubes spéciaux selon
l’examen demande.
b-Conditions de prélèvement
Le prélèvement doit répondre à certaines conditions :
- Il doit être effectue le matin et a jeun afin d’éviter les
variations nycthémérales, en général un jeun de 3a 10
heures suffit.
- Le sujet doit être en état de repos ; allonge ou détendu.
- Il faut rassurer le patient et le placer dans un endroit
confortable et éviter toute émotion (variation de la
concentration du glucose, acide gras, phosphate sous
l’influence des décharges d’adrénaline).
c-Matériels de prélèvement :
d- Les récipients :
e-Les anticoagulants :
a. Prélèvement :
1. Aspect du sérum :
Pouvant être ; clair, opalescent, lactescent.
L’aspect du sérum représente un grand intérêt, chez un sujet
normal, l’aspect du sérum :
Apres centrifugation clair.
Généralités :
Principe :
AAP : amino-4-antipyrine.
Quinoneimine est un dérivé de coloration rose, l’intensité de
la coloration developpée est directement proportionnelle à la
concentration en cholestérol, et est mesurée par
spectrophotométrie.
Réactif 1 :
Tampon Pipes pH 6.90 ………………. 50mmol/l
Phénol ……………………………….. 24mmol/l
Cholate de sodium ……………………. 0.5mmol/l
Réactif 2 :
Amino-4-antipyrine …………………… 0.5mmol/l
Cholestérol estérase …………………… ≥ 200U/l
Cholestérol oxydase ………………….. ≥ 250U/l
Peroxydase ……………………………. ≥ 1000U/l
Etalon :
Cholestérol 2g/l (200mg/dl =5.17mmol/l).
Valeurs normales :
1.50 – 2.60 g/l
150 – 260 mg/dl
3.87 – 6.71 mmol/l
Mode opératoire :
La méthode ci-dessous est la méthode manuelle pour
spectrophotométrie.
Ce réactif peut être utilise pour la plus part des automates.
Performances :
Linéarité :
Le réactif est linéaire jusqu’à 5g/l en méthode manuelle
(500mg/dl) (12.9mmol/l).
Si la concentration en cholestérol est superieure a 5g/l,
diluer échantillon au ½ avec une solution de NaCl a 9g/l et
refaire le test.
Limite de détection :
Détermination selon le protocole recommandé par Vassault et
Coll. , la limite de détection
est égale a 30mg/l.
Sensibilité :
La sensibilité fonctionnelle est égale à 100mg/l.
Interférences :
Selon les recommandations de la SFBC, diverses substances
sont ajoutées, en quantités croissantes, à un pool sérique
humain frais de titre normal ou pathologique.
Les tests montrent que les triglycérides, le glucose, l’acide
ascorbique et l’hémoglobine n’interfèrent pas aux
concentrations testées (triglycérides jusqu’à 5g/l, glucose
jusqu’à 10g/l, acide ascorbique jusqu’à 50mg/l et hémoglobine
jusqu’à 5g/l).
Variations physiopathologiques :
Variations physiologiques :
Variations pathologiques :
1- les hypercholestérolémies
Toutes dominées par l’évaluation du risque atherogene.
2 aspects schématiques :
A/Hypercholestérolémies primaires :
B-Dosage du HDLcholesterol :
Principe :
Echantillon :
Sérum
Plasma recueilli sur l’héparine
Réactifs :
Réactifs de précipitation :
Acide phosphotungstique ……………1.58g
MgCl2………………………………...5.08g
Eau distillée……………………QSP1000ml
Mode opératoire :
Valeurs normales:
Age Homme Femme
0-19 ans 0,31-0,47 g/l 0,41-0,70 g/l
20-49ans 0,37-0,65 g/l 0,50-0,82 g/l
50-59ans 0,42-0,65 g/l 0,58-0,92 g/l
Normes :
LDLc = CT – ( TG/5 + HDLC ) : < 1.26 g/l
Interpretation :
Généralités :
Les triglycerides sont des esters du glycerol et de trois acides
gras a longue chaine.
Ils proviennent en partie des aliments et sont en partie
synthetises dans le foie.
Les dosages de triglycerides sont indiques, pour le diagnostic et
le traitement,en cas de diabete sucre,de nephrose, d’obstruction
des voies biliaires,de troubles du metabolisme des lipides,ainsi
que dans de nombreuses maladies endocrinologiques.
Lipoprotéine lipase
Triglycéride + H2O Glycérol + acide gras.
Glycérol kinase
Glycérol + ATP Glycérol-3-phosphate +
ADP.
Mg ² +
Glycérol-3-phosphate oxydase
Peroxydase
2 H2O2 + 4-AAP + ESPAS Quinonéimine + 4 H2O.
Réactifs :
Réactif 1 :
Tampon Pipes pH7.50 …………………50mmol/l.
ESPAS …………………………………1mmol/l.
Réactif 2 :
Lipoprotéine lipase ……………………. 1100U/l.
Glycérol kinase ……………………….. 800U/l.
Glycérol-3-phosphate oxydase ………… 5000U/l.
Peroxydase ……………………………. 350U/l.
4-AAP ………………………………… 0.7mmol/l.
ATP …………………………………… 0.3mmol/l
Etalon :
Glycérol (équivalent triglycéride) 2g/l = 200mg/l = 2.28
mmol/l.
Réactif de travail :
Dissoudre le réactif 2 dans le réactif 1 et attendre environ
15mn avant utilisation.
Stabilite :
Ces réactifs sont stables ; 6 semaines à température 2-8°C
5 jours à température 20-25°C.
Echantillon :
-Serum
-Plasma recueilli sur heparine.
-Il faut respecter les 12h de jeun pour avoir une exploration
correcte.
Mode opératoire :
Calcul :
DO dosage / DO étalon x n
g/l n=2
mg/l n = 200
mmol/l n = 2.28
n : concentration de l’étalon.
Performance :
Linéarité
Le réactif est linéaire jusqu’à 10g/l en méthode manuelle
(100mg/dl) (11.4mmol/l).
Pour des valeurs superieures, il est necessaire de diluer
l’echantillon avec une solution physiologique et de multiplier le
resultat par le facteur de dilution.
Limite de détection :
Elle est egale a 0.080g/l.
Sensibilité :
La sensibilité fonctionnelle est égale à 0.25g/l.
Interférences :
Valeurs normales :
Variations pathologiques :
En dehors des dyslipemies primitives, une elevation des
triglycerides est observee dans :
Principe :
Les apolipoproteines, comme toutes les protéines sériques,
ont la propriété de se charger négativement en milieu
basique pH 8,6, grâce à leur propriété amphotère et a un
pH isoélectrique inférieur au pH du milieu.
Le chargement des lipoproteines négativement va
permettre leur migration en présence d'un courant
électrique de la cathode vers l'anode avec des vitesses
dépendantes de leur charge et de leur poids moléculaire.
Les lipoprotéines de charges différentes occupent des
zones différentes : Il y a séparation des lipoproteines.
L’électrophorèse de zone sur acétate de cellulose est
utilisée pour l’étude des lipoprotéines, la bande d’acétate
de cellulose est imbibée de tampon véronal sodique pH 8,6.
Réactifs et matériel :
- Bande acétate de cellulose pouvant porter 8 échantillons :
La bande d'acétate de cellulose n'est pas exactement la
même utilisée en électrophorèse des protéines; sa
composition est légèrement différente pour permettre une
migration sélective des lipoproteines seuls.
- Tampon véronal sodique : tampon HR Buffer
Reconstitué dans 750 ml d’eau distillée, il peut être
conservé 2 mois à température ambiante.
- Rouge ORO :
A dissoudre dans 1000 ml de méthanol. Le mélange doit
être agité 4-5 heures, filtré puis conservé 6 mois maximum
à température ambiante en flacon ambré.
- Lipo Bags : petits sachets plastiques hermétiquement fermés.
- Papier Buvard, papier Pont
- Chambre de migration
- Alimentation en courant électrique
- Plateau échantillons
- Applicateur
- Micro pipette de 10 µl
- Méthanol pur (pur à 99,8%)
Technique :
Verser 50 ml de tampon (reconstitué à 750 ml d’eau distillée
chacun des compartiments extérieurs de la cuve de migration.
Tremper 2 papiers pont dans le tampon, puis les disposer par-
dessus chaque cloison en s’assurant qu’ils sont en contact avec le
fond du compartiment contenant le tampon. Couvrir la cuve, afin
d’éviter l’évaporation.
Tremper 30 mn le nombre désiré de bandes d’acétate,
descendre lentement le portoir et de façon progressive dans le
tampon (environ 45 sec).
Utiliser une micropipette pour remplir chaque puit du plateau
échantillon avec 10µl de sérum précisément. Il est préférable
pour éviter l’évaporation des sérums de préparer les échantillons
dans les puits 5 mn avant la fin de la réhydratation des bandes.
Sortir la bande d’acétate du tampon, la sécher entre deux
buvards neufs et calibrés. Placer une goutte d’eau sur la plaque
d’alignement. poser le côté brillant sur la plaque en alignement
avec le trait "Cathode application". Dans cette position,
l’échantillon N°1 sera du côté gauche au moment de l’application.
deux méthodes de repérage du premier échantillon sont
possible, soit avec le marqueur HELENA, soit en découpant la
bande d’acétate dans l’angle gauche. Ne pas excéder 1 millimètre
de découpe.
Rapidement charger l’applicateur en baissant franchement
les cavaliers dans les puits contenant les sérums 3 ou 4
fois. La première application doit être déposée sur un
buvard. Ceci rend la deuxième application plus uniforme.
Charger de nouveau l’applicateur comme précédemment, le placer
rapidement sur la plaque d’alignement, appuyer franchement et
compter 5 secondes. Disposer rapidement la bande dans la cuve
de migration, acétate vers le bas (sur les ponts de papiers). Pour
assurer un meilleur contact, poser une lame de verre sur la
bande dans le sens de la largeur mettre le couvercle et attendre
une minute avant de lancer la migration.
Migration à 180 volts pendant 20 minutes.
Coloration :
Préparer la solution colorante environ 5 mn avant la fin de
l’électrophorèse.
Dans un bac à coloration mélanger : 30 ml de Rouge ORO +10 ml
de Soude 1N Tremper la plaque (Acétate vers le haut) dans la
solution colorante pendant 15 minutes (Un temps de coloration
plus important entraînerait un fond de bande plus marqué et une
diminution des prés Bêta).
Décoloration :
Sortir la plaque du colorant et à l’aide d’un coton mouillé ou du
doigt, retirer délicatement le précipité sur les deux faces de la
bande en maintenant celle-ci sous un filet d’eau.
Introduire ensuite la bande humide dans un lipo-bag (sac
plastique) imbibé d’eau. Fermer celui-ci en chassant les
éventuelles bulles d’air.
Lecture : Lire à l’aide d’un densitomètre muni d’un filtre 525 nm.
On obtient une courbe représentant les pourcentages et
intensités des différentes bandes, avec trois bandes
distinctives : préβ,β et α.
La lecture des plaques doit se faire rapidement après la mise en
sac plastique.
Facteurs interférents : les échantillons prélevés sur
Héparine ne doivent être utilisés car l’Héparine altère la
mobilité des fractions.
Valeurs normales :
Alpha α 15 à 40% Pré Bêta (préβ): 5 à 22%
Bêta β: 40 à 55%
Chylomicrons : 0 à 2%
Interprétation :
La fraction α lipoproteine (HDL) représente la fraction la plus
rapide, elle est située prés de l'anode (+).
La fraction β lipoproteine (LDL) est généralement la plus
importante et se place prés du point d'application.
La fraction préβ lipoproteines (VLDL) migre entre les deux
fractions.
La mobilité des préβ varie en fonction de la résolution de la
bande, du type de préβ et de son pourcentage. L'intégrité de
cette fraction diminue avec l'âge de l'échantillon. Les
chylomicrons, s'ils sont présents, restent au point d'application.
BILAN PROTIDIQUE
A-Dosage des protéines totales : méthode de Biuret
Principe :
Echantillon
Serum, ou plasma recueilli sue heparine ou EDTA.
Conservation 6j entre +4ºC et +25ºC.
Reactifs :
-Variations pathologiques :
1-Hypoproteinemies :
- Par defaut d’apport.
- Insuffisance hepatique , cirrhose.
- Fuite renale massive ; nephrite aigue.
- Diarrhees exsudatives.
- Brulures cutanees.
- Fuite digestive.
2-Hyperproteinemies :
- hypergammaglobulinemies en cas d’infection.
- Hémoconcentration suite a une déshydratation d’origine
digestive, cutanée ou respiratoire.
- Diabète insipide
- Rhumatisme articulaire
- Lupus érythémateux dessiminé
B-Dosage de l’albumine :
Methode colorimetrique
Principe :
a Ph = 4.20, le vert de bromocresol se fixe selectivement
sur l’albumine en donnant
une coloration bleue.
Etalon :
Albumine bovine ………………….50 g/L ( 5g/dL - 724
µmol/L )
Echantillon :
Sérum ou plasma recueillis sur heparine.
Mode opératoire :
- Spectrophotomètre : 628nm.
- Cuve 1cm de trajet optique.
- Température d’incubation 20 – 25°C.
- Pour chaque dosage, un blanc réactif et un étalon
suffisant.
Blanc Etalon Dosage
Réactif 1ml 1 ml 1 ml
Eau distillee 10 µl - -
Etalon - 10µl -
Echantillon - - 10µl
Calcul :
Concentration de l’albumine = Do dosage / Do étalon x
concentration de l’étalon(50g/l).
valeurs normales :
38 - 54 g/l
3.8 – 5.4 g/dl
550 – 782 µmol /l.
Principe :
Matériels :
Mode operatoire :
- On pratique a l’electrophorese des proteines seriques sur
une plaque d’acetate de cellulose en tampon veronal
sodique a pH = 8.6 a 9.
- On depose sur la bande une faible quantite de serum 3 µl
environ ( et non pas du plasma ce qui explique l’absence de
fibrinogene) ; Application centrale.
- On applique, puis on declenche le champ electrique puis la
migration des differentes fractions proteiques.
- Puis, on procede a la coloration ;
Plonger la plaque dans le
rouge ponceau pendant 6 min.
Décoloration, 3 min,
dans des bains successifs d’acide acetique a 5%
chacun.
Déshydratation dans un
bain de methanol pendant 4 min.
Transparisation dans
un melange de 72 % de methanol et 4% de solution
clarifiante + 24% d’acide acetique pendant 5 a 10 min.
Séchage : mettre a
l’etuve pendant 10 min entre 50 et 60º C.
Pourcentage Concentration
Albumine 50-60% 32-50 g /l
α1globuline 4-6% 1-4 g/l
α2globuline 7-11% 6-10 g/l
βglobuline 11-16% 6-13 g/l
γglobuline 13-19% 7-15 g/l
Albumine
α1 α2 β Υ
+ –
Valeurs pathologiques :
BILAN GLUCIDIQUE
Généralités :
Dosage :
Il fait appel a de nombreuses methodes :
- Methodes basees sur le pouvoir reducteur du glucose.
- Methodes basees sur la formation de derives
furfuraliques.
- Methodes enzymatiques.
La methode la plus utilisee au laboratoire est une methode
Echantillon :
Serum, ou plasma recuelli sur fluorure, heparine ou EDTA.
Principe :
GOD
Glucose + H2O+ O2 acide gluconique + H 2 O2
POD
H2 O2 + phénol + amino 4 antipyrine 4 H2O +
quinonemine coloré
Réactifs :
Mode opératoire :
Sérum 10 µl ― ―
Etalon ― 10 µl
Réactif 1 ml 1 ml 1 ml
Calculs :
Valeurs usuelles :
Valeurs pathologiques :
Hypoglycemie :
B I L A N R E N A L
A-Dosage de l’urée
Principe :
Echantillon :
Reactifs :
Mode operatoire :
Calcul :
Valeurs normales :
Linéarité :
Variations pathologiques :
Augmentation :
Insuffisance renale aigue ou chronique.
Diminution :
Stade terminal de l’insuffisance hepatique.
B / Dosage de la Créatinine :
Principe :
En milieu alcalin, la creatinine forme avec le picrate un complexe
jaune orange dont l’intensite de coloration est proportionnelle a
la concentration en creatinine.
Reactifs :
1- standard creatinie 2mg/100ml.
2- Acide picrique 35 mmole/l.
3- NaOH 0.32 mmol/l.
Mode operatoire :
1 – Déproteinisation :
Acide trichloro acétique TAC 1 ml
Sérum plasma 1 ml
Calcul :
a/ sérum ou plasma :
b/ urine :
Créatinine en mg/l = Do échantillon x 20 x 50
Do étalon
Valeurs normales :
Serum :
Homme : 6- 11 mg/l
Femme : 5- 9 mg/l
Enfant moins de 5ans : 4 –6 mg/l.
Valeurs pathologiques :
La creatininemie constitue comme l’uree un index de
l’insuffisance renale.
Pour pouvoir interpreter, il faut l’associer a la clearance de la
creatinine, ce qui permet de surveiller le traitement et le
pronostic.
Si la creatinie sanguine > 20 mg/l, il ya altertation de 50% de la
fonction renale.
C-Clearance a la créatinine :
C = U x V x 1,73
P x S
Variations pathologiques :
Bilirubine totale
Résultat :
Bilan totale = 108 x Do mg/l
Bilirubine directe
Témoin essai Essai
Solution N° 1 100 Ml 100 Ml
Solution N° 2 / 50 Ml
Eau distilée 1 ml 1 ml
Echantillon 100 µl 100 µl
Mélange et attendre 5 mn à 20 - 25 °C
Lire contre le témoin essai à 546nm.
Résultat
Bilirubine directe = 144 x DO
b) Variations pathologiques :
Lorsqu'on trouve un taux de bilirubine totale élevé (>14,5 mg/l),
on doit toujours doser la bilirubine conjuguée. La bilirubine libre
est calculée à partir de ces deux valeurs :
Bilirubine libre = Bilirubine totale - Bilirubine conjuguée
Selon les valeurs obtenus, on pourra retrouver la cause de
l'augmentation de la bilirubine totale.
NADH , H+ NAD +
Disparition à 340 nm
ASAT
Acide alpha cetoglutarique + Aspartate Ac
oxaloacetique + Ac glutarique
NADH, H+ NAD +
Disparition à 340 nm .
Valeurs physiologiques :
ASAT < 37 UI /l.
ALAT < 41 UI /l.
Variations pathologiques :
Dans les hepatites aigues : tres nette augmentation (jusqu'à
100fois la valeur normale).Cette augmentation precede de
plusieurs jours l’apparition de l’ictere.Le retour a la normale
s’effectue en 3 a 4 semaines en l’absence de complications.
Hepatites chroniques : persistance de l’augmentation des
aminotransferases (deux fois la normale)pendant environ 3mois.
Au dela de cette periode,cette infection hepatique fait
craindre une hepatite chronique agressive
Autres infections hepatiques :augmentation des
aminotransferases dans les icteres obstructifs,les cirrhoses et
les tumeurs
malignes du foie.
Infections cardiaques :
-Infarctus du myocarde : le myocarde est riche en (asat)
qui augmente en cas d’infarctus du myocarde.Le debut
d’augmentation se situe vers la 6 eme heure
environ,retour a la normale vers le 5 eme jour.
-Infections cardiaques : elles augmentent dans les
infections cardiaques qui engendrent une atteinte hepatique de
2
transaminases.
1- Calcium :
- Dans le plasma sanguin circulant,environ la moitie du
calcium present est sous forme ionisee libre Ca++
(phosphates de calcium ou bicarbonates de calcium).L’autre
moitie est en presque totalite liee aux proteines (serum-
albumine surtout).
- Dans l’urine,tout le calcium est sous forme ionisee.
- Une faible partie (environ 5% )du calcium circulant est
«complexe»,non ionise,lie a divers acides organiques,aux
phosphates et surtout aux nitrates.L’ensemble [calcium
ultra filtrable ou dialysable].seul le calcium ionise Ca++ est
physiologiquement actif.
Réactifs :
Réactif 1 :
Tampon Mes pH6.50 ……………..100mmol/l.
Arsenazo III ……………………… 200µmol/l
Etalon :
Calcium 100mg/l = 10mg/dl = 2.5mmol/l.
Réactif de travail :
Le réactif est prêt à l’emploi.
L’échantillon peut être :
Sérum.
Urine diluée au 1/3 avec de l’eau distillée. Le pH est ajusté à
3-4 avec de l’HCl, N/10.
Valeurs normales :
Sérum : 88 – 102 mg/l
8.8 – 10.2mg/l
2.2 – 2.55mmol/l
La calcémie s’interprète toujours en fonction du taux de
protéines plasmatiques.
Mode opératoire :
Longueur d’onde : 650nm.
Température : 37°C
Etalon _ 20µl _
Echantillon _ _ 20µl
Calcul :
Do dosage / Do étalon x n
mg/l n = 100
mg/dl n = 10
mmol/l n = 2.5
n : concentration de l’étalon.
Pour le dosage du calcium dans les urines tenir compte du
facteur de dilution. Multiplier la concentration mesurée par 3.
Performance :
* Linéarité :Le réactif est linéaire jusqu’à 150mg/l = 15mg/l =
3.75mmol/l.
Limite de détection : 0.85mg/l.
INTERFERENCES :
2-Phosphore
Principe :
En milieu acide et en presence de molybdate d’ammonium, le
phosphore forme un complexe phosphomolybdique dont
l’absorbance dans l’ UV ( 340nm) est proportionnelle a la
concentration en ions phosphates.
Reactifs :
- reactif molybdate. ( prêt a l’emploi)
- Etalon ; 50 mg/l.
La conservation des reactifs se fait a +4ºC jusqu'à la date de
peremption, a l’abri de la lumiere.
Echantillon :
- Serum non hemolyse ou plasma heparine ( wviter l’utilisation du
fluor).
- Urines de 24 h, acidifiee a pH =3-4, et diluees au 1/10 dans
l’eau distillee.
Mode opératoire :
Calcul :
Do échantillon / Do étalon x concentration de l’étalon (mg/l).
Valeurs normales :
Linearite :
Pour des taux > 100 mg/l, diluer l’echantillon avec de l’eau
distillee.
3- Magnesium
Principe du dosage :
En milieu alcalin, la calmagite bleue forme avecv le magnesium un
complexe rose dont l’intensite de coloration est proportionnelle
a la concentration du magnesium presente dans l,echantillon
L’EDTA et le cyanure de K eliminent les interferences du calcium
et des metaux
Reactifs :
Etalon mg ………………. 20 mg/l
Reactif calmagite……………187 umole /l
Hydroxyde de K……………. 44.5 umole/l
EDTA……………………….250 umole/l
Cyanure de K ………………..6.14 mmole/l
Polyvinyl de pyrrolidone……..1.2 mmole/l.
Materiel :
Verrerie doit etre completement debarrasse de toutes traces
de Mg, pour cela on utilise un materiel neuf (tubes – embouts).
Echantillon :
Serum, ou plasma recuielli sur heparine, non hemolyse.
Urine diluee au 1/10 dans de l’eau distillee, acidifiee a pH = 3.4
avec HCl dilue.
Mode operatoire :
Valeurs normales :
Serum : 18 -25 mg/l
LCR 28-35 mg/L
Urine 300 –1000 mg/l.
Variations pathologiques :
Hypermagnesemie :
Insuffisance renale chronique.
Hypomagnesemie :
Malabsorption
Carence d’apport
Deficit enzymatique.
CONTROLE DE QUALITE
2. Quelques définitions :
*Contrôle de qualité : Science qui permet fréquence (%)
de détecter les erreurs et de les
corriger.
Elle se définit par deux critères :
la précision et l'exactitude.
Fréquence
Fréquence
A gauche, une
répartition
normale.
A droite, une
répartition dispersée
due à une erreur
grossière.
valeurs attribuées
4) Causes d'erreurs :
Glycémie (g/l)
0,7 0,98 1,1
ξ ( - Xi) 2
L'écart type δ = N - 1
80 %
95,5 %
99,7 %
Glycémie(g/l)
-3δ -2δ -δ +δ +2δ +3δ
Le coefficient de variation Cv :
Cv = δ x 100
Le Cv exprime la précision de la réaction.
Plus le Cv est fiable, plus la méthode est précise et plus la
répartition est serrée.
ELEXIS
1. Généralités :
2. Definition :
Principe :
5.APPLICATIONS CLINIQUES :
2. Pipettes à échantillons
2. Pipettes à réactifs
3. Agitateurs automatiques
7. Photomètre
L’unité analytique comporte :
- Un rotor ou portoir tournant à échantillons qui peut
supporter jusqu’à 50 malades. Une partie du rotor est réservée
à l’urgence, elle peut supporter jusqu'à 20 malades. Le rotor
tourne pour mettre l’échantillon approprié sous la pipette à
échantillon.
- Des pipettes qui aspirent puis transportent les sérums et les
réactifs vers les cupules réactionnelles puis vers le système
photométrique :
1 pipette échantillon.
2 pipettes réactifs.
2 agitateurs automatiques. (Les agitateurs
automatiques mélangeant l’échantillon après l’addition de
chaque réactif.)
2 pipettes verticales qui servent à laver les cuves.
- Des compartiments réfrigérés de l’unité analytique
comportent :
*2 compartiments pour les réactifs
* 1 compartiment pour les contrôles de qualité et les
calibrateurs
Ces compartiments restent réfrigérés même lorsque
l’appareil est éteint (seul le compartiment de réfrigération
reste allumé).
Les réactifs : Ils sont fournis en kits avec leurs codes à barre
respectifs. Ils doivent être placés dans le compartiment qui
leur est réservé. A chaque nouvelle manipulation, le niveau des
réactifs est vérifié automatiquement. L’unité de contrôle
signale toute déficience en réactifs.
1) L.C.R
L.C.R :
Rappels : Le liquide céphalo-rachidien (LCR) constitue le
milieu circulant du système nerveux central, son volume est de
140 ml 30 chez l’adulte et il est renouvelé 6 à 7 fois par jour.
Les échanges sang – LCR se font à travers la barrière hémato-
encéphalique et toute altération de cette barrière provoque
une transsudation accrue des protéines vers le LCR, soit en cas
de compression mécanique, d’accidents vasculaires ou
infections telle que la méningite.
2) Liquide d'ascite
d'ascite :
La ponction d'ascite : concerne le liquide présent dans la
cavité péritonéale. Elle s'effectue à l'aide d'une aiguille fine
que l'on introduit dans la cavité péritonéale, en piquant le côté
gauche de la paroi abdominale. Sans douleur, elle peut
éventuellement être réalisée au cabinet du médecin.
L'analyse de ce liquide permet de l'attribuer à un
fonctionnement défectueux du foie, des reins ou du cœur ou à
une inflammation du péritoine, parfois d'origine infectieuse ou
tumorale.
Enfin, l'on peut profiter de la ponction pour évacuer une
grande partie de ce liquide.
Dosage des protéines : Par la méthode de Biuret.
Réaction de Rivalta : Dans un verre contenant 50 ml d`acide
acétique à 5%, ajouter une goutte du liquide biologique.
Rivaltat (+) : la goutte se divise en plusieurs stries
blanchâtres ressemblant à la fumée de cigarette : liquide
exsudatif (riche en protéines.)
Rivaltat (-) : la goutte tombe sans changement : liquide
transudatif (pauvre en protéines.)
Variations pathologiques : * Transsudat : cas de cirrhose.
* Exsudat : cas d'insuffisance
cardiaque, certains cancers de l'abdomen, tuberculose
péritonéale, pancréatite obstructive, hypertension portale …
3) Les urines
urines : L'étude comportera :
* Chimie des urines.
* Dosage de la protéinurie.
* Protéines bence-Jones.
L'ensemble est traité dans le chapitre «bilan rénal ».
C o u r b e s é t a l o n s
Ci Vi = Cf Vf
1)-Dosage de la glycémie :
Cf en mg/l DO
20 0,106
40 0,253
50 0,310
60 0,406
80 0,545
100 0,697
On trace une courbe à partir de ces DO : DO = f (C).
Cf en g/l Vi en µl Vf - Vi en µl
120 60 40
100 50 50
80 40 60
60 30 70
40 20 80
20 10 90
Cf en g/l DO
20 0,216
40 0,342
60 0,394
80 0,508
100 0,756
120 0,810
On test en même temps un sérum contrôle S C, dont on trouve la
DO 0,387 satisfaisante (correspond à 60 g/l, valeur indiquée
par le prospectus accompagnant le sérum de contrôle)
On prend deux sérums de malades aux quels on fait subir le
même dosage de proteines totales, on obtient les DO suivantes
qu'on converti en concentrations.
Les concentrations obtenues par la courbe sont comparés avec
celle de l'Hitachi :
Sérums DO C de la C de
courbe l'Hitachi
S1 0,465 71 g/l 75 g/l
S2 0,431 65 g/l 63 g/l